n°2

Le journal du CFABTP40 Morcenx2010

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Flash info

Côté coulissesLe service animation

Au cœur d’un métierLa charpenterie

Parole d’apprentiRomain Decker, interview

Côté pratique Les aides aux entreprises

TémoignageLe parcours d’un artisan

FlAsh infO édito…

cÔté CoulISSEs

www.cfabtp-morcenx.fr« Entre grue et sable » est le journal semestriel d’information du CFABTP40 MorcenxDirecteur de publication : M. Eric LandrieuxRédaction : équipe rédactionnelle du CFAAdresse : 5 rue du 19 mars 1962 - 40 110 MorcenxPhotographies : CFABTP40Conception : Monsieur Formydable communicationImprimé par Lacoste-RoqueTiré à 3 500 exemplairesDépôt légal : Juin 2010

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Voilà enfin le deuxième numéro de “ENTRE GRUE ET SABLE”, la période de gestation a été longue, mais j’espère que vous en se-rez convaincu ; le résultat en valait la peine. Qu’au travers de cet éditorial, l’ensemble du personnel du CFA qui a œuvré à sa parution en soit chaleureusement félicité.Je tiens également à remercier toutes celles et ceux qui nous ont fait part de remarques constructives après la parution du premier numéro.

Une nouvelle rentrée s’annonce, même si la situation économique ne prête guère à l’en-thousiasme cette année scolaire 2010-2011 sera riche en perspective et en évènement.De nouvelles formations vont s’installer dans la durée après une année de fonctionnement comme le BAC PRO Electrotechnique en trois ans, ou le CAP Installateur Thermique par apprentissage ; d’autre vont être créées pour répondre aux besoins des entreprises et des salariés du Bâtiment :

• Un Certificat Qualification Professionnelle en Systèmes Solaires Thermique et Photovol-taïque, • Une qualification “Quali’PV-Module Electri-cit锕 Une mention complémentaire Zinguerie• Un Brevet Professionnel Menuiserie• Un Brevet Professionnel Peinture

Le CFA de Morcenx s’est également doté d’une plateforme solaire qui permettra d’or-ganiser la formation des apprentis et des salariés autour des compétences spécifiques liées à la mise en œuvre des systèmes utili-sant les énergies renouvelables.

Enfin, un nouvel hébergement d’une capacité d’accueil de cent personnes va bientôt sortir de terre grâce aux financements conjoints du Conseil Régional d’Aquitaine (2.5 M d’euros), du CCCA-BTP (1.5 M d’euros) et du Conseil Général des Landes (0.5 M d’euros). Pour ce projet, nous souhaitons proposer un chantier exemplaire en matière de gestion des déchets et viser la création d’un Bâtiment Basse Consommation énergétique.

L’avenir est donc porteur d’espoir.

J.C. LapeyrePrésident de l’AFPBTP des Landes

Les missions de ce service sont multiples et concernent plusieurs aspects de la vie des apprentis (les absences, les retards, la culture, l’acti-vité physique, la prévention, les problèmes sociaux...)Ce service a été mis en place dès la création du CFA et a évolué au fur et à mesure des années.

Il se compose actuellement de cinq personnes : Christia-ne Broquère, Azziz Benchick, Jérôme Bestel, Daniel Gos-selin et Jean-Pierre Melou.

Un local des animateurs est situé dans le bâtiment admi-nistratif du CFA. Les espaces d’animation se trouvent dans le foyer d’hébergement.

Les missions du service> Surveillance et gestion des problèmes de discipline : états des absences, retards, problèmes de comportements> Gestion des tenues

de travail et des four-nitures scolaires> Ecoute et soutien : dialogue avec les apprentis, prise en compte des difficul-tés éventuelles, gestion des problèmes de santé> Relation avec les fa-milles et les entreprises> Animation grâce à la mise en place d’actions théma-tiques (sport, prévention, culture, loisirs, sorties…)

Les actions du service Ani-mation s’inscrivent dans un Projet Educatif Global (PEG) et nécessitent la participa-tion de nombreux acteurs du CFA : les formateurs, la conseillère jeune entre-prise, l’assistante sociale...

En fonctions des activités proposées, des intervenants extérieurs peuvent être solli-cités (par exemple : journée de prévention sur la santé, sorties cinéma, rencontres sportives inter-établissement, ateliers percussion, initiation

Hip-hop).Ces activités varient en fonction des périodes de l’année (les activités sportives de pleine nature sont, par exemple, propo-sées à partir du printemps)

Des rencontres sportives apprentis/personnels du CFA débouchant sur un repas ont, par exemple, été réalisées en 2009 et ont permis aux différents acteurs de mieux se connaître et d’échan-ger dans la convivialité.Les apprentis peuvent soumettre des idées d’ac-tivités au service qui les propose dans la me-sure de ses capacités.

Ce service participe donc à l’action sociale et édu-cative des apprentis du BTP. L’objectif principal étant que les apprentis bénéficient des meilleures conditions pour suivre leur formation et la réussir.

Depuis le mois de Janvier 2010• Une journée prévention routière (voiture tonneau et crash test)• Une journée initiatives océanes sur la plage de Lespecier avec la participation de l’association “Surf Rider Fondation”. Les apprentis ont participé au nettoyage des plages et ont été sensibilisés à la problématique de la gestion des déchets.Photos de la journée sur : www.initiativesoceanes.org/. • Deux Soirées débats avec les internes sur la préven-tion des addictions avec l’association “La Source”• Des Soirées bowling et basket ont également été organisées pour les apprentis internes.• Les Routes de l’Orientation du 10 au 12 février 2010 à DaxComme chaque année, le CFA représentait les métiers du bâtiment et valorisait l’apprentissage auprès des collégiens.• Portes Ouvertes du 19 et 20 mars 2010Le succès a été au rendez-vous pour cette deuxième manifestation.

Felicitazioni !Du 11 au 14 octobre 2009. Destination ROME pour Sylviane Carrère lauréate du 16ème Prix National CCA-BTP. Primée pour son investissement dans sa formation, cette apprentie menuisier est actuellement en Cap MEI au sein de l’entreprise familiale.

Championnat de France de Foot et de Rugby !Un grand bravo à nos deux équipes de Foot et Rugby qua-lifiées pour les phases finales : Le 29 et 30 avril à Cahors pour le rugby et du 05 au 07 mai à Reims pour le foot.

Résultats des phases finales :4ème place pour l’équipe de Rugby6ème place pour l’équipe de FootballCes deux équipes ont portés haut et fort les couleurs du CFA de Morcenx

De Mai à Juillet 2010Cfa de Morcenx

Mercredis de l’apprentissageAccueil familles et futurs apprentis surRDV uniquement.

Olympiades des Métiers du 15 et 16 avril 2010Médaille d’argent pour P.Delest en électricité et médaille de bron-ze en maçonnerie pour A.Rego Correia. Félicitations à ces jeunes sans oublier T.Francia en menuiserie, A.Dauvergne en peinture ainsi que K.Ogor en plomberie qui se sont vaillamment illustrés.

Le service animationDans le cadre de sa mission de formation, le CFA-BTP de Morcenx est or-ganisé en différents services. Parmi ces services, nous vous présentons le service “Animation”.

Agenda

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La ChArPeNtErIe

Depuis ses origines, l’homme a cherché à se protéger contre

les intempéries. Il a donc utilisé les matières premières qui étaient à sa disposition : la pierre et le bois, lequel a donné naissance au métier de charpentier mettant en œuvre cette ressource renouvela-ble.Par la nécessité de construire les bateaux, les cathédrales, etc., le charpentier a dû maîtri-ser les lois naturelles liées à

la gravité, à l’action et à la réaction. Pour cela, il s’est

approprié les instru-ments indispensables

tels que compas,

équerre, tracé d’épures, au même titre que les lois mathématiques de Pythagore et de Thalès, autant d’outils qui perdurent aujourd’hui. Pour s’adapter aux besoins actuels, les entreprises du bâtiment ont su se spécialiser au travers des qua-tre champs principaux que sont : la charpente traditionnelle, la charpente industrielle, l’ossature bois et le lamellé-collé. Pour celui qui en douterait, ce nou-veau métier trouve sa raison d’être dans une politique de développement dura-ble et de respect de l’environnement.

Monsieur Dufau, qui a repris l’entreprise de son père, dans le cadre de son activité neuf et rénovation, est surtout confronté à de la char-pente traditionnelle. Il attire l’attention sur la difficulté à trouver des ouvriers qualifiés. « Il faut absolument mettre l’accent sur une formation de qualité afin de renouveler ces ouvriers »

Pour Monsieur Lorin, spécialisé en ossature bois (système poteau-poutre), la nécessité d’une bonne communication conditionne l’avenir de son entre-prise. Face à la diversité des techniques utilisées, les clients sont à la recherche d’informations afin de pouvoir choisir selon les critères de qualité, de coût et de performance.

Le lamellé-collé est toujours présent lorsqu’il s’agit de traiter des structures à grande portée (supermarchés, halls de sports, salles des fêtes …) et permet d’apporter des solutions aussi performantes tant au niveau technique qu’esthé-tique.La mise en œuvre de ce type de charpente nécessite une attention particulière au niveau de la sécurité.

La charpente industrielle (type fermette), posée par le charpentier, peut permettre un gain de temps et une économie parfois substantielle. Certaines en-treprises se sont spécialisées dans la conception et la réalisation de ce type de produit.Actuellement, le charpentier peut fabriquer indus-triellement des charpentes d’aspect traditionnel.

Effectif 571

Âge moyen 35,9

Part des moins de 25 ans 23,6%

Part des 55 ans et plus 4,2%Effectif 174

Taux d’entreprises forma-trices

16,7%

Tissu d’entreprises

Population salariée

Au cŒur d’Un MétiEr

ParÔle d’ApprEnti

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a pris en main mon apprentissage du métier. Aux dires des anciens le métier a beaucoup changé, ne serait-ce qu’en dix ans, au niveau des techniques et des matériaux. Avec l’arrivée des normes envi-ronnementales et qualitatives, c’est une nouvelle évolution qui attend la maçonnerie et tout le Bâtiment. La formation se doit de suivre cette évolution.

C’est ta dernière semaine au CFA, tu vas quitter tes camarades d’atelier après trois ans. Qu’est-ce que ça fait ?Un an de CAP, deux ans de BP, ça tisse des liens, on gardera contact, de même avec le CFA, ça peut être utile. Après y a pas que la ma-çonnerie dans la vie! Je n’ai jamais

arrêté le sport, hier la natation, aujourd’hui le hand-ball...

Physiquement, lier sport et activité pro-fessionnelle ce n’est pas trop pesant ?Non, ça va … bon, au hand, je suis gardien, mais je pense que le sport m’aide dans le métier, au niveau des postures, de l’habitude que l’on prend de s’assouplir et de s’étirer. Connaitre son corps, ses capacités physiques et ses limites, savoir gérer le temps, l’objectif à atteindre. Tout ça fait partie de l’évolution du métier. A la sortie du BP, je serai, sur le papier, l’em-ployé le plus qualifié dans mon entreprise et paradoxalement, le plus jeune. Aujourd’hui, chaque jeune, nouvel arrivant, partira

en formation, car c’est un plus pour la boîte. En atelier, comme en Enseignement Général, la for-mation est essentielle. Quand on arrive sur un chantier, ça donne un capital sympathie d’employer les mots qu’il faut, que l’on voit en Français. Les Maths, c’est juste essentiel ! Au sortir d’un BP, on est amené à être chef d’équipe, chef de chantier, ou patron pour cer-tains ; savoir faire des maths, c’est une nécessité. Comprendre un énoncé en Français ou en Maths est utile pour comprendre un sujet en pratique, ou un dossier technique. Ce sont des processus de réflexion, des mécanismes qui s’adaptent au terrain.

Bonjour Romain, est-ce que tu peux nous présenter ton parcours, pour le moins atypique ?J’ai débuté par la voie générale, un baccalauréat Sciences Eco-nomiques et Sociales, au début j’étais en Techniques et Systèmes Automatisés en 2nde, la bio, la phy-sique, ça allait, mais les Maths, c’était pas ça. Alors on m’a dit « Romain, le scientifique c’est pas pour toi », donc je suis parti en Eco et j’ai eu mon Bac. J’ai tou-jours été passionné par le sport, la natation, alors je me suis bien vu prof de sport, pour simplement transmettre ma passion … Donc je suis parti à la fac de sport, à Bordeaux...

Rentrer à la fac de sport, pas trop diffi-cile ? La sélection est rude. En fait j’avais un statut de sportif de Haut Niveau, donc je suis ren-tré sans problème.

Sportif Haut Niveau en natation ?Non, en sauvetage côtier. On est en 2000, ce sport en est aux bal-butiements. Avec mon niveau en natation et mes saisons de MNS l’été, je n’ai pas eu trop de mal à percer. Poursuite du parcours sco-laire donc. La 1ère année…euh…

Ah, la 1ère année, la découverte de la vie estudiantine…C’est ça ! rires. La vie nocturne bordelaise ça change ! Et puis on se rend compte que le niveau d’études est très sélectif. Pas for-cément en sport, mais en Bioméca-nique, en Anatomie ou en Psycho. J’ai décidé d’arrêter à la fin de la 1ère année que j’avais validée.Ne sachant trop que faire, je suis parti en fac de Géo. A côté, pour financer mes études et ma vie sur Bordeaux, je faisais de l’intérim. En parallèle je m’étais inscrit au BEESAN (diplôme de moniteur et de sauveteur), toujours dans l’op-tique de transmettre un savoir et ma passion, la natation. J’ai pré-

paré ce diplôme pendant un an en continu au CREPS de Bordeaux et j’ai obtenu mon BEESAN. Je m’orientais pour devenir Maître Nageur Sauveteur en piscine, plus pour l’aspect pédagogique que pour rester à surveiller un bas-sin, du coup j’ai fait les saisons. Les seuls CDI étaient sur Paris, et l’aquagym, non merci !

Qu’est ce que t’a “apporté” Bordeaux ?En fait, je n’ai pas été très convain-cu par le style de vie urbain et en y réfléchissant aujourd’hui, c’est un peu ça qui m’a fait entrer dans le Bâtiment.

Tout ça, ce n’est pas le parcours de l’éternel étudiant en fait. Pourtant, aujourd’hui, dix ans après le Bac, tu vas émarger ta dernière feuille d’examen avec ce Bac Pro…Qui sait ? Il faut toujours se for-mer, et je pense évoluer dans le métier de cette façon là. Mon grand père avait une entreprise de maçonnerie et c’est mon oncle qui

Si tu étais …Un sport : la natationUn bâtiment : le maçon dirait la grande pyramide de Khéops.Une chanson : Satisfaction des Rolling Stones.Une plage : Messanges … souvenir de saisons de sauveteur.Une idée : apprendre, continuer d’apprendre.Une lecture : un album de Fluide Glacial.Une ville : un petit village au fond des Landes. Mon avenir je le vois ici … Un objectif : 5 ans pour apprendre, 5 ans pour entrepren-dre … C’était l’objectif en rentrant au CFA, mais ca ne va pas être évident … Question de conjoncture. Mon collègue, au début de la formation me disait “pour être un bon maçon, il te faudra 10 ans”. Il avait raison.Un message : Ne lâchez rien !

Côté pRatiQue

L’aide régionale :Depuis le 1er janvier 2009, le système de l’indemnité compensatrice forfaitaire dédiée aux entreprises qui embauchent un apprenti a été rénové :

MONTANT DU VERSEMENT CONDITIONS DE VERSEMENT

Prime annuelle • 1200 euros pour chaque année du cycle de formation. Versée en fonction de l’assi-

duité de l’apprenti au CFA.

Majora-tion aux primes annuelles

• 400 euros € justifier du suivi d’une action de forma-tion ou d’information par le maître d’apprentissage OU cosigner une charte d’engagement qualité. • 400 euros présenter l’apprenti à l’examen.

Le versement de chaque majoration est lié à la prime annuelle.

Bonus

• 400 eurospour les entreprises de 10 salariés au plus. • 400 euros pour l’embauche d’un jeune en difficulté d’insertion. • 400 euros pour l’embauche d’une apprentie dans un métier dit masculin et vice versa. • 400 euros pour l’embauche d’un jeune de 21 ans et plus.

Le contrat doit avoir une durée minimale de 6 mois.Les Bonus sont cumulables et sont attribués qu’1 fois par contrat, à l’issue des 6 premiers mois.

Romain Decker, interviewC’est un matin d’hiver, en salle des profs, il fait beau, le froid est sec, la classe de Brevet Professionnel Maçonnerie attaque son dernier stage. L’occasion de rencontrer Romain Decker, à quelques jours de l’examen.

Les nouvelles aides aux entreprises embauchant un apprentiL’embauche d’un apprenti peut permettre aux entreprises de bénéficier de 2 types d’aides cumulables : l’aide régionale et l’aide de l’Etat (gérée par le pôle emploi).

L’aide de l’état “mesures Jeunes actifs” : • Prime de 1800 euros (versée par le pôle emploi, aux entre-prises de – de 50 salariés)Les autres avantages :• Exonérations des cotisations sociales : L’exonération porte sur les cotisations patronales

(sauf accidents du travail et des maladies professionnel-les).• Crédit d’impôt apprentissage : Les entreprises peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt égal au produit du montant de 1 600 € par le nombre moyen annuel d’apprentis qu’elles

emploient (Formulaire à demander auprès des services des impôts). • Aides complémentaires pour l’embauche de person-nes handicapées : accordées par l’AGEFIPH (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées)

Parlez nous de votre formation.J’ai commencé par un CAP et un BEP électrotechnique au Lycée Professionnel de Tarnos, puis j’ai souhaité poursuivre au CFA de Morcenx avec un Brevet Pro-fessionnel “Installations et Equi-pements Electriques” en contrat d’apprentissage chez INEO. J’ai ensuite validé un Brevet de Maîtrise à Mont de Marsan ; je suis maintenant Maitre Artisan et je dirige mon entreprise d’électri-cité générale à Rivière.

Que retenez-vous de ce parcours ?Dans mon parcours, j’ai suivi des formations par voie scolaire et en alternance. La comparaison m’a permis de constater qu’il y a un avantage important pour les formations en apprentissa-ge : elles permettent d’articuler les connaissances théoriques et la pratique permettant ainsi de construire des bases solides pour le métier.

Pouvez-vous également nous décrire votre parcours professionnel ?Mon parcours professionnel a débuté avec mon contrat d’ap-prentissage chez INEO pour le BP IEE. J’ai “touché” à l’électricité industrielle pendant 15 ans avec cette entreprise. Puis j’ai pris la décision de créer ma propre entreprise d’électricité générale en 2004. Je fais de la rénovation (j’aime bien cela), du dépannage et un peu de construction neuve. J’interviens parfois dans le sec-teur industriel.

Avez-vous rencontré des difficul-tés concernant votre projet de création d’entreprise ?Oui, j’ai rencontré des difficultés au départ et sur plusieurs plans :Plan administratif (beaucoup de dossiers et de documents à gé-rer), plan financier (trouver les fonds pour débuter), plan com-munication (se faire connaître) …J’ai heureusement pu m’appuyer sur mon réseau relationnel.Apres l’installation, il est néces-saire de stabiliser l’activité. En étant à son compte, on court toujours le risque de connaître des périodes difficiles.

Comment envisagez-vous l’avenir de votre entreprise ?Je souhaite continuer à deux avec mon apprenti. Il a passé son CAP électricien en apprentissage au CFA de Morcenx et passe ac-tuellement un BP IEE dans ce CFA, toujours en apprentissage.Il est difficile pour un patron de déléguer le travail sur le terrain. Grace à l’apprentissage, j’ai pu former mon apprenti en fonction de ma vision du métier. Je sais que je peux lui faire confiance pour réaliser un travail soigné et de qualité.Enfin depuis 2009, je fais parti d’une coopérative d’artisans ba-sée à Eugénie-les-bains qui per-met à plusieurs artisans de se re-grouper et mutualiser leur moyen afin de proposer des maisons construites entièrement par des artisans sur les départements des Landes, du Gers et des Pyrénées Atlantiques.

Pour terminer, quels conseils donne-riez-vous à un jeune qui souhaite se former aux métiers du BTP ?Les métiers du BTP sont des mé-tiers difficiles mais passionnants. Il faut être motivé à la base. Il est préférable de privilégier l’ap-prentissage car l’alternance favo-rise la professionnalisation des jeunes.L’apprenti doit absolument s’in-vestir dans sa formation tout comme le maitre d’apprentis-sage.

téMoiGnAgE

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Témoignage Monsieur DouetRencontre avec un artisan ayant effectué un apprentissage au CFA-BTP de Morcenx. Il nous parle de sa situation, de son parcours et de sa vision de l’apprentissage.