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BIBACOUV

ça faitun Den rouSix défis Q relever à deux ouen solo pour (re)mettre de l'amour,du rire et du bonheur dans sa vie.Par Julie Reynié Photo Max von Treu

biche de mettre plusde fun dans notre vie •>Réponse (presque)

cash « Oui ' » Car même si jongler entredeux dossiers chauds, une couche culottepleine et un repas crame nous met surles rotules on a l'incroyable faculté detoujours trouver l'énergie nécessairepour relever des defis en s'amusantVotre mission, si vous l'accepte?, estdonc de reussir un, deux, trois, voire lessix challenges (vous êtes joueuse ' ) qu ona prépares pour vous Mieux (compkquons un peu la chose ' ) vous devrez lesréaliser en déployant votre imaginationau max Un sacré defi en soi et beaucoupde moments d'émotion, de bonnehumeur et de marrade en perspectiveAlors vous jouez > C'est parti '

Faire l'amour avecmon homme tous lesi soirs pendant un moisLe défi. Apres des annees de vie commune, c'est pas forcement Ici fête du sliptous les soirs a la maison (ni toutes les semarnes non plus) Entre I haleine postsoiree raclette qui pique le nez (et lesyeux), les gastros qui désintègrent tousnos efforts pour maintenir une once demystere et autres « glamouritudes » de lavie a deux - sans parler du combo fafigue stress temps qui passe, fourni d'office avec la vie de famille - on en arrivecertains jours a préférer la soiree pvjamaven eme replay de « L amour est dans lepre» a la séance erotique sur la table dusalon en nuisette panthère a froufrousAlors faire l'amour tous les soirs de la semame avec son homme ? La, tout desuite, ça nous donne (presque) envie depleurer Et pourtant, la biogueuse amencaine Megan Conley l'a fait avec son

man (oui oui, tous les soirs delà semaine,pendant un mois) Maîs pourquoi donc ?« Je vais tous les jours au travail et je passe45 minutes a rn humilier a la zumba pourgarder un corps qui me plaît quand j'en-file un maillot de bain Alors pourquoine pas consacrer 15 petites minutes quotidiennes a mon couple ~> » Bah oui, pourquoi pas hem ?Les bénéfices. Qu'on se rassure,Megan Conley n est pas un lapin Duracel! maîs bel et bien une femme commenous, qui kiffe aussi les tisanes devant desprogrammes TV de la honte Sauf qu'aforce de multiplier les rapports, elle a decouvert qu'elle en avait encore plusenvie «En tant que femme, quand je mesuis rendu compte que le sexe renforçaitnotre relation, c'est devenu beaucoupplus intéressant pour moi ' », plaisantet elle Car non seulement le sexe quoti

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Vous admirezceux quiparviennenta mettre unpied derrièrela tête ouà ouvrir unebouteille avecleur aisselle?Go, go, go !

dien, qui peut aller de 15 minuteshop-hop-hop top chrono à des heures dedélices quand on est au top patate, ça faitdu bien sur le coup, ça zén iiie (merci co-pine endorphine, l'hormone du bon-heur ! ) mais en plus, on se dit que ça nouspermet de retrouver notre homme après(ou pendant ? ) une journée très chargée,et de consacrer quèlques minutes parjour rien qu'au bien-être de notre couple.Un peu comme quand on cire des bottespour qu'elles ne s'abîment pas ou qu'onse lave les dents pour ne pas avoir des ca-ries, mais version «vie à deux». Et vucomme ça, ça nous semble un défi (vrai-ment) très excitant à relever ! Chiche !Le bonus. Parce qu'elles ont lu l'articlede Megan Conley, des bouquins surl'amour ou qu'elles sont du signe dulapin (Duracell), certaines se sont déjàlancées dans le challenge ! Alors :I/ Bravo. 2/ Pour vous, on corse encoreun peu plus les choses : expérimenter ENPLUS à CHAQUE FOIS une nouvelleposition du Kâma Sûtra. Brouette thaï-landaise, ciseaux suspendus, arbre dé-fendu. .. : ça sera (en plus) l'occasion de

travailler ses abdos-fessiers et de parta-ger de bonnes parties de rigolade.

, Tenter un truc diraueLe défi. On a toutes des envies qu'on nesait pas très bien où ranger dans notre ar-moire intérieure, partagée entre la case« purs fantasmes » ou « vrais désirs àconcrétiser». Pourquoi? Parce que cesmini rêves peuvent être - il faut le dire -complètement barges et inutiles. Et c'esttantmieux ! D'ailleurs, plus on se dit «y'aque moi qui peux penser à un tmc aussibarré», plus c'est drôle. L'idée de lire leshiéroglyphes, d'écrire de votre autremain ou cie tout connaître sur la vie destortues du Pacifique déclenche un petitsourire malicieux sur votre visage ? C'estparti ! Vous admirez ceux qui par-viennent à mettre un pied derrière la têteou à ouvrir une bouteille avec leur ais-selle ? Go, go, go ! La marche à suivre est

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la suivante pour commencer, vous sorlez une feuille, vos crayons et un paquetde bonbons Vous mangez les bonbons(pour I inspiration), notez cinq defis mi-nimum, et vous vous fixez un délai dairpour realiser chacun d entre eux Ce délaidoit être a la fois court (pour le côte « chailenge de guerrière») maîs aussi réalisteInutile de préciser qu on n arrive pas afaire un salto arrière en trois jours, hein 'Les bénéfices. Certainement aucun ducôte «pratique», car comme on l'a bienprécise, ça on s'en riche comme de notrepremiere pantoufle Ce qu'on veut, ici,c'est réaliser un «defi pour l'amour dudefi » et tant qu'a faire, se marrer 'C'est le principe de la fantaisie, «désirbi?arre, fantasque ne correspondant aaucun besoin essentiel», dixit MonsieurLarousse D'ailleurs, en parlant defantaisie, non seulement on aime bien sonnom (ça nous fait repenser avec émotionà notre mini nous en train de regarder« Fantasia » Une cure de jouv ence O, maîsaussi son super pouvoir elle booste I ima-gination et la creativite Et puis, marre dechercher un sens a tout La, il peut n'y enavoiraucun Ons'enmoqueetmême,onassume On est des rebelles des v raies

Faire marrer sonLe défi. Vous connaissez le defi « unemari ade par jour avec son homme pendani un mois ? » Non ? Normal c'estnouveau, c'est frais et on adore L'idée,c'est de mettre de côte notre stress (« comment je vais faire pour que Junior finisseses carottes?»), notre enervement («s'ilne met pas ses chaussettes dans le panierà linge sale, je les lui fais manger ' ») etautres emotions négatives, en partageantchaque jour av ec lui une grosse marrade,différente bien entendu On insiste onparle de marrade, hein, pas d'un petit nremuet échange entre une tranche de jambon sans couenne et une tranche de saintnectaire (sinon trop facile, ça ne serait pasun defi) Nous, en fait, on veut de la grosse

Ce qu'on veut,ici, c'est réaliserun «défi pourl'amour du défi»...et, tant qu'à faire,se marrer!Cest le principede la fantaisie.

marrade, celle a s'en taper les fesses parterre, celle qui nous donne l'impressionde retrouver nos 10 ans (d'âge mental)Voire moins II v a la marrade « cour derecrc» on s'envoie des blagues de Toto(vraiment nulles) quand on sait quel'autre est en pleine reunion, on s'infliged'abominables séances de chatouilles, onse jette de la farine a la figure a en retourner la cuisine La marrade « de secours »placer dix mots improbables comme«ornithorynque» ou «mycose» lors dedîners (tres) ennuveux La marrade sexyjouer a se ie séduire comme si on ne seconnaissait pas ouenjouantdesrôlesrmprobables (James Bond qui flirte avecLara Croft, ça donnerait quoi ?), decouvrir a l'aide d'une plume ses zones ercgenes osées Bref, on met notre cerveauen mode « off» et on accorde a notre entant interieur une grosse pause recre debêtises Et av ec carte blanche pour le defimarrade, on est sûre qu'il trouvera desuper idees 'Les bénéfices. I/ Faire un truc dont onn a vraiment pas l'habitude - lâcherprise - et v arriver pendant un mois, entrouvant en plus chaque jour une idéedingue et différente, c'est carrément laclasse 2/On retrouve (momentanément)notre fraicheur d'enfant qu'on croyait envolée Et on est sûre que ce sera le malleur antirides pour notre visage (defilutter contre le temps par la force du menlai Check1)'3/Enplusd'unamant,d'unami et peut être d'un papa notre patte

naire de vie va avoir une nouvelle fonction topissime celle de «copain derigolade» Gé-ni al ' Alors, cap ?

i Arrêter de râlerLe défi. Une personne râle en moyenneentre 15 et 30 fois par jour, ce qui correspond (a peu pres) au nombre de cigarettes contenues dans un paquet En fait,on est tellement occupées a râler que lespetites phrases a la douceur d'un bout deverre type «si quelqu'un reklaxonne, jecne» et autres « si j'aurais su j'aurais pasv'nu» deviennent de vraies addictions,pas bonnes du tout pour notre bien etreni pou r celui des autres (même si - reconnaissons le - c'est sacrement bon sur lecoup) Et comme il existe sur les reseauxsociaux des défis «J'arrête de fumer », ons est dit pourquoi ne pas tenter le «J'arrête de râler » > D'ailleurs, ça tombe bien,e est le titre d un bouquin de la coachChristine Lewicki (I), qui nous proposesa methode simple pour en finir avec lesrâles en tous génies, et ce en 3 semainesseulement, soit 21 jours Pas besoin de«râlages électroniques» ou de patchs« anti gagnasse » (et puis ça n'existe pasPas encore) Seule la volonté compte, ilparaît On se lance5

Les bénéfices. Déjà, la face de bulldog,avec les grognements qui vont avec (etparfois la bave, sous forme de postillons),e est moche et ça fait des rides Ensuite,d'un point de vue pratique et engage, onse dit qu'arrêter de trépigner en gnagnatant, ça nous fera économiser notre energie, ce qui constitue d'une part un beaugeste pour notre environnement inteneur(on est plus zen en meilleure sante quedu bonus ' ) maîs aussi pour la planete demaniere generale (un peu plus de paixdans ce monde de brutes ' Gandhi seraitfier de nous) Bref, nos enfants nous difont merci (ou du moins «T es moinspas belle quand t'es zentille») Sinon,sans chercher plus loin, ça nous fera toutsimplement changer nos habitudes, et leshabitudes, c'est marrant de les bousculer

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Dépasser ses peursLe défi. Les joueurs le savent bien : plusun défi est difficile à relever, plus il estbeau (et intéressant). Et ça tombe bien,car il y a une chose qu'on a toutes du malà faire et qui nous hisserait direct au rangde reine cles défis : affronter une de nospeurs... dans un délai d'un mois. Mais at-tention : là, on parle de vraie peur, pas depeurounette à la noisette du style «J'aipeur de me casser un ongle en ouvrantune canette de jus de fruits sans sucresajoutés » (je vous vois venir i ). Non. Nous,on est des femmes, des vraies. Pleines decourage et d'initiative. On veut du «Je ca-resse une araignée (même si c'est du boutde l'ongle de l'index et en hurlant trèsfort) », du «J'achète un billet d'avion etj'y monte pour de vrai » (et noyer son dé-sarroi dansle chocolat,pas cher, delà salled'embarquement) ou encore du «Jesaute à l'élastique. Mais avant je fais montestament, au cas où, car on sait jamais,alors laisse-moi tranquille, je fais ce queje veux d'abord ! ». Et si vous faites ça,chapeau championne ! Couronnementde reine des défis.Les bénéfices. Déjà, on va pouvoir se lapéter un max auprès de notre entourageincrédule. Et on ne va pas se gêner ! En-suite, ça nous fait un point commun deplusavecnossuperhérospréférés.Ehoui,Batman a, par exemple, peur des chauves-souris (mais s'en entoure pour être plusfort), Harry Potter ridiculise comme unchef son Ëpouvantard (un vilain monstrequi prend l'apparence du truc qui nousfait le plus flipper), Carne Bradshaw ac-cepte la part d'ombre pas rassurante deMr Big. Au fond, la peur et donc les défisfont partie de nos vies ! Alors, autant enjouer et mettre la honte à notre frousse, àla manière de Harry. C'est drôle, libéra-teur et ça nous permet d'« élargir notrechamp des possibles » (2 ). « Faites chaque

On dit que dès qu'ons'imagine faire des trucschauds bouillants avec

un homme, on suit notreinstinct et on fonce.

jour quelque chose qui vous fait peur»,nous lance même Eleanor Roosevelt, lafemme du célèbre président américain. Etpourquoi pas (ça compte, l'ouverture dela canette avec vernis, là ?) ?

Le dêfi. Ce bellâtre taillé comme une sta-tue grecque et au regard de b raise vous f aitfondre comme un Mister Freeze en pleinSahara ? Chiche que vous allez lui parler !Pour cela, il y a plusieurs techniques. La« Bridget Jones » (je te rentre dedans et jelance avec une face tombée de la lune « oh,désolée, je ne vous avais pas vu !» I lihi),la «scout toujours» («Excusez-moi, sa-vez-vous comment on va là-bas ? Vous yallez aussi ? On y va ensemble alors I »Hihi), la « caliente» (vous faites ressortirla femme fatale qui est en vous et avancezvers lui telle Pénélope Cruz, lentement, enmaintenant un contact visuel intense) ouencore la «technique du harponnage»(on lui fait croire que c'est lui qui prendladécision de la drague, alors qu'on l'a attiréjusqu'à nous par un regard direct et unsourire franc). Bref, il y a une infinité defaçons de draguer, ce qui fait que c'est sidrôle. Alors, c'est OK ? On dit que pen-dant un mois, dès qu'on s'imagine fairedes trucs chauds bouillants avec unhomme (et qu'on est célibataire, hein ! ),on suitnotre instinct et enfonce ? Mieux !Et si chaque fois on inventait une nouvelletechnique, qu'on consignait dans un car-net et qu'on partageait ensuite avec nosamies P Ça promet de gros fous rires ! OK,alors. À l'abordage!Les bénéfices. Je vous passe les avan-tages type « On évite de passer (peut-être)à côté de l'amour de sa vie», « ça nous per-met de prendre confiance en nous» ou en-

core «on décide de choisir nos hommeset plus dc se laisser choisir », blablabla, cartout ça tombe sous le sens. Ce qui nous faitkiffer, dans ce défi, vraiment kiffer, c'estl'opportunité de faire exploser notre ba-romètre de rire ! Soit de fierté («Je suistrop forte. Mouhaha»), soit d'autodéri-sion après un râteau («Non mais, c'estjuste qu'il est timide»), soit de «MonDieu, dès qu'il s'est mis à me parler, il m'afait autant envie que des abats au petit dé-jeuner. Monde cruel ! ». Et puis, en élabo-rant de nouvelles techniques, toutes aussidéjantées, vous allez mettre un peu de fundans votre quotidien et rajouter des barresde rire dans vos soirées. Qui sait : peut-être que bientôt vous aurez tellement testéde conseils que votre nouveau défi serad'ouvrir une agence de conseils en dragueou que vous en ferez un guide à la manièredeBarney Stinson, le sériai lover de «HowI Met Your Mother » ? Qui sait ?1 «J'ARRÊTE DE RÂLER», CHRISTINE LEWICKI,ÉD EYROLLES (2011)2 «J'ARRÊTE D'AVOIR PEUR 21 JOURS POURCHANGER», MARIE-FRANCE ET EMMANUELBALLET DE COQUEREAUMONT, ÉD EYROLLES (2014)

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