jemillî'l. clnses le gong~ès de boutges · 2019. 9. 14. · de la guerre 'i ces vision,...

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LE NUJ',ff;RO : tO Cnn"IMJ:8 J.>lm4nche t1 au 18 90pt.ombro t9(),&, O IIDD Jemill î' L. Clnses 1... t Deux villages qui ont pe rdu de leur actual ité journalistique ... La presse s'es t un peu occupée d'eux, - quan d elle n'a pu Iaire autreme nt t Mais, comme les dra mes dont ils ont été le théâtr e ne sont qu'un acte dt' plus à ajouter au ma rtyrologe du prolét.ari:i. L elle bluff e avec des incidents d'un autre ordre . Pourtant, quelle mei lleure uëmonstra - lion Je notre mauvaise crg.inlsation ëco- nomlque ·? A .'.'iem·dly ·/ ... L'incendie! .\ Cluse,'/.. . L'assassinat et l'Incendie! Or, c'est justement parc e que les dra- mes. sociaux de ces deux villages sont une illustration poignante des misères qu'engendre le capitalisme, que la pres- se préfère en par ler le moins poss ible. Mieux est de raconter les périties ùl' 1'l guerre russo-japonaise, - cela en- tretient le monstrueux espri t guern-r chez les lecteurs l -bas, ce sont des milliers et des mil- liers d'ëtres humains qu'on égorgt! .. ~u f c ~~à ~ ~e~ \f i~!;~~~~~~~~~:~1~ 1 ~~t ~: vaitleurs que l'on s'apprête à envoyer 11nir leur existence au bagne, cependant qu'à Cluses, les mères ... les pères .. les sœurs..; les frères... pleurent des lar- mes de S. "lng sur les tomb es de nos ca marndes, victimes de l' exploitation capi- taliste, de h loi, de la justice, de la civi- Iisation, qui s'ûrrr:e, au nom ,le C' Plt,' tri logie sims tr e, en innondant sous des fleuve s de sang, les plaïn-s de la :\land- chouri e. De quoi te plaindrai s· tu, travaill eur L. Ton journal préféré. n'assouvit-Il pas , tous les jours. ton odieux désir de sen- salions sanguinaires ·: Chaque jour , n'align e-t-ll pas, en chi! Ires tcrmidables, le nombre des morts de la guerre 'I Ces vision, hideuses ont pour résultat d'endormir ta sens ibili et t'emchent de voir les crimes que il ma zi strnture se ppare à pertrer ici. Tandis que lu te rassasies bëtement, sauvagement, des détails sanguinaires qu'on te vend. pour un sou ... à Neu- vill y, , à Cluses, le drame continue, - dame Tmis se prostitue da van tage à son idole, le capitalisme. A Neu,illr, ce sont les géhenne- , qui, gce à ses man œuvres slérates, en- tr'ouvent leurs portes pour se refermer bienlôl sur les fres de mires. El, pour que œ crime puisse s'accomplir, le ministre Vallé, qui a charge de veil- le, à ce que la « Justice " soit rendue dans les « formes » voulues par le Code, s est fait le complice d'une infernale se~ lératesse. On craignait I'ucquittement des inno- cent, de :.\'euvilly. S'ils fussent passés en bloc , en Cour d'assises, malgré Ioule l'étroitesse d'esprit des iuaes de classe que sont les jurés, un verdict d'acquitté- ment était posstble. Pour le rendre im- possible, le ministre Vallé a imagi né de faire deux f pW' nées de victimes: la pre- mière pas sant en polir" correctionnell e pour bris de cl ôture et autres menus incldents au cours de l'i ncendie ; la se- ronde passant en cours d'as sises, sous la terrible inculpation d'incendie de rr MLson habitée ... Ce '}UÎ. avec un ver- 1 :d sans elreonst nnces alt énuanlcs, en- lrai ne 1:1 PEl:'\E DE MORT. Or, n'est-il pas évident que si la pre- mi ere fournée est conda mnée en correc- tionnelle, c'es l une charge qui sera sur lrs victimes envoyées en cour d'a s- sises 1 Am.d, gr âce a ce jeu de bascule qui ~f i ~t \!! 1~~ t ; !~ o ~n~~e N ~~ ; 1~ t '- ~~ ~ l- JIU' .o des exploiteurs Cayez, von; deve- rur le, victimes directes du ministre Val. C'est lui qui. en ûolation de la loi qu'il ,w charqil de /mr e res pecli' r, a voulu qu'il y ait deux roumëes : La premre tournée a ~é jeudi, en police ce rree uonneïte, à Cambrai. Qwrnd les camarades liro nt la Vou: du Peuple, Il aura été déc idu sort d,s '<iclimes chai 1i u par Vallé. A Cluses , l'infamie se m.ij~ éiralo- ment. Le9 cellules de la prison de Bon- Le Gongs de Boutges onuue nous lt' ·n·umu1u1h1l o1h. la m:tiuèl Jt"rnti 'l't ·, lt·~ t.ir!ftt.lliij,.Atton.d dui\ ·f'Jlt lir. 1 11tt.,utiH111e111 ln h~t,la cell,i R)'lllll t :~ 01 :n~StA~: ~tlfci~:e! ;,~~u 1~C::!~ 1 1:~;L1:~::: 1 t~~: loin. Le d1L»,·111e11t ,t.-:i S)-11t ll tnb " di- ftll( par lr":. Bous s,~; l.'t·u>.. qul -ont JiOJ"tl -.. :,t1Ub la rubrtque ddi F. \1t ·rH1l t lll;:!~out lt··::1 S,) u dîr.au lit, po~.:-t' ·Jttnt pl\s do Uour:-t1, d A~nnt l~ ,fr oil d'alh·r au t!oni:p:t. li tnut doue li r<k,s J'-'UX èln~Uir. ntt un aûu d't ~\ itcr toute- t·l'<'lnmnthln muut«, c.lt'H orguntsauons lhm~ t\cd,ant pour demuu- de r h:ur Uh-l'rlJltion. nlo,~ ,JU'dh.'J:i sout menttounécs, llapp<>lons, 1111~ fol~ Je 11111,, ,111'1\ l, 1 11\. cejiuou - d'une lhi t,1 ad1\·!::~(·t1 111t. r un" Jlour~lJ 110\h lt't 'ht·r(hioU~ thUb }t>;; li~tt·~ ~{~ 'n~--\1; ~·::~~n;i::· :~·t'n~~1. ~: ~: :~.~l ::;tU;~l f l/ t Xous ng~::,.jons ,I" iut-11111 nour hs l'é,it'-rR· ll t ns. Dt 'S Syndicats indiqués 1rnr une nour~P couune fMt' ·rl".;, ni, sont ras pottlti sur lR li;,te parue dan:,. lt~ dernier numéro, parce ~: : 0 n:~ 1 ~ 1 ,:'; :~~: a1:: n 1 ~, ~~:~~~ ;: J:.~- n'ont .PRs Nuu:1 recormn undons aux orponi!-oatlons de prr-n dre 110!,1 d,.$ indtcuüons qu,noua donnons atln d<~ ni? pas ndre:-.:-.ttr d1·;:, réclu- mntlous nombreuses, nuxqudl<s Il <·et Ji!ftrlle de rq1ond re tndlvtduellemeut. Nous lnvltou, ka Mlêgu~A li. n1111orJ, ,1· leur llHet ile syndiqué ,·n cas de cuutvs- talion. Fr.rncoi.s Lacroix, âgé de , in ,;t -dnq a.ns ; ~loti t&, &g~ de vt ngi ans ; Jœe pb Sénl pbio . 4.: é de vi ngt -six ans : Françcts Gllère. âgé de ,·inr:i et un ans : Françots Lacroœ, lgé de v!ngi.c1n,1 ans, tous ouvriers horlo,c:er:. ; so c- nerat, lgé de vtnct-d eux '<Os. domestlqoe ; Lazare Gaux, cutnvazeur et 'i'l Q11a,gll a, nll· trier. Amsl, on veut aller jusqu'au boui! On sai t qu'on va pe ut tr e provoq uer une nouvelle tuerie .. Peu importe l Xe faut- il pas contenter tous les Yves Guyot eL brut alement aïûrrner que la Justice , pour les travai lleurs est inexorable. .H.etion " positive " du Génét1al Andt1é Lorsque les synu,qu"" voulurem que ne ce ssera pcs Ieurs rolalions avec Je,, Jeunes grns arrachés à leurs affect ions el à leurs UCCllpations pour i:Lre mis en cnserne, le gé- néral André adressa aux cbe rs de e<>J'Jl!I une circulaire les sommant d'interdire aux 801- da ts , l'acs des Bourses dn Travai l Lorsque la FédéraUon d~ Bourse. éd ila le :Vouuau Jlanud du Sol4at le géné ral A Xeuvilly, comme à Cluses, If' vol l . \ndré th pouuulvre les auleul"ll de cetlAI ~ t ~';ta~.~!!1 ~/ d: ti;::ilÎ i ~;;' ~I r,!~~ b~= P la i oir. du Pr,uple (nnmér,, s- dant lrcnte ans ... la Jus tice a ~uverl 1 ~':il~~ r ~;;': l~u~ ;r : ;r. es. le général An· ces ~-ors de ses lois (qu~d elle na ~ 1 Lorsque da mUilanls s,-ndicali.tes ont répril'a_udace des vicumes par drs , d, O. con.parai tre plusleun. roi.., en cour d'a&- condamnaüons). Elle les o. donc apprnu- ·, s<SeS scas r m\tex t, , de dlscùnrs ln}nrlenx vës, - par ce que commis par la cbss.; ' env.;,.. l'année ou envers C9 chefs. ce fat cae 1 : 1 !~~~irs des deux drames sont iden-1 "'t ~ i~~ =tw:i1 / !~ é:1s1':i 1'c te se l!,}~l!S. , . _ ref l~ 1e ~:'i~ r ~ 0 tn"' r au BwkUn Of L ëconoma t t... ToujOu1"'3, le vol Cl>d i- /l eu! du MIAuU,., de 1a Guerre, la clreu - fié. 1 la.re Slll~an!<I , l.i' Syndicat! 0 Ironie ... œconnu par 1.a 1r.1 do 1! dkGml>rA 1803 aa;nnenl<' lu r,6. lPloLde cette Justlce. n&U, i;rfvues par la 101 du 'tl Jolliet IESI f!'t' sl ~nlrc f'.CL'l <JUe la luUe ruLen1n-. t';~~ 1 ~~ âa~~: ~' d ~ ~ te ~ C>~: irée, el c'est le Synd1eaL urnquement que j k"r11.1. & des ml lll.AlroJl(mr 1u dtWumcr '1l' on voulaiL abhatre . m~rn" an pri. ,: 1,,,,. di!v .:.lro EDPLI Syndlcala ayant drou de participation 3U Congr~s UuuJo.r1it 'rde t roçc«. CutJJ14,.ur, ou chaussures d'.-4 mt» "' -- 'fa.1, ac:; d~ cnatcau- rouu - l..i111011 du 'rrssu, ouvrtèrcs en vrt·Jrn· ml1011 du t111il1 do /uurcufnu. - J::111ployl:1 d' .f Ut"I I, cl'Ar111<1t1U111t·, «.fo lfr:frr:i, c1c, JJlc,11, du I J(Ju1u111, dti C: ultuf l , du Ch. Qlt- l , dtj .\1(1:t,r,,,, de ,\lantu,11.Ju111 de .'tfo11fluo,,1 de! Na1I,""''"· d«.i Ntu, d<t l'illf/Ut'UJ', de 1>, r11lqwm, do J>tJI, ucr), de It actnturt. de ~uiri.l / Jrnh, de ~uf,. um,, <lu 't arbr«, de "/"011IQtJ!\1 . <te l'atrrntn,rH"f, d1- ~ rr11atttr,. - ,. '\ 1( ta.1J urs, tt t~ do Fumrt, d<· l'l:tllr, du S11iut.Ef:l" 1m, , -- JfCJrJoJ; 4]f lS de . '; tJt" t.f.' lr ult11 ,r.4.u, rmout - J)~CQUr,eur&Ei tampeur.s d,1 /;JJCJTI , - M<:tlil htrl7lbf1du Dr 111c1111 - Mi tullurv.li tca d'A"{JCltJl"111, a.tJ J!f>n do cutvr«, - TnJ. JJ,u~a. de r #vo11. - (<Jtdvnnl,·ra de l' r 1ftt, r, . 'la.dJ,·uri. d, ph' nc,;1 m11çons dn C/1<Jlf'/ - 'f)'VQ1,1:r10,h,:J d,o ct unrmont, d,~ ct rrt uont-Tr rrana, c1() Cons- tanttnr, du T #t JT'" f ;1urutl, d,Mrvtan, d(' /,"· 11t~tllr, do Prtvns, d'fb~,.,.fltr, ~·1u,111,tun, d,. Itas m-I'Etopr: d" (J,Jfrn,,, rle, (1,· {:(lf/<JTf, "'' l 1'1:nnç,1f1. - l' el1,rtln1-Fourrcu12 ~ ~rnt: .. -re 1Jm,lfrt1 .. f,1,r'1ru 1 (MarTI(- ~ -- 'M<JUlc!Ut""' l JfJl {llle..p;t v11.1n,, d~ \lt mfhJ('t Jn. (k ,-ifmJrnn,., de ,\'f{}rt, cl"()utrrau <J>:~C:&la.le\ d_/l rdon. do routru lfou:rmn (CC, le·d'()rl, d1 l!nnt". tk l'1mnr1. d<- l'nlr-ncr - QU\ 'riera ,.n ,·olturP- .& dP. Lnar,u, dto \fr.,u/fn1. d~ Na1",,;· du.'alnt.1 0111, r, do rrr1,q1Jf11,, "" f,a flort,,tl, . - F, .;rreur.11 ' !fl ,·olfort d" J,,., aU.lJ(f, - MIUl & .,lm admln(qratafa ~~ Parh - J>~r.:;onru, I cl- vil de li. &,cU<>n d~ J'Ar1JIJ<rle d" J>arl,. - Mu.çonn1·rh1 d~. /l a.rh. - TaJJl r ....or& de r,j,:rrc do Montr,rlll rr. - Mari°" d Jndr~t. - Ch&r rm tl4!n de n, ,uror~·• "" 1'ort,c.i - Joarn.al h:ra '1e 1#,,on. - Jrrt:ru1Jer5 de Norl 1111,r11- Cou· r>eur .. Talll eur1 ,rArnlrn, - Couturli,n:,o do r,uon Syndicatportés par erreur comme ay:mt dro it au Congréa Pos tes . tkl~gr ai:, hea d'All, !. - Mtc&nlcl:119. \lorm!slrs de To11rcofn~. - t;h,,mtn. de 1-.r do f.aMl. - M~tallurl<'I'"' de 11/ nulum,p. - r.baudronnlH~ sur ruiv~ dP Dor dta.,z. - Forguc,ns d'ATL?o11Umr. - Jlo11o-:tre do \fontl,'1f ard - lf~ ur1rls1,;a de r ;Ct ,,r, . - Typ,; 1rroph~ dA 1Jm 1ntrt14oc ni~orre. do Worf dA :,. r,om1-1,.notrQU. - l".ulSinl n<ID />'kt - Po·t,. Ttlf;in ,pbos dP. Lorient. ICI ET LA Pour la Grloe Oinérale l.o camarodo llaul&,, nt, i·•Jil,,ur de la bl· bllothNJUP doo Trmpl ,V()UVCIJUZ do Bruun,-, a tnlt d<,n au Comltl> dr I& Grhe Général"- dr !,00 l,r<>churCJ1 dh·enu <l do .W volumede3flrnolr<'1 de 1,cfrançnu, r,onr ~Ire ·cnduau rrofiL de la propa- gnnde do Ili Grh'o Gl,ntrale. Muel à la blbllothl>qu" dee 7emp1 :,. ,,,. r;,auz, au nom du mU.. do la Grl wo C... ooral

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Page 1: Jemillî'L. Clnses Le Gong~ès de Boutges · 2019. 9. 14. · de la guerre 'I Ces vision, hideuses ont pour résultat d'endormir ta sensibilité et t'empêchent de voir les c rimes

LE NUJ',ff;RO : tO Cnn"IMJ:8 J.>lm4nche t1 au 18 90pt.ombro t9(),&,

OIIDD Jemillî'L. Clnses 1...

t

Deux villages qui ont perdu de leur actualité journalistique ... La presse s'est un peu occupée d'eux, - quand elle n'a pu Iaire autrement t Mais, comme les drames dont ils ont été le théâtre ne sont qu'un acte dt' plus à ajouter au martyrologe du prolét.ari:i. L elle bluffe avec des incidents d'un autre ordre. Pourtant, quelle meilleure uëmonstra­

lion Je notre mauvaise crg.inlsation ëco­ nomlque ·? A .'.'iem·dly ·/ ... L'incendie! .\ Cluse,'/... L'assassinat et l'Incendie! Or, c'est justement parce que les dra-

mes. sociaux de ces deux villages sont une illustration poignante des misères qu'engendre le capitalisme, que la pres­ se préfère en parler le moins possible.

Mieux est de raconter les péripéties ùl' 1'l guerre russo-japonaise, - cela en­ tretient le monstrueux esprit guern-r chez les lecteurs l Là-bas, ce sont des milliers et des mil­

liers d'ëtres humains qu'on égorgt! .. ~u

fc~~à ~~e~\fi~!;~~~~~~~~~:~1~1~~t~:

vaitleurs que l'on s'apprête à envoyer 11nir leur existence au bagne, cependant qu'à Cluses, les mères ... les pères .. les sœurs..; les frères... pleurent des lar­ mes de S."lng sur les tombes de nos ca marndes, victimes de l'exploitation capi­ taliste, de h loi, de la justice, de la civi­ Iisation, qui s'aîûrrr:e, au nom ,le C'Plt,' trilogie simstre, en innondant sous des fleuves de sang, les plaïn-s de la :\land­ chourie.

De quoi te plaindrais· tu, travailleur L. Ton journal préféré. n'assouvit-Il pas, tous les jours. ton odieux désir de sen­ salions sanguinaires ·: Chaque jour, n'aligne-t-ll pas, en chi!

Ires tcrmidables, le nombre des morts de la guerre 'I Ces vision, hideuses ont pour résultat d'endormir ta sensibilité et t'empêchent de voir les crimes que il mazistrnture se prépare à perpétrer ici. Tandis que lu te rassasies bëtement,

sauvagement, des détails sanguinaires qu'on te vend. pour un sou ... à Neu­ villy,, à Cluses, le drame continue, - dame Thémis se prostitue davantage à son idole, le capitalisme. A Neu,illr, ce sont les géhenne-, qui,

grâce à ses manœuvres scélérates, en­ tr'ouvent leurs portes pour se refermer bienlôl sur les frères de misères. El, pour que œ crime puisse s'accomplir, le ministre Vallé, qui a charge de veil­ le, à ce que la « Justice " soit rendue dans les « formes » voulues par le Code, s est fait le complice d'une infernale se~ lératesse. On craignait I'ucquittement des inno­

cent, de :.\'euvilly. S'ils fussent passés en bloc, en Cour d'assises, malgré Ioule l'étroitesse d'esprit des iuaes de classe que sont les jurés, un verdict d'acquitté­ ment était posstble. Pour le rendre im­ possible, le ministre Vallé a imaginé de faire deux fpW'nées de victimes: la pre­ mière passant en polir" correctionnelle pour bris de clôture et autres menus incldents au cours de l'incendie ; la se­ ronde passant en cours d'assises, sous la terrible inculpation d'incendie de rrMLson habitée ... Ce '}UÎ. avec un ver­ •1 :d sans elreonstnnces alténuanlcs, en­ lraine 1:1 PEl:'\E DE MORT. Or, n'est-il pas évident que si la pre­

miere fournée est condamnée en correc­ tionnelle, c'esl une charge qui pèsera sur lrs victimes envoyées en cour d'as­ sises 1

Am.d, grâce a ce jeu de bascule qui ~fi~t\!! 1~~t;!~o~n~~eN~~;1~t '-~~~l- JIU'.o des exploiteurs Cayez, von; deve­ rur le, victimes directes du ministre Vallé. C'est lui qui.en ûolation de la loi qu'il

,w charqil de /mre respecli'r, a voulu qu'il y ait deux roumëes : La première tournée a ~é jeudi,

en police cerreeuonneïte, à Cambrai. Qwrnd les camarades liront la Vou: du Peuple, Il aura été décidé du sort d,s '<iclimes chai1iu par Vallé.

A Cluses, l'infamie se m.ij~ éiralo­ ment. Le9 cellules de la prison de Bon-

Le Gong~ès de Boutges onuue nous lt' •·n·umu1u1h1lo1h. la

m:tiuèl Jt"rnti'l't·, lt·~ t.ir!ftt.lliij,.Atton.d dui\·f'Jlt lir.1 11tt.,utiH111e111 ln h~t• ,la cell,i R)'lllll

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par lr":. Bous s,~; l.'t·u>.. qul -ont JiOJ"tl-.. :,t1Ub la rubrtque ddi F.\1t·rH1ltlll;:!• ~out lt··::1 S,) u dîr.au lit, po~.:-t'·Jttnt pl\s do Uour:-t1, d A~nnt l~ ,froil d'alh·r au t!oni:p-è:t. li tnut doue lir<• k,s J'-'UX èln~Uir.nttun

aûu d't~\ itcr toute- t·l'<'lnmnthln muut«, c.lt'H orguntsauons lhm~ t\cd,ant pour demuu­ de r h:ur Uh-l'rlJltion. nlo,~ ,JU'dh.'J:i sout menttounécs, llapp<>lons, 1111~ fol~ Je 11111,, ,111'1\ l,1 11\.

cejiuou - d'une lhit,1 ad1\·!::~(·t1 111t.r un" Jlour~lJ 110\h lt't'ht·r(hioU~ thUb }t>;; li~tt·~ ~{~'n~--\1;~·::~~n;i::· :~·t'n~~1.~:~: :~.~l::;tU;~lf l/t Xous ng~::,.jons ,I" iut-11111 nour h•s l•'é,it'-rR· llt ns. Dt'S Syndicats indiqués 1rnr une nour~P

couune fMt'·rl".;, ni, sont ras pottlti sur lR li;,te parue dan:,. lt~ dernier numéro, parce

~::0n:~1~1,:';:~~:a1::n1~,~~:~~~;:J:.~- n'ont .PRs Nuu:1 recormnundons aux orponi!-oatlons

de prr-n dre 110!,1 d,•.$ indtcuüons qu,• noua donnons atln d<~ ni? pas ndre:-.:-.ttr d1·;:, réclu­ mntlous nombreuses, nuxqudl<•s Il <·et Ji!• ftrlle de rq1ond re tndlvtduellemeut. Nous lnvltou, ka Mlêgu~A li. n1111orJ,,1·

leur llHet ile syndiqué ,·n cas de cuutvs­ talion.

Fr.rncoi.s Lacroix, âgé de ,in,;t-dnq a.ns ; ~loti t& , &g~ de vtngi ans; Jœepb Sénlpbio. 4.:é de vingt-six ans : Françcts Gllère. âgé de ,·inr:i et un ans : Françots Lacroœ, lgé de v!ngi.c1n,1 ans, tous ouvriers horlo,c:er:. ; soc­ nerat, lgé de vtnct-deux '<Os. domestlqoe; Lazare Gaux, cutnvazeur et 'i'oèl Q11a,g lla,nll· trier. Amsl, on veut aller jusqu'au boui! On

sait qu'on va peut-être provoquer une nouvelle tuerie .. Peu importe l Xe faut­ il pas contenter tous les Yves Guyot eL brutalement aïûrrner que la • Justice •, pour les travailleurs est inexorable.

.H.etion " positive " du Génét1al Andt1é

Lorsque les synu,qu"" voulurem que ne cessera pcs Ieurs rolalions avec Je,, Jeunes grns arrachés à leurs affections el à leurs UCCllpations pour i:Lre mis en cnserne, le gé­ néral André adressa aux cbers de e<> J'Jl!I une circulaire les sommant d'interdire aux 801- dats, l'accès des Bourses dn Travail Lorsque la FédéraUon d•~ Bourse.• édila

le :Vouuau Jlanud du Sol4at le général A Xeuvilly, comme à Cluses, If' vol l .\ndré th pouuulvre les auleul"ll de cetlAI

~t~';ta~.~!!1~/d:ti;::ilÎi~;;' ~Ir,!~~ b~=P la ioir. du Pr,uple (nnmér,, spê- dant lrcnte ans ... la Justice a ~uverl 1 ~':il~~ r~;;':l~u~ ;r:;r.es. le général An· ces ~-ors de ses lois (qu~d elle na ~ 1 Lorsque da mUilanls s,-ndicali.tes ont réprimé l'a_udace des vicumes par drs , d,O. con.paraitre plusleun. roi.., en cour d'a&­ condamnaüons). Elle les o. donc apprnu- ·, s<SeS scas rm\text,, de dlscùnrs ln}nrlenx vës, - par ce que commis par la cbss.; ' env.;,.. l'année ou envers •C9 chefs. ce fat cae1:1!~~~irs des deux drames sont iden-1 "'t~i~~ =tw:i1/!~é:1s1':i1'cte se l!,}~l!S. , . _ • refl~1e~:'i~r~

0

tnsé"'r au BwkUn Of· L ëconomat t ... ToujOu1"'3, le vol Cl>d i- /leu! du MIAuU,., de 1a Guerre, la clreu-

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1

la.re Slll~an!<I, l.i' Syndicat! 0 Ironie ... œconnu par 1.a 1r.1 do 1! dkGml>rA 1803 aa;nnenl<' lu r,6.

lP• loL• de cette Justlce. n&Utü, i;rfvues par la 101 du 'tl Jolliet IESI f!'t'sl ~nlrc f'.CL'l <JUe la luUe ruLen1n-. t';~~1~~âa~~:~' d~~te~ C>~:

irée, el c'est le Synd1eaL urnquement que j k"r11.1. & des mllll.Alro• Jl(mr 1u dtWumcr '1• l'on voulaiL abhatre . m~rn" an pri.,: 1,,,,. di!v.:.lro

EDPLI

Syndlcala ayant drou de participation 3U Congr~s

UuuJo.r1it'r• de t roçc«. CutJJ14,.•ur, ou chaussures d'.-4 mt» "' -- 'fa.1,ac:; d~ cnatcau­ rouu - l..i111011 du 'rrssu, ouvrtèrcs en vrt·Jrn· ml1011 du t111il1 do /uurcufnu. - J::111ployl:1 d' • .fUt"II, cl'Ar111<1t1U111t·, «.fo lfr:frr:i, c1c, JJlc,11, du IJ(Ju1·u111, dti C:ultufl, du Ch.Qlt-l, dtj .\1(1:t,r,,,, de ,\lantu,11.Ju111 de .'tfo11flu.ço,,1 de! Na1I,""''"· d«.i Ntu, d<t l'illf/Ut'UJ', de 1>,·r11lqwm, do J>tJI, ucr), de It actnturt. de ~uiri.l·/Jrnh, de ~uf,. um,, <lu 't arbr«, de "/"011IQtJ!\1·. <te l'atrrntn,• rH"f, d1- ~ rr11atttr,. - ,.'\1(•ta.1Jurs,ttt~ do Fu• mrt, d<· l'l:tllr, du S11iut.Ef:l"·1m,·, -- JfCJrJo• J;4]flS de .';tJt"t.f.'lrult11 ,r.4.u, rmout - J)~CQU• r,eur&Eitampeur.s d,1 /;JJCJTI, - M<:tlilhtrl7lbf1• du Dr111c1111 - Mi•tullurv.litca d'A"{JCltJl"111, a.tJ J!f>n do cutvr«, - TnJ. JJ,•u~a. de r#vo11. - (<Jt• dvnnl,·ra de l'r1ftt,·r,. 'la.dJ,·uri. d•, ph'nc• ,;1 m11çons dn C/1<Jlf'/ - 'f)'VQ1,1:r10,h,:J d,o ctunrmont, d,~ ctrrtuont-Trrrana, c1() Cons­ tanttnr, du T#tJT'"·f;1urutl, d,• Mrvtan, d(' /,"· 11t~tllr, do Prtvns, d'fb~,.,.fltr, ~·1u,111,tun, d,•. Itasm-I'Etopr: d" (J,Jfrn,,,·rle, (1,· {:(lf/<JTf, "'' l1'1:nnç,1f1. - l'el1,rtln1-Fourrcu12 ~ ~rnt: .. -re 1Jm,lfrt1 .. f,1,r'1ru·1 (MarTI(-~ -- 'M<JUlc!Ut• ""' lJfJl {llle..p;t v11.1n,• , d~ \ltmfhJ('tJn. (k• ,-ifmJrnn,., de ,\'f{}rt, cl"()utrrau <J>:~C:&la.le\ d•_• /lrdon. do routru lfou:rmn (CC, le·d'()rl, d•1 lÏl!nnt". tk l'1mnr1. d<- l'nlr-ncr - QU\'riera ,.n ,·olturP-.& dP. Lnar,u, dto \fr.,u/fn1. d~ Na1",,;· du.'alnt.1··0111,·r, do rrr1,q1Jf11,, "" f,a flort,,tl,·. - F,.;rreur.11 '!fl ,·olfort d" J,,.,·aU.lJ(f, - MIUl&· .,lm admln(qratafa ~~ Parh - J>~r.:;onru,I cl­ vil de li. &,cU<>n d~ J'Ar1JIJ<rle d" J>arl,. - Mu.çonn1·rh1 d~. /la.rh. - TaJJlr....o r& de r,j,:rrc do Montr,rlllrr. - Mari°" d·Jndr~t. - Ch&rr•m tl4!n de n,,uror• ~·• "" 1'ort,c.i - Joarn.al h:ra '1e 1#,,on. - Jrrt:ru1Jer5 de Norl1111,r11•• - Cou· r>eur .. Tallleur1 ,rArnlrn, - Couturli,n:,o do r,uon Syndicat• portés par erreur comme ay:mt

droit au Congréa Postes . tkl~grai:,hea d'All,!. - Mtc&nlcl•:119.

\lorm!sl• rs de To11rcofn~. - t;h,,mtn. de 1-.r do f.aMl. - M~tallurl<'I•'"' de 11/nulum,p. - r.baudronnlH~ sur ruiv~ dP Dordta.,z. - Forguc,ns d'ATL?o11Umr. - Jlo11o-:tre do \fontl,'1fard - lf~ur1rls1,;a de r;Ct,,r,. - Typ,; 1rroph~ dA 1Jm1ntrt14oc ni~orre. do Worf dA :,.·r,om1-1,.notrQU. - l".ulSinln• <ID />'kt - Po·t,. Ttlf;in,pbos dP. Lorient.

ICI ET LA Pour la Grloe Oinérale

l.o camarodo llaul&,,nt, i·•Jil,,ur de la bl· bllothNJUP doo Trmpl ,V()UVCIJUZ do Bruun,-, a tnlt d<,n au Comltl> dr I& Grhe Général"- dr !,00 l,r<>churCJ1 dh·enu <•l do .W volume• de• 3flrnolr<'1 de 1,cfrançnu, r,onr ~Ire •·cndu• au r•rofiL de la propa­ gnnde do Ili Grh'o Gl,ntrale. Muel à la blbllothl>qu" dee 7emp1 :,.·,,,.

r;,auz, au nom du GûmU.. do la Grlwo C... ooral

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La conrërecce des Bourse du Travail ~ tiendra, à l'issu du Congrès corpora­ ur, les lundi 19 et mardi ~'U septembre, dans le même local que le L:un~rès.

L'ordre du jour de la conrërcnce est fixé comme suit :

.{. - Le viaticiun d~ lt1 Section d,s Bour­ ses; B. - L'Office ;1"atio11al ouurier de Statis­

tique et de Placement; C. - L• placefflent aratuit par tes Bour­

ses du Tru,,ail; D. - La circulaire Waldeck-Rousseau; E. - E.ramet1 et solution des cas ano,·­

mau.r el des différe-nds existant dans plu­ sieurs Bourses ou U1tions locales, comrne les eas de Sai11t-Etienne,T11l!e, Alaer, Mus­ tapha, l'ersaillt·s, etc., etc.; F. - Questio1<s a,tmi1<istrati!'CS diurrs,·s. Il est bien entendu que, si le Congrès

corporatif, au cours ue ses di ·eussions. était amené à solutionner quelques-uns de ces cas, -ta Conférence des Bourses n'aurait pas à y revenir. C'est ce qui nous permet d'espérer que deux jour­ nées bien employées suffiront. Les questions à. l'ordre du jour inté­

ressant exclu-ivement les Bourses, c'est comme un devoir pour elles d'y être re­ présentées. Pour le Comité des Bourses : le Secré­

taire, G. YVETOT.

lta Vulgatti.sation du Label Le Label de!' Cordonniers

La Fédération des Cuirs et Peaux se pf~~pcupait, depuis déjà quelques mois, à~ quée au tarif syndical.

C'est aujourd'hui chose faite! Il va de soi que ce Label est une réelle marque de solidarité, et qu'il n'a pas Je caractère par­ ticularlste et égoiste reproché au Label ty­ pographique. Le Label des Cordonniers est confédéral - et non simplement corporatif. Le signe distinctif qui permettra de Je reconnaitre da t•isu est la mappemonde confédérale; puis, au-dessus, le~ mots : Marque syndi­ cale et, au bas, le litre de la Fédération qui a lancé Je Label. Nous en donnons d'ailleurs, ci-dessous,

la reproduction. On constatera qu'il est, sauf les inscriptions de groupement, iden­ tique à celui de la Fédération des Blan­ chisseurs, qui fonctionne depuis bientôt dix-huit mois au moins. ·

Le Label des Cordonniers sera délivré aux patrons tout comme l'est actuellement celui des blanchisseurs ; la Fédération le délivrera aux Syndicats qui, eüx. à leur tour Je délivreront au patron respectant les ~ondfüons syndicales, de tarif. d'em­ bauchage, etc.

Comme on peut s'en rendre compte, il :;;; :'m~~:;,:~1:;!;~~~~~ f:eç~~ i~~tt~: ration Générale du Travail pour restrein­ dre l'autonomie d'une Fédération; ce quu y a, c'est que les rravailteurs sauront, à première vue, gràee à la mappemonde con­ fédérale contenue dans ce Label, que les articles revêtus <le cette marque ont été confectionnés par des ouvriers srndl­ qués... el confédérés. l.a première appltcation de ce Label en

est faite par une Cordonnerie Ouvrière pa­ risienne, et voici l'appel lancé, à ce pro­ pos, par la Fédération des Cuirs et Peaux :

Aux Organisations Ouvrières DeDUIS prës de dix-11:Uit mois. roncucnns

une , Lcrdonner je Ouvrière• créée par les organlsaUons ouvrières 1~;-ndkats e&. LOOlJ~· ra.ta·es:1 au morea dune ënussron dacuous, Le6 acnons sont .imversouueH~ ; tes org a­

nii.sa.tJODS seules peuvent eu nossëder et Ja dlrecuon de La. Soclé~ est eutre Ieurs nrarns, Les con•üiiuos de s-a.ranlle sunt donc rèu­

nie.a pou:• menre la classe ouvrrere u l'abri de IOUie wana:uvre et <1e toute déviatloo.

Jusqu'à ee jour. la Socié1é n avait recher­ ché que la clieotële des Coopératlves poux la llvrJ!-IS!>ll de marcban<lise. labnquées avec l'aide Il<! 111 machine . &i~~!Qi,f~~}fl~J~fé: :u~:! 1~u1~-~ tércss<mt au sort des lravameurs poux livrer tout produll tait exclus1ve=nt à la main. La S0c1'ié eat en mesu " de fabnquer tous

les 11e..,u <le cbaus.sures dans les mellleures =~~~k:;e d;;ra~a~1a:1 ~"~afi'f 1 :·~::~ i~im·:t i.::~11·:.. ~01~;1: ~ .~~g~ ~~~~ rades trava.JJJaul Il la , Cordonnerie Ou­ vrière·~ Lei MIIWleS "'" E~ établil Dar Je Syndicat

OUffiiel' . aur une 1>81J< uormala , tes prix do

=::!i.tf'l~t~~i:~ i:::.:r:;:.1! :Ji:at• ~o::~:••!1 ~o~i~~t "~.~~ COJ'o1C:·ll&l'ant.11 r,caulemeat ~ noa produlta. I• fflit<Tnè Lt\l,il I dlê cri!'~-.. 6lablle lèlou lœ 111dleallolle. dé la Çontêderlltlon G~nUal~ du .,,...Il, , a mappen,ond• au milieu •t ,n aa,,rue _ lff mots : l'éMr>11fon des Cuira et Peanx. CtJrdnnMrJe ~•,vrur,e.

lf1iaattoa1 411 I• mlli11nla IOlll donc cnl'UI 1ieu~en1. d~a ce Jour. noue ~:w_, cor~~:O~e~t,:0J: .~f~!~

_'a camaracle de la Société ae renJr,,, •ur . _.. l~..U., J1P11f Prtall• ln m~-

LBS GrBVBS ÙO larsoillB Solld11rlrl lnft!rn11rlc.,u1111. - ._c.s est-

11,,11.:~~ de~ e,ploltours Ln cnral'lllrbllque de ln semutne 11 ôtô,

Quh-e lu svhùunto des tr111ulli-Ou1. il•• pvrh de Fruuce, lù •ohùt1nltl dont ont Iuit lJl'<lUHl Jqs tnnu11leu1·s ù Htill<l. . Le truvu.i\ ,\ cesstl uuns les porl,i méditer­

rnnéens, iuu~i qu'à Ajncc10. Duns les ports de l'ùcean. 111 grh& de :

1~~!!t~ à~ 11tt~~;:~:è!t pu~r 1'.~1~g1~!nt A Dunkerque, los ruurrmers ont com­

mencé le mouvement, s'opposant à ce que les dockers travaülent à bord des bateaux nun syndiqués. _ Mnis l<' lait qui domine tout est la muni­

ïesmucn du sohuaril& mternutiunule. Les Boui·ses ùu 'I'rava u ue uëues et de

Xu.ples out deciue que les uuvues se ren­ dant à ~la,setlle ou vcnunt ùe M:u-soi!le seruient frappés iuimediatemeut dun 1·i­ goureux index. Cette mesure s étendra a Li­ \ Ourne. La Conrëdératton nationale du person­

nel maritime itahen a envoyé la depëche suivante au Syndicat des inscrrts murru­ mas:

Gênes, 4 septembre. midi. La conrëuercuou nauouute du personnel

maruuue uuncu. unusee pur û~ ureuucrs reu­ s~1~u~rnem1> uiexucts sur la s.eve, crovan que Ies ëtuts-majurs rarsuicnt cause couuuune avec les euiupazes. Appnma.ut. route la ve­ rtte. et Que IJ.•s oulcters sont d'accord avec ltts artuuteu re.Ia Lolllt:'U.erauo11 uuuouute pro­ teste coutre la uiunœuvre d~ suuutauou ue zreve ues euus-rnajors et se dectare uusolu­ u.eut sohduire uu nrotetuuut u.urturue. - Pour te Connie ceutral : BOSSl. La Commisslon exécutive ues dockers a rédigé la circulairv -uivunte : La Commission exëcuuve ue la grève des

ou, ri ers des »orts, dockers et parues smu­ Iaires. avise tom; les membres ùe la corpora­ uou que, dans les crrcousrauces actueltes.üs doivent conserver 11? canue et Le sang-troid dont seuls nos adversaires seraient heureux Je nous voir départrr. cnercnaut â nous attrr­ b.ier tons les uésordres qui pourrarent se pro­ duira peut-être dans ce but. Elle réprouve tout acte ùe viotence et tle brutalité et en dé­ cltne toute responsabuuè, car ces procédés ne peuvent être employés que par des ner­ sonnes étrangères à la ccrporauon. D'autre ,art1 les charbonniers de Cènes,

dans une réunion qu ila out tenue, le 2 sep­ tembre, unt vote lh. motiun suivante, que le camarade Carda, secrétaire de la Bourse du Lruvarl ue ~~nes, a, de suite, trans­ mise aux gr evistes ue :\lars~ille :

aJseêo1i!Utr~~111i5~1~tt~·b'lTI11~l0U1&1b't~~ dJ L~ll&, i.lPfl:.=i J.\"ùlf euteuuu la uroposruou du rc1.11~nLa,H des OU\"fUUS uu (JV!t ue llaJ."• ~JUt' qui leur ueuiuuuau ae ::>e sohdarrser avec eux : Lun,sutarani que la lutte ensagée nar le pa­

tronat contre t eternent ouvi rer marseillais a le douuie but ù entraver l'action hberatrtce uun mmistere dont les bienfaits ne sauraient ëtre mècounus var le prolèumat, et ue dis­ soudre les organisations ouvrreres da la ville de xtursettle et plus parucuhèrement du port ; i.unstdérant Que l'une des conditions indis­

peu.saoles_ à 1 union du proletarrat est dans la force et l Indépendance des orsantsanous na­ tion~les et que. par conséquent, lorsque cel­ les-ci sent menacees. les serunnents de soli­ .Iaritè ùans_ .le cœur des ouvriers étrangers ne doivent obèir a aucune autre considéranon , U>nsidéra.nt que, dans le cas actuel.par J'in­

terventron du capitalisme étranger dans Le cconu marseillais, la lutte ;< pris le caractère d'une véruabte agression contre les droits du prolétariat du monde entier. la solidarité de­ vteut non seulement un devoir mais une im­ pèrieuse nëcessué. Déclarent S€' solidariser avec les camarades

de -'larseiUe eu refusant de travailler à bord des navires dont cette ville est le r,ort d'atta­ che ou d'escale naturelle et qui pourraient venir à Gênes à cause de la grève.

-o---- ~l11is, tandis que se manifeste si super­

bement la solidarité des travailleurs, l'as­ sociation des malfaiteurs patronaux de ~lar~eille s'efforce à rendre vaine toute ré­ sistance ouvrière. Les grévistes ont beau se montrer ani­

més du plus large esprit de conciliation, les exploiteurs refusent d'en tenir compte. Ainsi, les dockers ont d'abord accepté le

contrat intégral de 1903, violé par les ar­ mateurs et les entrepreneurs, puis 1a re­ vendication de la journée de huit heures; ils ont décidé de l'abandonner momentané­ ment. Les entrepreneurs refusent tout I Cc

quils veulent, c'est briser le groupement syndical, c'est avoir les ouvriers dans un complet esclavage. Naturellement les doc k~~·" se refusent a cette forme du Suicide. Quant aux_ inscrits maritimes qui, eux

a_uss1? ont fatt preuve d'un esprit de con­ cillatinn qui detonne avec l'esprit d'arbi­ traire st de résistance hargneuse des ar­ mateurs, ils sont -décidés à ne reprendre le travail qu avec les dockers. ·

Les Grèves LES VERRIERS DE LA BRESLE

La lutte continue, sans que se puisse pré-

;i~~ ~55:rèv~~tiil~e~~è~~~r~~se 51~n!~d~~

rité OUl!,rière se manüestera en leur faveur. Adresser les fonds au trésorier de la Fé­

dération. Raoul Haneart, l!ùtei du Synd\CIJ,t Aniche (Nord).

LES ntt3ISS1ERS O'ISSJUOUII Commeacement do victotto. - Un franc

d·a.ugmen11tion par jour La ténacité et la vigueur avec laquelle

les mégissier,; ont mené la lutte contre leurs exploiteurs commence à. porter ,.....s !~~f~1a~Wo~tr:u~a~~~fs~:.0 'r;~nf.:~~~~d~~ lion de salaire est tangible : elle est d'un franc par jour. Cette première victoire va. ~tre sûrement

Guivte de la cnpltulation d'aut-ea -atrcns, M11!t. pour cela, Il Ce.ut que los cnmarGd"'I

r!1~~~1tÎ~'ri~ .. ~r;irs6on~~·b'J:.~~p~0u%"~o?ii

i1 ~W3:~a1u: J:~:~;.~i;t~r·1;~:0:~!n?~~î

In mltroille n6eeMo.lro à. vn.lrlrre les rlemlè­ rea réllletanccs.

LU PIYSlNS D'ESTABEL Les trnvallleul'll de terre d'Eetn110J (Py­

r~n&es-Orlentales) 1onl en grllve. IL& ont ,1aboré un ta.rit que 18 p11tron11 aeulement onl aecepU.

:\L\RSElLLE.- Soi:rnnte-dix cordonniers

~~~è;t~~~t .. ·~bÎ~-~~i0' s~

1;U;:fü~:1 :0 Jr:t:1\!~ pnrt, environ 300 nutres curùonnlers vien­ nent clo cesser le travail. PERPIGNAN. - lit grève des boulan­

gers continue; plusieurs boulnngories ont n1n11qué de pnln.

V.\LENCE. - Les mn~ons ont repris le travail. nynnt obtenu complMo sntlsfuction. BOnDEAUX. - Los tonneliers de ln Gi­

ronde ont repris le trnvnil, après 20 jours d, grè,·e; ils ont obtenu ~atlsfnctlon en partie. NANTES. - Los boulangers, qui avaient

cessé le trnvnil, l'ont repris après avoir fnit accepter aux patrons un tarif syndi­ cal.

CETTE. - Les ouvriers des Tramwrys électriques sont e11 grève ; ils réclament la journée de dix heures.

La Représentation Proportionnelle

POUR Oublions pour un llllitant les ldêea de

cuux qui, tlUJourll hui, d6/ondent ou com-

t·~~~·~~.1~ù!~s,Piès Pu"n~qc~0lc:u~~~:;, \:;:;~i:

à µrouter de ses avantage• ou à un subir

:~~ci:t~~~\11t"~~~11':uùot:

1i~ Sft!~~H\l~u;~s tf>; µru1ncmc11( dite (11011 sur Bos C(lll•é<1Utt,cuf

~~t!0 a11.:n~t~: ;i~~'Ye}'~~~~~nfs'Lil°:~ pour le~ révolulionnaircl:l suJ\1111t que la 111uJorit~ des bYUt.hqués :.uivra uue ùa eus tuudunce>1), sur su valeur cducativc; el~ s.ule peul p11)ci1er la sHuat/011 ucluclk. Il cuunont de rappeler à cotto occasion,

qu uvu11t la r~vulutwu do 178V, lorsquo l'Aa­ so111bléu Gonérule a1ogellit poUl' la colllltltU· twn des J.,;tats Généraux, le Clergé et la uulilc,se avaient droit à une voix 14ut com- 1ue Je I iurs-1,;tat qui, représentant le peuple, recla1ua1t une reµrésentation proporlion­ uelle. A ce mowont, la lutto, comme au­ Jouruïmi, ut11it chuude et lu minorité aria- (~oc~-~~ie~\{;fJ;i":~fé1e 1u:v~~t~;~g!U:11~, procurait un sysLoute ùe vote aussi m1uste qu.i celui aéfeudu var les révotuLionna1res 1ucderucs, recJama1t, elle aussi le statu quo co11servateu1· d'une situation acquise que nos uieux revolutionnaires auraient voulu détruire. uu ue Joit ruvori.i;er aucune minorité, ro­

vo1uuu1.uuur~ ou llùll; le J.uoc a de{uudre, c·t!:,t 1 aLJ:,Lru.ct10n 01::::; uJee::; per::;onnelles; c i;:,t ta cuouau.ce a.ccord~e a un nouveau .H~::;s1c qui tunue, nuu aes nowme:s, mai.a ae.:; .:;un eur.:; quJ. att~udeu.t, n ayant cu.,;po1r tHl cuÀ-U1t:u1e:,, wa1i:; aau8 la mu1orité lü.VO­ rtbée. Le système syndical n'est pas la négation

du syswwe de iuaJurtw, lJUJsque touws i01s uec1::,wu8 :sunt pr1::,t!.::; au vote, par la J:URJO­ rne ùes voLaut.s, et là Il twporte d éclau·Clf uu urguwent prt!:s~nté .:succ~:s1vewt!Ut. lJEu· LJele,,aue et par l'ougeL : k.slrce qu'un co!l­ lt:!Ul' uc \ aut pao uu uuuiaugtJL· I Un mdnUi· ::;1er uo cuJ.tnatcur ! .l:.u b1ou, c'est absoiu- 1ueul. JUStt.:S, ia que::,tlou e:st JJ1tm .(Jo::,~e, wau, la. r~vuu::,o ttute par eux ne convient. !Jas a la sau,1acuon du droit ùU cultivateur ou uu JJOUh&.Uger. La H . .t-'. seule l'accorde Je plus justement

en ce ::;en::; que J UHi1vu.iu e::,t ilJ.Jr~ uau.~ ie ;;,y11d1cat, quo lé ;;,,udicat duit ét.re J'ei.r,rcs­ ::.wu Uês lJJ.UlYH.lUb qu1 ie cowpub1.:mt, et en suivant Cèttt::1 tue~tt, 1ds Fedt:rat.ivllii, la con­ l~uerauuu doivè.ut, re_v.re::.-ou~r uli..acten1eut le~ te.Ide~ <le la 1uuJor1td, en vert.u ou oyb~ tèwe ue vote, des slna1ques en geueral. Le uru1t de 1a w1uur1W a reb,11ect.er, en la

circo.u::.taucu, n ebt !Ja.::i 1 WJ.LL1;- téCl~rale,c est te ~yuu1que l{Ul esL fJdl" ::;une 1e cuu.(~Uere.

LJaw; le l..ullgrf~ confew.:i.ra.l, tou.tt H:!b con­ iécJ.ere::,. dv1Hm1.1 u.u w~Jue tnre, avoir; Uru1~ a 1.llUUClJ:.l t!C aux ùeClblVlU:i lJUbè$. ur, !JOUI' re::;pect.t.u· une un1Le LthJe1·a1~, pLu:i ou mou1::; HCL1Ye ou 1a.w1e, on w~pn::.e, 011 ~crase le <1xo1t d uue qu<1uLILe do coüledéres, ùe bYD· lllquès, les sèuJ..S que Ion doit respect.cr, 1,arce qu·i1s appul'Ltenueni à une torte or­ g-anl!:iat,on.

.:\ous vouloru; partir de l'unité pour arri­ ,·er au t.out, du oyudiqué 1,oui· lormer Ill conlèùer .. uou. li n y a JJ"" de coitreurs, de boulangers,

<le n1euu1:,1erl!, u1 de cull1va1.eurs; 11:l cor. porauo.n na r1~0 a vu1r lu.-deoanb; li u'y u. que oe.s synwques, Jos coutederes, qui doi­ vent se couuanre pour s aider dan;;. l<1 luue. Je n·ai J8.lUOJ..S eu ridée que la coufodéra­

tlon puisse etre un Cou11té dtrecteur, des dmgeant.s; mais puisqu 11 ue lui_ est pas perwl.ti u esperer 8!Str :sans J'ast:ienllrueut de :se:; adliereuL:>, qu vn ne Les 1.:tntl'alnara - ce qui est un_ Cutllllumùcment deguil,é - qu·autant qu'ils coiupreudront les raisons qui les !ont inarcber, Je voudra1a connai­ tre une bonne fois pour toutes quelle c,;t sa situation morale actuelle. L'action tant prtlcbée, toujours attendue

doit ae taire. Le synd1cali,;iue agi.\"a oÛ mourra. Pouget pense qu'aux 700 ou 800 Syndicat,;

qui seront représentei, a Bourges, l'on peut sarn; ùauger accorder une voix à chacun. ir~ bien 1,our uu <...vng!'~.s, u.ue discus~ion cela n'a pas d'importance; pour l'action' ce ne sont pas le• Syndicats, lOlli.s parfaite'. tuent les syndi11ués qu'il faudra con~ultcr.

JI dit aussi que ce serait créer un antago. ni•mo entre pay•an9 et ouvriers.Pourquoi? SI les paysans en nombre nous montrent 111·cc la Il P. i,ar Jeurs votes, qu'ils no sont pas dos con•c1euta des révoltés, loin de se tucher, les ou Hiers des v1lle11 peul-ltre plu11 instruits et plus éclaués, :i'aporcevront de Ill besogne J'éducation à leur la.Ire. AUJOUrd'hui, on prlme le syndicalisme

comme révolutionnalro, puissant, que roa. prit ù'cxaruon y e•t net, etc. ... , toutos sortes ùe clichéa de réunions puhllqueo. C11 sont dea formules crouallll, fauHSoa, pareil qu·e110

8 sont oxngéréea,

leas~~m:~t~ ~ail1:rJ~~~~0;~~! ~~ vachlS!lcmcnt qur règne dan~ leur Si·ndic&t où lu massP syndicale œt panurglquo. ·roui syndl\IUé cal pins au m.olna révou ... dit Pou. Kot. Cela cet fnux. to rnnl en dniu le •Yll· ti,ruo de r11crutNuent des adhérents. Dan, un ntoll(•r où J'cs "Yndlq116a sonl'cn nombre_ le trn,·nlllcur n·:,- rentre qu'il condition d'~: tre Ryndlqut\. Au~al li ndhère par tore. par J)ression n't\tanl pne convaincu, li s'en raut.. ~f ~(el pns un révolt6, bien qu'll &Oil ayn.

i1. au contra.IN, 0!) le ~li llbr~. et

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LA VOIX DU PEUPI.m

quo sous l'éduc,uon ddo •ïnd1qu<1.~ cons­ c1eâca. il ü.dl.ulrtt.lL du Jui•mê1uuJ uuus au­ rtous un Nn>ilù comprenant e: ptus "

ri~o vt.iu~ Pouget, •• tu ns d~p1ot6 les àilfres avuncés par luoi, cela uo prouve rten th Iuveur du •(alu quu. JO los 111 re­ cucuus sur L\uu.uu.ire ou, uye pur l 1.,Jflu!t, du l'r~n-,u~. ù propos des àlcctruns nu ~un­ scil ~UJ)ùr,umr, Li se peut quo tous ne suieut i,..,; exact ... A défaut de ceux-ci, il y ~ u d'autres, rncontestables,que j'aurn; pu citer plus heureusement, Que la propurnon soit motus forte, •i tu veus, le problème reste lAW•·mo.

no~~el~;)~J:rét!,~~gnt'i:i~tl~~u~u~~i\flr~,r !~ je ne sais pourquoi il déclure un peu plus loin. que l'unité est presque impossible, q1J'il le démontr<>m et alors? En tout, la H P. s,e pri'te mieux à l'uni.llcation que le st<Jlu quo, car, sil est maintenu, rien nam, p~cbor:i. un Syndicat du livre, composé de typos, de litlmi.fraphes. de tireurs de feuil les, de conducte1u-,-, etc., qui n'a droit qu'à une voix, de créer autant de Syndicats _guïl contient de spécialités pour avoir 'll.ro1t à. un nnmbr~ de voix plus grand, ce qlti, je crois, seralt loin d'unifier, mais qui diversilierait, diviserait bien mieux. li prétend que les Fédérations pauvres

seruiant désavantagées, car elles ne décla­ rent.. raute d'argent, tous leurs adhérents à la Conféderation; l'argument, si c'en est un, est de moindre valeur, étant donné Je montant de lu. cotisation. confédérale. De même:, Pouget, avec son exemple de I'np­ piicatlon de la R. P. eu Angleterre. Il ne discute pas sur le principe, mais sur ees con.séquences. en oubliant de dire que ce qui est arrn·e aux révolutionnaires anglais, aurait pu arriver aux réformistes, si les révolutionnaires eussent eu la majorité.Les r:;~1~~n~~s ~~u~f P~~a~~nré!1~~ ~; nous voulons établir. Preuve : l'exemple de 1789 cité plus haut, Xe nous arrètons pas à ce que peuvent

dire de rué~hlil\t ceux qui, aujourd'hui, dé­ fendent la R. P. ; car, en vérité, si les ré­ formk-tes avaient l'administration de la Confédération, il est certain que les révo­ lutionnaires ne i.e gêneraient pas pour dire qu'il faut purger la Confédérntion des retardataires, des endormeurs, puisque au­ jourd'hui déjà, certains traitent d'idiots et de crétins ceux qui ne partagent pas leurs avis. La vérité est que, loin de chercher à s'en­

tendre, les défenseurs de cliaqua méthode, s'aigrtssenr à tort ou à raison, les uns contre les autres, divisant ainsi Je fameux bloc, runité rêvée, qu'ils désirent égale­ ment constituer.

Cette divi.:;ion ira sans doute en s'accen­ tuant. Les esprits sont trop montés, les piques trop fortes, pour que l'oubli eJface ce qui a déjà été dit, C'est une raison de plus pour fa\'oriser la R. P. Que chacun re­ prenne sa place, son rôle, que la vérité s'établisse. Contrairement à Pouget, je pré­ tends qu'il faut savo ir où est cette majo­ rité, qu'il ne faut pas se payer d'illusions qui coûteraient trop cher par la suite.

Voyons ce que l'on doit attendre du mou­ vement syndical, s'il est réellement ce que l'on prétend ; ou si, au contraire, Je réfor­ misme y règne, que les révolutionnaires sa­ chent qu'elle est leur situation, leur rôle, leur espoir. Pouget. permets encore quelques considé-

i'Ji~~~,!~i~;;,JW::rt& ~~'tfe:tJt::i~;~~t té réelle, je n'épilogue pas pour le plaisir de conh·overser; je ne Yeux parler Q1J.e des syndiqués et non des non-syndiqués, com­ me tu le dis, puisque seuls les premiers sont.intéressés à la question. Les non-syn­ diqués, en tant que l'on adopte ou non la R. P, . Pourquoi établir une différence entre le

terrain politique et le terrain économinue pour accepter ou non la R. P. ? Tu prétends qu'en politique on défend

des idées, des opinions et Mn des intérêts. C'est contestable, en ce sens, que toute irlée ou opinion est déterminée par des intérêts. ce qui revient au même. Et maintenant, je te signale une contra­

diction trop frappante pour passer inaper­ çus.Dans la deuxième colonne. tu déclares :

~~~u1rf:o~is:li~~ier1l:~~a~~~.:'c1~~t!~11·~~ pri; d'examen y est trop net pour que. même si. (par un procédé ryuelconque) on arrivait à. faire adopter la Repr és. Prop. par Je Conerès de Bourges il puisse en découler un recul ou même un piétine­ ment n et plus loin : « Je suis contre la R. P. parce qu'elle est. sur lé terrain fro­ nomiqne. un procédé pour entraver la mar-

ch!fe'réfovna:::: ;aralt-il dl> noser ni> ;'-"Dll>la­ bles questions, parce que l ibertatre. En rénonrlant à ton article, je crois_ encore ag rr !~e~~~;l'1~nt iv~n~i;P!t ;i;;· 1:C~~;é- niff~ peut que ce ne ,;oft p_as di=ne n'nn ltbertatr», mais j'ai cru _agir en homme Ilbr> qui se moque des étiquettes.

l\l. DO.NZEI,.

l' <!,• 1h11no11h"1Jr le rnrucl~ro d~ supériorité et t.l~ prunauté qui s'uttuchu au nombru , ta ,1 ès.:;r1ycr i, l'omiJl'Q liù lu H. P. uo rd, 11eu1cr l\>rf;nnisntion ou,·ri~re sous ln. forme d'une didulurc im1Jt~l'so1&11tlle. L\ 11u1s.sirnre, l" su1>é1·loritû du uombre ;

nous allons voir ce quo celn vaut. ù l'nide tlo CniL-;, uussr ÎllCl\Jltcstnùll'.S. qu'Iucontes­ lés. Qu11 f11lt Ill puissane« du nombre duus une 11111u1frstalion, quund des .1, el 5.000 ouvrlers rcrnl,·11t devant 100 agents ùe PO· lice? Que tait-euo ,\ I'atelior où des doue

~~~~.Î,~nÏ~~ri~!n~~fe1';!1:l!t~~.~ ~/~.V;;I~~~ !! l'insolence d'un garde-cliiou1·me quelcon­ que? A I'armee, ou c'est pis encore ? etc. Un conviendm que le nombre n'a qu'une valeur relative et circon.stancielle; qu'il lui tnanqus ce qui fait sa !orce,c'ost-à-dh-e l'in­ telligence. Ur, c'est justement sur ce pclut que s'appuient les partisans de la lt P, ::ielon eux, une organisation qui est plus nombreuse est implw,tement plus inteüt­ gente et doit, par conséquent, avoir des droits supérieurs dans la direction et I'ud­ wi.nistrat,ou organique du prolétariat. Si on juge l'élévation morale et intellectuelle d'une corporation en raison directe du nombre des syndiqués qu'on u pu y grou­ per; il faudra, an toute logique, affirmer egalement que les peuples les plus nom­ breux sont ceux qui sont les plus intelli­ gents et possèdent le meuleur régime ad­ ministrnt1f. Or, c'est ce qui est moins que fondé. Non, jamais, la qualité n'a ruarch6 de pair arec la quaaüté. El, do mème quo l'on ne juge pas la valeur d'un arbre au nombre de fruits qu'il rapporte, la valeur cl'un dépulé au nombre de ses électeurs, la valeur d une religion au nombre de .ses croyants, l'on ne juge pas la valeur d'une Fédéruuon au nombre de ses adhérents, celle d'une Bourse au nombre de ses Syn­ dicats. Pour ëtre logiques avec eux-mêmes et avec leur principe. les propagateurs de la R. P. devraient, à Bourges, nous dire qu'il faut adopter la langue chinoise com­ me langue unirerselle, puisqu'elle a été consacrea et est parlée par plus de 400 mil­ lions d'habitants ·1

Comme on vient de le voir, le nombre n'a aucune valeur pouvant imposer une supé­ riorité dans la direction. Voyons mainte­ nant ce qu'il vaut comme primauté.

On nous dit, avec un semblant de logi­ que, que les organisations qui ont une lon­ gue existence, et ont, par ce fait, pu grou­ per d'assez forts contingents, sont toutes indiquées pour avoir une part plus =randa dans l'administration Confédérale. Qu'elies ont fait Jeurs preuves et que les nouvelles Fédérations sont encore à les faire. Vrai­ ment je me demande où se trouvent ces preuves? Est-ce dans la longévité ou dans les résultats matériels obtenus. On aurait dû. pour fortifier et justifier semblable af­ firmation, citer des noms et des faits, pour notre complète édification. Sans m'appe­ santir sur ce droit d'atu·esse qu'abolit si ju­ dicieusement la Révolution Française, et sur qui, sous une forme détournée, l'on s'appuie pour essaver de légitimer la R. P., je dirai avec le Cid de Corneille :

ENTRE TYPU~

Ites Bûche~ons Superbe développement de la P~dé­ ratlon. - u, coupe dans les forets

domaniales Dimanche dernier s'est tenu, à Auxerre,

Je Troisième Congrès National des Bûche-

rof:!· rapport du Comité Fédéral a ~ontré les progrès réalisés par la Jeune l• édéra­ lion des t'ravanleurs des bois, formée en

ju~.è~~Uj~ quatre-vingt Syndicats en fo_nt partie et il est permis d'affirmer que, - 1c1 peu, ~e nombre aura augmenté dans de

bo~~~~tit'e~~~:o~~ganisations étaient re- présentées au Congrès par une quaran­ taine de délégués. La Contédératlon Y

avl~~!!n~:~ Jitni~~~r~a~!~ers, le Con- grès a pris deux séances, qui ont permis de finir l'ordre du jour. C'est que le Bû­ cheron ne se de pense pas en drsoours.Sobre­ ment il explique ce qu'il pense; aussi, la

ou·aux dmes bien nées, discussion se poursuit-elle rapidement! L<1 raleu, n·attend pas.le nombre des années. Après l'adoption du rapport moral et fi. Il en est de même des organisation fédé· nancier du comité Fédéral il est. donné

r ,s. Je le prouve. connaissance au Congrès d'un article du La Fédération des Ports et Docks, celle journal patronal Le Bois. Cet article ap­

des Travailleurs Agricoles du Midi,quoique prend que la Compagnie de l'Est a ac­ de formation toute récente, ont pu donner, cordé am, patrons à l'occasion de leur à. l'ensemble des _professions qu'elles grou- Congrès, Je demi-ta'.rif. Naturellement, les pent. des conditions de travail, des aug- congressistes ont pensé que, de cett_e ré­ m=ntations de salaire que vingt années duction les ouvriers devaient bénéficier. d'existence de la Fédération du LiVJ·e n'ont Puis ~st venue la question des forêts do­ pu donner aux diverses proless!ons qua maniales. Nos camarades voudraient sup­ groupe cette J edérauon. Il est vrai de dire primer pour l'exploitation des cou,pe.s des q"e la méthode d'action n'est pas la même forêts, 'enlre l'Etat et les bucherons, l'mter­ uaus cette dernière comme dans les deux médiaire qu'est Je marchand de bois. Jus­ citées plus haut. Est-ce une raison. pour qu'à ce jour, l'Etat, qui possède un do· nue Je Livre, se basant sur s_on anténorit~, maine immense, donne, par adjudication se rérlame de. droits supérieurs? Non, 1l à des particuliers, gros propriétaires le n~ peut y avoir au sein de l.a. Con.11\.déra: plus souvent, l'exploitation des coupes. Ces tien n_, premier, ni dernier; ni inférieur, ni particuliers deviennent possesseurs de ces supa1e1;r. . coupes, dont ils tirent les bois façonnés,

Que l on me permette, P?Ur être plus m- suivant les besoins. Les camarades buche­ frl11g1bl~, de me, servir dune métaphore. rons font cette besogne, et ils estiment avec Les diverses F édéraüons, malgré leurs juste raison qu il leur serait possible de la

iné12:alités. de force, sont comme les doigts faire à leur compte, et non plus à celui de .1a mam, qur, eux aussi, sont inégaux, dun marchand de bois, 00 dernier préle­ n ais savent collaborer au.". mêmes ,fonc· vaut sur I'exploitation des Iorèts des béné­ tinns et agir coUectivement, s1 bien qu 11 ,est lices énormes. impossible de dire quel est le doigt que Ion Les travailleurs des bois voudraient nrêtère quand quelqu'un vous tend la donc abattre la coupe des bols, laissant à mam: , l'Etat Je soin de les écouler. Le Syndicat ,\lais, .nous obiecte-t-on, prouvez que. v_os entreprendrait Je façonnage selon le sys­ Fe<lérat,ons qui ne groupent pas un dixiè- tème pratiqué dans certains milieux büche­ me des membres de leu~ corporation sont rons notamment à La Guerche. capables de !a.1re aboutir Ufl mouvell)ent J'O:i eu l'occasion, l'an dernier, d'expli-

~f~1~~~ntS~~'\/itht~!~\ !~rf:J's\ q~;o~~ qui~ ~~sff!1;~~ f;a~~tt~~ sera pratiqué

~~<~iii~je 0

1Jirri0*11i(!"i~~ ie 1;~rdJè~i; ~re~ S.'._ 1°:e c:1e1fi:e~dtesà -;;p:~e:!s 1J! ii~;~;

et. «nv irons, ~-,~00 syndiqué~ en mettre on dont l'exploüution sera conüéo à un mur-

~~;.?"cl°i.°88o ;111 ~:;:i_~~r\1~1!',.6~tto.0Ô~'. ~/ti'!ft:t° ~~i\~!t~·~;i~~Hni ;i~p~;rl}ier~

~·~~-.

1

~~: •. i~:~1~ 'kb'ôô' :,~M~~vrnrr~s :1~: P),"~e. 1e snosp;~:r'ut~:~~\iri~ar:~n~n a1~~r~: ti~~le;.:/,~1:,

1~:~~ir~:v:·~;· ~ul ne ·,eut i;gp~~andee, rEtat serait réd,'.it _de donner

Hier. sont aesez typiques et pn uvent que se• coupes aux Syndicats. Les travallleurs 1°' majorités n'ont dP v ... ,, ur pro;,r~, qu'nu- cl n:tat y ga.gneraic'.iL Cel_a est tellcwe~

~r1i1t,1~~t :~~ n~~7~~l~to~~nrt:~/~é:i"i~f/d; ~~~:;tsq~~ ~~~v~~~~%~~r'.'.:

8oit ét~b~\s ~es

CONTRE ' ~it~~~.5t1;.1:/ir:!~1~i.s J~~:~,:ir\~tt'e i~,'f~i~: [i~~~o~-,~~J~~ ft~?sy~t~i~:~10,tatlon fores- La R P. est-elle utile et nécessaire 1 Telle tnt.t ion C?71traire sous lem brutule, et mas· En attendant I application do ratte, ~ne-

est la questlon qu'aura à trancher le .con- "'·e réalité. sure, les bücherons voudrutcnt que I Etat grès de Bourges. Jusqu'ici, ses partisans li!Bis si je suis contre la R. P., c'est parce i11.séri1t dans les cah1e~·s des churges,. une lMl nous ont apporté que des a~gument~ de qu'elle viole tout cc qui constitue ln gran- clause fixant les cundltlons de frava,L A surfaco. JI eut été bon, à notre a,v,s., 1 d,e dour et la puiss~nce des principes qu ln- r,)l~ de la lutte contre les curés, 11 stérait démontrer la supértortté de c,e P1 mcipe 8'j' carne le Syndicalisme. Si demain ce prin- au gouvern~rnout do prendr<'- les mesures

~i~~l~o~~j~:o~f;~~ay~:a~fint!:~i:a~ ~t~tuf.!~~e a:m~u~n~~~~·~~1h~N~e~e~r • .ns: <JU~~f~~j~t1~~e 1~~1~f.\'ït~t~~~ u~~~c8~~~l\S.des !!~~reiL~

0~~'f e?sn1,~~}.fl~:~::te

1~ .. ~:~ :~'i~a~~~·p?a~:~u;n~

0;~~~~~::1~/~~~1~~;~s.: ~~t1i1e ~i~6c~;~~;~én~i t~~aJ~~~~~"1;~\~~

lité manlïe-tatrvc de la représentatlon OU· uns, .quelques-uns .cont,-r, \ou•. Ce serait I• également udressés nu mmistre de l'Agri-

::1:Tte1~E~'::r1i:~tro~

8 :~a;';!J..':' QUOI que ri,~l'!~~ J~°{f:~~:mi~~n~~~brJe:~ea~î~~= ~~i!~r\r~é~~e~U<tl~~S l~~ni!t)?!~ ~J~sti~;E~i'.! in erret, toute modllka~on. à apporter " nlon et de désorga.nis~tlon ouvrières. Cc gcs. Lo Comité l'Méra\ e,;t. cha,~é de pr~­

l'cirga.nlaa&ion c,uvrlère. <101! s Jmprégner de ~ua.,t opp.ser le principe de la dualité à pnl'cr un mouvement, s, sutisfachon n'étnit ee tryptlque : 1• mnfntemr les pr!pc1p~• celui de l'égalité, celui de la plurwlté à ce- pas donnée.

J:1 ~c:~~~.:i'Jid:rrie !~0~~1"ct8: Ju~~c /;u~:~~· qu'on le sache : toutes les ,,;~rc::it~n:;~o~~~:n?ttt~:;;~t~~e :,~t

~Jl~Bell aupéMenl'9 Il. c~ux que nous cr.rpnr,itlons aynnt les m~mes de\·OirB à vante fut adoptée : 'a.t'Om}~.c~~;:v:~~~~~u:e':1'e~1i::g~l- ~ttmtli:u!1i''"!~.:\':. I~: ~r;sesa:.o~~:l'OS, Considérant que les BOchoron• •ont I\USnl,

4u f)'IIU!me '~e la R. P, ont oxrll.• <14' cE~e~r,I pnrre que l,a rlro/11 q11a nous r-é- ~/;r~!'lW~e ~Îs°':;~e~,, \1:iui~';{':;~' a~~~1,~~1f!: 1r, C@t pourtant ceU... (eçnn rtamon, pour lu nn,. ''°"' l,a rértamnns con •arnntls des accidents qui peuv<>rit ,m­

emp\~a a.ne etllca.cllé le 11.ualrm,nt 1mur Le•_ a utrc1, 1/ue nnlre prin- v~n!r rlnns leur truvnll r,u à J'occnsion de leur ,_n Il pr,conlaa I.e prin- ·1 Hant 1110·1; d'11l>lol11e éyoliU porfr. <'JI travuil, r~olnrncnt l'extenslon do la lul •ur vrt&rc,. , f l" .,~ e La marque de t'al,,olur ju,tir.e. le• ncclclrcnts du tr11vr11), llou seul<>n1e11t nu~ ~Al,;::'.:. l!':r~:.=~i :~:1~~~Rl ~il;~~~:;~/~~~e~~';.';fi~°s ~~:::: :i~\~P.~7,~~è ~~11: ~~~~~,l~~us lee tmvallleurs

~!~ 1)t11"11~ I rn~08r!,équlvalent, B'équllihroui: 11 n'y {1\Ul nuire r6•olullnn cAt é_l!l}iement Mop­

lw II mui, "° P nil av.olr ,utre el"'8. cl,, llun- t~"· dem11nd11nt l'rxtwel~n· ~o la /nrlcllc­ _.. abc_or3ere&- j fi· 11:i:o~: pi!u de d6généro1ct1t1ca, wi I tlon p111d'bo111n.le à tau, }1!11 HBlar ~,. loA

e '6'.t,Nt ili~. ~ ~.-yeau, Ie11 poumonR, I• eœlU', ouvrier• nsrlcolo11 cgmpné. ·

Puis lo Hiège du procl111ln C.or1grhe i•sl flxt! :\ J.n (iucrcho, et le Comlil, hi<lér1tl ost rnuintenu dtms ~"" !onctlonft, 1, ru1111 nlmitt\.

nt:rio~~g~i-;o\i:oi~d[ié~n~é~t!A),:,~f0~:!f:n1: pour 1•eprésl1ntt?l' la !•'écJérntlon, uuxquel~ viendront s'ajoute,· les délégué• envoyéK

~)~:tJ;nf,~~!,!r J~s j~1~,d\~a;:és~f.ft~~~·~:1· vnnto ost ndoptée :

ContTP ta repr!sentattrm p-roparttonnelle. - Le C:ongrès, considérant que la représentation proportionnelle au AAlu ctc la Conlêdératton GêMrale du Trnvnll aurait pour conséquen­ ces rntalcs rio noyer les vctltes orgnnlsntlons par les nulRsant.es Ft>d1\1·at1ons:

C:onsldêranl que ce système serait en op­ rnsltlon avec Jos prlnrtpes que nous dé!en. dons;

Le Cont?rès f;e prouonoo nettement contre re mode de votullon : d~cide le maintien du str,tu quo, ot invite les or11nntsnt1ons syndl· cn!cs à falre le nécessaire pour son maintien. - V. G.

Ites Jlltumettlets La question du Machinisme. - Pas de

1/cenclemerrt ! Appllcatlon de la Journée de 8 heures

Le Congrès de la Fédération des Allu­ mettiers s'est ouvert lundi matin, à la llourse du Travail ds Paris, et il va durer toute la semaine. Vingt délégués, à raison de deux par sec-

~\~r~i!~t'.0 r~t1.éls~~t~~t?e~i~t, c~~;~f~cf~:

:;~det Sa~~~iSi:,u~i~l:t/),i:!5(01~;t}~é/~}é

(Maine-et-Loire) et une force SJ'ndicale de J.800 travailleurs sur 1.900 ouvriers ou ou­ vrières employés dan~ les manufactures.

Après la vérification d<,-s mandats, les comptes rendus des travaux de la Fédéra­ tion. l'ordre du jour est abordé. Une des premières questions traitées a

été celle de la représentation proportion­ nelle et de l'attitude des Allumettiers au Congrès de Bourges. La discussion s'est clôturée par l'adoption de l'ordre du jour suivant, qui a été voté à l'unanimité des sections : Le Coni::rès de la Fédération nationale des Allumettiers, Considérant que la reDi'ésentation propor­

tionnelle projetée Jl8.l' certaines organisa­ tions, serait lncont.establement l'écrasement des petites Fédération.i par les grandes, par le seul rait de l'aoplication de cette nouvelle loi des majorités: Considérant que la Fédération des Allumet­

tiers qui a l'avantage de grouper 95 % des ou­ vriers et ouvrières d,e la corporation serait malgré cela tenue en tutelle par des Fédéra. lions qui ne comptent que 10 à 20 % des syn­ licrués. Pour ces raisons, se déclarent nette­ ment hostile.à tout système de représentation proportionnelle. Charge son délégué au Con- 5très de Bourges de combattre énergiquement tonte provosition en ce sens, en demandant le maintien du statu ouo, Et profite de cette occasion pour adresser au

Comité Confédéral, l'expression de son entière sympathie _pour la vul.v.arisation de la mé­ lhode d'action directe qu'il poµrsuit avec opi­ niàtreté. Sur la question de la grève et de sa dé

claratiou, l'article 6 des statuts a été mo­ rtifié comme suit, sur la proposition de ?antin-Aubervilliers · Dans un moment de grève dans une section,

les motifs ùoivent ètre sisnalés immédiatement au délégué de ladJte section et au secrétariat fêderal. Ce dernier est. chargé de les s,goaler a tomes les autres sect10ns quel que son Je mo­ lif, question de p1·incipe, revendication d'or­ <.lre général ou simplement local. Un délai de ciuq jours est fixé pou!' que les autres sec­ tions aient le teillDS de se joindre au mouve­ inent en cessant tout Lravail. Peuctant toute La ~urée de l_a grève, les ~ections devront d·onner Jour par jour des déta1ls sur les incidents· ·11i pourraient surgir dans leur localité en insis­ tant sur les faits les plus saillants.

Cl: La section intéressée ne devra quitter le travail qu'après avoir épuisé tous les moyens de conc1liatton au point de vue local. » La question du machinisme a été lon­

guement exammée ; celte question est ,t une actualité grave pour les camarades allumettie1·s, car l'Etat a des velléités de réduire Je personnel employé à la fabri­ cation, et, gràce à la machine, de léser ainsî toute une catégorie de t.raYailleurs, en les expropriant de leur travail. Sur ce point, les résolutions sui.vantes ont été adoptées :

1° Considérant que, oo toutes pans Uaus l'industrie, le dé\cloppem,ent du rnaclun1smo es1.. eu progrès; (Jue les machines à granwi production, ap.

Plll.(uées par l'adHun1strul1on à la tabrication des allumettes ue Saut gue la co11séquence ta­ ta.le de la concurreuce em.ro rndustnels pour 10 J)~~ l't;::1a'11ft~~f! t- J~t1 i~~t{l)eÎles ruachines, si elle a pour résul\at h11111écl1at, en donnant des ué11éllces niuli,plcs à t'adrnin,stration, de r,ure également disvara.itre d8.l1s un laps de iemps relauvement proche,. u11 outillage jugé rnoumplct, déJectuouxi Cl'ltiqua.ble ù tou~ è1iurù•, QI insufl1~ant au poiut de vue dies con­ dhJoilb hyg1émqucs, n'tm constitu.eu:Lit pas moi11s un nouvea.u tlèun l)Our les lrava.1Ueu1s tles tl\!llX s<.•xos S:1 elle a.va.tt pour co11sOtJuence le li~t!HClt!rnent de oos tra.va.tll<1urs.; Quti lt:s découvettes do la. :science et les mer­

veJlles du machinisme ue s»urul~nt constitu<,1· un pro;;rès reel qu·auta.ilt qu'elleo seront pro­ tltn.ble» n.ux deux PO.nies en couses, c'est·à­ dite à l'Etat el ciux ouvri~rs; Les allunwttiers, conslùrlrnnt que depuis

bientôt quinze ans quo l'El11,t a repris à son ~i~!,~~~ :/~g1~i;,>1~i~1

'.erd~e~g~~f8~:s d;ii ~~: V\¾UL ètJ·e évulués a.u chiffre UP1>roximatir do trois oont mllllons de francs do bénéfice net, somwe rolat.lvemcnt Importante, :::li on la eom- 11uro a.ux tlél)tlusos enectuées sou~ foq'l\t) de s(lluirc~ aux ouvriers;

ConsldMant. cntln, qu~ l~~ ouvriers ont al· lét'é leur santé d'u~c f,içon Jnêparnblo, quo hcuucuup d'e11tre eux ont utteJnt une HmHe d'1\ge où l'on ne 1rouve plus p1HCi'l dnns lus u·lt!Jl.ers privé:~ QU'H soraH inhunmln _et en ulJsolue contradiction avec noa Ml'i",t.Jons dé­ mocratiqncs de les Jeler ,laus l'aggloméraUou de:; sans-tnn'all, chaque Jour 11luH uom- br~~·~~ngrès décide d<' rn.preler nu Mlntstro tl~~ Fi~n.noos les promes.-ics te.lW!I r1ar ~1. Mo­ reau, sQn ebef d<l cabinet, à no• dt'Jé11uos lors dt~,::i~\"~~~~o~~é~.u MJ11ls1r~ M. Moroau dé· dnru quo Tll'l'-'UllDe 110 Kcrn.tt ren,·oy~. t.e conl!rès collclut de l'lnstallarton de.s nou­

vc·lles machine• (pnt•qu'cll~s P.rndut11ent l\bon- ~~~11~~:io~.u·î!!~~llf~~';~~t //rr:;eJ~r;;r~~··~t, huit heures a11n1 .tlmlnutton clo BUlalro dl)Jil limité nu strict nOccesnlre pour permottre aux travo!lwnr• ~o vivre norm&lemont danR le mr!"io~'1;J:,: t~i~~'i'~\L nu p11h1I do ,·no, g~.

&l!ral, pr6volt que ce qul "" llMA<> auJonrd hui our ~ n!lumdltler~ 119 pr~ntera dematn an• une autre Induatrle, a& auccoaatvemm&

LESCOIGRÈSCOBPOliTIFS

a ._ ::~.~~.."~~"1;f.1'"~t1~:.::·.t~,?i!a1n9tp:?.':A: k'Ul"l.10, Ue11 ruJsont cJ'urdn, ,ronomlqpe ne •11u.

ral6nt Juatlllcr lo ll0"'1clcrncn1 cie1 lravall­ lei.Jro.

sct~,t~lî'.\'.~i~n:· ,:~::~1~:.u.~~ ~4..fi1"r,".,:ni1t,':: Kl•Ulerrumt en vuo ûu ptoJII, m&.11 r.uuJ en vue do• uc.soln• lrrh~rot11.1J n lu. ijoCWté.

Pour C<•s ru.i1wn1, Le Con11rl,s décide 11u'll )' " lleu do ,11'oppn

ser nu hC<:nctomcnt pur tc,us let moyeoa (; IJ notre pouvoir.

It' JUlmenutloo Lund! s'est ouvert, à Bourges, le Con­

grès do la Fédér11tloo de l'Allmentnllon. Trente-deux délégués y clttilent mandutt\11 par 65 Syndicats.

Dès la constitution du Congrès, une pro• thslatlon contre les tueries r116110-Ju.p0n11.l­ ses et une adresse de sympathie aUli gr6- vistes de Nnntos, Béziers et Bizerte sont adoptées.

cu~J~~ ~isp::i~~~s é~l~e\re ~~nr;~~:p:::: Uon ; en conclusion, l'ordre du Jour sul­ vnnt a été adopté : Le Congrès, considérant que la coooôratlon

d11ns l'alJrnentaUon est un moy~n d'6mancl· palion ouvrière ù condttJon que les coopOratt­ ,es de J,rocJuction et de consommation mar­ chent d'accord aveo les Svn.dlca1s ouvriers. laisse louto llberté aux orgnnlsatlons pour créer des coopératives, de préférence à ba.se cormnuuist<"'. Elles devront a.voJr une marQu.e de fabrique pronvant que leurs produits sont fa.briqués uniq,1cment par des ouvrier$ •Yn· diqués. Après l'adoption, à l'unanimité, d'un or­

dre du jour antimilitariste, il a été adopté aussi une protestation contre les agisse­ ments du maire de ToulouRe.

Ites OUJ/PiaPs PeintPes Dimanche s'est ouvert, à Grenoble, le

Congrès de la Fédération des Peintres. au­ quel une quarantuine de Syndicats avaient envoyé vingt-cinq délégués. Après la vériflcatlo.n des mandats, l'en­

voi d'un télégramme de solidarité aux gré­ vistes de ~larseille et une nllocution du ca,.. marade Pouget, délégué de la Confédéra­ tion Générale du Travail, le Congrès a abordé son ordre du jour. Après discussion sur los modes de

groupement syndical, il a été adopté les motions suivantes :

1° Dans toutes les v!Ues où ~xistera un Syn. dicat d'OU\'riers '?ID voitures. les ouvriers peintres en voitures defront y adhérer : dans le cas contraire. Ils devront adhérer au Syn­ dicat des reinires eu bâtiment; 2° Le souci de l'unification des force!; ou­

vrières devant dominer toute autre constdé· ration, il ne sera admis aucun Syndicat d 'ou .. vrlers peintres dans les vllles où il ei,:iste déjà une or[!anlsation fédérée. Ensuite. une discussion s·ouvre sur la

dualité existant entre la Fédération des Peintres et celle du Bàtirnent, discussion qui s'est terminée par l'adoption de la mo­ tion suivante Au Congrès de Bourges (Confédération gé,

nérale du Travail) le délégué de la Fédération devra soutenir la proposition suivante: , Il ne devra être loléré res Syndicats du

Mtiment que dans les localités où il ne pourra être organisé des Syndicats de métiers. , Le Congrès aborde ensuite la discussion

sur le minimum de salaires et la journée de huit heures. Le camarade Craissac, avec une considérable ahondance de docu­ mentation, en démontre la nécessité. Après un échange d'observations sur

l'Action Directe et la campagne pour la. suppression des bureaux de placement, le camarade Craissac dépose une proposi-

~~~t ?.u! ce~~r;:it~eo~" pl~s~::r~1fé;;.~ du Comité Fédéral de mener la lutte en fa\'eur du minimum des sal11,ires et la li­ mitation. de la durée de la journée de tra­ vail. )1

Ln question des poisons professionnels a occupé toute une séance, et la majeure p11rtie des délégués ont pris la parole pour s'élever contre l'insouciance du Sénat à voter la loi destinée à interdire l'emploi meurtrier de la céruse.

Iles Ttavailleur-s du Veictte Jeudi 8 septembre s'est ouvert. à Bla.ngy­

sur-13.resle, dans la Seine-Intérieure, le Congrès de ln Fédération NaHonalE! des Trarnilleurs clu Verre. La matinée o. été employée à la vérifica­

tion des mandats et au classement des que~t1ons po1tées à l'ordre du jour.

Ites PPépal'ateui:s en Phamiaeie Le Cougrès s'ouvrira ma,rdi, 13 septem­

b1·e, à neuf hew·e8 du matin, à la. Bour:,e du Travail, Snlle cles Commi.,;,;lons, 2" éta­ ge. li din•rn deux jours et· tiendra sL, séances: matin, uprès midi et .soirée. Les organisations adhérentes qui n'ont

pas encore dèsignè leu.rs délégué:;, sont priées d'y pourvoir le plus tôt pos,,ible, et d'en faire connaitre les noms au secrétaire du Conseil Fédéral. Le,; délégués devront être munis d'un

mandat parfaitement en règle. signé des membres du Bureat\ et timbré du cachet syndical. Les Syndicats dont les movens ne Pel"'.

mettraient pas d'envoyer un délégué pour­ ront a.dresser leur n11uidat, réd1g6 dan11 Je., formes \•oulues, au Conseil Fédéral qui désignera un camal'l\de pou,· lo.s r<1préson,­ ter. Les Syndicnts fédéré,& devr-0nt 8tre 012 ~

gle de leurs rotiaatinll.ll avec Jo. ca.isee do la Fédération (0 fr. 10 Jlat' membre el par mols). Lc.s dolt\itué.s !iOront .reç.116 à I& ga.ra par

!!!l'i membres organ isn!Alur11 dy. Congrès. ORDIIE OU JÜt'R

1° Wrlficallon ,les mo.nôats; 2• Rapports des diverses commissions:

J·',~~r,T,;1~:::i'"' {.1,1trr~~n1:~l~~::u~1~!'fu~ ~ la -l6 La rcconnnts~anDe' 1~ de la J.l?Ofos­

slon - UlplOmo d'nlde,

~;;!ft~t~~t:1~,~ rlF,:r.rE~~@~Ci\t J~111·nk>s do 10 hl'nreo et 12 11,11"8. - Sernae Ile nuit: , ~ I.e clu..s,cu,enl dos •ru,rltlll on,fhlll'IDA•

clt· ,,i r,nru.,. ll)Jnllll.lrc..s dana une c&.W11orle <lo 1r11,vu111011ra où ln J•n-l•prudcnoo de'll Co.9· :;';.1J~ :"'e Pru~·nommes Plll83o lew ~tre ~\lpn- o~-::'.~-~~:11:11~~! ~~~~=:f::/'' la lot

Page 4: Jemillî'L. Clnses Le Gong~ès de Boutges · 2019. 9. 14. · de la guerre 'I Ces vision, hideuses ont pour résultat d'endormir ta sensibilité et t'empêchent de voir les c rimes

Lt\ VOIX DU PEUPLE

nouro~ du nav&II de Mtlbun•ur· aur.\'~vro ........ ..• • ......

~~~~cr~~l~::. ~;"~:!?1~':i ~:Z~r~mi: uue, P&rl• (Vtu'lltl ,, .... ~fnrlln) .•...•

Union dns ~yndlcuta lloubaUJlene .... niaudronntars .,n ter de Jluubalx,. coueere Il la eonrërence .)1enbelm, b lloubutx . ........ .. ..... Total dt la ltUe dt a 11umtro... e21 IX>

Un Rapprochement

Ln. Fédération des xïouteurs et celle de la. Métnllurgle viennent d'établir une con· vention qui règle les rapports entre ces deux organisations. La. propugande de· vlenj commune, la solidarité pour les grè­ vos y est définie. Ln convention établit les garanties de

chaque organisation, et pour en assurer l'npplicntion, un Comité tntertédéral est constitué, qui se réunira tous les deux mois.

Cette convention qui est la tin de malen­ tendus, cl marque un rapprochement né· cessaire, u été complétée par les statuts sui­ vanta :

PROPAGANDE Chaque fols quo l'un des Conseils fédéraux

aura déctdé de préparer une tournée da nro­ pagan<le. ll devra aussitôt en Informer l'au­ tre Fédération en lui Indiquant rtnnëretre et 111 date du départ. La Fédération Informée pourra. après exa­

men, ajouter à rtttnërntre -rovtsotrement ar­ rêté les toceurës qu'elle Jugera utile de vlsl· ter. Dans ce cas 186 trais supplémentaires do transport et de séjour Incomberont à l'orga. ntsauon qnl les aura provoqués. Pour éviter toute contestation. tout malen­

tendu et aussi pour parer aux départs tmpré­ \'US et spontanés des déléguéS, un mandat permanent sera réciproquement délivré aux Secrétaires des deux Fédérations à seule fin que leur action solidaire puisse se manifes­ ter en toutes ctrconstnnces. En tout cas, lorsqu'un délégué se rendra

en délégation prévue ou spontanée, da.ns une localité où Il existe un Syndicat de la bran­ che amie il devra réunir les éléments des deux corporations ensemble ou séparément ou tout au moins, en cas d'lmposstblllté, se rencontrer avec le bureau de ce Syndicat. Les Syndicats atm lés à chacune des deux

Fédérations devront également par leurs pro­ pres efforts, tenter de constituer un groupe­ ment de mouleurs ou de métallurgistes dans leur localité iorscu'u n'y existera. qu'une seule organisation de l'une ou de l'autre par­ tie. Dans toutes ces circonstances le Syndicat

agissant devra tenir exactement compte des dispositions déterminées par la convention établie.

SOLIDARITE Lorsqu'une des deux Fédérations aura à

faire face à un ou plusieurs conflits, suivant l'importance de ceux-cl la Fédération en lutte pourra taire appel à l'organisation sœur pour que celle-cl vienne en aide aux grévistes par voie de souscriptions ou par tout autre moyen dont oourra disposer la Fédération à qui l'appel sera adressé.

LES GREVES Lorsqu'une grève éclatera dans un atelier

occupant des travailleurs adhérents à cha­ cune des doux Fédérations, celle qui sera in­ tëressée dans le coniltt pourra. si elle le Juge utile, taire appel à l'organisation amJe qui devra prendre les dispositions nécessaires pour que ses adhérents se solidarisent avec les camarades déjà en lutte. En ce qui concerne les mouvements géné­

raux occasionnés soit par des lock-out patro­ naux ou bien par des grèves "énéraltsées à une ou plusieurs industries, les deux Fédéra­ tions se concerteront pour donner un con­ cours efficace au mouvement engagé. Les deux Fédérations afflrment et décla­

rent en outre défendre et propager l'Idée de grève générale préconisée par les Congrès de la Confédération générale du travall.

COMITE INTERFEDERAL Un Commlsslon tnterlédérale composée de

cinq membres par Fédération est constituée: elle devra se réunir tous les deux mols et chaque fols que la nécessité en sera cons­ tatée.

Union des Syndicats de la Seine Camarades,

L'Union des Syndicats du dénanement de la Seine vient d'éditer une brochure de pro­ pagande tntttulëe : LA TUBERCULOSE MAL DE MISERE Tous les Syndicats. tous les miutants dol·

vent nro-aeer le plus possible cette brochure, afin d'initier les travatlleurs sur les causes et les resoonsabtlttés de la propagation de la Tuberculose et sur les moyens cu'üs ont pour se défendre.

Prix de la Brochure : Un exemplaire , 06 Cent exemplaires 3 50

Frais de port non comvns LA COMMISSION ElŒCUTIVE.

Par la noste, en plus : 1 ou 3 brochures..... . 0 fr. 05 Pour 25 brochures O fr. '° Par cous postal : 100 à 200 brochures, à domicile, O tr. 85,

en gane, 0 fr. 60. 250 à 350 brochures. à domJclle, 1 tr. 06,

en gare, 0 fr. 80. 400 à 500 brochures. à domicile. 1 fr. 50,

en gare, l fr. 25.

RECTIFICATION

AVIS DE REUNIONS PARIS. - leuntut s11ndlcaUste de Pari,. -

Réunlon lundi 12 septembre, à huit heuNe e1 demie précises du soir , salle du BBB (c0t6 droit), Bourse centnale du Travail, s, rue du Chütyeau-d'Bau (100). Causerie par le le es­ marade Frtmat. SuJ~t traité: S11nt1fcal1sme et AntlmllUa­

r/sme.

BOURSE DU TRAVAIL DE PARIS Vendredi 9 septembre: Salle Bondy. - Diamantaires. Salle des Conférences. - Journée: Congrœ

des .\llumettlers. Salle des Conférences. - Soir : Cochers de

la Seine. Salle du Bas (côté droit). - Après midi:

Choristes. Salle du Bas (côté droit). - Sotr : Réunion

générale de l'Orlèvrerle. Salle des Grèves. - Industries Electriques. Salle des Commissions, premier M~e. - Fédération de la Voiture. Salle des Commissions, deuxième étage, - Découpeurs, Estampeurs, Outilleurs. Salle des Commissions, troisième étage. - Chemins de ter. Salle des CommJsslons, quatrième étage. - Fédération du Btltlment. Salle des Commissions, cinquième étage. - Services réunis de la Ville. Samedi iO septembre:

Grande Salle. - Union syndicale de la Bf­ jouterte, 1oaUlerte. Salle Bondy. - Serruriers. Salle des Contérençes. - Journée: Congrès

des Allumettiers. Salle des Conférences. - Soir: Cordonnerie, Salle du Bas (coté droit). - Après-midi :

Choristes. Salle du Bas (cOté droit). - Soir : Plom­

biers, Poseurs et Aides. Salle des Grèves. - Menuisiers. Salle des Commtsslons. tro!Blème étage.

~ Coupeurs, Col&, Cravates. Salle des Commissions. quatrième étage. - Brosserie toutes spécialités. Salle de Commissions, cinquième étage. - Paveurs de la régie.

Annexe A. - Salle 12. - Reliure, Dorure. Dimanche i i septembre : Salle des Conférences. - Scleurs-Dl!coi,.

peurs. Salle du BBB (coté droit). - Allumettiers. Salle des Commissions. premier étage. - Après-midi: Frotteurs, Enca.ustlqueurs de parquets. Annexe A. - Grande Salle. - Réunion gé­

nérale des Services réunis de la Ville. Lundi t 2 septembre : Grande Salle. - Boulangers. Salle Bondy. - Casqueulers. Salle des Conférences. - CongTès du Allu·

met tiers. Salle du Bas (cOté droit). -1eonesse syndl·

caltste. Salle de Commissions, cinquième étage. - Section du Nettoiement. Annexe A. - Grande Salle. - Imprimeurs

taille douce. Mardi i3 septembre : Salle des Contérences .. - Congrès des Pré·

parateurs en pharmacie. Salle du Bas (côté droit). - ComptableS et

Teneurs de livres. Salle des Commissions, 1>remJer étaJe. - Peintres en bàtlment. Salle des Commissions, deuxième étage. - Garçons de magastn, Cochers livreurs. Salle des Commtsatons. trolSlème étage. - Placiers en fleurs et plumes. Salle des Commissions, quatrième étage. - Tailleurs et Couturières. •

Annexe A. - Grande salle. - POtwlers. Mercredi t 4 septembre : Salle des Conférences. - 1ournéc : Congrès

des Prépnrateurs eo pba.rmacle. Salle des Conférences. - Soir : Union d6

S}Sna1/gaJ9ü Bas (cOté droit). - Marqueterie. Salle des Grèves. - Briquetiers, Jolnto>·eurs. Salle des Commtulont. deuxtèmo élelfe, - Soir: congrès des Préparateurs en pbar- m~~l~e des Comm1S8l0DS, trolalème étage. - Instruments de précision. Jeudi tlS aeptembre:

Grande Sallo. - Chiffonniers, JUSQu'à atx Mure,i du soir Salle dea Conférences. - Taplsalen. Salle du Du (c:616 droit). - t'ormlera en

chauaaures. Salle del Commlalona. premier étage. - O.-t6vrerlc. Salle de. Commlulona. deuxième élaee. - Chnpe]lora. S&lle dct Commlaalons, lrOlalème 4tan. - F6dêrnllon du Papier.

!'lalle del Commlulooa, qut.lrl tme éla!N . - )lallotlera.

Coml)Ol61nr Uno'=1~ DU' del oumen

L'Cmpn!MUr-Glront: V. Gllln1m.lQa.

(mprtmr:9~~;:,1~ ....... _,