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JJOOËËLL SS.. GGOOLLDDSSMMIITTHH

JJOOËËLL SS.. GGOOLLDDSSMMIITTHH

DÉVOILEMENT

de la

CONSCIENCE

SOMMAIRE

Chapitre I Dieu est Conscience Individuelle.................5

Chapitre II Paix..............................................................29

Chapitre III Dieu révélant l’Infinité de l’Être ...............49

Chapitre IV Science de la Création ................................73

Chapitre V Liberté en Christ ........................................97

Chapitre VI Élévation de la Conscience.......................117

Chapitre VII Méditation.................................................141

Chapitre VIII Le Principe................................................161

Chapitre IX Le Christ ...................................................183

Chapitre X Le Ministère du Christ.............................205

Références bibliques ..........................................................240

Note du traducteur :

Il a paru intéressant de présenter en Français, aux étudiants enga-gés dans cette recherche spirituelle, ce texte tel qu’il a été relevé aucours d’une classe de 1948, tel qu’il a circulé en «polycope» pen-dant une dizaine d’années, et tel que mon instructeur me l’a donnéà étudier il y a plusieurs lustres.

Cette traduction respecte entièrement la présentation de l’origi-nal, avec ses points de suspension, ses mots en majuscules (rem-placés par des caractères gras dans cette édition), et sans les sup-pressions et ajustements qui ont été faits pour sa publicationultérieure en livre. On se trouve ainsi très proche de l’atmosphèred’une des premières classes de Joël, où les principes de base de LaVoie Infinie sont clairement exposés.

Quant au titre Dévoilement de la Conscience (Consciousness Unfol-ding), on ne peut pas titrer «développement», ni même «déplie-ment» parce que la Conscience ne varie pas. Elle est éternelle etcomplète. C’est nous qui la percevons de mieux en mieux en fonc-tion de notre dépouillement du sens humain.

CHAPITRE I

DIEU EST CONSCIENCE INDIVIDUELLE

L e dévoilement de Dieu est l’objet de notre classe… le dévoile-ment de votre propre conscience… la révélation au-dedans devotre propre être. Ceci n’est pas une expérience qui se passe demoi à vous. C’est une expérience qui se passe au-dedans de votrepropre être.

Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous. En fait, vousêtes l’individualisation de tout ce que Dieu est. «Tout ce que j’aiest à toi ». Ainsi la classe consiste à révéler l’Infini Invisibleau-dedans de vous à cette partie de vous que nous appelons l’ex-térieur ou l’être humain. Naturellement, ce n’est pas du tout unêtre humain. C’est l’Être Divin. Mais le monde interprète la scènehumaine comme une scène humaine, de sorte que ce qui apparaîtau monde comme un humain… comme vous ou comme moi… reçoitmaintenant depuis l’intérieur de la profondeur de son être, la révé-lation de sa vraie nature. Et la Vérité qui est Vraie est Universelle.

Alors, la communication, dans ce travail, n’est pas l’œuvre del’intellect, et le fait que vous la receviez n’est pas du domaine del’intellect. C’est la Conscience Divine Se révélant comme êtreindividuel. En parlant à cette classe, je parle à un état de cons-cience au niveau du mien, car autrement vous ne seriez pas là. Etsi je vous parlais d’en haut avec la sensation que vous en savezmoins que moi, alors c’est moi qui ne serais pas là.

Le Maître a dit : «Que ceux qui ont des oreilles entendent ; queceux qui ont des yeux voient». Et comme je ne suis pas sorti à votrerecherche, il faut bien que vous qui êtes ici soyez du même état deconscience que moi, et prêts pour le même dévoilement et la mêmerévélation.

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Aucun de nous ne pourrait donner cette Vérité à n’importe qui,parce que «les choses de Dieu sont folie pour les hommes». Ne dou-tez jamais de cela une seconde. Les Choses de Dieu sont folie pourles hommes. Et si vous êtes d’accord avec ce que nous disons ici cesoir, vous êtes simplement d’accord avec les Choses de Dieu. Aucontraire, à ceux qui n’ont pas été conduits ici… ceux qui ne sontpas encore prêts pour ce dévoilement et cette révélation de Dieu…ce que nous disons ce soir semblerait insensé et ridicule.

N’essayez pas d’enseigner vous-même ce message. Laissez-lese solidifier en tant que votre conscience individuelle. Si vousdeviez l’enseigner tout de go, vous ne feriez qu’enseigner ce quej’ai dit. Mais si vous attendiez et que vous laissiez ses mots tour-ner et tourner dans votre conscience jusqu’à ce que vous saisis-siez la vision intérieure de ce qui se passe ici, alors ce messagedeviendrait le vôtre. Alors vous ne l’enseigneriez pas dans malangue, avec mes mots, ou en utilisant mes expériences : Il seraitdevenu votre dépliement individuel de la même vérité.

En métaphysique, vous ne pouvez pas enseigner la lettre deVérité et arriver loin. L’enseignement est la communicationde la Conscience Spirituelle. À moins que l’enseignement ne soiteffectivement devenu ma propre conscience, vous ne serez pascapable de l’assimiler. Autrement dit, si je vous donne quelque choseque j’ai entendu, ou lu, ou pris en mémoire, cela ne provoquera pasde résonance en vous. La seule Vérité que vous recevrez en cons-cience est celle qui est une part vivante de mon propre être.Vous saisirez la flamme de Cela et elle prendra racine en vous.

C’est pourquoi vous ne pouvez pas réussir à enseigner ceci tantqu’elle n’a pas d’abord pris racine en vous jusqu’à devenir la fibremême de votre être. Une des choses tristes en pratique métaphy-sique est que nous faisons à nous-mêmes et à des patients des décla-rations que nous n’avons pas réellement démontrées au-dedans denous et qui ne sont pas devenues une part de notre conscience.

Supposons que nous disions : « Il n’y a pas d’erreur». Hé bien, iln’y a pas au monde de plus profonde Vérité que la déclaration « iln’y a pas d’erreur», et par le fait même de l’exprimer, tout l’uni-vers mortel devrait s’évanouir. Mais il ne le fait pas. Encore etencore nous disons : « Il n’y a pas d’erreur», et pourtant le même

DÉVOILEMENT DE LA CONSCIENCE

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vieux monde continue carrément de la même ancienne manière.Pourquoi ? Parce que ce n’est pas une idée incorporée dans laconscience.

Un praticien peut dire à un patient : « Il n’y a qu’une seule Vieet C’est Dieu. Cette chose est le Christ en train d’Apparaître. Cettesuggestion (négative) n’est pas une Réalité et ne fait pas partie devotre être». Quand le praticien a la conviction et la consciencede cela, très, très souvent l’erreur disparaît… la maladie, le péchéou la carence disparaît. Cependant, si le praticien ne fait que répé-ter ce qu’il a entendu et ce qu’il a lu dans des livres, et qu’il aretenu en mémoire, espérant seulement et souhaitant que c’estvrai – cela n’aura aucun pouvoir. Non! Les Choses de Dieu sontde la folie pour les hommes.

Nous devons maintenant ajouter : « les choses des hommes sontde la folie pour Dieu». Essayez de vous souvenir que lorsque vousprésentez à Dieu n’importe lequel de vos problèmes humains, vousvous ridiculisez. Au moment où vous essayez de penser en termesd’un corps malade mis en bon état par Dieu, ou d’un chômagerésolu par Dieu, ou d’une guerre arrêtée par Dieu, ou de votre can-didat favori élu par Dieu… tout cela est pure stupidité,

Les choses des hommes… les choses de ce rêve d’Adam… cetteexistence du monde… sont inconnues de Dieu. C’est cela qui rendla guérison possible… la maladie n’a pas d’existence réelle. Inévi-tablement, quand maladie et détresse se heurtent à une consciencequi connaît cette Vérité, elles tombent du fait de leur néant.

Souvenez-vous toujours que dans le monde spirituel, enseigneret être instruit sont des activités. Allez au-dedans de votre cons-cience et priez Dieu. Priez que votre instructeur et votre enseigne-ment vous soient révélés. Priez : «Père, conduis-moi vers l’unique;conduis-moi à l’instructeur; conduis-moi à mon instructeur.»

L’importance et le but de cet enseignement est de dévoilervotre âme à votre être individuel. C’est de dévoiler et développerles capacités-Âme de votre être. Vous devez choisir un instructeurde vérité spirituelle avec beaucoup plus de soin que n’importe quelleautre sorte d’instructeur. Vous devriez choisir un instructeur spiri-tuel avec autant de soin qu’un conjoint, une profession ou une reli-gion. Il n’y a rien de plus sacré que l’enseignement spirituel. Il n’y


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a rien qui fera plus pour nous élever vous et moi hors de notre sensmortel, matériel, de la vie qu’un enseignement spirituel correct.

Pour l’instructeur, c’est un Ministère Sacré. Un instructeur doitvivre en conscience de manière à être capable de communiquer desRéalités Divines. Comme je l’ai déjà dit, cela peut être fait seule-ment par un état de conscience qui le met en œuvre et qui le vit.Pour l’étudiant, c’est un Ministère Sacré en ce qu’il signifie le déve-loppement de sa propre âme. Cela signifie d’élever quelqu’un endehors des dangers, maladies, carences, et limitations de l’exis-tence mortelle. Donc, suivez l’esprit. Faites une affaire sacrée decette recherche de votre instructeur spirituel.

Et puis, quand vous avez reçu quelque instruction, ou que vousavez trouvé un livre, restez tranquille avec cela pendant un cer-tain temps ; demeurez dans ce Message. Donnez-lui la possibilitéd’agir au-dedans de vous. Le simple fait de le lire ou d’écouterun instructeur ne révèle pas les profondeurs du Message.

Le sujet de ces deux semaines de classe est le dévoilement dela Conscience. C’est le titre de cette classe : Dévoilement de laConscience… de votre conscience… de la Conscience Dieuse dévoilant individuellement en tant que votre conscience.

Maintenant, vous vous souviendrez que la Conscience Spiri-tuelle est la conscience dont les croyances du monde ont disparudans une certaine mesure. Vous vous souviendrez que la Cons-cience Christ est l’état de conscience qui ne réagit plus aux chosesdu domaine extérieur.

C’est pourquoi le travail de la classe est une affaire indivi-duelle et doit être accompli par un effort individuel – votre effort.Il ne peut pas y avoir quelque chose comme « le succès de cetteclasse». Il ne peut y avoir que le succès de vous en tant qu’in-dividu, et ce succès viendra dans la proportion où vous atteindrezquelque mesure de Conscience Spirituelle.

Hé bien, commençons maintenant parce que ceci est quelquechose qui doit être expérimenté, et non pas raconté, et vous êtescelui qui doit avoir l’expérience. Vous êtes Conscience Spirituelle,Infinie, vous êtes la loi de votre propre expérience. Rien d’ex-térieur… rien existant comme effet, ne peut avoir de pouvoir oude juridiction sur vous. C’est vous qui êtes la loi de cette chose.


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Par conséquent, lorsque vous aimez, haïssez, ou craignez quelquechose d’extérieur, vous êtes dans l’hypnose d’un état de consciencemortel.

Nous considérons un billet de banque comme de l’argent. Dansl’image humaine c’est évidemment la chose la plus recherchée surterre. D’abord l’argent, ensuite le sexe. Ce sont les choses que lemonde, en tant que monde humain, recherche le plus férocement.La conscience mortelle… la conscience matérielle… la consciencedes sens… signifie d’accorder de la valeur à ce billet de banque endisant, « ceci va me servir à…»

Mais la Conscience Spirituelle n’y fait pas attention. Elle dit,« l’approvisionnement est ma conscience individuelle… c’estla Conscience Dieu individualisée en tant que moi. Parconséquent, quoi que semble être mon besoin – un billet de banqueou un yacht – il doit se déplier depuis l’infini de ma cons-cience ! C’est pourquoi je ne m’inquiète ni d’un billet de banqueni d’un yacht».

Vous avez à apprendre à adopter cette attitude et à la prati-quer jusqu’à ce que cela devienne une réalité. Cette attitude n’estpas naturelle humainement. C’est quelque chose que vous obser-vez. Un enfant jettera par la fenêtre une pièce d’or de vingt dollarsparce qu’il n’a pas encore appris à donner de la valeur à de telleschoses. Son sens des valeurs est l’amour… l’amour qu’il a pour samère et son père. C’est cela son approvisionnement et il le sait. Etaussi longtemps que cet amour… ce lien… existe entre enfant etparents, la nourriture quotidienne, les vêtements et le foyer, toutesces choses-là arrivent naturellement. C’est pourquoi l’amour est lesens des ressources d’un enfant. C’est seulement quand il dépas-sera ce sens de l’amour que les ressources deviendront cinq francsou un million, les parents n’étant plus dans l’image.

Nous devons retourner à ce sentiment que nous avions dansnotre enfance. Le Maître nous a dit que nous devions être «commeun petit enfant». Alors revenons au point où nous ne considéronsplus le billet de banque, et commençons à voir que l’Amour… laConscience… la Spiritualité… est notre Approvisionnement, etqu’aussi longtemps que nous aurons la Présence de l’Amour, nousaurons toutes ces choses «ajoutées de surcroît ».


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Ainsi, cela est un pas dans le Dévoilement et la Révélation deDieu… Conscience Divine apparaissant comme amour et rem-plissant nos prétendus besoins humains. Vous pouvez voir que pen-dant une période, chaque fois que vous toucherez de l’argent, vousallez avoir à vous rappeler consciemment qu’Il n’est pas l’approvi-sionnement… qu’il est l’effet de l’amour… qu’il est l’effet de laPrésence de Dieu apparaissant en tant que votre conscience.Vous vous développerez ainsi progressivement jusqu’au point oùpour vous un billet de banque n’est pas la Réalité de vos ressources.

Un couple d’Hindous s’engagea dans la vie spirituelle et avecleurs bols de mendicité se mirent en chemin sur la Voie. Un jourqu’ils marchaient le long de la route, le mari devant et la femmederrière, l’homme se pencha, ramassa quelque chose dans la pous-sière, le frotta sur sa robe et mit l’objet dans sa poche. La femmevint aussitôt à lui pour demander ce qu’il avait trouvé. Il lui mon-tra un diamant. Sa rebuffade fut rapide et coupante: «Nous vivonsla vie spirituelle ! En quoi le diamant que tu as gardé a-t-il plus devaleur que la poussière essuyée?»

La valeur n’est pas dans le diamant. La valeur est dans notreconscience qui est la Substance et la Forme et le Principe et la Loidu diamant. Aussi longtemps que J’existe – et Je est Dieu – je seraila loi qui fabrique, sous n’importe quelle forme nécessaire, ce quiest mon besoin.

Maintenant nous continuons à partir de là, en suivant cettemême idée. Quelqu’un appelle et dit : «Je suis malade. Aidez-moi.»

S’il vous plaît, suivez-moi bien ici ! Dans ce travail, nous allonsavoir à abandonner beaucoup de notre ancienne manière de tra-vailler, si nous devons réussir dans ce que je vous montre mainte-nant. Nous allons fausser compagnie au vieux système, aux formeset aux pensées que dans le passé nous avons entretenues au sujetdu travail de guérison.

Jusqu’ici quand quelqu’un disait : « Je ne me sens pas bien »,probablement vous l’aviez immédiatement nié. Maintenant nousallons apprendre à ne pas le nier ! Nous n’allons pas le nier.Nous n’allons pas élever un «mur» contre la maladie.

Au lieu de cela, nous allons dire : «Qu’en est-il ? Est-ce un pou-voir ? Est-ce une présence ? Est-ce une réalité ? Ou bien tout le


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pouvoir est-il la conscience de l’individu, qui est la loi de lasanté ? Et cette tumeur, ou cette douleur, ou cette carence…est-ce une loi ? Non… ce n’est pas la loi ! »

Et ainsi, dès le commencement, nous allons réaliser cela enface de chaque réclamation… chaque appel à l’aide qui nous estadressé. Nous pourrions aller jusqu’à nous répondre en nous-même : « Et après ? » Ou n’importe quoi qui nous aidera à nous«accorder avec notre adversaire». Le Principe Guérisseur, souve-nez-vous, est : «accorde-toi avec ton adversaire » (1). Vous nepouvez pas combattre quelque chose avec quoi vous êtes d’accord.Dès le moment où vous luttez, combattez, ou bataillez, vous éle-vez un adversaire au lieu d’entrer en accord, en unicité avec ce quisemble être une erreur, mais qui en réalité est seulement uneillusion, s’il pouvait y avoir de la réalité dans une illusion !

En fait, dès le moment où vous combattez ou livrez bataille àune erreur d’une forme quelconque, vous l’avez établie et on nepeut pas dire combien de temps prendra la «guérison». Les seulesguérisons instantanées sont celles qui se produisent quand la cons-cience du praticien sait… est convaincue… qu’il n’y a aucuneprésence ou pouvoir de cette chose qui prétend être une manifes-tation fausse.

Y a-t-il une chose telle qu’une guérison qui soit possible pen-dant que vous croyez en la condition ou en sa «guérison» ? Non! Laguérison vient dans la reconnaissance que la conscience de l’in-dividu est Dieu, ou que Dieu est la conscience de l’individu.Ainsi la conscience de l’individu est la loi de chaque condition.En langage biblique : « Celui qui est en vous est plus grand quecelui qui est dans le monde». (2)

Suivez bien ceci. la Conscience… Dieu… la conscience del’individu… est toujours la loi. C’est toujours la Présence. C’esttoujours la Réalité. Et même si quelque chose apparaît effective-ment à l’extérieur, même en apparence concrètement, c’est toujoursseulement un effet. En tant qu’effet cela ne peut pas être la loi.En tant qu’effet cela ne peut pas être cause. En tant qu’effet celane peut pas être pouvoir. Aucun effet dans le monde n’a de pouvoirsur un autre effet. Cela est aussi la Loi Spirituelle. Aucun effet dansce monde n’a de pouvoir ou de juridiction sur un autre effet.


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La conscience a reçu tout pouvoir. Tout Pouvoir est ce quivient d’en haut. Dieu a donné à l’homme la domination. Autre-ment dit, Dieu… Conscience universelle, a donné à l’homme,Conscience Spirituelle individualisée, tout pouvoir sur chaquechose qui existe dans le domaine de l’effet, qu’il s’agisse d’une fleurminuscule ou d’une grosse planète dans le ciel.

Au moment où vous reconnaissez qu’une chose dans le domainede l’effet a la domination sur vous, vous en avez fait une loi survous et vous en souffrez jusqu’à ce que vous preniez le contre-pieden réalisant qu’il est impossible que Je… la plénitude de Dieumanifestée… le fils infini de Dieu… Je dont Dieu a dit, «Toutce que J’ai est à toi »… il est impossible que ce Je doive être à lamerci… doive être une victime… de quoi que ce soit dans ledomaine extérieur, ou de qui que ce soit ou de n’importe quellecondition ou n’importe quel ensemble de conditions.

Selon que vous considérez que Dieu… Conscience Divine Infi-nie… est la conscience de l’individu et est la loi de cet univers…c’est seulement dans cette proportion que vous prenez possessionde votre vie et que vous en avez quelque maîtrise. Autrement, vousêtes la victime de quelque forme de gouvernement, de quelquemontant d’argent, ou de microbes, infection, ou contagion. C’estseulement dans la mesure où je pense réaliser mon Unicité avecDieu… seulement dans la mesure où je peux réaliser que je… icimême… suis la Présence de Dieu agissant comme Loi de mon uni-vers… c’est seulement dans cette mesure-là que je peux prendreen charge mon existence.

Donc, abandonner la peur de quoi que ce soit dans le mondede l’effet est le premier pas à faire pour atteindre la ConscienceChrist. Cette Conscience Christ n’a aucune peur d’une maladie oud’un péché… aucune horreur de cela. Elle dit simplement : «Je nete condamne pas non plus ; va et ne pèche plus».(3) Qu’est-ce quit’a arrêté? (4) Prends ton lit et marche».(5) Et pourquoi? Parce quede cette manière on s’accorde avec son adversaire et on reconnaîtque le seul pouvoir est la conscience de l’individu.

Je veux que vous voyiez ceci… que où Dieu est, Je suis… que«Moi et le Père nous sommes Un» (6)… que «Le lieu où (je me tiens)est terre sainte» (7)… que «Si je fais mon lit en enfer» (8), Je – Dieu


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– suis là. Et que Je suis – ici même – est une Loi sur chaque chosequi apparaît en tant que l’univers extérieur ou univers de l’effet.

C’est pourquoi je dis que le succès peut vous venir seulement enproportion où vous êtes décidé à commencer de mettre ceci en pra-tique jour et nuit… de sorte que chaque fois que vous voyez un billetde banque vous vous disiez en vous-même, « Je sais à quoi m’entenir. Je ne veux plus rester pendu à ce clou plus longtemps!» Etchaque fois que vous verrez dans la scène extérieure, péché, mala-die, carence, et limitation, au lieu de bondir pour administrer untraitement, vous allez simplement rire et dire, «Non, monsieur! Tune me fais plus tourner en bourrique ! Tu existes en tant qu’unesorte ou une autre d’effet, mais tu n’es que les traces qui se rejoi-gnent au loin, et si je pouvais te voir tel que tu es, les traces seraienttrès bien à leur place normale. Mes yeux ne me trompent plus!»

N’administrez plus de traitements ! N’administrez pas de trai-tements à Dieu et à Son Univers ! Et il n’y en a aucun autre !Priez sans cesse! La prière est le dépliement de votre propreconscience. La prière est Dieu Se dévoilant à vous. La prière estDieu révélant Sa Vérité à votre connaissance individuelle. L’Uni-vers Spirituel doit maintenant Se dévoiler à vous. Vous ne devezpas être concerné par ce qui se passe dans le monde humain. Parceci je ne veux pas dire que vous devez vous cacher la tête dans lesable. Nous continuons à nous occuper de nos affaires, en faisantles choses conformément à notre sens le plus élevé de ce quiest juste. Mais nous ne nous inquiétons pas de la façon dont leschoses arrivent après avoir vécu conformément à notre sens le plusélevé de ce qui est correct.

Souvenez-vous toujours de ceci ! Il y a un Univers Invisiblequi, à partir de maintenant, doit se dévoiler à vous, parce que – àpartir de maintenant – c’est ce que nous recherchons. « Lachair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume de Dieu». (9)

On ne dit pas « la chair malade et le sang malade» ; on dit seule-ment « la chair et le sang». Rien de ce qui existe comme forme nepeut hériter le Royaume de Dieu… ne peut devenir conscient duRoyaume de Dieu. Rien de ce qui existe pour votre sens mortel nepeut jamais être apporté dans le Royaume de Dieu. Ainsi cela nesert à rien d’essayer d’améliorer des conditions humaines.


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Nous sommes maintenant consacrés à un autre dessein. C’estle dépliement, la révélation de Dieu et de l’Univers Spirituel sedévoilant en tant que notre conscience individuelle. Il y a un Uni-vers Infini, Invisible. Il y a un monde d’Idées Spirituelles. Curieu-sement, ce monde-là n’a aucune relation avec ce que vous voyez,entendez, touchez, goûtez, et sentez. Ce que nous identifions làdehors dans ce monde des sens est la vue déformée des IdéesDivines… de Cet Univers Réel qui est vu «à travers une vitre obs-cure» (10)… vu à travers une vitre sombre. Oui, c’est bien ce mondelui-même là dehors – mais vu obscurément à travers une vitre.Et pourtant exactement où vous semblez être, Dieu est !Exactement là où chaque parcelle de ce phénomène mortel sembleêtre, l’Univers Spirituel est. Nous ne faisons que le voir « d’unemanière obscure à travers une vitre» et l’appelons mortel et maté-riel. Dans son Essence Réelle il est Spirituel… Divin.

C’est pour cela que nous n’avons pas à administrer de traite-ments. Me croirez-vous si je vous dis que personne dans toutel’histoire de la métaphysique n’a jamais changé une seule condi-tion de Réalité avec tout son traitement? Me croyez-vous si je vousdis que pas la moindre amélioration n’a jamais été obtenue par untraitement dans le Royaume Spirituel entier ? Les traitementssont par eux-mêmes sans valeur… mais la prière l’est !

La Prière est le dévoilement de la Réalité Divine à votreconscience individuelle. Se tourner au-dedans… surveiller…écouter toujours la Réalité Divine… c’est cela le secret de laVie Spirituelle. Et c’est le secret qui finalement nous dévoile Dieuen tant que notre être individuel. C’est la Conscience… Dieu…Se dépliant… Se dévoilant… Se révélant en tant que notre indivi-dualité personnelle. Et en Ceci existent seulement l’Harmonie, laPaix, la Joie, le Pouvoir et la Domination.

Dans Jean 6 : 1-10 nous lisons :

«Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée, deTibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle voyait les miraclesqu’il opérait sur les malades. Jésus monta sur la montagne, et là il s’assitavec ses disciples.

Or, la Pâque était proche, la fête des Juifs.


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Ayant levé les yeux, et voyant qu’une grande foule venait à lui, Jésusdit à Philippe : « Où achèterons-nous des pains, pour que ces gens aientà manger ? » Il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il allait faire.Philippe lui répondit : « Les pains qu’on aurait pour deux cents deniersne suffiraient pas pour que chacun en reçût un peu ». Un de ses dis-ciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : « Il y a ici un jeune garçonqui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pourtant de gens ? » Jésus dit : « Faites-les asseoir ».

Vous êtes là en face d’une apparence de limitation matérielle.Notre réponse réflexe est : «J’ai seulement cinq francs et il me fautcinquante francs !» C’est là que le sens mortel, matériel commenceà s’inquiéter dans ce que le monde appelle ulcères. Alors, dans ceparallèle que nous tirons ici, nous faisons ce que le Maître a fait.Nous savons ce que nous devons faire. Nous nous détournons dela vieille image. Est-ce que cinq francs ou cinquante francs vontréellement remplir notre besoin? Est-ce cela qui nous est néces-saire pour le remplir? Ou bien est-ce la présence d’une Cons-cience Divine apparaissant en tant que notre conscienceindividuelle? N’est-ce pas cela Qui remplira notre besoin?

Si vous voulez vous souvenir de cette leçon, vous ne compterezplus jamais sur les pains et les poissons, ou les pièces ou billets,ou sur le jugement du sens limité ou des nombres restreints, pourévaluer la profondeur et le caractère illimité de l’Univers de Dieu.Nous avons trouvé, non pas comment prendre quelques pains etpoissons pour les multiplier. Nous avons trouvé la loi de l’amour.

Le sens limité va démarrer avec une centaine de dollars et dire,«Quand j’aurai un million de dollars… peut-être…» jusqu’à ter-miner finalement avec des ulcères. Non… qu’importe par combienvous multipliez les pains et les poissons – ou les dollars – vous neserez jamais satisfaits. La satisfaction arrive seulement quandvous pouvez considérer ce que vous avez dans le domaine extérieuret dire : «Cela n’est pas mon besoin. Mon besoin est la reconnais-sance qu’au-dedans de moi se trouve le Royaume de Dieu. Au-dedans de ma conscience il y a l’Univers Spirituel, et à partir de laprofondeur de ma conscience s’écoule l’infinité de mon Être ».Cela n’a rien à voir avec les pains et les poissons.


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Cela nécessite de la pratique, parce qu’encore et encore nousallons être tentés de regarder les pains et les poissons et de dire :«J’ai ; tu as ; je n’ai pas ; je veux». Alors nous devrons nous souve-nir de ne pas être tenté, mais de nous détourner des nombres etdes montants et des degrés, et puis de réaliser : «rien là dehors neremplira mon besoin. Aucun montant ne satisfera mon besoin. Monbesoin ne peut être satisfait que par la réalisation de l’infinitéde ma propre conscience». Alors nous serons en train de mou-rir quotidiennement à notre sens mortel, matériel, et de re-naîtrede l’Esprit. Autrement dit, l’Esprit deviendra pour vous la sub-stance tangible. La Conscience deviendra la Substance tan-gible… la forme et le montant de chaque chose dans le domaineextérieur. Et du fait que la Conscience est Infinie, son Apparencesera Manifestée Infiniment.

La Conscience Infinie ne peut pas apparaître seulement commeune ou deux idées et ainsi de suite. Elle doit apparaître commetoutes les idées dont vous aurez besoin tout au long del’éternité! La Conscience ne peut pas apparaître comme un chiffreou deux. Elle doit apparaître comme tous les nombres dont vouspourrez avoir besoin de maintenant jusque dans toute l’Éternité !La Conscience Infinie ne peut pas apparaître seulement commeune ou deux idées. Donc vous voyez, nous n’utilisons pas la VéritéSpirituelle pour multiplier quelques morceaux de matière. Nousnous détournons de la croyance qu’il y a une présence et un pou-voir à l’extérieur et nous nous adressons à notre compréhensionque notre conscience… notre Conscience Infinie… est en traind’apparaître en tant que notre conscience individuelle.

«Jésus dit : « Faites-les asseoir ». Il y avait dans ce lieu beaucoupd’herbe. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Jésusprit les pains, rendit grâces, et les distribua à ceux qui étaient assis ; il leurdonna de même des poissons, autant qu’ils en voulurent ». ( Jean 6 : 10, 11)

Pourquoi a-t-il remercié ? Pourquoi cela faisait-il partie durituel? Vous savez qu’il n’avait reçu aucun ordre de remercier quel-qu’un, donc en remerciant il devait être en train de mettre enœuvre le Principe.

Remercier est une reconnaissance de la source. Remer-cier est une reconnaissance de la cause. Ainsi quand je dis :


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« Merci, Père ; Je suis » dans cette déclaration j’extériorise maconviction que mes ressources ne sont pas venues de vous…qu’elles sont venues du Père… qu’elles ne sont pas venues par monintelligence humaine, mon astuce, ou ma personnalité. Elles sontvenues du Père. Donc remercier est une reconnaissance de laSource… de la Conscience. Sans la reconnaissance que la Cons-cience est la Source, il n’y a pas de démonstration en plus.

Quand vous reconnaissez Dieu… la Conscience Infinie de votreêtre… comme la Source de tout ce qui vient à vous… le simple faitde dire « Merci, Père » est la reconnaissance du néant de la per-sonnalité humaine et de l’effort humain. Alors, dire «Merci, Père»est la reconnaissance de la Présence et du Pouvoir de Dieu commeétant la Source de tout ce qui vient à vous dans la satisfactionde chaque besoin.

C’est pourquoi la gratitude joue un bien plus grand rôle quevous ne pouvez l’imaginer dans chaque domaine de notre expé-rience. La gratitude n’est pas quelque chose qui concerne l’autrebonhomme. C’est votre relation… votre contact… avec Dieu.C’est le fait de vous ré-unir individuellement à Dieu. En fait, vousn’avez jamais besoin de dire «merci » extérieurement à une autrepersonne qui a été une voie ou un canal pour vous. Bien sûr, nousle faisons, par courtoisie. Mais à moins que ce ne soit accom-pagné de la réalisation intérieure que Dieu… notre Cons-cience… était la Source de cette chose pour laquelle nous som-mes reconnaissant, nous sommes reconnaissant envers la faussesource, et nous avons perdu l’Essence du Véritable Sentiment degratitude.

Le «Merci, Père» de Jésus était sa reconnaissance silencieuseque Dieu est la Cause et l’Effet de tous les pains et poissons.

«Lorsqu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : « Ramassez les mor-ceaux qui restent, afin que rien ne se perde ». Ils les ramassèrent donc,et ils remplirent douze paniers avec les morceaux qui restèrent des cinqpains d’orge, après que tous eurent mangé.

Ces gens, ayant vu le miracle que Jésus avait fait, disaient : « Celui-ci estvraiment le prophète qui doit venir dans le monde ». Et Jésus, sachantqu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur lamontagne, lui seul.


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Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer.Étant montés dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre àCapernaüm. Il faisait déjà nuit, et Jésus ne les avait pas encore rejoints. Ilsoufflait un grand vent, et la mer était agitée. Après avoir ramé environvingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus marchant sur la mer et s’ap-prochant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jésus leur dit : « C’est moi ;n’ayez pas peur » ! ( Jean 6 : 12- 20)

De quoi avaient-ils peur? De quelque chose d’extérieur. De quel-que chose sous la forme d’un effet. Autrement dit, une tempête…du vent… des vagues. Et quelle est la réponse à cela? «N’ayez paspeur ; c’est moi, Je». Le «Je» est Dieu… notre Conscience Divineapparaissant comme Conscience individuelle. C’est pourquoi,à chaque « tempête» qui arrive dans votre expérience, au lieu dechercher quelque chose pour l’arrêter ou la combattre, restezferme et dites, « N’aie pas peur, c’est moi ». De nouveau « Je »…Dieu… apparaissant en tant que ma conscience indivi-duelle… doit être la Loi à l’égard des tempêtes, des vents, desvagues, volcans ou bombes atomiques.

Voyez-vous ce que nous faisons ici dans cette classe? Nous reti-rons tout pouvoir et toute présence du monde extérieur, que ce soitdes dollars, des pains, poissons, tempêtes, péché ou maladie… etnous remettons le pouvoir à sa place… en Dieu apparaissantcomme ma Conscience individuelle. Ce «Je»… ce je que jesuis… est la loi envers ces tempêtes.

Maintenant les gens vont à la recherche de Jésus :

«Les gens de la foule, ayant vu que ni Jésus ni ses disciples n’étaient là,montèrent eux-mêmes dans ces barques et allèrent à Capernaüm à larecherche de Jésus. Et l’ayant trouvé au-delà de la mer, ils lui dirent :« Rabbi, quand es-tu venu ici ? » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité,je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles,mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassa-siés. » ( Jean 6 : 24-26)

Oui; ils sont revenus pour du pain – mais ont-ils vu le Miracle?Ont-ils vu que la Conscience avait produit le pain? Étaient-ilsintéressés par Cela? Non! Ils s’intéressaient à obtenir plus de pain


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et encore du poisson. Leur attention était fixée sur les choses dumonde : sur haïr, aimer, craindre et désirer les choses du monde.

Tout ceci conduit à la déclaration : « Ne vous inquiétez paspour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoivous serez vêtus».(11) Cela ne sert à rien d’être nourri par le grandMaître et puis de revenir le lendemain pour être complètementnourri de nouveau. L’idée est celle-ci : Quand vous avez été témoind’une guérison très nette, est-ce que vous dites: «Maintenant expli-quez-moi le secret… le miracle ! Je ne veux pas voir des effets…Je veux voir le Miracle à l’œuvre». Ou bien, «Comment puis-je alleret faire de même ? Je ne veux pas vous apporter deux dollarschaque jour pour une démonstration externe» !

Le but de ce travail de classe est le dévoilement de Dieu entant que votre conscience individuelle, et de Cela apparais-sant, ensuite, sous forme de pains et poissons. Notre conscience,étant Infinie, doit apparaître comme une infinité de pains et pois-sons… doit apparaître comme une infinité de dollars… infinité demaisons… d’activité infinie.

Surveillez ce point ! Surveillez que vos sens ne deviennent pashypnotisés par le montant de la démonstration, ou la grandeur dela démonstration, au point de vous faire oublier de demander :«Quel est le miracle de la démonstration? Quelle est la cause dela démonstration? Nous devons être nos propres maîtres… Nousdevons laisser Dieu… La Conscience de Notre Être… être LeMaître de nos démonstrations. Et maintenant, nous arrivons àl’essence du travail de ce soir : Après que Jésus leur eût répondu:«Vous ne Me cherchez pas parce que vous avez vu les miracles…»– nous lisons plus loin :

«Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui sub-siste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera… »( Jean 6 : 27)

Ne travaillez pas… n’étudiez pas… ne méditez pas ni ne traitezpour un effet. Ne consacrez pas votre vie à vivre dans le mondedes pensées et des choses. Travaillez pour l’état de conscience quiproduira Éternellement votre mental et votre corps et votre bourse,votre foyer, votre vie de famille, relations humaines, aussi bien queles affaires nationales et internationales.


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C’est là, donc, le secret de la Conscience Spirituelle… elle neplace pas de valeur dans « la nourriture qui périt ». Elle place savaleur dans la Conscience qui est la Loi de la Vie, et qui devientla forme de la nourriture qui périt. Jésus n’a pas dit que nous nedevrions pas avoir cette nourriture. Il a dit : «Travaillez pour leurdonner cette nourriture». Mais seulement dans le sens où voustravaillez pour cet état de conscience.

Oui. Nous avons besoin de nourriture. Mais ne travaillons paspour cela. Travaillons plutôt pour cet état de conscience qui laproduira. De même, ne travaillons pas pour une guérison. Tra-vaillons pour cet état de conscience dans lequel péché, maladie,carence et limitation ne sont pas des réalités.

Le but de cette classe est l’installation d’un nouveau typed’homme. L’installation, au-dedans de notre être, de l’hommespirituel que nous sommes déjà. Et pourquoi fait-on un teleffort pour le produire? Parce que nous ne sommes pas satisfaits dece que nous voyons et de ce que nous sommes. Nous ne seronsjamais heureux tant que nous ne serons pas redevenu l’homme quenous sommes. La lutte entre l’Esprit et la chair a été en cours toutau long des temps, mais elle ne continuera pas toujours. Elle seterminera.

Ce Mouvement Spirituel est devenu plus qu’une possibilitéquand Madame Eddy (12), Unité de Christianisme, et la NouvellePensée ont commencé à donner aux gens du monde des leçons, deslectures spirituelles et de l’aide spirituelle pour les problèmeshumains. Ils ont introduit Dieu comme une possibilité sept jourspar semaine… Non! Une nécessité sept-jours-par-semaine! Ilsont donné au monde les leçons et citations des Écritures et leslivres que nous introduisons dans nos vies chaque jour de lasemaine.

Ceci est, c’est certain, un nouveau développement depuis lestrois derniers quarts de siècle. Et c’est, j’en suis convaincu, lachose qui ouvre la conscience maintenant… la conscience dumonde… au développement spirituel. Pourquoi ? Parce que lemonde demande maintenant un nouveau type d’homme dont laconscience ne contient pas de guerre. Et ceci est véritablement unmiracle !


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«Ils lui dirent : «Que devons-nous faire pour faire les œuvres de Dieu?»Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui

qu’il a envoyé. » ( Jean 6 : 28, 29)

Ceci est une des plus grandes déclarations de la Bible… «Quevous croyiez en Celui qu’il a envoyé.» Qui a-t-il envoyé? Lui-mêmeen tant que votre conscience et la mienne! Dieu individua-lisé comme filiation! Dieu s’est mis Lui-même en manifestationsous forme de vous et de moi. Et vous avez à apprendre à «croireen vous-même». Vous avez à apprendre à croire en votre propreconscience comme étant la Conscience de Dieu apparaissanten tant que votre conscience.

C’est ainsi que vous allez apprendre à faire les œuvres deDieu. Ce n’est pas une erreur de faire ces Œuvres, parce qu’Il adit que nous le pourrions. Il aurait pu dire, «Vous pauvres petitesâmes!» Mais il ne l’a pas fait. Il a dit : «… que vous croyiez en Celuiqu’Il a envoyé»… croyiez que la Conscience Divine Infinie appeléeDieu a été envoyée dans le monde en tant que votre conscience.

Mais la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume deDieu. Et du fait que vous avez eu à faire avec la chair et le sangtout au long de votre expérience, vous n’êtes pas entré au Ciel.Vous devez maintenant jeter tout cela de côté et commencer à com-prendre «Celui qu’Il a envoyé»… comprendre votre propre être.

Quand vous commencerez à croire… réellement et véritable-ment… que Dieu est la Conscience de vous… que tous les résul-tats viennent de la Conscience Divine de vous et pas de l’extérieurdepuis les effets, vous serez sur le premier barreau de l’échelle dudépliement spirituel.

«Quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions, etque nous croyions en toi ? Que fais-tu? Nos pères ont mangé la manne dansle désert, selon ce qui est écrit : Il leur donna le pain du ciel à manger. »

Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous apas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain duciel ; car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne lavie au monde. » ( Jean 6 : 30-33)

Qui est ce «Celui»? Est-ce un homme… ou bien est-ce votre cons-cience ? C’est la Conscience Divine qui descend et qui apparaît


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en tant que votre conscience individuelle, et qui donne la vieà votre corps, à votre position, à votre foyer. Des miracles peuventvous donner du pain, de l’eau et du vin. Des institutions chari-tables avec toute leur richesse peuvent vous donner de l’argent…le gouvernement peut vous donner l’argent qui améliorera votreétat humain… et un complexe d’infériorité !

Non. Le Pain de Dieu est la Conscience Divine Infinie appa-raissant comme votre conscience individuelle… Dieu Se dépliant,Se révélant et Se dévoilant en tant que votre être individuel. Etquand vous savez cela vous pouvez réellement « croire en Lui ».Vous pouvez réellement croire en lui… et avoir confiance quechaque résultat de la vie se reproduira. Toute ressource… toutepaix… toute domination.

«Ils lui dirent : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain. « Jésus leurdit : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, etcelui qui croit en moi n’aura jamais soif. » ( Jean 6 : 34, 35)

Le monde pense que «moi» signifie un homme nommé JésusChrist qui a vécu il y a deux mille ans ! Mais ce «moi», ce Je estDieu… l’Ego Infini… apparaissant comme ego individuel. « Jesuis le pain de vie »… par conséquent « le lieu où vous voustenez est Terre Sainte»… parce que Je suis là.

N’est-ce pas une chose fantastique? Que la Conscience Spiri-tuelle Infinie S’individualise en tant que vous? Et que la vie mêmede vous… le Je même de vous… est effectivement cette grandechose? Le monde a dit que c’était Jésus Christ qui est, ou était,cela. Comme si ça nous servirait à quelque chose que Jésus soitCela et que je ne sois pas « Je » ! Je me demande qui je pourraisêtre si je ne pouvais pas être «Je» !

Ensuite Il dit :

«Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu et vous ne croyez point.Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai pas

dehors celui qui vient à moi ; car je suis descendu du ciel pour faire, nonma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » ( Jean 6 : 36-38)

Est-ce que cela n’est pas vrai de nous? Ne pouvez-vous pas voir,même dans cette petite expérience avec cette petite salle pleine…


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avec moi me tenant ici… qu’il doit en être ainsi? Que personne nepourrait être attiré à une personne, maintenant ou il y a deux milleans, pour quelque sorte de message personnel qu’il aurait delui-même?

À moins que vous ne puissiez voir non seulement que moi, surcette estrade, je viens pour faire la Volonté de Celui qui m’a envoyé,mais que tel est tout autant votre rôle dans la vie, vous n’avez passaisi le sens de tout ce travail.

Car ceci nous mène à l’un des sujets les plus importants dumonde : dans quel but êtes-vous né? La plupart des gens s’ac-cordent en voyant la scène humaine qu’elle n’a pas beaucoup desens. Il ne se peut pourtant pas que nous soyons venus passer cettevie du berceau à la tombe à faire un tas de travail de maison, desmasses de plats, beaucoup de comptes, à gagner sa vie… pour leprivilège final de nous allonger pour mourir. Non; nous ne vivonspas la Vie de notre Être quand nous ne faisons que cela. Ne faireque ces choses-là signifie que nous n’avons pas encore trouvé notredestin.

Mais – au moment où vous identifiez Dieu… Conscience Infi-nie… comme votre Conscience individuelle… vous allez vousfrayer un passage à travers votre environnement en le faisant écla-ter, aussi limité qu’il puisse paraître. Car vous pourrez alors dire :« Il faut que je découvre ma raison d’être sur terre».

Oui, il y a un Dessein Élevé ici pour chacun de nous, et ne pen-sez jamais qu’il fasse partie du Plan de Dieu qu’un homme setienne sur une estrade et qu’une centaine écoute – « Ne savez-vous pas que vous êtes des dieux?» Jésus disait à son peupled’être exactement ce qu’il était ! Toujours le Maître essayait demontrer comment élever ce faux sens de personnalité jusqu’à sonidentité véritable… Dieu… que vous êtes !

«La Volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit enlui ait la vie éternelle… » ( Jean 6 : 40)

Chaque personne ici qui peut dire, même dans la plus petitemesure : « Vous savez, je peux effectivement voir… ou sentir…Dieu agissant à travers ce type Goldsmith…» – chaque personnequi peut dire cela, même dans cette infime mesure, est en train


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de reconnaître cette même Vérité de son propre être. Et ceci estla Raison pour laquelle la Vérité Spirituelle a été envoyée ici…pour vous élever, même dans cette mesure, dans la réalisationde votre identité. Si pendant une minute vous pouvez croire quevous avez été témoin d’une trace de Conscience Spirituelle ou Cons-cience Dieu S’écoulant ici à travers ou en tant que moi, alorsvous allez accomplir cette chose-là ici. Vous croyez alors que ce « leFils » est en moi. Et à l’instant où vous croyez que le Fils est enmoi, vous êtes vous-même sauvé. Car vous êtes élevé au niveau desavoir que ce qui est vrai de moi est vrai de votre identité même,autrement cela ne pourrait pas être vrai de moi. Dieu ne fait pasacception de personnes.

Et ceci est tout ce qui est nécessaire. Si une fois vous pouveztrouver une personne et accepter : «Oui, il y a la spiritualité encette personne… Dieu vient à travers elle» – alors vous vous êtessauvé vous-même parce que dans cette reconnaissance vous avezdit, «Ce qui est vrai là doit être vrai de moi parce que son expé-rience était juste comme la mienne jusqu’à ce qu’il ait saisi quelquechose de cette vie».

Examinez l’histoire des Guides Spirituels. Quelque chose s’estproduit dans leur mental d’employé ou de ménagère et c’est devenuune maison du Pouvoir Spirituel. Comment? Ils ont été éveillés aufait du Christ en tant que leur être-même… au fait de leurpropre être comme étant « le Fils».

«La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit enlui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ». ( Jean 6 : 40)

Cette réalisation ressuscitera votre propre être individuel aupoint d’être d’accord que ce qui a été vrai de n’importe lequel desguides spirituels du passé est vrai de vous, parce que c’est lemême «Je» apparaissant comme vous et comme moi.

«Les Juifs murmuraient à son sujet parce qu’il avait dit : « Je suis lepain qui est descendu du ciel ». ( Jean 6 : 41)

Comme les humains haïssent d’entendre cela ! Comme cela lesdresse d’entendre quelqu’un dire, « Vous savez, je suis spirituel.J’ai quelque chose de Dieu en moi. Je suis la Présence même de


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Dieu». Je ne sais pas pourquoi on se sent agressé par ceci, quoiquela sensation vient peut-être que quelqu’un se glorifie en se plaçantau-dessus ou à part des autres. Les gens ne semblent pas saisirl’idée qu’il est simplement en train d’exprimer un principe pourque chacun l’adopte.

«Et ils disaient : « N’est-ce pas là Jésus, le fils de Joseph, celui dontnous connaissons le père et la mère ? Comment donc dit-il : Je suis des-cendu du ciel ? »

Jésus leur répondit : « Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venirà moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au der-nier jour. Il est écrit dans les prophètes :

Ils seront tous enseignés de Dieu ». ( Jean 6 : 42-45)

Voyez-vous cela? Certainement Il S’élève et Se glorifie en glo-rifiant le Christ en Lui. Mais aussitôt il revient et déclare : «Vousserez tous enseignés de Dieu.» De nouveau il minimise la personnehumaine.

Nous sommes ici dans le but que Dieu Se révèle en tant quenotre conscience individuelle… en tant que ma conscience indi-viduelle… en tant que votre conscience individuelle. Je suis laparole faite chair. Je suis cela. Et le « commencement de lasagesse » est quand nous détournons du monde extérieur notreattention… du monde des effets ou apparences… et que nous com-mençons à réaliser que le pouvoir n’est pas en lui, mais en moi.« Tout pouvoir m’est donné » (13), « J »‘ai la domination surchaque chose qui apparaît dans le monde des effets.

Par conséquent, au lieu de donner des tas de traitements, pre-nons, pour commencer, un bon rire franc en face de chaque sorted’erreur qui nous apparaît. Voyons si nous ne pouvons pas sou-rire… au moins intérieurement. Pas ouvertement afin de n’offen-ser personne en paraissant minimiser sa souffrance.

Souriez intérieurement… dans le sens de : «Oui, le couvercleest enlevé ; je sais maintenant que le pouvoir n’est pas en toi ! LePouvoir est en moi… dans la conscience de l’individu… que l’in-dividu soit celui-ci ou celui-là. Dieu… la Conscience de n’importequel individu… est le Pouvoir. Je ne hais plus ni ne crains nin’aime ce qui apparaît à l’extérieur, ni ce que l’homme mortel oul’effet mortel peut me faire.


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Et cessez d’accorder du pouvoir aux nombres… aux pains etpoissons… parce qu’ils n’ont aucun pouvoir. «Je suis le pouvoir».Dieu, la Conscience Divine de mon être est la Loi et la Substanceet le Pouvoir. Et Dieu… ma Conscience infinie… doit appa-raître en tant que les ressources infinies… mon corps spi-rituel infini.

Maintenant je veux traiter ce sujet : Quand vous demandez del’aide à un praticien, que pensez-vous qui répond au besoin ?Avez-vous une idée quelconque de comment vous attendez la gué-rison… ou par quel processus vous l’attendez ? Est-ce une foiaveugle? Une « confiance» en ce praticien… ou une confiance enDieu? Ou bien avez-vous réellement quelque connaissance de cequi produit la guérison?

Hé bien, je vais vous dire ce que c’est, et je veux que vous teniezet traitiez ceci d’une manière très secrète et très sacrée… jusqu’àce que vous ayez la capacité de comprendre totalement cesujet. Il peut ne pas être compris par ceux qui ne peuvent pas dis-cerner spirituellement la Vérité.

Je vais vous dire ce qui se passe quand vous appelez un prati-cien à l’aide, et ce qui accomplit la guérison. La guérison est faitepar la conscience du praticien. Quand vous appelez un prati-cien à l’aide, cette aide vient parce que le praticien est arrivé à cetétat de conscience ou le mal ou bien l’erreur de n’importequel nom ou nature a perdu son pouvoir.

Si vous demandez l’aide de quelqu’un qui croit qu’une douleurest quelque chose dont on doit avoir peur, ou l’erreur quelque choseà haïr ou à craindre, vous pouvez ne pas trouver de guérison. Maisquand vous vous adressez à un praticien qui sait que les microbes,l’infection, la contagion n’existent pas comme pouvoirs, mais seu-lement comme effets d’une chose ou d’une autre et ne sont doncpas cause… et si ce praticien n’a pas peur du microbe, de l’infec-tion ou contagion, ou de quoi que ce soit qu’on prétend être… vousaurez une guérison très rapide. C’est l’état de conscience dupraticien qui guérit.

Quelqu’un peut alors demander : «Mais où est Dieu dans toutcela?» C’est justement là que Dieu est ! Dieu est cet état deConscience qui sait effectivement que rien ne s’oppose à


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lui ! Dieu est cet état de la conscience du praticien ! C’est seule-ment quand le praticien est parvenu à l’état de conscience qui necraint pas, ni ne hait ni n’aime une forme quelconque d’erreurqu’il… ou cela… est capable de guérir.

Le praticien qui a peur de la maladie ou qui est dégoûté partelle ou telle forme de péché, ou qui critique ou condamne l’alcoo-lique ou le sensuel, ne fait pas preuve d’un état de conscience deguérison.

L’état de conscience du praticien est «l’agence de guérison» seu-lement quand son état de conscience a perdu sa peur, sa haine ouson amour de l’erreur de n’importe quelle sorte… ou bien la gué-rison est en proportion de cette réalisation. Si nous avons peurd’une certaine condition et croyons qu’elle a le pouvoir de nous tuer,nous ne pouvons pas guérir. Et comprenons bien ici tout de suitequ’il n’y a aucun Dieu qui attende alentour pour se char-ger du boulot pour nous !

Dieu est Conscience Divine Infinie dans laquelle il n’y a pasde péché, de maladie, ou de mort. Et la conscience d’un praticienest cela en proportion où cette Vérité est reconnue. Pour autantque nous le sachions, personne n’a complètement dominé lacroyance qu’il y a du pouvoir et de la présence dans la matière.Jésus l’a accompli plus que tous les autres, mais même Lui n’a pasexprimé cette connaissance au énième degré.

Autre chose… il se peut que vous vous demandiez pourquoi enallant chez un praticien un jour vous obtenez une guérison ins-tantanée et que la fois d’après il vous faut quatre ou cinq visitesavant que la guérison n’arrive.

C’est parce qu’en ce moment de guérison instantanée, le prati-cien était dans un état de conscience où il n’entretenait ni haine,ni crainte, ni amour de l’apparence extérieure. Tandis que la foisd’après, peut-être que la suggestion mesmérique du monde… par laradio, les journaux, les titres, des troubles familiaux… l’ont quelquepeu fait redescendre. Tout cela est le grand piège de la conscience.

Le système économique dans lequel nous vivons aujourd’huin’est pas comme du temps de Jésus. Il pouvait alors revêtir sa robeblanche et monter sur le sommet de la montagne pendant quarante


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jours et puis redescendre et guérir les foules. Si nous pouvions fairecela aujourd’hui, nous pourrions aussi guérir les multitudes.

Le praticien courant ne peut tout simplement pas faire cela.En fait, les patients en sont aussi responsables en partie. Ils nesont pas contents quand le praticien «n’est pas là quand ils le veu-lent» au lieu de ressentir qu’il ferait un meilleur travail s’il pouvaits’en aller deux ou trois jours à intervalles fréquents. Ils exigent sa«présence» sept jours par semaine et ainsi participent dans unecertaine mesure à empêcher qu’il y ait davantage de guérisons ins-tantanées. Ils ne permettent pas au praticien de rester au niveauélevé de conscience nécessaire pour les faire se produire.

La guérison est le résultat direct de la conscience decelui vers qui vous vous tournez. Il n’y a ni mystère ni miracleà ce sujet. Quand vous demandez de l’aide, vous atteignez la cons-cience du praticien. C’est peut-être votre conviction qu’un certainpraticien a un état de conscience en permanence plus élevé qu’unautre, et par conséquent que vous le voulez avec vous… sa cons-cience avec vous. Si les praticiens étaient toujours à l’état infini-Dieu de conscience, vous auriez des guérisons instantanées chaquefois que vous appelez à l’aide. C’est parce que nous n’avons pasobtenu cet état et que nous ne le maintenons pas, que les guéri-sons ne suivent pas.

Acceptez la responsabilité que vous allez guérir en propor-tion de votre connaissance de cette Vérité : que Dieu, non pasvotre mental qui pense humainement, mais Dieu, est votre Cons-cience Divine et qu’elle ne contient aucun élément de peur, de haineou d’amour d’une forme quelconque d’erreur. Et que C’est «Je»…Je suis… la Conscience de guérison.

Donc, quand vous êtes appelé à l’aide, tournez-vous instanta-nément… et sans hésitation… vers votre compréhension laplus haute, en sachant que l’aide vient en proportion de votre réa-lisation de Dieu en tant que votre conscience individuelle…une conscience qui ne sait rien de l’erreur sous n’importe quelleforme… qui ne la hait pas, ni ne la craint, ni ne l’aime.

Et en proportion où vous étudiez… en proportion ou vousméditez… la Vérité ou Dieu Se dévoile et Se révèle à votreconscience individuelle.


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CHAPITRE II

PAIX

Paix… Paix… « Je vous donne Ma Paix. Je ne vous la donne pascomme le monde la donne ». (1) «Ma paix», la paix du Christ.

Et maintenant je vais vous dire un secret : davantage de guéri-sons se sont produites par un silence absolu qu’il n’y en a jamaiseues par tous les arguments qu’un métaphysicien pouvait penserau cours de toute l’histoire du monde. Si vous voulez réellement etvéritablement savoir ce qu’est la guérison – d’accord !...

Quand vous êtes appelé à l’aide… asseyez-vous et mettez-vous en paix. Ne pensez aucune pensée. Restez simplement assiset attendez… attendez. Soyez patient et attendez que la Paix duChrist descende sur vous. Et dans ce moment de paix – sans unmot – vous aurez une guérison.

Ceci est une Vérité Absolue : Tous les traitements jamais admi-nistrés n’ont pas contenu une seule once de pouvoir de guérison.Leur seule valeur est d’élever quelqu’un en conscience jusqu’à unpoint ou un moment, où il est prêt pour que la Réponse Spiri-tuelle… la Conscience Spirituelle… se dévoile. Nous sommes làdans une position différente de celle où nous étions quand nousfonctionnions au moyen de traitements.

Vous voyez, nous avons atteint, grâce à toutes les étapes quenous avons parcourues pendant ces nombreuses années passées,un point où nous sommes prêts pour la prochaine «Marche plusHaute». Même si l’argumentation mentale nous était nécessairedans les premières années de notre travail… même si affirmer lebien et nier le mal était nécessaire alors… ce n’est pas ainsimaintenant. Nous pouvons abandonner ces formes.

Apprenez à vous asseoir – à vous détendre – que le cas soitpéché, maladie, mort ou chômage, et qu’il soit sérieux ou pas –

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asseyez-vous et détendez-vous. N’essayez pas de le «prendreen main». N’essayez pas de « travailler» dessus. N’essayez pas dele «traiter». Essayez plutôt de vous asseoir tranquillement… et ensilence créez une sorte de vide pour que Dieu – le Christ – s’y pré-cipite. Asseyez-vous et abandonnez votre idée que l’esprit humainest un guérisseur. Christ est le guérisseur! La substance de toutle travail où nous sommes engagés est ceci : Dieu est.

Dieu est… Alors laissez Dieu agir en nous et à travers nouspour Son Propre but et sur Sa Propre Création. Au lieu de conti-nuer à user de mots tels que – «Dieu – Dieu – Dieu» – laissez leréel Dieu faire le travail… puisque Dieu est.

Donc, «Paix… Je vous donne Ma Paix ; pas comme le monde ladonne». Le monde peut vous donner une certaine sorte de paix. Ilpeut vous donner une absence de bruit, un endroit tranquille à lacampagne, une croisière en mer. Telle est la paix que le monde peutvous donner.

Ces gens voyagent au loin, mais ils sont tout le long avec eux-mêmes et reviennent avec eux-mêmes. Aucun de nous ne peut seséparer de soi-même. Si nous avons un problème nous l’emportonsavec nous où que nous allions.

Brisons avec tout cela. L’esprit humain n’est pas le Christ !Pendant de nombreuses années nous avons essayé les efforts men-taux. Et pourtant la Parole de la Bible est : «Mes pensées ne sontpas vos pensées, et mes voies ne sont pas vos voies».(2) Quel bien yavait-il dans tout ce « travail de pensée» que nous avons fait?

Un jour il y a de nombreuses années je fus surpris en lisantdans la préface de Science et Santé l’affirmation que les autresenseignements pensaient que le mental humain avait quelquechose à faire dans la guérison, tandis que pour l’enseignement dela Science Chrétienne, l’esprit humain n’était pas un facteur deguérison. Or nous savons pourtant que telle qu’elle est pratiquée,de nombreuses affirmations et négations sont utilisées.

Mais la déclaration que l’esprit humain n’est pas un facteurquelconque de guérison est vraie. C’est seulement que nous nel’avons pas réellement cru. Nous ne sommes pas capables de ledémontrer. Aussi nous utilisons le mental humain en essayant d’enfaire un facteur de guérison… mais ce n’en est pas un. Le seul


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facteur dans le travail de guérison spirituelle est le Christ, qu’ils’agisse de la Science Chrétienne, d’Unité, ou de la Nouvelle Pen-sée. Guérison Spirituelle signifie cette guérison qui provient d’unétat de conscience-Christ réalisé plutôt que par des applicationsexternes telles que médecine, chirurgie, emplâtres…

«Je vous donne Ma Paix ». Et dans cette Paix qui « surpassetoute compréhension»… dans ce calme… dans cette tranquillité…la Paix de Dieu, le Pouvoir de Dieu, est manifesté… et Il fait lesœuvres.

Il se peut que nous disions parfois dans notre travail, « telle-ment de gens semblent venir seulement pour les pains et les pois-sons, au lieu de chercher Dieu pour Lui-même». Et de cela nousn’avons pas à nous sentir concernés. Nous n’avons pas à nousinquiéter de ce qu’ils paraissent vouloir. Nous ne faisons que« chanter notre chanson ». Ceux qui peuvent la recevoir la rece-vront ; les autres peuvent ne pas être prêts.

Mais vous constaterez que davantage de guérisons se produi-sent par un simple sourire… par la simple reconnaissance de laPrésence de Dieu… qu’il ne s’en produira par une lutte mentale, etelles seront plus pures, plus douces, et plus durables parce que cesera la descente du Saint-Esprit… le Christ Lui-même… venantdans la conscience et dissipant l’erreur des sens.

Qu’est-ce au juste de «marcher sur les eaux»… de disperser latempête? Est-ce quelque argumentation mentale, une négation ouune affirmation? Tout ce que Jésus a dit a la tempête fut, «Paix ;sois tranquille». C’est tout. Simplement, «Paix ; sois tranquille».(3)

Toute personne qui a fait du travail de guérison sait combien defois elle a fait l’expérience du fait que lorsqu’elle pouvait trouver ceSentiment de Paix… cette Réalisation du Christ… la guérison seproduisait. Elle ne savait pas comment ou pourquoi. Mais je saiscomment et je sais pourquoi et je vais vous le dire.

C’est parce que l’état de conscience du praticien dans cettepaix n’a pas combattu, ne s’est pas opposé, et n’a pas résisté à l’er-reur ou la réclamation. J’ai appris cela de la manière suivante aucours de ma première année de pratique : un homme atteint detuberculose me fut amené. Le sanatorium l’avait renvoyé chez luipour sa fin, mais un ami à moi l’avait convaincu d’essayer laScience Chrétienne.

PAIX

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Lorsque j’ai accepté de l’aider il ajouta: «Vous savez, je ne peuxpas manger de nourriture solide, j’ai de la pyorrhée et mes dentssont toutes branlantes. Pouvez-vous vous occuper de cela aussi?»J’ai répondu que j’allais le faire, mais dans mon juvénile enthou-siasme j’ai tout oublié de la pyorrhée. Et pourtant le lendemainmatin l’homme a appelé et demandé : «Que m’avez-vous fait ? Jeviens juste de passer cinq minutes avec une brosse dure à me laverjoyeusement et mes dents ne bougent plus» !

Cela m’a donné de quoi penser! C’était ma première expérienceaprès avoir «oublié» un cas. La seconde vint peu après.

Une dame était dans mon cabinet quand une jeune femmeappela au téléphone : «S’il vous plaît aidez-moi tout de suite ! J’aiun épouvantable mal de tête ». « Bien sûr », répondis-je. Le sensde l’urgence de cet appel fut perçu par l’autre personne qui se mità prendre congé. Je m’excusai au téléphone pour la reconduire àla porte, et avant même que nous arrivions là… avant que lajeune femme soit sortie de la cabine téléphonique… sa douleurétait passée.

De telles choses ne peuvent pas se produire avec quelqu’undans ce travail sans qu’il se mette à se demander : «comment?»Ou bien ce sont des accidents ou bien elles révèlent un PrincipeAlors j’ai étudié et observé très soigneusement pour apprendre toutle secret.

J’ai appris que la guérison n’est pas faite par l’esprit humain.Elle est faite par un état de conscience imprégné du Christ, cequi signifie imprégné de la compréhension que la maladie n’existepas comme réalité et qu’elle n’a donc pas besoin d’être combattue.Le seul fait de « l’oublier» montre que vous ne la prenez pas tropau sérieux. Le fait même de vous en détourner prouve que vousne la prenez pas trop sérieusement.

Ainsi donc, celui qui extériorise la Lumière du Christ… laLumière Guérissante du Christ… est celui qui dit : « Pas par lapuissance, mais par Mon Esprit».(4) Cela ne fait pas de l’erreur uneréalité. Cela ne combat pas l’erreur. Alors qu’est-ce qui l’élimine?C’est une reconnaissance paisible du fait que Dieu est la Vie devotre être et alors qu’est-ce qui vous empêche de vous lever… d’être normal !


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Réalisons donc ceci : une personne assise dans une pièce dansun silence complet… dans un état de complète réceptivité,peut avoir ce silence et cette paix « ressentis » par une sallepleine de gens. Et maintenant réfléchissez un peu! Avec ces petitsgroupes ici et là autour du monde, tous à maintenir ce grand pou-voir du silence… que ne peut-il se passer ! De toute façon,nous y sommes… et c’est cela notre fonction. Souvenez-vous aussique la Bible nous dit que «s’il y avait dix hommes justes dans laville, elle ne serait pas détruite».(5)

Donc si votre conscience est imprégnée de Silence… de Paix…elle est imprégnée de pouvoir. L’état de conscience du praticiendétermine la guérison. L’état de votre conscience déterminera laguérison de ceux qui viendront à vous.

Non que le Pouvoir de Guérison soit à vous en tant que per-sonne. Certainement pas. Le Pouvoir de Guérison est la Présencede Dieu… l’Esprit de Dieu… apparaissant en tant que cons-cience individuelle. Vous n’avez pas obtenu cela tant que vousn’avez pas une conscience qui est en union avec l’Amour Divin…une conscience en union avec « la paix qui surpasse toutecompréhension».(6)

Par conséquent, quand vous allez dans le monde des affaires, sivous voulez vraiment impressionner quelqu’un, si vous voulezvendre quelque chose ou acheter quelque chose, ou si vous voulezréaliser un contrat, sortez avec la paix dans votre conscience– exactement comme pour une guérison. N’y allez pas dans un étatde conscience de peur ou de doute, ou de hâte. Assez sûrement,vous allez communiquer cet état de conscience à celui avec qui vousêtes en affaire et il le ressentira aussi.

Sortez avec ce silence dans votre cœur. Sortez dans un étatde paix. Si nécessaire, avant de faire votre visite, écartez-vouspendant une minute ou deux et atteignez ce sentiment de paixavant de commencer. Et puis voyez ce que ce sens de paix vafaire ! Oui, a déjà fait !

L’état de paix dans votre conscience est un état de réceptivitéau message, l’état de paix dans ma conscience est un état de récep-tivité pour le message.

Finalement, vous allez apprendre le plus grand de tous lessecrets… le secret qui n’a jusqu’ici été connu que de très peu de

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gens… «Qu’est-ce que Dieu?» Si vous étudiez les Écritures… sivous étudiez les philosophies du monde, les enseignements reli-gieux, vous êtes prêts à aboutir à la conclusion que Dieu est quel-que chose de très éloigné… que Dieu est quelque chose très rare-ment contacté… que Dieu est quelque chose qui répond trèsrarement aux prières selon nos souhaits, besoins, ou désirs. C’estla raison pour laquelle le monde persiste génération après géné-ration à prier pour la paix du monde, sans l’obtenir ; à prier pour laprospérité individuelle, sans l’obtenir ; à prier pour la vie, la santé,l’immortalité… sans les obtenir.

Et la raison en est – ignorance de ce que Dieu est! Si nous som-mes chrétiens, nous devrions savoir où Dieu est, parce que Jésusnous l’a dit. Le royaume de Dieu est au-dedans de vous.(7) Etc’est une merveilleuse fondation… si nous l’avions cru! Si nousavions passé les deux mille années précédentes… si nos pères,grands-pères, et arrière grands-pères avaient passé ces années àchercher «le Royaume de Dieu Au-Dedans», alors quand nous som-mes arrivés ici Il aurait été trouvé, découvert, et manifesté.

Au lieu de cela, ils se sont tournés vers le Maître sur une chaire,ou bien ils ont dirigé leur regard vers les cieux. Ils ont regardé danstoutes les directions excepté au-dedans, et maintenant, en cesiècle, nous devons faire tout ce qui aurait dû être fait pendant lesdeux mille années passées.

Nous devons commencer maintenant à regarder dans le royaumeau-dedans de notre propre être, car ce que nous allons trouver làest Dieu. Voilà ce que nous allons apprendre. Et alors que je peuxvous dire cela, vous allez devoir vous-même en recevoir la révé-lation au-dedans de votre propre être.

Vous allez trouver que Dieu est Esprit Universel… Dieu est VieÉternelle… Dieu est Conscience Infinie. Mais vous allez aussi trou-ver une chose de plus que cela. Vous allez trouver que cet Esprit ouConscience Divine, Universelle, Infinie Se manifeste en tant quevotre conscience individuelle. Elle Se dévoile et Se révèle entant que votre conscience individuelle de sorte que finalementvous êtes capable de dire : «Moi et le Père, nous sommes un».(8)

Ne glissez pas légèrement sur cette partie de l’enseignementparce que c’est la partie la plus importante de toutes. Vous devez


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connaître la Nature de Dieu, et vous devez faire l’expérience deDieu. Nous ne devrions pas continuer pendant les dix prochainesannées comme nous avons fait jusqu’à maintenant, de simplementparler de Dieu. Non, nous devons maintenant faire l’expé-rience de Dieu !

Nous devons faire l’expérience de Dieu. Nous devons voir Dieupendant que nous sommes encore dans la chair, et ceci signifie vouset moi, individuellement, ici et maintenant, sans attendre de mou-rir. Nous devons faire l’expérience de Dieu, et vous allez faire l’ex-périence de Dieu au moyen de ces périodes de silence… de cespériodes de paix.

Chaque fois que vous vous asseyez, pensez à cette déclarationdu Maître : «Paix ; paix. Je vous donne Ma Paix» (9)… la Paix quidépasse toute compréhension. Laissez-vous envelopper par cettePaix. Vous allez trouver la Présence de Dieu là, et dans cette Pré-sence de Dieu vous allez trouver le Pouvoir… la Joie… la Domi-nation… la Guérison. Guérison non seulement pour vous, maispour tous ceux qui se seront présentés dans l’atmosphère de votrepensée.

Dans notre ancienne méthode de pratique métaphysique, lapremière chose que nous faisions quand un problème nous étaitprésenté consistait à «y répondre». Nous pensions activement quel-que sorte de maxime… quelque déclaration métaphysique ou del’Écriture, et sous une forme ou une autre nous l’affirmions rapi-dement et niions constamment l’erreur. En fait, nous niions l’er-reur et affirmions une vérité.

Dans cette nouvelle approche, nous n’allons pas affirmer etnous n’allons pas nier. Nous allons nous asseoir tout au bord duproblème pour atteindre ce sentiment de paix et laisser cesentiment de paix faire le travail. Nous allons prouver que cen’est pas l’action de l’esprit humain qui guérit.

Voyez-vous, le danger de croire que votre affirmation ou néga-tion est nécessaire, ou qu’il faut que vous pensiez quelque sorte depensée, est que si vous étiez dans une situation où vous ne pourriezpas penser, vous seriez sans espoir! Cela ne peut pas être vrai. Caraussi longtemps que Dieu est présent, c’est tout ce qui est néces-saire. Quand une pensée se dévoile alors à nous depuis l’intérieur,

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c’est une sorte de pensée différente. C’est une Révélation Divinede Dieu… c’est l’annonce de la Présence et du Pouvoir de Dieu.C’est pour cette raison précise que nous consacrons tellement detemps à développer « l’oreille à l’écoute»… l’état de réceptivité.

Donc, faites attention à ceci ! Faites attention à ceci. Chan-gez votre ancienne base de traitement. Si c’est nécessaire, faites-leénergiquement… faites-le en vous forçant à ne pas vous inquiéter.J’essaie de vous demander d’arriver à une conscience plus élevée dela Présence de Dieu… un état de conscience plus élevé que celuique vous pouvez atteindre par l’action de l’esprit humain. Et j’es-saie de le faire sans le moindre sens de condamnation de ce quenous ou tout autre métaphysicien avons fait. Je le fais dans le sensde dire : « Faisons un pas plus haut. Nous avons été assez long-temps avec cette autre méthode. Déplaçons-nous sur une marcheau-dessus… où nous serions si nous étions étudiants de Jésus, quia dit : «Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous man-gerez ou de ce que vous boirez. Votre Père Céleste sait de quelleschoses vous avez besoin, et c’est son bon plaisir de vous donner leRoyaume» – et «Considérez les lis des champs ; ils ne travaillent,ni ne filent».(10)

Il en est de même pour nous. Souvenons-nous d’adopter pournous-même cette paisible attitude d’assurance… de confiance quenous sommes rempli de la Paix et du Pouvoir de Dieu. Pourquoi?Parce que cette conscience qui est la nôtre est la Présence et lePouvoir de Dieu Lui-même. La conscience que nous avons… la cons-cience de vous et de moi… est la Présence et le Pouvoir de Dieuquand nous ne sommes pas en train de penser… quand nous neluttons pas avec la pensée… quand nous ne combattons pas l’erreur.

La Conscience Divine n’est pas réellement en action… n’est pasréellement efficace… quand l’esprit humain est en train de tourneren rond. Il est exact que vous ne pouvez jamais vous éloigner de laPrésence de Dieu, mais vous n’en profitez pas. Vous en bénéficiezseulement dans la mesure où cette paix descend en vous.

Paul a eu l’expérience de cela comme « la descente du Saint-Esprit »… «l’Esprit de Dieu dans l’homme ». Ce sont des termesdécrivant ce qui nous « apparaît » quand nous ne pensons pas…quand les seules pensées sont les Pensées de Dieu remplissant


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notre conscience. Et Dieu remplit votre conscience davantage dansle silence que lorsque n’importe laquelle de vos pensées est pré-sente.

C’est difficile pour nous d’imaginer cet état d’être parce quenous sommes habitués à l’idée que nous devons parler, ou que nousdevons penser, ou que nous devons avoir une pensée. Mais ce n’estréellement pas vrai du tout. Si nous pouvions être en silence pen-dant l’espace d’une demi-heure… un vrai silence… nous aurionsle ciel aussi… nous nous trouverions au ciel. Le silence est réel-lement Dieu en action. C’est probablement pour cela qu’on dit :« La parole est d’argent, mais le silence est d’or ». Le Silence estvéritablement Dieu en action.

Par conséquent, quand un problème nous affronte… le nôtreou celui d’un autre… asseyons-nous et trouvons ce silence etpuis laissons apparaître la solution. Et pendant que nous parlonsde cela, faisons un pas plus loin.

Supposons que quelqu’un vienne à nous aujourd’hui avec unproblème. Il peut être chômage, habitude pécheresse, ou mauvaisesanté. Alors, au lieu de le réfuter, apprenons à regarder à tra-vers… regardons à travers le problème jusqu’à la réalisation qu’ilexiste seulement « là dehors » en tant qu’apparence. Alors, avec«l’oreille à l’écoute» disons: «Bien, Père, envoie la Lumière sur celaafin que je puisse le voir tel que c’est».

Et puis observez ce que cette sorte de traitement va faire pourvous ! Autrement dit, quand vous voyez les traces ou les rails serejoindre, au lieu de dire : «Maintenant qu’est-ce que je dois fairepour les séparer ? » Dites : « Père, montre-moi ces traces tellesqu’elles sont réellement» ! Et puis vous n’avez plus à y penser.

N’essayez pas d’arranger la personne ou la santé. N’acceptezpas dans votre conscience même le fait apparent qu’il y a une per-sonne en mauvaise santé. Asseyez-vous là, détendu… dans un étatde réceptivité… un état de silence… un état de paix. S’il le faut,prenez votre concordance biblique et trouvez toutes ces mer-veilleuses déclarations de Paix et de Calme et de Tranquillité, etlaissez-les circuler dans votre conscience… dans votre pensée. Lais-sez cette condition imprégner tout votre être, et quand vous aurezaccompli cela, restez assis dans une attitude d’écoute et regardez

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la lumière dissiper l’obscurité… l’Intelligence dissoudre l’ignorance.Au lieu que ce soit vous le guérisseur, vous êtes seulement letémoin qui regarde cet état de paix faire la guérison. Simplementrestez assis là et observez-la se produire… Soyez un contempla-teur de l’Activité du Christ ou Dieu… Observez-le travailler ennous et à travers nous et finalement en tant que nous.

«Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si jen’ai pas la charité»(11)… si je n’ai pas l’Amour, cela ne vaut rien.Même si je parlais la langue des anges, aussi merveilleux soit mondiscours, aussi merveilleuses les déclarations s’écoulant par malangue, cela ne ferait pas de différence. Si elles ne sont pas impré-gnées du sens de la plénitude de Dieu, ces déclarations ne valentrien dans le Ministère de Guérison… ou quoi que ce soit que vousappelez le Ministère du Christ. Ainsi ce n’est pas le discours… cen’est pas la Lettre de Vérité. C’est la mesure dans laquelle la cons-cience du praticien est imprégnée de Dieu comme Amour… commeVie. C’est le degré où le praticien a perdu la capacité de craindre,de haïr, ou d’aimer toute erreur.

Dans Jean (12) nous lisons: «Ce n’est pas que personne ait vu lePère, sinon celui qui est de Dieu, celui-là a vu le Père». Ceci estnotre point crucial. Aucun mortel ni aucun humain ne peut voirDieu ni connaître Dieu, mais seul le Fils de Dieu… la ConscienceChrist de vous et de moi… peut être témoin de la Présence de Dieuet La contempler. Autrement dit, ce n’est pas votre mentalitéhumaine qui va connaître Dieu. «Ce n’est pas qu’une personnequelconque ait vu le Père»… jamais vous ne verrez ou connaî-trez ou comprendrez Dieu ou la Vie Spirituelle avec le mentalhumain. Mais le Fils de Dieu… la Conscience Christ… votre SensSpirituel… au moyen de cela vous pouvez contempler Dieu.

C’est le centre de l’Enseignement du Christ. Et c’est là que lemonde humain a échoué en essayant de connaître Dieu par le men-tal… en essayant de connaître Dieu par l’intellect… en essayant«d’expliquer» Dieu. On ne peut pas le faire!

On discerne Dieu seulement par le Sens Spirituel. Vous et moipouvons individuellement discerner la Vérité et les Choses de laVérité et les Formations de la Vérité… l’Univers Spirituel… seule-ment au moyen d’un sens spirituel développé. Nous développons


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ce Sens Spirituel de nombreuses manières… en lisant de la litté-rature inspirée, spirituelle ou sainte, en enseignant ou en étantenseigné au sujet de la vie spirituelle… en s’associant avec desgens qui sont sur le même chemin. Être ensemble en un mêmeendroit… dans un même Esprit… développe ce Sens Spirituel…Cela qu’on appelle «cet Esprit qui était en le Christ Jésus». Paull’appelle «le Christ qui vit en moi». Dans la plupart des cas c’est unsens «développé» et nous devons le développer consciemment.

Dans cette classe particulière, nous consacrons à ce but le tra-vail de la classe : développer le sens spirituel… dévoiler Dieu,la Conscience Divine, comme conscience de l’individu. C’est la fonc-tion de cette classe… la réalisation de Dieu… la ConscienceDivine… Se dévoilant, Se révélant, Se manifestant comme cons-cience « individuelle».

Vous aidez à faire aboutir cette réalisation en la reconnaissanttout au long de la journée et une ou deux fois pendant la nuit. Réa-lisez Dieu comme étant le Centre… la Réalité… de votre être. Réa-lisez Dieu comme l’Esprit et l’Âme de vous agissant en tant quevotre être individuel.

«Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Si quelqu’un mangede ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est machair, que je donnerai pour la vie du monde ». (13)

La Conscience Spirituelle se manifeste en tant que notre ÊtreSpirituel Incorporé. C’est pourquoi ce Pain… qui est compré-hension… est la Parole faite Chair. Lorsque, au moyen de l’esprithumain, vous observez votre corps, vous observez seulement leconcept mortel et matériel du corps, et c’est tout ce que vouscontemplerez jamais au moyen de l’esprit humain. Mais par ledéveloppement de ce «Je» que Je suis… cette Conscience Père…cette Conscience Christ… en apprenant à regarder cet univers àtravers le Sens Spirituel, vous commencerez finalement à voir « lecorps, éternel dans les cieux, qui n’a pas été fait de main d’homme».

Ceci était la vision que Jean avait du Christ… le ciel tout enétant encore sur cette terre. Et même entièrement ici, marchant,parlant, et se déplaçant parmi nous, Il vit ce qu’aucun cerveau

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humain ni œil humain ne peut jamais voir. Il vit le « temple nonfait par des mains».(14) Il vit l’Univers Spirituel… le Corps Spirituel.

Et c’est ce que vous contemplez quand vous donnez un traite-ment par le silence… quand au lieu d’utiliser des pensées… vousdevenez un état de silence… un état de paix. Et quand vous avezressenti la Réalité Divine, alors vous avez vu ce Temple non faitpar des mains… ce Corps qui est Vie Éternelle.

«Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangezla chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avezpoint la vie en vous-même ». ( Jean 6 : 53)

Tout cela, de nouveau, n’est rien d’autre que le Christ en trainde révéler que si vous ne mangez pas et ne buvez pas… si vousn’absorbez pas… si vous ne comprenez pas… si vous ne réalisezpas… si vous ne voyez pas le Temple-qui-n’est-pas-fait-par-les-mains… vous n’aurez pas la Vie Éternelle. Manger et boire signi-fie prendre en soi… réaliser.

Plus vous regardez au-dehors le monde au moyen du raisonne-ment humain, de la pensée humaine, plus vous avez de ce corpscharnel qui meurt entre soixante et cent ans. Mais plus vous assi-milez… plus vous transportez dans votre conscience cette Véritéde l’Être… de Dieu et de la Création de Dieu… plus vous manifes-terez d’Intelligence et de Vie aussi longtemps que vous serez dansle corps.

«Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent : Cette paroleest dure ; qui peut l’écouter ? Jésus, sachant en lui-même que ses disciplesmurmuraient à ce sujet, leur dit : Cela vous scandalise-t-il ? » (15)

L’esprit humain est toujours scandalisé par la Vérité, parce quela Vérité est le contre-pied de tout ce que connaît l’esprit humain.Imaginez de dire au mental humain que lorsqu’il est tranquillesans rien faire, de grandes et merveilleuses œuvres de guérisonpeuvent être accomplies ! C’est véritablement une insulte au men-tal humain. Pensez simplement ce que ce serait de dire au grandhomme d’intellect que réellement et véritablement toutes ses acro-baties mentales ne feront jamais autant pour lui qu’un «moment»de silence !


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«C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que jevous ai dites sont Esprit et Vie. Mais il en est parmi vous quelques-unsqui ne croient point ».(16)

Il y a certains qui ne croient pas ! Qu’est-ce qu’ils ne croyaientpas? Que c’est l’Esprit qui donne la Vie et non la chair. Que c’est lesilence… que c’est la paix… que c’est la compréhension… qui faitréellement le travail, et non pas les gymnastiques mentales, nonpas ce qu’on apprend dans des livres ou par l’intellect.

Nous, comme les disciples, ne faisons pas trop bien non plus !Nous ne faisons pas de trop grands progrès. La raison en est que lemental humain est scandalisé… il se sent blâmé par la suggestionqu’il y a un Esprit qui agit sans paroles ni pensées ; qu’il y a unEsprit dans l’homme qui peut l’élever et le guider à travers la vieet qui peut calmer toutes les tempêtes de la vie sans penser unepensée, sans dire un mot, sans administrer un traitement.

«Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point. CarJésus savait dès le commencement qui étaient ceux qui ne croyaient point,et qui était celui qui le livrerait. Et il ajouta : « C’est pourquoi je vous ai ditque nul ne peut venir à moi si cela ne lui a été donné du Père ».(17)

Et que s’est-il passé?

«Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’al-laient plus avec lui ». (18)

Est-il étrange que si peu de gens, même en ce jour, puissentsaisir le grand fait que c’est l’Esprit qui donne la Vie… qu’il ya un Esprit dans l’homme qui fait les grandes œuvres de guérir…réformer… régénérer? Le mental humain s’offense quand on essaiede l’abandonner.

«Le monde ne peut vous haïr ; moi, il me hait parce que je rends delui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises ». (19)

Le monde ne haïra jamais quelqu’un qui utilise les armes dumonde… qui utilise les formes d’activité accréditées et acceptées.Le monde hait effectivement ceux qui disent que tout cela n’est pas

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nécessaire… qu’il y a un Pouvoir Plus Haut… un Esprit Plus Haut.Et la persécution d’entrer en scène. Non que nous ayons à être per-sécuté maintenant que nous savons assez pour laisser le Christ« impersonnel» absorber toute persécution au lieu de laisser notrepersonne humaine la subir. Nous assumons la persécution encroyant que ceci est «mon» message particulier… «ma» vérité par-ticulière. Ainsi ouvrons-nous notre mental à la persécution. Au lieude faire cela nous devrions réaliser : « Ceci n’est pas ma Vérité,mais la Vérité du Christ, et si vous allez haïr, haïssez-le et nonmoi.

Le monde ne me hait pas parce que je ne prétends pas avoircette doctrine. Je ne fais que montrer ce que le Maître a donné del’Enseignement du Christ… de la Présence et du Pouvoir de ce quiest invisible au sens humain… ce qui est l’état de votre propreêtre… la Conscience Divine de votre propre être… le Consola-teur qui est au-dedans de vous. Si le monde veut haïr cetteVérité, il lui est loisible de le faire. À vous je dis: «Ceci est le secretdu Maître… le secret du Maître que «Ma Paix surpasse touteintelligence»,(20) et Ma Paix est Pouvoir !

Dans Matthieu (4 : 1-4), nous lisons :

«Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert pour être tentépar le diable.

Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Letentateur s’étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne queces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : « L’hommene vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de labouche de Dieu ». (Deut. 8 : 3)

Nous trouvons ici la grande signification intérieure de la Ten-tation. Ce passage est la clé. Et c’est réellement le Principe de toutcet enseignement, le Principe de notre dévoilement de la Vérité.

La Tentation était de démontrer un effet… de démontrer dupain… d’accomplir un miracle dans le monde extérieur… deconcentrer la pensée et l’attention sur les choses de ce monde…sur le besoin extérieur. Mais le mental du Christ sait que tellen’est pas la voie de la démonstration. La voie de la démonstration


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est que, du fait que Dieu est la Conscience Divine, et du fait quela Conscience est la Substance et l’Activité de toute forme, alorsaussi longtemps que j’ai ma vie et mon mouvement et mon êtreen tant que conscience, toute « forme» apparaîtra sans que jem’en préoccupe.

Et telle fut la réponse de Jésus à la tentation. Et telle doitmaintenant être la nôtre. C’est pourquoi, au lieu de « travailler »quand un problème nous affronte, souvenons-nous que, ayantaccepté les deux grandes déclarations du Maître – «Ne vous inquié-tez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vousboirez ou de quoi vous serez vêtus», et puis «Cherchez première-ment le Royaume de Dieu et toutes « ces choses » vous serontajoutées » – ayant accepté ces déclarations, nous avons la tech-nique pour affronter ce problème.

Ainsi, quand la tentation vous vient d’essayer «d’utiliser» cetteVérité pour trouver un emploi, accomplir une guérison, ou de fairequelque chose dans le monde extérieur, dites avec le Maître: «Je nevis pas de pain seulement, mais de chaque parole qui sort de labouche de Dieu». Je ne vis pas par des démonstrations extérieures.Elles sont les «choses ajoutées en plus». Elles sont les choses quiviennent à moi de leur propre accord par ma réalisation deDieu… la Conscience Divine, qui Se dévoile pour toujours, Serévèle, Se déplie en tant que ma propre conscience.

Aussi longtemps que la Conscience Divine est ma conscience,Elle est la source de mon approvisionnement et je n’ai pas à fairede la magie. Je n’ai pas à installer le « je» personnel en tant quedémonstrateur.

Le «Je» Unique… le grand «Je»… le grand «Je suis»… gou-verne, maintient et soutient Sa Propre Image et Ressemblance. Sidonc je tente d’accomplir un miracle… si je tente de faire une«démonstration»… j’érige un « je» distinct de Dieu; j’érige une per-sonnalité distincte de Dieu.

Et c’est pourquoi le mental humain crée des ennuis. C’est pour-quoi le mental humain a élevé le « fils prodigue» qui est parti dansle monde. Il n’était pas satisfait de vivre de l’héritage de son pèremais il voulait s’en aller et faire son propre chemin dans le monde.Et vous savez où il a abouti !

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«Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut dutemple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit :

Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur lesmains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre.

Jésus lui dit : « Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, tonDieu ». (21)

Ici encore ! Avons-nous besoin de produire des anges… avons-nous besoin de démontrer des «effets» d’une sorte quelconque pournous maintenir et nous supporter et nous aider, puisque nous avonsDieu lui-même en tant que notre conscience ? Avons-nousbesoin de quoi que ce soit en dehors de Lui… ou de Cela?

Quand nous comptons sur quoi que ce soit d’autre que Dieu…la Conscience de notre propre être… ne devenons-nous pas desidolâtres? Ne comptons-nous pas sur un «moindre que Dieu» pournous porter? Et n’est-ce pas là le péché contre le réel Dieu? N’est-cepas là le péché contre notre propre sens spirituel de la Vie?

Encore une fois, quand nous sommes tenté de nous adresser à« l’homme dont le souffle est dans ses narines»… quand nous som-mes tenté de nous appuyer sur quelque forme humaine de Dieu,même si elle peut nous apparaître comme un ange… souvenons-nous de la tentation de Jésus. Et de nouveau souvenons-nous quele sujet de toute cette classe pendant ces deux semaines est Dieu…la Conscience Divine… Se manifestant, Se dépliant, Se révé-lant, Se dévoilant en tant que notre conscience « indivi-duelle».

Est-ce que J’ai un besoin quelconque d’anges? Est-ce que J’aibesoin d’une aide quelconque? Est-ce que J’ai besoin d’une quel-conque forme « moindre » d’aide… même de celle de la penséehumaine? Et voyez-vous comment ceci confirme et se relie à notregrand sujet unique?

«Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, luimontra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te don-nerai toutes ces choses si tu te prosternes et m’adores.

Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneurton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, desanges vinrent auprès de Jésus et le servaient ».(22)


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Certainement ! La tentation vient à chacun à un moment ou àun autre qu’en nous détournant de notre sens le plus élevé de l’Âmenous pouvons améliorer notre sort… que nous pouvons «aider» lasituation si nous descendons de notre position à l’égard de l’ab-solu… si nous voulons bien descendre à une «moindre» forme detraitement… si nous voulons bien descendre un tantinet jusqu’àavoir confiance en quelque chose d’autre et distinct de Dieu.

Oui… nous allons avoir toute cette tentation ! Et c’est là quenous aurons à résister à la tentation et à apprendre à nous tenirdans notre silence. Nous devons apprendre à demeurer dans cetétat de paix qui «ne voit rien». Puisque Dieu est l’Individualitéde ma conscience… puisque Dieu est la Présence ou Pouvoir de mapropre conscience… je n’ai besoin d’aucune autre aide que Cela…je n’ai besoin d’aucune forme moindre de démonstration… je n’aibesoin d’aucune aide humaine, pas même mentale. J’ai besoinseulement de cette Conscience constante de Dieu commema conscience.

J’ai commencé en disant que nous devons tous arriver au pointde savoir ce que Dieu est. J’y reviens de nouveau maintenant. Dieuest le Principe de cet univers, mais Dieu… Principe Divin… est«manifesté» en tant que conscience individuelle. Par consé-quent, votre conscience individuelle est le Principe ou Loi devotre univers individuel et de votre expérience.

Votre expérience «extérieure» est déterminée par la mesure oùvous réalisez Dieu… Loi Divine… Vie Divine… en train d’agir entant que votre conscience individuelle… et ceci ne veut pas direque chacun de nous est ou a un Dieu séparé. Ceci veut dire queDieu est la Conscience Infinie, Invisible de l’individu. Mais c’esttoujours Dieu et toujours Infini, et toujours tout-Pouvoir.

Alors, quand nous marchons ou conduisons notre voiture de-cide-là, en ayant notre «vie, notre mouvement et notre être» dansla conscience de ce Dieu toujours présent en tant que notre cons-cience individuelle, à quelle distance sommes-nous jamais deDieu… d’être Guidé, Dirigé et Protégé par Dieu? Quand vous savezque Dieu est la Réalité Divine de votre être, vous savez que Dieuest proche… «plus près que le souffle, plus proche que les mainset les pieds». Et c’est cela le secret !

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Ce n’est pas suffisant de savoir que Dieu est Esprit Divin… queDieu est Vie Éternelle… Mais nous devons le savoir au énièmedegré, comme fit Jésus en disant, «Je suis la Vie Éternelle». Il n’apas dit : «Dieu est le Chemin». Il a dit : «Je suis le Chemin». Autre-ment dit, «Tout ce que Dieu est Je le suis… tout ce que Dieu a, Jel’ai…» Pourquoi? Parce que «moi et le Père nous sommes un».

Quand vous voulez aider quelqu’un, voyez-vous qu’il ne sert arien de vous détourner de votre conscience pour donner cetteaide ? Au contraire, que votre conscience soit imprégnée depaix… que votre conscience soit imprégnée de confiance… lamême confiance que Jésus a dépeinte dans les tentations.

Nous négligeons trop cette histoire des Tentations. Souve-nez-vous que Jésus était là-haut sur ce sommet de montagne. Maisil était là-haut avec sa conscience… et non séparé ni distinct decela… et il savait que sa propre conscience était la source detout bien.

Nous savons que chacun de vous sera appelé à un moment ouun autre à aider quelqu’un. La plupart d’entre vous seront appelésà en aider beaucoup. Beaucoup parmi vous vont être conférencierset praticiens de cette Vérité, et aucune leçon ne sera jamais plusgrande que ce que je vous dis maintenant et ce que nous avonstraité hier soir.

En commençant aujourd’hui même, dès maintenant souve-nez-vous que c’est votre conscience qui fait le travail pour votrefamille… votre affaire… votre foyer… votre corps. Ce n’est pas unDieu au loin… C’est votre conscience individuelle quandvotre conscience est imprégnée de silence et de paix. Et toutce que vous avez à faire… tout ce que vous serez jamais appelé àfaire… est d’obtenir ce sentiment de paix.

N’en sortez pas en vous demandant quelle grande Vérité vousdevriez savoir ! Il n’y a pas de plus grandes Vérités dans le mondeque celles que vous connaissez déjà. Après avoir lu le plussimple des petits livres pour débutants métaphysiciens vous aveztoute la Vérité jamais connue. Elle peut être déclarée de manièressimples.

Chaque personne qui est ici a déjà assez de Vérité pour pou-voir réellement dire : « Je me demande s’il y a pour moi quelque


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chose de plus à savoir». Et il n’y en a pas. Mais il y a une choseque vous avez à pratiquer et à accomplir, et c’est : un état depaix au-dedans de votre conscience, et la réalisation quec’est votre conscience qui est le Christ guérisseur.

Quand nous savons que nous avons l’Esprit «qui était dans leChrist Jésus», alors nous savons que nous avons déjà cet Esprit…déjà cet état d’Esprit… que nous avons déjà cet état de Paix…qui vient de la réalisation que l’erreur n’est pas pouvoir… l’erreurn’est pas une chose… en fait que l’erreur n’est pas ! Vous n’avezpas à la combattre ni à la prendre au lasso, ni lutter avec elle ni luimettre les menottes. Ni de rester toute la nuit debout pour êtresûr qu’elle ne vous domine pas. Ce que vous devez faire est d’ap-prendre à trouver votre paix.

Quand vous parcourez le monde avec un sentiment de paixdans votre conscience… et que ce sens de paix vous vient seule-ment en proportion de votre réalisation que Dieu est et que l’er-reur n’est pas… quand vous obtenez ce sens de paix… vous avezla Conscience-Christ. Vous avez réellement la ConscienceChrist ! Tout ce qu’est la Conscience Christ, c’est votre conscienceindividuelle quand vous ne craignez plus, ni ne haïssez, ni n’ai-mez l’erreur quel que soit son nom ou sa nature.

Enfin, nous n’avons pas fait le travail de guérison que nousaurions dû, et dans presque chaque cas pour la même raison. Nousnous demandons quand l’Esprit Divin va faire quelque chose… oubien quand l’Amour Divin va commencer à travailler… ou bienquand nous allons atteindre l’Esprit Divin ou l’Amour Divin oul’Esprit Guérisseur… ou quelque chose comme cela. De sorte quenous ne pouvons pas faire et que nous ne ferons jamais le travailque nous devrions.

L’Entendement Divin est votre entendement… L’esprit Divinest votre esprit… L’Amour Divin est l’Amour dont vous êtesimprégné. L’état de conscience… l’état d’Esprit qui fait le travailde guérison est votre propre esprit dans un état de paix. Siquelqu’un vient à vous pour de l’aide, c’est votre responsabilitéd’entrer dans l’état de paix qui «surpasse toute compréhension», etcet état de paix est le «Paix, sois tranquille» pour toutes sortesd’erreur. Quand une personne appelle un praticien à l’aide, c’est

PAIX

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la responsabilité du praticien de « vivre, de se mouvoir et d’être«dans cet état de paix… ou de l’atteindre afin de faire arriver laguérison.

En tant qu’étudiants, nous avons la responsabilité de trouvercet état de conscience par nous-mêmes, même pendant que nousnous tournons vers un praticien pour de l’aide. C’est assez que lepraticien s’occupe des cas des gens qui sont nouveaux dans l’étudespirituelle. Le praticien a beaucoup à faire à consacrer son tempset son dévouement et sa paix à ceux qui ne sont pas encore capablesde comprendre. Quand nous, étudiants, nous tournons vers un ins-tructeur ou un praticien, nous devons assumer une certaine res-ponsabilité dans le sens que nous devons essayer nous-mêmes detrouver la paix au-dedans de nous… au-dedans de notre être. Dieuest déjà votre conscience. Et quand cette conscience atteint unétat de paix et d’harmonie et de bien-être et de confiance, elledevient la transparence pour la guérison.

Votre conscience individuelle et la mienne dans un état detransparence est Dieu. Dieu est la Conscience de l’individu –et il guérit.


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CHAPITRE III

DIEU RÉVÉLANT L’INFINITÉ DE L’ÊTRE

C e soir promet d’être une belle expérience. Si la promesse estaccomplie, nous allons avoir une grande joie parce que je sensremuer quelque chose. La dernière chose que j’ai trouvée dans laBible avant de quitter ma chambre était : «Les paroles des sagestranquillement écoutées valent mieux que les cris de celui quidomine parmi les insensés».(1) Donc, parlons et écoutons – dans latranquillité.

Nous sommes à chaque instant entouré de choses que l’Écri-ture appelle « anges ». Ces choses voltigent autour de nous, tou-jours. En fait, ces Idées Divines ou Impulsions Spirituelles qui nousguident et nous conduisent et nous dirigent sont au-dedans denous, mais en tant qu’humains nous n’en sommes pas conscients.En tant qu’humains, peut-être élevés dans l’ordinaire vie d’église…ou sans vie d’église… nous ne sommes jamais avertis du fait quenous sommes constamment sous gouvernement Divin…sous direction Divine… sous la Loi de l’Esprit de Dieu et sousl’Esprit de la Loi de Dieu. Nous allons et venons, comme le fils pro-digue, en pensant : «Je suis par moi-même quelque chose et je vaisdans le monde pour me faire un nom pour moi-même, pour gagnerma vie pour moi-même, pour devenir quelque chose de grand parmoi-même», et de cette manière nous érigeons une identité contre-faite appelée, disons, Joël Goldsmith, et ensuite nous développonsun tas d’inquiétudes au sujet de la santé, de la richesse, du succèset des contacts de cette identité contrefaite.

Et pourtant – tout le temps – pensez-y simplement quelquepeu! – tout le temps nous sommes complètement entouré d’uneatmosphère d’Amour… complètement enveloppé dans l’Être Divin.

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En fait, nous sommes l’Être Divin Lui-même. Nous sommesla Conscience-Père Elle-même allant et venant dans le monde etSe prenant pour quelque chose de petit et limité et insignifiant etsans importance.

Alors le but de ce Ministère est de nous ramener à la Maison duPère… nous ramener à la conscience de la Présence et du Pouvoirde Dieu. Nous, dans ce travail et nous, dans cette classe ne sommesici que pour une seule raison: être reconduit au Royaume de notrepropre conscience dans lequel Dieu est manifesté comme SagesseDivine, comme Amour Divin, comme Vie, Vérité, Permanence,comme Immortalité et Éternité.

Considérons pendant un moment les synonymes de Dieu, enn’en prenant que quelques-uns dont nous sommes familiers parnotre lecture des Écritures. Pensons à ces synonymes. Nous connais-sons Dieu comme Être Infini, et par conséquent nous prenonschaque synonyme de Dieu comme représentant la Total-ité et laPlén-itude de Dieu. Nous ne divisons pas Dieu en synonymes pourdire ensuite : «Ce synonyme représente une qualité ou activité deDieu, et cet autre synonyme représente une autre qualité ou acti-vité». Nous savons au contraire que chaque synonyme représentela Totalité de Dieu, quoique nous utilisions ce synonyme particu-lier pour souligner une qualité ou activité.

Illustrons ceci. Dieu est Entendement Divin. Mais puisque Dieuest Infini, alors l’Entendement Divin est Infini. Par conséquentl’Entendement Divin doit inclure toutes les propriétés de Dieu…Vie Éternelle… Esprit Incorporel… Amour Divin… Sagesse Infi-nie, et ainsi de suite jusqu’au bout.

Dieu étant Infini, Dieu est Immortalité ou Vie Éternelle. Puisquececi est vrai, la Vie Éternelle doit être aussi Infinie que Dieu, etinclure les activités et les propriétés de l’Entendement Divin etEsprit Incorporel, l’Amour Divin et Substance Éternelle.

Dieu est Infini… Dieu est Être Infini… Dieu est la Substance del’Univers. Dieu est Esprit. Donc, puisque Dieu est Infini, l’Esprit etSubstance doit être Infini et l’Esprit Incorporel, embrasse et inclutet extériorise toute l’activité de la Vie, de la Vérité, de l’Amour, del’Âme, du Principe, de la Loi… en même temps que tout le reste dessynonymes auxquels vous pouvez penser d’après toute l’Écriture.


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Pourquoi donc divisons-nous le mot «Dieu» en synonymes etles utilisons-nous les uns pour les autres? Exactement de la mêmemanière et pour la même raison que vous pouvez parler de moicomme étant un homme, un mari, un père, un ami, un praticien, uninstructeur, un conférencier, un écrivain. Mais – chacun de cesmots inclut tout le reste que je suis.

Vous ne pouvez pas dire que je suis un homme mais pas unmari. Je suis un homme et aussi un mari. J’inclus tout ce que jesuis. Quel que soit l’un de ces titres que vous voulez me donner,vous devez vous souvenir que l’un inclut tous les autres. Quandpar exemple, vous parlez de moi comme praticien, vous le faitespour souligner une activité particulière de mon travail, et quandvous le faites cela ne veut pas dire que vous n’êtes pas averti queje suis aussi toutes les autres choses.

De même, quand je pense à vous comme étant un ami, ou unétudiant, je pense aussi à vous comme étant un homme, ou unefemme, une mère, ou un père… au moins je sais en arrière-planque vous êtes aussi ces choses-là. Je ne peux pas séparer le «vous»de vous en tant qu’étudiant du «vous» de vous en tant que parent,mari, épouse, ami, etc. Ceci est-il clair pour vous?

Et voici la raison de ce développement :Quand nous pensons à la guérison… et à quoi d’autre pen-

sons-nous jamais dans ce ministère? Quand nous pensons au tra-vail de guérison, nous du monde métaphysique, nous nous tour-nons vers le mot «Dieu» pour faire paraître la Divine Totalité del’être « individuel ». Nous nous tournons vers Dieu pour faireparaître – pour dévoiler – pour révéler – pour déplier – pour mani-fester la Total-ité de Dieu… la Total-ité de l’Être Divin en tantque votre être individuel. Nous ne voulons pas faire paraîtrel’harmonie de votre être dans une direction et la perdre de vuedans les autres directions, mais au contraire nous faisons paraîtrela Total-ité de l’Être Divin en tant que votre être individuel.En faisant cela, nous le faisons parce que nous ne sommes pasencore à cet état de conscience qui ne demande pas de traitement,et nous utilisons donc des synonymes de Dieu.

Ainsi nous reconnaissons là qu’il y a des états et des étages deconscience. Une personne venant au travail métaphysique peut y


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venir en étant à un niveau de conscience religieux. Elle peut venirdans la plénitude de compréhension en entretenant d’abord uneidée claire de l’Amour, de Dieu, du Christ, du Maître, des Disciples.L’amour religieux pieux peut être une des idées prédominantesdans cette approche.

Mais il y en a d’autres pour qui cela serait inintelligible. Cespersonnes peuvent connaître Dieu comme Entendement… Intelli-gence Infinie… et l’approche pieuse de Dieu ne les intéresse pas, nimême, souvent, le mot «Dieu». J’ai entendu des métaphysiciensdire « oubliez ce mot «Dieu». Vous l’utilisez trop ! » De même, unautre de mes très bons amis était opposé au terme – le Christ – etme disait : «Ne pouvez-vous pas penser à quelque chose d’autre àla place de « le Christ » ? Ne pouvez-vous pas dire « la Vérité » ou«la Loi» ? J’ai répondu que je pourrais, mais qu’en fait, « le Christ»est pour moi quelque chose de si doux… si personnel… si tran-quille… que je ne voudrais justement pas abandonner ce terme.

Pour certains, «Amour Divin» peut signifier beaucoup. Quel-qu’un d’autre peut arriver en étant au niveau de «Mental Divin» etdans ce cas sa tendance ou sa prière serait davantage axée sur laréalisation de Mental manifesté en tant qu’Idée… manifesté entant qu’activité… ou même manifesté en tant que Loi. Il y a ceuxqui pensent que le mot « loi» est une grande chose. Tout ce qu’ilspeuvent comprendre au sujet de Dieu est Loi et ils sont très rigidesau sujet de cette idée – Dieu est Loi.

Ce n’est pas à nous qu’il appartient de dire de quelqu’un qu’ilest dans le «vrai » ou dans « l’erreur ». Dans ce travail il n’existepas de vrai ou faux. Ces conditions sont seulement des degrés deconscience… seulement des états différents de conscience… et cha-cun de nous, en fonction de son propre fond, de son environnementou de sa pré-existence, voit ce travail sous un éclairage différent.

Ainsi donc, l’un vient par la Piété, l’autre par le Mental (Enten-dement), un autre par le Principe. Mais si nous faisons des pro-grès… si nous comprenons de plus en plus de ce travail… nousallons vers ce niveau de conscience où aucun traitement n’estjamais nécessaire, car dans cet état-là nous regardons le monde etnous contemplons la perfection qui sous-tend toutes lesapparences. Alors nous ne sommes pas atteint par les appa-


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rences. Nous savons que l’apparence est irréalité… seulement unsens faux du Réel… et nous ne donnons pas de traitement.

Cependant, aussi loin que nous progressions dans cette direc-tion, il y a des moments où nous sommes appelé à penser quelquepeu en termes de ce que le monde pourrait nommer un traitementet c’est là qu’intervient l’usage de synonymes de Dieu.

Dans le traitement au sens le plus élevé, nous nous tournonsvers le Principe… nous nous tournons vers Dieu. Nous tou-chons et établissons le contact avec Cela, et tout à coup nous sen-tons l’Énergie de la Vie Divine S’écouler. Et c’est tout ce qu’il y adans le traitement. Ensuite nous recevons un appel que le patientest guéri ou amélioré. Et s’il n’est pas complètement guéri, nous fai-sons le contact encore… et encore. Finalement, le patient reconnaîtlui-même sa libération et dit: «Maintenant je suis guéri et je le sais».

Mais si nous avons de la difficulté à établir Ce Contact… sinotre pensée n’est pas suffisamment claire pour aller immédiate-ment jusqu’au Trône de Dieu… alors ces synonymes servent undessein merveilleux et de cette manière :

Supposons que nous soyons affronté à une condition de maladieoù la vie peut être en danger. La Vie n’est pas en danger. C’est seu-lement une apparence, car la Vie n’est jamais en danger. Donc,en nous tournant vers Dieu en tant que Vie, nous pensons à la Viecomme étant immortelle et éternelle. Nous pensons à la Viecomme n’ayant ni commencement ni fin. Nous voyons la Vie commeétant la Vie de l’Univers… la Vie et la Loi non seulement de l’hommeet de la femme individuels, mais de tout ce qui apparaît commele monde animal, végétal, et minéral. Ainsi nous voyons Dieucomme la Vie de l’univers. Nous laissons notre pensée demeurersur cette idée de Vie éternelle… Vie immortelle… et nous lais-sons se déplier n’importe quelle pensée qui le veut dans ce sens.Quand ceci a continué pendant un moment et que finalement noussentons que nous sommes parvenu à une fin de ce chemin-là, nousnous contentons simplement de garder l’oreille intérieureouverte jusqu’à ce que nous ressentions la vérité. Alors nousdisons : «Merci, Père, c’est fait ».

Un autre cas peut se présenter à nous, et cette fois c’est l’ap-parence d’une paralysie… d’inaction, ou bien d’hyperaction. Dans


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ce cas nous pouvons rapidement penser au synonyme «Mental ».Nous pensons au Mental comme la Source… le Siège… de touteaction. Nous pensons au Mental comme la Loi de toute mani-festation, de toute création. Nous pensons à l’Intelligence Infi-nie gouvernant… maintenant… soutenant ses idées. Nous pen-sons au «corps» en tant qu’idée – qu’il s’agisse du corps de l’hommeou de la femme. Nous pensons à la réalité qui sous-tend toutecette formation, et cette Réalité est idée juste. Nous pensons :«Sans Mental il n’y a pas d’idée… sans idée il n’y a pas de Mental,parce qu’il ne pourrait pas y avoir de Mental sans Son Activité – etl’activité du mental est idée». Il ne peut pas y avoir de Mentalparalysé ou d’idée paralysée. Il ne peut pas y avoir d’inaction, d’hy-per-action, ni de sous-action dans le Mental qui est IntelligenceInfinie… Activité Infinie. Il ne peut y avoir qu’activité harmonieusedans le Mental, qui est l’instrument de l’Intelligence Infinie et quiexprime l’Activité Infinie.

Dans la guérison spirituelle, souvenez-vous toujours de ceci :n’approchez jamais le travail de guérison du point de vuede la maladie ou du point de vue du patient. Laissez votrepatient complètement en dehors de cela! Au moment où une récla-mation est présentée en tant que personne ou condition, laissez-latomber de votre mental à l’instant et sur place et sautez dans cemot «Dieu». Allez à ce mot Dieu aussi vite que vous pouvez! Lais-sez tomber tout sens d’homme, de péché, de maladie, de carence etlimitation. Parce que si vous vous mettez à faire l’imbécile là enbas, vous ne trouverez pas la guérison.

Sautez dans ce mot «Dieu» aussi vite que vous pouvez. Et puis,si vous voulez, sautez depuis « Dieu » à un des synonymes et decette manière travaillez à partir de Dieu. Montez vite dans Dieu;prenez un de vos synonymes pour Dieu et travaillez à partir de là,comme nous le faisons maintenant même.

Donc, aussi, dans n’importe quel travail sur les relations humai-nes. Que ce soit les relations entre employeur et employé, entremari et femme, entre parent et enfant. Mais en fait, ce dont nousnous occupons est – Dieu. Dans ce cas, Dieu est Amour. Dans tousles cas de relations humaines Dieu est Amour. Pourquoi? Parceque l’Amour est la seule relation qu’il y ait. Vous êtes-vous jamais


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arrêté pour réfléchir qu’il n’y aurait aucune relation du tout entrehumains s’il n’y avait pas l’Amour pour cimenter cette relation?Que la relation soit entre parent et enfant ou qu’elle soit entrehumains et oiseaux, bêtes, ou plantes, c’est pareil… c’est toujoursl’Amour. L’amour est la base de toute relation. L’amour est doncl’élément nécessaire à la croissance des récoltes.

Donc, si la réclamation concerne une relation discordante entredes gens, sautons dans le mot « Dieu », et puis rapidement dans«Amour Divin». Au moment où nous entrons dans Amour Divinnous trouvons que l’Amour est une « atmosphère »… l’Amours’étend comme une aura… l’Amour est une Substance qui s’infiltre,une Substance qui pénètre… l’Amour est un Ciment… l’Amour estune Influence Unifiante. Ensuite des mots viennent à nous… desmots comme « Unité ». « Unicité »… «Ré-union »… qui sont tousdes propriétés de l’Amour.

Pendant que nous cogitons ces idées, voyez-vous que nousn’avons jamais pensé aux personnes impliquées… aux êtres humainsdans l’image en question ni à leurs relations troublées? Tout ce àquoi nous avons pensé est Amour… Amour… Amour… et àtoutes ses propriétés. À l’Amour et Ses Qualités. L’Amour et SonInfluence. L’Amour et Son Omniprésence. Au moment où vous êtesparvenu à la fin de vos pensées au sujet de l’Amour, le téléphonedevrait sonner avec quelqu’un au bout du fil vous disant qu’il y aeu une ré-union.

Telle est donc la raison pour laquelle nous utilisons ces syno-nymes. Nous avons seulement besoin de trouver le mot qui s’adaptele plus intimement à la situation telle qu’elle nous est présentéedans l’image humaine. Pourtant, pendant tout le temps où noussommes en train de parler, par exemple, d’Amour, nous sommesconscient que l’Amour est aussi Divine Intelligence… l’Amour estaussi Substance. Nous savons qu’il en est ainsi.

Quand nous pensons à l’Amour, nous ne pouvons nous empê-cher de revenir au Ministère du Maître : « Je vous donne monAmour ; je vous donne Ma Paix» (2)…«Aime le Seigneur, ton Dieu,de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute tapensée ; et ton prochain comme toi-même».(3)

Vous ne vous éloignerez jamais très loin du Christ pendant quevous avez à faire avec l’Amour, et vous ne vous éloignerez jamais


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très loin de «Paix, sois tranquille» (4) pendant que vous jouez avecle mot «Amour». De la même manière vous n’entrerez jamais trèsloin dans le péché, la maladie ou la mort pendant que votre penséeest imprégnée de la Conscience de la Vie Éternelle. Retournez sim-plement au Maître : « Je »… «Je suis ». Devenez si familier avecl’enseignement du Maître que quelle que soit la situation qui appa-raisse, quelques-unes de Ses très douces, persistantes déclarationsdeviennent immédiatement vivantes : «Je suis Vie Éternelle ; Jesuis la Vérité».

Est-ce que vous réfléchissez parfois à la quantité de temps quevous gaspillez à errer en essayant de trouver quelque Vérité ? Àsouhaiter connaître quelque Vérité particulière? Vous n’avez pas àfaire cela du tout. Si vous pouvez réaliser ce qu’à dit le Maître –« Je suis la Vérité » – vous l’avez toute. Vous l’avez dans unecoquille de noix… une très petite coquille de noix. Je suis laVérité! Et quand vous avez cela vous n’avez pas besoin de recher-cher quelque Vérité que «Je suis déjà» ! Pourquoi chercher Ceque «Je suis déjà» ?

Avez-vous jamais pensé au temps que vous passez à chercherl’Amour? Franchement, c’est du temps perdu, parce qu’il est tou-jours là où vous ne pensez jamais à le chercher. Il est au-dedansde votre être ! Je suis la Vie, la Vérité et l’Amour… Je suisl’Amour. Je suis le seul Amour qu’il y ait au monde.

Je suis tout ce que Dieu est… «Tout ce que le Père a est àtoi ». N’est-ce pas de notre faute si nous recherchons l’amour enquelque personne? Nous ne le trouverons jamais là – jamais. Noustrouverons seulement quelque sorte de contrefaçon. Nous trouve-rons l’Amour quand nous le découvrirons comme la réalité denotre être.

De la même manière, pensez seulement combien de fois nouscomptons sur la justice de la part de quelqu’un d’autre… ou sur lamiséricorde, ou la gratitude. Nous ne pouvons pas trouver cela chezquelqu’un parce que cela n’y est pas.

Toutes ces choses sont des qualités de votre propre être!Si vous ne les trouvez pas, et que vous ne les trouvez pas trèsnettement exprimées, ne les cherchez pas à l’extérieur. Mais – siune fois – vous trouvez effectivement que Justice… Miséricorde…


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Gentillesse… Bienveillance… Gratitude… sont des qualités devotre être et si vous leur permettez d’arriver à leur pleineexpression, alors vous ne les chercherez jamais plus chez quel-qu’un d’autre. Vous n’en aurez pas besoin. Et pourquoi ? Parcequ’elles seront réfléchies vers vous en retour par le reste dumonde. Mais, ces qualités seront celles de votre propre être ren-voyées vers vous. Oui ; toutes ces qualités vous seront retournées.

Ceci est une des plus importantes leçons que nous avons eue.Souvenez-vous en s’il vous plaît! Vous n’allez jamais obtenir quoique ce soit de ce monde extérieur excepté la qualité de votre propreêtre… et puis vous l’obtiendrez exclusivement par réflexion. C’estcomme si vous vous teniez devant un miroir et voyiez quoi que cesoit qui se trouve devant le miroir. Vous ne voyez rien dans lemiroir… c’est votre propre individualité qui vous est renvoyée.

Ceci est une Loi… un Principe… que je vous donne en cet ins-tant. La qualité… de n’importe quelle nature ou désignation… estnotre propre être. Quand quelqu’un nous «donne» cela, il ne faitque nous réfléchir notre être en retour. C’est notre propre qua-lité qui a été réfléchie.

Maintenant, je ne veux pas rester trop longtemps à parler desmanières et des méthodes de traitement parce que je ne les croispas trop nécessaires à notre étape de développement.* Pourtant jereconnais que dans une certaine petite mesure ils seront toujoursnécessaires… nous ne pouvons pas complètement les perdre devue. C’est pourquoi vous trouverez dans mes écrits… dans chacund’eux… quelque référence au traitement. Ceux-ci sont suffisantspour vous maintenir sur la Voie, et ne vous permettent pourtantpas de rester assis sur un nuage et d’y rester sans quelque endroitpour reposer vos pieds.

Maintenant je veux vous exposer une raison pour laquelle nousne traitons jamais la personne… pourquoi nous ne donnons jamaisun traitement à une personne quelconque. Et si quelque chose dans


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* Le traducteur rappelle que cette classe était faite à des métaphysiciensconfirmés, des praticiens en majorité, qui connaissaient déjà et appliquaientdes principes. Les étudiants de la Voie Infinie qui peuvent «prendre ce train enmarche» sont ceux qui, de même, se sont efforcés d’assimiler Ses principes en lesmettant en œuvre dans leur vie, et pas seulement en les lisant.

mes écrits vous a poussé à croire que je pourrais donner un traite-ment à une personne, permettez-moi de rectifier votre penséemaintenant même. Je voudrais que vous relisiez de nouveau cepassage. Car jamais… et j’ai été depuis dix-huit ans dans ce tra-vail… je n’ai donné de traitement à quiconque.

Quelquefois des gens disent : « J’ai reçu votre traitement…c’était merveilleux». Non; ils ne l’ont pas reçu ; ils n’ont pas reçumon traitement. Je n’ai jamais donné un traitement à quelqu’un etje n’ai jamais dirigé ma pensée vers une personne. Je ne me suisjamais adressé à la conscience individuelle de quelque personne. Jen’ai jamais permis à une telle pensée d’intervenir dans mon tra-vail. Je n’ai jamais dit : «Vous êtes spirituel ; vous êtes parfait ; vousêtes l’enfant de Dieu»… ou ceci ou cela. Je n’ai jamais permis aunom d’un patient d’entrer dans ma pensée pendant que je « trai-tais». Je n’ai jamais permis au visage, à la photographie, à la pen-sée, ou à la silhouette d’un visage ou d’un corps, d’entrer dans mon«traitement».

Autrement dit, je ne donne pas de traitement tant que la per-sonne demandant de l’aide n’est pas complètement hors dema pensée. Et mon traitement est basé sur l’élévation de lapensée jusqu’à Dieu… l’élimination totale de tout sens de la per-sonne. Je saute aussi vite que je sais comment là-haut avec lemot «Dieu». J’élève immédiatement ma pensée au-dessus de latête de la personne. Non parce que «Dieu» est là-haut, mais parceque cela me sépare de la personnalité et de la personne et qu’alorsje suis là-haut en Dieu.

Donc, s’il y a quelque nécessité à traiter, je le fais de la manièreindiquée ici. «Dieu». Ensuite je sors de Dieu pour laisser s’écoulertoute Vérité que je connais au sujet de Dieu et toute la Vérité queje sais sur Dieu. Et je ne la relie jamais à un individu. La raison enest que Dieu est le seul individu dans le monde. Dieu est Indi-vidu Infini… Dieu est Infiniment Individu… Dieu est indivi-duellement Infini. Dieu est le seul Lieu… la seule Personne… leseul Pouvoir. Dieu est la seule Réalité. Si je me détournais de«Dieu», je serais en train de traiter une illusion.

Supposons que je vous demande : « Puis-je avoir votre photo-graphie?» Et quand je l’ai, je la place devant moi. Je trouve que je


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n’aime pas son aspect, aussi j’essaie de lui donner un traitement oude l’arranger. Je pourrais le faire. Je pourrais y mettre une petitetouche de peinture ici, un peu de vernis là. Mais, après avoir ter-miné, je n’aurais qu’une photographie améliorée. Cela continue-rait à n’avoir rien de commun avec vous.

De la même manière, si je donne un traitement pour vous oupour votre corps, et même si nous le rafistolions un peu, même sinous y faisions quelque chose qui vous ferait dire : « Je me sensmieux», nous continuerions a n’avoir qu’une «illusion» améliorée…un «concept» amélioré.

Alors je vais vous dire quelque chose: quand je regarde ici, toutce que je vois est une salle remplie de Dieu ! Mais je ne peuxpas le voir avec mes yeux physiques. Tout ce que je peux voir avecces yeux est une illusion très limitée, mortelle, matérielle, ouconcept de Dieu, qui en réalité apparaît individuellement. Donc,qu’importe ce que mes yeux me disent à votre sujet, leur témoi-gnage n’est pas vrai. S’ils témoignent de vous en train de pécher,d’être malade ou mourant – c’est un mensonge !

De plus, si mes yeux témoignent que vous êtes beau et en bonétat, bonne santé, heureux et prospère – cela aussi est un men-songe! Ce sont des phases de la même croyance… sain ou malade…riche ou pauvre. Non! Si je veux connaître la vérité à votre sujet,je dois discerner cela par l’intermédiaire de la Conscience Spiri-tuelle. C’est seulement spirituellement que je peux discernerla Réalité de votre être. Mais quand je le fais – je trouve Dieu.Parce que Dieu est la Réalité de votre être. Dieu est le vouséternel.

Si vous ne me croyez pas, retournez au Nouveau Testament etdécouvrez ce que Jésus a dit de vous et de moi : «Je suis le che-min, la vérité et la vie(5). Je suis la vie éternelle. Tu me vois,tu vois le Père qui m’a envoyé».(6) Il parlait de Lui, mais il par-lait aussi de vous et de moi. De « l’illusoire» personne humainede Lui Il disait : «De moi-même je ne peux rien faire (7). Ma doc-trine n’est pas la mienne, mais celle de Celui qui m’a envoyé. (8)

Si je parle de Moi mon témoignage n’est pas vrai».(9)

Jésus reconnaissait qu’il y avait Lui-même… Christ le Fils deDieu… Dieu-Christ… et ce corps et cette forme que le monde voyait


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et appelait « Jésus ». De cette forme et concept Il a dit en sub-stance : «Elle ne peut rien faire par elle-même ; d’elle-même ellen’est rien ; si j’en parle comme étant quelque chose, je dis un men-songe. Mais «Je», Mon Message que Je suis dans Mon Être Éter-nel Infini… Cela est Dieu».

Et de même ici. Si je veux connaître la Vérité à votre sujet, celane me sert à rien de regarder votre forme et d’essayer de trouver làcette Vérité, car cette forme ne peut pas témoigner de la Vérité. Jepeux faire cela seulement au moyen de ma vision intérieure.«Ayant des yeux, ne voyez-vous pas? Ayant des oreilles, n’enten-dez-vous pas?» (10) Cela ne signifie pas les oreilles extérieures etla vision extérieure. Cela veut dire la lumière spirituelle inté-rieure du monde que je suis… et que vous êtes. De cette manièreje peux demeurer saintement avec vous, Je peux communier avecvous… je peux être un avec vous… et nous pouvons être amis dansl’Éternité.

Mais dès l’instant où je commence à songer en termes d’appa-rence extérieure, nous allons être amis aujourd’hui et ennemisdemain. Cela se passe de cette manière parce que nous avons affaireà un sens égoïste de la personne… un sens égocentrique de soi.Nous entrons dans ce monde où « j’ai besoin de ceci et vous avezcela». Dans ce sens-là, nous ne pouvons pas nous voir l’un l’autrecomme Dieu. Nous ne pouvons pas contempler le Fils de Dieu parles sens extérieurs. Dans le monde extérieur, nous ne pouvons pascontempler le Fils de Dieu apparaissant individuellement. Nousne pouvons le faire ni avec les yeux, ni avec le cerveau. Nous nepouvons pas le faire «en y pensant».

Maintenant, si vous marchez dans la rue ou conduisez votrevoiture, et que vous voyez une personne qui manifeste malaise,pauvreté, péché, maladie ou difformité – s’il vous plaît, ne don-nez pas de «traitement» à cette personne! Ne faites pas celas’il vous plaît ! Si vous voulez connaître la réalité, fermez vos yeuxexternes et ouvrez votre Vision Interne et visualisez qu’exacte-ment là où l’apparence fausse semble être, il y a le Fils deDieu… la manifestation de Dieu… la Conscience Dieu Sedévoilant individuellement… S’exprimant et révélant Sonpropre être infini !


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Le sujet du cours de ces deux semaines de classe est «Dieu…Conscience Infinie… dépliant, manifestant, dévoilant, révé-lant Son propre Être Infini en tant que vous… en tantqu’être individuel»

Quand je pense à vous, je dois penser à Dieu… ConscienceDivine, Infinie… dépliant, révélant, dévoilant, manifestant l’Infi-nité de Son Être en tant que l’individu vous. Seulement, vous etmoi ne pouvons pas utiliser tous ces mots quand nous pensons lefaire. Nous constatons que notre patient est guéri avant que nousne fassions sortir tous les mots de nos bouches.

Non ! Il n’est pas prévu que nous devrions « apprendre » cesmots. Cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas les utiliserdans le traitement. Cela veut dire seulement que nous devrionssaisir cette idée divine : que nous, individuellement, sommesréellement Dieu… Conscience Divine… Se dépliant, Se dévoilant,Se révélant, Se manifestant, S’exprimant en tant que l’individuvous et l’individu moi. Obtenez cette idée… cette totalité del’Être-Dieu en dépit de n’importe quelle apparence.

Tout ce qu’il y a est Dieu en train d’être moi et Dieu entrain d’être vous… mais toujours l’Être-Dieu. Dieu… DieuInfini… Vie Infinie, Éternelle, Immortelle… Esprit Incorporel…Âme… Substance Divine… Intelligence Infinie. Nous allons direc-tement à Dieu et nous restons là.

Réalisez et ressentez au-dedans de votre être tout ce queDieu est… mais ne distribuez pas ces paroles en traitement…vous ne ferez que vous embrouiller. Mais ceci est la Vérité del‘Être… ceci est la Vérité que vous devez savoir… non seule-ment afin que vous soyez libre, mais afin que tous ceux qui vien-nent à vous puissent être libres. «Connaissez la Vérité et la Véritévous libèrera» (11). Et pourtant la Vérité n’affranchira pas le monde.C’est votre connaissance de la Vérité qui le fera, et ceci estla Vérité que vous devez connaître… et non quelque vérité au sujetd’un être humain, au sujet d’une photographie. Connaissez laVérité au sujet de Dieu et vous. Connaissez la Vérité au sujet deDieu apparaissant comme Sa Manifestation Individuelle Infinie.

En connaissant cette Vérité, soyez sûr s’il vous plaît que voussavez ceci : que vous n’êtes pas seul dans ce travail. Vous n’êtes pas


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seul dans la rue, ou chez vous, ou dans l’avion dans le ciel. Vousn’êtes pas seul dans la paix ou dans la guerre. Les «symboles» deDieu sont toujours autour de vous. Dieu est dans quelque sortede forme protectrice, parce que Dieu n’est pas « informe». Dieuest toujours sous la forme de quelque Idée Divine ! QuelquePrésence Divine… quelque Être Divin… est assis en plein sur votreépaule. Même plus près… au-dedans de votre conscience…au-dedans de l’être même de vous !

Si vous voulez vivre dans cette Vie Spirituelle… si vous voulezvivre dans cette Lumière de Vérité… vous serez toujours cons-ciemment conscient de Dieu. Toujours averti de Dieu, si pas de Luidans l’Absolu, pourtant dans la forme d’une douce pensée… ou d’unétat de paix – paix – paix. Il y a toujours une paix qui nousentoure si nous ouvrons pour elle notre conscience. Mais nousdevons apprendre à garder notre conscience ouverte.

En quoi cette classe diffère-t-elle de la totalité de l’étude méta-physique présentée auparavant? En ce qu’elle n’essaie pas de com-muniquer une manière ou une méthode pour devenir «plus sain»ou «plus riche». Réellement, en tout ce qui concerne la Lettre deVérité, elle tente simplement de vous montrer la Vérité de votreidentité… que Dieu est votre identité même.

Et bien plus que cela ! Son but entier est d’ouvrir votre cons-cience à la prise de connaissance consciente de la Présence de Dieusous quelque forme particulières. En fait, sous une forme Infi-nie et en variété Infinie, mais sous une forme nécessaire à votredéveloppement à ce moment particulier.

Nous sommes entourés ce soir… ce soir cette salle est remplied’anges… nous pouvons presque étendre la main et les toucher, ilssont si réels… la Divine Présence de Dieu en forme individuelle…en sens individuel… en une atmosphère individuelle d’Amour etde Vie. Nous avons à vivre de manière à être conscient – conti-nuellement – de cette Influence Divine. Un des passages dans mesvieilles études que j’ai tellement aimé déclare: «Il y a une InfluenceDivine, toujours présente dans la conscience humaine ». (12) Biensûr qu’elle y est ! Il y a une variété Infinie d’Influences Divinestoujours présente dans la conscience humaine. C’est Dieu appa-raissant comme Amour… Dieu apparaissant comme Vie… Dieu


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apparaissant comme la Vérité même dont vous semblez avoirbesoin… Dieu apparaissant comme Substance et Ressources.N’est-ce pas merveilleux…!

Comme je l’ai dit si souvent, la seule raison pour laquelle il ya une quelconque discorde dans ce monde… la seule raison pourlaquelle vous ou moi individuellement et le monde collective-ment… nous faisons l’expérience de dysharmonie et de discordesdans tous les degrés depuis les péchés, maladies et morts jus-qu’aux guerres, est la croyance que nous sommes quelque chosed’autre que l’Être-Dieu. Telle est la seule raison pour laquelle nousrencontrons ces choses.

Dès le moment où je réalise que Dieu est la Réalité de mon être,je n’ai plus besoin de ce que vous avez et ceci termine toutesguerres, toute compétition, toute tromperie, toute malhonnêteté.Pensez comme cela peut être impossible de réaliser que Dieu estmon Entendement, mon Âme, mon Esprit, mes Ressources, et puisde vouloir quelque chose que vous avez, excepté dans le sens departager ! Voyez-vous ce que je veux dire?

De la même manière, au moment même où j’arrive à réaliserque Dieu est la Réalité de mon être, je peux être aussi libéral queje veux… je peux nourrir «cinq mille personnes» !

Ainsi, il n’y a aucune autre manière, aucun autre sens de vraiespiritualité, de générosité. Il n’y a aucun autre sens de gratitude…de gratitude spirituelle… que celui qui sait que quoi que ce soitqu’il déverse, il le déverse depuis l’Entrepôt Infini appelé «Dieu».Tout autre sens de générosité ou de gratitude est la croyance quela source est une personne. Alors cette « personne » est installéesur un piédestal comme quelque chose de grand et généreux. Bien,ne croyez jamais cela.

La véritable générosité, le vrai partage, la réelle gratitude vien-nent seulement avec la compréhension que quoi que ce soit que jedonne, quoi que ce soit que je partage, quoi que ce soit que je com-munique, est de Dieu. De la même manière, la seule façon parlaquelle je peux accepter de vous… ou de ceux du monde… estquand je réalise que cela ne vient pas de vous ou d’eux… mais seu-lement à travers vous ou à travers eux.


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Par conséquent, quand j’accepte quelque chose de vous – quece soit un dollar ou un millier de dollars, ou l’équivalent – dans lesens que je ne prends pas de vous, et que vous ne le donnez pas àmoi, mais que c’est Dieu Se révélant et Se dépliant, alors cedollar ou ce millier de dollars va être rapidement regagné par vous.Vous serez réapprovisionné. J’ai observé ceci !

Vous savez très bien qu’il n’y a aucune Vérité venant à vousdepuis «moi». S’il y en avait, il me resterait un peu moins de Véritéen rentrant chez moi le soir et vous savez que ce n’est pas le cas.Cela marche à l’inverse et habituellement je ne peux pas m’endor-mir, je suis tellement rempli de Vérité ! Souvent je pourrais conti-nuer pendant beaucoup d’heures. Quelquefois je le fais effective-ment. Donc je ne ressens pas que j’ai moins de Vérité, car la Véritén’est pas ma possession «personnelle» et Je n’En ai pas un barilqui se vide goutte à goutte. Vous savez et je sais que la Vérité estSpirituelle… Incorporelle… et qu’elle est sans limite.

Appliquons ce même concept de ressources et de reconnaissancequand nous payons de notre poche une somme quelconque… que cesoit une facture de nouveautés ou une facture de traitement méta-physique. Essayez de ressentir que ce paiement ne vous a paslaissé avec autant en moins, parce que toute l’affaire est un fluxliquidateur… l’affaire entière est simplement l’esprit infiltranttout être.

À moins de saisir la vision qu’il n’y a pas de matière… qu’il n’ya pas de limitation… qu’il n’y a pas de stade fini… qu’il n’y a rienqui soit une petite pièce de telle ou telle sorte appelée argent… àmoins de saisir cela… vous combattrez toute votre vie la limitation.

La meilleure façon de le comprendre est de comprendre l’ap-provisionnement comme étant synonyme de Vérité… synonyme deDieu… une Activité de Dieu… et puis d’oublier ces «mien et tien»et « combien généreux et reconnaissant». Parfois quelqu’un auraexactement cette liberté en déversant la Vie, la Vérité, et l’Amour.

Maintenant que nous sommes sur le Chemin Spirituel, nousespérons vivre une Vie Spirituelle. Nous le voulons… nous le dési-rons… nous en avons soif… et c’est pourquoi nous sommes ici. Maisil y a un prix… il y a une condition préalable à la Vie Spirituelle.Nous devons dominer certaines des tendances naturelles de l’état


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humain… certaines des tendances naturelles aux humains. Ce nesont pas des choses naturelles au sens spirituel, mais ce sont destendances naturelles à l’humanité.

L’une d’elles concerne la religion et l’église. Nous avons à aban-donner tout concept de religion… tout concept limité de religion…que nous avons entretenu. Nous avons à commencer à savoir, ici etmaintenant, qu’il y a seulement une religion. Cette religion estla connaissance de Dieu et de votre identité véritable. Il n’ya aucune autre religion.

Il n’y a pas de religion telle que catholique, protestante, judaï-que, et métaphysique. S’il n’y avait qu’une seule église ou une reli-gion connue de l’homme, les divisions s’élèveraient à l’intérieur decette unique église ou religion identiques à celles qui existent main-tenant comme églises ou religions séparées. Si chacun de vousréfléchit à son ancienne expérience dans le travail d’église, ilconstatera que c’est ainsi. Même si nous pouvions n’avoir qu’uneseule religion « juste », nous y aurions autant de divisions quemaintenant.

À moins de voir que la Vraie Religion est la connaissance deDieu et de la relation entre Dieu et l’homme, vous serez toujoursà courir d’une église à une autre, d’un instructeur à un autre, etd’un livre à un autre. En vivant la Vie Spirituelle puis-je vous assu-rer que vous pouvez la vivre très harmonieusement… que ce soitdans ou au-dehors d’une église ou organisation… Si vous pouvezaccepter le fait que rien n’est vrai d’une seule d’entre elles,sauf: la nature de Dieu et la relation entre Dieu et l’homme.Tout le reste n’est que les «arrangements» qui transportent cela.

Où est votre cœur, là est votre trésor ; et dans le monde reli-gieux il n’y a qu’un seul endroit où votre cœur puisse être et c’esten Dieu, et dans la compréhension de la relation qui existe entreDieu et la création de Dieu. Cependant nous pouvons respectern’importe quelle religion si ses adeptes vivent conformément à leuridée la plus élevée… à leur concept le plus haut de Dieu et del’homme.

Maintenant, si vous faites votre préparation pour la Vie Spiri-tuelle et si vous obtenez quelque degré de Sensation Spirituelle,alors vous pouvez aller dans n’importe quelle église n’importe


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quand la porte est ouverte, et vous y asseoir dans la paix et l’har-monie, et faire votre communion avec Dieu, l‘Être Intérieur devotre personne. Vous avez alors saisi le premier pas sur la voie dela Vie Spirituelle. Et ceci mène au second pas.

Après avoir résolu la question d’être dans ou bien hors del’église… résolu la question de la liberté religieuse… nous avonsencore à résoudre celle de notre relation avec ceux qui constituentles membres de l’église. Et c’est là que nous arrivons au seconddegré de dépliement dans notre Vie Spirituelle.

Notre point de départ dans ce travail est que Dieu… ConscienceDivine… Se déplie, Se révèle, Se dévoile, Se manifeste en tantque votre conscience individuelle et la mienne. Vous êtes-vous arrêté pour réfléchir que nous n’avons pas dit : «À moins quevous ne soyez juif »… «À moins que vous ne soyez un catholiqueromain»… et ainsi de suite? Nous n’avons pas ici d’«à moins que».Il n’y a pas de Vie Spirituelle pour vous et pour moi à moins desavoir que la Vie qui est Dieu est la vôtre et la mienne… sansdistinction de «qui» ou «ce que» vous pouvez être dans la photo-graphie humaine.

Si la vraie religion est dans nos cœurs… si nous sommes sur leChemin Spirituel… si nous voyons Dieu comme la réalité denotre Être et de l’Être de tous ceux que nous contactons… alorsnous sommes certains de rencontrer ceux qui peuvent être mari,femme, enfant, compagnon, en tous temps et toutes circonstances ;et ce sera toujours cet unique que Dieu a révélé à nous et pournous. Il est dit qu’il n’y a pas de mariages arrangés au Ciel. Nousne croyons pas ce dicton. Les mariages sur terre sont contractéspour des raisons terrestres, mais il y a des mariages «arrangés auciel» et ceci arrive quand un individu est réellement sur le cheminspirituel et vit comme si Dieu était son souci principal, la compa-gnie venant en second. Alors Dieu Se dévoilera… Se révélera…en tant que mari ou femme sur le plan spirituel. Et ce sera unmariage équitable… une compagnie légitime… un ami juste… unvoisin correct. Il y a quelque chose qui est une relation spiri-tuelle entre homme et femme. Et je ne suis pas assis sur un nuageet déclarant qu’elle ne peut pas être manifestée dans une relationnormale. Elle le peut.


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Ces relations qui viennent à nous par Attraction Spirituelle nesont pas des relations intangibles au loin dans l’espace. Elles nesignifient pas des relations qui ne peuvent pas être comprises pard’autres. Cela est ridicule. C’est la même sorte de relation quecelles qui ont existé depuis le commencement des temps, seule-ment c’est dans une atmosphère plus élevée, plus propre, plusdouce. Et c’est tout ce qui s’y trouve. Nous pouvons être amis sansqu’il y ait grossièreté ou sensualité dans cette relation. Nous pou-vons être marié et vivre une vie normale, heureuse, naturelle etsans pourtant descendre au niveau de l’animalité. Il est possible etil y a effectivement ceux qui voient réellement et véritablementDieu manifesté… ils voient Dieu et la relation de Dieu envers Sacréation individuelle comme premier, dernier et toujours. Etc’est justement ce que nous faisons sur le Chemin Spirituel.

Nous devons apprendre à comprendre que nous devons êtredans le monde et pas du monde en ce qui concerne l’église et l’or-ganisation. Le pas suivant dans notre compréhension que nousdevons être dans le monde mais pas du monde est au sujet de nosrelations les uns avec les autres… dans toutes les relations depuisle mariage jusqu’aux rencontres occasionnelles. Nous devons êtredans le monde de ces relations et profiter de toutes mais ne deve-nir attaché à aucune.

Et nous arrivons à un pas de plus. Nous ne devons pas utiliserdans notre vie spirituelle des mots qui ne signifient pas quelquechose pour nous. N’utilisez pas le mot «Dieu» légèrement. N’utili-sez pas le mot «Dieu» sans savoir de quoi vous parlez. Au momentoù vous dites le mot «Dieu» en pensant qu’il signifie Jehovah surun nuage ou Jésus sur la croix ou quelque autre idée fantastique,vous n’avez pas amené Dieu réellement dans l’appréhension com-préhensible de votre vie quotidienne.

Prenez le mot «Dieu» dans votre Cœur… dans votre Âme… etpriez le Père de vous révéler la nature réelle et le caractère… lacondition-est et quelle condition-est… de Dieu, de sorte quequand vous direz «Dieu», vous saurez autant de quoi vous parlezque lorsque vous utilisez le mot « mère » ou le mot « père ». Voussavez ce qu’est la relation «Mère», et que c’est vrai quelle que soitla sorte de mère dont vous parlez. Vous savez que le mot «mère» est


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différent du mot «père», « frère» ou «sœur». Ces mots font ressor-tir de votre pensée une signification. Il n’y a aucun mystère cachédans ces mots.

Bien, rendez Dieu aussi réel pour vous que le mot « ami » ou«frère» ou «mère» ou «père». Mais je vous en prie, obtenez la com-préhension de Dieu, parce que sans connaissance de Dieu,nous ne pouvons pas être sur le Chemin spirituel. Vous ne serezjamais sur le Chemin Spirituel simplement en «parlant» de Dieu,que vous le lisiez dans des livres, l’entendiez dans des conférences,ou en recevant une instruction sur Dieu.

Vous connaîtrez Dieu seulement quand Dieu Se révélera lui-même à vous au-dedans de votre être. Et cela ne peut jamaisse produire à moins que vous ne le fassiez arriver. Dieu nes’imposera pas à vous. Vous devez prendre vous-même la décisionde trouver le sens réel du mot «Dieu». Et quand vous l’aurez fait,Dieu sera devenu une Présence effective et un Pouvoir et vousn’aurez pas à faire comme beaucoup qui disent : «Je sais tout ausujet de Dieu, mais je ne l’ai jamais ressenti ou vu ; c’est toujourspour moi un Dieu éloigné».

Ne laissez pas cela vous arriver, parce que le sens du présentenseignement n’est pas de vous éclairer sur un tas de déclarationsau sujet de la Vérité. Il y a seulement trois points de la lettre deVérité dans cette instruction, et ce sont : Dieu; Dieu individualisé ;et la Nature de l’Erreur comme étant une suggestion ou croyancedu monde provenant de l’atmosphère… quelque chose qui doit êtrerejeté dans le but de ne pas souffrir de ses effets. C’est tout. Le butde ce travail est de continuer à vous élever en conscience jusqu’à ceque vous puissiez dire : «Je sais ce que Dieu est». Vous devez déve-lopper consciemment cette connaissance au-dedans de votre propreêtre, car elle monte depuis les profondeurs de votre être. Etvous devez vous y tenir jusqu’à ce que vous puissiez vivre avecDieu… communier avec Dieu… en conduisant une voiture, enmarchant, en faisant des achats… jusqu’à ce que vous puissiez sen-tir Dieu en train de S’écouler comme quelque chose d’un robinet.

N’utilisez pas le mot Dieu à la légère. Faites-vous arriver à con-naître Dieu. C’est une sensation extrêmement merveilleuse, etc’est plus qu’une sensation. C’est votre vie éternelle et c’est


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une vie éternelle consciente. Vous n’aurez jamais l’Immorta-lité ou l’Éternité… la Vie Éternelle… avant de connaître effecti-vement Dieu et pas simplement un tas de mots au sujet de Dieu.

La même chose est vraie du mot «Christ ». Comme on utilisemal ce mot ! C’est sacrilège, à quel point nous utilisons le mot«Christ» sans le moindre soupçon de compréhension de la Lumière,le Pouvoir, la Gentillesse, la Divinité de Cette Présence. Christ estune Réalité. Christ est Être. Christ n’est pas un Jésus d’il y a deuxmille ans. Christ est l’Esprit qui animait Jésus au-delà de toutechose qu’un homme ait jamais connu. Mais pas au-delà de ce quipeut être connu. Nous pouvons aller aussi loin que Jésus est allédans ceci, et plus loin. Il a dit: «Vous ferez de plus grandes œuvres». (13)

Nous n’avons pas pensé ici à démontrer quelque chose ou quel-qu’un. C’est parce que nous ne ressentons pas que ceci est néces-saire. Dans la manifestation et le développement du Christ, la Réa-lisation du Christ comme étant votre être même… il n’y a rien àdémontrer. «Votre Père sait que vous avez besoin de ces choses (14)

… et c’est son bon plaisir de vous donner le Royaume.» (15) Ne soyezjamais coupable de démontrer quelque chose en continuant de pré-tendre que vous êtes sur le Chemin Spirituel. Vous ne faites quevous crucifier vous-même. Vous n’avez rien à démontrer. Il y a unPère Céleste… il y a une Conscience Divine… il y a une InfluenceDirectrice dans ce monde, et elle est ici sur la terre. Elle est àvous.

Nous nous sommes égarés aussi loin que le fils prodigue. C’estpourquoi certains d’entre nous sont des employés et certains fontdes travaux de ménage et d’autres font de la comptabilité. Cen’était pas du tout prévu pour être ainsi, je vous l’affirme. Dans leRoyaume de Dieu il n’y a pas de maisons à garder propres, pas decomptes à tenir. Tout ceci fait partie de notre existence humaine.L’amour de l’argent a rendu toutes ces choses nécessaires.

Retournez là où vous apprenez d’une manière spirituelle, lasignification de la création de Dieu Se dévoilant et Se révélant enun merveilleux univers, et alors vous aurez appris le grand secretque vous n’êtes pas un être humain.

Ce travail est un autre pas d’ascension dans l’EntendementUnique… un autre pas de progrès. Toute guérison est dans le


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monde de la croyance. Toute guérison se passe dans le rêve d’Adam.Dieu ne sait rien à ce sujet parce que dans le Royaume de Dieuentier il n’y a jamais eu un péché, une maladie, ni une mort. C’estpourquoi nous n’avons pas compris la mission de Jésus dans lemonde. Si vous croyez l’enseignement de l’église, Dieu a envoyéJésus pour guérir les malades. Mais en fait Dieu ne sait rien de lamaladie, du péché ou de la mort.

Jésus a une fonction dans ce monde au moyen de Sa compré-hension, et même en ce moment cela n’est pas compris par l’homme.La fonction de Jésus est de révéler le Christ de votre être. C’étaitSa fonction il y a deux mille ans et c’est Sa fonction aujourd’hui…de révéler le Christ de votre être. Et non pas d’ériger unhomme à adorer… non pas d’élever un homme à révérer. C’est derévéler le Christ de votre propre être.

Par conséquent, n’utilisez pas à la légère le mot «Christ» ou leterme « Le Christ ». Allez à Dieu avec cela. Prenez-le dans votreconscience et priez le Père que la lumière vous soit donnée sur lestermes «Le Christ» et «L’Esprit du Christ». Vous allez trouver quec’est cela la Mission de Guérison… l’Illumination… la Lumière…sur le mot «Christ».

C’est pareil avec la prière. Nous ne devrions pas prier à lalégère ni utiliser à la légère le mot «Prière». La Prière, en son sensspirituel, est notre communion individuelle avec Dieu. Quand vousy penserez sous cet éclairage, vous ne demanderez plus à Dieuquelque chose et vous ne lui présenterez plus de supplique pourquelque chose… et vous ne désirerez pas de Dieu quoi que ce soit.Dans la gentillesse… dans la paix de votre communion avec Dieuvous trouverez l’accomplissement. C’est cela la prière.

N’utilisez pas ces mots à la légère. Ne les utilisez pas commedes «clichés». Ne les utilisez pas comme vous les avez lus dans lalittérature spirituelle ni même dans la Bible. Obtenez votre inter-prétation personnelle… pas depuis la littérature… pas de ceslivres… mais du Père Au-Dedans de Vous. Notre enseignement nepeut pas être un enseignement de mots. Il doit être un enseigne-ment de la révélation et du dévoilement du Christ dans la cons-cience individuelle. Et dans la mesure où la classe a cet état deconscience, elle a le pouvoir de recevoir cette révélation… le dévoi-


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lement… la réalisation de la Conscience Christ comme étantvotre conscience… et puis d’en arriver à la Lumière et l’Accom-plissement.

Une vie spirituelle peut être développée seulement en propor-tion où nous connaissons les significations spirituelles intérieuresdes mots que nous employons. Le mot «Dieu» tel que Dieu vousle révèle au-dedans de votre être… dans un langage que vouspouvez comprendre… avec un sens qui veut dire quelque chosepour vous… même si vous ne pouvez pas le transmettre à quel-qu’un d’autre.

Il vaut beaucoup mieux que vous ayez une sensation de lasignification de Dieu sans la capacité de L’exprimer, que de pou-voir réciter une page entière au sujet de Dieu sans le ressentirni le réaliser. Ne vous sentez jamais perturbé à cause de votreincapacité d’exprimer ce que vous savez et pensez et ressentez deDieu, du Christ, de la Vérité, ou sur la Spiritualité.

Il existe au-dedans de vous une Réalité Divine qui ne peut pastoujours être mise en mots. Lao Tseu a dit : «Si vous pouvez le défi-nir, ce n’est pas Dieu » ! Mais cela ne veut pas dire que vous nepouvez pas Le connaître et Le ressentir et Le réaliser. Et cecivient par votre communion consciente avec Dieu… qui est le butultime de notre travail.

Le degré ultime de notre travail, donc, c’est quand Dieu et l’in-dividu se fondent en un… quand l’individu – en tant qu’homme –n’est plus là, mais est seulement Dieu en train de S’exprimer… deSe déclarer… Se dévoiler, Se déplier, et Se révéler ; Se manifestantet S’exprimant à cet univers.


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CHAPITRE IV

SCIENCE DE LA CRÉATION

Nous n’entreprenons jamais quoi que ce soit sans méditation.Nous ne commençons jamais un travail quelconque sans aller dansles profondeurs de notre être pour faire notre contact conscientavec Dieu. Nous sommes un avec Dieu – «Moi et mon Père noussommes un». (1) Mais cette unicité n’est d’aucune aide pour nous,excepté dans la mesure de notre réalisation de cette uni-cité. C’est un avertissement conscient de notre unicité. Notezbien ceci, également! Cela ne veut pas dire simplement de le décla-rer… de le dire… ou de l’affirmer. Oh! C’est tellement facile de seprécipiter dehors tout en saisissant au passage chapeau et man-teau en disant : «Moi et mon Père nous sommes un».

Quelque chose nous arrive quand nous allons au-dedans et fai-sons le contact effectif pour la sensation effective de la Présence.C’est une expérience presque aussi électrique qu’un contact élec-trique. C’est exactement aussi vibrant et vivant.

Dans notre état humain, nous sommes coupés de notre Source.C’est cela qui constitue l’état humain: une personnalité distincte deDieu… séparée de Dieu. Et alors que, bien entendu, l’état humainest un rêve et nous ne sommes jamais séparé de Dieu, l’effet surnous est pourtant le même que si nous l’étions. Pour s’éleverau-dessus de l’état humain, pour sortir des expériences de l’huma-nité et des événements humains, il devient nécessaire de réalisereffectivement ce contact… de ressentir que nous avons réellementDieu au-dedans de notre être.

C’est pour cette raison que vous allez trouver dans tous mesécrits que l’attention est attirée sur la nécessité de commencer avecceci le matin, et de le continuer au cours de la journée, jusqu’à ce

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que le sommeil arrive le soir… sur la nécessité de demeurer cons-tamment dans la conscience de la Présence de Dieu.

Jusqu’ici, nous avons en majeure partie été satisfait d’ap-prendre quelque chose de la Vérité dans un livre… ou de faire uneleçon… ou de procéder à des affirmations. Cependant à partir demaintenant, ceci ne va pas suffire. À un moment pendant le jour etpendant la nuit, vous devez effectuer ce contact conscient avecl’Être Intérieur… ce que nous appelons Dieu. Ensuite, pendant lereste de la nuit, vous pouvez seulement demeurer dans Cela. Vouspouvez simplement vivre en Cela, de même, qu’après l’avoir fait,vous continuerez simplement dans cette façon de vivre. Maisfaites ce contact… faites qu’il soit une réalité.

Je peux vous dire ceci : en proportion où vous faites consciem-ment ce contact, votre vie va être re-construite. En proportion oùvous apprenez à vous tourner au-dedans avant d’entreprendrequoi que ce soit – qu’il s’agisse d’écrire, de cuisiner, de parler, defaire des courses – quoi que cela puisse être – si vous pratiquezeffectivement de vous tourner au-dedans et de faire le contact,votre expérience extérieure sera pénétrée d’Esprit, de SagesseDivine, de Conduite Divine, de protection, de Sûreté et de Sécurité.

Le monde humain trouve la sûreté et la sécurité dans les dol-lars ou les armements. Nous trouvons notre sûreté et sécuritédans notre contact avec Dieu. Et nous trouvons que ce contact semanifeste extérieurement dans quoi que ce soit de nécessaire ànotre expérience quotidienne. Ce contact avec Dieu peut apparaîtreextérieurement sous la forme de n’importe quoi, depuis des billetsde banque jusqu’à des maisons ou des automobiles. Mais nous nenous préoccupons pas de l’extérieur.

Notre pensée entière est occupée à contacter cet Être Infini…cette Réalité Infinie… cette Présence Divine qui est au-dedansde nous. Jésus l’a appelée « le Père » et « le Père au-dedans ». Ilvous a dit très clairement que c’était votre Père tout autant queSon Père. Par conséquent, s’il était au-dedans de lui, il doit êtreau-dedans de vous.

À quoi sert-il d’avoir un Père Intérieur si nous ne nous tour-nons pas vers Lui? Lisez l’histoire du fils prodigue (2). Il avait unpère riche, aussi, mais il ne s’est pas tourné vers le père ; il s’esttourné vers lui-même et a terminé avec les porcs.


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Mais notre foi entière et notre confiance et notre espoir sontdans ce Pouvoir que Paul a appelé « le Christ qui vit en moi » (3).

Soyez pourtant certain que dire simplement « le Christ qui vit enmoi» ne va pas le mettre à jour. Vous devez Le contacter. Ce seraitcomme d’aller au cinéma ce soir tout en disant : «M. Goldsmith vaenseigner». Bien sûr qu’il va le faire ! Mais pas vous. Il faut quevous soyez ici en conscience. Vous pourriez dire alors : « Je n’aipas besoin d’être ici en personne». Et ceci serait vrai. Ce serait toutà fait possible, si quelque raison légitime surgissait, que vous res-tiez chez vous tout en recevant pourtant le message, parce que l’en-seignement vient réellement de Dieu. Mais il n’est pas tellementcertain que vous puissiez sortir dans un dancing ou un cinéma etle recevoir tout de même.

Ne croyez pas que vous pouvez sortir dans le monde et pour-tant recevoir la Lumière Divine s’écoulant vers vous du dedans.Bien sûr, il est vrai, qu’ayant effectué votre Contact, vous pouvezaller ensuite faire vos affaires. C’est ce que nous allons faire toutde suite : nous allons faire notre méditation.

Nous allons prendre comme première pensée ou idée, la Réa-lité de l’Être. Ayant déclaré cela, tournons-nous vers le dedans…et reposons-nous… et voyons quel message nous vient du dedans.Ne doutez jamais un seul instant que vous allez recevoir uneréponse à votre prière ou méditation. Nous « levons les yeux versles montagnes d’où nous viendra le secours» (4)… les montagnes,ou les «hauteurs de notre conscience». Nous élevons notre regard…au-dedans de notre être. Nous élevons notre regard vers le pointle plus élevé de notre conscience pour de l’aide en chaque cir-constance. Nous ne regardons jamais à l’extérieur ou au-delà deslimites de notre être… de notre propre conscience.

Appelons ceci «La Science de la Création». C’est ce que celasera… la Science de la création. «Dieu a fait tout ce qui a étéfait». (5) Et ce Dieu, nous en avons été d’accord ici, est la ConscienceDivine Infinie… la conscience de l’être individuel. Par conséquent,le Principe Créateur est la conscience de votre propre être.Cette conscience a créé votre corps, votre foyer, votre affaire. Toutechose dont vous êtes conscient est l’émanation, l’expression, lamanifestation de votre conscience… la conscience qui est Dieu.


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Maintenant, qu’est-ce qui nous arrive dans l’imagerie humaine?Nous « nourrissons » le corps qui a été créé par la ConscienceDivine. Nous le nourrissons de l’extérieur, et nous ressentons qu’ilréclame des vitamines, ou des calories, ou de quelque chose qu’onlui «ajoute» depuis l’extérieur. En fait, à cause de notre acceptationde la croyance universelle que le corps est nourri de l’extérieur,c’est ce qui se passe. Vous vous souvenez que lorsque nous parlionsdes ressources, nous étions d’accord que l’approvisionnement,même sous la forme d’argent, doit être aussi spirituel que l’ap-provisionnement de la Vérité Elle-même. Nous avons été d’accordque nous pouvions aller au-dedans de notre conscience et trouverla Vérité. Et puis nous acceptons la croyance que nous devons allerà l’extérieur pour de l’argent ! S’il était vrai qu’il y a un universmatériel, ou qu’il y a un univers spirituel et un univers matériel,alors il pourrait être vrai que nous pourrions aller au-dedans denotre être pour les choses spirituelles de la vie, et pourtant quenous aurions à aller à l’extérieur pour les choses matérielles.Mais ceci n’est pas vrai.

La Vérité est que Dieu est Esprit, et que Dieu a créé cet uni-vers à partir de son propre Être. Tout ce que Dieu a créé est bon.Tout ce que Dieu a créé est Substance Spirituelle et Réalité.Par conséquent, notre corps doit être aussi Spirituel que la Cons-cience dont il est formé. C’est pourquoi il doit être possible à notrecorps d’être nourri depuis l’intérieur plutôt que de l’extérieur.

Si le sens mortel nous dit que nous sommes sous-alimenté etmal nourri, ou qu’il y a une détérioration de cette partie du corpsou de telle autre partie du corps, même d’un os de notre corps, ildoit être possible de renouveler cela par la Conscience… par laSubstance de notre propre être, plutôt qu’en ajoutant depuis l’ex-térieur quelque chose au corps. La seule chose qui empêche celade se produire est notre acceptation individuelle d’une loi de«matière je» et de «matière vous»… une loi de croyance humaineque nous sommes nourris depuis l’extérieur.

Rien dans cet enseignement n’est en désaccord avec l’Ensei-gnement du Maître. Tout dans cet enseignement est un déplie-ment… une affirmation ou ré-affirmation de l’Enseignement duMaître. Quand les disciples sont venus à lui en disant : «Maître,


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nous avons de la nourriture pour Toi», Il a répondu: «J’ai à man-ger une nourriture que vous ne connaissez pas» (6). Ce qu’il vou-lait dire était qu’il était nourri du dedans.

Même au sens humain, nous pouvons noter un fait intéressant.Les gens en Europe ont été sous-alimentés et mal nourris pendantdes années et des années et des années du fait des conditionslà-bas ; pourtant ils montrent qu’ils peuvent continuer à vivre etmême à jouir d’une vie en bonne santé avec beaucoup moins denourriture exogène qu’on n’aurait auparavant cru possible pourvivre. Une lettre que j’ai reçue d’Allemagne affirme que les genslà-bas ont presque moins de maladies depuis qu’ils ne mangentpas trop. C’est une bénédiction qu’ils ont. Ils ont à aller très peuchez les médecins, et ont très peu de maladies. Comme cela seraitencore plus vrai si nous pouvions continuer à partir de là et tirer(l’énergie) de la Substance qui a formé originellement notrecorps.

La Conscience… la Vie Elle-même… l’Esprit… a formé cettechose que nous appelons votre corps et mon corps. Et Cet Esprit…Cette Substance… est la «nourriture» qui le nourrit. Quand nousinverserons la croyance universelle que nous sommes nourris del’extérieur… que les aliments que nous ingurgitons dans notre sys-tème nourrissent notre corps et que nous accepterons consciem-ment la Vérité que nous sommes nourris de l’intérieur… quela Conscience qui a formé le corps le nourrit et le maintient etle soutient dans l’éternité, alors nous trouverons le corps entrain de répondre à la Loi Spirituelle.

Nous pourrons continuer à manger, quoique je sois affirmatifsur un point : l’appétit changera. Vous désirerez une autre sorted’aliments, ou moins de certaine nourriture. Pourquoi? Parce quepersonne ne peut manger quand il est rassasié et vous serez ras-sasié quand vous attirerez vingt-quatre heures par jour de la nour-riture spirituelle depuis l’intérieur. Nous exigeons la quantitéde nourriture que nous prenons seulement parce que nous ne som-mes pas nourris du dedans.

Donc, Dieu… l’Esprit… la Conscience Divine est le PrincipeCausal de notre corps tout autant que de notre affaire, de notrefoyer, de nos activités sociales. Dieu est la Conscience Divine de


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notre Être… la Substance de notre Être… la Loi de notre Être. Etnous devons nous tourner vers l’intérieur afin de mettre en routel’écoulement du flot qu’en tant qu’humains nous avons renversé.

Humainement, le corps poursuit sa vie pendant soixante-dixans, mais bien avant soixante-dix ans il commence à se détériorer ;la nourriture depuis l’extérieur n’accomplit pas entièrement le tra-vail de le nourrir, le soutenir et le renouveler. Donc, même si nousle renouvelons avec toute la nourriture que nous pouvons, le corpsrépond seulement à 70 ou 80 pour cent, et il poursuit sa dégrada-tion jusqu’à être prêt pour la tombe. Et ceci sera toujours vrai dansl’image humaine. Seulement vous, individuellement… et moi,individuellement… nous pouvons renverser cette image desorte que notre corps fonctionnera éternellement si nous le dési-rons, et dans le même état de perfection où il était au plus fort denotre jeunesse et vitalité. Nous déterminons ceci en ce moment.Nous le faisons par renversement. Nous le faisons en annulantconsciemment la croyance que le corps est nourri et soutenu del’extérieur par l’alimentation que nous mangeons, et en acceptantla Vérité spirituelle que la même Conscience qui a formé lecorps… et cette Conscience est Dieu, la Conscience de vous et demoi… est maintenant en train de le nourrir, le maintenir, le sou-tenir et le renouveler Éternellement.

Cependant, ceci doit être un processus conscient. Il faut quecela devienne l’activité de votre conscience, parce que la Cons-cience est le Principe Créateur de Vie… c’est le Principe Créateurde la Vie Éternelle.

Je sais! Je l’ai entendue! J’ai entendu votre question non expri-mée : «Parlez-vous du corps matériel?»

Vous n’avez pas de corps matériel ! Vous n’avez pas de corpsmatériel ! Comment Dieu pourrait-il créer un corps matériel ? Ilne pourrait même pas créer de l’argent matériel ou de la nourriturematérielle. Dieu est Esprit ! Dieu est Conscience ! Dieu est lePrincipe Créateur de cet univers ! Et Dieu… l’Infini… doit créerà partir de Son propre Être.

Vous n’avez pas de corps matériel. Ce que vous avez appelé uncorps matériel, le traitant comme s’il était un corps matériel… lenourrissant, l’habillant et le baignant comme s’il l’était… est


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votre corps Spirituel. La seule chose matérielle à son égard estvotre concept erroné de ce corps – et du mien – et cela n’a pascommencé avec vous ou avec moi. C’est une croyance univer-selle… un concept universel… que nous avons individuellementaccepté.

Comment Jésus aurait-il pu traverser les murs… ou marchersur l’eau? Comment Pierre aurait-il pu marcher sur l’eau? Com-ment un seul des miracles aurait-il pu être accompli?

Et pas seulement par Jésus. Que dire de Moïse produisant dela manne depuis le ciel ? De l’eau d’un rocher? Que dire d’Élie etd’Élisée? De Moïse et du buisson brûlant? Comment aurait-il pu yavoir un buisson brûlant qui ne brûlait pas si cet univers étaitmatériel ?

Non; nous avons, dans notre ignorance, accepté la croyance uni-verselle, exactement comme nos ancêtres ont, jusqu’en 1492,accepté la croyance que le monde était plat. Il n’était pas plat. Etpersonne ne l’avait créé un monde plat. Et pourtant jusqu’en 1492le monde était tout autant enchaîné à une «terre plate» que si elleavait été réellement plate ! On était limité à une dizaine demilles marins de navigation à peu près du rivage, de peur de tom-ber au bout! À cause d’une croyance fausse que la terre était plate,on agissait comme si c’était une réalité.

Le même genre de chose est en activité pour nous. Nous som-mes esclaves de la croyance en la matière comme si elle était uneréalité… nous sommes en esclavage à la croyance que nous avonsun corps matériel, mortel, humain. C’est pour cela que nous ne tra-versons pas les murs. Et ce n’est pas à nous qu’il incombe d’essayerde traverser les murs. Nous pouvons faire de plus grandes démons-trations que cela. Il y a l’histoire d’un Hindou qui avait étudié pen-dant de très nombreuses années pour être spirituel. Finalement ilest arrivé en courant chez son Maître en disant : «Maître, j’ai faitune chose merveilleuse ! J’ai traversé toute la rivière en marchantsur l’eau ! Et pensez un peu ! Cela m’a pris trente ans pour l’ac-complir ! » Le Maître a sèchement répondu: «Tu aurais pu traver-ser sur le bateau pour deux sous». Cela n’était pas un miracle.

Non. Nous n’avons pas à traverser les murs… ou à marcher surl’eau. Je vais dire ce que nous devrions faire. Nous devrions vivre


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jusqu’à 90 ou 110 ans – ayant l’air d’en avoir 25 ! C’est une choseque nous pouvons faire. Mais pour cela, nous ne pouvons pas res-ter assis plein d’espoir à regarder le gars qui a accompli cela etdire : «J’adorerais être comme cela» !

Nous devons commencer par comprendre la Loi de la Créa-tion… la Loi de Création… la Loi de Dieu. Dieu est votreconscience individuelle et, par conséquent, c’est votre conscienceindividuelle qui crée, alimente, nourrit, supporte et maintientvotre corps et sa santé, son harmonie, sa beauté – pendant toutle temps si vous le désirez… tout le temps… si seulement vousvoulez réaliser consciemment que vous êtes nourri, maintenu,soutenu depuis l’intérieur. Si vous voulez le faire, il en sera ainsipour vous.

Vous pourriez avoir envie de demander ici : «Est-ce tellementimportant?» Oui, c’est important ! C’est la partie la plus impor-tante de tout votre développement. Pourquoi? Parce qu’il y a uneseule chose importante en ce monde et c’est : de démontrer Dieucomme étant notre Vie… comme notre Substance… commenotre Sûreté… notre Sécurité… notre Immortalité… notreÉternité… prouver que Dieu est la seule Loi de notre Être.

Il est vrai que Dieu est la seule loi de notre être… que nous som-mes totalement gouverné par Dieu, maintenu par Dieu, supportépar Dieu… alors nous devrions l’extérioriser en jeunesse… etbeauté… et vitalité… et force, l’extérioriser comme intelli-gence… un mental sain… santé… et tout le reste de ces QualitésDivines. En d’autres termes, y a-t-il une vertu quelconque à prêchercette Vérité et puis à extérioriser l’opposé ? Il n’y en a aucune,aucune. Aucune. Personne n’a le droit d’aller vers le reste du mondeen disant : «Vous devriez étudier la métaphysique… vous devriezvous tourner vers Dieu», et d’extérioriser soi-même un tel manquede connaissance, qu’on pousse le monde à répondre par la question:«Mais pourquoi?» C’est par leurs fruits que vous les connaîtrez!

Vous avez tous été des étudiants de la métaphysique depuis denombreuses années. Demandez-vous à vous-même: «Est-ce que jemontre la démonstration la plus élevée dont je suis capable?» Etsinon, n’est-il pas vrai que c’est seulement parce que vous ne met-tez pas suffisamment cette Vérité en expression consciente?


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Autrement dit, est-ce que nous ne sommes pas tous seulementassis en rond en croyant qu’il y a un Dieu qui va le faire? «Lais-sons Dieu le faire ! » Hé bien, c’est en proportion de notre manquede démonstration que nous indiquons que nous n’apportons pasconsciemment Ceci dans notre expérience… nous ne renouvelonspas consciemment le corps jour après jour. Et nous ne le feronsjamais aussi longtemps que nous penserons à la nourriture commeétant ce qui entre dans le corps par la bouche. « Ce n’est pas cequi entre dans la bouche qui souille l’homme; mais ce qui sortde la bouche» (7). Ce n’est pas ce qui vient dedans qui nous nour-rit. C’est ce qui sort des conclusions du cœur… de l’Âme… de laconscience. Notre démonstration est en proportion de notreconnaissance consciente de la vérité de l’Être.

La santé n’est pas accidentelle. L’harmonie n’est pas acciden-telle. Cela peut l’être, dehors dans le monde humain, où nous avonsdes êtres humains en bonne santé tout le temps, ou presque tout letemps. En fait, pourtant, de tels humains sont rares et très clair-semés. De plus, nous ne savons rien de ce qui se passe dans leurconscience pour en rendre compte, ni ce que leur état de consciencepré-existant peut avoir produit pour eux.

Nous savons effectivement ceci: Si nous voulons l’harmonie, lapaix, la juridiction ou domination… nous allons avoir à les pro-duire dans notre expérience au moyen de la connaissance cons-ciente de la Vérité. Nous devons accomplir les mots du Maître :« Connaissez la Vérité et la Vérité vous libèrera » (8). Nous nedevons pas dépendre de «La Vérité» pour nous libérer. Nous devonsdépendre de notre connaissance consciente de la Vérité.

Dans cette classe, nous nous sommes embarqués pour une mis-sion. La mission est: la réalisation de Dieu comme ConscienceDivine, Se dépliant, Se dévoilant, Se révélant, Se manifes-tant, et S’exprimant en tant que notre être individuel. Nousallons devoir faire le pas suivant et réaliser que ce corps est main-tenu et soutenu par la Conscience Infinie qui l’a formé… la Cons-cience Infinie qui est Dieu… la Conscience Divine de notre être.Nous sommes éternellement en train d’être nourri… pas trois foispar jour, mais 24 heures sur 24… de l’intérieur. «J’ai à mangerune nourriture que vous ne connaissez pas» (9) et «Si vous buvez de


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cette eau, elle s’avérera être une Source au-dedans de vous» (10).La même chose… nourriture de nouveau… nourriture par l’in-térieur. «Les paroles que je vous dis, sont Esprit, sont Vie, sontVérité» (11). Les «paroles»… la Conscience… est Vie Éternelle.Voyez-vous cela? C’est votre conscience. Il faut que ce soit votreconscience qui est Vie Éternelle, puisque Dieu est la ConscienceUniverselle de l’Être Immortel.

Quand nous réalisons que nous sommes venus sous la croyanceuniverselle en la détérioration des organes et fonctions, ou desstructures des os et que nous dissipons cette croyance, nous som-mes renouvelés. Pourquoi ? Parce que nous n’avons pas de corpsphysique à rafistoler ; mais avec la réalisation que la Consciencea construit, créé le corps, et que cette conscience que nous sommesva continuer à maintenir le corps dans sa forme et substance ori-ginelle et sa jeunesse et beauté, nous permettons à cette cons-cience de fonctionner comme renouvellement.

Tout le ministère béni du Maître était guérison Spirituelle.C’était la même chose, qu’il s’agisse d’une personne avec des osdéformés ou d’une personne dont les organes et fonctions étaientparvenus à une fin dans ce que nous appelons mort. Son minis-tère consistait à restaurer la conscience. Par conséquent, leChrist de votre conscience est là pour restaurer même « lesannées dévorées par les sauterelles » (12). Même cette partie ducorps qui est déjà morte ou mourante doit être renouvelée par leChrist… par la Vérité… par l’état de conscience qui vous a étérévélé comme étant la substance de votre être.

Je retourne encore au commencement de cette soirée ici et à ladéclaration que nous n’entreprenons jamais rien sans aller au-dedans… sans méditation… sans ce contact. Si, véritablement,nous comptons que ce contact s’extériorisera sous la forme de quoique ce soit qui nous est nécessaire pour notre démonstration, nepeut-il pas venir sous la forme d’un corps… d’un organe, un os, unefonction? S’il peut se produire sous la forme d’un moyen de trans-port, ou d’une compagnie ou de ressources, pourquoi ne se pro-duirait-il pas en tant que «corps» ? Hé bien, il devrait ! Et il se pro-duira sous chaque forme concevable nécessaire à l’accomplissementde la Mission Messianique, qui est la Vie Éternelle.


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La Mission du Maître était de révéler à vous et à moi – la VieÉternelle. Par quel processus? Par le processus de connaître laVérité… par le processus de connaissance consciente… par leprocessus de créer et de recréer, comme il a créé les pains et lespoissons, et les a re-crées ou multipliés.

De même, nous devons, par cette même Conscience Christ,renouveler, restaurer et multiplier nos organes et fonctions. Nouspouvons faire cela seulement dans la mesure où nous réalisonsla Conscience… Dieu… comme étant la Substance de notreforme, et que nous sommes alimenté, nourri, supporté, maintenuet soutenu par l’intérieur… de nous-même. Ceci est vrai de notrecorps, et c’est vrai de la Substance de notre affaire… de la Sub-stance de notre foyer. Nous pouvons être toujours renouvelé… tou-jours frais… toujours re-rempli d’Énergie Divine… si seulementnous contactons la Source de notre Être, qui est Dieu, notre cons-cience individuelle.

Ainsi donc, dans vos lectures cette semaine, prêtez une atten-tion particulière à ces affirmations du Maître au sujet de : « J’aiune nourriture que vous ne connaissez pas», ou : «Cette eau queje vous donnerai deviendra en vous une source d’eau, qui jaillirajusque dans la Vie Éternelle» (13). Parce que c’est ce que j’essaie devous dire. Que cette conscience au-dedans de votre propre êtrejaillira au-dedans de vous en tant que Vie Éternelle. Et pas VieÉternelle après que le corps soit couché dans la tombe, mais VieÉternelle ici même et maintenant… Éternité Consciente…Immortalité… dans cette forme… et pas en fonction de l’écoule-ment du temps. Nous sommes en train de le renouveler mainte-nant, jour après jour, dans la compréhension de la Vérité que Dieuest Esprit et que, par conséquent, le Principe Créateur est Spiri-tuel. Et que ce qui est créé est spirituellement auto-supporté,auto-soutenu, et auto-maintenu. c’est cela la Source Éternelled’Eau et la Nourriture dont le monde extérieur ne sait rien.

En allant au-dedans… en allant au-dedans pour méditer… pourtoucher cette Réalité de notre Être… réalisons consciemment ceci,voulez-vous? Que chaque fois que nous touchons Cette Chose Inté-rieure, la Vie… la Vie Nouvelle arrive en s’écoulant. Elle rend lachair vitale et ferme et forte parce qu’elle est imprégnée depuis


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le dedans. C’est la Conscience qui fait cela… la Conscience quiest Dieu.

Quand nous sommes en silence, c’est un traitement. Et c’est letype de traitement que nous avons à donner à chaque circonstancequi s’élève dans notre expérience. L’une après l’autre – que ce soitun problème ou pas un problème – que ce soit l’idée du corps,l’idée des affaires, l’idée des relations humaines, ou l’idée de quel-que phase de santé – nous devons, dans chaque cas, maintenir cetype de traitement. Et non pas dans le sens d’une formule… pasdans le sens de rassembler un tas de déclarations… mais dans lesens de laisser la Conscience Divine nous dire quelle est laVérité.

Maintenant, vous devez vous souvenir que ce n’est pas moi quisuis en train de vous dire la Vérité au sujet de votre corps, ou ausujet du Principe Créateur de la Vie. C’est la Conscience Divinevenant à vous et vous disant ce qu’est la Vérité sur la Création etsur Cela Qui Crée le corps.

Un traitement ne doit pas consister à être assis et à suivre unrituel de déclarations successives au sujet de la Vérité. Un traite-ment doit être de… s’asseoir et de se tourner vers le Pèreau-dedans et de dire : « quelle est la Vérité… au sujet d’af-faires… au sujet du corps… au sujet de la santé… au sujet de monprochain… au sujet de cette croyance universelle de guerre?» – etpuis de laisser la Conscience Divine vous le dire ! Ne croyezjamais que le dire, le mettre en mémoire, ou le réciter va produirel’effet pour vous. Je vous certifie que ces choses-là servent seule-ment de moyens pour un résultat. Vous devez aller vous-mêmeau-dedans pour laisser la Conscience Divine vous donner un trai-tement. Vous ne donnez pas de traitement. Vous recevez le trai-tement de l’Esprit Divin, depuis l’Âme.

N’est-il pas clair, maintenant, que chaque chose doit venirdu dedans? Même le traitement? Ce n’est pas de la dévotion dubout des lèvres. Ce n’est pas autre chose qu’une communicationdu dedans. Or, le traitement est nécessaire aussi longtemps quenous sommes dans l’ignorance ou aussi longtemps que nous som-mes manipulé par les croyances universelles. Dans la mesure oùnous souffrons d’une forme quelconque de péché, de maladie,


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de carence ou de limitation, nous avons besoin de traitements.Mais pas de traitements de l’extérieur, ce doit être un traite-ment de l’intérieur ! Alors vous constaterez que ce traitement-làest Substance… est Pouvoir… est Loi.

Ne vous êtes-vous pas demandé quelques fois, après vous êtreremémoré un tas de ces affirmations préfabriquées et les avoir fidè-lement répétées et répétées et répétées, pourquoi vous n’obteniezpas la santé, l’harmonie, la richesse que vous en attendiez ? Hébien, c’est parce qu’elles étaient extérieures à vous. Vous étiez entrain de fourrer de la sciure dans une poupée. Vous étiez en trainde vous farcir d’un traitement «sciure» préfabriqué.

Ce traitement-ci, le nôtre, est un traitement simplement depaix. C’est un traitement de Conscience S’exprimant Elle-même.Ce n’est aucune pensée pré-fabriquée. Il vient entièrement et direc-tement par le canal de la méditation, et c’est dans cette propor-tion-là qu’il aura des résultats. Il portera des fruits de guérisons etde santé améliorée. Quand le problème suivant arrivera, nous lais-serons de nouveau cette Conscience Divine nous donner le trai-tement.

Ainsi vous devez faire ressortir le sens juste du traitement etbannir l’idée de traitement par une formule. Et je voudrais éli-miner toute idée, toute pensée, que le traitement sort des livres…ou de n’importe quel traitement que j’ai formé et que vous allezvous mettre à répéter. Est-ce que cela est un traitement avec dupouvoir ? Non ! Non ! Non ! Le traitement est puissant seulementquand il perce avec derrière lui tout le Pouvoir de Dieu ! Letraitement doit venir du centre intérieur… de la ConscienceDivine de vous. Alors il est Substance. Alors il vous nourrit, voussupporte, vous maintient, vous fait prospérer.

Vous ne donnez pas un traitement… vous le recevez… et vousne le recevez pas d’un homme ou d’une femme. Vous recevez le trai-tement de Dieu. Dieu Se fait entendre… S’exprime… Se déclare àpartir du centre de votre être à votre appréhension consciente.Et ce traitement est un Principe Créateur. En fait il vous crée ànouveau. Si quelque chose perce spirituellement, si cela vient deDieu, cela vous renouvellera. cela vous renouvellera. Vous renaî-trez et vous mourrez chaque jour à la chair.


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Et par ceci je ne veux pas dire « trépasser ». Je veux dire quevous perdrez l’état mortel et obtiendrez l’immortalité ici etmaintenant. Vous perdrez la vieillesse et gagnerez la jeunesse.Vous perdrez la chair fanée et la trouverez renouvelée, si le trai-tement vient du dedans. S’il a la substance de la Vérité… sicela provient de la Conscience jusqu’à vous. Tel est le vrai sens dutraitement… le sens réel du traitement.

Nous sommes maintenant à un point où nous apprenons à ceque la Vérité perce en nous d’une manière différente de celle àlaquelle nous avons été accoutumés. À l’heure actuelle, cette ins-truction a dû soulever quelques questions dans la pensée et j’ai-merais maintenant entendre ces questions et les éclaircir avantd’aller plus loin.

QUESTIONS

Question: Quel est selon vous le sens de «il faut que la patienceaccomplisse parfaitement son œuvre» (14). Quel rôle cela joue-t-ildans la démonstration?

Réponse: Si nous retournons réellement dans la Conscience etressentons ce «déclic », alors la santé et l’harmonie apparaîtront.Mais la démonstration de la vie spirituelle peut ne pas venir enun éclair aveuglant et Se manifester immédiatement. L’expériencede Saül de Tarse me revient en mémoire. Après toutes ses annéesd’étude, il eut un éclair aveuglant et vit le Christ. On pourrait pen-ser qu’il aurait dû être entièrement renouvelé. Pourtant il y eutencore neuf années avant qu’il s’en aille prêcher. Il passa neuf ansà vivre en Arabie, laissant cette lumière qui était venue en unéclair aveuglant, se révéler et se dévoiler. Cela pourrait être unexemple où « il faut que la patience accomplisse parfaitement sonœuvre».

De plus, nous pourrions avoir un éclair de quelque notion dansla lumière des ressources, et il pourrait, à partir de ce moment, yavoir une augmentation jour après jour et semaine après semaine,juste assez d’augmentation pour continuer à avancer. Si vousregardez cela en termes de temps, il pourrait sembler qu’une bonne


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durée se soit écoulée avant que l’image totale de l’approvisionne-ment se soit révélée… ou développée.

Encore ceci, c’est aussi loin en arrière que 1932 que j’ai saisila vision que Dieu était le seul Principe Créateur, et que toutesces autres choses que les métaphysiciens enseignaient au sujetde la pensée fausse et du péché, n’avaient rien à voir avec la gué-rison. Mais c’est en 1946 seulement que j’ai publié un livre et mesuis mis à l’enseigner. Il y avait eu des années et des années de« patience » pendant que cette nouvelle Conscience était en trainde Se former et Se renouveler.

Nous sommes enclins à devenir impatients des résultats et nousressentons que si nous obtenons un traitement aujourd’hui, nousdevrions être au ciel demain. Nous le devrions ! Parce que Jésus adit: «Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la mois-son? Voici, je vous le dis, levez les yeux, et regardez les champs quidéjà blanchissent pour la moisson» (15). Probablement, quand nousaurons atteint cette conscience du Christ, alors toutes les démons-trations seront instantanées. Mais n’oubliez pas que même Lui n’apas toujours fait la démonstration si rapidement. Si vous suivez leministère du Maître, vous pouvez trouver que trois années se sontécoulées avant qu’il ait pu finalement dire : «Tu Me vois, tu vois lePère qui M’a envoyé» (16). Et Il n’a pas commencé son Ministèreavant d’avoir trente ans, alors que nous savons que lorsqu’il avaitdouze ans Il avait déjà saisi cette Lumière Intérieure. Cela pou-vait être quelque chose de « il faut que la patience accomplisse par-faitement son œuvre».

À chaque personne qui entreprend ce travail, je dis : votreconscience doit être renouvelée. Vous avez été élevé dans lacroyance que cette chose-là dehors est la réalité, et maintenant onvous dit que votre conscience est la Réalité. Pensez-vous que vouspouvez saisir toutes les implications entières de ceci en une nuit?Il se pourrait que vous le fassiez intellectuellement ; vous pourriezle recevoir dans votre Âme et dire : «Cela est la Vérité» ! Mais tôtou tard quelqu’un va venir sonner à votre porte et vous demanderde payer une facture que vous ne pouvez pas payer, ou bien vousrappeler que vous avez un mal de tête. Et alors vous allez devoircommencer à vivre cette Vérité.


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Ce que nous faisons n’est pas de créer des miracles. Nousrenouvelons la conscience. Nous mourons chaque jour. Noussommes en train de re-naître de l’Esprit. Et ceci arrive seulementavec de la patience. Toutes ces choses que je vous ai dites sontVérité… mais vous les démontrerez si et dans la proportion où ellesdeviendront une idée constituée ou structurée dans votre cons-cience.

Aujourd’hui, j’ai fait ressortir ce point : que la conscience gué-risseuse du praticien est un état de conscience qui a perdu sa peurou amour ou haine de l’erreur. J’ai dit que c’est tout ce qu’il y apour constituer la Conscience Christ – c’est votre conscienceindividuelle quand vous ne craignez plus, n’aimez plus, ni nehaïssez plus l’erreur quel que soit son nom ou sa nature.

Alors, pouvez-vous perdre cette haine, amour, ou crainte en unenuit? Non. Il faut que vous passiez par le processus de re-naitreet cela exige de la patience… «de s’y accrocher». Et il se pourraitque vous ayez à vous y «accrocher fermement», en face de l’appa-rence exactement contraire. Car ce pourrait être le visage d’uneapparence très, très, persistante. Et, par conséquent, vous aurezencore et encore et encore à rester ferme en disant : « Je suis entrain de re-naitre de l’Esprit. Je suis en train d’être renouvelé. Jene vais plus aimer, craindre ou haïr ce qui est extérieur à moi. Jevais me tenir dans la Vérité qui sait que la Conscience est la Loide ce qui est extérieur. » Cela nécessite de la patience.

Question : Voulez-vous parler de la méditation?

Réponse : Méditation ne veut pas dire que lorsque vous voustournez vers l’intérieur, vous devez recevoir immédiatement uneréponse. En fait, il se peut que vous n’ayez aucune réponse à obte-nir à ce moment-là. Mais la réponse sera prête pour faire face àn’importe quelle situation surgissant au cours de la journée.

Quand je médite le matin, il se peut que rien de particulier nevienne à moi. Je perçois toujours effectivement un sentiment dela Présence. Mais une heure, ou huit heures plus tard, quand quel-qu’un appelle, la réponse est là. Ma méditation constante me main-tient consciemment en unité avec Dieu… en unité avec l’Infini. Elle


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me maintient constamment là où quoi que ce soit dont j’ai besoinse produit. Je n’ai pas à méditer chaque fois qu’un appel à l’aidem’arrive. J’ai été à méditer vingt heures sur vingt-quatre… c’estcomme de garder toujours une ligne libre sur le standard télépho-nique. De cette façon, vous voyez, n’importe qui appelle… la ligneest disponible.

Tout cela est une affaire d’uni-cité. Et c’est pourquoi je prêchesi souvent : s’il vous plaît n’entreprenez jamais quelque chosesans vous tourner au dedans pour réaliser cet état-d’Uni-cité…cet état-d’unicité qui vous dit : «N’aie pas peur, mon vieux, Jesuis là» ! Et puis sortez et faites n’importe quelle chose que vousavez à faire. C’est là et c’est avec vous! Plus vous devenez habituéà cette idée d’un-icité avec Dieu, plus la santé, l’harmonie, larichesse, le succès et la prospérité seront votre expérience. Cetteun-icité ne vous rendra pas excentrique. Vous continuerez à jouirde la vie tout autant que n’importe qui d’autre… cinéma, bonslivres, bonne musique, bonne nourriture et amis. Tout ce que vousavez à faire est de reconnaître le fait que c’est mon union cons-ciente avec Dieu qui fait apparaître ma santé, ma richesse, maprospérité.

Je ne donne jamais de traitement. Mon seul traitement estunion consciente avec Dieu. Et si quelqu’un appelle et dit : «J’aiun problème de chômage… ou de santé… ou quelque chose d’autre»,mon traitement est union consciente avec Dieu. Voyez-vous ceque je veux dire? Rien de moins que l’union consciente avecDieu ne le fera!

Question : Voudriez-vous parler de «La Prière du Seigneur» ?

Réponse: Vous savez, environ la moitié du monde ecclésiastiqueet de nos savants ne croit pas que Jésus ait jamais donné au mondele «Notre Père» ; l’autre moitié croit qu’il l’a fait. La principale rai-son d’en douter est qu’apparemment le «Notre Père» n’est pas dansla ligne de l’enseignement du Maître. Le Maître n’a pas enseignéque cela ferait quelque bien que ce soit de demander à Dieu unechose telle que du pain quotidien réel, et ainsi de suite. Il a plutôtenseigné : « Votre Père sait de quelles choses vous avez besoin


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avant que vous les lui demandiez» (17)… et c’est «son bon plaisirde vous donner le royaume» (18).

Une autorité biblique prétend que lorsque les traducteurs sontarrivés à l’endroit où les disciples ont demandé : «Enseigne-nousà prier» (19), le Maître n’a simplement pas répondu et qu’il y avaitun blanc dans le texte. Les savants ont alors cru que quelque choseétait perdu et quand ils ont trouvé cette page sur laquelle étaitécrit ce qui fut appelé le «Notre Père», les traducteurs l’ont colléeà cet endroit.

Qu’il ait ou non donné le «Notre Père», n’oubliez pas que tousles enseignements du Maître sont des lois. À d’autres endroits il adonné la loi du pardon et par cette loi nous «pardonnons à ceuxqui nous ont offensés», car en proportion où nous sommes capablesde « le délier et le laisser aller » (20), c’est la proportion où notrepropre conscience devient libre.

Si des passages du Notre Père… ou bien tous les passages…signifient quelque chose pour vous, cela n’a pas d’importance queJésus l’ait donné ou pas. Ce qui est vrai est vrai, qu’Il en soit lasource ou non. Nous prenons notre bien n’importe où nous letrouvons. Personnellement, je trouve beaucoup dans ce passageparticulier : «Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnonsà ceux qui nous ont offensés» (21).

Question : Un praticien devrait-il assumer la responsabilitéd’un cas?

Réponse : Notre attitude devrait être la même avec un êtrehumain qu’avec un chien ou un chat ou une récolte. La Vérité quenous connaissons devrait être manifestée extérieurementcomme guérison, quelle que puisse être la condition. Cependant,le seul fait que nous acceptions la responsabilité ne signifie pasque dans chaque cas nous serons capable de faire apparaître laguérison. Il y a une chose au sujet d’un être humain qui diffère desplantes, des récoltes, des animaux. C’est ceci : les êtres humainsont la liberté de choix de déterminer leur destinée, et la persis-tance dans le matérialisme grossier peut les priver pendant un cer-tain temps du dévoilement spirituel de leur santé ou de leur


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richesse. Ceux qui ne se prêtent pas d’eux-mêmes à la vie spiri-tuelle ou qui persistent à s’accrocher à quelque forme de matéria-lisme… au sens matériel de l’existence… peuvent ne pas toujoursrépondre à cette chose (la guérison spirituelle). Pourquoi? Parceque toutes nos conditions physiques sont réellement les discordesde notre contact avec le monde, et si un patient est tellement éloi-gné de l’Âme qu’il est entièrement immergé dans les sens, il peutbloquer le travail du praticien.

Quand je dis que le praticien devrait accepter la responsabilité,je l’entends de cette manière : Si un individu demande de l’aide,quelle est ma responsabilité? Est-ce de voir un être humain qui abesoin de santé ou de changement? N’est-ce pas de me détournerde cette image et dire : « Non. Dieu est la seule réalité del’être ». Devrais-je jamais combattre la condition matérielle, outenter de la guérir?

J’ai dit à beaucoup d’entre vous que pendant de très nom-breuses années, la base de mon travail de guérison venait de troiscitations – deux de Madame Eddy * et une de la Bible. De MadameEddy est venu: «C’est du charlatanisme mental de tenir la mala-die comme quelque chose vu et ressenti, et puis de tenter de la soi-gner par le Mental (Divin) ». Au moment où vous avez une per-sonne qui vous appelle à l’aide et que vous considérez sa conditionhumaine, vous êtes d’accord qu’il y a une maladie ou qu’il y a unpécheur ; ensuite vous essayez de soigner cela par le Mental.

Le vrai traitement est : «Entièrement séparée de la croyanceet du rêve de la vie matérielle est la Vie Divine». De cette manière,vous jetez l’image humaine hors de votre pensée.

Et puis j’avais la citation du Maître: «Mon royaume n’est pas dece monde» (22). Puisque Mon royaume… Mon Royaume Spiri-tuel… n’est pas de ce monde mortel, matériel, je ne suis pas icipour réformer ou guérir un mortel. Je dois regarder ailleurs qu’àl’état mortel et contempler l’homme spirituel.

Dans ce sens, c’est donc ma responsabilité en tant que prati-cien de ne pas accepter l’évidence des sens physiques, même l’évi-dence qui déclare qu’il y a là un mortel malade ou mourant. Et ceciest ma seule responsabilité.


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* Fondatrice de la «Science Chrétienne».

La responsabilité du patient est réceptivité. Autant que pos-sible, il doit vouloir abandonner son sens matériel de l’existenceafin d’accepter le sens spirituel. Il doit vouloir, non pas seulementque son cœur en mauvais état soit rendu parfait, mais aussi vou-loir se tourner vers le sens spirituel de la vie.

Donc, la responsabilité du praticien est de ne pas considérerquelqu’un ayant besoin de guérison, de remède ou d’amélioration,même si c’est l’apparence qui est en train de se présenter. Et laresponsabilité du patient est réceptivité… au moins de désirerla vie spirituelle. S’il ne veut pas abandonner son sens mortel del’existence, s’il veut s’accrocher à cela et considère le praticiencomme une aspirine pour soulager la douleur, le praticien peutéchouer et le patient peut échouer. Le Maître a enseigné : «S’ils nevous croient pas ou ne vous acceptent pas – abandonnez-les».

Question : Comment atteignez-vous une conviction intérieurede foi ?

Réponse : Le sens réel de « foi » est une communication deDieu au-dedans de vous. Demandez la foi de la même manièreque vous vous tourneriez à l’intérieur pour demander une révéla-tion d’harmonie, de santé ou de ressources. La Foi n’est pas quel-que chose d’humain. La Foi est Divine. Quand les gens ont une foiqui leur est venue du monde extérieur, ce n’est pas réellement laFoi. C’est une croyance aveugle. La Foi est de Dieu. La Foi estcompréhension. Vous avez la foi que 2 x 2 est 4 et cela ne changepas. Cette foi est basée sur votre compréhension de la loi desmathématiques.

J’ai la Foi que la Loi de Dieu est la seule loi de mon Être. Maisje n’ai pas cette foi parce que «j’ai travaillé à me hisser à ce niveau».Je comprends pourquoi cette Loi agit. Je l’ai vue agir. Donc, j’ai foien elle, comme en 2 x 2 faisant quatre.

Que votre Foi soit une Foi-Dieu, et non votre foi… votre foihumaine. «De moi-même je ne peux rien faire» (23). Tournez-vousau-dedans et laissez venir la foi. Et quand elle vient de l’inté-rieur, vous êtes enraciné dans le roc et rien ne vous en éloignerajamais.


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Le sens spirituel de la vie vit depuis l’intérieur. Votre sens spi-rituel va au-dedans et touche le Royaume de Dieu, et il trouve que«tout est ajouté» dans le domaine extérieur, si c’est nécessaire àla démonstration. En faisant votre transition depuis la dépendancedu monde extérieur à celui de l’intérieur, vous êtes réellement entrain de vous tourner vers le Principe créateur originel del’existence, qui est et qui était votre propre conscience.

Le monde croit que la mère et le père sont créateurs d’unenfant. Mais aucun couple de parents n’a jamais créé un corps.L’état de conscience de cet enfant a produit son propre corps. C’estpourquoi votre état particulier de conscience et mon état particu-lier de conscience sont en train de mettre à jour les corps que nousavons à présent. Si un enfant était élevé depuis le commencementen apprenant ce que nous apprenons dans cette classe, hé bien il neserait pas affecté par une seule des croyances humaines, que cesoit sur la santé ou la richesse ou la guerre ou n’importe lequel desproblèmes du monde d’aujourd’hui.

Vous apprenez à connaître votre propre être seulement dans lamesure où vous savez ce que Dieu est. Dieu est Vie… votre vie.Dieu est Conscience… votre conscience. Vous êtes nourri dudedans. Vous êtes maintenu et soutenu du dedans. Toute lacroyance du monde n’a aucun pouvoir, aucune juridiction sur vous,en proportion ou vous acceptez consciemment cette véritéet ou vous vous prêtez à recevoir ce traitement, ces commu-nications de vérité prennent forme au-dedans de votre propre être.

Chaque chose que je dis ici est un traitement… c’est la Véritéde l’Être s’écoulant à l’extérieur. Il doit y avoir un flot continu deVérité sortant du Centre de votre être vers votre appréhensionextérieure. Ceci est un traitement. C’est pourquoi, vous devez êtretoujours dans un état de réceptivité. Observez dans tous mes écritscombien de fois je dis: «Soyez un état de réceptivité. Développez unétat de réceptivité. Développez l’oreille à l’écoute». Pourquoi? Pourdevenir réceptif à la Vérité… pour que vous puissiez être capabled’entendre la Voix de Dieu.

Qu’est-ce que la Voix de Dieu a à vous dire? Que Je suis tavie ; que Je suis toujours avec toi ; que tout ce que J’ai est àtoi. Cela est traitement. Cela est prière. C’est communion. C’est


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la «nourriture» dont le monde ne sait rien. C’est la substance devos os, de votre chair, de vos muscles et de votre force et intelli-gence. «J’ai une nourriture dont vous ne savez rien» (24).

La renaissance commence au moment où vous commencez àêtre nourri du dedans. Il n’y a aucune sorte de calorie, aucunesorte de vitamine qui va garder votre personne ici pour très long-temps. Mais il y a un pain, un vin, une eau… il y a une SubstanceDivine… qui est votre propre conscience d’être. Cela vousreconstruira et vous amènera à un état d’évolution tel que danscinq ans d’ici vous vous souviendrez de vous-même et que vous nevous reconnaîtrez pas.

Réalisons ceci… que l’harmonie de notre être va émaner denotre conscience personnelle. Cela ne sert à rien de retourner dansle passé pour blâmer votre père ou votre mère. Il n’y a rien de mau-vais dans votre corps qui ait été hérité. S’il y a quelque chose detravers à l’extérieur, faites la correction au-dedans par la réali-sation que vous n’avez pas une conscience personnelle pour êtreinfluencé par les croyances du monde. Dieu est votre Conscience,et Dieu est la Substance de votre Être et de votre corps et de votrefoyer. Cette sorte de traitement ne va-t-elle pas produire la réali-sation : «Moi et le Père nous sommes un»… «Le lieu où je me tiensest Terre Sainte» ? (25)

Chaque chose qui vient à vous doit venir de l’intérieur de votreêtre, autrement le Maître était complètement dans l’erreur endisant : « le Royaume de Dieu est au-dedans de vous» (26).

Quelle raison y a-t-il de croire qu’il y a une présence et un pou-voir à l’extérieur de votre conscience? «Voici, avant qu’Abrahamfut, Je suis» (27), et «Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde» (28).

Alors, où l’erreur a-t-elle commencé dans votre expérience? Ellen’a jamais commencé. Vous avez simplement accepté les croyan-ces universelles, et c’est la seule erreur qu’il y ait. Je l’ai appelée«hypnotisme». Madame Eddy l’appelle «magnétisme animal». Etle terme que vous utilisez ne m’importe pas pour désigner unecroyance universelle en un pouvoir ou présence distinct de Dieu.Tout cela est la même chose.

Par conséquent, tout le bien, jusqu’à la fin du monde, s’écouledans et, à travers et en tant que vous et moi à cet instant même.


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Et aucun pouvoir de l’extérieur ne peut entrer pour « souiller outromper» (29). Rien ne peut entrer dans ma conscience et prendrele dessus. Pourquoi? Elle est Dieu. Dieu est ma conscience et com-ment une chose quelconque pourrait-elle entrer dans l’Infini ? Ya-t-il quoi que ce soit d’extérieur à l’Infini?

Laissez cette Vérité Se révéler depuis le Père Intérieur et voustrouverez l’harmonie et la paix. Vous trouverez l’évolution et voustrouverez la réincarnation. Vous trouverez un nouveau corps entrain d’être incarné pour vous… un nouvel état de conscience déve-loppé pour vous. Et vous serez réellement capable de dire : «Je nesuis pas le même cette année que l’année dernière. Je suis mortaux croyances humaines. Je suis né de nouveau de l’Esprit ».

Mais personne ne peut faire ceci pour vous et personne ne peutentrer dans ce changement pour vous. C’est un processus cons-cient qui se passe dans votre conscience. Et quoi qu’il se passedans votre conscience s’extériorisera dans votre expérience.


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CHAPITRE V

LIBERTÉ EN CHRIST

C ’est une chose très difficile d’essayer de communiquer l’idée dela Sagesse Christ. La Sagesse Christ diffère tellement de laconnaissance humaine… même de la connaissance humaine de laVérité. Quand nous essayons de transmettre une idée de notre sipetite connaissance sur ces choses… sur la Vérité… nous sommesquelquefois accusés de fausse modestie. Mais, humainement,aucun de nous ne sait ce que tout ceci concerne… personne nesait avec le mental humain à quoi tout ceci se rapporte. LaSagesse du Christ n’est pas dans le domaine de la sagesse humaineou compréhension humaine. C’est une connaissance qui dépassetoute sagesse « terrestre» – « les choses de l’Esprit de Dieu sont dela folie pour les hommes» (1).

Au moment où vous reconnaissez que vous ne savez rien detout ceci… et que vous n’êtes pas seulement en train d’être bienou modeste… au moment où vous allez réellement au Père endisant : «Père, je ne sais pas de quoi il s’agit dans tout ça» – à cemoment, vous commencez à toucher le bord du vêtement.

Nous parlons de la Vérité et écrivons au sujet de la Vérité. Nousn’exprimons jamais la Vérité. Seul Dieu S’exprime Lui-même.Seule la Sagesse Elle-même S’exprime à nous et parfois à traversnous. En Vérité absolue, Elle S’exprime en tant que nous : «Jesuis la Vérité… Je suis la Vie… Je suis la Sagesse Infinie del’Univers». Ceci, dans sa signification spirituelle, est Vérité abso-lue, et pourtant ce « Je » n’est pas un homme ou un enfant… cen’est pas un « je» humain.

Ce «Je» est Dieu. Et quand Il S’exprime, la Sagesse des âgesdevient connue. Les Pouvoirs de l’Esprit et de l’Âme deviennent

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visibles et tangibles, et nous voyons le mort se lever, les malades etles pécheurs guéris, nous voyons ici et là quelqu’un « éclairant »avec un air de Sagesse qui dépasse toute chose du royaume ter-restre.

«Même si je parlais avec la langue des anges» (2), si je n’ai pascet Amour Divin qui ne prend pas connaissance des mortels etde l’expérience mortelle… ce ne serait pas Dieu qui parlerait.Toute la difficulté de nos démonstrations vient du mot « je ». Cen’est pas que nous ne voudrions pas le soumettre parce que nousvoulons le faire… et ce n’est pas que nous ne voudrions pas avecjoie en finir avec le petit « je» ou ego. Ce n’est pas que nous ne vou-drions pas dire : «Que ce ne soit pas ma volonté qui soit faite, maisla tienne» (3). Non… ce n’est pas cela.

C’est seulement que cette croyance universelle en une person-nalité distincte de Dieu s’impose tellement à notre pensée quenous, même nous qui nous installons comme étant spirituels, noustournons de tous côtés et déclarons : «J’ai la sagesse» – ou – «Jesais la Vérité » – ou – «Je connais Dieu». Cela n’est jamais vrai.C’est vrai seulement quand ce petit je n’est pas là ! C’est vraiseulement quand vous pouvez voir que Dieu Se déclare Lui-même. Comme Il l’a fait à travers Jésus. Comme Il l’a fait aprèsJésus. Comme Il l’a fait au long des âges par les lèvres de beau-coup d’hommes et de femmes sages.

Quand nous commençons à comprendre, même superficielle-ment, que ce que nous savons avec l’esprit humain n’est pas laSagesse Spirituelle, nous avons touché le bord de la Robe. Nouscommençons alors à comprendre ce pas suivant… notre libertéen Christ… notre liberté en Dieu.

Vous et moi, nous ne pouvons pas faire l’expérience de la libertépar nous-mêmes. Nous ne pouvons pas avoir par nous-mêmes l’ex-périence de la santé. Ni, par nous-mêmes, l’expérience de la richesse.Non. C’est seulement en proportion où nous pouvons avoir l’expé-rience de Dieu… la liberté de Dieu manifestée en tant que notreexpérience… que nous pouvons comprendre l’Immortalité de Dieumanifestée en tant que notre être individuel. C’est seulementquand nous sommes capables de reconnaître le Christ toujourscomme un nuage autour de nous dans Sa Liberté et Sa Compassion


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que nous commençons à comprendre ce que signifie de dire : «Jen’ai pas de liberté, pas de santé, pas de richesse par moi-même.C’est la Volonté de Dieu… la Vie de Dieu… manifestée en tantque moi. Et la Vie de Dieu est Immortelle et Éternelle. Elle estSanté, Richesse, Harmonie, Plénitude, Paix, Joie et Domination.Elle est toutes les choses de nature spirituelle».

Nous échouons parce qu’au moyen de l’intellect, nous essayonsde faire descendre Cela au niveau des conditions humaines. Nousessayons de le connecter avec un être humain. Nous y pensonscomme étant la Vie de Dieu «en moi» et, de cette façon, nous ins-tallons un «moi» séparé de la Vie de Dieu. Nous pensons que nousavons la Sagesse de Dieu. Nous ne l’avons pas. Seul Dieu a laSagesse de Dieu. Et alors, quand nous commençons à comprendrecela, ce petit « nous » plie boutique et disparaît. Ensuite, cetteSagesse transparaît, en Elle-même et par Elle-même.

Cela ne sert donc à rien de dire à quelqu’un : « Fichtre ! Vousavez la Sagesse de Dieu!» Nous n’avons pas une telle chose. Dieu…Être Infini… est la seule réalité de l’Être et Seul Ce Dieu a laSagesse de Dieu. Et dans cette prise de conscience, nous com-mençons à toucher le bord de la Robe.

Ne prétendons pas avoir quoi que ce soit par «nous-même».Ne prétendons même pas avoir la compréhension. Réalisons queDieu est la Seule compréhension… le Seul unique qui com-prenne… et que Dieu est la manifestation de Sa propre com-préhension, puisque Dieu est Tout-en-Tout.

Dieu est Vie. Cela laisse-t-il de la place pour une autre vie?Avons-nous à relier Cela… la Vie qui est Dieu… avec Martin ouDurand ou Dupont? Ne pouvons-nous pas simplement laisser celacomme c’est… Dieu est Vie! Dieu est la Seule et Unique Vie! Dieuest Sagesse. Avons-nous à La relier à une personne? N’est-ce pasassez que Dieu soit Infinie Sagesse? Aussi longtemps que Dieuest Sagesse Infinie, il ne peut pas y avoir d’autre Sagesse, et il nepeut pas non plus y avoir un manque quelconque de Sagesse, quiest Infinie.

Faisons bien attention à laisser Dieu être sage. Et nous pour-rions faire un pas de plus et laisser Dieu être le Tout-Sage… laSeule Sagesse. Et vous savez qu’en dernière analyse, nous pourrions

LIBERTÉ EN CHRIST

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nous y inclure, puisque l’Infinité de Dieu ne peut pas nous lais-ser en dehors de cet infini.

Et ainsi de la Liberté… et je veux dire Liberté au sens de plé-nitude, achèvement et harmonie… La Liberté de notre Être estréellement Liberté en Christ. Par conséquent, comprenons laLiberté du Christ. Ensuite nous comprendrons… et commence-rons à ressentir… quelque mesure de la liberté de notre propreêtre. Liberté. Liberté… Liberté !

Ne vous contentez pas de moins que le dévoilement de la Véritéde votre point de vue le plus haut, parce que vous pouvez ledémontrer mieux du niveau le plus élevé que du plus bas, pour laraison qu’avec le plus bas, vous avez beaucoup trop de sagessehumaine qui s’y trouve mêlée.

Dans le dépliement de cette classe, nous avons dit, au sujet dutraitement, beaucoup de choses que nous n’avions pas dites avant.Pourquoi? Parce que cette semaine, nous avons abordé le sujet dutraitement d’un point de vue plus haut. Le traitement, tel que nousl’avons révélé cette semaine, est l’Idée Divine en train de sedéplier et de se dévoiler à nous, sur n’importe quel sujet par-ticulier. Et elle devrait le faire dans sa plénitude, de sorte quelorsque nous sommes assis pour demander un traitement pour uneaffaire, alors tout ce qu’il y a à connaître sur le sujet de cetteaffaire devrait Se dévoiler, Se révéler au-dedans de notre être.

Nous ne demandons pas à une personne un traitement sur lesujet, même quand nous nous adressons à un praticien. Nous noustournons vers l‘Entendement Unique… l’Esprit Unique… quiguérit, à ce moment-là, en tant que praticien.

Finalement, cet Esprit Unique apparaîtra en tant que notrepropre conscience et nous recevrons le traitement depuis l’inté-rieur de notre être. Oui ; nous avons le droit d’aller au-dedanspour un traitement sur n’importe quel sujet et recevoir nous-même le traitement de Dieu. Laissons la Voix de Dieu émettrepour nous depuis l’intérieur et Se révéler à nous dans Sa Tota-lité sur n’importe quel sujet.

Apprenons à rejeter toute autre méthode de traitement, et com-mençons à comprendre le traitement comme quelque chose quenous recevons en tant que dévoilement et révélation sur la guérison


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du corps, des affaires, et des relations dans nos affaires quotidiennes.Commençons à comprendre que nous, nous-même, pouvons rece-voir l’éclairement depuis le dedans de notre propre être surn’importe quel sujet donné.

J’ai dit encore et encore et encore que la prière n’est pas unesupplique. La prière est la Parole de Dieu que nous recevonsdans le silence. Maintenant, nous sommes en train d’élever letraitement à un niveau plus élevé et «Moi, quand j’aurai été élevéde la terre » (du niveau de la terre) (4)… Même si J’élève le mot« traitement», le traitement prendra un aspect plus haut et plusspirituel que jamais auparavant.

Le traitement, donc, ne sera pas le fait de savoir la Vérité del’extérieur. Ce sera celui de connaître la Vérité de l’intérieur.Ce sera une réalisation divine de la vérité de l’être, tellequ’elle se rattache à n’importe quel sujet sur lequel nous avonsbesoin d’éclairement, ou réclamons, ou voulons cet éclairement.

L’harmonie par le Christ est la libération de la croyance en l’étatmortel. Ce n’est pas le soulagement d’organes ou de fonctions ducorps. L’harmonie par le Christ est l’ascension dans la réalisa-tion de notre Identité Christique. Nous avons une IdentitéChristique, et elle est beaucoup plus réelle que notre identitéhumaine. De l’identité humaine, Jésus a dit : «J’ai le pouvoir de ladéposer et j’ai le pouvoir de la reprendre » (5). Et ceci est vrai del’identité humaine. N’importe quoi peut arriver aujourd’hui oudemain à cette identité humaine. Mais notre Identité Spirituelleen Christ est permanente. Elle est Éternelle… Elle est Immor-telle. Et, du fait qu’il en est ainsi, ce qui vous apparaît comme l’hu-main moi et ce qui m’apparaît comme l’humain vous, est en fait unêtre Immortel et Éternel en train d’être ici sur la terre.

Nous qui sommes sur ce chemin ne mourrons pas. Aucunepreuve du contraire ne nous convaincra jamais que nous pouvonsmourir ou que nous pouvons vieillir ou que nous pouvons échouer.Cela ne peut pas être. Nous avons revêtu l’Identité du Christdans laquelle il y a la liberté. Souvenez-vous de ce que je vousai dit sur l’usage de ce mot «Christ». Ne l’utilisez pas simplementparce que vous l’avez lu dans l’Écriture ou les textes métaphy-siques. Ne l’utilisez pas parce que je vous en parle.

LIBERTÉ EN CHRIST

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Le Christ est une réalité. Christ est quelque chose de telle-ment vital… tellement réel… que nous ne pouvons pas Le démon-trer à moins de Le comprendre. La Vie en Christ signifie d’êtredébarrassé de l’esclavage des organes et fonctions du corps. L’Har-monie en Christ signifie d’être débarrassé de la croyance en l’es-clavage des dollars et des centimes. L‘Harmonie en Christ signifielibération des relations humaines erronées… famille, affairesnationales et internationales. Et quand nous aurons revêtu leChrist, l’état mortel aura disparu. Quand nous aurons revêtunotre Identité Christique et que nous aurons cessé de nousrelier à la naissance humaine, à la maturité et finalement à lamort, nous aurons réalisé notre immortalité ici et maintenant.

TEMPS ET ESPACE

Savez-vous ce qui nous empêche de comprendre complètementdes sujets tels que la ré-incarnation et la pré-existence? Le tempset l’espace. Au moment où vous pensez à la ré-incarnation et à lapré-existence, vous pensez en termes de temps. Quand cela s’est-ilproduit… et ainsi de suite. C’est la même chose avec l’immortalité.Pourquoi ne comprenons-nous pas mieux? Parce que nous pensonsà l’immortalité en termes de temps.

Mais le temps n’a rien à voir avec la Vérité ! Vous pouvez casertout le temps dans cette seconde ! Au moment où vous pouvezvous élever au-dessus des limitations de l’état fini humain, vouspouvez voir le passé, le présent, et le futur. Oui ; vous pouvez faireça. Cela a été fait encore et encore et encore, même d’un point devue humain. Nous pouvons avoir une vision sans limite du point devue humain. Tout cela est l’activité de la conscience… et nousavons élargi notre conscience. Ce n’est pas vrai que les yeux voientseulement ce qui est à portée de vue et que les oreilles entendentseulement ce qui est à leur portée quand la conscience n’est paslimitée par cela.

Je ne quitte pas mon corps… ne croyez pas que vous pouvezquitter le corps. C’est seulement un semblant. C’est seulement unsens qui vient à nous pour nous montrer la nature illimitée de


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notre Individualité Christique. Aussi longtemps que nous nousidentifions à l’état physique, nous sommes limité au corps. Maisdés l’instant où nous pouvons trouver notre liberté en Christ,nous n’avons plus de telles limites. Et ceci arrivera en un lieu et àun moment où nous pourrons extérioriser une leçon sur le temps etl’espace illimités. Mais ce ne sera pas de l’ordre d’une exhibition.

Donc, si vous voulez comprendre la réincarnation, la pré-exis-tence, l’immortalité, séparez-les de la croyance au temps.Essayez de penser à ce que signifie le temps quand le passé arrivemaintenant. Essayez de penser à ce que signifie le futur quand lefutur arrive maintenant. Quand tout en un moment vous pou-vez voir passé et présent et futur, alors vous comprendrez ce quesont ces sujets.

Réincarnation… pré-existence… immortalité : tous ces troissujets signifient réellement le dévoilement de la Conscience.Dévoilement de la Conscience signifie la Conscience en train deSe dévoiler, de Se révéler au point de notre compréhension par-ticulière. C’est tout ce qui concerne ces trois sujets.

Il n’y a pas quelque chose qui soit un univers physique. S’il yavait un univers physique, le temps et l’espace seraient réels. Iln’y a pas moyen de prouver que le temps et l’espace ne sont pasréels, quoique des physiciens l’aient prouvé pour leur satisfactionet le prouveront pour la nôtre avant la fin des temps. En atten-dant, afin d’éviter les limitations du temps et de l’espace, fermez lesyeux et regardez votre conscience Se déplier, Se révéler et Se dévoi-ler, et voyez à quel point la conscience est non-limitée. Je ne dispas cela d’une manière théorique, mais purement dans le but devous révéler votre santé et votre approvisionnement.

Maintenant que nous sommes arrivés au point de voir quenous vivons une vie, non de temps et d’espace, mais en tant queconscience, alors est-ce que la santé et la richesse ne sont pasune question de conscience? Ne s’agit-il pas du dévoilement denotre propre conscience sous la forme de santé et de richesse?Est-ce que la conscience ne doit pas avoir toujours une forme?

Si la conscience n’avait pas de forme, elle serait in-existante.Au moment où la conscience a une existence, elle a existence entant que quelque chose, et ce quelque chose doit être des formes

LIBERTÉ EN CHRIST

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de réalité. La Réalité de l’Être… que ce soit du mental, du corpsou de la bourse… c’est la conscience se dépliant et se dévoi-lant individuellement, au niveau de notre réceptivité ici etmaintenant.

La santé n’est pas une condition du corps, mais une conditionde la Conscience. La richesse n’est pas une condition de la bourse,mais une condition de la Conscience. Et quand vous apprenez àouvrir vos yeux et à penser en termes de Je suis conscience,alors la question devient : «En tant que conscience, qu’est-ce que jesuis conscient d’exprimer?» Et tout ce qui peut vous venir est quevous êtes conscient de la conscience elle-même dans ses formeset variétés infinies. La conscience est Dieu, par conséquent, toutce dont vous êtes conscient est Dieu en train de vous appa-raître comme une personne, un endroit ou une chose. Et ceci nousramène à cette simple affirmation que Dieu est Tout-en-tout.

Vous savez, cette affirmation – Dieu est Tout-en-tout – estvraiment trop simple. Il nous faut la rendre un peu plus difficileafin de comprendre sa simplicité. Mais n’est-il pas vrai que l’affir-mation en elle-même est à peu près dépourvue de sens jusqu’à ceque nous commencions à comprendre :

1 – Dieu est Conscience ;2 – Dieu est la Conscience que Je suis ;3 – La Conscience que Je suis doit se révéler à moi dans les

formes de ma capacité à comprendre, à appréhender et à utiliser.

Et tout ce à quoi nous revenons alors, est la Conscience Sedépliant, Se dévoilant, Se révélant, Se manifestant, S’exprimanten tant que notre être individuel et en tant que tout ce quis’applique à nous… tout ce qui nous concerne.

Donc, la Liberté en Christ signifie Liberté en Conscience…la Liberté de la Conscience Infinie… la compréhension dela Conscience qui est Dieu. Et quand nous comprenons que :«Je suis cette Conscience», alors nous comprenons que nous nesommes pas limité… que nous ne sommes pas attaché par des liensphysiques, pas même ceux du temps et de l’espace.

Non ; ce n’est pas assez de réaliser que vous n’êtes pas bornépar les limitations du corps. Nous devons dominer la croyance en


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la limitation du temps et de l’espace. C’est alors que nous com-mençons à comprendre l’immortalité et l’éternité. Autrement, l’im-mortalité signifie seulement longévité, et éternité seulement per-manence.

C’est pourquoi en spiritisme, nous avons principalement lacroyance que la Vie (que nous sommes) a laissé son incarnationmais continue selon sa même intelligence et même sagesse.

Il est vrai que la Vie que nous sommes ne meurt jamais…n’est pas limitée au corps… au sens matériel… et par conséquent,ne peut certainement pas être limitée à une tombe. Cependant,ceci ne porte pas le sujet assez loin. Nous devons avoir ici laconnaissance qui dévoile et révèle le pas final : que le corps estpour toujours aussi Infini, aussi Éternel et Immortel que laVie elle-même… car la Vie et le corps sont un. La Vie et le corpssont inséparables. Jésus n’est pas mort et puis revenu. Jésus aprouvé l’Immortalité de sa Vie et du corps. Il est revenu dansle même corps.

Et il en est de même pour nous. Nous ne démontrons pas l’Im-mortalité aussi longtemps que nous continuons à trouver néces-saire de faire l’expérience de la mort ou de « tré-passer » afin decontinuer cette Vie de l’Âme. Non ; nous devons, par la connais-sance, déterminer nous-même l’expérience. Nous déterminons lasanté par la réalisation que le corps de l’Être est aussi Immor-tel que le Mental ou la Vie elle-même.

Ne voyez-vous pas que lorsque vous commencez à comprendrela Vie comme Immortelle, cela ne suffit pas à aider la santé devotre «corps» avant que et à moins que vous voyiez le corps commeétant une formation de la Conscience de votre propre être ?Quand vous commencez à voir que vous, en tant que conscience,êtes en train d’apparaître ici sous une forme manifestée, alors vousvous êtes rendu immortel. Et pas à travers la mort, mais par lefait de vivre… par la compréhension… par la liberté en Christ…par la libération de la croyance en l’état mortel. Quand vousaurez dépouillé l’état mortel et revêtu l’immortalité, vous l’aurezfait ici et maintenant, dans un corps de jeunesse, vitalité, santé,harmonie, plénitude.

Ne séparez pas «Mental » et « corps»… ne séparez pas Cons-cience et corps… ne vous divisez pas en aucune manière. Ne

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séparez pas de la conscience une partie quelconque de votreexpérience. Apprenez à fermer vos yeux et commencez à réaliservotre vie comme étant Conscience. Alors, quand vous aurezvotre vie en tant que Conscience, vous aurez trouvé votreliberté en Christ. Le corps sera alors ce qu’il était fait pour être :une forme pour apparaître… une forme dans laquelle se dépla-cer. Alors vous entrerez dans l’expérience d’un corps sans dou-leur, sans détérioration, sans vieillissement, sans changement.

Nous démontrons ceci et le prouvons dans une certaine mesure.Seulement dans une mesure. Nous avons vu certaines des per-sonnes de notre monde métaphysique qui ont des démonstrationsmerveilleuses… merveilleuses, de cette chose qu’est l’harmonie del’être et l’harmonie du corps. Que nous ne soyons pas allés plusloin est dû seulement au fait que nous ne réalisons pas pleinementnotre existence en tant que conscience. C’est pourquoi nouscroyons encore à un commencement et à une fin. Nous croyonsencore au temps et à l’espace.

Je vous prie de me croire… vous ne démontrerez pas jeunesseet vitalité, force et santé du corps tant que vous n’aurez pasappris à transcender cette croyance au temps et à l’espace.Et cela peut venir seulement selon que vous vous visualiserezvous-même comme conscience… comme un état de connais-sance… et puis que vous vous direz : «Comment cela pourrait-ilavoir un commencement et comment cela pourrait-il finir? Com-ment pouvez-vous borner cela dans un corps ou dans un tom-beau» ? Avec ce début… avec cette réalisation… vient votre libertéen Christ.

J’insiste sur cette déclaration… Liberté en Christ… Har-monie en Christ… Plénitude en Christ… par l’Identité Spiri-tuelle… Liberté par l’Identité Spirituelle… parce qu’il n’y aaucune autre liberté ! Si vous essayez d’obtenir la liberté pourvotre mental, votre personne ou votre bourse – vous allez échouer.Si vous réalisez votre liberté en tant qu’état de conscience, vousallez réussir, et vous n’aurez pas besoin de faire descendre cela endéclarant: «Ceci s’applique à mon cœur… ou à ma tête». Vous serezsatisfait de faire l’expérience de votre liberté en Christ et dela laisser se traduire en termes de bien humain, ou de ce quenous appelons bien humain.


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Il y a la liberté dans l’état de conscience qui réalise que Lui,Lui-même est Infini et qu’Il a transcendé tout temps, lieu, etespace. Et quand cette liberté est ressentie, elle est ressentie partous ceux qui entrent dans l’atmosphère de cette conscience. Oui ;c’est ce qui se passait dans la conscience de Jésus quand Il guéris-sait les foules qui s’amassaient autour de Lui. C’était la libertéqu’il avait dans sa conscience qui devenait la liberté de Sespatients.

Ainsi, la liberté que vous obtenez dans votre conscience, c’estle degré de liberté qui sera atteint par ceux qui vous cherchent.Voyez-vous, vous ne pouvez pas prendre ce «je» d’un être humain…et l’élever à la Liberté Spirituelle, parce que c’est justement celaqui nous a entravés, et c’est ce que nous allons briser – ici etmaintenant – de sorte que nous aurons atteint cette liberté enChrist. Comment ? En réalisant que le « je » est Dieu, et pas lapersonne. Et apprenons ceci tout de suite, ici et maintenant. Il y aun tout petit bout de « je» qui s’appelle lui-même une personne etqui aimerait s’élever et dire : «Je suis spirituel». Mais cela n’estpas spirituel du tout. Dieu est Esprit… Dieu est Esprit, la Vie, laSubstance, la Réalité de tout Être et de toute forme. Dieu est laLiberté de Sa création. Dieu est la Substance, foi et Réalité.Tenons-nous là et là même réalisons : Dieu est la liberté de toutêtre… le Mental et l’Âme et la Loi de et pour sa création. Et enDieu… en Christ… il y a la libération du sens personnel de « je».

Nous avons dit qu’il y a un Plan Spirituel, Universel. Certai-nement. Puisque Dieu est Intelligence Infinie, Dieu doit opérer ouagir en tant qu’un Plan Infini de bien pour Son univers. Nousplanifions nos affaires et les détails de notre existence. Donc l’In-telligence Infinie doit, dans Sa Voie Spirituelle, amener chaquechose en Un Dessein Divin… rien en dehors de sa place… personneen dehors de sa place. Chaque chose et chacun remplissant la fonc-tion spirituelle pour laquelle ils ont été créés.

Nous, dans notre compréhension limitée, n’avons aucune appré-hension de ce qu’est le Plan Spirituel. Dans notre méditation, ceweek-end, tournons-nous au-dedans comme si nous demandionsla sagesse (la connaissance) au sujet du Plan Divin, et la part quenous y jouons.

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Il y a un Univers spirituel et nous sommes un Être Spirituel etnous faisons partie du Plan Spirituel. Mais nous ne remplissons pascette fonction en tant qu’être humain. Ce n’a jamais été projeté quenous soyons riche ou pauvre, que nous réussissions ou échouions,que nous soyons malade ou sain. Nous sommes des fonctions…des activités… des capacités… du Mental Spirituel Divin. Entant que tels, nous sommes une partie du Tout Universel et chacunde nous travaille pour le bien de l’ensemble dans notre IdentitéSpirituelle. Mais humainement, nous ne savons pas ce que c’est.Nous nous sommes égarés loin de la Maison du Père… loin de NotreIdentité Spirituelle… jusqu’au point de nous perdre.

Maintenant, par la méditation, nous nous tournons vers laConscience intérieure, et nous demandons la Lumière : «Père,quel est le Plan pour l’Univers Spirituel, et quel est mon rôle dansce plan?» Nous avons le droit, si c’est nécessaire, de connaître latotalité du plan, puisque nous sommes l’activité manifestée detout le Royaume Spirituel, Infini et Immortel. Nous pouvons voiret connaître le plan entier; que ce soit réel ou pas maintenant, nouspouvons et nous devons finalement savoir où nous nous ajustonsdans l’Image Spirituelle.

Souvenez-vous que j’ai dit toute la semaine que la fonction decette classe n’est pas de s’en aller ensuite en ayant une santé unpeu meilleure et en étant un peu plus riche. Cela n’est pas l’idée dece travail. Pour cela, nous pouvons retourner à notre vieille méta-physique pour y apprendre comment démontrer un petit peu plusde santé ou de richesse. Mais la fonction, l’activité de ce travail,est la révélation de Dieu en tant que votre conscience indivi-duelle, afin que nous puissions tous nous ajuster finalement à cePlan… et que nous apprenions nous-mêmes quelle est notre desti-née, même ici sur terre. Pensez-vous qu’il y a seulement une exis-tence humaine sur la terre? Non; Cette image humaine ne fait paspartie du plan pour vous. Il y a une autre réponse, et cette réponsesera mise à jour par ceux d’entre nous qui, dans notre méditation,toucherons le bord de la Robe… toucherons le Centre de l’Éter-nel… on pourrait dire, En «ouvrirons le robinet»… et ferons des-cendre dans la conscience humaine une réponse à tous les pro-blèmes que nous rencontrons aujourd’hui.


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N’oubliez jamais ceci : le monde, en tant que monde humain,n’est pas le Monde Réel. Il n’y a rien que nous ayons à faire pour lessituations humaines telles qu’elles apparaissent dans ce pays oudans cet autre. Tout cela est une question de dépliement. Devons-nous donc utiliser la Vérité Spirituelle pour régler une dette? Pasdu tout. Nous devons élever la pensée par-dessus son sens maté-riel et amener à la lumière un Éveil Spirituel. Il faut qu’un tra-vail Transcendant nous fasse sortir de toutes les erreurs. Pour fairecela, nous nous tournons vers Dieu et nous réalisons la Présencede Dieu en activité à tous les instants… en tous lieux.

Les métaphysiciens ne suppriment pas de tumeurs ou d’obs-tructions. Mais par la réalisation spirituelle une grande acti-vité spirituelle est développée dans la Conscience et elle dis-sout les apparentes erreurs. Ce même principe doit être appliquéaux conditions du monde et aux affaires du monde. Les erreurssont réelles seulement pour le sens mortel de la réalité. Elles nesont pas réelles dans le royaume spirituel et elles ne sont pasréelles pour le Métaphysicien Spirituel.

Il n’y a aucune solution à ces erreurs sauf dans la mesure oùquelqu’un, quelque part, touche la Conscience Divine et amène laVérité à la lumière. Donc, si vous et moi pouvons toucher l’Infinichaque jour de la semaine, et si, pour ces problèmes du monde,nous pouvons simplement réaliser : «Père, il y a un Plan Divin, unUnivers Spirituel, exactement comme il y a un Corps Spirituel queje mets à jour par un traitement métaphysique et l’éclairementspirituel, de même il y a un univers spirituel et une solutionspirituelle à chaque problème sur la terre, mais cela ne se trouvepas dans le domaine de ma pensée humaine ni dans le domained’aucune pensée humaine».

La plupart de nos cas viennent à nous seulement après que lesdocteurs aient déclaré qu’il n’y avait aucun espoir. Hé bien, toutce mouvement métaphysique est constitué de « morts » vivantsceux que les docteurs ont décrété morts il y a des années et desannées… mais qui marchent encore sur la terre. Nous sommes lapreuve vivante que vous ne pouvez pas détruire la Vie ni sa for-mation individuelle. Nous sommes la preuve vivante que pourchaque chose que le monde appelle péché, maladie, ou mort, il y a

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une Lumière Spirituelle… une Conscience Spirituelle… qui la dis-soudra.

Alors, y a-t-il une différence quelconque entre cela et ce que lemonde appelle une dette internationale ou un problème interna-tional insoluble? Croyez-en ma parole, il n’y en a pas et nous avonsla solution de chaque problème existant à un moment quelconque…et assez d’éclairement spirituel… pour amener cette solution à lasurface. C’est tout simplement la conscience éclairée.

La Lumière de Dieu doit briller à travers une conscienceindividuelle. Quand cette Lumière Spirituelle apparaît, elle appa-raît comme un homme ou une femme. Elle apparaît dans un lan-gage que nous pouvons comprendre. Aussi profonds que soient lesproblèmes du monde aujourd’hui… aussi insolubles qu’ils soientpour la pensée humaine et les plans humains… ils ne sont pasinsolubles. C’est encore une histoire du vieux péché et de la vieillemaladie qui déconcerte les docteurs.

Non ; il n’existe pas quelque chose comme un problème inso-luble… pas davantage de problème difficile. Il y a seulement cesréalisations de la Loi Spirituelle, et elles seront dévoilées seule-ment par ceux qui se tournent au-dedans vers le Royaume de Dieu.Ceux qui se tournent vers l’intérieur et contactent ce centreéclairé de leur propre être mettront à jour la Lumière et appa-raîtrons comme un autre Jésus de Galilée… un autre Saül deTarse.

Quelqu’un viendra à la Lumière au moment nécessaire… peut-être pas un seulement, mais une douzaine. Nous allons l’ame-ner à la lumière… n’oubliez jamais cela.

Dieu est Esprit et le monde de la Création de Dieu est Spiri-tuel. Nous avons prouvé que notre «corps» est Spirituel par le faitqu’en nous tournant vers l’Esprit, nous avons fait paraître l’har-monie de notre corps, ce que nous avons appelé santé ou guérison.Nous avons prouvé que les ressources sont Spirituelles parce qu’enappliquant la Conscience Spirituelle au sujet des affaires ou desressources, nous avons fait paraître un sens plus large des affairesou des ressources ou un sens plus harmonieux.

Chacun dans le monde métaphysique a prouvé dans une cer-taine mesure que ce qui apparaissait comme un univers matériel


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était assujetti au traitement spirituel. Si ceci n’a rien prouvéd’autre, ceci a prouvé que cet univers est un univers spirituel etnon pas un univers matériel, comme il semble l’être.

Ainsi, tous ces prétendus problèmes dans le monde peuvent etdoivent être résolus en amenant à la Lumière la réalité de lajuridiction spirituelle sur l’univers de la création de Dieu.Ceci… comme je l’ai dit au début de la semaine… nous devons cha-cun le faire pour notre être individuel. Nous devons entrer en médi-tation. Nous devons y rester jusqu’à ce que nous recevions uneréponse qui dit : «Je suis là… la Présence de Dieu est ici… Voici, jesuis avec toi toujours, même jusqu’à la fin du monde» (6).

Et nous devons faire cette même chose pour le monde. Souve-nez-vous que votre vie privée n’est pas quelque chose séparée etdistincte du reste du monde. Votre vie privée est exactement autantune part du monde que nous tous ici sommes une partie de cetteclasse particulière. Y a-t-il une possibilité que l’un ici puisse enprofiter sans que le reste de nous en profite? Non; nous sommesliés, ici, par un lien invisible de sensation, de compréhension etd’amour. Un seul d’entre nous ici pourrait-il gagner quelque choseaux dépens d’un autre?

Nous avons seulement à comprendre ceci, et vous allez trouverque votre relation avec chaque individu dans le monde, quelsque soient le pays, la race, la croyance, ou la couleur est la même…qu’il y a un lien invisible entre chaque individu sur terre. Et c’estun lien Spirituel. Ne croyez jamais un seul instant que moi, dansma méditation, je ne l’ai pas touché ! C’est ce qui, en fait, a donnénaissance à une affirmation que j’ai faite ici en classe un jour (v.note) : « Mon unicité avec Dieu, constitue mon unicité avec toutêtre et idée spirituels». Mon unicité avec Dieu… ne doutezjamais de ceci. Il y a un lien invisible entre chacun sur terre. Noussommes tous frères, sœurs oncles et cousins, pas dans un senshumain mais dans un sens spirituel.

Puisque Dieu est responsable d’un Univers Spirituel, et Dieuest responsable de Son Univers Spirituel… alors nous sommes

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Note : Ce fut la première classe (fermée) à San Francisco. D’abord publiée en1947, en manuscrit comme celui-ci sous le nom de «Notes Métaphysiques», etpubliée en 1962, appelé Union Consciente avec Dieu.

responsables en tant que ce mental… en tant que cette intel-ligence. Nous avons la responsabilité de maintenir et soutenir etrévéler la conscience spirituelle.

Nous ne pouvons pas sortir dans le monde humainement et êtreun frère et une sœur pour tout le monde, mais nous pouvons res-ter assis dans notre méditation et toucher ce centre de l’ÊtreDieu. Nous trouvons, en faisant cela, que nous avons contacté laVie de chaque autre être. Nous sommes tous un en Christ.

Car nous qui sommes ici, nous n’avons aucun droit de croireque nous sommes ici simplement dans le but de faire sortir de Dieuune petite part de santé ou de richesse pour nous. Cela est un buttrop égoïste et cela ne marchera pas parce que la vision n’est pasà ce niveau. Ma vision n’est pas à ce niveau. Elle est plutôt auniveau de Dieu et de l’univers spirituel, et à essayer de déter-miner : « Qu’est-ce que ce Principe de Vie ? Qu’est-ce que Dieu ?Qu’est-ce que l’Univers Spirituel?»

Simplement de rafistoler un univers matériel n’est pas assez.C’est bien à un niveau de conscience. Ce n’est pas assez pour nous,à notre niveau de développement, d’utiliser cette Vérité seulementdans un but égoïste. Pourtant, dans la mesure où nous nous tour-nerons vers Dieu et recevrons cette Illumination, nos affaires indi-viduelles l’extérioriseront. Ce serait folie que de dire: «J’ai contactéDieu et j’ai vaincu le monde, mais je n’ai ni la santé ni la richessepour moi». Rien que par cela, vous pouvez dire que ce contact nes’était pas produit. Il doit y avoir un certain degré de démonstra-tion dans votre expérience et dans la mienne afin que nous puis-sions le montrer au reste du monde. Vous ne pouvez manquer d’ex-térioriser meilleures santé et richesse… vous ne pouvez manquerd’extérioriser un visage plus agréable ou une existence plus heu-reuse… si dans votre méditation vous touchez le bord de la Robe.Et au moment où vous le faites, vous devenez une Lumière Bril-lante et un exemple pour le reste du monde. Mais même cela n’estpas assez.

Il y a un Univers Spirituel… un Plan Spirituel… que nous dis-cernons au-dedans de notre Être Intérieur… au-dedans de notreConscience Intérieure. C’est quelque chose qui ne fait pas partiede l’univers physique. Et pourtant, quand vous le contactez, Il rend


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plus sain et plus heureux ce qui apparaît comme un univers phy-sique. Essayez-le pendant ce week-end et prenez le monde dansvotre méditation. Prenez là le monde entier et pensez à lui commeétant en train d’essayer de prendre contact avec Dieu. Et à tra-vers votre contact avec Dieu, regardez cet univers entier en toussens. Regardez à quoi il ressemble d’un point de vue spirituel !

Trouvons le Centre de notre Être et contactons notre Cons-cience Intérieure… connaissons Dieu… et puis regardons audehors vers l’horizon spirituel et voyons à quoi ressemble le PlanSpirituel. Ceci est réellement notre fonction. Ceci est réellementle rôle que nous avons à jouer dans l’histoire du monde. À l’instantoù nous contacterons ce Centre, cela apparaîtra et influencerad’autres personnes le long du Chemin. C’est ce que nous sommes entrain de faire. Quand nous contactons le centre de l’Être-Dieu, nousdisons : «Père, fais-moi voir cet univers spirituel et le plan spiri-tuel et mon rôle dans ce Plan». Observez ensuite ce qui se passedans votre expérience individuelle !

Quand vous vous tournerez vers l’intérieur en méditation, endemandant au Père de vous montrer l’univers spirituel, vousverrez des arbres dont les feuilles ne tombent jamais, des arbressur lesquels les fruits sont toujours en saison de fructifier. Voustrouverez un univers dans lequel le soleil brille toujours et où il nese couche jamais pour faire place à l’obscurité. c’est cela l’uni-vers spirituel. Il est particulièrement vrai que dans l’univers spi-rituel, les arbres ne sont jamais dénudés et qu’il n’y a jamais l’in-tervalle d’une saison stérile, c’est comme Jésus l’a décrit quand Ila dit : «Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois pour la mois-son? Mais je vous dis, élevez votre regard… les champs blan-chissent pour la moisson» (7). Vous ne trouverez dans cet UniversSpirituel rien d’offensif, ou qui doive être corrigé, et en outre, vousn’y trouverez aucune détérioration. Mais vous verrez le Fils deDieu venant avec lumière.

Mon attention a commencé à être attirée vers la méditation parla vie de Jésus, et par la découverte du sens plus élevé de la prière,et en essayant de contacter la Conscience, et en découvrant quec’était toujours une prise de conscience atteinte en écoutantet en recevant. Vous vous souviendrez que Jésus a dit : «Je ne

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puis rien faire de moi-même (8)… le Père qui demeure en moi, c’estLui qui fait les œuvres» (9). Jésus était toujours en train de rece-voir du dedans par la méditation.

J’ai aussi été frappé par le fait que, selon ses premiers écrits,Mrs Eddy se retirait «sept fois par jour pour prier». Connaissantle sens de la prière de « la Science Chrétienne», nous savons qu’ellene priait pas pour quelque chose, et que sa prière devait être uneprière de méditation. Et aussi, j’ai trouvé dans ses écrits : «J’écou-terai Ta Voix», et ceci m’a tourné en direction de la méditation.

En poursuivant mes études des religions du monde entier, desphilosophies du monde, j’ai appris que c’était le secret de tous lessaints et de chaque personne qui avait un jour touché le bord de laRobe… le Bouddha, Shankara, Lao-Tseu, Paul, Pierre, Jean; tousles Saints Catholiques, les Frères Protestants, et les ProphètesHébreux… Jésus lui-même.

Avec chacun d’entre eux, c’était leur capacité de discerner quel-que chose intérieurement. Nous l’appelons méditation. Et dansmon propre travail, j’ai appris de bonne heure qu’il y avait unsecret que je ne pouvais pas trouver dans mes études et mes lec-tures. Alors, j’ai appris à fermer mes yeux, à devenir paisible inté-rieurement et peut-être à ce moment-là ou bien un jour ou deuxplus tard, la réponse arrivait.

Ainsi a commencé ma propre méditation. J’étais dans ce tra-vail depuis moins de deux ans, quand j’ai découvert que les seulsrésultats que j’avais venaient par la méditation… venaient enm’asseyant, en devenant tranquille, en devenant réceptif et enécoutant. Alors tout à coup, cette sensation, ce sens de la Pré-sence arrivait et ensuite les guérisons se produisaient. Ou biencela me donnait un éclairement ; j’ouvrais un livre exactement àla bonne page. J’étais conduit à un livre et j’y trouvais la bonneréponse.

Tout ceci a percé au moyen de ce contact intérieur de quelquechose. Ceci a continué jusqu’à ce que, graduellement, j’aie fait lagrande découverte personnelle – quoique non originale – qu’il y aun univers spirituel… un «Temple non créé par les mains, Éter-nel dans les Cieux»… et qu’on peut Le discerner sur ce plan d’exis-tence, mais pas avec le mental humain.


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Quelque chose qui m’a aussi très fortement frappé était ladéclaration de Mrs Eddy: «Le mental humain n’est pas un facteurdans la guérison». J’ai dit : «Si le mental humain n’est pas un fac-teur, alors, s’il vous plaît, dites-moi ce qui l’est?»

Vous constaterez, en avançant, que cela est vrai. La PrésenceGuérissante entre en opération seulement quand le mental humainn’est pas à l’œuvre… quand il est tranquille… quand les sens sontsilencieux. Quand les sens sont-ils silencieux ? Seulement enméditation… quand vous êtes en paix… quand vous demeurezdans votre silence intérieur.

C’est alors que j’ai découvert le secret entier de la vie ! Il n’y arien d’inconnu pour la personne qui médite! Il n’y a rien qui puisserester toujours secret – que ce soit sur le plan humain ou sur leplan spirituel… personne ne peut me cacher quelque Vérité quej’ai besoin de connaître, quelque fait invisible que je dois savoir.Toute chose que j’ai besoin de savoir arrive dans mon expérienceexactement quand j’ai besoin de le connaître. Pourquoi ? Parcequ’ayant fait le contact au-dedans, cela fait sortir en manifesta-tion extérieure tout ce qu’il y a là. Mais ceci n’a rien du tout à voiravec le mental humain.

«Le royaume de Dieu est au-dedans de vous» (10). Alors,où allez-vous trouver le Royaume de Dieu? Certainement pas àl’extérieur ! Pas dans l’activité du plan humain. En fait, tous nosproblèmes résultent de l’activité du mental humain. Quand le men-tal humain est tranquille, la solution de ces problèmes apparaît.La Conscience Christ est votre expression individuelle de l’Uni-verselle Conscience Dieu, ou bien – Dieu exprimé individuelle-ment par vous ou par moi… l’esprit qui était en le ChristJésus. Dieu est le Mental Divin, mais C’était le mental du ChristJésus quand il était individualisé en tant que l’homme Jésus. Cemême Mental est votre mental. Il doit l’être. Et donc, c’est leMental Universel Infini individualisé en tant que vous et que moi.

Réalisons ceci : Nous avons ici Dieu Esprit Infini, et nous avonsun Univers Spirituel. Et nous En savons si peu ! Nous savons sipeu au sujet de Dieu… si peu au sujet de l’Univers Spirituel etnotre place particulière dans cet univers. Alors consacrons aumoins une de nos périodes de méditation chaque jour dans le but

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d’aller au-dedans et de trouver la réponse au-dedans… de notrepropre être… aux questions : Qu’est-ce-que Dieu… Qu’est-ce quel’Univers Spirituel… Quel est le Plan Spirituel et quel est mon rôledans ce Plan?

Quand ces questions d’état ou de nation viennent à notre pen-sée, tournons-nous simplement au-dedans avec un point d’inter-rogation, afin que la Lumière apparaisse sur ces problèmes et quel-que part sur la terre, un individu surgira avec la solution.


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CHAPITRE VI

ÉLÉVATION DE LA CONSCIENCE

L a connaissance de seulement la lettre de ce message est sansvaleur. La valeur réelle est dans la Réalisation Spirituelle accom-pagnée de guérison. «C’est à leurs fruits que vous les reconnaî-trez» (1). Être seulement capable de se souvenir et de parler de ceci,et pas capable d’accomplir un degré raisonnable de travail de gué-rison, ne sert pas à grand-chose. Il y a déjà beaucoup trop de publi-cations de livres, et l’Écriture dit qu’il y a trop de «bavardage» ausujet de la Vérité. Ainsi ceux qui exercent ce travail doivent êtreceux qui en ont quelque réalisation… qui n’ont pas peur d’aiderquand on le leur demande, mais qui peuvent réellement faireparaître quelques guérisons.

Non; le monde n’a pas besoin de davantage d’enseignement.Il a besoin de davantage de guérison. Je suis en train de penseraux débuts du mouvement de la Science Chrétienne, quand cesgens sont allés sur le terrain et ont démarré des petits groupes quise sont rapidement développés dans les églises. Les guérisons sontarrivées si denses et rapides que tout le mouvement a prospéré.Moi, ici, je ne désire aucun mouvement organisé qui prospérerait,pourtant je serais certainement heureux de voir l’enseignementde La Voie Infinie prospérer et s’étendre par l’intermédiaire duministère de guérison.

Notre ministère est un ministère de guérison. Il n’y a aucundoute à ce sujet aussi longtemps que ceux qui le font ont saisi suf-fisamment de la réalisation pour accomplir du travail de guérison.Il se pourrait qu’un jour des gens puissent lire mes livres et en par-ler et prêcher à leur sujet et répondre, si on les questionnait sur laguérison : «Oh, cela arrivait du temps de Joël Goldsmith, quand il

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était encore là». C’est cela que nous voulons éviter. Nous voulonsque chacun saisisse la vision spirituelle !... pour aller et fairepareil !

Il y a assez de lecture spirituelle dans votre Bible et aucun demes mots ne sont nécessaires. Prenez l’Évangile selon Jean. Aucunlivre n’est réellement nécessaire après cela. Si vous saisissez lavision spirituelle de ce livre, vous n’avez besoin d’aucune méta-physique. C’est l’écrit le plus spirituel sur terre. Il contient assezpour tous les ministères de guérison qui seront jamais suscités parle besoin humain. Mais il est vrai que les écrits d’aujourd’hui, parcequ’ils sont dans notre langage et de notre époque, clarifieront cesécrits anciens. C’est pour cette raison que nos études et pratiquesont facilitées si nous nous en servons.

Quand je dis : «Seuls devraient devenir actifs dans ce travailceux qui acceptent d’être appelés pour la guérison», je dis cela dansle sens que nous n’avons pas besoin d’une nouvelle génération de«prédicateurs»… je veux dire que nous voulons être agissants.Personne ne devrait faire glisser vers un autre l’activité du travailde guérison. Chacun devrait accepter l’activité de guérir. Pour-quoi? Parce que la guérison n’est pas un ministère privé ni secret.Les guérisons ne sont pas réservées aux «praticiens». Elles sontpour n’importe qui. «Vous ferez de plus grandes œuvres». (2)

Quiconque consacre sa pensée à cet enseignement et l’y main-tient, reçoit toujours une réponse spirituelle du dedans. Il cons-tate bientôt que la plus grande force pour guérir… le plus granddéveloppement du pouvoir de guérison… arrive quand il est appeléà l’aide et que, rapidement, il répond: «Oui ! », sans s’arrêter poury penser. Pourquoi? Parce que cela indique sa réalisation que cen’est pas l’être humain, pas la compréhension humaine qui va gué-rir, mais que c’est le «Je»… l’Identité Spirituelle… qui peut etqui va faire le travail.

Mais à la minute où vous dites que vous n’avez pas lu ou étudiédepuis assez longtemps pour guérir, vous faites l’assertion qu’unêtre humain peut guérir. Et en tant qu’être humain, vous ne pou-vez pas guérir, même si vous pouviez réciter de mémoire tous leslivres jamais écrits sur ce sujet. Mais – quand on vous appelle àl’aide et que vous pouvez répondre – «Certainement!» – C’est votre


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reconnaissance que l’erreur n’est rien et que vous n’avez doncpas à la guérir !

Quel est le secret entier du travail de guérison? Est-il que nousavons un « pouvoir sur l’erreur » ? Ou bien est-il que la maladien’est pas un pouvoir? Non; ceci n’est pas un enseignement qui ditque par quelque sorte de miracle qui nous serait donné nousserions capables de vaincre péché, maladie et mort. Ce n’est pascette sorte d’enseignement. C’est un enseignement qui dit : « Lepéché, la maladie et la mort ne sont pas des réalités ! Ce sontdes illusions qui nous ont berné jusqu’à nous faire croire qu’ellessont réelles. »

Nous nous prêtons à devenir épouvantés par les microbes… parl’infection et la contagion… même si nous avons derrière noussoixante-dix ans de pratique métaphysique pour prouver qu’il n’ya aucune vérité ni pouvoir dans ces choses-là ! Nos praticiens vontdans des foyers où elles fleurissent vigoureusement et rarement,très rarement, certains ont contracté la maladie.

Non! Notre enseignement n’est pas celui d’une manière secrètede vaincre un grand pouvoir nommé «erreur». Notre enseigne-ment est une réalisation de son néant ! C’est comme cela quenous avons peur de la maladie ! La maladie n’a pas de réalité !Et quand quelqu’un vous appelle à l’aide, ne craignez pas derépondre : «Bien sûr, je vais vous aider ! » La seule compréhensionqu’il vous faut pour le faire est l’irréalité de ce qui apparaîtcomme péché, maladie ou mort, carence ou limitation.

Nous allons maintenant réviser complètement notre conceptdu but de notre étude et de notre vie de la Vérité. Nous n’allonspas « utiliser » notre compréhension de la Vérité pour forcerl’image humaine à se conformer à notre idée de ce qu’elle devraitêtre. Par exemple, nous n’allons pas dans notre travail considé-rer quelque personne et décider qu’elle devrait être plus saine ouplus riche… qu’elle devrait ou ne devrait pas être employée.Quand un problème nous est présenté, notre façon ou méthode detravailler n’est pas d’essayer de faire une démonstration confor-mément à la manière que le patient pense qu’il faudrait. Et, à pro-pos, cela se produit parfois… au grand chagrin et regret de cepatient…


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Vous voyez, nous n’avons pas à «juger d’après les apparences».Nous avons à «juger selon la justice» (3). Et par conséquent, si nousregardons le monde humain et voyons la menace d’une guerre, celane fait pas partie de notre travail de nous asseoir pour faire quelqueprière afin que la guerre n’éclate pas. Jésus a exprimé une loi : «Ceque vous semez, c’est ce que vous récolterez» (4). Dans l’ÉcritureOrientale on l’appelle la Loi du Karma. Elle signifie que ce que vousfaites… votre conduite et vos pensées d’aujourd’hui… produirontdes résultats dans certains états de vos affaires demain. En philo-sophie, on l’appelle cause et effet. Et nous savons tous que vous nepouvez pas séparer la cause de l’effet. Dans l’ancienne ÉcritureHébraïque, elle nous est donnée ainsi : «Ceux qui labourent l’ini-quité, et qui sèment la méchanceté en moissonnent les fruits».(5)

Pensez maintenant à une salle pleine de gens tels que noussommes ici, se rencontrant continuellement ici ou dans leursfoyers… collectivement ou individuellement… et se consacrant à laVérité… à l’Amour… à la Paix. Et puis pensez un moment, si vousle pouvez, à une « guerre » éclatant entre eux. Est-ce possible ?Serait-il possible que la haine, l’envie ou la jalousie puisse s’ins-taller dans cette pièce ou n’importe où nous serions rassemblés…« en Mon Nom » ?... Non ! Ce ne serait pas possible ! Il y a tropd’Amour, trop de Christ, trop de Paix dans les cœurs et les Âmes etconsciences de telles personnes pour qu’un conflit ou guerre soitautre chose qu’impossible et impensable.

Et maintenant, prenons l’image inverse. Supposons que la que-relle est en cours, et que l’un veuille la situation d’un autre, quel-qu’un d’autre l’argent d’untel, pendant qu’encore un autre com-plote pour la place sociale d’un autre. Dites-moi, si j’étais témoin decela, quelle sorte de prière devrais-je faire pour les sauver de leurfolie? Y a-t-il quelque prière qui pourrait le faire? Et il en va ainsides affaires du monde. «Ce que vous semez, vous le récolterez».

Mais il y a une manière d’annuler même cette loi de Jésus –«Ce que vous semez…» Cette manière est «Revenez à moi de toutvotre cœur» (6). Cette voie est de reconstruire. Cette voie est d’avoirun changement de conscience. La sorte de pécheur que vous étiezil y a un mois n’a aucune importance, ni de quel péché d’action oud’omission vous étiez coupable, puisque vous avez laissé tomber


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tout cela pour ne plus laisser rien d’autre que la Paix, l’Amour dela Conscience Divine être à l’œuvre maintenant. Votre passé estannulé et il n’y a aucune conséquence de quoi que ce soit de votrepassé. «Tournez-vous, et vivez…» (7) reconstruisez !

De la même manière, si toutes les personnes de certainesnations disaient : « Nous avons fait les mauvaises choses. Nousdevons cesser toute cette tricherie et nous atteler à des actions hon-nêtes, droites et justes» tous leurs péchés «passés» seraientannulés. Ils auraient alors «dominé» tout ce dont ils avaient tou-jours été coupables. Ils auraient vaincu leur ancienne tendanceet leur vie deviendrait conforme à la nouvelle cause, qui estchangement de conduite. Ils recevraient alors l’effet de cettenouvelle cause, et l’ancien serait vraiment annulé.

Ainsi notre travail ne consiste donc pas à nous asseoir pourdire des prières pour qu’aucune guerre n’arrive. Tout d’abord, cesprières sont répandues d’après la croyance que ce qui se passe dansl’univers humain est la réalité, et ce ne l’est pas. C’est une illu-sion… que l’apparence soit guerre ou paix. C’est la même choseque de sembler voir un être humain avec un corps sain et un autreavec un corps malade. C’est une illusion dans les deux cas.

Non ; ce n’est pas notre fonction. Notre fonction est de nousasseoir et de devenir un avec la loi de Dieu, et de reconnaîtreseulement un corps spirituel… de ne pas même reconnaître uncorps physique sain, mais seulement un corps purement spiri-tuel. Alors que jusqu’à présent, si une personne appelait en disant :«J’ai un mal de tête» – ou – «Je suis malade», nous nous arrêtionsaussitôt pour faire quelque travail afin de «corriger» cela, main-tenant, dans cette nouvelle conscience où nous fonctionnons, nousne faisons pas cela du tout.

Nous nous contentons simplement de nous arrêter pour res-sentir la présence consciente de Dieu… pour nous accor-der et communier avec l’Infini… et puis laisser apparaîtrel’Harmonie Spirituelle. Et ainsi vous voyez que dans cette nouvelleet moderne méthode de traitement, c’est en fait le praticien quidonne au praticien le traitement au sujet du patient !

Un praticien se dit : «Attends une minute ! Quelle sorte de sug-gestion est-ce là qui me vient d’un état d’être distinct de Dieu…


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d’un «être humain» dans la douleur, ou le péché, ou la maladie? Jene peux pas accepter cela. Je ne vais pas permettre à une tellecroyance de s’imposer à ma conscience. Je ne vais pas permettreque mon mental soit manipulé par une telle croyance. Je sais laVérité… que Dieu est la Réalité… la Substance… la Loi detout être». Et de cette manière le praticien se donne à lui-mêmeun traitement jusqu’à ce que lui-même puisse se dire : « Je suisconvaincu ! »

Vous n’avez pas cherché à atteindre et à toucher la pensée dupatient. Mais du fait de l’unicité du mental, le patient perçoitce traitement. Il perçoit la Vérité couler en lui… la Vérité dans laconscience du praticien. Il perçoit la Vérité elle-même contac-tant sa conscience et il répond à Cela. Ainsi donc nous avons main-tenant cette forme ou mode de traitement différente.

Ce que je vois en ce moment avec mes yeux n’est pas «vous».Je vois mon concept de vous et le concept universel de vous. Jesuis en train de voir un sens ou concept limité de vous. Et pourmoi, de vouloir arranger ça, serait comme prendre une photo devous et d’y mettre de petites couches de peinture çà et là. Cela nepourrait jamais vous toucher.

Donc, quelle que soit la quantité de paroles échangées au sujetde ce concept de vous, cela continuerait à n’avoir rien à faire avec«vous » parce que vous êtes invisible à la vision humaine. Vousêtes caché derrière vos yeux et personne ne peut vous voir. La seulechose qu’on peut voir de vous est le concept, quel qu’il soit, que lemonde a bâti à votre sujet, et cela n’est pas vous.

Non! Vous vous tenez droit derrière ces yeux, regardant dehorsd’une manière très sage, mais bien caché de la vue mortelle. N’ou-bliez jamais cela ! Vous êtes Conscience Spirituelle et vousn’avez jamais été vu. Vous ne pouvez pas être vu ou touché ousenti. Vous êtes Conscience pure.

Mais vous pouvez être discerné pendant des moments d’éclai-rement spirituel… dans Ce Sanctuaire… dans le Temple de Dieuque Je suis. Là, je suis face à face avec Dieu et je peux vous con-naître tel que vous êtes. Ceci, aussi, a pour résultat une guéri-son… guérison par discernement spirituel mais jamais par lescinq sens physiques.


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Cela ne sert à rien d’affirmer « il n’y a pas de guerre, de dépres-sion ou d’accident» dans une tentative de conjurer, ou un «espoir»d’éliminer ces désastres. Notre effort va dans le sens d’atteindreune union consciente avec Dieu et de laisser cette réalisa-tion nous transporter à travers n’importe quelle guerre, dépres-sion, ou tout accident qui puisse «apparaître» dans ce monde d’illu-sion. Et quelquefois un petit groupe, juste comme nous sommes ici,peut prévenir une «catastrophe». S’il y a «dix hommes justes» dansune ville, la ville entière pourrait être épargnée. Un avec Dieuest une majorité !

Il est possible que là où nous devenons un avec la ConscienceDieu, où nous devenons en accord (ou en phase) avec ce Pou-voir Infini, l’ensemble de la Présence et du Pouvoir de Dieuvienne sur une communauté ou une nation dans sa totalité pouréliminer quelques-unes ou toutes les conditions erronées.

Mais – ne permettez pas à votre pensée de se laisser attirervers une tentative de « faire» cela. Ce ne serait qu’une tentative dechanger cette image du rêve, puisque la guerre, la dépression etles accidents ne sont pas des réalités. Ne mettez pas votre mentalou votre pensée ou vos pouvoirs spirituels à essayer de rafistolerl’illusion. Devenez un avec Dieu – et puis restez là. Faites ceciautant de fois que vous le pouvez dans la journée et autant de foisque vous pouvez dans la nuit. Mettez-vous en unisson avec l’In-fini. Obtenez la sensation de la présence de Dieu. Bientôt l’illu-sion se trouvera dissipée. Laissez cette compréhension révélerla nature illusoire de ce qui « apparaît » comme guerre, dépres-sion, ou accident. Cessez de regarder l’illusion et puis d’essayermentalement de l’escamoter de votre existence! Apprenez la signi-fication de «accorde-toi avec ton adversaire ». (8) Vous accorderavec votre adversaire signifie de ne pas combattre ni essayerde changer l’image mortelle. Cela signifie de comprendre immé-diatement que ce n’est pas une réalité. C’est cela votre accord.

Jésus n’a pas nié la crucifixion, et n’a pas non plus affirméd’une manière audible : « Je n’ai pas peur de Pilate ». Il n’a pas«maîtrisé l’erreur» de la crucifixion, ni «affirmé la liberté». Il s’estdétourné à la fois de la crucifixion et de la liberté et il a déclaréque Dieu était le seul pouvoir agissant dans la conscience


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de l’homme… même de Pilate. «Tu n’aurais sur moi aucun pou-voir, s’il ne t’avait été donné de Dieu». (9)

Jésus n’a pas demandé à Dieu de Le «protéger» du pouvoir dePilate. Il a simplement affirmé que Pilate avait seulement cepouvoir-là. Et Il n’a même pas dit que Pilate n’avait «aucun pou-voir ». En fait, Il a été d’accord que Pilate avait des tas de Pou-voirs… mais c’était le Pouvoir qui « lui était donné » par Dieu.Voyez-vous la différence ? Nous avons ici une compréhensionnouvelle et plus élevée du traitement – et de la vie.

Jésus n’a pas «nié» que Judas allait Le trahir. Il a plutôt prouvéque la trahison n’était pas un pouvoir ni une réalité. Il n’a pas«nié» le manque ou la limitation en face de cinq mille personnes ànourrir avec quelques pains et poissons. Il a élevé sa conscienceau-dessus de cette scène et réalisé la Présence de Dieu… laPrésence de Plénitude… et Elle a nourri la foule. Jésus « levales yeux vers le ciel et rendit grâces» (10) au Père. Il n’a pas «nié»une seule chose! Il n’a pas nié et Il n’a pas affirmé. Il a simplementregardé vers le haut et remercié le Père pour Ce Qui est laPrésence de Dieu. Et puisque Dieu est Être Infini, Il remer-ciait Dieu pour l’Infinité des pains et des poissons.

N’utilisez jamais votre compréhension pour considérer la scènehumaine… pour la changer, la modifier, la corriger, l’améliorer oula guérir. Élevez la conscience. Élevez votre conscience.Regardez vers le Père au-dessus de la scène humaine. Réa-lisez l’état-Tout de Dieu et puis soyez témoin de ce Tout en tantqu’accomplissement.

Comment réalisons-nous cette Total-ité? Au moment où vousélevez votre pensée vers Dieu, vous l’avez élevée vers l’Infini. Iln’existe pas de limitation une fois que vous élevez votre penséevers la Conscience… vers Dieu. Et il n’y a pas non plus de matière,ni de péché, ni de maladie, ni de discorde. C’est seulement dans lamesure où vous pouvez «regarder en haut» et contempler la facede Dieu, que vous pouvez voir que tout ce qui émane de Dieu estBien Infini, Vie Éternelle, Esprit Immortel, Réalité Divine, Paix,Joie, Pouvoir et Domination.

Ne faites pas de déclarations, d’assertions, ou d’affirmations deVérité qui ne concordent pas avec votre propre conscience pour en


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attendre de bons résultats. À quoi sert-il, si vous êtes en train de«vivre un mensonge», de tourner autour et «affirmer» une vérité?Supposons que vous permettiez à votre conscience d’être remplie dehaine, courroux, ingratitude ou crainte, et cependant de vousasseoir pour vous donner à vous-même un traitement par l’affir-mation : «Dieu est Amour ; Dieu est la Vie ; Dieu est Tout». Vousn’auriez pas la moindre chance ! Et je vais vous dire encore unefois le secret que je vous ai déjà donné.

Rien dans toutes les déclarations que vous pourriez faire demaintenant jusqu’au jugement dernier ne guérira jamais quelqu’un.C’est l’état de conscience dans lequel vous vivez… C’est celaqui effectue le travail de guérison. C’est votre état de cons-cience. Et si vous vivez dans un état de peur des microbes, desguerres, ou des dépressions… vous n’allez jamais guérir quel-qu’un de la peur, la carence, la limitation ou la maladie.

Souvenez-vous que nous avons dit que la Conscience Christest votre conscience quand vous ne haïssez plus, ne craignez plusou n’aimez plus l’erreur de quelque sorte qu’elle soit. C’est ce dontje suis en train de parler maintenant. Si vous êtes dans un état deconscience qui continue à haïr, craindre, ou aimer l’erreur, alorsne pensez jamais que vous avez un état de conscience de guéri-son, même si vous pouvez réciter tous les livres jamais écrits.

C’est votre état de conscience qui guérit. Et donc, au lieud’apprendre un tas de déclarations et de vérités, et de rester assisà donner de longs traitements, faites concorder votre vie aveccette vérité de l’être. Commencez à atteindre une appréhen-sion consciente de la présence et du pouvoir de Dieu. Appre-nez au moins, si vous n’apprenez rien d’autre, à cesser de «pen-ser» et à laisser Dieu remplir votre pensée.

Vous allez constater que ceci est infiniment plus puissant quetoutes les déclarations que vous avez pu lire dans la Bible ou danstous les écrits métaphysiques… y compris les miens. C’est votreétat de conscience qui guérit – si du moins une guérison est à faireet si vous en faites une seule. Et c’est votre état de conscience quandla conscience est imprégné de la Présence et Pouvoir de Dieu.

Je peux résumer pour vous en cinq minutes tout ce qu’il estnécessaire de savoir en ce qui concerne la Lettre de Vérité… toutce qu’il est nécessaire de mettre dans un traitement.


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1 – Vous commencez par Dieu… Quelle est la nature de Dieu etle caractère de Dieu? Dieu est Intelligence Infinie. Dieu est Vie,et la Vie est Immortelle et Éternelle. Dieu est Esprit, et par consé-quent Incorporel ; ainsi l’univers entier est incorporel et spirituel,formé de la Substance Divine de l’Être. Dieu est Principe ouLoi ; par conséquent, chaque chose qui existe dans le monde estsujet de la Loi Divine et se trouve sous son gouvernement. Dieuest la Vie de l’individu; le Mental et l’Âme de l’individu; le Principeou Loi de l’individu ; et Dieu est la Substance de l’individu. Dieuest même la Substance du corps de l’individu, puisque le corpsest « le temple du Dieu vivant». (11)

2 – Tout ce que Dieu est, l’être individuel l’est… que cetindividu soit vous ou moi ou lui ou elle. Tout ce que Dieu a, je l’aiet vous l’avez. «Fils, tout ce que j’ai est à toi». (12) Vous n’êtes pas«un petit peu» de Dieu… mais toute l’Intelligence de Dieu estvotre intelligence individuelle ; toute la Vie Immortelle etÉternelle de Dieu est votre vie immortelle et éternelle etvotre être. Tout l’Esprit, toute la Substance de Dieu est la Sub-stance Spirituelle de votre corps, de votre affaire, de votre foyer.

Tout ce que Dieu est, vous l’êtes. Tout ce que Dieu a, vousl’avez. Puisque «moi et le Père nous sommes un et non pas deux»…cet unique inclut à la fois Dieu et vous. Tout est inclus dans cetUn. Et dans cette un-icité, tout ce que Dieu est et tout ce que Dieua est manifesté en tant que cet Un que je suis et que vous êtes.

3 – Et qu’en est-il de l’erreur? L’erreur n’est rien qu’une sug-gestion universelle qui vient à votre pensée. C’est la pensée qu’ale monde d’une personnalité distincte de Dieu. C’est une sug-gestion mesmérique… une suggestion qui a été tellement souventrépétée qu’elle agit d’une manière hypnotique sur votre cons-cience pour vous faire croire qu’il y a une personnalité ou unecondition distincte de Dieu. Et cela est tout ce qu’est l’erreur…qu’elle apparaisse comme péché, maladie, ou mort, ou qu’ellesemble exister en tant qu’une personne. Tout ce qui constitue l’er-reur est une puissante croyance mesmérique ou illusion qui se pro-jette… qui s’impose… dans votre conscience. Et si elle peut par-venir à ce que votre conscience dise: «Je me sens mal», elle a gagnéla journée et vous êtes malade.


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Mais si vous vous souvenez de cette déclaration de MadameEddy: «Restez comme un portier à l’entrée de votre pensée. Admet-tez seulement les conditions que vous souhaitez réaliser en résul-tats corporels. De cette façon vous vous contrôlerez harmonieuse-ment». Ainsi vous êtes réellement en train de vous tenir derrièreces yeux en disant: «Aucune de ces suggestions ne peut pénétrer enmoi, et si elles ne le peuvent pas, je n’aurai pas à les expulser ».C’est tout ce qui constitue le traitement préventif.

Si vous incluez ces trois choses :– la nature de Dieu ;– la nature de l’Être individuel comme étant Dieu manifesté ;– la nature de l’erreur comme suggestion, comme croyance

imposée,... si vous mettez ces trois choses dans votre traitement, c’est

tout ce que vous aurez jamais à faire au sujet de n’importe quellediscorde susceptible de venir à vous. C’est tout ce qui constitue laLettre de Vérité… quoique vous puissiez l’exposer de différentesmanières. Mais, réellement, c’est tout ce que vous avez à incluredans votre traitement.

Or, si cela était assez pour guérir le monde, nous pourrions nousdispenser de tous les livres et écrits de nature spirituelle, parceque vous avez là la Vérité de l’Être brièvement et complètementexposée et rien de plus n’est nécessaire à ce point de vue. Et pour-tant, une chose de plus est exigée ! Cette seule chose de plusest votre conviction de la Vérité. Pas votre déclaration, non,mais votre conviction… votre réponse intérieure à la Vérité…votre appréhension effective de Cela… votre conscienceeffective de Cela.

Maintenant, comment pouvez-vous avoir la conscience que Dieuest Amour, pendant que vous haïssez quelqu’un ou le combattezou lui cherchez des poux dans la tête? Vous ne pouvez pas… vousne pouvez pas. Vous ne pouvez pas avoir des discordances fami-liales et en même temps avoir une conscience de guérison, pour laraison simple que vous ne croirez pas que Dieu est Amour…ni… « je suis l’Amour exprimé».

De même, vous ne pouvez pas croire que Dieu est RessourcesInfinies pendant que vous êtes malhonnête en affaires. Vous ne


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pouvez tout simplement pas. Ainsi, voyez-vous, si votre vie n’estpas en harmonie avec les déclarations que vous faites, ne comptezpas sur le moindre résultat spirituel de ces déclarations. Vousne pouvez simplement pas dire : «Dieu est Vérité et toute la Véritéque Dieu est Je suis», tout en continuant à agir comme la sorte degens qu’on ne peut pas croire.

Votre pensée que Dieu est Vérité ne fait pas qu’il en soit ainsi.C’est seulement quand vous devenez convaincu que Dieu estvos ressources, que Dieu devient réellement l’Activité Omni-potente de votre revenu et votre sûreté et votre sécurité. Nousne pouvons plus être dur, ou malhonnête, au moment où nousavons saisi que Dieu est Amour et que tout ce que Dieu est,Je suis.

Nous devons obtenir l’état de conscience de ces déclarations.Souvenez-vous, j’ai dit : «N’utilisez pas tellement le mot «Dieu» àmoins de savoir réellement de quoi vous parlez ». Parfois, lamanière dont on use des mots «Dieu» ou «Christ» est profane. Onpourrait entendre jurer avec ces mots, parce que de certainesconsciences on ne peut probablement pas attendre grand-chose demieux.

Mais beaucoup de gens qui vont et viennent parlant «de» Dieuou «du» Christ, ne L’ont jamais vu ou ressenti et ne savent pas dequoi ils parlent. Certainement, ils ne Le vivent pas. C’est certai-nement un grand péché de prétendre prendre la Robe du Christcomme étant votre conscience et de ne pas vivre à ce niveau-là.En fait, un tel péché détruit votre pouvoir de guérison. La cons-cience de guérison est votre propre conscience quand elle estimprégnée d’amour et de vérité, de compassion et de bonté.

Assurons-nous donc que nous ne nous contentons pas d’utiliserla Vérité, mais que nous vivons la Vérité. Jésus n’avait pas à don-ner de traitement. Les gens venaient dans Sa Conscience… tou-chaient Sa Robe… et étaient guéris. Pourquoi? Cet état de cons-cience que Jésus entretenait n’avait aucune inimitié. La seulechose qu’il avait quelquefois était l’indignation envers les gens quise disaient «religieux»… et vivaient pourtant un mensonge.

La Conscience de guérison est votre conscience quand vousavez admis que Dieu est Amour… que l’Amour est votre propre


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être… et… que Dieu est Vérité, la Vérité étant la nature de la vieque vous vivez. Et ainsi de suite pour tous les synonymes de Dieuque vous connaissez.

Devenez persuadé que Dieu, Se dévoilant et agissant en tantque votre conscience individuelle, est le seul Pouvoir, la seulePrésence, Réalité, Loi, et Cause, et vous réaliserez alors la Paix,la Joie, et la Domination comme effet. Devenez convaincu devotre identité comme Vie Éternelle, et la maladie et la mort dis-paraîtrons par leur propre néant.

Que vos efforts ne soient pas pour changer l’image extérieure.Dirigez-les plutôt vers la réalisation de la Vérité, l’Amour, laVie, comme étant la nature même de votre être.

QUESTIONS

Question : Quand vous entrez dans le silence, est-ce que vousressentez toujours que vous devriez faire ces affirmations au sujetde Dieu?

Réponse : Non ; cela dépend où vous êtes en conscience. Si,quand vous entrez dans le silence, vous ne touchez pas immédia-tement la Conscience Dieu, alors il est sage de réaliser Dieu commeVie, Dieu comme Amour, et ainsi de suite, et après, de s’installerdans cette attitude d’écoute. Ceci s’applique à mes méditationspersonnelles. Quelquefois, quand j’entre en méditation, je suisimmédiatement dans cette Conscience, et il n’est pas nécessairede passer par ces affirmations. Quelquefois, on m’appelle pour dutravail de guérison et pour une raison quelconque je ne peux pasobtenir le sentiment d’unicité, et il me faut rester assis aussi long-temps qu’une heure ou deux ou trois avant de réaliser ce senti-ment d’union consciente.

Ne permettez à personne, jamais, de vous engager dans uneroutine. Si vous ne percevez pas votre unicité, soyez décidé à vousy amener par vous-même. Si vous percevez votre unicité, vous pou-vez cesser à la seconde même.


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Question : Avons-nous des Corps Spirituels individuels?

Réponse: Nous avons un Corps Spirituel. Paul dit : «Nous som-mes tous membres du corps unique» (13), mais le corps est Spiri-tuel, et il est là infini en formes. N’essayez pas de mesurer l’In-fini par l’idée que vous En avez. Vous êtes en train d’essayer depenser à ce Corps Spirituel Infini en termes de temps et d’espace.Il y a seulement un corps, exactement comme il y a un seul soleilau ciel. Et quand vous voyez une quantité de rayons de soleil, c’estseulement une apparence dûe à la structure de la terre. Il y a seu-lement un rayon de soleil, comme il y a seulement un soleil. Il ya seulement un corps. C’est un corps Spirituel et il est mani-festé infiniment… ce corps unique.

Question : Comment mettez-vous votre patient à l’aise quandvous êtes appelé pour un traitement?

Réponse : Vous ne le faites pas. Vous devenez uni à Dieu, etvous laissez Dieu mettre le patient à l’aise. C’est pour cela quenous essayons de laisser derrière nous toutes ces anciennes métho-des. Si vous réalisez votre union consciente avec Dieu et laressentez… votre patient va bien, quelle que soit son identité. Ilvous fera savoir qu’il est guéri.

Question : Jésus a-t-il brisé la Loi du Karma?

Réponse: Oui. Et vous pouvez briser la Loi du Karma. Mais cecine signifie pas qu’elle n’existe pas. C’est la loi que Jésus a appe-lée : «Ce que vous semez, vous le récolterez». C’est cela la loi dukarma. Quelle que soit votre pensée ou votre conduite aujourd’hui,vous le récolterez demain ou l’année prochaine ou dans votre vieprochaine, mais, nous pouvons briser cela. Nous pouvons le bri-ser en nous détournant pour vivre une vie nouvelle, en nous«repentant». Si quelqu’un pèche dans un certain domaine et aune Vision Spirituelle, sa vie précédente disparaît de sa conscience.Il a rompu la loi de causalité. Quand cette vie passée ne continueplus, elle ne peut pas produire d’effet. Le mot «karma» n’est pasaimé dans le monde occidental, peut-être parce qu’il ressemble à


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une loi orientale. Ce n’est qu’un mot oriental pour une loi uni-verselle… la loi de cause et effet, que nous pouvons appeler parn’importe quel mot qui se présente.

Jésus a effectivement rompu la Loi du Karma. Chaque fois qu’ila vu et guéri un malade, Il a brisé cette Loi. Chaque fois qu’un pra-ticien spirituel guérit un cas, il brise la Loi du Karma. Ce n’est paspour le monde que Jésus l’a brisée, mais pour Lui-même, quoiqueSa démonstration soit notre garantie.

Nous vivons différemment de nos congénères si nous connais-sons la Loi Spirituelle. Si nous vivons en conformité avec la LoiDivine, nous ne pouvons pas pécher. Un péché est une violationd’un Principe. Quand vous vivez en accord avec un Principe… etquand vous vivez dans un état de Conscience Spirituelle… vousn’avez pas besoin des dix commandements. Nous n’avons pasbesoin de lois contre le vol quand nous vivons en accord avec unPrincipe. Nous n’avons pas besoin de lois contre l’inobservance desrègles de la circulation. Quand nous avons l’amour au cœur, nousne pouvons pas conduire en dehors d’une limite de sécurité pourles autres qui circulent sur la même route.

Nous devons lire l’Écriture à la lumière de « Quoi »… «Pour-quoi»… «Quand»… Moïse était retourné en Égypte pour emmenerces Hébreux qui avaient vécu sans éducation, sans culture, ni raf-finement sous Pharaon. Il les conduisit dans le désert et découvrittout à coup qu’ils vivaient comme des bêtes sauvages, et qu’ilsavaient besoin de règles et de sanctions pour leurs transgressions.Dans cette lumière, donc, les événements de l’Écriture prennentun sens nouveau. Nous pouvons voir la raison des Dix Comman-dements pour une foule comme celle-là.

Quand nous arrivons au Sermon sur la Montagne, on nous ditque ceux qui sont purs de cœur verront Dieu. Il n’est pas du toutquestion d’être bon… seulement d’être pur de cœur… de cons-cience… de conviction. Si vous êtes réellement pur par convictionet pas dans le but d’une récompense, mais seulement parce quevous n’avez aucun autre sentiment, aucune autre conscience, vousêtes alors en train d’approcher la Conscience Spirituelle. Etceux qui sont transportés jusque dans cette Conscience, sont ceuxqui prennent soin de Ce Sens plus Élevé.


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Question: Quelles qualifications devrait avoir quelqu’un qui nes’intéresse pas à la spiritualité pour obtenir le bénéfice d’un trai-tement?

Réponse: Il a cependant droit au traitement. Cela pourrait êtrela chose même qui le pousserait dans la spiritualité. Regardez lemonde… avec ou sans « ecclésiastisme », il est dépourvu de toutsens de spiritualité. Qu’est-ce qui peut diriger la pensée d’unhomme vers la spiritualité? Comment arrivera-t-il jamais à con-naître quelque chose dont il n’a pas la moindre idée? Habituelle-ment il est poussé par le péché, la maladie, ou le manque. C’estcela qui le pousse. Et donc c’est cela qui l’introduit dans ce mondespirituel où il peut obtenir une guérison.

Ainsi, la seule raison pour laquelle il a pensé à venir était pourcette guérison… et non pour la Conscience Spirituelle. Il sepeut, cependant, que par une guérison, quelque degré de spiritua-lité soit ouvert dans sa conscience, et qu’à partir de là, il commencel’ascension sur le Chemin Spirituel.

Il peut aussi se faire, d’un autre côté, qu’il reste complètementindifférent à une guérison, et, qu’une fois malade de nouveau, ilrevienne seulement pour une autre guérison.

Cela peut nécessiter trois à cinq fois avant qu’il soit touché lemoins du monde. Et puis, soudain, quand une de ces guérisons seproduit, il commence son ascension.

Nous n’avons pas à regarder les choses dans la scène humaineet à tenter de guérir ou réformer cette scène. Nous ne prenons pasen considération le fait qu’une personne soit catholique, juive, ouprotestante. Jésus a guéri tout. Et c’est pourquoi nous allons dansles prisons. Nous savons que nous entrons là parmi des gens quiont commis des infractions sérieuses. Mais nous devons y aller toutde même. La plupart de ces gens-là n’ont pas une pensée de spiri-tualité. Ils ont à l’esprit seulement de se débarrasser de quelquedouleur ou discorde, ou de prendre un contact qui leur permettrade sortir de prison. Leurs motivations sont entièrement égoïstes.Mais ce fut grâce à mon expérience dans ce domaine que j’ai décou-vert la fondation de tout le travail que je fais maintenant. La véritéde base de n’importe quel enseignement métaphysique est queDieu est le Mental de l’individu… Dieu est sa Vie… son Âme.


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« L’homme n’a pas une seule qualité qui ne provienne pas de laDéité ». Ma fonction, en étant chargé d’œuvrer dans les prisons,était de dire à ces hommes qu’à la fois la loi humaine et l’église setrompaient. Qu’ils ne sont pas des pécheurs. Qu’ils sont enfants deDieu. C’est cela que j’ai découvert comme étant ma fonction dansla prison, et à partir de là, je n’eus plus d’autre difficulté.

Ce n’est pas notre rôle de juger si les gens veulent des pains etdes poissons… s’ils veulent la guérison pour la guérison. Notre rôleest absolument d’effacer l’image humaine et de dire: «Il n’y a rienlà que Dieu». À ce niveau de conscience, même si le patient dit :«Je vais plus mal» – et continue jusqu’à dire : «Je meurs ! » – notrerôle n’est pas d’essayer d’aider un être humain mais de regarderà travers cette image et continuer à dire : « Il n’y a là riend’autre que Dieu, la Divine réalité de l’être».

Même si les gens viennent seulement pour la guérison, je croisque c’est Dieu qui les y amène. Un jour Il percera. La guérison estseulement une affaire de conscience. Une des grandes tentations etles difficultés que nous avons, est que les gens utilisent cette chose– cette vérité spirituelle – pour la guérison, et une fois qu’ils ont ça,ils repartent et continuent tout droit dans la vieille manière devivre, au lieu de dire : «J’ai vu cette guérison, ce qu’elle peut faire,alors maintenant voulez-vous me montrer comment on fait cela?Qu’est-ce que je dois faire?» Non. Nous, dans ce travail, n’essayonspas de nous construire des réputations personnelles de merveilleuxpraticiens avec de grosses clientèles. Nous essayons plutôt de mon-trer le Principe qui est disponible pour n’importe qui, s’il veutdévelopper sa conscience. L’attitude idéale pour tout étudiant dansce travail de guérison, est de donner au patient une sorte de Véritéqu’il puisse prendre avec lui, afin qu’il puisse y comprendre quel-que chose, et après, de continuer à lui donner la Vérité selon qu’ilest capable de l’absorber.

Question: Est-il nécessaire que la personne désire la guérison?Si non, pouvons-nous l’aider?

Réponse : Vous pouvez, quelquefois. Que vous puissiez le fairetoujours, je ne pourrais le dire. Je ne l’ai pas vu faire dans beaucoup


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de cas à une échelle complète, mais cela peut-être fait quelquefois.Souvent c’est fait. Si j’apprenais qu’un membre de ma famille ouun ami, quoique non intéressé par mon travail, affrontait desmoments difficiles, j’entreprendrais le travail avec l’idée de le fairesortir de cette condition particulière, et probablement d’ouvrir saconscience à la Vérité. Mais, que cela doive marcher toujours, jen’en sais rien. Souvent il ne peut pas en recevoir le bénéfice quandson mental est fermé à cela… pourtant, d’autres fois ça marche.Ma position est de donner le bénéfice de toute la Vérité que jeconnais, même si elle semblait n’avoir pas d’effet. Cependant, dansun tel cas, je ne tiendrais pas un praticien responsable des résul-tats. On peut faire seulement de son mieux et s’il y a une ouver-ture… réceptivité… la guérison apparaîtra.

Question : Pouvons-nous aider ceux qui ont trépassé?

Réponse : Est-ce qu’il leur est arrivé quelque chose ? Neserait-ce pas que nous nous donnons de l’aide à nous-mêmes à leursujet ? Ils n’ont pas prétendu qu’il y avait quelque chose de tra-vers pour eux. Ils peuvent même ne pas savoir que nous pensonsqu’ils ont trépassé. Ils n’ont aucune idée d’avoir trépassé. Et ilsn’ont pas trépassé. Le ciel interdit que quiconque doive jamaistrépasser ! Ce serait une preuve qu’il n’y a pas de Dieu. Pourquoi?Parce que Dieu est Vie Éternelle et que Cette Vie est la vôtre etrien ne peut jamais arriver à cette Vie. Non. Une chose dont vousêtes toujours avisé est que vous ne pouvez pas mourir. Vous ne croi-rez jamais que vous avez trépassé. Vous pouvez penser que vous«allez» mourir, mais vous n’arriverez jamais au point de mourir.

Qu’en est-il de ceux qui ne sont plus avec nous? C’est seule-ment à notre sens qu’il en est ainsi ! Nous sommes ceux quisont aveugles et qui donc ne les voient pas. Nous n’avons pas àles « aider ». Ils vont déjà très bien. Nous nous élevons nous-mêmes jusqu’au point de réaliser qu’ils sont déjà dans la Cons-cience Dieu. Ils le savent. C’est nous qui entretenons une croyancequ’ils sont morts, et c’est donc nous qui avons besoin du traitement.Si nous avions pu nous donner à nous-mêmes assez de traite-ment avant d’accepter leur trépas, il aurait pu se faire que nous


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l’ayons empêché. C’est ce qui se produit quand un métaphysicienempêche un trépas. Il s’est élevé au point où il sait que la mortn’est pas une possibilité. Il sait qu’il n’y a jamais eu de dangerpour un patient. Il sait que la seule chose à maîtriser est unecroyance que quelqu’un pourrait mourir. Il sait que la Vie estÉternelle. Nous ne pouvons pas arriver à un degré quelconqued’être spirituel, de corps ou d’univers spirituel, par évaluation del’humain. Souvenez-vous toujours de cela. Ne regardez jamais lascène humaine pour essayer de juger de la Réalité Spirituelle. Vouspouvez regarder un cimetière et dire : «Là est la mort». Vous pou-vez regarder des hôpitaux et être sûr qu’il y a la maladie.

Si vous voulez connaître la Vérité, devenez tranquille au-dedans de votre être et laissez Dieu vous révéler la Vérité Spi-rituelle. Alors vous découvrirez que dans l’histoire de la Réalité, iln’y a jamais eu de péché, de maladie, de mort, carence ou limitation.

En Spiritisme, il y a la contradiction que la mort a eu lieu. EnSpiritisme, ils disent : « la Vie est Éternelle», mais ils parlent de laVie après la mort. Le premier pas doit être la mort. Pour eux, il n’ya pas de Vie Éternelle sur terre… pas de corps qui soit Immortel.Le Spirite doit d’abord accepter la mort du corps et même un étattransitoire de vie appelé «mort» afin de manifester la Vie Éternelle.

Notre sens de Vie Éternelle n’a rien à voir avec la vie aprèsla mort. Notre sens de la pré-existence n’a rien à voir avec la vieavant la naissance. Notre sens de pré-existence… d’Immorta-lité… de Vie Éternelle… n’a rien à voir avec le temps ou l’espace.Il a affaire avec maintenant.

C’est maintenant que nous sommes les Fils de Dieu… main-tenant que Je suis Vie Éternelle. Dans cet état-maintenant il n’ya pas de passé, il n’y a pas de présent, il n’y a pas de futur. Il y asimplement un dévoilement continu de la Conscience, exacte-ment comme nous allons du jardin d’enfants à l’école et puis à l’uni-versité. C’est juste un dépliement de conscience, et il n’y a là nipassé, ni futur… quand nous le considérons dans son ensemble.

Est-il possible alors de recevoir des communications de ceuxqui d’après nos sens ont trépassé? Certainement… puisqu’ils n’ontpas trépassé. Ils sont exactement là où ils ont toujours été. Ils sonttoujours une partie de notre conscience.


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Si jamais vous entrez en accord avec l’enseignement de Jésus-Christ, qui est Immortalité et Vie Éternelle, vous ne croirezjamais, jamais que quelqu’un est mort ou a quitté la conscience, oua quitté votre conscience. C’est comme la femme qui dit : « Monmari est en Chine». Elle ne se désole pas de cela. Elle continue àprendre plaisir à son intégrité, sa bonté, sa culture, son éducation.Le seul fait qu’il soit hors de sa vue signifie-t-il mort ou séparation?Non! Il signifie seulement hors de la vue physique. Et donc,même si elle ne le voit pas dans la maison, elle n’a pas de cause dechagrin du fait de sa conviction qu’il est encore avec elle.

Et ainsi, en vous élevant de plus en plus haut, vous réalisez demieux en mieux à quel point la mort est impossible. Alors cela nefait pas de différence si, pour une raison quelconque, votre bien-aimé (e) est parti hors de vision. Vous n’avez pas le sens de sépa-ration. Vous avez toujours ce sens de sa présence.

Tout le secret tient dans votre capacité de comprendre que nousexistons comme états de conscience. Par conséquent, si je suisdans votre conscience maintenant, vous n’avez pas besoin de m’enlaisser sortir… que je sois à Los Angeles ou à New York, ou assisdans votre salon. Je peux continuer à faire partie de votre cons-cience. Et vous pouvez faire partie de la mienne. Alors, avec cetteconnaissance, il n’y aurait aucune raison de ne pas pouvoir com-muniquer, même à distance, s’il y avait une raison pour le faire.Je suis sûr que beaucoup d’entre vous avez eu cette expérience.

Cette chose que vous appelez «mère», «père», «enfant» – estréellement Dieu. C’est la Vie Éternelle manifestée ! CommentDieu pourrait-il mourir? Comment Dieu pourrait trépasser? Com-ment «cet Esprit qui était dans le Christ Jésus» pourrait-il allerquelque part? Il est toujours Être omniprésent.

La mort elle-même est basée sur la croyance en des êtreshumains qui étaient nées. En métaphysique, nous réfutons cela.Quel est le secret entier de la guérison spirituelle? Que nous som-mes être spirituel, infini, individuel !

Alors, y a-t-il mort? un trépas? Non… non… non ! Tout senti-ment que nous avons d’une mort ou d’un trépas est notre acceptationd’une croyance universelle imposée – c’est tout. Commencez parcomprendre que Dieu est votre épouse, votre mari, vos enfants…


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autrement dit, que la Vie Éternelle manifestée est la seulepersonne que vous connaissiez. Vous devez faire cela dans letraitement, alors pourquoi pas en pensant à vos proches?

La mort est basée sur la croyance que vous et moi sommesdes êtres humains et que nous sommes nés à un moment du temps.La Vie Éternelle est basée sur la révélation spirituelle que vouset moi sommes Vie Éternelle… «Avant qu’Abraham fut, Je suis…Jusqu’à la fin du monde, voici Je suis avec vous». Comment pou-vez-vous faire cadrer la mort… ou le trépas… ou la séparationlà-dedans? Puisque ceci est vrai, pourquoi n’est-il pas possible queJésus apparaisse à ceux qui sont en accord ou en un-icité avecSon état de conscience? Pourquoi n’apparaitrait-il pas même sousforme physique, dans le sens d’être une Présence Divine et Pro-tection. Pourquoi pas? Pourquoi Moise n’apparaitrait-il pas auxJuifs si tel est leur concept d’un Pouvoir Divin? Pourquoi Jésusa-t-il été capable de faire la démonstration sur le Mont de la Trans-figuration? Comment était-il possible de ramener Moise et Élie?Hé bien – ils n’étaient partis nulle part ! Ils n’avaient jamaisété des êtres humains qui étaient morts ! Ils étaient toujours laConscience Divine Elle-même, manifestée et exprimée indivi-duellement.

Donc, si vous voulez démontrer la santé et l’harmonie pourvous-même ou pour vos bien-aimés, la Vie Immortelle pour vousou pour eux, abandonnez la croyance que votre femme ouvotre mari ou vos enfants sont des êtres humains. Commen-cez à accepter ce que vous devez utiliser dans le traitement :

Vous êtes le Christ de Dieu… vous êtes l’Enfant de Dieu…vous êtes Immortel et Éternel… et commencez à le croire!Avez-vous jamais donné un traitement sans la déclaration quevotre patient est Immortel, Éternel, et la manifestation de Dieu?Cela n’est-il pas inclus dans chaque traitement? Comment cettechose peut-elle mourir?

Alors, la seule mort est votre acceptation de la croyance uni-verselle que nous sommes des êtres humains. Et ensuite nouscontinuons et acceptons le reste de la croyance : que nous avonssoixante-dix ans à vivre selon la Loi de l’Écriture, ou entre soixante-quatre et soixante-sept années à vivre d’après les statistiques


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d’assurances-vie. Tout ceci est acceptation de croyances univer-selles, et vous vous mettez sous le pouvoir de ces lois-là en lesacceptant.

Mais si vous obtenez la conviction que les mots que vous ditesen traitements sont vrais… si vous obtenez véritablement laconviction que Je suis Vie Éternelle, la manifestation mêmede l’Être Dieu… que tout ce que Dieu est Je le suis… quetout ce que Dieu a Je l’ai… comment peut-il y avoir une mort?Voyez-vous cela?

La mort va être la dernière chose qui sera dominée, et la seulefaçon dont vous allez la vaincre, sera si vous voulez bien analy-ser votre traitement et vous dire : « Est-ce que j’y crois réelle-ment, ou bien est-ce que je le dis seulement? Quand vous accep-tez la Vérité de l’Éternité et de l’Infinité de votre Être, vous nepouvez pas tomber dans ces croyances en la mort.

Nous nous tournons maintenant vers l’idée de Dieu. Pensonsen termes de Dieu comme Vérité et voyons quelle nouvelle idée devotre être individuel va vous être révélée. Si nous pensons àDieu comme Vérité, et si nous pensons à nous-même comme lamanifestation ou la révélation ou le dévoilement de cettevérité, pouvons-nous penser aussi à nous en termes de vivant oude mourant? La Vérité peut-elle mourir? Alors n’avons-nous paspensé à Dieu comme quelque sorte de personne et à nous commequelque sorte d‘humains?

Prenons ces pensées avec nous et demain toute la journée réflé-chissons à ce que cela voudrait réellement dire de savoir – Dieuest Vérité – et ce que Jésus voulait dire en déclarant : «Je suis laVérité». Parce que si vous pouvez obtenir une idée de la vérité del’être, vous ne serez jamais plus troublé par l’idée de mortalité.Vous ne connaîtrez pas dans votre vie quelque chose comme la mort.

Il n’y a rien de personnel au sujet de Dieu qui est la Vérité ; parconséquent, il n’y a rien de personnel ou limité au sujet de l’Infiniet la Vérité individuelle… Je suis le Chemin… Je suis laVérité… je suis la Vie Éternelle. En tant que Vérité, vous nepouvez pas être confiné au temps ou au lieu ou à l’espace. En tantque Vérité… et vous êtes la Vérité, parce que vous suivez l’ensei-gnement du Maître, le Christ Jésus… en tant que Vérité, vous ne


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pouvez pas être confiné. «Avant qu’Abraham fut, Je suis… voici,Je, Vérité, serai avec vous jusqu’à la fin du monde». En tant queVérité, vous ne pouvez pas être limité comme forme ou commeexpression. En tant que Vérité Infinie, il n’y a rien à l’extérieurde votre Être pour agir sur vous de quelque manière que ce soit,pour le bien ou pour le mal. Tout Pouvoir, Loi, Cause et Effet sontla manifestation et l’activité de votre propre être apparaissantcomme votre univers. C’est ce que vous êtes pendant que vousdéclarez que Je suis la Vérité, Je suis la Vie Éternelle, Je suisÂme, Je suis Esprit, et tout ce que Dieu est, Je le suis.

Fermez vos yeux et dites « je». Et puis souvenez-vous qu’à l’âgede six ans, vous auriez pu fermer vos yeux et dire «je» et cela auraitété le même « je» dont vous parlez maintenant. Ce « je» n’a jamaischangé et il ne changera jamais et il ne mourra jamais… mais il vase déplier. Si jamais vous essayez de laisser votre corps glisser audehors (de vous), vous allez trouver « je» suis en train de se tenirjuste là derrière et de l’observer… votre pré-existence… votre« avant qu’Abraham fut Je suis » et de même jusqu’à la fin dumonde. Saisir même un aperçu de vous-même en tant que Vérité,détruira tout sens de discorde, d’inharmonie, de mauvaise santéet la tombe.

C’est pareil en comprenant la déclaration: «Je suis la Lumièredu monde». Pouvez-vous jamais penser à une Lumière devenantsombre ou mourante ou disparaissant? Ou partant quelque part?Prenez le mot directement dans votre méditation et voyez-vouscomme Lumière. Vous n’accepterez plus, après cela, le sens delimitation.

En nous comprenant nous-même comme Vérité et commeLumière, nous obtiendrons une idée entièrement nouvelle de l’In-dividualité. Alors, au lieu de nous inquiéter de l’apparence, nousnous en détournerons et recevrons l’idée qui est la Lumière dumonde. Nous ne pouvons pas réformer, guérir, ou changer ce quel’humain pense de lui-même, quoi que ce soit. N’essayez pas d’amé-liorer le vieux concept de la personne. Au lieu de cela – obtenez lanouvelle idée que Jésus nous a donnée il y a deux mille ans!«Je suis la Vérité… Je suis la Vie… Je suis le Chemin». Com-ment pouvez-vous détruire quelque chose de Cela?


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CHAPITRE VII

MÉDITATION

A vant de commencer sur le sujet de la Méditation, considéronsun moment une autre phase de notre travail de guérison. Ceci estprincipalement pour ceux qui sont très actifs dans la pratique de cetravail. Quand on est très actif dans cette pratique, on peut fré-quemment ne pas se sentir bien. Soit on ressent de la douleur phy-sique réelle, de la détresse, maladie, ou maux de tête, ou autreschoses semblables, ou bien on a un sentiment de découragementet de déprime. On peut faire à tout moment l’expérience de toutessortes de réactions négatives.

Maintenant, je ne veux pas dire que vous souffrez ainsi conti-nuellement ; mais que vous pouvez être éveillé la nuit ou le matinavec divers symptômes, ou même les ressentir dans la journée.

La première tentation est de se dire : «Je me demande ce quej’ai ? Ceci ne devrait pas m’arriver». Je veux mettre en garde lespraticiens contre de telles réactions. Ces symptômes ne sont pasréellement les vôtres. Ils sont provoqués par quelqu’un qui vousassène ses appels à l’aide… et vous ne le détectez pas… vous accep-tez simplement ce mot « je », en prenant tout cela comme si vousétiez malade vous-même. Soyez attentif à cela. Chaque personnequi a fait ce travail sait qu’il y a des gens qui la cherchent, men-talement, jour et nuit – parfois en criant vers elle. Et si on ne faitpas attention, on prend cela personnellement et on réagit à l’émo-tion ou sensation négative. Si les praticiens ne font pas attentionà maintenir ce mot «Je» au-dessus (de la scène humaine), ils peu-vent penser à « je » comme étant Joël ou Marie, sans reconnaîtreque lorsque ces choses négatives arrivent, elles indiquent qued’autres personnes les appellent à l’aide.

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Donc, je dis aux travailleurs actifs, souvenez-vous, s’il vousplaît : premièrement, de garder ce mot « je » à sa place correcte.Chaque fois que vous pensez « je », sachez automatiquement quevous parlez de Dieu ; deuxièmement, de réaliser, toujours, que l’ap-pel à l’aide n’est pas vers vous. Ce n’est pas un appel à votre com-préhension humaine.

Cet appel à l’aide s’adresse à votre état de conscience déve-loppé… cet état qui fait le travail de guérison. Ceux qui s’adres-sent à Cela, se fichent de Joël ou de Marie. Tout ce dont ils se sou-cient, est de cet état de conscience développé qui est uneconscience de guérison. Ils ne se soucient pas de qui ou par quivient la guérison.

Si nous en étions capables, nous pourrions nous retourner versJésus… vers «l’Esprit qui était en le Christ Jésus»… et à tra-vers Cela, obtenir la guérison. Nous ne le faisons pas, seulementparce que, peut-être, nous associons Jésus à une longue période detemps entre Lui et nous. Nous ne pensons pas que « l’Esprit duChrist Jésus» est ici et maintenant… est notre esprit.

Travailleurs actifs – que ce soit de la guérison ou de l’ensei-gnement ou des conférences ou d’écrire – je vous prie de vous sou-venir que quelqu’un, quelque part, cherche à atteindre votre étatmental. Et lorsqu’il atteint votre mental humain, vous ressentezune gêne. Il peut même se produire un transfert de pensée de sorteque vous vous croyez malade, alors que c’est la personne quidemande et tente de faire passer l’idée qu’elle a besoin d’aide.

Donc, au premier signe de maladie ou découragement ou peur,soyez en alerte et réalisez que quelqu’un cherche à atteindre leChrist… et pas quelque identité ou état mental humain. Il trouvele Christ de son propre être et ce Christ répond. Dites : «Cettesuggestion ou malfaçon ne peut pas utiliser mon mental pour sonentrée ou sa sortie».

Soyez attentifs à ces conditions. Trois fois en deux jours l’idéem’est venue de vous mettre en garde, et cette pensée vient justede revenir. Un praticien ne doit jamais identifier sa personne par-ticulière avec la pratique. C’est le Christ qui est le Praticien, etc’est le Christ qui s’occupe de la pratique. Ce n’est pas une per-sonne. Les praticiens vont certainement se laisser traîner vers le


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bas s’ils se prêtent à ce qu’on puise en eux en tant qu’êtres humains,ou s’ils ne reconnaissent pas que ces choses négatives qui viennentà eux sont seulement la traction des patients… la traction dumonde… exercée sur eux. J’espère que ceci est clair pour ceuxdans ce travail.

Maintenant, encore cette idée sur le traitement. Au lieu deconsidérer le monde humain pour tenter de le changer, asseyez-vous en retrait et entrez en union avec l’Esprit… essayez desaisir la vision de ce à quoi ressemble l’Univers Spirituel ou l’Ac-tivité Spirituelle.

En d’autres termes, n’essayez pas de penser à la personne quia le refroidissement… ni n’essayez de l’aider à s’en débarrasser.tout ce que vous avez là est une personne – avec ou sans refroi-dissement – dans toute la mesure où le refroidissement n’a pas deréalité, cela ne sert à rien d’essayer de s’en débarrasser. Mais aussilongtemps que cela se présente comme une apparence, il fautcertainement y faire quelque chose. Et c’est de devenir un avecl’Infini… avec l’Esprit… avec l’Âme… et d’observer la réalitéSe dévoiler… observer la Vérité réelle, l’Être réel, en trainde venir à la Lumière. L’idée est de cesser de combattre cetteimage du monde ; cesser de combattre le rêve d’Adam; cesser decombattre l’illusion.

Asseyez-vous et entrez en paix et laissez la Réalité Se déplieret Se dévoiler. Il est tellement essentiel que vous compreniez ceciqu’il me vient de répéter et répéter ces Vérités.

Nous nous tournons maintenant vers un autre sujet. Quandcette idée de Spiritualité vient, la question se pose de savoir siJésus a reçu Sa Lumière de l’Inde, ou s’il est allé en Inde pour Larecevoir.

Alors que personne ici ne s’aventure à déclarer que c’était detelle ou telle façon, chacun dans ce travail a droit à son opinion.Dans mes études personnelles, je suis devenu convaincu que Jésusétait un membre des Esséniens. Les Esséniens étaient une orga-nisation qui avaient les secrets des mystères… c’est-à-dire qu’ilsconnaissaient le secret de la guérison spirituelle. Ils marchaientsur l’eau, traversaient les murs, multipliaient les pains. Ils pou-vaient faire sortir de l’or de la terre et connaissaient tous les mys-tères spirituels occultes.

MÉDITATION

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Indiscutablement, les Esséniens avaient leur origine en Inde, etleur enseignement était basé sur les mystères et l’enseignementde l’Inde, mais au temps de Jésus, ils agissaient à Jérusalem et enTerre Sainte, et c’est ma conviction que Jésus rencontra l’un de cesmystiques dans Sa prime jeunesse. Probablement parce que Saconscience S’y est prêtée. Il fut admis dans ce travail et Sa grandecompréhension est venue d’abord par l’Ordre Essénien et plus tardpar illumination.

Personnellement, je n’ai jamais accepté l’idée que Jésus soitallé en Inde pour apprendre cela, principalement parce que lasource qui en est donnée est celle-ci : que dans beaucoup de monas-tères des Indes… ou dans certains d’entre eux… il y a des men-tions écrites qui contiennent le nom «Jésus». Or, nous savons quecet Homme de Galilée n’a pas été appelé Jésus jusqu’à longtempsaprès Sa crucifixion.

Jésus est un nom Latin ou Grec. Mais Jésus Lui-même étaitun Hébreu et Son langage l’Araméen. Son nom était Josué ou l’undes noms semblables de cette époque. Je suis sûr qu’à aucunmoment de Sa carrière, si vous L’aviez appelé «Jésus», il n’auraitsu que vous vous adressiez à Lui. Il n’y avait aucun nom «Jésus»en Terre Sainte. Étant un nom Grec, il ne pouvait venir que de latraduction de «Josué» (ou « Ieschoua»).

Jésus ne Se serait pas davantage reconnu sous le nom «Christ».Premièrement, il n’y a pas de tel nom en Araméen. Le mot dansce langage est Messie ; c’est le nom Araméen pour Sauveur… Mes-sie. Ainsi, Il aurait pu être connu comme Josué le Messie. Ensuite,quand ce fut traduit en Latin et Grec, c’est devenu Jésus le Chris-tos, et en Français, Jésus le Christ. Quand on souligne des men-tions en Inde montrant le nom «Jésus», je ne peux pas croire quece nom fasse référence à un homme appelé «Josué» qui ne connutprobablement jamais le Latin ou le Grec. Paul connaissait le Grecet le Latin. Il était citoyen de Rome. Mais Jésus était un Galiléen.Il était de Terre Sainte, du peuple Hébreu et avec un fond pure-ment Hébraïque. Nous n’avons aucune connaissance de Jésus uti-lisant un quelconque autre langage que le sien.

Ceci n’a aucune importance au point de vue de la pratique méta-physique, si ce n’est que tout notre travail est basé sur l’enseigne-


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ment du Maître et que plus nous en savons au sujet du Maître, plusnous connaissons de Sa vie et de Son fond, plus nous sommescapables de comprendre Son message et Sa mission. Plus nous com-prendrons ce Message et cette Mission, plus nous serons capablesde Le démontrer et L’exprimer.

En Inde, il y a un solide enseignement que nous sommes Âme…que nous sommes Esprit… mais que nous habitons un corps maté-riel. Donc, je doute que si Jésus avait accepté cet enseignement, ilaurait pu être capable d’en être suffisamment libéré pour accep-ter l’Immortalité du corps, aussi bien que celle de l’Âme.

Et Jésus a effectivement accepté l’Immortalité du corps, parcequ’Il est revenu avec Son corps… le même corps… et Il a dit quec’était le même corps. «Ceci n’est pas un esprit… un esprit n’a nichair ni os, comme vous voyez que j’ai » (1). Donc il est revenu dansle même corps de chair et de sang. Cela ne se ferait pas en Inde,d’une manière générale, et ne ferait pas partie des enseignementsHindous.

Nous avons un fait intéressant à ce sujet, en ce qu’il y eut troisgrands enseignements en Orient qui ont tous mis en lumière laRévélation du « je » comme étant Dieu : Lao-Tseu en Chine, envi-ron 600 avant J.-C. ; le Bouddha, environ 550 avant J.-C. ; et Shan-kara. Jésus aussi. Ils ont tous révélé la nature de Dieu comme «Jesuis»… comme la Réalité de l’Être. Moise, bien sûr, l’avait réaliséavant eux tous.

Mais de tous ces gens-là, il restait à Jésus de reconnaître l’Im-mortalité dans le corps… de reconnaître que même le corps nepouvait pas être détruit. Pour cette raison, il me semble qu’Il estallé un pas plus loin que tous les autres. Et s’Il l’a fait, je ressensque c’est parce qu’Il n’avait pas cet arrière-plan Oriental d’ensei-gnement. Il aurait été très difficile de se débarrasser d’un tel fond.Jésus semble avoir été particulièrement libre de tout enseigne-ment orthodoxe. Il était tout à fait libre, même de certains ensei-gnements anciens de l’église Hébraïque.

Nous arrivons maintenant à l’époque moderne de la métaphy-sique. Ici, nous avons à faire attention à nos pas afin de pouvoirêtre libéré des plus vieux enseignements que nous devons appren-dre à dépasser. La théologie et la méthodologie étaient des pas, des

MÉDITATION

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états et des étages de conscience. Nous avons fait des pas qui nousont fait sortir du vieil enseignement, de l’orthodoxie, de l’hypnoseet de la suggestion, pour entrer dans l’enseignement réellementspirituel de Dieu comme Vie et Esprit, Être et Corps de vouset de moi. Dans tout notre travail, dans toute notre étude, tenons-nous aussi rigoureusement que nous savons le faire à cette Véritéde Dieu comme la Vie effective et le Mental et l’Être et leCorps de l’individu vous et de l’individu moi.

Une fois que nous reconnaissons que Dieu est la Réalité del’Être, nous en avons terminé avec l’observance de rites, cérémo-nies, ou croyances, avec l’observance de Jours Saints. Tout ce quenous avons à faire est de vivre dans la conscience de notreperfection présente. Vivons dans la réalisation constante denotre Vraie Identité. Après avoir fait cela, il n’y a plus qu’un seulpas, qui est de réaliser que les erreurs du monde, toutes ces chosesque le monde combat, ne sont pas des erreurs du tout… ce sontdes illusions. Et puis d’apprendre à vivre de façon à ne pasles combattre… à ne pas les soumettre… à ne pas essayer de lesvaincre ni de s’en débarrasser. Apprenons à vivre dans un mer-veilleux état de paix… la paix qui vient de la compréhension deDieu comme la seule Réalité de l’Être.

Vous ne pouvez pas combattre l’erreur une fois que vous savezque Dieu est la seule Réalité de l’Être. Vous réalisez alors que L’er-reur existe comme apparence. Vous reconnaissez qu’elle existepour le sens ignorant de ceux qui ne sont pas encore avisés de leurIdentité Véritable… mais cela ne signifie pas que vous avez à lacombattre.

Cela signifie que vous avez simplement à rester en paix et àréaliser le néant de l’erreur. Et rien de ceci n’a la moindre impor-tance du tout… rien de cette Vérité-là au sujet de Dieu et l’homme,ou au sujet de l’erreur, n’a la moindre importance – à moins quenous en ayons la perception… À moins d’avoir la sensationréelle de cette Présence.

Et ceci est le secret entier. Tout le secret consiste à obtenir laconscience effective… la perception réelle de la présencede Dieu. Sans cette perception, nous n’avons toujours pas l’assu-rance de la réalité des déclarations, des affirmations et négationsque nous faisons.


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C’est tellement facile de dire : «Ma Vie est Dieu. Dieu est maVie», et cinq minutes plus tard de commencer à avoir peur de mou-rir. C’est une chose facile de faire l’affirmation: «Je n’ai pas à avoirpeur des microbes, de l’infection, la contagion. Ils ne sont pas pou-voir ». Quelques minutes plus tard, c’est exactement aussi faciled’avoir peur de ces mêmes choses. L’affirmation et la négation neferont pas le travail. C’est la sensation… la conviction… la réa-lisation intérieure. Quand cela arrive, elle remplit presque lecorps entier du sens de la Réalité… du sens de Pouvoir… du sensde Domination.

C’est une chose de dire à un petit enfant : «Vas-y ! Traverse larue ; maman est juste derrière toi et il n’y a aucun danger». C’estune autre chose pour maman de prendre l’enfant par la main etde traverser la rue avec lui. Dans le premier cas, l’enfant peutcroire ou pas qu’il n’y a aucun danger. Ou il peut croire et pour-tant avoir peur. Mais une fois qu’il sent la main de sa mère, toutepeur a disparu. C’est ce que j’essaie de faire ressortir. Il est facilede dire: «Dieu est avec vous, même si vous faites votre lit en enfer».Mais honnêtement, il n’y a aucun pouvoir dans ces mots tant quevous n’avez pas effectivement ressenti la présence de Dieuquand vous descendez la rue ou que vous entrez dans un hôpitalpour aider quelqu’un.

Vos paroles doivent être Dieu réalisé… Dieu ressenti. Cer-tainement, il n’y a ni présence ni pouvoir en dehors de Dieu etnotre assurance vient quand nous l’avons ressenti. Encore etencore les gens demandent : « Croyez-vous en Dieu ? » Certaine-ment, nous croyons en Dieu. Mais que croyez-vous ? RessentirDieu, toucher Dieu, avoir la réalité de Dieu, ce n’est plus« croire » en Dieu. C’est connaître Dieu… faire l’expérience deDieu… vivre et parler et marcher avec Dieu. Plus vous ressentezceci, de quelque manière moins vous parlez au sujet de Dieu.Nous En parlons, alors que nous devrions être capable de regar-der droit en haut et de Le voir. Si nous le pouvions, personnen’aurait à En parler. Ce devrait être ainsi pour nous tous. Nousdevrions être capable de Le voir et de Le sentir… sinon avecnos yeux, au moins avec notre Sens Intérieur… notre IntuitionInterne.

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Dieu est réalité. Voyez-vous, dans la guérison ou l’enseigne-ment, avec un patient assis devant vous, il est futile de faire sim-plement des déclarations ou citations de Vérité dans le but de rem-plir ou de satisfaire sa pensée. En enseignant, il est futile de mettreen mémoire un tas de choses extraites des livres et puis d’allerdevant votre classe ou devant un auditoire et réciter des chosesdont vous ne savez rien… des choses qui ne font pas partie devotre conscience.

Je veux vous montrer que ces déclarations ne sont pas pouvoir…elles ne sont rien de plus que des paroles qui sortent de la gorgehumaine. Elles ne transportent ni substance ni essence. Parfoisvous arrivez à une période où vous n’avez rien à dire… où laréponse n’est pas là. Alors – allez au-dedans à Dieu. Et si c’estnécessaire de ne rien dire, ne dites rien. Laissez Dieu le faire. Lais-sez le travail se faire en silence. Il y a plus de pouvoir en uneseconde de silence qu’en une heure de conversation. «La lettre tue,mais l’Esprit Vivifie» (2). Donc, laissez venir dans le Silence… parl’Esprit… plutôt que par de simples mots qui peuvent être arrangés.

Maintenant l’Esprit est en train de Se mouvoir dans cette salle.Il y a un besoin ici, ou quelque part. Il y a quelque chose qui noustient ici dans le silence. Soyons donc d’accord pour ce silence.

……(Une méditation de vingt minutes a suivi)……

QUESTIONS

Question : Pourquoi devrait-on être «sur le sommet de la mon-tagne» et puis dans les profondeurs?

Réponse : La raison est que ces expériences de haut et de bassont naturelles. Jamais, dans l’histoire du monde, quelqu’un n’aété sur la montagne et y est resté. Même Jésus avait à partir auloin pendant quarante jours en une fois. Mais par l’étude et la pra-tique de la méditation et de la vie inspirée, vous approchez unniveau qui n’est pas un sommet de montagne, mais un haut lieu decompréhension.


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Ces degrés de haut et de bas sont le résultat de nos expérienceshumaines, et la conscience que nous devrions atteindre est cellequi ne monte pas trop haut et qui ne descend pas trop bas, dansn’importe lequel des événements humains. La Conscience Christque Jésus avait n’était pas de ce monde, et pourtant, quoiquen’étant pas de ce monde, elle agissait en tant que Son expériencehumaine. Son état de conscience devint agissant comme conscienceindividuelle et pouvait être appliqué aux choses de ce monde,quoique Son Royaume n’était pas de ce monde.

Le mystique Hindou peut laisser mourir son corps et peut appe-ler cela une démonstration spirituelle dans toute la mesure où «sonroyaume n’est pas de ce monde». Mais Jésus a dit en fait : «Monroyaume n’est pas de ce monde», et par conséquent j’élève moncorps là-haut jusqu’à cette Conscience où est mon royaumeet je montre mon corps en tant que Corps Spirituel». Cettegrande Vérité est illumination.

Ce monde est un monde de Réalité. Ici est le monde de Réalité,ici même est « le Royaume de Dieu». Ceci n’est pas une illusion…ceci est le Royaume de Dieu. C’est pourquoi nous ne le guéris-sons pas ou ne l’améliorons pas. Nous changeons seulement leconcept que nous en avons parce qu’il est lui-même parfait icimême. Vous êtes le Christ même de Dieu… la Vie même de Dieu…manifestée. Nous vous voyons à travers les yeux du concepthumain imparfait… mais néanmoins, vous êtes parfait.

Un mystique Hindou voit cette «illusion» et ferme les yeux et dit:«ceci n’est pas la Réalité». Mais cela n’est pas vrai. Ceci n’est pasune illusion. L’illusion est la manière dont nous le voyons. Quandnous voyons les rails de chemin de fer, ce n’est pas une illusion. L’illu-sion est de les voir se rapprocher. Mais les rails sont très Réels.

Vous n’êtes pas une illusion. Vous êtes la Présence de Dieu,mais ce que nous voyons avec nos yeux est l’illusion… c’est là quese trouve l’illusion. Nous voyons un concept illusoire de vous. Alors,qu’avons-nous à changer… vous ou bien notre concept de vous?

Le mystique Hindou dit : «Ce monde est de toute façon une illu-sion, donc je ne vais pas m’embêter à guérir du tout le corps ».Mais le corps n’est pas illusion. C’est le Temple de Dieu, d’aprèsl’enseignement de Jésus Christ.

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N’oublions jamais ceci – cet univers est un Univers Spiri-tuel. Ceci est le Royaume de Dieu… ici même… et la seule illu-sion n’est pas ce monde. C’est le concept universel de ce monde.Et le seul endroit où ce concept doit et peut être changé, est dansla pensée du praticien. Quand le concept est guéri dans la penséedu praticien, le patient répond. Pourquoi? Parce que cela… lapensée du praticien… est le seul endroit où il peut observer uneillusion.

Quand nous allons au-dedans avec le désir de voir plus duRoyaume Spirituel, nous pouvons nous attendre à le voir à l’exté-rieur de nous sous forme de conditions améliorées. Nousallons dedans et demandons le Royaume Spirituel, et alors ilapparaît extérieurement ici même et maintenant. Quand ilne le fait pas, c’est que notre vision intérieure n’a pas encoreété changée… la Lumière du Christ ne l’a pas encore touchée.

Voyez le monde comme Esprit. Le voir comme matière estl’illusion. Il n’est pas matière. Ceci est un Univers Spirituel.Et c’est pourquoi nous avons comme base cette grande déclaration:« C’est du charlatanisme mental de tenir le péché et la maladiecomme Réalité… comme quelque chose vu et ressenti… et puisd’essayer de les soigner par le mental». (Science et Santé)

Péché et maladie ne sont pas «vus et ressentis ». Ils ne sontpas là. Ce sont des illusions dans le concept mortel. Une fois quevous verrez cela, vous n’essaierez plus jamais de guérir l’exté-rieur comme si c’était réellement quelque chose que vous pour-riez guérir.

Question : Voudriez-vous parler de la «gratitude» ?

Réponse : Le mot « gratitude » est fortement souligné dans laScience Chrétienne… être reconnaissant pour des guérisons et pourl’aide donnée. Et cela entre-t-il dans une part quelconque de cetenseignement-ci? Oui ; quand la gratitude est correctement com-prise, elle fait largement partie de tout Enseignement Spirituel.

Dans notre ignorance humaine, nous voyons péché, mort, mala-die, carence, et limitation. Au moyen de notre état de conscienceilluminé, nous voyons la Réalité telle qu’elle est. Ce serait une


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triste personne, en vérité, celle qui n’aurait pas un sentiment degratitude pour quoi que ce soit ou qui que ce soit qui l’élève jus-qu’à voir la Réalité.

J’ai dit déjà, en parlant de la «dîme», que lorsque la dîme… oula gratitude… est exprimée dans l’espoir d’une récompense, c’estjuste une farce. Quand la gratitude ou la dîme a à voir avec quel-que attente pour le futur, c’est un échec. Mais quand la gratitudeou la dîme est rendue pour avoir reçu une illumination… pour unecompréhension qui nous est venue… ou pour une amélioration quinous est venue grâce à la compréhension… c’est une vraie grati-tude.

Quand une personne donne la dîme de son revenu à dix, cinq,ou un pour cent… quand elle le fait dans un pur sentiment dereconnaissance pour ce qu’elle a reçu sur le chemin de la Lumièreet Sa manifestation, ce sentiment de gratitude est d’une qualitéspirituelle. Mais quand la gratitude est teinté d’un sens du soi…dans le sens de : «Si je suis assez reconnaissant pour régler suffi-samment, alors du bien me viendra», alors c’est de la folie, et ilvaudrait mieux ne pas le faire.

La gratitude, spécialement dans la dîme… a un autre sens.Quand quelqu’un peut prendre un pourcentage de ses gains, parexemple, et dire : «Ceci ne provient pas de moi ; c’est une partie dece que Dieu reporte sur Sa propre Activité – que ce soit charitableou spirituel – et j’en suis seulement l’agent de transmission» – cesentiment de la dîme et de la gratitude s’extériorise bientôt sousforme de gains et d’occasions et de revenus augmentés.

Le jour approche où nous donnerons non seulement à notreéglise ou à une activité spirituelle une part de notre revenu en res-sentant que c’est réellement la façon de Dieu de soutenir Sa PropreActivité et que nous En sommes l’agent de transmission, mais unjour nous ressentirons de cette manière-là en ce qui concernechaque demande qui nous est faite. Autrement dit, si une demandenous est faite, que ce soit pour l’impôt sur le revenu, le soutien denotre famille, ou pour un cadeau d’anniversaire… Si nous pouvonssaisir l’idée que cette demande ne s’adresse pas à nous en tant quepersonne ou à notre revenu, mais qu’elle s’adresse au Christ pourqui nous sommes des agents de transmission, la première

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chose que vous constatez est que l’abondance s’écoule vers et horsde cette personne, jusqu’au point d’avoir quasiment son salaireintact à la fin de la semaine. Les ressources apparaissant par denombreuses avenues pour remplir ces besoins.

Nous ne devrions jamais accepter une demande comme si elleétait faite à vous ou à moi en tant que personnes ; pas plus quenous ne devrions accepter une demande de guérison comme adres-sée à nous. Quand vous demandez une guérison à un praticien,vous savez qu’il ne vous donne rien provenant de lui-même. Il serepose simplement sur sa compréhension ou son état de cons-cience spirituel qui ensuite apparaît comme une guérison ducorps ou du mental.

De même, l’argent n’est pas moins spirituel que la Vérité. «Toutest l’Esprit Infini et Sa manifestation Infinie». Et pourquoi cettemanifestation n’inclurait-elle pas l’argent?

Une fois que nous voyons que Dieu est la Substance de basede chaque chose qui apparaît à notre conscience… que toutce qui existe est notre conscience Se dépliant, Se dévoilant, Serévélant sous forme individuelle… pourquoi donc l’argent neserait-il pas aussi Infini que la Vérité de l’Être que nous expri-mons? Et pourquoi ne serait-il pas aussi Infini que les feuilles surles arbres?

Le point que nous apprenons est que Dieu est la Consciencede l’individu, et que Cette Conscience déplie, dévoile, révèle,manifeste, exprime l’Infinité de son propre Être comme per-sonne, lieu, chose… «depuis le roulement des mondes jusqu’à unplant de patates». Tout cela est votre Conscience se dévoilant.

Alors, si nous saisissons cela, si nous ne mettons rien à part endisant «ça, c’est matériel»… si nous arrivons à réaliser que Dieu,notre Conscience individuelle est Infinie, et qu’elle est exac-tement aussi Infinie en exprimant et en manifestant de l’argent,qu’en faisant pousser nos jardins… dans cette proportion-là, nousdominerons tout sens de limitation dans notre sphère d’argent.Éclaircissons toutes ces choses. Éliminons cette croyance qu’unepartie de notre monde est spirituelle et une autre matérielle.

La même chose s’applique au corps. Retournons à l’enseigne-ment de Jésus… au fait que Dieu est le Mental, l’Âme, la Vie, et


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que le corps est une forme de vie. Et si le corps est cela, alors lesfeuilles et les poissons sont cela et l’or dans la gueule des poissonsest la même chose. Ainsi, nous arrivons graduellement à la réali-sation de l’Esprit comme étant la Seule Substance.

Cela fait une sorte de choc à l’esprit humain de s’entendre direque l’argent et les patates et les rochers sont spirituels. Néan-moins, en assimilant cette Vérité, nous nous habituerons à l’idéeque si Dieu est Conscience et que si Dieu est Infini, alors la Cons-cience est Infinie, et chaque chose qui existe doit exister entant que forme ou formation de la Conscience, de sorte quecela doit être exactement aussi Spirituel que la Conscienceelle-même ; cela doit être exactement aussi Infini… exactementaussi Éternel… exactement aussi Omniprésent.

Quand nous appréhendons cet aperçu, nous mettons à jour lecorps comme l’a fait Jésus en disant : «Je ne suis pas un fantôme;ceci est moi apparaissant avec mon même corps. Avance ta mainet sens la blessure de la lance. C’est le même corps».

Quand vous admettez que le corps de Jésus… le corps du Christ…est Spirituel, vous devez admettre que n’importe quel corps quiest l’incarnation, quelle que soit la forme, est Esprit… Cons-cience… et par conséquent infini. Avec cette acceptation et cetteréalisation, vous constatez que le corps est constamment renou-velé. Au lieu d’être un amas de matière en train de s’user, c’est laConscience Se dépliant et Se dévoilant continuellement. Lecorps est renouvelé minute après minute quand nous obtenons laconscience que Dieu est la Conscience de l’individu, et avec laconnaissance que la Conscience est pour toujours en train de Sedéplier, Se dévoiler, Se révéler en formes individuelles, nouscomprenons ainsi l’immortalité du corps. Tout cela est une ques-tion de conscience.

«Moi et mon Père nous sommes un» (3). L’Esprit et le corps sontun. Quand nous obtenons cette unicité et voyons que notre corpsest notre conscience formée, alors nous avons tous les droits, sinous le pouvons, de vaincre le mesmérisme du monde à ce sujet.Nous avons tous les droits de maintenir notre corps en santé, har-monie, et jeunesse. Il n’y a aucune excuse de vieillir si le mentalet le corps sont un.

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Nous avons à faire à Dieu… qui est un. Nous avons à faire àDieu en tant que Conscience. Combien y a-t-il de consciences? Ilne peut y avoir qu’une seule expression… ou manifestation decette Conscience. Et ce corps doit être aussi Infini que la Cons-cience. Est-elle matérielle, cette Conscience? Non; donc elle nepeut pas être divisée. Vous ne pouvez pas prendre l’Esprit et lemesurer en forme matérielle. Vous devez élever la conscience plushaut dans l’étude spirituelle, en entrant en méditation.

Nous devons dépasser la croyance… le sens… de l’état fini…des nombres. Il n’y a pas de nombres en Dieu. Il y a seulement unnombre. Nous devons voir ce que cela signifie d’avoir des formeset des varietés infinies d’un seul ! Nous devons voir l’un-icitéformée infiniment. Nous ne devons pas voir le corps commequelque chose de séparé. Nous devons appréhender un sens spi-rituel du corps par la méditation. Nous allons à l’Esprit et nousavançons, au lieu de regarder le corps en le voyant retourner àl’Esprit.

Question : Qu’est-ce que la «corde d’argent» ? Est-ce une con-nexion entre corps et esprit?

Réponse : Notre position est que la Conscience et le corps sontUn, de sorte qu’il n’y a rien qui les relie. Pas plus que le chêned’une table n’est connecté à la table. Le chêne et la table sont un.

Question : Quelles sont les techniques de méditation?

Réponse: La seule technique qui marche pour moi est de ne pasprêter attention aux pensées qui vont et viennent. Laissez-les alleret venir sans leur prêter d’attention. Elles ne font en rien partiede votre affaire. Elles ne sont pas vos pensées. Ce sont des pen-sées du monde. Vous restez simplement assis, avec votre mentalfixé sur votre question – «Qu’est-ce que Dieu? – gardez-la douce-ment là ; ramenez-la doucement si des pensées vous perturbent oufont intrusion.

Vos périodes de méditation vont se déplier, se développer etcroître avec la pratique. Qu’est-ce que Dieu ? Qu’est-ce que le


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Christ ? Qu’est-ce que l’Homme Spirituel ? Qu’est-ce que le SensSpirituel des Ressources? Ou de l’Harmonie… de la Paix? Conti-nuez à ramener gentiment votre mental dans la question.

Question : Quand vous méditez, est-ce que vous continuez àfaire des déclarations positives, ou bien êtes-vous silencieux engardant la pensée au plus haut?

Réponse : Quand vous méditez, vous prenez votre question etvous vous contentez d’y réfléchir. Et puis, tout à coup, vous res-sentez cette conscience. À partir de là, vous écoutez. La véritableméditation est simplement l’écoute. Le reste est la technique pourarriver à ce point… au point d’écouter. Quand vous écoutez… vousêtes en train de méditer.

L’objet de la méditation est d’ouvrir la conscience à Dieu.Elle n’a aucun autre objet. On n’est pas sensé voir ou entendre«quelque chose». Il est vrai que souvent, une déclaration vient réel-lement à nous, ou qu’on voit une lumière. Quelquefois aussi, unepersonne est complètement entourée de lumière et sa chambre estremplie de lumière. Il se peut aussi qu’elle reçoive une communi-cation directe en langage de l’Écriture ou métaphysique, ou dansquelque forme absolument particulière pour elle. Mais rien de toutcela n’est nécessaire.

Permettez-moi de l’expliquer encore puisque la méditation estsi importante dans ce travail. L’objet entier de la méditation estd’ouvrir la conscience. Vous n’avez pas besoin de faire l’expé-rience d’un phénomène occulte quelconque. La seule raison pourlaquelle nous avons un processus de méditation est que, dans cemonde occidental, personne n’a été instruit de se tourner versDieu… d’être tranquille et d’écouter Dieu. Nous essayons decompenser cette carence humaine. Nous essayons de devenir unpetit groupe de gens qui sont décidés à dire avec Jésus : « Je nepeux rien faire de moi-même (4)… le Père au-dedans, c’est Lui quifait les œuvres » (5). Et puis d’ouvrir largement notre cons-cience pour laisser le Père entrer et les faire. Cela ne sert àrien de dire – «Le Père fait les œuvres» – si vous n’avez pas unPère présent pour les faire ! Les conditions améliorées dans le

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monde extérieur sont la réponse directe à votre ouverture deconscience en demandant au Père d’entrer à flots.

Le Père n’a pas à entrer à flots par des mots. Je ne reçois pastoujours la réponse sous forme de mots… seulement une percep-tion. Et je sais que le Père est là. N’importe quoi qui nous montrela Présence de Dieu… c’est tout ce qui est nécessaire.

Personne ne devrait rester dans ce Silence une seconde de plusqu’il ne faut pour recevoir l’impulsion. Parfois un Silence dure seu-lement une minute ou une minute et demie. Après avoir pratiquéla méditation pendant une certaine période, il se peut que voustrouviez que vous n’avez pas besoin de vous asseoir pour la faire.Elle devient habituelle. Alors, la seule fois où vous vous asseyezpour méditer est lorsque quelque chose surgit que vous ne com-prenez pas. Alors vous vous asseyez simplement pour devenir tran-quille et laisser percer la réponse.

Nous apprenons à nous tourner au-dedans pour la Direction(la «Guidée») Divine jusqu’au point où nous n’avons plus besoinde nous asseoir pour méditer avant de conduire notre automobile,de marcher jusqu’au bureau ou nettoyer la maison… avant de semettre à n’importe quelle chose à faire. Tout ce que nous avons àfaire, est de regarder en haut et sourire et trouver que cela ouvrenotre conscience. Au début, cependant, cela peut ne pas se faireaussi rapidement, et nous avons ce processus de méditation pour«déblayer la route», si l’on peut dire.

Une fois que nous arrivons à cette seconde étape, il n’est pasnécessaire de s’arrêter si souvent pour s’asseoir afin de méditer.C’est alors assez de simplement garder ouverte cette oreille àl’écoute.

J’ai souvent dit avec insistance – ne lisez pas trop. Quandvous arrivez à un passage où quoi que ce soit que vous lisez sedétache – arrêtez et méditez-le. Réfléchissez-y. Obtenez-en lesens intérieur. Ceci est ma compréhension de la lecture. Quand untexte se détache et exige mon attention, alors je m’assieds et melivre à la méditation et la réflexion pour en rechercher une réali-sation intérieure.

Le monde extérieur est ici pour qu’on le voie, mais nous avonsbesoin à son sujet d’un éclairement interne. Quand nous ouvrons


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notre conscience, nous reconnaissons et nous voyons Dieu telqu’il est. Nous ne Le changeons pas. Le monde extérieur est déjàici et il est déjà spirituel et parfait. Il est déjà la manifestationde la Conscience, que nous voyons à travers une vitre d’unemanière obscure. Quand l’illumination vient à nous… quand nousapprenons à voir avec la vision intérieure… nous cessons d’êtrede «ceux qui ont des yeux et ne voient pas, et qui ont des oreilleset n’entendent pas». Nos yeux internes commencent à discerner laRéalité.

Rien ne change alors dans le monde. Le même vieux mondecontinue, mais maintenant d’une manière harmonieuse… d’unemanière heureuse, libre, joyeuse. Nous ne voyons pas ce que lemonde appelle « anges » courant autour de nous, mais les gensque nous rencontrons sont pour nous des anges, et nous devenonscela pour eux. Nous développons à leur égard une réelle humanitéet l’amour… et ceci est la Véritable Nature de notre Être. Alors,nous pouvons dire – «Le monde est nouveau» ! Bien sûr qu’il l’est,pour nous. Pour le reste du monde, il continue d’aller commeavant.

Jésus a dit : «Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous» (6). Etceci n’est pas littéralement vrai. Comment pourrait-ce être litté-ralement vrai que vous ayez un Royaume de Dieu entier au-dedansde vous? La Vérité réelle est que vous êtes le Royaume de Dieu.C’est cela la Vérité. Mais nous n’allons pas nous quereller avecJésus pour l’utilisation du terme «au-dedans». Essayez de voir cesmots – Royaume de Dieu – comme « Conscience »… et « Cons-cience formée». Non; il n’est ni extérieur ni intérieur à… il estles deux. Dans un sens, il apparaît certainement comme extérieur.Je vous vois assis là-bas et donc je peux dire en parlant que vousêtes extérieurs à moi. Mais spirituellement, vous n’êtes pas exté-rieurs à moi. Vous faites partie de ma propre conscience, autre-ment, comment pourrais-je être conscient de vous?

Nous vivons dans ce qui semble être deux mondes… l’humain etle spirituel. On nous a dit d’être «dans ce monde mais pas de cemonde». Jésus a dit : «Je ne te prie pas de les ôter du monde» (7).Pas du tout. Mais que – «Le mal puisse être ôté de votre concept…que l’erreur puisse être enlevée de votre concept».

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Nous avons une citation de Science et Santé : «La création esttoujours en train d’apparaître et doit toujours continuer d’appa-raître du fait de la nature même de sa Source Inextinguible ».Est-ce que cela s’accorde bien avec l’idée de méditation… de dévoi-lement? Oui, la création est toujours en train d’apparaître.D’où apparaît-elle? Depuis la Conscience. La Conscience ne peutpas être «au-dedans» de quelque chose et être Infinie. Donc, enfait, la Conscience… étant Infinie… est le dedans et le dehors detout ce qui est. Alors la Création est toujours en train d’êtremanifestée de cette Conscience. Elle est dans cette Conscience…elle est de cette Conscience… elle est depuis cette Conscience…elle est en tant que cette Conscience. Mais en réalité – elle estConscience en train d’apparaître.

C’est exactement comme si nous pouvions prendre ce volumed’air remplissant cette pièce et en faire des formes. Ces formesseraient encore de l’air, et ne seraient pas dedans ou dehors del’air. Littéralement, elles seraient des formes de l’air. C’est pareilavec la Conscience.

La Conscience est Substance Infinie. Du fait que la Cons-cience est Infinie, ses formations… que nous appelons création…doivent apparaître infiniment et doivent continuer d’appa-raître infiniment, puisque la Substance dont elles sont for-mées (ces formations de la Création) est Infinie.

Ceci n’est-il pas vrai du mental d’un musicien? N’est-ce pas saconnaissance musicale qui apparaît en d’infinies combinaisonsde notes? Est-ce que la conscience d’un mathématicien n’apparaîtpas comme une infinité de nombres et de combinaisons de nombreset de formules? Ou l’artiste, qui peint des centaines et des milliersde traits et d’images… un infini de connaissance artistique – ouappréhension – apparaissant comme des peintures?

Il en est de même de ces mots que vous entendez… n’est-ce pasla Conscience même de la Vérité… ma Conscience… qui appa-raît en une infinité de mots, de phrases de déclarations, d’exem-ples, de paraboles, d’illustrations? Aussi curieux que cela puisseparaître, Elle peut continuer à écrire des centaines ou des milliersde livres, si l’égocentrisme ne prend pas le meilleur de moi et mefasse commencer à penser que je le fais moi-même.


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Aussi longtemps que je peux garder ma conscience ouverte àl’Unicité du Mental et le laisser s’écouler, il n’y a pas de limiteaux livres qui peuvent être écrits sur le sujet. La Vérité… étantInfinie… doit être exprimée infiniment. Si je ne l’exprime pasen une centaine de livres, quelqu’un le fera. Et quelqu’un après.Parce que la Vérité, étant Infinie, doit S’exprimer d’une manièreinfinie, apparaissant comme des livres pour le monde. L’idée estinfinie.

Il vaut mieux ne pas questionner trop directement mais lais-ser les choses se dévoiler. Le plus grand enseignement vient pardévoilement intérieur. C’est donc mieux de laisser la Vérité sedévoiler en tant que votre conscience, plutôt que poser des ques-tions d’un point de vue intellectuel sur chaque déclaration d’aprèsla raison humaine. Soyez décidé à être «enseigné de Dieu». C’estpour cela que je souligne tellement l’idée de la méditation… dudévoilement intérieur… de Dieu apparaissant comme votrepropre conscience individuelle. Et c’est pourquoi j’insiste –«Ne lisez pas d’un trait des paragraphes et des pages du début à lafin, sans arrêt. Lisez jusqu’à ce qu’une certaine idée se développeou se dévoile. Ensuite, réfléchissez-y et laissez la Lumière de laVérité venir du dedans».

La fonction réelle d’un instructeur est de libérer l’étudiant del’instructeur. Cela peut se faire seulement selon que vous appre-nez à laisser cette vérité se dévoiler. Laissez se dévoiler cetteidée qui vous tire. Quoi qu’on vous dise intellectuellement ne ferapas l’enseignement. L’idée doit se déplier depuis l’intérieurde vous. Personne ne peut vous dire ce que Dieu est. Je peux vousdire que Dieu est Conscience Infinie en train de Se révéler, maispour vous ensuite de penser que je vous ai dit ce que Dieu est,serait pure folie. Vous le saurez seulement selon que cela sedévoilera à vous du dedans. Cela doit Se déplier en vous parSoi-même.

Dans ce monde Occidental, on ne nous a pas appris à allerau-dedans. L’expérience est nouvelle pour la plupart des gens. Etcertainement, dans le monde métaphysique, on n’a pas enseigné àune bonne quantité de gens à aller vers le dedans d’eux-mêmes. Ilsont appris à mettre en mémoire certaines déclarations, affirmations

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et négations et à les répéter. On ne leur a pas appris à aller dansle royaume de leur propre conscience.

Mon travail, en inaugurant ceci, n’est pas aisé et c’est pourquoinous avons plus de questions posées que ce ne devrait être nor-malement le cas. La plupart des gens ne sont pas entrainés à médi-ter. Mais je sais ceci : il n’y a pas d’enseignement réel depuisl’extérieur. Le seul instructeur qui va se révéler de valeur durabledans votre vie est celui qui peut vous reconduire au royaume devotre propre mental et au royaume de votre âme, et là, delaisser l’Infini Divin sortir.

Réellement alors, mon rôle n’est pas tant d’enseigner la lettrede Vérité. Cependant, il y a trois points importants de la Lettreque j’espère ne jamais devenir assez absolu pour oublier. Ce sont :la nature de Dieu; la nature de l’Être Individuel ; la nature de l’Er-reur… ce que nous combattons dans ce monde de péché, maladie etmort, carence et limitation. Alors nous apprendrons à ne pas tel-lement les combattre qu’à y faire face en voyant à travers.Quand nous le ferons avec succès, nous aurons résolu les troisgrands points de la Lettre de Vérité.

Quand vous comprenez la nature du traitement et de la prière,vous faites l’expérience de la nature du Christ. Et ce Christ n’estrien de l’ordre des mots… C’est une perception. C’est une assu-rance de la Présence. C’est cela le Christ. Pour moi, ceci est leChrist. Le Christ est le sentiment que j’ai… cette perceptionque j’ai… de la Présence Divine.

Il nous est nécessaire d’essayer de clarifier la signification desmots… Christ… spirituel… Conscience… méditation… contem-plation… prière… traitement… un-icité… ré-un-ification…réalisation consciente… Ces significations font partie du tra-vail tel que nous le connaissons maintenant.

Avant ceci, on vous enseignait quelque chose dans le domainetemporel… une vérité intellectuelle. Ici, nous essayons de faire quel’approche intellectuelle soit la plus petite partie, peut-être la fon-dation pour le reste. À partir d’ici, nous allons laisser la struc-ture spirituelle sortir de notre propre conscience par laméditation et le dévoilement.


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CHAPITRE VIII

LE PRINCIPE

Je sais maintenant que certains d’entre vous commencent à sai-sir l’idée que je suis en train de présenter un principe de vie spi-rituelle… un Principe de guérison métaphysique différent de n’im-porte laquelle des approches qui vous ont été données auparavant.Je ne veux pas dire par là que le Principe impliqué soit quelquechose de nouveau, car c’est le Principe révélé par Jésus Christ,exposé en particulier dans l’Évangile de Jean.

Dans ce Principe, il devient clair pour nous que nous ne jugeonspas du Monde Spirituel en regardant depuis le monde humain. Aucontraire, nous entrons dans une appréhension de ce qu’est lemonde spirituel en regardant à partir de Dieu. «Mon Royaumen’est pas de ce monde » (1). Il n’y a aucune manière de juger duRoyaume Spirituel en regardant à l’apparence.

Quand nous parlons de «j’ai une nourriture que vous ne connais-sez pas» (2) – et – «si vous vouliez boire de cette eau» – nous savonsque ces déclarations montrent un Principe intérieur… un Prin-cipe que les gens du monde ne connaissent pas car «ayant des yeuxils ne voient pas ; ayant des oreilles ils n’entendent pas » (3)… etque ce Principe est capable de nous nourrir, nous protéger, noussoutenir et nous maintenir.

Dans cette approche de la Vie Spirituelle et de la démonstra-tion, nous restons là-haut avec le mot « Dieu » quand on nousappelle à l’aide. Nous restons tout à fait avec le mot « Dieu». Nousoublions immédiatement le nom et le corps et la maladie de lasoi-disant personne et nous sautons dans le mot «Dieu», et ensuitenous partons de là.

Quand nous sautons au mot «Dieu», nous nous disons: «Qu’est-ce que Dieu?» La réponse revient: «Dieu est Vie Éternelle. Dieu est

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Esprit, par conséquent, Il est incorporel, sans incarnation maté-rielle. Dieu est Âme. Dieu est Loi ». Et ainsi de suite.

Alors, au moment même où nous commençons à saisir unelégère vision de ce que Dieu est, nous partons de là et nous nousdisons : «Tout ce que Dieu est Je suis. Par conséquent, ne suis-jepas aussi incorporel… c’est-à-dire, aussi im-matériel… que Dieu?Je suis aussi immortel et aussi éternel dans mon incarnationactuelle que Dieu, puisque Dieu ne rejette aucune incarnation niaucun corps.

Donc, si vous restez dans cette ligne de conscience, commentpourriez-vous réconcilier cela avec un enseignement qui a un corpslaissé derrière soi pour être enterré pendant qu’Elle – la Cons-cience – continue à vivre? Nous ne regardons pas vers vous de cepoint de vue pour vous faire remonter à Dieu. Nous regardons àDieu et suivons la piste de Dieu en avant jusqu’à vous. Et quandnous arrivons là, nous trouvons que vous êtes aussi Infini…Immortel… Spirituel… Incorporel… que Dieu lui-même. Et quandnous faisons cela, nous voyons que nous ne pouvons pas quitterquelque chose… nous ne pouvons pas aller quelque part… qu’iln’y a pas d’endroit pour nous où aller, ni rien à laisser… que noussommes toujours ici comme partie de notre propre conscience.

Nous ne pouvons pas mêler cette approche à aucune autreapproche précédente et nous ne pouvons pas la mélanger avec laScience Chrétienne, même si la Science Chrétienne a effective-ment la Vérité que Dieu est notre Vie, notre Esprit, notre Âme…et que nous n’avons «pas une seule qualité qui ne dérive pas de laDéité ». Nous faussons compagnie à cet enseignement quand onen vient au fait qu’il enseigne que nous sommes image ou idée ouexpression ou reflet ou manifestation.

Dans cette approche, nous nous tenons de tout cœur avec Jésus– «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie». Tout ce que je suisen tant que Conscience, mon corps l’est. De sorte que je peux vousprésenter mon corps même après que vous le crucifiiez. Je peux leproduire pour vous, pas comme un corps de fantôme, maiscomme il est, même pendant que les blessures de clous sontencore dessus. Un fantôme n’a pas de chair et de sang comme j’ai.


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Dans cette approche, votre corps est réellement l’idée ou le refletou l’expression de la conscience que vous êtes.

Vous êtes la Conscience, et votre corps est Son image et res-semblance. C’est pourquoi, lorsque vous me voyez, vous dites :« Cela ressemble à Joël Goldsmith ». Certainement, mon corpsexprime exactement mon état de conscience. Et si mon étatde conscience s’élève plus haut… plus près de la Conscience Christ...mon corps montrera une meilleure apparence.

L’extérieur est le reflet de l’intérieur. L’intérieur est le«Je» Réel ou moi, alors que l’extérieur est son image ou reflet ouexpression.

Nous différons de la Science Chrétienne aussi en ce qui con-cerne les services de communion ou n’importe quelle phase deprières publiques. Au mieux, ce sont des expressions publiques dereconnaissance. Nous ressentons que notre relation à Dieu estsecrète et sacrée et que notre cœur n’a pas à être porté sur nosmanches. Et cela ne peut pas profiter à notre relation avec Dieude faire un étalage public d’un problème – en dehors d’en faire,dans notre pensée, quelque chose de réel – même comme uneexpression de gratitude pour la réalisation qui nous a permis dele résoudre. Il y a beaucoup de cas où nous ne pouvons pas êtred’accord avec ce vieil enseignement. De même, nous ne mélangeonspas notre enseignement avec l’un quelconque des autres ensei-gnements métaphysiques, qui ont chacun leur propre approche, etnous ne pouvons pas être d’accord avec certaines d’entre elles. Nousn’utilisons pas d’affirmations et négations.

Quand nous avons un problème, nous nous asseyons et connais-sons la Vérité. Or, connaître la Vérité est un processus différent defaire des déclarations au sujet de la Vérité. Par exemple – quelqu’unvient et nous dit que quelque chose ne va pas bien dans son cœur.Nous nous disons: «Bien, d’accord. Quelle est la Vérité dans cettesituation? Quelle est la difficulté avec laquelle nous avons à faire?

Alors nous réalisons – nous commençons avec Dieu. Et noussavons que Dieu est Vie Éternelle… Esprit… Incorporel. Noussavons que dans la Conscience il n’y a pas de corps physique niun organe appelé cœur. Nous savons, par conséquent, que quoi quece soit apparaissant comme un cœur ou un autre organe n’est que

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le concept matériel ou mortel d’une Idée Divine ou Activitéde la Vie, de Dieu Lui-même. Et nous réalisons que Dieu est lePrincipe Créateur de Son Propre Être et que Cet Être est aussiSpirituel que ce Principe lui-même. C’est pourquoi toute for-mation, toute expression… doit être aussi Spirituelle que leMental qui l’a conçue.

Et puis vient le pas suivant. Ce que le Mental conçoit ne peutjamais se retourner et contrôler le Mental. Aucune forme ou« formation » de Vie ne peut Se retourner et détruire la Vie.Donc, si le cœur existe en tant qu’une Idée Divine créée par Dieuau moyen de l’instrument qu’est le Mental, comment peut-il seretourner et détruire le Mental qui l’a créé? Toujours l’action… lajuridiction… la loi… est dans le Mental qui contrôle ce qu’ilcause. Par conséquent, le cœur ne peut pas rétorquer à Dieu…être une loi pour Dieu… pour le Mental… pour la Vie… pour laConscience Divine qui l’a formé.

Dieu, donc, la Conscience de l’individu, est la Loi de Sa Créa-tion. Ceci inclut votre corps et ses prétendus organes et fonctions.

Maintenant que nous avons vu cette Vérité, nous restons dansnotre silence pendant quelque temps pour la laisser prendreprise dans notre conscience… jusqu’à ce que nous ressentionsle «click» en réponse.

C’est cela notre traitement : connaître la Vérité – et ressen-tir l’unicité avec Dieu.

Nous ne sortons pas, après cela, de notre silence pour dire : «Lecœur ne fait pas ceci ou bien le cœur ne peut pas faire cela». Nousne faisons pas des tas de déclarations. Nous oublions toute l’af-faire, à moins que six ou vingt heures plus tard, nous n’ayons pasressenti de bénéfice. Dans ce cas, nous pouvons nous asseoir etnous demander : «Quelle partie de la réalisation ai-je manquée?»Peut-être refaisons-nous un petit processus mental de réalisation,de connaître la Vérité. Et puis nous laissons cela.

Si vous essayez de mélanger ceci avec les enseignements danslesquels les affirmations et négations sont supposées être lesagences de guérison, cela ne marchera pas. Je vous demande dene pas vous méprendre quand je dis ceci. Je ne dis pas que cesenseignements sont faux et je ne dis jamais : «Ceci est mieux que


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cela ». Je dis seulement : « Je vous prie d’apprendre à ne pasmélanger ces enseignements». Si vous voulez que ce principe etcet enseignement agissent dans votre vie, éliminez les choses quipeuvent entrer en conflit avec lui, et donnez-lui une occasion de sedévelopper au-dedans de vous. Et puis si ce n’est pas votre ensei-gnement, il faudra vous en trouver un autre.

Ceci n’est pas une vérité que je prétends avoir découverte, maisc’est une voie d’approche que j’ai empruntée pendant dix-huitannées de travail et d’observation de son action. Alors, en en par-lant et en écrivant sur ce sujet, je vous donne l’occasion de l’es-sayer par vous-même. Ne nous mettons à aucun moment à condam-ner une église, une religion ou une approche.

Tout ce dont nous avons besoin est d’ouvrir notre conscienceà Dieu. Dieu nous révèle le chemin que nous devrions suivre. Alors,nous restons sur ce chemin aussi longtemps qu’il prouve qu’il est lenôtre. Si le moment venait où quelque chose de mieux, de plusélevé ou plus proche de notre conscience se dévoilait – même sousune autre forme – nous devrions être décidé à prendre cette route-là. Mais n’essayez pas de mélanger ces enseignements et puis devous demander pourquoi vous ne recevez pas de réponse.

Dans notre approche, nous commençons par le mot «Dieu»,ainsi que nous l’avons dit. Et puis, quoi que nous découvrions queDieu est, et que Son image et ressemblance est… ou l’indivi-dualisation de Dieu… ou l’expression individuelle Infiniede Dieu… ce que nous trouvons que cela est, nous le reconnais-sons, et ensuite, nous commençons bientôt à comprendre ce quenous sommes… ce que le Mental est… ce que l’expression est. Etpar ceci, nous arrivons à comprendre de quoi nous parlons lorsquenous parlons de prière et de traitement.

Ce que j’ai exposé plus haut concernant le problème de cœur,était un traitement. Mais être assis dans le silence en écoutant,était la prière. Ayons cette appréhension… cette confianceintérieure… Et, quand cela vient de Dieu, c’est réellement laPrière ou la partie du traitement qui «coupe court à tout» et quifait le travail.

Donc, quand vous travaillez de cette manière, regardez versDieu… vers le principe. Regardez depuis Dieu vers vous, et puis

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voyez que tout ce que Dieu est, vous l’êtes. Et en traitant et enpriant, vous verrez bientôt l’image entière.

Il y a beaucoup de façons d’atteindre le silence et la méditation.Franchement, je ne trouve qu’une seule manière qui remplisse monbesoin personnel. Je m’assieds tranquillement et je garde monattention quelque part entre les yeux et un peu au-dessus. Je peuxprendre le mot «Vie», ou «Dieu», ou «Esprit», et j’y réfléchis. Quandma pensée essaie de divaguer, je reviens gentiment au même point.Je ne ressens aucun sentiment d’impatience envers moi-même…aucune impression de frustration. Quel que soit le nombre de fois oùla pensée s’égare, je la ramène tout droit vers ce mot.

Finalement, si vous essayez cette méthode, vous trouverez queces pensées importunes ne viennent plus et que vous êtes capablede rester assis tranquillement dans un état paisible de méditation.Cela peut nécessiter des jours ou cela peut nécessiter des mois pouracquérir cette fermeté du mental, mais cela viendra si vous avez dela patience et de la persévérance.

N’essayez pas de rester tranquille plus de trois à cinq minutes,à moins d’en avoir envie. Nous faisons ceci seulement pour uneréalisation consciente de notre unicité ou de notre contact avecDieu. Quand nous avons accompli cela, nous avons atteint notrebut. Nous n’essayons pas de voir un tas de lumière ou d’avoir des«expériences». Si elles viennent, il n’y a rien de mal à ce sujet. Laseule erreur serait d’en être tellement fasciné que vous perdriezvotre démonstration en en faisant trop.

Après avoir eu nos quelques minutes de méditation et la per-ception de ce petit « click» ou Présence de Dieu, nous nous levonset nous occupons de nos affaires. Si à midi nous trouvons que nousavons quelques minutes libres, nous répétons cela ; de nouveau lesoir et au milieu de la nuit. Pourquoi? Parce que finalement, en lefaisant trois ou quatre fois par jour, cela va devenir tellement unepartie de notre être, que nous serons en méditation vingt-quatreheures par jour… éveillé ou endormi. Alors, vous n’aurez pas àdérouler un processus de guérison quand on vous appellera. Vousaurez déjà fait tous les préliminaires et vous serez capable de dire :«Merci, Père». Et vous comprendrez la raison de tout l’entraîne-ment préalable.


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Finalement, le traitement devient une chose très simple. Enfait, les mots les plus profonds jamais exprimés ou écrits au sujetdu traitement ont été écrits par Madame Eddy. J’ai cherché danstoute la littérature du monde et je n’ai rien trouvé de plus profondque sa déclaration : «Traitez une croyance en la maladie commevous feriez pour le péché – par un brusque renvoi». Vous ne pouvezpas améliorer cela. Elle n’a pas dit : «Restez assis toute la nuit pourtravailler le cas». Traitez-le par un brusque renvoi.

Supposons que je traverse un magasin et sois tenté de déroberun bijou ou des cravates et de me sauver. La pensée vient – «Qu’est-ce que ce non-sens? D’où est-ce venu, cette tentation ne fait paspartie de ma nature». Je rentre chez moi, et c’est la fin de l’épi-sode. Je n’aurais pas à le « traiter». Je me contenterais de conti-nuer à marcher en me disant : «Ceci ne fait pas partie de ma cons-cience».

Dans toute la mesure où le péché, la maladie, la carence et limi-tation ne sont réellement rien d’autre que des croyances univer-selles qui se présentent à nous pour notre acceptation ou notrerejet, nous devons les traiter par un «renvoi immédiat». Si, commenous pouvons en être tenté, nous attachons à ces choses-là le mot«je» en disant «je ne me sens pas bien… Je suis en train de prendrefroid», alors nous avons accepté la tentation ou suggestion, et uneheure plus tard ou le lendemain, nous nous trouvons en train d’ex-térioriser les résultats de notre acceptation.

Mais supposons que nous ayons dit : «Attends une minute! D’oùvient une chose pareille? D’une tentation sortie du néant univer-sel ! Je n’accepte aucune pensée de cette sorte-là… cela ne fait paspartie de la loi de Dieu et cela n’a aucune part en moi». Nous conti-nuons notre chemin. Et nous avons ainsi traité une de ces croyan-ces de plus par un «brusque renvoi».

Je suis d’accord avec Madame Eddy sur ce point et je souhaiteque chacun de nous ait le courage d’adopter cette forme de traite-ment. Si une quelconque tentation nous venait à nous-même ou àun autre, nous dirions : «Oh non ! Adieu à toi ! Tu es tentation…suggestion… apparence… il n’y a rien de réel en toi et je ne t’ac-cepte pas ». Alors, nous trouverions souvent des guérisons plusrapides.

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Ceci est une raison qui fait que, plus le praticien est chargé depatients, plus il a de guérisons. Moins il a de temps pour «donnerdes traitements», plus il a de guérisons. Ceci est la vérité ! Il nes’assied pas par là à gober l’erreur, et il n’a pas à s’en débarrasser.Il se tient «comme portier à l’entrée de la pensée». Il dit : «Déca-nille ! Fiche le camp!» Toute tentation ou suggestion est immédia-tement renvoyée.

Il peut se faire parfois que, pendant que vous parlez à quelquepersonne ou faites une conférence à un groupe, vous vous trouviezobligé de cesser et d’entrer en méditation sans aucune raison dontvous soyez conscient. Or, vous n’avez pas besoin d’en savoir lepourquoi. C’est l’Esprit Se dévoilant, et quand votre médita-tion est terminée, vous pouvez reprendre votre causerie. Ne soyezpas surpris d’apprendre tôt ou tard que quelque besoin a été rem-pli… un appel était fait à l’instant où vous vous êtes senti forcé deméditer. Il a pu provenir de quelqu’un connu de vous, ou pas.

Des médecins, dans des hôpitaux, nous disent fréquemmentque leurs malades se sont «miraculeusement rétablis» sans aucuneraison connue de la médecine. Parfois ils ajoutent que «quelqu’una dû prier». Un patient qui se rétablit de cette manière, peut enconnaître la raison, car il est possible qu’il ait demandé de l’aidespirituelle ou qu’un de ses parents travaillait dans cette direction.Un autre malade est guéri seulement en se tournant vers quel-que concept de Dieu. En le faisant, il a contacté le niveau deconscience de quelqu’un qui vit la vie spirituelle. Ainsi, même sinous ne savons pas pourquoi, nous devrions toujours répondre àces instigations intérieures de méditation et de silence.

Comment a-t-il été possible à un homme comme Starr Daily,absorbé dans une vie de crime, de se trouver tout à coup tellementilluminé, qu’il a été libéré du sentiment complet du péché et de lamaladie? Ma pensée personnelle, après avoir entendu son histoire,est que cet homme s’est consciemment ou inconsciemment dit àlui-même: «Oh, Dieu ! N’y a-t-il pas une réponse à tout ceci ? Nepuis-je pas, d’une manière quelconque, sortir de cette misère ? »Peut-être pensait-il sérieusement à Dieu en tant que Dieu, maisd’une autre manière aussi à quelque sorte de Présence qui pourraitfaire quelque chose.


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Nous pouvons être sûrs de ceci : que dans son être, il y avait unappel au secours à quelque chose qui lui apparaissait commeinfluence protectrice, une présence d’amour. En faisant cela,peut-être a-t-il contacté la conscience de quelqu’un en train de prierau niveau de la relation impersonnelle et il reçut une réponse. Jesuis convaincu qu’il y a beaucoup de personnes qui ont de mer-veilleuses expériences de nature spirituelle et qui ne savent pasd’où elles sont venues; elles ont fait un contact sur ce plan-ci avecquelqu’un qui priait. On n’a pas besoin de prier «pour» quelqu’un,vous savez, dans de tels cas. En fait, je ne pense pas que l’on puisseprier pour aucune « personne ». La Prière est ré-un-ificationconsciente à Dieu. la Prière c’est être en accord avec l’Infini.La Prière est la réalisation de Dieu Se dévoilant, Se révélantcomme présence et pouvoir effectif. Pendant que nous vivonsdans cet état de conscience, est-ce que l’Infini de Dieu n’englobepas toute personne s’élevant dans cette conscience, qui est siréelle dans notre pensée? Pourquoi pas?

Quand une personne est dans le lieu secret et sacré du «TrèsHaut»… quand son être entier essaie de «trouver» quelque sorte deDieu ou Christ ou de l’aide… pourquoi ne contacterait-elle pasvotre niveau ou mon niveau de conscience pendant que nous som-mes dans ce processus de réaliser Dieu ici et maintenant et de letoucher? C’est ce qui se passe pour vous quand le praticien tra-vaille pour vous. Vous ne connaissez pas l’heure ou la minute où lepraticien est au travail. Vous n’êtes pas accordé à une consciencepersonnelle quelconque… ni à sa « pensée ». Vous demandez del’aide et vous laissez tomber toute l’affaire. Quelquefois, vous jetezune lettre au praticien dans la boîte aux lettres et vous savez qu’ilne va pas la recevoir avant un ou plusieurs jours. Mais vous obte-nez votre guérison à cette minute, ou cette heure, ou six heuresplus tard. De toute façon, vous la recevez longtemps avant que lepraticien n’ait votre lettre. Comment cela peut-il se faire?

Hé bien, ce que vous avez fait, a été de vous mettre en harmo-nie avec votre sens le plus élevé de la Conscience Dieu, qu’à cemoment vous pensiez et aviez personnalisé comme étant votre pra-ticien. Votre praticien était en train de vivre dans la réalisationque le «Je» est Dieu et que le «Je» est omniprésent. N’importe

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quand quelqu’un recherche le dévoilement et la révélation de Dieu,il contacte cette conscience, qui est le Christ. Un praticien n’apas besoin humainement de savoir que vous vous avancez dans lebut pour vous de recevoir l’aide que vous voulez. Maintenant, vousavez pu être – ou vous avez pensé que vous étiez – en train d’allervers M. Jones ou M. Smith. Mais ce n’était pas cela ! Vous alliezvers le Christ. Le Christ est l’état de conscience développé dupraticien.

Maintenant, n’est-il pas possible que quelqu’un d’autre, àl’autre bout de la rue, ait cherché à atteindre Dieu ou le Christ aumême moment que vous, qu’il ait contacté aussi la même Cons-cience Christ que vous et ait reçu sa guérison? Aucun de vous n’aeffectué de contact humain, car il peut n’avoir pas pensé au pra-ticien et votre message n’avait pas atteint ce dernier.

Quand vous vous adressez à un praticien pour de l’aide, vousdevez toucher quelque chose de plus élevé que la pensée ou la per-sonnalité du praticien. Vous devez contacter cet Esprit quiétait en le Christ Jésus. C’est là que la guérison se produit.

Maintenant nous allons considérer un autre détail de ce tra-vail. Pendant que vous êtes sur ce chemin, ne pensez pas un ins-tant que vous pouvez y aller loin tout en continuant à vivre unevie complètement personnelle. Ne croyez pas un seul instantqu’une fois que vous avez mis le pied sur ce chemin, vous pouvezjamais retourner à votre ancienne façon de vivre. Si vous tentiezde le faire, vous perdriez la Voie. Dès le moment où vous touchez cechemin, une partie de vous est consacrée à Dieu… une partie devotre pensée consciente est consacrée à Dieu. Si vous vous per-mettez de vous complaire dans la sensualité, dans la haine ou dansla peur, vous descendez de votre propre état développé de cons-cience. Vous vivez alors plus bas que votre état actuel de cons-cience… et ceci est pécher contre le Saint-Esprit… c’est vivreen dessous du niveau de votre conscience.

C’est dans l’ordre pour la personne qui ne sait rien du Christ oude Sa signification de s’adonner à son sens personnel de convoi-tise, d’amour, de haine et peur. C’est tout à fait légitime si elle nesait rien de mieux ! Mais au moment où vous réalisez que leChrist de vous est une influence fermentatrice à travers le


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monde, et que vous ne maintenez pas cette Lumière dansvotre conscience, et ne vivez pas conformément à cette Lumièrequi est dans votre être, alors vous devez en récolter le résultat.

Dans une certaine mesure, chaque personne qui emprunte cechemin, doit se sentir appelée à vivre sur un plan de conscienceplus élevé qu’auparavant… elle ne peut pas se permettre de se prê-ter au même degré de haine, peur, animosité, jalousie ou infidé-lité. Jusqu’à un certain point, elle doit se contrôler et se dire: «Non.Je maintiens cette Lumière. Je suis parvenue à un certain degréd’éclairement et je dois maintenir cette Lumière pour le béné-fice du monde… et pour moi-même. Je ne peux pas redescendre etm’adonner aux plus bas instincts de mon existence».

Je peux vous assurer aussi, qu’au fur et à mesure où vous allezplus haut sur ce chemin… où vous arrivez à cet endroit où vouspratiquez cela… il devient de plus en plus apparent que vous nepouvez pas vivre votre vie pour vous-même, vos amis, ou mêmevotre famille. Votre vie doit être vécue pour le Christ. Ceci devientla première observation et la dernière et si d’autres demandes noussont faites, tôt ou tard nous devons nous en détacher. Ces autresdemandes (de ce monde) peuvent être acceptables jusqu’à ce quevous arriviez au point où vous êtes appelé à donner de l’aide spiri-tuelle.

Nous devons devenir de moins en moins soucieux de nous don-ner à nous-même des traitements ou de l’aide pour les ressources oula santé. Pourtant, si vous saisissez cette Lumière assez clairement,vous ne serez jamais sans approvisionnement ou santé. L’erreurconsiste à s’en inquiéter et à se mettre à utiliser cette Vérité dansune optique personnelle. Quand nous arrivons à ce point de déve-loppement spirituel, nous laissons « toutes les choses nous êtreajoutées». Nous ne nous asseyons pas pour faire du travail «men-tal» pour «nous-même». Nous pourrions nous asseoir dans la cons-cience et réaliser que cette lumière est la lumière du monde.

Et aussi, sur ce chemin, nous ne faisons pas de réclame de cetravail. Pourquoi? Pour la simple raison que même si dix mille per-sonnes entendaient ce message, cela ne leur profiterait pas, ni àl’instructeur – s’ils n’y répondaient pas. Ils s’en écarteraientbientôt. Mais si c’est le message lui-même qui les attire, il attirera

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ceux à qui il est destiné. Ma responsabilité – et je parle de moi seu-lement parce que cela vous affecte – est de vivre aussi près que jepeux de l’accord avec mon sens le plus développé de laLumière. Ma responsabilité n’est pas de penser à moi en termespersonnels, mais en termes de maintenir l’intégrité du Message,et puis de laisser Cela faire le travail.

Supposez, par exemple, que je m’adresse à un groupe d’hommesd’affaires de cette plate-forme pour leur parler du Principe qui agitdans les affaires, et puis, peut-être, que ces gens découvrent que«ce bonhomme escroque de-ci de-là» ! Oh, non! Ça ne marche pas !Même d’ailleurs sans le découvrir expressément, ces hommes le«ressentiraient». On ne peut pas se tenir dans ce travail avec unmensonge sans qu’il y ait des reflets extérieurs. Inévitablementcela se saurait.

Pourtant, ceci ne signifie pas que moi ou un autre avons atteintl’état humain parfait ou l’état christique. Cela signifie seulementque, pour autant que la motivation, l’intention, ou le but sont enquestion, nous avons à vivre aussi près de cette intégrité que celanous est possible. Dans ce travail, nous ne pouvons pas vivre unmensonge sans que ceux que nous enseignons ou à qui nous par-lons ne le sachent. Par conséquent, depuis le début, dès cetteminute, chaque fois que vous vous trouvez tenté de vous complairedans quelques formes humaines plus basses ou négatives, essayezde vous hisser dans la réalisation : «Ceci n’est plus «ma» vie ; ceciest la Vie du Christ, qui est vécue pour le monde… qui est vécuedans le but d’extérioriser le bénéfice de cette Vie ». Continuez àvous élever de cette manière de plus en plus haut en conscience.

Vous pouvez voir, j’espère, qu’en suivant cette ligne de travail etcette ligne de vie, vos propres affaires individuelles vont prospé-rer – physiquement, mentalement, moralement et financièrement.Et pourtant… seulement en tant que choses surajoutées !seulement comme une «mise en images extérieures» de votre étatde conscience augmenté. Donc, souvenez-vous que le but principalde la vie que vous vivez à partir de maintenant n’est pas seule-ment d’améliorer votre état particulier de vie sans considéra-tion du reste du monde, mais de montrer que votre vie va s’amé-liorer en tant que dépliement naturel de votre état de conscience.


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Selon que ce dépliement de conscience continue et selon quevous vous tournez au-dedans, vous allez trouver qu’il y a Dieu, etque Dieu est Esprit. Vous trouverez qu’il y a un Univers Spiri-tuel et un Plan Spirituel pour cet univers. Humainement,nous ne vivons pas le Plan Spirituel. Humainement, nous nesommes pas une part du Plan Divin. Humainement, nous noussommes séparés. En fait, notre séparation du Plan Divinconstitue notre état humain ! Si nous abandonnons effective-ment notre état humain, nous ne faisons plus partie du déroule-ment: naissance, maturité, vieillesse, mort, et désintégration. Nousfaisons alors partie du Plan Infini et Éternel, dans lequel nous pou-vons jouer notre rôle dans l’éternité.

Alors, quand vous vous tournez vers cette vie… vers cette cons-cience en dévoilement… vous trouvez que vous êtes de plus enplus utilisé dans un but spirituel. Des expériences comme celle-cipeuvent vous arriver. Vous pouvez vous trouver éveillé au milieu dela nuit et incapable de vous rendormir. Si vous êtes avisé, et si voussuivez cette voie avec ardeur, vous allez sauter du lit, vous laver lafigure et les mains, vous asseoir sur une chaise et dire : «D’accord,Père, me voici» – rester assis là dans la paix et la tranquillité, pourlaisser le Père accomplir Son Plan à travers la conscience.

À ce moment-là, il se peut que vous connaissiez, et il se peutencore que vous ne connaissiez pas, le rôle que vous jouez dans lePlan Divin. Dans notre méditation, hier soir (avec la classe), jen’avais aucune connaissance de ce qui se faisait jusqu’à ce qu’onm’en dise quelque chose le jour suivant. Mais quelle différence celafait-il ? Quelque chose est effectué au niveau spirituel de laconscience… quelque chose se passe quand vous êtes réveillé lanuit… ne pensez pas que c’est seulement de l’insomnie. Réalisezque c’est un appel de Dieu et levez-vous! Je crois que la seulefaçon d’être un instrument adéquat pour Cela est de sortir du lit,se rafraîchir, et dire : «Me voici » ! Le temps viendra où vous pour-rez ne pas sauter hors du lit… où vous pourrez seulement resterallongé là. Mais le meilleur travail est fait quand vous sautez aus-sitôt du lit et vous rendez disponible comme instrument.

Ceci peut se produire aussi au milieu de la journée. Soyezdécidé à vous écarter dans un coin aussi vite que vous pouvez, pour

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réaliser votre unicité avec Dieu. Réalisez : «tout ce que Dieu est,Je le suis et mon unicité avec Dieu constitue mon unicitéavec l’univers entier. C’est pourquoi je suis un instrument pourtout le bien de Dieu et il S’écoule vers tous ceux qui se tour-nent vers Lui».

Vous devenez des instruments du Plan Divin dans la propor-tion où vous acceptez l’appel qui vient à vous du dedans. Vousne pourrez pas vous y tromper. Vous saurez quand il viendra. C’estune traction… une saccade… même physique parfois. Vous saurezque c’est un appel pour vous écarter et vous asseoir pour méditer.Il peut avoir une relation avec vos affaires personnelles et peutaboutir à ce que vous receviez une guérison, un avertissement, unedirection, une mise en garde, ou une préparation. Ou bien il peutn’avoir rien à faire avec vous. Cela peut être que l’activité du PlanDivin est en cours.

Nous avons commencé cette classe avec la déclaration que Dieuest Conscience Divine Infinie, Se dépliant, Se dévoilant, Se révé-lant, Se manifestant et S’exprimant comme votre conscienceindividuelle. Alors, n’est-ce pas une chose normale et naturelle desavoir et de réaliser que le Dieu qui est votre conscience indi-viduelle «S’occupe des affaires de son Père», non seulement pourvous, mais pour l’univers entier? Comment Dieu peut-il être votremental et que votre mental reste continuellement engagé à s’in-quiéter seulement de vos affaires «personnelles» ? Si vous accep-tez Dieu comme votre conscience individuelle, alors soyez prêtà ce que votre conscience individuelle serve un but universel. Sivous devez accepter Dieu comme la Conscience Divine Infinie, Uni-verselle, agissant et fonctionnant et apparaissant comme votreconscience individuelle, alors soyez préparé pour que votre cons-cience serve à un dessein universel… à un but pour l’hu-manité.

Ce travail est la soumission de la personne à l’Individualité,Universelle. C’est la soumission de notre prétendue «vie person-nelle» au dessein de la Vie Divine.

Commençons maintenant à réaliser un peu plus la déclarationque nous avons utilisée comme bannière pour ces deux semaines –Dieu est Conscience Infinie Se dévoilant, Se dépliant, Se


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révélant, S’exprimant, Se manifestant infiniment en tantque notre conscience individuelle. Et puis, commençons à voirce qu’on attend de nous qui avons l’Esprit du Christ Jésus. Pou-vons-nous, après cela, être très personnel ou limité? S’il est réel-lement vrai que Dieu est notre Mental, que faisons-nous ici,dans le monde? Est-ce qu’humainement nous vivons au niveau deCela? Est-ce que nous en faisons assez?

Pourquoi pensez-vous que nous sommes dans le monde, si Dieuest notre conscience individuelle? Est-ce trop d’attendre un autreJésus sur la terre quand chacun de nous a « le Mental qui étaitdans le Christ Jésus» ? Nous pourrions avoir vingt ou trente Jésussi assez parmi nous pouvaient réaliser : «Je ne vis pas une petitevie personnelle limitée dans cette maison ou cet appartement.Dans toute la mesure où Dieu S’exprime comme ma vie… commemon Être… comme ma Conscience, hé bien, l’Infini devraits’écouler de moi ! N’importe qui de ce monde qui me touchedevrait être automatiquement guéri ou réformé à cause de ce con-tact. Et pourquoi? Parce que Dieu Se dévoile, Se déplie, Se révèleet apparaît en tant que ma conscience individuelle. Pourquoiquelqu’un ne serait-il pas capable de toucher Dieu et d’être guériet réformé? Et si Dieu est ma Conscience individuelle, pour-quoi le fait d’entrer dans l’orbite de ma conscience ne pro-duirait-il pas cette influence guérissante?

Est-ce que cela n’est pas l’enseignement de Jésus Christ dans leNouveau Testament ? Pourquoi une femme ayant frayé son che-min à travers la foule et touché le bord de Sa robe a-t-elle pu êtreguérie ? À cause de Jésus ? Non. Il l’a dit une douzaine de fois :«C’est le Père au-dedans de moi qui fait les œuvres». Il savaitque Dieu était la Connaissance Infinie, la Conscience Infiniede son être.

Voyez-vous ce que nous sommes en train de nous faire à nous-même, en continuant à vivre notre vie personnelle égoïste unique-ment pour nous-même, nos amis et notre famille? Ne voyez-vouspas que nous avons installé les limitations contre nous-même ?N’importe lequel d’entre nous – que nous ayons étudié la ScienceChrétienne, la Nouvelle Pensée, ou Unité de Christianisme, quitous enseignent ce mental unique – aurions dû avoir appris que

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Dieu est Mental individuel… que Dieu est le Seul Mental decet univers… que Dieu est le seul Mental de nous… et quenous devrions nous attendre à la démonstration Infinie.

De qui est-ce la faute si nous ne nous attendons pas à cela? Ànous. Au lieu de prendre des livres et de les utiliser comme«manuels d’étude pour comprendre», nous les avons lus dans l’es-poir superstitieux qu’après les avoir lus d’un bout à l’autre, nousserions guéris. «Si seulement vous voulez lire ce livre assez long-temps, vous serez guéri ». Ou «Si vous voulez apprendre les affir-mations de ce livre, vous serez guéri ».

C’est ce qui s’est passé au lieu de prendre un livre et de dire :«Quelle déclaration de Vérité y a-t-il ici qui soit la Vérité de monêtre? » Si nous faisions ceci, nous trouverions dans chaque livreque nous avons jamais lu – Dieu est Mental… Dieu est le Men-tal Universel.

Et nous n’avons même pas à aller si loin. Emerson nous a ditque Dieu est le Mental Universel, et que ce Mental est le Mentalde l’homme individuel, et que chaque homme est une entréepour ce même Mental et pour tout ce qui est pareil. Et c’est ce queje dis ici. Nous sommes l’entrée et la sortie pour la totalité de ceMental Divin. Donc, si vous parlez du Mental qui était en leChrist Jésus, vous avez réellement parlé de votre mental…votre âme… votre conscience.

Par conséquent, si vous pensez que Jésus peut guérir et réfor-mer sur cette terre, vous devriez maintenant être capable de fairepareil, puisque le même Esprit qui était en lui est en nous.Bien sûr, c’est seulement dans la mesure où nous avons vaincule sens physique que Cet Esprit est notre Esprit ! Ceci est vrai.L’Esprit Divin de Lui-même ne fonctionnerait pas pour nouscomme démonstration ou comme activité ou canal de démonstra-tion, excepté dans la proportion ou nous, individuellement,avons été purifié du sens personnel ; et c’est-à-dire, de notrehaine, amour ou peur de l’erreur. L’Esprit qui était dans le ChristJésus est l’Esprit – Mental – de chaque personne qui se promènesur la terre, mais Il ne leur sert à rien tant qu’elles ne purifientpas leur pensée personnelle ou mental de leurs craintes, haines,et amours de l’erreur.


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Nous pouvons utiliser de nouveau l’illustration de l’argent. Unemanière de nous purifier… une manière de manifester le Mentalqui était dans le Christ Jésus… est de regarder de l’argent – qu’ils’agisse d’un quart de dollar ou de cent dollars – et de nous deman-der : «Qu’est-ce que c’est?» Et puis, nous partons directement avecla compréhension qu’en tant que matière, c’est seulement unconcept. Il se trouve qu’ici, c’est un concept Américain. En Alle-magne il est différent et en Angleterre il est différent. Au mieux, entant qu’un morceau de matière, c’est seulement un concept, et savaleur change et varie. Mais… en tant que symbole d’une IdéeDivine… d’une Idée Spirituelle… il représente l’échange. Ilreprésente de la valeur. Il représente une voie de gratitude.Cependant, même dans sa signification spirituelle, c’est un effet.Un effet de quoi? Du Mental de Dieu… de Dieu… de la Cons-cience Divine.

Alors, y a-t-il, à un moment quelconque, du pouvoir dans cetargent ou même dans l’idée qu’il représente? Y a-t-il une valeur ouun pouvoir là-dedans? Ou bien le pouvoir et la valeur sont-ils dansla conscience qui l’ont formé?

En utilisant ces illustrations, nous revenons à l’oranger ou aucitronnier. Maintenant, vous pouvez dire : «Comme je suis recon-naissant de ne pas croire que l’approvisionnement est dans l’orangeou le citron, mais qu’il est dans la Vie apparaissant en tant quel’oranger et le citronnier qui produisent ces fruits. Aussi longtempsque j’ai la Vie comme étant l’arbre, les fruits apparaîtront. Jene mettrai jamais la valeur dans l’orange en elle-même».

De nouveau, nous pouvons retourner à l’argent et dire: «Je suisreconnaissant de voir que ceci existe tout autant comme un effetque l’orange sur l’arbre. Ce qui lui donne la vie est la Consciencequi le forme, et c’est la Conscience Dieu… ma propre cons-cience individuelle».

Si je mets l’argent sur la table, il est mort et il reste mort. Il nepeut pas aller à vous et il ne peut pas venir à moi. Même si c’est unmillion de dollars, il est toujours mort. Il faut que quelque chose sepasse dans votre conscience ou dans la mienne pour mettre enroute son écoulement vers vous ou vers moi, et notre conscienceserait la loi d’attraction sur Cela qui apparaît comme effet.

LE PRINCIPE

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Au moment où vous appréhendez ceci, vous n’avez plus d’atta-chement pour les oranges ou pour les dollars. Vous ne les haïssezplus, ne les craignez plus et ne les aimez plus. Vous les voyez pource qu’ils sont… un moyen d’échange. Vous comprenez que Je… laConscience de mon être… Dieu, la Conscience Divine demoi… est la Loi de ce moyen d’échange, et qu’aussi longtemps quej’ai cette conscience, ces choses continueront à être attirées à moi.

Dans la mesure où vous voyez cette vision, vous avez le Mental– «Cet Esprit qui était en le Christ Jésus» au sujet des ressources.Si vous saisissez ceci, vous avez l’Esprit du Christ Jésus, dans toutela mesure où il s’applique aux ressources, et vous vous trouvezcapable de résoudre n’importe quelle de toutes les demandes nor-males et naturelles qui vous sont faites, même si c’est pour unefoule de cinq mille personnes ayant besoin de nourriture.

Souvenez-vous : si vous regardez dans le porte-monnaie, celapeut ne pas s’y trouver. Mais si vous réalisez que la demande n’estpas adressée à votre porte-monnaie, mais à votre conscience etque votre conscience est Dieu… ou bien Dieu est votre Cons-cience, et que, par conséquent, votre conscience est Infinie, vouspouvez avoir tout ce que vous voulez ou dont vous avez besoin !

Faisons un pas de plus : considérons les organes et fonctions devotre corps. Jusqu’au moment de notre entrée en métaphysique,nous avons cru que tous les aboutissements de la vie étaient dansle corps… les aboutissements affectant le cœur, disons, pourraientdétruire notre vie ; les problèmes atteignant les poumons, pour-raient atteindre notre santé et finalement notre vie. Mais la pre-mière chose qu’on nous dit – et que nous trouvons vraie – est queDieu est le seul pouvoir et qu’il n’y a dans le corps ni action nipouvoir. Comme la Science Chrétienne l’exprime: « le corps n’agitpas par lui-même» ou «La véritable juridiction du monde est dansle Mental, contrôlant chaque effet».

Alors, tout ceci signifie qu’à un moment de votre développe-ment, vous devez accepter ces déclarations comme vérité etdire : «Hé bien ! Pourquoi ai-je peur d’un cœur, d’un foie, d’un pou-mon, si l’action… l’intelligence… est dans le Mental qui les aformés? Je n’aurai jamais peur de ce que des organes ou des fonc-tions peuvent me faire. Quelle différence peut faire ce qui se passe


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là en bas? Si la conscience contrôle tout ceci – alors la cons-cience est tout ce dont j’ai à m’occuper» !

Ainsi donc, avoir le «Mental qui était en le Christ Jésus» sur lesujet de la santé, signifie d’avoir la connaissance conscienteque les possibilités de la Vie sont dans votre conscience… etpas dans les organes et fonctions de votre corps. Alors, exactementcomme vous apprenez à ne pas haïr, craindre ou aimer l’argent,vous apprenez à ne pas haïr, craindre ou aimer les organes et lesfonctions du corps.

Vous saurez que Dieu… le Mental de Moi… est la Loi dechaque chose apparaissant comme mon corps. Dieu… leMental de Moi… est la Loi de l’Idée Spirituelle agissant commecorps, mais que ma prise de conscience de ceci agit sur ceconcept que nous appelons le corps physique.

Ce dont vous êtes témoin sur cette estrade n’est pas moncorps. C’est le concept plus ou moins universel du corps queDieu a créé. Mais ce concept est gouverné conformément audegré de Vérité que je connais au sujet de Dieu et du CorpsSpirituel. La vérité que je connais au sujet de Dieu et du gou-vernement de Dieu du corps spirituel devient effective en tantque ma compréhension qui contrôle ce concept du corps. C’estcomme cela qu’agit le traitement.

Ainsi donc, pour avoir l’Esprit qui était en le Christ Jésus en cequi concerne le travail de guérison… il est impossible de libérer lepouvoir de guérison en regardant le corps, puisque les possibilitésne sont pas dans le corps ni dans les muscles, mais sont dans laconscience qui gouverne les muscles ou les organes ou fonctionsdu corps… vous devez purifier votre croyance ou pensée humainede son concept universellement accepté du corps en train de gou-verner la vie, et accepter la Vérité que c’est La Vie qui gouverne lecorps. Vous devez renverser complètement et éliminer la croyancedu monde que le cœur, l’estomac ou les poumons contrôlent la vie.«La réelle juridiction du monde est dans le mental contrôlantchaque effet».

Vous n’obtenez pas cet «Esprit qui était en le Christ Jésus» enallant à l’église ; vous ne l’obtenez pas en priant à genoux; vous nele gagnez pas en donnant 10 % de votre revenu à l’église.

LE PRINCIPE

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Vous l’obtenez par la réalisation consciente que Dieu est leMental de vous, et que Dieu est le Mental de votre corps et de votreaffaire et qu’il contrôle Sa propre formation, qui est Être Spiri-tuel et Corps Spirituel. Grâce à cette compréhension, « je» suisune loi pour ce concept de corps que nous appelons le corps humain.

Donc, n’importe qui d’entre nous peut avoir le «Mental qui étaiten le Christ Jésus», au sujet de la santé ou de l’harmonie ou desressources, mais seulement dans la proportion où nous pouvonsnous amener nous-même à ne plus haïr, aimer, ou craindre lesorganes et fonctions du corps… l’argent… ou l’erreur de n’importequelle forme et nature.

Nous vivons alors la vie du Maître dans la mesure où nous assi-milons ces enseignements du Maître, et nous devons le faire cons-ciemment. Nous ne pouvons pas être assis paresseusement etattendre que le Mental Divin descende pour faire quelque chosepour nous. Nous devons nous-même nous élever consciemmentdans cette appréhension du Gouvernement de Dieu sur Son Uni-vers, et cesser d’aimer, haïr ou craindre n’importe quelle sorte d’er-reur… n’importe quoi ou n’importe qui d’extérieur ou dans lemonde de l’effet.

Or, Jésus avait cette compréhension tellement développée qu’Ilne reconnaissait même pas qu’il fallait de la terre ou du sol poursupporter Son poids. Plus haut nous montons, plus nous appre-nons que la Conscience… Dieu… nous supporte, nous maintientet nous soutient. Et c’est le même Dieu, que nous soyons dansl’air, ou sur la terre ou l’eau.

Supposons que je regarde une pièce de vingt-cinq centimes etpense: «Tu ne me garderas pas bien longtemps» ! Supposons main-tenant que je pense à l’Esprit qui anime et forme cette pièce.cet Esprit me supportera ! Oui, dans l’éternité !

Tout état grossier, tout matérialisme, consiste à compter sur lapièce de monnaie comme support, au lieu de compter sur l’Espritqui l’anime. Notre grossièreté et notre matérialisme continuentlorsque nous comptons sur les organes et fonctions du corps pournous maintenir et nous soutenir, au lieu de dire : «Je sais ! L’Es-prit qui a formé ce corps est le même Esprit qui le maintientet le soutient dans l’éternité» !


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Maintenant, nous comprenons pourquoi Jésus a dit : «J’ai unenourriture que vous ne connaissez pas»… «Si vous buvez de l’eauque je vous donne, ce sera pour vous une source d’eau». Pourquoi?Parce que quand nous sommes nourris du dedans… quand nousréalisons que nous ne vivons pas de nourriture, de vitamines oude calories… que nous ne vivons pas de «pain seulement», noussommes éternel.

À notre sens actuel, nous avons besoin de pain, mais ce n’estpas ce qui nous soutient de soixante à cent ans. Nous sommes nour-ris par cette compréhension du dedans… que le même Espritqui anime le dollar anime aussi le corps, que le même Esprit quianimait notre corps à dix ans ou à trente, peut l’animer à milleans. Si c’est L’Esprit qui nous anime et nous soutient à dix ou àtrente ans, ce doit être l’Esprit qui nous anime à l’âge demille ans. Sinon, l’athée à raison – nous ne sommes que des piècesde machine qui s’usent.

Nous avons adopté l’enseignement… ou la religion… ou la phi-losophie… appelez-le comme vous voudrez… qui dit : « Nous nevivons pas de pain seulement mais de l’Esprit de Dieu». Nous nesommes pas nourri… et nous ne sommes pas blessé non plus… parce qui entre dans la bouche, mais par ce qui sort de la conscience.

Nous arrivons maintenant au pas suivant… les relationshumaines. Nous avons encore une fois à prendre l’enseignementdu Maître : «Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Vous, quifaites la volonté de Dieu» ! (4) Avons-nous besoin, alors, de conti-nuer à vivre nos vies en dévotion servile aux parents de mêmesang, qu’ils soient ou non sur le chemin de notre propre déplie-ment? Ou bien, notre vie devrait-elle être élevée de façon à suivrenotre sens personnel de dépliement… notre sens personnel dedéveloppement?

Dans la mesure où nous apprenons à « aimer notre prochaincomme nous-même», nous n’allons pas rejeter nos parents ou amis,mais nous allons maintenir notre identité… notre propreentité. Nous le faisons en vivant selon notre concept person-nel de vie… conformément à notre idée personnelle dudévoilement… et nous passons autant de temps que nous le pou-vons en compagnie de ceux qui sont sur notre chemin.

LE PRINCIPE

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CHAPITRE IX

LE CHRIST

Ce message a pour objectif de vous libérer par votre appré-hension spirituelle de votre unicité avec Dieu. Si vous trou-vez votre unicité avec Dieu, vous allez constater que vous n’avezbesoin d’aucun contact avec « l’homme dont le souffle est dans sesnarines». Ce Message entier est une déclaration… ou re-déclara-tion… de votre unicité avec Dieu maintenant – avec ou sansorganisation matérielle ou contacts humains. Si nous ne nous ren-controns plus jamais, mais si vous réalisez votre liberté spiri-tuelle, je serai satisfait du succès de ce travail.

Le Christ est une sensation, une perception, ou reconnaissanced’une présence au-dedans de votre conscience de quelquechose qui dépasse l’expérience humaine, mais qui, au mêmemoment enrichit l’expérience humaine. Le Christ est Une RéalitéDivine. C’est le Pouvoir ou Présence de Dieu… Infini, Complet,Entier. C’est une partie de… ou, en fait, peut constituer la tota-lité… de votre conscience, dans la mesure de votre dépliement. EtCe Christ est au-delà de toute description en termes humains.

Ce Christ est une Présence et Pouvoir qui est au-delà devotre capacité «humaine» de réaliser. Il peut être discerné seule-ment au moyen du sens spirituel développé. Il faut quelquechose de beaucoup plus grand que le cerveau ou l’intellect pourpercevoir ce Christ. Cela nécessite une prise de connaissancespirituelle… une vigilance spirituelle… et cela vient en pro-portion où le monde signifie pour vous de moins en moins d’intérêt.Dans un certain sens, la venue du Christ, rend ce monde… cemonde du concept… quelque chose d’irréel. Il diminue notre dépen-dance de n’importe quoi du domaine des choses ou des pensées.

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Le Christ est Esprit qui dépasse les choses et les pensées.En présence du Christ, il n’est pas nécessaire d’entretenir une pen-sée. Il n’est pas nécessaire de penser. Et cependant, ce Christ nousremplit de pensées qui viennent de l’Intelligence Infinie… de laSagesse Infinie… de l’Amour Divin qui est réellement le centrede notre être.

Le Christ est l’influence guérissante dans notre expérience.Le Christ est l’influence salvatrice. Le Christ est, dans notre expé-rience, l’influence qui guide, dirige, maintient et soutient…et tout cela sans que nous «y pensions». «Qui de vous, par sesinquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie?» (1) «Qui,«par sa pensée», peut rendre blanc ou noir un seul cheveu?» (2)

Dans la mesure, donc, où vous êtes capable de transcender lapensée humaine… dans la mesure où vous êtes capable de voir àtravers le monde des apparences et de ne ressentir que peu oupas de sentiment de haine, d’amour ou de crainte pour ce monde oude ce monde ou de dépendance de ce monde… dans cette mesure-là, vous êtes en train d’entretenir le Christ dans votre conscience.

Dans notre expérience humaine, nous célébrons le Jour Saintde Noël, qui symbolise la naissance du Christ. Le Christ est tou-jours conçu d’une manière immaculée et toujours enfanté en ter-ritoire vierge… dans le mental qui est préparé à abandon-ner son sens matériel de l’existence. Le Christ ne vient passeulement le 25 décembre. Le Christ peut venir à n’importequel moment de votre carrière… de votre expérience humaine.Il peut arriver, comme toute première apparition, dans un momentde grande détresse. Il peut venir dans un moment de douleur pro-fonde ou de grand chagrin. Cela dépend de vous… de combien vousavez vaincu la personne au-dedans de vous-même, et de combienvous avez ouvert votre conscience à ce Christ.

Le Christ ne vient pas où il y a une grande quantité de soi,d’égoïsme, d’apitoiement sur soi-même, ou de pharisaïsme (de secroire juste). Habituellement, le Christ vient à quelqu’un qui est,dans une certaine mesure, d’accord pour dire : «Ceci n’est pas tel-lement une question de moi ou mien; c’est seulement une affaire dedépasser cette expérience humaine et de m’élever au-dessus


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des joies tout autant que des chagrins des sens. Dans cettemesure-là de Conscience Spirituelle, le Christ entre… estné. Jésus, le Christ, est né dans une mangeoire. La mangeoireancienne était « l’endroit le moins désirable » de tout l’établisse-ment. Elle était à l’extérieur. La mangeoire servait au bétail etautres animaux domestiques… « l’endroit le moins désirable »comme habitation pour un être humain.

Le Christ nait toujours dans la «pensée humaine», et ceci est àpeu près l’endroit aussi bas que nous puissions atteindre dansnotre expérience individuelle. Pourquoi? Parce que toute la pen-sée humaine est basée sur je, Moi, Mien. Toute la pensée humaineest basée sur obtenir, acquérir, achever, accomplir.

Mais, voyez-vous… le Christ, bien qu’il naisse dans cette sorted’atmosphère, la dissipe bientôt ; et même une mangeoire peutdevenir un lieu Saint. De même toute pensée humaine… quandelle est imprégnée du Christ – devient sainte. Alors, au lieude l’ancien sens de je, Moi, Mien, d’obtenir, achever, accomplir, dési-rer, vouloir, et soupirer après, nous trouvons au-dedans de nous cegrand sentiment d’amour… ce grand sens de joie… de liberté…ce grand désir d’être. Et cela se manifeste en une ConscienceGuérissante.

Vous ne trouvez jamais une Conscience Christ sans qu’elle soitune influence guérissante. Au moment où le Christ voustouche, vous devenez un guérisseur; à quel «degré», c’est vous quile déterminez par la façon dont vous entretenez ce Christ, dontvous le nourrissez.

Le Christ est toujours une douce influence. Dès le momentoù Il apparaît, nous perdons la capacité d’être très en colère ou trèségoïste. C’est une douce influence… ce Christ… et il est mani-festé dans une attitude douce envers ceux avec qui nous entronsen contact. Le Christ est le plus grand sens de pardon que le mondea connu jusqu’à présent. C’est pourquoi, dans le Nouveau Testa-ment, Jésus souligne tellement «pardonnez à vos ennemis… priezpour vos ennemis… pardonnez et priez pour ceux qui vous mal-traitent et vous persécutent»… et aussi «pardonnez soixante-dixfois sept fois» ; «pardonnez chaque jour de la semaine à ceux quile recherchent. » Pourquoi?

LE CHRIST

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Parce que le Christ, une fois qu’Il a été reçu, ne peut pas souf-frir la mauvaise volonté ou l’inimitié ou les antagonismes – mêmeenvers ceux qui Le haïssent. Vous souvenez-vous de Jésus disant :«Remets ton épée à sa place ; ceux qui vivent par l’épée périrontpar l’épée ». (3) « Personne ne peut Me détruire ou Me blesser,puisque Je Suis Vie Éternelle. Ceci est seulement une occasionde prouver que n’importe quoi ou n’importe qui se disant quel-qu’un qui hait la Vérité ou qui hait l’Esprit ou l’Amour n’est pasun pouvoir. C’est un ballon prêt à être crevé par une aiguille. Donc,remets ton épée. Prouve qu’ils ne peuvent rien ! «Ceux qui viventpar l’épée mourront par l’épée». Ceux qui croient que l’erreur esttellement réelle qu’ils doivent y aller pour la combattre et la réfor-mer, mourront de leur propre croyance en un pouvoir et une pré-sence distincts de Dieu. C’est pourquoi le Christ dit toujours :«Père, pardonne-leur, parce qu’ils ne connaissent rien de mieux». (4)

Quand vous commencez à connaître le Christ dans votre cons-cience… dans cette proportion, vous arrivez au point où vos cri-tiques ne sont plus aussi dures qu’elles l’étaient… où vos senti-ments de je, moi et mien, et vos sensations au sujet des conditionset des circonstances, ne sont plus aussi craintives et personnellesqu’auparavant.

Le Christ est une influence semblable à celle qui fait lever lapâte. Il nous transporte depuis les niveaux de conscience maté-rielle jusqu’à ceux qui sont les plus proches du spirituel. Finale-ment, Il nous élève dans ce qui est véritable Esprit. C’est pour-quoi il est toujours à l’œuvre dans notre conscience à la manièred’un levain… comme Influence ascensionnelle… commeInfluence purifiante. Vous pouvez déterminer la mesure danslaquelle vous L’assimilez et Y répondez, en observant la mesuredans laquelle vous perdez votre peur et votre haine et votre amourdu matérialisme, de la sensualité, de la volupté, de la grossièreté…sous n’importe quelle forme.

Le degré de Christ qui Se manifeste dans votre conscience, peutêtre facilement déterminé par le degré où vous perdez votre goût dece qui est commun et ordinaire, et par le degré où Il élève votreconscience à l’appréciation de meilleure littérature, meilleuremusique, culture, raffinement et compagnie.


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Le Christ se traduit toujours dans votre conscience entermes d’amélioration humaine. C’est pourquoi le Christ S’est inter-prété sous forme de pains et de poissons pour les cinq mille, c’estpourquoi le Christ S’est manifesté en guérisons physiques, men-tales et morales. Tout ceci est montré dans le Nouveau Testament.

Le Christ S’interprète toujours en termes de meilleur étathumain… de meilleure démonstration individuelle de bien. Vouspouvez dire à quel degré le Christ est à l’œuvre dans votre cons-cience par le degré de santé améliorée dont vous faites l’expérience,par le sens augmenté des ressources et par le sens augmenté demeilleures relations humaines. Si vos amis, vos parents et vosemployeurs vous aiment mieux, le Christ est en train d’être mani-festé sous forme visible dans votre expérience. Nous pouvons mar-quer nos propres progrès sur ce chemin, par le degré de sens de vieaméliorée que nous extériorisons… par le degré de sens améliorédes plaisirs, passe-temps et genre de lectures que nous montrons.

Le Christ, quoique invisible au sens humain et même intan-gible au sens humain, est très évident en effet et très évidentcomme effet. Nous pouvons apprendre consciemment à perce-voir et à connaître le Christ, et une chose est sûre : nous connaî-trons Sa Présence par ses résultats. Et les résultats seront tou-jours bons.

Il n’est pas possible d’entretenir le Christ dans sa conscienceet de ne pas en avoir les fruits. Si les fruits ne sont pas là, alors leChrist n’est pas là, même si vous pensez qu’Il y est. Bien que vouspuissiez penser que vous faites l’effort, votre effort n’a pas eu desuccès. Il se peut que vous soyez sur la voie ; ou alors vous avezmal interprété le «chemin», et il vous faut examiner les pas quevous avez faits et apprendre en quoi vous avez échoué. Pourquoi?Parce que la Présence du Christ est manifestée sous forme de laprésence de conditions améliorées dans votre expérience indi-viduelle…Et Il n’échoue jamais.

C’est Cela qui, en tant que le Christ, est devenu la consciencede Saül de Tarse, et pourtant neuf années passèrent avant qu’il nes’avance dans sa Conscience Christ et voyage, fasse des confé-rences, enseigne et guérisse. De même, aussi, l’entrée du Christdans notre conscience peut ne pas Se manifester le jour suivant

LE CHRIST

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dans des conditions humaines parfaites. Il peut y avoir cettepériode de réajustement où le Christ est actif et à l’œuvre dansnotre conscience et domine graduellement les peurs des sens, etles haines des sens, les personnalités des sens, les discordes per-sonnelles du mental, du corps et des mœurs.

Le Christ est très réel. Au moment où Il vous touche, vous enêtes avisé. Il peut venir comme Il l’a fait pour beaucoup – en unéclair aveuglant – ou bien Il peut venir comme Il l’a fait pourJean… par dévoilement graduel du Christ dans la conscience…dépliement graduel de la pensée et de la Lumière de Vérité semanifestant comme vision spirituelle, comme appréhensionspirituelle.

Jean a si clairement entretenu le Christ… ou reçu le Christ…que lorsqu’il a regardé vers l’univers extérieur, il a vu le «temple deDieu non créé par les mains». Il a vu les Réalités Divines de l’Être.Il a vu la Création de Dieu et il a su qu’il «n’y avait pas de nuitlà». (5) Qu’il n’y avait là pas de péchés. Il n’y avait pas de maladies.Il n’y avait pas de mort… Toutes ces choses avaient été dominéespar le discernement… l’appréhension… du Christ dans sapropre conscience.

A-t-il regardé au dehors et vu un monde « là-bas» devenu sou-dain parfait ? Non! Toute l’histoire du monde ne montre à aucunmoment quelque chose comme un monde ayant atteint la perfec-tion. Par conséquent, ni vous ni moi ne serons jamais capables deregarder au dehors de nous et dire : «Le monde est devenu par-fait ». Vous et moi allons contempler l’Univers Parfait seulementcomme une extension… comme une activité… de notre propreconscience. Ce sera notre propre conscience qui va être «le templenon fait par les mains»… dans lequel il n’y aura pas de structurematérielle… dans lequel nous aurons réalisé le corps spirituel et lefoyer et le mariage. Tout se passera dans et de notre conscience. Leseul effet sur le monde sera que la partie du monde qui pourranous voir et nous comprendre, participera dans une certainemesure à cette grande vision.

Si vous pouvez saisir une petite graine du fait que Dieu est posi-tivement votre conscience personnelle… si vous pouvez appré-hender une graine de cela, vous allez commencer à discerner,


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dans votre conscience, « le temple non fait par les mains ». Vousallez commencer à voir que Dieu est réellement le Mental et l’Âmede vous. Si vous pouvez commencer à voir une graine de Véritédans la déclaration que Dieu est votre conscience individuelle,et que votre univers est votre conscience en train de vousapparaître, vous aussi vous verrez le Christ parce que votreconscience… qui est Dieu… Se manifestera… Se « mettra enimages» pour vous en tant qu’un monde «pas créé par les mains»…un monde « Éternel dans votre conscience ». Et quand cela vousviendra, vous aurez un univers qui ne vous sera jamais enlevé… unfoyer, une épouse, un mari, un enfant, et des ressources que vousne pourrez jamais perdre. Pourquoi ? Parce que ce sera votrepropre conscience apparaissant comme forme.

Oh ! Juste cette unique déclaration !... Dieu est votre cons-cience! Si vous pouvez appréhender une seule petite partie de cettedéclaration!... vous avez le Christ en plein dans vos mains. Vousavez le secret entier de la vie en plein dans les mains quand voussavez que « là dehors» chacun de vous est Mental ou Conscienceattiré à moi sous une forme. Et que je suis ici debout à vousdire cela en tant que votre propre développement spirituelmanifesté sous la forme d’un homme.

Le monde entier de la Vérité est englobé dans ces quel-ques mots ! Cela nécessite seulement du discernement… de lavision intérieure… le développement du sens spirituel…afin de voir que lorsque vous fermez les yeux et dites « je», vousêtes en train de dire «Dieu». Dieu a fait cet univers. «Je»…Conscience Divine de l’Être… apparais ici sous la forme de ceque j’appelle étudiants et sous la forme de ce que vous appelez ins-tructeur. Mais Ce n’est pas un homme et Ce n’est pas un groupede gens, puisqu’il n’y a qu’un seul « je», un seul Ego Divin… etc’est Dieu. Et donc, Dieu nous apparaît comme toutes ces formes…toutes ces formes associées sur le chemin.

Mon Un-icité avec Dieu constitue mon unicité avec chaqueidée spirituelle… et pas seulement dans cette salle, mais aveccelles qui sont en Chine et celles en Allemagne. Où elles sont en cemoment, n’y change rien. Mon unicité avec elles fait tellement par-tie de la loi spirituelle, qu’au moment où un besoin m’apparaîtra,

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elles seront là… l’accomplissement sera là. D’un autre côté, aumoment où le besoin vous apparaîtra, elles seront où vous êtes.

Donc, le Christ… cette Grande Vérité… vient à votre appré-hension humaine. Nous l’appelons « la mangeoire », mais c’estvotre prise de conscience humaine. Et qu’arrive-t-il alors àvotre appréhension humaine? Elle commence à être dissoute. Ellecommence à être volatilisée.

Ce Christ, cette Grande Vérité de Présence Infinie et Pouvoir…vient à vous pendant que vous êtes encore sous la dépendance de«l’homme dont le souffle est dans ses narines». (6) Elle vient à vous,dans un certain degré, pendant que vous dépendez encore du gou-vernement humain et de l’organisation humaine. Elle vient à vous,dans un certain degré, pendant que vous dépendez encore des dol-lars et des centimes et des investissements ; et, dans un certaindegré, pendant que vous dépendez encore de la médecine.

Elle vient à vous et vous dit : «Entretiens-moi pendant quelquetemps dans ta conscience et observe ces autres choses disparaître.Alors, bientôt, tu vas commencer à M’aimer pour Moi-même, et paspour les pains et les poissons».

Quelquefois, quand ce Christ vient à notre conscience, nousavons à «L’emmener en Égypte». Nous avons à Le cacher, car nousavons tous des amis et des parents qui veulent «mettre la mainsur Lui». Et ils peuvent se mettre à nous montrer toute « l’erreur»qu’il y a dans le monde et en nous. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ontpas vu que nous sommes sortis presque à quatre-vingt dix pourcent du «vieil homme» que nous étions et que nous en sommesterriblement reconnaissants et que nous pouvons nous permettred’être patients pour atteindre les dix pour cent qui restent. Nosamis et parents voient seulement que nous n’avons plus envie dejouer aux cartes, ou de boire, ou de passer tout notre temps aucinéma… que nous sommes entrés dans quelque chose de plushaut. Ainsi, nous devons transporter notre Christ en « Égypte ».Nous avons à vivre dans le monde et ne pas être du monde. Danscertains cas, nous devons nous conformer aux standards de l’exis-tence humaine, même pendant – qu’au-dedans de notre être – nousréalisons que cette phase de notre existence est terminée. Et ainsi,nous sortons progressivement «d’Égypte».


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Nous revenons avec notre Christ. Finalement, nous sortonsavec lui dans le public. Mais quand nous le faisons, nous recevonsun grand choc. Nous trouvons que nous sommes dans un templeque nous pensions être Terre Sainte, seulement pour y trouver«les changeurs de monnaie» et nous disons: «De quoi ai-je fait par-tie?» Et le vieux fouet jaillit ! C’est une mauvaise affaire quand cefouet jaillit. Nous nous appuyons sur la force et cela n’a mené Jésusnulle part, ni purifié le Temple. Cela ne le fait jamais. Toutes cestentatives qui sont faites pour purifier l’église… pour vaincre unmal de l’église… ne réussiront pas. Vous ne pouvez pas le faire. Lemental humain est le mental humain, et si vous éliminez une mau-vaise habitude, neuf autres vont immédiatement s’introduire. Vousne pouvez pas purifier un mouvement ecclésiastique pas plus quevous ne pouvez purifier un mouvement d’affaires.

Aucune affaire n’a plus d’intégrité que la conscience de l’hommeou du groupe d’hommes qui la possède. Aucun président, dansnotre gouvernement, n’introduira jamais dans le gouvernementplus d’intégrité qu’il n’a dans son propre être. C’est pareil dans legouvernement d’église, et Jésus a découvert cela. Il a commencé àfaire sortir les «changeurs de monnaie», mais ils sont revenus dere-chef ! Et c’est ainsi. Nous sommes tous passés par certains degrésde travail dans l’église et nous avons trouvé que pendant un an oupeut-être trois, notre église manifestait un degré plaisant de Réa-lité Divine… qu’elle montrait réellement le Principe sur lequel ellese tenait. Et puis, arrivait un nouveau comité, ou un nouveau lec-teur, et c’était là… les vieilles «situations» étaient de retour. Et cesera toujours comme ça, parce que c’est naturel pour l’église d’êtrede cette manière.

Et nous de même, après avoir essayé de notre mieux de purifierle temple et constaté que cela ne marchait pas, nous sortons dutemple et prêchons au bord du chemin. Nous prêchons n’importe oùnotre voix sera écoutée… que ce soit au bord d’une route, sur unsommet de montagne, dans un champ, ou au bord de la mer. CommePaul, cela nous est égal de parler aux Gentils ou aux Romains.Nous transportons le Message à n’importe qui veut l’entendre, dansl’espoir qu’ici et là quelqu’un saisira la vision. Et nous apprenonsde nouveau que le Christ vient seulement à cette conscience qui y

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est préparée. Toutes les chambres de l’auberge étaient remplies…il y avait seulement une petite mangeoire qui était prête pour lanaissance du Christ. C’est ainsi. Ici il y en a un et là il y en a un quiest prêt… anxieux… pour quelque chose de mieux que la vie sen-suelle, et ceux-là entendent le message. Beaucoup d’autres enten-dent les mots, mais seulement ceux qui ont « des oreilles pourentendre et des yeux pour voir», entendent et voient le message.

Ainsi le Christ va et vient sur les rivages de Galilée, dans ethors de Jérusalem, et Il a ces expériences de sommet de montagneet ces expériences de vallée. Et c’est là que la plupart d’entre nouséchouent dans leur progrès. Nous haïssons ces expériences de val-lée et nous n’avons pas de patience avec elles.

Nous n’avons pas étudié assez complètement la vie du Maître.Nous ne nous souvenons pas que, bien qu’Il soit monté sur le som-met de la montagne et qu’Il ait eu l’expérience de la transfigura-tion… probablement la plus haute démonstration jamais réaliséesur terre – nous oublions qu’Il est aussi allé au «pied» de la mon-tagne et qu’il a guéri et nourri les foules. Et il les a nourries uneseconde fois et puis les a rabrouées (pour leur manque de compré-hension du Principe).

Si Jésus nous avait promis que la Voie du Christ était une voiefacile, nous pourrions savoir maintenant que nous sommes toussur le mauvais chemin, parce que nous ne le trouvons pas un che-min facile. Nous avons des épreuves et des tribulations… toujoursde nature variée. Cependant, une fois que nous sommes passé parle problème d’un corps malade et que nous en sommes sorti vain-queur grâce à notre réalisation du Christ, nous n’avons plus tropde ces sortes d’expériences. Nous pourrions attraper froid, ou por-ter des lunettes pendant un certain temps. Mais ceci est tellementsans importance. Nous avons réellement notre sens spirituel de lasanté pour nous transporter en avant et ce petit ennui ou cet autrene nous tracasse pas trop.

De la même manière, une fois que nous avons résolu le pro-blème des ressources par la réalisation du Christ dans notreconscience, nous n’avons plus à nous inquiéter. Nous pouvonsavoir des périodes où nous n’avons pas trop de ressources, maisnous avons appris notre leçon que la «manne» tombe « jour après


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jour », et ne nous soucions pas si notre compte en banque est oun’est pas au niveau de demain ou du jour après. Nous avons dominéla peur de l’argent, ou de carence, et cette peur du lendemain.Donc, même si des circonstances peuvent nous faire passer parquelques périodes de limitations, nous pouvons être assuré qu’unefois que nous avons fait notre démonstration par l’Esprit, nousn’avons plus de souci ni d’inquiétude à ce sujet, et c’est rarementque nous connaissons un manque ou une limitation après cela…rarement. Et quand cela se produit, c’est habituellement par quel-que grande circonstance presque au-delà du contrôle individuel…cela dure seulement pendant une courte période et ne nous causeni souci ni peur.

Oui, je préférerais être un métaphysicien de n’importe laquelledes écoles de métaphysique que de ne jamais avoir appris n’im-porte quoi de ce que je sais. Celui parmi nous qui souffre le plus,souffre moins que celui qui est au dehors dans le monde, sansaucune métaphysique pour comprendre. Celui parmi nous qui estdans la plus dure détresse en ce moment, a moins de peur et moinsd’inquiétude qu’une personne sans une miette de cette Vérité.

La santé et la pauvreté sont des choses relatives et quiconquea même une petite compréhension de n’importe lequel des princi-paux mouvements métaphysiques, n’est pas trop tracassé de savoirs’il a dix dollars ou dix mille. Il sait que c’est seulement un inci-dent d’aujourd’hui et que demain cela peut être changé.

Nous avons saisi une certaine compréhension de ce que peutfaire la Présence et Pouvoir du Christ dans notre conscience.Croyez en ma parole, en dix-huit ans de ce travail, je n’ai jamaistrouvé un métaphysicien dans un état aussi profond de chagrin oud’inquiétude ou de maladie ou de carence qu’une personne qui n’apas encore touché au minimum le bord du Christ… comme chaquemétaphysicien l’a fait.

Nous allons au Mont de Transfiguration. Nous montons occa-sionnellement là-haut et nous contemplons effectivement lemonde de réalité. Et quand nous le faisons, c’est la plus glorieuseexpérience du monde! Il n’y a pas un praticien… pas un individu…ayant une fois guéri quelqu’un d’autre, qui n’a pas saisi quelquemesure de la vision du Mont de la Transfiguration. Mais… mêmeJésus eut Son Gethsémani.

LE CHRIST

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Nous qui suivons ce chemin, avons de ces expériences qui noustirent au fond des vallées. Mais, au plus, ce sont des expériencestemporaires. Alors, apprenons à ne pas prendre trop sérieusementles problèmes qui nous touchent. Apprenons à ne pas prendre tropau sérieux les maux qui viennent «pendant un jour».

Et vous savez que parfois ces maux peuvent être des bénédic-tions. Car les maux de la chair ou du corps vont continuer à venirdans une certaine mesure jusqu’à ce que nous atteignions l’étage deréalisation de la santé et du corps spirituels… jusqu’à ce que nousatteignions ce point de conscience où nous pouvons considérer ceschoses-là absolument sans désir ni inquiétude.

Et quand nous atteindrons l’état de conscience qui voit absolu-ment les oranges comme seulement les fruits et pas comme res-sources… comme les fruits des ressources… alors nous neconnaîtrons plus jamais de problèmes financiers.

De la même manière, quand nous entrerons dans l’état de cons-cience qui sait que les organes et fonctions du corps n’ont rien dutout à faire avec notre vie… qui sait que c’est réellement notre Vieou Conscience qui gouverne les organes et fonctions de notrecorps… quand nous entrerons dans la pleine connaissance dece fait-là, nous utiliserons ces petits problèmes pour nous pousserde plus en plus haut dans la réalisation de Dieu. Quand nous n’au-rons plus les problèmes de nos propres corps, ils viendront à nouspar l’intermédiaire des corps de nos patients. Mais nous devonsd’abord être capables de «maîtriser » les nôtres. Et ces choses-làcontinueront à venir à notre pensée sous une forme ou une autre,jusqu’à ce que nous parvenions à cet état de conscience qui peutdire : «Aucune de ces choses ne m’émeut. Je sais que le Pouvoir deVie et Mort n’est pas du monde de l’effet, mais qu’il est dans laparole de Dieu… de la conscience».

N’oubliez jamais que le Maître apprenait pendant cette périodedes trois années de Son ministère. Il fallut ces trois années entièresavant qu’Il ne soit capable de dire : «Tu me vois, tu vois le Père quim’a envoyé». (7) Il traversa cette période d’être un fils de l’homme,et un Fils de Dieu, et puis soudain, Il réalisa : «Mais ! Je suis Lui,et hors Moi il n’y en a point d’autre». (8) Et de même avec tous lesgrands prophètes. Tous sont passés par la période d’être seulement


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des prophètes humains, prophétisant des événements humains,avant d’entrer dans la vision de la réalité spirituelle.

Quand vous suivez Jésus au long de Son chemin de guérison etd’approvisionnement, vous êtes impressionné par le fait qu’Il n’apas installé un Ministère de guérison. C’est-à-dire, qu’Il n’a pasétabli des Branches d’enseignement de Vérité, des Centres avecdes praticiens, et, dans lesquels, aurait été fait du travail de gué-rison. Et Il n’a pas non plus installé des disciples dans une villeaprès l’autre pour accomplir les miracles des pains et des poissons.

Ce qu’Il a fait, a été d’exposer ce principe et puis Il l’a laissépour ceux qui pourraient le saisir – pour vivre par ce principe.Il l’a prêché et Il espérait que tout le monde pourrait le recevoir,quoique au-dedans de Lui-Même, Il savait probablement ce qu’ilen était. Il connaissait les excuses que les humains donnent pourne pas venir. Il connaissait l’ennui qui peut venir d’entendre lemême message encore et encore, habillé de mots différents. Ilconnaissait toutes les voies de garage qui se présentent à l’esprithumain et Il y était préparé ; mais Il savait aussi que «mes brebisentendent ma voix». (9)

Paul aussi s’est mis en route pour le service de guérir le mondeet vous n’avez qu’à lire ses «Épîtres aux Églises» pour connaître sestribulations. Il était décidé à faire des Chrétiens de tous cesgens-là, et vous ne pouvez pas faire de qui que ce soit un Chré-tien. Dieu, agissant dans la conscience individuelle, dirige quel-qu’un, au moment où il est prêt, vers le Christ… vers l’Instruc-teur… vers l’Enseignement. Alors celui-là dit : «C’est Cela» ! – etil l’appréhende. Et à partir de ce moment, Cela commence à Sedévelopper et Se dévoiler et Se révéler et S’extérioriser commeconscience individuelle.

Nous allons vous mettre en garde ici au sujet de l’expériencede Jésus et de la Crucifixion. Nous n’allons pas nous mettre à jugerde Sa démonstration, parce qu’il avait en l’esprit une idée spéci-fique. Mais, s’il vous plaît, souvenez-vous de ceci : vous et moi neserons jamais appelés à affronter une sorte quelconque depersécution. C’est totalement inutile. Quand vous apprenez àréaliser le Christ de votre être, toute critique, toute condamna-tion, tout jugement peuvent sans crainte être déviés vers Lui, en Le

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laissant S’en charger, et alors, vous ne serez pas crucifié. Mais sivous personnalisez le Message comme quelque chose que « j’ai »…si même un instant vous dites : «Ceci est mon message et je suis icipour l’exprimer» – et que vous persistiez dans cette attitude, vouspouvez souffrir la crucifixion. Votre propre erreur vous crucifierait,car ce que vous dites là n’est pas vrai.

Ce Message continuerait même si je décidais de me retirerdemain dans la montagne. Rien ne peut arrêter ce Message parcequ’il est du Christ. Il n’a pas besoin de moi. Il n’a jamais eu besoinde moi. Il serait venu à l’existence que je m’y sois prêté ou non…quelqu’un d’autre s’y serait consacré.

C’est cela la Mission de ce Christ. Il trouvera toujours une«mangeoire» pour y naître, ensuite il sortira dans le monde sous laforme d’un homme appelé. Et si l’un ne veut pas se charger du tra-vail, un autre le fera.

Nous souffrons la crucifixion seulement au degré où nous per-sonnalisons le message. Et nous pouvons la souffrir d’une autremanière… nous pouvons personnaliser le mal dans la vie d’uneautre personne, si nous voulons trouver plus de crucifixion. Si nouspersonnalisons le mal qui fait de cet homme un voleur, de cet autreun alcoolique, un autre malade, ou mort… il reviendra pour nousfrapper exactement comme si nous personnalisions le Christ enessayant d’adorer Jésus. Il dirait : «Pourquoi M’appelles-tu bon?»

Quand vous déifiez une personne ou personnalisez un messageou personnalisez le mal, il se peut que vous ne soyez pas crucifié,mais vous vous crucifiez vous-même. Vous crucifiez votre sensharmonieux des choses et vous apportez tout cela sur vos épaules.

Quand vous délivrez un message, dites : «C’est le message. Pre-nez-le ou laissez-le». Alors, il n’y aura pas de crucifixion pour vous.Pourquoi? Parce que vous n’en réclamez pas la propriété person-nelle. Et si quelqu’un veut Le haïr ou Le crucifier, il ne toucherapas une personne. Toute la crucifixion qui viendra devra aller auChrist… à la Vérité elle-même… et la Vérité sait comment ladissoudre.

La seule réponse est «remets ton épée à sa place. Tu ne peuxrien me faire. Je vais te prouver la Vie Éternelle sur la Croix ouen dehors de la Croix. »


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Imaginez simplement ceci ! Si vous pouvez vous visualisercomme étant vous-même Vérité, Vie, et Amour, comment est-ceque quelqu’un ou quelque chose peut vous toucher ou vous atteindreavec un fouet matériel… que ce soit une chose ou une pensée !Ainsi, est-ce que la crucifixion ne dépend pas de votre accepta-tion de la croyance que vous êtes une personne au lieu dufait que vous êtes Vie Éternelle ? Une fois que vous savez quevous êtes Conscience… essayez de clouer la Conscience surune croix! Essayez d’ensevelir la Conscience ! Quand vous voyezce point, vous êtes un autre pas plus loin de jamais trépasser.Essayez de vous souvenir de ça.

Essayez de vous souvenir que chaque mission et chaque mes-sage du Christ vous éloigne et vous éloigne de vieillir, de la décom-position et la mort. Dans le jardin de Gethsémani, Jésus a trouvéqu’Il était seul avec Dieu. Personne n’était avec lui. Dans les plusprofondes expériences que vous aurez à traverser, vous allez vousaussi trouver que vous êtes seul. Personne ne peut aider à voustirer à travers l’épreuve, même en restant assis toute la nuit avecvous. Dans une salle pleine de gens, vous êtes encore seul. Mais endernière analyse, vous et votre appréhension de votre véri-table Identité vous tireront à travers l’épreuve.

Il peut y avoir six praticiens assis autour de votre lit, maisquand arrive la démonstration finale, aucun d’eux ni l’ensemblene vous tirera à travers. Ils peuvent faire beaucoup jusqu’à unpoint final, et puis c’est vous, vous-même, qui entrerez au Cielavec le Christ. Vous vous souvenez du voleur sur la croix? Dans sadernière agonie, il s’est tourné vers le Christ pour le porter. Pro-bablement, jusqu’à ce moment-là, il avait dépendu de fouets etfusils – s’ils en avaient eu en ces jours-là. Mais dans cette dernièreminute, il avait seulement le Christ, et il avait assez de sens pourse tourner vers Cela pour son dernier combat mortel et prier d’êtreemmené au Ciel.

C’est pareil pour nous. Nous aussi sommes des voleurs dansnotre sens humain… des voleurs de temps. Mais un jour, nous arri-vons à un point où aucun système humain ne peut nous tirer d’af-faire, et alors, nous avons à nous tourner au Christ, parce que seul

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le Christ est la Présence Spirituelle Divine et le pouvoir de Dieudans notre conscience. N’oubliez jamais ça.

Le Christ est la Réalité de votre propre être. Le Christ estla Réalité de votre Conscience. Et nous, dans notre sens humainde manque et de limitation, nous allons souffrir et nous allons noustourner vers cela et nous trouverons là la réponse.

Après la crucifixion, tous les disciples de Jésus et suivants et lesamis, se rassemblèrent et fondèrent le premier groupe «Commu-niste». Ils installèrent un foyer dans lequel chacun participait auxdépenses. Mais certains apportèrent plus que d’autres, et ceux quiapportèrent plus pensèrent qu’ils devraient recevoir de plus grandshonneurs. Quelques-uns le cachèrent aux frères… Et ainsi celacontinua…

Chacune des expériences que nous avons rencontrées dansnotre existence humaine ici, en ces temps actuels, peuvent êtreretrouvées là-bas, dans les Écritures. Suivez cela jusqu’à l’époquede Paul et observez comment il a organisé l’église et comment ileut à gronder les gens et à les trouver en faute et leur montrerleurs fausses routes.

Je fais ressortir ceci seulement pour vous montrer comment,quand vous essayez de mélanger le Christ… qui est incorpora-lité… avec le corporel, vous entrez dans les troubles. Vous ne pou-vez pas organiser le Christ… et par là, je ne veux pas seulementdire l’organisation d’église. Vous ne pouvez pas L’organiser commecorps physique ou vous élèverez un membre contre un autre. Vousaurez le mental en guerre contre la chair, et la chair avec les os, etles os avec le sang.

Le Christ est Être incorporel et jusqu’à ce que vous puis-siez vous voir vous-même comme incorporel, vous serez dans laguerre entre l’Esprit et la chair. Et vous serez en train d’essayerd’utiliser Dieu… Esprit Incorporel… pour rafistoler la masseorganisée appelée un corps physique.

Il est impossible d’avoir la paix dans une organisation d’église oud’avoir la paix dans un corps physique. Chacun d‘eux est une Tourde Babel. Si vous acceptez le Christ dans votre conscience, vousdevez faire aussi le pas suivant et voir que l’incarnation ou corpsdu Christ est le «Temple non créé par les mains». Il est spirituel


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et incorporel. C‘est votre démonstration… à votre niveau… duChrist ou Esprit.

N’essayez pas d’utiliser l’Esprit pour aider la matière.N’essayez pas d’utiliser l’Esprit pour augmenter votre matière.N’essayez pas d’utiliser l’Esprit pour diminuer votre matière.N’essayez pas d’utiliser l’Esprit pour détruire vos ennemis.N’essayez pas d’utiliser l’Esprit !

Le Christ est Être spirituel et incorporel, et son incarnationest entièrement spirituelle et votre démonstration est entière-ment spirituelle. Cela ne sert à rien de Le « confiner » dans uncorps humain, un groupe humain, ou un monde humain. Il briserales limites et dispersera les «restes» tout autour de la terre.

Le Christ est incorporel et spirituel. Le Christ est l’ex-pression… la manifestation même de Dieu. Le Christ est DieuLui-même, apparaissant individuellement comme votreêtre, et n’essayez pas de L’embouteiller en tant qu’un corps dechair ou un billet d’un dollar. Laissez plutôt le Christ Se mani-fester comme démonstration spirituelle, et S‘interpréterLui-même en termes de l’humain. Ne faites pas, vous, l’inter-prétation. Laissez-Le faire l’interprétation.

Apprenez ceci : il n’y a pas un problème que vous ou moi ayonsjamais eu qui ne soit pas venu d’essayer de prendre l’Esprit etd’en faire quelque chose dans le monde matériel.

C’est cela qui détruit notre démonstration… cette tentative de«maintenir l’Esprit à l’étreinte de la matière», cela ne marcherapas. Si vous devez vivre une vie spirituelle… dans le mondespirituel… alors laissez-Le Se traduire Lui-même en termesde bien humain, disons compagnie, s’il le veut. et s’il ne veut pas,alors soyez satisfait d’être «seul avec Dieu». Vous êtes encore enbonne compagnie.

N’essayez pas de dire à vous-même… ou à vos amis… « je suisseul, je n’ai pas d’amis». De cette manière, vous vous rendez dénuéde Dieu, et si vous êtes privé de Dieu, vous êtes seul et sans amis…et vous le serez toujours.

Quand vous maintenez votre démonstration au niveau de l’Esprit,de rechercher «premièrement le Royaume de Dieu et Sa Justice»,

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Il Se traduira Lui-même en termes que vous et moi pouvons com-prendre dans notre expérience quotidienne. Il nous apparaîtracomme ami, compagnie, mari, épouse, transport… Il apparaîtrade ces façons-là.

Alors, oh ! Si seulement nous voulons bien cesser de nous eninquiéter et d’essayer de Le faire apparaître de « cette manière-ci » ou bien «de cette manière-là» ; cesser de tenter d’embouteillerl’Esprit dans un corps limité ou foyer ou église ! Si nous voulonsabandonner notre démonstration au Christ au niveau spirituel,nous nous trouvons immédiatement ensemble comme êtres humainspour notre bien commun.

C’est pourquoi le Christ est en train de Se traduire à nous icimême. Nouveaux amis… nouveaux étudiants… nouvel enseigne-ment. C’est comme cela que le Christ que nous démontrons se tra-duit à nous.

N’essayez pas de « garder l’Esprit à étreindre la matière »…N’essayez pas de prendre le Christ et de Le personnaliser commeami, mari, épouse, ou patient. Je vous le dis honnêtement, cela nemarchera pas. Cela vous donnera davantage de douleurs que deplaisir.

Laissez le Christ S’interpréter Lui-même à vous. Gardez votredémonstration au niveau spirituel et n’essayez pas de visuali-ser sa silhouette, sa forme, ou son expression. Vous auriez seule-ment Paul et ses églises de nouveau. Ou les disciples et autres rete-nant leurs dîmes de l’église… et tombant morts, aussi !

Nous tous « tombons morts» au moment où nous ne fonction-nons pas au niveau le plus élevé de notre conscience. Nous som-mes «morts au Christ ». Nous sommes «morts » en termes d’êtreplus bas que notre état de conscience démontré. Et vous savez cequi se passe alors, n’est-ce pas ? Réellement nous nous haïssonsnous-même. Nous nous haïssons positivement.

Chaque fois que nous descendons plus bas que le niveau denotre compréhension, nous nous haïssons pour cela. Chaque foisque nous vivons à un niveau d’intégrité plus bas que celui que noussavons être notre propre intégrité, nous n’aimons pas nous regar-der en face.

Mais notre plus grand crime encore est d’essayer d’utiliser leChrist pour une démonstration matérielle. Ceci est le plus grand


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péché qu’il y ait contre le Saint-Esprit et c’est ce qui nous détruit.Si nous pouvons seulement être satisfait de garder notre démons-tration au niveau de l’Esprit et laisser l’Esprit Lui-même… enlangage spirituel… Se traduire Lui-même en termes de nosbesoins quotidiens, nous allons trouver que ce qui nous apparaîtcomme mari, épouse, compagnon, jamais ne nous roulera ni nes’échappera avec notre fortune. Seuls les êtres humains font ça. Etvous voyez, c’est de nouveau la «mangeoire». Les êtres humainssont toujours, d’une manière ou d’une autre, en train de se roulerles uns les autres.

Mais si vous comprenez que Dieu s’est révelé comme votreconscience individuelle… que Dieu s’est manifesté commevotre être individuel… et puis que vous essayez de vivre à lahauteur de ce qu’est votre idée de Dieu et du Christ, comment pou-vez-vous alors faire descendre votre pensée aux termes de corps,chair, dollars, maisons et lots. Voyez-vous?

Depuis le début de cette Classe, j’ai eu une sensation en moique ce que finalement je voulais dire était : « Soyez libres enChrist». Ce soir, je commence à voir ceci prendre forme. La manièredont nous pouvons être libre en Christ, est de garder notre démons-tration au niveau spirituel et de ne pas essayer de la faire des-cendre en termes de fini… de ne pas essayer d’utiliser cet Espritpour qu’il agisse dans un concept matériel ou une croyance.

Puisque vous vous acceptez comme le Christ de Dieu… puisquevous acceptez Cela… alors acceptez-vous comme incorporel, etpas comme ayant des organes et des fonctions, mais comme ayantle corps «non fait par les mains, Éternel dans les cieux».

De même, puisque vous allez fonctionner en tant que Fils Indi-viduel de Dieu… Fils Infini et Invisible de Dieu… alors agissezcomme si vous étiez «co-héritier avec Christ» et pas comme si vousaviez à vous tracasser, à prévoir et planifier comment vous allezgagner votre vie.

Essayez de vivre à la hauteur de ce sens le plus élevé quevous avez compris comme étant votre Identité. N’essayez pasde dire dans votre traitement : «Je suis le Christ de Dieu», et puisde continuer, «et ma mensualité?»

C’est ce que je veux dire par prendre ce Christ Spirituel etd’essayer de l’épingler à une démonstration matérielle. Laissez-Le

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Se manifester et Il va Se manifester dans votre conscience,en démonstration infinie, et pas en une démonstration limitéeà la mensualité de ce mois-ci. Il Se manifestera en ressourcespour l’éternité, car « Voici, je suis avec vous jusqu’à la fin dumonde » (10)… jusqu’à la fin de toute limitation… la fin de toutétat fini et toute corporalité. Je suis avec vous jusqu’à ce que voussoyez complètement monté dans la conscience… complètementélevé dans la compréhension du ciel et de la terre… compréhen-sion du Ciel ici et maintenant.

Paul a eu des tas de difficultés dans ses voyages, mais toujoursles difficultés de Paul sont venues de ce qu’Il prenait cette Colos-sale Vérité Spirituelle pour essayer soit de la fourrer de force dansla gorge de quelqu’un, soit de faire arriver quelque communautéau niveau de son idéal et de son idée de la Vie Spirituelle… unecommunauté pas encore prête à vivre selon le Sens Spirituel del’existence. Ce serait juste aussi sage de ma part de siéger iciaujourd’hui, et dire: «Vous devez vous conformer à mon idée de lavie si vous voulez vous joindre à moi». C’est ce que Paul a fait, etc’est ainsi qu’il est entré dans les difficultés. C’est ainsi que j’enrencontrerais. Mais heureusement, je peux tirer profit de son expé-rience.

Je sais que cela ne peut pas se faire. Je sais que ce qui faitl’Unicité n’est pas la combinaison des pensées de gens, en essayantde les faire vivre au niveau d’un standard établi par une personne.L’Unicité vient seulement quand chacun est libre en Esprit…quand chacun peut vivre sa propre vie pour remplir son idée laplus haute, sans que personne ne tente d’être un réformateur oud’établir une norme de foyer ou de communauté.

Chacun doit accomplir son propre salut et être guidé par leChrist de son être. Je pourrais dire «Vous devez cesser de fumer»et peut être que vous le feriez. Mais ce ne serait pas une guérisonspirituelle. Elle serait humaine, et au mieux du «bien humain». Etun de ces jours, vous auriez à reprendre tout ce problème dès ledébut.

N’est-ce pas mieux de vous montrer simplement la nature Spi-rituelle Infinie de votre être et de laisser cette Vérité faire letravail de guérison? Pourquoi quelqu’un devrait-il s’établir comme


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«Juge» ? Chacun doit entrer dans cette Connaissance Spirituelle àson moment personnel… de sa manière personnelle. Certainsd’entre nous ont besoin de «troubles» pour nous y amener. D’autrespas…

Oh ! Les miracles qui se passent quand le Christ touche laConscience ! Voyez-vous, un être humain ne peut pas accomplir demiracles même si cet être humain est Jésus-Christ ! Seul le PèreIntérieur peut atteindre et contacter la conscience et l’ou-vrir en grand et lui faire réaliser qu’elle est une avec Dieu…lui faire réaliser son Unicité avec Dieu.

Le Christ n’a jamais été et ne sera jamais mortel. Le Christ estle Fils de Dieu apparaissant comme ce que nous appelons homme.Croyez-vous en Celui que le Père a envoyé? Qui était «Je suis» ?Personne d’autre que vous! Dieu S’est mis Lui-même en mani-festation en tant que vous… que vous-même. À une périodevous pensez que vous êtes mauvais, à une autre bon, ou malade, oubien portant… jusqu’à ce que vous réalisiez cette Vérité, etalors, vous vous dites: «Je n’ai jamais été un être humain! Je suisle Christ de Dieu manifesté! Je suis Dieu Lui-même extériorisécomme Fils de Dieu. Et aucune des épreuves et tribulations etpéchés du présent, du passé ou du futur, ne peuvent jamais s’at-tacher à ce que Je suis»…

Dieu Lui-même est venu comme Fils dans le monde pourmanifester le Christ de Dieu, pour extérioriser le Mental qui étaiten le Christ Jésus… pour extérioriser l’Esprit, l’Âme et le Corpsde Dieu.

Et c’est ce que nous sommes… le Corps de Dieu… leTemple du Dieu vivant… le Temple du Saint-Esprit… c’estce que nous sommes! La Présence même de Dieu Lui-mêmemanifestée comme vous et comme moi !

LE CHRIST

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CHAPITRE X

LE MINISTÈRE DU CHRIST

Nous ne devrions jamais entreprendre quoi que ce soit… mêmed’aller au coin de la rue pour une miche de pain… sans faired’abord le contact conscient avec Dieu. La raison en est qu’alorsque nous pouvons croire sortir pour acheter une baguette, il se peutqu’en fait, nous devions sortir pour quelque Mission de Dieu sansle savoir. Si nous n’avons pas fait notre contact, nous pouvons nejamais connaître la mission pour laquelle, en fait, nous sortions,et manquer ainsi une occasion de nous prêter à ce travail.

Rien n’est jamais ce qu’il paraît être dans l’image humaine. Ilse produit souvent que nous pensions faire quelque chose pourquelque raison humaine normale et naturelle, et puis nous décou-vrions plus tard que ce n’était pas du tout le but réel de ce que nousfaisions. La raison humaine est seulement l’appât qui nous envoiepour la mission réelle, et notre but réel n’est peut-être pas du toutcelui que nous pensions.

Nous, dans cette classe, devrions savoir maintenant que, commehumains, nous sommes seulement la transparence pour le Divin.En fait, notre but ici est de découvrir, par la méditation, ce qu’estle Plan Spirituel, et notre rôle dans ce Plan. Quand nous effectuonsnotre contact, nous devenons la transparence extérieure d’un PlanSpirituel Divin Intérieur. Alors, Dieu… Esprit Infini… peut se ser-vir de nous et Se manifester comme notre être individuel etaccomplir Sa Fonction pour réaliser Son Plan dans ce qu’humai-nement nous appelons « la terre».

Oui, cela pourrait être la « terre » d’après tout ce que noussavons, mais il y a une chose que nous savons effectivement : c’est

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à la fois le ciel et la terre, si c’est la terre. Ces choses-là nesont pas deux endroits différents, excepté dans un sens humainde « temps» et de « lieu».

La Réalité ne connaît rien du « temps »… rien du « lieu ». Letemps est réellement maintenant ; le lieu est ici. Que ce soit enferou ciel dépend de la vision que vous en avez, car où certains trou-vent le ciel, d’autres personnes trouvent l’enfer. Certains d’entrenous trouvent le plaisir en des endroits ici même sur terre, d’autresparmi nous trouvent la souffrance en ces mêmes endroits. Toutréside dans le point de vue… dans l’attitude de l’individu. Le cieln’est pas un lieu et l’enfer n’est pas un lieu. Ce sont des états deconscience… des états de conscience ici et maintenant.

Donc, il n’y a qu’une seule manière de trouver que ceci est leciel, et c’est au moyen de l’état paisible du contact intérieuravec Dieu. C’est comme de se brancher sur un courant électrique.Soyez assuré que tout ce qu’est l’état humain est un sens deséparation de Dieu. Tout ce qu’est l’Être Divin est Unicitéconsciente avec Dieu. C’est tout.

Dans le processus purement personnel de vous lever le matin etde sortir pour aller à votre travail quotidien, et de retourner au litle soir, vous êtes un être humain, sujet à toutes les expériences del’état humain, qui comprennent la tentation, la maladie, la carence,l’inquiétude et le danger. Mais en faisant le contact avec Dieude manière à le ressentir… de manière à saisir effectivement cesentiment d’avertissement… vous laissez votre état humain deve-nir la transparence à travers laquelle brille la Divinité de vous. Etalors, vous n’êtes plus en train de vivre votre propre vie. Dieu esten train de vivre Sa Vie en tant que vous.

Oui ; en métaphysique nous disons : «Dieu est Mental ». Nousdisons même : « Dieu est mon Mental ». Et puis, nous essayonsd’avoir une volonté humaine personnelle, sans consulter le Men-tal Divin sur Son Idée, Sa Volonté ou Son Plan. Nous ne Lui don-nons pas une occasion de fonctionner, mais nous nous mettons enroute nous-même et agissons sur ce que nous croyons juste pource jour-là.

De la même manière, nous déclarons que «Dieu est Vie» et que«Dieu est ma Vie». Et puis, nous nous retournons et nous trou-


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vons triste et inquiet. À quel sujet? Au sujet de notre Vie. La Vieque nous avons métaphysiquement déclarée être «Dieu.»

Nous déclarons encore et encore que Dieu est Amour Divin.Nous allons un pas plus loin et disons : «Dieu est l’Amour mêmede mon Être ». Pourtant, nous n’hésitons pas à critiquer, juger,condamner, haïr et craindre d’autres personnes.

En tant qu’humains, nous pouvons permettre tout cela. En tantqu’humains, nous avons peut-être le droit de faire ce que nous vou-lons de notre vie, même de sauter d’un pont si nous le désirons.Mais nous, qui nous sommes engagés sur ce chemin, n’avons pas cedroit. Nous n’avons absolument aucun droit de porter cette «robeblanche» et de ne pas nous charger de toute la responsabilité quiva avec.

Chaque personne qui entre dans le monde métaphysique revêtla Robe, non seulement comme praticien, mais aussi comme ins-tructeur. Je veux dire que chaque individu qui prétend avoir danssa vie quelque degré de direction du Christ, fait ceci. Cette Direc-tion du Christ… cette Conduite du Christ… est la Robe. «La Robe»est un terme symbolique pour le fait d’assumer les Qualités Christ.

Quiconque assumant un sens d’état christique… se tournantvers le Christ pour la guérison, pour les ressources, pour êtredirigé… quiconque ayant, à un degré quelconque, revêtu la Robe duChrist, doit reconnaître qu’il ne sert à rien de s’inquiéter et à riende se plaindre si le Christ ne fonctionne pas. Pourquoi? Parce quenous savons que le Christ n’échoue jamais, mais que nous échouons.C’est quand nous n’effectuons pas le contact avec le Christ. Nousn’effectuons pas le contact spécifique au moyen de ce que nousconnaissons comme méditation.

Le but de la méditation n’est pas de penser un tas d’idées et dedéclarer des vérités. Son objectif véritable est de faire le contactdirect avec Dieu. Personne d’autre qu’un enfant ne ferait l’idiotà jouer avec un instrument aussi utile qu’un téléphone. Nous, adul-tes, le prenons dans le but spécifique de contacter quelqu’un, quel-que part. Dans ce travail aussi, nous avons un numéro spécifiqueà atteindre, et c’est Dieu… ou Mental… ou Vie… ou le numéro…ou la combinaison de numéros… que vous voulez. Mais nous devonsfaire un contact spécifique.


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Il n’y a, dans ce travail, pas d’autre façon de parvenir à êtreGuidé et Dirigé par Dieu que de s’Y accorder et de L’écouter, etfinalement d’entendre la «petite Voix tranquille». Et quand nousdisons ceci, nous savons que nous ne voulons pas nécessairementdire de l’entendre audiblement, quoique cela se produise parfoisde cette manière. Nous voulons dire, recevoir le sens ou l’aver-tissement ou la perception de l’animation de cette Présence. Etpourquoi faire des déclarations telles que : «Dieu me dirige et meprotège », et pourtant faire l’expérience d’accidents, de péchés,maladies et mort? Pourquoi? La déclaration «Dieu est avec moi»n’est pas une police d’assurance. Aucune des affirmations dumonde que «Dieu est avec moi» ou que «Dieu est Présence et Dieuest Pouvoir et Dieu est ma Vie», ne peut nous sauver, car ces affir-mations ne sont que des pas sur la voie.

La seule fois où nous savons effectivement que Dieu est Omni-présent et Omnipotent et Omniscient et qu’il est au boulot, estquand nous avons fait le contact et savons que nous l’avonsfait. Ou au moins, que nous avons ouvert notre consciencepour le faire.

Il y a des fois où nous ouvrons notre conscience et où nous nerecevons pas de réponse directe, ou de perception, d’avoir réussi àfaire le contact. Mais cela n’est pas trop important. La chose impor-tante est d’ouvrir notre conscience pour le faire.

Dans beaucoup de cas, nous savons, sans aucun doute, que nousavons fait le contact, mais il se peut que, d’autres fois nous n’obte-nions pas de réponse. Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter decela. Nous avons seulement à nous occuper d’avoir ouvert notreconscience. Nous nous sommes assis pendant un moment, oubien, tout en marchant, nous avons dit : «Bien, Père, me voici. Soisavec moi».

De cette manière, nous avons ouvert notre conscience à l’afflux.Nous avons accompli toutes nos citations : «Tu maintiendras dansune paix parfaite Celui dont l’esprit est fixé sur Toi» (l)… «Ne t’ap-puie pas sur ta propre compréhension »… «Reconnais-Le danstoutes tes voies». (2)

Nous pouvons tous nous souvenir de nous arrêter pour écou-ter… en faisant notre marché… ou en achetant… ou dans les


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affaires… ou en faisant une conférence… ou une classe. Ne t’ap-puie pas sur ta propre compréhension. Ne vous fiez même pas àvotre propre aptitude à entendre, ni à essayer de comprendrerationnellement la signification de ce que vous entendez ou lisez.Fiez-vous à votre compréhension spirituelle et à votre sagessespirituelle… sur cet Esprit qui était en le Christ Jésus, qui étaitet qui est votre esprit. Fiez-vous à cela pour interpréter pourvous ce que vous lisez et ce que vous entendez.

Prenez n’importe laquelle de ces merveilleuses citations quevous avez lues dans la Bible et auxquelles vous n’avez pas obéi.«C’est lui qui rend parfait ce qui me concerne».(3) Le fait-Il? Pas-sez en revue votre vie humaine et voyez s’Il l’a réellement fait. Dansla plupart des cas, vous trouverez qu’Il ne l’a pas fait parce que vousn’avez pas ouvert votre conscience pour le laisser entrer.

Dieu est Omnipotence, certainement. Mais à quoi cela voussert-il à moins que vous n’ouvriez votre conscience spécifique-ment pour faire de vous-même une transparence pour que cela ouLui Y entre?

Ce que j’essaie de dire est que tout le bien qui vient à nous,nous arrive par suite d‘effort conscient dans ce sens… et pas en« nous inquiétant », mais par notre ouverture consciente denotre conscience à l’influx de l’Esprit Divin.

Oh! Si vous pouviez seulement suivre l’histoire à l’époque deJésus et savoir combien de centaines de millions de gens n’ontjamais été avisés de la naissance du Christ… ne L’ont jamaisreconnu, ni même ne se sont demandé s’il « n’y avait pas un feuquelque part» ! Ils n’ont même pas senti la « fumée». La naissancedu Christ aurait pu élever le peuple hébreu entier jusqu’à sa réa-lisation spirituelle la plus haute. Mais combien d’Hébreux ont-ilsreçu ou accepté le Christ ? Tellement peu, qu’une autre religions’est développée, basée entièrement sur l’Unique qui avait étérejeté par Son propre peuple. «Il est venu chez les siens et les siensne l’ont pas reçu». (4)

C’est quelque peu la même chose en cette époque moderne. Il ya d’excellents instructeurs et d’excellents praticiens condamnésdans leurs propres mouvements. Pourquoi? Le fait que le Christétait avant Abraham et sera jusqu’à la fin du monde, n’est pas une


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assurance pour vous qu’il va faire quelque chose à votre profit.C’est vrai, «Avant qu’Abraham fut, Je suis» (5) et «Je serai avecvous jusqu’à la fin du monde ».(6) Avec qui ? Seulement avecceux qui lui ouvrent leur conscience ! Seulement avec ceuxqui deviennent réceptifs… ceux qui apprennent à écouter « lapetite Voix tranquille». (7)

Cette chose d’entretenir le Christ… de vivre par le Christ…vient seulement à ceux qui font effectivement le contact… quieffectivement ressentent la Présence Divine et savent cons-ciemment qu’Elle les déplace d’ici à là. Nous ne savons jamais,dans notre état humain et par nos actions humaines, le But Réelderrière ces actions. Si nous sommes en harmonie avec l’Infini, leDivin a une façon de nous utiliser pour Son Dessein… pas pournous glorifier ni pour montrer quels bons démonstrateurs noussommes… pas pour montrer quelle grande pratique, ou revenu, ouposition nous pouvons atteindre. Ça n’a rien à voir avec tout cela.

Son utilisation de nous, doit, d’une certaine manière, extério-riser les œuvres de Dieu. Certains d’entre vous ici, ont eu degrands besoins remplis, depuis que je suis en scène. C’était le plande Dieu pour vous. Cela n’avait rien à voir avec moi. Je n’étaisque l’avenue… seulement une petite avenue… par où Dieu pou-vait vous atteindre.

Et ici, un mot d’avertissement… n’ayez jamais tellement àcœur une démonstration, même en ayant effectué du travail pourelle, au point de ne pas être également satisfait si elle se réalisaitautrement que vous n’y comptiez… « que ta volonté soit faite,et pas la mienne». (8)

Voyez-vous la nécessité pour moi de garder ma conscienceouverte à la direction, et pour vous, de garder votre conscienceouverte pour être dirigé? C’est parce qu’autrement, nous serions àcontinuer sur le même vieux chemin que nous avons suivi depuisdes années et des années.

Pourquoi a-t-on changé ? On n’a pas changé ! Ce qui s’estpassé a été que, dans une certaine mesure, la conscience a étéouverte à la Direction Divine. Ce que j’ai essayé de dire est ceci :il serait pour nous futile de continuer après ce soir et de ne pasfixer des périodes chaque jour et chaque nuit pour se mettre en


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harmonie… pour ouvrir sa conscience… pour dire… «Père, entreet prends l’affaire en mains».

En un sens, le but de cette classe est de préparer à vouer… àconsacrer… ceux qui veulent être ainsi préparés à pouvoir direvéritablement: «Si je vis, ce n’est pas moi qui vis, mais le Christ quivit en moi» (9)… afin que chaque jour ils puissent se re-consacrer etdire : « Père, me voici. Mon Esprit, mon Âme, mon Corps… toutest à toi. Tu les prends en charge. Tu diriges. »

À moins de faire cela – croyez en ma parole – nous ne vivronsjamais autre chose qu’une existence commençant à la naissance etfinissant à la tombe.

Si nous adoptons cette méthode de vie… si nous ouvrons notreconscience à Cela… nous trouverons bientôt qu’après tout, nousne vivons pas une vie humaine. La Vérité, la Vie, l’Âme, l’In-telligence… tout est réellement Dieu ; même le corps est le«Temple du Dieu Vivant». Nous trouverons alors que Dieu est entrain d’utiliser tout ce qu’il y a de nous pour Son dessein.

Le but principal dans notre étude au début de la métaphysique,était de trouver quelque système par lequel nous pourrions accroî-tre notre santé, notre richesse, notre bonheur et notre prospérité.Mais ici, c’est un étage différent de développement… un état plusélevé de développement. C’est ici que nous disons : « Père, je nem’inquiète pas de ma vie ou de mon portefeuille. Toi, utilise-moi.Fais de moi une part du Plan Divin. Fasse que je m’intègre à maplace dans l’image spirituelle ». Ceci est notre état de conscienceactuel. Un état de dévotion et de consécration. Un état qui laisseDieu utiliser nos yeux, nos pieds, notre corps, notre Âme, notreMental pour Son dessein.

Qui est prêt à dire qu’il soit un jour nécessaire d’avoir une autreguerre ? Pourquoi ces choses-là devraient-elles continuer ? Ellescontinuent seulement parce que le monde est plein d‘humainsvivants leurs vies personnelles, chacun absorbé à grossir son por-tefeuille. Et nous ne pouvons pas les condamner. Nous ne pouvonspas les critiquer. Ils ne sont pas encore entrés dans leur déplie-ment spirituel. Mais nous pouvons être blâmés si, à partir demaintenant, nous agissons de cette manière… après avoir passécette période de deux semaines à apprendre que Dieu Se déplie,


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Se révèle, Se dévoile en tant que notre conscience indivi-duelle, notre mental, et âme, et corps.

Devrions-nous réellement avoir un but personnel ? Pouvons-nous continuer à être dévoué à notre petite personne ou à nosparents ou épouse ou mari ou enfant exclusivement? Ou bien ceschoses sont-elles simplement devenues une partie de l’imagetotale ? Comment pouvons-nous réellement dire que Dieu est entrain de Se révéler en tant que ma vie, mon mental et mon corps,et puis avoir l’audace d’utiliser ce Pouvoir Infini… cette PrésenceInfinie… seulement pour rafistoler nos petites affaires humaines?

La leçon qui m’a été donnée pour cette classe, n’était pas d’en-seigner davantage de métaphysique. Cette classe n’était pas des-tinée à avoir le moindre rapport avec l’enseignement de quelquesmodes ou méthodes d’auto-amélioration. Le but entier de cetteclasse était d’ouvrir la Conscience à l’Infinité de la Cons-cience individuelle que nous sommes.

Tel était mon rôle comme instructeur dès le début de cetteclasse… de révéler que Dieu est la Conscience individuelle devous, et que, par conséquent, vous êtes infini. Ce rôle était defaire sortir un sentiment de dévotion… de consécration. C’était devous révéler que Dieu en tant que votre intelligence infinieest en train de se manifester d’une manière infinimentintelligente… de vous révéler que Dieu, en tant que la consciencede vous, est Amour, est agissant comme Amour Divin à traversvous ou en tant que vous.

Le but de cette classe a été de vous révéler ceci afin que vousdeveniez averti de cette grande Vérité de la Nature Infiniede votre être… de la Nature Infinie… de la Nature Spirituelle…de votre Esprit et Âme et Conscience… afin que vous veuillezvous consacrer et vous laisser être utilisé comme point focal dedévoilement pour le Plan Divin.

La première partie était – effectuer le contact. Cette par-tie-ci est le Ministère du Christ. Le but de ce Ministère n’estpas humain. Il n’est pas que nous allions au dehors pour travaillersur le péché, la maladie, la carence et la limitation, et de considé-rer le monde pour essayer de décider de ce que nous pouvonshumainement faire à ce sujet.


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Le but du Ministère du Christ tel qu’il nous est donné danscette classe, est de réaliser la nature de Dieu comme Conscienceindividuelle. Tel est le Ministère. Il n’est pas de se mettre en trainet de se demander combien de personnes nous pouvons aider. S’ilvous plaît, n’ayez aucun désir d’aider qui que ce soit. Faites, s’ilvous plaît, que votre Ministère soit une réalisation constantede Dieu comme Conscience individuelle… comme votreconscience et la mienne… et celle de toutes les personnesque vous rencontrez ici ou dans la rue. En réalisant cela, vousne pouvez avoir aucun désir de les aider. Dieu, en tant que leurconscience, est capable de leur donner toute l’aide dont ils ontbesoin. L’aide dont ils ont besoin est qu’une personne – seulementune – reconnaisse que Dieu est leur Conscience !

Ils croient que tout ce qu’ils ont est un état humain mortel quiest à peine à la hauteur des soucis du monde. mais un avec Dieuest une majorité ! Par conséquent, en allant et venant dans cemonde sans aucun désir d’aider quelqu’un, réjouissez-vousau-dedans de votre être que, puisque Dieu est la consciencedévoilée, révélée, exprimée, de l’être individuel, chacun contientau-dedans de lui-même, le Christ en entier… contient donctout ce qui est nécessaire à sa démonstration complète.

C’est cela le but de ce Ministère tel qu’Il S’interprète à nous.Je ne dis pas que ceci est le Ministère total du Christ. Il y en ad’autres qui agissent dans le Ministère Christ comme docteurs,comme hommes de loi, comme législateurs. D’autres agissent dansce Ministère comme dispensateurs de charités… encore d’autrescomme créateurs de fonds d’éducation.

Tout cela fait partie du Ministère du Christ parce que toutcela fait partie de «Aime ton prochain comme toi-même». Toutcela fait partie du Ministère du Christ parce que tout cela fait par-tie de : «Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et detoute ta pensée et de toute ton âme; et aime ton prochaincomme toi-même».

Vous savez, cet Amour a des degrés… des paliers… et à unpoint de notre expérience, le plus qui était attendu de nous était defaire une contribution à un fonds communautaire, un sanatorium,ou un asile, ou un home d’enfants. Aujourd’hui, il nous est encore


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demandé de faire ces choses, mais maintenant nous le faisonscomme faisant partie d’aimer notre prochain comme nous-même à son niveau de conscience. Mais ceci n’est pas notre Minis-tère-Christ.

Le travail qui a été donné à ce groupe est de vivre dans laréalisation consciente de Dieu Se dépliant, Se révélant, Sedévoilant en tant que Conscience individuelle.

Alors, qu’est-ce qui se passe? Dieu, le Mental de l’individu, esttout le pouvoir dans le monde pour cet individu n’est-ce pas? Alors,le mental de l’individu devient le Point Focal à travers lequel eten tant que lequel Dieu agit pour le bien de cet individu. Où quevous soyez et quoique vous fassiez, souvenez-vous que votre fonc-tion est de vivre de façon à réaliser consciemment que Dieuest la Vie et l’Âme et le Mental et la Conscience de l’Êtreindividuel. L’Être Individuel est doué du pouvoir de tout cequ’est Dieu… «Fils, tout ce que J’ai est à toi ». «Je suis toujoursavec toi » (10)… «Si tu fais ton lit en enfer, Je suis là». (11)

Pendant que nous, dans ce groupe, vivons consciemment danscet état de conscience, nous bénissons les autres. Ceci est laméthode qui nous a été donnée pour bénir le monde… ou cettepartie du monde qui vient dans l’orbite de notre conscience. Ceci estnotre rôle particulier et notre méthode de travail. Vous êtes-vousjamais arrêté pour penser qu’il y a un Organisme SpirituelOcculte ? Que partout dans le monde il y a des gens qui prientquotidiennement de la manière qui nous a été enseignée? Ceux-làsont l’Organisme Spirituel Occulte et chacun prie en accordavec la plus grande lumière qui lui a été donnée… la plus grandelumière qu’il est capable de recevoir à ce moment.

Et de même, il nous est donné d’être un Organisme SpirituelOcculte… d’être des travailleurs silencieux… d’être des prie-eurssilencieux.

«Aime le Seigneur ton Dieu…» Mais n’oubliez pas la deuxièmemoitié du commandement – « Aime ton prochain comme toi-même». Et ce «prochain» – comme nous l’avons si souvent fait res-sortir – est réellement chaque individu sur terre.

Dans notre travail de Juin, nous avons reçu une idée particu-lière qui est devenue pour la classe, sa fonction de l’accomplir dans


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son service journalier, et c’était la réalisation que : «Mon unionconsciente avec Dieu constitue mon unicité avec tout êtreet toute idée spirituels».

Vous pouvez voir ceci : à cause de cette Vérité, tout le bien deDieu s’écoule vers nous à travers chaque être spirituel ; à causede ce contact, tout le bien qui coule vers nous va – à traversnotre unicité avec tous – s’écouler au-dehors. Nous sommesun canal… une activité souterraine… un système télégraphiquepar lequel le Bien de Dieu s’écoule des autres vers nous et à tra-vers nous vers les autres. « Mon unicité avec Dieu consti-tue mon unicité avec tout être et toute idée spirituels». Parconséquent, tout ce que Dieu est et tout ce que Dieu a s’écoule àtravers moi vers tous dans l’univers, et à travers tous dans l’uni-vers vers moi.

Pour nous, dans cette classe-ci, est venu un message diffé-rent. Notre travail est la réalisation de Dieu comme Conscienceindividuelle… comme l’Infini de Dieu apparaissant entant qu’individus. Et acceptons ce message et cette mission.Acceptons la consécration et la dévotion, et décidons que nousremplirons notre mission en tant que partie du Plan de Dieu entout ce qu’il nous est donné à faire. Et puis, voyons ce qui nousarrive !

Mais ne mélangeons en aucune façon l’idée de la Démonstra-tion Spirituelle avec la démonstration matérielle, et ne pensonspas non plus qu’en entretenant des pensées justes ou des penséesspirituelles, ou en priant pour de l’aide ou de l’enseignement méta-physique, nous achetons une démonstration matérielle ou le pou-voir de faire une démonstration matérielle.

Gardez votre démonstration dans le domaine de l’Esprit !Désirez seulement le Bien Spirituel quand vous vous tour-nez vers l’Esprit pour de l’aide. Ici encore, nous vivons dans unétat plus élevé de démonstration que la démonstration de choses etde personnes. Quand nous nous tournons vers Dieu, prionspour « les choses de Dieu».

J’ai déjà dit cela avant, mais je ne peux pas le répéter trop sou-vent. Quatre-vingt-dix pour cent de nos échecs vient de ce que nousnous tournons vers l’Esprit pour une démonstration matérielle.


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Nous avons le droit de nous tourner vers Dieu seulement pour leschoses de Dieu, et puis de laisser Dieu interpréter ces choses…Laisser le Christ interpréter les choses de Dieu en termes de cequi nous apparaît comme des besoins humains.

Aux questions – qui allons-nous guérir? À qui répondrons-nous quand ils demandent de l’aide? À qui refuserons-nousl’aide? Cela fera-t-il une différence pour nous si, au moment del’appel, il pense être un Juif, un Catholique, un Protestant? S’ilpense être en prison, ou dans un hôpital, ou membre d’une orga-nisation métaphysique? Dans toute la mesure où cela nous con-cerne, nous avons la présence de Dieu devant nous… Dieuapparaissant comme le Mental et la Conscience de l’êtreindividuel. Et ceci est la Vérité. C’est ce que nous sommes appe-lés à savoir, qui que ce soit qui fasse l’appel à l’aide, ou quoi oupourquoi ou quand.

Que jamais ce que Dieu a créé apparaisse à notre vue ou à notrecroyance comme sale ou non saint. Nous ne nous occupons pas d’unconcept mortel de l’homme. Nous avons affaire à Dieu et la créa-tion de Dieu. Nous ne « connaissons pas la Vérité » au sujet de«l’homme dont le souffle est dans ses narines». On nous a plutôt ditde «ne pas nous inquiéter de l’homme dont le souffle est dans sesnarines».

Quand un appel nous arrive, il doit y avoir la reconnaissanceinstantanée que c’est « cet Esprit qui était en le ChristJésus». C’est notre message… la reconnaissance de Dieu appa-raissant comme Être individuel.

Un autre point… dans le cours des événements humains, nousqui soutenons ce Principe ou Message, nous allons rencontrer cri-tique, jugement et condamnation, tout cela dépendant du point devue de celui qui examine notre mission ou notre message.

Soyons sage. Soyons très sage. Notre travail et notre messageet notre mission n’ont besoin d’aucune défense. Par conséquent,que personne jamais, à aucun moment, ne se trouve en train dedéfendre ce message. Et si je pouvais vous donner un conseilhumain, je dirais : «Suivez la même ligne de conduite quel quesoit le message que vous suivez… ou quelle mission. Ne le défen-dez jamais.


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Laissez ses fruits en porter témoignage. Ceux qui trouvent dela faute dans notre approche particulière, peuvent très honnête-ment ne pas comprendre notre message et notre mission. Dans cecas, il devient nécessaire de dire seulement: lisez les livres et déci-dez par vous-même de les suivre ou pas, comme vous voulez.

Il est possible que le sens personnel veuille s’introduire dansla critique et la condamnation et le jugement contre nous, et dansce cas, toute défense serait une perte de temps. Vous ne pouvezconvaincre quelqu’un contre sa volonté, et de nouveau nous disons:«Voyez par vous-même».

Faites de ce Message votre propre démonstration indivi-duelle. Souvenez-vous toujours de ça. Vous n’êtes jamais appeléà défendre moi ou ce message ou votre rapport avec lui. Laisseztout cela s’appuyer sur ses fruits. Laissez le Message être jugé parles fruits et laissez son intention et son but être montrés par lesécrits. Et si les écrits ne s’expliquent pas et ne se clarifient pasd’eux-mêmes, rien de ce que vous pouvez ajouter ne les clarifierajamais.

Vous avez reçu le Message que Dieu apparaît en tant quel’individu vous et moi… le Message que Dieu apparaît, Sedéplie, Se dévoile comme la Vie et la Conscience de l’Être indi-viduel. Donc, n’acceptez jamais dans votre pensée quiconque surcette terre comme autre que la manifestation de l’Individua-lité propre de Dieu.

Dans Interprétation Spirituelle de l’Écriture, nous avons utiliséune petite citation de Franz Kafka, qui nous dit que nous n’avonspas besoin de faire grand-chose à propos de quoi que ce soit, saufde nous tenir tranquille. Et pas même de se tenir tranquille.Simplement d’être assis paisiblement. Et pas même d’être assispaisiblement. Ses termes étaient : «Vous n’avez pas besoin de quit-ter votre chambre. Restez assis à votre table et écoutez. N’écoutezmême pas, simplement attendez. N’attendez même pas, soyez toutà fait tranquille et solitaire. Le monde s’offrira librement à vouspour être démasqué, il n’a aucun choix, il se roulera à vos pieds enextase».

Ceci s’approche très près d’être le dévoilement le plus élevé quenous recevrons sur la voie de faire ce que nous appelons notre


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démonstration. Puisque le Mental de nous, la Conscience denous… est Dieu, puisque Dieu est notre Conscience indivi-duelle… y a-t-il quelque chose que je puisse avoir dont vous ayezbesoin, qui n’est pas en train de vous être dévoilé en tous temps?

Voyez-vous, de moins en moins d’effort humain est exigé quandde plus en plus de Dieu est révélé comme notre Mental indivi-duel. Il est nécessaire de dire beaucoup moins entre nous pouramener la compréhension quand Dieu est compris comme étantnon seulement le Mental de vous et de moi, mais aussi celui dechaque individu sur terre.

D’autres peuvent ne pas savoir consciemment comment nisavoir que Dieu est leur Mental, mais Un avec Dieu est unemajorité ! Donc, le fait que vous le savez et que je le sais, nousrassemble dans une camaraderie plus riche. Cela nous amène aussià l’Unicité avec chaque individu sur terre avec qui il y a unenécessité quelconque de contact.

Ces deux choses sont nécessaires dans ce Ministère : L’une estla réalisation de Dieu comme votre Esprit et votre Vie. L’autreest l’acceptation du sens compris dans le mot «maintenant». Dansce travail, nous apprenons à faire l’effort conscient de vivre… pashier et pas demain… mais de vivre sur maintenant.

Si nous pouvons apprendre à vivre comme si ce moment étaitla Vie Éternelle, et dans ce moment à réaliser que Dieu mani-feste Sa Volonté en moi et à travers moi, la Vie serait un mainte-nant continu ; même demain sera maintenant et dans vingt anset dans cent ans sera maintenant… maintenant.

Il ne peut pas y avoir de vieillissement quand nous apprenonsà vivre dans ce moment infini. Puisqu’en ce moment Dieu estma Vie, qu’ai-je à craindre de ma vie en ce moment? Alors, tout cequi est nécessaire est la réalisation continue de cet état-main-tenant !

C’est dans cet instant de maintenant que Dieu agit commeConscience Universelle. C’est à ce moment même de maintenantque Dieu exprime l’Infini de son Intelligence et Vie et Amourpartout à travers l’Univers Spirituel. Tout ce qu’il nous est ditde faire est de demeurer dans ce maintenant. « Nous sommesmaintenant enfants de Dieu».(12) Et non «serons». «Maintenant»


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Dieu est en train de manifester Sa gloire en tant que l’Être indi-viduel de toute l’humanité. Maintenant Dieu manifeste la«paix qui surpasse toute compréhension». Et tout ce que nousavons à faire est de demeurer dans ce maintenant, et de ne pasnous inquiéter de ce qui va se passer demain, ni d’être concerné parce qui s’est passé hier. Hier ne peut jamais réapparaître, et demainne peut jamais arriver parce qu’il ne peut y avoir que maintenant.Quoi que ce soit, ce ne peut être que maintenant. Mais quelle estla Vérité au sujet de maintenant?

La total-ité de Dieu manifestée comme Être individuelest tout ce qui se passe maintenant !

Si vous pouvez accepter pour vous-même Dieu manifesté commevotre Être individuel maintenant, et puis en rester là, vousallez voir à quelle vitesse les erreurs des sens desquament. Ellesdisparaissent d’elles-mêmes dans un miracle de Lumière.

Cependant, c’est le plus souvent une élimination graduelle deserreurs des sens. Mais en tous cas cela ne peut se produire quedans la conscience de maintenant. Cela ne peut arriver quedans l’état de conscience que Dieu est Esprit Universel mainte-nant. Maintenant Dieu… et l’Infini de Dieu est en train demanifester Sa Gloire en tant qu’être individuel… le vôtre et lemien.

Nous pouvons prendre Dieu comme Mental et réaliser que leMental Divin… l’Infini Mental Spirituel… manifeste Ses GloiresÉternelles en tant que l’Intelligence de vous et de moi et de toutel’humanité. Nous pouvons de même dérouler tous les synonymesde Dieu et réaliser qu’à ce moment précis l’Infini de la Divi-nité est manifesté comme la Vie, la Vérité, l’Amour, l’Intelligence,l’Esprit, l’Âme, le Principe, la Cause et l’Effet de cet universentier. De cette manière, nous rassemblons tout le travail… toutle dévoilement que nous avons eu et nous cimentons tout cela dansces deux idées :

1 – L’Infini de Dieu apparaissant comme Être indivi-duel…

2 – Dieu Se dévoilant et Se révélant dans le caractèreInfini ici et maintenant – éternellement ici et maintenant !


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GRATITUDE

La seule gratitude réelle est celle qui est ressentie pour le dondu discernement spirituel. Tout le reste n’est que de la recon-naissance pour des choses.

Ceux qui sont dépendants attirent à eux plus de dépendance.L’homme indépendant tire depuis l’Infini de son Âme. Seuls ceuxqui sont libres de la peur, de la haine ou de l’amour des choses dumonde peuvent libérer les autres de leur dépendance du monde.Seuls ceux qui comprennent que Dieu est leur propre Cons-cience, et que toutes les choses s’écoulent depuis cette Cons-cience individuelle et pourtant Infinie, peuvent réellementconnaître le vrai sens de la gratitude.

Voyons maintenant cette image comme nous sommes supposésla voir dans le monde métaphysique. Trois fois ou plus, Jésus anourri les foules. Il a nourri quatre mille personnes, cinq mille,sept mille… aujourd’hui, nous appellerions cela une grande phi-lanthropie. Il a guéri des foules et Il a certainement enseigné laVérité à ceux qui pouvaient entendre.

Pourtant, quand il a nourri la foule d’un côté de la mer, Il a res-senti dans l’air un sens lourd… un sentiment que Son Messagen’avait pas atteint Son auditoire. Il a dû y avoir quelque sentimentde découragement dans Sa réalisation que les gens n’avaient pasréussi à saisir la vision. On nous dit qu’Il les a laissés et qu’Il estparti de l’autre côté du lac où ils le suivirent bientôt.

Maintenant, nous savons qu’ils Le suivirent probablementparce que c’était l’heure d’un autre repas et qu’ils avaient faim denouveau et voulaient davantage de pains et de poissons. Et Il a dûsavoir aussi que les pains et les poissons étaient à peu près toutce qu’ils voulaient. Il se retourna et les rabroua.

Il a dit : «Vous êtes ici parce que vous avez reçu des pains etdes poissons». (13) En d’autres termes, vous êtes ici pour en avoird’autres. «Comment se fait-il que vous n’ayez pas vu le Miracle?Comment se fait-il que vous n’ayez pas vu le Principe qui a pro-duit ces pains et poissons, afin que maintenant, certains d’entrevous, auraient pu produire et multiplier des pains et des poissonset pas seulement revenir ici pour être nourris?»


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Vous savez qu’Il a souvent guéri les foules… souvent guéri desindividus, des groupes, et comme ces gens ont manifesté fort peu depouvoir guérisseur par eux-mêmes. Souvenez-vous de Son grandchagrin quand Il a dit : «Jérusalem, oh Jérusalem, j’aurais voulu tedire et te montrer, mais tu ne peux seulement pas le recevoir» ! (14)

Ces gens étaient reconnaissants. Ils étaient reconnaissantspour les pains et les poissons. Mais ce n’était pas la sorte de grati-tude que le Maître recherchait. Le Maître cherchait la gratitudepour un Principe qu’Il extériorisait et qu’ils n’étaient pas capablesde saisir. Toute leur pensée était axée sur un effet et pas sur lacause.

La tragédie de toute la Mission de Jésus était que tellement degens étaient reconnaissants pour des effets et tellement peu ontsaisi la vision de la cause… tellement peu étaient capables d’alleret « faire de même».

Dans la Mission du Maître il y a un Principe démontré… unPrincipe de guérison… un Principe de vie… un Principe deressources. En lisant votre Nouveau Testament, après ce soir,voyez si vous ne pouvez pas discerner qu’Il essaie de montrer unPrincipe, et que les gens voyaient seulement l’effet de ce Principe

Vous savez, si Jésus avait été simplement un Faiseur de Mer-veilleux… s’Il avait seulement désiré S’installer comme un grandhomme, un grand instructeur, un grand guérisseur, un grand four-nisseur, Il n’aurait pas eu à être crucifié. Cela n’aurait pas éténécessaire. Il n’aurait eu qu’à installer un réseau de cliniques pourguérir les gens et un tas de succursales de marchés de viande etmarchés de poissons et de boulangeries et à simplement rester àmultiplier les marchandises dans les marchés, laissant les gensvenir et être reconnaissants. Il y aurait eu tellement de gratitudedans le cœur de ces gens qui n’auraient plus eu besoin de cultiverla terre et puis sortir pour courir les marchés de viande et les mar-chés de légumes et les marchés de poissons !

Comme la vie aurait été facile ! Simplement d’aller à la bou-tique où Jésus multipliait les pains et les poissons ! Ou comme ilaurait été facile d’aller à la clinique où Ses disciples tenaient bou-tique et disaient : « Entrez et soyez guéris ! Sans argent et sansprix ! D’accord, payez une petite obole si vous voulez… une petite


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offrande. Débarrassez-vous de vos maladies ! Nous allons le fairepour vous !

Oh, les gens auraient été si reconnaissants! Ils auraient eu unegratitude que même nos Américains de Plymouth Roc n’auraientpas pu atteindre !

Pourtant Jésus n’a jamais tenté ce type de démonstration. Seu-lement trois ou quatre fois dans tout Son Ministère, Il a multipliéles pains et les poissons. Seulement quelques fois, Il a guéri lafoule. Si vous aviez remarqué Jésus parcourant les rivages de Gali-lée, vous ne l’auriez pas trouvé à la recherche de malades à guérir.Habituellement, Il passait directement Son chemin et alors ilsavaient à courir après Lui en disant : «Oh, Maître, Maître ! Gué-ris-moi ! » Il n’était pas homme à rechercher des patients.

Donc, ce sens de gratitude que Ses gens ressentaient et auraientcontinué à ressentir s’Il avait simplement persévéré à leur donnerdes effets et des effets et des effets, ce n’était pas le type de grati-tude à laquelle Il s’attendait. Il s’attendait à la gratitude de ceuxqui pourraient discerner le Principe derrière le Miracle.

C’est le type de reconnaissance que nous, dans ce travail,aujourd’hui espérons. Et non pas que les gens viennent et disent :«Oh, C’était une belle guérison! Voici un chèque».

Nous préférerions plutôt entendre: «C’était une belle guérison!Comment a-t-elle été faite? Quel en était le Principe?»

Dans ce travail, c’est une chose très facile d’éveiller la grati-tude dans le cœur des gens. « Vous dites des choses tellementagréables depuis cette estrade. Vous pouvez mettre en lumière detels incidents et histoires spirituels. Vous pouvez puiser dans un telmonde d’histoire et de littérature de l’Écriture et d’autres littéra-tures inspirées et historiques et métaphysiques» !

Ce n’est pas une chose difficile d’éveiller les gens à un état degratitude. Mais le réel instructeur ne cherche pas ce genre de gra-titude. C’est bien assez que les personnes ressentent une gratitudepour le Message, mais la réelle gratitude qui est recherchée estcelle qui vient de ceux qui saisissent la vision et disent : «Mercide ce que j’ai vu le Christ. Merci de ce que j’ai fait l’expériencede la Présence même de Dieu et que maintenant je peux aller etfaire pareil, même si c’est seulement dans une mesure» !


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On nous a enseigné dans nos écoles publiques que lorsque lesPères Pélerins sont venus par ici, c’était pour trouver la libertéreligieuse. Il n’y a rien de plus éloigné des faits que cela! C’est toutce qu’il y a de plus éloigné de la Vérité ! Nos Pères Pélerins ne sontpas venus ici pour chercher la liberté religieuse. Ils sont venus icipour chercher la possibilité de prêcher une religion à eux, et defaire en sorte que chacun s’y conforme. Et dès le moment où quel-qu’un dressait sa tête d’un pouce avec une nouvelle idée, il étaitexpulsé du Massachusetts et du Vermont et de Rhode Island. Ils nesont pas allés très loin dans la liberté religieuse au tout début.

Quand notre ami Williams ne voulait pas se conformer à la reli-gion orthodoxe rapportée d’Angleterre et de Hollande et simple-ment parce que les autres ressentaient qu’il ne devrait pas y avoirde déviation de cette religion, il était bientôt flanqué dehors descolonies et avait à former une nouvelle colonie. Non, ce n’est pasdans la nature des gens de vouloir réellement et véritablement laliberté religieuse. Ils veulent la liberté de pratiquer leur proprereligion et de l’imposer de force au reste de l’humanité. C’est celaleur sens habituel de la religion.

Ainsi, quand ils arrivèrent à leur célébration du « Thanksgi-ving», ce n’était pas entièrement parce qu’ils avaient trouvé uneterre où ils pouvaient pratiquer la liberté religieuse… mais seule-ment parce qu’ils avaient trouvé une terre où ils pouvaient prati-quer leur type de religion particulier.

Maintenant, j’évoque ceci seulement pour vous montrer com-bien c’est horrible de développer un sentiment de remerciementspour quelque effet… pour quelque chose là dehors dans le domainedu manifesté. Si la gratitude des Pères Pélerins avait été de lasorte qui nous est enseignée ici maintenant, elle aurait été pourun Principe Divin de Réelle Liberté… un Principe si universel, siimpersonnel qu’il aurait été élargi également à tous les hommes.Alors leur «Thanksgiving» aurait été pour la Cause… pour le Prin-cipe… pour le Bien universel. Ce ne l’était pas. C’était pour leurpropre sûreté… leur propre sécurité… et pour le droit de fairecomme il leur plaisait.

Nous qui sommes ici au vingtième siècle sommes dans la mêmeposition, non seulement avec notre « vacance de Thanksgiving »,


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mais aussi avec notre sens entier de remerciements… et ce sensde remerciements doit être révisé… que ce soit pour les vacancesou pour notre année de vie en général.

Au lieu d’être reconnaissants d’avoir des États-Unis d’Amé-rique qui est un pays comparativement libre, notre reconnaissancedevrait être pour un sens de liberté spirituelle qui nous est don-née par Dieu et qui ne peut jamais être contrecarré par «l’hommedont le souffle est dans ses narines», ni par n’importe quelle formede gouvernement que nous pourrions avoir installé. Exactementaussi sûrs que nous sommes reconnaissants, disons, de notre démo-cratique forme de gouvernement, quelqu’un peut s’amener et fairede notre Congrès un tampon de caoutchouc ou un football de notreCour Suprême et nous n’aurons pas la liberté.

Donc, au lieu d’être reconnaissants pour cet effet… pour cetteforme humaine de gouvernement… nous, sur le chemin Spirituel,avons appris que notre gratitude doit être pour un Principe, etpour le fait que nous avons découvert assez, au sujet de ce Prin-cipe pour Le maintenir et Le soutenir dans la conscience indivi-duelle et collective, afin qu’aucun homme ni aucun groupe d’hommesne puissent Le déchirer. Quand nous aurons appris ceci, nousaurons appris un sens plus élevé de gratitude que quoi que ce soitauparavant.

De la même manière, au lieu d’être si reconnaissants pour uneguérison, ou si reconnaissant parce que votre revenu a doublé parsuite du travail d’un praticien ou si reconnaissant que les affairessoient meilleures, tournez vos remerciements et gratitude vers ladirection de la réalisation du Principe qui était impliqué etsoyez reconnaissant qu’il y ait un Principe qui fera ces choses pourvous et que ce Principe est disponible pour vous.

Vous savez qu’il y eut un temps où on pensait que seuls lesGrands Mahatmas avaient accès à ce Principe. On devait être unPrêtre ou un Rabbin ou un Ministre de Culte ou un Swami ou unMaître pour connaître ce grand Principe de Guérison. Alors chaqueautre personne avait à se présenter et dire : «Oh, comme vous êtesmerveilleux ! S’il vous plaît, faites-moi cette grande faveur» !

Aujourd’hui, ce Principe de Vie… ce Principe de Guérison… lePrincipe de multiplication des pains et des poissons est disponible


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pour vous et pour moi. N’oubliez pas ceci : il peut se faire quedemain ou la semaine prochaine ou le mois prochain ou l’année pro-chaine, vous vous teniez ici en train de dire des mots quelque peucomme ceux-ci. Et vous seul pouvez décider si vous le ferez ou pas.Il n’y a pas de règles ni de règlements vous empêchant d’apprendrece Principe. Vous pouvez acheter des livres qui l’expriment com-plètement… livres à un dollar et livres à deux dollars et livres àtrois dollars. Il est exposé dans des conférences que vous pouvezsuivre pour dix cents si c’est tout ce que vous avez ! Il est donnédans des classes où vous pouvez assister pour cinq dollars ouvingt-cinq dollars. Il est tellement disponible, si bon marché, quevous seul pouvez décider qui vous voulez servir – Dieu ou Mam-mon – si vous voulez continuer à être celui qui est guéri, ou si vousvoulez être celui qui fait la guérison.

Le Principe est disponible. Personne aujourd’hui n’a dessusun copyright ni un brevet. Nos copyrights sur nos livres sont seu-lement pour nos mots particuliers qui le présentent. Mais vouspouvez dire la même chose dans vos propres mots et avoir aussiun copyright. Personne ne peut réserver les droits ni breve-ter l’idée de la guérison spirituelle, ou l’idée de la multiplica-tion des pains et des poissons. C’est un secret ouvert et il est dis-ponible pour chacun.

Notre gratitude aujourd’hui devrait être que ce Principe soitdisponible… qu’il soit connu… qu’on puisse le pratiquer. Alors quenous n’avons pas encore atteint cent pour cent de démonstration,nous avons bien dépassé quatre-vingt-dix pour cent. Aucune autreméthode que la métaphysique n’approche de près son efficacitédans la guérison du mental, du corps et du portefeuille.

Le record de la guérison métaphysique aujourd’hui, n’a pas àcacher sa tête. Il peut sortir carrément en plein jour. Il y a de mer-veilleux praticiens dans le mouvement de la Science Chrétienne,dans le mouvement Unité (de Christianisme), dans le mouvementNouvelle Pensée, dans le champ indépendant… chacun de ceschamps a de bons praticiens.

Nous en trouvons aussi beaucoup de mauvais! Mais ceci ne vientpas de ce que le Principe n’est pas disponible. C’est parce que leur


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cœur n’a Pas été touché par le Christ, de sorte que leur Vie entièreet Âme et Mental et Corps ne sont pas adonnés à ce travail.

Certainement il y a des pains et poissons liés à ce travail. Cer-tainement on peut jouer de l’ignorance des gens. Il dépend de vous,en tant qu’individu, d’aller au-dedans de votre être et de prier etprier et prier pour que le Père au-dedans de vous vous révèlevotre instructeur et votre enseignement. Vous ne serez pas abusési vous allez au-dedans.

La seule façon d’être abusé est de suivre la foule. À l’instant oùvous allez à des praticiens et instructeurs et conférenciers simple-ment parce qu’ils deviennent populaires ou sont populaires, ouparce que quelqu’un dit qu’ils sont merveilleux, vous pouvez réel-lement être détourné.

Mais ceci ne signifie pas que ceux qui sont populaires ne sontpas aussi bons que les autres ! Ce n’est pas ce que je veux dire. Ceque je veux dire est que quelle que soit leur popularité ou leurimpopularité… ils peuvent ne pas être les instructeurs pour vous.C’est ce que je veux dire.

Oh non! Nous pouvons avoir des praticiens et instructeurs quiattirent des millions… ils ne l’ont pas encore fait mais le feront unjour, et ils peuvent être merveilleux aussi. Ce n’est pas s’ils atti-rent peu de monde ou beaucoup qui détermine s’ils sont bons pourvous. C’est s’ils correspondent ou non à votre état de conscienceparticulier. Vous êtes le seul qui peut déterminer ça.

Priez… priez… priez au-dedans de votre être ! Tournez-vous vers le Père Intérieur et dites: «Montre-moi mon Instructeur!Montre-moi mon Enseignement!» Et puis quand vous recevez unedirection… attachez-vous y. Ne vous y attachez pas cependant sim-plement parce que vous obtenez une guérison! Ceci est merveilleuxet c’est gentil d’être reconnaissant. Il n’y a rien de mieux qu’un sen-timent de gratitude pour le travail que quelqu’un a fait pour vous,spécialement quand il a porté du fruit. Mais il y a quelque chose deplus haut.

Allez plus profond! Ne soyez pas satisfait. Allez plus pro-fond et dites: «Vous avez certainement fait ce miracle! Maintenantdites-moi comment vous l’avez fait. Montrez-moi. Enseignez-moi».Et s’il y a en vous une étincelle Spirituelle, il ne faudra pas long-temps avant que vous alliez pour faire la même chose.


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Si c’est difficile et prend plus de temps, alors soyez patientparce qu’il n’est pas donné à chacun de saisir rapidement cetteidée spirituelle. Si vous avez assez d’intelligence, vous pouvezen apprendre très rapidement la lettre, et puis être déçu quand çane marche pas. Alors, vous pouvez dire : «Bien, je sais tout ce qu’ily a à savoir, mais je n’obtiens pas la guérison!»

Vous n’êtes simplement pas allé assez loin. Il faut que vousalliez jusque-là où votre cœur est touché… où votre esprit estéveillé… où le Christ vient à la vie. Et ceci n’est pas une affaire deraisonnement ni une affaire intellectuelle.

À ceux qui peuvent ne pas saisir cela aussi rapidement du pointde vue intellectuel, ne soyez pas inquiet à ce sujet-là, non plus.Beaucoup de ce travail est fait sans savoir comment il est fait…simplement parce que le Christ a touché la conscience et que leChrist fait les œuvres.

En tout cas, soyez patient ! Laissez votre cœur vous direquand vous avez trouvé votre instructeur, et puis soyez patient !Restez sur le Chemin et saisissez la vision de ce Principe. Alorsvous aurez accompli la Mission pour laquelle Jésus est venu surterre. Il n’est pas venu sur la terre pour multiplier les pains et lespoissons pour les gens frappés de pauvreté en ce monde. Il n’estpas venu sur la terre pour être un docteur pour l’humanité. Jésusest venu sur la terre pour révéler le Principe du Christ. Et sivous êtes satisfait de quoi que ce soit de moins, vous n’êtes pasintéressé par la mission du Christ.

Il n’y a pas un instructeur de métaphysique ou un praticien quele Christ a touché qui soit satisfait seulement de multiplier vospains et poissons ou de guérir votre corps. Son seul but et seul désirest de faire cela pour vous afin de vous montrer que c’est le principeet que c’est la voie.

Vous vous souvenez, n’est-ce-pas, que lorsque Jean le Baptisteétait en prison et que personne ne venait le secourir, il a commencéà douter en se demandant si oui ou non Jésus était le Christ? Ilavait fait un bon travail en annonçant Jésus. Maintenant, il étaitdans une oubliette, et la manière d’en sortir ne lui était pas indi-quée. Il adressa un message à Jésus. Et vous vous souvenez de lagrande réponse de Jésus? «Allez rapporter à Jean les choses que


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vous avez vues ; les malades sont guéris, les morts ressuscitent, laBonne Nouvelle est annoncée aux pauvres».(15)

C’est cela le Ministère du Christ. Voyez-vous, il n’a donnéaucune réponse du genre, « Oh, oui ! Je suis autorisé. Voici mondiplôme». Sa réponse fut : «Les malades sont guéris !»

Et c’est ça la réponse. Quand les maux de votre corps ou votremental ou portefeuille sont guéris… quand votre conscience estélevée à un sens de vie plus haut que le sens matériel… alors, quique ce soit faisant cela pour vous est en train de vous montrer lePrincipe, ou il ne pourrait pas le faire.

Maintenant, il ne souhaite pas que vous l’engagiez sur une basemensuelle permanente pour qu’il continue à faire cela pour vous,ce qu’il veut est que vous veniez en disant : «S’il vous plaît, ins-tructeur, montrez-moi la voie ». Ensuite, à partir de là, celadépend de vous !

Je n’ai jamais connu un instructeur sur ce Chemin, qui avaitété touché par le Christ, qui n’accueillait pas chacun sur ce terrainspirituel pour lui montrer et l’instruire. La seule chose dont uninstructeur se fatigue est si quelqu’un continue à venir à lui endisant : «Hé bien, aujourd’hui, c’est le cor à gauche. Maintenantc’est le genou droit. Oh, cette hanche gauche!» Vous savez ce queje veux dire.

Non. Nous aimons le travail de guérison. Nous ne dépassonsjamais de L’aimer. Mais nous l’aimons pour une seule raison: parceque quelques fois vous venez et vous dites : «Oh, oui, j’ai eu uneguérison. Comment l’avez-vous faite?»

Si, par hasard, n’importe lequel d’entre nous arrivait à devenirle meilleur guérisseur du monde, est-ce que vous réalisez que, dansla durée de sa vie humaine, il ne guérirait pas énormément degens ? Ce ne serait qu’une goutte dans le baquet… les quelquescentaines ou les quelques milliers ou les quelques dizaines de mil-liers qu’il pourrait guérir.

Mais si un individu comme moi pouvait être la cause que troisautres aillent dans le monde et fasse ce que je fais, j’aurais multi-plié mon utilité par trois en le faisant. Plus que trois fois… parceque chacun d’eux à son tour pourrait en trouver trois de plus àenvoyer faire pareil.


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Voyez-vous ce que cette seule petite goutte de moi ferait dans lemonde? Par multiplication? Bien, et c’est pareil pour chaque ins-tructeur spirituel, c’est pareil pour chaque praticien spirituel. Jeme souviens, il y a quelques années, quand j’étais encore dans l’or-ganisation de la Science Chrétienne, ils avaient onze mille prati-ciens sur le journal. Savez-vous ce que onze mille praticiens pour-raient faire pour le monde si chacun d’eux en transformait troiscapables de faire la même chose? Mais, encore une génération et cemonde entier serait fait de métaphysiciens !

La bannière derrière laquelle nous sommes n’a aucune impor-tance… ou que nous ne soyons derrière aucune, exceptée celle duChrist lui-même… le fait est que si chacun pouvait faire un petitpeu de travail de guérison et instruire seulement un autre pourfaire un peu de guérison – voyez seulement ce qui arriverait !Voyez seulement comment le monde, en quelques générations,n’aurait plus de cause pour faire la guerre, pas plus que vous oumoi n’aurions de raison d’entrer en guerre l’un contre l’autre.

L’Esprit dans cette salle élimine la guerre dans cette salle,n’est-ce pas? Et si vous poussez cela un pas de plus… si nous nousrencontrons une douzaine de fois comme celle-ci… je doute quevous puissiez même aller chez vous et combattre encore vos marisou vos épouses! L’Esprit dans cette salle balaie directement hors devous l’esprit de combat !

Et une autre chose qu’il élimine de vous est l’intolérance… l’in-justice… ou tout sens caché de malhonnêteté… de volupté… ousensualité. Autrement dit, cet Esprit qui est libéré dans une sallepleine de gens qui se sont réunis sans aucun autre but que ledévoilement du Christ… sans aucun autre but que d’apprendrele sens véritable de la gratitude… cet esprit, à lui seul, changeraitnon seulement nos propres vies et nos corps, mais aussi notrevie sociale, la vie que nous vivons avec les gens de commerce, etavec employeurs et employés.

Hé bien, l’Esprit dans cette seule salle doit être ressenti dansune communauté de milliers de gens. Et alors pensez un peu sichaque individu allait faire pareil !

La question surgit : « Serais-je capable de faire ceci ? M’est-ildonné d’être capable de le faire?»


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Certainement ! Pourquoi pas? Dieu ne distingue pas entre lesgens, et la Lettre de Vérité est très simple. Chacun de vous peutl’apprendre ici, ce soir, avant de partir. Toute la Lettre de Véritéqui a pu être écrite dans n’importe quelle Bible du monde, vouspouvez l’apprendre avant de partir ce soir, si vous le voulez. Vouspouvez l’apprendre en moins de cinq minutes.

Et à partir de là, ce ne sera pas une question de savoir si vousconnaissez assez de Vérité ou pas… mais si vous aimez cette Vieou pas !... Si vous aimez assez ce but pour le vivre et de vousmettre à le démontrer.

Simplement pour vous montrer comme c’est facile de connaîtrela Vérité qui vous libère, je vais la résumer très, très brièvement pourvous. Mais souvenez-vous que Jésus a dit – «Connaissez la Véritéet la Vérité vous libérera». Il n’a pas dit: «La vérité vous libérera».Il a dit: «Connaissez la vérité… et la Vérité vous libérera».

Alors, quelle est cette Vérité que vous êtes supposé connaître?Premièrement, elle consiste à connaître la réponse à : «Qu’est-ceque Dieu?» Chacun doit savoir ce qu’est Dieu. Si vous ne savez pasce que Dieu est, vous n’êtes même pas au premier pas du chemin.

Comment apprenez-vous ce que Dieu est ? Hé bien, vous enapprenez la lettre (ou l’expression) par la révélation de Jésus-Christ, et par ceux qui expliquent ce Principe. Si vous vous tour-nez vers Jésus, vous allez découvrir – «Je suis la Vie Éternelle».Vous êtes-vous jamais arrêté pour réfléchir à cette déclaration ?«Je suis la Vie Éternelle». Je n’ai pas besoin d’être ici… je n’aipas à être bien portant ou malade… quelle différence cela fait-ilsi, de toute façon, je vais vivre pour toujours? Cela rejette carré-ment la peur loin de toute maladie. «Je suis la Vie Éternelle ! »Et pas : « Je serais la Vie Éternelle si j’apprenais quelqueVérité». Vous n’avez pas à apprendre quelque Vérité que ce soit.Vous êtes déjà Vie Éternelle… et ceci est la seule Vérité que vousayez à apprendre ! «Je suis Vérité… Je suis Esprit… Je suisÂme… Je suis Divin».

«Ne m’as-tu pas connu, Philippe, tu Me vois et tu vois le Pèrequi m’a envoyé? Que Je et le Père nous sommes Un?» (16)

Vous n’avez plus à vous demander ce que Dieu est, n’est-cepas? Dieu est l’Intelligence de l’univers… Dieu est la Vie Infinie de


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l’univers… que cet univers soit vous ou les plantes ou les arbres oules animaux ou les oiseaux ou les abeilles. Dieu est la Vie detout être ! Dieu est l’Intelligence… l’Amour Divin… laSagesse Infinie… de tout Être.

Mais puisque Dieu est tout cela et que Je suis cela – tout ceque Dieu est, Je le suis ! Et tout ce que le Père a est à moi ! Et lachose étrange est que – je n’ai pas à l’obtenir. Voyez-vous, Moi etle Père sommes Un – donc Je le contiens !

Est-ce que cela n’est pas un Miracle? Vous n’avez pas à voustracasser pour démontrer quoi que ce soit après ce soir! Vous n’avezpas à rentrer chez vous et à vous inquiéter ou à vous donner untraitement pour vos ressources. Voici votre traitement : «Moi et lePère nous sommes Un et tout ce que le Père a est à moi» !Comment puis-je changer une Loi comme celle-là?

Vous savez, cette loi a été établie longtemps avant l’époque deJésus. Jésus est seulement celui qui nous L’explique pour le mondeOccidental. C’est une Loi qui existait avant Jésus… et Il l’a lui-même admis. Il a dit : «Avant qu’Abraham fut, je suis».(17) Avantqu’Abraham fut, cette Vérité est.

Il a dit aussi : «Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde». (18)

Cette Vérité… qui existait avant Abraham… cette Vérité va êtreavec vous jusqu’à la fin du monde.

Quelle Vérité? Que Moi et le Père sommes Un, et que tout ceque le Père est, Je le suis, et Fils, tout ce que J’ai est à toi. Aussi,le lieu où tu te tiens est Terre Sainte et si tu fais ton lit en enfer,voici, je suis là. Pourquoi? Parce que c’est Dieu-et-moi. Ce n’estpas seulement Dieu… moi et le Père sommes Un. Où que jesois, Dieu est. Nous sommes Un. Où que sois le Père, j’y suis. Et oùque sois Dieu, tout ce que le Père a se trouve. La Vie Éternelle duPère est ma Vie Éternelle… l’Immortalité de Dieu est l’Immor-talité de mon Être.

Et je peux ajouter un autre petit Secret à cela! L’Immortalité deDieu est l’Immortalité de mon corps, puisque mon corps est « letemple du Dieu vivant »… puisque Dieu est la Substance dontmon corps est formé. «Dieu» signifie la Substance Infinie de l’Uni-vers… l’Esprit Divin… ce dont cet univers est formé… l’Esprit.


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Ainsi votre corps est aussi immortel que votre Vie ou votreEntendement. Vous ne pouvez pas séparer votre vie ou votre men-tal sauf en croyance; et alors vous avez un enterrement. Mais vousle produisez en acceptant la croyance du monde en la séparationentre Dieu et la création de Dieu.

Puisque Dieu est la Conscience de vous… et puisque cetteConscience Se dévoile et Se révèle en tant que Forme – que nousappelons « Création » – vous ne pouvez pas séparer Dieu de SaCréation.

C’est pourquoi le soleil et les étoiles et la lune continuent à tour-ner encore et encore et encore. Personne ne croit que vous pouvezséparer Dieu du soleil, de la lune et des étoiles. Les gens croientseulement que vous pouvez séparer Dieu de votre corps.

Finissez-en avec cette croyance. Elle est vicieuse. «Moi et lePère nous sommes Un!» Dieu est la Substance et l’Intelligencede cet univers et ceci signifie que Dieu est la Substance et l’Intel-ligence de mon être et de mon corps. Mon corps est le temple duDieu vivant et Dieu S’écoule à travers… et je ne veux pas dire ilse peut que ou peut-être !... Cela est réellement et je peux lepercevoir et vous aussi !

«Tout ce que le Père a est à moi» – Pas pour être démontré, paspour être accompli, mais à moi maintenant, du fait de ma relationde filiation.

Vous n’avez pas même à être bon. Si vous avez quelque peupéché de ci de là, ne recommencez pas à vous condamner et à pen-ser que vous allez être puni pour cela. Si vous vous êtes condamné,réalisez seulement que ce fut une perte de temps, et cessez parceque c’est un non-sens. C’est simplement votre ignorance qui vousy a conduit.

Et cette même ignorance vous a mené à la croyance que votrecorps était quelque chose distinct de Dieu et que vous pouviez enfaire ce que vous vouliez. Ne le croyez jamais ! Vous ne pouvez pasle faire. Votre corps est le Temple du Dieu vivant et vousferiez mieux de le traiter comme s’il était de Dieu et le lais-ser extérioriser la gloire qui est Dieu!

Et là se trouvent les deux tiers de la lettre de Vérité. Le troi-sième tiers est : Pourquoi, alors, si ceci est vrai, avons-nous lepéché, la maladie, la carence et la limitation?


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Nous l’avons parce que quelque part, à un moment, cette croyanceen une personnalité séparée de Dieu a surgi… ce que nous connais-sons dans la littérature biblique comme l’histoire du Fils Prodiguequi est parti errer loin de la maison de son père et a établi uneidentité personnelle. Mais il a constaté que cela n’était pas suffi-sant pour le maintenir et le soutenir et, heureusement, il s’estréveillé en temps voulu pour retourner en arrière et dire à sonpère : «Voici, reprends, toi, la question! Sois, toi, le Mental de moiet la Vie de moi ! »

Oui, quelque part dans l’histoire, l’espèce humaine – ou ce quenous connaissons comme l’espèce humaine – s’est égarée hors etau loin de la Conscience-Père et a décidé – «Bien, je pense queje peux faire ma vie moi-même; je pense que j’aimerais être un êtreindépendant ; je voudrais pour changer faire de mon propre corpsce que j’ai envie d’en faire».

Ceci a établi une identité distincte de Dieu et, à partir de cetteminute-là, nous avons eu à « travailler pour vivre». Nous avons euà travailler pour soutenir ce corps et ce foyer et cette institution…appelez-le comme vous voulez.

Maintenant, tout ce que nous devons faire est de réaliser :«Père, toute Ta richesse est à moi ; toute Ta Vie est ma Vie ; toutel’Intelligence de Toi est l’intelligence de moi ; et je suis un témoinde tout ce que Tu es. Je suis cet endroit de la conscience à traverslequel Tu peux manifester et exprimer.

À l’instant où vous vous reportez vous-même là en réalisantceci, alors vous êtes conscient que toute cette erreur est seulementla croyance en une personnalité séparée de Dieu. C’est simplementla croyance que vous êtes par vous-même une identité… quelquechose séparé et distinct de Dieu… et que vous avez une vie à entre-tenir et un corps à nourrir et à loger et à vêtir. Mais tout cela estune illusion.

La Vérité est que votre vie et votre corps, c’est Dieu qui estchargé de le maintenir, le soutenir et le garder. Vous avez sup-primé à Dieu cette prérogative et vous vous êtes installé commequelque chose là dehors. Vous savez comment un acteur, dans unepièce, joue parfois le rôle d’un mendiant? Et qu’il gagne 5000 dol-lars par semaine pour le faire? Le côté triste serait s’il croyait être


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réellement le personnage qu’il joue et se séparerait ainsi de ses5000 dollars de salaire hebdomadaire !

Hé bien, c’est exactement ce que nous avons fait ! Nous avonsétabli une identité… nous nous sommes appelés «mendiants »…nous avons cru que nous n’étions pas convenables pour nousasseoir aux pieds du Maître.

Les gens oublient que c’est le rôle qu’ils jouent dans le dramede l’ignorance. En réalité, celui-là même qui le joue est l’Enfantde Dieu… la Descendance de Dieu… la Manifestation de Dieu…en fait, c’est l’Être même de Dieu sous forme et expressionindividuelle !

Me croirez-vous quand je vous dis que ceci est tout ce qu’il ya de Vérité à savoir? Qu’importe combien de livres j’ai écrit à cesujet et vais continuer à écrire… c’est tout ce que j’ai jamais ditdans n’importe lequel d’entre eux en tout ce qui concerne laLettre de Vérité. J’ai pu faire un pas de plus et avoir déclaré quece que je viens de dire est « traitement», et puis avoir fait un autrepas pour déclarer que «dans toute la mesure où ceci est seulementla Lettre de Vérité, ce n’est pas assez» !

Après avoir dit ces choses et les avoir affirmées et réaffirméesdans votre conscience, asseyez-vous à part et attendez que « lapetite Voix tranquille» les confirme… qu’elle y mette le «click»…et votre démonstration sera complète.

Après avoir su cette Lettre de Vérité, vous devez décider jus-qu’où vous voulez la transporter. Croyez-en ma parole… il n’y apas plus de Vérité que ça à savoir. Y en a-t-il ? Lisez toutes vosÉcritures. Vous ne trouverez pas plus de Vérité que ceci. Vous neferez que la trouver déclarée d’un million de manières.

Ceci est la Vérité de l’Être ! Mais je vous dis franchementque par elle-même elle ne sera pas assez pour vous rendre capablede guérir ou être guéri Un pas de plus est nécessaire et c’est – l’ap-préhension spirituelle de cette Vérité !

Or, vous ne pouvez pas obtenir cela d’un homme ni d’une femmeni d’un livre ! Cela, vous avez à l’obtenir du Père au-dedans devous.

Une fois que je vous ai dit cette Vérité, une fois que vous laconnaissez… il peut y avoir assez du feu du Christ dans ma cons-


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cience pour vous libérer de quelque discorde particulière en cemoment. Le ciel sait que nous avons eu assez de témoignage etd’affirmations des guérisons qui se sont produites justement pen-dant ces réunions, pour savoir que ceci est vrai. Dix-huit annéesde ce travail et mon grand amour pour lui ont placé suffisammentde cette Étincelle Divine en moi qu’ici et là Elle élève quelqu’unplus haut, et il a une guérison.

Mais ne vous laissez pas effrayer par cela, et, ne le laissez pasnon plus vous rendre trop heureux. Ceci est un effet de ma cons-cience. Vous n’avez toujours pas obtenu le Principe avant de pou-voir vous-même Le produire.

Et c’est là que vous avancez depuis cette lettre de Vérité. Lalettre de Vérité est la fondation que vous prenez avec vous dansvotre traitement. Sur cette fondation, tout votre travail de traite-ment est fait. Vous pouvez vous construire des heures et des heureset des heures de traitement à partir de cette simple petite Véritéque je vous ai donnée en dix minutes.

Mais ne vous arrêtez pas là. La lettre ne guérit pas, c’estl’Esprit qui fait les œuvres ! Donc, après avoir fait les affirma-tions… après avoir fait vos déclarations (pour vous-même)…alors asseyez-vous seul et développez cette « attitude d’écoute ».Écoutez cette «petite Voix tranquille ». Tout à coup, vous perce-vez Quelque chose au-dedans de vous. Ce peut être une chaudeeuphorie. Ce peut être seulement une petite sensation de quelquechose. Ce peut-être un soupir. Ou ce peut être une lumière. Vouspouvez voir une lumière brillante ou vous pouvez voir une salleentière éclairée. Ce peut être que, comme Jacob Boehme, vousvoyiez derrière toute la Nature… vous voyiez directement à tra-vers les rosiers et les gazons et à travers les arbres… à traverstoutes les apparences… à travers toutes les formes.

Vous pouvez avoir n’importe quelle sorte d’expérience mys-tique. Vous pouvez vous trouver accordé en Dieu au point de pou-voir réellement dire : «Je l’ai vu face à face!» Vous pouvez avoireffectivement un Contact-Christ de l’Esprit qui était en leChrist Jésus et qui est votre Esprit si seulement vous êtes assezsilencieux.


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N’importe quelle de ces choses peut vous arriver. N’importe quoidepuis la minuscule touche de perception jusqu’à une effrayanteexpérience mystique. Beaucoup de vous ont lu le livre du Dr BuckeLa Conscience Cosmique et trouvé là beaucoup de détails d’expé-riences de grands mystiques de tous les âges. Il est tout aussi pos-sible pour vous que pour eux d’avoir ces expériences. Ils les ontreçues seulement «par accident» – pour ainsi dire. Beaucoup d’entreeux n’étaient pas entraînés en métaphysique. Ils n’étaient pas tousconsciemment sur ce Chemin. Cela peut avoir été quelque chosedans leur pré-existence qui a ouvert la conscience pour eux.

Mais pour ceux d’entre nous qui sommes consciemment surce chemin… qui peuvent vivre matin, midi et soir avec la littéra-ture inspirée d’aujourd’hui et d’hier… je ne sais pas commentnous le manquons ! Je ne le sais tout simplement pas ! Je ne saispas comment il se fait que chacun d’entre nous n’a pas les plusmerveilleuses expériences mystiques.

Vous demandez : «De quelle valeur sont-elles?» Hé bien, ellesn’ont pas trop de valeur si vous placez toute votre attention surl’expérience, parce que cette expérience est un effet aussi. C’estmerveilleux de l’avoir, simplement comme preuve que vous aveztouché Dieu. Elle n’est pas tellement merveilleuse si vous vivezseulement dans cette sphère de l’effet et voulez l’expérimenterencore et encore. En continuant à vouloir des effets !

Et ceci ramène à la gratitude. Ne remercions pas parce quenous avons vu une Lumière. Soyons reconnaissant de ce qu’en lavision de la Lumière, nous savons que nous avons touché la Cons-cience Dieu. Ne nous laissons pas être reconnaissant simplementparce que nous avons obtenu quelque expérience mystique et vu àtravers la Nature. Mais soyons reconnaissant que, puisque cela estarrivé, c’est une preuve que nous avons contacté Dieu… ou leChrist.

Plaçons toujours notre gratitude dans la cause… et pas dansl’effet. Voyons l’effet simplement comme une preuve.

Chaque démonstration que vous faites devrait être traîtée decette manière. Ne soyez pas trop reconnaissant pour la démons-tration elle-même. Soyez reconnaissant, oui. Mais maintenez votrereconnaissance dans des limites. Que votre gratitude soit que la


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démonstration était une preuve qu’à ce moment particulier, vousavez touché le Christ… que vous aviez l’aptitude… la conscience…l’intégrité pour toucher le Christ à volonté ! C’est cela le sens réelde gratitude !

Revenant encore au Maître… «J’ai à manger une nourritureque vous ne connaissez pas» (19)… «Celui qui boira de l’eau que jelui donnerai n’aura jamais soif et l’eau que je lui donnerai devien-dra en lui une source d’eau qui jaillira dans la vie éternelle»(20).

C’est dire la même chose que j’ai dite toute la soirée au sujetde la gratitude. Ne soyez pas trop reconnaissant pour cette dinderôtie. Souvenez-vous que le Christ a une «nourriture» qui produirapour vous ces dindes à volonté ! Et si vous touchez cette «nourri-ture» que J’ai à vous donner – si vous touchez une fois cette source«d’eau au-dedans de votre être» – vous pouvez avoir des dîners dedinde chaque jour de la semaine. Et pas seulement des dîners dedinde, mais n’importe quoi d’autre que votre petit cœur désire.

Mais votre désir alors ne sera pas tellement de dîners de dindeque du sentiment continuel de joie qui vient de savoir que CetteChose S’écoulera sous n’importe quelle forme dont vous avez besoinà un moment quelconque. «J’ai une nourriture que vous ne connais-sez pas»… J’ai une Substance… J’ai une connaissance… J’ai unPrincipe… de sorte que je n’ai pas à être dépendant d’une chose,circonstance ou condition dans le royaume extérieur. Je n’ai pas àmettre ma foi en un homme, une organisation, en un travail ou uninvestissement. Parce que si vous enleviez toutes ces choses – j’aiencore une connaissance… une Conscience… d’où touteschoses s’écouleront !

Dans Interprétation Spirituelle de l’Écriture, il y a un petit para-graphe appelé «La manne d’hier». Cessez de vivre de la manned’hier ! Dans ce travail de classe, ceci a été indiqué d’une manièreplus profonde. Nous dépendons des économies que nous avonsmises de côté hier. Ou nous dépendons de la bonne volonté quenous avons construite hier. Ou nous transportons quelque héritagefamilial. Ou nous reposons sur une réputation établie dans notrejeunesse. Et nous oublions que c’est la manne d’hier. Et qu’elle peutnous être enlevée – presto ! Et ensuite quoi? Si nous dépendionsde cela.


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Pourquoi n’apprenons-nous pas dès maintenant, pendant quenous avons tout le bon d’hier, à réaliser que je ne vis pas de lamanne d’hier, même si je suis reconnaissant de toutes les accu-mulations qui sont encore avec moi depuis hier… pourtant je nevis pas d’elles… ma manne vient à moi chaque jour ! Tous lesjours !

Apprenons la gratitude pour un Principe qui nous rend capable,quelle que puisse être la scène humaine, d’avoir une nourritureque vous ne connaissez pas.

Voulez-vous vous souvenir de ceci ? Dieu est pour toujours entrain de Se dévoiler, Se découvrir, Se révéler en tant que votre cons-cience individuelle. Par conséquent, tout bien s’écoule depuisvotre conscience à chaque moment de ce que nous appelons jouret nuit.

Voulez-vous vous remémorer cela ? Dieu est votre propreConscience. Où vous êtes, cette Conscience est ; où cetteConscience est, vous êtes. Et par conséquent – en ce momentmême – tout le bien dont j’ai besoin à ce moment et tout ce dontj’aurai jamais besoin est en train de s’écouler depuis ce pointcentre… exactement où je suis… puisque Dieu Se dévoile, Serévèle et S’exprime en tant que vous et en tant que moi. Par consé-quent, tout ce que Dieu a… la Conscience Divine Infinie… maconscience l’extériorise.

Vous n’avez pas à craindre la vieillesse. Votre conscience conti-nuera à être la source infinie de vos ressources. Dieu indivi-dualisé comme votre conscience va être la Source et la Fon-taine de vos ressources pour l’éternité. Et c’est ainsi !

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RÉFÉRENCES BIBLIQUES

CHAPITRE IDIEU EST CONSCIENCE INDIVIDUELLE

CHAPITRE IIPAIX

CHAPITRE IIIDIEU RÉVÉLANT L’INFINITÉ DE L’ÊTRE

(1) Mat. 5 : 25(2) I Jean 4 : 4(3) Jean 8 : 11(4) Gal. 5 : 7(5) Jean 5 : 8(6) Jean 10 : 30(7) Exode 3 : 5

(8) Ps. 139 : 8(9) I Cor. 15 : 50

(10) I Cor. 13 : 12(11) Luc 12 : 22(12) La «Science Chrétienne»(13) Mat. 28 : 18

(1) Jean 14 : 27(2) Isaïe 55 : 8(3) Marc 4 : 39(4) Zacharie 4 : 6(5) Genèse 18 : 32(6) Philippiens 4 : 7(7) Luc 17 : 21(8) Jean 10 : 30(9) Jean 14 : 27

(10) Luc 12 : 22, 27, 29, 30(11) Cor. 13 : 1

(12) Jean 6 : 46(13) Jean 6 : 51(14) II Cor. 5 : 1(15) Jean 6 : 60, 61(16) Jean 6 : 63, 64(17) Jean 6 : 64, 65(18) Jean 6 : 66(19) Jean 7 : 7(20) Phil. 4 : 7(21) Mat. 4 : 5-7(22) Mat. 4 : 8-11

(1) Eccl. 9 : 17(2) Jean 14 : 27(3) Luc 10 : 27(4) Marc 4 : 39(5) Jean 14 : 6(6) Jean 14 : 9(7) Jean 5 : 30(8) Jean 7 : 16

(9) Jean 5 : 31(10) Marc 8 : 18(11) Jean 8 : 32(12) Science et Santé(13) Jean 14 : 12(14) Luc 12 : 30(15) Luc 12 : 32

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CHAPITRE IVSCIENCE DE LA CRÉATION

CHAPITRE VLIBERTÉ EN CHRIST

CHAPITRE VIÉLÉVATION DE LA CONSCIENCE

(1) Jean 10 : 30(2) Luc 15 : 11 : 24(3) Galates 2 : 20(4) Psaume 121 : 1(5) Genèse 1 : 31(6) Jean 4 : 32(7) Mat. 15 : 11(8) Jean 8 : 32(9) Jean 4 : 32

(10) Jean 4 : 14(11) Jean 6 : 63(12) Joël 2 : 25(13) Jean 4 : 14(14) Jacques 1 : 4(15) Jean 4 : 35

(16) Jean 14 : 9(17) Mat. 6 : 8(18) Luc 12 : 32(19) Luc 11 : 1(20) Jean 11 : 44(21) Mat. 6 : 12(22) Jean 18 : 36(23) Jean 5 : 30(24) Jean 4 : 32(25) Exode 3 : 5(26) Luc 17 : 21(27) Jean 8 : 58(28) Mat. 28 : 20(29) Apocalypse 21 : 27

(1) I Corinthiens 2 : 14(2) I Corinthiens 13 : 1(3) Luc 22 : 42(4) Jean 12 : 32(5) Jean 10 : 18

(6) Mat. 28 : 20(7) Jean 4 : 35(8) Jean 5 : 30(9) Jean 14 : 10

(10) Luc 17 : 2

(1) Mat. 7 : 20(2) Jean 14 : 12(3) Jean 7 : 24(4) Galates 6 : 7(5) Job 4 : 8(6) Joel 2 : 12(7) Esékiel 33 : 11

(8) Mat. 5 : 25(9) Jean 19 : 11

(10) Mat. 15 : 19(11) I Cor. 3 : 16(12) Luc 15 : 31(13) I Cor. 12 : 12, 13

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CHAPITRE VIIMÉDITATION

CHAPITRE VIIILE PRINCIPE

CHAPITRE IXLE CHRIST

CHAPITRE XLE MINISTÈRE DU CHRIST

(1) Luc 24 : 39(2) II Cor. 3 : 6(3) Jean 10 : 30(4) Jean 5 : 30

(5) Jean 14 : 10(6) Luc 17 : 21(7) Jean 17 : 15

(1) Jean 18 : 36(2) Jean 4 : 32

(3) Marc 8 : 18(4) Marc 3 : 33 : 35

(1) Luc 12: 25, pour la version fran-çaise Segond. Or, une coudée fait cin-quante centimètres, mesure de distanceet pas de durée. La version anglaise KingJames traduit: «Qui, par sa pensée peutajouter une coudée à sa stature?»(2) Mat. 5 : 36(3) Mat. 26 : 52

(4) Luc 23 : 34(5) Apocalypse 22 : 5(6) Isaïe 2 : 22(7) Jean 12 : 45(8) Isaïe 44 : 8 ; 45 : 5, 6(9) Jean 10 : 27

(10) Mat. 28 : 20

(1) Is. 26 : 3(2) Prov. 3 : 5, 6(3) Ps. 138 : 8(4) Jean 1 : 11(5) Jean 8 : 58(6) Mat. 28 : 20(7) I Rois 19 : 12(8) Luc 22 : 42(9) Galates 2 : 20

(10) Luc 15 : 31(11) Ps. 139 : 8

(12) Jean 3 : 2(13) Marc 6 : 52 ; 8 : 18-21

Jean 6 : 26(14) Mat. 23 : 37 ; Luc 13 : 34(15) Mat. 11 : 4, 5(16) Jean 14 : 9(17) Jean 8 : 58(18) Mat. 28 : 20(19) Jean 4 : 32(20) Jean 4 : 14

joËl s. goldsmith‹l s. goldsmith dÉvoilement de la conscience sommaire chapitre i dieu est...

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