j it hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à...

37
j I T hôpital du haut richelieu I HV ••OÛÙ .c-u J Ç-f'l •tement de Santé Communautaire lint-Luc. Saint-Jean-sur-RîchaSiaij (Quebec), J3A 1G2 (514) 348-7336 - Fax (514) 348-7320 NSPQ - Moritréa JUL 3 5567 00001 ÎI959

Upload: truonganh

Post on 05-Jun-2019

213 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

j I T hôpital du haut richelieu

I

HV ••OÛÙ .c-u

J Ç - f ' l

•tement de Santé Communautaire l int-Luc. Saint-Jean-sur-RîchaSiaij (Quebec), J3A 1G2 • (514) 348-7336 - Fax (514) 348-7320

NSPQ - Moritréa JUL 3 5567 00001 ÎI959

Page 2: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

M u t national de santé publique du Québec 4835, avenue Christopho-coiomb, bureau 200

Montréal (Québec) H2J3G8 T/ÀI • / C « 4 \ R a m - _ Tél.: (514) 597-0606

RAPPORT D'ÉTAPE DE L'ACTION PRËVETTIVE EN TOXICOMANIE

ET PERSPECTIVES D'ÉVOLUTION MONTÉRÊGIE

Par

Marie Christine Gran

Février 1991

Page 3: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

« A f t 13*0

Depot légal - 1er trimestre 1991 Bibliothèque nationale du Québec ISBN 2-921245-15-9 Tous droits réserves (c) 1991

v j J - . " (SOfeQ; . . t.

ffi a-

Page 4: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

TABLE DES MATIÈRES

Page

INTRODUCTION.,.. - 3

I - PROJETS SPÉCIFIQUES 4

A)- Concours. Clip-Clap (septembre 90 - février 91) 4 B)- Semaine nationale de prévention de l'usage et

de l'abus des psychotropes : 19 au 24 novembre 1990..... 4 C)- Recueil d'outils pédagogiques en prévention des

toxicomanies 6 D)- Formation des moniteurs de loisirs en prévention

des toxicomanies 7 E)- Opération Nez Rouge (novembre - décembre 1990) 8 F)- Formation 9 G)- Collaboration 10

II - COMITÉS SOUS-RÉGIONAUX DE PRÉVENTION 10

A)- Territoire du D.S.C. Honoré-Mercier 10 B)- Territoire du D.S.C. Charles LeMoyne 11 C)- Territoire du D.S.C. du Haut-Richelieu 11 D)- Territoire du D.S.C. de Valleyfield 12

III- COMITÉ RÉGIONAL DE PRÉVENTION 12

IV - PERSPECTIVES D'ÉVALUATION 12

Annexe 1 Participation des écoles au projet Cli-Clap Annexe 2 Semaine nationale de prévention : bottin des activités en Mon-

térégie Annexe 3 Proposition du projet de prévention jeunesse de la toxicomanie

en milieu naturel Annexe 4 Opération Nez Rouge

Page 5: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

INTRODUCTION

Ce rapport fait suite au bilan de la première année d'opération1 du programme régional2en prévention des toxicomanies et de promotion de la santé chez les jeunes en Montérégie. En plus d'une présentation des travaux (en comités et les projets spécifiques), nous trouverons dans ce rapport un bref résumé de l'état de situation en matière de prévention et nos recommandations de déve-loppement pour optimiser les ressources humaines, matérielles et financières disponibles*

Enfin, il m'importe de remettre en lumière le caractère novateur de notre programme régional* Tous les partenaires sont amenés à développer, ensemble, une façon de travailler axée plus que jamais sur la ̂ collaboration, le par-tage et la concertation. La mise en commun des énergies,- des idées et des ressourcesà la fois comme but et comme moyen d'implication réelle de tous les partenaires (naturels, communautaires, réseau) dans chacune des étapes d'élaboration et de réalisation de 1'action préventive dans le domaine de l'alcoolisme et de la toxicomanie.

1 Gran, Marie Christine., Rapport d'étape de l'action préventive en toxicomanie et perspectives d'évolution - Hontérégie, D.S.C. du Haut-Richelieu, Août 1990.

2 Gran, Marie Christine., Cadre de référence pour un programme de prévention primaire en toxi-comanie et de promotion de la santé-Montérégie, D.S.C. du Haut-Richelieu, février 1989.

Page 6: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

- PROJETS SPÉCIFIQUES

A)- Concours Clip-Clap (Septembre 90 - Février 91)

Dans le cadre de la stratégie nationale anti-drogue Santé bien-être social Canada a sollicité la participation des D.S.C. pour son projet "Clip-Clap". Il s'agit d'un concours, s'adressant à tous les élèves des écoles secondaires francophones du Québec ayant pour objectif d'élaborer des scénarios de vidéo-clips met-tant en lumière l'aspect positif de la non-consommation. (Volet Clip-Clap pub). A ce volet s'ajoutait le Clip-Clap quiz, soit un bref questionnaire visant à mesurer quelques connaissances qu'ont les jeunes dans le domaine des drogues.

Le D.S.C. du Haut-Richelieu a accepté de collaborer à ce projet se déroulant de septembre 90 à février 91. Notre rôle a été de pro-mouvoir la participation des écoles secondaires de notre terri-toire et de servir d'intermédiaire et de ressource entre l'organi-sateur du concours et les écoles participantes.

Nous avons donc contacté toutes les écoles secondaires, sollicité leur participation, tenue une session d'information et assuré un suivi tout au long de la tenue du concours .3'** Le concours se ter-mine à la mi-février 1991 avec le dévoilement publique des ga-gnants des volets pub et quiz sur les ondes de Musique plus.

B)- Semaine nationale de prévention de l'usage et de lfabus des psy-chotropes : 19 au 24 novembre 1990

Comme à chaque année, le, M.S.S.S. a tenu une semaine nationale de prévention des drogues (sour la coordination des conseils régio-naux) dont le thème pour 1990 a été la sensibilisation et l'impli-

La date de remise des scénarios et dea quiz chevauchait la semaine nationale de prévention. Plusieurs écoles ont ainsi inscrit à leurs activités de la semaine le concours Cli-Clàp.

Voir annexe 1 pour les taux de participation.

Page 7: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

5

cation des adultes significatifs auprès des jeunes* Le CSSS-M, les comités sous-rêgionaux de prévention et la ressource régionale ont été activement impliqués dans la planification et la tenue de la semaine* Chaque comité a joué, dans sa sous-région respective, un rôle de promoteur et de personne-ressource auprès des autres par-tenaires du milieu pour lf organisation et la tenue d1activités durant cette semaine. Le CSSS-M pour sa part a publicisé les acti-vités pour chaque région5dans une brochure et offert son support technique et médiatique aux sous-régions6.

L'implication des structures participatives a porté fruit en per-mettant la promotion des comités de prévention et la philosophie df intervention préventive retenue en Montérégie. Les liens avec les partenaires scolaires, communautaires et du réseau ont été renforcés alors que la sensibilisation à l'importance de la pré-vention s'est accrue.

L'organisation et la tenue de la semaine a validé les besoins déjà identifiés auprès de nos partenaires en matière d'intervention préventive à savoir : formation de base sur la consommation de drogues chez les jeunes et en prévention primaire, outils pédago-giques en prévention, concertation entre tous les intervenants et développement des liens existants entre la prévention et les ser-vices/ressources de dépistage et de traitement. Enfin, les con-tacts créés lors de la semaine nationale ont permis le recrutement de nouveaux partenaires sur les comités sous-régionaux de préven-tion.

5 Seule la sous-région du D.S.C. de Valleyfield n'a pas été représentée suite à une décision de son comité sous-régional de prévention de ne pss solliciter la tenue d'activités spécifi-ques h la semaine auprès de ses partenaires.

6 Voir annexe 2 pour les types d'activités tenues lors de la semaine.

Page 8: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

I

6

C)- Recueil d'outils pédagogiques en prévention des toxicomanies

Le D.S.C. du Haut-Richelieu en collaboration avec le D.S.C. Beau-ce ville ont élaboré ce projet en commun. Ce recueil a le double objectif de :

1- Résumer les principes directeurs d'une prévention efficace axée sur les déterminants de la santé, l'acquisition de bonnes habitudes et attitudes et la capacité de choisir;

2- Outiller les intervenants-jeunesse 7 pour les supporter dans l'élaboration et la tenue d'activités de prévention en toxico-manie (auprès des jeunes et de tout adulte significatif).

A.

Ce recueil ne se veut pas exhaustif pour le moment mais veut rapi-dement répondre à un besoin pressant de support pédagogique, d'a-nimation et d'éducation des intervenants actuels• Pour accélérer la création dé ce recueil, le D.S.C. Honoré-Mercier s'est récem-ment joint aux instigateurs du projet en débloquant des fonds pour l'embauche d'une ressource pour une période fixe (décembre 90/jan-vier 91) devant travailler à la compilation du matériel pré- sé-lectionné (en concordance avac les principes directeurs des pro-grammes régionaux). Conformément à l'approche en prévention pri-maire et de promotion de la santé retenue dans nos régions repec-tives, nous trouverons dans ce recueil une première sélection d'activités, de documents audiovisuels, de jeux et d'écrits infor-matifs/éducatifs et d'organismes/personnes ressources supportant les intervenants dans l'organisation et la tenue d'activités de prévention.

7 NOU9 entendons par ceci tous les interveenants scolaires, communautaires, policiers, sociaux et de la santé impliqués de près ou de loin auprès des jeunes.

Page 9: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

7

En Montérégle les comités sous-régionaux de prévention se feront les promoteurs de ce recueil et, en collaboration avec les autres partenaires du milieux, favoriseront le développement et la mise à jour de cet outil pour les années à venir en y apportant leurs idées, leur appréciation et leurs découvertes.

D)- Formation des moniteurs de loisirs en prévention des toxicomanies

Le D.S.C. du Haut-Richelieu et l'Association des intervenants en toxicomanie du Québec (AITQ) présentent un projet de prévention commun dans le cadre du Programme d'action communautaire de la stratégie nationale antidrogue de Santé et bien-être social Ca-nada .0

a.

Ce projet consiste à mettre sur pied une formation en prévention des toxicomanies chez les jeunes .pour les moniteurs de loisirs de deux régions-cibles : St-Jean-sur-Richelieu et l'axe Cowansville, Fa rnham, Bed fo rd•

Le milieu scolaire étant abondamment sollicité pour des projets de toutes sortes il devient plus difficilement pénétrable tandis que les intervenants, scolaires ont de moins en moins de temps et d'é-nergie à nous consacrer. Il nous est donc apparu pertinent de rejoindre les jeunes dans leur milieu naturel là où se fait une partie significative de leur socialisation. Sachant que les prin-cipales raisons de consommation évoquées par les. . jeunes sont la curiosité, le plaisir et la sociabilité, la période estivale est souvent propice à une première initiation. De plus, un programme de prévention tenu à l'été permet soit un suivi à un programme effectué en milieu scolaire, soit une introduction à celui de l'année à venir. Enfin, notre projet a l'avantage d'impliquer des

8 Détails du projet è l'annexe 3

Page 10: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

8

jeunes, des adultes significatifs et des municipalités dans l'éla-boration d'une action préventive en plus d'initier une expérience de prévention par les pairs.

La ville de St-Jean a été retenue pour son caractère urbain et sa disposition à collaborer à des projets de qualité de vie tandis que les villes de Farnham, Cowansville et Bedford nous intéressent par leur caractère rural d'où un accès plus difficile aux servi-ces.

Ce projet est une initiative du D.S.C. du Haut-Richelieu (en col-laboration avec l'AITQ) et verra à impliquer le comité de préven-tion de cette sous-région. L'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation de ce projet sont prévues pour une période allant de juillet 91 à décembre 92.

Opération Nez Rouge (Novembre - décembre 90)

Cette année, le D.S.C du Haut-Richelieu a -collaboré au projet Opé-ration Nez Rouge. Notre contribution a été celle de proposer un modèle de contrat de retour sécuritaire à la maison signé entre un jeune et un adulte ou entre adultes (annexe 4). Nous nous sommes joints à l'équipe Nez Rouge de la ville de St-Jean-sur-Richelieu lors de visites d'établissements scolaires (sec. V e t Cegep) pour la distribution de contrats. Cette visibilité a permis de faire connaître le D.S.C. comme un partenaire actif en prévention/promo-tion et comme collabçrateur en ces domaines.

Page 11: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

9

F)- Formation

Le D.S.C. a été sollicité par des milieux scolaires et de services sociaux9à tenir des sessions de formation sur le phénomène drogue chez les jeunes et la prévention. Ces invitations découlent d'une visibilité et d'une connaissance de plus en plus répandues des comités de prévention, promoteurs du cadre de référence en préven-tion de l'alcoolisme et des autres toxicomanies de la Montérégie. Malgré une pénétration difficile dés milieux scolaires pour la tenue de programmes de prévention, c'est via les membres des comi-tés que la sensibilisation des établissements s'est amorcée, dé-clenchant ainsi une ouverture des dits milieux et une demande d'information/formation de ces partenaires.

A. Ces sessions d'information/formation ont toutes données lieu à 1'organisation et à la tenue d'activités préventives s'adressant aux jeunes et/ou aux parents et adultes significatifs soit dans le cadre de là semaine nationale ou soit à titre de projet scolaire (réalisé ou à venir) : -kiosque d'information multi-partenaires (santé, scolaire, poli-ciers, communautaire, réadaptation); -projet conjoint scolaire/maison de jeunes (4 rencontres auprès des élèves et une avec les parents); -mise sur pied d'un comité tôxico-scolaire.

Elles ont permis la diffusion et l'adoption du cadre de référence en Montérégie, la concertation et la collaboration de différents

. partenaires (sociaux, santé, policiers, communautaires) et l'ac-croissement de l'intérêt en matière de prévention de l'alcoolisme et des autres toxicomanies chez les jeunes.

9 -infirmières scolaires (primaire et secondaire) du C.L.S.C. Samuel de Champlain -comité toxico de la Polyvalente Marcel Landry (Iberville) -professeurs et professionnels non-enseignants de l'école secondaire Beaulieu (St-Jean)

Page 12: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

10

G)- Collaborations

Le caractère novateur de notre programme régional et lf expertise que nous développons graduellement nous ont amené à être consulté et à collaborer à différents dossiers au cours de l'annéè: •Comité permanent des services en alcoolisme et autres toxicoma-nies de la Montérégie; •Comité provincial en prévention (AHQ); •Protocole d'évaluation des programmes régionaux en prévention (M.S.S.S.); •Validation de l'objectif santé concernant l'alcool (M.S.S.S.);

p .Conférence sur l'état de situation de la consommation d'alcool et de drogues en Montérégie (Colloque dé La Source des Monts); •Projet conjoint DSC-HHR/AITQ.

XI - COMITÉS SOUS-RÉGIONAUX DE PRÉVENTION

Conformément aux objectifs fixés pour, cette deuxième année d'opéra-tion10 les comités sous-régionaux se sont consolidés et entendus sur des projets à mener à terme en 91/92.

Le rôle actif qu'ils ont joué lors de la semaine nationale a permis de faire d'avantage connaître ces structures participatives dans chaque sous-région et de promouvoir la prévention primaire en alcoolisme et autres toxicomanies telle que conçue et adoptée en Montérégie. De nou-veaux partenaires se sont ainsi joints aux comités pour mettre à profit les ressources, les expertises et les projets. Voici donc les plans de travail retenus par les comités pour 91/91.

A)- Territoire du D.S.C. Honoré-Mercier

.poursuivre l'inventaire des actions préventives (amorcé lors de la semaine nationale) .organiser (à la demande des partenaires du milieu)une formation sur la consommation chez les jeunes et la prévention primaire (en cours)<

10 Voir le rapport d'étape, août 1990.

Page 13: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

11

•organiser une journée de rencontre (discussion, échange) avec tous les partenaires du milieu et développer des projets communs

• s

(forme collpque) (en cours); •supporter et promouvoir le recueil d'outils pédagogiques (en cours);

-support à l'inventaire d'outils -validation -diffusion -mise à jour

Territoire du D.S.C Charles LeMoyne

•élaborer une grille/questionnaire pour effectuer l'Inventaire des actions préventives auprès des partenaires du milieu (réalisé); •analyser les besoins des partenaires et left outiller (en cours); •mettre sur pied une structure de formation conforme au cadre de référence (en cours); •mettre sur pied une structure d'évaluation des programmes et activités mis de l'avant; •adopter un proujet de prévention pour les milieux scolaires : (en cours);

-pré-sélection à partir de l'inventaire -inviter les responsables de projets pour une présenta-tion au comité

-choix d'un projet et mise en oeuvre (91/92)

Territoire du D.S.C. du Haut-Richelieu

•Inventaire des activités préventives auprès des partenaires du milieu (en cours); •promotion du comité de prévention auprès des établissements sco-laires par une participation ponctuelle à leurs comités d'écoles (en cours); •mise sur pied d'un kiosque d'information/éducation multi-parte-naires (en cours avril 91); •participation au projet de formation des moniteurs (91/91);

Page 14: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 2

•organisation d'activités de prévention pour la prochaine semaine nationale (nov. 91); •mise sur pied d'une formation auprès des partenaires du milieu sur la consommation chez les jeunes et la prévention primaire; •élargissement du comité (continu).

D)- Territoire du D.S.C. dé Valleyfleld

•inventaire des activités préventives (réalisé); «pré-sélection de projets et analyse (réalisé); .adoption d'un projet (réalisé : projet PRISME); •autorisation des établissements (CLSC et écoles) (à venir); •adaptation du projet et mise en oeuvre (à venir).

a.

III- COMITÉ REGIONAL DE PRÉVENTION

En date de ce rapport, la troisième réunion du comité régional n'a pas encore eu lieu (tenue le 21-01-91), C'est à cette réunion que les mem-bres du comité ont convenu d'établir précisément le mandat du comité régional pour 91/92 suite à l'implication des comités sous-régionaux à la semaine nationale, les inventaires d'activités effectués et ies be-soins des partenaires ainsi identifiés• Tout en respectant son rôle de promotion du cadre de référence et de coordination des orientations en prévention, il s'agira d'établir des stratégies d'action pour supporter l'activité des comités et pour favoriser une ouverture et une collabo-ration croissantes des différents milieux.

IV - PERSPECTIVES D'ÉVALUATION

Suite au dépôt du rapport Bertrand et des orientations ministérielles à l'égard de l'usage et de l'abus des psychotropes, nous assistons à un réel "virage préventif" en matière d'alcoolisme et de toxicomanie. Plus

Page 15: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 3

que jamais auparavant les ministères de la Santé et des services so-ciaux, de l'Éducation, de ,1a Justice et de la Sécurité publique recon-naissent le rôle essentiel de la prévention et de la promotion de la santé pour contribuer à contrer ce., problème. Dernièrement, on nous annonçait l'injection de nouvelles sommes d'argent dans la lutte contre l'usage et l'abus de psychotropes. Aux 440 millions déjà investis par le M.S.S.S. s'ajouteront 8,4 millions en 91/92 pour atteindre en 92/93 11,7 millions. De ces montants une part importante sera consacrée à la prévention (de l'ordre de 1,760,000 $).

Graphique i : MONTANTS ADDITIONNELS CONSACRÉS A LA LUTTE CONTRE LES TOXICOMANIES PAR LES PRINCIPAUX

MINISTERES CONCERNES

25,000,000.00 $

20,000,000.00 $

15,000,000.00$

10,000,000.00 $

5,000,000.00 $

0.00,$

S Justice a Education 0 Santé* Sew.sociaw M Sécurité publique

Source: Service fies programmes aux personnes toxicomanes Ministère de la Santé et des Services sociaux 20/12/90

Page 16: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 4

Graphique 2 RÉPARTITION DES MONTANTS ALLOUÉS AU MSSS POUR LA TOXICOMANIE (1991-92)

Coordination $600,000 Recherche $450,000

Prévention "$1.760,000

Réadaptation $5 ;590,0û0

.Source rService des programmes aux personnes toxicomanes Ministère CJÔ la Santé et dos Services sociaux 20/12/90

Page 17: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 5

De plus, la récente réforme des services sociaux et de santé annoncée par le ministre Marc-Yvan Côté entérine le "virage préventif" en alcoo-lisme et autres toxicomanies particulièrement auprès des jeunes, des parents (incluant les adultes significatifs) et des personnes âgées. L'objectif est de "développer ou renforcer les comportements responsa-bles et adéquats pouvant éviter l'usage fréquent ou abusif de produits psychotropes..."11 tout en misant sur la concertation et la participa-tion active des partenaires du milieu, l'intervention préventive devra s'axer sur 1'information tant sur les produits que sur le phénomène de la consommation, 1'éducation en matière de prévention/promotion, les facteurs de risque et sur le développement et l'optimisation des res-sources existantes. Quant aux interventions de promotion de la santé, l'accent sera mis sur les déterminants de la santé et le développement des compétences personnelles et sociales nécessaires à un comportement responsable. Enfin, 1'identification de clientèles cibles favorisera une intervention sur mesure adaptée aux besoins précis des dites clien-

12 tèles et aux caractéristiques régionales qui leurs sont propres.

A tous points de vue, le cadre de référence adapté en Montérégie cor-respond aux orientations ministérielles en matière de prévention de l'alcoolisme et des autres toxicomanies. Nos structures participatives visent la décentralisation, l'autonomie sous-régionale et le partena-riat inter/multisectoriel dans un objectif d'appropriation globale de la problématique par les différents acteurs du milieu.

Le bilan de notre première année d'opération identifiait certaines con-traintes reliées au processus d'implantation soit: (voir les détails au bilan) .difficulté d'accès et de pénétration des milieux scolaires •surcharge de la programmation scolaire .deux niveaux de message (disons-non vs usage et abus)

11 M.S.S.S., Orientation ministérielles h l'égard de l'usage et de l'abus des produits psycho-tropes, nov 90, p. 11

12 IBID

Page 18: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 6

•constitution des comités (majoritairement "réseau") •disponibilité minimale des membres (3 hres/mois) •statut des membres •financement de projets spécifiques

Certaines de ces contraintes ont pu être contournées par l'adoption de stratégies nouvelles visant à pénétrer les milieux scolaires via ses structures représentatives (comités d'orientation, de parents, d'école, etc.) et par une intervention informative/éducative accrue auprès des intervenants du milieu (formation sur la consommation, les produits, la prévention auprès des acteurs du milieu : professionnels, communau-taires, naturels) de plus l'injection de nouveaux budgets rassurent les membres de comités quant au développement de l'action préventive et de promotion favorisant ainsi leur intérêt et leur implication. Enfin, la volonté de concertation et de participation au niveau provincial (for-mation d'un comité interministériel) laisse entrevoir l'existence d'un tel partenariat aux niveaux régional et sous-régional.

L'absence actuelle de volonté politique et d'engagement des établisse-ments et des organismes partenaires freine considérablement le fonc-tionnement des comité en favorisant une disponibilité minimale des membres (3hres/mois), une planification du travail fragile et chan-geante et, à moyen terme, une démotivation des participants. Plusieurs projets sont proposés mais franchissent avec peine ce stade par 1 ' ab-sence d'un pouvoir décisionnel des membres qui ne peuvent s'engager ou engager leur établissement dans les étapes d'opérationnalisation des projets. On assiste à un "cercle vicieux" où l'implication des établis-sements via leur délégué dépend de la mise sur pied de projets précis alors que la mise sur pied de ceux-ci dépend de la volonté réelle d'im-plication des partenaires pour les voir se réaliser. Enfin, quand un projet concret se dessine, one se heurte à des difficultés de finance-ment et de ressources humaines (disponibilité insuffisante des membres pour l'organisation du projet (3 hres/mois) et pour sa mise en oeuvre. Dans un tel contexte, le mandat initial des comités sous-régionaux (programmation) est des moins évidents.

Page 19: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1 7

Dû aux contraintes actuelles de fonctionnement, le temps et l'énergie de la ressource régionale se voient surtout mobilisés au maintien et à la consolidation du membership aux comités, à 1'exécution de tâches techniques (ordres du jour, convocations, procès verbaux, motivation) à la circulation de l'information, à là promotion du cadre de référence, et à la formation. Ces tâches font certes parties de son mandat mais occupent une place trop importante aux dépens d'autres fonctions cen-trales à l'actualisation du programme régional tel que conçu et adopté.

La ressource régionale est un élément central dans 1'actualisation du programme régional en prévention. Toute information concernant la pré-vention y est dirigée et de là transmise aux partenaires. Elle assure les liens entre les partenaires locaux, régionaux et provinciaux. Elle permet de mettre en place et de maintenir des mécanismes de coordina-tion, de support, d'encadrement et de suivi auprès des structures par-ticipatives et de représenter auprès des instances concernées les be-soins et préoccupations régionales.

Ainsi, afin de maximiser le fonctionnement des comités de prévention et la contribution de la ressource régionale, nos recommandations sont les suivantes :

.les partenaires (réseau/hors réseau) devront démontrer une volonté d'implication et un engagement réel en prévention par la délégation officielle d'une ressource au comité de prévention de sa sous-région;

.les personnes ainsi déléguées représentent officiellement leur éta-blissement ou organisme et ont un pouvoir décisionnel aux comités dans le choix des orientations et des projets retenus.

Dernièrement, il apparaît essentiel de clarifier et de reconfirmer notre leadership dans ce dossier afin d'éviter de retomber dans des habitudes de travail favorisant un traitement local et individuel des problématiques, le dédoublement des tâches et des ressources, l'absence de concertation et une difficulté d'intégration des multiples facettes d'une problématique et des services/ressources qui y sont reliés.

Page 20: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Annexe 1

Participation des écoles au projet Clip-Clap

Page 21: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

PARTICIPATION DES ÉCOLES AU PROJET CLIP-CLAP

ÉCOLES SEC. FRANCOPHONES DU TERRITOIRE HAUT-RICHELIEU

PARTICIPATION ACCEPTÉE

PARTICIPATION A CLIP CLAP PUB

PARTICIPATION A CLIP CLAP QUIZ

BEAULIEU (Éc. sec.) Oui Oui Oui

BÉDARD (Éc. Pierre) Oui Oui Oui

BERTRAND (Poly. Jean-Jacques) Oui Oui Oui

BOURGEOIS (Éc. Marguerite) Oui Non Oui

BOUTHILLER (Éc. Dr. A) Oui Oui Oui

CHAMPAGNAT (Éc. Marcellin) Oui Oui Oui

CYR (Ec. Louis) Oui Non Oui

DESRANLEAU (Éc. Monseigneur) Oui Rien reçu Rien reçu

LANDRY (Poly. Marce) Oui Oui a.

Oui

MASSEY-VANIER (Poly.) Non — —

METIERS (Éc. professionnelle des) Non — —

OSTIGUY (Poly. P.G.) Oui Oui Oui

RACICOT (Poly. Chanoine Armand) Oui Oui Oui

RIVIER (Éc. Marie) Oui — —

SAINT-CÉSAIRE (Collège) Aucune réponse — —

THÉBERGE (Poly. Mgr. Euclide) Aucune réponse — —

Page 22: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Annexe 2 A.

Semaine nationale de prévention : bottin des activités en Montérégie

Page 23: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Commission scolaire de Brassard 11

• Activité d'information et d'animation pour |es élèves du secondaire, dans un but de prévention des abus;

• Intervenants/es: comité de prévention sur les drogues;

• À la Polyvalente Antoine-Brossard durant le mois de novembre; Information: Hélène Poirier, 443-0010

Comité de Prévention du crime Montérégie

• Kiosque d'information sur programme spécial pour adolescents/es en collabora-don avec les commissions scolaires; Information: Normand Brazé, 445-7683.

Maison des jeunes de Boucherville

• Soirée d'information pour les parents d'en-fants de 5e et de 6e du Qub Disons-non;

• Objectif: dédramatiser le produit, augmen-ter le sentiment de compétence des pa-rents;

• Intervenant: animateur de la maison des jeunes en collaboration avec une interve-nante-jeunesse du CLSC des Seigneuries;

• Durant la semaine de prévention, lieu à déterminer. Information: Nancy Tétrault, 449-8346.

Narcotiques Anonymes

• Soirée d'information et de sensibilisation sur la toxicomanie et le programme NA avec témoignages et période de questions; Le samedi 24 novembre 1990 de 19 h 30 à 21 h 30 à l'Eglise Saint-Marc, 341, rue Longueuil, Longueuil

• Information: Yves Asselin, 583-5450, Gaétan Lecavalier, 641-3985, Daniel Ledoux, 674-0153.

TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE DUCH HONORÉ-MERCIER

CLSC La Vallée des Patriotes

• Kiosque d'information à l'intention de la population en général;

• Au centre d'achats le 22 novembre 1990 entre midi et 20 heures;

• Avec la collaboration de la GRC;

• Kiosque d'information à l'intention des intervenants et intervenantes; Au CLSC La Vallée des Patriotes le 20 no-vembre 1990; Information: Michel Villiaid, 467-0157

CLSC La Chênaie

• Activités de sensibilisation auprès des parents d'adolescents/es et enfants du pri-maire;

• Collaboration de la sûreté municipale de Acton Vale, du Qub Optimiste de Acton Vale, de la Polyvalente Robert-Ouimet, fr de la Commission scolaire de Acton Vale;

• Information: Michel Marceau, 546-3225 et Guy Lapointe, 546-2757.

CLSC du Havre

• Activité en milieu scolaire à la Polyva-lente Femand-Lefebvre; Information: Pierre Roy, 746-4545.

AUTRES ACTIVITÉS

Plusieurs autres activités se tiendront à d'autres endroits. Il suffit de s'informer auprès des établissements ou organismes concernés:

CLSC Jardins du Québec • Activités dans les écoles primaires • Information: Denise Potvin, 454-4671.

Commission scolaire Taillon • Information: Daniel Guilbert, 465-0280

Maison des jeunes de Varennes • Information: Serge Gadbois, 652-6941

IL FAUT LEUR EN PARLER!

Semaine québécoise de sensibilisation et de prévention de l'usage et de l'abus des drogues

Du 19 au 24 novembre 1990

Bottin des activités en Montérégie

Page 24: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Durant la semaine québécoise de sensibilisa-tion et de prévention de l'usage et de l'abus des drogues, plusieurs activités ont été organisées en Montérégie. En voici la liste.

TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE (DSC) DE L'HÔPITAL DU HAUT-RICHELIEU

CLSC du Rfchfflifi»

* Activités de sensibilisation dans la salle d'accueil du CLSC pour toute la popula-tion;

Information: Jean-Pierre Manon, 658-7561.

CLSCLaPomrTffifflfr * Soirée d'info-échange « L e s drogues: on

s'en parle» pour les parents d'adolescents et d'adolescentes; Co-animation GRC/CLSC; GRC: «comment dépister un/e enfant qui con-somme», CLSC: «communication pa-rents/adolescents/es»; Le 21 novembre à 19 h 30 au CLSC La Pommeraie, 2, rue Adhémar-Cusson, Bedford;

Information: Jacinthe Messier, 248-4321.

Service de police de Saim-Jean-sur-Richeli^

scolaire et le Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu pour des programmes de prévention des toxicomanies chez les jeunes; Remise officielle à la Bibliothèque de Saint-Jean-sur-Richelieu de copies du vidéo «Les personnages animés à la rescousse», outil de prévention pour les jeunes; Date à déterminer, Information: Réjean Lalanne, 347-5565.

La Source des Monts

Conférence-ateliers «Parents et proches du consommateur» pour conjoint/e, pa-

. rents, famille d'un/e consommateur/tri ce (ou e x-con somma te ur/trice);

• Pannel et discussion en ateliers sur la pro-bématique, le vécu et la prévention; Le jeudi 22 novembre 1990de 19 h 30 à 21 h 30 au CLSC du Richelieu, 633, 12e avenue, 2e étage, Richelieu; Information: Claude Sheehy,460-4790ou 658-9233.

Conférence de presse: annonce officielle d'une collaboration entre la Commission

TERRITOIRE DU DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE DE L'HÔ-PITAL CHARLES-LEMOYNE

CLSC Samuel de Champlain

• Kiosque d'information et d'échange à l'in-tention des adultes pour prévenir l'abus et pour favoriser l'implication des parents. Intervenants/es: infirmières scolaires des secteurs primaire et secondaire. Collabo-ration: corps policiers de Brossard, Saint-Lambert, Greenfield Park, organisme Trip* per sans drogue, groupe d'entraide Les timides, l'Escalier en mon temps, Narcoti-. ques anonymes.

• Les 22 et 23 novembre de midi à 21 heures ~ Le 24 novembre de 9 heures à 17 heures.

• Au Mail Champlain • Information: FrancineDemers, 656-6100.

! CLSC Loneueuil-Est

* Ateliers-débat style «Droit de parole>: pour parents et adolescents/es;

, • Date: . 19 novembre 1990,19 h 30; j • Infonnation: Lise Savard, 651-6800 posti

466.

i.OSCKfitfri

' * Rencontres d'information pour les élève du 1er secondaire:«Pré venir l'usage»;

• Ecole Jacques-Leber, en novembre; ' • Information: Marcelle Tanguay, 659-962: i* Rencontre d'animation et d'information pou

les élèves du secondaire sur « l a Préven don et l'usage»;

{• . À la Polyvalente La Magdeleine, en no | vembre;

Information: Claire Lavallée, 659-9621.

CLSC Longueuil-Ouest

• Présentation de matériel d'information sur les drogues sous le thème faisant partie du

ï programme « 1 2 mois de santé» à l'in-tention de la population adulte. Intervenantes: infirmières des cliniques de consultation médicale; Au CLSC, 201, Ouest, boulevard Curé-Poirier, Longueuil, salle d'attente de con-sultation médicale; Information: Jacques Fournier, 651-9830.

|Centre de réadaptation Montérégie

• Colloque de formation en toxicomanie Conférence et ateliers pour les profession nels/les intéressés/es;

• Au Rustikde Châteauguay, semaine du 2i novembre

• Intervenants et intervenantes en réadapta lion;

• Information: Jean Boudreault, 443-2100

Page 25: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Annexe 3

Proposition da projet de prévention jeunesse de la toxicomanie en milieu naturel

Page 26: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

PROPOSITION DE PROJET DE PRÉVENTION JEUNESSE DE LA TOXICOMANIE EN MILIEU NATUREL

PRÉSENTÉ PAR L'AITQ

DANS LE CADRE DU PROGRAMME D'ACTION COMMUNAUTAIRE DE LA STRATÉGIE NATIONALE ANTIDROGUE

DE SANTÉ ET BIEN-ETRE SOCIAL CANADA

DÉCEMBRE 1990

Page 27: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

1

PROJET D'ANIMATION JEUNESSE (PAJ)

INTRODUCTION

Lors d'une rencontre le 3 décembre dernier, Marie-Christine Gran, conseillère en programmation au DSC Haut-Richelieu, et François Hains, agent de projet à l'AITQ, ont mis sur pied les bases d'une collaboration future entre les deux organismes dans le cadre d'un projet de prévention présenté au Programme d'action communautaire de la Stratégie nationale antidrogue de Santé et Bien-être social Canada ,

Nous avons d'abord discuté des intérêts communs "aux deux organismes

et des possibi 1 ités de collaboration. Il est apparu que nous

travaillons tous deux au niveau de la prévention et que 1 'on

s'adresse À la même clientèle soit les jeunes r de la pré-

adolescence au jeune-adulte- De pluse les priorités du programme -

cadre régional en toxicomanie telles que définies par Mme Gran et

son équipe sont la prévention primaire et la promotion de la santé-

Enfin l'AITQ travaille présentement à monter une trousse

d'animation sur la CFA auprès des jeunes au niveau de la

prévention « L'expérience de cette recherche pourrait

avantageusement servir le présent projet. Bref, les deux organismes

semblent donc posséder des intérêts communs et des expertises

complémentaires pour mener à bien le projet qui nous intéresse.

Page 28: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

2

PROBLÉMATIQUE

Les problèmes engendrés par la consommation de drogues il licites et la surconsommation des drogues en généra 1 es ( légales: et ill éga 1 ea ) pa r une popula tion de pl us en plus jeune est préoccupante au Québec. La prévention semble être la façon la plus adéquate d'intervenir auprès des jeunes et celle-ci doit se faire le plus tôt possible.

..les mesures préventives devraient de façon prioritaire s'adresser aux jeunes (dès le primaire) et concerner surtout 1'alcool." (1)

Au cours des dernières années, de nombreux prùjets de prévention en milieu scolaire se sont succédés avec des résultats intéressants. Cependant, les difficultés grandissantes de pénétration du milieu scolaire nous laissent croire qu'il devient intéressant de rejoindre les jeunes dans leur milieu naturel. D'ailleurs, une partie significative de la socia 1 i.sation des pré-adolescents se fait hors de l'école et particulièrement durant les vacances d'été. Or, pour bon nombre d'entre eux, 1'initiation aux drogues se fera dans ce contexte de socialisation.

"Les raisons de consommation évoquées par les jeunes peuvent se regrouper en quatre catégories. Chez les plus jeunes, c'est d'abord la curiosité... En second lieu et de façon générale cependant, on consomme avant tout pour le plaisir... viennent ensuite les raisons que l'on pourrait associer d la social i té ... motivée par le désir de faire comme ses ami(c)s.i." (2)

Page 29: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

3

C'est t pourquoi nous croyons qu'il serait important qu'ils aient accès A un programme de prévention pendant cotte période. Pour se faire, nous pourrions les rejoindre par le biais des activités récréatives qu'offrent les services de loisirs municipaux et les camp3 de vacances.

Nous croyons qu'avec une animation efficace axée sur la prévention primaire, nous serions en mesure de minimiser sensiblement les impacts potentiellement négatifs de cet élément de la socialisation du jeune. Pour s e faire, nous nous proposons d'équiper les animateurs des outils d'animation nécessaires (pistes d'animation, t r o u s s e technique, etc) pour donner cette dimension préventive à leur travail.

Le projet consistera alors principalement à monter une formation pour ces derniers après avoir consulté les différents intéressés identifiés lors de la détermination des participations (Service de loisir, D5C, mdj, etc). De plus, le projet favoriserait Ja participation de la population visée pur les activités d'identification des besoins et 1 ' élaborai ion des moyens pour y répondre et ce par le biais de groupe de consultation et de groupe-ressource*

Enfin la clientèle-cible serait les pré-adolescents. Ce projet se déroulerait dans deux agglomérations pilotes soient St-Jean-sur-Richelieu et Bedford-Cowansville-Farnham. Nous avons choisi ces deux endroits pour des raisons différentes . St.-Jean-sur-Richel jeu est une municipalité que l'on pourrait qualifiée de "modèle" par-ses implications dans le qualité de vie et sa motivation à faire participer ses concitoyens• Nous pensons part icu J ièrernent aux projets• "Ville et Village en Santé" et "Circuit Santé, Coeur enJeux",

Page 30: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Pour résumer, nous vou 1 ons mettre sur pi ed un programme de formation eh prévention primaire pour les animateurs dans le cadre des activités estivales de 1'OTJ (Organisation des terrains de jeux) et des camps familiaux s'adressant aux pré-adolescents et leur famille*

i

BUTS Par le biais de la prévention primaire, outil 1er les j e u n e s au plan personnel et social <développement des compétences) pour leur permettre de faire des choix éclairés au niveau de la consommation des drogues licites et il 1icites.

A.

OBJECTIFS Diminuer 1'impact potentiellement négatif du contact avec les drogues.

Développer une approche responsable par 1'affirmation et le respect de soi «

«

Développer un outil d'auto-formation pour les services de loisirs au niveau de la prévention.

ÉVALUATION Nous éva1uerons 1e projet 4 trois niveaux :

Les jeunes; quel impact le projet a-t-il eu sur les jeunes et s'il les a aidé A faire des choix éclairés sur la problématique.

Page 31: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

5

Les animateurs; si le projet leur a procuré un outil

d'animation efficace et s'ils s'en sont servis avec

régularité.

Les organismes impliqués; comment le projet a développé chez eux une volonté d'agir en prévention et de quelles façons ils ont 1 ' intention de s ' impliquer au niveau de 1 1 auto-forma t ion -

i

L'évaluation devrait se faire principalement à l'aide d'entrevues

et de questionnaires -

Page 32: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

6

RÉFÉRENCES

(1) Plan d'organisation des services en alcoolisme et toxicomanie de la Montérégie, CSSSM, 1984, p. 10.

(2) Résumé du Cadre de Référence pour un programme de prévention primaire en toxicomanie et de promotion de la Santé-Montérégie, 1989, p. 18.

a.

Page 33: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

ÉTAPE DATE OBJECTIF MOYENS

O ermi nation l\7 des 2\8 p. ticipations

Maximiser l'efficacité par une bonne coordination

Identifier les collaborateurs Déterminer des ententes claires Mettre sur pied un mécanisme de coordinatiot

t Juation des 5\8 Répondre aux attentes de Tournée estivale de consultation sur place b^^oins 2\11 la région Rencontre avec les groupes impliqués

Concertation **

Hise sur pied 4\11 Adapter la formation à Conclusion de 1 'évaluation des besoins ii la formation 28\2 notre clientèle-cible > Pré-expérimentation de la formation

Consultation suite à la pré-expérimant at ion élaboration de la version finale

Formation 2\3 Procurer les outils Élaboration d'un calendrier 29\5 nécessaires aux animateurs - Sessions de formation

pour la prévention Évaluation des sessions

vent ion 1\6 Mettre à la portée 25\9 de notre clientèle-

cibîe les ressources en prévention dans le cadre de leurs activités estivales

Calendrierd'activités Tournée de supervision et de support (A/TQ) Rencontres régulières d'ajustement Intégration d'un volet prévention dans l 'animation

t luation 28\9 Évaluation et conclusion Questionnaires 18\12 du projet Entrevues

Consultation Recommandât ion

—— • • i i •<_ 111 1 —

Page 34: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Annexe 4

Opération Nés Rouge

Page 35: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

Cë~VSC 'pfopoWW- ÇônffqrWïMpS'WrFêtes

Et si papa allait chercher son fils en état d'ébriété?

Combien de parents dont un enfant a été impliqué dans un accident d'automobile causé par l'alcool au' volant auraient souhaité intervenir avant que le pire ne se produise?

marc-o. TRÉPÀNIEK Mais, trop souvent par crainte, par incompréhen-

sion ou par manque de communication, les jeunes, comme beaucoup d'adultes d'ailleurs, prennent le risque incalculable de prendre le volant de leur automobile avec les facultés affaiblies.

Lesjeunes de 16 à 24 ans sont ceux qui ont la plus fone propension à conduire avec des facultés affaiblies. Parmi ces conducteurs à risque, une étude réalisée en 1988 indique que les 16-19 ans comptent pour 18% des blessés et 23% des morts dans les accidents routiers reliés à l'alcool.

B Le contrat

Afin d'éviter les catas t rophes et les d r a m e s familiaux, le Dépar tement de santé c o m m u n a u t a i r e (DSC) de l'hôpital du Haut-Richelieu a décidé de

de la période des Fêtes pour propo: de prévention aux parents et à leurs enfan profiter riode des Fêtes pour ser un outil

ants.

«Nous suggérons aux jeunes et aux adultes de signer une entente. Il s'agit d'un petit contrat bien simple par lequel chacun s'offre assistance mutuelle pour un retour fiable, responsable et sécuritaire à la maison», explique Marie-Christine Gran, interve-nante en alcoolisme et en toxicomanie au DSC du Haut-Richelieu.

Le contrat, inspiré par divers programmes de prévention qui ont fait leurs preuves ailleurs en Amérique du Nord,-est conçu sous la base de l'engagement affectif et pourrait aussi être signé entre amis ou entre conjoints.

Le jeune conducteur, garçon ou fille, s'engage, en signant le contrat, à communiquer avec Pautre signataire (père, mère, frère, soeur, oncle, etc.) s'il se trouve dans une situation où il a trop consommé d'alcool pour revenir & la maison avec 1 automobile.

L'entente .vaut' aussi pour un jeune qui constaté que celui, où celle qui devait le raccompagner en automobile, n'est pas en état- de conduire. Pas question d'embarquer avec un obstiné qui voudrait conduire même .si ses facultés sont affaiblies et qu'on serait incapable de dissuader.

L'adulte signataire de l'entente s'engage de son côté à aller'lé chercher ou bien ï le faire ramener en taxi, peu importe l'heure et l'endroit,-sans poser de questions et sans discussion. Parents «sermonneux», s abstenir... ' •

Des cooies de ce contrat seront notammen1

distribuées par le Département de santé communau-taire dans les établissements, d'éducation.

• Le DSC s'associe . à Nez rouge 1

Par ailleurs, le DSC du Haut-Richelieu s'associ< cette année à l'Opération Nez rouge, plu: particulièrement dans le cadre du program'mt «Intervention jeunesse 1990».

«Les adolescents et jeunes adultes sont notr clientèle-cible en matière d'alcoolisme et.de toxico manie.-Nous nous occupons aussi de sécurité routièr et l'on sait que s'il y a un endroit où les jeunes s tuent, c'est sur la route», souligne Marie-Christin Gran.

. «Le DSC, ajoute-t-elle, considère l'Opération Nt rouge comme une campagne de sécurité informativ éducative/simple et efficace-dans l'enseignement < bonnes habitudes de bile!»'

conduite'personnelle et autom

mmmm

Page 36: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

hhr hôpital du haut-richelieu Operation Nez rouge

ENTENTE ENTRE UN JEUNE ET UN ADULTE

Pour le jeune :

Je m'engage à t'appeler pour te demander conseil ou un moyen de transport, quels que soient l'heure ou 11 endroit, si j'ai trop consommé d'alcool ou si la personne qui devait me raccompagner est hors d'état de conduire.

Signature Date

Pour 11 adulte :

Je m'engage à venir te chercher quels que soient l'heure et l'en-droit, sans poser de questions et sans discussion pour le moment, ou à te faire ramener en taxi à mes frais.

Je m'engage de plus à, rechercher un moyen de rentrer à la maison si je me trouve dans une situation où j'ai trop consommé d'alcool, ou si l'ami qui doit me ramener en a trop consommé.

Signature Date

Un autre type d'entente est possible pour ceux et celles qui souhaiteraient prendre un engagement semblable entre amis(es).

Source : Société de l'assurance automobile du Québec, Direction des politiques et programmes.

JO Département de Santé Communautaire 300, Montée Saint-Luc, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec). J3A 1G2 • (514) 348-7326

Page 37: j IT hôpita du haul t richelie u - santecom.qc.ca · renforcés alor qus e la sensibilisatio à l'importancn dee la pré- vention s'est accrue. L'organisation et la tenue de la semaine

G 1685 e x . 2 Gran, M.C.

Rapport d'étape de l'action prëven tive en toxicomanie et perspective

G 1685 ex.2