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ir kmk - W «3,712 (JEs Pages) SU(taHnes — WÏÏM M M.4TIR — II Centimes (23 Pages) IsMi 24 Févrfftr IOff Adraiaisifaienr ■Béiégnè- flwaat O. RAN DO LET Aö&!fiis!rsl's?s {®j»08SiO88 e!Annonces, Tel.10J? 3D, Hue Fcntenelle, 33 . Mrsssc ïéllgrsphiqtie : EAMDÖLSTEavw RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR -JOKDAN ïélé{»boBe : 1A.SO Sscrêtairs Gécéral : TH. VALLÉS Rédaciion, 35, rue Fonteneile -Tél. 7.60 AKMOSTCES ■ AU HAVRE.. ■A PARIS...... Bureau du Journal, 112, bon!1 de Strasoourg. ( L'AGENOE HAVAS, 8, place de !a Bourse, est scute cbargée de recevoir les Annonces pour !e Journal. Lo PF.TITHAVP, F settiésignêpour les AnnoncesJuilicia'.rsset ISgoles i'tasSiaf ÉKart Eisair ORGANE RÉPÜBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plas fort Tirage des de la ABONNERSEMT8 S3 Er. Fr. L'assassinat GeKurt Eisner, chef da gou- veruemeöt bavonffs. a privé l'Ailemagne d'un homir.e qui, sans aóute, était notre enncmi, mais a ia sincérité ei a ia droilure duquel il feut rendre hommage, ii voalait ia renovation de son pays. Pendant la guerre, il avail dénoncé la politique agres- sive de l'Allemagiie et, a cause de eela, il avait subi une peine de dix mois de prison. Le 7 novembre dernier, il avail pris i'ini- tialive du mouvement populaire qui abou- tit è la déehéanee des Wittcishacii et h la proclamation dc la répnbiiqne. Et réeem- Kicnt, è la Conférence socialism interna¬ tionale deBerne, il n'avait pas craintde declarer que l'Altemagne coupable devait expier son agression eriminelle. « II faul sortir du measouge, disait-il, et de la folie de cetie époque. Nul déslton- iicur pour nous a crier la vérité. Elle seule pent nous réhabiliter devout Ie monde. Par nos affirmations de franchise, faisons com- prendre a tons que, désormais, nous vou- lans expier nos fautes en préprant le vrai socialisme, en travaillant pour la justice ». Et se tournant do coté des socialisms franyais : « II faut perniettre a i'Ailemaghe d'en appeler aussi a utt monde nouveau ». Sans doute. Mais a la condition que 1'Allemagnoentière conserve d'abord toutes les restitutions, toutes les reparations, tou¬ tes les garanties auxquelles nous avons droit, et auxquelles nous saurons la con- traindre. Car PAHcmague impérialiste cut ponr complices lous les sociakiémoerates. Les aflirmations de Kurt Eisner, h la conférence de Berne, sur la préinéditation du crime de lèse-hurnanité commis par toute l'AHemagne, viennent renforeer sin- gulièreHient les révélations du prince Lichtiovvskyet celles du Dr Muehlon. Et c'est paree qu'il eut cette franchise qu'il déclara a ses amis, après son discours : « Je viens tie signer ma coadamaation a mort, » li disait vrai. Mais s'il avait soulevé contre lui la plupart des partis poiitiques aliemands : soeialdemoerates majoritaires, een ristes et catholiques bavarois, — les résultats des électioos en Bavière l'ont bien démontré le mois dernier, car ses partisans n'ont obtcnn que 31,000 suffrages environ, sur prés de 1)00,000volants, —il scmble que ce sont sur lout les intrigues réaclionnaires qui demeurent responsubles de son assassins!. L'epiniou s'accrédile en effef, de plus en plus, que son meurtrier Ie eomte Arco Vailey, ancien officier de la garde, n'a pas exered une vengeance personneile, et que l'aneietme cour de Bavicrc avait ma¬ chine touie une conspiration pour détruire le régime républieain. Le roi Louis fut peut-être celui de tous les souverains aliemands qui se refusa Ie plus obstiné- menl a reconnaitre" l'ét&t de choses créé par la révolution, et l'on ir ehmine aussi et surlout le kconprinz Ruppreeht, qui ne se console pas d'avoir perdü ses droits a la coutonne. Les monarchistes bavarois espéraient, en éiiminant le chef du gou¬ vernement révolulreimaire, préparer une restauration de la royauté. Ils ont abouti A ce résultat que les trois fractions du parti socialists (majoritaires, independents et spartakistes) ont conclu un pacte en vue de iutter contre les intri¬ gues réaclionnaires, — cependant que les révolutionnaires, agissant de représailles, se livraient a de nouveaux attentats, bles¬ sant le ministre socialdemocrate Auer, ie ministre des cubes Hoffmann, le ministre des communications Frauendorfer, tuant le conseilier ministériel Garcis, plusieurs officiers du ministère de la guerre et le dépulé caiholique OEsel. Nous n'avons pas a nous réjouir autre- ment de cette hécatombe. Si Kurt Eisner approuva, commc tous les membres du parti scciaüste, les crédits de guerre, en 1914, paree qu'il croyait, M, voter des credits pour la défense nationale, il était revenu de son erreur dès Ie début de l'an- née 1915. li avait aussitót combattn violeinment Scbeidemann, qu'il quali- flnit trés justement de complice de Guiiiau- me II. Adversaire résolu de la monarchie, de l'impérialisme, il avait toujours mani¬ festé la plus vive antipathie pour ia Prusse et les méthodes prussiennes. Crs'i! faut que désormais Ia oapitale de la Bavière soit la proie des factions extré- mist.es et bolchevistes ? El si la balie du comic Arco Valley, qui a délivré Guiilau- me 11et Scbeidemann d'un témoin gênant, suscite, en outre, des conilits redouiables, puisque i'étabüssemcnt d'un régime nor¬ mal ne pouvait qu'ètre favorable a la paix que nous voulons imposcr afin d'obte- nir toutes les satisfactions auxquelles nous avons droit ? Mais les faits sont la, et tous les regrets que peut inspirer une situation difficile seraient superbus si nous no savions tirer des événemcuts la Iegon qu'iis compor- lent. Lc crime du comte Arco Valley n'amé- liore en rien les affaires de l'Ailemagne. il démontr ; seuiement que Knrst Eisner qui fut, après tout, un hormête bomme, était désavoué par la majorité de ses compatrio- tes, depuis Ia droile extréme jusques et y compris le gouvernement d'Ebert-Scheide- mann. C'est done que ia nouvelle Allema- goe n'est pas trés différente de l'Ailemagne impérialiste de Guiliaume II ? On s'en dou- tait bien. Aujourd'boi i'évidence éclale aux yeux dc tous. Tn. Vallés. Av, Gonseildes pand es puissances Lc Ccmscil des grandes puissances ayarit consacré sa séance da samodi k des pcoWèmes d'un ordre plus general, l'cxamen des queslions qui avaient ótó inscrites a f'ordre du jour a* été ajoumé d la réu- nion do lundi. C'est d'abord l'cxposé des rovendicalions alba- paises. C'est ensuite, l'étnde du rapport da la Commission iateralliée polonaise, qui transmettra au Comité des graudes puissances tes conclusions auxquelles a déja abotiti, sur quetques points, ia Commission d'eu- quèto de Varsovio. 11:vaura notamment a détermi- aer los coadtiions daps lesquciies sera Botitiée au gouverueruenl póldBSJS"sa reeeiui&issanea par les grandes puissances. Le Conseil s'oceupsrait aussi de Ia question sio- riiste Enfin, l'ordre da jour prévoit i'examen du pre- blèmè snarocain. L'êlaboratlon du Tsiaité fieTaljs La deliberation de samedi a permis, notanmiontj d'examinor la méthode suivont laquelte seront réso- lues les dibérentes questions (tont ie règlement doit être incorporé dans lo traité de paix. Ces questions font ou toronf, pour la plupart, l'objot do rapports présentés par des Commissions spéciale?. Les conclusions des Commissions seront portées devaut lo Conseil des grandes puissances. Celui-ci pourra les étudier rapidement, puisque les représeubnts quo les grandes puissances possèdent dans les di verses Commissions ne s'engagent pas saus l'assentiment de leurs gouveruements respec- tits. Une lois approuvées par le Conseil des grandes puissances, les conclusions des Gornmissious seront soumises a la conféreneO piénière, pour examen ti- nat et ratification-. Au cours de la séance, lo Conseil des grandes puissances a examiué l'état d'avancerner.t des fravaux des diverses commission?, afin de so rendre comple de l'ordre dans lequel pourront venir, d'abord dcrant le Comité, ensuite devant ia Conférence, les problèmes dont l'étude et la solution préliminaires ont été confiëes-aux Com¬ missions. On a envisage égalemcnt la possibililé de faire iigurer quelques-unes de ces solutions dans le lutur armistice, lcqucl, on le sail, tiendrait lieu de préliminaires de paix et serail valahle jusqu'a la si¬ gnature du traité dëfinitif. Pour miand, k pais? Quand la paix sora-t-ollo signce ? En ce qui con- ccrno l'AUemague, les préliminaires do paix peuvent maintonant étro régies dans un temps relativement 28 iévrier Ainsi tout doit ëtre pret pour le reglement quand 10président Wilson arrivera do nouveau a Paris. Le Conseil donnsra alors son approbation délinitive. La conclusion générale a iaquelie on arrive dans les cerclcs de la Gonférénee est que la paix sera saus doute signéc io 1" juin, peut-être plus tót. SI onm parfait un peu ? Le rattaehemwnt de l'Autriche a l'Empire ailemaud est cossidéré, chcz nos cnncmis, comme un fait ac¬ compli. il est ii remavquer qu'a Ia Conférence ce sujet n'a jamais été abovdé par fes dipiomates allies. Lsb Commissions territoriales La Commission des affaires roumaines, qui, on se Ie rappeile, a recti également la mission dc préparer la delimitation de l'Etat yougo-slave, dans les re¬ gions non limitrophes avec l'Ralie, commencera l'étude de cette nouvelle question mardi prochain . L'ordre méme des travaux qu'ello a accompiis jusqu'a présent, et au cours desquels ello a're- cueilli la deposition de M. Braliauo, la eonduira probablement a étudier dans cette première séance la question de la fronticre serbo-roumainq dans la région du banat de Temesvar. Sont convoquées pour lundi rcatin les Commis¬ sions des affaires grecques, dos réparaiions, des ports (Sous-Commission du transit), des responsa- bilités. L'aprés-midi se réunira la première Sous- Commissiou des réparaiions. Le problems russs Un ancien depute ruthène au Parlement do Vien- nc, lo délégué du Conseil national russe de Leru- berg, M. Dmitri Markof, qui vient d'arriver a Paris, a presenté aux membres de la Conférence de la paix un mémoire sur la situation et les aspirations nationals des Pelils-Russiens do l'aaeien empiro austro-hongrois. Le mémoire rappeile la politique austro-allemande 111'égard des Petits-Russiens de l'Autric.be, politique qui encourageait la formation du parti ukraiuien afin de provoquer un mouvement séparatiste daus le Sud de la Russie. » Les efforts des Austro-AUemands, dit M. Markof, ont été couronnés de smccès a Brcst-Litovsk, oü l'in- trigue austro-allemande a mis au grand jour son jeu. Le parti russopbile en Autriche-Hongrie cn subissait le cémtre-eonpel avait a supporter d'autant plus do per séculions qu'il restait lidèlo k son idéal, matgré les progrès visibles de cette intrigue. Après la chute des Habsbourg, les organisations rationales rutiiènes ont convoqué, durant tes mois de novembre et de décembrc lui», des assemblees Rationales, en Galicie et en Uongrio. Ces assemblees se sont déclaréos pour 1'union des Petits-Russiens do i'ancienne Autriche- Hongrie avec les Russes et non pas avcc l'Etat uk ra.'uien ». Le Conseil national russe de Lomborg a pris dans ce sens une série do resolutions et a chargé une delegation, dont M. Marltof est le président, de les porter a la connaissanco de la Conférence de Ia paix. La première de ces resolutions dit : <•Le peuplo ruthène de l'aneieone Autriche-Hon¬ grie, fort do A millions 1/2 d'habitants en masses compacfes, declare sa volonté propro do réaliser avec l'Etat démoeratique russe une union simple, autonome ou fédérative. » On mande (lc New-York, 22 Iévrier : MM.Kicolar Avksentief, autrefois président du gouvernement provisoire russe d'Omsk, qui avait été déposö par le coup de main do l'amiral Koltciiak ; Vladimir Zonzenof, ancien ministro du travail et de l'industrio ; Eugene P,ogusky et Andró Argusoi sont arrivés a New-York, vchant 'du Canada. lis se rendront duns une quinzaine de jours è Paris, a ia Conférence de la paix, pour exposer aux ailiés lo point de vue des antibclchevistes. Pendant leur sèjou-r a Now-York, ils eontérerönt avec Mme Brcehskovska, « graud-mère do la revo¬ lution. a Les Lsmaades alb •naises Au cours d'uno reunion k iaquelie assislaiènt Syria hoy, M. Vlora, ancien ministre pléiiipoten- tiuiro d' Albanië a Vienno, l'archimandrite Kermanos et ies aucieiis députés d'El-liassan et de Prisiina, les Aibanais de Jioriie ont voté un ordre du jour do protestation contre ies pretentions do la Grêce et do la Yougo-Slavie, qui se termino en exprimn'nt leur conliauce en i'équitéde laCoaiërence ae la Paix. LesAtrecilésds Ia Suerresous-marme L'examen des atrocitcs dc la guerre sous-marine tonrnU des prcuves suitisantes pour faire coadam- ner, pour des assassinats, une viugtaine de com¬ mandants de sous-marins aücmands qui pourraient éne exlraiiés. Oil cslime qu'il conviendrait dans Farmistice de demander leur remise et leur com- parutiou djvaut un tiibunid «.aval Luirstiliè LESALLEBANDS NERENONGENT PAS On annonce que le Cabinet allemand s'ost oceupé de ia question de l'admission a l'Assemblee natio¬ nale des préiendus délégués do 1'Alsace-Lorraine. Ludndorfl vaplttsrlaSuèds Le permis c'e séiouv en Suêde da general Luden- dorii est expiré. Aucune deinande de renouvellemcnt n'ayant été fermulée, on s'attend a ce que lc general rctourne en Absmagne ts plus tót possible, L'HTTEMTUT L'état du BIc-ssê M. Clemenccan a passé une excellente nuit de samodi a dinsancBo. 11s'est mèrao eoucM un long momeot, .et ses vcillours babitucls, lo doe,tour Combo et la sceur Tliéonèsc, out pu prendre un pcu de repos. Le président du Conseil a mangd de bonne beuro avec appél ii, puis, profitant d'un rayon do soiei), ii s'est avancé jusqu'au bord de la feuètre ouverle. Los docteurs Tufiier, Cosset et Laubry sont ar¬ rivés un peu avant neui heitres, et, avec le docteur Combe, ont procédé a un rapide examen du blossé. lis ont ensuite redigé le bulletin suivant : Amelioration continue, Tcmpér&iure36'9. Pouls SS. DocleursïuFFiER, Gosset, Lacbf.y, Combe. Les médecins étaient extrêmement satisiaits ; néanmoins, iia ont demandé a M. Clemonceau ne recevoir quo les visites ansoiument indisponsa- bles. Le general Mordacq et M. Georges Mandei sont venus les premiers entretonlr lo président du Con¬ seil des affaires eourantes. M. Piciion est arrivé en¬ suite ; ii est restó un quart d'iieure en conversa¬ tion avec M.Clemenceau. MM.Albert, Raul at, Michel Clemonceau, ainsi que Mme Jacquemaire se trou- vaient dans i'appartement. c L'état du président du Conseil est excellent ce matin, a déclaré, en sortant, le général Mordacq ; ii est gai; dispos ; il n'a pas do iièvrc. C'est une aifaire rogléo maintonant. » Les personnalités officielles se sont, comme lés jours précédents, succédé pendant toute la matinée. A midi, M. Léon Bourgeois vient s'iuformer do l'état de santé de II. Clemenceau. Quand il quitte Ia rue Franklin : « Le président va trés bien, dil-il, néanmoins, je ne l'ai pas vu ; il faut, encore aujourd'hui, le laisser absolument Iranquille. Si nous le voyions, il ne se¬ rail pas sage 1 » A midi lm quart, la soeur Théonèse, garde-malade préférée du président du Conseil, quitte la rue Fran¬ klin en automobile. Avant son départ, elie dit tout son espoir. Eiie emporte une magnifiqus corbeilie de lilas et d'ocillets que vient de lui ofi.iv II. Cle¬ menceau. 4 i' Instruction Le capitaine Bouchardon a longuement entondu dimanclie matin le père d'Emilo Cottin qui lui a fourni des renseignements sur lo passé dc son ijls et sur les idéés qii'il professait. L'attituuo du témoin a été excellente. II a déclaré en eifet qu'ii réprouvait profondément l'aete de son fils. L'oifieier rapporteur a ensuite conféré avec MM. Tanguy .et Dumas, dc la Süreté. II a convoqué plu¬ sieurs "témoins poui' Faprès-midi. Les commissions rogatoires qu'il a envovées en province no lui avant point encore été ratoïiraées, c'est seuiement m'avdi qu'il interrogera Emilc Cottin pour ia première fois sur lo fond. te Havre, la Same-Inlérieure. l'Eure, Fr l'Oise et la Somme Autres Dépax-tements @ » Union Postale.... XLSt » ... Ons ationns ègetestent , SAUSPPAIS, dans tousles Bureaux de Posto de Freetos Tnois Mois Six Uois as @6 Fr. Ff. Un Ah -&ö L'ANMiVEBSAIRE OEWEM aas Trocadéro Une émourawte eommémoralion de i'héroïqua resistance de Veraun, dont 1'alUque commenfa io 21 iévrier 1M.6,a eu lieu dimancho après-midi, au Trocadéro, sous les auspices de i'Association des combattants de la grande guerre. Cette soiennitö devait être présidée par ii. Geerges Clemenceau, mais le crimine) attentat dont it a éle victims i'a cmnêefeó de tenir sa promésso. et il s'est lait ropré- septer par M Jcamjeney, sous-secrétaire d'Etat a la guerre. Le président de la République s'ëtait fait repré- senter ainsi que ie marécbal Foeh, président d'bon- neur de FAssocialion ; le maréehal Pélaia : M.Ley- glies, ministro do ia marine ; MM.Pams, Lebrun et Lafferro, minis'res ; le géneral Berdoulai, gouver¬ neur militaire de Paris, etc. lï. Gustavo Merle, president de l'Association, après avoir reigoreié les personnalités officielles présentes, a ajouté que sans ua lache et stupide at¬ tentat, M. Clemenceau aurait présidé cette fete. Puis il a cvoqué en termes applsuidis la victoire de Verdun. I£ags?iira5 dkcstirs du génésal Dufcail Le général Dubai), -grand-chaiicelier do la Légion d'boimeur, président d'honneur de '['association, a évoqué da-ns une synthese iinpressionnante toute l'histoire de la bataiile et de la defense de Verdun, rappelant ou passant ia resistance du général Sar- rai! au début de septombro 1914, ct sa propro inter¬ vention ensuite. Que voulaient les Ailemands ? Ou- vrir la route de Paris. , . « La prise de Verdun leur apparait, ft elle seule, comme un object» valant tous les sacrifices. C'est quo, pour la Franee, pour le monde entier, te norn do Verdun est un symbol?, et nos ennemis évaluent i d'avauco a l'égalo d'un désastre l'impression que la cluiiedola place doit produire sur le moral des allies et des neutres. C'est d'aiileurs le konpriuz qui commands ; c'est lui qui bér.éfieiera du succès. Au- des Deresère =« a mHeure EN ALLEMAGNE L'assassinat d'Ei,soer Zurich. •—Lc service de propagawdc allemand dé- complot BBMJÊREHEUBE L'éiüt de M. C/emencoau est trés rassurant Paris. — Void le bulletin do santé de M. Cle¬ menceau, a 18 heures : « La joimiée a été ts'ès bonne ; température, 37° 2 ; pouls, 08. » 11no sera plus pnmié qu'un bulletin par jour. Les témoignagesde sympathie Paris. — II. Clemenceau n'a refit bier que MM. Pichon et Mandel et le général Mordacq qui Fentre- tinrent des affaires eourantes. Des miüiei's de personnes vinrent apposer leur signature sur les registres deposes rue Franklin, notamment dc nomhreux soldats démobilisés, des delegations d'enlants des écoles, des veterans do 1870/71 ct un tres grand nombre d'employés, d'ou- vriers et ouvrières. Parmi les personnalités qui so prësentèrent, on remarqua : MM.dc Freycinet, Léon Bourgeois, et Ribot, sénateurs; Barthou, Viviani et René Ëenoult; Lord Derby ; MM.Antoncsco, minisb'o' de Rouma- nie ; Vesnitch, ministre do Serbie, qui était porteur du message adressé a M. Clemenceau par le roi Pierre M. Clemenceau recut, d'au.tre part, un message de la reine Arnélie de Portugal. Un g»oupe anarchiste blüme Cottin Grime! ss. Le groupe anarchiste bruxellois « Liberie », adresso une protestation contre la qua¬ lification d'anarchiste quo s'octroie le forcené in- j cohscicnt qui s'est livré k un attentat stupide contre l'un des champions de la liberie du monde aux pri¬ ses avec l'impérialisme germanique. La Prolongation de 1' Armistice Laconvention additionnelle d'artnistice et Is commandement allemand Suivant les journaux de Berlin, Ie commandemeu* supérieur de l'armée aurait élevé une énorgique pro¬ testation auprès du gouvornomsnt contre les dorniè* res conditions du maréehal Focfy ceia pour des rar sons d'ordre militaire. Dans les territoires rhénans oceupés Lc gouvermment provisoire allemand a publié plusieurs arrètés relatifs a des questions sociaies et ouvrières, arrètés adreqsés également aux territoires occupés, préteadant done étendrc son action dans tout le teiTitoiro occupé et y agir concurramment avec les autorités alliees. Deux dócrets donnaient aux ouvriers ct employés le droit d'exiger des emptoycurs les conditions do travail iixéos par le gouvernement ; de lormer des comités poiitiques pour 1'excreico de ce droit, de Japon a coutröler les entreprises, soit une première étape vers la socialisation. La troisièiue ordonnan- ce, relative a l'indusirie houilièro, conslituait un comité qui avait tont pouvoir de régler ce qui con- ceruait cotle industrie, notamment do fixer le prix do vente du charbon. Desconseils d'ouvriers étaient institués pour contróier ia gesticu des exploita¬ tions. L'autorité militaire estima que ces rétormes radi- cales pouvaient provoquer un malaise qui entrave- rait l'activitó industrieüe, qu'il n'y avait aucune urgence ct qu'il convenait de laisser a l'Assemblée nationale allemande lo soin do régler cette question dans un avenir plus ou moins loiutain. En conséquence, rat'ficbaga, la publication ct 1'ap¬ plication des ordoimajiocs visées ont été interdits dans la 4° zone. Tout décret provonant de la rive droite ne pourra ftre publié, désormais, qu'aprc-s examen par l'autorité beige. a fIesigiions plus... i> La presse allemande accepto avec rësignation, mais non sans irritation Farmistice. La Gazette dc Francfort écrit : » « 11est du devoir du gouvernement de faire en sorto, par .tons les moyens dont ii dispose, de ne plus etre force de donaer une signature pendant quo le marccbal Focb, la montrs a la main, montre les aiguilles qui marchent. Ia gouvernement n'a pas besoin do menacer, ni de parler do resistance ou de bolchevisme, mais il doit seuiement insister sur ce que, depuis l'acceptation des propositions Wilson, nous avons sous nos pjeds uu terrain do droit sur lequel nous nous BiaiiitieucU'OiiSjusqu'a eos dèfidè- SSs ioress. » eun sacrifice ne sera trop grand pour procurer lauriers a l'héritier de l'homme néiaste dont 1' biiion maladive a déch&iné la guerre . Et c'est arnsi que se déclancbe cetie vuéo formidable de Ia fin de février 1S16,dans Iaquelie va s'user touts l'armée allemande et qui est, dc Yaveu nrcmede nos snnejnis, ('une des causes pro/öndes de la défaite finak . » Puis, c'est Fadmirable et héroïque tenue de nos poilus, pour iesqueis lo général Dubai! professe una admiration et line reconnaissance ps-ofondes. « Cost le 21 Iévrier quo l'attaquo mm rasnee dans un veritable ouragan d'arLillerie do tous calibres, avec accompagnement de tous les engins de destruc¬ tion connus. « Mais la malière, si brutale soit-ellc, ne devait pas triompher de ('esprit. Les forces gnvmaniques aliaient se briser contre la valeur du soldat francais et contre le génie d'un chef, contre le génie de notre Pétain. « Et chefs et soldats ont tenu, étonnant. le monde par cette magnitique endurance, par cc stoïcisme qu'on se refusait généralemcnt a reconnaitre au Frabpais aimablo et léger. Pardonnez-moi cetie di¬ gression, mes ciiCK camarades. c'est une (lette da reconnaissance qu'il m'est agreable d'acquitler ici, devant vous tous qui avez été a la peine ». L'orateur a adressé un souvenir ému a la mémeire du' liéuteuant-colonel Driarit et a ses ardents chas¬ seurs, et il a rsppetë ensuite Fintcrvention de Pé¬ tain et sou ordre du jour fameux : « Courage i On les aura o Et mainteaant, on les a. «Ah! cliassons ces inquietudes qui tentaient de se manifester dernièrement ; quoi d'étonnant i ce que i'Allemand soit arrogant ? C'est dans sa nature. Mais son tempérament ï'incite aussi a s'incliner de¬ vant la force, li a sfinti Ia force et ii s'est incline. II est d'aiileurs dans l'ineapacité absolue de re- prendre les hostiiités, n'ayant ni lo matériel ni ies munitions nécessaires, ni les moyens d-e les cïéer. « Et puis nous tenons Ie Rhin, -et les marines al¬ liees sont en mesurc de bloquer les ports aliemands sur un simple signal. Kon, fa béte Jóroce n'a plus do griffes. Le grand Franpais qu'un attentat odieux et imbecile obiige a un repos provisoire, et le maré¬ ehal Foch les lui ont rognées. « Aussi, gloire cternéile a ceux dont le sacrifice nous permet de vivrc encore, pleins d'honneur, pleins de iiorté. Gloire a tons ces morts. mais gloiro aussi a ces vivants, nnitiiés ou non, qui, par lour énergie, leur endurance et l'idéal qui les inspirait, out su réparer les injusiices de la force, êffacer la döfaite do 1R7Uet sauver la civilisation, en for¬ mant do leurs poitrines contre le Hot déchainé de la barbarie une digue qu« rien ne put briser; gloire ii vous tons, combatlanis de la grar.do guerre ; nous fümes vos chefs, et ce sera notrc étorncl honnour. Mais sans vous, sans le sang génëreux qui coulait dans vos veines et que vous avez si nobleiaent répandu, nous n'aurions pas vaincu I Vous avioz juré, braves soldals, qu'iis ne passeraient pas : ils ne sont point passés i Par vous, la victoire totale qne présageait Verdun a couronné les drapeaux de la Franco ! » Une trés brillanie partio artistiquo, musicale e} dramatique a clos cette belle fète de patriotisme, pour laqueilc lo peintre militaire Lucien Jonas, grand-prix de Rome, avait dcssiiié un magn lique programme. MSipUCESFlARCIÈm sl«e Isa ttewe loiio isolé Le Vorua rts déc'arait, samedi, que }'a3sa!sinat d'Eisner par lo lieutenant aristocrate lui para» moins grave, que los artes de violence commis con¬ tre los miuistres bavarois Auer et Rosbaupter, dont la respoBsaWllté incoinbe aux soeialistes indépen- dants. La République Bavaroiae Bde. — L'Assemljlée des Consoils d'ouvriers, sol¬ dals et paysans, a accopté, a l'unanimitë, une pro¬ position- tendant a Farmement du proletariat et a la creation de la Répu-biiqueBavaroise des Conseiis. Bernc. — Dans la séance de la Constituante du 21 février, on ammonpa la proclamation de la Répu¬ blique bavaroise par los Conseiis d'ouvriers et on aimonqa, en même temps, qu'une entente était in- tervenue entre les trois fractions soeialistes, en vue d'uue action commune pour poursuivre ia nolitique qu'Eisner préconisa, peu de lem;)s avant sa mort. II sembic que les partisans de ia gaucbe l'ont em- porté. En etlet, le Comité exécutif des Conseiis d'ouvriers et soldats ne diisigua comme membres dn Comité centra! que les soeialistes indépendants et sur.to.utles Spartakistes. D'après la Gazelle de Francfort , I'lnfluence do Lcwin aurait, dans la nuit du 21 au 22 et daas la iournée du 22, fortement augmenté et la politique du Comité deviendrait de plus cn plus radicale. Le Comité central n'a pas encore annoncé la cons¬ titution du nouveau ministère. Ou aflirmo a Weinrar que rintention de Shoide- mann et Koske serait d'ernpêcher la participation au nouveau gouvernement de Munich des soeialis¬ tes majoritaires et d'écraser le mouvement provo- qué par la mort d'Eisner. Une Aimée de Défense Nationale BSle. — Oil mande de "Weimar que ia loi militaire sera renvoyée aujourd'iiui devant l'Assemblée Ka- tioualo. L'ai-mée actuello doit ètre dissoute et tine armée de défense nationale créée, comprenant 150,000 hommes et recrutée parmi les volontaires. On a I'intention de revenir, lors de la conclusion de la paix, au principe du service obligatoire. Grèves et méfaiis des Spartakistes BAls. — A Hanau, l'état de siège a été proclamé- On mande de Francfort que la Gazette dc Franc¬ fort annonce qu'a Muiheim, les iipartakistes saisi rent toutes les réserves des banques, entro autres 80 millions appartenant a ia Banque d'Empire. ainsi que des quantités importantes de denrées alime.u- taires. La direction de ia giwe ordonna i'extinction des bauis-iourncaux. On mande d'Essen que, sur 256 mines, 110 ché- ment. D'après les Frankfurter Faohrichten, a Munich les spartakistes s'emparèrent do plusieurs dépots de munitions. Troubles g-raves dan3 la région badoise Bdis. — Selon les nouvolies repues ici, Mannheim scrait aux mains des spartakistes. B6le. — On mande de Carlsruhc qu'a la suite des trouMes qui ont éclaté a Mannhein, le gouverne¬ ment provisoire badois pvcclama l'état- de siège dans la République badoise. Eécs diss»aR*tss( et s9fiig«assaSes*® «i© 0saes''t'e La Fédération Nationale des QEuvres de reefter- ebe des disparus et des prisonniers de gnerre pré- sentée par sou Président, M. Aristido Prat. députd de Seinc-et-Oise, dans lino entrevue qu'elle a ens avec, M. Jcaunenoy, représentant li. le Président da Conseii, a demandé : 1° Quo tousles services concern ant les disparas ; ct les prisonniers de guerre soient centralises sous ! line direction unique ; quo cette direction corn- prenno un office hitermiuistéi-iel o(i scrait appeld k coilaborer le bureau de la Fédération ; , 2' Quo des délégués de la Federation soient admis a fairo parlie drs Missions cbargées de faire des re¬ cherches cn Allemagne et dans les pays beiiigé- rants ; 3° Quo la Fédération qui dé/end les intéréts de plus dc 700,000 families soit representee au Congres de la Paix et admise ii déposer sur le bureau en vue des réparaiions a obtenir un dossier contcnant les preuves des crimes do droit ccmmun commis par ies officiers, sous-officiers ct soldats aliemands et leurs ailiés contre tous les prisonniers durant leur captivité. M. et -MmoEkaest Lerat ct Mme Pisant ont l'honncur do, vous faire part que lc mariage do Hil.e Genevièvo Leiiat avec M. Albert Pisant, Officier fl'Administration du Service de S3iiié, sera cólébró le mercredi 26 lóvrier, a onsg heures, en l'église Saint-Vincent-dc-Paul. La première usine reconstiluée dans la région de Lille Lille. — La première usine reconstitute dans la région liüoiso, « La Cotounièra Liiloisa » a été re¬ mise eti route samedi. Lo colonel Pranger, chef du premier secteur du service de ia reconstruction iridustrielle, a proeédé a la mise en charge des machines. Lss Lsttes iraposées aux Ailiés Du Morniny Post (dc Londres) : La dette actuello do la Grande-Bretagne repré- sente 44 0/0 de sa riebesse et ses diverses taxes s'é- tèvent a 28 0/0 de son revenu. La situation de la Franco est eneore-pire, sa dette représentant 40 0/Ü de sa fortune et ses taxes s'éievant a 40 0/0 de ses reyenus. Mème si lous les dégals iaits par l'Allo- j magne pendant la guerre sont réparés, le poids énorme do ces (lottos demeuvera. ! Nous consejlkms ii ceux qui g(;missent sur les pré- lendues souffratices du Boche ('e retenir leurs lar- mes, mème si on oblige ce pauvo Boche ii suer un pen pour supporter une pariie dn iai'dcau qu'il a imposé aux autres. L'Allsmagiie psut, pauer 16 ntillldrds par an L'hónorable Herbert Gibbs, grand banquier 'ondo- nieu, a déclaré qu'ayant fait une étude spéciale du sujet, il était en mesure de declarer quo les épargnes allemandes sont vraimeat trés considerables. L'Allo- j magne pourrait aisément payer 15 milliards par an, j el cétte charge retomberaii iion pas sur les épauios | des travailleui s, mais de ceux qui sont les auteurs j do la guerre. ! Une Commission alliée devraitsiégera Berlin pour recevoir ces sommes au taux du change de l'or. II i est trés possible que, pendant les trois premières I années, l'AUemagno éprouve une grande diflicuité a i payer, en raison 'de sa situation cconomique,et poli- ' tique, et M. Gibbs suggère quo ces ve'rsements j anuuels soient d'abord faits sous iaiorraede, navires | marchands jusqu'a concurrence de 12 milliards et demi ct des produits de i'expioitation des ckemins do fer. Ls cantrfbuable allemand doit solde? nes dettes La Commission centrale exécutive de 1'Alliance röpublicaine démoeratique a adoptè a I'unanimité la rësolulion suivantc : « L'Ailemagne étant pieinement responsible de toutes les consequences direetcs et indircctes de la guerre, qu'elle a voulue et longuement prémédiiée, aucun impót nouveau no doit ètre établi en France i avant quo le c ompte de l'ennemi n'ait cté definitive- I men arrêté et toutes les mesures prises pour assurer i le pavement de sa dette. .« Le contribuablo fransais ne saurait étrc substj- tuê au coiitribuabia allemand, gui óóit et qui peut . payer». i Uil dilférend entre la Suède et la Norvège Christiania — Les révélations sur la question de Spizberg provoquent un vil mouvement d'opinion. Suivant le journal Kidenstcng, le démenti embar- rassé du ministro de Suède confirmo Faction peu loyale de ia Suède contre les justes pretentions nor- végiennes. La collaboration scandinave. tant con- seillce par Stockholm, est traliie pai- les 'Suédois. Poignée de dépêches Touion. — Le transport bópital Vinhleng est arrivé avec 800 permissionnaires, venant d« Constantza et Salonique. Paris. — M. Leygues a été intormé do Madrid que la question des batiments autrichieus détenus en Espagne était réglée. En conséquence, douze navires sont ii la disposi¬ tion de la France et seront ramencs dans nos ports ou dirigés daus des ports espagnols oü le Irêt les attend. San-Saloador. — Le Congres a élu MM.Jorge Mé- leudez, président, et Alfonso Quinones, vice-presi¬ dent de la république de Salvador. Eu ^uel^nes Mots « L'Aide morale », fondée en 1914, a tenu, diman¬ clie après-midi, ii ia Mairie du 10°arrondissement, son assemble générale. Après uno allocution de M. Veil, maire adjoint, M. Daniel Blumentbal, ancien député au Reiciistag et ancien sénatour au Parle¬ ment d'Alsace-Lorraine, a prononcé un discours. — M. Mourier, sous-secrétaire- d'Etat du service de santé, a inauguré dimanclie le nouveau pavilion du sanatorium Vle Bligny, devant uno trés nom- breuse assisiance. 11a dit toute l'imporlance de cette fondaiion, qui a aecru de pius de 200 le nombre do lits de l'étabiissement. — A la suite de l'éboulement survenu dans la nuit de jeudi a vendredi au cbarbonnago de Lonette : a Retentie (Boigique), vingt hommes ont été muré.s vivants dans une galerie. Après onze heures d'offorts, 1 chacun travaillant do sou cóté, ils ont été retires , vivants. — L'amiral Beally a visité Ia région industrielle de Liégo. MENUS FAITS Dans ia nuit de mercredi ü jeudi, des iuconnu' pénétrèrent dans la cour de Mme Ilouzé, bouw© fiére, 18, rue Papl-Marion, et s'emparèrent d'ui trousseau d'enfant qui était a sécher. Le prejudice est de 51 Irancs. La police du 3° arrondissement enquête. — Etant de surveillance, samedi soir, vers 8 heu¬ res un quart, quai de Gironde, MM.Eugène Aubin et Vermeulen, agents do recherches, arrêtè rent un jeune homme qui venait de voler un jambon va¬ lant 80 francs environ. Ce jeune homme, Peruana Le Bonniec. 16 avis, demeurant, 22, rue d'Iéna, est a la disposition du Parquet. MM.Aubin et Vermeulen, arrèièrent également,. au même androit, vors 7 h. 1/2 du soir, Mohamed bon Ali, 23 ans, journalier, 8i»,rue J.-B.-Eyriès, qui ,em- portait du sucro pris a bord du steamer Baitnjusm, au préjudiee dc Fiulendance militaire. — Vors 8 h. 3/4 dn soir, Maurice Leroyer, 38 ans, ouvrier fraiseur, 18, rue des Viviers, raobilisé aux Forges et Chantiers de la Méditerranée, el Heuri Le Borgue, 33 ans, soldat permissionnairo du 63° d'artiileiie, étaient au débit Gcupil, 13, rue Mctfie- Tbérèse. Au moment do la fermetur» de ïétabtissement, ils refusèrent de payor et mème portèrent des conps ■aMmoGoupil qui eut son corsage déchiré. Plaints a été poriéo au comansssiviat ds perma¬ nence. ¥/D«!©7«ï" tie Ia Psaili'O Espérons qu'a vee la Sociétó des Nations nou. ne eonnaïtrons plus l'ardeur dos combats, l'odcup de la poudre et toute la /phraséologie guerrière. Bientót on ne pariera mème plus de i'odeur de la paudrc de riz. Les poudi'C3 de riz de Salomé sont sans odeur; c'est vouhi, il y a un© raison. Achetez, Mesdames, 33, rue Thiers, ponr un franc de poudre Salomé, yous jugerez de sa valeur ; vous constaterez Ténormc économie réaliséeet vousn'en voudrezplus d/autre. CEUVBE DU DERNIER DEUOSR Les adherents et amis de VOEuvresont instanunent priés de venir accompagiier a leur derniére dï- meure. Le soidat louis théve.mjj, dimt l'inhumation aura lieu lundi, a 8 h. 30, reunion a FHospiee Gé¬ néral. Le soidat eugè.mf. rose, mème joui', a 16 h. 30> Hêpital 15, rue Victor-Hugo. Lo quartier-maitre jiva.v aézéquel, mème jour, a 2 heures, Höpital 15, rue Victor-Hugo. Le soldat paul-erouap.d ciiaudosnier, mardl 24, reunion au domicile du défuut, a 8 bcuros, 147, rue Emest-Renqp. En faisani niimports quel ACHAT, rèclamex lef TIMBflESDU'' C6RIÏSEHCE HAVFsAIS " — Deux wagons de cartouches abandonnés par les Aliemands ont fait explosion a Mellier. Grace a l'iiiterveniion des soldats francais préposés a la-gar-- des des explosifs, il n'y a eu aucune victimo. — Les obsèqües de M. Wilfrid Laurier, ancien P' "miei' ministre du Canada, ont eu lten a Ottawa, avec une affluence énorme. On a remarqué do trés nomlteux Franpais ct Cauadiens. — On mande de Valparaiso au Times que des négociations se poursuivent entre les gouver nements ailiés et la nouvelle Association des produeteurs de nitrates, en vue d'aehals de ce pro- duit. le tonnage nécessaire au transport sur les mar¬ ches européens pouvant étre assure. — Le gouvernement argentin a assured la respon- sabilité des operations dans les ports et du mouve¬ ment maritime, afin de mettre fin au coufiit enlra les armaleurs et les dockers qui, depuis la gróve et les troubles, coutinuafimi da bovcotUrt k/a na- Yir'éS. THEATRES & CONCERTS Caneret «!© I'a As°iz©ua'® Cliafe » Cette charmante association do bioniaisance, créée, Fautomne dernier, par de jeunes llavraises décidées a donner a lour activito un but éminemmeut géné- reux, olfrait, bier, un trés intéressant concert dans la salie du Patronage Saint-Vincent-de-Paul, sous la prcsidence de Mme Charles Giblain. Le programme comportait des numcros bicn di¬ vers et i! fut interprété de fapon a capii ver san», cesse un nombreux auditoire. Etant l'uue des dévouées fondatriccs de l'« Ari¬ zona's club », notro trés sympalhiquo coneitoyenno Mile G. Cbapello no pouvait mauquer du so fairo en¬ tendre. Son aisaupe romarquable, sa diction precise ct chaleurouse mettent juliment en valeur lo triste et touchant poème de E. IfoJis, Héros obseur,ict aiissl les vers si beaux, a la mélancolie si expressive, du Vare brisé, de -Sully-Prudhomme. La comprébeusion parfaite et les réelles qualitcs scéniques de Mile ChapeUese manUestent de iafou puissanle dans la fort spirituelle comédie de Pierre Berton, Les Jurons de Cadillac. Son partenaire, M.L. G. est bien connu des habi¬ tués do nos grands concerts. 11 campe trés feahiie- ment le personnage de Cadillac et il sail, par sa declamation, donner au caractère lout le relief de¬ sirable. Avec beauconp de science et d'expression, Mile M. Henry traduit les adieux paihétiques de Maneni et la famcuse prlère de La Tosca ; elle plait et énjeut profondémenfc Violonisto excellente, Mile Balluriaux fait prcuva d'autant do délicatesse quo de maiti-iso dans i'inter- prétation de At'danle ct Allegro (Haendcl) ct da Concerto (UériotJ. M. Wiilrid Rooms montre le volume et la sou¬ plesse do sa voix de bary'ton, en presentant un air célèbre d'Hcrodiade et I'adaptalion jolie du doux sonnet, A Ileiène, de notre vieux Ronsard:ö«fl»d vous screz bien oieille. Sou Laicnt aimable et sür s'affirmo encore dans les duos do Véronüfue qu'il chanta" avec Mile G. Chapelle, dont les aptitudes artisti- ques sont vraiment peu ordinaires. Eu tenant le piano d'accoinpagnement, Mile M. Manissié contriliue puissamment au succès des audi¬ tions et sous la talen tiieuse direction de M. L. Obey, un orchestre symphoniquo rehaussu tattrait de 'a matinée. On entend, de plus, avec plaisir M. Lccbanlre, au¬ teur de Vision de guerre, composition impression- nanté, et La Ri tranche, chant patrio! ique ; Mile No-\ gnèros, MM.Chanlala, Charley, Cécilicn et lacquea Marais et .Lcngial, en des eeuvres diverses. Signatas encore un. amusant vaudeville Le Aiort de ca'c, joué spirilueltcment par Mile Andre Vallin, MM.Jacques Marais, Georgy et Céeilien Marais, et uu beau tableau svmhoiiqtie. La Marseillaise, qui, gruca a I'exprvssi! talent de MileM. Henry, complét©le pr» gnuauie dc ia oitw inagniiiqus

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Page 1: i'tasSiafÉKartEisair Deresère=« a mHeure...fut,aprèstout, un hormête bomme,était désavouéparlamajoritédeses compatrio-tes,depuis Ia droile extrémejusques ety comprislegouvernement

ir kmk - W«3,712 (JEsPages) SU(taHnes—WÏÏMM M.4TIR— II Centimes (23 Pages) IsMi 24 FévrfftrIOffAdraiaisifaienr■Béiégnè-flwaatO. RAN DO LETAö&!fiis!rsl's?s{®j»08SiO88e!Annonces,Tel.10J?

3D, Hue Fcntenelle, 33 .

Mrsssc ïéllgrsphiqtie : EAMDÖLSTEavw

RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR -JOKDANïélé{»boBe : 1A.SO

Sscrêtairs Gécéral : TH. VALLÉS

Rédaciion, 35, rue Fonteneile -Tél. 7.60

AKMOSTCES■ AU HAVRE..

■ A PARIS......

Bureau du Journal, 112, bon!1 de Strasoourg.( L'AGENOE HAVAS, 8, place de !a Bourse, estscute cbargée de recevoir les Annonces pour!e Journal.

LoPF.TITHAVP,F set tiésignêpour les AnnoncesJuilicia'.rsset ISgoles

i'tasSiafÉKartEisair

ORGANE RÉPÜBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plasfort Tiragedes de la

ABONNERSEMT8

S3 Er. Fr.

L'assassinat GeKurt Eisner, chef da gou-veruemeöt bavonffs. a privé l'Ailemagned'un homir.e qui, sans aóute, était notreenncmi, mais a ia sincérité ei a ia droilureduquel il feut rendre hommage, ii voalaitia renovation de son pays. Pendant laguerre, il avail dénoncé la politique agres-sive de l'Allemagiie et, a cause de eela, ilavait subi une peine de dix mois de prison.Le 7 novembre dernier, il avail pris i'ini-tialive du mouvement populaire qui abou-tit è la déehéanee des Wittcishacii et h laproclamation dc la répnbiiqne. Et réeem-Kicnt, è la Conférence socialism interna¬tionale deBerne, il n'avait pas craintdedeclarer que l'Altemagne coupable devaitexpier son agression eriminelle.« II faul sortir du measouge, disait-il,et de la folie de cetie époque. Nul déslton-iicur pour nous a crier la vérité. Elle seulepent nous réhabiliter devout Ie monde. Parnos affirmations de franchise, faisons com-prendre a tons que, désormais, nous vou-lans expier nos fautes en préprant le vraisocialisme, en travaillant pour la justice ».Et se tournant do coté des socialismsfranyais : « II faut perniettre a i'Ailemaghed'en appeler aussi a utt monde nouveau ».Sans doute. Mais a la condition que1'Allemagnoentière conserve d'abord toutesles restitutions, toutes les reparations, tou¬tes les garanties auxquelles nous avonsdroit, et auxquelles nous saurons la con-traindre. Car PAHcmague impérialiste cutponr complices lous les sociakiémoerates.Les aflirmations de Kurt Eisner, h laconférence de Berne, sur la préinéditationdu crime de lèse-hurnanité commis partoute l'AHemagne, viennent renforeer sin-gulièreHient les révélations du princeLichtiovvskyet celles du Dr Muehlon. Etc'est paree qu'il eut cette franchise qu'ildéclara a ses amis, après son discours :« Je viens tie signer ma coadamaation amort, »li disait vrai. Mais s'il avait soulevécontre lui la plupart des partis poiitiquesaliemands : soeialdemoerates majoritaires,een ristes et catholiques bavarois, — lesrésultats des électioos en Bavière l'ontbien démontré le mois dernier, car sespartisans n'ont obtcnn que 31,000 suffragesenviron, sur prés de 1)00,000volants, — ilscmble que ce sont sur lout les intriguesréaclionnaires qui demeurent responsublesde son assassins!.L'epiniou s'accrédile en effef, de plus enplus, que son meurtrier Ie eomte ArcoVailey, ancien officier de la garde, n'apas exered une vengeance personneile, etque l'aneietme cour de Bavicrc avait ma¬chine touie une conspiration pour détruirele régime républieain. Le roi Louis futpeut-être celui de tous les souverainsaliemands qui se refusa Ie plus obstiné-menl a reconnaitre" l'ét&t de choses créépar la révolution, et l'on ir ehmine aussiet surlout le kconprinz Ruppreeht, quine se console pas d'avoir perdü ses droitsa la coutonne. Les monarchistes bavaroisespéraient, en éiiminant le chef du gou¬vernement révolulreimaire, préparer unerestauration de la royauté.Ils ont abouti A ce résultat que les troisfractions du parti socialists (majoritaires,independents et spartakistes) ont concluun pacte en vue de iutter contre les intri¬gues réaclionnaires, — cependant que lesrévolutionnaires, agissant de représailles,se livraient a de nouveaux attentats, bles¬sant le ministre socialdemocrate Auer, ieministre des cubes Hoffmann, le ministredes communications Frauendorfer, tuantle conseilier ministériel Garcis, plusieursofficiers du ministère de la guerre et ledépulé caiholique OEsel.Nous n'avons pas a nous réjouir autre-ment de cette hécatombe. Si Kurt Eisnerapprouva, commc tous les membres duparti scciaüste, les crédits de guerre, en1914, paree qu'il croyait, M, voter descredits pour la défense nationale, il étaitrevenu de son erreur dès Ie début de l'an-née 1915. li avait aussitót combattnvioleinment Scbeidemann, qu'il quali-flnit trés justement de complice de Guiiiau-me II. Adversaire résolu de la monarchie,de l'impérialisme, il avait toujours mani¬festé la plus vive antipathie pour ia Prusseet les méthodes prussiennes.Crs'i! faut que désormais Ia oapitale dela Bavière soit la proie des factions extré-mist.es et bolchevistes ? El si la balie ducomic Arco Valley, qui a délivré Guiilau-me 11et Scbeidemann d'un témoin gênant,suscite, en outre, des conilits redouiables,puisque i'étabüssemcnt d'un régime nor¬mal ne pouvait qu'ètre favorable a lapaix que nous voulons imposcr afin d'obte-nir toutes les satisfactions auxquelles nousavons droit ?Mais les faits sont la, et tous les regretsque peut inspirer une situation difficileseraient superbus si nous no savions tirerdes événemcuts la Iegon qu'iis compor-lent.Lc crime du comte Arco Valley n'amé-liore en rien les affaires de l'Ailemagne. ildémontr ; seuiement que Knrst Eisner quifut, après tout, un hormête bomme, étaitdésavoué par la majorité de ses compatrio-tes, depuis Ia droile extréme jusques et ycompris le gouvernement d'Ebert-Scheide-mann. C'est done que ia nouvelle Allema-goe n'est pas trés différente de l'Ailemagneimpérialiste de Guiliaume II ? On s'en dou-tait bien. Aujourd'boi i'évidence éclaleaux yeux dc tous.

Tn. Vallés.

Av, Gonseildes pand es puissancesLc Ccmscildes grandes puissances ayarit consacrésa séance da samodi k des pcoWèmes d'un ordreplus general, l'cxamen des queslions qui avaient ótóinscrites a f'ordre du jour a* été ajoumé d la réu-nion do lundi.C'est d'abord l'cxposé des rovendicalions alba-paises.C'est ensuite, l'étnde du rapport da la Commissioniateralliée polonaise, qui transmettra au Comité desgraudes puissances tes conclusions auxquelles a déjaabotiti, sur quetques points, ia Commission d'eu-quèto de Varsovio. 11:vaura notamment a détermi-aer los coadtiions daps lesquciies sera Botitiée augouverueruenl póldBSJS"sa reeeiui&issanea par lesgrandes puissances.Le Conseil s'oceupsrait aussi de Ia question sio-riisteEnfin, l'ordre da jour prévoit i'examen du pre-blèmè snarocain.

L'êlaboratlon du Tsiaité fieTaljsLa deliberation de samedi a permis, notanmiontjd'examinor la méthode suivont laquelte seront réso-lues les dibérentes questions (tont ie règlement doitêtre incorporé dans lo traité de paix.Ces questions font ou toronf, pour la plupart,l'objot do rapports présentés par des Commissionsspéciale?. Les conclusions des Commissions serontportées devaut lo Conseil des grandes puissances.Celui-ci pourra les étudier rapidement, puisque lesrepréseubnts quo les grandes puissances possèdentdans les diverses Commissions ne s'engagent passaus l'assentiment de leurs gouveruements respec-tits. Une lois approuvées par le Conseil des grandespuissances, les conclusions des Gornmissious serontsoumises a la conféreneO piénière, pour examen ti-nat et ratification-.Au cours de la séance, lo Conseil des grandespuissances a examiué l'état d'avancerner.t desfravaux des diverses commission?, afin de sorendre comple de l'ordre dans lequel pourrontvenir, d'abord dcrant le Comité, ensuite devantia Conférence, les problèmes dont l'étude et lasolution préliminaires ont été confiëes-aux Com¬missions. On a envisage égalemcnt la possibililé defaire iigurer quelques-unes de ces solutions dans lelutur armistice, lcqucl, on le sail, tiendrait lieu depréliminaires de paix et serail valahle jusqu'a la si¬gnature du traité dëfinitif.

Pour miand, k pais?Quand la paix sora-t-ollo signce ? En ce qui con-ccrno l'AUemague, les préliminaires do paix peuventmaintonant étro régies dans un temps relativement

28 iévrierAinsi tout doit ëtre pret pour le reglement quand10président Wilson arrivera do nouveau a Paris. LeConseil donnsra alors son approbation délinitive.La conclusion générale a iaquelie on arrive dansles cerclcs de la Gonférénee est que la paix sera sausdoute signéc io 1" juin, peut-être plus tót.

SI onm parfait un peu ?Le rattaehemwnt de l'Autriche a l'Empire ailemaudest cossidéré, chcz nos cnncmis, comme un fait ac¬compli.il est ii remavquer qu'a Ia Conférence ce sujet n'ajamais été abovdé par fes dipiomates allies.

Lsb CommissionsterritorialesLa Commission des affaires roumaines, qui, on seIe rappeile, a recti également la mission dc préparerla delimitation de l'Etat yougo-slave, dans les re¬gions non limitrophes avec l'Ralie, commenceral'étude de cette nouvelle question mardi prochain .L'ordre méme des travaux qu'ello a accompiisjusqu'a présent, et au cours desquels ello a're-cueilli la deposition de M. Braliauo, la eonduiraprobablement a étudier dans cette première séancela question de la fronticre serbo-roumainq dans larégion du banat de Temesvar.Sont convoquées pour lundi rcatin les Commis¬sions des affaires grecques, dos réparaiions, desports (Sous-Commission du transit), des responsa-bilités. L'aprés-midi se réunira la première Sous-Commissiou des réparaiions.

Le problems russsUn ancien depute ruthène au Parlement do Vien-nc, lo délégué du Conseil national russe de Leru-berg, M. Dmitri Markof, qui vient d'arriver a Paris,a presenté aux membres de la Conférence de lapaix un mémoire sur la situation et les aspirationsnationals des Pelils-Russiens do l'aaeien empiroaustro-hongrois.Le mémoire rappeile la politique austro-allemande111'égard des Petits-Russiens de l'Autric.be, politiquequi encourageait la formation du parti ukraiuienafin de provoquer un mouvement séparatiste dausle Sud de la Russie.» Les efforts des Austro-AUemands, dit M.Markof,ont été couronnés de smccès a Brcst-Litovsk, oü l'in-trigue austro-allemande a mis au grand jour son jeu.Le parti russopbile en Autriche-Hongrie cn subissaitle cémtre-eonpel avait a supporter d'autant plus doperséculions qu'il restait lidèlo k son idéal, matgré lesprogrès visibles de cette intrigue. Après la chute desHabsbourg, les organisations rationales rutiiènesont convoqué, durant tes mois de novembre et dedécembrc lui», des assemblees Rationales, en Galicieet en Uongrio. Ces assemblees se sont déclaréos pour1'union des Petits-Russiens do i'ancienne Autriche-Hongrie avec les Russes et non pas avcc l'Etatuk ra.'uien ».Le Conseil national russe de Lomborg a pris dansce sens une série do resolutions et a chargé unedelegation, dont M.Marltof est le président, de lesporter a la connaissanco de la Conférence de Ia paix.La première de ces resolutions dit :<•Le peuplo ruthène de l'aneieone Autriche-Hon¬grie, fort do Amillions 1/2 d'habitants en massescompacfes, declare sa volonté propro do réaliseravec l'Etat démoeratique russe une union simple,autonome ou fédérative. »On mande (lc New-York, 22 Iévrier :MM.Kicolar Avksentief, autrefois président dugouvernement provisoire russe d'Omsk, qui avaitété déposö par le coup de main do l'amiral Koltciiak ;Vladimir Zonzenof, ancien ministro du travail et del'industrio ; Eugene P,ogusky et Andró Argusoi sontarrivés a New-York, vchant 'du Canada.lis se rendront duns une quinzaine de jours èParis, a ia Conférence de la paix, pour exposer auxailiés lo point de vue des antibclchevistes.Pendant leur sèjou-r a Now-York, ils eontéreröntavec MmeBrcehskovska, « graud-mère do la revo¬lution. a

Les Lsmaades alb •naisesAu cours d'uno reunion k iaquelie assislaièntSyria hoy, M. Vlora, ancien ministre pléiiipoten-tiuiro d'Albanië a Vienno, l'archimandrite Kermanoset ies aucieiis députés d'El-liassan et de Prisiina, lesAibanais de Jioriie ont voté un ordre du jour doprotestation contre ies pretentions do la Grêce et dola Yougo-Slavie, qui se termino en exprimn'nt leurconliauce en i'équitéde laCoaiërence ae la Paix.

LesAtrecilésds Ia Suerresous-marmeL'examen des atrocitcs dc la guerre sous-marinetonrnU des prcuves suitisantes pour faire coadam-ner, pour des assassinats, une viugtaine de com¬mandants de sous-marins aücmands qui pourraienténe exlraiiés. Oil cslime qu'il conviendrait dansFarmistice de demander leur remise et leur com-parutiou djvaut un tiibunid «.aval Luirstiliè

LESALLEBANDSNERENONGENTPAS

On annonce que le Cabinet allemand s'ost oceupéde ia question de l'admission a l'Assemblee natio¬nale des préiendus délégués do 1'Alsace-Lorraine.

LudndorflvaplttsrlaSuèdsLe permis c'e séiouv en Suêde da general Luden-dorii est expiré.Aucune deinande de renouvellemcnt n'ayant étéfermulée, on s'attend a ce que lc general rctourneen Absmagne ts plus tót possible,

L'HTTEMTUT

L'état du BIc-ssêM. Clemenccan a passé une excellente nuitde samodi a dinsancBo. 11s'est mèrao eoucM unlong momeot, .et ses vcillours babitucls, lo doe,tourCombo et la sceur Tliéonèsc, out pu prendre un pcude repos.Le président du Conseil a mangd de bonne beuroavec appél ii, puis, profitant d'un rayon do soiei),ii s'est avancé jusqu'au bord de la feuètre ouverle.Los docteurs Tufiier, Cosset et Laubry sont ar¬rivés un peu avant neui heitres, et, avec le docteurCombe, ont procédé a un rapide examen du blossé.lis ont ensuite redigé le bulletin suivant :Amelioration continue, Tcmpér&iure36'9. Pouls SS.DocleursïuFFiER, Gosset, Lacbf.y, Combe.Les médecins étaient extrêmement satisiaits ;néanmoins, iia ont demandé a M. Clemonceau dène recevoir quo les visites ansoiument indisponsa-bles. Le general Mordacq et M. Georges Mandei sontvenus les premiers entretonlr lo président du Con¬seil des affaires eourantes. M. Piciion est arrivé en¬suite ; ii est restó un quart d'iieure en conversa¬tion avec M.Clemenceau. MM.Albert, Raul at,MichelClemonceau, ainsi que Mme Jacquemaire se trou-vaient dans i'appartement.c L'état du président du Conseil est excellent cematin, a déclaré, en sortant, le général Mordacq ;ii est gai; dispos ; il n'a pas do iièvrc. C'est uneaifaire rogléo maintonant. »Les personnalités officielles se sont, comme lésjours précédents, succédé pendant toute la matinée.A midi, M.Léon Bourgeois vient s'iuformer do l'étatde santé de II. Clemenceau. Quand il quitte Ia rueFranklin :« Le président va trés bien, dil-il, néanmoins, jene l'ai pas vu ; il faut, encore aujourd'hui, le laisserabsolument Iranquille. Si nous le voyions, il ne se¬rail pas sage 1»A midi lm quart, la soeur Théonèse, garde-maladepréférée du président du Conseil, quitte la rue Fran¬klin en automobile. Avant son départ, elie dit toutson espoir. Eiie emporte une magnifiqus corbeiliede lilas et d'ocillets que vient de lui ofi.iv II. Cle¬menceau.

4 i' InstructionLe capitaine Bouchardon a longuement entondudimanclie matin le père d'Emilo Cottin qui lui afourni des renseignements sur lo passé dc son ijlset sur les idéés qii'il professait. L'attituuo du témoina été excellente. II a déclaré en eifet qu'ii réprouvaitprofondément l'aete de son fils.L'oifieier rapporteur a ensuite conféré avec MM.Tanguy .et Dumas, dc la Süreté. II a convoqué plu¬sieurs "témoins poui' Faprès-midi.Les commissions rogatoires qu'il a envovées enprovince no lui avant point encore été ratoïiraées,c'est seuiement m'avdi qu'il interrogera Emilc Cottinpour ia première fois sur lo fond.

te Havre, la Same-Inlérieure. l'Eure, Frl'Oise et la SommeAutres Dépax-tements @ »Union Postale.... XLSt » ...On s ationns ègetestent , SAUSPPAIS, dans tousles Bureaux de Posto de Freetos

Tnois Mois Six Uois

[email protected].

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L'ANMiVEBSAIREOEWEMaas Trocadéro

Une émourawte eommémoralion de i'héroïquaresistance de Veraun, dont 1'alUque commenfa io21 iévrier 1M.6,a eu lieu dimancho après-midi, auTrocadéro, sous les auspices de i'Association descombattants de la grande guerre. Cette soiennitödevait être présidée par ii. Geerges Clemenceau,mais le crimine) attentat dont it a éle victims i'acmnêefeóde tenir sa promésso. et il s'est lait ropré-septer par M Jcamjeney, sous-secrétaire d'Etat a laguerre.Le président de la République s'ëtait fait repré-senter ainsi que ie marécbal Foeh, président d'bon-neur de FAssocialion ; le maréehal Pélaia : M.Ley-glies, ministro do ia marine ; MM.Pams, Lebrun etLafferro, minis'res ; le géneral Berdoulai, gouver¬neur militaire de Paris, etc.lï. Gustavo Merle, president de l'Association,après avoir reigoreié les personnalités officiellesprésentes, a ajouté que sans ua lache et stupide at¬tentat, M. Clemenceau aurait présidé cette fete.Puis il a cvoqué en termes applsuidis la victoire deVerdun.

I£ags?iira5 dkcstirs du génésal DufcailLe général Dubai), -grand-chaiicelier do la Légiond'boimeur, président d'honneur de '['association, aévoqué da-ns une synthese iinpressionnante toutel'histoire de la bataiile et de la defense de Verdun,rappelant ou passant ia resistance du général Sar-rai! au début de septombro 1914, ct sa propro inter¬vention ensuite. Que voulaient les Ailemands ? Ou-vrir la route de Paris. , .« La prise de Verdun leur apparait, ft elle seule,comme un object» valant tous les sacrifices. C'estquo, pour la Franee, pour le monde entier, te norndo Verdun est un symbol?, et nos ennemis évaluent id'avauco a l'égalo d'un désastre l'impression que lacluiiedola place doit produire sur le moral desallies et des neutres. C'est d'aiileurs le konpriuz quicommands ; c'est lui qui bér.éfieiera du succès. Au-

des

Deresère =«a mHeureEN ALLEMAGNEL'assassinat d'Ei,soerZurich. •—Lc service de propagawdc allemand dé-

complot

BBMJÊREHEUBEL'éiüt de M. C/emencoau

est trés rassurantParis. — Void le bulletin do santé de M. Cle¬menceau, a 18 heures : « La joimiée a été ts'èsbonne ; température, 37° 2 ; pouls, 08. »11no sera plus pnmié qu'un bulletin par jour.

Les témoignagesde sympathieParis. — II. Clemenceau n'a refit bier que MM.Pichon et Mandel et le général Mordacq qui Fentre-tinrent des affaires eourantes.Des miüiei's de personnes vinrent apposer leursignature sur les registres deposes rue Franklin,notamment dc nomhreux soldats démobilisés, desdelegations d'enlants des écoles, des veterans do1870/71 ct un tres grand nombre d'employés, d'ou-vriers et ouvrières.Parmi les personnalités qui so prësentèrent, onremarqua : MM.dc Freycinet, Léon Bourgeois, etRibot, sénateurs; Barthou, Viviani et René Ëenoult;Lord Derby ; MM.Antoncsco, minisb'o' de Rouma-nie ; Vesnitch, ministre do Serbie, qui était porteurdu message adressé a M. Clemenceau par le roiPierreM. Clemenceau recut, d'au.tre part, un message dela reine Arnélie de Portugal.

Un g»oupe anarchiste blüme CottinGrime! ss. — Le groupe anarchiste bruxellois« Liberie », adresso une protestation contre la qua¬lification d'anarchiste quo s'octroie le forcené in- jcohscicnt qui s'est livré k un attentat stupide contrel'un des champions de la liberie du monde aux pri¬ses avec l'impérialisme germanique.

La Prolongationde 1'Armistice

Laconventionadditionnelled'artnisticeet Iscommandementallemand

Suivant les journaux de Berlin, Ie commandemeu*supérieur de l'armée aurait élevé une énorgique pro¬testation auprès du gouvornomsnt contre les dorniè*res conditions du maréehal Focfy ceia pour des rarsons d'ordre militaire.

DanslesterritoiresrhénansoceupésLc gouvermment provisoire allemand a publiéplusieurs arrètés relatifs a des questions sociaies etouvrières, arrètés adreqsés également aux territoiresoccupés, préteadant done étendrc son action danstout le teiTitoiro occupé et y agir concurrammentavec les autorités alliees.Deux dócrets donnaient aux ouvriers ct employésle droit d'exiger des emptoycurs les conditions dotravail iixéos par le gouvernement ; de lormer descomités poiitiques pour 1'excreico de ce droit, deJapon a coutröler les entreprises, soit une premièreétape vers la socialisation. La troisièiue ordonnan-ce, relative a l'indusirie houilièro, conslituait uncomité qui avait tont pouvoir de régler ce qui con-ceruait cotle industrie, notamment do fixer le prixdo vente du charbon. Desconseils d'ouvriers étaientinstitués pour contróier ia gesticu des exploita¬tions.L'autorité militaire estima que ces rétormes radi-cales pouvaient provoquer un malaise qui entrave-rait l'activitó industrieüe, qu'il n'y avait aucuneurgence ct qu'il convenait de laisser a l'Assembléenationale allemande lo soin do régler cette questiondans un avenir plus ou moins loiutain.En conséquence, rat'ficbaga, la publication ct 1'ap¬plication des ordoimajiocs visées ont été interditsdans la 4° zone. Tout décret provonant de la rivedroite ne pourra ftre publié, désormais, qu'aprc-sexamen par l'autorité beige.

a fIesigiionsplus...i>La presse allemande accepto avec rësignation,mais non sans irritation Farmistice.La Gazette dc Francfort écrit : »« 11est du devoir du gouvernement de faire ensorto, par .tons les moyens dont ii dispose, de neplus etre force de donaer une signature pendant quole marccbal Focb, la montrs a la main, montre lesaiguilles qui marchent. Ia gouvernement n'a pasbesoin do menacer, ni de parler do resistance oude bolchevisme, mais il doit seuiement insister surce que, depuis l'acceptation des propositions Wilson,nous avons sous nos pjeds uu terrain do droit surlequel nous nous BiaiiitieucU'OiiSjusqu'a eos dèfidè-SSs ioress. »

eun sacrifice ne sera trop grand pour procurerlauriers a l'héritier de l'homme néiaste dont 1'biiion maladive a déch&iné la guerre . Et c'est arnsique se déclancbe cetie vuéo formidable de Ia fin defévrier 1S16,dans Iaquelie va s'user touts l'arméeallemande et qui est, dc Yaveunrcmede nos snnejnis,('une des causes pro/öndes de la défaite finak . »Puis, c'est Fadmirable et héroïque tenue de nospoilus, pour iesqueis lo général Dubai! professe unaadmiration et line reconnaissance ps-ofondes.« Cost le 21 Iévrier quo l'attaquo mm rasnee dansun veritable ouragan d'arLillerie do tous calibres,avec accompagnement de tous les engins de destruc¬tion connus.« Mais la malière, si brutale soit-ellc, ne devaitpas triompher de ('esprit. Les forces gnvmaniquesaliaient se briser contre la valeur du soldat francaiset contre le génie d'un chef, contre le génie de notrePétain.« Et chefs et soldats ont tenu, étonnant. le mondepar cette magnitique endurance, par cc stoïcismequ'on se refusait généralemcnt a reconnaitre auFrabpais aimablo et léger. Pardonnez-moi cetie di¬gression, mes ciiCK camarades. c'est une (lette dareconnaissance qu'il m'est agreable d'acquitler ici,devant vous tous qui avez été a la peine ».L'orateur a adressé un souvenir ému a la mémeiredu' liéuteuant-colonel Driarit et a ses ardents chas¬seurs, et il a rsppetë ensuite Fintcrvention de Pé¬tain et sou ordre du jour fameux : « Courage i Onles aura ! »o Et mainteaant, on les a.«Ah! cliassons ces inquietudes qui tentaient dese manifester dernièrement ; quoi d'étonnant i ceque i'Allemand soit arrogant ? C'est dans sa nature.Mais son tempérament ï'incite aussi a s'incliner de¬vant la force, li a sfinti Ia force et ii s'est incline.II est d'aiileurs dans l'ineapacité absolue de re-prendre les hostiiités, n'ayant ni lo matériel niies munitions nécessaires, ni les moyens d-e lescïéer.« Et puis nous tenons Ie Rhin, -et les marines al¬liees sont en mesurc de bloquer les ports aliemandssur un simple signal. Kon, fa béte Jóroce n'a plus dogriffes. Le grand Franpais qu'un attentat odieux etimbecile obiige a un repos provisoire, et le maré¬ehal Foch les lui ont rognées.« Aussi, gloire cternéile a ceux dont le sacrificenous permet de vivrc encore, pleins d'honneur,pleins de iiorté. Gloire a tons ces morts. mais gloiroaussi a ces vivants, nnitiiés ou non, qui, par lourénergie, leur endurance et l'idéal qui les inspirait,out su réparer les injusiices de la force, êffacerla döfaite do 1R7Uet sauver la civilisation, en for¬mant do leurs poitrines contre le Hot déchainé de labarbarie une digue qu« rien ne put briser; gloireii vous tons, combatlanis de la grar.do guerre ; nousfümes vos chefs, et ce sera notrc étorncl honnour.Mais sans vous, sans le sang génëreux qui coulaitdans vos veines et que vous avez si nobleiaentrépandu, nous n'aurions pas vaincu I Vous aviozjuré, braves soldals, qu'iis ne passeraient pas : ilsne sont point passés i Par vous, la victoire totaleqne présageait Verdun a couronné les drapeaux dela Franco ! »Une trés brillanie partio artistiquo, musicale e}dramatique a clos cette belle fète de patriotisme,pour laqueilc lo peintre militaire Lucien Jonas,grand-prix de Rome, avait dcssiiié un magn liqueprogramme.

MSipUCESFlARCIÈmsl«e Isa ttewe

loiio isoléLe Vorua rts déc'arait, samedi, que }'a3sa!sinatd'Eisner par lo lieutenant aristocrate lui para»moins grave, que los artes de violence commis con¬tre los miuistres bavarois Auer et Rosbaupter, dontla respoBsaWllté incoinbe aux soeialistes indépen-dants.

La République BavaroiaeBde. — L'Assemljlée des Consoils d'ouvriers, sol¬dals et paysans, a accopté, a l'unanimitë, une pro¬position- tendant a Farmement du proletariat et a lacreation de la Répu-biiqueBavaroise des Conseiis.Bernc. — Dans la séance de la Constituante du21 février, on ammonpa la proclamation de la Répu¬blique bavaroise par los Conseiis d'ouvriers et onaimonqa, en même temps, qu'une entente était in-tervenue entre les trois fractions soeialistes, en vued'uue action commune pour poursuivre ia nolitiquequ'Eisner préconisa, peu de lem;)s avant sa mort.II sembic que les partisans de ia gaucbe l'ont em-porté. En etlet, le Comité exécutif des Conseiisd'ouvriers et soldats ne diisigua comme membresdn Comité centra! que les soeialistes indépendantset sur.to.utles Spartakistes.D'après la Gazelle de Francfort , I'lnfluence doLcwin aurait, dans la nuit du 21 au 22 et daas laiournée du 22, fortement augmenté et la politiquedu Comité deviendrait de plus cn plus radicale.Le Comité central n'a pas encore annoncé la cons¬titution du nouveau ministère.Ou aflirmo a Weinrar que rintention de Shoide-mann et Koske serait d'ernpêcher la participationau nouveau gouvernement de Munich des soeialis¬tes majoritaires et d'écraser le mouvement provo-qué par la mort d'Eisner.

Une Aimée de Défense NationaleBSle. — Oil mande de "Weimar que ia loi militairesera renvoyée aujourd'iiui devant l'Assemblée Ka-tioualo.L'ai-mée actuello doit ètre dissoute et tine arméede défense nationale créée, comprenant 150,000hommes et recrutée parmi les volontaires. On aI'intention de revenir, lors de la conclusion de lapaix, au principe du service obligatoire.

Grèves et méfaiis des SpartakistesBAls.— A Hanau, l'état de siège a été proclamé-On mande de Francfort que la Gazette dc Franc¬fort annonce qu'a Muiheim, les iipartakistes saisirent toutes les réserves des banques, entro autres80 millions appartenant a ia Banque d'Empire. ainsique des quantités importantes de denrées alime.u-taires. La direction de ia giwe ordonna i'extinctiondes bauis-iourncaux.On mande d'Essen que, sur 256 mines, 110 ché-ment.D'après les Frankfurter Faohrichten, a Munich lesspartakistes s'emparèrent do plusieurs dépots demunitions.

Troubles g-raves dan3 la région badoiseBdis. — Selon les nouvolies repues ici, Mannheimscrait aux mains des spartakistes.B6le. — On mande de Carlsruhc qu'a la suite destrouMes qui ont éclaté a Mannhein, le gouverne¬ment provisoire badois pvcclama l'état- de siège dansla République badoise.

Eécs diss»aR*tss( et s9fiig«assaSes*®«i© 0saes''t'e

La Fédération Nationale des QEuvres de reefter-ebe des disparus et des prisonniers de gnerre pré-sentée par sou Président, M.Aristido Prat. députdde Seinc-et-Oise, dans lino entrevue qu'elle a ensavec,M. Jcaunenoy, représentant li. le Président daConseii, a demandé :1°Quo tousles services concern ant les disparas; ct les prisonniers de guerre soient centralises sous! line direction unique ; quo cette direction corn-prenno un office hitermiuistéi-iel o(i scrait appeld kcoilaborer le bureau de la Fédération ;, 2' Quo des délégués de la Federation soient admisa fairo parlie drs Missions cbargées de faire des re¬cherches cn Allemagne et dans les pays beiiigé-rants ;3° Quo la Fédération qui dé/end les intéréts deplus dc 700,000 families soit representee au Congresde la Paix et admise ii déposer sur le bureau en vuedes réparaiions a obtenir un dossier contcnant lespreuves des crimes do droit ccmmun commis paries officiers, sous-officiers ct soldats aliemands etleurs ailiés contre tous les prisonniers durant leurcaptivité.

M. et -MmoEkaest Lerat ct Mme Pisant ontl'honncur do,vous faire part que lc mariage doHil.e Genevièvo Leiiat avec M. Albert Pisant,Officier fl'Administration du Service de S3iiié,sera cólébró le mercredi 26 lóvrier, a onsgheures, en l'église Saint-Vincent-dc-Paul.

La première usine reconstiluéedans la région de Lille

Lille. — La première usine reconstitute dans larégion liüoiso, « La Cotounièra Liiloisa » a été re¬mise eti route samedi.Lo colonel Pranger, chef du premier secteur duservice de ia reconstruction iridustrielle, a proeédéa la mise en charge des machines.

Lss Lsttes iraposées aux AiliésDu Morniny Post (dc Londres) :La dette actuello do la Grande-Bretagne repré-sente 44 0/0 de sa riebesse et ses diverses taxes s'é-tèvent a 28 0/0 de son revenu. La situation de laFranco est eneore-pire, sa dette représentant 40 0/Üde sa fortune et ses taxes s'éievant a 40 0/0 de sesreyenus. Mème si lous les dégals iaits par l'Allo-j magne pendant la guerre sont réparés, le poidsénorme do ces (lottos demeuvera.! Nous consejlkms ii ceux qui g(;missent sur les pré-lendues souffratices du Boche ('e retenir leurs lar-mes, mème si on oblige ce pauvo Boche ii suer unpen pour supporter une pariie dn iai'dcau qu'il aimposé aux autres.

L'Allsmagiie psut, pauer16 ntillldrds par an

L'hónorable Herbert Gibbs, grand banquier 'ondo-nieu, a déclaré qu'ayant fait une étude spéciale dusujet, il était en mesure de declarer quo les épargnesallemandes sont vraimeat trés considerables. L'Allo- jmagne pourrait aisément payer 15 milliards par an, jel cétte charge retomberaii iion pas sur les épauios |des travailleui s, mais de ceux qui sont les auteurs jdo la guerre. !Une Commission alliée devraitsiégera Berlin pourrecevoir ces sommes au taux du change de l'or. II iest trés possible que, pendant les trois premières Iannées, l'AUemagno éprouve une grande diflicuité a ipayer, en raison 'de sa situation cconomique,et poli- 'tique, et M. Gibbs suggère quo ces ve'rsements januuels soient d'abord faits sous iaiorraede, navires |marchands jusqu'a concurrence de 12 milliards etdemi ct des produits de i'expioitation des ckeminsdo fer.

Ls cantrfbuable allemand doit solde?nes dettes

La Commission centrale exécutive de 1'Allianceröpublicaine démoeratique a adoptè a I'unanimité larësolulion suivantc :« L'Ailemagne étant pieinement responsible detoutes les consequences direetcs et indircctes de laguerre, qu'elle a voulue et longuement prémédiiée,aucun impót nouveau no doit ètre établi en France iavant quo le compte de l'ennemi n'ait cté definitive- Imen arrêté et toutes les mesures prises pour assurer ile pavement de sa dette..«Le contribuablo fransais ne saurait étrc substj-tuê au coiitribuabia allemand, gui óóit et qui peut .payer». i

Uil dilférendentre la Suède et la NorvègeChristiania — Les révélations sur la question deSpizberg provoquent un vil mouvement d'opinion.Suivant le journal Kidenstcng, le démenti embar-rassé du ministro de Suède confirmo Faction peuloyale de ia Suède contre les justes pretentions nor-végiennes. La collaboration scandinave. tant con-seillce par Stockholm, est traliie pai- les 'Suédois.

Poignée de dépêchesTouion.—Le transport bópital Vinhleng est arrivéavec 800 permissionnaires, venant d« Constantza etSalonique.Paris. — M. Leygues a été intormé do Madrid quela question des batiments autrichieus détenus enEspagne était réglée.En conséquence, douze navires sont ii la disposi¬tion de la France et seront ramencs dans nos portsou dirigés daus des ports espagnols oü le Irêt lesattend.San-Saloador. — Le Congres a élu MM.Jorge Mé-leudez, président, et Alfonso Quinones, vice-presi¬dent de la république de Salvador.

Eu ^uel^nes Mots« L'Aide morale », fondée en 1914, a tenu, diman¬clie après-midi, ii ia Mairie du 10°arrondissement,son assemble générale. Après uno allocution de M.Veil, maire adjoint, M. Daniel Blumentbal, anciendéputé au Reiciistag et ancien sénatour au Parle¬ment d'Alsace-Lorraine, a prononcé un discours.—M.Mourier, sous-secrétaire- d'Etat du servicede santé, a inauguré dimanclie le nouveau paviliondu sanatorium Vle Bligny, devant uno trés nom-breuse assisiance. 11a dit toute l'imporlance de cettefondaiion, qui a aecru de pius de 200 le nombre dolits de l'étabiissement.— A la suite de l'éboulement survenu dans lanuit de jeudi a vendredi au cbarbonnago de Lonette :a Retentie (Boigique), vingt hommes ont été muré.svivants dans une galerie. Après onze heures d'offorts, 1chacun travaillant do sou cóté, ils ont été retires ,vivants.— L'amiral Beally a visité Ia région industriellede Liégo.

MENUS FAITSDans ia nuit de mercredi ü jeudi, des iuconnu'pénétrèrent dans la cour de Mme Ilouzé, bouw©fiére, 18, rue Papl-Marion, et s'emparèrent d'uitrousseau d'enfant qui était a sécher.Le prejudice est de 51 Irancs.La police du 3° arrondissement enquête.— Etant de surveillance, samedi soir, vers 8 heu¬res un quart, quai de Gironde, MM.Eugène Aubinet Vermeulen, agents do recherches, arrêtè rent unjeune homme qui venait de voler un jambon va¬lant 80 francs environ.Ce jeune homme, Peruana Le Bonniec. 16 avis,demeurant, 22, rue d'Iéna, est a la disposition duParquet.MM.Aubin et Vermeulen, arrèièrent également,. aumême androit, vors 7 h. 1/2 du soir, Mohamed bonAli, 23 ans, journalier, 8i»,rue J.-B.-Eyriès, qui ,em-portait du sucro pris a bord du steamer Baitnjusm,au préjudiee dc Fiulendance militaire.— Vors 8 h. 3/4 dn soir, Maurice Leroyer, 38 ans,ouvrier fraiseur, 18, rue des Viviers, raobilisé auxForges et Chantiers de la Méditerranée, el Heuri LeBorgue, 33 ans, soldat permissionnairo du 63°d'artiileiie, étaient au débit Gcupil, 13, rue Mctfie-Tbérèse.Au moment do la fermetur» de ïétabtissement,ils refusèrent de payor et mème portèrent des conps■aMmoGoupil qui eut son corsage déchiré.Plaints a été poriéo au comansssiviat ds perma¬nence.

¥/D«!©7«ï" tie Ia Psaili'OEspérons qu'a vee la Sociétó des Nations nou.ne eonnaïtrons plus l'ardeur dos combats, l'odcupde la poudre et toute la /phraséologie guerrière.Bientót on ne pariera mème plus de i'odeurde la paudrc de riz. Les poudi'C3 de riz deSalomé sont sans odeur; c'est vouhi, il y a un©raison. Achetez, Mesdames, 33, rue Thiers, ponrun franc de poudre Salomé, yous jugerez de savaleur ; vous constaterez Ténormc économieréaliséeet vousn'en voudrezplus d/autre.

CEUVBEDU DERNIER DEUOSR

Les adherents et amis de VOEuvresont instanunentpriés de venir accompagiier a leur derniére dï-meure.Le soidat louis théve.mjj, dimt l'inhumationaura lieu lundi, a 8 h. 30, reunion a FHospiee Gé¬néral.Le soidat eugè.mf. rose, mème joui', a 16 h. 30>Hêpital 15, rue Victor-Hugo.Lo quartier-maitre jiva.v aézéquel, mème jour,a 2 heures, Höpital 15, rue Victor-Hugo.Le soldat paul-erouap.d ciiaudosnier, mardl24, reunion au domicile du défuut, a 8 bcuros, 147,rue Emest-Renqp.

En faisani niimports quel ACHAT, rèclamex lefTIMBflESDU'' C6RIÏSEHCEHAVFsAIS"

— Deux wagons de cartouches abandonnés parles Aliemands ont fait explosion a Mellier. Grace al'iiiterveniion des soldats francais préposés a la-gar--des des explosifs, il n'y a eu aucune victimo.— Les obsèqües de M. Wilfrid Laurier, ancienP' "miei' ministre du Canada, ont eu lten a Ottawa,avec une affluence énorme. On a remarqué do trésnomlteux Franpais ct Cauadiens.— On mande de Valparaiso au Times que desnégociations se poursuivent entre les gouvernements ailiés et la nouvelle Association desprodueteurs de nitrates, en vue d'aehals de ce pro-duit. le tonnage nécessaire au transport sur les mar¬ches européens pouvant étre assure.— Le gouvernement argentin a assured la respon-sabilité des operations dans les ports et du mouve¬ment maritime, afin de mettre fin au coufiit enlrales armaleurs et les dockers qui, depuis la gróveet les troubles, coutinuafimi da bovcotUrt k/a na-Yir'éS.

THEATRES &CONCERTSCaneret «!© I'a As°iz©ua'® Cliafe »Cette charmante association do bioniaisance, créée,Fautomne dernier, par de jeunes llavraises décidéesa donner a lour activito un but éminemmeut géné-reux, olfrait, bier, un trés intéressant concert dansla salie du Patronage Saint-Vincent-de-Paul, sous laprcsidence de MmeCharles Giblain.Le programme comportait des numcros bicn di¬vers et i! fut interprété de fapon a capii ver san»,cesse un nombreux auditoire.Etant l'uue des dévouées fondatriccs de l'« Ari¬zona's club », notro trés sympalhiquo coneitoyennoMileG. Cbapello no pouvait mauquer du so fairo en¬tendre. Son aisaupe romarquable, sa diction precisect chaleurouse mettent juliment en valeur lo tristeet touchant poème de E. IfoJis, Héros obseur,ictaiisslles vers si beaux, a la mélancolie si expressive, duVare brisé, de -Sully-Prudhomme.La comprébeusion parfaite et les réelles qualitcsscéniques de MileChapeUese manUestent de iafoupuissanle dans la fort spirituelle comédie de PierreBerton, Les Jurons de Cadillac.Son partenaire, M.L. G. est bien connu des habi¬tués do nos grands concerts. 11 campe trés feahiie-ment le personnage de Cadillac et il sail, par sadeclamation, donner au caractère lout le relief de¬sirable.Avec beauconp de science et d'expression, MileM.Henry traduit les adieux paihétiques de Maneni etla famcuse prlère de La Tosca ; elle plait et énjeutprofondémenfcViolonisto excellente, Mile Balluriaux fait prcuvad'autant do délicatesse quo de maiti-iso dans i'inter-prétation de At'danle ct Allegro (Haendcl) ct daConcerto (UériotJ.M.Wiilrid Rooms montre le volume et la sou¬plesse do sa voix de bary'ton, en presentant un aircélèbre d'Hcrodiade et I'adaptalion jolie du douxsonnet, A Ileiène, de notre vieux Ronsard:ö«fl»d vousscrez bien oieille. Sou Laicntaimable et sür s'affirmoencore dans les duos do Véronüfue qu'il chanta"avec MileG. Chapelle, dont les aptitudes artisti-ques sont vraiment peu ordinaires.Eu tenant le piano d'accoinpagnement, MileM.Manissié contriliue puissamment au succès des audi¬tions et sous la talentiieuse direction de M. L.Obey, un orchestre symphoniquo rehaussu tattraitde 'a matinée.On entend, de plus, avec plaisir M.Lccbanlre, au¬teur de Vision de guerre, composition impression-nanté, et La Ri tranche, chant patrio! ique ; Mile No-\gnèros, MM.Chanlala, Charley, Cécilicn et lacqueaMarais et .Lcngial, en des eeuvres diverses.Signatas encore un. amusant vaudeville Le Aiortde ca'c, joué spirilueltcment par Mile Andre Vallin,MM.Jacques Marais, Georgy et Céeilien Marais, et uubeau tableau svmhoiiqtie. La Marseillaise, qui, grucaa I'exprvssi! talent de MileM.Henry, complét©le pr»gnuauie dc ia oitw inagniiiqus

Page 2: i'tasSiafÉKartEisair Deresère=« a mHeure...fut,aprèstout, un hormête bomme,était désavouéparlamajoritédeses compatrio-tes,depuis Ia droile extrémejusques ety comprislegouvernement

3 Ld Petit Havre Lundi 24 Février 1919Folies-Berg èro

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ftécédt is 21 février lel», dans sa fti"snnés,Qui aui'ont lieu le mardi 25 férrier, A usebeurs hh quart doTaprès«<cU.Oa se réunira • la maisou «artuair», 151,cue Victor-Hugs.®e la part fle:

M. et M- Henri BUHGHARB(4s Houston (Te¬xas) et leurs Enfants,M. et M" AndréMANDEIX,M. GeorgesBURGHARD,m. GeorgesBURGHARD,Id" Arthur GMTet sa Fills,Id. et M" Robert STRAHM,M. CharlesBURGHARD,sesenlantsot petiLs-enfants:Les Enfants de AI. Charles BURGHARD(deStrasbourg),M. et M" ThéodoreBURGHARD(deStrasbourg)et leurs Enfants,#— CharlesSP/NDLER(deSchiltigheim) et sesEnfants,Ma' EdouardLANGE(deMeta),sesiróres, belles-sceurs,nereux et niècesMlx'Amelia ZABERN (deStrasbourg), sa cou-siae ;Du Conseil Presbytéral de I'Eglise Réforméedu Haoreet dosAmis.

II tint ferme, comme s'il royaitCelui qui est invisible.

ItóïRBUX, XI, 87.Le présent avis tient lieu de faire-part. (6643z)

èS.2i.iSl6967j

M°" Gilbert BRIAND;Id'" Franco BRIAND;M. et M" JeanBRIAND;M et M" LóónMARTIN;MM.Josephet AndréMARTIN%FernandeMARTIN;Toutela Familie,Parents et Amis.Ont la douleurdo vous faire part de la pertecruelie qu'ils viennentd'éprouveren la porsoxmodeMonsieurGilbert-Jean-JosephBRIAND

(tapitaine an long-coursleur époux, pète, parents, beaux-parents, beaux-fréres, cousins, neveux et amis, déeédé le 21février 1919, 4 4 heures du soir, dsns sa 36" année, muni des Sacrements de I'Eglise.Et vous prient de bien vouloir assist® 4 sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule mercrcdi 26 courant, 4 neuf heures du matin,en l'église Saint-Vincent-de-Paul, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 34,rue de Sainto-Adresse. Le Havre.Friez Dieapour le Reposde sen AmeI

L'inhumationaura lieu au clmetièreda Sainte-Adresse.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le present avis en tenant lieu.

24.29

M. et M" Frédérlo OESMONTS,ses lils etbelle-fille :M. Frédéric OESMONTS,sonpetit-fils ;M-' ceuoeLEBELHOMME,néeOESMONTS,sa soeur;M. et AT-JutesOESMONTS,sesneveuet nièce;M. et M*° Charles MICHEL,sesbeau-frèreet bellc-soeur;M. et M" Louis MICHEL,ses beauirère etbellc-soeur,et leurs Enfants;La Familie et les Amis.Ont la douleur de vous fairo part de la pertecruelie qu'ils viennent d'éprouver eu la per¬sonne deMonsieur Frédéric DESMONTSdéeédé le 22 février 1919, 4 l'age de 91 ans.Et vous prient de bien vouloir assister 4 sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule mardi 25 courant, 4 neuf heures du matinen l'église de Sanvic, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 67, ruede la Cavóe- Verte, 4 Sanvie.

II ne sera pas envoyé de lettre d'invi-tion, le présent avis en tenant lieu.

"(uassf

Vousètes priés de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumationdoMadame Albert LEMIRENée Gabrielle PAUM1ER

décédéelo 21février 1919,41'agod« 45ans, mu-nie des Sacrementsde I'Eglise.Qui auront lieu le mardi 25 courant, a deuxheuresdu soir,en la chapelledu cimetiéroSainte-Marle,du Havre.On se réunira au domicilemortuaire, routeNationale,50,a Gravilie-Sainte-Honorine.Friez Dieupour le repos de sou ame !De la part de :

M. Albert LEMIRE,son époux ;M" VeuoeA. lEM/RE, sa belle-mere;M. LéonPAUMELLE;M" VeuoeSAINT-SANSet sesEnfants; 1M et M" BAZIREet leurs Enfants ;/F. et M" TESSIERet leurs Enfants;M. GUÉRINet saFitle ;M. etM BELLERI ;M" VeuoeJ. LEMIREet sa Fills ;M. et M" A. LEMIREet leurs Enfants;M. et M" RIEUet leurs Enfants;M. et M" E. LEMIREet lour Fills ;M" BOUTTABO,ses beaux-frèreset belles-sceurs;M" VeuoeANGAWARREet ses Enfants;Les Families FLAUX, BRÊARO, BOUGANT,HÊMET,LEMIRE,EUDIER,et les Amis.On est prié de n'envoyer qtic des flcurs natu¬relles.

(6998)

Vous êtes priés de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMadame Charles FOULIGNY

Née MIRANDONdécédée le 21 février, 1919, 4 i'age de 24 ans,munie des Sacrements de I'Eglise.Qui auront lieu le mercredi 26 courant, a septheures trois quarts du matin, en I'Eglise Saint-Joseph, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 82, ruoAugustin-Normaud. -

Friez Dieupour Ie repos de sob AmeIDe la part de :

M. C.FOULIGNY,son époux ;M. AndréFOULIGNY,son lijs ;M. et M" H. GEULIN,sesparents;M.G.DESFOLIES, songrand-père;M" VeuoeFOULIGNY, et sesFits-,M. etM" H. FOULIGNY:M. et Id" H. GEULINet leurs Enfants ;Des Families FOULIGNY, GEULIN,MALLET,BEAUDINet les Amis.XI ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu.

M. etM" GastonBENARD,néeLENOUVEL;LesFamiliesBENARD,LENOUVELet M.Jean-Marie CLERC,son fiancé, et les Amis,Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelie qu'ils vieuuent d'éprouver on la per¬sonne de

Mademoiselle Rachel BENARDdécédée le 19 février 1919, a 3 heures du soir,dans sa 26' aimée, muuie des Sacrements deI'Eglise,Et vous prient de bien vouloir assister a sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieudomain 25 courant, 4 huit beures trente dumatin, 4 1'Hospice Genéral.On s# réunira 4 i'Hospice Général.

Friez Dieupour le repos de son AmetII ne sesa pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu

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Vous-éte» paté 4* Mm vauioir assister awcstivoi, servies et inhtmafcM deMadam»Léoutin»HABDETnée LA COLOMBE

décédée I» 1ft février 1»1»,k l sgo 4» 59 ans,munie das BssreuaentsdeFEghse.Qui auront Bes le mardi 25courant, 4 hoisheures et dead# du soir, es l'égliseSainte-Ahrie,sa paroisse.Onsa réunira au domicile mortuaire, 8, rueReine-Bexlbe.

Fri« Bien pour It reposde soaAmeIDela part de :^ M^HABDtY,eon époux, employéde cheminsM" VeaoeLACAILLEet set Enfants,M. Jules LA COLOMBE,H. et M" Auguste GERVAIS,ses frère, sceurs,beau-frèreet nevoux ;Id" VeuoeBERNAGE,sa tante ;Les FamiliesH0/SEY,BRETONetDUBOS;MM. et M-" HARDet SALIVEAUet les Amis.Suiuant la volante de la défunte, les fleur s settlesseront acceptèes.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.

(6995)

M" VeuoeORT;M. et H" JulesDRIEUX,néeORT;Id. etM—Jules C0QUIN,néeORT,et leur Fils ;M. et M" LéonOUCOROY,néeORT;Les FamiliesORT,DRIEUX,COQUIN,OUCOROY,SCHMIDT,TANAY,MASCLETet CANNESSON;M. I' Inspecteur primaire, to Personnelonset-gnant et les Amis,Ontla douleur de vous faire part de la pertecruelie qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne deMademoiselle Marthe ORT

Institutriceieur fille, soeur, belle-soeur, tante, cousine etamie, décédée le 21 février 1919, a 6 heures dusoir, dans sa 31° aunée.Et vous prient de bien vouloir assister 4 sesconvoi et inhumation, qui auront lieu le 25courant, 4 trois heures et demie du 6oir.On se réunira au domicile mortuaire, 7, ruedes Omsaux,

S» rèjouir an miliaa de sea UavaS,e'est la un doa de Diea.

Ecclésiaste, V. 18.Priire de n'envoyer que des flcurs naturelles.II ne sera pas envoyé de lettre d'in-vftation, le présent avis en tenant lieu.

M~>VeuoeGUILL0U,M" VeaoeLE CORRE,M. et M- GU/LLOUetleur Fils,DP"AnnaGUILLOU,M. et M-LASSERONT,M. Martel GUILLOU,M. AUFFRETet ses Enfants,g— FOUQUETet sss Enfants,M. et M" LECORREet leurs Enfants,M. et M-- PELLETIERet leurs Enfants,M. et M" LE CORREet leurs Enfants,M. et M" LEBIHANet leurs Enfants,Sa mère, grand'mère, frères, sceurs,beaux-

frères, oncle, tantes, cousins et cousines;La Familieet les Amis.Ont la douleur de vous faire part de la pertecruelie qu'ils viennent d'éprouver en la per¬sonne daMademoiselle MargueriteGUILLOUdécédée pieusement, le 20 février, a dix heureset demie du matin, 4 l'4ge de 15 ans 1/2.Et vous prient de bien vouloir assi3ter 4 sesconvoi, service et Inhumation, qui auront lieule 25 courant, 4 une heure un quart, en l'égliseSaint-Nicolas, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 82, ruede I'Eglise.

Priez Dieu pour le repos de sou Ante.II ne sera paa envoyé de lettres ded'invitation, le présent avis entenantlieu.

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/if. et M»•ArmandBROUILLON,néeLANGLOIS;M"° oeuoePierre LANGLOIS;M»•oeuoeG.BROUILLONet ses Enfants ;M. et M" Maurice LANGLOIS;M. ArmandBOWER;LesFamiliesBROUILLONLANGL01S,HACHARD,BUCHAROet les Amis ;Ontla douleurde vous faire part de la pertecrueliequ'ils viennentd'éprouver en la personnedaJacques BROUILLON

déeédé 1* 22 février 1919, 4 16 heures, dans son29° raois,Et vous prient de bien vouloir assister 4 sesconvoi, service et inhumation qui auront lieule mardi 25 février, 4 quatorze heures, enl'église da Sanvic.On sa réunira au domicile mortuaire, 11,rue Ledru-Rollin, Sanvic.

UN ANGE AU C1EL III ne sera pas envoyé de lettres defaire-part, le présent avis en tenant lieu.

M.AndréDELAMOTTE-,M'- GeneoièoeDELAMOTTE-,La Familie et les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation da

Jean DELAMOTTE

M. LEGRANDj la Familie et les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation da

Madame LEGRAND

Les Families PFISTER,PARTRIDGE,CHAMPEN-OAL,PHENÊ,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi et inhumation dsMonsieur Jean PFISTER

Id - oeuoeJEANNE-,M. et Id— AUBRY ; la Familie et les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation da

MonsieurMichelJEANNEDITVOISIN

SociétéNavalede l'OuestSociétê anonyme au capital di 3.000.000 de francsSiêga social : B, rue Auber, PAKIS

Les actionnaires da Ia Société IVavale del'Ouest sont oonvoqués par lo Conseil d' Adminis¬tration pour 1» mercredi 5 mars, a 15 houros, 4una Assemble® générale extraordinaire qui se tien-dra dans la sallo n" 3 do la Sociéló des Ingé¬nieurs Civils, rue Blanche, n" 19, 4 Paris.

OKDRE DU JOURYérification de la sincéritó de la declaration desouscription et da versements relative a laugmen-tation du capital da la Société, qui a été realise® enexécution des délibérations de l'Assembléa généraleextraordinaire du 25 juin 1918 ;Modifications aux statuts, qui résultent de l'aug-mentation du capital social ;Nomination d'un administrateur.

Pour avoir le droit d'assister a cette Assemblée,les propriétairos d'aciions au pol'teur doivent justi-fior du dépót, de leurs litres avant le 2 mars 1919dans les caisses de la Banque Transatlanlique,10, ruo Mogador, a Paris, — de la Banque dela Seine, 103, rue des Petits-Champs, a Paris,ou dans celles du Crédit Uavrais, au Havre.Toutefois les actions pourront être déposées danstous autres établissements de banque ou choz .ousofficiers ministériels, mais ceux-ci devraient entemps Utile adresser au siège social de la Sociétéune déc-laration certifiant rimmobilisatiOll dS4 Uk'OSiMUAttlhaftsakia.(teJ'Assetul/left.

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AVIS DIVERSGession de Fonds

K" AvisPar acte sous seings privés, en date, au Havre, du21 février 1919, M. Ldmoad LORRAIN, dé-bitant, demeurant au Havre, qua! George Y, 109, avéndu 4 M. Etienne HERYIEU etMme Hé-lène MARIS, son épouse, qu'il autorise, demeu¬rant tous deux rue de I'halsbourg, 12, le fonds deCafé-Débit qu'il exploite au Hayre, quai George-V,109.L'entrée en jouissaneo est fixée au 20 avrll 1819.Les oppositions, s'il jr a lieu, devront être faitesau plus tard dans les dix jours qui suivront le 2°avis, au domicile des époux Hervieu, 12, rue d®Pbalsbourg, ou les parties font élection de domicile.

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