journal bourg leveque 175

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Bulletin des habitants des secteurs : Horizons, Le Mail, St-Cyr, St-Paul réalisé par l’Association du Bourg l’Evêque, 30, rue de Brest - Directeur de la publication : Pol Mallet email : [email protected] - site web : www.assobourgleveque.org La reprise de nos activités Dans l’ensemble, nos activités connaissent une légère progression des effectifs. On peut dire que l’Association se porte bien et assume ses engagements. Pour mémoire il y a : Le cercle musical : solfège, instruments, chorale enfants, chorale adultes. Le théâtre qui passe à trois groupes dont deux consacrés à l’improvisation. La peinture sur porcelaine qui devrait encore nous surprendre. La peinture à l’huile qui vient d’exposer au Cloître St Cyr. La communication. Cette activité ne se fait pas en continu, mais par sessions. Les écrituriens : de l’écriture à la scène. « La belle affaire » c’est le nom de l’atelier d’écriture théâtrale qui fonctionne dans le cadre de l’Association du Bourg l’Evêque. Il est ouvert à tous ceux qui sont à la fois intéressés par l’écriture collective d’une pièce de théâtre, par la mise en scène et le jeu d’acteurs. Une première expérience menée sur deux ans, a abouti à la création d’une pièce : « Dessus-dessous », qui a été jouée à l’ADEC le 5 février 2010. Un nouveau projet verra le jour en janvier prochain. Ceux qui sont séduits par l’aventure peuvent le faire savoir dès maintenant. Tél : 02 99 59 58 30 ou 06 98 35 62 15. Le bridge poursuit son bonhomme de chemin. Le club d’anglais. Il ne s’agit pas d’un cours d’anglais. Le but est d’oser prendre la parole en anglais pour entretenir ses acquis. La sophrologie est une nouvelle activité. Il fallait se lancer. C’est fait avec treize participants. Le journal. L’équipe est réduite à cinq personnes mais ça marche. Le vélosolidarité. Depuis juin, quarante cinq vélos ont été remis en état de rouler. L’atelier vous accueille pour vous aider à réparer et entretenir votre vélo, le premier samedi du mois à partir de 14h. Mais comme il est impossible de répondre à vos demandes tout en restaurant les vélos qui aspirent à une deuxième vie, l’atelier a fonctionné tous les samedis depuis début juin. Pensez à nous déposer les vieux vélos qui vous encombrent. bourg l’évêque votre quartier N° 175 DEC 2010 - JANV - FEVR 2011 Vous souhaitez nous communiquer des dates pour l’agenda, réagir aux articles du journal, nous proposer un thème, l’interview d’une personne du quartier ou une photo qui enrichira un prochain numéro du journal ? Envoyez vos courriers à : L’équipe du journal 16 rue Papu - 35000 - RENNES Parution du prochain journal : mi-février Permanence de l’association : du lundi au jeudi de 10h30 à 12h30 Email : [email protected] Pour nous aider à financer ce journal Pour soutenir notre action au service du quartier Adhérez à l’Association du Bourg l’Évêque (siège social : 30, rue de Brest) Cotisation : 10 e (que vous pouvez expédier, déposer à notre siège social ou dans la boîte aux lettres de l’association - 16, rue Papu, près du portail d’entrée dans la cour de l’ancienne école). Sainte Cécile La tradition veut que Ste Cécile soit fêtée par les musiciens dont elle est la patronne. Elle vécut au III ème siècle de notre ère et mourut en martyre. C’est bien sûr en musique que le Cercle Musical de notre Association va marquer cette fête. Venez nous rejoindre pour cette soirée du 11 décembre à 20h30 au théâtre de l’ADEC.

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Page 1: Journal Bourg Leveque 175

Bulletin des habitants des secteurs : Horizons, Le Mail, St-Cyr, St-Paul réalisé par l’Association du Bourg l’Evêque, 30, rue de Brest - Directeur de la publication : Pol Malletemail : [email protected] - site web : www.assobourgleveque.org

La reprise de nos activitésDans l’ensemble, nos activités connaissent une légère

progression des effectifs. On peut dire que l’Association se porte bien et assume ses engagements. Pour mémoire il y a :• Le cercle musical : solfège, instruments, chorale

enfants, chorale adultes.• Le théâtre qui passe à trois groupes dont deux consacrés

à l’improvisation.• La peinture sur porcelaine qui devrait encore nous

surprendre.• La peinture à l’huile qui vient d’exposer au Cloître

St Cyr.• La communication. Cette activité ne se fait pas en

continu, mais par sessions.• Les écrituriens : de l’écriture à la scène. « La belle

affaire » c’est le nom de l’atelier d’écriture théâtrale qui fonctionne dans le cadre de l’Association du Bourg l’Evêque. Il est ouvert à tous ceux qui sont à la fois intéressés par l’écriture collective d’une pièce de théâtre, par la mise en scène et le jeu d’acteurs. Une première expérience menée sur deux ans, a abouti à la création d’une pièce : « Dessus-dessous », qui a été

jouée à l’ADEC le 5 février 2010. Un nouveau projet verra le jour en janvier prochain. Ceux qui sont séduits par l’aventure peuvent le faire savoir dès maintenant. Tél : 02 99 59 58 30 ou 06 98 35 62 15.• Le bridge poursuit son bonhomme de chemin.• Le club d’anglais. Il ne s’agit pas d’un cours d’anglais.

Le but est d’oser prendre la parole en anglais pour entretenir ses acquis.

• La sophrologie est une nouvelle activité. Il fallait se lancer. C’est fait avec treize participants.

• Le journal. L’équipe est réduite à cinq personnes mais ça marche.

• Le vélosolidarité. Depuis juin, quarante cinq vélos ont été remis en état de rouler. L’atelier vous accueille pour vous aider à réparer et entretenir votre vélo, le premier samedi du mois à partir de 14h. Mais comme il est impossible de répondre à vos demandes tout en restaurant les vélos qui aspirent à une deuxième vie, l’atelier a fonctionné tous les samedis depuis début juin. Pensez à nous déposer les vieux vélos qui vous encombrent.

bourg l’évêquevotre quartier

N° 175DEC 2010 - JANV - FEVR 2011

Vous souhaitez nous communiquer des dates pour l’agenda, réagir aux articles du journal,

nous proposer un thème, l’interview d’une personne du quartier ou une photo qui enrichira

un prochain numéro du journal ?

Envoyez vos courriers à : L’équipe du journal 16 rue Papu - 35000 - RENNES

Parution du prochain journal : mi-février

Permanence de l’association :du lundi au jeudi de 10h30 à 12h30

Email : [email protected]

Pour nous aider à fi nancer ce journalPour soutenir notre action au service du quartier

Adhérez à l’Association du Bourg l’Évêque

(siège social : 30, rue de Brest)

Cotisation : 10 e

(que vous pouvez expédier, déposer à notre siège social ou dans la boîte aux lettres de l’association - 16, rue Papu, près du portail d’entrée dans la cour de l’ancienne école).

TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiWWWWWWWWWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE���������������

���������������Sainte CécileLa tradition veut que Ste Cécile soit fêtée par les musiciens dont elle est la patronne.

Elle vécut au IIIème siècle de notre ère et mourut en martyre. C’est bien sûr en musique que le Cercle Musical de notre Association va marquer cette fête. Venez nous rejoindre pour cette soirée du 11 décembre à 20h30 au théâtre de l’ADEC.

Page 2: Journal Bourg Leveque 175

Urbanisme et cadre de vie à Bourg l’Evêque : La concertation avec la Ville en question

Passion peintureC’est le titre de l’exposition qui s’est déroulée dans le cloître de la Maison St Cyr au mois de novembre.

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Le dialogue sur l’urbanisme entre l’Association du Bourg l’Evêque et la Ville de Rennes a depuis longtemps été constructif et débouché sur de nombreuses réalisations intéressantes. Pourquoi alors, sur un sujet aussi important que l’envahissement de l’espace public par la publicité, aucune concertation n’a jusqu’ici été possible. Cela relève pourtant aussi de l’urbanisme.

Cette contradiction dans l’attitude de la Ville pose la question du sens de notre action : sommes-nous réellement des partenaires ou sommes-nous simplement instrumentalisés ? La question mérite d’être posée.

Le devenir urbain du quartier est l’affaire de tous.A la suite des travaux du groupe urbanisme et cadre de vie,

nous avons adressé un courrier à la Ville de Rennes qui reprend les points suivants :

• La coulée verte en cours de réalisation entre la Vilaine et le Mail suggère un prolongement vers le Nord pour atteindre la crèche puis les Horizons et enfi n la berge de l’Ille. Cet aménagement à priorité piétonne rendrait très agréable une liaison actuellement peu visible entre le Mail et le secteur de la rue de Brest.

• La sécurité autour de l’école de l’Ille est un sujet qui nous préoccupe tous : l’aménagement d’une zone 30 ou d’une zone de rencontre boulevard de Verdun devrait permettre d’améliorer la sécurité pour les enfants. D’autre part rue de Brest, à proximité de l’immeuble Armor où traversent de nombreux enfants pour entrer par la rue Constant Verron, la vitesse de la circulation est

trop rapide : un aménagement pour la ralentir est nécessaire.• La rénovation de la rue Vaneau, le long des chèques postaux

est une réalisation de qualité qui souffre de la trop grande largeur de la rue à côté des Chèques Postaux. Pour les piétons lents, personnes âgées ou handicapées, l’installation d’un îlot central est nécessaire.

• Dans les rues suivantes à sens unique ; Lorgeril, Pré du Mail et G. de Pontblanc, les cyclistes empruntent souvent ces rues à contresens. La nature de voies de desserte de ces rues doit permettre d’autoriser les contresens cyclables.

• L’approche des travaux de réhabilitation sur le Mail suscite des inquiétudes pour certains habitants à propos du stationnement des autos. Une étude sur l’ensemble du secteur doit être menée pour déterminer au moins pour les rues perpendiculaires au Mail quelles solutions doivent être retenues : stationnement payant ou gratuit ou zone bleue…

D’autres questions que vous vous posez seront examinées ensemble.

Et fondamentalement, nous envisagerons quelles actions doivent être engagées pour que la question de la publicité entre dans le processus d’une réelle concertation. Le blocage que nous subissons conduit à semer le doute sur l’authenticité de toutes les rencontres avec la Ville.

Nous vous invitons à vous joindre à la réfl exion en participant à la réunion du mardi 14 décembre à 20h30 – Salle polyvalente – 16 rue Papu.

L’atelier du Bourg l’Evêque créé il y a trois ans était invité par la Galerie St Cyr animée par Yannick Marquet. Un accueil chaleureux dans ce cadre magnifi que a permis des échanges intéressants avec les résidents, leurs familles, le personnel encadrant et les visiteurs. Trois après-midis ont ainsi été consacrées à des animations avec les bénévoles de l’atelier de peinture de la Maison de retraite.

Nous avons pu admirer une centaine de tableaux, résultat du travail de ces neuf peintres qui pratiquent leur passion pour la plupart depuis plus de dix ans. Pour cette exposition, plusieurs d’entre elles se sont inspirées du quartier avec l’emblème des Horizons, les refl ets du canal ou les lumières du soir…

Chacune a pu exprimer sa sensibilité à l’intérieur de ce groupe très convivial.

Afi n de prolonger ces bons moments, nous vous invitons à consulter le site internet de l’Association.

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EN

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Optique des Lices9, place du bas des Lices

35000 RENNESTél. 02.99.30.12.26

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Pour nous aider à financer ce journal

Pour soutenir notre action au service du quartier

Adhérez à l’Associationdu Bourg l’Évêque

(siège social : 30, rue de Brest)

Cotisation : 10 €

(que vous pouvez expédier, déposer à notre siègesocial ou dans la boîte aux lettres de l’Association16, rue Papu, près du portail d’entrée dans la courde l’ancienne école).

Page 3: Journal Bourg Leveque 175

3

Restaurant Pizzeria 2 Passage du Trégor - Rue de Brest - 35000 RENNES

Tél : 02 99 33 19 59

vous propose sur place et à emporter le meilleur du couscous et de la pizza :

Nos couscous :ROYAL : Agneau, poulet, brochette, merguez 13,90 €ABM : Agneau, brochette, merguez 13,00 €PBM : Poulet, brochette, merguez 12,50 €BBM : Double brochettes, merguez 12,50 €PM : Poulet, merguez 9,00 €Végétarien : 7,00 €

Votre satisfaction est la nôtre !

Restaurant Pizzeria

Le Borsalino

Confucius17 rue de Brest - 02 99 87 08 85

www.confucius-bretagne.org

La prochaine exposition « Catherine Denis, du caractère à la lettre, calligraphies » aura lieu à l’Institut de janvier à début mars.

Maison St Cyr59 rue Papu - 02 99 59 48 80.

Du 1er décembre au 3 janvier 2011, Michel Chassé exposera ses peintures et ses sculptures « Rencontres d’Afrique », un voyage à travers les tribus de l’Est africain.

Du 22 janvier au 19 février 2011, Gilbert Denis proposera une exposition de marqueterie à tous les amoureux du bois.

ADEC45 rue Papu - 02 99 33 20 01

• 13 janvier, 20h ADEC’Ouverte autour de Bernard Dimey.• 21 janvier, 20h30 la troupe OCC Cantéatro, joue Douces

Dépendances (durée 1h30), pièce originale écrite et mise en scène par Estelle Jégou et Henri Louis.

• 25 janvier, 20h30 présentation du stage de Mise en Scène dirigé par Guillaume Doucet lors du premier semestre à l’ADEC.

• 4 et 5 février, 20h30, la troupe de l’Arrière cour, joue sa dernière création, Tailleur Pour Dame de Feydeau.

• 11 et 12 février, 20h30, la troupe de l’Étage, joue sa dernière création, Moniteurs, Autos, Écoles, assemblage de textes de Régis Jauffray, Chistian Prigent, Martin Crimp, Alain Farah, Hortense Gauthier, Christophe Darkos.

• Du 22 au 24 février, 20h30, présentation du stage autour de l’Oulipo, dirigé par Christine Defay à l’ADEC.

Informations, tarifs à l’ADEC : 02 99 33 20 01.http://adec.mta.free.fr/

L’Antre-2 Café14A rue de Brest

Horaires : Mardi et vendredi : 16h à 18h30. Mercredi : 14h à 18h30. Jeudi : 17h à 21h.

Evénements prévus (non exhaustif) :• Jeudi 2 décembre à 19h : concert d’Yvan Knorst Duo : Guitares

acoustique, électrique, conques, trompette, bugle.• Jeudi 9 décembre à 19h : Théâtre cabaret d’improvisation

avec la troupe de l’Association du Bourg l’Evêque.• Tous les vendredis de 16h30 à 18h30, jusqu’à fi n décembre :

« La fabrique d’images », atelier de peinture et de dessin.• Tous les mercredis de 14h15 à 16h : Atelier d’écriture.• Tous les 2èmes mercredis du mois : 16h à 18h : « Chansonnage :

d’airs prises… ».• Mercredi 1er décembre de 16h à 18h, et les jeudis 16

décembre, 27 janvier et 24 février de 18h30 à 21h : « la Caravane des lecteurs ».

Avenir de Rennes02 99 59 27 22 - [email protected]

Dimanche 19 décembre 2010 : Brocante des Lices.

Programme Péniche SpectacleTél 02 99 35 38 - http : //www.penichespectacle.com

Décembre

• Conte - Récit musical - Création - Bernadette BIDAUDE.« Fleur de peau » - Vendredi 3 décembre : 20h30.

• Ateliers d’analyse d’œuvres : « Autour de Seurat et du néo-impressionnisme » - Lundi 6 décembre : 10h ou 13h30.

• Chanson humour - A CAPELLA.Jeudi 9 et vendredi 10 décembre : 20h30.

• Conférence art et cultures : « Dieux et héros de la culture amérindienne » - Lundi 13 décembre.

• Coursive de midi - Théâtre du Pré Perché.Mardi 14 décembre : de 12h30 à 13h30.

Janvier

• La p’tite galerie - Exposition - Fabien Sidi LABRIET Photographe.« Maroc’Attitude ».Du mardi 11 janvier au vendredi 1er avril : de 18h à 20h.

• Musique et voix du monde - Burkina Faso - Kady DIARRA.Vendredi 14 janvier : 20h30.

• Club des lecteurs - Jeudi 20 janvier : 20h30.• Conférence art et cultures : « L’art des Indiens du Brésil »

Lundi 24 janvier.• Coursive de midi - Théâtre du Pré Perché.

Mardi 25 janvier : de 12h30 à 13h30.• Voix du monde - A CAPELLA - Porto Trio.

Vendredi 28 janvier : 20h30.• Chanson création - Marion Rouxin. - Samedi 29 janvier : 20h30.• Ateliers d’analyse d’œuvres : « Autour de Courbet et du courant

réaliste » - Lundi 31 janvier : 10h ou 13h30.

Février

• CINEDOC : « Incredible India » et « Barcelone ».Mardi 1er février : 20h.

• Musique et voix du monde - Flamenco - Espagne - Juan de LERIDA. - Jeudi 10 et vendredi 11 février : 20h30.

• Conférence art et cultures : « L’art des civilisations du Mexique ancien » - Lundi 14 février.

• Coursive de midi - Théâtre du Pré Perché.Mardi 15 février : de 12h30 à 13h30.

• Jury Travelling Junior - Mercredi 16 février : 15h.• Théâtre du Pré Perché - Hugues Charbonneau et Virginie Guilluy.

« Grain d’ sel cabaret » Création en tournée.Jeudi 17 et vendredi 18 février : 20h30.

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Bretagne - MarocMain dans la main

Cette Association Humanitaire avec laquelle nous sommes en contact assume des missions médicales de prévention au Maroc, en lien avec quelques associations locales. Cette Association, présidée par le Dr Josick Le Matelot, a pu constater au Maroc un fait social important : les enfants des villages ne vont pas au collège, ils arrêtent leur scolarité à la fi n du primaire. Pourquoi ? C’est assez simple. Le collège est souvent à 15 ou 20 kms. Il n’y a aucun transport public et encore moins de transports scolaires.

Début décembre, l’Association Bretagne-Maroc prendra possession de 20 VTT que nous lui offrons. Ils ont tous été révisés durant l’été. Nous espérons seulement qu’ils servent bien comme moyen de transport pour aller au collège et qu’ils servent autant aux fi lles qu’aux garçons.

Le Parc St CyrRennes a de la chance d’avoir de nombreux parcs. Ils ont

tous leur importance mais ne sont pas tous investis de la même façon par la population. On peut se demander pourquoi. Il y a le Thabor, le parc Oberthur, le parc de Maurepas, le parc du Landry, le parc des Hautes Ourmes, le parc de Bréquigny, le parc Marc Sangnier, le parc St Cyr, le parc de Beauregard, le parc des Gayeulles. Dans notre quartier, nous avons le parc St Cyr. Encore considéré par beaucoup d’habitants du quartier comme propriété de la Communauté des religieuses, ce parc public est peu investi. De plus il est en 2 parties séparées par les bâtiments de la maison de retraite.

La municipalité a le souci de valoriser cet espace public et de le rendre attrayant pour la population locale. Notre Association du Bourg l’Evêque participe à une réfl exion sur l’aménagement de ce parc, à l’initiative de la Municipalité. Vos idées et suggestions seraient les bienvenues.

Elle entra dans la chambre et ouvrit la porte de la penderie.Elle trouva ses vêtements en désordre, ceux de son mari manquaient, elle s’affola en imaginant le pire. En bientôt vingt ans de mariage, jamais ils ne s’étaient séparés, il ne pouvait être parti ainsi tout seul. Léone n’en croyait pas ses yeux, longtemps, elle ne put s’empêcher de se torturer l’esprit, échafaudant des hypothèses plus improbables les unes que les

autres. Soudainement, elle aperçut les vêtements de son mari sous le lit de la chambre. Et il lui sembla tout à fait impossible que ce soit lui qui ait mis un tel bazar. Raisonnable, il fallait être raisonnable, il fallait raison garder et attendre simplement son retour du bureau, enfi n s’il revenait ! Tard dans la soirée, on frappa à sa porte.

Invitations écrituriennesHistoire sans fi n. Aux lecteurs de prendre la suite !

Ce début d’histoire a démarré au cours d’une séance de l’atelier d’écriture. A partir d’une première phrase empruntée à un auteur connu, la suite a été réalisée en écriture tournante en suivant une règle stricte : chaque phrase doit commencer par la lettre fi nale de la phrase précédente.

Si le jeu vous amuse, écrivez la suite, avec ou sans fi n, en respectant cette même règle.(En 15 lignes du journal) Peut être aurez vous l’honneur de voir publier votre prose lors de la prochaine parution !A envoyer à l’Association ou directement sur le site.

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Page 5: Journal Bourg Leveque 175

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La compagnie HOP là !Etablie dans le quartier du Bourg l’Evêque, notre compagnie

a été créée en 2002 par un petit groupe d’amateurs de théâtre.

Nous avons à notre actif trois spectacles que nous avons présentés dans toute la Bretagne et même au-delà ! Notre dernière création, « C’est toujours ça d’pris », est un spectacle de cabaret créé à partir de chansons des années trente. Nous l’avons présenté pour la dernière fois dans son intégralité samedi 13 novembre à St Aubin d’Aubigné.

Mais la formule cabaret permet de présenter des parties du spectacle. Ainsi, c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons interprété quelques-unes des chansons au cours du pique-nique organisé pour fêter les quarante ans de l’ADEC dimanche 14 novembre. Vous avez raté cela ? Qu’à cela ne tienne, il y a encore une séance de rattrapage le jeudi 2 décembre à 20h au café le Cortina* à Rennes.

L’aventure se poursuit ensuite puisque nous entamons la création d’un nouveau spectacle musical.

Pour cela, nous sommes à la recherche de nouveaux talents : chanteurs, musiciens, comédiens, danseurs, techniciens, chargés de communication…

Si vous possédez une de ces cordes à votre arc et avez envie d’en savoir plus, venez nous retrouver le jeudi 9 décembre à 20h (salle de répétition - 16 rue Papu - bâtiment du fond) ou contactez-nous : [email protected] (http://hoplaboum.spaces.live.com/).

A bientôt !*Café Cortina – 12 rue du Dr Francis Joly – 35000 RENNES Tél : 02 99 30 30 91 – Entrée libre.

Le jeu des anagrammesAspirations poétiques

Oniris se sentit soudain l’âme d’un poète, convaincu que la vie était décidément trop - - - - - si elle se résumait à l’insignifi ance quotidienne.

Mû par le désir impérieux d’un monde - - - - -, il entreprit sans - - - - - de mener à bien l’opération par laquelle il se - - - - - des entraves de ses accoutumances.

C’est à tire - - - - - qu’il parcourut le monde des poètes et c’est à - - - - - de leurs œuvres qu’il enfanta lui-même un poème dont il - - - - - une voyelle par rigueur stylistique.

Puis, se prenant pour Schubert, il composa et dédia un - - - - - sa bien aimée.

Pour vous aider : mots en 5 lettres, 3 anagrammes scindées

Solution du numéro précédentRondement mené

Oniris, je comprends pourquoi tu râles. Tu pestes contre la manie d’aujourd’hui de recourir aux rayons laser en tous domaines et tu crains qu’on incline allègrement à trop saler la note.

A tous ces plans sur la comète, tu préfères le ras du sol.Quand tu en as vraiment ras le bol, tu te réfugies dans ta bonne ville

d’Arles sous la protection de tes dieux lares.

Danses du MondeNotre petit groupe dit de « Danses du Monde » est né en

2000. Nous souhaitions alors prolonger un groupe animé antérieurement par une personne (du Morbihan) venant à Rennes une fois par mois.

Trois personnes de cet ancien groupe ont alors décidé de « prendre le relais » dans le simple but de continuer à faire partager le plaisir de danser. Notre répertoire s’articule essentiellement autour de musique des Balkans.

Ces animatrices, non professionnelles, continuent à enrichir leur répertoire en participant régulièrement à des stages. Chaque séance (qui a lieu un après-midi par mois), se compose de deux parties :

1 – Une première dite « suite de danses » ; plusieurs danses simples sont enchaînées sans explications particulières. Il suffi t de regarder le meneur et de se laisser emporter par la musique et l’énergie du groupe.

2 – Une seconde partie dite « programme ». Plusieurs danses sont alors expliquées et décomposées avant d’être dansées, et revues d’une séance à l’autre.

Maryse et Monique

Créatif’CoiffLe salon de coiffure a disparu, conséquence de la démolition

programmée de l’immeuble HLM Vaneau-Papu.Mme Lardoux exerce désormais ses talents à Romillé -

1 rue des Templiers. On peut la joindre au 02 99 23 09 02. Elle regrette d’avoir quitté le quartier et une clientèle fi dèle

depuis six ans à qui elle tient à exprimer tous ses remerciements.Nous lui souhaitons bonne chance dans sa nouvelle

installation.L’Equipe du journal de l’Association du Bourg L’Evêque

exprime un grand merci à Mme Lardoux qui avait la gentillesse d’accueillir le dépôt du journal.

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vous apporte toute l’attention et le professionnalisme d’un opticien traditionnel, avec un choix, des services et des tarifs qui n’ont rien à envier aux grandes enseignes.

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L’Association du Bourg l’Evêque… Une déjà longue histoire (suite n°4 et fin)

De grands moments

• Une démarche de concertation inventive et clarificatrice

• Le sauvetage du pavillon des Lices fut en 1978 un moment historique de confrontation positive.

• La réalisation de la salle polyvalente à l’école Papu fut en 1981 le résultat d’une concertation exemplaire sur un projet dont l’Association du Bourg l’Evêque avait pris l’initiative. Sa fécondité se traduira par un décloisonnement des pratiques sociales et culturelles. On parlait alors de la dynamique de « l’expérimentation sociale », bien absente aujourd’hui dans l’esprit de nos élus.

• Les Congrès tenus à Rennes du Carrefour National des Comités de Quartier (CARNACQ) ont, à l’époque, eu un grand retentissement quant aux thèmes abordés.1986 : « Les Comités de quartier et la démocratie participative locale ».1992 : « Pour une nouvelle citoyenneté ».

Chaque fois, l’Association du Bourg l’Evêque a joué un rôle moteur.

Cela a permis, par le croisement des expériences, de préciser les conditions à remplir pour donner à la concertation un contenu réel reposant notamment sur la capacité, en s’associant, d’élaborer avec la population des propositions d’intérêt général.

• La mise en place d’un « protocole de concertation » en 1992 puis en 2002.

L’expérience ayant découvert les exigences à satisfaire pour que la concertation ne soit pas un vain mot, nous avons pris l’initiative de proposer leur codification. C’est ainsi que nous avons négocié un protocole de concertation ayant valeur de contrat entre la Ville de Rennes et l’Association du Bourg l’Evêque.

La pertinence du protocole n’est plus à prouver. Il a permis, dans la durée, un travail concret et méthodique, dans l’indépendance des rôles et la distinction des légitimités.

A contrario, la figure institutionnelle des « conseils de quartier » qu’on nous impose aujourd’hui fait retomber la concertation dans la confusion. Dans un tel mélange des genres, notre protocole de concertation garde le mérite de maintenir une exigence de clarté.

• Des festivités citoyennes• A la Maison St Cyr : Dès l’origine, le but poursuivi en

commun était de faire de la Maison de Retraite un lieu de vie et de solidarité entre les générations.

Dans sa formule initiale, en 1987 et les années suivantes, la « Fête d’automne » a été un grand rendez-vous du quartier. Nous y participions largement avec les différents ensembles instrumentaux de notre Cercle Musical et l’après-midi se terminait avec notre orchestre « Le Rétrophone de Bourg l’Evêque » qui faisait danser tout le monde sur des airs connus des anciens et aussi des plus jeunes.

Dans le courant de l’année nous organisions aussi une « récréation musicale » et un « bal à papa ».

Dans ce sillage, un groupe de « danse-rétro » s’est constitué. Il compta plus de 80 adhérents et ne manqua pas de se produire à la Maison St Cyr.

Lorsqu’en 2001 se créa un atelier théâtral, il ne tarda pas à donner des séances récréatives chez nos anciens.

Dans toutes ces festivités, les pensionnaires de la Maison

St Cyr partageaient des moments heureux avec les habitants du quartier.

• La fête de la St Jean du quartier Nord-St Martin : A partir de 1982 et pendant plusieurs années, nous y avons collaboré. Préparation de chars et bal populaire par le Rétrophone installé sur une péniche.

• Le Grand Prix Cycliste : Grâce au concours de l’ ASPTT, de 1992 à 2003, un vendredi soir de juin, une course cycliste dans le quartier amenait les habitants à se rencontrer sur un mode inaccoutumé. Ça rappelait en même temps les festivités du Mail d’autrefois.

• Avec l’ensemble de la ville, nous avons été présents à de grands rassemblements commémoratifs :

31 mai 1986, Cinquantenaire du Front Populaire avec notre Rétrophone l’après-midi, place de la Mairie.

27 mai 1989, Bicentenaire de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Participation à la « Grande Marche » convergeant l’après-midi au centre-ville à partir de chaque quartier. Le soir, notre Rétrophone a assuré un bal populaire, place de la mairie noire de monde.

• Pour mémoire : On n’en finirait pas de tout citer. Notons entre autres :

La fête de la Ste Cécile chaque année, réalisée par l’ensemble de nos apprentis musiciens.

Le Centenaire de l’école Papu fêté le 20 mai 1995. Témoignages, documents et accompagnement musical.

Excursion annuelle en autocar à partir de 1990, un dimanche, le succès toujours au rendez-vous.

Sortie à Paris le 19 janvier 1998. Exposition Georges de La Tour au Grand Palais puis visite de l’Assemblée Nationale.

Etc… On l’aura compris à partir de quelques exemples marquants, dans toutes ces opérations se nouent des relations qui font l’histoire d’un quartier et enrichissent la vie de chacun par la rencontre des autres dans des projets et réalisations partagés.

En résumé, nos interventions sur l’urbanisme mentionnées plus haut et la mise en place d’activités sociales et culturelles relèvent d’un même objectif : agir solidairement, faire en sorte que le quartier dans sa vie quotidienne et dans son devenir soit, pour une part, ce que les habitants en font. Utopie ?

« Pour un fonctionnement authentique de la démocratie locale, l’expression organisée est fondamentale… L’ex-pression individuelle additionnée, cumulée ne fait pas une expression collective. »

Ce n’est pas nous qui le disions mais la municipalité lors du « Salon de la Vie Associative » qui s’est tenu à Rennes en 1988.

Bien sûr, cela suppose qu’on maintienne comme exigence que les habitants s’organisent eux-mêmes de façon indépendante et responsable et que sur cette base soit reconnue leur légitimité d’interlocuteurs.

Cette valeur de référence, aujourd’hui sacrifiée sur l’autel des simulacres, demeure la pierre de touche irrécusable du fonctionnement réel de notre démocratie locale.

Albert SMAGUE (Président de 1977 à 2009)

Ce bref historique en 4 épisodes de l’Association du Bourg L’Evêque s’ajoutera en appendice au fascicule « Eléments de philosophie politique concernant la démocratie locale ».

Le demander pour 5€ à l’Association. (au bureau,16 rue Papu, par courrier ou par email)

Page 7: Journal Bourg Leveque 175

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Chronique écologique

La déforestation

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(valable jusqu’au 31 décembre 2010)

Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi : 9h00-12h30 / 14h00-19h00 Le samedi : 9h30-12h30 / 14h00-19h00

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Tél : 02 99 54 89 31

Quand on parle de déforestation, cela veut dire que l’on s’attaque à la forêt vierge appelée aussi forêt primaire. Il s’agit de forêts qui n’ont pas été au contact de l’homme. Une forêt vierge a besoin d’environ mille ans pour se constituer elle-même. Ce long travail de la vie végétale et animale est impressionnant. A ce jour, nous ne connaissons pas encore toutes les espèces d’animaux et de végétaux qui peuplent ces forêts. Ce sont des exemples incontestables de biodiversité et d’équilibre écologique. Depuis plusieurs millénaires, l’humain est entré dans ces forêts et y a pris sa place sans détruire. Les peuplades indiennes de l’Amazonie et les Pygmées de l’Afrique Equatoriale se sont intégrés à ce milieu sans jamais le mettre en danger. Depuis des millénaires, ces populations ont vécu de cueillette, de chasse et de pêche, ne tuant que le nécessaire pour leur survie. Cet équilibre se maintient depuis des millions d’années. Les humains de ces contrées se déplaçaient régulièrement car ils ne cultivaient pas ou peu. Les animaux aussi se déplacent quand ils ont épuisé la ressource de nourriture disponible, mais jamais le milieu n’est mis en danger.

Après ce constat, on peut se demander ce qui a été le déclencheur de la destruction des forêts vierges puisque les animaux et les humains qui y vivent ont toujours mis leur intelligence à protéger leur milieu. L’Indien ou le Pygmée n’est qu’un maillon de plus dans la chaîne alimentaire.

Le problème est venu de l’extérieur. Parfois, on ose appeler cela l’évolution, le progrès, ou l’intelligence humaine. Depuis environ 11 000 ans, l’humain s’est sédentarisé. Le nomade cueilleur-chasseur-pêcheur, s’est installé ; Il a cultivé la terre, élevé des animaux, construit un abri, puis des villages… Et puis l’humain est devenu ambitieux et cupide. Il a maîtrisé les océans, conquis d’autres territoires et même la lune. L’humain est devenu ingénieux et a fabriqué la machine. Cette machine surtout agricole a supprimé la main d’œuvre. Celui qui auparavant se louait à la journée a eu besoin de terre pour cultiver à son compte…

On estime qu’un hectare de végétaux peut faire vivre cinq personnes. Mais à présent, le besoin de l’humain n’est plus seulement de manger à sa faim. Il faut un habitat confortable, des loisirs, des vacances… Depuis le début du XXème siècle aux USA et depuis 1945-1950 en France et en Europe, la priorité alimentaire a été la viande. D’après les organisations WWF (Organisation mondiale de la protection de la nature) et Greenpeace, la production de viande est responsable de 70% de la déforestation mondiale, en particulier en Amazonie. La France importe environ 98% du soja nécessaire à ses élevages. Ce soja vient en particulier du Brésil et d’Argentine. Pour devenir le premier producteur et importateur de soja, le Brésil détruit sa forêt. D’autres pays du bassin de l’Amazonie font de même. Cela ne donne pas de terre aux petits paysans. Tout est monopolisé par les plus grandes multinationales. Au Brésil, en soixante ans, les terres cultivées en soja sont passées de 0 à 21 millions d’hectares. Le désastre est écologique mais aussi humain. L’esclavage est réapparu pour détruire ces forêts. Les petits éleveurs traditionnels et les agriculteurs nomades investissent toujours plus la forêt. Ils sont poussés par la déforestation qui avance. Il faut produire toujours plus de soja. En 2009, le Brésil a produit 56 millions de tonnes de soja sur 20,8 millions d’hectares. Il prévoit de produire 92 millions de tonnes sur 33 millions d’hectares en 2017. Les 12,8 millions d’hectares manquants seront pris sur l’Amazonie.

D’après Greenpeace, 80% du soja mondial va à l’élevage et 85% du soja importé en Europe est transgénique. Les scientifiques de la FAO (Food and Agriculture Organization) tirent la sonnette d’alarme. Il ne sera pas possible de nourrir 9 milliards d’humains en mangeant de la viande, même si toute l’Amazonie y est sacrifiée. Les mêmes experts estiment que si tous les humains actuels consommaient comme les Américains ou les Suisses, il faudrait 4,5 planètes.

Mais on déforeste aussi ailleurs. En Afrique, le bassin du Congo (RDC, Congo, Gabon, RCA et Sud Cameroun) est pillé pour ses bois précieux par les pays riches. C’est la première cause de déforestation. La forêt recule pour d’autres raisons qui s’y ajoutent. Les populations manquent de bois et s’approvisionnent de plus en plus en forêt. Ces mêmes populations vivent souvent du commerce de la « viande de brousse » qui est en fait la viande de singe. Les chasseurs et braconniers vont de plus en plus loin dans la forêt, pratiquant de vrais chemins, qu’empruntent ensuite les troupeaux. Cet ensemble de facteurs fait reculer la forêt primaire africaine. Cela met en danger la biodiversité car les populations de grands singes sont en voie de disparition.

On ne peut pas parler de déforestation sans penser aussi à la Malaisie. De même que l’Amazonie est sacrifiée au bénéfice de la viande, la forêt vierge de Malaisie est sacrifiée pour l’huile de palme. C’est la première source de lipides de notre alimentation, la plus consommée au monde. Le colza, l’olivier et le tournesol produisent environ une tonne d’huile à l’hectare par an. La palme produit six tonnes d’huile à l’hectare par an, à grands renforts d’engrais et traitements divers. L’huile de palme est devenue une catastrophe écologique en détruisant la biodiversité de la forêt vierge mais c’est aussi une catastrophe nutritionnelle. L’huile de palme contient 45% d’acides gras saturés (contre 30% pour le beurre). On la trouve partout sous l’appellation « graisse végétale ». Pour comparer : un hectare de palme suffit pour fournir à cent personnes la ration quotidienne de calories pendant un an. Pour le même résultat il faut trois hectares de maïs, cinq de blé, six de colza. L’huile de palme est le corps gras le plus énergétique, le moins cher et le plus dangereux de notre alimentation. La culture de la palme est entre les mains de grosses entreprises multinationales et non pas du petit paysan. Bientôt il ne sera plus question de la forêt primaire de Malaisie.

En cinquante ans l’homme aura détruit l’essentiel des forêts primaires de la planète. Ces forêts avaient probablement des millions d’années d’existence.

Objectivement on peut se demander quel bénéfice cela a apporté à l’humain sur le long terme. On peut constater que la déforestation ne profite qu’aux grosses multinationales au détriment des paysans sans terre. Depuis 1950, la forêt primaire détruite correspond à quatre fois la surface de la France, tout cela pour plus de viande (Amazonie), plus de graisse (Malaisie), plus de bois précieux et de viande de brousse (Afrique).

Le sol et le sous-sol sont gorgés de carbone stocké par la nature. La déforestation libère ce carbone qui devient gaz carbonique. L’arbre qui disparaît est pourtant une machine à consommer le gaz carbonique. En supprimant l’arbre on se suicide par asphyxie.

En dernière page, un peu d’humour sur la déforestation, mais qui ne doit pas nous faire oublier l’essentiel du sujet.

Pierre PEQUIGNOT

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Problèmes causés par la déforestation : même les chiens en souffrent !

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Parfois, les « crotariums » (espaces pour chiens) ne plaisent pas à nos compagnons : alors il y a toujours la possibilité des « toutounet » (sacs) qui sont à notre disposition :

- A la Direction de quartier. (Ecole Papu) - A l’Offi ce du tourisme.- A la Mairie.

Exemple de civilitéà la française