je cherche le visage - paroisse st ephrem de la serre...poterie, photos, tressage de paniers, objets...

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a H a r p e Journal de la Paroisse Saint-Éphrem de la Serre N° 30 Pâques 2018 Je cherche le visage • Aydat • Chadrat • Chanonat • Cournols • Fohet • Gergovie • Jussat • La Roche-Blanche • Le Crest • • Olloix • Ponteix • Rouillas-Bas • Saint-Saturnin • Saint-Amant-Tallende • Saint-Sandoux • Saulzet-le-Froid • Tallende • Retrouvez la paroisse sur Internet ! http://paroissesaintephremdelaserre.fr

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Page 1: Je cherche le visage - Paroisse St Ephrem de la Serre...poterie, photos, tressage de paniers, objets en bois tourné ou assemblés, objets métal-liques, tissus… Et ce 26 novembre

a HarpeJournal de la Paroisse Saint-Éphrem de la Serre

N° 30Pâques2 0 1 8

Je cherche le visage

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2 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018

Notre visage par sa mobilité peut exprimer divers sentiments positifs ou négatifs : il y a le regard mépri-sant qui nous fait rentrer sous terre, le regard indifférent qui ne voit rien de ce qui l ’entoure, le regard encourageant qui donne confiance comme celui d’un père qui apprend à marcher à son petit enfant. Le visage peut aussi être déformé par la colère avec des yeux étincelants.

Comment regardons-nous ?

Comment regardait Jésus ?

L es éva ng i les évoquent parfois et incidemment le regard de Jésus ; ainsi dans l’épisode du jeune homme riche en quête de perfection ; Jésus posa sur lui son regard (Marc 10,21) ; ce jeune homme croise le regard de Jésus, un regard d’affection qui va jusqu’à l ’âme, et cependant il ne donne pas suite à l ’appel de Jésus. Le regard de Jésus n’endort pas la liberté de l’homme, ce n’est pas un regard hypnotique : on peut répondre non ou oui.

Le dernier regard d e J é s u s s e r a pour un disciple, Pierre qui v ient de le renier (Luc 22,61). Alors le Seigneur se retourna et fixa son regard sur Pierre ; le regard d’une amitié blessée, déçue, trahie. L’expression de ce regard provoque les

larmes de Pierre, et cepen-dant ne le conduit pas au désespoir mais à la prise de conscience de sa faiblesse ; en Marc 3,1 nous voyons dans une synagogue la guérison d’un homme à la main dessé-chée. Jésus promène sur l’as-

sistance un regard de colère : qu’est-ce qui provoque l’indignation de Jésus ? L’endurcissement de leurs cœurs. En effet ils se scandalisent que Jésus ose faire une guérison un jour de Sabbat !

De nos jours les colères de l’abbé Pierre face à l’indifférence de la misère frap-paient la population, qui voyait dans son regard brûlant le signe de Dieu.

Père Jean-Michel ROGER BERUBET, curé

Jésus pose sur lui son regard …

Edito

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04 73 79 41 04 • mail : [email protected]

Célébrations PENITENTIELLESAvec absolution communautaire

Vendredi 23 mars, 15 h, Rouillas

Lundi 26 mars, 20 h, Saint-Amant-Tallende

Confessions individuellesSamedi 31 mars, 10 h à 12 h

Église de Saint-Amant-Tallende

* * * * *Semaine Sainte et Pâques

Célébration des RameauxSamedi 24 mars, 18 h 30

Saint-Amant-Tallende et PonteixDimanche 25 mars

9 h 30 Chanonat et Chadrat11 h 15 Saulzet et Le Crest

Jeudi Saint 29 mars, 20 h, Saint-Amant-TallendeVendredi Saint 30 mars,

Saint-Amant-Tallende15 h Chemin de croix

20 h Célébration de la CroixCélébration de la Vigile Pascale

Samedi 31 mars, 21 hSaint-Amant-Tallende

Dimanche de Pâques 1er avril, 9 h 30 La Roche-Blanche

10 h 30 Saint-Saturnin11 h 15 Aydat

L'agenda

Location de salles (260 pers.) Mariages, Séminaires…

Chambres d'hôtes et visites du château04 73 39 39 64 – www.chateaudesaintsaturnin.com

Du côté des livres • I ls continuent d’être appelés : les jeunes et la foi aujourd’hui, père Jean-Marie Petitclerc Éd. Mediaspaul, 136 p.Dans ce livre éclairant, le père Jean-Marie Petitclerc nous livre sa perception des attentes spirituelles des jeunes aujourd’ hui. Un titre indis-pen sabl e en préambule au s y n o d e d e s évêques.

• " De grâce, montre-moi ton visage ! " du Frère Pierre Hugo, dominicain au couvent de Lille, Éditions du Cerf, 304 p.Chercher et révéler le vrai visage de Dieu est un sujet de grande actualité, tant ce visage risque souvent d'être défiguré. « En quel Dieu croyons-nous ? Est-il celui révélé par Jésus : un Dieu amoureux et pourtant caché ? Un Dieu saint et pourtant tout proche, un Dieu qui demeure avec nous et en nous ? » Toutefois, aujourd'hui, les hommes demandent non seule-ment qu'on leur parle de Dieu, mais qu'on le leur " fasse voir ". Dieu trans-

paraît plus qu'il n'apparaît. Cela suppose qu'on ait fait l'expérience de Dieu. Seuls les saints en étaient capables. Ils donnaient le goût de Dieu parce qu'ils avaient gravi la montagne dont on redescend avec un visage de lumière. Surtout, ils avaient mis leurs pas dans les pas de Jésus, seul témoin du Père. Chercher et révéler le vrai visage de Dieu consiste à oser l'aventure de l'amour jusqu'au dessaisissement de soi, à entrer dans le mystère de la vie du Christ, comme le lieu du plus grand amour, où la joie est mystérieusement compatible avec les larmes, à être témoins de la miséricorde et d'une invincible espérance.

Photo de couverture de Gérard Le Moal : Les petits enfants de Mme Chantal Muffat en admiration devant le visage du Christ création de leur grand mère.

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La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018 – 3

Didier LOCWOOD violoniste de Jazz est décédé le 18 février à Paris à l’âge de 62 ans. Les festivaliers qui ont pu assister à ce concert ont été attristés en apprenant cette nouvelle. « Profondément généreux et communicatif, il va manquer à ses amis, à la musique, à tous les enfants qu’il avait envie d’éclairer avec sa passion » a déclaré le Ministre de la Culture Françoise Nyssen. Didier Locwood était Vice-président du Haut-Conseil de l’éducation artistique et culturelle. Il était très impliqué dans l’éducation de la musique, auteur d’une méthode d’apprentissage du violon Jazz. Il avait créé une école d’enseignement et d’improvisation à Dammary-les-Lys en 2001.

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5 558 festivaliers au Festival des Jours de Lumières les 22, 23 et 24 septembre 2017 : tels sont les chiffres rapportés au cours du bilan présenté par Patrick Lepercq, président de l’Asso-ciation AMOS organisatrice de cette manifestation (un taux de fréquentation en augmentation de 10 % par rapport à l’année 2015). Il est vrai que pour cette 10e édition, ce festival placé sous le thème « Transparences » a rassemblé 130 artistes exposant près de 483 œuvres sur 33 lieux répartis dans le village de Saint-Saturnin, dont 16 chez l’habitant. 4 concerts dont celui de la chorale Amos sous la direction de son chef de chœur Jean François Capony, et celui du samedi soir avec Didier Lockwood*. Trois spectacles

de rue, et six musiciens ambulants offraient une possibilité très riche et variée à ceux qui souhaitaient recevoir les lumières de ce Festival, au travers de

ces transparences. Grâce à l’action de 297 bénévoles, le Festival a connu un franc succès par ses nombreux visiteurs, dont 448

scolaires qui ont découvert les œuvres et dialogué avec leurs auteurs très à l’écoute des enfants, et par sa grande richesse artistique et les nombreux échanges réalisés. Pour 2019 le prochain Festival aura pour thème « Vibrations ».

Michel Favier

Comme chaque année, les habitants de Saint-Saturnin ouvrent leurs portes pour accueillir les créateurs en peinture, tissage, poterie, photos, tressage de paniers, objets en bois tourné ou assemblés, objets métal-liques, tissus… Et ce 26 novembre 2017, 74 d’entre eux étaient venus majoritairement du Puy de Dôme, mais aussi d’autres dépar-tements (Nord, Drome, Saône-et-Loire, Jura, Corrèze et Haute-Loire…).Ce ne sont pas moins de 3 000 visiteurs qui, à l’approche des fêtes de fin d’années, ont déambulé dans les rues du village à la quête d’un cadeau à offrir ou tout simplement découvrir et admirer la qualité d'œuvres d’art ou d’objets insolites. Alors, au cours de ces pérégrinations artistiques pourquoi ne pas s’arrêter et visiter la belle architecture

de l’église de Saint-Saturnin, un des joyaux de l’art roman auvergnat et par la même, s’arrêter quelques minutes devant l’expo-sition présentée à l’occasion par l’équipe

locale du CCFD, apportant sa contribu-tion à la créativité, à l’imagination ? Les différents panneaux sur le thème de l’éco-logie invitaient le visiteur à cheminer vers

un renouveau pastoral, politique et social comme réponse aux crises contempo-raines. D’étape en étape : au commence-ment l’émerveillement… oser la lucidité… la création comme premier évangile… le temps de servir le bien commun… habiter tout entier… les dialogues qui comptent… ce qui nous fait changer… sept chemins pour une conversion des pratiques, des comportements et du cœur qui vont de pair  : une façon «  d’ habiter la maison commune », notre terre.Des groupes de paroles sur notre paroisse se sont emparés du document « Laudato Si » pour réfléchir à cette écologie intégrale à laquelle le Pape François nous appelle.

Joël RIVAILLIER

Un festival plein de lumière pour notre paroisse !

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4 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018

Vie de la Paroisse

Collecte de la Banque alimentaire 2017

Concerts Solidaires

Cette œuvre colossale permet de répondre à de nombreuses

demandes et pour notre seule région Auvergne les dons collectés ont favo-rablement évolué en qualité et variété avec une augmentation notable des denrées figurant sur les tracts distri-bués à l’entrée des magasins : pâtes, conserves, huile, confiture, farine, sucre… C’est dans ce cadre, à l’ini-tiative de l’antenne locale du Secours Catholique de Saint-Amant, que des bénévoles de la paroisse Saint-Éphrem

se sont relayés durant ces deux journées et demie pour collecter des denrées. Il faut savoir que 13 % des Auvergnats vivent en dessous du seuil de pauvreté (Puy-de-Dôme et Cantal), c’est-à-dire que leurs revenus sont inférieurs à 1015 euros mensuels. Pour Bernard Hertz, président de la délégation SC 15 et 63 « C’est une pauvreté cachée… Beaucoup de gens vivent à la campagne et se contentent d’un bout de jardin, de quelques poules pour survivre, sans demander d’aide. Il faut déconstruire

les préjugés sur la pauvreté, ce à quoi s’emploie le Secours Catholique. Les personnes souhaitent d’abord une écoute, un soutien psychologique avant d’obtenir de la nourriture, ou une aide financière pour le loyer ou les factures ». Un très gros merci à tous ceux qui ont répondu favorablement à l’appel.

Marie Paule BERRY

Les 24, 25 et 26 novembre, 79 banques alimentaires et 5400 associations et Centres communaux d’action sociale

(CCAS), 130 000 bénévoles « gilets orange » se sont mobi-lisés sur tout le territoire pour la grande collecte nationale de

denrées alimentaires.

E n 2 012 , l a nc ement de HOR S SAISON MUSICALE qui a pour vocat ion de rompre l ’ isolement en milieu rural, plus particulière-ment auprès des personnes âgées à domicile ou dans des établissements. Cet hiver, plus de 60 musiciens, tous professionnels et triés sur le volet se rendent dans les campagnes à travers toute la France, pour y jouer une magnifique musique partagée avec tous et en lien avec des équipes locales de bénévoles qui cherchent à dynamiser leur commune.

HORS SAISON MUSICALE est inter-venue, pour la seconde fois cet hiver, sur notre commune (Saint-Saturnin, Chadrat) et les communes environ-nantes (Saint-Amant, La Roche-Blanche, Saint-Sandoux).Le concert du dimanche 28 janvier en l’église de Saint-Amant a été particuliè-rement apprécié : le quatuor HANSON, deux violonistes, une violoniste Alto et un violoncelliste, a interprété des œuvres du XIXe siècle — SCHUBERT et BRAHMS. Ces 4 jeunes musi-ciens, tous professionnels, lauréats de

nombreux premiers prix et concours internationaux, ont transporté le public dans un autre univers par leur complé-mentarité, leur fougue dans l’inter-prétation de certains mouvements musicaux et leur sourires ; ce fut une envolée « printanière » !La veille de ce concert, les musiciens avaient joué pour les résidents de maisons de retraite et au domicile d’une personne âgée. Le regard des personnes âgées a été changé devant  ces jeunes musiciens qui sont passés entre les fauteuils roulants pour leur montrer leurs instruments et échanger avec eux : rencontre particulièrement émouvante entre un ancien musicien en fauteuil qui expliquait au violoniste la façon de tenir son instrument ! « Ces moments de partage, avec les personnes âgées, représentent pour nous le meilleur moment de notre weekend : être à côté de la personne permet de voir la joie qui illumine son visage même si elle ne dit pas un mot »…

« L’Art est le plus court chemin entre les hommes ».

Nicole Bouteilloux

L’association « POUR QUE L’ESPRIT VIVE » a été créée en 1932 par Armand Marquiset, fondateur des Petits Frères des Pauvres, pour contribuer au soutien et à la promotion de la création artistique, soutenir artistes ou intellectuels dans la réalisation de leur vocation, tisser des liens, favoriser un  réseau rela-tionnel de solidarité et améliorer le bien-être social à travers l’art et la culture.

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La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018 – 5

Je cherche le visage« Mystère des visages, merveille des

visages. Mystère d’humanité ». Le visage « parle » selon le philosophe Levinas.Le visage, lieu de la communication immédiate. Ce par quoi, chacun de nous entre en relation avant même d’avoir prononcé un mot.Visage qui attire ou repousse. Visage marqué de souffrance ou de détresse. Visage paisible ou torturé. Visage déformé par la maladie ou le handicap et dont nous nous détournons parfois…Visage de celui que nous jugeons au premier regard parce que « sa tête ne nous revient pas ».Depuis toujours les Hommes ont désiré voir le visage de Dieu. « C’est ta face Seigneur que je cherche » Psaume 26. « Ne me cache pas ton visage le jour où je suis en détresse » Psaume 101.

« Montre-nous ton visage et nous serons sauvés » Psaume 79.La réponse de Dieu à cette demande incessante fut le Christ. Il s’est montré à nous dans le visage paisible d’un enfant nouveau-né… Mais aussi dans le visage torturé d’un condamné à mort… En Lui nous avons vu le visage de Dieu, visage qui donne à voir toute l’humanité. Visage qui rejoint chacun de nous dans ce qu’il vit. Visage de

chacun d ’entre nous car «  j’ étais malade, prisonnier, affamé, assoiffé, rejeté…et vous êtes venus à moi » nous dit le Christ (Évangile de Saint-Mathieu 25).

Liminaire de la plaquette « Montre moi ton visage »,

éditée par la Pastorale de la Santé, 11 février 2018.

« Face à nos peurs, apprendre à se désarmer »ou commencer par changer de regard…

Montre-moi ton visage

Icône du Xe siècleLe roi Abgar V, régnant à Edesse (aujourd’hui Urfa en Turquie) recevant le Mandylion (voile) censé être le visage de Jésus imprimé miraculeusement sur un linge.

Pour l’Église orthodoxe, le mandylion est la première représentation du Christ.

Après l ’assassinat du Père Jacques Hamel, Michel Cool, chroniqueur littéraire qui habite une petite ville de banlieue parisienne a pris conscience de sa « tentation de ne plus voir l’autre qu’en fonction de son identité natio-nale ou religieuse. Face à la peur qui submerge, comment réagir en chrétien ? Comment rester digne dans cet état permanent de psychose collective ou personnelle ? » écrit-il*. Et citant le théologien Henri De Lubac : « Si la peur est l’ennemie numéro un de la Foi, la meilleure façon de lui résister est de redonner foi à notre foi ». Car c’est la peur qui conduit à réagir avec violence. Comme l ’ont montré ces hommes et ces femmes, parmi les plus admirés dans l’histoire de l’humanité,

qui ont su dépasser leurs peurs, se désarmer intérieurement pour devenir des apôtres de la non-violence.

Saint François d ’Assise en fut un précurseur, mais cette attitude se retrouve dans toutes les cultures et religions. Qu’il s’agisse de l ’Indien Gandhi, du Pasteur américain Martin Luther King, du Sud-Africain Nelson Mandela, du bouddhiste Vietnamien Thich Nhat Han, de l’Italien Lanza del Vasco, ou du Grec Athënagoras, patriarche de Constantinople de 1948 à 1973 qui écrivait « Il faut arriver à se désarmer. Il faut mener la guerre la plus dure contre soi-même. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur. Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur »

Père Hamel

*De quoi avons-nous peur ? Désarmons-nous, Éd Salvator. Extraits La Croix 28 janvier 2018

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6 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018

Témoignage de vieJe cherche le visage

«  …J’ai voulu intervenir à l ’ITSRA pour parler de ma

trisomie, de mon parcours scolaire et professionnel, de ma famille, de ma vie en résidence. J’ai envie que vous appreniez à me connaître un peu pour changer le regard des autres sur la trisomie 21, montrer que je suis capable de faire beaucoup de choses, seule ou accompagnée malgré mon handicap…Quand j’ai appris par ma mère que j’étais trisomique, ça m’a fait peur. Je suis l ’aînée d’une fratrie de 4 enfants. Mes frères et sœurs ne sont pas trisomiques, je me suis demandé pourquoi moi ?Le regard des autres est parfois diffi-cile à accepter. Parfois on nous dit qu’on est des « mongoles », sauf que les mongoles ce sont les habitants de la Mongolie et ça n’a rien à voir avec la trisomie.

La trisomie, c’est le fait d’avoir un chromosome en plus. Ça m’empêche de faire certaines choses, c’est pour ça que j’ai besoin d’être accompa-gnée, être conseillée pour effectuer certains gestes de la vie quotidienne. La trisomie entraîne des problèmes de thyroïde par exemple. Je me ques-tionne beaucoup sur la trisomie 21 et pourquoi je suis comme ça.Ce qui me dérange, c’est le regard des autres, mais ça ne m’empêche pas de vivre, je veux juste que l’on me respecte…Certaines personnes ont peur des personnes trisomiques. Certaines personnes changent de trottoir quand elles nous voient. Moi je les regarde, eux ne me regardent pas. C’est pas

moi qui juge les autres, c’est eux qui me jugent. Je ne juge pas les autres, je les respecte… Mais heureusement, il y a des gens ouverts aux autres qui se montrent sympathiques et souriants envers moi. »

HSE : Alors Christine comment se sont déroulées ces années de vie ? Quel parcours avec cet handicap ?«Aprè s l a mate r ne l l e ju squ’ à l’âge de 6 ans je suis allée dans un institut pédagogique Farandole à Clermont-Fd pour apprendre à lire et compter malgré les dif ficultés d’apprentissage. Puis ensuite j’ai été placée dans un autre établissement spécialisé, l ’Areram à Pompignat jusqu’à l’âge de 21 ans. J’ai effectué

des stages profes-sionnels où je faisais la cuisine et l’entre-t i e n m é n age r ou encore des activités d e d é b r o u s s a i l -lage pour faire des

fagots de bois, et également dans un Intermarché pour coller les codes-barres sur les boîtes…Après 2 années à travailler chez mes parents arboriculteurs où je les aidais à cueillir les fruits et les calibrer, j’ai intégré le monde du travail dans un CAT (Centre d’Aide par le Travail) en 1986. À la fin de mes 30 années de travail, après plusieurs change-ments d’établissements, au mois de décembre 2015 j’ai reçu une médaille du travail. Cela m’a beaucoup émue. Le directeur de l ’ établissement a fait un discours sur ma vie profes-sionnelle, sur mon parcours. J’étais heureuse, je m’en souviendrai toute ma vie  : je me suis sentie fière de moi. »

HSE : Et maintenant ?« Je suis à la retraite et je vis à la rési-dence « La Maison des remparts » crée par l ’association Andi toit. Aujourd’hui je suis autonome car j’organise moi-même mon emploi du temps : rendez-vous médicaux, sorties diverses, ciné, resto… J’ai appris à gérer le choix et la prépara-tion de mes repas et je sais accueillir des gens chez moi tout en demandant conseil aux éducatrices. Je gère mon linge seule ainsi qu’une partie de mon ménage. Je sais gérer mon argent et j’ai besoin qu’on m’aide parfois pour certains achats: vêtements, place de concert… Je fais du sport adapté à la salle Poly et je vais au Centre diocésain pour des rencontres chré-tiennes. Je participe aux activités qui me plaisent à la résidence et par exemple à la réalisation du journal « Farfelu  ». J’ai eu l’ idée d’ inter-viewer des stagiaires, car je m’inté-resse à leur travail et j’aime bien savoir ce qu’ils en pensent.C’ était mon rêve de présenter ce que je sais faire à l’Istra. Je suis fière d’avoir fait ce projet. Certains éduca-teurs m’ont soutenue à le faire. Ils m’encouragent. C’est important pour moi. Ils m’aiment bien, ils veulent que je réussisse, ça me donne du courage »

Propos recueillis par Michel FAVIER

*ISTRA : Institut de Travail Social de la Région Auvergne

Nous avons découvert le témoignage de Christine J, 55 ans, présenté à des travailleurs sociaux en forma-

tion à l’ITSRA* de Clermont-Fd qui nous parle très lucidement de son handicap et du regard posé sur les

personnes porteuses de handicap. Aussi en lien avec le thème de notre dossier il nous a paru tout à fait opportun de partager

sa présentation et de rencontrer Christine dans son lieu de vie afin de poursuivre le dialogue…

" J’ai envie que vous appreniez à me connaître… "

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Je cherche le visage

Un autre regard sur l’Islam

Citation« Visages rieurs ou souriants,fatigués par le temps,fatigués par la maladie,désespérés par la vie,Donne-nous de savoir Te reconnaîtreEt donne-nous ta tendressePour les rencontrer vraiment. »

Chantal LAVOILOTTE

Le pape François exhorte à ne pas se contenter de la «  tranquillité  » mais à «  se mettre en marche » pour « chercher le visage de Dieu », qui est « l’identité de l’homme ».Dans l’Ancien testament, Dieu dit « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressem-blance. ». Gn 1, 20 – 2 Po u r t r o u v e r «   s o n identité », l’homme doit donc chercher «  l’ image de Dieu ».L’ image de Dieu ne se trouve « certainement pas sur son ordinateur, ni dans les encyclopédies ». Elle se cherche « en se mettant en chemin » avec « cette inquiétude que Dieu Lui-même a mise dans le cœur de l’homme et qui le pousse à avancer pour Le chercher ».« Celui qui ne se met pas en chemin ne connaîtra jamais l’image de Dieu, il ne trouvera jamais le visage de Dieu. Les chrétiens assis, les chrétiens

tranquilles ne connaîtront pas le visage de Dieu. Ils disent : " Dieu est comme ceci, comme cela… ", mais ils ne Le connaissent pas ! »« Se mettre en chemin, c’est laisser Dieu où la vie va nous mettre à l’ épreuve, se mettre en chemin, c’est prendre un risque ». Mais cet appel est inscrit dans le cœur de l’homme depuis sa

création : « Mets-toi en chemin et tu auras connaissance de ton identité, parce que tu es l’ image de Dieu, tu es fait à la ressemblance de Dieu. Mets-toi en chemin et cherche Dieu. »

Pour conclure, le pape a souhaité à tous les croyants « le courage de se mettre toujours en chemin, pour chercher le visage du Seigneur, ce visage qu’ils verront un jour, mais que, sur la terre, ils doivent chercher ».

Extrait de l’homélie du Pape François, 10 février 2015

À la recherche du visage de Dieu

Notre paroisse a proposé quatre conférences sur le thème « Christianisme et Islam » thème qui nous rejoint dans nos vies par la rencontre de personnes de cultures différentes. Le Père Bernard Lochet a présenté les liens qui rapprochent l ’Église Catholique et les Musulmans. « Deux choses peuvent être différentes sans être opposées. » a-t-il déclaré.  « Toutes les religions reflètent un rayon de vér ité qui illumine tous les Hommes. » Il a également souligné la place des écoles catho-liques d’enseignement dans les pays du Maghreb.Pour ma part, en tant qu’enseignante, j’ai eu l’oc-casion de correspondre avec une école du Maroc pendant plusieurs années. De France et du Maroc, c’est avec enthousiasme que les enfants ont fait découvrir leurs pays, partagé les us et coutumes de leurs familles, leurs projets, leurs rêves. J’ai pu me rendre dans cet établissement afin de le visiter et de consolider nos liens d’amitié.Après avoir rencontré le Secrétaire Général de l’ECAM (Enseignement Catholique au Maroc),

le Père Marc Boucrot, et l ’Archevêque de Rabat, c’est l ’école N o t r e - D a m e d e M e k n è s q u i m’a accueillie. Cette école est essentiellement fréquentée par des musulmans – élèves, professeurs et même

le directeur nommé par les « autorités » catho-liques. Cela ne pose pour eux aucune difficulté. J’ai été frappée par la confiance et l’estime que les uns et les autres se portent. L’œuvre que les uns

et les autres accomplissent est intimement imbriquée afin de porter haut le projet d’éducation qui leur tient à cœur. En témoignent les réali-sations présentes dans la BCD (Bibliothèque Centre Documentaire) et affichage :

« Il est bon de réfléchir avec les « P’tits Philosophes »,

« Ici, nous grandissons en Humanité. » « Qu’est-ce qui te rend le plus heureux : avoir un ami qui te ressemble ou connaître les différences

qui vous séparent ? » Visitant une classe d’enfants de 7-8 ans, je demande à Oumaya ce qu’elle est en train de lire :

« L’histoire des trois Rois Mages ».Et elle se met à me conter cette histoire dans un français bien maîtrisé, avec enthousiasme et soucieuse de n’en soustraire aucun détail. Je revois encore aujourd’hui combien ses grands yeux noirs pétillaient ! Je sentis combien son cœur battait de bonheur à transmettre ce magnifique épisode de notre histoire biblique.Où sont les barrières ? Nulle part ! Plongés dès leur plus jeune âge dans cette culture mixte islamo-chrétienne, enfants et adultes vivent ensemble les richesses reçues des uns ou des autres, respectant leurs différences.

Brigitte JOBERTON

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8 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018

Je cherche le visage

« Je cherche le visage »Odette Vercruysse a composé beaucoup de chants qui ont été repris dans la liturgie. Sa rencontre avec John Littleton les a fait connaître aux quatre coins du monde : « Les mains ouvertes », « Je cherche le visage », « Comme un enfant »…

Ceux qui ont eu la chance de rencontrer O. Vercruysse ont certainement entendu parler des circonstances dans lesquelles le chant « Je cherche le visage » a été écrit.

Auteur compositeur, elle était aussi infirmière et « c'est une nuit, au cours de soins prodigués à un malade mourant, qu'elle est bouleversée d'entendre dire : " Et vous ! Qui vous dites croyante, qu’avez-vous fait du Seigneur ? " Cette inter-rogation touche son cœur au plus profond. Elle racontera plus tard que lorsqu’on " secoue " un auteur compositeur, il en sort une chanson ».

Ces paroles nous interrogent encore aujourd’hui et nous rappellent toute la fragilité du témoignage authentique. Sachons les méditer en ce temps de Carême et laissons-nous transformer pour une conversion toujours plus profonde.

Un choriste de Saint-Éphrem

Regards croisés…

Paroles d'artiste…Michel Delpech, chanteur, décédé à l’âge de 69 ans le

2 janvier 2016, confiait ce qui le consolait dans l’épreuve

de la maladie : l’amitié, « les petites choses de la

vie », la foi chrétienne dont il témoignait à cœur ouvert.

« Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour « un choc religieux » à Jérusalem, où j’ai

rencontré le Christ. Je visitai le Saint Sépulcre avec ma femme et là, pressé pourtant par de

nombreux pèlerins, soudain devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu

comme Frossard, Claudel, Clavel, d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma

vie, dans mon cœur. J’ai eu immédiatement la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était

arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est

l’existence de Dieu »

«   O s e r l a r e n c o n t r e

avec la personne malade, seule… »

Telle était le 8 février, l ’ inv itat ion à la Table

Ronde, en lien avec des profes-sionnels de la santé et le SEM, service

pastoral des malades des paroisses de Saint-Ephrem de la Serre et Saint-Romain du Val-d’Allier.Devant un public d’une quarantaine de personnes, les différents interve-nants  ont exprimé, avec leur spécifi-cité, leur attitude pour aller au-devant de la personne fragilisée . Chacun a su nous faire partager le besoin d’huma-nité qu’il souhaitait apporter dans son intervention.« Quand je les appelle par leur prénom, quand je leur serre la main, quand je les touche, c’est là où je ressens la relation avec la personne  » nous dit Julien, dentiste, qui a choisi de consacrer 1/3 de son activité aux soins à domicile et aux personnes hospitalisées.P r o x i m i t é r e l a t i o n n e l l e p o u r certains…, distance pour d’autres. Quelle distance respecter ?  « La distance entre deux cœurs  ! … qu’ils sentent qu’on les aime », reprend Stéphanie, psychologue.

Benoît, ingénieur, met les nouvelles technologies au service des personnes en difficultés cognitives. Sa tablette numérique seconde ces personnes dans leurs repères quotidiens et leur permet de rester en relation avec leurs proches.« Il faut du temps pour se rapprocher, pour dialoguer, pour s’apprivoiser… » « Un regard bienveillant ou un regard fatigué…un regard à lui seul suffit pour changer une personne  » remarque Fernando, association près des enfants malades. « Ces enfants ont des parents avec leur histoire, leur vécu…Ils ont osé pousser la porte de l’association…Qu’attendent-ils ? Tout est dans l’atti-tude de l’écoute…même dans les silences il se passe quelque chose ! »« Le regard certes…mais aussi l’écoute ; les personnes âgées n’ont pas toujours été " des vieux " ; ils ont aussi été jeunes

et à ce titre ils ont beaucoup de plaisir à en parler » rappelle Régine.« Beaucoup de difficultés à faire vivre ensemble des adultes handicapés atteints de troubles du comportement mais cependant écouter avec bienveil-lance, laisser le soin à chacun de s’ex-primer et de répondre à la question : pour toi : qu’est-ce qui est le plus impor-tant ? » leitmotiv de Damien, directeur de foyer. Au terme de cette soirée, ne sommes-nous pas rentrés chez nous pleins d’espérance, face à ce groupe de jeunes professionnels intervenants qui n’ont jamais parlé de salaire, de fatigue, de « burn-out »… Mais seulement d’être bien dans leur mission.« Heureux de rendre les autres plus heureux ça donne sens à la vie…. »

Marie-Paule BERRY et Joël RIVAILLIER

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La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018 – 9

Vie de l'Église

Des propositions en direction des jeunes…

Entretien de Mgr François KALIST avec le quotidien LA MONTAGNE À la tête du diocèse depuis novembre 2016, Monseigneur François Kalist souhaite pour cette nouvelle année, encourager les initiatives locales pour faire vivre l’Église dans les communes rurales et promouvoir le vivre ensemble

Plusieurs propositions sont mises en place par la Pastorale des Jeunes, dont deux lieux d’échange et de réflexion.Le premier situé au CDP, Centre Diocésain de Pastorale, 133 av. de la république à Clermont met à disposi-tion depuis le 18 décembre un espace de « coworking » ou de travail ensemble, lumineux et chaleureux. Les jeunes peuvent bénéficier d’un ordinateur avec accès wifi gratuit, d’une télévision écran plat pour projeter des documents. Également des salles de réunion d’une vingtaine de places disposant munies d’un vidéo projecteur et des boissons chaudes (café-thé) sont à leur disposi-tion. Cet espace baptisé Marie & CO a l’avantage de bénéficier d’un parking et d’une terrasse permettant ainsi de travailler dans d’agréables conditions.

Deuxième lieu destiné aux lycéen  : le café SanPaolo’s en partenariat avec les établissements de l’enseignement catholique et les aumôneries de l’en-seignement public est situé près de la place Delille à Clermont, point de convergence des lycéens du Centre-ville (Massillon, Ensemble scolaire Jean-Baptiste de la Salle, Blaise-Pascal et Jeanne-d’Arc, Sidoine-Apollinaire). Ce local devrait ouvrir en septembre 2018 sous la condition de trouver les 20 000 euros nécessaires à son aména-gement « C’est pourquoi nous faisons appel aux dons afin que ce lieu puisse exister et permette à des centaines de lycéens de se reposer la question de Dieu. »

Les jeunes seront-ils touchés par un tel projet ? « J’aime reprendre l’exemple de la fille de Jaïre que tout le monde croyait morte. Jésus leur dit : "Ne pleurez pas : elle dort"… Les jeunes qui nous semblent si loin n’attendent qu’une chose, d’être réveillés par le Christ… » nous répond Jérémy Alves, responsable diocésain du « service pour l’évangélisation des jeunes et des vocations », venu à la rencontre des membres de l’Équipe Paroissiale le 24 octobre, présenter ces différents projets. « L’objectif est d’avoir un pied dans ce monde de jeunes afin d’être là pour eux et être réactifs pour les soutenir et les encourager »

D’après les Nouvelles du Diocèse, février 2018

Comment se porte le diocèse de Clermont, au niveau de ses ressources et de ses églises ?Il y a toujours des faiblesses, comme la pénur ie de prêt res- nous en comptons une centaine actuellement dans le diocèse-mais c’est l’occasion d’inventer de nouvelles manières de poursuivre notre travail, en sollicitant d’autres acteurs. Nos ressources liées à la collecte de dons sont en très légère baisse. Tous les ans, entre 500 et 1 500 nouveaux donateurs participent au Denier du culte, pour un don moyen de 80 euros. Quant à l’état de nos églises, beaucoup critiquent le fait qu’elles se

dégradent ou qu’elles soient fermées. J’aime bien me déplacer pendant les vacances pour m’en rendre compte et je trouve que l’on s'en sort bien. Mais j’incite les collectivités locales à ouvrir les églises au-delà des heures de messes, pour que ces lieux cultuels retrouvent de la vie. […]Quelles sont missions pour cette année ?J’aimerais ouvrir un chantier sur la catéchèse et les familles. Il faut davan-tage de coopération de la famille dans la tâche éducative. Et puis je veux toujours porter un message de vivre ensemble : on ne se connaît pas assez, il

faut éduquer nos jeunes à la différence. Sur les questions de bio-éthique qui seront omniprésentes, notamment au sujet de la procréation médicalement assistée ou de l’euthanasie, je pense qu’on ne peut pas les analyser qu’avec des sondages. Il faut développer un sens critique. Enfin je continuerai à construire la paix à travers le dialogue, notamment inter-religieux.

Extraits de l’article du 27 janvier 2018

Mgr Kalist lors de ses vœux pour les migrants.

Les jeunes de notre paroissePlus proche de nous, à Saint-Sandoux le 16 décembre des jeunes de l’aumônerie, Ambre, Clémence, Flavie, Martinez, Magalie, Liliane et leurs amis, soutenus par leurs parents et quelques adultes Jonathan, Damien, Alain et Frédérique, après une opération « grand nettoyage » de l’église ont animé une veillée de prière ouverte à tous les paroissiens du village. Ces derniers ont répondu nombreux à l’appel. Un temps fort pour ces jeunes qui se réunissent tous les 15 jours pour partager leur réflexion et échanger sur leur vie et les questions qu’ils se posent.

Jonathan LEMOINE

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10 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018

Patrimoine et Culture

Historique du pensionnat Saint-Joseph de Saint-Saturnin

Le 30 juin 1850 eut lieu une déli-bération du conseil municipal de

Saint-Saturnin pour obtenir un secours du gouvernement. Monsieur le Maire de Saint-Saturnin expose que depuis long-temps de nombreux pères de famille avaient exprimé le désir d’appeler des frères. Sous le patronage même des autorités locales, une souscription était lancée en plus des ressources dont pouvait disposer la commune pour faire face à la construction du premier établissement. Des dons volon-taires assureraient pour l’avenir la plus grande partie du traitement des maîtres, et de l’entretien de l’école. Ce plan exigeait pour sa réalisation une dépense de 27 180 francs, achat des terrains compris. Ce fut à l’aurore de la nouvelle année, le 2 janvier 1852 que se fit l’ouverture de l’école catholique de Saint-Saturnin. Trois frères, (dont un directeur) formaient la première communauté. Ils assuraient le service de deux classes. Les enfants de la commune étaient reçus gratuitement ; pressés par de nombreuses demandes, les frères obtinrent l’autorisation de recevoir des internes. Il fut alors nécessaire de surélever les bâtiments. Dès le 2 novembre 1852, le camerista* était ouvert. En 1873, l’établissement accueillait une centaine de pensionnaires. Un compte-rendu en date de décembre 1874 atteste que le nombre d’internes s’élevait à 123. Une deuxième aile du bâtiment était alors construite, financée par la communauté des frères. Les lois de 1882 sur la laïcisation des écoles communales, portaient sur la spoliation des biens des congrégations et l ’inter-diction d’enseigner aux religieux,  et la paisible localité de Saint-Saturnin ne fut pas épargnée. Le 7 septembre 1885, un des frères pris le double titre d’instituteur communal et de directeur de l’école de Saint-Saturnin : la municipalité agréa le nouvel instituteur,

mais le maire fit des difficultés pour auto-riser la réouverture de l’internat. Devant une opposition systématique, le frère donna alors sa démission d’instituteur communal le 9 novembre 1885 et le 24 du même mois il déposa une déclaration d’ouver-ture d’école libre dans les mêmes locaux. Malheureusement, les forces brutales de la législation allaient se liguer pour rendre vaine toute présence humaine. Malgré les protestations d’une population très attachée aux frères, les agissements clandestins d’un maire sectaire rendirent très laborieuses, et retardèrent considérablement l’ouverture de l’école libre. Le 13 avril 1886, le maire de Saint-Saturnin expulsait les frères : ceux-ci durent donc quitter le bâtiment principal et se retirèrent provisoirement de l’édi-fice qu’ils avaient construit. L’immeuble resta inoccupé jusqu’en 1891. Deux classes virent le jour avec une vingtaine d’enfants de la localité. Mais en 1904, un décret de fermeture frappa l ’école libre congré-ganiste de Saint-Saturnin. Elle subira toutes ces phases brutales d’un sectarisme tyrannique. Après la loi de 1905 et les suivantes, dites de séparation de l’Église et de l’État, début octobre 1911, les cours reprirent avec 80 pensionnaires répartis en trois classes ; le succès et la prospérité ne se firent pas attendre, les résultats aux examens furent très satisfaisants. La place bientôt manqua. En 1922, construction d’une nouvelle aile de bâtiment. L’éducation religieuse est un élément majeur : tous les matins, l’office de la messe, et prières dans la journée. Un aumônier était sur place. Les années de la deuxième guerre mondiale furent assez difficiles, mais les frères culti-vaient des jardins, élevaient des porcs pour la nourriture des élèves  ; de nombreux élèves étaient des fils d’agriculteurs : ils

recevaient chaque semaine des produits de la ferme qu’ils partageaient avec les autres.1961 : un grave incendie (la nuit) endom-mage le bâtiment central du collège  ; heureusement pas de dégâts corporels pour les enfants internes. 2017 : 165 ans se sont écoulés ; le collège est toujours là, avec ses 187 élèves internes et demi-pensionnaires répartis en 8 classes. Il est le seul collège sur le territoire des Cheires.Un projet de construire un nouvel internat de 72 places a été longtemps mûri par l’OGEC, organisme de gestion du collège et voit le jour aujourd’hui : cette construction moderne, aux normes d’ac-cessibilité et de sécurité, sera d’un plus grand confort pour les élèves. La fin de la construction est prévue pour l’été 2018.

Jean-Pierre TIXERONT* Forme de pensionnat qui, moyennant une faible redevance, souvent en nature, consiste à donner asile aux écoliers et à leur préparer les aliments qu’ils fournissent eux-mêmes.

C’est en 1817 que les frères de la congrégation de Saint Jean-Baptiste de la Salle prirent le chemin de l’Auvergne :

ils répondaient à l’appel des Clermontois. En 1851, l’Auvergne possédait 308 frères répartis dans 70 écoles pour l’instruction

et l’éducation de 16 205 élèves.

Quelques chiffres de référence– 1912 : 86 élèves dont 78 pensionnaires.– 1936 : 200 élèves dont 158

pensionnaires.– 1942-1943 : 241 élèves.– 1942-1943 : 241 élèves.– 1943-1944 : 257 élèves.– 1947-1948 : 204 élèves. – 1951-1952 : 180 élèves.– 1977-1978 : 200 élèves. – 2017-2018 : 187 élèvesAménagements– 1928 : installation du chauffage

central.– 1929 : achat d’une automobile.– 1930 : bains douches. – 1934 : construction d’un préau.Succès aux examens de 1911 à 1936– 94 brevets élémentaires. – 6 BEPS.– 240 certificats d’études primaires

supérieures.– 482 diplômes d’agriculture (69

médailles).– 426 certificats d’études primaires

élémentaires (libres).– 186 certificats d’EPE.– 34 diplômes de dactylographie (de

1935 à 1936).– 52 diplômes d’instruction

religieuse (de 1935 à 1936).

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La Harpe de Saint-Éphrem N° 30 - Pâques 2018 – 11

Vie de la Paroisse

Temps de partage et de convivialité entre mouvements

Vêpres œcuméniques

À l’initiative du MCR, Mouvement des Chrétiens Retraités, un temps convivial a été organisé le dimanche 21 janvier à la maison paroissiale de Saint-Amant-Tallende.Des personnes des mouvements ACI (Action Catholique du milieu indépendant), du Secours Catholique et du CCFD-Terre solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) étaient présents ainsi que  les prêtres Jean Michel Roger-Bérubet, Philippe Piolet et Jean-René Chaize.Joël Rivaillier, diacre permanent, a présenté les équipes MCR, très dynamiques sur la paroisse, ainsi que les deux équipes ACI, dont une   « jeunes couples » et deux en projet.Florian Rodrigues, membre de l ’équipe «  jeunes  », a témoigné : «Les moments de rencontre (deux par trimestre) étaient des temps indispensables de pause, de respiration, de réflexion, dans un monde qui va très vite ».Christiane Obled, pour le Secours Catholique, a fait part des actions entreprises sur la paroisse, « notamment dans l’ac-cueil de deux familles de migrants, aidées sur le plan matériel, les démarches administratives, l’apprentissage du français ».Benoît Longuemare est intervenu pour le CCFD-Terre soli-daire : « les actions et les décisions économiques prises ici ont un impact là-bas dans les pays dits en voie de développement ; même si les pays sont éloignés, les valeurs à défendre sont les mêmes ; chacun peut faire quelque chose, l’Homme devant être au centre de toute action ».Pour terminer sur une note sympathique, quelques airs du folklore traditionnel ont été joués et dansés et les enfants ont chanté « dans la troupe » en marchant à la façon scoute, repris en chœur par toute l’assistance.

Enfin la galette a été servie par des membres du MCR, des rois et des reines ont été couronnés pour clôturer cet après-midi qui a permis de se rencontrer et de mieux connaître des acteurs des mouvements d’Église au niveau local.

Régine MARLIAC

À l’occasion de la semaine de l’unité des chrétiens, les traditionnelles vêpres œcuméniques furent célébrées dimanche 14 janvier 2018 en l’église de Saint-Saturnin, rassemblant notre

communauté avec nos frères protes-tants et orthodoxes. Cette rencontre annuelle de prières et de partage nous invite à changer notre regard sur nos frères en Christ. Celui qui est assis à côté de moi, protestant ou orthodoxe n’est pas «  l’ hérétique » d’avant le Concile Vatican II, mais le frère  «  membre de ce corps de baptisés » que nous formons comme l’a redit le Pasteur Aublet dans son homélie.

Aux côtés de ce dernier, les Pères Bernard Lochet, v icaire général,

J e a n - M i c h e l B é r u b e t , c u ré de la paroisse, et le Frère Bernard de l’abbaye de Randol prési-daient ce temps de prières et de louanges. À l’issue de cet office, un temps de rencontres et d’échanges autour du verre de l’amitié a conforté ce rapprochement entre frères ; les visages étaient lumineux… À l’année prochaine !

Nicole Bouteilloux

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Bulletin paroissial n° 30 – Pâques 2018 – Trimestriel 5700 exemplaires – ISSN en cours

Directeur de la publication : Jean-Michel ROGER-BERUBETComité de rédaction : Michel Favier (coordinateur),

Marie-Paule Berry, Christiane Bouchet, Patrick De Salins, Brigitte Joberton, Jonathan Lemoine, Annick Librini,

Joël Rivaillier.Photos : Service Communication du Diocèse,

et de Gérard Le Moal. Distribution réalisée par 9 correspondants responsables

par relais et 72 bénévoles Paroisse saint-ÉPhrem, maison Paroissiale –

1, rue des PÉnitents – 63450 st-amant-tallende • 04 73 39 38 03Publicité, réalisation : Imprimerie Vadot – 63460 Combronde

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