journal des professionnels n° 130

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Focus Région Numérique - Croissance verte - Economie sociale et solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région Top 100 et Tops 15 Entreprises qui bougent OPA de Total sur Saft Territoire Un budget « contraint » 10 6 22 JUILLET/SEPT 2016 130 GRATUIT Charente Charente-Maritime Corrèze Creuse Gironde Deux-Sèvres Vendée Vienne Haute-Vienne EVENEMENTIEL LES TENDANCES DU TOURISME D’AFFAIRES Nouvelle-Aquitaine Nord Vendée

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Focus RégionNumérique - Croissance verte - Economie socialeet solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région

Top 100 et Tops 15 Entreprises qui bougent

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Un budget « contraint »10 6 22

JUILLET/SEPT 2016

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Focusrégion Numérique - Croissance verte - Économie sociale et solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région

sommaire Focus Région

Numérique ..........................................3Croissance verte .................................4Économie sociale et solidaire, RSE .....4Réseaux et clubs d’entreprises ............5

Master dossier : Grand angle sur l’événementiel et le tourisme d’affaires................6Tourisme d’affaires : quel périmètre ? Avec quels acteurs ? ...........................6Les tendances du MICE .......................6L’éco-event, l’évènement éco-responsable .................................6Destinations de choix et activités insolites en région ............6

TerritoireGrande Région ..................................10Poitou & Charentes ...........................13Limousin ...........................................13Charente ...........................................14Charente-Maritime ...........................14Gironde.............................................14Deux-Sèvres .....................................14Vienne ..............................................16Haute-Vienne ....................................16Vendée .............................................16

Dossier ManagerS’assurer contre les nouveaux risques ! ......................19

Entreprises qui bougentCharente ...........................................21Charente-Maritime ...........................21Gironde.............................................22Deux-Sèvres .....................................22Vienne ..............................................22Corrèze .............................................23Haute-Vienne ....................................24Vendée .............................................25

Classement régionalTop 100 et Tops 15 des entreprises .....26

Entrepreneurs à l’honneurCharles Bourinet ..............................30

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É L E C T R I C I T É & G A Z

numérique ÉCHEC DE LA CANDIDATURE AUTOUR DU NUMÉRIQUE LUDO-ÉDUCATIF

Après un échec en 2015, le SPN (réseau des professionnels du numérique), la Région et Aire 198, association qui réunit les agglomérations d’Angoulême, La Rochelle, Niort et Poitiers, ont déposé une nouvelle candidature thématique au label national French Tech. C’est l’axe de l’Edutainment, c’est-à-dire la production de contenus numériques enrichis et attractifs pour l’apprentissage, qui a été choisi. Le dossier des 4 agglomérations a été présenté le 27 mai au Ministère de l’Economie.L’écosystème local autour de l’Edutainment est constitué d’entreprises de pointe dans le domaine de l’image et du transmedia, notamment à travers le pôle Image d’Angoulême et la fi lière Imagétic de La Rochelle. Une cinquantaine de start-up en lien avec la thématique ont été identifi ées, no-tamment des producteurs de contenus ludo-pé-dagogiques (Neotis, Nys Studio, Equilibre Ga-mes…), des éditeurs d’outils et de plates-formes de gestion de contenus (Coureo, Easy Driver…) et des développeurs de dispositifs d’interaction. Il faut y ajouter : des donneurs d’ordre du secteur de l’éducation (réseau Canopé, CNED, ESEN), de la fi nance, du tourisme, de l’image ; des fi nan-ceurs, notamment les fonds des mutuelles ; des infrastructures d’accompagnement, pépinières, dispositifs d’accélération et d’incubation ; des acteurs de la recherche qui sont regroupés au sein du GIS INEFA (« Innover avec le Numérique pour l’Enseignement, la Formation et les Appren-tissages ») : Techne (Poitiers), L3i (La Rochelle), projets autour de la classe du futur, Valconum ; des évènements.

Fin juin, on apprenait que la candidature des agglomérations du Poitou-Charentes n’était pas retenue, de même que celle de Limoges.La candidature French Tech visait à créer des synergies entre ces acteurs, à les fédérer et à susciter des investissements, afi n de créer un « pôle de référence international » capable d’attirer des start-up dans les domaines de la réalité virtuelle et augmentée, du traitement d’informations liées à l’apprentissage et de la « gamifi cation » (transfert des mécanismes du jeu dans d’autres domaines), qui devait viser le « leadership sur la formation dans l’espace francophone ». Les partenaires se fi xaient comme objectif chaque année la création de 10 nouvelles start-up, l’accompagnement d’un « Tech Champion », ainsi que 10 M€ de levées de fonds. Etaient aussi visées des formations labellisées « Grande Ecole du Numérique ».

SOLIDANIM, ENTRE STUDIOS HOLLYWOODIENS, TÉLÉ DE DEMAIN ET RÉALITÉ VIRTUELLE

Créée en 2007 et implantée à Angoulême et Ivry-sur-Seine, la société studio SolidAnim est devenue une référence des technologies numériques appliquées au cinéma. Elle est spécialiste notamment des procédés de capture de mouvement et de tournage sur fond vert. Elle a mis au point la caméra « SolidTrack », qui permet au réalisateur d’avoir un aperçu en direct des effets spéciaux en cours même de tournage. L’innovation a séduit de grands studios américains, pour des fi lms tels qu’Alice au pays des Merveilles 2 (Tim Burton/Disney), Warcraft, le nouveau SOS Fantômes ou encore les 3 prochains volets d’Avatar de James Cameron. Solidanim a également conçu la caméra de prévisualisation « Mr Meliès », pilotée par joystick. Et la société met actuellement au point un casque de

numérisation des visages qui permettra un saut qualitatif en précision et en rendu.Solidanim cherche désormais à rendre ses technologies plus accessibles. Elle commence à pénétrer le marché du documentaire (Sky Heroes) et de la télévision, pour des prestations telles que décors virtuels ou second écran virtuel. Avec Game Audio Factory et la société mexicaine Cosmogonia, Solidanim a monté un consortium afi n de réaliser un démonstrateur de réalité virtuelle. Le dispositif, conçu pour une immersion totale, permet d’interagir par le regard et le toucher, mais aussi avec de la musique ou encore de profi ter de « fl ash backs ». Des applications professionnelles sont envisagées.La société, qui a ouvert un bureau en Californie, a été lauréate en 2015 des Grands Prix BFM Business de l’export. Elle vise 2,5 M€ CA cette année contre 1,5 M€ l’an passé. Son équipe de 19 salariés devrait s’étoffer d’une quinzaine de personnes.

SCUB ET SPIROPS TRAQUENT LE BITCOIN

On parle beaucoup du bitcoin, monnaie électronique décentralisée, dont toutes les transactions sont vérifi ées par les nœuds du réseau et enregistrées dans un registre public réputé infalsifi able, la « blockchain ». En dépit de l’anonymat des utilisateurs, les fournisseurs de bitcoins sont aujourd’hui soumis à l’obligation de contrôler les agissements suspects de ceux-ci et de permettre aux autorités de les identifi er si besoin, afi n de lutter contre les mouvements fi nanciers illicites. Deux sociétés d’Angoulême, Scub, concepteur de logiciels, notamment tourné vers le « big data », et Spirops, spécialiste de la recherche sur l’intelligence artifi cielle (siège à Paris), ont développé « blockchain inspector », un logiciel d’analyse des transactions effectuées

dans la monnaie électronique. Il permet de décoder des chaines de caractères absconses et s’appuie sur des probabilités liées au comportement de l’utilisateur pour remonter à lui, notamment en identifiant les groupes ou catégories dont il est membre. Scub et Spirops annoncent un important contrat avec un fournisseur anglais de bitcoins, afin de tester la solution.Scub, qui emploie 21 salariés, a réalisé 810 000 € CA en 2014.

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PAPETERIE SAINT-MICHEL : « IL FAUT ALLER DANS LE SENS DE L’HISTOIRE »

Loin de se considérer comme un écologiste acharné, Maxime Thiollet se définit plutôt comme un patron lucide et avisé. En misant sur la création d’une unité de cogénération biomasse sur le site industriel de la papeterie Saint-Michel (groupe Thiollet), le président de l’entreprise prend le contre-pied de la tendance actuelle, mais s’en explique : « Il faut aller dans le sens de l’histoire. Les cours des énergies fossiles sont certes très bas, mais, il ne faut pas se leurrer. Les taxes sur ce type d’énergie ne vont cesser d’augmenter dans les prochaines années ».

Contrairement à certains de ses confrères qui laissent de côté les énergies renouvelables, lui persiste. « Nous avons obtenu les différentes autorisations préfectorales. Nous sommes en phase d’études techniques ». Si elle ne finance pas cet équipement, la papeterie s’engage néanmoins

à racheter le gaz produit. Et ses besoins sont énormes. Pour sortir ses 80 000 tonnes de papier annuelles, elle consomme 138 000 GWh de gaz.L’unité de cogénération, si elle voit le jour, sera portée par la filiale française du groupe espagnol Ambene qui apportera les fonds nécessaires, via un pool d’investisseurs. Le projet adoptera le nom de Bioenergy France 6, révélant ainsi l’existence de cinq autres projets de ce type dans l’hexagone. En fonction du projet retenu par les investisseurs, l’unité couvrira de 50 à 100 % des besoins en gaz de l’usine. Les travaux de construction pourraient démarrer courant 2017.

TERRA ENERGIES : 8,2 MILLIONS POUR SOUTENIR LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Alors que la France est engagée pour porter à 32 % sa consommation d’énergie renouvelable d’ici 2030, Alain Rousset a confessé que ce type de production pouvait rencontrer des difficultés de financement. « De plus en plus rentables, elles ont cependant toujours besoin du soutien public, notamment pour décrocher les financements privés nécessaires à leur développement ». C’est

avec cet objectif que le conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine a entériné, le 11 avril dernier, la création d’un fonds d’investissement, dénom-mé « Terra Energies ». Doté d’une enveloppe de départ de 8,2 millions d’euros, il permettra de soutenir des dossiers portant sur des investis-sements compris entre 2 et 25 millions d’euros. « À terme, l’objectif est de porter le capital à 15 millions d’euros », précise-t-on au sein du conseil régional.Pour bénéficier de ce fonds, les projets devront prévoir un volet financement participatif. Mais, d’une manière générale, l’ensemble de la filière énergie renouvelable pourra prétendre à cette aide, de la méthanisation, à l’éolien, en passant par la biomasse, le photovoltaïque ou encore les énergies marines. Si la Région est le principal financeur de ce fonds (4 millions d’euros) la collectivité s’est entou-rée de partenaires, à l’image de la Caisse des Dépôts et Consignations qui a abondé à hauteur de 2 millions d’euros. Ce pool compte également un certain nombre d’établissements bancaires et de fournisseurs d’énergies locaux. Le fonds doit permettre plus de 120 millions d’euros d’investis-sement dans les quatre ans à venir.

NORD VIENNE : L’USINE DE MÉTHANISATION SUR LA BONNE VOIE

Le dossier de construction d’une unité de métha-nisation sur la commune de Curçay-sur-Dive a récemment franchi une nouvelle étape. En effet, Marie-Christine Dokhélar, préfète du départe-ment de la Vienne, a signé courant avril le permis de construire de ce projet porté par Sergies (filiale de Sorégies, groupe Énergies Vienne) et Métha Center 86, un groupement de 33 agriculteurs.Emmanuel Julien, président du directoire de Sergies, a indiqué : « Nous attendons mainte-nant l’autorisation d’exploiter, sans laquelle le projet ne pourra se réaliser. Dans ce cadre, une consultation du public sera organisée dans les prochaines semaines par les services de la Pré-fecture. L’intégralité du dossier sera alors consul-table en mairie de Curçay-sur-Dive et chacun pourra s’exprimer dans le registre ».L’autorisation d’exploiter est attendue d’ici à la fin de l’année, ce qui permettra d’envisager un démarrage des travaux en 2017 pour une mise en service au plus tard au début 2018.

UN NOUVEAU DÉMARRAGE POUR LES ATELIERS DU BOCAGE

Après une fin d’année 2015 délicate et la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi, les Ateliers du Bocage repartent de plus belle. En fé-vrier dernier, Antoine Drouet a pris la direction de l’entreprise d’insertion du Pin (Deux-Sèvres). Il a succédé à Bernard Arru qui a choisi de se consacrer à la mise en place de l’expérimenta-tion « Territoire 0 chômeur de longue durée » sur Mauléon. « Nous allons nous recentrer sur notre savoir-faire tout en continuant de proposer des postes en insertion. Parallèlement, nous pour-suivrons le développement de notre programme ADB Solidatech », détaille le nouveau directeur.Aujourd’hui en plein essor, ce programme a été initié en 2008 en partenariat avec l’ONG améri-caine TechSoup Global. Il a pour mission d’aider les associations à s’équiper en matériel informa-tique ou logiciels, via des offres à tarifs solidaires ; à les accompagner dans leur « appropriation du numérique » ; et à mettre ces outils au service de la solidarité. « Plus de 16 000 structures en France ont adhéré à ADB Solidatech. Nous en-registrons chaque semaine plusieurs centaines de nouvelles inscriptions », comptabilise Antoine Drouet.

Des bâtiments à louer pour un projet communAujourd’hui, la société coopérative d’intérêt collectif emploie 140 personnes, dont quelques

dizaines en insertion. Elle a démarré son activité au début des années 1990 avec la collecte et le recyclage de palettes en bois avant de proposer un service d’entretien d’espaces verts. Depuis 2003, elle s’est orientée vers la collecte et le tri d’équipements électroniques et bureautiques en vue de leur recyclage ou de leur réemploi. « Une fois nettoyés et vérifiés, les produits sont reven-dus aux particuliers dans nos boutiques », se fé-licite le directeur qui précise : « Nous disposons de trois points de vente : Au Pin, à Bressuire et à Poitiers. En septembre prochain, nous ouvrirons une quatrième boutique à Niort ».Mais ce ne sera pas le seul grand projet. En effet, une réorganisation de l’espace de travail est à l’étude. « Suite au plan social, nos locaux sont devenus trop grands. Nous allons les valoriser en en mettant une bonne partie en location. L’idéal serait de co-construire un projet économique avec une entreprise intéressée par nos bâtiments », conclut le directeur.

SOPCZ PRÉPARE SA MUEAprès 111 ans d’existence, la plus ancienne coo-pérative limogeaude va « entre Noël et le premier de l’an » quitter le centre-ville de la capitale de la Haute-Vienne pour s’installer dans des bâtiments flambants neufs à la Grande Pièce, au nord de la ville. Elle sera par la même occasion la première entreprise à s’implanter sur cette nouvelle zone d’activités. « Nos locaux historiques ne répondent plus à nos attentes, ne sont plus adaptés. Par exemple, nous n’avons pas la place d’effectuer nos travaux de manutention ce qui entraîne une perte de temps et donc de rentabilité », justifie Jean-Marie Thibaud, PDG de l’entreprise. Les nouveaux bâtiments sont actuellement en cours de construction sur un terrain de 10 000 m2. Ils

se composeront de deux parties : 1 000 m2 de bu-reaux et 1 200 m2 d’ateliers. L’investissement se monte à 2,8 millions d’euros.Spécialisée dans quatre métiers que sont les tra-vaux publics, le génie climatique, le génie élec-trique et l’enveloppe du bâtiment, la coopérative emploie 180 personnes et réalise un chiffre d’af-faires de l’ordre de 19 millions d’euros. Outre son siège de Limoges, l’entreprise dispose de deux agences. La première est située à Bègles-Bor-deaux (Gironde) et la seconde à Guéret (Creuse). « Nous avons une vocation principalement ré-gionale mais pouvons également intervenir à l’échelle nationale », conclut Jean-Marie Thi-baud qui précise que SOPCZ n’est pas « un nom polonais mais signifie Société des ouvriers plom-biers couvreurs zingueurs ».

DEGOIS : UNE TRANSMISSION ENTRE SALARIÉS QUI FONCTIONNE

L’histoire de Degois électricité automatismes, c’est un peu celle d’une structure familiale qui se transmettrait de génération en génération. Sauf qu’ici, ce n’est pas entre membres d’une même famille que passe l’entreprise mais entre les salariés qui souhaitent faire perdurer un sa-voir-faire. « En 1974, Raymond Degois a créé la société éponyme sous forme artisanale. Il y a une dizaine d’années, les trois actionnaires de base ont commencé à céder leurs parts. C’est là que les premiers salariés ont démarré la reprise du capital », se souvient Stéphane Cholez le nou-veau gérant de la société. En octobre dernier, il a succédé à Brigitte Lacorre qui a fait valoir ses droits à la retraite.Aujourd’hui, le bureau est constitué de cinq ac-tionnaires salariés qui possèdent Degois à parts

égales. Une situation qui ne semble pas poser problème aux autres employés. « Les action-naires sont des techniciens, des gens qui aupara-vant étaient sur le terrain et qui connaissent bien leur métier », insiste Stéphane Cholez. Aujourd’hui, la SAS implantée dans le parc d’ac-tivités de Limoges sud emploie une trentaine de collaborateurs. Elle est spécialisée dans trois secteurs d’activité que sont l’électricité générale et l’interphonie ; les systèmes de fermeture au-tomatique ; ainsi que les outils de sécurité et de surveillance. Elle travaille auprès des particuliers, des industries et du tertiaire. Si elle concentre son activité essentiellement sur la Haute-Vienne, elle intervient également dans les départements limitrophes.

CRÉDIT AGRICOLE : LA FIN D’UN CHANTIER DE 5 ANS

La caisse régionale du Crédit Agricole Touraine Poitou vient d’inaugurer son nouveau centre d’affaires à Poitiers. La livraison de ce bâtiment de 5 300 m2 marque l’achèvement du chantier Cap’Poitiers qui avait démarré avec la décon-struction-reconstruction du siège social inauguré, lui, en 2014. Le nouveau centre abrite l’espace restauration, des salles de réunions et de réceptions ain-si qu’une salle de conférences de 350 places. « Nous avons également installé quatre agences (particuliers, professionnels, entreprises et ser-vice banque privée) », explique Laurent Larba-lette, responsable logistique au sein de la caisse.L’ensemble du chantier a demandé un investisse-ment de 30 millions d’euros, dont 17 millions pour le siège et 11 M€ pour le centre d’affaire.

CROISSANCE VERTE

éCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

et aussi… Basé à Thouars, le Groupe Convergence (92 sociétés indépendantes dans le domaine des télécommunications, des réseaux informatiques,

du câblage, du multimédia et de la sécurité) a fêté ses 15 ans. Il lance un programme de formations pour ses adhérents.

Limoges : OD&B crée une application permettant de piloter des LEDs pour gérer une ambiance lumineuse avec un smartphone

French Tech Bordeaux noue un partenariat avec Hong Kong, qui pourrait déboucher sur l’implantation prochaine de la base européenne d’un accélérateur de start-up local.

Solegis, un logiciel de gestion spécifiquement conçu pour les auto-entrepreneurs et les TPE : devis, facturation, stocks, statistiques

Iconosquare crée un incubateur privé à Limoges dans le domaine du numérique

BIOTOP : L’UNION FAIT LA FORCE« Comment faire à plusieurs ce que l’on ne peut pas réaliser seul ». Alexandre Derive, président du club des entreprises de Périgny, a résumé en quelques mots la philosophie de Biotop. Mis en place il y a maintenant plus de 5 ans, ce concept est un parfait exemple de mutualisation inte-rentreprise et d’économie circulaire ; ou comment les déchets des uns peuvent profi ter aux autres. « Le plus bel exemple est Melting Pot. Nous ré-cupérons chez certains de nos adhérents des dé-chets, marc de café, coquillage, fi bres de bois…, qui sont ensuite transformés en substrat, lequel est revendu à un autre de nos adhérents spécia-lisé dans la toiture végétalisée écologique », se félicite Alexandre Derive. Cette réfl exion autour de la gestion des déchets en entreprises a éga-lement permis de faire émerger une solution de ramassage collectif, en se basant sur le principe que ce qui coûte cher seul devient plus abordable à plusieurs. « Les entreprises apportent leurs déchets, cartouches d’encre, palettes, archives, huiles, PVC…, sur un même site. Des opérateurs se chargent ensuite de les collecter. Grâce à cette initiative, nous arrivons à négocier des prix intéressants sur les volumes ». Afi n de pouvoir structurer au mieux cette démarche, ce service est désormais géré par l’association Sphère(s), émanation directe du club.Créé il y a plus de 20 ans, le club d’entreprises de Périgny regroupe aujourd’hui plus de 120 adhérents, de la TPE à la grosse PME. Outre les déchets, la structure a développé plusieurs réfl exions autour, par exemple, des déplacements interentreprises, du mieux-être des salariés ou encore de la mise en relation entre demandeurs d’emploi et entreprises à la recherche de besoins spécifi ques…

BULDAIRES : UN NOUVEAU SOUFFLE POUR LES PETITES ENTREPRISES

Permettre aux salariés des entreprises de moins de cinquante salariés de bénéfi cier des mêmes avantages que ceux des PME possédant un comité d’entreprise. C’est le pari que s’est lancé l’association Buldaires. Cette structure paritaire interprofessionnelle a vu le jour à Niort en fi n d’année dernière. Hébergée dans les locaux de la maison de l’économie sociale et solidaire, elle a reçu le soutien de la Région Poitou-Charentes et de la Direccte. « Buldaires est le fruit d’un

engagement commun de six partenaires sociaux picto-charentais, CFDT, CFE, CGT, CGPME, UNSA et UDES, détaille Emmy Pinteau, chargée de mission au sein de l’association. Notre offre est ouverte aux TPE, PME, structures de l’économie sociale et solidaire, associations… de la région Poitou-Charentes, et quel que soit le secteur d’activité ».En adhérent à l’offre de Buldaires, l’entreprise peut ainsi faire bénéfi cier à ses salariés de re-mises sur des activités culturelles et de loisirs, de tarifs privilégiés sur les solutions du groupe Up ainsi qu’à une offre de complémentaire santé. « Nous avons également développé deux options. La première permet de réaliser des économies sur les frais généraux (fournitures de bureau ; véhi-cules, assurance…) des entreprises. La seconde offre un accès à notre plateforme de formation e-learning », détaille la chargée de mission.L’association a réellement démarré son acti-vité au début de cette année. Elle compte déjà plusieurs adhérents basés sur le niortais et à Poitiers, et enregistre un certain nombre de nouvelles candidatures. « À terme, nous sou-haitons rayonner sur l’ensemble de la région Nouvelle-Aquitaine », ambitionne Emmy Pinteau qui annonce également que Buldaires va lancer une campagne de crowdfunding. Objectif : créer d’ici la fi n de l’année un portail d’information - à destination des employeurs et de salariés - sur les problématiques liées au monde du travail. « Au fi nal, notre ambition est également de créer une dynamique de réseau ; que les entreprises adhérentes proposent des remises sur leur activi-té à nos autres adhérents… », conclut la chargée de mission.

BRESSUIRE : LE CLUB DES ENTREPRISES LANCE SA WEB TV

Internet et sa palette d’outils de communication est idéal pour capter l’attention au-delà des fron-tières départementales. Le club des entreprises du Bocage (Deux-Sèvres) l’a bien compris. En avril dernier, en partenariat avec l’agglomération du Bocage Bressuirais, le réseau a lancé sa web TV. Ce nouveau magazine économique parcourra les troisièmes vendredis de chaque mois l’actualité, les innovations et les initiatives des entreprises de son territoire. En dix minutes, le premier nu-méro de ClubEco.tv a balayé plusieurs sujets d’ac-tualité comme l’avancée du chantier de construc-tion du nouveau parc commercial de Bressuire ; est revenu sur la semaine de l’emploi ; et dressé un portrait de l’entreprise Bécot Climatique qui perce à l’export…Les vidéos visibles sur ordinateur, tablette ou smartphone sont accessibles depuis le site : entreprises-bocage.com

OSER RESO : « UNE BELLE ÉDITION 2016 »

Environ 160 chefs d’entreprise de la Vienne se sont retrouvés le 24 mars dernier au Futuroscope pour la 7e édition d’Oser-Reso. Une fréquentation qui fait dire à Corine Auquinet, chargée de l’organisation de ce rendez-vous, que c’était « une belle édition 2016 ».

Créé comme une déclinaison départementale de Futurallia, Oser-Reso est porté par la chambre de commerce et d’industrie de la Vienne et par les clubs d’entreprises et d’économie du départe-ment. « Ce rendez-vous permet à des dirigeants d’entreprise préalablement inscrits d’échanger pendant 20 minutes avec leurs homologues.

L’occasion de faire du business », poursuit l’orga-nisatrice.

L’édition 2016 marque également une nouveauté dans l’organisation de cette manifestation. Jusqu’à présent bisannuel, Oser-Reso devient annuel et se délocalise. « L’an prochain, nous serons à Montmorillon ou sur le Pays montmoril-lonnais avec une ouverture aux entreprises des départements limitrophes, situées sur le courant d’affaires », conclut Corine Auquinet.

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Sources : Communiqués de presse, Actufl ux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République

RéSEAUX & CLUBS D’ENTREPRISEs

Une fois construite cette usine alimentera en gaz le réseau de distribution exploité par Sorégies et le Center Parcs situé à quelques kilomètres. Chaque année, l’unité sera en capacité d’accueil-lir 20 000 tonnes de matières (fumier, lisier, paille, déchets organiques) permettant une production de près de 16 GWh verts, soit une économie de 4 800 t de CO2. Les porteurs de projet envisagent d’ou-vrir aux citoyens le fi nancement de cette opération évaluée entre 5 et 6 millions d’euros. Sergies a déjà réalisé à plusieurs occasions des opérations de fi nancement participatif sur ses installations.

LE CHU DE POITIERS CERTIFIÉ ISO 50 001, UNE PREMIÈRE

La jeune certifi cation ISO 50 001 récompense la mise en place d’un système de management de l’énergie. Le CHU de Poitiers dont les besoins énergétiques correspondent à ceux d’une ville de 10 000 à 15 000 habitants vient de décrocher ce sésame et est par la même occasion le premier CHU de France métropolitaine certifi é pour sa performance énergétique.Pour arriver à ce stade, l’établissement a fait appel à l’entreprise bordelaise TEEO. « L’énergie est devenue une ressource à gérer, insiste le directeur de la société, Arnaud Gheysens. Le système de management que nous mettons en place vise à utiliser la bonne ressource au bon moment, au bon endroit ».TEEO a démarré son intervention au début de l’année 2015. En s’appuyant sur les différents compteurs déjà installés, elle a rapidement constaté des dysfonctionnements. « L’analyse et la hiérarchisation des relevés d’eau, par exemple, ont laissé apparaître de nombreuses fuites. En les colmatant, nous avons réussi à économiser 50 000 m3 soit l’équivalent de 120 000 € », se félicite Arnaud Gheysens. De « petits travaux » ont également été effectués sur les ascenseurs permettant de réduire leur consommation en électricité de 50 % ainsi que sur une chaufferie, diminuant ses dépenses en gaz de 30 %. Grâce à ces différentes interventions, le CHU a déjà enregistré une baisse de 4 % sa consommation en électricité et en gaz, soit une économie de 200 000 €.« Nous espérons obtenir les mêmes bénéfi ces pour le centre hospitalier Charles Perrens à Bordeaux et le CHU de Grenoble », conclut Arnaud Gheysens, sollicité par ces deux établissements.

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Master DOSSIER De tourisme d’affaires : quel périmètre ? avec quels acteurs ?

Les tendances du MICE

L’éco-event : l’événementiel éco-responsable

Destinations de choix et activités insolites en régionGRAND ANGLE SUR L’EVENEMENTIEL

ET LE TOURISME D’AFFAIRES TOURISME D’AFFAIRES : QUEL PÉRIMÈTRE ?AVEC QUELS ACTEURS ?Le Tourisme d’Affaires ou MICE (acronyme an-glais pour Meetings, Incentive, Conferences and Exhibitions) regroupe diverses manifestations qui peuvent être scindées en quatre secteurs :

1) Les congrès & conventions d’entreprise• Les congrès, colloques, symposiums réu-nissent des spécialistes d’une même discipline et d’horizons différents sur un thème donné. • Les séminaires sont plutôt destinés à un public interne : bilan annuel, nouvelles orienta-tions, réflexion commune, objectifs… • Les conventions d’entreprise rassemblent un public interne : force de vente, collaborateurs, filiale… ou externe : réseau de distributeurs, clients… pour informer et fédérer.• Les conférences, les missions d’étude,• Les foires & salons, les expositions• Les roadshows ou « tournées promotion-nelles » qui consistent à dupliquer un package de communication évènementielle sur différents sites.• Les petits-déjeuners pour faire passer des messages ponctuels à caractère opérationnel.

2) Les «Incentives» & voyages de récompense • Les séjours et séminaires de stimulation pour développer la cohésion et la motivation des équipes,• Les stages de team building via des challen-ges sportifs, culturels, artistiques ou créatifs,• Les séjours de valorisation offerts aux com-merciaux ou aux équipes les plus méritants dans des sites atypiques : châteaux, roulotte, yourte, péniche… ou dépaysant (Cuba, Thailande…).• Les week-end VIP pour remercier les partenaires.

3) Les célébrations d’évènement interne• Les soirées de gala ou privatives• Les soirées anniversaire entreprise, • Les soirées de fin d’année,

4) Les voyages d’affaires• Les déplacements professionnels, • Les voyages de relations publiques, les voyages de prospection clients ou fournisseurs, les voyages de presse…

LES ACTEURS DU TOURISME D’AFFAIRES

A qui faut-il s’adresser pour organiser une soirée, un congrès, une incentive ou un lancement de produit? Tour d’horizon :

Les agences événementiellesCe sont des « pure players » dont l’activité est exclusivement centrée sur la création d’événements ou des agences de communication plus généralistes qui ont diversifié leurs activités et modifié leur positionnement.Les agences de tourisme d’affairesDétenteur d’une licence d’agent de voyages, elles sont utiles pour tous les projets qui nécessitent une multiplicité ou une complexité des séjours.Les lieux d’événements/bureaux des congrès Les villes, via leur bureau des congrès, proposent un « service global» qui va de l’offre de salles à la mise à disposition d’une liste de prestataires agréés en passant par la coordination, le suivi, voire la prise en charge complète de l’opération.Les agences réceptivesElles interviennent sur leur propre territoire pour le compte d’organisateurs d’évènements étrangers ou éloignés géographiquement, en appui logistique.Les agences de marketing sportifElles proposent des prestations de relations publiques autour des matches ou des tournois qu’elles organisent.Les traiteursLe traiteur peut être la « plaque tournante » pour orchestrer les différents corps de métier si la prestation globale se limite à la recherche d’un lieu, d’une décoration et d’une simple animation. Les prestataires périphériques• Les loueurs de mobilier, de barnum, de vaisselle, de matériel & équipement audio-video,• Les agences d’hôtesses, de sécurité,• Les animateurs, les interprètes,• Les entrepreneurs de spectacle ou prestataires d’animation qui proposent des prestations clés en main, • Les fabricants d’objets promotionnels.

LES QUALITÉS D’UN BON PRESTATAIRE OU CHEF DE PROJET ÉVÉNEMENTIEL

Pour réussir ses missions de A à Z, un chef de projet événementiel, intra entreprise ou en agence, doit faire preuve de : Créativité et d’originalité dans ses propositions pour retenir l’attention de l’entreprise cliente et pour marquer les esprits des participants lors de l’événement,

Organisation en ayant le sens des priorités et en sachant optimiser son temps et ses actions,

Anticipation & de planification pour exclure tout amateurisme,

Réactivité & d’autonomie pour gérer avec sang-froid la gestion des derniers détails, pour résister au stress et pour rester en alerte permanente,

Qualités relationnelles : pour échanger, travailler et composer avec des partenaires d’univers différents,

Qualités rédactionnelles car il est responsable de la communication autour de l’événement,

Rigueur & de sens du détail : « Zéro défaut » sera sa devise.

Disponibilité & implication pour apporter toutes les garanties de réussite au client organisateur.

LA PLACE DES AGENCES ÉVÉNEMENTIELLES

Si 80% des entreprises organisent elles-mêmes leurs événements, 20% font appel à des agences spécialisées pour les conseiller, les accompagner et garantir le bon déroulement d’un événement.

Quelles sont les missions d’une agence événementielle ?

La mission d’un chef de projet en agence événe-mentielle commence par la prise en compte du brief initial délivré par le client. Elle se poursuit par la proposition d’un concept original et se prolonge par la recherche des prestataires, la réservation des salles, la coordination des opé-rations, la promotion de l’événement, la gestion des invitations, des cocktails, de l’hébergement, des conférences…

Les valeurs ajoutées de l’agence • Une agence événementielle possède une expertise qui lui permet de détecter rapidement le lieu, la thématique et les prestataires qui correspondent le mieux aux exigences du brief et budget du client.• Sa connaissance des nouveautés, des tendances, des prix du marché, des petits détails se transforme souvent en vraie valeur ajoutée pour le succès de l’événement.• Son expérience dans le montage, le suivi technique et administratif du dossier font gagner du temps : mise en concurrence des prestataires, négociations, cahier des charges, contrats & bons de commande, facturation & acomptes, recrutement & briefing du personnel temporaire.• Son obligation de suivi post-événement permet de mesurer l’impact de l’opération : débriefing, enquête de satisfaction…

Les principaux clients des Agences

Selon l’ANAé (Association des agences de communication événementielle), on retrouve parmi les principaux clients des agences : • 83,5% d’entreprises• 8,5% d’organismes publics • 6,5% d’associations.

En termes de secteur d’activités• Finance/ Banque/ Assurance : 42,5% • Industrie : 39% • Chimie/Pharmacie/Cosmétique : 31% • Informatique, bureautique, télécom : 24% • Commerce, Grande distribution : 19%

L’ORGANISATION DES SEMINAIRES POUR LES TOP MANAGERS, EN CHIFFRES

Dans sa livraison de mai 2016, l’Evénementiel, le magazine de la communication par l’événe-ment, présente une étude sur l’organisation des séminaires pour les comités de direction et les top managers. 81 entreprises françaises dont 85% de plus de 500 collaborateurs ont répondu au cabinet-conseil Arthémuse.

Durée du séminaire1 journée : 19% 3 jours : 36%2 jours : 39% Plus : 6%

Nombre de séminaires de direction ou de manager, par an2 : 25% ; 3 : 13% ; 4 : 12%, 5 : 16%, plus : 25%

Combien de participants ?De 3 à 5 : 0% De 10 à 20 : 27%De 5 à 10 : 20% Plus de 20 : 53%

Lieu d’hébergement des cadres dirigeantsPalace : 6% 3*** : 15%5***** : 31% Autres : 9%4**** : 39%

Faites-vous appel à un intermédiaire ?• 79% organisent l’événement avec leurs ressources internes,• 14% font appel à une agence événementielle, réceptive ou logistique,• 7% utilisent les services d’un « Venue Finder ».

Quelles activités périphériques ?• 11% des séminaires sont totalement dédiés au travail,• 47% sont assortis d’une visite culturelle : musée, exposition, dégustation… • 16% sont complétés par une activité sportive,• 26% sont enrichis par une activité en lien avec le thème du séminaire ou l’activité de l’entreprise.

TERMINOLOGIE METIER POUR ETRE UN PRO

Cette terminologie est issue du Guide de la relation Annonceur/ Agence-conseil, co-rédigé par l’ANAé, l’AACC (association des agences-conseils en communication) et l’UDA (Union des annonceurs). Evénement corporateC’est un événement dédié à la promotion de l’entreprise elle-même et de son image, non à ses produits.

Cahier des chargesAvant de lancer une consultation auprès d’une agence événementielle, l’entreprise annonceur définit ses attentes en rédigeant un cahier des charges à usage interne qui : • Retrace les principales étapes de la vie de l’entreprise, sa structure actuelle, ses activités, sa stratégie & ses objectifs…• Etablit une analyse de sa communication d’entreprise, • Définit la collaboration avec la future agence : prestations demandées, niveau et modes de décision des interfaces annonceur/agence,• Définit le budget imparti à l’opération,• Détermine les cibles : externes (VIP, journa-listes...) et internes (personnel, forces de vente...). • Précise les règles de la compétition : composition du comité de décision, rémunération des agences perdantes, timing,

L’émergence d’un nouvel acteur : les "Venue Finders"Restriction budgétaire oblige, beaucoup d’en-treprises ne font plus appel à une agence pour organiser leurs événements, tandis que d’autres, grands consommateurs de manifestations, optent pour une forme d’industrialisation de leurs achats de prestations événementielles.

L’offre des Venue Finders (ou apporteur d’affaires) répond à cette recherche de ratio-nalisation des coûts en mettant gratuitement en relation l’entreprise organisatrice avec une sélection de lieux, hôtels, traiteurs … à des tarifs négociés. Les Venue Finders se rémunèrent par la commission des fournisseurs retenus.

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…Avec une tendance au contrôle des dépenses

En 2015, près de 60% des entreprises ont réalisé des économies sur l‘organisation de leurs événements professionnels. Ce qui s’est traduit par : • Une réduction de la durée des événements (1 journée) et une diminution du nombre de participants,• Une suppression des activités périphériques,

• Une plus grande proximité entre le siège de l’entreprise et le site d’accueil,

• Une intensifi cation des séminaires à l’intérieur même de l’entreprise (80%).

• Des négociations et une mise en concurrence accrue entre les différents prestataires consultés,

• Une utilisation plus fréquente d’internet pour rechercher de lieux de réunions, au détriment des agences événementielles.

Seule hausse :

• l’augmentation du budget par participant.

Top 10 des destinations « made in France »

En 2015, les destinations les plus recherchées sur myLodgEvent.com, la plateforme web d’organisations d’événements, attestent d’une tendance à la réduction des coûts et donc d’une proximité géographique entre les lieux de l’événement et les locaux de l’entreprise :

1. Ile-de-France 6. PACA

2. Bretagne 7. Nord-Pas-de-Calais

3. Pays de la Loire 8. Midi-Pyrénées

4. Aquitaine 9. Poitou-Charentes

5. Rhône-Alpes 10. Picardie

Cap sur les capitales européennesSi la destination France représente 80% des projets, les événements à l’étranger se localisent principalement en Europe sur la thématique « Atmosphère des capitales européennes » :

1. Madrid 6. Amsterdam2. Porto 7. Budapest

3. Séville 8. Edinburgh4. Dublin 9. Bruxelles5. Londres 10. Marrakech

LES ORIENTATIONS 2016 : « FAIRE PLUS AVEC UN PEU PLUS »

Sur la base des premières remontées d’informa-tions de la part de myLodgEvent pour 2016 : • Les budgets sont revus à la hausse : +5 à +8% contre +1,2% en 2015 et -5,2% en 2014,• La France est toujours plébiscitée : 75% contre 80% en 2015,• La durée des événements se stabilise pour les séminaires : 1 jour à 1 jour ½.• Les réunions progressent fortement, surtout en « short time » de 2 heures avec une recherche d’espace proche, accessible et décalé (atmos-phère « jeuns »),• Les événements connexes progressent : prise de recul en équipe ou en petit comité, petit

ConsultationC’est la procédure d’appel à candidature qui nécessite de rédiger un cahier des charges et d’organiser d’un brief oral pour inviter les agences événementielles à présenter une offre précise pour l’attribution du marché.

Brief C’est le document fi nal rédigé par l’entreprise cliente dans le cadre d’une consultation avec des agences événementielles. Son contenu porte sur : • L’entreprise elle-même, sa culture, ses valeurs.• La problématique, les objectifs, les messages, les cibles, les participants,• Les contraintes spécifi ques : techniques, règlementaires,• Le budget et le planning.

Short list Terme qui désigne les agences retenues en phase fi nale d’une consultation.

Concept C’est l’idée-force du projet ou du dispositif. Un bon concept est souvent simple pour être lisible et déclinable sur l’ensemble de l’événement.

Directeur de création / Concepteur Son rôle consiste à proposer un projet qui séduit et correspond aux objectifs. Il s’appuie sur la culture de l’entreprise, son historique événementiel, sa stratégie de communication mais aussi sur les modes, les goûts du public, les phénomènes de société… et sur sa propre créativité.Il propose un concept, une thématique, un nom, un message, une accroche, une mise en scène.

Conception de l’événementC’est la mise en œuvre du concept au service des objectifs. Elle nécessite une vision transversale.

Conducteur Il s’agit du document qui décrit techniquement tous les temps forts de l’événement, sous forme de scénario et de séquences.

Régisseur généralC’est le garant de la faisabilité technique pendant la phase d’exploitation. Il dirige et coordonne les équipes techniques et logistiques qui gèrent le son, la lumière, la vidéo et les effets. Il coordonne aussi les phases de montage et de démontage de l’événement.

Filage/répétitionCe sont les séquences pré-événement qui permettent aux intervenants et prestataires techniques de se caler.

Top/ToppeurC’est le coordinateur des différentes interventions techniques en donnant le « top » de chaque séquence.

Debrief - évaluationC’est l’analyse réalisée a posteriori par le client et l’agence. Il permet de faire un bilan et de tirer des enseignements : les messages sont-ils bien passés ? Quel a été le niveau de satisfaction des participants ? L’événement a-t-il incité à l’achat ? C’est aussi l’occasion de jeter (ou pas) les futures bases de collaboration entre l’agence et l’annonceur.

LES TENDANCES DU MICE

UN MARCHÉ RELATIVEMENT STABLE EN 2015…

Selon la 24e édition de l’étude annuelle Coach Omnium (Sté de conseil et d’études marketing & économiques pour les professionnels du tourisme d’affaires), l’année 2015 a été marquée par une « faible, mais visible » reprise de l’activité MICE, notamment grâce aux incentives. Les dépenses liées à l’organisation d’événements se sont en effet élevées à 8,2 milliards d’euros, en hausse de 1,4% par rapport à 2014.

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déjeuner clients, networking et instant pitch, after et before work …• Les organisateurs d’événements utilisent de plus en plus les nouvelles technologies : les réseaux sociaux pour connecter les participants, les tablettes pour faciliter l’interaction avec les orateurs, les smartphones pour simplifier la gestion des inscriptions en ligne, les applications pour remplacer les documents papier…

LE PASS NUMERIQUE : LE NOUVEAU SESAME A LA FETE DU VIN DE BORDEAUX

Une innovation technologique a marqué l’édition 2016 de la Fête du Vin (23 au 26 juin) à Bordeaux : une carte numérique munie d’une puce RFID qui permet de contrôler l’accès au site. Les visiteurs peuvent ainsi entrer et ressortir plusieurs fois. Prépayée, elle permet également de consommer de manière plus rapide et plus conviviale.

Il faut 14 millisecondes pour lire une puce RFID, ce qui permet de passer 2.500 personnes à l’heure, contre 500 pour une lecture de code-barres.

SEPT TENDANCES « LOURDES » DE L’ÉVÉNEMENTIEL PROFESSIONNEL

Moins de « show » et plus de sensPour les entreprises, l’ostentatoire n’est plus une priorité, plus souvent pour des raisons d’image et d’impact que de budget. Elles veulent mettre en corrélation leurs événements avec les messages de modération et de rigueur qu’elles délivrent. Selon MylodgEvent, « Elles évitent le bling-bling, même si les prix obtenus après négociation sont accessibles ». En revanche, « les entreprises invitent de plus en plus d’intervenants, de philosophes, d’ethnologues… qui donnent une dimension intellectuelle au message corporate qu’elles désirent faire passer» souligne Stéphane Barbarin, du salon Bedouk.

Besoin de se mettre en mode Travel Manager Avec l’essor des réservations en ligne (train, avion, hôtel…), les entreprises organisent de plus en plus souvent leurs propres déplacements et assurent les missions de Travel manager. Pourtant, selon Coach Omnium, “près de huit PME-PMI sur dix délèguent encore partiellement ou intégralement leur budget voyages d’affaires à une agence pour des raisons pratiques ou pour des raisons de coût”.

Davantage de Low CostSelon l’Association française des Travel Mana-gers, près de 50% des déplacements profes-sionnels sont consacrés aux rencontres avec des fournisseurs, 44% sont dédiés aux salons et rendez-vous commerciaux, 9% à des interven-tions clients et 2% correspondent à des réunions « Focus ».Pour assurer ces déplacements et prospections à l’étranger, les PME-PMI recourent de plus en plus aux compagnies low cost : Easy Jet affiche entre 35 et 40% de clientèle affaires. Pour autant, les grandes compagnies comme Air France restent compétitives avec des programmes de fidélisation dédiés aux petites structures, comme le programme BlueBiz.

Volonté d’organiser soi-même ses événe-ments professionnelsPrès de 80% des entreprises organisent elles-mêmes leurs évènements. Les prestataires événementiels sont surtout consultés pour des projets complexes nécessitant une organisation rigoureuse et/ou des projets différenciants réclamant une grande créativité.

Souhait de garder des budgets serrésLa tendance reste au contrôle des dépenses : 56,3% des organisateurs interrogés par Coach Omnium déclarent avoir reçu des consignes pour réaliser des économies, ce qui se traduit par des négociations et une mise en concurrence accrue des prestataires.

Les hôtels perdent un peu de terrain…Selon « l’Echo touristique », les hôtels 3 et 4 étoiles restent en tête des lieux les plus plébiscités pour l’organisation d’événements mais ils ont tendance à perdre du terrain depuis déjà trois ans. « Alors qu’ils intéressaient 91% des entreprises il y a encore dix ans, ce n’est le cas que pour 52% d’entre elles désormais ». Les raisons ? La recherche de lieux plus originaux (aquarium, château, galerie d’art…) et surtout la progression des réunions organisées dans les locaux de l’entreprise, qui est passé de 18% à 44% entre 2005 et 2015.

… et certains parcs de loisirs résistent Globalement, les parcs de loisirs attirent moins les événements professionnels avec des parts de marché qui ont fondu de 16% à 5% entre 2005 et 2015. Seuls les plus prestigieux tirent leur épingle du jeu, surtout dans le cadre d’opérations purement événementielles. Les explications ? Moins de séjours en général, des séjours plus courts associés à « une image jugée un peu trop festive dans un contexte qui nécessite une certaine sobriété et beaucoup d’efficience », explique Coach Omnium.

ACTIVITÉS DE CHOIX ET DESTINATIONS INSOLITES EN RÉGION

EN POITOU-CHARENTES

CHARENTE• Il y a un temps pour travailler et un temps pour «buller» du côté d’Angoulême Avec son identité marquée autour de la bande dessinée et de ses festivals, Angoulême propose trois structures de choix : l’Espace Carat, le Parc des Expositions et, plus insolite, la Cité internationale de la Bande Dessinée.

• Cognac et son offre œnotouristiqueLes châteaux et maisons de prestige qui trônent au sein de la cité cognaçaise cultivent depuis longtemps leur précieux art de vivre : une bonne occasion de savourer tout en se ressourçant.

• Le nouveau circuit de visites d’Hennessy Après seize mois de travaux dans les chais de la Faïencerie, le N° 1 du Cognac a ouvert le 23 mai son nouveau circuit de visites. Doté d’une scénographie très contemporaine, il propose une vision 360° de l’univers de la Maison : histoire, savoir-faire, rayonnement à l’international, initia-tion à l’art de la dégustation. lesvisites.hennessy.com

DEUX-SÈVRES• L’excellence environnementale pour Niort et le Marais poitevinNiort, capitale française 2013 de la biodiversité, et le Marais poitevin avec son label de Parc Naturel Régional constituent des cadres idéaux pour les entreprises et évènements qui veulent privilégier l’excellence environnemental.

• Pescalis, Centre international Nature & Pêche à Moncoutant, propose depuis plusieurs années un cadre tranquille qui réunit tous les plaisirs de la pêche et du tourisme vert, propice à la concentration. Un domaine de 150 ha qui peut accueillir jusqu’à 400 personnes en séminaire.

Qu’il s’agisse de congrès, de salon ou d’une simple réunion, ces événements génèrent tous des impacts sur l’environnement : consommation d’eau, d’énergie, de papier… production de déchets et pollution liée aux déplacements. Intégrer dans la préparation de l’événement diverses bonnes pratiques pour réduire l’empreinte écologique permet d’afficher l’engagement responsable de l’entreprise : respect de l’environnement, sensibilité au développement durable, promotion de la démarche RSE…

COMMENT ORGANISER UN ECO-EVENEMENT ?

Neuf pistes d’action et de bonnes pratiquesUn collectif de 7 associations professionnelles liées à l’événementiel a créé le portail internet eco-evenement.org pour sensibiliser à la concep-tion d’événements éco-responsables. Parmi les pistes proposées par ce collectif, on trouve les recommandations suivantes :

Sélectionnez un lieu d’accueil • En choisissant un site facile d’accès qui limite les transferts ou permet de faire les trajets à pied.• En favorisant des bâtiments éco-respectueux : éclairage basse consommation, chauffage, climatisation et eau maîtrisés …

Choisissez des hébergements éco-respon-sables• En repérant des hôtels proches du lieu de l’événement et faciles d’accès.• En sélectionnant des hôtels labellisés « écolabel européen » ou « la clé verte ».

Encouragez le transport éco-responsable• En informant tous les participants, exposants, visiteurs, des possibilités de transport en commun, en demandant le tarif congrès à la SNCF, • En proposant des navettes dédiées et en utilisant des véhicules électriques, • En suggérant le covoiturage via un site Internet sous-traité ou géré directement, • En mettant des vélos à disposition.

Désignez un «ambassadeur environne-ment» • Pour informer largement les participants et afficher clairement les moyens mis en œuvre,• Pour impliquer les prestataires et fournisseurs dans une démarche commune.

Impliquez le traiteur• En gérant les justes quantités pour éviter le gaspillage, • En refusant les coupelles en plastique jetables,• En privilégiant les produits locaux, de saison et si possible les produits bio et/ou issus du commerce équitable.

Pensez aux décors et mobiliers • En louant sur place,• En se servant d’éléments réutilisables qui se démontent et se stockent facilement.

Recyclez et gérer les déchets• En demandant au bailleur d’organiser le tri sélectif des déchets, • En recherchant des sociétés ou associations locales qui se chargeront de récupérer et de recycler les débris (moquette, décor…).

Communiquez de façon éco-responsable• En dématérialisant la communication via inter-net et SMS : invitations, plans, informations…• Ou en imprimant la juste quantité nécessaire et suffisante avec du papier recyclé.

Choisissez des cadeaux éco-responsables • Privilégiez des cadeaux utiles, éco-conçus ou issus du commerce équitable, qui ne nécessitent pas de piles. Pour eco-evenement.org, « L’avalanche de babioles de mauvaise qualité ne fait que générer de la pollution : matières premières, fabrication, transport depuis l’Asie, déchets… »,• Prévoyez des cadeaux différents pour que les invités puissent choisir, c’est la garantie qu’ils répondront à leurs besoins et seront utilisés,• Favorisez les produits du terroir ou bio. Les petits producteurs locaux sont ouverts à la négociation et peuvent personnaliser l’étiquette.

VIENNE• Futuroscope Congrès Événements regroupe une équipe dédiée au tourisme d’affaires qui s’est constituée autour du potentiel du site du Futuroscope. Il réunit l’ensemble de l’offre : du séminaire résidentiel à l’opération événementielle d’envergure en passant par l’incentive plus confidentiel ou la réunion clients.

Le Futuroscope : une formule tout en unDe fait, on trouve : • Un Palais des Congrès pour toutes les tailles et configurations d’événements, • Le Parc du Futuroscope avec trois amphithéâtres de respectivement 750, 340 et 84 places, idéal pour les moments de détente et/ou les activités de team-building,• Une offre d’hébergement hôtelier diversifiée (2.100 chambres),• Des équipes de restauration proposant des produits du terroir.

• La Vallée des Singes développe une offre dédiée aux entreprises, soit 3 espaces avec accès privilégié au Parc et aux coulisses. L’une des salles est séparé des singes bonobos par une simple baie vitrée : concentration non assurée ! Possibilité de privatiser l’intégralité du site pour une journée.

• Le Domaine de Normandoux, à Tercé, est un manoir des 16e et 17e siècles transformé en hôtel & résidence de tourisme classé ***. Son plus : une piscine et le « Spa 5 Mondes » pour se rafraîchir l’été et se réchauffer l’hiver.

• DéfiPlanet Business à Dienné, est un village nature insolite avec roulottes et cabanes dans les arbres, un espace bien-être, le restaurant «Bien manger : manger santé», un parcours aventure, un centre équestre de 40 chevaux et même des salles de séminaire dans les arbres ou sous une yourte. Le tout sur un domaine de 47 ha.

• La Planète des Crocodiles, la nuit !Soirée insolite garantie dans une serre tropicale de 5000 m² où les yeux de crocodiles se mêlent aux ombres d’une végétation luxuriante. Sans oublier le saut des crocodiles marin, le plus grand et le plus dangereux de la planète.

CHARENTE-MARITIME

• La Rochelle Événements propose 2 sites renommés de congrès et d’exposition : le Forum des Pertuis au cœur du port de plaisance des Minimes, avec vue panoramique sur l’océan, et l’Espace Encan, en centre-ville, au pied du bassin des Grands Yachts.

• L’Aquarium de La Rochelle reconnu inter-nationalement et situé sur le bassin des Grands Yachts. L’Aquarium propose un cadre d’exception avec privatisation possible du site. Quoi de plus insolite que se retrouver autour d’un cocktail entre les Caraïbes et le récif corallien de la mer Rouge… L’amphithéâtre (140 places) et « Le Café de l’Aquarium », avec vue sur la ville et le port, viennent compléter la surprise.

L’éco-event : l’événementiel éco-responsable

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Sources : ANAé (Association des agences de communication événementielle), Livre blanc MylodgEvent.com, Coach Omnium, Poitou-cha-rentes-vacances.com

• Les Tours de La Rochelle : par leur situation et leur notoriété, la Tour Saint Nicolas, la Tour de la Chaîne, la Tour de la Lanterne et leurs terrasses respectives constituent un décor rêvé pour des soirées de prestige ou des réunions mémorables (4 salles).• Le bateau « L’Espérance » : un navire de 27 mètres avec des aménagements sur mesure pour des événements privés ou professionnels, en croisière ou à quai à partir de La Rochelle ou du port de votre choix. Qui dit mieux ? • Le Phare des Baleines, sur l’Ile de Ré, est un espace très privilégié pour organiser tous types d’événements publics ou privés. Le Grand Phare (60 mètres) propose trois salles de réunion tandis que la vieille tour (30 mètres) met à disposition son musée et son patio ainsi qu’une terrasse avec vue sur l’océan.

EN VENDÉE

CAP SUR LE VENDÉE GLOBEAvec trois formules pour assister au départ du 8e Vendée Globe le 6 novembre 2016 aux Sables d’Olonne

La Formule «Sur mesure» Pour accueillir des invités dans des conditions exclusives : de la privatisation d’un semi-rigide de 12 places à celle d’un navire de 300 places avec pont extérieur.

La Formule «Légende»Pour embarquer à bord de l’Artemis (120 personnes), un gréement de trois mâts de 59 mètres. Construit aux Pays-Bas en 1926, ce bateau a été reconfi guré en luxueux bateau de croisière. Aujourd’hui, il navigue sur toutes les mers : Indonésie, Nouvelle Zélande, Cap Horn, Antarctique.

La Formule «Exclusive»Pour inviter clients et collaborateurs sur «l’Espérance I », un confortable catamaran de 27 mètres (130 à 180 personnes) : pont principal couvert, pont supérieur avec solarium et salon vitré… personnalisables aux couleurs de l’entreprise.

Avec Le Village Entreprises…Pendant trois semaines, le Village Vendée Globe vivra au rythme des skippers, de leur team, des journalistes et des visiteurs qui viendront assister aux préparatifs de la plus grande course en solitaire autour du monde. L’agence Show Time s’occupe de l’exploitation du Village Entreprises et des espaces B to B : loges privatives, salles de réunion, team-building, restaurants thématiques, soirées évènementielles, bar lounge…

LE GROUPE DUBREUIL LANCE SA COM-PAGNIE AERIENNE « FRENCH BLUE »

Le Groupe Dubreuil, groupe familial 100% vendéen, (1,6 milliard d’euros de CA prévu en 2016), déjà propriétaire d’Air Caraïbes, a lancé courant mars la 1ère compagnie aérienne française low-cost long-courrier : « French Blue ». Les premiers vols seront opérés depuis Paris-Orly vers Punta Cana dès le 15 septembre prochain avec 4 fréquences hebdomadaires (Airbus A330-300 neuf), puis vers La Réunion et l’Ile Maurice à l’été 2017.

La compagnie mettra à disposition 2 classes : Eco Blue et Premium Blue, inspirée de Singapore Airlines et Lufthansa, avec une cabine privative de 28 places. Dans une approche « smart cost », chaque passager construira son voyage sur-mesure en choisissant ses services : pack wifi , accès prioritaire et bagage livré en premier, repas à la carte…

… Et des solutions clés en mains pour l’hébergement et le réceptif.

Vendée Tourisme a sélectionné dix sites d’hébergement : hôtels de charme, résidences hôtelières ou villas de luxe qui proposent chacun une thématique : voyage, patrimoine, corsaire, art, cinéma, détente, terroir…

EN LIMOUSINLe Club Med de Pompadour que pour vous et vos invités, c’est possible ! Au pas, au trot ou au triple galop, le tempo restera le vôtre.

EN GIRONDEEcÔtelia, pour faire le tour du monde sans quitter la Gironde.

Ouvert en novembre 2014 sur un site de 8 hectares près de Sauternes, le domaine EcÔtelia est composé de 22 habitats écologiques évoquant les 5 continents : châteaux dans les arbres, oenolodges, roulottes viticoles et roulottes tziganes pour l’Europe; yourtes de Mongolie pour l’Asie; cabanes de trappeurs pour l’Amérique; tentes berbères pour l’Afrique et tentes safari pour l’Océanie.

Un écotourisme revendiqué

Surfant sur la vague de l’écotourisme, le jeune entrepreneur de 28 ans a élaboré une démarche globale que ce soit pour le choix des matériaux de construction ou le fonctionnement du site (sanitaires, restauration bio, activités…). Le confort n’est pas oublié pour autant, avec des formules spa et une piscine naturelle.

21h - été 2016 ANGGUN

GUTS (LIVE BAND)

MALICORNE

HERVÉ VILARD

MICKEY3D

LIANE FOLY

YANISS ODUA

MOUSS ET HAKIM

MOUNTAIN MEN

LES INNOCENTS

NATASHA SAINT-PIER

HINDI ZAHRA

LES HURLEMENTS D’LÉO

PONY PONY RUN RUN

BOULEVARD DES AIRS

106.4 VousNousEnsemble

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Excellents millésimes 2015 et 2016 pour Bordeaux Events 2015 a été l’année de tous les records pour Bordeaux Events, la nouvelle marque de Congrès & Expositions de Bordeaux, qui a organisé 220 manifestations dont 10% à l’international, soit +10% sur un an.

Pour 2016, le carnet de commandes est plutôt bien fourni avec plusieurs grands évènements comme les 9e Internationaux Abilympics qui ont attiré en mars plus de 30.000 visiteurs ou la version régionale du Salon Autonomic Atlantique (80.000 personnes). Une vingtaine de congrès et de colloques, la plupart de dimension internationale, sont également programmés dans le domaine médical.

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TerritoireAsselin : « Les PME sont dans le débat national mais pas entendues »

Bastien Losfeld, Président de la CGPME 17 et François Asselin, Président de la CGPME nationale, vent debout contre la méthode du gouvernement

Jeudi 12 mai, le deux-sévrien François Asselin, président national de l’organisation patronale CGPME, était à Rochefort, à l’invitation de la CGPME 17. Devant 200 personnes, il s’est prêté à l’exercice de la réponse aux questions des chefs d’entreprises du terrain. Il considère que le sujet des PME est de plus en plus central dans le débat national et que l’organisation y contribue. Il dénonce l’empilement de normes et de contraintes, qui traduisent une méconnaissance des réalités : dernièrement les points pénibilité au 1er juillet et le prélèvement des impôts à la source.

François Asselin se lâche sur la loi El Khomery de réforme du Code du travail. Pour lui, le texte était bien parti, mais « Tout ce qui pouvait intéresser les PME a été sorti ou édulcoré », à la suite de concessions à des « totems » de la gauche. Il estime que la loi telle qu’elle est présentée (lors de l’adoption sans vote par l’Assemblée nationale par la procédure de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution) revient à remettre une couche de protection sur le statut des salariés. Elle ne créera pas d’emplois et complexifiera la vie des entreprises.

François Asselin affiche ses inquiétudes quant au compte personnel d’activité : que fera-t-on quand un salarié voudra utiliser sous forme de congés tous ses droits fusionnés ? Et l’information des salariés sur un projet de cession le hérisse. S’agissant de la modulation possible du temps de travail sur une période de 9 semaines, il estime que ce n’est pas encore assez pour les petites entreprises et qu’en pratique l’exigence d’un accord collectif est trop lourde. Parmi les points positifs, il reste l’objectivation du licenciement économique par tranches d’effectifs. De plus, après une réaction forte de la CGPME, le gouvernement a fort heureusement renoncé à surtaxer les CDD, ce qui aurait signifié « surtaxer la première embauche ».

Le Dordognais Alain Brettes prend la tête de la CGPME Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Création d’Hélia Conseil, filiale ingénierie financière des Caisses d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes et Bretagne Pays de Loire, qui accompagne les entreprises et institutionnels dans leurs projets de développement

SRDEII : La Région à l’écoute des milieux économiquesDans le cadre de l’élaboration du Schéma Ré-gional de Développement Economique, d’In-novation et d’Internationalisation (SRDEII), la Région Nouvelle-Aquitaine a effectué dernièrement une vaste tournée de concerta-tion dans 5 grandes villes. Le 24 mai, Bernard Uthurry, Vice-président en charge du développe-ment économique et de l’économie numérique était ainsi à La Rochelle devant 200 personnes, en présence d’élus et de membres des services régionaux. Prévu par la loi NOTRe de 2015, ce schéma prescriptif représente un des premiers documents stratégiques à l’échelle de la nou-velle région. Il régit notamment l’articulation des actions entre celle-ci et les collectivités territo-riales et leurs groupements.

Bernard Uthurry, Vice-président du Conseil Régional -4e, au micro-, aux côtés d’élus et représentants de la Région, a insisté sur l’accompagnement des entreprises aux mutations de l’économie

Dans cette première phase de concertation, la Région se place en « mode écoute » des milieux professionnels et des élus locaux, afin de co-construire le SRDEII. « On est en demande de contributions », affirme Bernard Uthurry. Une deuxième phase consacrée à des ateliers thématiques se tiendra du 7 au 12 juillet à Bordeaux. La première rédaction du schéma est prévue à partir d’août, avant une adoption le 19 décembre. « Ce n’est pas déjà écrit », répète le Vice-président.Le Schéma concerne l’accompagnement et la compétitivité des entreprises via l’innovation, la structuration des filières, la modernisation de l’outil productif ou encore les aides à l’export. La volonté régionale plusieurs fois réaffirmée est d’accompagner les entreprises pour qu’elles grandissent et maîtrisent les technologies clés. Il ne faut pas négliger l’innovation non technologique, qu’elle concerne le domaine social, le design, les procédés ou l’organisation. Les exportations devront aussi être diversifiées.La Région accompagnera les investissements structurants du territoire et s’attachera aux compétences et ressources transversales : formation, infrastructures, stratégie. Par exemple, le numérique ou encore la fabrication additive (impression 3D) obligent à transformer les modèles d’affaires. L’efficacité énergétique, la réduction de l’empreinte carbone et les énergies renouvelables, représentent des enjeux essentiels, de même que l’augmentation de l’offre de produits décarbonés. Au final, la Région devra définir une stratégie de différenciation et de spécialisation innovante. Un participant a par exemple attiré l’attention sur l’importance de la croissance bleue, liée aux activités marines.Par ailleurs, le SRDEII s’attache à l’équité des territoires. Il permet une solidarité à l’égard des petites communautés de communes situées en territoire rural et disposant de peu de moyens. Une autre difficulté tient à la perte de la clause

Grande région

Création de la nouvelle Agence de Développement et d’InnovationLa grande région Nouvelle-Aquitaine rapproche les agences régionales de développement et/ou d’innovation des 3 ex régions : Aquitaine Développement Innovation, Limousin Expansion et l’Agence Régionale de l’Innovation (en régie) du Poitou-Charentes. Pour cette dernière comme pour le Pôle des éco-industries Poitou-Charentes, il s’agit d’un transfert partiel d’activité. Après le vote du Conseil Régional le 13 avril, la nouvelle Agence de Développement et d’Innovation Aquitaine Limousin Poitou-Charentes (ADI-ALPC) a été installée le 2 juin. Interlocuteur opérationnel privilégié des entreprises régionales, l’Agence a pour objectifs de soutenir le développement de l’économie et de l’emploi. Elle doit conduire notamment à renforcer la compétitivité des entreprises, à poursuivre la structuration d’un écosystème favorable à l’innovation et à l’internationalisation, à favoriser les investissements sur les secteurs d’avenir et à prendre en compte les grands enjeux écologiques. Certaines filières seront particulièrement accompagnées : « silver economie », énergies renouvelables, cosmétique, robotique, maintenance aéronautique-drones, numérique, chimie verte, économie sociale et solidaire et « croissance bleue ». Elle doit aussi encourager les dynamiques de réseaux et les synergies. Elle anime directement 5 clusters (éolien, photovoltaïque, TIC-santé, robotique, énergie marine) et 3 réseaux régionaux : Réseau régional de l’innovation, Europe Enterprise Network, Réseau régional de l’attractivité.L’ADI-ALPC propose des missions d’accompagnement de projets d’innovation et de soutien au développement économique. D’une part, elle assure un accompagnement direct des entreprises du territoire régional par l’intermédiaire de prestations individualisées ou d’actions collectives. D’autre part, elle agit sur l’environnement des entreprises, à travers des actions de structuration ou d’animation de différentes composantes de l’écosystème régional. Opérateur privilégié du Conseil Régional, elle interviendra dans le déploiement de ses grands programmes structurants.L’Agence de Développement et d’Innovation s’adresse à toutes les entreprises mais cible de manière privilégiée les PME à potentiel d’innovation et de croissance, de 10 à 250 salariés. L’ADI-ALPC est présidée par Jean-Luc Fouco, ancien président d’Aquitaine Développement Innovation, tandis que Jacques Barbier, Président du Pôle des Eco-Industries, obtient une vice-présidence du directoire. La direction générale et les services supports sont à Bordeaux-Pessac. L’agence dispose de 4 autres implantations : Limoges, Poitiers, Pau, La Rochelle. Son coût global de fonctionnement est estimé à 8,96 M€, hors opérations spécifiques. L’Agence de Développement et de l’Innovation comporte 84 collaborateurs (55 d’ADI, 20 de Limousin Expansion, 9 issus des 2 entités du Poitou-Charentes).Alain Rousset a salué le travail réalisé « pour arriver aussi rapidement à cette fusion » et à la création de cette « grande agence », qui doit participer « au futur d’une région plus forte ».

de compétence générale des départements. A l’échelle de la Région, elle entraîne un manque de 100 M€, correspondant à leurs aides économiques. Des discussions sont en cours pour trouver des solutions. http : //laregion-alpc.fr/contribuez-au-srdeii/

Comme un air de repriseÇa va mieux, dit-on… Les indicateurs publiés en ce début d’année invitent à y croire.La note de conjoncture de la Banque de France pour mai 2016 constate une activité en hausse dans l’industrie et les services marchands, avec des perspectives de nouvel accroissement dans les prochains mois. L’indicateur de climat des affaires progresse également. En avril, il reculait d’un point dans les services marchands et était stable dans l’industrie. Corrigée des variations saisonnières, la production reculait légèrement dans l’industrie, avec cependant des perspectives à court terme favorables. En mars, l’activité progressait dans l’industrie comme dans les services marchands et l’indicateur de climat des affaires était à la hausse. Le mois de février était également marqué par de bons indicateurs.Au 4e trimestre 2015, l’Insee constate également que le nombre de créations d’entreprises pro-gresse légèrement (+1,1 %), après 2 trimestres

de recul. Les défaillances d’entreprises diminuent de 1,1 % sur 12 mois à fin décembre 2015, par rapport à fin septembre 2015. C’est mieux qu’au niveau national et cela vient après 2 trimestres de baisse. Le baromètre Altares signale égale-ment un recul de 18,4 % des défaillances en Nou-velle-Aquitaine au 1er trimestre 2016, par rapport au même trimestre de 2015. Ce recul est particu-lièrement marqué en Poitou-Charentes (-30,8 %).Selon l’INSEE le nombre d’autorisations de constructions de logements progresse de 2 % au 4e trimestre, mais de manière moins soutenue qu’aux deux précédents. Sur un an, l’augmentation est de 8,1 %, soit bien plus qu’au niveau national (+3,8 %). Le dynamisme de la construction neuve est particulièrement marqué dans la Vienne, en Charente-Maritime et en Gironde.La note de conjoncture de la Banque de France pour mai 2016 constate une activité en hausse dans l’industrie et les services marchands, avec des perspectives de nouvel accroissement dans les prochains mois. L’indicateur de climat des affaires progresse également. En avril, il reculait d’un point dans les services marchands et était stable dans l’industrie. Corrigée des variations saisonnières, la production reculait légèrement dans l’industrie, avec cependant des perspectives à court terme favorables. En mars, l’activité progressait dans l’industrie comme dans les services marchands et l’indicateur de climat des

Jean-Luc Fouco, Président d’ADI-ALPC. ADI-ALPC

Assemblée générale de lancement de l’agence. © A

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Interrogé par le JdP, Hervé Mounaud nous explique :

« J’ai travaillé dès que possible avec Business France, grâce auquel SONIAM a pu nouer des partenariats avec des distri-buteurs locaux et aussi les grandes marques du marché cos-métique international et français. Outre le confort d’exposer sur le Pavillon France lors des grands salons internationaux, la visibilité est décuplée.

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sous le pavillon français nous a permis immédiatement d’être reconnus comme Français à l’étranger, ce qui est très important dans notre secteur d’activité, la France y étant gage de qualité.

Y aller seul serait beaucoup plus compliqué pour se démar-quer, et plus cher, ensemble nous avons un stand de taille bien plus importante, identifié dès l’entrée et sur les plans des salons. Ainsi nous avons pu nous développer en Europe (Espagne, Pologne, Italie, Grèce), puis en Asie depuis huit ans, notamment en Corée, en Chine, en Malaisie et en Thaïlande, et désormais en Australie et en Amérique du Sud depuis deux ans. Notre participation récurrente aux salons a pour objectif premier de trouver des distributeurs locaux puis de les fidéliser : tout partenariat avec eux passe avant tout par le re-lationnel, trois ou quatre années sont nécessaires pour instal-ler durablement des relations de confiance. Les commandes parviennent après des mois d’envois d’échantillons au distributeur, qui les fait tester et valider par le client final.

Notre forte progression de chiffre d’affaires, qui approche le million d’euros aujourd’hui, a été rendue possible grâce au développement de l’export, passé de 0 % à 41 % de notre activité en 8 ans ! »

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affaires était à la hausse. Le mois de février était également marqué par de bons indicateurs.La note de conjoncture de la CCI des Deux-Sèvres pour le 1er trimestre 2016 relève que pour 64 % des chefs d’entreprises, la conjoncture apparaît mauvaise (11%) ou assez mauvaise, alors que 36 % la jugent assez bonne. En revanche, l’activité de leur entreprise est jugée bonne ou très bonne à 63 %. De plus, 80 % des chefs d’entreprises déclarent une activité stable ou en hausse et 85 % affirment avoir une vision positive à court terme.Souhaitons que les prochains mois confirment ces tendances favorables.

Un budget « contraint », tourné vers l’innovationUn rapport d’audit a confirmé les dérives financières de l’ex-Poitou-Charentes (JDP n° 129), mais aussi que la Région Nouvelle-Aquitaine présente globalement des « ratios performants » et se place parmi « les meilleures de France ». Alain Rousset ; son Président, a confirmé couvrir les engagements financiers de l’ancien territoire, mais aussi sa volonté d’assainir les comptes et de trancher dans les politiques. Avec 2,817 Mds €, le budget primitif 2016 se montre contraint et les dotations de l’Etat baissent de 40 M€. Il augmente de 4,8 % à périmètre identique. La section de fonctionnement progresse ainsi de 113 M€ (+7,6 %) et la section d’investissement de 3 M€ (+0,3%). En effet, 197 M€ sont utilisés pour résorber les retards de paiement et rééquilibrer certains budgets de l’ex-Poitou-Charentes. L’effort propre de la Région n’est cependant que de 99 M€, dont 18 M€ concernent des augmentations de dépenses difficilement compressibles. Le recours à l’emprunt augmente de 28,5 % par rapport au montant cumulé 2015.Alain Rousset déclare enclencher une baisse structurelle des dépenses de fonctionnement. Il entend stabiliser l’épargne brute au-dessus de 20 % (elle est de 10,6 % en 2016 contre 19 % en 2015), maintenir la part de l’investissement au-dessus de 35 % (36,6 % en 2016) et contenir la capacité de désendettement à 7 années maximum à l’horizon 2020.

Répartition des principaux postes de dépenses

Formation professionnelle et apprentissage : 22,2 %

Enseignement : 21,9 %

Transport : 19,5 %

Action économique : 10,1 %

Services généraux : 8,2 %

Aménagement des territoires : 4,0 %,

Culture, sports et loisirs : 3,6 %

Côté fiscalité, la taxe sur les carburants (2,5 centimes par litre) est étendue au Poitou-Charentes, soit 46 M€ de recettes en année pleine.

L’innovation soutenueLes priorités affichées sont l’innovation, la R&D et la compétitivité (Usine du Futur, Région Start-Up, voir n° 129), l’accès au financement en fonds propres pour toutes les entreprises « depuis la création d’activités artisanales ou d’ESS jusqu’aux levées de fonds des ETI ou des start-up », la formation des salariés et demandeurs d’emploi et le développement des activités économiques en milieu rural, via la réorientation de la bourse régionale Désir d’entreprendre (BRDE) de l’ex-Poitou-Charentes. Il s’agit aussi de réduire les écarts territoriaux dans la mesure où les

créations nettes d’emplois se sont concentrées sur le littoral au détriment de territoires comme les zones d’Angoulême, Guéret et Châtellerault. L’investissement pour l’accompagnement des entreprises progresse de 15 %. Le budget formation professionnelle passe de 191 M€ à 287 M€, dans un contexte de déploiement de plan étatique. Le ferroviaire et les routes font l’objet d’investissements importants, particulièrement dans les Charentes et en Limousin.Un fonds d’investissement technologique public-privé de plus de 200 M€ est attendu, de même qu’un Prix cobotique (interactions entre opérateurs humains et systèmes robotiques) pour les artisans et PME, les Chambres des métiers et de l’artisanat et Aquitaine Robotics.S’agissant de la rénovation énergétique, la Région a mis fin au « Plan isolation 10 000 toitures » du Poitou-Charentes et à « Energie Habitat + » qui existait en Limousin. Elle promet « un nouveau dispositif régional » consacré à la rénovation énergétique. Il ne s’appuiera pas sur de la subvention directe mais reposera sur des avances par un tiers financeur et proposera un accompagnement et conseil aux particuliers. Il est opérationnel depuis peu en Poitou-Charentes, à travers l’Agence Régionale pour les Travaux d’Economie d’Energie (ARTEE) et sera ouvert très prochainement au Limousin. Après évaluation, il sera étendu à la grande région.Le numérique figure parmi les priorités. Pour permettre à chacun de travailler avec des moyens modernes dans un lieu proche de son domicile, la Région affiche un objectif de 300 tiers-lieux (espaces de coworking, de télétravail, fablabs) d’ici 2020, contre 100 aujourd’hui. Un appel à manifestation d’intérêt est lancé. Il en est de même en matière de « e-santé » et d’accès aux soins. D’importants investissements sont réalisés pour le très haut débit.

La culture demeure une prioritéCôté culture, l’annulation du festival « Nuits Ro-manes » a été assortie d’un fonds d’accompa-gnement. Les industries créatives et culturelles restent une priorité régionale et le budget culture a été maintenu (68 M€), avec 398 festivals et manifestations aidés, ainsi que 242 équipes ar-tistiques. Avec 9 films sélectionnés à Cannes, la Région est 1re de France. Elle est en négociation pour augmenter sa participation dans le pôle « image » Magelis d’Angoulême.

Signature de la déclaration d’utilité publique des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-DaxLe secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies a signé la déclaration d’utilité publique des travaux des lignes ferroviaires à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, connues sous le nom de Grand Projet du Sud Ouest (GPSO). Le décret a été publié le 5 juin. Avec ces nouvelles voies, Toulouse sera à 3h10 de Paris, contre au moins 5h20 aujourd’hui. L’équipement permettra de sortir le Sud-Ouest de son isolement ferroviaire, de connecter deux grandes métropoles et surtout de relier l’Espagne, où des lignes à grande vitesse sont en construction, au Nord de l’Europe.Il reste à trouver le financement du projet, estimé à 9 Mds €. Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine et Carole Delga, Présidente de la Région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées se sont félicités « dans un élan unanime » « de la décision prise par le Gouvernement ».La mise en service de la desserte de Toulouse est prévue en 2024 et celle de Dax en 2027.Ces projets suscitent toutefois des oppositions actives.

Alain Rousset et les 12 départements interpellent Manuel VallsLe 13 juin, le Président du Conseil Régional de la Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset et les 12 présidents de conseils départementaux ont adressé une lettre au Premier Ministre Manuel Valls. Elle concerne les difficultés posées par l’application de la loi NOTRe de 2015, qui réforme les compétences des collectivités territoriales, notamment sur la question des aides économiques. Rappelons que la Région a constaté que l’application des nouveaux textes entraîne un manque de 100 M€.Alain Rousset et les 12 présidents de conseils départementaux affirment ainsi que « Le maintien et le développement de l’emploi repose essentiellement sur les TPE et PME ». Les interventions des Départements dont elles pouvaient bénéficier « permettaient un maillage territorial complet et un soutien à la création et au développement d’entreprises notamment dans les territoires ruraux ». Ils ajoutent qu’« Il est indispensable de pérenniser ces dispositifs, d’autant qu’ils portent (conformément au modèle européen) sur le ciblage des entreprises qui innovent et recrutent. »Le courrier constate par ailleurs l’« impact tout aussi préjudiciable » de l’arrêt du soutien des départements aux structures telles que clusters et agences de développement, en prenant les exemples de l’audiovisuel, du pôle Magelis d’Angoulême et de l’Agropole (agroalimentaire) d’Agen. De plus, les communes et établissements publics de coopération intercommunale ne semblent pas avoir prévu les budgets et moyens pour assurer les aides à l’immobilier d’entreprise. Le soutien à l’agriculture est également impacté par le transfert de compétences.

Dans ces conditions, « La Région éprouve de grandes difficultés à reprendre à sa charge en 2016 les interventions économiques distribuées par les 12 départements sur son territoire. » En effet, les termes de la circulaire du 22 décembre 2015 sont trop restrictifs et la sécurité juridique n’est pas assurée. De plus, « la vraie question qui se pose désormais pour la Région est de savoir de quelles ressources elle pourra disposer pour poursuivre l’action des départements », dans la mesure où aucun moyen n’est transféré pour ces questions.Les collectivités demandent aussi qu’il soit permis à la Région de déléguer aux départements la gestion des transports scolaires et interurbains et de subdéléguer à d’autres autorités, afin « d’arrêter une seule et même date de transfert » de cette compétence.

Recita, un réseau pour l’économie circulaireLancé le 5 avril à Bordeaux, Recita est le Réseau de l’économie circulaire dans les Territoires Aquitain, Limousin et Picto-Charentais. Cette réalisation est l’œuvre d’Aquitaine Croissance Verte, du Pôle Eco-industries Poitou-Charentes et du Centre International de ressources et d’innovation pour le développement durable, en partenariat avec la préfecture de région, l’Institut de l’économie circulaire et l’ADEME. Ce réseau est ouvert à l’ensemble des acteurs socio-économiques au service de l’économie circulaire, y compris les chercheurs et la société civile. Recita leur permet de se réunir, de valoriser les expériences et atouts régionaux, de partager une culture commune et de diffuser de l’information et des méthodes. Il doit aussi inciter à développer des projets collaboratifs.76 structures sont déjà adhérentes.

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TGV L’Océane : Une desserte satisfaisante du territoireAprès des mois de bras de fer, les élus locaux peuvent se réjouir. La LGV Tours-Bordeaux, qui s’appellera L’Océane et sera mise en service le 2 juillet 2017, affiche un nombre de dessertes satisfaisant.

Bordeaux disposera de 18,5 allers-retours rapides vers Paris par jour en semaine (hors été), soit 17,5 allers-retours direct, plus un via Angoulême. Au total, 33,5 allers retour par jour relieront la capitale et la métropole régionale.

La SNCF attribue aussi 14 trajets Paris-Poitiers dont 5 directs et 12 Poitiers-Paris, non directs. Angoulême dispose de 10 trajets vers Paris dont 3 directs, ainsi que de 7 trains dans le sens inverse, dont 2 directs. Niort dispose de 7 allers-retours par jour mais d’un seul trajet direct. Il faut ajouter également 12 Bordeaux-Poitiers dont 1 direct et 6 Poitiers-Bordeaux, non directs, ainsi que 14 Angoulême-Bordeaux et 15 Bordeaux-Angoulême, dont 11 directs dans les 2 cas.

Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine, et Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, se sont félicités de ce plan de dessertes. Certains élus ne sont cependant pas satisfaits. La Rochelle conserve ses 7 dessertes mais son maire Jean-François Fountaine déplore de n’obtenir qu’1,5 aller-retour rapide, sans passer par Poitiers. Surgères dispose de 6 allers-retours quotidiens mais les élus se montrent insatisfaits de la desserte du week-end. Saint-Maixent ne disposera que de 2 allers-retours par jour, complétés par une liaison TGV avec correspondance TER à Poitiers.

Fusion de la MOPA (Mission des Offices de tourisme et Pays d’Aquitaine) et de la FROTSI (Fédération Régionale des Offices de tourisme) Poitou-Charentes.

Lancement d’Increase, un réseau collaboratif public-privé sur la chimie verte créé par le CNRS. Il rassemble 200 chercheurs de 8 laboratoires de Poitiers, Bordeaux, La Rochelle, Nantes, Rennes et Toulouse et des industriels autour de l’utilisation de la biomasse comme matière première, notamment pour fabriquer des produits.

L’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) et Pôle Emploi signent une convention visant à doubler les entrées en formation, à travers un renforcement de l’information sur les places disponibles et une plate-forme « Kairos » utilisée par les organismes de formation, permettant d’avoir un aperçu de l’offre et de la demande et de faciliter les démarches

La Chambre régionale d’agriculture aura son siège à Limoges, de même que la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF)

Les départements de l’ex Poitou-Charentes décident d’installer des bureaux à Bordeaux

Poitou & Charentes

Vers une fusion des comités départementaux du tourisme charentaisCharente Tourisme et Charente-Maritime Tourisme, comités départementaux du tourisme constitués sous forme d’associations et soutenus par les conseils départementaux respectifs, ont affiché leur volonté commune de fusionner, notamment pour être plus visibles dans la grande région. Certes, tous deux ne pèsent pas le même poids. La Charente Maritime réalise environ 36 millions de nuitées contre 594 630 pour la Charente. Elle accueille aussi 1 200 000 visiteurs dans les offices de tourisme contre 164 760. Les deux comités partagent cependant des traits culturels (le cognac, le fleuve) et organisationnels. Il s’agira d’aller plus loin ensemble pour faire mieux. L’idée est évoquée d’une marque « Les Charentes ». Dans une logique différente, les départements de la Vienne et des Deux-Sèvres ont annoncé la création d’une marque Poitou pour encourager les circuits courts.Les comités départementaux du tourisme s’oc-cupent de promouvoir le territoire, d’accompa-gner les acteurs touristiques et de commercialiser des séjours.

Entreprendre pour Apprendre Poitou-Charentes classe 3 start-up au 5 premières places du championnat national. Griff (accessoires illustrés de visuels de créateurs), issue de l’Université de La Rochelle est 2e.

limousin

Annulation de la déclaration d’utilité publique de la LGV Poitiers-LimogesLe 15 avril, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative, a annulé la déclaration d’utilité publique de la ligne à grande vitesse (LGV) Poitiers-Limoges, un décret pris en janvier 2015. Il invoque une évaluation économique et sociale insuffisante et des inconvénients environnementaux, économiques et agricoles supérieurs aux avantages. La ligne de 112 km devait placer Limoges à 2 heures de Paris.

A l’heure où nous bouclons, l’Etat n’a pas pris de décision quant à la poursuite ou non du projet.

Le Medef lance le site www.medeftravaillerenlimousin.fr qui recense les besoins d’emplois par secteur d’activité

Pôle Emploi utilise le recrutement par simulation pour Hermès, afin de mettre en évidence l’habileté des candidats plutôt que leur diplôme ou expérience

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« Défi Cognac » : Mobilisation pour l’emploi et le recrutementAider les demandeurs d’emploi, mais aussi les entreprises, telle est l’objectif de « Défi Cognac » (démarche emploi formation inter-fi lières du cognac), lancé début 2015. Impulsé par l’Etat et porté par le Grand Cognac, le programme couvre 5 intercommunalités des deux Charentes et implique de nombreux partenaires, dont Pôle Emploi et le Bureau national interprofessionnel du Cognac (BNIC). L’activité vins et spiritueux emploie 12 300 personnes sur le bassin et est en forte expansion mais les employeurs sont confrontés à un vieillissement des salariés et à un recrutement diffi cile, notamment en raison de la forte saisonnalité.Dans le cadre de cette « gestion territoriale des emplois et des compétences », une boîte à outils du recrutement pour les employeurs composée de 12 fi ches a été réalisée l’an passé et un plan d’action a été présenté le 27 avril. Il vise notamment à renforcer l’attractivité de certains métiers, tels qu’ouvriers viticoles, conducteurs de lignes, technicien de maintenance industrielle, à les faire connaître et à mettre la formation en cohérence avec les besoins. L’attractivité passe par l’amélioration des conditions de travail, par exemple en sensibilisant sur l’équilibre entre travail et vie personnelle ou en favorisant la promotion au sein de l’entreprise. Un groupement d’employeurs a été créé, qui vise à sécuriser l’emploi. Il doit être présenté à 900 entreprises en un an.

Le Crédit Agricole Charente-Périgord facilite le fi nancement des artisans et petites entreprisesLe 1er juin, le Crédit Agricole Charente-Périgord a signé deux accords avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Charente et Siagi, société de caution mutuelle de l’artisanat et des activités de proximité. Le dispositif Pro Avenir vient en complément du prêt Lanceur de la Caisse Régionale et facilite l’obtention d’un prêt complémentaire. La CMA effectue une analyse économique qui permet de faciliter l’accès au crédit à des conditions avantageuses. Par ailleurs, une délégation de garantie permet à la Caisse Régionale d’engager la Garantie de la Siagi.

Grand Angoulême : Nouvel appel à projets « Relatio » pour les projets collaboratifs L’école de pilotes de chasse de Tours va déménager sur la base aérienne 709 de Châteaubernard

charente17 maritime

La Charente-Maritime, destination touristique numéro 1Selon l’étude annuelle du Suivi de la Demande Touristique de TNS-Sofres, la Charente-Maritime passe au 1er rang des destinations touristiques en nombre de nuitées pour la clientèle française en 2015. Elle avait atteint la 4e place en 2008 et la 3e en 2014. Avec 3 % de parts de marché, elle devance l’Hérault, le Var, la Vendée et le Finistère. Le Conseil départemental explique cette performance par la politique dynamique portée par Charente-Maritime Tourisme et par des programmes ambitieux d’aménagement, d’animation, de préservation et de valorisation des nombreux espaces naturels que compte le département. En 2015, cette destination a aussi profi té de l’intérêt suscité par le premier voyage de l’Hermione.La Charente-Maritime dispose d’une offre touristique riche, variée et de qualité, y compris à l’intérieur des terres, et de nombreux festivals.L’étude propose une quantifi cation des mouvements touristiques aussi exhaustive que possible qui porte sur tous les voyages amenant à passer une nuit hors du domicile, excepté les déplacements des VRP.

L’informaticien Jean-Marc Ogier, nouveau Président de l’Universitéde la RochelleJean-Marc Ogier a été élu Président de l’Université de La Rochelle lundi 25 avril par le conseil d’administration de l’établissement. Professeur classe exceptionnelle en informatique, il succède à Gérard Blanchard, désormais vice-président du Conseil Régional. Spécialiste de l’analyse numérique de documents, auteur de plus de 250 publications et communications internationales, Jean-Marc Ogier est directeur du laboratoire L3i (120 membres) et a été directeur adjoint du « GDR I3 » du CNRS de 2005 à 2013 (800 chercheurs). Il a été vice-président de l’Université de La Rochelle en charge du numérique de 2005 à 2016 et a favorisé la diffusion d’outils informatiques. Il préside l’association Valconum qui s’attache à développer les relations entre laboratoires et entreprises.

Jean-Marc Ogier.

Jean-Marc Ogier vise une stratégie d’innovation offensive et le développement d’une offre de formation et d’une pédagogie créative, en faveur de l’insertion professionnelle des étudiants.

ADERE : Des mentors bénévoles pour accompagner les jeunes dirigeants et cadres d’entreprise Créée en 2015, ADERE (Association pour le Développement des Entreprises Régionales et de l’Emploi) est une association de séniors bénévoles qui accompagnent les porteurs de projets d’entrepreneuriat et les dirigeants de jeunes entreprises. Le mentorat permet d’apporter un regard nouveau sur les entreprises. Ce n’est ni du coaching, ni du conseil : le mentor accompagne et motive. Il facilite l’évaluation des différentes options permettant la prise de décision du chef d’entreprise. Les 13 membres d’ADERE ont été des dirigeants ou cadres d’entreprises dans les domaines du marketing, du management, du commerce, de la fi nance ou de la production. Ils ont souhaité transmettre leur savoir faire et leur savoir être à la jeunesse et aux entreprises locales. ADERE intervient auprès de la CCI de La Rochelle, de Chambre des Métiers et de l’Artisanat d’Initiative Charente Maritime et de la CDA de La [email protected]

Le Groupe Sup de Co La Rochelle ouvre 2 bachelors dans le domaine du numérique, en partenariat avec l’Ecole Supérieure de Génie Informatique (ESGI) et l’Institut de Création et d’Animation Numériques (ICAN) : Chef de projet logiciel et réseaux et Web design et communication graphique Horizon Canada : Le département de Charente-Maritime a accompagné l’ARIA Poitou-Charentes et plusieurs entreprises de l’ex-Région au SIAL, salon agroalimentaire de Montréal BPIfrance ouvre une antenne à La Rochelle. L’organisme a soutenu 832 entreprises du département en 2015 pour 99 M€

Université de La Rochelle : L’appel à projets collaboratifs Pulpe obtient le prix AEF Universités - Entreprises En vue du lancement de la navette maritime de conteneurs Atlantique Open Feeder La Rochelle - Montoir-de-B. - Brest - Le Havre, mise en place d’un site participatif pour recueillir les attentes des chargeurs et personnes intéressées : www.atlanticopenfeeder.info

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GIRONDE

Aquitanima, un salon de l’agriculture taille grande régionPour ses 20 ans, la 10e édition du salon agricole professionnel et grand public Aquitanima s’est tenue à Bordeaux-Lac du 14 au 22 mai. Il est désormais présenté comme le salon de l’agriculture de la grande région, laquelle fi gure au premier rang en France et en Europe dans ce secteur. D’ailleurs, symboliquement, la vache Parthenaise a rejoint la Bazadaise et la Blonde d’Aquitaine. Le 16 mai, une journée de la grande région a proposé des rencontres avec les fi lières de productions, des échanges conviviaux et des animations culinaires.Si l’élevage a été mis à l’honneur, cela a été également le cas des technologies de pointe : conférence sur les start-ups, états généraux de

l’innovation consacrés au numérique en matière d’agriculture avec remise des prix Agrinove et exposition de matériel high-tech. Cela correspond à une volonté de renforcer l’ouverture aux professionnels. Alain Rousset en a profi té pour lancer la conférence permanente de l’agriculture, une instance transdisciplinaire qui doit se charger d’imaginer l’agriculture de demain. Avec une ambition : faire de la Nouvelle-Aquitaine la première région européenne pour l’innovation agricole, tandis que le bio se place parmi les priorités affi chées.Le salon s’est par ailleurs accompagné de visites de délégations étrangères dans les exploitations, soit 160 participants de 17 nations. Et bien sûr, il n’oubliait pas le traditionnel concours de vins.

76,5 M€ d’investissements dans la rénovation du Parc des Expositions de Bordeaux L’Idex (Initiative d’Excellence) de l’Université de Bordeaux confi rmée Le Gicfo, centre de formation continue de la CCI de Bordeaux, racheté par Kedge Business School Selon l’APCE, la métropole de Bordeaux est dans les 3 premières de France pour la progression du nombre de créations d’entreprises Arrivée à Bordeaux de l’Open Source School, école d’informatique spécialisée dans le logiciel libre

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deux-sèvres

Hôpital Nord Deux-Sèvres : Début du gros œuvre

Un hôpital à la campagne… A Faye-l’Abesse, ont débuté fi n avril les travaux de gros œuvre du nouveau plateau médicotechnique du Centre Hospitalier Nord Deux-Sèvres (présent à Bressuire, Parthenay et Thouars). Le bâtiment Haute qualité environnementale (HQE) de 27 000 m² accueillera 297 lits pour répondre aux besoins d’un territoire 175 000 habitants. Doté d’une chaudière bio-masse et de terrasses végétalisées, il mettra en œuvre des compensations environnementales.

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Innover

- sécuriser les relations avec vos salariés

- contractualiser les relations avec vos partenaires

- identifier les opportunités fiscales en matière de R&D

Créer l'entreprise innovante

- choisir la structure juridique la plus adaptée en fonction des opportunités sociales, fiscales et juridiques liées à l’innovation

- protéger les dirigeants

- bénéficier des aides fiscales et sociales à la création

Exploiter et valoriserl'innovation

- optimiser l’exploitation de l’innovation

- maîtriser les enjeux fiscaux de l’exploitation de l’innovation

- valoriser les actifs incorporels

Financer l’entreprise innovante

- favoriser le capital

- recourir aux marchés financiers

- rechercher des aides et subventions

Protéger et défendrel'innovation

- choisir la protection la plus efficace

- définir une stratégie de dépôt à l’international

- assurer une veille concurrentielle,

- défendre son innovation

Motiver et fidéliser l'équipe

- intéresser l’équipe à la croissance de l’entreprise

- faire participer l’équipe au capital de l’entreprise

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vendée

La Vendée veut compter dans les projets de réseaux électriques intelligentsLes réseaux électriques intelligents représentent des technologies émergentes appelées à modifier nos usages. Le projet Smile, porté par les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, prévoit un déploiement à grande échelle. Lancé officiellement le 22 avril, il a été retenu par l’Etat dans le cadre du programme « Nouvelle France Industrielle ». A travers les objets connectés, les objectifs consistent à inciter à moduler les consommations d’électricité en temps réel et à adapter la production. Le stockage de l’énergie issue des ressources renouvelables représente également un axe essentiel. Des bâtiments, dont 1 000 à énergie positive, seront ainsi interconnectés, ainsi que 1 000 bornes de recharges de véhicules électriques. Smile, composé de 17 sous-projets, sera déployé sur la Vendée, la Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine de 2017 à 2020, pour un investissement de l’ordre de 260 M€. Les consortia industriels, composés de grands groupes, dont Airbus, de PME et de start-up, sont en cours de définition et on évoque déjà une centaine d’entreprises.La Vendée dispose d’atouts, tels que le tissu d’entreprises local, dont le groupe de solutions de chauffage Atlantic. Surtout, elle dispose du démonstrateur Smart Grid Vendée. Ce « laboratoire » est chargé de tester et valider des solutions d’économies d’énergie reposant sur les réseaux électriques intelligents. En cours d’installation, il représente un investissement de 28 M€.Portée par ces projets, la Vendée a déposé une candidature au label French Tech sur la thématique des réseaux électriques intelligents.

Remise des Trophées Avenir. Production industrielle : SD Tech (mise en lumière via la domotique) ; Commerce : Cycl’Evasion (location et vente de deux-roues) ; Services aux entreprises : Collecti’Formation (conseil, courtage en formation) ; Services aux particuliers : Arthur et les arbres (arboriste grimpeur) ; Production artisanale : Bière La Muette ; Agriculture : EARL Le Petit Moineau (élevage biologique). 5 étudiants de l’EGC et de l’ICAM obtiennent le trophée Jeunes et le Grand Trophée pour un plat « Cuisiner sans se brûler ». 1000 femmes ont bénéficié du dispo-sitif de formation des femmes d’artisans (ADEA) de la CMA

Service d’urgences, bloc opératoire de 7 salles, plateau d’endoscopie, salle d’actes externes sans anesthésie générale, constitueront ses principaux équipements. Le nouvel établissement doit permettre de recruter et stabiliser les médecins spécialistes. Il représente 90 M€ d’investissement au total, dont 60 attribués à DV Construction (Groupe Bouygues). Il y a d’ailleurs eu une incompréhension avec les entreprises du département qui s’attendaient à profiter de 30 M€ de marchés. Ce sera en fait une vingtaine de millions d’euros, pour des entreprises régionales. Un chantier école porté par le GEIQ BTP Poitou-Charentes permet à 12 personnes en insertion d’être formées au métier de coffreur bancheur.

Le Conseil Départemental des Deux-Sèvres adopte les marchés publics simplifiés Niort Expo, nouvel évènement issu d’une alliance public-privé, met à l’honneur les savoir-faire locaux Premier bilan de la plate-forme de rénovation énergétique Act’e lancée par le Conseil Départemental : déjà 1M€ de travaux et des factures énergétiques diminuées de 58%

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vienne

Le Grand Poitiers soutenu par la Caisse des DépôtsLe 20 mai, Pierre-René Lemas, Directeur général de la Caisse des Dépôts et Alain Claeys, Président de Grand Poitiers ont signé un protocole de partenariat pour le développement économique de l’agglomération. Il concerne la politique de la ville, le renouvellement urbain sur le quartier des Couronneries, le logement social, les investissements à travers 11,5 M€ de prêts ou encore la rénovation thermique de bâtiments. La réflexion sur les transports à l’échelle de la future Communauté urbaine est également évoquée : seconde phase de déploiement du bus à haut niveau de service, offre multimodale, parcs-relais et poursuite de l’équipement en bus au GNV. Les axes prioritaires concernent la réalisation de 2 études « Territoire numérique et innovant » et « Smart city », ainsi que d’un schéma directeur immobilier.

Une convention a également été signée par la Caisse des Dépôts avec Bordeaux Métropole, portant sur l’environnement, le numérique, l’amé-nagement, le logement, l’immobilier d’entre-prise… Le groupe public se met ainsi au service des territoires.

Véhicules propres : 3 podiums pour l’IUT de Poitiers au challenge Educ-EcoL’IUT de Poitiers était représenté par 14 étudiants de Génie Mécanique et Productique du 18 au 21 mai à la 8e édition d’Educ-Eco. Cette course européenne entre écoles vise à parcourir la plus grande distance possible sur circuit avec un seul litre d’essence. Elle allie ainsi créativité, haute technicité et respect de l’environnement.Le bolide rouge « Red Car » a été conçu et entièrement réalisé par les étudiants dans le cadre des projets tutorés. Au terme de 3 jours de compétition acharnée avec une cinquantaine de participants, l’équipe remporte 3 prix : • 3e place de la catégorie «Protoype SP95» ;• 1er prix de l’affiche ;• 2e prix de la communication.Avec cette mise en situation, à n’en pas douter, les étudiants de l’IUT ont beaucoup appris, tout en développant leur goût pour la « gagne ».

La "Red Car" s’offre une 3e place

Remise des prix Créa’Vienne de la création-reprise d’entreprises. Création : Vientech (bureau d’études et conseil en matière de transition énergétique) ; Projet : Arctime (application pour les professionnels de santé, en lien avec la recherche) ; Reprise : menuiserie Bonnin (restauration de mobiliers anciens) ; Spécial Industrie : SCOP SA Brionne (ferronnerie) ; Innovation sociale et mention Internationale : Laboratoire CERES (aérosol thérapie d’origine végétale) ; Innovation : The Bubbles Company (objects connectés pour recharger des smartphones) ; Coup de cœur : Sim Life (simulation de bloc opératoire pour la formation des chirurgiens).

Selon un classement L’Entreprise - L’Expansion, Poitiers est, dans sa catégorie, la 2e ville de France pour entreprendre après Besançon Vinci Autoroutes réalisera la mise à 2x3 voies de l’A10 sur 93 km entre Tours et Poitiers d’ici 2023

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haute-vienneLancement du Cluster Médical LimousinLe 28 avril à Limoges a eu lieu le lancement officiel du Cluster Médical Limousin, une structure créée en 2013 pour encourager les coopérations entre acteurs de la santé. Porté par la CCI de Limoges et de la Haute-Vienne et la Région Nouvelle-Aquitaine, il rassemble 19 entreprises de l’industrie, du commerce et des services en matière de santé et de médecine. Fabrication d’implants et de matériels chirurgicaux et médicaux, biotechnologies, diagnostic, location de matériel, gestion des déchets, équipements informatiques et divers, sont représentés, de même que les soins et équipements en matière de maintien à domicile.Le cluster doit encourager les synergies entre ses membres et avec des partenaires du domaine de la santé. Il a aussi l’ambition de constituer un accélérateur pour la recherche et l’innovation, en facilitant l’échange scientifique entre industriels, créateurs et professionnels de santé, ce qui permettra de valider des pistes de développement adaptées aux patients et aux problématiques médicales. Le CHU de Limoges y voit une opportunité de consolider ses projets de recherche et d’en initier de nouveaux. Salons, rencontres d’affaires et applications web figurent parmi les actions prévues par ce cluster médical, qui entend rayonner à l’échelle de la grande région.

Limoges Métropole vote son passage en communauté urbaine

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Centre-Presse, Le Populaire, Ouest-France, France 3, Le Figaro

18 ManagerDOSSIER Les nouveaux risques en entreprise

Rappel des 3 grandes familles de risques

La complémentaire santé collective 6 mois apres sa généralisation

Le métier de « manager des risques & des assurances »S’assurer contre les nouveaux risques,

un acte de gestion capital !LES NOUVEAUX RISQUES EN ENTREPRISE La complexité des lois, la multiplicité des échanges, le développement des nouvelles technologies associé à une réglementa-tion de plus en plus protectrice pour les consommateurs et pour l’environnement génèrent l’arrivée de nouveaux risques pour l’entreprise. Ils augmentent aussi les menaces qui pèsent sur le chef d’entre-prise. Sans parler de la cyber criminalité qui frappe de plus en plus d’entités mal prépa-rées car pas assez conscientes des risques auxquelles elles sont exposées. Le journal La Tribune et l’assureur Axa En-treprises ont réalisé un cycle de conférences dédiées aux TPE/PME/PMI portant sur « la res-ponsabilité du chef d’entreprise face aux risques nouveaux ou en croissance ». Tour d’horizon en 5 points :

LES TPE/PME SONT PARTICULIÈREMENT VISÉES

Contrairement aux grandes entreprises ou ETI qui possèdent des services dédiés aux risques, les dirigeants de TPE/PME n’ont pas souvent de process ou de collaborateurs pour les informer et les prévenir des menaces potentielles. Or, dans ce type d’entreprise, le dirigeant est particulière-ment exposé aux risques civil et pénal.

UN RISQUE PERSONNEL AVÉRÉ POUR NOMBRE DE DIRIGEANTS

Les entreprise ont tendance à n’assurer que ce qui est obligatoire : les locaux, le matériel, la fl otte de véhicules… persuadés que pour le reste ils seront couverts par le contrat en res-ponsabilité civile de leur entreprise. Or, il existe de nombreux cas : accident du travail, faute de gestion, non application de la loi… où le diri-geant peut être mis en cause devant le Tribunal civil ou pénal et se voir infl iger des dommages et intérêts. « Comme de plus en plus les gens sont conscient qu’ils peuvent demander une répara-tion, ils tentent d’obtenir de l’argent sur tout ce

qui est dommageable », analyse Louis Bin, diri-geant d’une PME qui a vu sa responsabilité mise en cause après le suicide à son domicile d’un de ses collaborateurs.

Un autre exemple parmi tant d’autres : une veuve a attaqué le chef d’entreprise de son époux décédé car ce dernier n’avait pas été af-fi lié à la Caisse de retraite des cadres. Frédéric Coppin, d’Axa Entreprises précise « Elle a gagné en justice et les dommages et intérêts que le dirigeant a du régler sur son patrimoine propre dépassaient les 200.000€ ».

Seulement 25% des chefs d’entreprise s’as-surent contre les risques personnelsEn cas de problème grave, « une entreprise ne peut pas être appelée en responsabilité au-delà de ses fonds propres, en revanche, le chef d’en-treprise peut être appelé beaucoup plus loin », rappelle Philippe Gaillard (Axa Entreprise). Par exemple, si la responsabilité du dirigeant est mise en cause au pénal, celui-ci devra trouver un avocat et prendre à sa charge les frais judi-ciaires. Or, « Les conséquences fi nancières d’un tel sinistre ne peuvent pas être pris en charge par l’entreprise, car il s’agit alors d’un abus de bien social, tous les frais sont à régler par le chef d’entreprise sur son patrimoine propre ».Pour se protéger contre ce type de risque, des contrats spécifi ques « Responsabilité des diri-geants » paient les frais d’avocat et de procé-dure, mais également les éventuels dommages et intérêts.

Les responsables de PME semblent très en re-tard sur ce type d’assurance dirigeant : 75% ne seraient pas couverts.

LES RISQUES ENVIRONNEMENTAUX EN FOND DE PAYSAGE

Les risques environnementaux ne concernent pas que les entreprises industrielles. Toutes les enti-tés sont concernées, même si aucun dommage n’a été fait sur un tiers, depuis que le principe du « pollueur-payeur » a été inscrit dans la loi. « Une

entreprise dont la cuve de fi oul fuit devra réparer tous les dégâts en dépolluant les mètres cubes de terre touchés, car elle est obligée de remettre en l’état l’environnement. Le coût fi nancier d’une telle opération peut être très important », met en garde Bruno Mazuras, agent général chez Axa.

Face à ce risque, les assureurs proposent deux solutions assurantielles : • La Responsabilité environnementale qui couvre les dommages environnementaux géné-rés par l’entreprise du fait de son activité : rup-ture de pièces, explosion, fausse manœuvre… • La Responsabilité Civile « Atteinte à l’En-vironnement » qui couvre les dommages corpo-rels, matériels et immatériels subis par les tiers.

Attention. Tous les dommages ne sont pas ga-rantis par le contrat. Selon la FFSA, parmi les principales exclusions fi gurent « la faute inten-tionnelle, l’inobservation des textes légaux, le mauvais état des installations, l’amiante ainsi que les champs électriques et électromagné-tiques ».

LE RISQUE D’IMAGE, DIFFICILE À ÉVALUER

Avec les réseaux sociaux, une réputation peut être mise à mal très rapidement. Or, si cer-taines PME ont mis en place des mécanismes de prévention et de contre-attaque, la plupart ne disposent pas de contrefeux capables de désa-morcer les conséquences d’une agression de ce type, fondée ou issue d’une simple rumeur. Plusieurs assureurs se sont spécialisés sur ce créneau et proposent à leurs clients non seule-ment un suivi du volume de bruit négatif, mais aussi des méthodes de « nettoyage » de traces par intervention auprès des hébergeurs. En com-plément, elles proposent des indemnisations fi nancières pour couvrir des frais d’assistance juridique ou d’investigation.

LE CYBER RISQUE, EN FORTE PROGRESSION

Depuis 2010, la cybercriminalité s’est accélérée en nombre et a évolué en complexité et en va-

riété d’objectifs : espionnage industriel, attaque entre concurrents, vol de données, sabotage, ex-torsion, fraude, vengeance…

Or, il n’y a pas que les grandes entreprises qui font l’objet de piratage informatique, interne ou externe. Les PME sont de plus en plus attaquées et surtout beaucoup moins bien protégées. « Nous avons surpris un intérimaire avec un disque dur, qui était en train de copier des don-nées sensibles », se souvient un chef d’entre-prise. Autre risque, involontaire cette fois : un virus introduit via une clef usb apportée par le stagiaire d’un expert-comptable a touché le logi-ciel de comptabilité d’une entreprise.

D’après Symantec (leader de la sécurité d’in-formatique), « Un tiers des attaques touche les entreprises de petite taille. Comme elles sont moins bien protégées que les grandes sociétés, il est plus facile de les pirater, soit pour leur dérober des informations, soit pour entrer dans les systèmes informatiques des grands groupes dont elles sont les fournisseurs ».

Comment se protéger des cyber-attaques ?

Une bonne protection repose sur trois piliers :

• Des technologies de dernière génération pour détecter et empêcher les virus de pénétrer les systèmes informatiques. Les investissements dédiés doivent donc être régulièrement mainte-nus et développés.

• L’information et la formation des collabora-teurs pour les sensibiliser aux bonnes pratiques via des process d’utilisation et des consignes de sécurité drastiques. Cela passe aussi par la no-mination de personnes dédiées à la protection des systèmes qui devront pratiquer des tests d’intrusion réguliers.

• Disposer d’un plan d’urgence ou d’un plan B pour limiter les dégâts et redémarrer l’activité au plus vite en cas d’intrusion. Car les entreprises doivent admettre que, quoi qu’elles fassent, le zéro risque n’existe pas.

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Des risques accrus avec la mobilité

Les risques cyber sont également de plus en plus fréquents à cause de la mobilité. « Accéder à tout, partout, tout le temps et depuis n’importe quel terminal est devenu une nécessité pour les entreprises », estime Fréderic Pierre, directeur général d’Avencis. Or, l’utilisation croissante des smartphones et tablettes vulnérabilise les sys-tèmes de sécurité, ouvrant de nouvelles failles pour les pirates. « Sans oublier le mélange entre vie privée et professionnelle, qui complexifi e les méthodes de défense ».

S’assurer contre la cybercriminalité

Le marché de la cyber-assurance est encore naissant mais, depuis 2 ou 3 ans, le volume des primes souscrites est en croissance soutenue. Les professionnels de l’assurance proposent souvent deux prestations complémentaires : • un contrat qui couvre les conséquences d’une cyber-attaque, • un accompagnement régulier en ingénierie informatique pour aider l’entreprise à maitriser et à améliorer sa vulnérabilité cyber.

Les cyber-assurances sont-elles effi caces ?Pour Jean-François Pruvot, Regional Director France chez CyberArk, la réponse est « Oui dans l’absolu, car en général, on considère qu’une entreprise souscrivant à une cyber-assurance prend des mesures proactives pour se protéger ». « Oui » aussi car les professionnels de l’assu-rance exigent la tenue d’audits de sécurité spé-cifi ques avant la signature d’un contrat (ce qui contribue d’ailleurs à l’essor d’un nouveau mé-tier : celui d’auditeur en cyber-assurance). Dans les faits, c’est plus compliqué car comment calculer une indemnité qui compensera de façon

adaptée les préjudices causés par une faille in-formatique ? Est ce que l’assurance couvrira éga-lement les clients et les partenaires touchés ? La tâche devient encore plus complexe quand une intrusion est constatée des mois après sa réalisation.

RAPPEL DES 3 GRANDES FAMILLES DE RISQUES Concernant les entreprises, les professionnels de l’assurance différencient trois grandes familles de risques :

L’ASSURANCE DES BIENS locaux, matériels & outils de production, agen-cements, stocks, véhicules, systèmes informa-tiques, marchandises stockées et transportées… contre les risques d’incendie, d’explosion, de tempête, de dégât des eaux, de vol, de vanda-lisme….

L’ASSURANCE DE L’ACTIVITÉLa responsabilité civile d’exploitationL’entreprise, les salariés ou les services internes (restaurant d’entreprise, service médical, comité d’entreprise…) peuvent être responsables : • d’un incendie, d’une explosion ou d’un dégât des eaux,• de dommages corporels, matériels ou immaté-riels causés à des tiers : clients, visiteurs…,• de dommages causés aux salariés eux-mêmes.

L’assurance « Pertes d’exploitation »Un sinistre perturbe forcément l’activité d’une entreprise et engendre souvent une baisse du chiffre d’affaires alors que les charges conti-nuent de courir. L’assurance « pertes d’exploita-tion » indemnise la baisse du CA causée par l’in-terruption ou la réduction de l’activité. En outre, les frais engagés pour limiter les conséquences du sinistre : location de matériel ou de locaux, installations provisoires, frais de publicité pour retrouver une clientèle… peuvent également être pris en charge.

La garantie des pertes d’exploitation n’est toute-fois accordée que si la garantie de l’événement (exemple : incendie) est elle-même souscrite.

Les atteintes à l’environnement (voir « Les nouveaux risques » en début de dossier)

La responsabilité civile produits Après livraison, l’entreprise est responsable des dommages causés à autrui par ses produits. Les frais de retrait d’un produit présentant un danger pour la santé et la sécurité des consommateurs font l’objet d’une garantie complémentaire.

La responsabilité des mandataires sociaux (voir « Les nouveaux risques » en début de dossier)

La protection juridiqueElle propose des informations téléphoniques, la gestion amiable des litiges et la défense des intérêts de l’entreprise devant les tribunaux lors de contentieux avec les clients, les fournisseurs, l’administration.

L’ASSURANCE DES PERSONNES • La prévoyance : pour compléter les presta-tions servies par les organismes sociaux obliga-toires.• La retraite : pour parfaire les régimes obliga-toires de retraite et fi nancer les indemnités de fi n de carrière aux salariés partant à la retraite.• Le licenciement : pour assurer le versement des indemnités légales dues aux salariés.• La maternité : pour régler les indemnités d’interruption d’activité, de repos maternels…• La garantie « homme clé » : Qu’il s’agisse du chef d’entreprise, d’un associé vital ou du com-mercial qui assure l’essentiel du chiffre d’affaire, il y a souvent plusieurs « hommes clé » dans une entreprise.

Adhérente

Apivia Mutuelle - Mutuelle régie par le Livre II du Code de la mutualité, adhérente à la Mutualité Française - SIREN : 775 709 710 - Siège social : 45-49 avenue Jean Moulin - 17034 La Rochelle cedex 1

SANTÉ . PRÉVOYANCE . AUTO . HABITATION . ÉPARGNESANTÉ . PRÉVOYANCE . AUTO . HABITATION . ÉPARGNE

TPE-PMETPE-PME

POUR CEUX QUI CHERCHENT DUSUR-MESURE SANSDÉMESURE

Bressuire - 17 rue René Héry05 49 65 31 27La Rochelle - 45-49 avenue Jean Moulin05 46 45 04 04Niort - 13 rue de l’hôtel de ville05 49 77 27 48Rochefort - 1 rue Toufaire05 46 99 98 81Saintes - 38 cours National05 46 74 23 54

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Depuis le 1er janvier 2016, tous les salariés des entreprises du secteur privé doivent obligatoirement bénéfi cier d’une complémentaire santé avec une couverture minimale de garanties appelée le «pa-nier de soins». L’entreprise doit participer au fi nancement de ces garanties au minimum à hauteur de 50%. Le magazine Les Echos a fait le point sur les premiers résultats de cette réglementation qui concerne des millions de Français.

Une mise en œuvre plutôt réussie… avec 20% de retardataires !Les entreprises ont globalement bien souscrit à la complémentaire santé collective pour leurs sa-lariés mais environ 20% d’entre elles ne se sont toujours pas mises en conformité avec la loi. Ce qui les met sous la menace de contrôles URSSAF et autres poursuites aux Prud’hommes même si « l’absence de sanctions pour l’instant incite ces entrepreneurs à donner du temps au temps ». Les entreprises retardataires sont en majorité des PME de moins de 20 salariés.

Qui a choisi quoi ?25% des entreprises ont opté pour le panier de soins minimum, 25% ont sélectionné le panier de niveau supérieur avec des soins dentaires et l’optique mieux remboursés, 50% ont choisi le milieu de la fourchette. Beaucoup de salariés (diffi cile à chiffrer) auraient conservé leur ancienne complémentaire santé individuelle, l’utilisant comme une surcomplémentaire en plus leur mutuelle collective.

La complémentaire santé collective 6 mois après sa généralisation

La solution : Souscrire à une assurance-vie pour se garantir contre le décès et l’incapacité de travail de ces personnes. A la différence des contrats d’assurance-vie « classique », ce n’est pas le conjoint ou les enfants qui reçoivent un capital, mais l’entreprise elle-même. Une « in-demnité journalière » peut même être versée à l’entreprise pour couvrir le salaire du remplaçant de l’homme clé.Les primes sont déductibles du résultat de l’en-treprise.

LE MÉTIER DE "MANAGER DES RISQUES & DES ASSURANCES"Faire de la gestion des risques un levier de compétitivité et de pérennité est devenu un enjeu majeur pour nombre d’entreprises. Pour Eric Lamarque, Professeur à l’IAE de Paris, Pan-théon-Sorbonne, cela passe par : • Une meilleure appréciation du niveau de prise de risque à tous les niveaux de l’entreprise,• Une meilleure évaluation des conséquences fi nancières et d’image,• Le passage d’une logique simplement assuran-tielle à une intégration dans le management de l’entreprise,• Le développement d’une organisation propice à une prise de risque encadrée.

UNE FONCTION À RENFORCER DANS L’ENTREPRISE

Dans une organisation, le Manager des Risques & des Assurances a trois grandes missions :

Prémunir l’entreprise contre les risques et les recours liés à son activité

• par la conduite d’audit et la réalisation d’une cartographie des risques en termes d’activités, de process, de système d’information, d’outils de production, d’évènements extérieurs….• en animant des ateliers d’identifi cation et de hiérarchisation des risques,

Mettre en œuvre une stratégie • en présentant un plan de prévention et de réduc-tion des risques, • en déployant une ingénierie de prévention sur les zones à risques,• en développant une culture du risque auprès des collaborateurs,• en déployant un réseau de correspondants char-gés de remonter les informations terrain,• en procédant périodiquement à des expertises pour s’assurer de la mise en place et de la perti-nence des mesures retenues,

Optimiser le coût de la couverture assurantielle

• en lançant des appels d’offre pour obtenir les meilleures conditions tarifaires, • en négociant les contrats et en entretenant les meilleures relations avec les courtiers,• en négociant favorablement les éventuels sinistres.

Pour Eovi Mcd mutuelle, je ne suis pas un numéro.Pour Eovi Mcd mutuelle, je ne suis pas un numéro.

JE SUIS ANTOINE.

ACTIZENPour qu’Antoine puisse offrir des garanties santé à tous ses salariés*, Eovi Mcd mutuelle lui a proposé une gamme adaptée et l’a accompagné dans ses démarches via des formalités d’adhésion simplifiées. Et pour chouchouter les collaborateurs d’Antoine, elle a mis à leur disposition des renforts personnalisés.

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les garanties santé et le guide du décideurEovi Mcd mutuelle.

*Depuis le 1er janvier 2016, toutes les entreprises du secteur privé doivent proposer un contrat collectif à leurs salariés.

Se comprendre mutuellement

Créa

tion

eovi-mcd.frSiège Eovi Mcd mutuelle : 173, rue de Bercy-CS 31802-75584 Paris cedex 12. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. N° Siren 317 442 176.

Sources : FFSA (Fédération Française des Sociétés d’Assurances), La Tribune, Apec, Amrae (Association pour le Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise), AFE (Agence France Entrepreneur).

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charente

Le groupe Sagefi sur un courant porteurLe groupe familial Sagefi, spécialiste du génie électrique et climatique et des énergies renouve-lables est peu connu. Pour les clients, il apparaît à travers la marque commerciale Groupe Soflux, créée en 2012. Elle permet de proposer une offre globale en énergies et de répondre à des marchés tous fluides. Tous les métiers dépendent ainsi d’une même organisation : courants fort et faible, plomberie, chauffage, sanitaire, VMC… Cela permet d’allier les atouts d’une grande entre-prise et la proximité de 10 agences Soflux à taille humaine, dans l’ouest et en région parisienne. L’ensemble représente désormais 420 salariés.

Les 3 entreprises filles n’ont pas disparu pour au-tant : la SNEE à Gond-Pontouvre, créée en 1981, reste la plus importante. Elle s’est repositionnée sur les chantiers nationaux. La société Foluelso de Puymoyen travaille pour des clients locaux et Sere, basée à Bègles, rayonne sur l’Aquitaine.La gouvernance a évolué avec le départ en retraite des fondateurs Gérard Sutre et Jean-Claude Guil-lot, qui conservent cependant la présidence du CA du groupe pour l’un, du conseil de surveillance pour l’autre. David Sutre a pris les fonctions de directeur général de Sagefi au 1er janvier.A travers une politique de croissance raisonnée, le groupe est parvenu à remporter des marchés de plus en plus importants. On peut citer l’hôpi-tal de Cognac, un bâtiment de l’hôpital Rotschild de Paris, le Center Parcs du Bois aux Daims dans la Vienne ou encore les Villages Nature de Marne-la-Vallée. Cette structure d’hébergement et d’activités touristiques en lien avec la nature, réalisation commune des sociétés Euro Disney et Pierre & Vacances Center Parcs, comprend 2 300 logements sur un site de 259 hectares.

Degorce n’est pas pantouflardeLa manufacture d’articles chaussants Degorce, reprise par Marc Vagogne en 2013, a rajeuni sa gamme, essentiellement composée de chaussons et charentaises, afin de surfer sur les modes, par exemple le « vintage ». L’entreprise de Marthon, attachée à la production française, travaille avec une styliste parisienne pour renforcer son identité. Elle réalise aussi des tennis bicolores pour la marque Agnès B.Degorce, désormais labellisée entreprise du pa-trimoine vivant, produit 450 000 paires par an pour un chiffre d’affaires de 2,427 M€ CA en 2014. L’export compte pour 25 %. L’entreprise s’est dotée de modèles conçus en tenant compte des spécificités de chaque pays. Présente à New York et en Corée, elle a fait ses premiers pas au Japon, un pays prescripteur en Asie, à travers l’événement Bonjour France organisé à Tokyo, dont elle tire un bilan très positif. L’entreprise de 47 salariés compte se faire connaître en France et à l’international. Elle doit aussi surmonter le défi du rajeunissement des effectifs et de la transmis-sion des savoir-faire, et a notamment eu recours au contrat de génération.

Etiquettes : Nacara a misésur le numérique et la réactivitéLa société Nacara de Salles d’Angles est spé-cialiste des étiquettes pour les bouteilles de spiritueux et vins et a pour clients des grands noms tels que Rémy Martin, Hennessy, Martell ou Pernod Ricard. Disposant d’un studio de de-

sign, elle réalise aussi des impressions d’embal-lages et packagings, par exemple pour pour les secteurs de l’agroalimentaire (Delpeyrat) ou des cosmétiques (Beauty Success). En 2014, la so-ciété a choisi d’investir 1,5 M€ dans une presse numérique. La part du chiffre d’affaires tiré de ce nouvel outil atteint 25 % et pourrait être amenée à fortement augmenter. En effet, l’impression nu-mérique est particulièrement adaptée aux petites séries. Elle permet une grande rapidité d’exécu-tion et de jouer sur la tendance à la personnalisa-tion, par exemple en proposant une numérotation ou des QR codes sur mesure. La société de 35 salariés peut aussi intégrer à ses étiquettes des micro-capteurs odorants.

Mecc Alte pousse les murs et innoveA Saint-Amand-de-Boixe, l’entreprise Mecc Alte est la filiale d’un groupe familial italien qui produit des alternateurs de toutes tailles et emploie 1 000 personnes. Le site de 15 salariés est spécialisé dans les modèles pour groupes électrogènes et matériels ferroviaires. Il vient d’inaugurer l’agrandissement de ses locaux de 650 m², pour atteindre 2 500 m². Cette montée en puissance permettra de mieux répondre aux demandes des clients.Le site français de Mecc Alte se développe sur le marché des génératrices alimentées par trac-teurs, avec le modèle PTO. Il permet de répondre aux besoins électriques des exploitations agri-coles. La société vise l’export avec cette innova-tion adoptée par Massey-Ferguson.

charente17 maritime

Le sablier de Radoux optimise la vinificationLa tonnellerie Radoux située à Jonzac a conçu un foudre (tonneau) en forme de sablier baptisé « Up-side down ». Il suscite déjà une vague de réserva-tions dans les grandes régions viticoles de France et du monde. Issu d’une intuition du directeur commercial Pierre-Guillaume Chiberry, il allie les avantages de la forme tronconique traditionnelle et de la forme tronconique inversée apparue dans les années 2000. A travers un système gravitaire, le sablier favorise une extraction complète et douce de la couleur et des tanins. Au retourne-ment, le marc qui était en surface passe en bas, puis remonte doucement à travers le vin. Cette in-novation se destine à des cuvées haut de gamme. La version commerciale aura une capacité de 20 hectolitres, pour un prix de l’ordre de 20 000 €.La comparaison avec une cuvée témoin vinifiée de manière classique a donné d’excellents résultats à la dégustation : couleur soutenue, tanins élé-gants, davantage présents et plus soyeux, arômes puissants, complexité aromatique renforcée au nez et en bouche. Le vin affiche ainsi une parfaite harmonie d’ensemble, avec puissance et ampleur. La couleur plus intense témoigne du fait que les anthocyanes extraits ont été mieux stabilisés et de manière plus précoce. Les analyses en labora-toire ont aussi révélé un meilleur ICM (Indice de Colorimétrie Moyen) du vin issu du sablier.Depuis 2012, Radoux (22,469 M€ CA en 2015 pour la tonnellerie) fait partie du groupe bour-guignon TFF (Tonnellerie François Frères), leader mondial des métiers du bois pour l’élevage des vins et alcools et des produits de boisage pour l’œnologie. La société charentaise emploie 130 personnes dont 70 à Jonzac. Elle possède aussi

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21Entreprises Qui bougent

les marques Victoria et Pronektar (copeaux et staves). Elle dispose de 4 implantations dans le monde et 80 % de sa production est exportée.Créée en 1947, la tonnellerie Radoux a développé avec l’INRA et l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture) le procédé Oakscan de mesure instantanée de la teneur en polyphénols du bois, qui permet de déterminer le potentiel tannique de chaque barrique.

Bati Renov relocalise à VaraizeLe fabricant de volets Bati Renov situé à La Vergne, à côté de Saint-Jean d’Angély, relocali-sera en 2017 son usine de production de volets polyuréthane sur la commune de Varaize. L’inven-teur du volet composite imitation bois s’installe-ra en 2017 sur 10 000 m² dans l’ancienne usine SETB, fermée l’année dernière. 21 salariés seront présents sur le site en 2017 et sans doute 90 en 2019. L’usine de Brasov (Roumanie) sera vraisem-blablement fermée. Le site de La Vergne sera quant à lui rénové et doté d’un show-room.

En 2012, Bati Renov a innové avec « Wood Eco’concept », un volet 100 % polyuréthane nouvelle génération. Développé avec Bayer, il a bénéficié du soutien d’Oseo (BPIFrance). Moins polluant que le polyester, il est économique en matière première, en entretien et en chauffage, tout en reproduisant l’aspect du bois. Bati Renov affiche désormais de grosses ambitions sur les marchés des portes, portails, portes de garages, sur lesquels la société sœur Bati Innov propose des solutions.Bati Renov a réalisé 1,661 M€ CA en 2014.

L’Angélys : 20 ans et le goût du succèsFondée en 1996 par le maître artisan glacier De-nis Lavaud, l’entreprise L’Angélys de Fontcou-verte a fêté ses 20 ans le 15 avril. Elle s’est taillé une belle réputation sur les marchés de la glace artisanale avec ses crèmes glacées, sorbets et desserts. La gamme ne comprend ni colorant, ni arôme ajouté, ni conservateur. Présente de

Cabinet [email protected]

La propriété industrielle,une inconnue qui vous veut du bien !

22 Quai Louis Durand17000 La RochelleTél : 05 46 34 55 85Fax : 05 46 07 38 54

Les bureaux du Lac II, Rue Robert Caumont, Immeuble P - 33049 Bordeaux cedex Tél : 05 56 11 70 11Fax : 05 56 39 51 12

SOUS-ESTIMÉE EN TERMES D’EFFICACITÉ, SUR-ESTIMÉE EN TERMES DE COÛTS, LA PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE NE BÉNÉFICIE PAS TOUJOURS D’UNE IMAGE TRÈS ATTRAYANTE.

Et pourtant, à l’heure de la mondialisation et des réseaux, les entreprises ont bien conscience que de nouveaux marchés s’offrent à elles mais aussi que, dans le même temps, les risques encourus sont démultipliés.L’ombre récurrente des contrefaçons asiatiques n’est pas un mythe et il importe que les responsables de sociétés, les directeurs exports, les gérants de PME soient conscients que le fait de correctement protéger leur patrimoine intellectuel est une des clés de leur succès futur.Un marché prometteur peut être interdit si une marque a été déposée par un tiers et il peut être perdu si un brevet n’a pas étendu dans les délais. Il sera alors toujours plus coûteux, en temps et en argent, de récupérer une situation qui aurait pu être évitée en étant anticipée.Cependant, toutes les entreprises n’exportent pas en Asie et la tendance croissante à relocaliser les productions peut également conduire à se désengager totalement de ces marchés. L’intérêt de déposer reste cependant entier car de la France à l’Europe, celui qui a le monopole sur un signe, sur un produit, sur un procédé est celui qui pourra, seul, proposer tel ou tel bien ou service.Déposer marques, brevets et modèles a certes un coût. Variable selon les prestataires, il reste néanmoins modeste au regard des enjeux financiers que peut induire un changement complet de supports de communication, le paiement de dommages et intérêts ou encore le retard pris pour développer ou renforcer sa position sur un marché. Rappelons qu’une marque déposée en France pour dix ans ne coûte ainsi que quelques centaines d’euros.La propriété industrielle ressemble finalement à une maison pour laquelle il convient de bâtir des fondations solides, ce sont les recherches d’antériorités, pour ensuite ériger un ensemble harmonieux, sécurisé et adapté dans lequel la famille «entreprise» s’épanouira. Des agrandissements sont possibles au fil des années pour recevoir de nouveaux invités, locaux ou étrangers, mais toujours précédés du souci de préserver la cohérence et la solidité de l’ensemble.La propriété industrielle n’est pas miraculeuse, certes, mais elle affirme et confirme au fil des années être incontournable pour les entreprises qui veulent s’assurer de ne pas investir en vain. Transversale, puisque susceptible de concerner tous les secteurs d’activité, la propriété industrielle mérite donc que l’on s’y attarde pour mieux la connaitre, mieux l’utiliser et finalement, ne plus s’en passer !Depuis quinze ans, nous conseillons des PME, ETI et start-up locales pour créer ensemble un stratégie adaptée à leurs budgets et à leurs développements.Le Conseil en propriété industrielle appartient à une profession réglementée, gage de son sérieux et de son implication. Etre ancré dans un territoire permet d’avoir une meilleure vision de ce qui se passe ici et de mieux appréhender ce qui se passe ailleurs.

Au fil des numéros du JDP, nous aborderons des thèmes récurrents dans les demandes de nos interlocuteurs afin de vous sensibiliser, et peut être aussi de vous intéresser, aux bonnes pratiques à retenir. Suite au prochain numéro !

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la grande distribution à la restauration de luxe, elle commercialise aussi à l’exportation, jusqu’à Dubaï. L’Angelys dispose d’un laboratoire d’ana-lyse et d’un laboratoire de recherche et de développement, qui conçoit chaque année de nouveaux parfums.

En forte croissance (+30 % en 2015 à plus de 5M€ CA, avec des perspectives de progres-sion similaires pour cette année), la société investit pour améliorer son outil de travail. Au programme : agrandissement du labora-toire, travaux dans l’atelier, mais aussi cuves et freezer supplémentaires pour lancer la gamme « Gourmandes », outil ERP (progiciel de gestion intégré), système de séchage d’air. Une aide de 14 196 € a été accordée par la Région.

L’Angélys emploie 28 personnes.

Les mâts Sparcraft revenus au sommetL’entreprise Sparcraft, créée en 1962, fabrique des mâts, bômes et gréements hauts de gamme pour le secteur nautique. En difficultés conjonc-turelles, elle avait été reprise il y a 3 ans par le groupe Deck Développement, qui possède notamment les marques Wichard dans l’accas-tillage et Profurl. L’usinage et l’anodisation sont réalisés sur le site de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), où se situe le siège, tandis que la fi-nition et l’intégration de l’accastillage sont ré-alisés à Périgny. La société, distribuée dans 35 pays, dispose aussi d’un site à Charlotte, aux Etats-Unis. Sparcraft réalise tout à la fois des grandes séries pour des grands groupes nau-tiques, comme Bénéteau et du sur-mesure, pour des pièces pouvant atteindre 75 mètres.

Le redressement est passé par le renforcement du bureau d’études et 1,2 M€ d’investisse-ments, notamment dans le parc de machines, avec un centre d’usinage XXL. L’innovation n’est pas oubliée, avec la création d’un emmagasi-neur pour voile volante avec système anti-retour. Signes du retour des vents favorables, Sparcraft affiche des résultats positifs et 25 % d’augmen-tation du CA sur 3 ans.

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gironde

Le Bélier se tourne de plus en plus vers l’aéronautiqueLe Bélier est un équipementier automobile de taille mondiale dont le siège se situe à Verac. Il est spécialisé dans la fonderie aluminium pour les équipements de freinage, les dispositifs de suralimentation, les châssis et supports mo-teurs. La production est principalement destinée à des véhicules haut de gamme.

Le Bélier veut augmenter la part de l’aéronau-tique, qui dégage une plus forte valeur ajoutée, dans l’activité de son site girondin, qui emploie 170 personnes. Il vise un doublement en 2020 pour dépasser 10 M€. Dans cette stratégie, cette usine, qui réalise aussi du prototypage, recevra 5 M€ d’investissements sur 2 ans pour moderniser la fonderie et augmenter les capaci-tés de l’activité usinage.

Le groupe Le Bélier, qui emploie 3 500 personnes, a vu son CA progresser de 23 % en 2015 à 318 M€, avec une augmentation très significa-tive de ses marges. Il prévoit 30 M€ d’investis-sement dans le monde en 2016.

A la pointe de la mécanique, SEIV se diversifie dans le démantèlement nucléaireA Mérignac, la société SEIV est spécialiste de l’ingénierie mécanique pour des pièces très tech-niques. La filiale du groupe Alcen est en forte croissance puisque son CA devrait atteindre 22 M€ cette année contre 19 l’an passé. 15 re-crutements sont d’ailleurs prévus pour un effectif actuel de 110 personnes : ingénieurs, chefs de projet, techniciens, mécaniciens… L’entreprise, très présente en recherche et développement, ré-alise un agrandissement de son bureau d’études de Mérignac. SEIV est capable de fournir des prestations glo-bales, de la conception à la maintenance, en pas-sant par le calcul mécanique, la production et le contrôle, les sous-ensembles. Elle travaille pour des grands groupes, comme Areva, Airbus Das-sault, DCNS, Safran, Thalès ou EDF et intervient sur de très grands équipements. S’agissant du La-ser Mégajoule du Barp, elle est titulaire du mar-ché transport entre les sections amplification des halls laser et le hall d’expériences. Elle réalise les caissons transportant les faisceaux lasers et assure la maintenance de la ligne d’équipement laser.Pour Iter, réacteur thermonucléaire expérimental de Cadarache (13), un consortium incluant SEIV, Alysom (groupe Alcen) et Elytt Energy a été consti-tué. Il fournira les outillages de manutention et d’imprégnation nécessaires à la fabrication des bobines de production de champs magnétiques mesurant 24 m de diamètre et pesant jusqu’à 400 t., qui sont nécessaires pour contrôler le plasma dans le réacteur. L’écran de Faraday de nouvelle génération conçu par SEIV est en acier inoxydable recouvert de carbure de bore.Pour le nucléaire civil, la société réalise les études d’industrialisation et la fabrication du caisson cœur du réacteur Cabri. Dans le spatial, elle produit des moules en Invar pour réflecteurs d’antennes de satellites géostationnaires. Enfin, il faut citer diverses pièces et outillages pour l’aéronautique.SEIV vient d’obtenir un prêt à 0 % de 750 000 € de BPIfrance, afin d’appuyer sa diversification dans le démantèlement nucléaire. Elle réalisera en effet des éléments robotisés destinés à récu-pérer le combustible au cœur d’un réacteur.

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deux-sèvres

Premières livraisons de la No Smoke deux-sévrienne de Noun’ElectricCréée en 2013 par Luc Jaguelin et implantée sur le site ex Heuliez à Cerizay, la société Noun’Electric, a connu un démarrage rapide, avec deux modèles de voitures électriques, l’After, une sans-permis à carrosserie acier et la No Smoke, un quadricycle décapotable occupant le créneau des voitures de plage et inspirée de l’ancienne Austin Mini Moke. Dans un premier temps, les véhicules étaient fabriqués en Chine et les réglages et finitions effectués à Cerizay.

La société a cependant été contrainte d’inter-rompre la commercialisation de la No Smoke en 2015 pour travailler la fiabilité. Relancée et rebap-tisée No Smoke Flower Power, elle est désormais produite à Cerizay, avec une capacité de 60 uni-tés par mois. Le premier modèle a été livré début avril. Noun’Electric ne trouve que des avantages en termes de qualité, d’image et même de coûts à

3 questions à Didier Crenn et Jean-Michel Jousseaume

Dirigeants de Gape-Cemes à Vouneuil-sous-Biard

Comment est née l’alliance de trois sociétés de la Vienne qui ont mis au point ensemble une borne de recharge pour les véhicules électrique, « Connexion 22 » ?

Le projet est né à la suite de rencontres qui ont permis de constater la complémentarité de nos 3 entreprises. Trametal travaille les métaux en feuilles. Gape-Cemes construit des machines spéciales, des automatismes et réalise des câblages. C’est Gape qui intervient dans le projet. Enfin MES (Maintenance Entretien Service) est spécialiste de la maintenance industrielle et de l’énergie. Nous avons eu l’idée de développer un produit ensemble et nous avons choisi une borne de recharge car nous faisons le pari que la mobilité électrique atteindra rapidement 15 à 20 % du marché. Nous avons été accompagnés par des entreprises du secteur de l’énergie, comme EDF.

En quoi cette borne est-elle innovante par rapport à ses concurrentes ?Nous avons engagé une réflexion sur la question de l’implantation. Actuellement, les bornes nécessitent des travaux, des lignes de puissance, des abonnements. Nous avons cherché une niche spécifique : l’adaptation et la modularité. Le design peut être complètement personnalisé pour s’adapter à l’environnement, au patrimoine ou à une marque. La conception est très modulaire et il

n’y a pas de limites de formes. Nous sommes ainsi capables de proposer à un supermarché une borne qui peut servir de « drive ».Nous avons réalisé 2 modèles, qui répondent aux normes de demain et s’adaptent aux 3 types de prises ac-tuelles. La borne fixe a été miniaturi-sée pour être beaucoup plus légère que les autres. Nous avons aussi dé-veloppé une version mobile qui tient dans une valise et peut être utilisée pour des animations. Nous avons retenu une puissance électrique de 22 kW qui correspond aux abonne-ments classiques. Cela ne nécessite pas de travaux complémentaires. Nous visons 500 à 800 bornes par an pour un marché avant tout national : des commerces, des petites com-munes… Nous restons des entre-prises du territoire et la borne sera 100 % fabriquée localement.

Avez-vous rencontré des difficultés dans le cadre de cette collaboration à trois ?

Non, au contraire. Nous avons découverts des compléments de compétences. Unir nos forces, c’est proposer des choses qu’on ne pourrait pas proposer individuellement. C’est hyper intéressant. On se remotive les uns les autres. On est dans la construction de l’avenir.D’ailleurs, nous lançons une structure commune, Astragam, qui sera une SAS, présidée par Pascal Bordeau, de MES.

Gape-Cemes emploie environ 35 personnes pour 5 à 6 M€ de chiffre d’affaires. L’entreprise dispose de gros donneurs d’ordres : Valeo, les laboratoires pharmaceutiques, l’automobile.

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produire en France. Cartol, filiale de la Fabrique régionale du Bocage, assure l’assemblage et dispose d’un outil industriel performant, notam-ment pour la cataphorèse. Le véhicule a reçu plus de 300 commandes. En cours d’homologation aux Etats-Unis, il se vend principalement à l’export. Dernièrement, la No Smoke a d’ailleurs assuré la parade des pilotes du Grand prix parisien de Formule E électrique.Noun’Electric a engagé 1M€ en investissement et études depuis mi-2015, autofinancés en très grande partie. Les emprunts contractés auprès de la Région (180 000 €) et de l’Agglomération du Bocage Bressuirais (70 000 €) sont remboursés. Une avance remboursable de 50 000 € a cepen-dant été sollicitée auprès de cette collectivité pour la phase de lancement.Noun’Electric s’est également lancée dans l’importation de la Volta, une moto électrique espagnole. L’entreprise de 7 salariés ne manque pas de projets. D’ailleurs, le 12 mai, on apprenait que le tribunal l’autorisait à racheter le site de production Mia Electric.

Polyplast le plasturgiste se diversifie dans le métal avec l’acquisition de LoiseauL’acquisition de l’entreprise Loiseau et Cie de Mauléon (Rorthais) par Polyplast, basée à Nueil les Aubiers, peut surprendre au premier abord, dans la mesure où la première est spécialisée dans les équipements métalliques et la seconde dans le polyester. Cependant, outre la proximité géographique, les deux entreprises s’adressent principalement à une même clientèle d’agricul-teurs et sont chacune présentes sur les marchés des équipements destinés à l’alimentation des animaux d’élevage, tels que les nourrisseurs.

Polyplast, créée en 1969, propose aux éleveurs nourrisseurs, silos, trémies, cuves. Elle produit également des toits de TGV ou de cabines de tracteurs ou encore des barques insubmersibles. Loiseau, qui représente 1,620 M€ CA en 2015, est spécialiste de l’élevage : râteliers, nourris-

Pascal Bordeau -MES-, Denis Auché -Tramétal- et Didier Crenn -Gape- présentent la borne de recharge d’Astragram

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seurs, auges et mangeoires, abris, séparations pour élevages, cellules aliments… Son cata-logue comprend également bennes, citernes, rabots racleurs et accessoires de motoculture. L’entreprise a lancé un râtelier caprin, sous le-quel les chèvres peuvent passer et qui leur per-mettent de manger la tête en l’air, ce qu’elles préfèrent, tout en optimisant l’espace des exploitations.Avec ce rachat, Polyplast (2,415 M€ CA en 2015) ajoute à ses 35 salariés, les 25 de Loiseau.

MTI s’installera à CerizayLa société MTI de La Forêt-sur-Sèvre est fabricant de machines spéciales, notamment pour la menuiserie aluminium, bois et PVC. Elle intervient aussi dans les secteurs de l’emballage de l’agroalimentaire et de l’automobile. Débitage, assemblage, usinage et manutention, fi gurent parmi ses savoir-faire. MTI Engineering (5,6 M€ CA en 2015), dédiée à la conception et fabrication, emploie une quarantaine de personnes, tandis que la division Maintenance compte une quinzaine de salariés.

Alors que l’on s’attendait à ce que MTI s’installe sur le site ex-Heuliez de Cerizay, une offre en ce sens ayant été faite par la Fabrique régionale du Bocage, c’est fi nalement les anciens bâtiments CSV qu’elle a retenus sur la même commune, pour des raisons de surface (environ 11 000 m²) et de coût. L’activité doit démarrer à l’automne.

5 à 10 recrutements sont attendus. D’ailleurs, pour faire connaître ses besoins, l’entreprise a posé des banderoles sur l’axe Cerizay-Moncou-tant.

Spécialiste du bio sans gluten, Alisa s’agrandit et ouvre son capitalA Champdeniers, la société Alisa, créée en 2007, transforme et commercialise des produits sans gluten issus de l’agriculture biologique. Elle est le seul site en France garantissant cette double exi-gence pour sa production de riz complet, quinoa, sarrasin, millet, maïs, lin, tournesol, légumi-neuses (pois, haricots, lentilles)... La matière pre-mière est issue de la région et l’entreprise veille à l’absence d’allergènes dans ses produits.

Alisa a inauguré un nouveau bâtiment de 1 800 m² le 2 juin, en présence de plus de 130 personnes. Elle se développe dans le conditionnement de graines sans gluten. Enfi n, pour préparer le dé-part de son fondateur François Marchesseau, elle ouvre son capital à 3 acteurs de la fi lière biolo-gique : Ekibio, groupe de transformation et com-mercialisation, Corab, coopérative de producteurs et Biocoop, 1er réseau de commerce dans cette

spécialité. La société, qui réalise 4,3 M€ CA en 2015, en croissance de 15 %, profi tera ainsi d’en-gagements commerciaux durables. Cela pourrait conduire à favoriser la conversion d’exploitations à l’agriculture biologique, à développer le marché et à créer des emplois. La société s’inscrit ainsi dans une logique de fi lière durable, intégrant la production, la transformation et la commerciali-sation.

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vienne

OPA de Total sur le fabricant de batteries SaftSaft est le premier fabricant mondial de batte-ries à base de nickel et de lithium primaire pour l’industrie et le leader mondial des batteries pour

l’espace et la défense. Lundi 9 mai, il a fait l’objet de l’annonce d’une offre publique d’achat amicale par le groupe pétrolier et énergétique Total pour un montant de 950 M€. Le principe de l’OPA a été approuvé par le conseil de surveillance de Saft. L’opération a débuté en juin.

Spécialiste notamment des batteries lithium-ion, Saft dispose de 14 sites principaux et de plusieurs implantations dans le Sud-Ouest, à Bordeaux, où se trouve le centre de recherche et développe-ment, Poitiers (530 salariés) et Nersac (Charente, 120 salariés). Le site de Poitiers, désormais diri-gé par Lenny Cypel, a lancé en ce début d’année 25 recrutements d’ingénieurs et techniciens pour un programme de sous-marins à propulsion élec-trique. Le groupe emploie en tout plus de 4 100 personnes pour 759 M€ CA en 2015.

Il a annoncé en novembre dans le cadre de son plan stratégique Power 2020 une restructuration et un ralentissement de ses prévisions de crois-sance, désormais évaluées à 4 % par an, en rai-son notamment d’une dépréciation d’actifs liés aux technologies lithium-ion. Il entend désormais miser encore davantage sur l’innovation et le sur mesure. Dans le secteur spatial, Saft équipe le lanceur Ariane 5, le module spatial Philae et réa-lisera des batteries spécialement conçues pour le robot ExoMars, qui sera envoyé sur Mars en 2020. Un contrat à plus d’1 M€. Par ailleurs, le groupe a ouvert en mars une usine en Chine.

Avec ce rachat, Total, qui possède le géant des panneaux solaires Sun Power, entend se déve-lopper dans les énergies renouvelables et l’élec-tricité. Son Président-directeur général, Patrick Pouyanné, compte en effet faire de Saft « le fer de lance du groupe dans le secteur du stockage d’électricité ». Le fabricant de batteries devrait voir ses capacités d’investissement multipliées.

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CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE-MARITIME DEUX-SÈVRES - Société Coopérative à Capital Variable agréée en tant qu’établissement de Crédit - Siège social : 12 boulevard Guillet-Maillet 17117 SAINTES CEDEX - 399 354 810 RCS Saintes - Société de Courtage d’Assurance Immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le numéro : 07 023 464CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL CHARENTE-PERIGORD - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 28-30 rue d’Epagnac, Soyaux (Charente) – 775 569 726 RCS ANGOULEME - Société de courtage d’assurances immatriculée ORIAS 07 008 428.CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE LA TOURAINE ET DU POITOU - Société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 18, rue Salvador Allende BP 307 – 86008 POITIERS CEDEX – Siège administratif : 45, boulevard Winston Churchill BP 4114 - 37041 TOURS cedex 1– 399 780 097 RCS POITIERS – Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07 023 896. document non contractuel.

* chiffre arrêté au 31/12/2014 pour les 3 Caisses régionales.

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François Marchesseau -2e en partant de la gauche- et ses partenaires inaugurent l’agrandissement de l’entreprise de produits bio

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ET AUSSI...16

Lysipack (emballages pour l’agroalimentaire à Merpins, 13 M€ CA) a investi 13 M€ dans une extension et de nouvelles machines. Elle a conçu un procédé permettant de détecter d’éventuelles moisissures.

Remise des prix Stars & Métiers de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique : STI Industrie, engins légers électriques (Innova-tion Technologique) ; Sardin Maintenance, chau-dronnerie métallerie (Dynamique Commerciale) ; Ateliers Drevelle, ébénisterie (Globale d’Innova-tion) ; Lapierre Ody, boucherie charcuterie trai-teur (Gestion des Ressources Humaines)

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Alstom inaugure le tramway des jeux de Rio, conçu à Aytré, où les 5 premiers exemplaires ont été produits

Rochefort : Couleurs de Plantes (production et extraction de colorants d�origine végétale)

acquise par la société lorraine Plant Advanced Technology

Hautier (La Rochelle, 410 salariés) obtient le titre de Transporteur de l’année

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Brive : Siltiss (groupe Silab) obtient de l’In-serm l’exploitation de brevets concernant des technologies de régénération tissulaire

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60 M€ d’investissements d’ici 2018 pour le groupe de spiritueux Marie Brizard

Neotion (groupe General Satellite Corpora-tion) implante à Cestas une usine de cartes électroniques pour la télévision numérique

Construction Navale Bordeaux (groupe Bénéteau) recrutera 120 personnes en 2 ans

A Latresne, L’Electrolyse (traitement de surface) inaugure un nouveau bâtiment pour son activité peinture

Ineobio (thés et cafés bios issus du commerce équitable vendus sous la marque Destination, 21 M€), passe dans le giron de Wessanen, spécialiste de la nutrition bio et diététique

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Parthenay : Aubrun-Tartarin (engrais) de-vient Amaltis Fertilisants. La société a ouvert un site de stockage sur le port de La Rochelle Groupama Centre Atlantique lance les certificats mutualistes. Groupama est le 1er

assureur à proposer ces titres, équivalents aux parts sociales des banques coopératives. Smacl Santé inaugure son nouveau siège à Niort Mécanique aéronautique : Inauguration des nouveaux locaux des Forges de Bologne (groupe Lisi Aerospace) à Parthenay. La société vise un doublement de son CA d’ici 4 ans. Fabrique Régionale du Bocage : La Ré-gion cherche de nouveaux investisseurs

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Neuville de P. : APE Etiquettes s’équipe de machines numériques et inaugure son Numériq’Space. Elle reçoit un Trophée de la performance globale du CJD.

Après Seref Consultants, les cabinets d’expertise comptable Acquier & Auditeurs Associés et Singer & Associés rejoignent In Extenso

Un show-room au Japon pour Canapés Duvivier

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La start-up Innovative Energy, qui conçoit, développe et commercialise des éoliennes petites et moyennes adaptées à une implantation près du sol, dévoile sa nouvelle identité : Inergys. Elle inaugure ses nouveaux locaux à Limoges.

Limoges : La franchise de restauration La Pataterie vise 300 restaurants en France fin 2017 et un développement européen

Châtellerault : Construction d’une usine de peinture pour Seri – L’AllianceLe groupe L’Alliance comprend 3 sociétés de Châ-tellerault : Seri, leader du petit mobilier urbain, Ari (supports d’affichage et de publicité sur le lieu de vente, structures métalliques) et Som (tôlerie fine), ainsi qu’Escalux à Montmorillon (échelles, échafaudages, escabeaux, marchepieds), Les Ser-vices Urbains et MDO en Eure-et-Loir et enfin ATC Mobilier urbain à Roubaix. Le groupe réalise au total 50 M€ CA. Il est contrôlé par Eric Lenoir et Richard Lazurowicz, patron du Medef de la Vienne.L’Alliance a annoncé la construction d’une nouvelle usine de peinture sur acier de 5 000 m² sur la zone du Sanital à Châtellerault, qui sera baptisée Iris. Cela représente un investissement supérieur à 7 M€, qui s’inscrit dans un souci de rationalisation à l’échelle du groupe, de modernisation et d’adap-tation aux besoins des clients. Les travaux débu-teront en fin d’année pour une livraison fin 2017. Le site est prévu pour accueillir 25 salariés. A la pointe de la technologie, l’usine se voudra aussi écologique. Le groupe annonce ainsi des rejets di-visés par 10. Avec cette réorganisation, la société Ari se spécialisera dans l’alu.Seri, créée en 1921, produit du mobilier acier et aluminium. Elle dispose du label Origine France Garantie et travaille avec les plus grandes villes françaises : Paris, Marseille, Lyon, Toulouse, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Nice, Clermont-Ferrand, Rennes, Lille, Angers, Gre-noble… A l’affût des nouvelles tendances, elle a conquis de nombreux marchés d’aménagement des abords des lignes de tramways. Le mobilier de la ligne T6 de la RATP a d’ailleurs obtenu une « Etoile de l’Observeur » de L’Observeur du Design. Seri est aussi intervenue sur l’aménagement des quais de Bordeaux.La société emploie 60 salariés et transforme 4 000 tonnes d’acier par an.

Le Comptoir européen de la Confiserie sera cédé à un groupe françaisA Saint-Genest d’Ambière (Vienne), le Comptoir européen de la Confiserie produit des bonbons et chewing-gum sous les marques Malabar, Hol-lywood, Krema et La Pie qui chante. Le 31 mars, le groupe américain Mandelez international (ex Kraft Foods) a annoncé le projet de cession de l’usine, avec 4 autres sites français : Villebarou (Loir-et-Cher), Marc-en-Baroeul (Nord), Vichy (Allier) et

Strasbourg. L’acquéreur sera le groupe d’inves-tissement français Eurazeo, qui gère des actifs dans l’hôtellerie et la mode. Pour cette opération, il s’associe notamment au manager réputé Pierre Le Tanneur, ex-dirigeant du groupe Spotless. La transaction se monte à 250 M€.Les marques Poulain, Carambar, Vichy et Suchard, notamment, sont concernées par la cession, mais non Hollywood. Le repreneur renforcera le marke-ting, un peu délaissé par le propriétaire américain.Le site de Saint-Genest d’Ambière avait été racheté en 2010 à Cadbury. L’ensemble du personnel du Comptoir européen de la Confiserie, soit 180 personnes, sera repris. La réalisation de l’opération est prévue pour le printemps 2017.

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haute-vienne

Independance Royale et Bluelinea s’unissent pour le bien vieillir à domicile « Bien vieillir chez soi », c’est l’objectif poursuivi par la création de Domiliance, première plate-forme intégrant l’ensemble des équipements physiques et numériques assurant le maintien au domicile des seniors. Il s’agit d’un rapprochement entre 2 entreprises du secteur de la « silver écono-mie », Indépendance Royale et Bluelinea.La solution Domiliance allie équipements d’aide à la mobilité et fonctionnalités domotiques. Elle offre la possibilité d’accéder à un bouquet de ser-vices et d’équipements à la fois physiques et nu-mériques : literie ergonomique, douche, monte-es-caliers, scooter électrique, chemin lumineux, bracelet d’autonomie, téléassistance, localisation GPS, détecteur de chutes, assistance 24h/24, etc. Domiliance propose des conseils et s’inscrit dans une logique d’équipement progressif du domicile, anticipant l’évolution des besoins de la personne dépendante.Basée à Limoges où elle occupe une partie d’un vaste bâtiment acquis par la CCI, Indépendance Royale est concepteur-installateur d’équipements spécialisés pour l’aménagement du domicile. Elle est le seul acteur national capable de couvrir l’ensemble des besoins d’aménagement. Elle a réalisé en 2014 une croissance de 22 % de son CA à 20,681 M€, avec un résultat à +40 %. La société, qui a vu l’entrée au capital en 2015 des fonds CapExtens - Dentressangle Initiatives et A Plus Finance, a signé récemment un gros contrat

contrat de fourniture de douches avec le groupe d’établissements d’hébergement Domitys.Bluelinea est basée à Elancourt (78) mais dispose d’une plate-forme de suivi des clients professionnels sur la technopole Ester de Limoges depuis 2015. C’est un opérateur d’objets et services connectés dédiés à la santé des personnes fragiles et dépendantes : bracelet d’autonomie, téléassistance, plate-forme d’écoute… Cotée sur Alternext, la société est à l’origine du concept d’« EHPAD à domicile ». Elle fonde son modèle économique sur des services fournis sur abonnement et a noué des partenariats avec les mutuelles et assureurs.Pour Laurent Levasseur, Président du directoire de Bluelinea, cette plateforme est un moyen d’« aller encore plus loin dans l’accompagnement des seniors ». Elle s’inscrit dans un objectif com-mun consistant à « favoriser l’accès au plus grand nombre de tous les objets et services connectés permettant d’envisager le bien vivre chez soi en toute sérénité », ajoute Dominique Boulbès, Président d’Indépendance Royale.

Industrie innovante : Introduction en bourse de Cerinnov GroupA Limoges, Cerinnov Group se positionne comme un fournisseur de process industriels. Il figure parmi les leaders mondiaux des équipements de pointe pour les industries céramique et verrière. A ses clients, souvent de grands groupes, il propose des solutions dans les domaines de la céramique, des lasers, des machines-outils, des chaînes de production et de la robotique. Le traitement thermique figure parmi ses spécialités.Cerinnov, qui sera introduit sur le marché Alternext le 20 juin, affiche l’objectif de lever 8 M€ pour poursuivre sa diversification. L’aéronautique et le spatial représentent déjà plus de 30% du CA.La société compte 74 salariés et affiche 9,8 M€ CA, et même 11 M€ de commandes. Elle a investi 9 M€ dans la R&D en 5 ans, ce qui correspond à 23 % du CA sur la période. Elle dispose de filiales à l’étranger, au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Etats-Unis…

AirMems, la start-up qui veut révolutionner les composants électroniquesCréée en 2013, la start-up AirMems est une pépite qui démontre la capacité d’innovation du Limousin. Elle est chargée d’exploiter un brevet de l’Université de Limoges issu des recherches

du laboratoire XLIM. Il s’appuie sur une techno-logie de rupture baptisée MEMS RF (Micro Elec-tromechanical systems for Radio frequencies). Les commutateurs, adaptés à l’électronique haute fré-quence (au-delà de 40 GHz), sont constitués d’une membrane de quelques centaines de micromètres, suspendue à quelques micromètres de substrat. En présence d’une tension, une poutre métallique est attirée pour créer un contact.Les MEMS RF autorisent une meilleure perfor-mance et une moindre consommation que les semi-conducteurs, tout en diminuant l’encombre-ment. Reconfigurables, les composants tiennent compte de la charge de travail en divers points du circuit. Testée sur le satellite Ahena-Fidus, la technologie limougeaude, apparaît fiable.AirMems, qui emploie 6 salariés à Limoges, a été lauréate en 2014 du concours i-Lab du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a intégré le réseau BPifrance Excellence et fait désormais partie de l’incubateur Business Incubation Center sud-France de l’Agence spatiale européenne.En phase de R&D, ses composants électroniques devraient être lancés en petites séries pour les secteurs de la défense et de l’aérospatial, avant peut-être d’être adoptés dans la téléphonie.

France Paratonnerres équipe la Tour EiffelSpécialisée dans la protection des bâtiments contre la foudre, la société France Paraton-nerres basée à Ester Technopole figure dans le top 3 mondial dans la technologie PDA (paraton-nerre à dispositif d’amorçage). Equipant 30 000 sites en France, elle a été retenue par la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel et la ville de Paris pour rénover le dispositif de protection directe et indirecte du monument contre la foudre. Elle assu-rera une prestation globale, de l’expertise à la for-mation du personnel. Au programme : rénovation des prises de terres, installation de compteurs, refonte de l’architecture électrique et protection des appareillages.

Dirigée par Elysabeth Benali, France Paratonnerres réalise près de 65 % de son CA à l’export, dans une cinquantaine de pays. L’entreprise, qui emploie une quinzaine de salariés, s’attache à la qualité de vie au travail.

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest-France, Journal des Entreprises, Les Echos,

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vendée

Cédée, Pom d’Api repart du bon piedLa marque de chaussures enfantines Pom d’Api est cédée par le groupe Rautureau Apple Shoes (RAS), ainsi que l’ensemble du pôle en-fants Kids. La nouvelle dirigeante, Alexandra Bois-Aubouin, après un parcours dans la finance, était entrée au capital, puis avait pris les fonc-tions de PDG de RAS Kids en 2015. Pour cette acquisition qui a impliqué une double augmen-tation de capital, elle est suivie par sa famille et une douzaine d’investisseurs dont Thierry Sona-lier, patron de Jardiland.

Pom d’Api, créée en 1973 par Yvon et Guy Rautu-reau, produit des chaussures haut de gamme pour enfants. Parmi ses clients figurent des personna-lités comme Laetitia Casta, Scarlett Johansson ou Victoria Beckam. RAS Kids, désormais basée à Chambretaud, détient aussi les marques Shoo, POm, 10is, Shwik et Clotaire, dédiée à la vente directe. La société emploie 170 personnes, prin-cipalement en Vendée et dispose d’un bureau d’études de 15 personnes qui n’hésite pas à faire tester les produits dans les écoles. La production est en revanche réalisée en Tunisie.

Le groupe poursuit une croissance à deux chiffres. Après 14,5 M€ CA en 2015, l’objectif est de 16,5 M€ pour cette année et 23 M€ d’ici 2019. 50 % des ventes sont réalisées à l’export, avec une bonne marge de progression. Outre 500 clients multimarques, la distribution profite de 28 boutiques Pom d’Api, dont 9 à l’étranger, avec des ouvertures récentes à Anvers, Moscou et Beyrouth. Alexandra Bois-Aubouin compte pour-suivre cette politique, développer le commerce en ligne et renforcer la communication.

De son côté, le cédant Rautureau Apple Shoes, basé à La Gaubretière, se recentre sur la fabri-cation et la commercialisation de chaussures adultes. Il a réalisé environ 400 M€ CA en 2014.

Le transporteur Girard-Agediss passe sous le contrôle du groupe 3SIAux Essarts, Girard-Agediss est un grand nom du transport routier, n° 1 français sur le marché des meubles et produits encombrants. Egalement présent dans les activités de préparation de commandes, il réalise près de 65 M€ CA avec près de 500 salariés. Le 30 mai, Girard-Agediss, qui comprend un vaste réseau d’agences est cédé au groupe 3SI (anciennement 3 Suisses International). Le transporteur avait été acquis en 2010 par le groupe Arcole Industries, spécialiste des prises de participations dans des entreprises en difficultés.

3SI, basé dans le nord, appartient au groupe allemand Otto. Intervenant dans la vente par correspondance de prêt-à-porter et équipement de la maison, il oriente désormais sa stratégie vers les services et justifie l’acquisition du Vendéen par une complémentarité de métiers. Il vient de se défaire de Becquet (linge de maison) et l’enseigne 3 Suisses est elle-même à vendre.

Le groupe Fideip s’offre un fabricant de machines spécialesLe groupe de mécanique et métallurgie Fideip, basé dans la commune nouvelle de Mouille-ron-Saint-Germain, est issu du rachat de la société Altema par Jacques Clochard en 2000. Il s’est agrandi par acquisitions successives et croissance interne, pour atteindre 290 salariés et 45 M€ CA.

Après Palamatic Process en 2015 (procédés et équipements pour la manutention des poudres), le groupe s’étoffe d’une dixième société avec le rachat de LF Technologies, située à Saint-Hi-laire-de-Riez, suite au départ en retraite de son dirigeant. Doté de compétences électroniques et numériques, cette entreprise de 9 salariés conçoit et produit des machines spéciales, telles que bancs d’essai, équipements de mesure et de contrôle et machines d’assemblage, pour la mé-canique ou l’hydraulique. En 2015, LF Technolo-gies a réalisé 1,044 M€ CA. Avec l’intégration dans le groupe Fideip, elle profitera d’avantages en termes commercial, productif et administratif et pourra envisager de conquérir de nouveaux marchés.

Le groupe Fideip est présent en Vendée, Deux-Sèvres (société Chabeauti à Glenay), Maine-et-Loire et Ille-et-Vilaine. Sa production est très diversifiée : pièces aéronautiques, prothèses chirurgicales, moyeux haut de gamme pour vélos (Aivee), cages pour l’élevage… Derniè-rement, l’entreprise Bérieau de Sainte-Flo-rence, tournée vers l’usinage de précision et le décolletage, a agrandi son usine, pour atteindre

6 000 m². Cela représente un investissement de 2 M€ qui s’accompagne du recrutement d’une dizaine de personnes.

Les différents directeurs de filiales du groupe sont associés de la société pour laquelle ils travaillent.

L’entreprise adaptée Umea (profilés aluminium de grandes dimensions à Mor-tagne-sur-Sèvre), qui emploie 46 salariés, est cédée à Jérôme Marguet, spécialiste de l’emploi des personnes handicapées

Saint-Fulgent : 28 M€ d’investissements et un nouveau bâtiment pour le volailler Arrivé (Maître Coq)

La Mothe-Achard : PRB (revêtements pour le bâtiment) investit 15 M€ dans 2 nouveaux bâtiments en 2015-2016

Transept Giltec, qui construit des convoyeurs et lignes d’assemblage, déména-gera de Sallertaine à Challans. Le groupe a repris une société normande spécialiste de l’inox.

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Pour ce nouveau classement des 100 premières Entreprises de l’ex Poitou-Charentes, de Vendée et du Limousin, sont concernées les Entreprises ayant leur siège social sur cette région, correspondant à la zone de diffusion du JDP. Réalisé à partir des bases de données d’Altarès, l’un des premiers acteurs en France de l’information économique, ce palmarès regroupe les Entreprises ayant publié leur bilan 2015 ou 2014 (ou plus rarement 2013 ou 2012) sur 12 mois, à la date d’extraction des données soit fi n mai 2016. Les Sociétés sont classées par ordre décroissant de chiffre d’affaires hors taxes.

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles SCHILDT Pascale 1 731 570 31/12/2013 173

2 STELIA AEROSPACE 17300 ROCHEFORT construction aéronautique et spatiale GAUTIER Cédric 1 653 238 31/12/2014 4 095

3 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique LEGRAND FRANCE 1 152 609 31/12/2014 976

4 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 104 530 31/12/2013 789

5 LEGRAND FRANCE 87000 LIMOGES matériel d’installation électrique SOUDAN Patrice 826 276 31/12/2014 4 226

6 SCHENKER FRANCE 85600 MONTAIGU Messagerie BONJEAN Cyrille 780 224 31/12/2014 4 455

7 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREALE 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 723 561 30/06/2015 863

8 MOTEURS LEROY SOMER 16000 ANGOULEME transformateurs électriques SARRE Pierre 631 677 30/09/2015 2 603

9 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 580 228 31/12/2014 249

10 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance GASTINEL Hervé 576 222 31/08/2015 3 426

11 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 535 681 31/12/2014 2 946

12 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GIRON Césarr 508 412 30/06/2015 443

13 ARRIVE 85250 SAINT FULGENT transformation de viande LAMBERT Denis 456 566 28/02/2015 1 819

14 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 390 695 31/12/2014 -

15 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles RICHARDSON Timothy 315 891 31/12/2014 500

16 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 293 973 31/12/2014 617

17 ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQUE 85000 LA ROCHE SUR YON activités scientifi ques LAMOURE Jean 284 550 31/12/2014 3

18 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 279 247 30/06/2015 134

19 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction MARMOUZET Frédéric 265 775 31/12/2014 910

20 OCEALIA 16100 COGNAC céréales, semences DELUSSET Philippe 257 190 30/06/2015 309

21 SOUFFLET ATLANTIQUE 17230 MARANS céréales, semences THIERRY Didier 236 225 30/06/2015 221

22 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences VILLAIN Philippe 232 731 30/06/2015 221

23 K. LINE 85500 LES HERBIERS matériaux de construction GROUPE LIEBOT 209 320 31/12/2014 162

24 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 209 084 31/12/2014 342

25 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 208 231 31/03/2015 341

26 SOREGIES 86000 POITIERS commerce d’électricité MERLE Nicole 196 076 31/12/2014 306

27 DEKRA INDUSTRIAL 87000 LIMOGES Inspections techniques GERDON Roland 191 535 31/12/2012 2 525

28 SOCIETE NOUVELLE NOREA 79700 MAULEON aliments pour animaux L’ANTHOEN Paul 188 189 31/12/2012 52

29 PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES ALU 85500 LES HERBIERS portes et fenêtres en métal GROUPE LIEBOT 185 094 31/12/2014 678

30 BRETECHE OUEST 85150 LA CHAPELLE ACHARD combustibles HIDIER Eric 174 881 31/12/2014 69

31 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 173 588 31/12/2013 31

32 COURVOISIER S.A.S 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 170 541 31/12/2014 191

33 UCAL CHARENTES POITOU 85170 BELLEVILLE SUR VIE produits laitiers RABILLARD Jean-Luc 169 507 31/12/2014 62

34 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux RONDEAU Paul 167 570 31/12/2013 175

35 PICOTY RESEAU 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 161 301 31/12/2014 -

36 COOPERATIVE VETERINAIRE DE L’OUEST 85600 LA GUYONNIERE centrales d’achat non alimentaires MULNET Pierre 160 079 30/09/2014 165

37 SICA DE BAGNOLET 16100 COGNAC boissons ROY Guillaume 157 896 31/12/2013 -

38 ATLANTIC INDUSTRIE 85000 LA ROCHE SUR YON appareils électroménagers CAILLE Emmanuel 152 885 31/12/2014 610

39 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 152 757 30/09/2015 780

40 BONILAIT PROTEINES 86360 CHASSENEUIL DU POITOU produits laitiers NIZAN Pascal 152 596 31/12/2012 223

Code

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RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

41 SAME DEUTZ FAHR FRANCE 16100 CHATEAUBERNARD matériel agricole DUPRE Jean-Luc 149 671 31/12/2014 55

42 FDL 79230 PRAHECQ boissons CHALUMEAU Bertrand 148 860 31/12/2012 168

43 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles BRIENNE Marc 143 945 31/12/2014 634

44 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers SABOURIN Anne 141 301 31/12/2014 215

45 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 141 143 31/12/2014 455

46 BIO HABITAT 85310 LA CHAIZE LE VICOMTE carrosseries et remorques GASTINEL Hervé 137 675 31/08/2015 829

47 SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE TERRE ATLANTIQUE 17400 SAINT JEAN D’ANGELY céréales, semences MOIZANT Jean 137 512 30/06/2015 89

48 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 136 515 30/06/2015 1 111

49 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 136 375 31/12/2014 693

50 DUBREUIL CARBURANTS 85170 BELLEVILLE SUR VIE combustibles PARENT Paulette 126 093 31/12/2014 30

51 ALEDA SAS 87100 LIMOGES commerce de gros ROUDIER Pascal 123 759 31/03/2015 85

52 SEFI 86000 POITIERS équipements industriels GUIGNET Gilles 120 933 31/12/2014 398

53 ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL 79000 NIORT matériaux de construction ROUGIER Francis 120 615 31/12/2014 32

54 SOCIETE DE RECHARGEMENT DEMATERIALISE 85000 LA ROCHE SUR YON équipements électronique BIMEDIA FINANCE 119 407 31/12/2014 3

55 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 117 312 31/12/2014 571

56 SOCIETE DISTRIBUTION ROYANNAISE SA 17200 ROYAN commerces de détail POTIRON Paul 115 696 28/02/2014 365

57 ALICOOP 79800 PAMPROUX aliments pour animaux ROGEON Philippe 113 627 31/12/2014 135

58 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles M.H.D.G. 112 184 30/09/2015 -

59 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profi lés creux en acier MENUT Jean 111 985 31/03/2015 749

60 TLD EUROPE 79420 SAINT LIN matériel levage et manutention MAGUIN Antoine 107 384 31/12/2015 374

61 ALLIANCE FINE CHAMPAGNE 16100 COGNAC boissons BODIN Alain 106 183 31/08/2015 -

62 YVES COUGNAUD LOCATION 85000 MOUILLERON LE CAPTIF location équipement COUGNAUD Patrice 105 568 30/06/2015 1

63 VENDEE SANI THERM 85280 LA FERRIERE fournitures plomberie BREGEON Marc 103 515 28/02/2015 227

64 BRUNET 86360 CHASSENEUIL DU POITOU installation électrique MALLET Dominique 102 609 31/12/2012 704

65 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 102 588 31/12/2013 931

66 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POITOU 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 101 102 31/12/2014 228

67 SUPERMARCHES CHARENTAIS 17140 LAGORD hypermarchés FLOGEAC Paul 99 464 31/03/2015 322

68 COMPTOIR AGRICOLE COMMERCIAL DE COGNAC 16100 CHATEAUBERNARD quincaillerie MAURICE Bruno 97 849 31/12/2014 399

69 ACHILLE BERTRAND 85500 LES HERBIERS alimentaire M TALEC Jacques 97 035 31/12/2014 249

70 POITOURAINE 86130 DISSAY produits laitiers LABBE Jean-Jacques 95 793 31/12/2014 -

71 SAINTES-DISTRIBUTION-SADIS 17100 SAINTES hypermarchés TAILLANDIER Daniel 94 902 28/02/2014 247

72 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 94 050 30/04/2015 161

73 ARRIVE NUTRITION ANIMALE 85250 SAINT FULGENT aliments pour animaux BOURON Patrick 93 623 31/12/2014 -

74 SAINT-GOBAIN GLASS SOLUTIONS MENUISIERS INDUSTRIELS 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BOIS Thomas 93 212 31/12/2014 485

75 DILISCO 23220 CHENIERS commerce de biens domestiques DERVIEUX Guillaume 92 361 31/12/2014 167

76 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation REYNAUD Roger 90 624 30/11/2014 476

77 NATURENVIE 17180 PERIGNY produits alimentaires KLOBOUKOFF Charles 88 906 31/12/2014 300

78 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 85 536 31/12/2014 159

79 MANUTAN COLLECTIVITES 79180 CHAURAY équipements commerce et services GUICHARD Xavier 84 876 30/09/2015 270

80 SOC COOP AGRICOLE ELEVEURS PAYS VERT 19460 NAVES animaux vivants FAU Julien 84 425 30/09/2014 105

81 COMPTOIR DES BOIS DE BRIVE 19100 BRIVE LA GAILLARDE matériaux de construction D’ADHEMAR Philippe 83 242 31/12/2014 75

82 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques ROIJMANS Johannes 83 161 31/12/2014 133

83 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 82 428 31/12/2014 422

84 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base ICHIKAWA Naoki 81 019 31/03/2015 218

85 CAMUS LA GRANDE MARQUE SA 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées CAMUS Cyril 80 790 28/02/2015 195

86 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000 LIMOGES activités hospitalières UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN 80 615 31/12/2014 956

87 PICOTY AUTOROUTES 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 79 637 31/12/2014 -

88 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISLER 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER David 79 473 31/12/2014 373

89 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 751

90 SERVAL 79800 SAINTE EANNE aliments pour animaux LEMAITRE Gérard 79 168 31/12/2014 76

91 NOUVELLE DES ABATTEURS 79300 BRESSUIRE transformation de viande BASQUIN Alain 78 332 31/12/2014 96

92 VENDEE SEVRES NEGOCE 79260 LA CRECHE céréales, semences BOURGEAIS Jacques 78 311 30/06/2015 75

93 LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles MICHEL Stephane 78 277 31/12/2014 153

94 ARRIVE AUVERGNE 85250 SAINT FULGENT transformation de viande LAMBERT Denis 78 157 28/02/2015 261

95 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 77 756 31/12/2014 39

96 ALLARD EMBALLAGES 19100 BRIVE LA GAILLARDE carton ondulé MAILLARD Laurent 77 297 31/12/2014 439

97 AVI-CHARENTE 17440 AYTRE lait BECARD Arnaud 76 378 31/12/2014 300

98 LIBAUD NEGOCE MATERIAUX 85400 LUCON matériaux de construction ETS LIBAUD 75 677 31/12/2014 244

99 VAL DE SEVRE SCA 85700 SEVREMONT élevage DEBARRE Alain 74 755 30/06/2015 12

100 GRAND PARC DU PUY DU FOU 85590 LES EPESSES Parcs d’attractions LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas 74 703 30/09/2015 476

Code

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Élaborés sur la même base méthodologique que le Top 100 (voir page 26)

les Tops 15 établissent un palmarès sectoriel selon 10 secteurs d’activités.

des entreprisesTops 15Code

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE1 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 104 530 31/12/2013 789 2 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GIRON Césarr 508 412 30/06/2015 443 3 ARRIVE 85250 SAINT FULGENT transformation de viande LAMBERT Denis 456 566 28/02/2015 1 819 4 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 208 231 31/03/2015 341 5 SOCIETE NOUVELLE NOREA 79700 MAULEON aliments pour animaux L’ANTHOEN Paul 188 189 31/12/2012 52 6 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 173 588 31/12/2013 31 7 COURVOISIER S.A.S 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 170 541 31/12/2014 191 8 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux RONDEAU Paul 167 570 31/12/2013 175 9 BONILAIT PROTEINES 86360 CHASSENEUIL DU POITOU produits laitiers NIZAN Pascal 152 596 31/12/2012 223 10 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers SABOURIN Anne 141 301 31/12/2014 215 11 ALICOOP 79800 PAMPROUX aliments pour animaux ROGEON Philippe 113 627 31/12/2014 135 12 ARRIVE NUTRITION ANIMALE 85250 SAINT FULGENT aliments pour animaux BOURON Patrick 93 623 31/12/2014 - 13 NATURENVIE 17180 PERIGNY produits alimentaires KLOBOUKOFF Charles 88 906 31/12/2014 300 14 CAMUS LA GRANDE MARQUE SA 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées CAMUS Cyril 80 790 28/02/2015 195 15 SERVAL 79800 SAINTE EANNE aliments pour animaux LEMAITRE Gérard 79 168 31/12/2014 76

AUTOMOBILE ET MATÉRIEL DE TRANSPORT1 STELIA AEROSPACE 17300 ROCHEFORT construction aéronautique et spatiale GAUTIER Cédric 1 653 238 31/12/2014 4 095 2 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance GASTINEL Hervé 576 222 31/08/2015 3 426 3 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles RICHARDSON Timothy 315 891 31/12/2014 500 4 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 293 973 31/12/2014 617 5 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles BRIENNE Marc 143 945 31/12/2014 634 6 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 141 143 31/12/2014 455 7 BIO HABITAT 85310 LA CHAIZE LE VICOMTE carrosseries et remorques GASTINEL Hervé 137 675 31/08/2015 829 8 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles M.H.D.G. 112 184 30/09/2015 - 9 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POITOU 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 101 102 31/12/2014 228 10 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 94 050 30/04/2015 161 11 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 85 536 31/12/2014 159 12 LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles MICHEL Stephane 78 277 31/12/2014 153 13 SOCIETE DE DISTRIBUTION DES AUTOMOBILES DU LIMOUSIN 87000 LIMOGES véhicules automobiles P8 AUTOMOBILES 67 287 31/12/2014 120 14 ADVANCED COMFORT SYSTEMS FRANCE 79300 BRESSUIRE équipements automobiles ZAZPE Aitor 67 276 31/12/2014 309 15 LIMOGES DIFFUSION AUTOMOBILES 87280 LIMOGES véhicules automobiles FAURIE Marc 62 065 31/12/2014 134

BTP ET IMMOBILIER1 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 136 375 31/12/2014 693 2 BRUNET 86360 CHASSENEUIL DU POITOU installation électrique MALLET Dominique 102 609 31/12/2012 704 3 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation REYNAUD Roger 90 624 30/11/2014 476 4 R SIORAT 19270 USSAC construction de routes ROUX Gilbert 64 596 31/12/2014 202 5 CARRIERES KLEBER MOREAU 79310 MAZIERES EN GATINE exploitation de gravières POUXVIEL Jean-Claude 58 618 31/12/2014 172 6 SOCIETE ROY 79330 SAINT VARENT exploitation de gravières BODSON Luc 52 706 31/12/2014 118 7 OUEST ALU 85500 LES HERBIERS menuiserie métallique GROUPE LIEBOT 49 449 31/12/2014 283 8 EIFFAGE CONSTRUCTION LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de bâtiments EIFFAGE CONSTRUCTION 46 544 31/12/2014 204 9 IMERYS REFRACTORY MINERALS CLERAC 17270 CLERAC exploitation de gravières CORNELISSEN Michel 43 023 31/12/2014 155 10 RIDORET MENUISERIE 17000 LA ROCHELLE menuiserie bois et pvc RIDORET Daniel 37 251 31/12/2014 254 11 CAMIF HABITAT ET PAR ABREVIATION SAS CH 79180 CHAURAY maisons individuelles GROUPE ARCHIPELLE 36 497 31/12/2014 40 12 ETABLISSEMENTS BOUTILLET SAS 86300 CHAUVIGNY maçonnerie générale BOUTILLET Jean 34 610 30/09/2012 190 13 VENDEE LOGEMENT ESH 85000 LA ROCHE SUR YON location de logements GICQUEL Jean 33 312 31/12/2014 62 14 CARRIERE DE LUCHE 79330 LUCHE THOUARSAIS exploitation de gravières POUXVIEL Jean-Claude 32 655 31/12/2014 45 15 ELECTRICITE CHAUFFAGE CLIMATISATION SANITAIRE 85180 CHATEAU D’OLONNE installation électrique TENAILLEAU Christian 32 580 28/02/2015 260

CHIMIE ET PLASTURGIE1 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques ROIJMANS Johannes 83 161 31/12/2014 133 2 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base ICHIKAWA Naoki 81 019 31/03/2015 218 3 COUGNAUD 85190 AIZENAY éléments en matières plastiques LIENARD Philippe 53 881 31/12/2014 415 4 LEUL MENUISERIES 79100 LOUZY éléments en matières plastiques HOLDING DU PETIT ROSE 46 070 31/12/2014 347 5 LABORATOIRES RIVADIS SAS 79100 LOUZY produits pour la toilette LAINE Christian 44 411 31/08/2015 199 6 ANGIBAUD - DEROME ET SPECIALITES 17000 LA ROCHELLE produits azotés et engrais SEBBE Paul-Antoine 44 015 31/12/2014 92 7 BB FABRICATIONS 17140 LAGORD peintures, vernis OSTENDORF Jens 41 329 31/12/2015 102 8 FREUDENBERG JOINTS PLATS 87140 CHAMBORET articles en caoutchouc FREUDENBERG SEALING TECHNOLOGIES GMBH ET CO 39 170 31/12/2014 - 9 FPV-INDUSTRIES 85120 ANTIGNY éléments en matières plastiques HERAULT Antoine 33 554 31/12/2014 131 10 SOC INDUST DIVERSES APPLIC CAOUTCHOUC 16600 TOUVRE articles en caoutchouc FEYRIT Bernard 29 784 31/03/2015 69 11 SIMAFEX 17230 MARANS produits chimiques BLANC Jean-François 23 583 31/12/2014 95 12 EYREIN INDUSTRIE 19800 EYREIN savons, produits d’entretien MAGNE ERIC Eric 22 958 30/06/2015 82 13 LABORATOIRE SCIENCE ET NATURE LSN 79250 NUEIL LES AUBIERS savons, produits d’entretien GUILBAUD Olivier 22 562 31/12/2014 176 14 INVER FRANCE SAS 79100 THOUARS peintures, vernis BRAGGIO Ezio 22 095 30/09/2014 * 90 15 BAUDET 85640 MOUCHAMPS éléments en matières plastiques SALAVERT Didier 19 174 31/12/2014 157

COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles SCHILDT Pascale 1 731 570 31/12/2013 173 2 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique LEGRAND FRANCE 1 152 609 31/12/2014 976 3 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREALE 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 723 561 30/06/2015 863 4 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 580 228 31/12/2014 249 5 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 390 695 31/12/2014 - 6 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 279 247 30/06/2015 134 7 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction MARMOUZET Frédéric 265 775 31/12/2014 910 8 OCEALIA 16100 COGNAC céréales, semences DELUSSET Philippe 257 190 30/06/2015 309 9 SOUFFLET ATLANTIQUE 17230 MARANS céréales, semences THIERRY Didier 236 225 30/06/2015 221 10 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences VILLAIN Philippe 232 731 30/06/2015 221 11 K. LINE 85500 LES HERBIERS matériaux de construction GROUPE LIEBOT 209 320 31/12/2014 162 12 BRETECHE OUEST 85150 LA CHAPELLE ACHARD combustibles HIDIER Eric 174 881 31/12/2014 69 13 UCAL CHARENTES POITOU 85170 BELLEVILLE SUR VIE produits laitiers RABILLARD Jean-Luc 169 507 31/12/2014 62 14 PICOTY RESEAU 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 161 301 31/12/2014 - 15 COOPERATIVE VETERINAIRE DE L’OUEST 85600 LA GUYONNIERE centrales d’achat non alimentaires MULNET Pierre 160 079 30/09/2014 165

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Code RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA K€ Date BILAN Effectif

ÉNERGIE EAU ENVIRONNEMENT1 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 209 084 31/12/2014 342 2 SOREGIES 86000 POITIERS commerce d’électricité MERLE Nicole 196 076 31/12/2014 306 3 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 77 756 31/12/2014 39 4 SECANIM CENTRE 85490 BENET traitement des déchets GUYON Romain 39 285 31/12/2014 168 5 VEOLIA PROPRETE POITOU-CHARENTES 17000 LA ROCHELLE traitement des déchets MALLINSON Alexander 38 272 31/12/2014 165 6 COMPAGNIE DES EAUX DE ROYAN 17640 VAUX SUR MER traitement des eaux usées MORICHON Roland 36 146 31/12/2014 99 7 APROVAL 16600 MORNAC récupération de déchets CHAPRON Christophe 34 755 31/12/2014 - 8 VEOLIA PROPRETE LIMOUSIN 87000 LIMOGES collecte des déchets MALLINSON Alexander 30 604 31/12/2014 242 9 MINERVA OIL 87380 MEUZAC Pétrole LAFARGE Jean 28 261 31/12/2014 - 10 EG.D 86190 VOUILLE gestion des déchets HESTIN Fabien 13 871 31/03/2015 110 11 SIRMET 16 16160 GOND PONTOUVRE démantèlement d’épaves GUERBE Jean 13 808 31/03/2015 23 12 SOTRIVAL 17270 MONTGUYON traitement des déchets CHAPRON Christophe 13 725 31/12/2014 51 13 SO REC FER SOCIETE DE RECUPERATION DE FERRAILLES 19100 BRIVE LA GAILLARDE récupération de déchets CESSAC Nathalie 13 115 30/06/2015 21 14 AXEL FRANCE 79000 NIORT Pétrole SEUX Pierre 12 591 31/12/2014 35 15 REE REGIE D’ENERGIE EOLIENNE 17000 LA ROCHELLE production d’électricité FELDMANN Michaël 11 924 31/12/2014 2

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE1 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 102 588 31/12/2013 931 2 SAINT-GOBAIN GLASS SOLUTIONS MENUISIERS INDUSTRIELS 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BOIS Thomas 93 212 31/12/2014 485 3 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISLER 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER David 79 473 31/12/2014 373 4 ALLARD EMBALLAGES 19100 BRIVE LA GAILLARDE carton ondulé MAILLARD Laurent 77 297 31/12/2014 439 5 SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC 23350 GENOUILLAC produits minéraux non métalliques DE MEULDER Dirk 68 409 31/12/2014 198 6 VALEO MATERIAUX DE FRICTION 87280 LIMOGES produits minéraux non métalliques LAGARDE Thierry 65 637 31/12/2014 436 7 DS SMITH PACKAGING SUD OUEST 16100 CHATEAUBERNARD carton ondulé DS SMITH PACKAGING FRANCE 56 317 30/04/2015 232 8 ARCHIMBAUD ET FILS 79170 SECONDIGNE SUR BELLE sciage et rabotage du bois ARCHIMBAUD Jean-Pascal 53 072 30/09/2014 39 9 TONNELLERIE TARANSAUD 16100 MERPINS emballages en bois PRACOMTAL De Henri 51 232 31/12/2013 215 10 GARANDEAU BETONS 16370 CHERVES RICHEMONT béton prêt à l’emploi GARANDEAU Rene 47 123 31/12/2014 105 11 SOCIETE SEGUIN MOREAU ET COMPAGNIE 16100 MERPINS emballages en bois OENEO S.A 46 384 31/03/2015 156 12 CATALENT FRANCE LIMOGES SAS 87280 LIMOGES matériel médico-chirurgical MOURIERAS Florent 46 027 30/06/2015 215 13 SOC FRANCAISE FABRICAT PAPIERS ONDULES 16150 EXIDEUIL carton ondulé PAULTES Jean-Marie 42 688 31/12/2014 205 14 CUISINES DESIGN INDUSTRIES 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE meubles cuisine SNAIDERO Edi 37 037 31/12/2014 272 15 HUHTAMAKI LA ROCHELLE 85770 L’ ILE D’ELLE articles en papier ou en carton DOMIN Petr 35 484 31/12/2014 172

MÉTALLURGIE MÉCANIQUE1 PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES ALU 85500 LES HERBIERS portes et fenêtres en métal GROUPE LIEBOT 185 094 31/12/2014 678 2 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 152 757 30/09/2015 780 3 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 136 515 30/06/2015 1 111 4 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profilés creux en acier MENUT Jean 111 985 31/03/2015 749 5 TLD EUROPE 79420 SAINT LIN matériel levage et manutention MAGUIN Antoine 107 384 31/12/2015 374 6 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 82 428 31/12/2014 422 7 DAGARD 23600 BOUSSAC équipements aérauliques et frigorifiques FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE 66 726 31/12/2014 384 8 SEPRO ROBOTIQUE 85000 LA ROCHE SUR YON machines spécialisées PROMOTHERMIS 66 313 31/12/2014 256 9 KUHN-AUDUREAU SA 85260 LA COPECHAGNIERE machines agricoles et forestières KRIER Thierry 57 286 31/12/2014 238 10 BRIAND CONSTRUCTIONS METALLIQUES 85500 LES HERBIERS structures métalliques GROUPE BRIAND 56 557 30/09/2014 - 11 VENDEE MECANIQUE INDUSTRIE 85600 MONTAIGU machines industrie agro-alimentaire DENOEL Dominique 54 542 31/12/2014 210 12 FRANCE FERMETURES 23600 BOUSSAC BOURG portes et fenêtres en métal PROT Jean-Bertrand 52 553 31/12/2014 347 13 SOC NLE EXPLOIT DESHORS AERO DEFENSE IND 19100 BRIVE LA GAILLARDE mécanique industrielle MATTIUSSI Laurent 51 877 31/12/2014 237 14 VIM 79800 SOUDAN équipements aérauliques et frigorifiques TOME IZACELAYA Hilario 48 112 31/12/2014 149 15 PIERRE GUERIN SAS 79210 MAUZE SUR LE MIGNON machines industrie agro-alimentaire PIETRI Jean-Christophe 46 033 31/12/2014 256

TOURISME ET LOISIRS1 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 751 2 GRAND PARC DU PUY DU FOU 85590 LES EPESSES Parcs d’attractions LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas 74 703 30/09/2015 476 3 SA FUTUROSCOPE DESTINATION 86130 JAUNAY CLAN voyagistes BOUIN Rodolphe 54 870 30/09/2012 1 4 TOQUENELLE 17100 SAINTES cafétérias PELLETIER Loic 18 370 31/12/2012 261 5 EUTERPE PROMOTION 87000 LIMOGES arts du spectacle vivant GOUDARD Michel 15 439 30/06/2015 16 6 ATLANTIQUE STADE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE clubs de sports MERLING Vincent 14 285 30/06/2015 58 7 CLUB ATHLETIQUE BRIVISTE CORREZE LIMOUSIN 19100 BRIVE LA GAILLARDE clubs de sports BERTRAND Jean 12 769 30/06/2015 - 8 ZOO FAUNE TROPICALE 17570 LES MATHES jardins botaniques CAILLE Patrick 11 777 31/12/2015 57 9 ESPACE EUROP 85000 LA ROCHE SUR YON voyagistes RINGEARD Arnaud 9 891 31/08/2013 16 10 CONVIVIO-PRO 86000 POITIERS restauration collective CJP 9 421 31/08/2015 108 11 SOC NOUVELLE EXPLOITATION CASINO ROYAN 17200 ROYAN jeux de hasard et d’argent LE CAM Hervé 8 813 31/10/2015 84 12 AQUARIUM LA ROCHELLE 17000 LA ROCHELLE jardins botaniques HOLDING COUTANT 8 515 31/12/2014 29 13 CASINO DES PINS 85100 LES SABLES D’OLONNE jeux de hasard et d’argent ARREGLE JAUBERT Joelle 8 502 31/10/2014 93 14 VOYAGES EVENEMENTS LOISIRS 85600 BOUFFERE agences de voyage MONNIER Dominique 8 480 31/12/2014 18 15 GRONDIN VOYAGES 79330 SAINT VARENT agences de voyage GRONDIN Jacques 8 379 31/12/2014 -

TRANSPORT ET LOGISTIQUE1 SCHENKER FRANCE 85600 MONTAIGU Messagerie BONJEAN Cyrille 780 224 31/12/2014 4 455 2 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 535 681 31/12/2014 2 946 3 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 117 312 31/12/2014 571 4 AVILOG 85140 ESSARTS EN BOCAGE transports routiers de fret GROUPE MOUSSET 58 064 31/12/2014 * 454 5 GIRARD AGEDISS 85140 LES ESSARTS transports routiers de fret SUEUR Renaud 55 535 31/12/2014 436 6 STEF TRANSPORT NIORT 1 LA CRECHE 79260 LA CRECHE transports routiers de fret CARRE Fabrice 55 287 31/12/2014 287 7 TRANSPORTS RENE MADRIAS 19270 USSAC transports routiers de fret 2 JMAD 52 597 31/12/2014 463 8 TRANSPORTS CHAVENEAU BERNIS 86130 DISSAY Messagerie LACHAUME Philippe 44 269 31/12/2014 224 9 ALTEAD AUGIZEAU 85170 LE POIRE SUR VIE transports routiers de fret GUYON Pierrick 42 864 31/12/2013 353 10 STEF TRANSPORT VENDEE 85140 LES ESSARTS transports routiers de fret LANGENFELD Olivier 41 887 31/12/2014 136 11 SOCIETE TRANSPORTS ET AFFRETEMENTS ROUTIERS - S.T.A. 87720 SAILLAT SUR VIENNE affrètement MALINGE Christophe 40 907 31/12/2014 13 12 TRANSPORTS JAMMET 86340 FLEURE transports routiers de fret JAMMET Patrice 38 480 31/12/2014 464 13 AGENCE MARITIME COGNACAISE 16100 CHATEAUBERNARD affrètement BOLLORE LOGISTICS SAS 37 515 31/12/2013 37 14 STEF TRANSPORT BRIVE 19270 DONZENAC transports routiers de fret CARRE Fabrice 31 873 31/12/2014 126 15 SOCIETE FRANCAISE OUTILS PROFESSIONNELS 85610 CUGAND entreposage non frigorifique REITZ Claudette 31 725 31/12/2014 -

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N°130 Retrouvez tous les articles et dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Certains qualifient votre start-up de pépite picto-charentaise. Qui sont les créateurs d’Aldébarande ?Aldébarande est née de la rencontre de deux personnes, Pascal Mangeat et moi-même. Nous avons tous les deux 44 ans et sommes issus du monde de l’entreprise. Je suis ingénieur informatique. J’ai fait tous les métiers liés à ma spécialité avant de créer ma propre structure. Pascal, lui, était consultant en entreprise dans les métiers de l’informatique.

Concrètement, quelle est votre activité ?Au départ, nous apportions des solutions pour booster les entreprises via la conception de logiciels sur-mesure. Notre objectif est que le chef d’entreprise puisse redevenir maître de ses outils informatiques sans avoir les contraintes et limites imposées par les développeurs de logiciels. C’est le cas notamment avec notre programme Odoo.

Puis, il y a deux ans et demi, nous avons souhaité travailler sur quelque chose de nouveau. Nous nous sommes alors tournés vers le Phygital, l’association du physique et du digital, pour offrir à nos clients des solutions nouvelles de communication avec l’objectif de créer l’étonnement.

Cette innovation vient-elle d’une demande des industriels ?Nous avons perçu quelques signaux en ce sens puisque la publicité traditionnelle n’a plus le même impact sur les générations connectées. Il fallait sortir des sentiers battus. Et, les gens étant restés de grands enfants, il faut leur apporter de nou-velles sensations, une nouvelle expé-rience.

Quel a été votre premier produit ?Il s’agissait d’une vitrine interactive et tactile pour une agence immobilière. Le client, de l’extérieur, peut visiter virtuellement les biens qui l’intéressent, prendre rendez-vous pour une visite réelle, recevoir des fiches détaillées sur son smartphone, et ça même si l’agence est fermée… Nous en avons installé plusieurs en Charente. Une est également prévue sur Bordeaux.

Avez-vous été encore plus loin dans ce concept des vitrines connectées ?Oui, nous avons développé une vitrine connectée, tactile et interchangeable qui s’adapte au produit qu’on lui présente en

allant chercher elle-même les informations sur Internet. Elle pourrait à terme équiper les duty-free dans les aéroports. En permettant au client d’être actif - il peut interagir avec le produit - nous faisons naître chez lui des émotions. Et nous avons renforcé ce pou-voir avec des éléments olfactifs et sonores.

C’est le cas avec la « douche sonore » qui concentre le son dans une zone pré-cise. Nous sommes à l’ère du marketing multisens.

Parallèlement, nous avons créé des vitrines et totems tactiles pour une entreprise du secteur médical avant de mettre au point un frigo connecté. Sa vitrine transparente peut se transformer en ré-gie publicitaire. Enfin, en juin, nous avons sorti pour un groupe spécialisé dans l’automobile des écrans de 100 pouces permettant de présenter en 3D l’ensemble des produits au catalogue et de les habiller en fonc-tion des options choisies par le client.

Quel est l’avenir à court de terme de la société ?

Après d’importants investissements en re-cherche et développement, les prochaines années devraient être marquées par une forte croissance. D’ailleurs, d’ici la fin de l’année, nous allons ouvrir le capital de la société. Par ailleurs, de nouvelles innova-tions sortiront en septembre ou octobre prochains. Nous avons également la volonté d’ouvrir des bureaux à Paris et à Bordeaux afin d’avoir une meilleure visibilité et d’être au plus près des centres de décisions nationaux.

Charles Bourinet Aldébarande A ANGOULÊME

ENtrepreneur à l’honneur

CRÉATEUR D’ÉTONNEMENT

La société angoumoisine Aldébarande bouleverse les traditions en apportant aux entreprises de nouvelles techniques de communication. Entretien avec Charles Bourinet, son créateur.

«Il faut apporter de nouvelles sensations».

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AQUITAINE - POITOU-CHARENTES LIMOUSIN - VENDÉE : ÉDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie Vauchez

Rédaction : Laurent Kaczmarek - Yves Guérin - Jean-Sébastien Thomas

Webmaster : Laurent Kaczmarek

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Sortie JdP N°130 Juillet 2016Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.Site : www.journaldesprofessionnels.fr

TECHNIQUE Charte graphique : 1, 2, 3 SimoneMise en page : RCE Aytré 05 46 44 74 41Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 30.000 ex.Crédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

Prochaine parution JdP : 3 octobre 2016 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 23 septembre 2016 - Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88

S’il avoue être celui de l’équipe qui a le plus « la tête sur les épaules », Charles Bourinet n’en a pas pour autant oublié sa jeunesse. Et lorsqu’on lui pose la question de la signification d’Aldéba-rande, on comprend pourquoi : « Aldé-baran est l’étoile la plus brillante de la constellation du Taureau. Lorsque j’étais jeune, il y avait un dessin animé qui passait : les Chevaliers du Zodiaque. Un des personnages s’appe-lait Aldébaran de Tauro. Je m’étais juré que j’appellerai ma société comme ça si un jour j’en avais une... nous sommes restés de grands enfants »

« NOUS SOMMES DE GRANDS ENFANTS »

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A savoir : Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances futures. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

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