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12 0 ANNEE - Km EDITION UNIQUE UwH [ eet4bre mi ks JOBS m - _.. Priï de l'iiionnewrt I f 1 [ID IV 11 II iji I 1 IflM II) T^Ul? ^ Un tn .■ . fit & Il fif" ^' D!îr ^** Alsace-Lorrain» J?;« "DIT! Tkl7C< \7A CJ"PO "-" g^Êflfif & M J L. £LOB£im& | Râdaefiofti «t Admin str-t<oi, 21, m Saint^Diz ^ , NANCIf | TôIéphJBaafc jtf ^67' Sir 18 MJtoPs Rien d'important... Les Anglais ont des- ndu quatorze avions allemands, n'en per- dant que trois. Le Roi d'Italie vient de visiter l'Alsace reconquise, Belfort, Verdun, Reims, Sois- gong et le front belge. \f COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 29 septembre, i5 heures Grande activité des deux artilleries sur la .jye droite de la Meuse. Des coups de main ennemis sur nos postes avancés, au sud est de Saint Quentin, dans région d'Aillés et au nord du bois des Cau- rières ont échoué sous nos feux. En Haute Alsace, à l'est de Seppois, nous jvons réussi une incursion dans les lignes allemandes, détruit des abris et ramené du matériel. Des avions allemands ont bombardé la région de Bar le Duc. V COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 29 septembre, 23 heures. Aueune action d'infanterie au cours de la journée. La lutte d'artillerie a pris une assez grande intensité sur le front de l'Aisne, no- mmaient dans les secteurs du Panthéon et de Hurtebise. Sur la rive droite de la Meuse, bombarde- ment continu, violent de part et d'autre, dans la région au nord du bois Le Chaume. Calme partout ailleurs. Dans la journée du 27, deux avions alle- mands ont été abattus par nos pilotes. Nos escrdrilles ont bombardé, dans la nuit du 27 au 28, les terrains d aviatiou de Sta- des, de Roulers, de Cortemark et les canton- nements de la région. TJ ! -; ïu La « Semaine religieuse » de Paris publie une lettre adressée par le cardinal Gaspard, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, au cardinal Amette, lettre accompagnant l'annonce d'un don de 20.000 francs fait par le pape à l'œuvre « la Fraternelle des régions occu- pées ». Cimmunîqués irtaipts Communiqué au 29 sept., après-midi : Aucun événement important à signaler en 4 dehors de l'activité ordinaire des deux artil- leries. Paris, 30 septembre, 0 h. 40. Communiqué du 29 sept., soir : L'ennemi a attaqué, ce matin, deux de nos positions sur la hauteur 79, au nord de Lens. 11 a été repoussé à la suite d'un vif combat dans lequel nous avons fait un certain nom- bre de prisonniers. Deux des nôtres ont dis- paru. Rencontres de patrouilles, cette nuit, vers la route de Bapaume à Cambrai. Elles nous ont également valu des prisonniers. Notre artillerie a montré de l'activité au cours de la journée sur le front d'Ypres. L'artillerie allemande s'est aussi montrée très active sur différents points entre le ca- nal d'Ypres à Commines et Saint-Julien. Nos aviateurs ont continué, hier, leur travail d'artillerie et de photographie. Ils ont jeté plus de quatre tonnes d'explosifs sur les champs d'aviation de Gontrode et de Carniè- res ; sur les dépôts, les cantonnements et les voies ferrées ennemis. Dans la nuit, six ton- nes de projectiles ont encore été jetées sur des objectifs analogues, y compris l'aérodro me de Gontrode, les canons spéciaux, les mitrailleuses et les projecteurs montraient la plus grande activité. Malgré la violence du Barrage qui couvrait l'aérodrome, tous nos appareils sont rentrés indemnes. Nos pilotes ont encore pu, au cours de ces r *ids, attaquer à la mitrailleuse, avec d'excel- lents résultats, tous les détachements et convois ennemis qu'ils ont aperçus. Neuf aéroplanes allemands ont été abattus en combats aériens etquatre autres contraints a atterrir désemparés. Un quatorzième appa jeil a été abattu par nos canons spéciaux. Irois des nôtres ne sont pas rentrés. 7- Le correspondant d'Havas sur le front Britannique dit qu'on aura une idée des per- . 8 subies par les deux adversaires pour la Journée du 26 septembre lorsqu'on saura que ! ur un point du champ de bataille, il a été mhume 120 Australiens contre 500 Allemands wnabesà la même place. LONDRES. Le général Tom Bridges, 47 vient d'être blessé ; il a être amputé "une jambe. Lavis du ministre de la guerre ton at \ S Un discours qu'il a prononcé à Folkes- cnm Derby, ministre de la guerre, n ,,7 mentant la dernière offensive britanni- que, a déclaré : Derte' e8t , UE grand succès remporté avec des f ect r re lativement minimes. Tous nos ob- Pasim 1 été atte 'nts et l'élément surpris n'a temàn» rVenu - Les Allemands étaient parfai- p réD r* avertis ; ils savaient qu'une attaque se avanta» et ce P endf »nt, malgré tous leurs Ce] a e«t H' K S ont étébattus P ar nos hommes, ïienn^ Don augure pour la victoire, qui uer a en 50n temps. » P A Coraajuniquô Belge *enu a n nt . la nuit d " 28 au 29, le bombarde- N'eunort S ^ n cara ctère très violent entre tr ouiii«p .n Dixm ude. De nombreuses pa- i8 cursinn A ANDES ONT TENLÉ DE FAIRE DES él * vain» A ns nos n g nes ! ces tentatives ont trè» ac ij S -Aujourd'hui 29 l'aviation a été 8uivi la ni •» ux avia teur8 belges ont pour- f8 »<îais«t ' S es a^ons ennemis qui se 81 ver s Dunkerque et Calais. Le roi d'italiejn France Le roi d'Italie a rendu cette semaine à M. Poincaré la visite que le Président de la République lui a faite récemment sur le front italien. Le roi a parcouru une partie de l'Al- sace reconquise, la région de Verdun, de Reims et le secteur de Champagne. Le roi est arrivé à Belfort mercredi matin. MM. Poincaré, Ribot, les généraux Pétain et de Castelnau l'attendaient, et après que les troupes eurent rendu les honneurs, le cortè- ge royal a visité les villages alsaciens recon- quis, dont les populations ont acclamé cha- leureusement le souverain et le président. On s'arrête notamment au village de Mas- sevaux qui,«prèsavoireula joie, enaoût 1914 de voir arriver les premiers soldats libéra- teur*, est depuis, en dépit de toutes les tenta- tives ennemies, resté dans les lignes fran- çaises. Le roi a inspecté lès troupes françaises, puis il a gagné la région de Verdun, des avions allemands ont jeté des bombes pen- dant la nuit, mais n'ont causé que des dégâts peu considérables. Le roi a passé en revue trois mille hommes représentant des déléga- tions des divers corps qui composent l'armée de Verdun et qui se sont distingués particu- lièrement lors des derniers combats. Le roi, a épinglé la croix italienne sur le drapeau du 3' zouaves, que lui a présenté le général Mac Mahon : on se rappelle que son grand père, le roi Victor-Emmanuel 1 er , fut nommé caporal au 3 e zouaves pendant la campagne d'Italie de 1859 Sur la demande du roi, le généralissime Pétain lui a été présenté at, après l'avoir féli- cité, le roi lui a remis la grand'croix de l'or- dre militaire de Savoie, puis les deux chefs I d'Etat ont visité Verdun. Ils ont parcouru les quartiers dévastés, ainsi que diverses posi- I tions près des lignes ennemies, j Ils ont gagné ensuite le front de Champa- | gne, ils ont visité de nombreuses localités i ravagées par les Barbares, notamment ; Reims. M. Painlevé, arrivé de Paris, est veau I saluer le roi dans son train spécial, et après avoir dîné avec lui et M. Poincaré, il a rega- gné Paris pendant que le train royal gagnait la région de l'Aisne, le roi a visité les lo- \ calités dévastées, notamment Soissons, Chau- [ ny, Ham et Noyon. \ Le roi, ému devant les ruines accumulées j par les Barbares, a remis quinze mille francs ' au comité chargé de secourir les populations ; des régions dévastées. Il est reparti ensuite j pour Chantilly, il a pris congé de M. Poin- ! » caré, auquel il a répété combien il a été ému par tout ce qu'il a vu en ces trois journées, qus lui ont permis de constater la fidélité de l'Alsace-Lorraine à la France, la grandeur de Verdun et la barbarie allemande, dont la pleine manifestation est représentée par la région de Chauny. Samedi, le roi a rendu visite au roi de Bel gique sur le front belge ; il est reparti dans la soirée pour l'Italie. A Au moment de quitter le front français pour se rendre dans les lignes belges, le roi d'Italie a télégraphié à M. Poincaré : « En quiitant le sol de France, il m'est i agréable de vous exprimer toute ma pensée j affectueuse pour l'accueil si amical, si cor- I dial, qui m'a été fait durant mon trop bref j voyage, par vous-même, Monsieur* le prési- I dent, par la vaillante armée et par la nation ! française. «.Le cœur ému, j'ai parcouru les champs j de bataille les soldats français ont donné ! tant de preuves d'héroïsme éclatant. J'ai vi- j sité les terrts réunies de nouveau au sol sa- i cré de la France, et j'ai rapporté une inou- I bliable impression des lignes de Verdun, la tenace résistance française a triomphé de i l'assaut ennemi, a Sur les âpres abîmes de nos Alpes, sur le Carso rempli d'embûches, combattent les soldats d'Italie. Les soldats de France com- battent contre l'ennemi envahisseur de la pa trie. Les uns et les autres versent leur sang généreux pour la même et noble cause. C'est j avec leur sang qu'ils scellent l'intime union j j de nos nations auxquelles la destinée ré- j j serve un avenir glorieux, œuvre active, har- î monieuse et parallèle, dans les voies de la civilisation. » M. Poincaré a répondu au roi Victor- Emmanuel : « Dans les trois journées que Sa Majesté a passées sur notre front, il ne lui était mal- heureusement pas possible de le parcourir tout entier. « J'ai pu du moins lui montrer 1 émouvan- te fidélité des populations d'Alsace, les champs de bataille de Verdun, elle a me- ; suré les magnifiques succès remportés par nos troupes ; les villes de Reims,de Soissons, de Coucy, de Chauny, de Ham, de Noyon, ! elle a vu les destructions systématiques ac- complies par nos ennemis. Triptyque gran- ; diose et douloureux sont fixés les trois as- pects essentiels de la guerre que nos peuples j soutiennent fraternellement, pour le droit et ! la liberté. La France gardera de l'aimable dé- marche de Votre Majesté un souvenir ému et reconnaissant. » Communiqué Italien Paris, 29 septembre, 21 h. 10 j Nous avons rectifié notre ligne d'occupa- Mon entre Selladidol et les pentes septentno- j miles du mont San Gabriele. Nous avons capturé 8 officiers et 216 soldats. _ Nos avions ont bombardé Voischazza et Pola Nous avons détruit un appareil ennemi à Santa-Lucia. L'ennemi a bombardé Falma- nova. i EN RUSSIE! Uoe dépêche de Pétrograde dit que i Kerensky a eu un succès personnel consi- ' dérable devant l'assemblée démocratique. t Paris, 29 septembre, 15 h. 15. Deux actes très importants viennent de se ( passer dans les provinces conquises par l'Ai- ( lemagne sur la Russie, En Courlande et en Lithuanie, deux as- i semblées réunies sans doute à l'instigation allemande, ont adopté une resolution « de- i mandant aide et protection à l'empereur 1 d'Allemagne et un puissant empire allemand, i et plaçant avec une pleine confiance, le des- 1 tin de ces provinces entre les mains de Sa I Majesté. » 1 Si de semblables faits laissent malheureu- i sèment froids les maximalistes de Pétrogra- de, ils valent d'être considérés très sérieuse- 1 ment par les alliés. Paris, 29 septembre, 17 h. 40. i ODESSA. Dans une seconde réunion du | congrès des nationalités de Kiev, le président i du comité central des Tartares de Crimée a i déclaré que les Tartares ne se soumettraient jamais à un gouvernement extérieur d'aucu- ne sorte. Dans la région du Don la situation paraît la même. PÉTROGRADE. En réponse au télégramme du ministre de la guerre, invitant l'hetman , Kaledine à venir à Mohilef, au quartier gé- néral, s'expliquer sur le mouvement cosaque le congrès cosaque, tenu à Novotcherkask, a déclaré estimer que le voyage de l'hetman est impossible, sa sécurité ne lui paraissant pas assurée au quartier général. Moscou. Un congrès se réunira le 8 oc- tobre à Tomsk pour étudier le projet d'auto- nomie de la Sibérie. Moscou. Le Soviet de Moscou, de même ] que celui de Pétrograde, comprend mainte- j nant une majorité extrémiste. Le comité exé j cutif qui, jusqu'ici, s'était montré fermement modéré, vient d'émettre un vote assez signi- ficatif : après avoir voté, à une faible majori- té, une motion en faveur de la formation d'un cabinet de coalition, il a immédiatement après voté, à une grande majorité, un amen- dement repoussant toute coalition avec le parti des cadets. Paris, 29 sept., 18 h. 30. PÉTROGRADE. L'assemblée démocratique a valu à M. Kerensky un succès personnel considérable. Il semble désormais assuré d'être chargé de reconstituer le ministère. PÉTROGRADE. Les journaux publient une interview de M. Noulens, ambassadeur de France, démentant formellement que la France et l'Angleterre seraient prêtes à con- clure la paix au détriment de la Russie et ajoutant : « Confiants dans nos alliés comme nous sommes sûrs de nous mêmes, nous ne consentirons jamais à négocier aux dépens de la Russie. » PÉTROGRADE. Le ministre des affaires étrangères, M. Terestchenko, a remis sa dé- mission. PÉTROGRADE (officiel). Au Caucase, à Ognota, nous avons envahi un poste turc et fait des prisonniers. Nous avons repoussé des attaques kurdes au nord est de Monno et avons abattu trois avions dans la direction de I Foe-sani. PÉTROGRADE. Le commissaire du front nord a adressé un rapport il a déclaré que les résultats de l'enquête sur l'enfonce- ment du front de la Dvina, près de Jacobs- « tadt, a établi que toutes les troupes ont exé- | cuté les ordres de leurs chefs et n'ont pas abandonné leurs positions. Elles ont déclan- ché des contre attaques avec enthousiasme et les commandants de divisions et de régi- ments ont révélé, à l'unanimité, la hauts vaillance des soldats qui, devant les ordres reçus, ne voulaient pas se replier, ROME. Le nouvel ambassadeur de Rus- sie près du Saint-Siège est arrivé à Rome. Il sera reçu dimanche par le pape. 1 Au: Etats-Unis Paris, 29 septembre, 15 h. lb. WASHINGTON. Le Shipping Board (comi- d'affrètement) vient de réquisitionner 2 500 000 tonnes de navires en construction, en décidant qu'ils resteront définitivement après la guerre sous pavillon américain. LONDRES.— La plupart des navires réquisi- tionnés étaient en construction pour la Fran- ce et la Grande Bretagne ; on a l'impression > ici qu'il serait très délicat de chercher à faire ! revenir les Etats-Unis sur leur décision, car i cela susciterait certainement en Amérique ! des sentiments anti-britanniques et pourrait gêner sérieusement le président Wilson dans i la conduite de la guerre. ! WASHINGTON. M. Lansing, secrétaire d'Etat, vient de remettre au docteur Naon, ; ambassadeur de la République Argentine à | ! Washington, la collection complète des câ- : biogrammes transmis par la légation de Suè- ! de à Buenos-Aires pour le service du comte \ de Luxburg ministre d'Allemagne. U est i certain aujourd'hui que le gouvernemen ! américain est en possession de plusieurs milliers de càblogrammes ; il y en avait plus de quatre cents dans la collection qui a été ! remise au docteur Naon. i WASHINGTON. Trois mille des prinei paux banquiers, représentant un capital global de plus de cent milliards de francs, se sont réunis en congrès à Atlantic-City (New Jer- ' sey) pour discuter certaines mesures relati- ve, à U préparation du lecond p and em- prunt de guerre américain de quinze mil- liards de francs qui sera lancé lundi pro- chain. Paris, 29 septembre. 17 h. 50. NEW-YORK. La mission japonaise du ba- ren Ishii est arrivée pour une visite de trois ours. Le président du comité des citoyens dt New-York, haianguant la mission à l'hôte 1 de ville, a dit que les Etats Unis pourraient dans l'espace de trois ou quatre années four- nir quinze millions de soldats entièrement entraînés, armés, équipés et cent milliards de dollars, sans porter atteinte à leur puis sance financière ni entraver leurs progrès industriels. NEW-YORK. La police américaine a fait une rafle d'Allemands dans cinq quartiers de New-York, ainsi que dans les districts ex centriques de New Jersey et de Long Island. D'importants documents ont été en môme temps saisis. L'un des Allemands portait sur lui une certaine quantité d une poudre fine destinée à saboter les machines. WASHINGTON. La Ligue de sécurité na- tionale, au cours d'un immense meeting tenu à Chicago, sous la présidence de M. Roose- velt, a adopté une résolution condamnant le sénateur Lafollette pour attaques contre le gouvernement et la guerre et le déclarant in- digne de représenter désormais les patriotes citoyens américains. Paris, 29 septembre, 18 h. 50. Le premier soldat américain vient d'avoir la Croix de guerre en France ; il se nomme John M. Clain. Une bombe d'avion allemand étant tombée sur le village cantonnait son unité, à 5 mètres d'un bâtiment étaient 50 villageois, Clain se jeta sur la bombe, la prit et la précipita dans la rivière elle explosa en touchant l'eau sans blesser personne. WASHINGTON. La Chambre des représen tants a voté la création d'un département d'aviation. Leurs conditions de paix'.. Paris, 30 septembre, 7 h. 50. AMSTERDAM. Le correspondant à Ber- lin de la a Gazette de Cologne » rapporte les bruits qui circulent dans les milieux du Reichstag, qu'un conseil de la Couronne aurait été tenu, au cours duquel les condi- tions de paix de l'Allemagne auraient été fixées dans ses plus petits détails. M. von Kuhlmann aurait demandé que la Belgique soit rendue à la liberté par l'Allemegne. On dit qu'une seconde note secrète a été envoyée au Pape. Certains mi'ieux croient à une paix sans annexion. On affirme qu'un député du Reichstag a été envoyé en mission extraordinaire au- près du nonce à Munich, pour lui faire connaître les détails des conditions de paix de l'Allemagne. AMSTERDAM. La « Deutsche Tageszei- tung », qui est le principal organe panger- maniste, vient d'être suspendue jusqu'à nou- vel ordre. En Autriche Hongrie Paris, 30 sept., 7 h. 50* BALE. On mande d'Agram que l'empe- reur Charles a accordé une nouvelle amnistie dont ont bénéficié plusieurs personnalités politiques. AU PARLEMENT La Chambre a continué, samedi, la discus- sion des interpellations sur le ravitaillement, dont la suite a été renvoyée à mardi. Le Sénat a voté les douzièmes provisoi- res pour le quatrième trimestre de 1917. Le projet dépasse onze milliards. D'après le rap port de C. Milliès Lacroix, rapporteur géné- ral, la France aura dépense, au début de 1918 112 milliards et la Dette publique s'élèvera à 98 milliards. Prochaine séance le 16 octobre. Les Scandales du jour Paris, 29 septembre 18 h. 20. A la suite de la réception de renseigne- ments importants restés encore incon- nus provenant des Etats-Unis au sujet de l'origine des fonds considérables déte- nus par Bolo-Pacha, celui-ci a été placé, samedi matin, sous mandat de dépôt. Après avis des médecins, Bolo-Pacha, qui avait été placé sous mandat de dépôt, a été transporté du Grand-Hôtel à l'infir- merie de la prison de Fresnes. L'affaire Baumann On vient de distribuer à la Chambre le rapport de M Béret, fait au nom de la Com- ) mission des marchés chargée de contrôler les transactions passées au début de la guerre par l'intendance avec la Société des Moulins de Corbeil, représentée alors par le fameux Baumann, conclut à ce que l'Etat poursuive, par toutes les voies possibles, le rembour- sement de toutes les sommes indûment versées à la Société des Grands Moulins de Corbeil. Sur le front de Macédoine ! Communiqué français d'Orient : I ! Sur la Struma et dans la région du Var- | dar, activité de l'artillerie assez sérieuse de -t. et d'autre, pendant la nuit, et intermit- tente pendant la journée. Reneontres dt patrouilles sur la Struma et dans la vallée de Devoli. En M : aop liai Des renseignements parvenus à Londres, de Bagdad, apportent le récit d'un expIoH accompli par le corps d'aviation de Mésopo- tamie : « Deux aéroplanes ont contraint i se ren- dra sa détaShameat ture établi sur l'Euphra- te, à Diwaniyah. Une petite garnison avait été laissée à ce poste pour garder un dépôt de malades et de vivres, par l'armée turque de l'Euphrate au début du mois da mars, lors de sa retraite de Samara à Ramadi et de l'occu- pation de Bagdad par les troupes anglaises. Elle résista plusieurs mois dans l'espoir que l'Euphrate ne tarderait pas à être occupé par les Tures. En fin de juillet, une partie de la garnison se rendit, mais un officier continua la résistance, avec une trentaine d'hommes, jusqu'à ce que deux aéroplanes vinrent bonj- barder la maison ils s'étaient réfugiés et les obligèrent à se rendre. » Nouvelles Géné Mgr l'évôque de Saint-Brieuc vient de ver- ser à la Banque de France 14 5 0 francsd'or. ee qui porte à 804.945 francs le total des ver- sements faits par son intermédiaire. Le correspondant du « Temps » à Bar- le d* télégraphie que « les Allemands se sont acharnés ces jours derniers, tant par leurs avions que par leurs pièces à longue portée, sur Bar-le Duc et Commercy. Ven- dredi, UB bombardement eut lieu pendant que Mme Poincaré se trouvait à Bar le Duc. Le ministre du ravitaillement a fait sa- voir aux pâtissiers que, devant diminuer la ration de sucreà la population, il serait obli gé de prendre une mesure semblable pour le sucre attribué aux pâtissiers. Vendredi matin a été fusillé à Montpel- lier le soldat du 2 e génie Théophile Buttard, 22 ans, condamné à mort pour assassinat da la femme Aubert, à Montpellier. Il s'est con- fessé et a entendu la messe. Une grave explosion s'est produite dans un des bâtiments de la fabrique de produits chimiques Elektron, de Griesheim, près de Francfort. Quatre ouvriers ont été tués et cinq blessés grièvement. Trois pnsondiers bulgares, évadés de camp de Miramas, près de Marseille, ont été arrêtés à Céret. Une secousse de tremblement de terra a été ressentie, vendredi à 15 h. 50, à Riva- saltes et à Perpignan ; cette secousse a duré une seconde et demie. On ne signale pas d'accident, GENÈVE. Mlle Pascal d'Aix est morte. LONDRES. M. Hanson, député, a été élu samedi après-midi, lord-maire de Londres. BUENOS-AYRES. Les grévistes ont fait dé- railler un train de provisions qui a été préci- pité dans une rivière. On compte douze per- sonnes grièvement blessées, dont trois ma- rins. Noble exemple Récemment, une importante fête militaire se déroulait aux Etats-Unis, près de Was- hington. A la clôture de la première série des cours d'élèves officiers, 27 000 jeunes gens recevaient leur brevet d'officiers. Ils étaient tous là, impeccablement alignés et la fête s'ouvrit par une prière solennelle. Elle se clôtuia de môme. Et c'était un specta- cle magnifique, celui de cette immense as- semblée s'inclinant devant Dieu. Quelle leçon pour la France, pour l'Europe, pour le monde I L'industrie hôtelière Le syndicat général des hôteliers français de Paris s'est réuni hier et, après un déjeu- ner auquel avaient été invités plusieurs membres du Parlement, a tenu son assem- blée générale. Il fut décidé, à la presque unanimité, qu'à partir du 15 octobre pro- chain, les tarifs d'avant guerre seraient ma- jorés de 15 0(0 dans tous les hôtels, pensions et maisons meublées de Paris D'autre part, dès le 1" novembre prochain, le chauffage et l'alimentation en eau chaude seront réta- blis dans ces établissements. Un autobus verse Un autobus, transportant des pèlerins de Rocamadour à Cazais (Lot), a versé au ha- meau de Baussao, par suite de la rupture d'un essieu. Trois personnes ont été tuées et huit blessées, dont trois très grièvement. Parmi les morts se trouvent le curé de Saint- Martial (Dordogne), une institutrice et un enfant de treize ans. La u Libre Belgique » Le dernier numéro de la « Libre Belgique» a fait sensation en Belgique occupée. Il pu- blie au complet le fameux testament de feu von Bissing, dans lequel le tortionnaire de la Belgique parlait de supprimer le roi Al- bert 1 La « Libre Belgique » publie, en première page, un superbe portrait du roi Albert avee cette suscription : « Celui qu'ils veulent tuer ! » Tuée à coups de fusil BRIVE LA GAILLARDE. M. Baptiste Fran- çois, âgé de 76 ans, habitant le village de La- combe, a tué d'un coup de fusil à bout por- tant, dans la tête, la belle-mère de son fils, la femme Treille. Le meurtrier est en fuite. I _ c s oalismfl au Mexi j Mixico. La nouvelle Constitution du I Mexique interdisant au clergé étranger d'exercer son sacerdoce dans le territoire national, les autorités mexicaines ont notifie . aux prêtres résidant ici « qu'ils doivent ! changer de profession ou quitter le pays 1 »

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Sir 18 MJtoPs Rien d'important... Les Anglais ont des-ndu quatorze avions allemands, n'en per-

dant que trois. Le Roi d'Italie vient de visiter l'Alsace

reconquise, Belfort, Verdun, Reims, Sois-gong et le front belge.

\f COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 29 septembre, i5 heures

Grande activité des deux artilleries sur la .jye droite de la Meuse.

Des coups de main ennemis sur nos postes avancés, au sud est de Saint Quentin, dans région d'Aillés et au nord du bois des Cau-rières ont échoué sous nos feux.

En Haute Alsace, à l'est de Seppois, nous jvons réussi une incursion dans les lignes allemandes, détruit des abris et ramené du matériel.

— Des avions allemands ont bombardé la région de Bar le Duc.

V COMMUNIQUE OFFICIEL Paris, samedi, 29 septembre, 23 heures.

Aueune action d'infanterie au cours de la journée. La lutte d'artillerie a pris une assez grande intensité sur le front de l'Aisne, no-mmaient dans les secteurs du Panthéon et de Hurtebise.

Sur la rive droite de la Meuse, bombarde-ment continu, violent de part et d'autre, dans la région au nord du bois Le Chaume. Calme partout ailleurs.

Dans la journée du 27, deux avions alle-mands ont été abattus par nos pilotes.

Nos escrdrilles ont bombardé, dans la nuit du 27 au 28, les terrains d aviatiou de Sta-des, de Roulers, de Cortemark et les canton-nements de la région.

TJ !-; ïu La « Semaine religieuse » de Paris publie

une lettre adressée par le cardinal Gaspard, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, au cardinal Amette, lettre accompagnant l'annonce d'un don de 20.000 francs fait par le pape à l'œuvre « la Fraternelle des régions occu-pées ».

Cimmunîqués irtaipts Communiqué au 29 sept., après-midi : Aucun événement important à signaler en 4

dehors de l'activité ordinaire des deux artil-leries.

Paris, 30 septembre, 0 h. 40. Communiqué du 29 sept., soir : L'ennemi a attaqué, ce matin, deux de nos

positions sur la hauteur 79, au nord de Lens. 11 a été repoussé à la suite d'un vif combat dans lequel nous avons fait un certain nom-bre de prisonniers. Deux des nôtres ont dis-paru.

Rencontres de patrouilles, cette nuit, vers la route de Bapaume à Cambrai. Elles nous ont également valu des prisonniers.

Notre artillerie a montré de l'activité au cours de la journée sur le front d'Ypres. L'artillerie allemande s'est aussi montrée très active sur différents points entre le ca-nal d'Ypres à Commines et Saint-Julien.

— Nos aviateurs ont continué, hier, leur travail d'artillerie et de photographie. Ils ont jeté plus de quatre tonnes d'explosifs sur les champs d'aviation de Gontrode et de Carniè-res ; sur les dépôts, les cantonnements et les voies ferrées ennemis. Dans la nuit, six ton-nes de projectiles ont encore été jetées sur des objectifs analogues, y compris l'aérodro me de Gontrode, où les canons spéciaux, les mitrailleuses et les projecteurs montraient la plus grande activité. Malgré la violence du Barrage qui couvrait l'aérodrome, tous nos appareils sont rentrés indemnes.

Nos pilotes ont encore pu, au cours de ces r*ids, attaquer à la mitrailleuse, avec d'excel-lents résultats, tous les détachements et convois ennemis qu'ils ont aperçus.

Neuf aéroplanes allemands ont été abattus en combats aériens etquatre autres contraints a atterrir désemparés. Un quatorzième appa jeil a été abattu par nos canons spéciaux. Irois des nôtres ne sont pas rentrés.

7- Le correspondant d'Havas sur le front Britannique dit qu'on aura une idée des per-. 8 subies par les deux adversaires pour la Journée du 26 septembre lorsqu'on saura que !urun point du champ de bataille, il a été mhume 120 Australiens contre 500 Allemands wnabesà la même place.

LONDRES. — Le général Tom Bridges, 47 vient d'être blessé ; il a dû être amputé

"une jambe.

Lavis du ministre de la guerre ton at\S Un discours qu'il a prononcé à Folkes-cnm Derby, ministre de la guerre, n,,7mentant la dernière offensive britanni-que, a déclaré : Derte'e8t,UE grand succès remporté avec des fect r

relativement minimes. Tous nos ob-Pasim 1 été atte'nts et l'élément surpris n'a temàn» rVenu- Les Allemands étaient parfai-préDr* avertis ; ils savaient qu'une attaque se avanta» et cePendf»nt, malgré tous leurs Ce]a e«t H' K

S ont étébattus Par nos hommes, ïienn^ Don augure pour la victoire, qui uera en 50n temps. »

P A

Coraajuniquô Belge *enua

nnt.la nuit d" 28 au 29, le bombarde-

N'eunort S ^n caractère très violent entre trouiii«p .n Dixmude. De nombreuses pa-i8cursinn A

ANDES ONT TENLÉ DE FAIRE DES

él* vain» A ns nos ngnes ! ces tentatives ont

trè» acij S-Aujourd'hui 29 l'aviation a été 8uivi la ni •» ux aviateur8 belges ont pour-f8»<îais«t ' Ses a^ons ennemis qui se

81 vers Dunkerque et Calais.

Le roi d'italiejn France Le roi d'Italie a rendu cette semaine à

M. Poincaré la visite que le Président de la République lui a faite récemment sur le front italien. Le roi a parcouru une partie de l'Al-sace reconquise, la région de Verdun, de Reims et le secteur de Champagne.

Le roi est arrivé à Belfort mercredi matin. MM. Poincaré, Ribot, les généraux Pétain et de Castelnau l'attendaient, et après que les troupes eurent rendu les honneurs, le cortè-ge royal a visité les villages alsaciens recon-quis, dont les populations ont acclamé cha-leureusement le souverain et le président.

On s'arrête notamment au village de Mas-sevaux qui,«prèsavoireula joie, enaoût 1914 de voir arriver les premiers soldats libéra-teur*, est depuis, en dépit de toutes les tenta-tives ennemies, resté dans les lignes fran-çaises.

Le roi a inspecté lès troupes françaises, puis il a gagné la région de Verdun, où des avions allemands ont jeté des bombes pen-dant la nuit, mais n'ont causé que des dégâts peu considérables. Le roi a passé en revue trois mille hommes représentant des déléga-tions des divers corps qui composent l'armée de Verdun et qui se sont distingués particu-lièrement lors des derniers combats.

Le roi, a épinglé la croix italienne sur le drapeau du 3' zouaves, que lui a présenté le général Mac Mahon : on se rappelle que son grand père, le roi Victor-Emmanuel 1er, fut nommé caporal au 3e zouaves pendant la campagne d'Italie de 1859

Sur la demande du roi, le généralissime Pétain lui a été présenté at, après l'avoir féli-cité, le roi lui a remis la grand'croix de l'or-dre militaire de Savoie, puis les deux chefs

I d'Etat ont visité Verdun. Ils ont parcouru les quartiers dévastés, ainsi que diverses posi-

I tions près des lignes ennemies, j Ils ont gagné ensuite le front de Champa-| gne, où ils ont visité de nombreuses localités i ravagées par les Barbares, notamment ; Reims.

M. Painlevé, arrivé de Paris, est veau I saluer le roi dans son train spécial, et après

avoir dîné avec lui et M. Poincaré, il a rega-gné Paris pendant que le train royal gagnait la région de l'Aisne, où le roi a visité les lo-

\ calités dévastées, notamment Soissons, Chau-[ ny, Ham et Noyon. \ Le roi, ému devant les ruines accumulées j par les Barbares, a remis quinze mille francs ' au comité chargé de secourir les populations ; des régions dévastées. Il est reparti ensuite j pour Chantilly, où il a pris congé de M. Poin-

!» caré, auquel il a répété combien il a été ému

par tout ce qu'il a vu en ces trois journées, qus lui ont permis de constater la fidélité de l'Alsace-Lorraine à la France, la grandeur de Verdun et la barbarie allemande, dont la pleine manifestation est représentée par la région de Chauny.

Samedi, le roi a rendu visite au roi de Bel gique sur le front belge ; il est reparti dans la soirée pour l'Italie.

A

Au moment de quitter le front français pour se rendre dans les lignes belges, le roi d'Italie a télégraphié à M. Poincaré :

« En quiitant le sol de France, il m'est i agréable de vous exprimer toute ma pensée j affectueuse pour l'accueil si amical, si cor- I

dial, qui m'a été fait durant mon trop bref j voyage, par vous-même, Monsieur* le prési- I dent, par la vaillante armée et par la nation ! française.

«.Le cœur ému, j'ai parcouru les champs j de bataille où les soldats français ont donné ! tant de preuves d'héroïsme éclatant. J'ai vi-

j sité les terrts réunies de nouveau au sol sa-i cré de la France, et j'ai rapporté une inou-

I bliable impression des lignes de Verdun, où la tenace résistance française a triomphé de

i l'assaut ennemi, a Sur les âpres abîmes de nos Alpes, sur

le Carso rempli d'embûches, combattent les soldats d'Italie. Les soldats de France com-battent contre l'ennemi envahisseur de la pa trie. Les uns et les autres versent leur sang généreux pour la même et noble cause. C'est

j avec leur sang qu'ils scellent l'intime union j j de nos nations auxquelles la destinée ré- j j serve un avenir glorieux, œuvre active, har- î

monieuse et parallèle, dans les voies de la civilisation. »

— M. Poincaré a répondu au roi Victor-Emmanuel :

« Dans les trois journées que Sa Majesté a passées sur notre front, il ne lui était mal-heureusement pas possible de le parcourir tout entier.

« J'ai pu du moins lui montrer 1 émouvan-te fidélité des populations d'Alsace, les champs de bataille de Verdun, où elle a me- ; suré les magnifiques succès remportés par nos troupes ; les villes de Reims,de Soissons, de Coucy, de Chauny, de Ham, de Noyon, où ! elle a vu les destructions systématiques ac-complies par nos ennemis. Triptyque gran- ; diose et douloureux où sont fixés les trois as-pects essentiels de la guerre que nos peuples j soutiennent fraternellement, pour le droit et !

la liberté. La France gardera de l'aimable dé-marche de Votre Majesté un souvenir ému et reconnaissant. »

Communiqué Italien Paris, 29 septembre, 21 h. 10 j

Nous avons rectifié notre ligne d'occupa-Mon entre Selladidol et les pentes septentno- j miles du mont San Gabriele. Nous avons capturé 8 officiers et 216 soldats. _

Nos avions ont bombardé Voischazza et Pola Nous avons détruit un appareil ennemi à Santa-Lucia. L'ennemi a bombardé Falma-nova. i

EN RUSSIE! Uoe dépêche de Pétrograde dit que i

Kerensky a eu un succès personnel consi- ' dérable devant l'assemblée démocratique.

t

Paris, 29 septembre, 15 h. 15. Deux actes très importants viennent de se (

passer dans les provinces conquises par l'Ai- ( lemagne sur la Russie,

En Courlande et en Lithuanie, deux as- i semblées réunies sans doute à l'instigation allemande, ont adopté une resolution « de- i mandant aide et protection à l'empereur 1 d'Allemagne et un puissant empire allemand, i et plaçant avec une pleine confiance, le des- 1 tin de ces provinces entre les mains de Sa I Majesté. » 1

Si de semblables faits laissent malheureu- i sèment froids les maximalistes de Pétrogra-de, ils valent d'être considérés très sérieuse- 1 ment par les alliés.

Paris, 29 septembre, 17 h. 40. i ODESSA. — Dans une seconde réunion du |

congrès des nationalités de Kiev, le président i

du comité central des Tartares de Crimée a i

déclaré que les Tartares ne se soumettraient jamais à un gouvernement extérieur d'aucu-ne sorte. Dans la région du Don la situation paraît la même.

PÉTROGRADE. — En réponse au télégramme du ministre de la guerre, invitant l'hetman , Kaledine à venir à Mohilef, au quartier gé-néral, s'expliquer sur le mouvement cosaque le congrès cosaque, tenu à Novotcherkask, a déclaré estimer que le voyage de l'hetman est impossible, sa sécurité ne lui paraissant pas assurée au quartier général.

Moscou. — Un congrès se réunira le 8 oc-tobre à Tomsk pour étudier le projet d'auto-nomie de la Sibérie.

Moscou. — Le Soviet de Moscou, de même ] que celui de Pétrograde, comprend mainte- j nant une majorité extrémiste. Le comité exé j cutif qui, jusqu'ici, s'était montré fermement modéré, vient d'émettre un vote assez signi-ficatif : après avoir voté, à une faible majori-té, une motion en faveur de la formation d'un cabinet de coalition, il a immédiatement après voté, à une grande majorité, un amen-dement repoussant toute coalition avec le parti des cadets.

Paris, 29 sept., 18 h. 30. PÉTROGRADE. — L'assemblée démocratique

a valu à M. Kerensky un succès personnel considérable. Il semble désormais assuré d'être chargé de reconstituer le ministère.

PÉTROGRADE. — Les journaux publient une interview de M. Noulens, ambassadeur de France, démentant formellement que la France et l'Angleterre seraient prêtes à con-clure la paix au détriment de la Russie et ajoutant : « Confiants dans nos alliés comme nous sommes sûrs de nous mêmes, nous ne consentirons jamais à négocier aux dépens de la Russie. »

PÉTROGRADE. — Le ministre des affaires étrangères, M. Terestchenko, a remis sa dé-mission.

PÉTROGRADE (officiel). — Au Caucase, à Ognota, nous avons envahi un poste turc et fait des prisonniers. Nous avons repoussé des attaques kurdes au nord est de Monno et avons abattu trois avions dans la direction de

I Foe-sani. PÉTROGRADE. — Le commissaire du front

nord a adressé un rapport où il a déclaré que les résultats de l'enquête sur l'enfonce-ment du front de la Dvina, près de Jacobs-

« tadt, a établi que toutes les troupes ont exé-| cuté les ordres de leurs chefs et n'ont pas

abandonné leurs positions. Elles ont déclan-ché des contre attaques avec enthousiasme et les commandants de divisions et de régi-ments ont révélé, à l'unanimité, la hauts vaillance des soldats qui, devant les ordres reçus, ne voulaient pas se replier,

ROME. — Le nouvel ambassadeur de Rus-sie près du Saint-Siège est arrivé à Rome. Il sera reçu dimanche par le pape.

1 Au: Etats-Unis Paris, 29 septembre, 15 h. lb.

WASHINGTON. — Le Shipping Board (comi-té d'affrètement) vient de réquisitionner 2 500 000 tonnes de navires en construction, en décidant qu'ils resteront définitivement après la guerre sous pavillon américain.

LONDRES.— La plupart des navires réquisi-tionnés étaient en construction pour la Fran-ce et la Grande Bretagne ; on a l'impression

> ici qu'il serait très délicat de chercher à faire ! revenir les Etats-Unis sur leur décision, car i cela susciterait certainement en Amérique ! des sentiments anti-britanniques et pourrait

gêner sérieusement le président Wilson dans i la conduite de la guerre. ! WASHINGTON. — M. Lansing, secrétaire

d'Etat, vient de remettre au docteur Naon, ; ambassadeur de la République Argentine à | ! Washington, la collection complète des câ-: biogrammes transmis par la légation de Suè-! de à Buenos-Aires pour le service du comte \ de Luxburg ministre d'Allemagne. U est i certain aujourd'hui que le gouvernemen ! américain est en possession de plusieurs

milliers de càblogrammes ; il y en avait plus de quatre cents dans la collection qui a été

! remise au docteur Naon. i WASHINGTON. — Trois mille des prinei paux

banquiers, représentant un capital global de plus de cent milliards de francs, se sont réunis en congrès à Atlantic-City (New Jer- ' sey) pour discuter certaines mesures relati-

ve, à U préparation du lecond p and em-prunt de guerre américain de quinze mil-liards de francs qui sera lancé lundi pro-chain.

Paris, 29 septembre. 17 h. 50. NEW-YORK. — La mission japonaise du ba-

ren Ishii est arrivée pour une visite de trois ours. Le président du comité des citoyens dt New-York, haianguant la mission à l'hôte1

de ville, a dit que les Etats Unis pourraient dans l'espace de trois ou quatre années four-nir quinze millions de soldats entièrement entraînés, armés, équipés et cent milliards de dollars, sans porter atteinte à leur puis sance financière ni entraver leurs progrès industriels.

NEW-YORK. — La police américaine a fait une rafle d'Allemands dans cinq quartiers de New-York, ainsi que dans les districts ex centriques de New Jersey et de Long Island. D'importants documents ont été en môme temps saisis. L'un des Allemands portait sur lui une certaine quantité d une poudre fine destinée à saboter les machines.

WASHINGTON. — La Ligue de sécurité na-tionale, au cours d'un immense meeting tenu à Chicago, sous la présidence de M. Roose-velt, a adopté une résolution condamnant le sénateur Lafollette pour attaques contre le gouvernement et la guerre et le déclarant in-digne de représenter désormais les patriotes citoyens américains.

Paris, 29 septembre, 18 h. 50. Le premier soldat américain vient d'avoir

la Croix de guerre en France ; il se nomme John M. Clain. Une bombe d'avion allemand étant tombée sur le village où cantonnait son unité, à 5 mètres d'un bâtiment où étaient 50 villageois, Clain se jeta sur la bombe, la prit et la précipita dans la rivière où elle explosa en touchant l'eau sans blesser personne.

WASHINGTON. — La Chambre des représen tants a voté la création d'un département d'aviation.

Leurs conditions de paix'.. Paris, 30 septembre, 7 h. 50.

AMSTERDAM. — Le correspondant à Ber-lin de la a Gazette de Cologne » rapporte les bruits qui circulent dans les milieux du Reichstag, qu'un conseil de la Couronne aurait été tenu, au cours duquel les condi-tions de paix de l'Allemagne auraient été fixées dans ses plus petits détails.

M. von Kuhlmann aurait demandé que la Belgique soit rendue à la liberté par l'Allemegne.

On dit qu'une seconde note secrète a été envoyée au Pape.

Certains mi'ieux croient à une paix sans annexion.

On affirme qu'un député du Reichstag a été envoyé en mission extraordinaire au-près du nonce à Munich, pour lui faire connaître les détails des conditions de paix de l'Allemagne.

AMSTERDAM. — La « Deutsche Tageszei-tung », qui est le principal organe panger-maniste, vient d'être suspendue jusqu'à nou-vel ordre.

En Autriche Hongrie Paris, 30 sept., 7 h. 50*

BALE. — On mande d'Agram que l'empe-reur Charles a accordé une nouvelle amnistie dont ont bénéficié plusieurs personnalités politiques.

AU PARLEMENT La Chambre a continué, samedi, la discus-

sion des interpellations sur le ravitaillement, dont la suite a été renvoyée à mardi.

— Le Sénat a voté les douzièmes provisoi-res pour le quatrième trimestre de 1917. Le projet dépasse onze milliards. D'après le rap port de C. Milliès Lacroix, rapporteur géné-ral, la France aura dépense, au début de 1918 112 milliards et la Dette publique s'élèvera à 98 milliards. Prochaine séance le 16 octobre.

Les Scandales du jour Paris, 29 septembre 18 h. 20.

A la suite de la réception de renseigne-ments importants — restés encore incon-nus — provenant des Etats-Unis au sujet de l'origine des fonds considérables déte-nus par Bolo-Pacha, celui-ci a été placé, samedi matin, sous mandat de dépôt.

Après avis des médecins, Bolo-Pacha, qui avait été placé sous mandat de dépôt, a été transporté du Grand-Hôtel à l'infir-merie de la prison de Fresnes.

L'affaire Baumann On vient de distribuer à la Chambre le

rapport de M Béret, fait au nom de la Com-) mission des marchés chargée de contrôler

les transactions passées au début de la guerre par l'intendance avec la Société des Moulins de Corbeil, représentée alors par le fameux Baumann, conclut à ce que l'Etat poursuive, par toutes les voies possibles, le rembour-sement de toutes les sommes indûment versées à la Société des Grands Moulins de Corbeil.

Sur le front de Macédoine ! Communiqué français d'Orient :

I ! Sur la Struma et dans la région du Var-| dar, activité de l'artillerie assez sérieuse de

-t. et d'autre, pendant la nuit, et intermit-

tente pendant la journée. Reneontres dt patrouilles sur la Struma et dans la vallée de Devoli.

En M :aop liai Des renseignements parvenus à Londres,

de Bagdad, apportent le récit d'un expIoH accompli par le corps d'aviation de Mésopo-tamie :

« Deux aéroplanes ont contraint i se ren-dra sa détaShameat ture établi sur l'Euphra-te, à Diwaniyah. Une petite garnison avait été laissée à ce poste pour garder un dépôt de malades et de vivres, par l'armée turque de l'Euphrate au début du mois da mars, lors de sa retraite de Samara à Ramadi et de l'occu-pation de Bagdad par les troupes anglaises. Elle résista plusieurs mois dans l'espoir que l'Euphrate ne tarderait pas à être occupé par les Tures. En fin de juillet, une partie de la garnison se rendit, mais un officier continua la résistance, avec une trentaine d'hommes, jusqu'à ce que deux aéroplanes vinrent bonj-barder la maison où ils s'étaient réfugiés et les obligèrent à se rendre. »

Nouvelles Géné Mgr l'évôque de Saint-Brieuc vient de ver-

ser à la Banque de France 14 5 0 francsd'or. ee qui porte à 804.945 francs le total des ver-sements faits par son intermédiaire.

— Le correspondant du « Temps » à Bar-le d* télégraphie que « les Allemands se sont acharnés ces jours derniers, tant par leurs avions que par leurs pièces à longue portée, sur Bar-le Duc et Commercy. Ven-dredi, UB bombardement eut lieu pendant que Mme Poincaré se trouvait à Bar le Duc.

— Le ministre du ravitaillement a fait sa-voir aux pâtissiers que, devant diminuer la ration de sucreà la population, il serait obli gé de prendre une mesure semblable pour le sucre attribué aux pâtissiers.

— Vendredi matin a été fusillé à Montpel-lier le soldat du 2e génie Théophile Buttard, 22 ans, condamné à mort pour assassinat da la femme Aubert, à Montpellier. Il s'est con-fessé et a entendu la messe.

— Une grave explosion s'est produite dans un des bâtiments de la fabrique de produits chimiques Elektron, de Griesheim, près de Francfort. Quatre ouvriers ont été tués et cinq blessés grièvement.

— Trois pnsondiers bulgares, évadés de camp de Miramas, près de Marseille, ont été arrêtés à Céret.

— Une secousse de tremblement de terra a été ressentie, vendredi à 15 h. 50, à Riva-saltes et à Perpignan ; cette secousse a duré une seconde et demie. On ne signale pas d'accident,

GENÈVE. — Mlle Pascal d'Aix est morte. LONDRES. — M. Hanson, député, a été élu

samedi après-midi, lord-maire de Londres. BUENOS-AYRES. — Les grévistes ont fait dé-

railler un train de provisions qui a été préci-pité dans une rivière. On compte douze per-sonnes grièvement blessées, dont trois ma-rins.

Noble exemple Récemment, une importante fête militaire

se déroulait aux Etats-Unis, près de Was-hington. A la clôture de la première série des cours d'élèves officiers, 27 000 jeunes gens recevaient leur brevet d'officiers.

Ils étaient tous là, impeccablement alignés et la fête s'ouvrit par une prière solennelle. Elle se clôtuia de môme. Et c'était un specta-cle magnifique, celui de cette immense as-semblée s'inclinant devant Dieu.

Quelle leçon pour la France, pour l'Europe, pour le monde I

L'industrie hôtelière Le syndicat général des hôteliers français

de Paris s'est réuni hier et, après un déjeu-ner auquel avaient été invités plusieurs membres du Parlement, a tenu son assem-blée générale. Il fut décidé, à la presque unanimité, qu'à partir du 15 octobre pro-chain, les tarifs d'avant guerre seraient ma-jorés de 15 0(0 dans tous les hôtels, pensions et maisons meublées de Paris D'autre part, dès le 1" novembre prochain, le chauffage et l'alimentation en eau chaude seront réta-blis dans ces établissements.

Un autobus verse Un autobus, transportant des pèlerins de

Rocamadour à Cazais (Lot), a versé au ha-meau de Baussao, par suite de la rupture d'un essieu. Trois personnes ont été tuées et huit blessées, dont trois très grièvement. Parmi les morts se trouvent le curé de Saint-Martial (Dordogne), une institutrice et un enfant de treize ans.

La u Libre Belgique » Le dernier numéro de la « Libre Belgique»

a fait sensation en Belgique occupée. Il pu-blie au complet le fameux testament de feu von Bissing, dans lequel le tortionnaire de la Belgique parlait de supprimer le roi Al-bert 1

La « Libre Belgique » publie, en première page, un superbe portrait du roi Albert avee cette suscription : « Celui qu'ils veulent tuer ! »

Tuée à coups de fusil BRIVE LA GAILLARDE. — M. Baptiste Fran-

çois, âgé de 76 ans, habitant le village de La-combe, a tué d'un coup de fusil à bout por-tant, dans la tête, la belle-mère de son fils, la femme Treille. Le meurtrier est en fuite.

I _

■ c s oalismfl au Mexi j Mixico. — La nouvelle Constitution du

I Mexique interdisant au clergé étranger d'exercer son sacerdoce dans le territoire national, les autorités mexicaines ont notifie

. aux prêtres résidant ici « qu'ils doivent ! changer de profession ou quitter le pays 1 »

hm el la Guerre «j

(Suite et Fin)

Nancy esl sur le front depuis le commen-cement de la guerre Menacée, au mois d'août 1914, après la bataille de Morhange, elle ne dut son salut qu 'â la deiens-e victorieuse du général de Castelnan ; le Prince de Bavière ne réussis pas à forcer les positions à l'est de Il ville, tandis que le Kaiser attendait sur le jnont Toulon l'heure de faire son entrée triomphale dans la capitHle de la Lorraine. Dans sa rage d'être obligé de sa retirer, l'en-nemi envoya le 9 sepiembre, à onze heurea du soir, une soixaniained'obus de 77 decam pagne ; ce fut le salut d'adieu, tiré de la di-rection de Cercueil, et les projectiles tombè-rent de la rue du Manège au marché couvert sans laire gs and- degàu- (1).

Des avions vinrent bien sur la ville à ■Jusieurs reprises enl914 et 1915, mais ils ne l9Dçaieri! que de petites bombes rondes qui fireDt peu de victimes et laissèrent peu de traces, si ce n'est le 27 avril 1915.

Nancy eut peu à 6ouflrir en 1914 et 1915 ; les >euis d*gàis importants furent causés par un Zeppelin, qui survola la ville de l'ouest à l'est, le 25 decembie 1914 et jeta sept ou huit gios projectiles, dont deux encadrèrent l'é-glise Saint Epvre,

L'année 1916 fut marquée par de nom-breux bombaiduneuts, exécutés par une pièce à longue poitee, qui envoyait des obus de 380 à 35 kilomètres de distance.

32 lignes supprimées par la eensure.

L'année 1917 est, en effet, marquée par la fréquence des teniatives de bombardement, de jour et de nuit, avec des torpilles aérien ses. Mais Nancy tst bien gardée et les avions boches ne parviennent à lancer sur la ville leur» gros projectiles qu une seule fois, tan dis qu'ils renouvellent continuellement leurs tentatives sur Pompey, Frouard et Neuves Maisons.

Cependant Nancy est toujours menacée et sur le iront ; on y vit la guerre ; et la vail lante cite continue sa vie normale sans s'in-quiéter de ce que l'avenir et les hasards de la guerre lui reservent, jusqu'à la fin de la erise, où elle se sent convoitée par l'ennemi.

Depuis trois ans Nancy est à la peine. At-taquée direclemtnt i la fin du mois d'août 1914, elle fut menacée en 1916 de tomber au pouvoir de l'ennemi, ou d ê re détruita com meArraset Reims, si Verdun avait livré passage aux aimées du Kronprinz.Ne serait-il pas jusie qu'elle soit à I honneur et reçoive la Croix de la Légion d'honneur et la Croix de guerre, pour ses blessures et sa belle atti-tude sous le feu de l'ennemi ? Ce serait re-connaître sa vaillance st récompenser sa population de son calme et de ion patrio-tisme.

Une seule ville de Lorraine, Rambervil-lars, reçut la Croix de la Légion d'honneur, après la guerre de 1870, pour avoir essayé de retarder un jour la marche de l'armée ai lemandc. Strasbourg venait de tomber aux mains de l'ennemi ; ( armée Wœrder vint mettre le siège devant Belfort et le XV corps marcha sur Epinal ; i. remonta la vallée de ia Bruche jusqu'à Sebirmeck et se divisa ; «ne partie, avec l'artillerie lourde, gagna Saint Dié par le col de Saales et le reste attei-gnit Raon l'Etape par Je Donon ; les deux fractions se réun rent dans la vallée de la Meurtbe et repoussèrent, le 6 octobre, à Notnpatelize, le corps du général Cambriels, qu'ellus rejetèrent sur le plateau de Cham dray, par Brouvelieureo et Bruyères. La route d'Epinal par Rambervillers était ou-verte.

Rambervillers est un nœud important de routes qui commande toute la région. Elle joua un rôle particulier dans les guerres du duc Charles IV. En apprenant l'approche de l'armée allemande, le 8 octobre 1870, les habitants résolurent de se défendre, sans aucun secours de l'armée régulière. C'était un dimanche et le jour de la féte de la ville. Excités par les discours patriotiques et les libations, les Rarubervillois allèrent trouver un ancien officier, le capitaine Lesourd ; celui ci leur conseilla de se tenir tranquilles, mais, devant leur insistance, il se mit à leur tôie et les conduisit à la sortie de la ville, jusqu'au cimetière qui se trouvait à la bifur cation des routes de Saint-Dié et de Raon ; il fit mettre en état de défense le mur du cime-tière qui joignait les deux routes et abattre le mur du côté de la ville pour ménager une voie de retraite. Quand les Badois se présen-tèrent, vers quatre heures du soir, en suivant sans défiance la route de Saint-Dié, une dé-Charge en abattit soixante-dix. Les défen-seurs regagnèrent la ville poursuivis par l'enuemi et le combat continua dans les rues. Les représailles furent sanglantes et le capi taine Lesourd, qui avait reçu une balle dans le ventre, n'échappa aux recherchas qu'en écrivant sur sa porte « bloetern » Cependant il n y eut aucune scène de destruction com-parable à celles qui ensanglantent nos moin-dres villages défendus par l'armée régu-lière.

Certes, Rambervillers a bien gagné la croix d'honneur, mais Nancy n'a t elle pas des titres supérieurs par la constance de son attitude réfléchie, plus méritoire encore qu'un coup oe tête audacieux.

A U est singulier qu'une seule rue de Nancy

porte le nom d'un générai né à Nancy, c'est le général Drouot, dont la statua s'élève sur le cours Léopold. Mais trente rues portent les noms de généraux et soldats nés en Lor raine, ou dans des provinces éloignées, qui ont illustré la Lorraine et la France.

Ce sont d'abord les noms historiques de Bassons pierre, du général Chevert, enfant de de Verdun qui lui a élevé une statue; du maréchal Fabert, une des gloires de Me z. on il était né, ainsi que le général Custines. Puis nous trouvons les noms des cinq maré-chaux du premier empire nés en Lorraine : Lobau, enfant de Ptalsbourg ; Oudinot et Exelmans, de Bar le Duc ; Molitor, né à Hayange, et Victor à Lamarche; auxquels viennent se joindre les généraux Duroc et Fabvier, enfants de Pont-à-Mousson,| et les

(1) En fait, on estime à une centaine le nombre d obus tirés par l'ennemi dans la nuit du 9 au 10 septembre; c'étaient des «bus de 77, sinon de lOë, et le tir provenait soit de Réméréviile, soit de l'étang de Brin, peut être de ces deux endroits. Une partie des projectiles tombèrent dans le carré com-pris entre la rue Charles 111, la rue Sainte-Anne, la rue du Manège, la rue de la Fayen-eerie et la place du Marcké : d'autres projec-tiles tombèrent sur le cimetière du Sud. — (N. D. L. R.)

généraux Haxo et Hulot. A une époque plus récente, la ville a honoré l'amiral de Rigny, enfant de Toul ; le général Margueritte, un héros de Sedan, né à Manheulles, près de r resnes, qui lui a élevé une statue ; le géné-ral C'inchant né à Thiaucourt, enfin le colo-nel Renard, père de l'aéronautique, enfast des Vosges.

La ville de Nancy ne s'est pas bornée à conserver sur les murs le souvenir des gloi res militaires lorraines, elle a voulu aussi honorer les grands Français, illustrés par leurs services de guerre, et elle a donné à ses rues les noms de La Fayette, Hoche, Klé ber, Marceau ; deux humbles rues d'un quartier ouvrier portent les noms des maré-chaux Canrobert et Mac Mahon ; les géné-raux Martimprey et Chanzy et l'amiral Cour-bet représentent les gloires les pins récentes, et les sergents Blandan et Bobillot illustrent le courage populaire et sont pour les généra tions futures la preuve de la reconnaissance publique.

Quelle moisson de héros la ville de Nancy va t elle recueillir ? Ses murs ne suffiront pas à inscrire leurs noms et les plaques de marbre perpétueront le souvenir de ses en-fants victorieux ou tombés victimes obscures du devoir.

Suivant la tradition séculaire, l'Eglise a donné l'exemple et a élé la première à ins crire dans ses temples les noms des enfants de la paroisse qui ont donné leur vie pour servir la France.

L exemple a été suivi et dans chaque com-mune un tableau d'honneur donne la longue liste nécrologique des victimes de la guerre. Mais, tandis que l'Eglise se borne à conser-ver les noms de ceux qu'elle ne veut pas oa-blier dans ses prières, les représentants du peuple ont la mission d'honorer particulière-ment ceux qui ont fait plus que leur devoir, en leur élevant des statues, en donnant leur nom aux places et aux rues, en les inscrivant sur des tables de marbre et en plaçant des plaques commémoratives sur les maisons où sont nés leurs héros.

Déjà les municipalités recueillent les cita tiens qui ont désigné leurs enfants comme un exemple à l'adciiration publique. Ce tra-vail se continuera jusqu'à la fin de l'effort victorieux et alors on désignera à ia recon naissance générale, non seulement les héros morts, mais ceux qui auront survécu, aux-quels viendront s'ajouter les administrateurs du département et de la Ville et tous les ci-toyens qui se seront signalés par leur courage et leur activité pour le bien public.

La Ville de Nancy ne faillira pas à ce de-voir et saura le remplir jusqu'au bout après la victoire. Mais, dès maintenant, un devoir s'impose à elle ; de même qu'elle ne doit pas attendre plus longtemps pour recevoir la Légion d'honneur sur le champ de bataille de même elle ne doit pas attendre pour com-mencer à décorer ses places des noms de ceux qui ont bien servi Nancy et la France.

Deux noms s'imposent à la reconnaissance et à l'exemple des habitants de la Cité, ce sont ceux du général de Castelnau, ancien colonel du 37», qui a sauvé Nancy de l'inva-sion au mois de septembre 1914, et du lieu-tenant colonel Driant, député de Nancy, qui a donné sa vie lui aussi pour défendre Nancy menacée du cô é de Verdun. La ville natale du général de Caste nau a déjà donné son nom à uni de ses rues. Nancy n'attendra pas plus longtemps pour honorer le général de Castelnau et le lieutenant colonel Driant.

Chronique de l'Est Lundi 1er octobre, 1155» jour de guerre. Saint Remy de Reims. Lever du soleil : 6 h. 51 ; coucher : 18 h. 29 Lever de la lune: 18 h. 23 ; couch.: 7 h. 38. Pendant ce mois, les jours diminuent de

1 h. 44. D. Q. : le 7 ; N. L. : le 16 ; P. Q. : le 23 : P. L. : le 30.

Nécrologie Nous apprenons avec regret la mort de M.

Henri Slingsby, vice président du conseil de préfecture de Meurthe et Moselle, décédé à l'âge de 53 ans dans son domicile de la rue Stanislas, à Nancy, après une longue et dou-loureuse maïadie.

Originaire de Fresnes-en Woëvre, M. Slingsby avait résolu de faire sa carrière mi-litaire, mais étant a l'école de Saumtar il fut victime d'un accident de cheval. Il entra alors dan* l'administration comme chef de eabinet de M Stehelin, préfet de Meurthe-et Moselle, et|il obtint à notre Faculté le grade de licencié en droit

U était nommé conseiller de préfecture des Lande* en 1895, de la Meuse en 1896. U passait à Nancy comme conseiller de préfec-ture en 1913 et il était nommé vice président l'année suivante.

D'un caractère affable, aimant à rendre service, M. Sling»by ne comptait que des amis à Nancy. U avait, d'ailleurs, des idées larges et libérales que l'on aimerait rencon-trer chez tous les fonctionnaires, et à côté de cela beaucoup d'esprit naturel.

Nous prions Mme Slingsby, veuve du re-gretté défunt, et toute son honorable famille, d'agréer l'expression de nos bien sincères condoléances.

— On annonce également la mort : de M. Camille Brice, ancien maire de Champey. 61 ans ; — de M. Georges Pierron dessinateur principal en retraite à la Compagnie de l'Est, 58 ans;— de M. Gressard, commissaire de police à Nancy, décédé à 55 ans, après deux mois de maladie.

Î -■ B monnaie de O fr La Chambre de Commerce de Nancy a

l'honneur d'informer te public et spéciale ment ses ressortissants, qu'elle mettra en circulation dans les premiers jours d'octobre, avec le concours de la Fédération des Com-merçants, des bons de monnaie de 0 fr. 25, pour suppléer au manque de billon, qui per-siste dans le déparlement. Les bons pour-ront être demandés soit à M. Créange, tréso-rier de la Fédération, rue Saint Jean, sauf du samedi midi au lundi 9 heures, soit dans les banques.

Les dimensions de ces bons ayant été choi-sies pour qu'ils puissent se loger commo dément dans les porte monnaie, la Chambre de Commerce de Nancy serait reconnais-sante au public de ne pas les plier, ce qui en assurerait la conservation.

Citation à l'ordre Le R. P. Villaume, de la Société de Jésus,

bien connu dans le diocèse, vient de mériter la citation suivante : « Villaume (Camille), brancardier aumônier, d'un courage et d'un dévouement au dessus de tout éloge. Au front depuis le début des hostilités. A ap porté, en toutes circonstances et sous le feu de l'ennemi, aux blesses et aux mourants, les secours et les consolations de son ministère.

A notf mment fait preuve d'un zèle admi-rable, le 25 mai 19l7, en secourant malgré un bombardement violent d'obus de gros ca-libre, les blessés ensevelis seus u.. abri effondré. «

Le déserteur et les passants Un inspecteur de < sûreté a* rtanrj ayant

arrêté un déserteur dans le quartier du bou-levard Lobau, à Nancy, le conduisait au bu reau de police. Mais des passants, ignorant ■ans douie de quoi il retournait, s'interposè-rent et voulurent délivrer le déserteur. Pen-dant plus d'une heure l'inspecteur dut lutter contre eux. Eu tin de compte, il réussit a re-mettre le déserteur à l'autorité militaire.

Nouvelles du Diocèse occupé Le « Bulletin des Prêtres mobilisés», conti-

nuant ses « Notes pour l'histoire de la Guerre », publie cette notice sur le Doyenné de B. iey.

Moins favorisé que d'autres doyennés, celui de Bney a perdu du fait de la guerre non nombre de ses prêtres ; cinq paroisses seule-ment, sur quinze, eurent la satisfaction de pouvoir compter sur la permanence du culte. Ce furent Anoux, Avril, Auboué, Bney et Génaville Restaient sept prêtres, pour assu-rer le service religieux, dont trois a Auboue : MM. Kaibach, Diguy et Luawig, protesseur à Samt Sigisbert. Ces Messieurs devaient, avec M. Pmol, aumônier de l'Hôpital des Mines, à Briey, se multiplier pour maintenir la vie religieuse du doyenné. Grâce à leurs bicyclettes, MM. Kaibach et Ludwig devaient rendre de précieux services Malheureuse-ment, ils se sont vu retirer, dans le courant de 1916, l'autorisation de s'en servir.

La justice nous fait un devoir de signaler qu'a plusieurs reprises, l'Evêque de Metz s'est préoccupe des rares prêtres français restés dans ia région ; mais, officiellement, il n'est jamais intervenu en leur faveur. Le pouvait il ?

A ce qu'il semble, les paroisses du doyenné I furent rattachées à trois « Kommandautur » : d'étapes : Auboué, à celle de Metz ; Anoux, | Avril, Briey. les Baroches, Homecourt, Jœuf, i Mance et Mancieulies, a celle de Briey ; Ba-I tilly, Genavilie, Hatnre, Jouaville, Moineville

et Vaderoy, à celle de Conflans. U a paru in teressant de noier ce partage de notre cir-conscription religieuse ; il explique les res-trictions apportées au cuite en certaines loca-lités et les tolérances dans d'autres. Ainsi, BOUS savons que la Kommandautur de bney fut un peu plus libérale que celle de Cun-flans. Le commandant d'étapes de Conflans, le général vu S..., se<ait « un protestant fanatique, plein de mépris pour les Fran-çais ». C'est lui qui, le 20 février 1916, veille de l'offensive contre Verdun, envoya cet ordre dans tout le territoire de sa juridiction : « in terdire tous les offices religieux aux piètres français ». Voici qui donnera la mesuie de son esprit. M l'abbé Lion, curé de Varné ville (Meuse), avait été amené à Ozerailies par les Allemands. Tandis que son voisin l'abbé uliger, de la Kommandautur de Briey, avait pu continuer a remplir ses devoirs de cure, comme par le passé, lui, ne pouvait dire sa messe qu'à condition que personne

y assistât. Et si, à Pâques, a 1 Ascension et à la Peniecôle, il put laire un office public, ce fut grâce à l'autorisaiion du commandant d'Ozeraillss qui prit sui lui de l'accorder. Pour se voir et se coutesser, tes prêires en sont réduits à des expédients.

! Et, comme si son sectarisme et sa fureur amifrançaise avaient besoin d'être attisés, un aumônier allemand, celui de Labry, jaloux autoritaire ■ plus boche que piètre », l'a en-couragé à refuser à n'importe quel prêtre français, toute permission de faire fonction

i ecclésiastique dans son district. Que sont devenues les cloches de nos pa-

I roisses ? Nous n'avons sur ce point que de rares données positives, mais il est bien à craindre qu'elles aient été enlevées comme en d'autres doyennés. Tandis qu'un convoi de rapatriés attendait fiévreusement deux jours durant, à Conflans, en janvier dernier,

j le train qui devait les rendre â la France i libre, les cloches de Confldns, Jarny, Labry j étaient descendues, pour prendre le chemin

de l'Allemagne, et le bruit courait avec insis-tance que d autres églises de la contré allaient

I perdre les leurs. I Dans le doyenné de Briey, la population ; est pour ainsi dire partagée en deux groupes : j l'un est agricole, l'autre îadusiriei. Les habi-

tants des pays de culture se virent dépossédés de leurs instruments de travail, furent vic-times de toutes sortes de contrôles et de ré-quisitions, astreints, comme des forçat-,, sous la conduite et la surveillance de soldats, aux corvées des routes, des champs et des voies ferrées. Ceux des pays industriels, - y com pris des femmes depuis janvier 1917 —furent emp oyés de force aux mines et aux usines.

Grâce au ravitaillement américain et aux mesures prises par les autorités municipales, nos envahis purent supporter de graves et nombreuses restrictions ; mais maintenant que l'Amérique est entrée en scène, que la guerre sous-marine produit ses ravages, leur siiuation devient plus pénible et,si leur santé physique et morale se maintient, l'on ne saurait affirmer que leur force de résistance reste la même.

Dans toutes les paroisses, un sursaut reli-gieux s'est produit, qui a duré longtemps et produit de beaux fruits ; mais la longueur de la guerre, — nous n'oserions dire un certain découragement, — a refroidi le zèle de plu-sieurs, et à côté de belles vertus, ont apparu çà et là de honteux désordres. — (A suivre).

D'après le même Bulletin, M. l'abbè Vary, curé de Trieux, qui avait été emmené en Allemagne, est rentré à Trieux, en liberté provisoire, et exerce son ministèra dans les paroisses de la contrée.

Secours municipaux de guerre Le Maire de la ville de Nancy à l'honneur

d'informer les bénéficiaires des secours de huerre qu'en cas de changement de domicile ils doivent en faire la déclaration, non seule-ment au bureau de la population, n° 6, mais aussi au bureau d'assistance et des secours, rue des Dominicains, n° 1 à l'entesol. Les bénéficiaires qui ne tiendraient pas compte de cette avis seront radiés des listesdes per-sonnes secourus.

Allocations aux réfugiés Le maire de la ville de Nancy, à l'honneur,

d'informer les bénéficiaires, de l'allocation aux réfugiés qu'en cas de changement de domicile, ils doivent en faire la déclaration au bureau municipal d'assistance et des se-cours, rue des Dominicains, 1 à l'entresol. Ceux d'entre eux qui ne tiendraient pas compte de cet avis s'exposeront à être ra-diés des listes des personnes secourues.

Société Industrielle de l'Eat La réouverture des cours publics de sténo-

graphie (professeurs M. et Mlle Oiriau) aura lieu le mardi 2 octobre prochain à 17 heures, lis comprendront plusieurs degrés : cours

élémeDtdire. cours de vitesse et de perfec- 1

bonnement, cours de préparation et d'enlrai-nement pour les futurs candidats aux con cours qu'est en train d'organiser la Société Industrielle de l'Est Ne pourront être admis à suivre ces cours que les élèves possédant suffi-amiBent d'ortographe

( Prière de se faire inscrire à partir du 12 septembre tous les jours 25, rue St-Nicolas, ou tous les soirs entre 4 et 5 heures, 40 rue Gambetta au rez-de chauseée — Droit d'ins cription pour la sténographie, 3 francs (Les j 1 inscriptions pour la machine à écrire auront j 1 lieu ultérieurement )

— Les diplômes ou médailles obtenus aux examens du 22 avril et du 10 juillet seront remis aux intéressées à l'ouverture du pre-mier cours.

Le service de la sûreté de Nancy a arrêté i Joseph Auburtin, 70 ans, journalier, pour j avoir dérobé plusieurs lanternes aux eandé I labres des rues de Mon Désert et de t'Equita tion.

— Trois jeunes enfants de Sivry ont péné- ; tré dans la maison de Mme Mangeot, cultiva-trice, et ont dérobé une somme de 112 francs i

qu'ils ont dépensée en friandises.

Menus faits Une discussion ayant éclaté entre M. Ch.

Claudon et Charles Becker, ouvriers d'usine à Dombasle. ce dernier a porté un coup de poing à son contradicteur.

Des jeunes gens de Sex^y aux Bois ont brisé deux carreaux à la fenêtre de Mme Pottier, débitante, qui leur avait refusé l'en trée de son établissement, en raison de l'heure tardive.

La « Gazette Vosgienne » annonce que viennent d être rapatriés de Suisse par le convoi du 10 septembre : MM. Barlier Jules, du Ban de Sapt ; Colin Aimé, de Ménil Finance Emile, de Raon 1 Etape ; Cuny Alfred du Ban de Sapt ; Gaillard Célestin de Pro venchères ; Gérard Ernest, du Ban de Sapt ; Mignot Aimé, du Ban-de-Sapt ; Pachmann André, de Lubine ; Régnier Charles d'Eti val ; Simonel Auguste, de Coiroy la Grande ; Tonnelier Jean Baptiste, de Lusse.

— A Saiut-Dié, le jeune Albert Thiébault, âgé de 7 ans, a été renversé rue Stanislas par une automobile militaire. Atteint à la tête, l'enfant fut transporté aussitôt à l'hôpital, où il a snoi l'opération du trépan.

— A Raon l'Etape, un cheval attelé à un fourgon s'emballait place de la Gare et s'en-gageait dans la rue Jules Ferry, qu'il par-courait à toute allure. Le jeune Camille Mar-tin, âgé de 9 ans, qui traversait à ce moment la chaussée ivt projeté à terre ; il est mort quelques instants après.

Dans la Meuse Jeudi a été célébré à Paris, en l'église de

l'Immaculée Conception, le mariage du lieu-tenant J<-an Hardy, observateur en avion pvec Mlle Madeleine Thiêry, fille du docteur Thiéry, député de la Meuse

Etat-civil quotidien dt Nancy " Du 29 septembre

Naissances. — Roger Didier, rue du Ruis-seau, 68 — Renée-Marie Paule Nix, rue Jeannot, 10 bis. — René-Emile Chéry, rue de Verdun

Décès — Joseph Camille Brice, 61 ans, cultivateur Champey. — Georges Pierron, 58ans, dessinateur principal à la Compagnie des chemins de fer de l'Est en retraite, rue du , Montet, 189 — Marie Joséphine Bourquin, 28 ans, ménagère, épouse Hacquard. rue de Mon Dé-eri, 117 - Henri Slingsby, 54 ans, vice président du Gonseil de préfecture, offi-cier de l'Instruction publique et chevalier du Mérite agricole, rue Stanislas, 56. — Chris-tophe André. 78 ans, menuisier, rue des Jar diniers, 71. — Aune Marie Heurich, 55 ans, s. p., épouse Niquet, rue de Mulhouse, 18.

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