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Jazz manouche et chansons swing

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«Entre Félix et Django» Durée : 1h15 en une seule partie ou 2x40min – Durée adaptable au besoin.

Exploratrices infatigables de l’univers du jazz manouche, Christine Tassan et les Imposteures proposent leur nouveau spectacle Entre Félix et Django. Celui-ci réunit les plus belles pièces de deux géants de la musique, Félix Leclerc et Django Reinhardt. Avec audace, virtuosité et humour, Christine Tassan (guitare soliste, voix), Martine Gaumond (violon, voix), Lise-Anne Ross (guitare rythmique, voix) et Blanche Baillargeon (contrebasse, voix) marient la poésie de l’un au swing de l’autre, inventant un dialogue musical entre le mythique chanteur québécois et le légendaire guitariste manouche, une histoire imaginaire née de leur amitié réelle.

Félix Leclerc, né en 1914, est le sixième d’une famille de onze enfants originaire de La Tuque au Québec. Django Reinhardt, né

en 1910 à Liberchies en Belgique, est l’aîné d’une famille de Gitans parcourant les routes d’Europe et d’Afrique du Nord. Rien ne prédestine le Québécois à rencontrer le Manouche. Et pourtant, le hasard fait en sorte qu’en 1951, lors de sa première tournée française, Félix et sa famille sont hébergés dans le même hôtel que la famille de Django, le Crystal Hôtel dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Django joue de la guitare toute la nuit. Dans une chambre voisine, Félix dit à sa femme : « Y a un gars qui m’empêche de dormir, mais qu’est-ce qu’il joue bien ! ». Ce qui devait arriver arrive : les deux artistes se rencontrent et se lient d’amitié. La rumeur dit même que Félix suit quelques cours de guitare avec Django.

Pour Christine Tassan et les Imposteures, c’est là que le plaisir commence ! Surtout que le lien naturel entre le poète et le guitariste de jazz est évident : le premier est inspiré par l’univers tzigane et la musique du second évoque la liberté, le voyage et les grands espaces. Et si ces deux-là avaient fait de la musique ensemble ? L’idée était trop tentante et elles se sont lancé le défi de marier chacune des chansons de Félix à une composition de Django. Une ambiance musicale ? Un titre similaire ? Un sujet commun ? Tous les prétextes étaient bons pour laisser aller leur imagination.

Sur scène, les quatre musiciennes recréent la magie de chacune des pièces de leur nouvel album, avec la fougue, l’énergie et l’humour qu’on leur connaît.

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Depuis déjà près de quinze années qu’elles roulent leur bosse dans le milieu du jazz manouche et de la chanson revisitée, Christine Tassan et les Imposteures sont définitivement dans le paysage musical pour y rester.

Véritables pionnières dans un domaine d’ordinaire réservé aux hommes et précurseures de la vague manouche qui a déferlé sur le Québec, ces quatre musiciennes réinventent avec la singularité qu’on leur connaît une musique qui, loin d’être figée dans le temps, s’adapte au contraire à toutes sortes d’idées nouvelles. Des reprises aux compositions, les arrangements des Imposteures innovent, dépoussièrent, laissent place à la créativité débridée de quatre musiciennes chevronnées.

La réputation du groupe n’est plus à faire; avec plus de 500 spectacles en salle et en festival, dont de multiples représentations dans des évènements d’envergure et plusieurs tournées pan-canadiennes et françaises, il a su, depuis sa fondation en 2003, gagner l’estime et la fidélité d’un public toujours grandissant. On a ainsi vu Christine Tassan et les Imposteures au Festival International de Jazz de Montréal, au Festival de Jazz de Lévis, au Festival des guitares de Rouyn-Noranda, au festival April in Paris de Vancouver et aux Déferlantes Atlantiques de St-Pierre-et-Miquelon; par deux fois, leur spectacle a été enregistré et radio-diffusé par CBC dans le cadre des «Concerts on demand», à Montréal et Saskatoon. Au fil du temps, elles ont partagé les scènes avec les grands du jazz manouche, dont John Jorgenson, Tchavolo Schmit, Angelo Debarre, Rodolphe Raffalli et David Reindhart.

Leurs trois premiers disques, «De bon matin» (2007), «Pas manouche, c’est louche» (2010) et «C’est l’heure de l’apéro» (2012) ont connu un vif succès critique. Dès les premières semaines de sa sortie, «De bon matin» s’est classé au palmarès Coup de coeur de Radio-Canada et a décroché la première place du top4 de Radio Couleur Jazz. «Pas manouche, c’est louche» s’est mérité l’honneur d’une nomination à l’ADISQ dans la catégorie «meilleur album jazz création», auprès d’artistes reconnus tels que Jordan Officer, Julie Lamontagne et Christine Jensen. «C’est l’heure de l’apéro» a quant à lui récolté une nomination aux prix Opus dans la catégorie «jazz et musiques du monde».

L’album a d’ailleurs marqué un tournant dans la carrière des Imposteures. Le spectacle éponyme s’est en effet promené d’est en ouest au Canada, en multipliant les tournées importantes dans les provinces maritimes, en Colombie-Britannique et en Alberta devant des publics anglophones de toute évidence conquis. C’est également avec ce spectacle que le groupe a laissé d’importantes marques en territoire européen, avec des participations remarquées aux festivals de Liberchies et des Djangofolllies (Belgique). En juin 2014, elles eurent l’immense bonheur de jouer au prestigieux Festival Django Reinhardt de Samois-sur-Seine (France). Devant plus de 2000 personnes enthousiastes, elles s’imposèrent tout en finesse et en joie de vivre comme le tout premier groupe de jazz manouche féminin, et de surcroît québécois, à fouler les planches du fameux festival!

Le nouvel opus «Entre Félix et Django», paru en avril 2016, est une œuvre aboutie qui se démarque de belle façon dans la discographie du groupe. En effet, il évoque en musique la rencontre entre Félix Leclerc et Django Reinhardt. Si la rencontre est réelle, tout le reste est le fruit de l’imaginaire et de la créativité débordante des quatre musiciennes: autour de l’anecdote, elles ont construit un univers musical foisonnant, ode à la créativité, à la liberté, et bien évidemment, splendide coup de chapeau à deux grands artistes qui ont, chacun sur leur continent, marqué les temps et les cultures.

Avec ce nouvel album, elles marquent donc un retour aux sources et débutent un tout nouveau cycle, où le spectacle tiré de l’œuvre circulera dans les salles du Québec et de la francophonie.

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Christine Tassan – guitare solo, voix, composition et arrangements

À la barre des Imposteures depuis leur fondation et après plus de 20 ans de fructueuse carrière comme guitariste, Christine Tassan est désormais une incontournable du jazz manouche. Fière ambassadrice du genre, elle en est aussi une des rares femmes solistes. Excellente compositrice, fine mélodiste, improvisatrice hors-pair, chanteuse sensible, c’est tout en finesse qu’elle mène sa barque, avec brio, aplomb et un dynamisme absolument contagieux.

Martine Gaumond – violon, voix, arrangements

Violoniste remarquable, Martine Gaumond est une musicienne de haute voltige qui fait vibrer violon et public avec la même intensité. Excellente improvisatrice, elle manie l’archet avec une facilité désarmante et ouvre le chemin aux plus belles envolées lyriques. Elle sait aussi mettre ses talents de choriste à profit et tricote de subtiles harmonies vocales qui sont le sel de l’ensemble.

Blanche Baillargeon – contrebasse, voix, arrangements

Forte d’un fructueux parcours qui l’a menée à jouer une variété impressionnante de styles, musicienne accomplie, compositeure et arrangeure assumée, Blanche Baillargeon assure avec aisance les assises rythmiques du groupe tout en y allant de quelques solos bien sentis. Fine et délicate, elle manie la contrebasse avec une force et une souplesse surprenantes. Elle s’illustre aussi avec brio comme arrangeure au sein du groupe.

Lise-Anne Ross – guitare rythmique, voix, arrangements

Charismatique et avenante, Lise-Anne Ross assure la fondation rythmique du groupe depuis ses tous débuts avec un talent indéniable. Treize ans au sein de Christine Tassan et les Imposteures et de nombreuses autres collaborations ont fait d’elle une musicienne solide comme le roc. Mais c’est sur scène, où elle allie force tranquille et humour décapant, que s’exprime le mieux toute sa personnalité de musicienne, au grand bonheur du public complice.

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Se sont produites dans différents contextes dont: 2016 Tournée Ouest du Canada en octobre (15 spectacles) en Colombie Britannique et Alberta Tournée en France et Belgique en janvier (4 spectacles) : Festival Djangofolllies à Bruxelles, Orléans, Montluçon, Manzat Association Périgord Québec (France) Maison des Arts de Laval Palais Montcalm 2015 Tournée Ouest du Canada en octobre (15 spectacles) en Colombie Britannique et Alberta Tournée Est du Canada (8 spectacles) : Goose Bay, Charlottetown, Moncton, Wolfville, Little Brooke Clare, New Minas Festival Jazz et Blues du Saguenay Tournée Ouest du Canada en mars: Kelowna, Vancouver Festival Django à Liberchies (Belgique) Festival International de Jazz de Montréal Festivoix de Trois-Rivières Ottawa international Chamber Music Festival Maison de la culture Marie-Ugay Ste-Adèle 2014 Festival Django Reinhardt de Samois-sur-Seine (France) Stewart Park Music Festival (Perth, Ontario) Festi-Jazz de Rimouski St-Donat Terrebonne Repentigny Prévost Maskinongé Amqui 2013 Festival International de Jazz de Montréal Festival les violons d’automne de St-Jean-Port-Joli Festival Guitars Alive de Sudbury Festival des arts et de la scène val-gatinois Irlande Boisbriand Cégep André-Laurendeau Ecole de Lajemmerais 2012 Festival de jazz de Sutton Festivoix de Trois-Rivières TD Sunfest '12 – London, On Rogue Folk Festival - Vancouver Espace culturel de Magog La Basoche – Gatineau Verdun Montréal-Nord Ste-Thérèse Sabrevois St-Eustache Maison de la culture Frontenac La Mitaine, Joliette Le P'tit bonheur - Saint-Camille L’Ardoise - St-Casimir 2011 Rogue Folk Festival - Vancouver Déferlantes Atlantiques - St-Pierre-et-Miquelon TD Sunfest '11 – London, On Festival de la musique à Tremblant Festival de Jazz de Sudbury Grand théâtre de Québec Festival du bateau classique - Montréal La Station, Joliette Le P'tit bonheur - Saint-Camille L’Ardoise - St-Casimir Centre culturel Stewart Hall - Pointe-Claire Ville LaSalle Repentigny Vaudreuil-Dorion L’Grenier - Maskinongé Salle Amal’Gamme - Prévost Maison de la Culture Villeray St-Michel Théâtre Belcourt - Baie-du-Febvre 2010 Gala des Prix Opus

Festival International de Jazz de Montréal Festival de Jazz de Lévis Théâtre Broadway – Saskatoon – Radio-Canada/CBC Northern Light Boreal Festival – Sudbury Blue Skies Festival – Clarendon, On Midi SunLife – Montréal Marieville St-Léonard Terrebonne Ville St-Laurent Longueuil Anjou Pointe-aux-trembles Fête de la St-Jean – Toronto 2009 Festival Montréal en Lumières Festival des guitares du Monde d’Abitibi-Témiscamingue Festival du bout du monde – Gaspé Festival des guitares de Lac-au-Saumon Maison de la culture Villeray Maison du jazz Jazz club Dièse Onze St-Adolphe-d’Howard Greenfield Park Gatineau St-Alphonse-Rodriguez St-Basile-le-Grand Rimouski Richelieu Sherbrooke 2008 Francofête en Acadie Le Domaine Forget St-Irenée La Chanteaufête de Charlevoix Festival Acadien de Caraquet Festival International de Jazz de Montréal Festival des guitares de St-André-les-vergers – France Festival Manouche Factory – France Festival Sainte-Rose en blanc Festival de Jazz de Sutton Amqui Iles-de-la-Madeleine Ste-Thérèse Théâtre La Marjolaine d’Eastman St-Donat Mont-Laurier St-André Argenteuil Laprairie Longueuil Kiosque Edwin-Bélanger, Québec Trois-Pistoles Centre culturel Pierrefonds Joliette – Espace culturel l’aube des saisons St-Jean-sur-Richelieu – Cabaret-Théâtre du Vieux St-Jean Marine Cabaret – Sorel-Tracy 2007 Carrefour mondial de l’accordéon de Montmagny Festival de jazz de Lévis Festival des guitares du monde d’Abitibi-Témiscamingue Festival Montréal en Lumière - La Nuit des Gitans du Lion d’Or Festival Romani Yag Maison de la culture de Rivière-du-loup Centre Culturel Vanier à Châteauguay Côté Cour de Jonquière Festival des violons d’automne de St-Jean-Port-Joli St-Placide Brossard Saint-Bruno Sutton Weedon St-Eustache Terrebonne St-Hyacinthe Kiosque Edwin-Bélanger, Québec Moulin Flemming Salle Pauline Julien Le Petit Bar de Jean-Louis – Théâtre de la Ville de Longueuil Cégep André-Laurendeau 2006 Réseau Scènes – Coup de cœur de Johanne Aubry Festival Tout Pour la Musique – Berthierville Nuit Europa de Coup de cœur francophone Off du Festival d’Été de Québec Maison de la culture Plateau Mont-Royal Ahuntsic-Cartiervillle Centre culturel de l’arr. Saint-Laurent – Lancement de saison Boucherville Agora Strathcona de Sherbrooke Maison des Arts et de la Culture de Brompton 2005 Festival du Monde Arabe Off Festival de Jazz de Rimouski Festival International de Lanaudière Festival d’accordéon Le Printemps des Bretelles Fête du faubourg de Québec Women’s Voices Festival – Ontario

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UN COCKTAIL À HAUTE DENSITÉ ÉNERGÉTIQUE !

Ce que les medias en disent:

“Entre Félix et Django, un 4e opus impressionnant et fort réussi. (…) Chapeau aux imposteures (…) c’est un album que je considère comme un chef-d’œuvre et un des meilleurs que j’ai reçu depuis longtemps.”

Centrart - QuébecPop – Par Marc Lalonde, 10 mai 2016

“Un jazz manouche qui fait mouche à tout coup. (…) Christine Tassan et ses complices ont véritablement réussi un tour de force. Félix aurait été comblé.”

Le Journal de Montréal – Par Christophe Rodriguez, 23 avril 2016

“Aucune arnaque: elles ont tout bon. L’humour et le swing font vraiment bon ménage dans cet album-concept.” Voir – Par Ralph Boncy, 4 mai 2016

“Quatre-vingt-dix minutes de pur plaisir. (…) La réaction de la foule fut instantanée, parce que Christine Tassan s’avère une excellente guitariste et très bonne chanteuse, en plus d’être compositrice, bref une musicienne complète et inspirée.” Nord Info – La voix des milles-îles – Par Luc Proulx, 26 juillet 2013 “Christine Tassan et les Imposteures à Sudbury : une troisième fois… de charme !” Le Voyageur – Par Nicole Lortie, 12 juin 2013 “J’ai personnellement été frappé par la foudre sans qu’il y ait eu d’orage. Un coup de cœur majeur pour Christine Tassan et les Imposteures sur la scène des voix jazz.(…) Leur spectacle est frais, léger, sympathique et délicieux.” Le Nouvelliste – Par François Houde, 7 juillet 2012 “Le public n’a jamais été aussi heureux que samedi soir dernier. Le bonheur se lisait sur les visages des gens. Les grandes responsables de cette espèce d’euphorie étaient Christine Tassan et les Imposteures.” La Quinze-Nord – Par Pierre Lauzon, 14 novembre 2011 “Elles sont quatre belles femmes, quatre musiciennes de très grand talent, quatre artistes qui nous donnent le goût de vivre et de dire que, malgré tout, mais surtout grâce à des gens comme elles, nous vivons dans un monde merveilleux.” La Quinze-Nord – Par Pierre Lauzon, 14 novembre 2011 “Jazz manouche vivifiant, tendre, jovial. Quel bouillonnement de bonheur (…)” Montréal 157 – Par Jacqueline Mallette, 8 octobre 2012

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23 avril 2016 - Christophe Rodriguez

Au bonheur des dames du jazz!

Quand Félix rencontre Django

La guitariste et chanteuse Christine Tassan offre, avec Les imposteurs, un jazz manouche qui fait mouche à tout coup. Ayant l’esprit d’aventure, elle a choisi de jumeler les chansons de Félix Leclerc à celles du plus grand guitariste manouche: Django Reinhardt. Idéal pour oublier le temps gris et cet hiver qui n’en finit plus, Entre Félix et Django vous fera sourire et siffloter sans aucun doute. En plus d’offrir d’une magnifique pochette qui se rapproche beaucoup de la bande dessinée, Christine Tassan et ses complices ont véritablement réussi un tour de force. Avec une bonne humeur contagieuse, nous passons allégrement du P’tit Bonheur à Minor Swing, de Tears à Notre Sentier ou de la Mouche à feu à La pêche à la mouche. Félix aurait été comblé.

Source : http://www.journaldemontreal.com/2016/04/23/au-bonheur-des-dames-du-jazz

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4 mai 2016 - Ralph Boncy

Avis à tous ceux qui l’ignoraient: les musiciens Leclerc et Reinhardt ont vraiment été voisins de palier dans un hôtel de Saint-Germain-des-Prés, en l’an de grâce 1951. Comme il n’y avait à l’époque ni MP3 ni portable intelligent, l’Histoire n’a rien retenu de cette rencontre providentielle. Christine Tassan et ses copines Les Imposteures s’amusent donc ici à imaginer la trame sonore de cette brève amitié en jumelant deux par deux les plus grands succès des incomparables compères. Aucune arnaque: elles ont tout bon. L’humour et le swing font vraiment bon ménage dans cet album-concept (on disait ça dans l’temps) qui devrait permettre à ce très sympathique quatuor féminin d’atteindre enfin la notoriété qu’il mérite. «Maintenant Félix et Django, entre Paname et Montréal dans un sentier, près d’un ruisseau, font des chansons sous les étoiles», fredonne Christine. C’est joli, non?

Source : https://voir.ca/albums/christine-tassan-et-les-imposteures-entre-felix-et-django/

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15 avril 2016 - Marie-Josée Boucher

Entre Félix et Django – Du jazz manouche étonnant

Déjà avec la pochette de l’album coloré, le livret aux nombreuses illustrations par le talentueux Jeff Pourquié et les paroles de la nouvelle chanson d’introduction, on savait qu’on avait entre les mains un beau projet.

Sur l’album, Christine Tassan et les Imposteures ont très bien réussi à marier la poésie de l’un au swing de l’autre, inventant un dialogue musical entre le mythique chanteur québécois et le légendaire guitariste manouche, une histoire imaginaire née de leur amitié réelle. Musicalement, on a du jazz bien sûr, mais aussi des valses, des reels, de la musique tzigane ou gypsy, ainsi que du swing. De tout pour tous les goûts.

Treize pièces dont la première raconte leur rencontre.

Une des pièces que j’aime beaucoup c’est « Le p’tit bonheur/Minor Swing » c’est fou le beau mariage musicale de ces deux pièces qui sont vraiment fait pour être jouées ensemble. La Tzigane est un chef d’œuvre également, du gypsy qui donne le goût de danser. Il y a même un reel qui suit pour continuer la danse.

Un autre point fort de ce projet, c’est l’explication de chacune des chansons, pourquoi on les a mixées ensemble. Par exemple, on y apprend que Félix a dédié Tzigane à son ami Django. Beaucoup de travail, mais le résultat est vraiment efficace ! Vous reconnaîtrez « Le petit Bonheur, Moi mes souliers, Le tour de l’île, Le train du nord, L’hymne au printemps, Bozo, les indémodables chansons de Félix ! Bonne écoute.

Source : http://info-culture.biz/2016/04/15/christine-tassan-et-les-imposteures-entre-felix-et-django-du-jazz-manouche-etonnant/

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10 mai 2016 – Marc Lalonde

Entre Félix & Django Christine Tassan & les imposteures

Lorsque j’ai eu écho du projet, je me disais que ça pourrait être intéressant. En recevant le produit final, c’est au-delà de mes espérances et ça, sans douter du grand talent de Christine Tassan & les imposteures. Ce groupe féminin de musique Jazz Manouche nous propose ENTRE FÉLIX & DJANGO, un 4e opus impressionnant et fort réussi. Ce disque débute et termine avec une mise en contexte et un épilogue. ENTRE FÉLIX & DJANGO captive notre attention sur-le-champ. Ça nous démontre aussi l’univers particulier du disque. Tout au long des 13 plages de cet album, on nous propose des arrangements exceptionnels qui rendent hommage à deux personnages uniques, l’un du vieux continent et l’autre de la terre française en Amérique, qui ont connu la gloire à un moment important en effervescence culturellement parlant. On fait un rapprochement qui est plus évident qu’on le pense et ça tout en douceur et ingéniosité.

Quelques pièces qui m’ont beaucoup séduit, sont LE P’TIT BONHEUR / MINOR SWING entre autre pour sa musicalité enivrante. Il y a un beau medley qui a été osé par les imposteures, REEL DES BOTTINES À MARTINE / MOI MES SOULIERS / NUIT DE SAINT-GERMAIN DES PRÉS est tout à fait génial et démontre le grand talent des 4 musiciennes montréalaises. Les pièces MYSTERY PACIFIC / LE TRAIN DU NORD / BLUES CLAIR et MÉLODIE AU CRÉPUSCULE / L’HYMNE AU PRINTEMPS sont deux autres bonnes preuves de la magie du projet. Et finalement cette belle berceuse pour l’âme humaine, NUAGES / BOZO nous rassasie tendrement comme une cerise sur un Sunday. En conclusion, la première chose à dire c’est chapeau aux imposteures. Christine Tassan, Martine Gaumond, Lise-Anne Ross, Blanche Baillargeon ont su construire des arrangements surprenants et forts réussis qui rendent l’univers de Félix si rafraichissant et Django si accessible. On écoute ce disque ENTRE FÉLIX & DJANGO, pour se rappeler de deux grands noms de la musique d’une époque pas si lointaine, pour s’évader du train-train quotidien, mais surtout parce que c’est un album que je considère comme un chef-d’œuvre et un des meilleurs que j’ai reçu depuis longtemps. Laissez-vous charmer par ses quatre grandes musiciennes de Jazz Manouche en visitant le http://www.christinetassanetlesimposteures.com/ .

Source : http://www.centrart.qc.ca/accueil.html

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Photo: Pedro Ruiz Le Devoir

Christine Tassan, guitariste et l’une des pionnières des musiques manouches à Montréal

18 avril 2016 – Yves Bernard

Quand Félix revit sur un air de Django

Félix et Django se sont connus et sont devenus copains. Le

grand six-pieds aurait même pris des cours de l’homme aux

trois doigts. Le Québécois s’inspirait de l’univers des Roms,

alors que l’artiste manouche jouait les grands espaces. À leur

façon, les deux incarnaient la liberté et, pour célébrer leur

rencontre, Christine Tassan et les imposteures lancent Entre

Félix & Django, un disque qui fait se marier les chansons de

l’un aux musiques de l’autre. Il fallait y penser.

« Ça fait une dizaine d’années que je me disais qu’il y avait

quelque chose à faire avec l’univers de Félix », affirme

Christine Tassan, guitariste et l’une des pionnières des

musiques manouches à Montréal. « Mais, on ne voulait pas

juste “manouchiser” Félix, on voulait aller plus loin.

L’étincelle et arrivée quand j’ai appris que Félix et Django

s’étaient rencontrés. On a alors imaginé ce qu’ils auraient pu

faire s’ils avaient fait de la musique ensemble. »

Les imposteures en ont vu d’autres, elles qui, avec beaucoup

d’humour et de délicieuses harmonies vocales, avaient mélangé

l’esprit de Django au blues, à la valse, à la rumba, au reel, au

vieux swing américain, au tango, aux extraits d’opéra et à la chanson francophone. Elles avaient donné à Plume une

bonne dose de franchouille et fait vibrer Les nuits de Montréal d’un certain quartier des spectacles sur la planète Trenet.

L’attrait du Québec

Du temps du Quintette Jazz gitan, avant la formation des imposteures en 2003, Christine avait aussi donné des airs

manouches au Bozo de Félix. Pourquoi lui ? La réponse de la guitariste est plus étonnante qu’il n’y paraît : « C’est un peu

lui qui m’a fait venir m’installer au Québec. Je le connaissais peu en France, car je viens d’une génération qui ne l’avait

pas beaucoup étudié. Je suis venue ici pendant un an comme étudiante et je l’ai découvert en écoutant les chansonniers

dans les bars. Puis je suis retournée en France, mais je l’avais encore en tête. Ce n’est pas juste lui, mais il y a quelque

chose de lui qui m’a fait revenir au Québec ». Elle s’est installée ici en 1994.

Et Django ? « Je me suis vraiment intéressée à sa musique en 2000. J’étais déjà ici au Québec. C’est comme une espèce

de chassé-croisé entre le Québec et la France. En tant qu’immigré, il y a comme un truc un peu subliminal qui arrive à

un moment donné. Tu t’attaches à ton pays d’origine », explique Christine.

La voilà donc seize ans plus tard à le rattacher au Québec de la manière la plus originale en reliant Félix et Django

musicalement, par l’ambiance ou simplement par la thématique des pièces. Les accords du P’tit bonheur et Minor Swing

se ressemblent, on les assemble. Le bal et Montagne Sainte-Geneviève valsent ensemble. Les mélancolies de Tears et de

Notre sentier se croisent en douceur. La mouche à feu et Pêche à la mouche font rire avec des effets musicaux. Le tour de

l’île est livré dans un Troublant boléro. Le Mystery Pacific et Le train du Nord ne roulent pas à la même cadence, mais

cela donne l’occasion de varier les rythmes. Ailleurs, on joue sur les couleurs musicales en « démanouchisant » Django et

en allant jusqu’à l’Europe de l’Est ou au reel québécois. Dans le disque, les imposteures continuent de pousser un peu

plus vers le jazz et de développer les harmonies vocales. Le bal est même traité en Barbershop. « On a essayé de trouver

une particularité à chaque pièce, un petit univers en soi. On est presque toujours parties des pièces de Félix et, chaque

fois, on se demandait comment on pouvait intégrer une Django là-dedans », résume Christine. Le disque est tout à fait

charmant.

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Magazine français – Édition janvier 2014 - par Max Robin

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Publié le 26 Juillet 2013 par Luc Proulx

Les Imposteures à l’apéro

Le jazz manouche est une musique plutôt machiste, puisqu’issu du monde gitan, mais voilà que Christine Tassan et trois complices féminisent le genre jusqu’à l’imposteur avec un «e», en s’imposant dans le style avec toute la fougue nécessaire. Bienvenue à l’apéro avec les Imposteures et leurs musiques intempestives livrées avec charme et un brin d’humour. Le quatuor se présentait devant la foule des Beaux lundis avec cette énergie typique au style popularisé par le grand Django Reinhardt, et la réaction de la foule fut instantanée, parce que Christine Tassan s’avère une excellente guitariste et très bonne chanteuse, en plus d’être compositrice, bref une musicienne complète et inspirée. Elle est accompagnée avec des rythmes soutenus par Lise-Anne Ross, à la guitare, ainsi que Martine Gaumond, au violon, et Blanche Baillargeon, à la contrebasse.

Toutes trois composent et arrangent parfois avec un brin de folie, en confondant notamment dans une même pièce Mission Impossible et Putting on the Ritz et elles traduisent en style manouche de très belles choses, comme La maison sous les arbres. Imposteures jusqu’à l’identité puisqu’elles sont d’ici et se permettent même de chanter J’aime les nuits de Montréal parmi des choses comme Those were the days et La vie de bohème, de Raymond Lévesque. En fait, on remarque encore une autre imposture alors que les musiciennes choisissent des pièces très mélodieuses pour adoucir un genre extrêmement rythmique, tout en ajoutant la chanson française aux instrumentations. Le métissage fonctionne à merveille et les Boisbriannais en redemandaient après quatre-vingt-dix minutes de pur plaisir. La réalité s’embellit de telles impostures et il en résulte une grande créativité servie par d’excellentes instrumentistes et de très bonnes chanteuses. Source : http://www.nordinfo.com/Culture/2013-07-26/article-3328957/Les-Imposteures-a-l%26rsquoapero/1

Photo Yves Déry Les Imposteures c’est Blanche Baillargeon, à la contrebasse, Lise-Anne Ross, à la guitare, Christine Tassan, à la guitare soliste, et Martine Gaumond, au violon.

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François Houde, Edition week-end 7 et 8 juillet 2012 – Section Arts et culture

Il faisait chaud

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Laurentides, le 14 novembre 2011

Une belle et douce folie Opinion Écrit par Pierre Lauzon Si les Diffusions Amal’Gamme ne cessent de nous étonner par les découvertes qu’ils nous permettent de faire depuis plusieurs années, le public n’a jamais été aussi heureux que samedi soir dernier. Le bonheur se lisait sur les visages des gens. Les grandes responsables de cette espèce d’euphorie étaient Christine Tassan et les Imposteures, sans oublier leur jazz manouche. Ce type de jazz, ce swing des années trente, né en France et popularisé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli, se caractérise par l’absence de percussions et de cuivres. Quand nous pensons jazz manouche, nous avons immédiatement en tête tous ces hommes qui lui ont fait traverser toutes ces décennies, dont The Lost Fingers plus près de nous. Donc, quand quatre femmes prétendent vouloir jouer sur cette patinoire musicale, il y a peut-être lieu de crier à l’imposture. Toutefois, c’est avant de les avoir entendues et surtout vues en spectacle, comme le bonheur nous fut donné dans la salle des Diffusions Amal’Gamme, à Prévost. Ces imposteures, ce sont Christine Tassan, d’origine française, mais aujourd’hui totalement québécoise, à la guitare soliste et à l’inspiration du groupe, puisque huit des dix-huit pièces au programme de samedi soir étaient les siennes et rivalisaient fort bien avec toutes les autres. C’est aussi Martine Gaumond au violon et à sa touche toute personnelle, Lise-Anne Ross à la guitare rythmique et à son énergie à vendre, Blanche Baillargeon à la contrebasse et à sa vigueur étonnante. Nos quatre imposteures ont aussi en commun de chanter et d’avoir un sens inné pour la fête et pour la belle et douce folie. Dès leurs premières notes, dès leurs premiers mots, dits le plus souvent en stéréo ou dans un mouvement de la parole qui voltige de l’une à l’autre, comme dans leurs chansons, le public ne pouvait être que charmé. Pas une déprime, même automnale, ne saurait résister à l’énergie et à la joie de vivre qu’elles dégagent. Nous avons eu droit, toujours avec beaucoup de justesse et de virtuosité, au « Minor Swing » de Django Reinhardt, au « Libertango » d’Astor Piazzola et aux compositions enlevantes de Christine. Mais si je vous disais que « Les nuits de Montréal » de Jacques Normand et Charles Trenet, « Le rendez-vous » de Claude Léveillée et Gilles Vigneault, « Les blondes » d’Anne Sylvestre, « La maison sous les arbres » de Gilbert Bécaud, sans oublier une composition de Raymond Lévesque, « La vie de bohème », étaient à ce menu musical, me croiriez-vous ? Ce fut pourtant le cas et ce, au plus pur ravissement du public nombreux. Tout au long de cette soirée, ce fut un feu roulant de cette musique si particulière, mais si conquérante. Contrairement aux hommes du jazz manouche qui ont l’habitude de jouer d’une façon statique à leur place, nos quatre imposteures ont constamment des fourmis dans les jambes. Elles n’hésitent pas à se déplacer fréquemment sur la scène et à aller même jusqu’à descendre rejoindre leur public pour leur communiquer, si c’est encore possible, leur belle folie. Lors du « Minor Swing » de Reinhardt, elles sont justement descendues de scène pour transformer cette œuvre classique du maître en reel typiquement québécois et faire ainsi danser une jeune fille de la première rangée. Pendant ce temps, il était fort amusant de voir Blanche Baillargeon assise avec sa contrebasse et en jouer comme si c’était une grosse guitare. Vous l’ai-je dit que c’était une douce et belle folie ? Par ce cadeau des Fêtes avant le temps, par cette si belle énergie et virtuosité, nos imposteures n’ont cessé de nous charmer également par leur humour, spontané à nos yeux et à nos oreilles. Elles sont quatre belles femmes, quatre musiciennes de très grand talent, quatre artistes qui nous donnent le goût de vivre et de dire que, malgré tout, mais surtout grâce à des gens comme elles, nous vivons dans un monde merveilleux. N’est-ce pas, Louis Armstrong ? Vous regrettez, n’est-ce pas, d’avoir raté ce rendez-vous exceptionnel ? Soyez aux aguets pour une prochaine visite près de chez nous ! Ne laissez pas cette folie vous échapper ! En attendant, si vous écoutez le poste radiophonique sur le FM, Planète Jazz, au 91,9, vous aurez peut-être ce bonheur de les entendre, comme je l’ai eu en roulant sur la Quinze nord samedi dernier. Ce fut la joie de vivre au volant.

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SAINT-PIERRE ET MIQUELON : au coeur des Déferlantes Atlantiques (2) - Par Henry Tilly – Juillet 2011

Une énergie pour le moins contagieuse et pourtant une grande sensibilité

dans les blues et ballades

Christine Tassan et ses complices sur la scène du chapiteau pour la soirée d'ouverture

Ah ! Oui vraiment ! Riche idée que de faire ouvrir le bal par « Christine Tassan et les imposteures » ; il ne leur faut pas longtemps pour mettre le feu au chapiteau. « Imposteures » ! Bon, comme c’est elles qui le disent, je veux bien les croire mais au moins au 3ème degré (si vous êtes sages je vous donnerai l’explication de ce qualificatif, telle que me l’a confiée Christine elle-même). Quoi qu’il en soit, tout le monde est bien d’accord, ici, pour dire que s’il y a imposture quelque part, elle n’est assurément pas musicale. Un swing à faire danser tout un cimetière : présence scénique bien équilibrée, cohérence totale, belle technique, répertoire chaud constitué d’un bon cocktail de standards et de pièces plus rares dont un bon nombre de compositions

originales signées ou co-signées Christine Tassan … Une énergie pour le moins contagieuse et pourtant une grande sensibilité dans les blues et ballades. Ce quartet irrésistible a décidément beaucoup d’atouts dans son jeu….plus un. Qu’elles se mettent à chanter, et elles chantent beaucoup, alors on comprend tout de suite que ces quatre filles puissent se faire « la vocale du diable » : Christine Tassan (guitare solo et voix); Line- Anne Ross (guitare rythmique et voix) ; Blanche Baillargeon (contrebasse et voix) ; Andrée-Anne Tremblay (violon et voix, remplaçante de Martine Gaumond). Rappels et re-rappels ! On ne veut plus les lâcher mais le programme a ses exigences et il faut bien se résoudre à se quitter. Pour ma part, j’ai une consolation de taille : je les retrouverai à Miquelon dimanche soir. Source :http://www.francomag.com/SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON-au-coeur-des-Deferlantes-Atlantiques-2_a363.html

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11 août 2010 Québec

Christine Tassan et les Imposteures au Festival Jazz Etcetera de Lévis

Avant d’avoir le coup de foudre pour le jazz manouche et de fonder les Imposteures, Christine Tassan (à droite) a joué de la guitare classique et fait de la chanson, ce qui l’a amenée en finale du Concours de Granby. Photo : Pierre-Alexandre Poirier, FIJM

Régis Tremblay, collaboration spéciale Le Soleil – (Québec) On peut être précurseur tout en étant résolument rétro! En ressuscitant chez nous le swing manouche de Django Reinhardt, Christine Tassan et ses Imposteures ont montré la voie aux Lost Fingers. «On se fait dire qu’on

surfe sur la vague manouche soulevée par les Lost Fingers... alors que nous étions là dès 2003!», tient à préciser la guitariste et chanteuse. 2003. C’était l’année du 50e anniversaire de la mort de Django Reinhardt, le guitariste et acolyte du violoniste Stéphane Grappelli, qui ont inventé le jazz manouche, dans le Paris des années 30. Car c’est bel et bien de France que le manouche a déferlé sur le monde, et c’est encore là qu’il a ressurgi en ce début de troisième millénaire, grâce à des ensembles comme Les Pommes de ma douche. «En 2003, je suis allée au Festival d’été de Québec pour assister à un spectacle hommage à Django, avec Romane, Angelo Debarre et Stochelo Rozenberg. Je suis revenue à Montréal si excitée que je n’en ai pas dormi pendant trois jours! Et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de fonder Les Imposteures», raconte Christine Tassan, une Française d’origine italienne (comme Grappelli) qui a émigré au Québec en 1995. Les belles «Imposteures» seront au Festival Jazz Etcetera de Lévis, dimanche, à 14h, sur la scène extérieure Desjardins. Pendant que Christine Tassan joue de la guitare solo à la Django, c’est Martine Gaumond qui joue du violon selon Grappelli, alors que Lise-Anne Ross tient la guitare rythmique et Blanche Baillargeon, la contrebasse. Un quatuor tout féminin est chose rare et précieuse, pour ne pas dire unique et curieuse, en jazz comme ailleurs. «En jazz comme en musique populaire, il y a beaucoup de filles qui chantent, mais très peu sont instrumentistes, contrairement à ce qu’on retrouve sur la scène classique. Il est donc très rare de trouver des filles capables d’improviser avec un instrument», raconte la guitariste Tissan, qui dit «espérer susciter des vocations». Beaucoup de liberté Il faut savoir cependant qu’une prestation des belles Imposteures comporte aussi beaucoup de chant. «Nous jouons sur l’humour, en reprenenant à notre façon des chansons comme Les blondes, d’Anne Sylvestre, ou L’hiver de Plume Latraverse. On le fait parce qu’on aime ça, en toute complicité. On se permet beaucoup de liberté, on change même un tango en swing, tel le Libertango d’Astor Piazzolla!», ajoute Christine Tassan, qui ne se gêne pas non plus pour parler au public, entre chaque prestation. Le manouche, c’est entraînant, enlevé, optimiste : en un mot, c’est swing. Mais cette musique comporte parfois une note nostalgique, très perceptible dans des pièces célèbres comme Nuages et Le Manoir de mes rêves. «Les gens apprécient beaucoup ce côté plus sentimental, et ce sont souvent ces pièces qui soulèvent les applaudissements les plus chaleureux», témoigne la guitariste et chanteuse. Christine Tassan et les Imposteures promènent leur swing manouche à longueur d’année, mais elles sont avant tout des «filles d’été», faisant tous les festivals en plein air, que ce soit à Montréal, à Toronto et même en Europe. Cette année, elles ont célébré la Saint-Jean-Baptiste sur une scène... torontoise, avant de se faire remarquer au Festival international de jazz de Montréal, le 2 juillet. Les belles Imposteures seront donc tout à fait à leur aise sur la scène extérieure du Festival Jazz Etcetera de Lévis, dimanche après-midi.

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Montréal, 29 juin 2010

Christine Tassan et Les Imposteures: Django au féminin

JESSICA ÉMOND-FERRAT - MÉTRO -29 juin 2010 22:46 Voilà une dizaine d’années que Christine Tassan a découvert Django Reinhardt... et le jazz manouche du même coup. «J’étais déjà guitariste, mais il y a une telle virtuosité dans cette musique qu’il a fallu que je réapprenne toute la technique!» se souvient la musicienne. Mais les défis n’ont jamais fait peur à Christine Tassan, qui adore la variété et qui joue avec plusieurs formations musicales de styles différents.

Blanche Baillargeon (contrebasse), Lise-Anne Ross (guitare rythmique), Martine Gaumond (violon) et Christine Tassan (guitare solo) forment le quatuor Les Imposteures.

«Le fait de faire plusieurs genres de musique, ça nourrit l’inspiration, explique-t-elle. Mais ces temps-ci, je me consacre principalement aux Imposteures.» Les Imposteures, ce sont quatre filles qui font du jazz manouche. Leur second album, Pas manouche, c’est louche, est paru en novembre dernier. «Le fait que nous ne soyons que des filles est un hasard. Nous étions simplement des copines qui faisions de la musique ensemble, mais maintenant, ça fait partie de notre concept, raconte la guitariste. On fait beaucoup d’instrumental dans nos spectacles

parce qu’on ne veut pas devenir un “groupe de chanteuses”. Il y en a tellement, alors que des filles qui font du jazz manouche, il y en a très peu!» Québécoise d’adoption mais Française d’origine, Christine Tassan évoque beaucoup le Québec dans ses chansons. «La musique manouche n’est pas encore très bien connue ici alors qu’en Europe elle existe depuis des dizaines d’années, rappelle-t-elle. C’est donc important pour nous que notre musique ait une particularité québécoise.» La musicienne est très enthousiaste à l’idée de jouer au Festival de jazz, où le groupe aura comme invité spécial le pianiste François Bourassa. «En spectacle, nous misons beaucoup sur l’humour. Nous avons une belle complicité entre nous, et je crois que ça se sent, dit-elle, ajoutant qu’elle espère que le festival leur permettra de faire connaître leur musique à des mélomanes curieux. À bon entendeur... Christine Tassan et Les Imposteures À L’Astral Vendredi à 18 h