journal des débats politiques et littéraires 1902

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    Journal des dbats politiques et littraires

  • Journal des dbats politiques et littraires. 1814-1944.

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  • SOMMAIRELES

    VRAIES CONSQUENCESDU SERVICE DE DEUX ANSAU POINT DE VUE MILITAIRE. CharlesMalo.

    Au MUR LE JOUR. ~

  • juges do premireinstance. La condamnationd'unpacha presqueoctognaire trois mois et demi d'em-prisonnementpour coups et blessures, voil donc leterme final de la lutte entreprise,il y a deux mois,par le Rgnrateurde l'Egypte au nom des droitsde l'homme contre la barbaries. En vrit, lord Gro-mer doit trouver que le rsultat obtenu n'est ni lahauteur de ses conceptionsni de ses esprances. Ga-geons mme que lord Cromer fait cette heure d'a-mres rflexionssur l'incapacitou l'insubordinationdes fonctionnairesdout il a loti l'Egypte. Voici, d'ail-leurs, qui. n'est pas fait pour calmer son amertume.Lejugementdu tribunal de Zantah,qui condamnaitMoncbawi Pacha tait peine connu- qu'une vivemotion se manifesta dans les. colonies, europennes.d'Egypte. Celles-ci connaissent Moichawi Pacha delongue date; elles savent que sa bienfaisance est lahauteur de sa fortune et qu'il l'a toujouisexerce enfaveurde tous les malheureux sansdistinction de na-tionalitni de religion; elles n'ont pas oublisurtoutque, il y a vingtans, presque pareilledate, McnchawiE&charecueillitdans ses domaines plus de 500 Euf&rp~CtM, p&ut la plupartGrecs et Italiens, fuyant l'-meute. Dans ces conditions, il n'estpas extraordinaireque les Europens d'Egypteaientt douloureusementsurprispar le jugement du tribunal et que, mus parun sentiment bien naturel de reconnaissance pourles services rendus, ils aient cherch en attnuerles effets. Sur l'initiative de quelques notables ita-liens et hellnes, un vaste ptitionnmentfut orga-nis dans les colonies grecque et italienne d'Egypte,dans le but de solliciterde S. A. le khdive la grcedu condamn. En quelques jours, des milliers de si-gnaturesfurent recueillies et, aprs que l'arrt de laCour et rendu dfinitive la condamnation de Men-chawi Pacha, la double ptitionfut ofnciellementre-mise au khdive, au nom de la colonie italienne, parle ministred'Italie, et. au nom de la colonie grecque,par deuxde ses plus autorissreprsentants.De cettedouble ptition, il est advenu ce qui devait en adve-nu'. Avec une correction parfaite et un grand senspolitique, le khdive l'arenvoyeau ministre de lajustice celui-cia misnn avis dfavorable, devant.lequeLle khdive ne pouvait que s'incliner. Aussibien, il importe peu que la grceait t refuse cequi importe, c'est qu'elle ait t demandepar lesGrecs et par les Italiens. En vrit, n'est-ce pas unsigne des temps, la fois trs consolant et trs inat-tendu, que~cette rprobationnergiquementmanies-tas par la colonie italienneet par la colonie grecquecontreune poursuiteet une condamnation destines,dans l'esprit,des Anglais, tmoigner desbienfaits del'occupation Jadis, lorsque la colonie franaised'Egypte dnonait les ambitions de l'Angleterre, onl'accusait de turbulenceet on la suspectait de chau-vinisme volontiers aux protestations franaises onopposait le loyalisme des Italienset des Grecs, tou-jours prts, toujoursprompts approuver, fliciter,i remercier. Et voici que, aujourd'hui, les Italiens etles Grecs protestent; l'an'aireMenchawi leur a ouvert,les yeux. Ce n'est probablementpas l le rsultatvoulu par l'Angleterre,mais il suffit que ce rsultataitt obtenu pour que nous soyons tents de remer-cier les Anglais de l'avoirprovoqu, et MenchawiPacha lui-mme d'avoir, pour un jour, ressuscitlacourbache.

    Le parti nationalgyptien a clbr, tout rcem-ment, le centime anniversaire de l'lection de Me-hemet-Ali la vice-royaut d'Egygte. J'ai dj eul'occasion de vous entretenir du parti national gyp-tien. C'est le parti d'opposition l'Angleterre,tousles jours plus nombreux, tous les jours plus actif et,en dpit des raisonsapparentes .do dsesprer, tousles jours plus confiant et plus rsolu. Son chef incon-test est Moustaplia Kamel bey, un Egyptien qui aimeson pays par-dessus tout et qui l'aime avec clair-voyanceparce qu'il en connat merveilleusementlesaspirations et les besoins. Son programme est le sui-vant indpendancede l'Egyptegarantiepar l'Europesous lasuzerainetde la Porte et le gouvernementcon-stitutionneldu Khdive. Ce programme, trs sage,trs mesur,trs rnchi,dont la ralisationassure-rait l'Egypte l'indpendance extrieure et la paixintrieure,a t expos avecbeaucoup de tact, de vi-gueur et d'loquencepar MoustaphaKamel Bey dansie discoursqu'il a prononc Alexandrie, le 5 maidernier, pour glorifierMehemet-Ali. Ce discours m-riterait l'honneur d'une reproduction intgrale, etc'est regret que je dois me borner une analysesommaire. L'orateur nous montre Mehemet-Alidi-fiant une Egyptenouvelle sur les ruines de l'Egyptedes Mameluks dont il vient de briser la puissance,donnant cetteEgypte, en quelques annes, presqueen quelquesmois, une arme, une marine, des co-les, des canaux, des finances prospres, appelantlui, pour raliser ces rformes, les meilleurs gn-raux, les meilleurs ingnieurs, les meilleursprofes-seurs de l'Europe. A l'Egypte de Mehemet-Ali il op-pose l'Egypte d'aujourd'hui, humilie, asservie parl'Angleterre, sans marine, sans arme nationale,.ignorantede ses gloires passes et presque rsigne son abaissement. De cet abaissement il recherchelc~ causes il les trouvedans la dSance des Egyp-tiens l'gardd'e~x-mmes, dans les dissensionsin-testines et surtout dans le dfaut absolu, d'ducationcivique qui rend le peuple gyptien inconscient doses droits. Heureusement, dit-il, de l'oeuvre de Me-hemet-Aliil reste le khdivat, et il conclutque c'estautour du khdivatque tous les Egyptiens doiventsegrouper, s'ils veulent se rgnrer et dbarrasserunjouj'leur pays de la dominationtrangre. Plus detrois mille auditeurs,recruts dans toutesles classesdo la socit indigne, ont cout cette confrence.L'ojvation enthousiastequ'ils ont faite l'orateur t-moignequ'ils taient en communion d'ides avec luiet que, dcidment,l'Angleterren'a pas encore con-quis l'me du peuple gyptien..

    La.ptition en faveur de Menchawi. Pacha, la con-frence de Monstapha Kamel Bey, ce sont l des v-nements qui se rfrent la politique gnrale del'Egypte; ils tmoignent d'un certain tat d'espritchez les indignes et dans les colonies europennes,et, ce titre, ils taient intressants rapporter.Nous allons maintenant, si vous le voulez bien, cau-ser de choses qui intressent plus directement laFranceet les Franais je veux parler du rglementdes rapportscommerciaux de la Franceavec l'Egypte.A l'heure qu'il est, la situation commerciale de l'E-gypte vis--vis de la France et, d'une manire plusgnrale, vis--vis des puissances trangres, estassez anormale.Elle est, en e.nt, rgle par le trait

    FMtME'PON BB JOBMAL DES DBATSdKfjnUtetJHM~

    LESUVRES NOUYEAUXJMtange~histo~qaesetMttrares

    VICTOR HUGO. Cinq poMMS.-BpO~Kt~orMt,BM~f, 0 soMa~s~fa~J~/ M &aLord Cranborne, prsident de la commission desfeux de joie, a dcid qu'en raison de l'amliorationsurvenuedans l'tat du roi, les feux de joie seraientallums hier soir sur toute l'tendue, du royaume.D'autre part, le princede Galles passera en revue lescontingents coloniaux. Ennn plusieursdes rceptionsprojetes vont avoir lieu.

    Les commentaires des journaux sont empreints duplus grand optimisme. Ils envisagent le rtablisse-ment du roi comme trs prochain.Plusieurs d'entreeux rfutent certainsracontars colports et afnrmentque le roi n'est atteint d'aucune autre maladie quecellepour laquelleU a t opr.

    A L'ETRANGER~LA TRIPLEALLIANCE

    Les journaux italiens du soir eonanententle re-nouvellementdel Triplice et constatent avec satis-faction que, grce la diplomatie avise et prudentede M. Prinetti, il a pu renouvelercette alliance sanspour cela refroidir, comme quelques-uns le crai-gnaient, les bonnes relations si heureusementrta-blies avec la France. L'accueil fait en France au re-nouvellementde l'alliance, dit l'T~Ke, est une nou-velle preuve que toute suspiciona cesss entre l'Italieet la France. s

    La Fai'Wtt, le 6~M~atF~Ko~ sauent le reiKHt-vellementde l'alliance qui a assur une longue p,-riode de paix l'Italie et l'Europe.

    La M~MKs-seflicite galement de la bonne en-tente exxistant actuellement avec les puissance .del'Europe. < La Triple Alliance, dit-elle, constituepournotre pays une telle situation qu'il peut se consacrerdsormais entirement l'intrieur et l'extrieurau dveloppement de sa propre activit.~

    LesBerHMer Neueste JVo'c~M':eA~ disent que le re-nouvellementde la Triplice n'apas t aussi facilequ'on aurait pu le croire. Le comte de Blow a eutriompher de certains obstacles, et en particulier d'uncertain antagonismed'intrt entre l'Autricheet l'I-talie. La JPost appelle M. de Blow le digne lve du.prince de Bismarck.

    Tel est aussi l'avis de la T~He~ .EMM~cTmM,quidclare que M~ de Bulowa. mrit la. reconnaissance.de la. nation.

    Le VorMtpf~, organe socialiste, dit' que 16. renou-vellementdu trait n'est pas un fait de haute impor-tance. Il ne change rien l'tat de paix arme dontsouffre l'Europe. Suivant le mme journal, on doitaccueillirle renouvellementde la Triplicecomme ummessage de paix. rjouissant.

    En Angleterre l'impression gnrale est que lerenouvellementde la Tripliceva dsormais faire en-trer l'Europe dans une voie rsolument paci&que.

    spMtnet, dans~ ~pfs &! 6a&tN~ Steinlen, en~fin, peintre dramatique et puissant des humbles,dans- ~s f~M~rcs G~Ms. Mais ce n'estpas au choixdes posies, la dsignation d'artistes, si justementrenommes qu'il serait supernu d'en faire i'loge, quenotre clbre diteur a limit ses soins M. E. Pelle-tan n'eut plus t lui-mme s'il n'avait rsolu d'exp-rimenteren son volumequelque sduisante innova-tion. Ausst a-t-il voulu en accorder la. typographie,d'une part, avec le sentimentcaractristiquede cha-que pome, d'autre part, avec la facture de L'illus-tration. Et, pour ce faire, il a employ un vieuxromain de la fonderie Casion,pour le pomebiblique.; l'eizvir Beaudojro, pour le pomechevaleresque; l'italique Garamond, pour le pomepique; le Didot, pour l'pisode familial; le Grasset,pour le drame moderne. On et pu craindre' qu'avecdes matriauxsi divers il ft impossiblede constituerl'harmoniegnrale du livre. Il n'en est rien; certes,la tche tait pineuse,mais on se doute bien qu'elle'n'taitpas pour faire reculerunmatre ingnieux ethardi, qui possdetontes les ressources de son art, etle premier coup d'il jet sur son volume sufnt faire comprendre comment, au. moyen de procdstrop longs dcrire, il en a.su maintenir la rigou-reuse unit. En somme, tous gards, la nouvelleproduction de M. Edouard Pelletan ne peut' manquerde runir les snarage~des amateursles plus difnciSur les premiers rsultats de ces lections, qui ont eulieu hier, l'agence Paris-Nouvelles publie la dpchesuivante

    Rome, le 29 juin. Cinquante-trois pour cent deslecteurs inscrits ont pris part au vote la liste ca-tholiquevienten tte et passera probablementtoutentire; aprs viennent la liste libralemonarchi-que, puis la listes des partis populaires. Le docteurLapponi, mdecin du Pape, a choufautede 18 voix.

    La dernire journe du concours internationalde Turin s'est passe hier par un trs beau temps.Depuis le matin, la ville prsentait une animationextraordinaire.L'attractionprincipale de la journea t le grand,festival qui a eu Heu dans le jardin dela citadelle. Les musiques, au nombre de 190, se sontrunies sur une des plus grandes places de la villed'o elles ont gagn le lieu de la fte en passantparles principales rues et places payoises et dcorespour la circonstance.

    La foule norme qui se pressait sur leur passageles accueillait avec enthousiasme on n'entendaitpartout que les cris de Vive la FranceLvive l'Ita-tievive la garde rpublicaine et mme < Viveles Damesfranaises

    11 y avait, en effet, quelques dames dans le cor-tge.Dans la tribune royale, on remarquait la princesse

    Laetitia Bonaparte, M. d~EstourneIles de Constant,le consul de France et les autorits turinoises.Onremarquait galement la prsence de M. Pars, chefde musique de lagarde rpublicaine~ qui avait tappel par la princesseLs&titia.

    Une foule considrable se pressait dans le jardinde la Citadelle, dcor de drapeaux franais et ita-liens et orns des mdaillons des matres de la mu-sique ancienneet moderne.

    HATILa situation parat actuellementparticulirement

    difficile, et on redoutedes incidentsgraves. On s'estbattu Cap-Hatien et le gnral Firmin a du s'em-barquer sous la protection des consuls ' bord duCrefe-di-jPt~rot. Il paratraitque les partisans de cegnralauraient menac de bombarder Cap-Hatien,

    ville qui n'a t protge que grce aux dmarchesdes consuls trangers.-.CHINECHINE

    On mande de Pkin au Times, le 28 juinAu cours d'une runion, les ministres trangers

    ont discut les conditions auxquelles les comman-dants militaires consentiraient remettre la ville deTientsin aux Chinois.Aucune dcision n'a t prise.Les diffrends relatifs aux chemins de fer anglo-chi-nois n'ont pas encoret rgls. Sir James Mackayet Tching quittent Changai aujourd'huipour se ren-dre Nankin et Wou-Tchang, en vue de discuteravec le vice-roi les questions qui s&rapportent larevisondu trait.

    ECHOS & NOUVELLESLe comit des damesde la Socit de la Croix-

    Rouge franaise en Russie tait reprsent enRussie, lors du voyagedu Prsident de la R-publique, par M. le gnral Lanty, qui a treu en audience, de manire particulirementbienveillantepar S. M. l'impratrice. La souve-raine a daign marquer l'intrt qu'elle portait l'organisation de la Socit, et, par une atten-tion dlicate dont le gnral Lanty a t trstouch, la tzarine portait, cette audience, l'in-

    signe de Dame de la Croix-Rougefranaise que!ui avaitoffert le duc d'Aumale lors du premiervoyage Paris des souverains russes.

    Un Salon chasse l'autre.Aprs l'Expositiondes tableaux,nous aurons,

    auGrand Palais, une Exposition des pro-duits de notre Manufacturede Svres. M. San-

    dier, directeur des travaux d'art de Svres, aruni un certain nombre de grands vases et denouvelles pices dont on ne pourra pas direqu'on les aura dj vus aux Invalidesen 1900.

    Voici qu'on annonce pour la mi-octobrel'inauguration du monument Balzac. Quelques

    1 Dans unepremire partie, il traite da problme del'enseignementsecondaire et de sa solution. Il exposeensuiteles conditions de la formation des matres l'tranger.; il nous renseigne enfin sur le mode deprparationdes professeursen France. Bref, grce cet examen comparatif, il nous met mme de con-natrece qui se fait ailleurspour nous aider jugernotre propre mthode et voir quelles amliorationsil conviendrait d'y introduire pour la perfectionner.11 n'est besoin d'insister sur le caractre de pres-sante actualitet sur le grand intrt de ce conscien-cieux et judicieux travail.

    On sait quel accueilfavorable ont reu du publicles trois premiers tomes des tudes de M. le vicomteG. d'Avenel sur le .Meca~MSMM~SM< par le docteur A. CoNAN DoYLE. Traductionfranaisede H. W. G. Markheim. Oxford, 1908.< 11 n'y a jamais eu dans l'histoirede guerre o ledroit se soit trouvtout entier d'un ct, o nul inci-

    dent de la lutte ne prtt la critique. Voil l'opi-nion fondamentale sur laquelle est bas le livre deM. A. Conan Doyle. Cet crivain rpudie galementle chauvinisme aveugle de certains imprialistesan-glais et le sentimentalismeidaliste de la minoritjpro&oer. Et il cherche remettre les choses au pointet il tente de traiteren historien impartial une ques-tion politique des plus brlantes. D'ailleurs, quelqueelfort qu'il tente pour lever le dbat, M. A. ConanDoyic ne tarde pas montrer le bout de l'oreille, lebout de l'oreille britannique. Son ouvrage n'est ensomme qu'un plaidoyer en faveur de la politique sui-vie par l'Angleterredans l'Afrique du Sud et l'apolo-gie des gnraux qui ont menla campagne.Ajoutonsque M. A. Conan Doyle reconnatles fautes commisespar l'Angleterreet qu'il rend hommage certainesqualitsdes Boers. Son livre, bien qu'il ne soit pasaussi impartial que le croit son auteur, est du moinsun livre de bonne foi.La Riuotu.~ione francese. nel eurieggio di un, osser..Ht~o~~MMt?/rN?MeMMe~ c

  • constitue au capital de 3 millions,que les rserveset les bnnees acquis depuis sa fondation portentrellement,aujourd'hui, au cniB're de 4,700,000fr.E'ie possdaitle privilge d'mettre des billets debanque de 500, 100, 85 et 5 fr., ayant cours lgal dansl'intrieur de File.

    En raison du caractrede ses oprationset des ser-vices qu'ellerendait, soit comme Banque d'mission,soit en faisant des avances de fonds la culture et l'industrie sucrires sur la garantie des rcoltes, cettablissement tait devenu un auxiliaire indispen-sableau dveloppement conomique et commercialdoTile; c'estpour ce motifqu'il convient de lui r-serverunexamen spcial.En 1899-1900(2) le mouvement d'affairesde la Ban-queavec la mtropole avait atteint le chiffre de 23millions 537,000 fr. ses remises sur la Franceavaientt de 11,471,000fr. et ses tirages de 18 mil.lions 066,000 fr.

    Les bnnees bruts s'taientlevs 479,000 fr., lesfrais gnraux 111,800 fr., soit un bnfice net de367,800 fr.

    Le taux de ses oprations avait t de 7 0/0 pourl'escompte, 5 0/0 pour les prts sur rcoltes, 7 0/0pour les autres avances.Elle avait distribuun dividende de 5 0/0 pendant

    cette priode et de 8 0/0 pour 1900-1901. Les quatreannes prcdentes, ses actionnaires n'avaient rienreu, la Banque ayant port ses bnfices la r-s.;rve pour combler des pertes, ce qui n'empche pasla moyenne des dividendesannuels distribusdepuissa cration de s'lever 10 0/0 environ (3).

    4 cet gard,il n'est pas sans intrt de comparerles bncos qu'ont donns nos din'rentes banquescoloniales pendant ces derniresannes

    Banque Banque Banque BanqueAnnes deta ftpla. Zond~se~tMeM. ~M~Mtt.750wrtMM. 750 Bspa~MetfoffM-~HeMtttsrttesepten- sfo! t8 t

    tno)tni ailleurs je n'oublie, et ne croyez pas, Ma-dame, que ce soit le hasard qui nous rapprochece soir; j'ai demand & Mme votre tante dem'inviter.

    Elle en a t assurment ravie vous tessr, du reste, de rencontrer chez elle des per-sonnes agrables.

    Vous y tes, et cela me sufBt.Je vois que le got des compliments ne

    vous est pas passe.Ce ne sont pas des compliments,Madame,

    et vous vous en rendez trs bien compte. Quandje vous dis que je suis infiniment heureux devous rencontrer, j'exprime trs faiblement ceque je ressens.

    C'est tout fait natteur pourmoi. Et, sese levant Vous permettez que j 'aille saluerMme de Frise.

    Mme de Frise, tout en n'ignorant pas que Rn-vigny et transfr son allgeance Mlle Blai-sette Amand, anectait plus que jamais de letraiter en ami intime et prfr. Selon son ex-pression, ~elle adorait les Ruvigny)), et nevoyaitjamaisCharlotte sans la combler de pro-testations d'anection. Elle l'accueillit donc avectendresse et tendit sa belle main Raymond deLa Seyne, lui souriant avec une douceurdivine.Quoiqu'il connt fort bien la valeur relle desgrces de Mmede Frise, il subissait jusqu' uncertain degr son charme, et, heureux de laprsence de son amie, de la perspective de pas-ser quelques heures auprs d'elle, tout soulevparles esprances d'avenir qui emplissaientsoncur, il rpondit avec empressement aux ama-bilits de Mme de Frise, et se mit causer avecMadeleine,dont il gotait la douceur tranquilleet connaissait l'amiti pourCharlotte.Mademoiselle,je suisvotre voisinde table,cela vous convient-il ?

    Madeleine, pour toute rponse, le regardal'airheureuse..~t.ej

  • 3LtEas ae~NB-Trs;jDtNK!Kc~.S9jMtM

    COURSES A AUTEUILL'avant-derni6re'-uniond'nteuilaottr&s .russieet tout. a. concourua son.succs complet le temps quis'tait, un peu rafrachi; lo-terrain excellent et le sportrempli d'interct.Le pesage tout tieuri prsentait yn char-mant

    aspect etles toiiettesclaires d une exquisel-

    gance dominaient. La seule ombre au tableau a t ladfaite do tous les favoris.

    RSULTATSPrix de la Christmiare. 1. MoMarcA; 2. Taurus 3.

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