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Dans une vie de cour, chacun n’existe que dans la mesure où il est remarqué. Être, c’est en bonne partie paraître. Par les arts et la magnificence de leurs palais, les Médicis manifestent leur présence sur la scène euro- péenne. Le palais Pitti, point de départ de cet itinéraire, sera le modèle de référence pour les initiatives artistiques contemporaines. Les décorations murales associant les fresques, les architectures feintes et les stucs connais- sent alors un extraordinaire développement. Le monde devenu quantifiable depuis Galilée et l’orientation vers une culture plus « bour- geoise » permettent la création de galeries de peintures où se côtoient en une unique sym- phonie les décors peints, les meubles pré- cieux et les tableaux en quantité, avec une extrême variété des genres. La Galleria 84 DÉCOUVERTE Itinéraire à Florence Les charmes baroques de palais en églises Renommée et adulée pour ses innombrables trésors Renaissance, Florence s’est parée au XVII e siècle de bâtiments et de décors parfois célèbres, tels le palais Pitti et le jardin de Boboli, mais le plus souvent ignorés des visiteurs. Cet itinéraire vous fera découvrir ces églises, palais et jardins qui virent le jour dans la Florence du Seicento et se mêlent harmonieusement à leurs aînés des XV e et XVI e siècles. En 1817, devant les sibylles peintes par Volterrano dans la chapelle Niccolini à Santa Croce (1653- 1661), Stendhal reçoit, comme il l’avouera dans son journal, « le plus vif plaisir que la peinture lui ait jamais donné ». Cette défaillance de l’âme provoquée par la contemplation du beau sera désignée en 1979 sous le nom de syndrome de Stendhal. Il est remarquable que cette émotion esthétique se réfère à une fresque du Seicento florentin, dont l’auteur fut l’un des plus célèbres peintres de l’époque. Le palais Pitti, miroir des Médicis 1

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Dans une vie de cour, chacun n’existe quedans la mesure où il est remarqué. Être, c’esten bonne partie paraître. Par les arts et lamagnificence de leurs palais, les Médicismanifestent leur présence sur la scène euro-péenne. Le palais Pitti, point de départ de cetitinéraire, sera le modèle de référence pourles initiatives artistiques contemporaines. Lesdécorations murales associant les fresques,

les architectures feintes et les stucs connais-sent alors un extraordinaire développement. Le monde devenu quantifiable depuis Galiléeet l’orientation vers une culture plus « bour-geoise » permettent la création de galeries depeintures où se côtoient en une unique sym-phonie les décors peints, les meubles pré-cieux et les tableaux en quantité, avec uneextrême variété des genres. La Galleria

84 DÉCOUVERTE

Itinéraire à Florence

Les charmes baroques de palais en églises

Renommée et adulée pour sesinnombrables trésors Renaissance,Florence s’est parée au XVIIe sièclede bâtiments et de décors parfoiscélèbres, tels le palais Pitti et lejardin de Boboli, mais le plussouvent ignorés des visiteurs. Cetitinéraire vous fera découvrir ceséglises, palais et jardins qui virentle jour dans la Florence du Seicentoet se mêlent harmonieusement àleurs aînés des XVe et XVIe siècles.

En 1817, devant les sibylles peintes par Volterrano dans la chapelle Niccolini à Santa Croce (1653-1661), Stendhal reçoit, comme il l’avouera dans son journal, « le plus vif plaisir que la peinture lui aitjamais donné ». Cette défaillance de l’âme provoquée par la contemplation du beau sera désignéeen 1979 sous le nom de syndrome de Stendhal. Il est remarquable que cette émotion esthétique seréfère à une fresque du Seicento florentin, dont l’auteur fut l’un des plus célèbres peintres de l’époque.

Le palais Pitti, miroir des Médicis

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1 Le Ponte Vecchio et leCorridor de Vasari, passageprotégé et couvertqu’empruntaient les Médicisentre le Palazzo Vecchio et lepalais Pitti, et qui traversel’Arno © Battaglini / Leemage

2 Le palais Pitti depuisle jardin de Boboli © Peter Phipp / Travelshots /The Bridgeman Art Library

3 La salle Jupiter décorée par une fresque de Pierre deCortone, au palais Pitti© The Bridgeman Art Library

4 Le Viottolone, au boutduquel on aperçoit l’Isolottodu jardin de Boboli © akg-images / Electa

5 Vue du Corridor de Vasari© Scala, Florence, courtesyMinistero Beni e AttivitàCulturali

Palatina, au palais Pitti, rassemble non seule-ment une collection unique au monde detableaux d’Andrea del Sarto, de Raphaël et deTitien, mais aussi nombre de chefs-d’œuvredu Seicento, dus à Caravage, Rubens, VanDyck, Salvatore Rosa, Artemisia Gentileschi,Cristofano Allori, Cigoli, Furini, Cavarozzi,Giovanni da San Giovanni, Carlo Dolci... Unepartie de la collection caravagesque desMédicis est à découvrir dans le Corridor deVasari, l’incroyable couloir qui permettait auxMédicis de rejoindre en toute discrétion lesOffices depuis leur palais, en passant par lePonte Vecchio. Dans le palais Pitti, agrandi parGiulio Parigi puis par Alfonso Parigi (1640), lesdécors en stuc et les fresques des apparte-ments de représentation offrent le spectacleréjouissant de l’immense talent de Pierre deCortone. Au rez-de-chaussée du palais, la pre-mière salle des appartements d’été fut déco-

rée par Giovanni da San Giovanni, peintre for-midablement doué et exubérant, ainsi que parCecco Bravo, Furini et Vannini. Les peintresbolonais Agostino Mitelli et Angelo MicheleColonna furent les initiateurs de la peinturedécorative monumentale en trompe-l’œil. Propice aux spectacles grandioses, aux fêteset bals équestres très en vogue dans laFlorence de l’époque, le jardin de Boboli, atte-nant au palais Pitti, fut radicalement trans-formé au cours du XVIIe siècle. Sous Cosme II,le jardin se déploie sur le versant sud. Lesarchitectes préférés du grand-duc, Giulioet Alfonso Parigi, aménagèrent en maçonne-rie l’amphithéâtre ; Alfonso inventa les motifsscénographiques du Viottolone, la majes-tueuse allée de cyprès, et de l’esplanade ellip-tique de l’Isolotto, rond-point occupé au centrepar la fontaine de l’Océan, un véritable jardinbaroque sur l’eau.

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Depuis le jardin, rejoignons à présent l’égliseSanta Maria del Carmine, en passant parl’église Santo Spirito que nous évoqueronsplus loin. La volonté de Cosme III d’imprimerun caractère de magnificence à Florence sereflète dans la conception de nouvelles cha-pelles privées, inventions baroques les plusabouties de Florence. La chapelle Sant’AndreaCorsini de Pier Francesco Silvani (1675-1683),dans l’église Santa Maria del Carmine, estl’une des plus belles réussites artistiques duSeicento florentin. La fresque de la coupole futpeinte par Luca Giordano, les hauts-reliefs deFoggini sont de véritables « tableaux sculp-tés ». L’église conserve également la célèbrechapelle Brancacci, ornée de fresques peintesentre 1424 et 1428 par Masolino et Masaccio,et chef-d’œuvre de la Renaissance. Gagnons à présent la rive droite de l’Arno, enempruntant le Ponte Carraia puis en longeantle fleuve sur le Lungarno Corsini jusqu’aupalais du même nom. La conception et lefaste baroque d’inspiration toute romaine dupalais Corsini en font un ensemble unique àFlorence. Il adopte une disposition théâtralenouvelle avec la forme en U de son plan et sa

façade offrant une perspective inattenduesur le fleuve. Sa construction, engagée en1656 par Bartolomeo Corsini et terminée vers1697 par Filippo, a requis la collaborationde plusieurs architectes : Alfonso Parigi,Ferdinando Tacca et Pier Francesco Silvani,auteur de l’escalier hélicoïdal, chef-d’œuvrede virtuosité et d’originalité (1683). À AntonioFerri, ingénieur et scénographe, l’on doit lesmotifs les plus intéressants du palais : lasublime grotte des appartements d’été paréedes stucs de Carlo Marcellini, l’escalier monu-mental animé de statues (dont celle du pape

Clément XII Corsini, œuvre de Carlo Monaldi),la salle du trône illuminée par les lampa-daires de Gonelli. Autre merveille, la fresqued’Anton Domenico Gabbiani (1696) célèbrel’apothéose de la famille Corsini. AlessandroGherardini, l’un des peintres les plus fasci-nants de sa génération, intervint dans ledécor de la grotte et dans celui des salles del’étage ; son Triomphe de Galatée est admira-ble de légèreté. Filippo Corsini, conseiller etami de Cosme III, constitua au premier étagedu palais l’une des plus importantes collec-tions d’art privées de la ville.

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Itinéraire à Florence

Santa Maria del Carmine et le palais Corsini, deux sommets du baroque florentin

1 La chapelle Corsini dans l’église Santa Maria delCarmine © Scala, Florence / Fondo Edifici di Culto –Min. dell’Interno

2 Le palais Corsini© The Bridgeman ArtLibrary – G. Mannucci

3 Grotte des appartementsd’été du palais Corsini ornéedes stucs de Carlo Marcellini© Corbis art – M. Listri

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1 Autel de la chapelledes Princes avec de part et d’autre les tombes deCosme Ier (1519-1574) etFerdinand Ier (1549-1609)dans la basilique San Lorenzo© The Bridgeman Art Library

2 Église SS. Michele e Gaetano© Scala, Florence

3 Salon au premier étagedu palais Orlandini delBeccuto © Scala, Florence

1. Roche de grès, gris foncé,provenant des carrières deFirenzuola, province de Florence

Notre prochaine étape est l’église SantiMichele e Gaetano, que vous apercevrez à l’ex-trémité de la Via de’Tornabuoni, non loin dupalais Corsini. Commencée par Nigetti, elle nefut achevée qu’en 1649 par Pier Francesco etGherardo Silvani. La façade baroque, précédéed’un large escalier, a cet aspect typiquementsculptural propre à l’architecture du Seicentoflorentin. L’espace intérieur à une nef estdéfini par le ton uniforme de la pietra serena 1.Les tableaux d’autel, le décor sculpté en mar-bre blanc animent cet ensemble monumentalet rigoureux. L’heureuse saison artistique de la peinture flo-rentine de la dernière décennie du XVIIe siècle,marquée par l’activité des peintres AntonDomenico Gabbiani, Alessandro Gherardini etCesare Dandini, se déploie quant à elle dansla décoration du palais Orlandini del Beccuto,dont vous découvrirez la façade en vous diri-geant vers l’est. L’Église de la Contre-Réforme s’est affirmée enpartie par la manifestation architecturale,cérémonieuse et spectaculaire, de sa supério-rité. Le pouvoir médicéen a fait de même. Lachapelle des Princes, située au sein de la basi-

lique San Lorenzo, fut édifiée par DonGiovanni de Médicis (frère du grand-ducFerdinand Ier) à partir de 1604, puis par lecélèbre architecte Matteo Nigetti jusqu’en1650. La note dominante de cet ambitieux édi-fice commémoratif est celle du grandiose, ducolossal et du lugubre. Les revêtements demarbres précieux apportent une véritablenouveauté formelle. On retrouve ici, mais surune plus vaste échelle, les solutions quasiscénographiques du baldaquin du maître-autel de l’église de Santo Spirito construit parCaccini (utilisation polychrome des maté-riaux, recherche virtuose de la dilatation del’espace par l’accentuation des axes diago-naux). Les cénotaphes des grands-ducs nesont qu’un pastiche ostentatoire des tom-beaux sculptés par Michel-Ange dans la nou-velle sacristie.

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Vers la chapelle des Princes,apothéose des Médicis

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Rejoignez à présent la Via Camillo Cavour, oùs’élève le palais Medici-Riccardi. À l’étagenoble, la merveilleuse galerie baroque desti-née à la collection des médailles et descamées fut peinte par le talentueux NapolitainLuca Giordano, doté d’une extraordinaire rapi-dité d’exécution. La fresque de la voûte repré-sente l’Apothéose des Médicis (1682-1685) etfait revivre les solutions narratives adoptéespar Pierre de Cortone au palais Pitti, dans unstyle original, brillant et désinvolte, maisnuancé par le contenu aulique du sujet.L’ensemble offre un merveilleux contraste, au

même étage, avec cet incontournable joyaude la Renaissance qu’est la Chapelle desMages de Benozzo Gozzoli.Après une étape dans l’église de la SantissimaAnnunziata, où la chapelle Feroni de Foggini(1692) témoigne d’une conception décorativeétonnante qui porte à la fusion parfaite archi-tecture, sculpture et peinture, vous découvri-rez dans la rue du même nom le théâtre de laPergola. Florence est le berceau de l’art desdécors et de la mise en scène. Le goût del’époque pour le merveilleux va aboutir à laconjugaison de la littérature, de la musique,

du chant, de la danse et de la machinerie dansun nouveau genre, qui est une forme d’arttotal : l’opéra. Le premier drame lyrique serajoué au palais Pitti pour Marie de Médicis. Lethéâtre de la Pergola, construit en bois parFerdinando Tacca en 1652 (puis en maçonne-rie en 1754), fut le modèle de tous les théâ-tres d’Europe ; on imita partout sa salle ovale« à l’italienne », avec sa scène à décorsmobiles permettant l’utilisation de toutessortes de machines. On y joua pour l’inaugu-ration le premier opéra-bouffe. Non loin sedresse l’élégante et lumineuse architecture

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Itinéraire à Florence

Du palais Medici-Riccardi au palais dell’Antella1 2

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1 Galerie du palais Medici-Riccardi décorée de l’Allégorie

de la famille de Médicis

de Luca Giordano © Scala, Florence

2 Chapelle et maître-autel de l’église Santa MariaMaddalena de’ Pazzi © Scala, Florence

3 Le palais dell’Antella © Scala, Florence

4 Détail de la façade du palais dell’Antella© The Bridgeman Art Library

5 Galerie à la gloire de Michel-Ange dans la Casa Buonarroti© Scala, Florence

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du chœur de Santa Maria Maddalena de’Pazzi,réalisée par Ciro Ferri entre 1674 et 1685.Prenez à présent la direction du sud pour vousrendre au palais Buonarroti, dont le décor dela galerie nous informe sur l’évolution du goûtet de la mode au Seicento. Michel-AngeBuonarroti le Jeune, auteur de drames allégo-riques et lié à la cour, en a conçu le pro-gramme iconographique en l’honneur de sonillustre ancêtre. Tous les grands artistes dumoment (1613-1620) furent sollicités : Matteo

Rosselli, Passignano, Empoli, Curradi,Artemisia Gentileschi et Giovanni da SanGiovanni... C’est sous la direction de ce dernierque plusieurs peintres exécutèrent, àquelques rues de là, le décor de la façade dupalais dell’Antella, rare exemple de décorurbain conservé dans la ville. Fra Francesco,le commanditaire des lieux, soucieux de mon-trer la pièce maîtresse de sa collection privée,y fit reproduire au registre inférieur le Cupidonendormi de Caravage.

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1 Vue de Florence depuis le jardin Bardini © Atlantide Phototravel / Corbis – M. Cipriani

2 Église Santa Croce© Cuboimages / Leemage

Si, au Seicento, Florence ne produit plus dechefs-d’œuvre comme aux siècles passés, lapassion des Médicis et de la société aristocra-tique pour le théâtre, la musique et la scienceportent une fois encore la ville sur le devantde la scène. À Santa Croce, dans ce panthéondes hommes illustres, les tombeaux deMichel-Ange et de Galilée se font face. L’artistedivin meurt en 1564, l’année de la naissancede Galilée. Protégé par Cosme II de Médicis, lesavant dédie à celui-ci le monument le plusdurable, en baptisant les satellites de Jupiter« astres médicéens ». En 1657, le cardinalLéopold de Médicis fonda la première acadé-mie d’enquête scientifique et de physiqueexpérimentale, appelée Accademia delCimento. La fabuleuse collection d’instru-ments scientifiques des Médicis estaujourd’hui conservée au musée Galilée, quevous rejoindrez en empruntant la direction duPonte Vecchio.

Achevons notre itinéraire non loin de notrepoint de départ, sous les frondaisons du jar-din Bardini, du nom du célèbre antiquaire quien fut le dernier propriétaire. Il conserve unsuperbe escalier baroque couronné par uneterrasse ; depuis le Kaffeehaus, la vue sur la

ville est admirable. De là, on touche de prèsla beauté sublime dont parlait Stendhal et quin’échappait pas aux hommes du Seicento,sirotant les drogues à la mode, café ou cho-colat, en admirant Florence.

Laurence Aventin (www.arteflorence.com)

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Itinéraire à Florence

Les Médicis et les sciences

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Rettangolo

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Palais Pitti, Galleria Palatina et Galleria d’Arte Moderna1 Piazza Pitti. Ouverts tous les jours sauf le lundide 8 h 15 à 18 h 50.

Galerie des Offices et Corridor de Vasari6 Piazzale degli UffiziOuverts du mardi au samedi de 8 h 15 à 18 h 50

Jardins de Boboli1 Piazza PittiOuverts tous les jours. De novembre à février : de 8 h 15 à 16 h 30 ; en mars : de 8 h 15 à 17 h30 ; en avril, mai, septembre et octobre : de 8 h15 à 18 h 30 ; de juin à août : de 8 h 15 à 19 h 30Fermés les premiers et derniers lundis du mois

Église Santa Maria del CarminePiazza del CarmineRéservations requisesOuverte en semaine de 10 h à 17 h et ledimanche de 13 h à 17 h, fermée le mardi

Palais Corsini11 Via del ParioneVisite sur réservation, le vendredi de 15 h à 18 het le samedi de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h

Église Santo Spirito29 Plazza Santo SpiritoOuverte en semaine de 10 h à 12 h et de 16 hà 17 h 30 ; les dimanches et jours fériés, de 16 h à 17 h 30, fermée le mercredi

Musée Galilée1 Piazza dei GiudiciOuvert tous les jours de 9 h 30 à 18 h sauf le mardi, de 9 h 30 à 13 h

Jardins BardiniCosta San GiornoOuverts tous les jours. De novembre à février : de 8 h 15 à 16 h 30 ; en mars : de 8 h 15 à 17 h30 ; en avril, mai, septembre et octobre : de 8 h15 à 18 h 30 ; de juin à août : de 8 h 15 à 19 h 30Fermés les premiers et derniers lundis du mois

Pour plus de renseignements :www.firenzemusei.itwww.firenzeturismo.itwww.turismo.intoscana.it

Église SS. Michele et GaetanoPiazza Antinori

Palais Orlandini del Beccuto6-8 Via de’ Pecori

Chapelle des PrincesBasilique San Lorenzo9 Piazza San LorenzoOuverte en semaine de 10 h à 17 h 30 et le dimanche de 13 h 30 à 17 h 30, ferméele dimanche de novembre à février

Palais Medici-Riccardi1 Via Camillo CavourOuvert tous les jours de 9 h à 19 h, fermé le mercredi

Église de la Santissima AnnunziataPiazza della Santissima AnnunziataOuverte tous les jours de 7 h 30 à 12 h 30 et de 16 h à 18 h 30

Théâtre de la PergolaVia Della PergolaInformations et horaires des spectacles sur www.teatrodellapergola.com

Église Santa Maria Maddalena de’Pazzi58 Borgo PintiFermée temporairement

Palais Buonarroti70 Via GhibellinaOuvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à 17 h

Palais dell’Antella21 Piazza Santa Croce

Basilique Santa CrocePiazza Santa CroceOuverte tous les jours de 9 h 30 à 17 h 30 saufles dimanches et jours fériés, de 13 h à 17 h30

INFORMATIONS PRATIQUES

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