israël actualités n°229

20
GRATUIT - Numéro 229 - Edition du Mercredi 24 Octobre 2012 Journal Israélien en langue française Mission accomplie pour l’association HANECHAMA et son président Max Chemla Lior Narkis © Crédits photos Alain Azria

Upload: epsilon-media-associes

Post on 13-Mar-2016

229 views

Category:

Documents


5 download

DESCRIPTION

Toute l'Information en Provenance d'Israël

TRANSCRIPT

GRATUIT - Numéro 229 - Edition du Mercredi 24 Octobre 2012 Journal Israélien en langue française

Mission accomplie pour l’association HANECHAMA et son président Max Chemla

Lior Narkis© Crédits photos Alain Azria

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

La tension monte au sein de la com-munauté. La liste des personnes candidates au départ pour l’Aliah ne désemplit pas. Une sorte de psychose envahie la communauté juive de France suite aux informa-tions alarmantes de la montée de l’islamisme radical qui se propage comme une trainée de poudre en Europe et plus particulièrement en France.

Cette terre d’accueil qui a su rece-voir le monde entier sur son sol est aujourd’hui devenue une terre de Dji-had pour les plus fanatiques des isla-mistes ; entraînant une montée impor-tante de l’antisémitisme en France ainsi que celle de l’extrême droite qui n’hésite pas à se mobiliser.

La question que je me pose est : pour-quoi les médias (télé, radio, presse, internet) ne relaient pas l’information de ce qui se passe vraiment en France ... car il existe un vrai problème de coexistence entre certaines commu-nautés au lieu de pouvoir s’enrichir de ces différentes cultures.

La situation se dégrade, la suspicion est de mise et chacun se regarde avec méfiance. Le gouvernement devrait mettre tous les moyens en œuvre pour que la paix et la loi républi-caine puissent enfin être appliqués en France dans notre pays car chacun a le droit de pratiquer sa religion en toute liberté et comme bon lui semble (sans, bien sur, empiéter sur la liberté d’autrui).

Cela est important mes amis. Les Juifs de France ont leur place en France ! Ne baissons pas les bras

devant ceux qui veulent nous chas-ser de ce pays qui est le notre. Nous avons autant de droits que n’importe qui ! Les juifs de France ont parti-cipé à toutes les guerres ! Les cime-tières et monuments aux morts où les noms de nos coreligionnaires figurent sont pléthoriques. Il suffit d’aller au Consistoire de Paris et d’aller dans la cour pour voir tous les noms de nos frères qui sont tombés pendant la première mondiale. Il y en a des cen-taines et des centaines rien qu’à Paris. Nous étions en France bien avant que ces extrémistes montrent la pointe de leur nez. Ne leur donnons pas la satisfaction de partir car nous avons une diaspora forte dans le monde et plus particulièrement en France où la densité de la communauté juive en Europe est la plus importante. Je di-rais même plus que cette diaspora est la troisième la plus importante dans monde après Israël et les Etats-Unis. De cette importance, nous pouvons amener notre pierre à l’édifice pour la sécurité et la défense de l’Etat d’Israël. Faisons barrage à ceux qui ne nous aiment pas pour leur dire qu’aujourd’hui, les Juifs de France ont leur place en France et que ceux qui sont contre devront nous passer dessus. Le peuple Juif comme le fai-sait remarquer un ami dans sa lettre ouverte à Manuel Valls, Ministre de l’intérieur, était communément ap-pelé « les pleureurs ». Aujourd’hui, ce n’est plus le cas ! Aujourd’hui, le peuple juif et Israël sont devenus un peuple vaillant pour la sauvegarde de notre identité.

Alain Sayada06 68 17 25 55

Le général de Gaulle disait : « un peuple d’élite (sûrement), sur de lui (certainement) et dominateur (nous n’avons pas le choix pour la sauvegarde d’Israël) Le Premier ministre français Jean-

Marc Ayrault a évoqué le dossier israélo-palestinien dans une inter-view sur France Inter ce mercredi matin. ‘’Il y a un manque de sécuri-té en Israël qui s’exprime aussi dans le dossier iranien. Il faut avancer avec détermination et régler le pro-blème, qui cause également trop de souffrances aux Palestiniens», a-t-il

déclaré. Il a ajouté que le président américain Barack Obama devrait agir dans ce dossier. ‘’Si Obama est élu, et j’espère qu’il le sera, il devra régler ce problème qui est devenu insupportable’’, a-t-il affirmé.

DERNIERE MINUTE : Le Premier ministre Ayrault évoque le manque de sécurité en Israël

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Sans doute les vacances réussies ne sont – elles pas celles qui nous transportent dans des espaces loin-tains, mais bien celles qui rendent possible une autre expérience du temps. Se presser pendant les va-cances, à quoi bon si l’on se presse pendant toute l’année ? C’est seu-lement quand on arrive à vivre dans un temps plus ralenti que la sensation d’une vie approfondie, ouverte aux rencontres, disponible, peut renaître. Souvent ce sentiment d’avoir pénétré un domaine in-connu de l’existence ne résiste pas longtemps aux pressions du travail, aux urgences de la rentrée, et alors la promesse que l’on a faite à soi-même de désormais « prendre plus le temps » vole en éclats. C’est qu’il existe une conspiration de l’ur-gence, une accé lération sans faille du monde à laquelle il semble im-possible de résister. Nous sommes engloutis dans in maeslstrom de taches, tel un Chaplin des temps modernes, répondant au téléphone pendant que l’on écrit un courriel, le tout parfois en pleine réunion… La société nous veut coureurs et nous persuade que le plus grand plaisir réside dans la mobilité plu-tôt que dans le repos. Pascal disait « Tout le malheur est de ne pouvoir rester seul dans sa chambre. » Car se sentir en mouvement, c’est se sentir vivant.

La vie, aujourd’hui, à force de déma-térialisations et de virtualités écer-velées, est devenue une énigme que seule peut résoudre la mobilité tous azimuts d’un corps qui s’affirme. Aussi le coureur se retrouve-t-il par-

tout : dans le travail, où il faut être toujours plus prompt et adaptable ; dans les loisirs, où il faut faire preuve d’une énergie sans faille. On court après le pouvoir, après la reconnais-sance, après les honneurs, après les plaisirs. La figure de la course, hau-tement valorisée par le capitalisme, s’impose comme la vérité qu’il nous faut rejoindre et éprouver dans notre corps.

Pourtant, ce serait une erreur de croire que le coureur n’est autre qu’un entrepreneur de soi à la cote bien taillée. Il est d’abord celui qui, au hasard des routes, s’interroge sur lui-même : qu’est-ce qu’un corps, qu’est-ce qu’une volonté, qu’est-ce qu’une liberté ? Il le fait en ralentis-sant puisque partout ; il se voit doublé par les vélos, les poussettes menées par les mamans, les voitures… Il est à la recherche d’un rythme qui peut aussi être partagé avec d’autres que lui. Si la philosophie a toujours pré-féré la marche et dédaigné la course, préférant la métaphysique de l’esprit à la physique du corps en sueur, il reste que courir est une manière de mettre les idées en mouvement, de les tester, de se faire une « philosophie portable ». L’accélération du temps réclame son antidote, qui n’est pas nécessairement la lenteur mais qui est à coup sûr la possibilité de créer tel un musicien, un rythme qui nous convienne, celui du coureur, où pen-sée et corps vont ensemble.

André BENAYOUNMaître de Conférences en droit social

Après quoi court-on ?Le billet d’André BENAYOUN

Je suppose que les politiciens et journalistes français vont mani-fester (contre la Turquie) avec (encore) plus de zèle que suite aux récents événements – au demeurant légitimes et pacifiques – de Poitiers. Car en effet, les manuels scolaires récemment distribués dans des écoles d’Istanbul contiennent des commentaires antisémites halluci-nants

Les manuels y ont été distribués dans un millier d’écoles élémentaires. Leurs pages décrivent le physicien et père de la théorie de la relativité générale Albert Einstein comme un enfant « sale et débraillé » qui mar-chait pieds-nus et mangeait du savon « bien que, ces années-là, la Gestapo fît brûler les Juifs dans des fours pour en faire du savon ».

Dans ces mêmes manuels, le père de la théorie de l’évolution Charles Darwin est présenté comme un « juif clandestin qui détestait son grand nez » et qui a passé vingt ans sur ses tra-vaux « en sachant parfaitement qu’il se mentait à lui-même ». Sigmund Freud y est décrit comme le « père des pervers » ou le Père Noël comme « un type qui devrait être poursuivi pour violation de propriété privée ».

Et dire que la caste politico-média-tique parisienne nous fait une crise d’urticaire pour une simple banderole déroulée sur un chantier mahométan en terre gauloise…

Michel Garroté

La Turquie fricote avec le nazisme

Les funérailles du général Wissam al-Hassan, qui est mort dans un attentat à la voiture piégée ven-dredi après-midi dans le centre de Beyrouth a tourné à l’émeute, cet après midi à Beyrouth. Les mani-festants, qui réclamaient la démis-sion du gouvernement, ont envahi le centre de Beyrouth au milieu des gaz lacrymogènes, jets de pierres et l’éclatement de coups de feu tirés par les forces de sécurité.

Ils se sont dirigés vers le bureau du premier ministre, Najib Mikati, qui a remis sa démission au président, Mi-chel Sleiman, samedi, mais a accepté de rester en poste jusqu’à ce qu’un gouvernement d’union nationale soit formé. Alors que les manifestants tentaient d’escalader une série de clôtures et des barbelés entourant le bâtiment, les forces de sécurité ont eu recours aux gaz lacrymogènes et à quelques tirs sporadiques pour proté-ger le bâtiment du gouvernement.

L’opposition politique au Liban a appelé les manifestants à utiliser les funérailles du général Wissam al-Hassan comme une opportunité pour protester contre le soutien du gouver-nement actuel au régime syrien. Plu-sieurs politiciens de l’opposition ont directement accusé la Syrie d’avoir assassiné Hassan parce qu’il enquê-tait sur une série de complots violents et d’assassinats contre les membres de l’opposition. « Nous sommes ve-nus pour l’avenir du Liban, et pour montrer que nous n’avons pas peur », a déclaré Arama Fakhouri, un ar-chitecte d’intérieur de Beyrouth au milieu de la foule en liesse.

Beaucoup de gens hurlaient que al-Hassan était un martyr qui a été abattu alors qu’il tentait de protéger le Liban. Al-Hassan, 47 ans, était un adversaire puissant de la Syrie au Li-ban. Il avait dirigé une enquête durant l’été qui avait conduit à l’arrestation

de l’ancien ministre de l’Informa-tion Michel Samaha, un des hommes politiques libanais le plus fidèle de la Syrie au Liban. Avant l’enterrement, une cérémonie commémorative a été célébrée en présence de représentants du gouvernement et de la femme de Hassan, Anna, ses deux fils, Majd et Mazen et ses parents.

Avant le bombardement de vendredi, la guerre civile en Syrie a déclenché des vagues de violence au Liban, et aggravé les tensions entre partisans et opposants du président Bachar al-Assad. Cette attaque fait augmen-ter les craintes que le Liban pourrait replonger dans le cycle de violence sectaire qui l’ont hanté pendant des décennies. Dans le contexte, le Hez-bollah est fortement affaibli, car il est de plus en plus regardé comme une force prête à détruire le Liban pour protéger les intérêts syriens, et non plus comme le rempart contre Israël.© Jean-Patrick Grumberg

Emeutes à Beyrouth : Le premier ministre Najib Mikati a démissionné

Le New-York Times affirme dans un article paru ce week-end que l’Iran et les Etats-Unis auraient passé un accord pour entamer des négociations sur le programme nucléaire iranien après les élections américaines.

L’Iran et les Etats-Unis ont cependant nié tout accord, même si la Maison Blanche s’est déclarée ouverte aux pourparlers ,ce n’est pas un secret que les Américains et les Iraniens ont eu des contacts discrets et qu’il y a eu de la part des Etats-Unis des efforts pour promouvoir des négociations directes» avec Téhéran, a affirmé à la radio publique Moshé Yaalon, ministre des Affaires stratégiques et suppléant du Premier ministre Ben-

jamin Netanyahu. Mais «l’Iran a tou-jours refusé de tenir des discussions directes», a assuré M. Yaalon.

Le ministre israélien a précisé que ces tentatives américaines s’étaient produites à la faveur des négociations menées entre l’Iran et le groupe des «5+1» (Etats-Unis, Chine, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne).

La Maison Blanche a démenti samedi que les Etats-Unis soient parvenus à un accord pour des négociations di-rectes avec l’Iran sur son programme nucléaire, comme annoncé par le New York Times, et a indiqué «conti-nuer à travailler à une solution diplo-matique».

Les USA et L’Iran auraient passé un accord pour entamer des négociations sur le nucléaire iranien

Au menu de ce jour, le Qatar, Gaza, la Syrie, le Mali et l’Arabie saou-dite. Après les événements de Poi-tiers, après les investissements du Qatar en France et ailleurs, il serait peut-être temps de reprendre glo-balement tout cela ; et d’en tirer quelques conclusions, certes non-exhaustives et provisoires.

Ce mardi 23 octobre 2012, l’émir du Qatar, cheikh Hamad al-Thani, est arrivé dans la bande de Gaza, pour la première visite d’un chef d’Etat dans ce territoire depuis que le Hamas ter-roriste en a pris le contrôle. Arrivé via l’Egypte, il a franchi le terminal de Rafah, où il a été accueilli par le chef du Hamas à Gaza, Ismaïl Ha-niyeh. Cheikh Hamad al-Thani arrive avec des projets d’aide financière aux islamistes du Hamas. Rappelons que l’émir du Qatar est un ami personnel du terroriste Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas.

Depuis son départ de Damas (Syrie), Mechaal est logé au luxueux hôtel Four Seasons de Doha (Qatar), sous protection qatari. Le Qatar a toujours affiché sa préférence pour le Hamas et ses terroristes, et non pas, pour le Fatah de Mahmoud Abbas. Le conflit israélo-arabe se résume donc princi-palement à une mainmise du Qatar, sur le Hamas de la bande de Gaza ; et à une perte d’influence, de crédibi-lité et de soutien du Fatah. Le conflit israélo-arabe est donc de plus en plus un conflit entre arabes musulmans, ceux du Hamas et ceux du Fatah.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, commente d’ailleurs avec humour : les tentatives du Qatar d’étendre son influence « ne se limitent pas à la bande de Gaza mais peuvent aussi se manifester ailleurs, notamment en France dans les banlieues ou dans l’achat de joueurs pour le PSG ».

Syrie De plus en plus de chrétiens té-moignent des persécutions en Syrie : « une des églises avait été taguée avec cette petite phrase : chrétiens, c’est à votre tour. Au début dans les mani-festions de l’opposition au régime, on entendait : les alaouites au tombeau et les chrétiens à Beyrouth. Maintenant, c’est plutôt les alaouites et les chré-tiens au tombeau.

L’opposition est devenue trop vio-lente. L’opposition est très hétéroclite, elle n’est pas unie, elle fournit même des informations contradictoires ». « Même pour nous il est difficile d’y voir clair. On entend dire qu’elle n’est composée que de 10% des syriens et que les autres sont des étrangers, des mercenaires, des djihadistes.

Le problème, c’est la radicalisation de l’aspect partisan. Les deux camps disent : tu es avec nous ou contre nous. Ça met les chrétiens dans une position dangereuse et difficile. Cha-cun nous veut à ses côtés. Mais nous ne sommes avec personne. Nous sommes seulement pour la paix. Très récemment, le Qatar a diminué ses aides financières.

Pour se financer, l’opposition enlève donc des chrétiens, des alaouites et des druzes et demande des rançons ». Il s’agit donc essentiellement d’un conflit entre musulmans (alaouites et sunnites), les chrétiens étant de plus

en plus minoritaires. Peut-être les chrétiens syriens seront-ils déplacés au Liban. Et alors, peut-être qu’une partie du Liban pourrait devenir un Etat chrétien indépendant, composé de chrétiens libanais et syriens.

Mali – Arabie saoudite Des salafistes lourdement armés en provenance de Libye ont rejoint les territoires ma-liens occupés par les islamistes. Les islamistes, maîtres du nord du Mali, se préparent à la guerre. Une inter-vention armée dans la région se pro-file. Mais les djihadistes du nord du Mali ont reçu des renforts.

Ce sont des étrangers, Libyens, Soudanais, Egyptiens et Tunisiens notamment. Sur Le rôle de l’Ara-bie saoudite dans l’islamisation du sud du Mali, le père Laurent Balas, témoigne : il y a quelques mois, tous les chrétiens du nord du pays ont été contraints de fuir. Il n’y a plus aucun prêtre ni chrétien.

Les chrétiens savent qu’ils seront les premiers menacés si la guerre arrive jusqu’à Bamako (sud du Mali). L’on sent de grandes tensions dans Bamako. Des coups de feu émanent régulièrement des forces de police. Le grand banditisme est là. On sent une pression de l’islamisme radical. Même si ce n’est pas encore un isla-misme armé. Nous avons manifeste-ment des nouveaux courants radicaux qui se développent dans la société malienne. Le fanatisme vient souvent des pays du Golfe.

Le père Laurent Balas précise : les musulmans partent en pèlerinage à la Mecque. Ils reviennent avec de l’ar-gent pour construire des mosquées, qui sont obligatoirement d’obédience wahhabite (saoudiennes). Au fur et à mesure que les pèlerinages se déve-loppent, le wahhabisme prend de l’ampleur au Mali et influence toute la société. Les femmes mariées à des wahhabites sont voilées intégrale-ment.

On en voit de plus en plus. La propor-tion oscille entre 5 et 10% dans le sud (Bamako etc.). Dans le Nord, c’est la charia stricto sensu qui est en place depuis que les islamistes sont venus. Nous avons reçu le témoignage de l’ancien maire de Gao (centre nord-est).

Il raconte que la police entre chez les gens. Si elle trouve une femme non voilée, elle lui coupe une oreille, ajoute le père Laurent Balas. Conclu-sions non-exhaustives et provisoires En résumé et en conclusion, le nord du Mali est contrôlé par des djiha-distes salafistes étrangers, notamment Libyens, Soudanais, Egyptiens et Tu-nisiens. Et le sud du Mali est contrôlé par l’Arabie saoudite. Il s’agit donc essentiellement d’un conflit entre musulmans (salafistes et wahhabites), les chrétiens n’étant de toute façon que très minoritaires.

En fait, à Gaza, en Syrie et au Mali, se déroulent des conflits dans lesquels nous n’avons pas forcément intérêt à nous immiscer. Pourquoi ? Pour cinq raisons. Primo, il faut cesser d’appré-hender, d’une part, l’islam en terre d’islam ; et d’autre part, l’islam en Occident.

Car il s’agit, dans les deux cas, du

même islam et du même coran. Le discours islamophile ne changera rien à cette réalité. Secundo, en Occi-dent, l’islam doit respecter l’ordre constitutionnel et laïc. Les zones de non-droit sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. Tertio, l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps.

Quarto, l’Occident doit admettre, une bonne fois pour toutes, que l’islam est imprévisible ; et que par consé-quent, la stratégie globale à moyen et long terme de l’Occident, face à l’islam, reste, essentiellement, un ensemble de tactiques à court terme, modifiables à tout instant. Quinto, l’Occident a tout intérêt à maintenir un équilibre des forces entre islam sunnite et islam chiite.

Et si les deux branches de l’islam, la branche sunnite et la branche chiite sont en guerre, ou encore, si les sun-nites s’entretuent, entre eux, l’Occi-dent doit apprendre à en tirer profit. Car le temps que ces deux branches consacrent à se combattre signifie un temps de répit pour l’Occident.

Cette stratégie en cinq points ne po-serait aucun problème à l’Occident, s’il s’agissait de l’appliquer à une forme contemporaine de fascisme ou de national-socialisme. Il n’y a donc aucune raison de ne pas appliquer cette stratégie au monde musulman (notamment à ses régimes les plus extrémistes et ils sont nombreux), aussi longtemps que celui-ci restera un obscur voile islamique recouvrant notre 21e siècle (avec tout récemment en France, une poignée de jeunes qui s’indignent pacifiquement sur le chantier d’une mosquée et que l’on juge comme des délinquants).

Quant au sort des chrétiens en terre d’islam, il semble hélas compromis, quoi que l’Occident fasse ou ne fasse pas (même en Occident la christiano-phobie bat son plein…).

Vouloir maintenir à n’importe quel prix, leur place là-bas, n’a pas vrai-ment de sens, dans la mesure où l’Occident les a abandonnés il y a fort longtemps déjà. Les accueillir chez nous, en revanche, serait un geste humanitaire sensé. Et leur donner un mini-Etat dans une partie du Liban, un mini-Etat chrétien syro-libanais protégé par l’OTAN, serait une géo-politique intelligente (après tout, ne parle-t-on pas de donner aux musul-mans alaouites un Etat dans la partie nord de la Syrie ?).

Ce qui s’est passé à Poitiers, ce qui se passe ailleurs, mérite peut-être que chacune et chacun réfléchisse, un peu – et globalement – à tout cela. J’ose espérer que cette fois les divisions et les égos, qui minent les droites fran-çaises, seront surmontés. J’ose l’es-pérer sans trop me faire d’illusions.

Michel Garroté

Islam – Le syndrome identitaire de Poitiers5L’information en provenance d’Israël

Edition du Mercredi 24 Octobre 2012

Les jours et les années passent et les méthodes ne changent pas ! Vendredi 19 octobre, un attentat en plein cœur du quartier chrétien de Beyrouth faisait plusieurs victimes dont le chef des renseignements de la police Libanaise. Mêmes scènes d’horreur, mêmes commentaires des victimes et même cruauté, à chaque fois que le terrorisme agit. J’écoutais les témoignages poi-gnants sur les ondes des radios françaises et ne pouvais m’empê-cher de revoir et de penser à ces périodes noires, qui j’espère ne reviendront pas, où dans les rues d’Israel, les assassins palestiniens s’en donnaient à cœur joie et se fai-saient sauter emportant avec eux des innocents qui n’aspiraient qu’à vivre en paix.

J’ai entendu une maman témoigner et parler avec angoisse et inquiétude de ses enfants dont elle n’avait pas de nouvelles.J’ai pensé alors à cette souffrance commune et à ces milliers de parents israéliens qui tremblaient accrochés au téléphone et aux nouvelles, à chaque fois qu’un attentat était per-pétré.J’ai regardé les images de désolation dans cette rue de Beyrouth et n’ai pu m’empêcher de les voir se mélanger avec toutes celles qui nous ont tous traumatisés.À Beyrouth, à New Delhi, à Bangkok, à Paris, à New York, à Tel Aviv ou à Jérusalem c’est la même torpeur sur les visages et la même haine qui tue.À chaque fois les coupables sont connus, les commanditaires identifiés et à chaque fois la même hypocrisie.

Les biens pensants, les indignés sé-lectifs, les mono maniaques de l’anti sionisme et la presse partisane au-réolent du titre de martyr et de com-battants, les criminels lorsque c’est le sang juif qui coule et dans le reste du monde ces mêmes assassins sont appelés Terroristes.L’actualité aidant, certains tyrans, jusque là fréquentables, honorés et protégés sous l’habit du pouvoir et de l’argent, sont aujourd’hui dénoncés.Ainsi, après l’attentat de Beyrouth, Bachar El Assad, le dictateur syrien, tombé en disgrâce depuis les mas-sacres organisés dans son propre pays, contre sa propre population, est enfin montré du doigt et dénoncé.Mais, le courage des nations ne va pas encore jusqu’à désigner claire-ment ses complices de toujours que sont le Hezbollah et l’Iran.Cela serait trop, d’avouer qu’Israel est dans son droit et a raison !Cela serait trop de dire enfin que ceux qui menacent Israël sont bien les ennemis du monde libre, de la démo-cratie et les financiers du terrorisme international.Le monde et ses instances fantoches n’ont pas ce courage et préfère tergi-verser, continuer leurs gesticulations et restent aveugles plutôt que d’ agir.Les tyrans du Mali, de Damas et de Téhéran sont encore en place.Ils se rient bien des condamnations et poursuivent leur œuvre destructrice.Aujourd’hui, alors que Beyrouth enterre ses morts, je voudrais tant que toutes les victimes et les familles touchées par ce fléau du terrorisme, ouvrent les yeux, se donnent la main et hurlent leur colère afin de faire entendre raison aux dirigeants frileux de notre terre.

Il n’y a pas de bons terroristesIl n’y a que des bêtes immondes qui sèment la mort.Il n’existe pas de bonnes victimes Il n’y a que des innocents qui souffrent

Il n’y a pas les bons libanais, ceux qui collaborent avec le Hezbollah et de l’autre côté les Chrétiens d’Orient de plus en plus isolés et chassés Il n’y a pas les juifs d’un côté et les autres !Il y a un danger pour toute l’huma-nité et les juifs et Israël sont souvent voir toujours, ceux qui attestent et montrent que le monde est malade

GIL TAIEB

L’omission et le silence ne préservent, pas ils tuent

Le Hamas se renforce en Judée et Samarie, mais concentre ses activi-tés sur l’endoctrinement des arabes à son idéologie extrémiste et à la création de programmes d’aides sociaux, a déclaré dimanche une source de Tsahal.

La succursale du Hamas en Judée Samarie se concentre sur Dawa, les programmes d’aide sociaux mélangés à l’endoctrinement, afin de renforcer sa base de supporters, a déclaré la source de la division Judée Samarie. Il est également préoccupé par un programme appelé «Koutla», qui im-plique le recrutement d’universitaires en répandant l’idéologie djihadiste auprès d’eux.

Un an après la libération de 1 027 prisonniers arabes en échange de Guilad Shalit, les peurs que ces libé-rations conduiraient a une augmen-tation substantielle du terrorisme se

sont avérées fausses, selon la même source, bien que plusieurs dizaines de ces ex-prisonniers sont en effet retournés à des activités terroristes. «La menace a été contenue en Judée Samarie,» a-t-il dit, en grande partie en raison de restrictions sur les pri-sonniers et des capacités de rensei-gnement d’Israël dans la région.

«Ce que nous constatons, c’est que l’opinion publique palestinienne est préoccupée par elle-même. Le terro-risme pourrait refaire surface, mais la libération des prisonniers n’a eu aucune influence spéciale,» a-t-il ajouté. Les anciens prisonniers de Judée et Samarie doivent rester dans leur région pendant trois ans, et ne peuvent pas entrer en Israël pour la prochaine décennie. Ils doivent éga-lement se signaler à l’administration civile de Judée et de Samarie sur une base régulière.

Dans la bande de Gaza, cependant, les prisonniers ont unis leurs efforts au Hamas pour acheminer des fonds a des cellules en Judée Samarie, en particulier dans la zone située entre Naplouse et Jénine. Des millions de shekels finançant le terrorisme ont été saisis par les forces de sécurité dans la première moitié de 2012.

L’accord a également augmenté les chances d’une tentative de kidnapper des soldats en vue de la libération d’autres prisonniers. Les forces de Tsahal de la division Judée et Samarie ont tenu des exercices intensifs pour répondre aux menaces d’enlèvement. L’armée a également lancé une cam-pagne visant à sensibiliser les soldats pour cette menace.

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Le débat présidentiel de ce soir, le second entre Barack Obama et Mitt Romney, s’est caractérisé par quelques désaccords très pointus sur des faits que presque aucun téléspectateur n’était à même de juger (comme les permis délivrés pour le forage dans les terres fédé-rales) et un accord sur des sujets où les téléspectateurs ont des opinions bien arrêtées ( comme le capita-lisme).

par Daniel Pipes

Peut-être que ce débat va déplacer les voix de ces quelques électeurs indécis dans l’Ohio, la Virginie et la Floride, mais il laisse le reste d’entre nous ju-geant le débat sur celui des candidats

que nous préfèrerions avoir comme compagnon de dîner. Autrement dit, Romney a raté une occasion en ne discutant pas de questions plus larges, mais en se laissant enliser dans les détails.

Obama s’en est tiré en disant qu’il avait qualifié l’attaque contre le consulat à Benghazi comme un inci-dent terroriste parce que le modéra-teur [Candy Crowley, une journaliste de CNN, qui couvre la politique depuis 25 ans (NDLT)]a confirmé son point de vue; en fait, il a déformé les faits quand il a dit[s’adressant à Mitt Romney]: «Le lendemain de l’attaque, gouverneur, je me tenais dans la roseraie et j’ai dit au peuple américain et au monde que ... c’était

un acte de terrorisme ». Reince Prie-bus, le président du parti républicain, instantanément s’est emparé de cette inexactitude et a accusé Obama de mentir et d’autres ne manqueront pas de suivre.

Cette imprécision va probablement hanter Obama au cours des trois pro-chaines semaines et transformera le fiasco libyen en un problème encore plus grand pour sa campagne de réélection. Cela importe plus que de savoir qui a «gagné» le débat.

Version originale anglaise: Reflec-tions on the Second Presidential Candidates’ DebateAdaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Réflexions sur le deuxième débat des candidats présidentiels Le Hamas se renforce en Judée et Samarie

Demain matin débutera l’exer-cice Austere Challenge 12, mené conjointement par Le United States European Command (US EU-COM) et par l’armée israélienne. Austere Challenge 12 est le plus grand exercice de défense jamais organisé entre les deux armées.

L’organisation de cet exercice a débu-

té il y a deux ans et ne consiste pas une réponse aux récents bouleverse-ments régionaux. Ces exercices sont prévus de longue date et intégrés aux entraînements pour accroître la coo-pération et l’interopérabilité entre les deux forces militaires.

Pendant l’exercice, des soldats de l’EUCOM seront déployés à diffé-

rentes positions, y compris dans des zones civiles. Une intensification des activités militaires sera probablement ressentie et des routes seront fermées temporairement pour assurer la sécu-rité des véhicules civiles. Tous les soldats de l’EUCOM quitteront Israël à la fin de l’exercice.

http://tsahal.fr/

Le plus grand exercice commun jamais organisé entre Tsahal et l’armée américaine

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

La précédente paracha se termine par l’annonce de la mort de Terah, le père d’Avram à l’âge de 60 ans. Rachi nous signale que la lettre «Noun» du mot Haran, ville où est mort Terah, est retournée…pour nous apprendre que jusqu’à l’avènement d’Avram la colère de D-ieu était sur le Monde mais de-puis elle a cessé. Dans cette para-cha, nous voyons donc apparaître la grande figure emblématique de tous les croyants du monde, le patriarche Abraham. En effet il est le premier à proclamer le nom d’HM. Avant lui le monde vivait dans l’ignorance du D-ieu unique!. Avram avait fait une recherche de spiritualité et le Talmud nous dit que le centre se situait justement à Our Kasdin(Iraq), la ville d’où sor-tit Abraham. Cette ville pourrait être comparée aujourd’hui à une ville complètement dépravée …où priment le Znout-les mauvaises mœurs. Our kasdin était donc le centre de l’idolâtrie, parce que ses habitants considéraient les forces de la nature comme déterminantes et autonomes.

Ce n’est donc pas par hasard si le père d’Abraham Térah était un fabri-quant d’idoles de toutes sortes. Notre patriarche grandit au contact de cette culture idolâtre d’impureté-poly-théiste et s’y intéressa de très près. Le midrach raconte qu’Abraham rédigea près de 400 traités sur ces cultures et ces croyances de l’époque. Il est également un grand astrologue et il observe d’ailleurs qu’il n’aura point de descendance…Mais il ne s’arrê-tera pas là! Il est en quête de savoir, Abraham comprit dès son plus jeune âge et rabi Yéouda indique dans le Talmud qu’à l’âge de 3 ans Abraham a commencé son introspection! Un autre avis affirme que ce serait vers l’âge de 40ans...

Il comprit qu’au-delà de ces forces multiples qui agençaient et régulaient le monde, il devait y avoir un Maître agissant et dirigeant toutes ces forces disparates…que sont le soleil, la lune et les planètes..Les mers et toute la Nature en quelque sorte. Et ce fut la découverte du D-ieu unique par Abra-ham notre père!. Rabi Isaac dans le Talmud raconte cette parabole pour illustrer la démarche d’Abraham. Un homme errant de ville en ville vit un jour une citadelle en flammes. Cette citadelle n’a-t-elle donc pas un roi, ou un gouverneur s’écria t-il? Le roi l’aperçut et lui répondit : «Le maître de cette citadelle, c’est moi!» «Le monde n’a-t-il donc pas de patron!» D-ieu lui répondit : «Le Maître du monde, c’est moi!». Ce midrach vient nous apprendre deux notions fondamentales concernant la com-préhension du Divin. La première est qu’HM Béni soit-il ne se laisse approcher qu’après une recherche in-tense et incessante à l’instar d’Abra-ham et seulement après l’effort de l’homme, D-ieu l’aperçoit et lui ré-pond! C’est également vrai avec nos prières! Après ce mouvement du bas vers le haut dit le Ramhal-Rabinou Moché Haim Louzzato zatsal, HM instaure une révélation prophétique du haut vers le bas, qui permettra la rencontre de la créature avec son

créateur, scellant ainsi une alliance éternelle. D-ieu va donc scellé une alliance avec Avram. Selon Rachi, il s’agit de l’alliance d’amour et de l’al-liance concernant la terre qu’Abram aura méritée par l’accomplisse-ment de la circoncision. Cette Brith mila Avram notre père va la faire à 99ans, pour lui il s’agit certes d’une automutilation mais d’un acte qui va sceller une alliance éternelle avec HM. Nous lisons dans une Mekhilta que jamais, le chabat, la brith milla, l’étude de la thora et la pureté fami-liale ne cesseront d’être observés en Israël. Hélas seule la circoncision continue à être pratiquée à l’évidence par toutes les couches de la société. Dans le Talmud Menouhot 43b on nous raconte qu’un jour le Roi David s’étant déshabillé pour prendre son bain, prit conscience de sa nudité, il s’est dit : «Malheur! Voilà que je me tiens nu sans qu’aucune bonne action ne vienne me soutenir! Mais lorsqu’il se souvenu de sa brith qui marquait sa chair, son esprit fut apai-sé. C’est pourquoi à sa sortie du bain il s’empressa d’écrire le psaume 12 «Au chef des chantres…cette brith m’accompagne dans ma nudité et en elle se trouve mon bonheur, car j’ai observé tes préceptes..Car en effet le Talmud Nedarim 32a nous apprend que la valeur de la brith mila équivaut à celle de tous les commandements réunis de la Thora!

Le Rav Emmanuel Chouchena zatsal qui était aussi un mohel chevronné, nous enseignait que dans Talmud il est noté qu’au moment où le juif le moins pratiquant arrivera après 120 ans dans le Olam Aba et qu’il sera conduit vers l’entrée du Guénom…le purgatoire, C’est Abraham en per-sonne qui se tiendra à la porte et le refoulera de toutes ses forces pour le prendre sous sa protection, grâce au mérite de la Brith mila!

Le Kéli Yakar explique que lorsqu’ HM indique au patriarche de quitter «sa terre » vers une «autre terre» qui lui indiquera… il veut lui signifier d’aller vers la terre grâce à laquelle le premier homme a été conçu ! Celle du Mont Moria ! (le Mont du Temple) C’est de là-bas qu’il tire en effet sa source matérielle et spirituelle. A pro-pos du pouvoir de la prière d’Abra-ham, Le récit raconte qu’Abram fit une halte entre Beth El et Ayï où il construisit un autel en l’honneur de D-ieu.Rachi nous fait remarquer que les raisons de ces arrêts étaient de prier pour le futur du peuple d’Israël. Notre patriarche vit par prophétie que les Béné Israël allaient engager une guerre importante contre Chékhem et Akhan (contemporain de Josué), et qu’ils commettraient une profanation qui entrainerait la défaite d’Israël à un endroit situé entre Beth El et Aï, c’est pourquoi Abram s’arrêta là pour prier afin que ses descendants soient sau-vés. Le Talmud affirme que si Abram n’avait pas prié de manière «préven-tive» pour la victoire des Bné Israël en ce lieu, ils auraient été sûrement défaits, pire peut-être, ils auraient été décimés !. Grace aux prières de nos ancêtres, nous survivons en dépit de la volonté affirmée de nos adver-saires de nous supprimer. Nous sa-vons que le moyen de survie du Juif

est la prière d’Abraham d’Isaac et de Yaacov. La voix de nos patriarches a une très longue portée et même si l’on se trouve à l’autre extrémité du monde, les prières qui sortent de n’importe quelle maison d’étude sont entendues et apportent la protection divine. Ainsi aujourd’hui, dans cette période d’incertitude, tout juif a le de-voir d’appeler le Tout Puissant de ses prières pour la sauvegarde du peuple d’Israël, partout où il se trouve!

Notre mérite vient exclusivement d’Abraham, à ce propos le Rav Yo-ram Abergel chlita de Nétivot raconte le récit poignant du Tulmud à propos de la dispute entre le malakh-l’ange d’Israël et celui d’Ismaël concernant l’héritage d’Abraham. Finalement tous les deux se sont présentés devant HM pour êtres départagés! On nous dit q’HM confirma la bénédiction d’Ismaël y compris si surprenant que cela puisse paraître, l’héritage «en picadone» en gage «temporaire» de la terre d’Israël… grâce au mérite de la Brith milla (sans priâa -c’est-à-dire sans retournement de la chair) et que plus tard, ils devront restituer cette terre aux Béné Israël, lorsque ceux ci reviendront s’y installer!

Avram demanda à D-ieu «Comment saurai-je que j’hériterais de cette terre? » alors que lorsque D-ieu lui annonce qu’il aura une grande posté-rité, le patriarche bien que son épouse et lui sont très âgées, ne doute pas un seul instant. Par contre Abraham qui est un grand prophète sait que

la terre sainte est l’épicentre autour duquel se jouera tout le destin du Peuple d’Israël. Il sait aussi que ses descendants serons exilés aux quatre coins de la terre où ils connaitront hélas la déliquescence d’un peuple soumis à la maltraitance et la haine des autres peuples. HM lui signifiera que ses enfants reviendront s’instal-ler sur leur Terre. Face à une histoire aussi tourmentée que celle du peuple juif, Avram se demande comment ses descendants pourront survivre : dans une perspective historique rationnelle, rien ne peut expliquer le «miracle permanent » de la présence des fils d’Abraham, d’Isaac et Yaacov jusqu’à la fin des temps. Absolument rien du moins, dans une optique logique et rationnelle…Il faut donc expliquer l’éternité d’Israël par des critères plutôt « métalogiques».

Compte tenu du fait qu’Ismaël a été béni dans des termes sensiblement identiques et que malgré cela, il sera un homme «sauvage, sa main contre tous et la main de tous contre lui..» rien n’empêche de penser qu’il en sera de même pour la descendance d’Itsaac et Yaacov, aussi l’Eternel est-il venu rassurer Abram : «Je te ferai fructifier grâce à Itsaac et Yaa-cov. Leur descendance se distinguera des autres, car on dira d’elle : « Am khakham venavone ».. «Il ne peut être que sage et intelligent ce grand peuple!»

Lekh Lekha (va! va! dépêche toi selon une Psikta) signifie aussi que la fina-

lité pour chaque juif est de s’installer un jour sur la terre d’Israël! Comme le clamait le Rav Mordehai Eliaou zatsal lors du premier Yom Hatora, organisé il y à 25 ans au Bourget. Lékh lékha signifie que l’homme doit pouvoir changer, ou s’améliorer dans de nombreux domaines.

Abraham est bien plus que le géni-teur du peuple juif, il est aussi celui sur lequel repose les fondations du monde dit la Guemara! Comme le confirme du reste le verset dans bé-richit-la Génése : «Bé-Hibaréam» «quand ils furent créés» à propos du ciel et de la terre…ils le furent que grâce à la venue future d’Abraham Avinou écrit Rébi Yéouchoa Bar Kor-ba. Abraham qui à lui seul fit pencher le monde du côté du mérite et permit ainsi à HM de ne pas le détruire. C’est cette force et cette détermination que nous a léguées Abraham pour l’éter-nité et c’est grâce à elles que nous avons franchies les épreuves les plus difficiles de notre histoire.

Yvan Lellouche

Parachat Lékh Lékha : Partir pour devenir !

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

L’Unesco, agence de l’Onu chargée de l’éducation, principalement fi-nancée par l’Arabie, édite des livres scolaires dans le monde entier. Or l’Arabie est connue pour publier des livres qui incitent à la haine et à l’agression des Juifs, des Chrétiens et des non croyants. On enseigne à ses élèves qu’»adhérer à l’Islam est le seul chemin menant au Paradis et échapper à l’enfer», «les fausses religions sont le Judaïsme et la Chrétienté»

Albert SouedOn enseigne à ses élèves qu’»adhérer à l’Islam est le seul chemin menant au Paradis et échapper à l’enfer», «les fausses religions sont le Judaïsme et la Chrétienté» Une récente réu-nion à Paris, totalement financée par l’Arabie, a examiné «les moyens de refléter la diversité culturelle et reli-gieuse, tout en évitant les stéréotypes sexistes». L’Unesco vient de recevoir un «chèque de secours» de 20 mil-lions $ de l’Arabie.

Une manière de rendre légitime son enseignement sectaire et haineux - Les shiites de l’Arabie orientale re-présentent 10/15% de la population et sont assis sur la majorité des réserves pétrolières du pays. Ils ont toujours été considérés comme des hérétiques et traités comme des citoyens de se-conde zone. Mais depuis que l’Iran s’impose comme puissance régionale, ils ont relevé la tête. Récemment il y eut des troubles dans la région orien-tale d’Awamiya et une quinzaine de civils tués ainsi que deux officiers de police, suite à des émeutes menées par des femmes voilées.

QatarSe fondant sur une récente étude sur le taux d’utilisation des réseaux sociaux, la chaîne Al-Arabiya estime que des medias tels que Twitter ou Facebook ont rendu les internautes arabes «plus ouverts et plus tolérants aux opinions des autres». L’étude menée par l’école du gouvernement

de Doubaï a couvert 8 pays arabes (Bahreïn, Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Liban, Oman, Koweït et les Emirats arabes unis). Selon ce rap-port, 65% des sondés à Bahreïn ont estimé «être plus ouverts et plus tolé-rants aux opinions des autres», grâce à l’utilisation de ces médias.

En Jordanie, ce taux se montait à 59%, en Egypte et à Oman à 58%, au Koweït à 52 %, au Liban à 49%, et en Arabie et aux E.A.U (émirats arabes unis) à 47%.

EgypteElu président de l’aile politique des Frères Musulmans, Al-Katatny a annoncé que cette victoire est le 1er pas sur la route de l’installation de la sharia’h dans le pays. Le président de la Confrérie Mohamed Badie a, lui, appelé à libérer Jérusalem par le Jihad, devoir de tout Musulman, pré-cisant que la conquête ne se fera pas par voie pacifique, à travers des négo-ciations ou les Nations Unies.

Le président égyptien Mohamed Morsi a participé vendredi à des prières, à la mosquée Tenaim de la province de Marsa Matrouh, au cours desquelles le prédicateur a exhorté Allah à «détruire les juifs et leurs par-tisans». Dans une séquence vidéo re-transmise à la télévision égyptienne, on peut voir M. Morsi répondre un fervent «Amen» à l’appel lancé par le prédicateur Foutouh Abd Al-Nabi Mansour à Allah à «absoudre les mu-sulmans de leurs fautes et à détruire les juifs et leurs partisans, à les dis-perser, à les mettre en morceaux».

Des émeutes de moyenne envergure ont lieu place al Tahrir, menées par les déçus du «printemps arabe» pour protester contre des articles de la Nouvelle Constitution, rédigée prin-cipalement par des Frères Musulmans et qui met en danger les droits des femmes et des minorités. Le nouveau régime se trouve également confronté à un système judiciaire récalcitrant

où de nombreux juges sont encore «libéraux», qui refusent le renvoi par Mohamed Morsi du procureur géné-ral, nommé par Moubarak.

JordanieUn complot visant à détruire un centre commercial et à assassiner une série d’étrangers à Amman a été déjoué. La situation dans ce pays est de plus en plus instable, du fait de la défection de certaines tribus à l’égard du régime, vu leur radicalisation reli-gieuse de plus en plus grande, sous l’influence des Frères Musulmans et d’al Qaeda.

SyrieOn approche des 35 000 morts dans cette guerre civile et Bashar a battu son père Hafez qui n’a tué que 20 000 Frères Musulmans à Hama. Ajoutez à cela, 1,5 million de gens déplacés sans toit et 300 000 réfugiés à l’étran-ger. Grâce à la politique de l’admi-nistration Obama, les Etats-Unis sont dans une situation de ce qu’on appelle «lose-lose», c’est-à-dire per-dants dans tous les cas.

L’Amérique laisse faire l’Arabie, le Qatar et la Turquie qui fournissent l’argent et les armes aux Frères Mu-sulmans et aux rebelles jihadistes (al Qaeda), les plus entreprenants parmi les opposants au régime des Assad. L’Armée Syrienne Libre menée par Riad al Assad, un libéral, se sent frustrée de ne pas être aidée par les Américains. L’Occident lui conseille de rallier le Conseil National Syrien dominé par les Frères Musulmans. En impasse totale, cette guerre civile très dure peut déboucher sur une guerre régionale incontrôlée et incontrô-lable, étant donné les très nombreux conflits locaux qui peuvent s’y gref-fer.

TurquieUne crise économique sérieuse étant imminente dans son pays, le 1er mi-nistre Recep Tayyip Erdogan s’agite et montre ses muscles autour de la Syrie en arraisonnant des avions à destination de Damas, en lui envoyant des obus d’artillerie et en occupant des zones frontalières. Il est vrai que depuis la chute de l’empire ottoman, la Turquie et la Syrie ont souvent été en désaccord, sur l’annexion de la ré-gion d’Antioche, le partage des eaux, l’attitude vis-à-vis du séparatisme kurde et ont failli se faire la guerre en 1998. Avec la guerre civile sunna/shia’h en Syrie, la Turquie sert de re-fuge aux rebelles sunnites et les aide et Assad, en riposte, soutient les sépa-ratistes kurdes du PKK en Turquie.

Erdogan prend des risque sérieux dans son agitation, du fait que 20% des Turcs sont des Alévis, une secte shiite voisine des alaouites, qui sont mécontents de son engagement dans la guerre civile syrienne contre les Assad. Mais en provoquant la Syrie, Erdogan vise l’Iran qui a pris une trop grande influence dans l’Irak voisin et des ambitions hégémoniques seraient derrière cette agitation.

IsraëlLe ministre des Affaires Stratégiques Moshé Yaalon a confirmé les rumeurs de pourparlers secrets entre les Etats-Unis et l’Iran sur l’énergie nucléaire, néanmoins sans aucun résultat tan-gible. Cet échec s’ajoute aux divers échecs de la politique étrangère amé-ricaine au Moyen Orient.

Etats-Unis7Les services du renseignement menés par David S Cohen ont mis une ran-çon de 12 millions $ pour la capture de Mohsen al Faddli et A’del Radi Saqr al Wahabi al Harbi, deux ter-roristes d’al Qaeda basés en Iran et sponsorisés par ce pays, montrant la collusion entre ces deux terrorismes.

Cette collusion s’est manifestée à 5 reprises depuis juillet 2011, notam-ment dans les attaques meurtrières de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Certains à Washington

se demandent si cette collusion n’est pas déjà une déclaration de guerre de l’Iran contre l’Amérique. De plus, contrairement à ce que dit l’adminis-tration Obama, al Qaeda s’est renfor-cée depuis l’exécution de Ben Laden, au lieu de s’affaiblir, sous la direction du médecin égyptien Ayman al Zawa-hiri.

FranceYvan Rioufol a résumé la situation dans le Figaro: Cela fait des années que des représentants de la commu-nauté juive mettent en garde contre la montée de la judéophobie dans les cités, annonciatrice de rejets an-ti-Français. Eh bien ! Nous y voilà. L’opinion médiatique découvre, aba-sourdie, ce qui se sait et s’écrit dans l’indifférence des «antiracistes», de-puis près de vingt ans : oui, il existe un islamisme de France ; oui, il est porteur d’un nouvel antisémitisme ; oui, il peut dériver vers le terrorisme ; oui, il a des liens avec le grand ban-ditisme.

Cette réalité a été confirmée avec le défèrement, hier, de sept suspects, tous indigènes et majoritairement convertis, qui projetaient des atten-tats antijuifs dans leur djihad contre la France. S’il existe un risque de néofascisme, il germe dans les ghet-tos qui contestent l’autorité de l’État.

POT POURRI POLITIQUE sans PERIODICITE ni PRIORITE

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Des avions de l’armée de l’air ont ciblé un deuxième groupe terroriste dans le nord de la bande de Gaza au cours de ses derniers préparatifs visant à tirer des roquettes vers le sud d’Israël. Une frappe directe a été confirmée.Le porte-parole du ministère de la Santé à Gaza a fait état de 4 morts palestiniens dans les deux raids de riposte aux tirs de roquettes sur le sud d’Israël.

La pluie de roquettes et d’obus de mortier sur les conseils régionaux d’Eshkol, Shaar Hanéguev et Sdot Néguev se poursuit. Depuis le début de la journée de mercredi 28 missiles

ont été lancés sur le sud d’Israël, sans faire ni blessés ni dégâts. Les cours sont maintenus normalement dans le conseil régional d’Eshkol.

Le Premier ministre Binyamin Neta-nyahou a souligné d’entrée de jeu que le vrai défi d’Israël consistait à parer aux tirs de missiles de Gaza. Selon lui, Israël ne laissera aucune organi-sation s’armer, tirer des missiles sur ses civils et penser pouvoir jouir de l’impunité. Israël, a-t-il précisé, a bombardé les tireurs de missiles par le passé, les attaquera encore à l’ave-nir et les empêchera de s’armer.

Raid de Tsahal, 4 morts selon les Palestiniens

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a promis mardi une «dure réponse» après qu’une des attaques quotidiennes venant de Gaza ait grièvement blessé un offi-cier de Tsahal. «Nous allons nous battre et nous allons les frapper (le Hamas) très très durement, très durement. C’est le seul moyen de les combattre

La manière de lutter contre le terro-risme est de combattre le terrorisme, et nous le ferons avec beaucoup de force,» a déclaré le premier ministre au président bulgare, Rosen Plevne-liev, en visite en Israël. Le premier ministre Netanyahou a rappelé à Plevneliev que «l’Iran a soutenu les attaques terroristes du Hezbollah en

Bulgarie, l’Iran soutient les attaques contre nous depuis la bande de Gaza.»

«Aujourd’hui nous sommes engagés dans des échanges contre les agres-sions terroristes qui viennent de notre frontière sud, avec Gaza, mais il s’agit en réalité de l’Iran et d’un ré-seau terroriste qui soutien l’ensemble de ces attaques.» Sa promesse d’une réponse avec une «grande force» est une continuation de la politique du gouvernement de mettre en scène des représailles symboliques suite aux tirs de roquettes et de mortier qui n’ont pas causé de blessures ou de dé-gâts matériels considérables. Dans la plupart des cas, l’armée de l’air vise un «tunnel de contrebande terroriste» ou une «usine d’armement», généra-

lement un petit atelier.

Lorsqu’il y a une cellule terroriste sur le point de commettre un attentat, ou après des blessures graves comme cela a été le cas ce mardi matin, l’armée israélienne répond par des mesures antiterroristes plus sévères. La tactique de la «roulette de Gaza» évite que une escalade des violences au niveau d’une invasion terrestre de grande envergure dans la bande de Gaza, similaire à l’opération anti-terroriste Plomb Durci il y a près de quatre ans. Cependant, cette tactique laisse les résidents du sud d’Israël dans une routine d’avant-guerre, dont ils souffrent depuis le début, il y a 12 ans, de la seconde intifada, égale-ment connue sous le nom de «guerre d’Oslo».

L’attentat à la bombe de mardi matin sur une route de patrouille de l’armée proche de la barrière de sécurité entourant la bande de Gaza coïncide avec la visite historique de l’émir du Qatar, le premier chef d’état a visiter cette enclave islamiste depuis que le Hamas a pris le contrôle des lieux au Fatah lors d’une guerre sanglante entre les deux milices palestiniennes il y a cinq ans. Le leader du Qatar a promis 250 millions de dollars d’aide humanitaire à Gaza.

Bibi Netanyahou annonce une «dure réponse» aux attaques venant de Gaza

Un officier de Tsahal a été sérieu-sement blessé par l’explosion d’une bombe déposée sur la barrière de sécurité ceinturant la bande de Gaza, au niveau de Kissoufim.Se-lon la radio publique israélienne, l’officier, qui souffre de blessures «moyennement graves», a été éva-cué vers l’hôpital Soroka de Beers-heba, dans le sud d’Israël

La radio a ajouté que des tirs à l’arme automatique et une explosion ont été signalés dans le secteur de Kissoufim. Trois terroristes ont été tués lundi lors de raids aériens israéliens menés dans le nord de la bande de Gaza, avant une visite de l’émir du Qatar dans l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas.

Près de Gaza un officier israélien blessé

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Le ministre des affaires étrangères français affirme que l’Iran semble sur la bonne voie pour atteindre la capacité de produire une arme nu-cléaire d’ici le premiersemestre de l’année prochaine.

La France est l’un des six pays qui ont négocié, enfin, si on peut le dire, avec la dictature islamique sur son programme nucléaire. Le ministre des affaires étrangères français, Lau-rent Fabius, a déclaré dimanche sur Europe 1 que des experts, qu’il n’a pas nommé, «ont établit de manière absolument indiscutable» que l’Iran

a mis en place une gamme complète de centrifugeuses «qui permettront apparemment de se diriger vers la possession de l’arme nucléaire d’ici le premier semestre de l’année pro-chaine, à la fin du semestre.» Il n’a pas fourni plus de précision.

Les pays occidentaux, et particuliè-rement Israël, craignent que l’Iran puisse utiliser son programme d’enri-chissement d’uranium pour fabriquer des armes, une préoccupation crois-sante alors que Téhéran augmente le nombre de machines qu’il utilise pour enrichir l’uranium.

Laurent Fabius : L’Iran pourra obtenir des armes nucléaires pour la mi-2012

C’est avec beaucoup d’émotion et d’honneur que je m’adresse à vousce soir en tant que nouveau président du conseil des commu-nautés juives du Val de Marne. Je vous souhaite à toutes et tous la bienvenue au diner républicain des communautés juives du Val de Marne organisé dans le cadre des 10 jours du consistoire.

En préambule à mon intervention, je souhaite rendre unhommage appuyé à mon prédécesseur, Maître André-Benayoun, dont l’œuvre communau-taire au service d’autrui et du bien public est un exemple d’exception-neldévouement. Je ne peux évidem-ment pas citer toutes les actions qu’il a menées sans relâche mais je veux ici témoigner sur un trait de caractère qui marque les grands hommes, son humilité. En effet, lors de la passation de pouvoirs entre lui et moi-même, il était heureux,bienveillant, et m’a accompagné dans ma prise de fonc-tion. Je lui souhaite le meilleur et une grande réussite dans sa carrière d’en-seignant universitaire et d’écrivain.

A l’heure du bilan de l’année juive écoulée, je veux rappeler la libéra-tion de Guilad Shalit, qu’Israël a chèrement payée, par la libération de centaines de terroristes. Rappelant encore une fois, s’il en était besoin, la valeur qu’accorde l’Etat d’Israël à la vie d’un seul de ses hommes.

Mais cette année a aussi été marquée par un drame hors norme, je veux parler des tueries de Montauban et de Toulouse.

Cette catastrophe marquera à jamais l’histoire de notre communauté et plus largement l’histoire de France. Le meurtre de sang froid de ces mal-heureux militaires nous a boulever-sés, et la dignité extraordinaire du té-moignage récent de la mère d’un des soldats était une magistrale leçon de civisme pour la nation entière. Pour ce qui est des victimes juives de cette folie meurtrière, c’est la première fois depuis la Shoah que l’on tuait des en-fants parce quejuifs.

Naïvement certains pensaient que l’indicible qui avait été commis pro-voquerait une prise de conscience. Il n’en futrien, les actes antisémites ont redoublé d’intensité et, perversion suprême, beaucoup furent et conti-nuent d’êtreperpétrés aux cris de « MERAH MERAH ». Ce terrorisme de proximité n’est pas qu’un produit d’importation c’est une menace de l’intérieur.

Prenons conscience que ces actes

odieux sont des alarmes. On s’attaque d’abord aux juifs mais c’est notre démocratie qui est visée par ce nou-veau fascisme qu’est l’islam radical qui procède par métastases succes-sives. Il n’était que quelques dizaines d’adeptes fondamentalistes il y a 15 ans à l’époque de Mohamed Kalkal, ils sont aujourd’hui des milliers.

Ne pensons pas que le dénigrement d’Israël, la désinformation, l’antisio-nisme primaire sont étrangers à cette escalade. Pour répondre à Monsieur Pascal Bonniface, oui on a le droit de critiquer Israël mais attention à la haineobsessionnelle d’Israël qui se répand dans certains médias irres-ponsables sur des sites internet ou dans certaines mosquées, car malheu-reusement on a vu que les mots et les images peuvent tuer. C’est ce qu’au-rait du comprendre cevieil homme à l’indignation si sélective se préten-dant un ami d’Israël. Lorsqu’on a des amis semblables on n’avraiment plus besoin d ‘ennemis Mes chers amis, même si les antisionistes ne sont pas tous antisémites, on ne peut s’empê-cher de se demander si à force de diaboliser les Israéliens, dont la parti-cularité première est qu’ils sont Juifs, les antisionistes ne vont pas en arriver à diaboliser aussi les juifs qui ne sont pas Israéliens. En tout cas le pas a été franchi depuis longtemps par tous les délinquants fanatisés par le salafisme.

C’est un défi pour la France qui a vo-cation à rassurer tous ses enfants en leur assurant la possibilité d’être eux-mêmes. Beaucoup de Juifs de France ne sont plus rassurés, et leurs enfants encore moins.

Et je me dois de rappeler à ce moment de mon intervention le travail excep-tionnel fait par les pouvoirs publics pour assurer la protection des lieux de la communauté juive.

Je salue tout particulièrement l’action du Préfet du Val de Marne, Monsieur le Préfet Pierre Dartoux ici présent avec nous ce soir, dont la réactivité et l’écoute attentive à nos préoccupa-tions constituent pour nous une réelle assurance.

Cette année a aussi été marquée par l’inquiétude suscitéepar la dérive lai-carde du débat européen sur la laïcité.

Comment pourrions-nous accepter la remise en question d’acquis comme l’abattage rituel, la circoncision, ou le port de la kippa qui ne représen-tent ni un trouble à l’ordre public ni une remise en cause des principes de la laïcité, et encore moins « des traditions ancestrales qui ne corres-pondent plus à grand-chose », pour reprendre une phrase malheureuse d’un très haut responsable politique.Ne nous y trompons pas, ce débat n’a été ouvert que pour une seule raison : l’inquiétude suscitée par la montée de l’intégrisme musulman qui n’est pas miscible dans notre société.

Notre communauté ne veut pas être un dégât collatéral de la difficulté qu’éprouve un certain islam à s’ins-crire dans notre république laïque.

Il existe une présence juive en France depuis 2000 ans. Le judaïsme fait partie de l’histoire de France. Nous

refusons d’être enfermés dans le choix insoutenable de devoir renier sa foi ou sa citoyenneté et donc se renier soi même. Car il existe une conver-gence extraordinaire entre la vocation de la foi juive et l’âme de la France.

Combien de penseurs, scientifiques, artistes, hommes politiques juifs, et combien de citoyens anonymes avec un civisme chevillé au corps, ont œuvré pour la France en dépit ou à cause de leur fidélité à leur traditions religieuses, ils sont une part du génie de la France, une part de ce qu’est la France.

Mesdames et Messieurs les élus, ren-forçons notre chère laïcité en permet-tant à chacun, selon l’esprit de ses promoteurs, de pratiquer sa religion dans le respect de l’autre.

Nous ne pouvons conclure ce bilan sans évoquer la menace iranienne sur le monde et plus particulièrement sur Israël.

Comment peut-on accepter ?

Comment peut-on comprendre que l’on continue à inviter ou pire que l’on écoute le discours à l’ONU du président révisionniste iranien alors qu’il appelle à la destruction d’un Etat membre de droit de cette auguste assemblée ?

Comment ne pas comprendre l’état de légitime défense dans lequel se trouve le gouvernement Israélien ?

Je vous rappelle qu’Israël est le seul îlot démocratique de cette région. Israël est la digue, la tête de proue du monde libre.

Israël sait qu’elle peut compter sur le soutien de nombreux amis à travers le monde et notamment sur celui de la France en raison d’une « certaine idée » que nous nous faisons de la grandeur de la France pour laquelle nous prions tous les samedi dans nos synagogues.

Car depuis toujours on nous enseigne que « La loi de TON PAYS EST TA LOI »

En conclusion, j’aimerais vous rap-peler un symbole fort : la France en Hébreu se dit TSARFAT. Ce mot désigne aussi le creuset de l’orfèvre. Dans ce creuset les métaux apportent chacun leur qualité, leur beauté. Cha-cun est indispensable à l’équilibre de l’ensemble. Le secret de l’orfèvre, c’est de faire que l’alliage final reflète chacun des différents métaux qui le composent. Le secret de l’orfèvre, c’est le génie de la France. Celui-ci ne peut se passer d’un seul de ses enfants dans toutes leurs différences.

Pour terminer, j’aimerais vous ci-ter une phrase d’Emile Touati (de mémoire bénie) ancien président du consistoire de Paris :

« La France n’est pas non plus arrê-tée, accomplie, achevée, close : ELLE CONTINUE, c’est un devenir et ce devenir est ouvert, il nous est ouvert aussi, pour recevoir éventuel-lement notre empreinte »

Je vous remercie

DISCOURS DE DAVID TIBI, Pdt du CCJ 94le 22 octobre 2012 à Créteil

Monsieur le Ministre,

Tout abord, je tiens avec mes amis à vous féliciter pour le travail, que vous assumez, face aux circons-tances dramatiques que traverse notre pays.

Le malaise actuel qui mine votre gouvernement (je suis de Droite) et les jaloux qui tournent autour de vous, à tel point qu’aujourd’hui, on vous surnomme le vice-premier ministre, vous ayant suivit dans les différents médias, tel que la presse , la radio, la télévision et des livres et cela depuis l’époque ou vous étiez avec Jospin jusqu’à nos jours, nous juifs de France, nous sommes au-jourd’hui conforté, par les prises de décisions dont vous avez fait preuve depuis la prise de vos fonctions à ce poste et nous sommes fière d’avoir en votre personne un patron de la police comme vous, et vous devez certainement comprendre aussi pour-quoi , nous juifs de France, nous res-pectons les lois républicaine de notre pays, malgré tout ce qui se passent et plus particulièrement dans notre communauté ( ce mot est péjoratif, bien évidement ), nous ressentons quelques fois des démangeaisons, malgré le nombre restreint de notre communauté, ainsi que le comporte-ment de certains de nos responsables qui ont l’air de ne pas être concernés par ces évènements tragiques., nous avons l’impression d’assister à une parodie, mais cela est plus grave , vous savez Mr Le Ministre que notre peuple a subit depuis des millénaires toutes sortes de violences, de tortures jusqu’à une tentative d’extermination durant la seconde guerre mondiale..et dans ce contexte à chaque fois une minorité d’homme se sont levés pour combattre cette antisémitisme, et

aujourd’hui, nous avons survécu et nous survivrons toujours , car contrai-rement à ceux qui idolâtre la mort , malgré les effets dévastateurs et per-vers des islamistes radicaux et sala-fistes qui veulent conquérir l’Europe, et tout particulièrement la France, nous juifs , nous aimons la vie.....la est toute la difference.

Vous savez Mr le Ministre notre peuple et un peuple pacifique, et tel-lement pacifique que l’on avait sur-nommé dans le passé «les pleureurs».

Pour revenir à notre scénario « paro-dique» je vous demande ceci » com-bien y ‘a t’il de boucherie Halal en France, d’épicerie, boulangerie, lieux de culte ou l’on maudit les juifs quo-ditienement, librairie de prêche , a-t-on déjà vu un camion de CRS à proxi-mité d’une mosquée ???

Enfin qu’elle est l’imbécile, qu’ils soient Djiadistes, Islamiques Radi-cales, qui croient que nous n’avons pas les moyens de faire comme eux, sinon mieux qu’eux et plus ??, mais il faut être lucide, Monsieur le ministre aujourd’hui, nos jeunes sont très, très remontés et vexés dans leur amour propre, faite en sorte que la loi répu-blicaine pour tous, soit assuré pour tous les français, pour que la haine ne se creuse de plus en plus entre tous et faire en sorte que nous restions passifs, jusqu’à des jours meilleurs.

Veuillez croire monsieur le Ministre à Notre entière admiration et dévotion pour le travail déjà accompli

Sydney Krief

Lettre ouverte à Monsieur le ministre de l’Intérieur Manuel Valls

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

«Il n’y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d’arguments et en se conformant à la bien-pensante do-minante par crainte d’anathèmes» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel. Il a envoyé récemment un document au président de la République et au premier ministre qui explique sa position. Le texte a été égale-ment adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette ques-tion importante. Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l’obligation de

réagir instantanément pour des besoins médiatiques. En homme de réflexion, il a donc pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet : vingt-cinq pages publiées virtuelle-ment et disponibles en télécharge-ment sur son site. Après les catho-liques, en pointe sur le sujet, les protestants évangéliques également parmi les premiers à avoir contesté ce projet de loi, les musulmans, les orthodoxes et finalement la Fédé-ration protestante de France, le 13 octobre dernier, c’est à présent le judaïsme qui exprime ses doutes sur le sujet.

Désormais toutes les religions en France s’opposent à cette évolution de société. Dans ce document intitulé

«Mariage homosexuel, homoparenta-lité et adoption : ce que l’on oublie de dire», le grand rabbin de France cherche à expliquer les «véritables enjeux de la négation de la différence sexuelle», commente le rabbin Mo-ché Lewin, son collaborateur. De fait, précise Gilles Bernheim, «à l’heure de conclure, il ressort que les argu-ments invoqués d’égalité, d’amour, de protection ou de droit à l’enfant se démontent et ne peuvent, à eux seuls, justifier une loi».

Il poursuit : « Ce qui pose problème dans la loi envisagée, c’est le préju-dice qu’elle causerait à l’ensemble de notre société au seul profit d’une infime minorité, une fois que l’on aurait brouillé de façon irréversible

trois choses :

• les généalogies en substituant la parentalité à la paternité et à la mater-nité ;• le statut de l’enfant, passant de sujet à celui d’un objet auquel chacun au-rait droit ;• les identités où la sexuation comme donnée naturelle serait dans l’obliga-tion de s’effacer devant l’orientation exprimée par chacun, au nom d’une lutte contre les inégalités, pervertie en éradication des différences. Ces enjeux doivent être clairement posés dans le débat sur le mariage homo-sexuel et l’homoparentalité. Ils ren-voient aux fondamentaux de la socié-té dans laquelle chacun d’entre nous a envie de vivre». Le Grand Rabbin de

France n’a pas choisi le genre incan-tatoire religieux pour s’opposer au projet de mariage homosexuel. Le droit de vivre est mentionné dans la Thora et dans les textes de la Ge-nèse en particulier où nous observons qu’à chaque fois que les hommes en général ont transgressés les lois de la «nature», ils ont attisés la colère de D-ieu. Cette colère fut exprimée de différentes manières, notamment à l’époque du déluge, ou au temps de Sodom et Ghomor mais également sous forme d’épidémies y compris de nos jours...ce fléau du sida qui a décimé des millions de personnes à travers le monde. Ces problèmes de l’homosexualité se posent aussi dans notre communauté.

Pour les croyants, le Concepteur de l’humanité a érigé des lois dont la première fut celle de la procréation «P’rou ourboo» ordonnée à l’homme. Pour le Créateur il était inconce-vable que l’homme demeure seul…et cette loi sur le mariage gay (très à la mode) n’est autre qu’une loi de confort qu’une certaine minorité veut imposer à l’ensemble de notre société sous le prétexte de l’égalité. Peut-on s’imaginer que le judaïsme ou même l’islam veuillent étendre les lois de la cacherout et du hallal à l’ensemble des écoles et lycées français? Il ne faut pas rêver ! La France à des ra-cines judéo-chrétienne, et il n’est pas sûr quelle accepterait cette loi dite du «mariage gay» sans réticences.

Yvan Lellouche

Le Grand Rabbin de France s’oppose à la loi sur le mariage gay en France

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

En juin 2010, Alexandre Woog, alors numéro un au classement na-tional d’escrime Français décidait de faire son allyah pour représen-ter Israël en Escrime. Depuis il s’est qualifié pour Israël à deux cham-pionnats d’Europe et du monde, a gagné deux fois les championnats d’Israël. Aujourd’hui il montre qu’il a aussi d’autres qualités que sportives, puisqu’il lance un portail associatif, GoodShabbat.

L’association GoodShabbat vient ainsi d’ouvrir la semaine dernière le premier site internet permettant à tous ses membres d’inviter ou d’être invité pour Shabbat partout dans le monde. Ainsi vous pourrez trouver une fa-

mille pour passer Shabbat partout dans le monde et ouvrir votre porte aux juifs de passage.

Le site répond à plusieurs besoins :• Besoin religieux : Loin de chez soi (vacances, weekend, lieu de travail, etc.) il n’est pas évident pour un juif de faire shabbat. On peut aussi avoir envie de découvrir ce qu’est shabbat.• Besoin culturel : On peut avoir envie de découvrir une autre culture, d’autres coutumes notamment à l’étranger. Et ce besoin vaut éga-lement pour les «Shabbaters» qui découvrent grâce à leurs hôtes des personnes d’horizons différents.• Besoin social : Shabbat est la bonne occasion pour rencontrer du monde de façon tout à fait naturelle.• Besoin financier : Par manque de moyens il peut ne pas être évident de pratiquer décemment shabbat, notamment à l’étranger.

L’idée de GoodShabbat, racontée par le fondateur Alexandre :« J’ai déjà eu l’occasion, au cours de mes études, de participer à des shab-bats pleins organisés par les asso-ciations étudiantes juives de France Aussi, lors de voyages touristiques, en Israël et à Dublin j’avais eu l’oc-casion de participer à des shabbats organisés. Toutefois je voyage beaucoup depuis six ans, notamment au travers de mes coupes du monde d’escrime dans tous les pays du monde.Et ça m’aurait changé la vie de trou-ver des personnes pouvant m’ac-cueillir pour le repas du vendredi soir ou du samedi midi. Aussi cela aurait été fort agréable pour rencon-trer de nouvelles personnes, décou-vrir de nouvelles cultures et passer d’agréables moments.Il était toujours possible d’aller à la synagogue pour essayer de trouver du monde, mais une fois sur place, ça s’avère plutôt délicat, on ne sait pas forcément vers qui s’orienter et il n’est pas aisé pour tout un chacun d’oser cette démarche.Pour illustrer ce besoin, je peux vous faire part d’une expérience toute ré-cente : les championnats du monde d’escrime 2011 se sont déroulés le lendemain de Yom Kippour en Italie.Nous étions donc contraints de passer Yom Kippour en Italie.J’ai fait les démarches pour essayer de trouver des juifs sur place mais aucune institution n’a su me rensei-gner ou me donner un numéro de téléphone.

Si en un simple « clic », j’avais pu trouver les informations nécessaires et surtout des personnes sur place, nous aurions pu, toute l’équipe Israé-lienne d’escrime, honorer Kippour dans de bonnes conditions.Internet, qui est ma passion, permet de mettre facilement en relation les personnes. J’ai donc eu naturellement l’idée de créer la plateforme de mise en rela-tion GoodShabbat.com »

GoodShabbat a ainsi été fondé par Alexandre Woog, web entrepreneur, athlète de haut niveau champion d’Is-raël d’escrime et Jeremy Cahen. Tous deux sont diplômés d’HEC. Il s’agit d’un projet associatif entièrement gratuit qui ne peut se développer que grâce aux dons, donc n’hésitez pas à les aider, ce que souligne Alexandre à Israel actualités « Nous avons besoin de visibilité, de ce fait nous remercions vraiment Israel Actualités de parler de nous. Mais nous avons besoin aussi de toucher la commu-nauté juive sur le long terme et donc besoin de financements pour nous faire connaître».

L’association est pour le moment sou-tenue par Ezra Venture (Fonds pour l’initiative juive), le groupe Datacall (spécialiste en prestations marketing à distance) et l’avocate Maître Nasta-sia Zaafrani. Le mentor du projet est Theo Hoffenberg (CEO Reverso).

Lorsqu’on demande à Alexandre ce que le service va apporter par rapport aux habads il nous répond « notre service est complémentaire. Nous invitons bien évidemment tous les habads à s’inscrire sur GoodShab-bat. Aussi notre site s’adresse à une cible beaucoup plus large, et permet de faire des réservations en ligne, de pouvoir connaître son hôte grâce à des échanges par messagerie, les expériences passées sur le livre d’or, etc. »

Pour finir, Alexandre nous explique « qu’en simplement vous inscrivant sur GoodShabbat, et en parlant du concept autour de vous et sur les ré-seaux soxiaux, vous réalisez déjà une magnifique mitzvah ».

Pour plus d’informations, rdv sur [email protected]

Le champion d’Israel d’escrime vient de lancer GoodShabbat.com, le premier site de mise en relation pour Shabbat

Yariv Oppenheimer, le secrétaire général du mouvement pro-pa-lestinien La Paix Maintenant, a annoncé lundi qu’il serait candidat pour une place sur la liste du Parti travailliste lors des primaires du parti, le 27 novembre prochain.

Promettant de promouvoir un agenda politique aux côtés des programmes sociaux et économiques avancées par d’autres candidats travaillistes, Op-penheimer a annoncé qu’il allait quit-ter le poste qu’il occupe depuis 2003 à la tête de l’organisation Shalom Akhshav (La Paix Maintenant). En 2006 et en 2009, il avait déjà tenté de se faire élire à la Knesset… Sans succès, il était retourné à ses petites affaires.

Oppenheimer, 35 ans, s’est engagé à poursuivre les efforts qu’il a promu à la tête de La Paix Maintenant « Je

souhaite apporter un agenda politique clair qui prône une solution à deux Etats et mette fin aux énormes inves-tissements dans les implantations, » affirme t-il.

Le député Danny Danon (Likoud), joint par JSSNews, s’est moqué du candidat d’extrême gauche en l’appe-lant « un anarchiste » ou encore « un gauchiste radical ». « Il semble que le parti travailliste devienne encore plus à gauche que le Meretz et les anti-sio-nistes du parti Hadash » (liste Arabe).

Ces dernières semaines, le Parti tra-vailliste a accueilli plusieurs haut profil dans ses rangs, y compris Erel Margalit (capital-risqueur), Mickey Rosenthal (journaliste) et Stav Shaf-fir et Itzik Shmuli (responsable des protestations sociales).

Lynda Aldor

Le responsable de La Paix Maintenant veut être élu en tant que député travailliste

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 24 Octobre 2012

Le débat de ce soir sera important. En matière de crédibilité écono-mique, Mitt Romney a déjà gagné la partie. Aucun entrepreneur amé-ricain, aucun chômeur espérant retrouver du travail, aucun salarié ayant vu son niveau de vie baisser de plusieurs milliers de dollars au cours des quatre dernières années ne peut se faire la moindre illusion sur Barack Obama qui, d’ailleurs, ne propose rien, sinon la continua-tion de politiques qui ont si bien réussi, et se contente dès lors de continuer à faire tout son possible pour traîner dans la boue son ad-versaire (une publicité de la cam-pagne Obama diffusée présente-ment en Ohio présente encore Mitt Romney comme un homme souhai-tant la banqueroute d’entreprises et le décrit comme n’étant pas « l’un d’entre nous »).

Il reste à Mitt Romney à gagner la partie en politique étrangère. Cela aurait été chose faite lors du précé-dent débat sans la façon honteuse dont Candy Crowley s’est prêté au jeu d’Obama et s’est faite complice des subterfuges de celui-ci. le 11 septembre 2012 quatre hommes sont morts dans une attaque terroriste d’al Qaida à Benghazi Cela devrait être chose faite dans quelques heures.

Le bilan de Barack Obama était déjà accablant avant le 11 septembre 2012. Depuis, ce bilan est devenu plus acca-blant encore, puisque le 11 septembre

2012 quatre hommes sont morts dans une attaque terroriste d’al Qaida à Benghazi, et puisqu’il est désormais clair que l’administration Obama et Obama lui-même ont procédé à une falsification des faits extrêmement grave. Je pense que Barack Obama va tenter de jouer la fausse indignation, prendre la posture de l’homme d’Etat qu’il n’est pas, reprocher à Mitt Rom-ney de « politiser » un crime horrible. Je pense que Mitt Romney trouvera les mots pour répondre.

Je pense qu’Obama va tenter de sub-merger Mitt Romney sous un torrent de mensonges de façon à ce que ce dernier passe son temps à répliquer et à rétablir les faits, et soit ainsi en posture défensive. Je pense que Mitt Romney doit rétablir les faits, mais doit aussi ne pas y consacrer l’essen-tiel de son temps de parole et faire ce que suggère Bill Kristol dans le Weekly Standard, s’adresser à l’Amé-rique. De fait, l’heure est grave.

Il faut qu’il y ait bientôt à nouveau un Président des Etats Unis à la Maison Blanche, car avec Obama, il n’y a pas de Président des Etats-Unis à la Maison Blanche. Mitt Romney doit montrer qu’il est ce Président. Il doit expliquer l’immense désastre que constituent les années Obama, et ex-pliquer aussitôt que ce désastre n’est pas irrémédiable et que les Etats Unis d’Amérique sont toujours les Etats-Unis d’Amérique.

Il doit d’adresser non pas seulement aux Républicains et aux conserva-teurs, mais à tout le peuple américain, en disant que les années Obama sont une anomalie, une grave aberration, et qu’il s’agit de mettre fin à l’aber-ration. Il doit intégrer à son discours l’esprit de Harry Truman lorsque ce-lui-ci a reconnu Israël sans attendre et mis en place la doctrine de l’endigue-ment de l’Union Soviétique, l’esprit de John Kennedy lorsque celui-ci a parlé sans ambiguïté des dangers du communisme (Kennedy a commis de graves erreurs concernant Cuba et face à Khrouchtchev, mais là n’est pas l’essentiel aujourd’hui).

Il doit intégrer l’esprit de Ronald Reagan, bien sûr, en montrant que ce qui a été au cœur de la doctrine Reagan (la paix par la puissance) sera au cœur des années Romney si elles commencent au lendemain du 6 novembre. Le monde a besoin que les Etats-Unis aient un Président Mitt Romney a déjà parlé de cette façon dans son discours de politique étran-gère. Je ne veux pas douter qu’il le fera à nouveau.

Les Etats-Unis d’Amérique ont besoin d’un Président. Le monde a besoin que les Etats-Unis aient un Président. Je ne veux, pour l’heure, pas envisager l’hypothèse d’une réélection d’Obama. Et je considère qu’au vu du bilan des années Oba-ma, au vu de la façon ignominieuse dont toute l’administration Obama s’est conduite depuis le 11 septembre 2012, au vu de la situation en Syrie et au Proche-Orient en général, au vu de la situation en Libye, en Egypte, en Afrique subsaharienne, en mer de Chine ou en Amérique latine, ceux qui se réjouiraient encore de la pers-pective d’une réélection de Barack Obama sont d’une irresponsabilité criminelle. Je n’ai pas vu trace de l’affaire Benghazi dans la presse française, ou vraiment très peu. Cette non information fait partie intégrante de l’irresponsabilité susdite

© Guy Millière

Mitt Romney doit parler pour l’Amérique

Le milliardaire américain Donald Trump a déclaré sur Fox News qu’il lancera une «bombe» contre le président Barack Obama mer-credi, mais il a refusé de révéler les détails. Il a assuré les téléspec-tateurs que cette nouvelle pourrait changer le résultat de l’élection présidentielle.

Trump supporte le républicain Mitt Romney après avoir considéré être candidat à la présidence, et il a été un des américains les plus virulent parmi ceux qui doutent que Barack Hussein Obama est bien né aux Etats-Unis, une condition pour être président. Le magnat de l’immobilier a téléphoné à l’émission «Fox and Friends» et a déclaré qu’il a «quelque chose de très très gros en ce qui concerne le prési-dent des Etats-Unis.

Ca va être gros. Je sais une chose, vous allez le couvrir d’une grande manière.» Trump a écrit sur Twitter : «restez à l’écoute pour ma grosse annonce sur Obama», puis a envoyé un autre tweet, «attendez et vous ver-rez!»

«C’est très gros»Plus gros que quiconque l’ima-gine.» Fox a demandé si l’annonce de Trump est personnelle ou si elle reflète sa capacité à gouverner, et il a répondu : «c’est tout en un». Il a dit qu’il fera son annonce vers midi mer-credi, et les medias américains seront sans aucun doute a fleur de peau, sans parler de l’équipe de campagne d’Obama.

Il est évident qu’une possible réé-lection d’Obama n’est pas bonne pour Israël, pas bonne pour le Proche Orient, pas bonne pour le monde. Si Trump a effectivement quelque chose de «très gros» sur Obama, on ne peut être que dans l’attente de cette «énorme nouvelle». Rendez-vous donc demain soir !

Donald Trump a une «bombe» contre le président Barack Obama

Des échanges de tirs ont opposé lundi dans un quartier sunnite de Beyrouth des militaires et des hommes armés, faisant craindre un embrasement du Liban dont le chef de l’opposition Saad Hariri a affi-ché sa détermination à renverser le gouvernement de son rival Najib Mikati.

Qu’il est amusant de voir Saad, celui-là même qui humilie l’histoire de son père en refusant de pointer ouverte-ment le Hezbollah pour l’assassinat de son père, revenir aujourd’hui sur le devant de la scène en jouant les « lea-ders. » Mais quand il était au pouvoir,

que faisait-il ? Pourquoi se permet-il de critiquer aujourd’hui le Hezbollah si c’est lui qui à permis à cette organi-sation terroriste de prendre le pouvoir au Liban ?

Dans la matinée, des hommes armés de kalachnikovs, et portant des ca-goules noires, empêchaient les voi-tures de passer en obstruant la chaus-sée avec des ordures, des pierres et des morceaux de fer. « Rien ne sera plus comme avant.

Nous allons nous réunir avec Ahmad Hariri (responsable du Courant du futur de Saad Hariri) pour lui dire

que nous n’accepterons plus de res-ter marginalisés », a dit l’un d’entre eux. Une fillette de neuf ans a été tuée par balles dans un autre incident qui s’est déroulé entre le quartier de Bab Tabbaneh, majoritairement sunnite et favorable à la rébellion syrienne. Un responsable médical a précisé que la mère de la victime était alaouite, son père sunnite, et qu’ils vivaient dans le quartier alaouite.

La tension était perceptible dans de nombreuses zones de Tripoli, théâtre d’incidents récurrents ces derniers mois entre les deux communau-tés profondément divisées par le conflit en Syrie voisine. Des convois d’hommes armés circulaient dans la ville, ouvrant le feu sans distinction.

Les troupes libanaises se sont dé-ployées autour de la maison du Pre-mier ministre libanais Najib Mikati à Tripoli, apparemment dans le but d’empêcher une éventuelle attaque, après une importante mobilisation à Beyrouth pour réclamer sa démis-sion. Un député d’opposition, Mouïn Merhabi, a planté deux tentes devant

cette bâtisse, avec le soutien de di-zaines de partisans, lançant ainsi un mouvement de protestation qui doit, selon lui, durer jusqu’à la démission de Mikati.

Sur les fronts d’Idleb, d’Alep (nord), de la province de Damas, Deraa (sud) et Homs (centre), les troupes du ré-gime syrien, appuyées par les chars, tentaient de reprendre plusieurs loca-lités aux mains des rebelles, a précisé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Les forces loyalistes bombardaient à l’artillerie la localité de Harasta où sont retranchés des rebelles, près de la capitale syrienne, et tentaient de la prendre d’assaut, a précisé l’ONG au lendemain d’un nouvel attentat à la voiture piégée à Damas qui a fait au moins 13 morts.

Dans la province d’Idleb (nord-ouest), des combats avaient lieu près de la base militaire de Wadi Deif, assiégée depuis des jours par les re-belles qui tentent de la prendre, selon l’ONG qui s’appuie sur un important

réseau de militants et de médecins sur place. Cette base est située à la péri-phérie est de la ville stratégique de Maaret al-Noomane, bombardée de-puis l’aube par les troupes du régime.

La prise le 9 octobre de cette cité a permis aux rebelles de couper le prin-cipal axe routier utilisé par l’armée pour envoyer les renforts dans le Nord. Cet axe Damas-Alep permet-tait d’acheminer des renforts dans la ville d’Alep, où des combats se pour-suivaient.

Pour Ghassan al-Azzi, professeur de Sciences politiques à l’Université Li-banaise, « Saad Hariri et ses partisans concentrent leurs attaques sur Najib Mikati car c’est un rival politique pour le poste de Premier ministre, et évitent de s’en prendre frontalement au Hezbollah, car cela se transfor-merait directement en affrontements entre sunnites et chiites ». « S’en prendre directement au Hezbollah signifie sans ambage être clairement en faveur de la guerre civile », a-t-il avertit.David Da Silva

Liban: Saad Hariri veut-il une nouvelle guerre civile ?