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JOURNAL COMMUNAL 26 e édition MARTIGNY – COMBE Septembre 2011 SOMMAIRE 1 170 ans de Martigny-Combe 2 Infos communales Comptes 2010 Hommage à M. Serge Lovay 3 Rentrée des classes 4 Rentrées des classes (suite) 5e anniversaire du Scoubidou 5 Inauguration, place de Plan-Cerisier FC La Combe, comité 6 Soirée de la Comberintze 7 Pétanque, les Cadets 8 Les fours à pain de Ravoire 9 Les 7 fours à pain, photos 10 Inaug. four du Borgeaud Fête patronale à La Crettaz 11 Fête patronale à La Crettaz 12 Mots croisés + solution du 25 LA COMMUNE DE MARTIGNY-COMBE A 170 ANS CETTE ANNÉE Adresse utile Lucien Tête, 1921 Martigny-Croix 079 282 63 08 [email protected] A vant 1835, il n’existait qu’une seule commune politique appelée le Grand Martigny, elle était divisée en 6 «quartiers»: Martigny, Charrat, le Bourg, la Bâtiaz, My-Combe et Trient. Le Conseil communal siégeait à Marti- gny et un « syndic » dans chaque quartier assurait la transmission avec l’auto- rité exécutive. Martigny (Ville) devient indépendante en 1835, Charrat en 1836, My-Bourg en 1841. Les 3 quartiers restants forment alors la commune de La Combe par décret cantonal du 18 juin 1841. Pendant environ 4 mois, un Conseil improvisé de quelques notables gère les affaires jusqu’à l’élection d’un Conseil communal nommé par l’assemblée des bourgeois, appelée aussi Conseil général*, le 3 octobre 1841. Pierre-François Mathey, de La Croix, devient président et Pierre- Joseph Saudan, domicilié à La Bâtiaz, vice-pré- sident, les deux obtiennent 48 voix. Ainsi, le 1er président de Martigny- Combe fut Pierre-François Mathey (époux de Marie-Marguerite Che- villod) membre du parti conserva- teur (1809-1889), il sera également nommé sous-préfet du district. Il dirige la commune jusqu’à fin 1847. Pierre-François Mathey sera à nouveau président de la com- mune pour l’année 1868. Il est attesté qu’un ancêtre de ces Mathey, Maurice Mathey et son épouse Génette (sic) Bochatay du Tré- tien, habitaient déjà La Crettaz en 1601. C’est Pierre-Antoine Mathey, le père de «notre» président qui se fixa à Mar- tigny-Croix vers 1800 (rue des mazots actuelle). Pierre-François Mathey, peint par Joseph Brouchoud de l’Ecole bagnarde de peinture en 1847. *Seuls les reconnus bourgeois, et le tri était sévère, voire peut-être sélectif, pouvaient voter, cette assemblée d’électeurs était appelée parfois Conseil général. Sources : arbre généalogique des Mathey, brochure Joseph Brouchoud, musée de Bagnes, arch. Nous remercions Mme Claire Moret et M. André Tissières arrière-arrière petits- enfants de M. P. F. Mathey. (le nom officiel de Martigny-Combe sera fixé par décret cantonal du 13 février 1844, après réclamation des Comberains. (La Bâtiaz deviendra indépendante à son tour en 1845, puis Trient en 1899).

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JOURNALCOMMUNAL

2 6 e é d i t i o n

M A R T I G N Y – C O M B E

S e p t e m b r e 2 0 1 1

S OMMA I R E

1 170 ansde Martigny-Combe

2 Infos communalesComptes 2010Hommage à M. Serge Lovay

3 Rentrée des classes

4 Rentrées des classes (suite)5e anniversairedu Scoubidou

5 Inauguration, place de Plan-CerisierFC La Combe, comité

6 Soirée de la Comberintze

7 Pétanque, les Cadets

8 Les fours à pain de Ravoire

9 Les 7 fours à pain, photos

10 Inaug. four du BorgeaudFête patronaleà La Crettaz

11 Fête patronaleà La Crettaz

12 Mots croisés+ solution du 25

LA COMMUNE DE MARTIGNY-COMBEA 170 ANS CETTE ANNÉE

Adresse utileLucien Tête, 1921 Martigny-Croix

079 282 63 [email protected]

Avant 1835, il n’existait qu’une seule commune politique appelée le GrandMartigny, elle était divisée en 6 «quartiers»: Martigny, Charrat, le Bourg,la Bâtiaz, My-Combe et Trient. Le Conseil communal siégeait à Marti-

gny et un « syndic » dans chaque quartier assurait la transmission avec l’auto-rité exécutive. Martigny (Ville) devient indépendante en 1835, Charrat en 1836,My-Bourg en 1841. Les 3 quartiers restants forment alors la commune de LaCombe par décret cantonal du 18 juin 1841.

Pendant environ 4 mois, un Conseil improvisé de quelques notables gère lesaffaires jusqu’à l’élection d’un Conseil communal nommé par l’assemblée desbourgeois, appelée aussi Conseil général*, le 3 octobre 1841. Pierre-FrançoisMathey, de La Croix, devient président et Pierre-Joseph Saudan, domicilié à La Bâtiaz, vice-pré-sident, les deux obtiennent 48 voix. Ainsi, le 1er président de Martigny-Combe fut Pierre-François Mathey(époux de Marie-Marguerite Che-villod) membre du parti conserva-teur (1809-1889), il sera égalementnommé sous-préfet du district. Ildirige la commune jusqu’à fin1847. Pierre-François Mathey seraà nouveau président de la com-mune pour l’année 1868.Il est attesté qu’un ancêtre de cesMathey, Maurice Mathey et sonépouse Génette (sic) Bochatay du Tré-tien, habitaient déjà La Crettaz en1601. C’est Pierre-Antoine Mathey, lepère de «notre» président qui se fixa à Mar-tigny-Croix vers 1800 (rue des mazotsactuelle).Pierre-François Mathey, peint par Joseph Brouchoud de l’Ecole bagnarde depeinture en 1847.

*Seuls les reconnus bourgeois, et le tri était sévère, voire peut-être sélectif, pouvaient voter,cette assemblée d’électeurs était appelée parfois Conseil général.

Sources : arbre généalogique des Mathey, brochure Joseph Brouchoud, musée de Bagnes, arch.Nous remercions Mme Claire Moret et M. André Tissières arrière-arrière petits- enfants deM. P. F. Mathey.

(le nom officiel de Martigny-Combe sera fixé par décret cantonal du13 février 1844, après réclamation des Comberains. (La Bâtiaz deviendraindépendante à son tour en 1845, puis Trient en 1899).

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Comptes de la Municipalité

Avec des dépenses s’élevant à CHF 11'383'710, lescomptes 2010 se bouclent sur un excédent de revenusde CHF 65'121.Au niveau des investissements, l’exercice 2010 a enre-gistré des investissements bruts pour CHF 1'344'502et des recettes pour CHF 202'463, portant ainsi lesdépenses nettes d’investissement à CHF 1'142'038.

Comptes du Service électrique

Avec des dépenses s’élevant à CHF 2'836'821 et desrecettes de CHF 2'831'920, les comptes 2010 clôtu-rent avec un excédent de revenus de CHF 4'501.Le volume des investissements nets s’est élevé à CHF364'776 et a respecté le budget de CHF 404'500.

Comptes de la Bourgeoisie

Avec un total de dépenses de CHF 83'526 et desrecettes de CHF 85'782, les comptes 2010 présen-tent un excédent de revenu de CHF 2'256.

Le Conseil communal et la population ont une pensée

reconnaissante pour Monsieur Serge Lovay, conseiller

communal de 1973 à 1976, décédé en juillet de cette

année à l’âge de 84 ans.

Chasseur, pêcheur, mycologue, Serge était un proche de la nature,

celle-ci n’avait d’ailleurs que peu de secrets pour lui. Ceux qui

l’ont connu se souviendront de ses anecdotes, de son langage

imagé, souvent percutant, et garderont de lui un savoureux sou-

venir.

Aujourd’hui, notre sympathie s’adresse à son épouse Gisèle,sa fille Fabienne et son petit-fils Bénédict

COMPTES 2010 INFOS COMMUNALES

HOMMAGE À MONSIEUR SERGE LOVAY

Recettes de fonctionnement CHF 11'383’710Charges de fonctionnement CHF 11'318’589Excédent de revenus CHF 65’121Total des amortissements CHF 1'608’538Marge autofinancement avant amort. CHF 1’673’659Investissement net CHF 1'142’038Fortune au 31 12 2010 CHF 4'126’584Fortune nette au 31 12 2010 CHF 3'035’457Fortune nette par habitant CHF 1358

Recettes de fonctionnement CHF 2'836’421Charges de fonctionnement CHF 2'831’920 Excédent de revenus CHF 4’501 Total des amortissements CHF 280’776 Marge autofinancement avant amort. CHF 285’277 Investissement net CHF 346’776 Fortune au 31 12 2010 CHF 9’542

Recettes de fonctionnement CHF 85’782Charges de fonctionnement CHF 83’526 Excédent de revenus CHF 2’256Total des amortissements CHF 18’879Marge autofinancement avant amort. CHF 21’135Investissement net CHF 84’879 Fortune au 31 12 2010 CHF 2'181’705

Chiffres clés

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RENTRÉE DES CLASSES

Plan de scolarité 2011-2012

Début de l’année scolaire lundi 22 août 2011, le matin à 08h30Fin de l’année scolaire vendredi 29 juin 2012, le soir

Vacances et congés (rappel)

AUTOMNE du vendredi 7 octobre 2011, au soirau lundi 24 octobre 2011, au matin

LA TOUSSAINT mardi 1er novembre 2011

IMMACULÉE CONCEPTION jeudi 8 décembre 2011

NOËL du vendredi 23 décembre 2011, au soirau lundi 9 janvier 2012, au matin

CARNAVAL du vendredi 17 février 2012, au soirau lundi 27 février 2012, au matin

SAINT-JOSEPH lundi 19 mars 2012

PÂQUES du jeudi 5 avril 2012, au soirau lundi 16 avril 2012, au matin

ASCENSION du mercredi 16 mai 2012, au soirau lundi 21 mai 2012, au matin

PENTECÔTE lundi 28 mai 2012

FETE-DIEU jeudi 7 juin 2012

Organisation scolaire 2011-2012

Martigny-Croix Ravoire

1ère enfantine Mme Vouillamoz Simone 1E + 2E +1P Mlle Petoud Vanessa

2ème enfantine Mlle Abbet Stéphanie

Mlle Gay-des-Combes Crystel

1ère primaire Mme Saura Emmanuelle

2ème primaire Mme Nicolet Annelise Maîtresse d’ACM Mme Perruchoud-Maret Raphaële

Mme Addy Brigitte

3ème primaire Mme Hugon Carole

Mlle Abbet Stéphanie Maîtresse auxiliaire Mlle Genolet Gladys

4ème primaire M. Reuse Daniel

5ème primaire M. Moser Mathieu Religion Mme Barbosa Laure

Mme Gross Martine

Mme Pianta Valérie

6ème primaire M. Tête Georges Appui Mme Reuse Véronique

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RENTRÉE SCOLAIRE (SUITE)

Horaire des élèves de Martigny-Croix 2011-2012

Degrés Lu/ma/je/ve matin Mercredi matin Après-midi Temps de classe/semaine

1E 08h30-10h45 9 heures

2E 08h30-10h45 13h30-15h45 18 heures

1P 08h30-11h15 08h00-11h00 13h30-15h45 23 heures

2P 08h00-10h45 08h00-11h00 13h30-15h45 23 heures

3-4-5-6 P 08h00-11h15 08h00-11h00 13h30-16h15 27 heures

Horaire des élèves de Ravoire 2011-2012

InformationsLa Commission scolaire a prévu également une complémentarité dans l’organisation des transports, notamment à Ravoire, par-

ticulièrement pour les élèves ayant plus d’une ½ heure de marche de leur domicile à l’école.

Le Conseil communal, après une entrevue avec l’architecte cantonal, a commandé une étude concernant l’amélioration des locaux

scolaires au centre de Martigny-Croix ainsi qu’à Ravoire.

Merci au président de la Commission scolaire M. De Cristofaro pour ces informations.

Changement par rapport à la rentrée 2010Madame Marina Crettex, maîtresse auxiliaire à Martigny-Croix et Monsieur Guex Sylvain maître primaire à Ravoire ont démis-

sionné. Madame Françoise Genoud, maîtresse des classes enfantines à Ravoire, a demandé et obtenu un congé sabbatique d’une

année. Les autorités communales les remercient pour leur engagement au service de la commune et leur souhaitent plein suc-

cès dans leurs nouvelles activités.

C’est en 2006 que furent construites l’Unité d’accueil pour écoliers etla crèche à la Condémine. L’infrastructure rencontre aujourd’hui unfranc succès et est devenu incontournable.

Pour marquer ce 5ème anniversaire, la municipalité avait organisé une jour-née portes-ouvertes pour les parents et les enfants le 17 juin dernier.

L’occasion pour le président de la commune de remercier l’ancienne directriceMme Moulin et d’accueillir la nouvelle, Mme Crausaz (journal n°25). Tout lepersonnel de la crèche fut également fleuri et félicité. Mais ce fut surtout unpoint d’orgue pour les enfants, agglutinés autour du clown GABIDOU et deses ballons.

Une belle fête illuminée par le sourire des petits. Bravo à tous-tes.

5e ANNIVERSAIRE DU SCOUBIDOU

Degrés Lu/ma/je/matin Vendredi matin Mercredi matin Après-midi Temps de classe/semaine

1E 13h30-16h00 9 heures

2E 08h45-11h15 08h45-11h15 13h30-16h00 18 heures

1P 08h00-11h15 08h30-11h15 13h30-16h00 22 heures 30

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INAUGURATION DE LA PLACE DE PLAN-CERISIER

FC LA COMBE, UN CLUB À SOUTENIRet qui fait ses preuves depuis 1968.

Les travaux concernant Plan-Cerisier se sont déroulés sur 3 ans,en 3 étapes:? 2009: Réfection de la route depuis la bifurcation de la route

de La Vidondée jusqu’à l’entrée de Plan-Cerisier.? 2010: Réfection du tronçon: entrée de Plan-Cerisier – Place

de Plan-Cerisier.? 2011: Réfection de la place de Plan-Cerisier et du tronçon

de route jusqu’au départ de la route en béton.

Les principales réalisations furent:• La pose de nouveaux collecteurs pour les égouts et les eaux

claires.

• La pose des tubes et chambres pour le futur réseau électriqueet téléréseau souterrain.

• La réfection du réseau d’eau potable et la pose d’un nouveaurevêtement.

• L’amélioration et le remodelage de la place de Plan-Cerisier.Celle-ci est devenue plus agréable, moderne, adaptée au site,tout en restant spacieuse et fonctionnelle. Une petite visitevous le confirmera.

La population avait eu à subir quelques inconvénients inélucta-bles pendant les travaux. La municipalité la remercia pour sacompréhension en l’invitant à une inauguration officielle de lanouvelle place le 10 juin dernier.

De gauche à droite: M. Jacques Gagliardi, chef STMy-Combe, M. Michel Roduit,ingénieur, bureau Moret asso-ciés SA, M. Jacques Flückiger,vice-président, responsable desTravaux publics, M. MichelPierroz, chef d’équipe des Tra-vaux publics.

Lors de l’Assemblée générale du FC La Combe, M. Nicolas Voide, président du club, a démissionné. Les membres du club, les joueurset supporters le remercient sincèrement pour le travail accompli. Chacun peut imaginer la somme de travail et de responsabilité quenécessite la marche d’un club de plus de 200 joueurs répartis dans une quinzaine d’équipes. Voici les nouveaux dirigeants.

Olivier Longchamp David Guex Patrick Cotture Bruno RouillerCoordinateur général secrétaire caissier resp.mouvement juniors

Michel Nicod Philippe Nater Sébastien Caravatti Firmin FrossardResp. juniors A-B-C resp. terrain resp. matériel resp. site internet

Saudan Raphaël = responsable communication

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SOIREE DE LA COMBERINTZE

C’est le 13 avril 1947, au café desRappes, chez Miette, que laComberintze a été créée par une

quinzaine de Comberains passionnés dedanse et de folklore. D’abord sociétélocale, bien vite la Comberintze rayonnealentour et devient l’ambassadrice detoute la région.Lors de sa dernière soirée, MonsieurHenri Saudan, membre fondateur, futfêté par ses pairs pour marquer son

nonantième anniversaire, avec recon-naissance et convivialité (édition 24,mars 2001).

Madame Lucie Fournier, qui promèneavec vigueur ses 89 ans, est la seconderescapée des membres fondateurs etsavourait aussi cette belle soirée. Nuldoute qu’en temps opportun elle seraégalement célébrée. Deux beaux exemples de fidélité.

Les jubilaires de la Comberintze:derrière, de g. à dr.: Jean-Claude Lattion40 ans, nommé membre d’honneur, Eve-line Engel Alter 10 ans, Marie-JeanneDelaloye 15 ans, David Puippe 20 ans.Devant, de g. à dr.: Marie-Claude For-maz 5 ans, Yolande Giroud 20 ans,Jean-Paul Chappot président, SylvieDamay Varone 25 ans, nommée mem-bre d’honneur, Cathy Farquet 10 ans,(absente, Carole Laederach 5 ans).

Après avoir évoqué diverses manifesta-tions marquantes du groupe, le prési-dent, M. Jean-Paul Chappot, et MmeMarie-Jeanne Delaloye, vice-prési-dente, se sont succédé pour animer lesdébats et faire plaisir à leur nonagé-naire Riri Saudan.En 2 ans, hormis les représentationshabituelles, l’animation de la fête au vil-lage etc., la Comberintze a participé àl’Européade en Lituanie et à Bolzano, àune grande fête folklorique à Mégève,aux journées gourmandes à Vaison-la-Romaine, ville jumelée avec Martigny,et à la Cantonale des costumes. Nousrappelons également que sa soirée desoutien en faveur de la ville de l’Aquilladans les Abruzzes, victime d’un trem-blement de terre, avait rapporté plus de20'000 Fr.- en faveur des sinistrés.(journal communal, édition n° 21).

Les sourires témoignent de l’ambiancede la soirée. Au 1er plan, la relève de laComberintze.

Thierry Ramuz, Maryline Pont et Eric Ramachampions valaisans triplette mixte

En 2005, dans la 2ème édition du Journal communal,nous écrivions: «Fondé en 1964, le club de pétanqueLes Cadets de Martigny-Combe a depuis des lustres

gagné ses titres de noblesse et pourrait très bien s’appelerLe club de l’expérience et du dynamisme. A travers lui et sesnombreuses activités, la chaleur et la convivialité du Midi ontremonté le Rhône jusqu’à Martigny-Croix et les cigales chan-tent régulièrement sur les rives de la Dranse.»C’est, plus que jamais, d’actualité. Discrètement, sans tapageoutrancier, la société déroule, à longueur d’année, les activités,concours et succès. Cette année 2011 est vraiment à marquerd’une pierre blanche tant les victoires et places d’honneur sesont succédé dans toutes les catégories. En établir la liste seraittrop exhaustif.

Pour ne citer que le summum, le club a arraché les titres deChampionnes suisses en triplette, champion-ne suisses endoublette mixte, championne valaisanne individuelle, cham-pions-ne valaisans-ne en triplette mixte, sans compter lesplaces d’honneur et autres succès plus locaux. Peu de sociétés

peuvent se targuer d’un tel palmarès. Nous félicitons chaleu-reusement les lauréats-es, membres du club et le comité desCadets.

Dès le 3 novembre aura lieu le concours d’hiver du club,tous les mercredis dès 20h00, et cela jusqu’en mars 2012.Les 17 et 18 décembre se déroulera la Coupe de Noël.

N’hésitez pas, le public est toujours lebienvenu sur les pistes du sous-sol duCentre scolaire de Martigny-Croix.C’est l’occasion d’en savoir plus sur cesport et de passer un instant convivialà la buvette.

L.T.

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PÉTANQUE LES CADETS 2011: L’ANNÉE DE MARYLINE

Maryline Pont, championnevalaisanne individuelle

Françoise Rouiller, Maryline Pont, Lau-rence Lustenberger: championnes suisses,triplette dames.

Thierry Ramuz et Christiane Bessard:champions suisses, doublette mixte.

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LES FOURS A PAIN DE RAVOIRE

Ravoire semble avoir été quelque peu en marge de ses voisinspendant longtemps. Sa situation géographique et les difficul-tés de communications en furent sans conteste les causes prin-cipales. Au XIXème siècle, c’était un sous-quartier de LaBâtiaz, quasi autarcique. Rattaché à la nouvelle commune deLa Combe en 1841, il oscille entre deux influences, Martigny-Ville et Martigny-Combe. Ce n’est qu’à partir de la construc-tion de la route la Combe-Ravoire (1907-1908) et par la suitede ses améliorations et prolongements, que les hameaux délie-ront petit à petit leurs attaches avec la plaine et se sentirontpleinement comberains.

Ravoire abrite encore une des plus fortes concentrations defours à pain de notre canton, voire de Suisse. Dans la 2èmemoitié du XIXème siècle, Ravoire comptait plus de 20hameaux habités, dispersés sur les contreforts de l’Arpille, iso-lés les uns des autres ou simplement reliés par des sentiersabruptes, étroits et verglacés pendant des mois. Il fallait sedébrouiller sur place, s’entraider. Les besoins communautairespermanents apaisaient les rivalités, développaient l’esprit pra-tique et soudaient les villageois. Les fours sont un corollairelogique de ces conditions de vie difficiles.

«Les fours sont tous du même type, généralement voûtés, enpierre, ouverts sur le devant, et constituent chacun un petitbâtiment à part. Ils n’ont pas de cheminée mais sont équipésde 2 soupiraux, les « bornatz », placés à l’arrière de la voûte,à droite et à gauche. Les portes en métal ou en tôle sont quasiidentiques et surmontées d’une dalle protectrice, commed’ailleurs au-dessus des bornatz.» ( Chr. Grandmousin)

Les documents historiques sur le sujet sont rares et il est tou-jours prudent de se méfier des à- peu-près, des on - dit et des« histoires » revisitées par l’imagination et la transmissionorale. La construction des fours à pain semble se situer dansla 2ème partie du XIXème siècle. Toutefois, aucune date nefigure sur les pierres et le bois et aucun écrit n’atteste avecprécision leur édification. Certains furent transformés enbûcher, en garage ou simplement détruits pour la récupérationdes pierres.

Aujourd’hui, on compte encore 7 fours à pain sur 13 sup-posés. Ils se situent aux Demés, Sur-le Mont, Chez- Dorin,au Feylet, Chez-les-Proz, Chez-les-Pillet et Chez-les-Petoud.

L’exploitation des fours a cessé à partir des années 40 du faitde l’amélioration des voies de communication, de l’automobile,des magasins, de la livraison par un boulanger etc. etc.Les fours appartenaient à la communauté ou à des privés(four du Feylet, par ex.) Souvent la commune y apportait une*aide à la construction et à l’utilisation, des règles tacitesordonnaient leur utilisation périodique. (Exemple ci-dessous)

*En 1863, le Conseil communal alloue un montant de 10 Fr.- par habi-

tant aux villages des Cheseaux et de La Forêt, à prendre en bois pour le

four de chaque village.(sic) (ces 2 fours ont disparu.)

Actuellement, quelquefois dans l’année, on cuit encore le paindans certains fours pour l’animation locale, par devoir demémoire et sauvegarde du patrimoine. Les fours sont un peula carte de visite de Ravoire. Leur présence témoigne de la viede nos prédécesseurs, d’un savoir-faire ingénieux et original,tant pour la construction des fours que pour la préparation dupain. Ils font partie du patrimoine et méritent d’être conser-vés et entretenus.

Il existe d’ailleurs une BALADE DES FOURS A PAIN, un iti-néraire de 2 à 3 heures créé par la SD, sous la présidence deM. Langel, avec le concours du bureau de M. Sandro Bene-detti. Le début du parcours se situe aux Demés, en bordure dela route. Deux panneaux d’information vous renseigneront, l’unau Feylet, l’autre près de l’ancien hôtel.

Indépendamment de la Balade, chaque année est organisée,depuis 1974, la Marche des fours à pain, une occasion de par-courir les sentiers bucoliques de la région et d’y admirer lepanorama.

(Sources: Ravoire et sa balade des fours à pain, de Mme Christiane

Grandmousin Schurmann, + arch. )

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LES FOURS À PAIN DE RAVOIRE

Chez les Proz

Sur le Mont

Chez Petoud

Le Feylet

Les Demés

Chez Dorin

Chez Pillet

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LE FOUR À PAIN DU BORGEAUD, INAUGURATION

FÊTE PATRONALE À LA CRETTAZ

un bref survol historique

Il est certain que des fours à pain s’élevaient un peu par-tout dans la commune, à part peut-être à La Croix. Celuidu Pied-Du-Château était posté comme un vigile, à l’en-

trée du village, et fut emporté par les crues du Torrent deSaint-Jean en 2000. Malheureusement, d’aucuns n’ont jugéprécieux de le reconstruire. Le four à pain du Borgeaud était un four privé qui desser-vait probablement tout le village dans les temps anciens.Inutilisé depuis 1925, en ruines, il fut retapé de fort bellemanière, à la façon d’autrefois. Le mérite en revient à unconsortage de 65 personnes (6 personnes du Borgeaud audépart) qui s’est attelé également à la rénovation d’une sallevillageoise et d’un carnotzet. (Ces locaux peuvent être loués,s’adresser à M. Roger Duay, tél. 079 606 19 81)

Lors de l’inauguration les 28 et 29 mai, le village avait fièreallure, l’accueil chaleureux et l’animation variée et déten-due, le tout rythmé par les danses d’autrefois et les flon-flons de la Comberintze. Le pain fut à l’honneur puisque pasmoins de 700 pains furent cuits et vendus durant ces deuxjours de fête.

Coïncidence heureuse et signe des temps, à quelquesmètres du four rénové, on découvre le four ultramodernede M. Patrick Cretton, boulanger à Martigny-Bourg et dontla réputation du bon pain a séduit les gourmets. Une simi-litude de taille toutefois, la cuisson au feu de bois, unegarantie certaine de qualité.

Comme indiqué en 1ère page, lehameau de la Crettaz, village deMartigny-Combe dès 1841, était,

avec certitude, habité dès avant 1600.Depuis 1957, le village ne s’anime quependant la bonne saison pour les vacan-ciers et les «habitués ou originaires ducoin». Il faudrait des pages et des pagespour relater la vie et l’évolution du vil-

lage. Nous nous contentons d’évoquerquelques faits marquants concernantl’école. En italique: relevé conformedes PV de Conseil

1867: Le Conseil accorde aux ressortis-sants du village de La Crettaz, à titre decharité, une aide de Fr. 30.– pour payerle régent.

Il faut signaler qu’à cette époque, l’ins-truction primaire se donnait dans desremises, chambres etc. louées par lesparents et les communes.

Le 29 septembre 1878, en séance duConseil communal de ce jour, Mrs Ger-main Vouilloz, Mathey Grégoire etMathey Gaspard, au nom du village

L’ancien four rénovéM. Roger Duay, boulanger attitré du four.

Le four moderne au feu de boisM. Bernard Cretton, fier, avec raison, de son fiston de boulanger.

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FÊTE PATRONALE À LA CRETTAZ (SUITE)

de La Crettaz, s’engagent à construireune maison d’école… pour le prix de Fr. 600. Le Conseil fournit le bois. Lebâtiment comprendra une chambre, unecuisine et caveau, un petit cabinet, lagrande salle devra mesurer 14 pieds sur16 de côté et au moins 8 pieds de hau-teur. Sig. Le président Valentin Gay-Cro-sier et les 3 constructeurs.

Le 11 juin 1882, une commission vérifiesi l’école est construite selon le devis éta-bli et les normes arrêtées. Ce local feral’affaire pendant une trentaine d’années.Après l’incendie du village en 1913(68% des granges et maisons auraientété brûlées), les habitants intervien-dront pour une nouvelle école.

Le 24 juin 1914: Vu l’impossibilité deconstruire une nouvelle école pour le 1ernovembre 1914, le Conseil communaldécide de louer un appartement dans lamaison de M. Cyprien Mathey. Commepaiement de location, le Conseil s’engageà réparer le second étage de la mai-son…cette dépense est évaluée à Fr.120.–.

Le 27 avril 1918, le Conseil proposel’achat du bâtiment de M. Alphonse

Mathey pour fr. 8000.–, cette maisonsera transformée en maison d’école. Lessubsides de l’Etat se montent à Fr.3500.–

16 juin 1945: Le Conseil se trouve enprésence d’une demande des habitantsde La Crettaz pour l’aménagement d’unechapelle au hameau. Cette chapelle seraconstruite au 2ème étage de l’école.

Après visite des lieux, le Conseil décidera,dans sa séance du 24 avril 1947, d’ac-corder un subside de Fr. 1000.– pour laconstruction de la chapelle

En 1960, la commune vend le bâtimentà l’Association catholique des hommesde Martigny, celle-ci le revendra à laparoisse.

Situation actuelleLa paroisse conserve la propriété de l’immeuble et accepte de ne pas la vendre.Le Comité s’engage à l’entretien, la réfection et la gestion du bâtiment, à l’in-térieur duquel se trouve un magnifique Chemin de Croix sculpté par l’artisteAlbert Bochatay.Une heureuse solution grâce à quelques dévoués, soucieux des valeurs symbo-liques et éducatives du patrimoine. Encore un bijou local à conserver coûte quecoûte.Le 6 août dernier a eu lieu la fête patronale du hameau dédiée à Notre Damedes Neiges et l’inauguration de la nouvelle Croix extérieure, œuvre de M. Jean-Baptiste Bochatay, en présence de nombreux participants. Tous adressent unGRAND MERCI au comité et au dynamique chanoine R. Duchoud, grâce à euxles symboles demeurent et la Vie se perpétue.

Comité de la chapellede gauche à droite:M. le chanoine ReyM. Jean-Michel Mathey, président

Mme Simone Pasquier – Mathey M. Jean-Baptiste Bochatay,M. Claude Jacquemettaz

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CIMS Martigny – Tirage: 1150 exemplairesComité de rédaction: Marie-Noëlle Bovey (déléguée du Conseil), Pascal Giroud (secrétaire communal), Lucien Tête (rédacteur)

Responsable: Conseil communal de Martigny-Combe

CONCOURS N° 26

Envoyez la grille de mots croisés (découpée, photocopiée ou recopiée) sur carte postale ou sous enveloppe.Adresse: Mots croisés, journal communal, Mme Marie-Noëlle Bovey, 1932 Le Borgeaud, avant le 8 novembre 2011.Les 3 gagnants seront tirés au sort en séance de Conseil et avertis personnellement.

SOLUTIONS DU CONCOURS N° 24

MOTS CROISÉS COMBERAINS N° 26 – SEPTEMBRE 2011

HORIZONTAL1.Homme des bois. Avalé. 2. Parcouru. Sur le tam-bour. Bourgeon. 3. Diverti. Pari. 4. Propos futiles. 5.Accord. Vache. Assassina. 6. Accord italien.Décharné. Adv. 7. Pronom. Se découvrant. 8. Colère.On s’y recueille. 9. Agissiez en justice. Irlande. 10.Petites baies. Sorte de lézard. 11. Réservoir. Fleur.Pron. 12. On les visite au musée. Appris.

VERTICAL1.Pirates des Antilles. 2. Pose une question.Conducteurs de bêtes. 3. En resta baba. Mer sansmouvement. 4. Ascètes. Acier. 5. Actions de secours.6. Pron. 3ème personne. Mauvaise note. 7. D’unepéninsule. Au secours. 8. Points opposés. Opérationde tissage. 9. Ardu. Embourbés. 10. Examen.Ramené. 11. Expression de dépit. Premier.Adjectif numéral. 12. Qui forme un tout. Il peut êtregemme.

GAGNANTS DU N° 25

1er prix: Madame Lina Saudan, Les Rappes2e prix: Madame Aurélie Duay, Le Borgeaud 3e prix: Monsieur Eric Pierroz, Martigny-Croix

Adresse utileLucien Tête – 1921 Martigny-Croix

[email protected] – 079 282 63 08