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EDITO N o 139 NOV/DEC 2017 Depuis trois mois le cumul des pluies ne dépasse pas 10 mm par mois. Nous sommes mi octobre. Dans beaucoup d’oliveraies la couleur des olives est proche du noir. Ce matin je devais ramasser des olives pour les envoyer à l’AFIDOL pour apprécier leur maturité. On aurait dit que j’avais dans les mains des « peto di lèbre » (crottes de lièvre) surtout provenant des oliviers qui ne sont pas irrigués, les olives sont déjà flétries et le noyau occupe le plus gros volume. Quelques jours avant, je me suis déplacé sur le Mont d’or, c’est le même spectacle de désolation et pourtant les arbres sont bien chargés en olives, cette année les oléiculteurs qui pourront compter sur une récolte correcte sont ceux qui ont pu arroser. C’est là que l’on prend conscience de la valeur d’une terre arrosable ou non, d’un accès à l’eau. Il y a quelques mois avec des amis nous avons pris en charge une ASA (Association d’Arrosage). Nous donnons le maximum de notre détermination et beaucoup de temps, pour la sauver et la pérenniser. Tous ces canaux ont été l’œuvre d’un travail collectif de nos aïeux qui à l’époque n’avaient pas froid aux yeux pour édifier de tels ouvrages (canaux, ponts, ouvrages d’art) et surtout avec les moyens qu’ils pouvaient posséder pour l’époque et l’eau était vitale pour les oliviers et toutes les autres plantes. Maintenant les dés sont jetés pour la récolte oléicole 2017, l’attente ne sera pas longue pour goûter cette huile. Sera-t-elle amère suite à une véraison précoce et aussi à cause de l’état des olives ? Dans le numéro 139 d’« Olivette Infos » vous découvrirez les mouches boxeuses qui défendent leur territoire qui représente la surface de quelques feuilles d’oliviers, des idylles amoureux dans le monde des mouches qui viennent piquer nos olives, j’en reste pantois. Notre ami Dédé et son poème habituel, dans lequel il a voulu dépeindre et passer en revue sa vie qui représente une fresque faite de plusieurs tableaux, quelle tranche de vie exceptionnelle « Merci le facteur timbré ». Cette année je me suis rendu à Oraison pour la fête de l’amande. De nombreux exposants avaient fait le déplacement. Un public, je dirais fort nombreux se déplaçait dans les nombreuses allées, j’ai voulu me renseigner pour planter des amandiers, des conseils pour cultiver. Je vous avoue que j’ai un petit penchant pour cet arbre, qui profite et se développe bien dans notre terroir, où ses cousins germains sont l’olivier, le chêne truffier et la lavande, cela dépasse la trilogie, c’est la partie de carte. Nous avons beaucoup de chance qu’ils puissent vivre et se développer dans notre terroir. Je n’ai pu avoir de réponse car aucun stand pour aider et conseiller ces nouveaux passionnés. Je suis reparti un peu déçu, Alain c’était la fête de l’amande pas de l’amandier ? Avec le Groupement nous serons présents avec le mini-moulin à la fête de la biodiversité le 3 décembre au domaine de la Thomassine, n’hésitez pas à nous contacter, nous sommes là pour répondre à vos questions oléicoles, et vous aider. Je me permets de vous rappeler que dans ce bulletin se trouve une feuille pour le renouvellement de l’adhésion à notre association : la cotisation est passée pour l’année 2018 à 27 euros. Ce tarif a été voté lors de notre dernière assemblée générale au mois de janvier 2017. Pour remercier ceux qui adhèreront avant la fin d’année en cours, ils recevront gratuitement l’agenda 2018 du Groupement. Merci à vous tous de continuer à nous lire et à nous encourager. Alain Roux LA DALMATICOSE Abonnement / Adhésion : 27 € - 6 numéros / an ISSN : 2273-3817 Reproductions autorisées sous réserve de mentionner l’origine - Conception et réalisation : IAP Manosque 04 92 77 90 77 - Imprimé sur papier recyclé 209, Boulevard de Temps Perdu - 04100 Manosque Tél. : 04 92 71 00 70 - [email protected] www.oleiculteurs.com Cet été, la sècheresse a perturbé l'évolution des olives

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Page 1: ISSN : 2273-3817 EDITO NOVEMBRE DECEMB… · di lèbre » (crottes de lièvre) surtout provenant des oliviers qui ne sont pas irrigués, les olives sont déjà flétries et le noyau

E D I T O

No 139NOV/DEC 2017

Depuis trois mois le cumul des pluies ne dépasse pas 10 mm par mois. Nous sommes mi octobre. Dansbeaucoup d’oliveraies la couleur des olives est proche du noir. Ce matin je devais ramasser des olives pourles envoyer à l’AFIDOL pour apprécier leur maturité. On aurait dit que j’avais dans les mains des « petodi lèbre » (crottes de lièvre) surtout provenant des oliviers qui ne sont pas irrigués, les olives sont déjàflétries et le noyau occupe le plus gros volume. Quelques jours avant, je me suis déplacé sur le Mont d’or,c’est le même spectacle de désolation et pourtant les arbres sont bien chargés en olives, cette année lesoléiculteurs qui pourront compter sur une récolte correcte sont ceux qui ont pu arroser. C’est là que l’onprend conscience de la valeur d’une terre arrosable ou non, d’un accès à l’eau. Il y a quelques mois avecdes amis nous avons pris en charge une ASA (Association d’Arrosage). Nous donnons le maximum denotre détermination et beaucoup de temps, pour la sauver et la pérenniser. Tous ces canaux ont été l’œuvred’un travail collectif de nos aïeux qui à l’époque n’avaient pas froid aux yeux pour édifier de tels ouvrages(canaux, ponts, ouvrages d’art) et surtout avec les moyens qu’ils pouvaient posséder pour l’époque et l’eauétait vitale pour les oliviers et toutes les autres plantes.Maintenant les dés sont jetés pour la récolte oléicole 2017, l’attente ne sera pas longue pour goûter cettehuile. Sera-t-elle amère suite à une véraison précoce et aussi à cause de l’état des olives ?Dans le numéro 139 d’« Olivette Infos » vous découvrirez les mouches boxeuses qui défendent leurterritoire qui représente la surface de quelques feuilles d’oliviers, des idylles amoureux dans le mondedes mouches qui viennent piquer nos olives, j’en reste pantois.Notre ami Dédé et son poème habituel, dans lequel il a voulu dépeindre et passer en revue sa vie quireprésente une fresque faite de plusieurs tableaux, quelle tranche de vie exceptionnelle « Merci lefacteur timbré ».Cette année je me suis rendu à Oraison pour la fête de l’amande. De nombreux exposants avaientfait le déplacement. Un public, je dirais fort nombreux se déplaçait dans les nombreuses allées,j’ai voulu me renseigner pour planter des amandiers, des conseils pour cultiver. Je vous avoueque j’ai un petit penchant pour cet arbre, qui profite et se développe bien dans notre terroir,où ses cousins germains sont l’olivier, le chêne truffier et la lavande, cela dépasse la trilogie,c’est la partie de carte. Nous avons beaucoup de chance qu’ils puissent vivre et se développerdans notre terroir. Je n’ai pu avoir de réponse car aucun stand pour aider et conseillerces nouveaux passionnés. Je suis reparti un peu déçu, Alain c’était la fête de l’amandepas de l’amandier ?Avec le Groupement nous serons présents avec le mini-moulin à la fête de labiodiversité le 3 décembre au domaine de la Thomassine, n’hésitez pas à nouscontacter, nous sommes là pour répondre à vos questions oléicoles, et vousaider.Je me permets de vous rappeler que dans ce bulletin se trouve une feuillepour le renouvellement de l’adhésion à notre association : la cotisationest passée pour l’année 2018 à 27 euros. Ce tarif a été voté lorsde notre dernière assemblée générale au mois de janvier 2017.Pour remercier ceux qui adhèreront avant la fin d’année encours, ils recevront gratuitement l’agenda 2018 duGroupement. Merci à vous tous de continuer à nouslire et à nous encourager.

Alain Roux

L A D A L M A T I C O S E

Abonnement / Adhésion : 27 € - 6 numéros /an

ISSN : 2273-3817

Reproductions autorisées sous réserve de mentionner l’origine - Conception et réalisation : IAP Manosque 04 92 77 90 77 - Imprimé sur papier recyclé

209, Boulevard de Temps Perdu - 04100 ManosqueTél. : 04 92 71 00 70 - [email protected]

www.oleiculteurs.com

Cet été, la sècheresse a perturbé

l'évolution des olives

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Flash infos

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Quand les chercheurs se lâchent

Brûlage dans les oliviers

8,50 € : le prixd’une « bonne » huile d’olive bio ?

... L'Abeille est indispensable à la survie de l'Humanité... L'homme n'a pas tout à faitcompris cela... Certains oui, mais les autres,incompétents ou inconscients cliniques, oules deux? Continuent à les ASSASSINER :« au nom du Pèze, du fric et du st Profit... »avec des poisons mortels.

S'ils n'achetaient pas ces saloperies, mon-santo sans Majuscule et Complices : n'exis-teraient PAS... Faut-il attendre encore etencore, pour comprendre ceci et cela ? Faut-il attendre que sonne le GLAS de l'Humanité,pour Agir et Réagir ?.. bien triste situation...

dd l'happyculteur...

Que se passodins lou brusc ?

PERDREAUX FARCIS AUX NOIXPréparation pour 4 personnes :

• 4 petits perdreaux (ou 2 gros)• 2 grosses cuillères d’huile d’olive (ou 1

verre)• 4 bardes de lard• 250 g de noix décortiquées• 100 g de raisins secs• 2 verres à liqueur de cognac• 1 bouquet garni• 1 carotte• 1 oignon• 4 tranches de pain de mie• Sel, poivreQuelques heures avant de préparer lerepas, faites macérer les raisins dans lecognac et les noix décortiquées dansl’huile (celles-ci s’éplucheront plus facile-ment).Ecrasez grossièrement les noix épluchéesavec un pilon. Faites-les revenir un instantà feu doux avec un peu d’huile. Hachezmenu les foies et cœurs de perdreaux. Ajoutez-y les raisins égouttés et mélangezle tout aux noix hors du feu. Salez etpoivrez. Fourrez-en l’intérieur des per-dreaux.Ficelez chaque perdreau dans une bardede lard. Salez, poivrez. Faites-les bien dorer dans une cocottecontenant l’huile chaude.Ajoutez une carotte coupée en quatre, unoignon, bouquet garni.Fermez la cocotte et laissez cuire à feudoux.Préparez les canapés de pain de mie surun plat long.Disposez dessus les perdreaux débarrassésdu lard.SAUCE : Dégraissez la sauce restée dansla cocotte. Ajoutez-y le cognac où ontmacéré les raisins. Faites flamber. Arrosezles perdreaux avec sauce et servez.

Nelly Barret

RECETTE DE CUISINE

Une étude de juin 2017 de Que Choisir (1)se penchait sur les huiles d’olives bio. C’estun classique de chaque début d’été, les maga-zines parlent d’huiles d’olives. Comme àchaque fois dans ces dossiers grand public,seules les huiles de supermarchés sont étu-diées et comme à chaque fois le défenseurdes consommateurs met le doigt sur des pro-duits qui sont limites ou carrément fraudu-leux. Dans cette étude-là, le journalisteconcluait que sur les 15 huiles testées, 6auraient dû être déclassées et ne pouvaientpas prétendre à la dénomination « viergeextra » et 5 étaient carrément rances.Mais ce qui a retenu mon attention c’est sur-tout que les 5 meilleures huiles de ce testétaient bien des huiles vierges extra, certi-

fiées en bio, avec des notes en dégustationsupérieures à 13/20 (jury professionnel) etavec des résultats d’analyse chimique trèsbons. Ces huiles sont proposées à des prixallant de 5,50 € à 11,90 € le litre, soit un prixmoyen pour de « bonnes » huiles d’olive biode 8,53 €/l pour le consommateur final. Alors que nos coûts de production pour del’huile d’olive de terroir français sont sou-vent supérieurs à 12 €/l, nos huiles doiventlogiquement être vendues à 15, 20 ou 25 €/l.Justifier d’une telle différence de prix est undéfi qu’il nous faut relever, il ne suffit plusde dire que notre huile est « bonne »..?(1) Consultez UFC Que Choisir :

www.quechoisir.org

Le brûlage des branches d’oliviers reste pos-sible sur les Alpes de Haute-Provence (ce quin’est pas forcément le cas dans tous les dépar-tements en fonction des décisions des Préfets)du 16 octobre au 14 mars, à condition que levent soit nul ou faible (moins de 40 km/h) et

que ce soit le propriétaire ou un ayant-droitqui en soit responsable.

Voilà qui tombe bien c’est dans cette périodeque l’on fait les olivades, et c’est toujoursbien de pouvoir se réchauffer avec unegrillade à midi.

Les études sur la mouche de l’olive sont nom-breuses, c’est normal, pour un insecte aussipréoccupant et pour une filière comme lanôtre à l’échelle mondiale.Les recherches évoluent parfois étonnam-ment et donnent des résultats qui même s’ilsne font guère progresser nos moyens de luttenous éclairent un peu mieux sur la vie de lamouche.Exemple des mouches boxeuses : une étudede 2014 a montré que les mouches ont descomportements territoriaux, les mâles défen-dent un territoire de quelques feuilles,ils attaquent les autres mâles qui s’ap-prochent pour garder leur feuille,qu’ils estiment être la plus adaptéepour faire leur cour aux femelles.(1)Autre exemple : pour mesurer la dis-tance parcourue par les mouches deschercheurs ont fixé des capteurs surles mouches, pour mesurer leur dis-tance de vol potentielle. Ils concluentainsi que des mouches bien alimen-tées pendant une semaine, peuventpartir en vol et parcourir 2 km en 2 hde temps. L’appareil repose sur l’hy-pothèse que la mouche vole toujoursen ligne droite, ce qui n’est évidem-ment pas réaliste sur le terrain. En

revanche, la même étude montre que desmouches alimentées avec seulement de l’eauparcourent la moitié de la distance et quecelles qui sont mises au régime sec n’en par-courent plus que le quart. En outre, si les tem-pératures sont supérieures à 35 °C, lesmouches ne se déplacent plus du tout.(1) Au passage cette étude relativise un peu la

pertinence des piégeages à phéromone quirepose sur la théorie que ce sont les femellesqui attirent les mâles.

Vol captif de mouches

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A l’heure où j’écris ces lignes (début octobre),j’espère que la terre aura reçu des millimètresde pluie supplémentaires faute de quoi larécolte du safran s’annonce tardive peut-êtreplus encore que celle de l’année dernière.L’idée d’arroser quelques lignes afin de forcerla floraison m’effleure mais cette action neconstituerait-elle pas aussi un attrait pour lessangliers ? Dans le doute je préfère m’abs-tenir bien que ce soit à la mode de tout arroseraujourd’hui. Novembre marque parfois l’apogée de larécolte du safran (ce pourrait être le cas cetteannée) avec des pics de floraisons enregis-trés durant les premiers jours. Au fur et àmesure que ce mois avance, la floraisondiminue brusquement ou progressivement.Autour du 20/25 novembre, il peut y avoirencore quelques fleurs, et l’on se demandes’il faut encore les cueillir. Je crois me sou-

venir qu’en 2016, j’ai arrêté de les ramasserbien qu’il y en ait encore un peu. A chacunde voir, et il faut penser aux olives qui mûris-sent plus vite cette année (sécheresse oblige)que l’année dernière.En décembre, c’est le feuillage qui va conti-nuer à croître et qui permettra de bien maté-rialiser les lignes de plantations. Cela facili-tera la surveillance face à d’éventuels dégâtsde campagnols, plus facilement repérablesdu fait de l’absence de végétation haute. Onpourra également vérifier que tous les bulbesplantés en été ont bien démarré. S’il y a unmanque, assurez-vous que les feuilles desbulbes à proximité ne se mettent pas à jauniravant les autres ce qui peut être le signe dela présence de campagnols ou d’une maladiecryptogamique. A suivre donc.

Mathieu Weirich

Du safran sous mes oliviers

Fête de la biodiversitéManosque

Rendez-vous le 3 décembre 2017 à la Maisonde la biodiversité, domaine de LaThomassine à Manosque.Démonstrations, pépiniéristes spécialisés envariétés régionales, expositions, ateliers dereconnaissance des fruits, conférences (surla permaculture, les soins aux arbres…),visites à thème du domaine. Nombreux

stands de producteurs, transformateurs, asso-ciations…Repas sur place, animations pour enfants.Une belle journée à réserver !Parking La Rochette avec navettes toute lajournée. Entrée gratuite.Renseignements : 06 86 49 18 81www.parcduluberon.fr

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Pensez à votre adhésion 2018 dès mainte-nant. Le montant est de 27 € par an. En renvoyant le bulletin d'adhésion ci-jointavant le 24 décembre, vous bénéficierez del’agenda.Cette adhésion vous donne accès à :- Olivette Infos- Formations gratuites- Accès privilégiés au réseau CIVAM

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APPROVISIONNEMENT POUR L’AGRICULTURE

Eté 2017 : trop chaud, tropsec pour les mouches maispour les oliviers aussi !

Il faut se faire une raison, la mouche del’olive et l’olivier se développent ensembledepuis des centaines d’années. Si le climatest défavorable à l’un, alors, il est aussi défa-vorable à l’autre. Cet été les mouches n’ontpas pu pondre et se multiplier à cause de lachaleur et de la sécheresse, c’est bien. Maissi la vie a été difficile pour la mouche ellel’a été tout autant pour l’olivier.

Du point de vue des traitements, pas desouci : beaucoup de vergers ont pu passertoute la saison sans un traitement contre lamouche et obtenir des olives sans piqûres,mais pas bien grosses et avec des rendementsà faire pleurer les meules du moulin.

C’est tout de même l’occasion de rappelerque ce sont les conditions climatiques pen-dant l’été qui déterminent le développementdes mouches. Souvenez-vous de l’hiver der-nier (2016-2017), et du nombre d’oléicul-teurs qui trouvaient qu’il n’avait pas fait assezfroid pour tuer les mouches. En mars nouscapturions des dizaines de mouches parsemaine dans les pièges, certains prédisaientune pullulation de mouches cet été.

Les chutes d'olives en septembre

Les chutes d'olives ont été nombreuses enseptembre, la responsable : la chenille deteigne.

Il sera prudent, sur les vergers touchés, deprévoir un traitement avec un produit à basede BT en mai 2018, nous en reparlerons dansces colonnes.

Mener les olives au moulinEstimez votre production d'olives et réservezvos dates au moulin. Chaque moulin a desdates d'ouverture et des conditions de récep-tion des olives différentes. Renseignez-vousdirectement auprès de chaque moulinier.

Pas de traitement dans les 3 semaines quiprécèdent la récolte. Après la récolte, si lesconditions climatiques sont douces (tempé-ratures minimales supérieures à 5 °C) ethumides et si vos arbres sont touchés par lacercosporiose, faites un traitement au cuivreaprès la récolte. Voir le détail des préconisa-tions sur le bulletin Infolive de l’Afidol.

AmendementSi vous avez prévu un apport de fumier cetteannée, attendez janvier ou février pourl’épandre au pied des arbres et le mélangerà la terre.

EngraisInutile d’apporter des engrais en novembreet décembre aux oliviers, ils n’en profite-raient pas.

HerbeL’herbe autour des oliviers, pendant l’hiver,stabilise le terrain, le protège des pluies etaméliore le taux de matière organique. Si cene sont pas des envahissantes, laissez lesherbes pousser en hiver au pied des oliviers.

Rejets de soucheSupprimez les rejets de souche avant larécolte et rabattez de la terre par-dessus.

Travail du solÉvitez de travailler le sol en période derécolte.

La datede votre récolte

Protection des feuilles

Sol et racines

Perspectives 2018

Conseils de saison : novembre /décembre A. Siciliano

Toutes les récoltes de fruits ont été en avancecette année, les olives ne feront pas excep-tion. Avec la sécheresse les olives ont com-mencé à changer de couleur dès septembre.La situation est restée dramatique en octobreentraînant la chute des olives les plus faibles.• Si vos arbres souffrent encore de la séche-

resse et que les olives tombent : ramassezdès que possible, pour sauver ce qui peutl’être. Attention les olives qui ont trop souf-fert du sec auront un rendement en huiletrès faible et donneront une huile trèsamère.

• Si vos olives restent bien accrochées :attendez la mi-novembre pour ramasser desolives qui seront un peu moins amères.

• Si la météo en novembre est douce et queles pluies sont venues : les olives conti-nueront à faire de l’huile jusqu’à la fin dumois, dans ce cas attendez fin novembrepour ramasser.

• Si vous voulez une huile de fruité mûr, avecpeu d’amertume et d’ardence : il fautattendre décembre pour ramasser. Dans cecas vous vous exposez à un risque de gel,qui pourrait abîmer vos olives.

« olives sèches, fait huile amère »

• Sécheresse en avril-maiLa floraison n’est pas optimale, de nom-breuses fleurs sont incomplètes, ellescoulent, l’arbre ne retient pas beaucoupd’olives.• Sécheresse en juinLe pollen ne germe pas bien, lanouaison est laborieuse, beaucoupd’olives tombent, le millerandage estimportant.• Sécheresse en juilletLa multiplication cellulaire n’est pastrès bonne, les olives auront du mal àgrossir.• Sécheresse en août-septembreLes olives restent petites, la synthèse del’huile se fait mal, le rendement risqued’être plus faible.• Sécheresse en octobre-novembreC’est la dernière « ligne droite » pen-dant laquelle les oliviers doivent être enpleine sève. En cas de sécheresse l’oléo-génèse est précoce mais s’arrête tôt. Lavéraison est précoce. L’huile est plusamère.

Les effetsde la sécheresse

Les arbres au sec et chargés d’olives ontpuisé sur leurs réserves cette année 2017. Ilva falloir les bichonner si vous ne voulez pasqu’ils fassent une pause en 2018. Dès à pré-sent, on peut prévoir ce qu’il faudra pour2018 : des tailles sévères mais pas de restruc-turation, une fertilisation régulière de févrierà juin, quitte à apporter un peu d’engraischaque mois, un traitement au cuivre sup-plémentaire pour limiter la maladie de l’oeilde paon. Evidemment les vergers qui reçoi-vent des fumiers régulièrement ou avec debons taux de matière organique auront plusde facilité à se refaire leurs réserves.

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Les oléiculteurs de Haute-Provence

En 2001, le groupement comptait déjà 400membres, surtout centrés sur Manosque(37 %) et les communes voisines (17%), soitprès de la moitié de l’effectif venant dubassin Manosquin.En 2017, le groupement réunit plus de 500oléiculteurs, mieux répartis sur le territoire.Même si Manosque et ses environs repré-sentent 35 % des adhérents, on observe unebonne répartition sur tout le département et20 % d’adhérents hors des Alpes-de-Haute-Provence.

On peut comprendre ce résultat en se disantque :La taille est souvent faite en solitaire parl’oléiculteur, il aimerait parfois que ça ailleplus vite et pense à acheter un sécateur élec-trique. Inversement, on peut penser que larécolte reste une activité familiale où le plaisird’être ensemble l’emporte sur le rendementet l’envie de « finir vite ».Le choix des outils se fait sur quelques cri-tères importants. Pour les sécateurs, la légè-reté, la qualité de coupe et la puissance arri-vent en tête suivies par l’ergonomie et en5ième position le rapport qualité/prix. Pourle peigne électrique les priorités sont un peudifférentes avec dans l’ordre : légèreté,maniabilité, rapport qualité/prix, puissanceet enfin autonomie de la batterie.« Ma femme, elle m’a dit que la perche élec-trique de récolte, ça faisait trop de bruit, etque si j’en prenais une, elle ne viendrait plusm’aider… alors entre la perche électrique etma femme j’ai choisi ma femme !» paroled’un oléiculteur souhaitant rester anonymeL’effeuillage est une opération longue, il estlogique que vous soyez 45 % à être équipésd’une effeuilleuse. La moitié environ l’ontfabriquée eux-mêmes. Pour ceux qui l’ontachetée, le rapport qualité/prix et la facilitéde transport/stockage arrivent bien entenduen tête des critères de choix.

Ce qui vous attend en 2018Vous avez été également nombreux à noussuggérer des idées et nous préciser les sujetsqui vous intéressent le plus. L’analyse de cesobservations nous permet de faire des choixde sujets pour 2018, c’est tout l’objet d’uneassociation : être à votre écoute.

ciliano Sondage oléicole 2016/2017

Le nombre moyen d’oliviers par oléiculteura donc légèrement augmenté, il s’agit dansla majorité des cas d’oléiculteurs entretenantun vieux verger qui ont complété leurs sur-faces avec des plantations ou l’acquisitiond’une parcelle supplémentaire. L’immensemajorité d’entre vous reste toutefois à la têted’un « petit » verger, 86 % des lecteursd’Olivette infos ont moins de 300 arbres.Logiquement, en lien avec le nombred’arbres, la moitié des oléiculteurs récoltentmoins d’une tonne d’olives (47 % en 2016),et à peine 8 % d’entre eux font plus de 2tonnes, la production oléicole en Haute-Provence reste donc une affaire d’amateurspassionnés.

Un équipement qui semodernise

Au niveau de l’équipement en matériel élec-trique l’évolution est importante, puisque en2001, personne n’avait de peigne électriquepour la récolte des olives et seuls quelques-uns avaient des sécateurs électriques oupneumatiques. Dans notre questionnaire del’époque nous n’avions même pas pensé àposer la question.En 2017 en revanche, 22 % des oléiculteursont un sécateur électrique et 47 % d’entre-vous envisagent ou rêvent de s’en offrir un !La taille traditionnelle avec sécateur et cou-teau-scie reste donc majoritaire. On a lamême proportion d’oléiculteurs équipés deperches de récolte électriques. La même bat-terie servant pour les deux outils, ce sontgénéralement les mêmes qui sont équipés àla fois d’un sécateur et d’une perche derécolte. Mais, étonnamment seulement 5 %envisagent d’acheter une perche électriquede récolte.

Le sécateur électrique fait rêver, mais pasla perche de récolte.

Attention : le sondage ci-dessous n’a pas de valeur scientifique, il s’agit d’une analyse simple des réponses faites volon-tairement par les oléiculteurs-adhérents au groupement, sans prétention d’échantillonnage représentatif, d’analysestatistique, de vérification des données...

Nous avions proposé l’an dernier avec le bulletin d’adhésion un questionnaire afin de mieux vous connaître, vous avezété nombreux à y répondre et nous vous en remercions. Nous avions déjà réalisé de tels sondages il y a quelques années,le premier datant de 2001, voici les résultats comparés de 2001 à 2017

Moinsde 50 arbres

50 à 300arbres

300 arbreset plus

2001 0,5 0,46 0,04

2017 0,3 0,55 0,15

Les vergers s’agrandissentLe nombre d’oliviers par oléiculteur a sen-siblement augmenté en 15 ans. Alors qu’en2001, les oléiculteurs ayant moins de 50 oli-viers représentaient la moitié de l’effectif,

Le poids du groupementLes oléiculteurs lisant Olivette infos

cultivent au total plus de 50 000 oliviers en Haute-Provence,

soit un potentiel de production d’environ 600 tonnes d’olives.

aujourd’hui, ce groupe ne représente plusque 30 % des adhérents.

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Florence et Patrick URRUTTI ont installé leurs oliviers sur Baudinard il y aune douzaine d’années. Sur ce plateau du Haut-Var, la terre est sombre et fer-tile, à condition d’écarter un peu les cailloux et qu’il y pleuve de temps en temps.Patrick bichonne ses arbres, les surveille et participe à de nombreuses forma-tions, il a commencé en produisant de l’huile « parce que c’est l’habitude »,puis Florence et Patrick se sont lancés dans l’aventure de l’olive de table avecenthousiasme. Retour sur un premier essai :

Olivette Infos : Florence, Patrick, commentvous est venue l’idée de faire de l’olive detable ?Florence & Patrick : Depuis des années onfait des essais à petite échelle, dans la cui-sine, un peu comme tout le monde. Mais ennovembre 2015 nous avions commencé àrécolter normalement pour l’huile, quand ona décidé de réserver quelques arbres pourune récolte plus tardive d’olives bien mûres,avec une idée de faire des olives en saumure.Comme il faisait doux nous avons continuéla protection avec une barrière minérale (àbase de talc) et des effaroucheurs contre lesoiseaux. Quand nous avons estimé que lamaturité était correcte, c’était début janvier2016, nous avons cueilli ces arbres.

O.I. : Comment avez-vous fait pour déter-miner que c’était le bon moment ?F & P : Il n’y a pas de critère précis, on a faitun peu au « feeling ». On voulait que lesolives soient bien noires, mais il se trouve

que même si tous les arbres choisis étaientdes Aglandau, curieusement sur un des arbresles olives sont restées vertes, ce qui expliquela couleur finale de la pâte.

O.I. : Expliquez-nous comment vous avezprocédé .F & P : La première opération a consisté enun trempage des olives dans de l'eau doucechangée tous les jours pendant 10 jours. Puisnous les avons mises en saumure à 10%. Ongoûtait de temps en temps pour vérifierl'amertume. Au bout de 10 mois, en octobre2016, les olives étaient toujours un peuamères et on a changé la saumure avec unnouveau bain à 7 % pour éviter d'éventuelsgoûts de moisi ou d'oxydation. On a continuéà goûter jusqu'à ce que cela nous paraissebien, fin mars 2017.

O.I. : On dirait que vous avez goûté sou-vent ! J’espère qu’il restait encore des olivesà la fin. A ce stade vous aviez donc des olivesbonnes pour l’apéritif, préparées sans soude.F & P : Oui ce sont des olives avec seule-ment de l’eau et du sel. Il nous a fallu quandmême 14 mois. Mais nous, ce que l’on vou-lait, c’était faire de la pâte d’olives. Doncnous avons rincé, égoutté puis remis les olivesdans des tonneaux à l'eau claire pour 24 h.Le lendemain, c’était le 31 mars 2017 nouspartions pour le moulin coopératif de SaintCézaire sur Siagne, parce qu’il est équipéd’un dénoyauteur. Là, le moulin nous aséparé les noyaux de la chair et on a récu-péré la pâte brute. On l’a mise dans de grandsbacs et on y a ajouté un peu d'huile d'olive,en l'occurrence la nôtre, pour plus d'onc-tuosité. Et dans la foulée, le moulin proposela prestation de mise en pots et pasteurisa-tion (10minutes à 80°C) si bien que l’on estrentré le soir même avec nos pots fermés,aux normes, faciles à conserver et transporter.

O.I. : C’est un chantier qui a l’air simple,combien vous-a-t-il coûté ?F & P : L’investissement est très faible, ilfaut juste de grands fûts plastiques pour la

Aglandau en pâte d’olive, ça marche

Sondage oléicole 2016/2017 (suite)Les problèmes phytosanitaires, lesmaladies et ravageurs, les moyens deprévention et de lutte, arrivent très lar-gement en tête des sujets que voussouhaitez voir traiter. Olivette infos yfait déjà une large part et c’est ce quicontribue à son succès. Nous pour-suivrons donc dans ce sens en repre-nant en 2018 des sujets phytosanitairespeu abordés ces dernières années : ver-ticilliose et pourridié, identificationdes maladies, Xyllela f. … et bien sûren continuant de vous informer surles méthodes contre la mouche.En seconde position arrivent lesdemandes qui concernent les moulinset la trituration. C’est effectivementun sujet que nous abordons peu et quenous allons nous efforcer de déve-

lopper en 2018 en ouvrant une nou-velle rubrique « du coté des mou-lins ».

Enfin les sujets suivants arrivent à desniveaux équivalents : Fertilisation,test de matériel, approche globale duverger, taille… Pour la fertilisation etla taille nous poursuivrons notre tra-vail et nous vous proposerons encours d’année un article sur l’ap-proche globale du verger. Pour le testde matériel, notre groupement n’a passuffisamment de moyens aujourd’huipour organiser des tests mais nousallons essayer d’aborder ce sujet.

Voir les résultats complets du son-dage sur notre site internet :www.oleiculteurs.com

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Pour être n'importe qui il faut faire n'importe quoi,Je sais lecteur que tu cherches à savoir qui je suis, moi,Je naquis de Roger et Marie, non l'inverse pardon,Marie avec qui tu m'as trompé, ce petit il chasse pas, il pond

Il lit et écritLa famille il l'a trahi

Je vins au monde, Marie ma maman gardant ses moutonsJe quittai la matrice la tête première

Par terre!...Forcément je devins berger, seul en MercantourPagnol mon livre de chevet, mon mulet mes chiens autourLecteur si tu veux me croiser, c'est perché sur un OLIVIER

Ou dans la bergerie,Ou dans un lit,

Entre minuit et une paire de drapsAvec une copine qui passait par là...!Je fus 30 ans facteur, pas par vocation, par erreurMes receveurs ils en ont vu de toutes les couleurs...Même le CINEMA vint à moi, Claude BERRI hélas ami décédé!...De « Manon des sources », à MAGNAN: «la maison assassinée »Des Âmes fortes de « GIONO », à Pagnol insolite, je m'y complais.Lecteur tu peux aussi me rencontrerDans mes généreux ruchers,Torse nu parmi mes « avettes »T 'as jamais vu ça, c'est la fête...!T'inquiète!...dans le midi on me nomme le « fadoli »,Pas tout à fait fada!...mais un peu déjà!...Tu me devines dans « Olivette Infos »Grand merci... « gramacci », c'est beau!...J 'y suis tantôt « Coyote », tantôt « Dèdou »Suis « ddlhappyculteur », suis un « Loup ».Il était grand temps que je me dévoile?...Encore « merci » de lire mes toiles.Voilà qui est fait!...ah!...j'oubliais:A la poste, j'étais « le facteur timbré... »

André COMBE...Merci à J.L. MILLIERES

Membre du groupement notre correcteur invincible!...

une prose de vers en délire !

Poème

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saumure, un peu de place dans une piècepropre et hors gel et un peu de temps pourgoûter régulièrement l’évolution des olives.Evidemment de l’eau et du sel ! La séancede formation en dégustation d'huile avecCorinne PETIT nous a bien aidés.

O.I. : Pour cet essai vous avez fait combiende kilos ?F & P : On a commencé avec 90 kg d’olivesqui nous ont donné 75 kg de pâte d’olive.Lors de la dernière récolte on a tout mis àl’huile parce qu’on n’avait pas encore lerésultat (1). Maintenant que l’on est plus sûrde nous, on a l'intention d'en refaire cetteannée 2017 si la récolte est bonne.

O.I. : Et les débouchés, pour cette pâted’olive Aglandau ?F & P : En comparaison, c’est le point le plusdifficile, pour le moment nous fonctionnonsavec le bouche à oreille. On a eu la chanced'être aidés par un copain producteur d'huiled'olive dans le 06 à qui on a fait goûter cettepâte et qui a eu l'idée de la faire goûter à ungrand chef étoilé de sa connaissance. Depuisil nous en a pris quelques pots. Pour lemoment on n’a pas d’autre point de venteque chez nous avec le nom de l’exploitation :La Bastide Neuve à Baudinard(1) : Le processus s’étale sur plus d’1 an, il fautdonc d’une part anticiper la préparation et d’autrepart gérer tout ce temps de stockage et immobi-lisation des olives.

Olive de table sans sel, ni soude : les olives sèches

Sans sel, sans soude, sans conservateur,Claire et Etienne préparent des olives pourles déguster toute l’année en les faisant sim-plement sécher, à essayer absolument.

Une préparation simple mais un peu longue« Nous ramassons les olives quand elles sontbien noires et nous les trions pour ne garderque celles qui sont saines. Nous étalons lesolives sur des claies que nous avons brico-lées avec des cannes de roseau. On lesempile en intercalant des briques entrechaque claie pour former une sorte de grand

garde-manger à plusieurs étages. L’ensembleest installé sous l’auvent de la terrasse. Lesolives passent du chaud du jour au froid dela nuit, subissent le vent et sèchent petit àpetit. Il ne faut pas qu’elles soient tassées,alors on les remue un peu tous les jours. Ilfaut être patient et soigneux. Quand ellessont presque sèches, on les rassemble dansun seul panier plat pour économiser la manu-tention de fin de sèchage. Cela dure deux outrois mois et nécessite donc pas mal demanutention. Quand les olives sont biensèches, nous les mettons dans des bocaux oudes poteries. Il nous est arrivé d'en conserverpresque trois ans, sans que la qualité baisse(goût, consistance). »

La dégustation est surprenante parce que lesolives sont dures comme des « bonbons » etle goût ne se développe pas immédiatementen bouche. Il faut le laisser venir avec lasalive, puis croquer doucement. Pour nousc'est une véritable friandise, certaines ontcurieusement un goût de noix de coco, laplupart ont exactement le goût de l'huile…Nous les consommons à tout moment, pourun petit déjeuner avec des raisins secs et desnoix, en randonnée, entre les repas quand ona un petit creux, et bien sûr pour accompa-gner l'apéro… Depuis que nous avons cettepratique, nous en avons parlé à des amis despays méditerranéens que nous connaissons.Cela a rappelé de bons souvenirs d'enfanceà une amie de Sardaigne « c'était nos cara-mels ! » et à un ami turc de la côte égéenne.»

Attention

• Claire et Etienne ont des oliviers de variétéTanche, la principale variété du Nyonsais,c’est une variété douce, leur recette est à essayer sur Bouteillan, Boube,Colombale… mais peut-être pas surAglandau.

• Parfois quelques mites alimentaires s'ins-tallent dans une poterie puis la quittent, lesdégâts sont limités.

• Cette année pour la première fois lecontenu d'un bocal a moisi, les autres sontrestés bons.

• Notre proc édé convient pour une produc-tion familiale, il demande trop de manipu-lations pour être utile aux professionnels.

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