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Bottom Left Bonnes pratiques chez les pompiers du Qu´ ebec (Canada) pour r´ eduire leur exposition aux contaminants Josianne Roy, M.Sc. & Arnaud Courti, Ph.D. Centre RISC (Recherche et Innovation en S ´ ecurit ´ e Civile du Qu ´ ebec), Campus Notre-Dame-de-Foy, Qu ´ ebec, QC, Canada Bonnes pratiques chez les pompiers du Qu´ ebec (Canada) pour r´ eduire leur exposition aux contaminants Josianne Roy, M.Sc. & Arnaud Courti, Ph.D. Centre RISC (Recherche et Innovation en S ´ ecurit ´ e Civile du Qu ´ ebec), Campus Notre-Dame-de-Foy, Qu ´ ebec, QC, Canada Mise en contexte Au cours de leurs activit ´ es de lutte contre l’incendie, les pom- piers sont expos ´ es ` a de nombreux contaminants tels que la suie, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les compos ´ es organiques volatiles (COV) et les particules [1,2,3,4]. Selon de nombreuses ´ etudes ´ epid ´ emiologiques, l’exposition fr ´ equente ` a ces mati ` eres dangereuses est associ ´ ee ` a des risques ´ elev ´ es de can- cers, ` a divers troubles de sant ´ e et ` a des risques de mortalit ´ e plus ´ elev ´ es chez les pompiers que dans la population [5,6]. Face ` a cette probl ´ ematique, les pompiers ont commenc ´ e` a revoir leurs pratiques afin de r ´ eduire leurs expositions aux contaminants. Au Qu ´ ebec (Canada), on assiste depuis quelques ann ´ ees ` a une grande prise de conscience et ` a un changement majeur de la culture en mati ` ere de sant ´ e et de pr ´ evention. En tenant compte de la r ´ ealit ´ e de leur service incendie et des moyens disponibles, les pompiers du Qu ´ ebec ont am ´ elior ´ e leurs pratiques, appuy ´ ees sur les r ´ ecentes ´ etudes scientifiques et inspir ´ ees de diff ´ erents mod ` eles. Objectif de l’´ etude Cette ´ etude pilote montre les nouvelles mesures mises en place par les pompiers du Qu ´ ebec pour r ´ eduire leur exposition aux con- taminants. ethodes Collecte de donn ´ ees : un questionnaire en ligne utilisant SurveyMonkey R a ´ et ´ e distribu ´ e en avril et mai 2019 aux of- ficiers de sant ´ e et de s ´ ecurit ´ e (un par service incendie) Sondage : 19 questions ont ´ et ´ e utilis ´ ees pour ´ evaluer les mesures mises en place dans chaque service incendie Recrutement et ´ echantillon : le questionnaire a ´ et ´ e administr ´ e ` a 488 services incendie par l’Association des chefs en s ´ ecurit ´ e incendie du Qu ´ ebec (ACSIQ ). L’ACSIQ a rejoint directement 488 services incendie, sur un total de 662 dans la province de Qu ´ ebec (Canada) [7] Population : les officiers de sant ´ e et de s ´ ecurit ´ e dans un service incendie incluent les directeurs, les directeurs adjoints, les chefs de division, les chefs aux op ´ erations et les officiers Analyse des donn ´ ees : une analyse descriptive a ´ et ´ e effectu ´ ee D ´ econtamination primaire au service incendie de Montr ´ eal (2018) et unit ´ e de r ´ ehabilitation (zone verte) au service incendie de Saint-J ´ erˆome (2019). esultats pr´ eliminaires Au total, 149 participants (un par service incendie) ont compl ´ et ´ e le questionnaire, repr ´ esentant 22,5 % de tous les services incendie du Qu ´ ebec. Ces 149 services incendie emploient 4 794 pompiers ` a temps plein et 3 911 ` a temps partiel sur 21 100 pompiers au Qu ´ ebec [7]. ´ Education Formation 69 % 65 % 31 % 35 % Fig. 1: ´ Education et formation. En moyenne, 69 % des services incendie ont offert des activit ´ es d’ ´ education ` a leur per- sonnel (incluant des affiches, vid ´ eos, documents et groupes de discussion) et 65 % ont offert un minimum de 3 heures de for- mation aux pompiers et aux chefs. APRIA (combat) APRIA (d ´ eblai) Habit de combat complet (d ´ eblai) Protection respiratoire (d ´ econtamination) Protection respiratoire (nettoyage de l’ ´ equipement) Gants (retrait des EPI et manipulation de l’ ´ equipement) 6% 20 % 27 % 16 % 100 % 94 % 99 % 80 % 73 % 84 % Fig. 2: Protection individuelle (respiratoire et peau). En moyenne, tous les services incendie (100 %) obligent ou recommandent le port de l’APRIA durant le combat de l’incendie (feux de bˆ atiment int ´ erieur/ext ´ erieur et feux de v ´ ehicules), 94 % l’APRIA durant le d ´ eblai (int ´ erieur/ext ´ erieur), 99 % l’habit de combat complet durant le d ´ eblai, 80 % la protection respiratoire (APRIA, masque N95 ou autre) durant la d ´ econtamination des ´ equipements de protection individuels (EPI), 73 % la protection respiratoire durant le nettoyage des ´ equipements et 84 % les gants pour le retrait des EPI et la manipulation des ´ equipements contamin ´ es. 2 cagoules/pompier 2 habits de combat/pompier 92 % 51 % 8% 49 % Nettoyage de la peau Douche 93 % 79 % 7% 21 % Fig. 3: Disponibilit´ e des EPI. Un minimum de deux cagoules individuelles ou collectives (92 %) et deux habits de combat indi- viduels ou collectifs (51 %) sont disponibles pour chaque pompier. Fig. 4: Hygi` ene. 93 % des services incendie obligent ou recommandent le nettoyage de la peau durant la r ´ ehabilitation ou apr ` es l’incendie (mains, cou, visage) ` a l’eau, au savon et/ou aux lingettes humides et 79 % la douche le plus rapidement possible au retour de l’incendie. Oui Non D ´ econtamination primaire 83 % 17 % Habits de combat ´ Equipements 38 % 60 % 62 % 40 % Fig. 5: econtamination primaire. En moyenne, 83 % des ser- vices incendie obligent ou recommandent de pratiquer une d ´ econta- mination primaire apr ` es l’incendie sur le lieu de l’intervention (eau, eau/savon, ou brossage ` a sec) pour les pompiers ayant particip ´ e au combat de l’incendie (secteur 1). Fig. 6: Transport des habits et des ´ equipements con- tamin´ es. Lors du retour en camion, 38 % des services incendie transportent les habits de combat contamin ´ es dans des sacs et 60 % transportent le mat ´ eriel contamin ´ e dans un endroit s ´ epar ´ e du mat ´ eriel propre, ou dans des sacs. Mat ´ eriel contamin ´ e en dehors des aires de vie Zone pour la d ´ e- contamination Syst ` eme de captation des ´ emanatations de diesel 59 % 28 % 49 % 41 % 72 % 51 % Fig. 7: En caserne. 59 % des services incendie interdisent le mat ´ eriel contamin ´ e dans les aires de vie (EPI, radios, ou- tils, cam ´ eras thermiques, etc.), seulement 28 % des casernes poss ` edent une zone pour la d ´ econtamination, s ´ epar ´ ee herm ´ e- tiquement des aires de vie et 49 % des casernes sont pourvues de syst ` eme de captation des ´ emanations de diesel. Conclusion Les bonnes pratiques diff ` erent grandement d’un service incendie ` a l’autre et de nombreux changements ont eu lieu dans les derni ` eres ann ´ ees. Cependant, les services incendie font face ` a des d ´ e- fis pour implanter des nouvelles mesures en raison du manque d’espace en caserne (69 %), du manque de budget (55 %), du manque d’espace dans les v ´ ehicules (52 %), du manque de per- sonnel (40 %), du manque de temps (39 %), d’un changement de culture trop important (25 %), de l’attente de normes claires (21 %) et d’ ´ etudes scientifiques (10 %). Selon 47 % des services incendie, leurs pratiques sont d ´ ej ` a ad ´ equates. Une analyse plus approfondie de ces r ´ esultats sera r ´ ealis ´ ee dans le futur. Utilisez un APRIA, de l’attaque initiale jusqu’à la fn du déblai Nettoyez un maximum d’équipements avant de quitter la scène. Utilisez des lingettes nettoyantes tel qu’indiqué Prenez une douche au retour en caserne Changez vos vêtements Nettoyez votre équipement de protection individuelle (EPI) après l’exposition Au besoin, faites la décontamination de votre véhicule après l’incendie LA SUIE N’EST PAS UNE MÉDAILLE D’HONNEUR DÉCONTAMINATION 1 2 3 4 5 6 7 Source et crédit : IPIQ et Défense Nationale Exemples d’affiches ´ educatives des services incendie de Trois-Rivi ` eres et de Qu ´ ebec et guide de bonnes pratiques r ´ ealis ´ e conjointement par 5 services incendie (petites municipalit ´ es). Programme Santé au travail CLSC Donnacona 400, route 138 Donnacona (Québec) G3M 1C3 Téléphone : 418 285-2626 Télécopieur : 418 285-4589 Crédit photo : Jean-Simon Hubert Les contaminants de l’incendie GUIDE DE PROCÉDURES DE NETTOYAGE DES VÊTEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE, OUTILS ET ACCESSOIRES À L’INTENTION DES SERVICES DE SÉCURITÉ INCENDIE Services de sécurité incendie collaborateurs : Mars 2018 Mise à jour : Avril 2019 4 S/1 4B 4A 2 2A Compte-rendu et contrôle Mission Contrôle Retour vers le PC Aire de brossage et de rinçage Aire de changement de bouteille Aire d'hydratation et d'hygiène Aire d'hydratation, d'hygiène et de changement de cagoule Aire de nettoyage de routine Aire de nettoyage de routine en caserne PARCOURS DE CONTRÔLE DE LA CONTAMINATION Avec contaminants Contaminants réduits Sans contaminants Périmètre d’opération REHAB Libéré 10-5 Parcours de contrˆole de la contamination sur le lieu de l’intervention, mis en place par le service incendie de Montr ´ eal (2018). La m ´ ethodologie Kaizen appliqu ´ ee au service incendie de L ´ evis (2018). Un groupe de 11 pompiers et chefs a travaill ´ e en atelier pendant 5 jours, dans le but de d ´ evelopper de bonnes pratiques. ef´ erences [1] Austin CC et al. (2001) J. Toxicol. Environ. Health Part A; 63(6):437–58 [2] Bolstad-Johnson DM et al. (2000) Am Ind Hyg Assoc J 61(5):636–641 [3] Fent KW et al. (2018) J Occup Environ Hyg 15(5):399-412 [4] Kirk KM and Logan MB (2015) J Occup Environ Hyg 12(4):227–234 [5] Daniels RD et al. (2014) J Occup Environ Med 71(6):388–397 [6] LeMasters GK et al. (2006) J Occup Environ Med 48(11):1189–202 [7] Minist ` ere de la S ´ ecurit ´ e publique (2019) Disponible au : https://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-incendie/bottin.html Remerciements et contacts Cette recherche a ´ et ´ e support ´ ee par le Centre RISC et le Cam- pus Notre-Dame-de-Foy (centrerisc.com). Les auteurs remercient l’ACSIQ pour leur aide lors de l’envoi du questionnaire aux ser- vices incendie du Qu ´ ebec. Contact: [email protected]

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Page 1: Josianne Roy, M.Sc. & Arnaud Courti, Ph.D. - Centre RISC · 2019. 11. 27. · 2 cagoules/pompier 2 habits de combat/pompier 92 % 51 % 8 % 49 % Nettoyage de la peau Douche 93 % 79

Bottom Left

Bonnes pratiques chez les pompiers du Quebec (Canada) pour reduire leur exposition aux contaminants

Josianne Roy, M.Sc. & Arnaud Courti, Ph.D.Centre RISC (Recherche et Innovation en Securite Civile du Quebec), Campus Notre-Dame-de-Foy, Quebec, QC, Canada

Bonnes pratiques chez les pompiers du Quebec (Canada) pour reduire leur exposition aux contaminants

Josianne Roy, M.Sc. & Arnaud Courti, Ph.D.Centre RISC (Recherche et Innovation en Securite Civile du Quebec), Campus Notre-Dame-de-Foy, Quebec, QC, Canada

Mise en contexte

Au cours de leurs activites de lutte contre l’incendie, les pom-piers sont exposes a de nombreux contaminants tels que la suie,les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les composesorganiques volatiles (COV) et les particules [1,2,3,4]. Selon denombreuses etudes epidemiologiques, l’exposition frequente a cesmatieres dangereuses est associee a des risques eleves de can-cers, a divers troubles de sante et a des risques de mortalite pluseleves chez les pompiers que dans la population [5,6]. Face acette problematique, les pompiers ont commence a revoir leurspratiques afin de reduire leurs expositions aux contaminants. AuQuebec (Canada), on assiste depuis quelques annees a une grandeprise de conscience et a un changement majeur de la culture enmatiere de sante et de prevention. En tenant compte de la realitede leur service incendie et des moyens disponibles, les pompiersdu Quebec ont ameliore leurs pratiques, appuyees sur les recentesetudes scientifiques et inspirees de differents modeles.

Objectif de l’etude

Cette etude pilote montre les nouvelles mesures mises en placepar les pompiers du Quebec pour reduire leur exposition aux con-taminants.

Methodes

•Collecte de donnees : un questionnaire en ligne utilisantSurveyMonkey R© a ete distribue en avril et mai 2019 aux of-ficiers de sante et de securite (un par service incendie)

• Sondage : 19 questions ont ete utilisees pour evaluer les mesuresmises en place dans chaque service incendie

•Recrutement et echantillon : le questionnaire a ete administrea 488 services incendie par l’Association des chefs en securiteincendie du Quebec (ACSIQ). L’ACSIQ a rejoint directement488 services incendie, sur un total de 662 dans la province deQuebec (Canada) [7]

•Population : les officiers de sante et de securite dans un serviceincendie incluent les directeurs, les directeurs adjoints, les chefsde division, les chefs aux operations et les officiers

•Analyse des donnees : une analyse descriptive a ete effectuee

Decontamination primaire au service incendie de Montreal(2018) et unite de rehabilitation (zone verte) au service incendie

de Saint-Jerome (2019).

Resultats preliminaires

Au total, 149 participants (un par service incendie) ont complete le questionnaire, representant 22,5 % de tous les services incendie duQuebec. Ces 149 services incendie emploient 4 794 pompiers a temps plein et 3 911 a temps partiel sur 21 100 pompiers au Quebec [7].

Education Formation

69 % 65 %

31 % 35 %

Fig. 1: Education et formation. En moyenne, 69 % desservices incendie ont offert des activites d’education a leur per-sonnel (incluant des affiches, videos, documents et groupes dediscussion) et 65 % ont offert un minimum de 3 heures de for-mation aux pompiers et aux chefs.

APRIA (combat)

APRIA (deblai)

Habit de combat complet (deblai)

Protection respiratoire (decontamination)

Protection respiratoire (nettoyage de l’equipement)

Gants (retrait des EPI et manipulation de l’equipement)

6 %

20 %

27 %

16 %

100 %

94 %

99 %

80 %

73 %

84 %

Fig. 2: Protection individuelle (respiratoire et peau). En moyenne, tous les services incendie (100 %) obligent ou recommandent leport de l’APRIA durant le combat de l’incendie (feux de batiment interieur/exterieur et feux de vehicules), 94 % l’APRIA durant le deblai(interieur/exterieur), 99 % l’habit de combat complet durant le deblai, 80 % la protection respiratoire (APRIA, masque N95 ou autre) durantla decontamination des equipements de protection individuels (EPI), 73 % la protection respiratoire durant le nettoyage des equipementset 84 % les gants pour le retrait des EPI et la manipulation des equipements contamines.

2 cagoules/pompier 2 habits de combat/pompier

92 %

51 %

8 %

49 %

Nettoyage de la peau Douche

93 %79 %

7 %21 %

Fig. 3: Disponibilite des EPI. Un minimum de deux cagoulesindividuelles ou collectives (92 %) et deux habits de combat indi-viduels ou collectifs (51 %) sont disponibles pour chaque pompier.

Fig. 4: Hygiene. 93 % des services incendie obligent ourecommandent le nettoyage de la peau durant la rehabilitationou apres l’incendie (mains, cou, visage) a l’eau, au savon et/ouaux lingettes humides et 79 % la douche le plus rapidementpossible au retour de l’incendie.

Oui

Non

Decontamination primaire

83 %

17 %

Habits de combat Equipements

38 %60 %62 %

40 %

Fig. 5: Decontamination primaire. En moyenne, 83 % des ser-vices incendie obligent ou recommandent de pratiquer une deconta-mination primaire apres l’incendie sur le lieu de l’intervention (eau,eau/savon, ou brossage a sec) pour les pompiers ayant participe aucombat de l’incendie (secteur 1).

Fig. 6: Transport des habits et des equipements con-tamines. Lors du retour en camion, 38 % des services incendietransportent les habits de combat contamines dans des sacs et60 % transportent le materiel contamine dans un endroit separedu materiel propre, ou dans des sacs.

Materiel contamine endehors des aires de vie

Zone pour la de-contamination

Systeme de captation desemanatations de diesel

59 %

28 %

49 %41 %

72 %

51 %Fig. 7: En caserne. 59 % des services incendie interdisentle materiel contamine dans les aires de vie (EPI, radios, ou-tils, cameras thermiques, etc.), seulement 28 % des casernespossedent une zone pour la decontamination, separee herme-tiquement des aires de vie et 49 % des casernes sont pourvuesde systeme de captation des emanations de diesel.

Conclusion

Les bonnes pratiques different grandement d’un service incendie al’autre et de nombreux changements ont eu lieu dans les dernieresannees. Cependant, les services incendie font face a des de-fis pour implanter des nouvelles mesures en raison du manqued’espace en caserne (69 %), du manque de budget (55 %), dumanque d’espace dans les vehicules (52 %), du manque de per-sonnel (40 %), du manque de temps (39 %), d’un changementde culture trop important (25 %), de l’attente de normes claires(21 %) et d’etudes scientifiques (10 %). Selon 47 % des servicesincendie, leurs pratiques sont deja adequates. Une analyse plusapprofondie de ces resultats sera realisee dans le futur.

Utilisez un APRIA, de l’attaque initiale jusqu’à la fin du déblai

Nettoyez un maximum d’équipements avant de quitter la scène.

Utilisez des lingettes nettoyantes tel qu’indiqué

Prenez une douche au retour en caserne

Changez vos vêtements

Nettoyez votre équipement de protection individuelle (EPI) après l’exposition

Au besoin, faites la décontamination de votre véhicule après l’incendie

LA SUIE N’EST PAS UNE

MÉDAILLE D’HONNEURDÉCONTAMINATION

1

2

3

4

5

6

7

Source et crédit : IPIQ et Défense Nationale

Exemples d’affiches educatives des services incendie deTrois-Rivieres et de Quebec et guide de bonnes pratiques realise

conjointement par 5 services incendie (petites municipalites).

Programme Santé au travail CLSC Donnacona 400, route 138 Donnacona (Québec) G3M 1C3 Téléphone : 418 285-2626 Télécopieur : 418 285-4589

Cré

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imon H

ubert

Les contaminants de l’incendie

GUIDE DE PROCÉDURES DE NETTOYAGE DES VÊTEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE, OUTILS ET ACCESSOIRES À

L’INTENTION DES SERVICES DE SÉCURITÉ INCENDIE

Services de sécurité incendie collaborateurs :

Mars 2018 Mise à jour : Avril 2019

4S/1 4B4A22A

Compte-renduet contrôle

Mission ContrôleRetour vers le PC

Aire debrossage et de rinçage Aire de

changement de bouteille

Aire d'hydratationet d'hygiène

Aire d'hydratation,d'hygiène et de

changement de cagoule

Aire denettoyage de routine

Aire de nettoyagede routine en caserne

PARCOURS DE CONTRÔLE DE LA CONTAMINATION

Avec contaminants Contaminants réduits Sans contaminants Périmètre d’opération

REHAB

Libéré

10-5

Parcours de controle de lacontamination sur le lieu del’intervention, mis en placepar le service incendie deMontreal (2018).

La methodologie Kaizen appliquee au service incendie de Levis(2018). Un groupe de 11 pompiers et chefs a travaille en atelierpendant 5 jours, dans le but de developper de bonnes pratiques.

References

[1] Austin CC et al. (2001) J. Toxicol. Environ. Health Part A; 63(6):437–58[2] Bolstad-Johnson DM et al. (2000) Am Ind Hyg Assoc J 61(5):636–641[3] Fent KW et al. (2018) J Occup Environ Hyg 15(5):399-412[4] Kirk KM and Logan MB (2015) J Occup Environ Hyg 12(4):227–234[5] Daniels RD et al. (2014) J Occup Environ Med 71(6):388–397[6] LeMasters GK et al. (2006) J Occup Environ Med 48(11):1189–202[7] Ministere de la Securite publique (2019) Disponible au :https://www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-incendie/bottin.html

Remerciements et contacts

Cette recherche a ete supportee par le Centre RISC et le Cam-pus Notre-Dame-de-Foy (centrerisc.com). Les auteurs remercientl’ACSIQ pour leur aide lors de l’envoi du questionnaire aux ser-vices incendie du Quebec. Contact: [email protected]