israël actualités n°217

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GRATUIT - Numéro 217 - Edition du Mercredi 20 Juin 2012 Journal Israélien en langue française MUNICH 1972 : Rappelons-nous de ce drame, il ya 40 ans

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°217

GRATUIT - Numéro 217 - Edition du Mercredi 20 Juin 2012 Journal Israélien en langue française

MUNICH 1972 :Rappelons-nous de ce drame, il ya 40 ans

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters,

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

Les juifs de France ont-ils d’autres choix que de faire leur Alya ? Ces derniers temps, en France, au sein de la communauté juive, il n’y a pas un jour où ne se déversent tor-rents de haine contre les juifs ou contre Israël ... ce qui alimente la détresse toujours plus grandissante au sein de la communauté juive ... Mais aujourd’hui, un autre cap a été franchi ... Les appels et les me-naces de morts se développent sur la toile. Pour exemple, dernière-ment, des menaces de mort on tété proférées à l’encontre du Grand Rabbin de France Gilles Berheim sur Facebook ...

Mes amis, comment devons-nous réagir face à ce déferlement d’at-taques ? Il y en a marre de recevoir des coups sans réagir ! Jusqu’à quand les responsables institutionnels vont-ils rester inertes face à cette situation ? Il faut agir et vite ! Après l’assassi-nat de Toulouse notamment, au lieu de se calmer, les violences n’ont fait qu’augmenter. Régulièrement, nous recevons au sein du journal et via les media hors communautaires, mais passées sous silence, des nouvelles d’agressions verbales, physiques. Dé-sormais, les fichages de juifs faisant partie de différentes organisations qui ressemblent étrangement à un appel au lynchage sur facebook. Combien de temps cela va-t-il encore durer ? Jusqu’à ce qu’un dégénéré entende la voix de Allah ?

La question est de savoir si les juifs de France ont leur place dans cette république car la situation que nous vivons aujourd’hui ressemble à ce qui, en d’autres temps, avait précédé la seconde guerre mondiale : la crise et, bien évidement, la stigmatisation du Juif comme bouc émissaire ...

Nous pouvons aussi nous aperce-voir chez nos voisins européens la montée de l’extrême droite, voir des partis néo-nazis ... Incroyable, près de 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, des groupuscules d’extrême droite se revendiquent en-core de la doctrine nazie. Que dire de notre cher pays où l’extrême droite a recueilli près de 6 millions de voix ? Ce chiffre ne vous rappelle rien ?

Je ne veux pas rentrer dans le mysti-cisme mais cela fait peur ...

D’après mes dernières informations le PS voudrai instaurer une part de proportionnelle aux prochaines élec-tions législatives. Tout cela pour affaiblir la droite mais aussi pour ren-forcer l’extrême droite car pour infor-mation, si la proportionnelle avait eu lieu le 17 Juin dernier, nous n’aurions pas eu deux députés Front National à l’assemblée mais près de 100 ! Alors imaginez la suite. Mes amis, que devons-nous faire ? Attendre comme l’ont fait nos anciens ? Moi, je dis non car nous, Juifs de France, nous avons la chance d’avoir une deuxième patrie, un pays fort bien qu’il soit entouré d’ennemis. Cela n’empêche en rien le fait que nous aimons la France, ce pays qui nous a tout don-né pendant des années. Ce pays qui nous a accueillis est aujourd’hui dans l’impossibilité de garantir la sécurité de nos enfants ... C’est pour cela que le meilleur choix, et je le pense vrai-ment, est de nous installer en Israël. Bien évidement, cela n’est pas facile, beaucoup de nos coreligionnaires sont bien installés, mais pensons à nos enfants. C’est à eux qu’il faut penser en premier lieu. Ne soyons pas égoïstes ... Israël est un pays riche dans tous les domaines. Israël est l’un des pays qui a su maitriser les effets de la crise ... Je le dis encore, si nos responsables politiques ne font rien pour endiguer ce phénomène de vio-lence envers nous, les juifs de France, comme l’ont fait avant eux les juifs des pays arabes, devront un jour ou l’autre quitter la France. Pas parce que les Juifs n’aiment pas la France car nous aimons profondément ce pays, mais parce que nous devons penser à l’avenir de nos enfants. La situation n’est plus tenable de savoir que lorsque nos enfants partent à l’école, nous avons systématique-ment l’angoisse que quelque chose de grave puisse leur arriver. Alors avant que cela n’arrive, il est important que nos responsables institutionnels communautaires agissent de concert avec les pouvoirs publics en faisant passer le message et d’invectiver nos ennemis en leur disant qu’il est inac-ceptable que nous, Juifs de France, citoyens français, ne puissions vivre comme tout autre Français dans le respect de la République. Nous de-vons pouvoir être libre comme tous les autres citoyens de ce pays de pra-tiquer notre religion comme bon nous semble, de ne pas nous faire agres-ser physiquement ou verbalement lorsque nous portons un signe dis-tinctif … Messieurs les responsables politiques, nous vivons dans un pays libre, le pays des droits de l’homme, ce pays, c’est la France, ce pays que les Juifs de France aiment. Ne faites pas l’erreur de nous repousser.

Alain SAYADA 06 68 17 25 55

Les juifs de France ont-ils d’autre choix que de faire leur Alya ?

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

La Russie aurait commencé à éva-cuer ses ressortissants de Syrie, après avoir constaté que le régime a perdu le contrôle de près de 60% du territoire. Désormais, l’Armée Syrienne Libre utilisent des voies de ravitaillement entre Idleb et Deraa sans passer par des positions tenues par le régime.

Celui-ci utilise de plus en plus les hélicoptères après la destruction de dizaines de chars T-62 et T-72 par les insurgés. Le moral de l’armée régu-lière est au bord de l’effondrement, affirment plusieurs rapports secrets, établis par les services de renseigne-ments arabes et occidentaux. Mais Bachar Al-Assad ne s’avoue pas vaincu. Selon le quotidien koweïtien « Al-Seyassah », il a rejeté toutes les tentatives iraniennes, russes et celles menées par le Hezbollah, pour sauver le régime en transférant ses pouvoirs.

Ce faisant, Assad a scellé son sort qui ressemblera, sans doute, à celui de tous les autres dictateurs qui l’ont précédé. Cette fin est d’autant plus prévisible que les défections se multiplient et que le moral de l’ar-mée régulière est au plus bas. Les

insurgés diffusent les images impres-sionnantes des blindés détruits et affirment avoir transformé plusieurs localités en cimetières de chars, une expression empruntée au Hezbollah qui avait détruit plusieurs chars israé-liens Merkava à Maroun al-Ras, à l’été 2006.

L’équipement de plus en plus sophis-tiqué de l’Armée Syrienne Libre et les lourdes pertes subies par le régime oblige ce dernier à éviter la confronta-tion directe et à privilégier le recours à la force aveugle et à l’aviation, pour tenter d’inverser la tendance.

En vain. Selon plusieurs rapports établis par les services de renseigne-ment, le régime a perdu le contrôle de près de 60% du territoire, et ne peut désormais plus compter sur le soutien des commerçants d’Alep et de Da-mas. Assad pense que son salut vien-drait de la Russie et s’emploie donc à l’impliquer dans le bourbier.

C’est ainsi que Damas a annoncé des manœuvres conjointes d’ampleur inédite en Syrie, avec les armées de terre, l’aviation et la marine russes, chinoises, iraniennes et syriennes,

pour le mois de juillet. Mais cette annonce s’est révélée un « gros men-songe que seul le régime de Bachar Al-Assad peut en produire ». Le site de propagande syrienne « Dampress » a fait cette annonce de la façon la plus solennelle possible, avant d’être reprise par une agence de presse ira-nienne, puis par une agence russe, donnant à ce mensonge une dimen-sion stratégique.

En effet, selon Damas, ces exercices allaient impliquer 90.000 soldats, 400 avions, 1.000 chars, 50 navires dont 14 chinois qui traversent le Canal de Suez dans les prochains jours, et plusieurs sous-marins dont des ira-niens... Damas a également annoncé que deux navires russes s’apprêtent à accoster à Tartous. Mais la Russie a formellement démenti la program-mation de tels exercices, tout comme elle a démenti que ses navires se rendent à Tartous.

Moscou a au contraire affirmé que les deux bâtiments étaient en exercice en Mer noire, pendant une semaine, et regagneront leur base en Russie dès le 25 juin. Aucune escale n’est donc prévue en Syrie. Après ces annonces et les démentis, la confusion est à son comble.

Le Pentagone annonce ce soir que la marine russe s’apprête à envoyer trois navires de guerre en Syrie. Selon Washington, « l’intention affichée par Moscou était d’acheminer du maté-riel et du personnel à sa base navale de Tartous, sur les côtes syriennes ». Habitués aux mensonges propagan-distes du régime qu’ils combattent depuis plus de 15 mois, les Syriens ne savent plus qui croire. Mais ils affir-ment que les mensonges du régime attestent qu’il est aux abois, et qu’il tente d’exploiter les divergences des intérêts stratégiques entre la Russie et les Etats-Unis pour sauver sa peau.

Stefano B. C.

Aux abois, Bachar Al-Assad veut à tout prix impliquer les Russes

La Russie, la Chine et l’Iran mène-ront dans les semaines à venir des manœuvres militaires conjointes en Syrie, selon une information de la chaîne de télévision Al-Ara-biya diffusée aujourd’hui, mardi 19 juin 2012. Ces exercices mili-taires, les plus importants de l’his-toire du Proche-Orient, réuniront quelque 90’000 militaires de forces terrestres, navales et aériennes. La chaîne Al-Arabiya annonce par ailleurs que douze navires de la

Marine chinoise ont reçu l’autori-sation de franchir le canal de Suez.

Ces navires se dirigent à proximité des côtes syriennes. D’après Al-Ara-biya, ces manœuvres impliqueront 400 avions et 1’000 chars. En outre, des sous-marins, des contre-torpil-leurs et un porte-avions russes y pren-dront part. La Syrie profitera de ces exercices militaires pour tester ses missiles sol-air ainsi que ses systèmes de défense antiaérienne. Ces affirma-

tions selon lesquelles la Russie, la Chine et l’Iran devraient mener dans les semaines à venir des manœuvres militaires conjointes en Syrie sont « dénuées de tout fondement », déclare, aujourd’hui, mardi 19 juin 2012, à Moscou, la porte-parole de la prési-dence syrienne Bousseina Chaaban, qui ajoute : « Ces informations ne correspondent pas à la réalité. Rien de tel n’est envisagé ni envisageable ».

Michel Garroté

La Russie, la Chine et l’Iran interviendront-ils en Syrie ?

« Si on élimine les conflits de l’islam, le monde est vraiment très pacifique »Si on regarde les conflits actuels entre le monde islamique et le monde non islamique, on constate une chose très intéressante. De nombreuses sociétés musulmanes, qui ne peuvent être classées dans la même civilisation, ont quelque chose en commun : c’est leur ten-dance à être en conflit avec leurs voisins.

- Si on regarde très au sud, on voit le Timor-Oriental, où les musulmans in-donésiens ont abattu ⅓ de la popula-tion de cette ancienne colonie portu-gaise qui était, d’ailleurs, catholique.

- Au Sud des Philippines, on observe une rébellion islamique extrêmement violente qui dure depuis des années.

- En Indonésie même, il y a eu des conflits religieux ou les minorités chrétiennes ont été écrasées et ont pratiquement disparues.

- Nous avons des secousses isla-miques très actives en Thaïlande et en Chine à Ching-Yang.

- Dans le sous-continent indien, ce qui s’est passé est tragique. C’est là qu’eut lieu les très peu connu holo-causte des hindous, qui dura 1000 ans, et qui a laissé un traumatisme profond parmi la population, et qui se continue encore aujourd’hui au Cashmere.

- En Afrique, il y a la guerre – dis-continue – au Soudan, depuis 20 ans, dont il est impossible d’estimer exactement le nombre de morts, qui est de l’ordre de plusieurs centaine de milliers.

- Il y a les massacres et l’instabilité au Nigeria, ou les islamistes pressu-risent le gouvernement pour le forcer

à accepter la charia.

- Et bien sûr il y a la Mauritanie, ou les musulmans attaquent en perma-nence les soudanais non musulmans.

- Ensuite, il y a le Caucase, la Tchét-chénie.

- Puis en Europe, il y a le conflit dans l’ex Yougoslavie entre les musul-mans bosniaques et les Serbes et les Croates.

- Et le conflit entre les Albanais et les Serbes albanais et les Macédoniens, et probablement bientôt entre les Al-banais et les Grecs.

En conclusion, si on élimine ces conflits, si on enlève du champ l’is-lam, le monde est plutôt un endroit en paix !

Et si on retire l’islam du champ des actes terroristes, si on supprime de l’équation les attaques terroristes me-nées par les musulmans, on s’aper-çoit alors que la guerre contre le ter-rorisme n’a pas de raison d’être, car il n’y a presque aucun problème de terrorisme !

Tout est dit......

© Jean-Patrick Grumberg

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Les vols opérés en Airbus A320 partiront début septembre le mer-credi de Marseille à 14h10 avec ar-rivée à Tel Aviv à 18h55, les samedi et dimanche, à 7h20 avec arrivée à Tel Aviv à 12h0. Les vols retour partiront de Tel Aviv le mercredi à 20h05 avec arrivée Marseille à 23h35 et les samedi et dimanche à 13h15 avec arrivée à 16h45.

Si Air France ajoute cette liaison de-puis sa base provinciale de Marseille, elle en supprime d’un autre côté quatre autres depuis la cité phocéenne également début septembre, vers Bar-celone, Bâle-Mulhouse, Beyrouth et Düsseldorf. Pour rappel, Air France relie déjà Tel Aviv depuis Paris CDG (2 vols quotidiens) en concurrence cette fois avec les compagnies israé-liennes El Al et Arkia.

Le Rabbi de Loubavitch peut être heureux de l’attitude d’Air France. David Price est le seul pilote Habad au monde. Dans le cockpit d’un Air-bus 330 d’Air France, environ une heure après le décollage, lors d’un vol entre Paris et le Sénégal, avec l’avion volant sur pilote automatique, le pi-lote, lui, termine d’étudier ses deux portions quotidiennes du Houmach et du Tanya. Il prend ensuite son micro : « bonjour ! C’est votre capitaine qui

vous parle. J’espère que vous appré-ciez le vol… ».

David Price, 47 ans, a la particularité d’être le seul pilote Habad au monde. Natif de Paris, l’initiation de Price au monde de l’aviation a commencé alors qu’il était enfant. Tard, un soir, le père de David, alors âgé de six ans, l’a réveillé pour qu’il regarde le pre-mier atterrissage habité sur la lune.

Pendant des années, le garçon a rêvé d’être astronaute. L’initiation de Price au monde du judaïsme traditionnel est venue plus tard. Il avait onze ans lorsqu’il rentra pour la première fois dans une synagogue. C’était lors de la guerre du Kippour. Les informa-tions effrayantes ont poussé des juifs du monde entier, comme la mère de Price, à montrer leur solidarité avec les juifs d’Israël.

Assez rapidement, la mère du garçon (ses parents avaient divorcé quelques années plus tôt) commença à devenir pratiquante et décida de donner à son fils une éducation juive, ce qu’elle fit avec l’aide de Habad à Paris. Price a visité le Rabbi de Loubavitch à deux reprises alors qu’il était adolescent, la première fois avec sa mère, la se-conde avec un groupe d’adolescents en visite chez le Rabbi.

Les visites ont été des expériences mémorables et ont exercé une pro-fonde impression sur le jeune Price. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, David s’inscrit dans l’école de pilote de Toulouse. Cinq ans plus tard, il devient copilote, et dix ans plus tard, avec deux milles heures de vol à son actif, il obtient ses ailes de pilote. Ces dix dernières an-nées, Price a été un pilote transatlan-tique, volant de longues routes, qui lui laissent, selon ses propres mots, « tout le temps de s’émerveiller de la

création d’Hashem ».

Père de trois enfants, Price prend sou-vent sa femme et ses filles en voyage aux Etats-Unis, et sa famille aime le voir assis aux commandes. Il n’est pas toujours facile d’être un pilote observant dit Price, qui admet devoir constamment lutter pour ses droits religieux. La loi française donne aux pilotes plusieurs jours de repos et Price les utilise tous pour les Shabat et les fêtes juives.

Malgré cela, il fait toujours attention de vérifier et d’être certain qu’il ne s’est pas vu assigner par erreur un vol pendant Shabat. Il prend également soin d’éviter des vols qui doivent décoller avant 10h du matin, lui lais-sant le temps de faire sa prière du matin au sol. Ce n’est pas un choix de carrière pratique ou idéal pour un juif observant, reconnaît-il. Mais pas-ser la majorité de son temps dans le ciel lui laisse tout le loisir de réfléchir aux questions spirituelles ou existen-tielles.

Interviewé durant la pire interruption de vols qui a récemment paralysé le ciel européen à cause des cendres volcaniques, le pilote hassidique a dé-claré que cette situation lui a servi de rappel utile : « une éruption de cette ampleur n’est plus apparue depuis de longues décennies. Je ne doute pas qu’il s’agisse d’un signe d’Hashem, pour nous rappeler de ne pas prendre comme un fait acquis que le ciel nous est ouvert. »

« En outre, une chose étonnante qui est arrivée suite à l’éruption », dit le pilote, incapable de résister à cette pensée, « des milliers de juifs n’ont pas volé Shabat… »

Source: http://www.air-journal.fr/

A partir du 5 septembre, Air France reliera l’aéroport de Marseille à l’aéroport Ben Gourion

Le buste en pierre d’une des figures les plus contestées de Hongrie, l’an-cien régent Miklos Horthy (1920-1944), allié d’Adolf Hitler, a été inauguré samedi à Csokako (1.300 habitants), à 60 km de Budapest. «Horthy nous a montré la voie», a déclaré le maire de Csokako, Györ-gy Furesz.

«Ce pays était déchiré une fois de plus, assurer l’unité du pays était une de ses priorités», a poursuivi le maire devant une assemblée de près de 800 personnes, dont certaines agitaient des drapeaux ou portaient des t-shirts avec une carte de la grande Hongrie.

Pour ses défenseurs, Horthy est celui qui a rendu sa fierté à un pays démantelé en 1920 à la suite du traité de Trianon et a fait preuve de patriotisme après les affrontements sanglants pendant l’éphémère Répu-blique des Conseils (1919), soutenue par la Russie soviétique. Ses adver-saires estiment que Miklos Horthy, qui a fait intégrer début 1941 la Hon-grie aux forces de l’Axe (Rome-Ber-lin-Tokyo), s’est rendu responsable de la mort de milliers de Hongrois d’origine juive et rom via l’applica-tion de lois antisémites et racistes.

Une série d’événements récents ré-habilitant l’ancien régent a lancé un débat public sur la résurgence d’un «culte Horthy» qui dépasserait les

cercles d’extrême droite avec le sou-tien personnel de certaines personna-lités proches du gouvernement.

Début mai, deux députés du Fidesz, le parti conservateur au pouvoir du Premier ministre Viktor Orban, ont participé à un bal organisé pour lever les fonds nécessaires à une statue de Miklos Horthy à Budapest. Huile sur le feu Ses détracteurs accusent le gou-vernement d’attiser les sentiments nationalistes et de réinterpréter l’his-toire pour regagner le vote des élec-teurs du parti d’extrême droite Jobbik populaire dans les zones rurales.

Dans une interview parue dimanche dans le quotidien autrichien Die Presse, M. Orban s’est refusé à qua-lifier Miklos Horthy de dictateur. Interrogé sur la multiplication des événements à sa mémoire, le Premier ministre a déclaré: «Les décisions incombent exclusivement aux collec-tivités locales».

Trois autres villes hongroises ont récemment célébré Miklos Horthy, donnant son nom à un parc, érigeant une statue de bois grandeur nature ou encore replaçant une plaque de marbre à son honneur sur les murs d’une école dont elle avait été enle-vée en 1947.

Source Tribune de Genève.ch

Buste à l’effigie d’un ancien allié d’Hitler inauguré

Le président russe Vladimir Pou-tine se rendra les 25 et 26 juin au Proche-Orient pour visiter Israël, les territoires palestiniens et la Jor-danie, annonce lundi le service de presse du Kremlin. «Nous avons été invités il y a assez longtemps et nous avons jugé utile d’en profiter pour visiter Israël, un partenaire très important pour nous, un pays arabe ainsi que les territoires pales-tiniens», a déclaré aux journalistes Iouri Ouchakov, assistant du prési-dent russe.

Selon lui, la prochaine tournée du chef de l’Etat russe est «très impor-tante et significative».

Poutine prochainement en tournée au Proche-Orient

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Deux navires de la marine russe sont en route pour la Syrie, dans le but de « protéger les citoyens russes et la base navale russe » affirme les agences de presses moscovites à l’instant. En plus de vendre des centaines de tonnes d’armes à Ba-char el Assad, voilà que ce dernier reçoit enfin le soutien total des mili-taire russes. Peut-être va t-il enfin pouvoir terminer de génocider ses opposants : les russes sont telle-ment forts pour faire des guerres

sans recevoir la moindre condam-nation !

Interfax, cite ce lundi un respon-sable de la marine russe affirmant que le Nikolai Filchenkov et le César Kunikov, deux navires de la flotte de combat, sont en chemin vers le port de Tartous. Un grand nombre de sol-dats sont à bord de ces bateaux. Tar-tous est la Russie la base navale russe en Méditerranée.

Ce port sert de dock d’arrivée pour les armes achetées en Iran, Corée du Nord et Chine. La majeure partie des militaires russes en Syrie sont des conseillers militaires des haut-fonc-tionnaires syriens. La Russie a pro-tégé le régime de la Syrie des sanc-tions internationales sur la répression contre les manifestations. Plus de 14.000 personnes ont été tuées par la Syrie avec la complicité de Moscou depuis mars 2011.

Zeev Koskas

La Russie envoie sa marine de guerre défendre Bachar el Assad

Mon article d’aujourd’hui «Res-tons en dehors du bourbier syrien» a donné lieu à un certain nombre de commentaires. Voici quelques réactions: Jonathan Tobin écrit une réfutation dans le blog du magazine Commentary, dans la rubrique «Arguments». Le para-graphe essentiel est ainsi libellé: Le fait qu’Assad en réchappe ne signi-fie pas juste plus de carnage syrien, mais ce sera une grande victoire pour ses alliés iraniens qui verront leur position énormément renfor-cée. D’une façon ou d’une autre, l’Occident doit éviter que cela ne se produise.

par Daniel Pipes

Les raisons pour ne rien faire pour la

Syrie sont comme celles de ne rien faire au sujet de la menace nucléaire iranienne. Les conséquences de l’in-tervention engendreront un désordre pénible et peut-être horrible. Pour-tant, l’autre solution est bien pire. Ma réponse est la suivante:

Oui, la survie d’Assad sera un encou-ragement aux mollahs de Téhéran, mais (1) il est peu probable que cela se produise et (2) la perspective de voir un nouveau régime agressif isla-miste gouverner à partir de Damas me décourage de vouloir l’aider à parve-nir au pouvoir.

Les deux, ce régime et Assad sont, pour reprendre le mot de Tobin, «hor-ribles». Cela étant le cas, à moins que les puissances occidentales ne soient

disposées à imposer leur propre vo-lonté en Syrie, il est préférable de res-ter à l’écart et de ne pas être respon-sable de ce qui vient ensuite, mieux vaut n’être en aucune façon morale-ment impliqué dans aucune de leurs actions. En outre, et ce n’est pas un point mineur: lorsque les deux parties ont des intentions meurtrières envers nous, pourquoi mettre des vies améri-caines en danger?

Le lecteur Jim Evans écrit à National Review Online que «M. Pipes omet de mentionner que les chrétiens qui représentent 10% de la population syrienne ou environ deux millions de chrétiens ... généralement soit sou-tiennent Assad ou ne veulent pas la violence des terroristes ... .

Oui, Assad est un dictateur, mais tuer des femmes et des enfants chrétiens innocents est immoral. « Ma réponse est la suivante: C’est exact, je n’ai pas mentionné les chrétiens syriens ou d’autres minorités, qui sont tous en grand danger en raison des progrès islamistes.

Cependant quelle que soit l’ampleur de ma préoccupation pour leur bien-être, je ne crois pas que leur situation difficile justifie une intervention sou-tenue par les Américains. Deux autres points de vue sur ce sujet général de

l’intervention humanitaire: avec Max Boot et Michael O’Hanlon, je suis d’accord que le gouvernement amé-ricain devrait créer une légion étran-gère ; pour moi, son principal avan-tage réside dans le fait de permettre à Washington de déployer des forces à des fins humanitaires, sans crainte d’une réaction due à des pertes.

Cela dit, cette légion devrait être déployée pour les crises humanitaires bien pires – ce qui pourrait ne pas in-clure la Syrie du tout, mais plutôt ces Etats en faillite comme la Somalie, le Tchad, le Soudan, et la République démocratique du Congo. (Combien de lecteurs sont conscients du fait que plus de 5 millions ont été estimés avoir été tués au cours de la décennie 1998-2007 dans la République démo-cratique du Congo en raison d’une guerre civile dans ce pays?)

Un lecteur suggère (dans un message privé qu’il m’adresse) que travailler avec les futurs dirigeants de la Syrie nous gagnerait leur gratitude et amé-liorerait les relations futures que nous aurions avec eux: Ma réponse est la suivante: un scepticisme intense. Rappelons ce qui s’est passé dans les jours qui ont suivi le renversement de Saddam Husseyn.

Voici comment j’ai décrit ces sen-

timents à l’époque : Des milliers de chiites irakiens scandaient «Non à l’Amérique, Non à Saddam, Oui à l’Islam» il y a quelques jours, pen-dant les rites du pèlerinage à la ville sainte de Kerbéla. Un nombre crois-sant d’Irakiens semble partager ces sentiments. Voilà qui est de mauvais augure pour les forces de la coalition. La gratitude envers les libérateurs est généralement de courte durée, et l’Irak ne fera pas exception.

Pour reprendre les termes d’un direc-teur d»usine dans la cinquantaine, «Merci, les Américains. Mais main-tenant plus personne ici n’a besoin de vous. De la même façon, la recon-naissance en Syrie sera brève et su-perficielle. Le lecteur «Stranchan» af-firme à danielpipes.org qu’ «une sorte d’intervention non politique devrait être mise en œuvre pour aider à sau-ver la vie de ces pauvres gens ». Ma réponse est la suivante: Oui, l’aide humanitaire (mais pas le genre d’aide que nous avons vu en Libye) est une bonne idée, des choses telles que nourriture, tentes et médicaments.

Version originale anglaise: Further Thoughts on Not Intervening in Syria

Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

D’autres réflexions sur le fait de ne pas intervenir en Syrie

Ce n’est pas la première fois qu’un journaliste nous prouve qu’on peut être un reporter compétent mais un analyste nul. Nicholas D. Kristof du New York Times aujourd’hui narre dans «Embrassades de la part de l’Iran» certaines de ses expériences vécues au cours d’un récent voyage par route en Iran .

par Daniel Pipes

Voici quelques extraits: Mon voyage par route de 2.500 kilomètres à tra-vers l’Iran a commencé par un hymne à l’Amérique [absolument] étourdis-sant ce qui me renforce dans l’idée que, au niveau local, c’est peut être la nation la plus pro-américaine du Moyen-Orient. Alors que les Iraniens sont loin d’être un seul bloc, une caractéristique était omniprésente: l’accueil chaleureux des Iraniens quand ils ont découvert que j’étais américain.

«Nous aimons l’Amérique!» s’est exclamé un ancien militaire de com-mando, devenu vendeur de vête-ments, lors de ma première soirée

dans la ville sainte de Mashhad. Il était si transporté d’enthousiasme que je pensais qu’il pourrait me serrer dans ses bras, et bien qu’il ait reconnu que son entreprise souffrait énormé-ment des sanctions occidentales, il a dit que c’était la faute de ses propres dirigeants. «Je ne peux pas blâmer l’Amérique», a t-il dit.

«J’aime trop l’Amérique.» Notre voyage a été ralenti par l’hospita-lité [l’accueil qui nous était fait], car les Iraniens nous retenaient en nous offrant des cadeaux ou en nous invi-tant chez eux . Si je compare à mon dernier voyage chez eux, en 2004, les gens semblent plus mécontents - principalement en raison de difficul-tés économiques causées en partie par les sanctions occidentales.

Ces sanctions sont à l’origine de douleurs amères, mais un nombre surprenant d’Iraniens semble rendre largement responsables leurs propres dirigeants pour ces malheurs. Je pense que les expressions d’amour pour l’Amérique reflètent, en partie, l’attachement intuitif qu’ont beau-

coup d’Iraniens pour tout ce que les médias d’Etat condamnent. Après avoir fourni cette information - ce qui correspond à ce que d’autres voya-geurs qui sont allés en Iran ont racon-té - Kristof aboutit à une conclusion inexplicable et illogique:

«D’après moi, la disparition du sys-tème est une question de temps – à moins qu’il n’y ait une guerre entre l’Iran et l’Occident, peut-être déclen-chée par les frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens. Cela, j’en ai le sentiment, provoquerait une réaction nationaliste et sauverait les ayatollahs. «

Commentaire: D’où vient ce «sen-timent»? Si la population iranienne accuse les mollahs pour ses difficul-tés économiques d’aujourd’hui, pour-quoi ne pas supposer qu’elle rejet-tera également la responsabilité de la guerre sur ces mêmes mollahs?

Version originale anglaise: Ira-nians ♥ America, But ...Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Iraniens - Amérique, mais ...

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Un chauffeur de camion israélien a tiré et tué deux palestiniens (et blessé un troisième) ce matin, dans la région de Hévron en Judée-Sa-marie, après que les palestiniens aient tenté un carjacking dans l’es-poir de lui voler son camion. Pire, selon des témoins, les palestiniens auraient même tenté d’enlever le conducteur du véhicule !

Le conducteur israélien, un homme de 52 vivant à Ashqelon dans le sur du pays, est lui légèrement blessé au niveau de la tête. Après l’assaut et malgré ses blessures, le pilote a réussi à conduire jusqu’au poste de contrôle le plus proche, à Meitar, où il a reçu un traitement médical préliminaire.

Ensuite, il a été transporté à hôpital Soroka de Beersheba. Le conducteur a dit à la police qu’il a tiré sur trois

palestiniens, armés de pieds de biche. Les voleurs palestiniens ont été trans-portés à l’hôpital de Hévron où leurs décès a été confirmé. Le gouverne-ment local a identifié ces assaillants comme Naim Najar (34 ans), et Answer Abbed-Rabbo (35 ans).

Le premier a été touché à la tête, le second à la poitrine. Le procureur général israélien à ouvert une enquête sur cette attaque et la zone a été fer-mée de longues heures pour inves-tigation. La police rapporte quant à elle que le nombre d’attaques pales-tiniennes contre des voyageurs juifs dans la région sont en augmentation. Et le porte parole de la police ajoute que « les tentatives d’enlèvement sont de plus en plus fréquentes elles aussi. »

Agnes Bar-Zvi

Lors un carjacking raté, les deux assaillants palestiniens tués par le chauffeur israélien

Ce n’est pas encore la chute. Un retournement est toujours possible. Mais le moins qu’on puisse dire est que le camp Obama traverse une très mauvaise passe, et Barack Obama lui-même ressemble de plus en plus à un ballon de baudruche juste après le coup d’épingle fatal.

Après les épisodes Obama Prési-dent juif, Obama Président gay, et Obama Président dont le fils pourrait être un jeune délinquant noir, après l’épisode Obama féministe considé-rant qu’une femme qui éduque ses enfants ne fait vraiment rien de sa vie, et l’épisode Obama Karl Marx et chantre de la justice sociale, il y a eu ces derniers jours l’épisode Oba-ma foudre de guerre révélant qu’il a une liste de gens à éliminer par exé-cutions ciblées, et laissant des gens de son administration dire que les virus Stuxnet et Flame qui ont frappé l’Iran, cela vient directement de lui.

L’opération ne réussit, pour autant, pas mieux que les précédentes. Les exécutions ciblées décidées en petit comité, sans déclaration de guerre, sans consultation du Congrès, et les listes établies dans le bureau ovale avec quelques conseillers passent mal auprès de la gauche pacifiste, qui a été longtemps la base sur laquelle Obama s’appuyait, et elles passent tout aussi mal auprès des conservateurs, qui voient là un viol de la Constitution.

Les déclarations sur Stuxnet et Flame sont fort peu appréciées en Israël, puisque les éléments divulgués montrent que les virus ont été déve-loppés en coopération entre services israéliens et services américains, puisque les programmes de dévelop-pement ont été élaborés sous la prési-dence Bush et pas sous la présidence Obama et puisqu’il y a là divulgation d’éléments « secret défense » mettant

en danger des agents américains et israéliens. Le comité du Congrès sur le renseignement a décidé de mettre en place une commission d’enquête, et les Démocrates y participent de concert avec les Républicains.

La sénatrice démocrate Dianne Feins-tein et le sénateur républicain Saxby Chambliss ont publié mercredi der-nier un communiqué conjoint dans lequel ils déclarent qu’il y a là « une menace imminente et des dommages irréparables à la sécurité nationale ». Si ce n’est pas une accusation, cela y ressemble fortement. En paral-lèle, Barack Obama s’en est pris à la finance et au capitalisme avec des accents à la Hugo Chavez.

Ce qui lui a valu des remarques acerbes des Républicains, mais aussi de démocrates éminents, tels Cory Booker, le maire de Newark ou un certain Bill Clinton, mari d’Hillary, et ancien Président. L’un et l’autre ont un peu plus tard retiré leurs pro-pos, mais les ont néanmoins tenus, avec éclat. Il se dit d’ailleurs avec insistance à Washington que Bill ne supporte pas Barack, trouve que c’est, comme le suggère un livre à succès (Edward Klein, The Amateur: Barack Obama in the White House) un amateur incompétent qui risque de conduire le parti démocrate au dé-sastre : je ne contredirai pas ce qui se dit à Washington, et je me contenterai d’ajouter qu’en supplément d’être un amateur incompétent, Obama est un gauchiste dangereux, ce que le livre à succès ne dit pas, mais que d’autres livres disent amplement : ainsi David

Limbaugh, dans The Great Destroyer: Barack Obama’s War on the Repu-blic.

On annonce pour fin août un ouvrage explosif de Dinesh D’Souza, Oba-ma’s America: Why We Can’t Af-ford Four More Years Under Barack Obama. Discernant que sa campagne commençait à tanguer très sérieuse-ment, Barack Obama a annoncé qu’il prononcerait un discours important sur l’économie, jeudi dernier.

Les commentateurs les plus démo-crates et les plus charitables ont dû se résoudre à écrire que c’était un discours terne et sans idées : certains d’entre eux, quasiment désespérés, ont suggéré à Obama de se ressai-sir. Les commentateurs pas du tout démocrates et peu enclins à la cha-rité envers un homme qu’ils tiennent pour un imposteur ont eux affirmé que c’était un discours nul, avis que je partage en précisant : nul et dog-matique. Le discours sur l’économie ayant eu ce retentissement, dès le lendemain, Barack Obama a pro-noncé un discours sur l’immigration, promettant d’éviter à des milliers d’immigrants illégaux présents aux Etats-Unis toute mesure de poursuite et d’expulsion, ce qui signifie qu’il espère attirer vers lui des votes de la communauté latino qui pourraient lui faire défaut.

A ce rythme, la campagne de Mitt Romney n’aura pas à faire beaucoup, et pourra se contenter de regarder le ballon Obama se dégonfler errati-quement en émettant de lamentables

bruits de pétard mouillé. La cam-pagne de Mitt Romney fait un peu davantage : elle utilise en ce moment des déclarations d’Obama en 2009. Obama disait alors que si, en 2012, les chiffres du chômage restaient élevés et que s’il était en situation d’échec, il ne méritait pas d’être réé-lu. Les chiffres du chômage restent élevés. Il faut être très gentil pour dire qu’Obama est en situation d’échec : Néron quand il incendiait Rome était-il en situation d’échec ?

Mais la conclusion d’Obama en 2009 était et reste imparable : Obama ne mérite pas d’être réélu. Pourquoi la campagne de Mitt Romney se prive-rait-elle de citer Obama ? Un retour-nement est toujours possible, disais-je. Mais Obama semble en fin de parcours. Lui reste-t-il des tours dans son sac ? Nul ne doit le sous-estimer. Se demandant si Obama était socia-liste, récemment Thomas Sowell disait que la réponse était peut-être non, et il ajoutait qu’un autre adjectif conviendrait mieux : fasciste. Un fas-ciste peut-il réussir aux Etats-Unis ?

Thomas Sowell posait la question. Si Obama doit quitter la présidence, et s’il doit être poursuivi pour haute tra-hison, il lui restera en tout cas un pays auquel il pourrait demander asile : la France. Selon un sondage récent, si les Français votaient aux élections américaines, ils voteraient à 92% pour Barack Obama. Qu’attendre d’autre d’un peuple qui a donné les pleins pouvoirs à François Hollande ?

© Guy Millière

Panique dans le camp Obama

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

En parcourant le livre de la Genèse, nous sommes étonnés par l’impor-tance donnée à la terre d’Israël. Chaque fois que D-ieu apparait à nos patriarches, il leur promet de nombreux descendants et réitère sa volonté de leur octroyé la terre de Canaan. La première fois qu’HM s’adresse à Abraham, il lui dira : «Lekh lekha» «Quitte ton pays, ta patrie et la maison de ton père pour le pays que je te montrerai!».Abra-ham arrive dans le pays de Canaan, HM lui apparait pour la seconde fois : «A ta descendance, je donne-rai ce pays là!». Plus tard lorsque qu’Abraham se séparera de Loth son neveu, HM lui dira : «Lève tes yeux et regarde de l’endroit où tu te trouve, au nord, au sud à l’est et l’ouest. Car tout le pays que tu contemple, je te le donnerai à toi et à ta descendance à jamais…Lève toi, traverse le pays de long en large, car c’est à toi que je le donne-rai!». Ceci est une forme d’acqui-sition de «Kinyane» nous apprends le Talmud.

Nous voyons également qu’après l’Alliance entre les morceaux conclue avec Abraham, HM lui ré-pétera :«C’est à ta descendance que j’ai donné cette terre là, du fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve de l’Euphrate».A l’issue de la circonci-sion, il lui promet encore : «J’établi-rais Mon Bérith-mon alliance entre Moi et toi…et je donnerai à ta des-cendance après toi le Pays de tes pé-régrinations, tout le pays de Canaan comme possession éternelle!».

Cette promesse est reconduite avec son fils Isaac auquel HM dira ; «Ne descends pas en Egypte (en dépit de la famine) fixe ta demeure dans ce pays…Car c’est à toi et à tes des-cendants que je donnerai toutes ces régions et c’est avec toi que j’accom-plirai le serment formulé à ton père Abraham!».

Lorsque Yaacov quitte le domicile familiale pour se rendre à Haran D-ieu lui apparait en songe et lui dit : « Je suis HM ton D-ieu et celui de ton ancêtre Abraham et le D-ieu d’Isaac, la terre sur laquelle tu es couché, (le Mont du temple) c’est à toi que je la donnerai et à ta postérité!». Dans le livre de l’Exode à maintes reprises également, D-ieu répètera à Moise cette promesse qu’il compte mettre à exécution. Cette paracha nous parle justement de la perspective d’abou-tissement de ce plan divin dont ont aurai pu imaginer qu’il rencontre une large adhésion de la part des enfants d’Israël…

«Chelah lekha» D-ieu dit à Moise : «Envoie sous ta propre responsabi-lité des hommes et qu’ils explorent le pays de Canaan que Je donne aux enfants d’Israël.. » Rachi nous fait

remarquer que les mots traduits par «sous ta responsabilité» indique que D-ieu n’avait pas adhéré à la de-mande des enfants d’Israël !. «Sous ta responsabilité» veut dire que Moi je n’en donne pas l’ordre ; si tu le sou-haite, envoies les car ici l’initiative venait des tribus d’Israël…

Moise interrogea alors D-ieu qui lui répondit : «Moi, Je leur ai souvent dit que cette terre était bonne. S’ils doutent de ma parole, alors je les lais-serai trébucher sur les informations erronées que leur rapporterons les explorateurs… ».

Lorsque les tribus d’Israël pérégrine dans le Sinaï, ils déplaceront avec eux l’Arche Sainte. Hélas les tragé-dies vont se succéder : le peuple se plaindra de son «régime unique», la manne, et regrettant par la même occasion la bonne nourriture de l’Egypte, Myriam dit du «Lachon ara» sur Moïse, l’homme le plus humble que le terre a connue et enfin les explorateurs dépeindront une Terre d’Israël pour le moins «hos-tile»!. Mais, si après l’épisode dra-matique du veau d’or, D-ieu exauça la prière de pardon de Moïse, il ne le fit que très partiellement après l’épisode des explorateurs. En effet, les enfants d’Israël furent alors condamnés à errer pendant quarante ans dans le désert et à y succomber. Seule la nou-velle génération put entrer en Israël. La faute des explorateurs est drama-tique, elle survient alors que la véri-table nature de l’orientation divine change, c’est-à-dire qu’elle passe de l’Unité à celle de la stricte Justice, comme l’écrit Rabbinou Bahié. Ce changement se produit parce que les Béné Israël doivent impérativement rentrer dans la Terre d’Israël pour «se prendre en main» et se mesurer à la réalité du mal ambiant, représenté par les dix peuplades qui résidaient à Canâan. Leur mission consistait alors à détruire l’idolâtrie pour faire régner la Majesté Divine de manière à construire plus tard, le Temple de Jérusalem.

Par conséquent cette génération de Moise, sait qu’elle est issue de l’es-clavage et que depuis le début, elle est sous l’aile protectrice de D-ieu, elle ne s’imagine pas s’émanciper!. Nous savons que tout au long de leurs pérégrinations dans le désert, les nuées de gloire d’HM vont les proté-ger, la manne va les nourrir, l’eau leur parviendra du puits de Myriam, leurs vêtements resterons propres… autant d’éléments que les Béné Israël auront du mal à abandonner!. Rentrer en quelque sorte au «Bercail»(en Israël), signifiait pour eux renoncé à cette vie «d’assistanat» qu’ils avaient eu dans le désert. A présent ils devront faire face à une multitude de problèmes logistiques que pose une installation dans un nouveau pays. Le Zohar

affirme que les explorateurs, étaient d’illustres Princes représentants les douze Tribus d’Israël, des hommes au demeurant sages et riches, qui ont quand même calomnié la Terre d’Israël parce qu’ils craignaient de ne plus jouer aucun rôle dans ce pays. Le Rav Léon Askénazi (Manitou) zal faisait souvent par de son sentiment : «Demander à de hauts dirigeants de communauté en exil de renoncer au confort et au «cavod» pour venir s’installer en Israël, c’est prendre ses désirs pour réalité!»….La Galout- l’exil est tenace disait-il!. Dans le Talmud (Ménahot 109b) on nous raconte ceci : Un jour Rabbi Yého-choua Ben Pra’hia dit : «Avant, celui que me conseillait d’accepter une fonction honorifique dans la commu-nauté, éveillait en moi le désir de lui mettre des menottes et de le jeter dans la fausse aux lions! A présent, celui qui me demanderait d’abandonner cette fonction, me donnerait envie de lui jeter un sceau d’eau bouillante sur la tête!». Ceci résume assez bien l’attitude de ces hommes «élus» ou « nommés» ou même «désignés».

Par ailleurs, dans le Talmud il est dit à propos de Saül, qu’au départ, il se refusa d’accéder au trône, mais après son accession, il nourrit l’idée de tuer David!. Le roi David fut justement l’exemple du dirigeant idéal comme il l’écrit d’ailleurs dans les psaumes : «Je suis un simple étranger sur la terre, ne me cache pas Tes comman-dements ». L’attachement que le peuple d’Israël lui témoigna tout au long des siècles, est lié essentielle-ment à la modestie légendaire avec laquelle il su diriger ses sujets.

Dans la paracha précédente, Moïse a du mal à comprendre les revendi-cations exagérées des Bné Israël. Lorsque le peuple réclamera de la viande notamment, Moïse ne sait quoi répondre et il demandera à HM tout simplement de le supprimer!. Par contre l’ors de l’épisode de la faute du veau d’or, il n’ira pas jusqu’à deman-der à disparaitre, c’est parce que cette faute représente un acte face auquel Moïse sait y faire, il sait plaider pour ses frères, il le fera d’ailleurs tout au long de sa vie!. Par contre lorsque le peuple crie son envie de manger de la viande à «Kibroot Atâava» qui représente un besoin matériel, alors ce domaine semble complètement échapper à Moise. Et pour cause, Moïse n’est pas un homme du « ho-mer » de la matière, c’est au contraire celui qui peut se passer de manger et de boire pendant 40 jours et 40 nuits, et ce n’est pas un hasard si cette ré-volte pour de la viande surgit alors même que les Béné Israël prennent la direction de la Terre d’Israël où ruissellent le lait et le miel… Moise est comparé au soleil dit le Zohar, tel un principe masculin, celui qui donne, tandis que Josué est comparé à la lune, celle qui reçoit. La Généra-tion du désert est à l’image de Moise, celle qui est appelée « Dor Déa »-de la connaissance, c’est elle qui a eu le privilège d’entendre la Voix de D-ieu au Mont Sinaï, et pourtant, c’est elle qui va faillir!. Rabbinou Bahyé dit que cette génération désire approfon-dir la connaissance divine, c’est pour cela qu’elle veut demeurer encore en «communion» avec HM dans le désert. Ceci explique les raisons pour lesquelles les Chefs des tribus ont pu calomnier la Terre Sainte (cet épisode

est d’ailleurs précisé dans une Sou-rat célèbre du Coran dite «Sourate El Bagrâa»,(de la vache) qui estime malgré tout, qu’Israël n’a pas été par-donné pour cette faute...et qu’il «mé-rite» encore d’errait dans le désert des nations…).

A leur arrivée à Hébron nous dit la Thora, cette ville supérieure en splen-deur à «T’soane» en Egypte, le Kéli Yakar nous fait remarquer qu’il est écrit là-bas :«Vayavo ad Hébron» «Il vint à Hébron», au singulier, ceci pour nous enseigner, qu’ils étaient à cet instant Tous unis dans cette ville des Patriarches, comme un seul homme!. C’est seulement après cette étape que les choses vont mal tournée…Pour le Rav Chalom Messas zatsal, le singulier est utilisé dans ce verset pour nous apprendre que Caleb ben Yéfouné uniquement, c’était rendu au caveau des Patriarches, d’ailleurs par ce geste il fut récompensé et épar-gné de l’association avec les blasphé-mateurs!. Pourquoi ce refus d’entrer en Israël a-t-il eu de si graves consé-quence?. La réponse nous la trouvons dans un verset du Deutéronome qui dit ceci : «Lorsque tu diras au fond de ton cœur : c’est Nations sont plus nombreuses que moi, comment pourrais-je les chasser? Ne les crains point!. Souviens-toi de ce que D-ieu a fait à Pharaon et à toute l’Egypte, les grands signes que tes yeux ont vus, les miracles et les merveilles, la main forte et le bras étendu, avec lesquels HM t’a sorti d’Egypte. Ainsi l’Eter-nel, ton D-ieu agira avec toutes les Nations que tu crains…Ne sois pas terrorisé par eux, car D-ieu est parmi toi, puissant, grand et redoutable!».

Par conséquent, la Mitzva de «conquérir» la terre d’Israël nous est décrite ici comme une mitzva parti-culièrement difficile à accomplir. Le Peuple d’Israël sera certainement terrorisé à l’idée même de devoir la réaliser. D-ieu rassure alors : «Ne crains pas tes ennemis, car Moi, Je te protégerai et t’aiderai».Par consé-quent nous devons reconnaitre que la conquête de Canaan n’est pas uni-quement possible par les voies natu-relles ; elle ne peut être réalisée que grâce à l’intervention divine. Autant dire que cette Mitzva est redoutable! pour la mettre en pratique, il faudra être doué d’une confiance en D-ieu à toute épreuve!.

Maimonide dans son livre des Com-mandements dresse une longue liste qui se divise en 365 commandements négatifs, ce qui est interdit de faire et 248 commandements positifs, ce que l’on doit faire. C’est en vain que l’on cherchera dans les commandements positifs l’obligation explicite d’habi-ter en Terre d’Israël. Pourtant dans le «Michné Thora» Maimonide insiste sur le devoir de sortir en guerre pour conquérir la terre…et la reprendre aux peuplades comme au temps de Josué.

Le Ramban et Maimonide divergent sur l’interprétation du Talmud Sota qui affirme que la guerre de conquête de Josué était obligatoire. Pour Ramban(Nahmanide), cette obliga-tion émane du verset : «Vous chasse-rez les habitants du pays et vous vous y installerez» ; pour Maimonide, elle provient de l’obligation de mener la guerre contre les sept peuples. Mais tous deux s’accordent sur le principe

selon lequel la Terre d’Israël doit ap-partenir au peuple juif en tout temps.Pour Ramban, cela relève de l’obli-gation de conquête et pour Maimo-nide de la défense du peuple juif. Dans ces commandements négatifs Maimonide inclura par exemple : «Qu’il est permis d’habiter n’importe où dans le monde à l’exception de l’Egypte..» ou encore au paragraphe 9 du Michné Thora : «qu’il est inter-dit de sortir de la Terre d’Israël sauf pour étudier la Thora ou épouser une femme…ou encore rechercher une parnassa!». Il écrit également que les Sages embrassaient la Terre d’Israël et ses pierres et se roulaient dans sa poussière…Et le plus étonnant encore : «Que les fautes de celui qui habite la terre d’Israël sont pardonnées!» et «Qu’il est préférable qu’un homme habite une ville en Israël à majorité non juive, qu’il n’habite en dehors du pays, dans une ville à majorité juive! »(Comme le suggère le Talmud) Car celui dit-il qui sort du pays d’Israël est considéré comme un idolâtre…

Revenons dans le texte de la para-cha, comment est-il possible que des hommes aussi prestigieux et aussi Sages ont-ils pu émettre des doutes lorsqu’ils affirmèrent : «Il nous est impossible de marcher contre ce peuple (Canâan) car il est plus fort que nous..» En fait précise le Kéli Ya-kar, ils voulaient dire :«Ce peuple est plus fort que Lui-HM ». La réalité est tout autre expliquent les commenta-teurs, car les Princes, même confron-tés à ces problèmes ne pouvaient réel-lement blasphémer. Ils se douter que l’intervention Divine en Terre Sainte ne serait plus instantanée comme au-paravant dans le désert, mais qu’elle passerait par le choix des hommes. D-ieu a fait de l’homme son véritable partenaire pour atteindre le but fixé par Lui. Ce but disent les sages est le temps Messianique-«Zman Ma-chiah» dans le monde, afin de prouver à postériori que tout le récit de l’hu-manité, en dépit de ses imperfections et de ses défaillances, était unique-ment programmé pour l’avènement du Bien sur terre.

Contrairement aux Nations, le Peuple d’Israël dispose d’un «Titre de pro-priété» qui est la Thora, dont se sont inspirées les principales religions mo-nothéistes. La Terre d’Israël lui fut donnée en héritage, et elle a été dési-gnée depuis l’origine pour demeu-rer celle du dévoilement divin dans le monde comme dit le verset : «Ki bé Tsion Tétsé Thora ou Dvar HM M’Yrouchaïm ». Depuis des temps immémoriaux, bien qu’exilés, marty-risés, les juifs de part le monde entier ont priés pour leur retour à Sion! On peut penser aujourd’hui «Baroukh HM» que la majorité d’entre eux s’ y est établi. Cette Terre dit la Thora, sur laquelle D-ieu Tout Puissant : «Doréch ota tamid» fixe son regard en permanence… et c’est sans doute une des raisons, pour laquelle disait le Rav Emanuel Chouchena zal, toutes les Nations la convoitent un peu… et souhaitent si ardemment planter leur drapeau à Jérusalem!.

Celle ville Jérusalem plusieurs fois millénaire qui est le cœur du peuple juif, un cœur qu’il ne partager avec quiconque ! Yvan Lellouche

Parachat Chelah Lekha : La Terre d’Israël, une promesse éternelle !

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«Des hélicoptères de Tsahal tirent ce soir à la mitrailleuse sur des cibles à des Deïr el Balah, dans le centre de la bande de Gaza», c’est tout au moins ce qu’affirme la ra-dio du Hamas. C’est effectivement non loin de cette localité qu’ont été tirées plusieurs roquettes Qas-sam contre le sud d’Israël durant l’après-midi. L’information de la radio terroriste n’a pas encore

fait l’objet de commentaires par le porte-parole de Tsahal.

Un responsable militaire israélien a déclaré, ce soir, que Tsahal ne res-tera pas silencieux face à la pluie de roquettes qui s’abat actuellement sur le sud d’Israël. Israël a envoyé un message très ferme aux organisations terroristes les mettant en garde contre la poursuite des tirs.

Hamas : des hélicoptères de Tsahal tirent à la mitrailleuse sur Deïr el Balah centre de Gaza

Après avoir éliminé deux terro-ristes du Jihad islamique ce matin, l’armée de l’air a abattu ce soir deux lanceurs de roquettes qui s’apprêtaient à tirer en direction du territoire israélien depuis Gaza. Tsahal précise qu’il n’y a pas de lien entre l’attaque perpétrée ce matin à la frontière avec l’Egypte et le raid de ce soir.

Selon les médias égyptiens, des Bé-douins du Sinaï ont vu ce matin les terroristes se diriger vers le lieu de l’attentat, à la frontière israélienne, près de Nitzana. Selon ces témoins, les 3 terroristes étaient à bord d’un véhicule et ont réussi à franchir la frontière israélienne. Des respon-sables sécuritaires du nord de la péninsule du Sinaï ont indiqué que les terroristes ont utilisé les tunnels

de contrebande situés à la frontière israélo-égyptienne pour s’introduire en Israël.

Le Djihad islamique a confirmé que ses deux terroristes éliminés ce ma-tin par Tsahal au nord de la bande de Gaza étaient en route pour atten-ter à des engins lourds de l’armée qui défrichaient des terres dans ce secteur. Le ministère de la Défense a fait savoir lundi que le rythme de construction de la barrière le long de la frontière égyptienne est satisfaisant et se maintient à 10 kilomètres par semaine.

Jusqu’à présent 180 kilomètres de barrière ont été construits et les 45 ki-lomètres restants seront achevés d’ici octobre,Tsahal a posté lundi des chars dans cette zone, où la construction de la barrière n’est pas encore achevée et les risques d’attentats sont encore élevés.

La frontière avec Gaza s’enflamme : après l’élimination de deux terroristes ce matin

Les habitants des localités fronta-lières de Gaza, en particulier ceux du Conseil local d’Eshkol, ont été priés par les autorités de rester dans les abris et les espaces protégés en raison des derniers tirs de Qassam et la probabilité de nouveaux tirs dans les prochaines heures.

Huit roquettes Qassam tirées par les terroristes de Gaza viennent d’explo-

ser dans un terrain vague du Conseil local d’Eshkol. On ne signale ni vic-times ni dégâts.Une des 8 Qassams ti-rées par les terroristes de Gaza durant la dernière heure a explosé à moins de 100 mètres d’une équipe de détec-tion des roquettes de la police. Aucun membre de l’équipe n’a été touché. Tsahal a ordonné aux habitants des localités frontalières de rester à moins de 15 secondes d’un espace protégé.

Pluie de roquettes sur le sud d’Israël

Des terroristes ont ouvert le feu sur des ouvriers travaillant sur le chan-tier du mur édifié à la frontière is-raélo-égyptienne, dans le secteur de Holot, non loin de Kadesh Barnéa. Parallèlement ils ont actionné des charges explosives contre deux vé-

hicules des ouvriers, les habitants de la région ont signalé 3 puissantes explosions vers 6h du matin.

Un ouvrier israélien employé à la construction du mur de sécurité à la frontière israélo-égyptienne a été tué

par l’explosion d’une des bombes actionnées par les terroristes un peu plus tôt ce matin, dans la région de Kadesh Barnéa. Par ailleurs, les sol-dats qui se trouvaient dans le secteur ont répliqué et tué deux des terroristes palestiniens, a indiqué la radio Kol Israël. Les soldats de Tsahal ratissent la frontière israélo-égyptienne au niveau de Kadesh Barnéa, pour véri-fier si d’autres terroristes ont réussi à s’infiltrer en Israël. Un peu plus tôt, des terroristes ont tiré une roquette RPG sur les ouvriers employés à l’édification du mur de sécurité dans cette région. L’un des ouvriers a été tués et deux autres blessés. Tsahal a riposté et abattu au moins 3 terro-ristes, selon Kol Israël.

Frontière israélo-égyptienne : un Israélien et 2 terroristes tués

Alors que samedi, l’ONU a sus-pendu jusqu’à nouvel ordre la mis-sion des observateurs en Syrie pour raisons de sécurité, l’armée régu-lière pilonne de nouveau les villes rebelles, notamment Homs où le Conseil national syrien craint un nouveau massacre.

L’armée syrienne a repris samedi son pilonnage violent du bastion rebelle de Homs qu’elle assiège, ont indiqué des militants sur place en disant man-quer de nourriture et d’eau et craindre «un massacre» en cas d’assaut des troupes. Un civil est mort dans le pilonnage du quartier de Khaldiyé à Homs et trois autres ont péri sous les tirs des forces du régime de Bachar al-Assad dans d’autres localités du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

«Les forces gouvernementales pour-suivent depuis quatre à cinq jours le pilonnage de Homs, dans une ten-tative de prendre le contrôle de plu-sieurs quartiers», a précisé l’OSDH, en sa basant sur des témoignages de militants sur place. «Le pilonnage n’a pas cessé et le siège de la ville nous étouffe.

Nous manquons de nourriture, d’eau et de médicaments», a affirmé Abou Bilal, un militant sur place, avertis-sant que si les troupes entrent dans les quartiers encerclés, «elles mas-sacreront toutes les personnes s’y trouvant». Les forces du régime pi-lonnaient également Talbissé et Ras-tane, autres localités de la province de Homs qui sont hors du contrôle du régime depuis des mois, a précisé l’ONG.

Samedi, le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’op-position, a averti qu’un nouveau mas-sacre se profilait à Homs, affirmant que 30.000 soldats et membres de milices pro-gouvernementales assié-geaient la ville. La veille, l’OSDH avait exhorté l’ONU à «intervenir immédiatement pour faire arrêter les bombardements incessants sur les quartiers de Homs afin d’évacuer plus de 1.000 familles encerclées, compre-nant des enfants et des femmes».

Dans la province d’Alep (nord), un civil a péri à l’aube dans les bombar-dements de la localité d’Abine que les forces gouvernementales tentent de contrôler, selon l’OSDH. Dans la province de Damas, à la pointe de la

rébellion contre le régime, des com-bats violents se sont déroulés entre insurgés et soldats dans la localité de Mleiha, a poursuivi l’OSDH. Un civil a péri sous les tirs des forces de sécurité à Misraba dans la même pro-vince.

Enfin, un civil a été tué par un tireur embusqué près du village al-Tamaa-né, dans la province d’Idleb (nord-ouest), selon l’ONG. Les observa-teurs de l’ONU ont annoncé samedi la suspension de leurs opérations en Syrie raison de «l’intensification des violences» dans ce pays où 69 per-sonnes, dont 51 civils, ont été tuées samedi, d’après l’OSDH.

AFP

SYRIE : La ville de Homs de nouveau la cible d’un pilonnage violent

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Un violent document antisémite diffusé sur la toile via Facebook menace de mort le Grand rabbin de France, Gilles Bernheim. L’image présente la photo du visage de M. Bernheim avec sur le front une étoile de David, et pointé sur le front, un revolver. Un briquet mar-qué Zyklon est placé sous son nez. Ce briquet est censé contenir ce gaz mortel utilisé pour assassiner les juifs dans les camps de la mort. L’auteur a accompagné ce montage du texte: «Bernheim caalmetoi je vais pas te déporter !

Je veux juste que tu respires le contenu de ce briquet, c’est à dire à l’intérieur même de la personne, hein ! Toi tu me baiseras pas la gueule je préfère te le dire tout de suite...’’ Le BNVCA constate que le plus haut dignitaire de la communauté juive est personnellement menacé, insulté. Le BNVCA considère qu’au delà de la personne du Grand rabbin, c’est tout le judaisme français, tous les juifs de France qui sont menacés. Le BNVCA va déposer plainte et demande au ministre de l’Intérieur de donner sans délai, ses instructions pour identifier l’auteur antijuif de ce message.

Des menaces contre le Grand rabbin de France (BNVCA)

Les jeux sont faits. Les français ont tranché sans état d’âme pour don-ner à la gauche tous les pouvoirs en France. Ils l’ont fait en toute connaissance de cause en privilé-giant leur intuition plutôt que les consignes des appareils politiques et les mises en garde dressées de-vant eux.

Certes de nombreux commentaires viendront s’opposer à la terminolo-gie de «claque» mais il n’y a pas de mots pour illustrer la défaite de nom-breux ténors de l’UMP. Aujourd’hui, le combat est terminé et les passions doivent s’appaiser pour permettre à la France de gagner la guerre écono-mique.

Barons inamovibles Les français ont mis à la retraite des barons inamo-vibles de la politique qui s’étaient accrochés à leurs sièges mais qui ont fait leur temps à l’instar de François Bayrou au centre, Jack Lang et Jean-Pierre Brard à gauche, ou Michèle Alliot-Marie et Eric Raoult à droite. Ces députés professionnels avaient occupé les travées de l’assemblée en bloquant la promotion des jeunes pousses. Les français ont décidé de rajeunir la classe politique et de fémi-niser l’élite des dirigeants.

Ils ont voulu des politiques jeunes et nouveaux qui pouvaient souffler des idées originales et audacieuses. Ils ont démontré qu’ils n’acceptaient pas de rente de situation pour ceux qui ont vécu dans l’ombre des cabinets, tel Claude Guéant qui n’avait pas vocation à occuper de droit, à 67 ans, un poste électif. Nathalie Kosciusko-Morizet Vis-à-vis de l’UMP, ils ont dénoncé par leur vote la stratégie du virage à l’extrême-droite en balayant les politiques qui en étaient les me-neurs, ceux de la Droite Populaire : Hervé Novelli, Eric Raoult, Nadine Morano, entre autres.

Mais ils ont prouvé leur maturité en sauvant judicieusement quelques têtes modérées de droite qui seront les élites de demain à l’instar de Nathalie Kosciusko-Morizet. Elle n’utilise pas la langue de bois et a exprimé de manière nette son refus

de s’associer au Front national ce qui lui valut d’être marginalisée parce qu’elle n’était pas dans la ligne droite du parti. Elle avait eu du mal à suivre la voie imposée par Patrick Buisson, le frontiste conseiller de l’ombre de Nicolas Sarkozy.

En effet, descendante du côté de son père d’Abraham Salomon Kosciusko, né à Suwałki, en Pologne, modeste marchand juif, elle symbolise l’ave-nir d’un UMP recentré vers les fon-damentaux républicains. François Copé, ayant fait son temps, pourrait payer cet échec aux élections en étant renvoyé à la base.

Elle pourrait donc avec François Fillion orienter le parti vers un gaul-lisme plus fédérateur, en rupture avec la voie strictement à droite qui a failli. Avec un époux de sensibilité socialiste, elle tient par ailleurs de son arrière-grand-père, André Mori-zet, sénateur et maire communiste de Boulogne-Billancourt, les idées de gauche dont elle aimait se prévaloir en 2008 : « Je ne renierai jamais ma culture de gauche, je me sens profon-dément mitterrandiste ».

Elle pourrait, avec quelques chira-quiens, faire renaitre la fibre gaulliste disparue avec la retraite de Jacques Chirac. Front de Gauche Pour Is-raël, les résultats de ce deuxième tour enlèvent l’hypothèque du Front de Gauche qui avait été brandie par certains soutiens sarkozystes juifs comme épouvantail contre François Hollande.

Constitué de militants anti-israé-liens qui confondent volontairement antisionisme et antisémitisme, ce groupuscule a perdu la moitié de ses membres dont le plus virulent, Jean-Luc Mélenchon. Israël ne s’en portera pas plus mal. Ces gauchistes ont été laminés et ne pèseront pas lourd dans la politique internationale qui sera suivie par François Hollande.

C’est un réel motif de satisfaction bien que l’avenir des relations fran-co-israéliennes ne soit pas au centre des préoccupations actuelles du nou-veau gouvernement. Mais le danger

d’une pression frontale des pro-pa-lestiniens s’estompe. Les palestiniens pourraient adopter un profil bas avec la perte de leurs plus gros soutiens français.

Les socialistes seront jugés sur pièce et ils ne pourront invoquer aucune excuse en cas d’échec puisqu’ils détiennent tous les pouvoirs. Les français attendent d’eux des solutions concrètes aux problèmes de chô-mage, de sécurité et de dette mais au-cun procès d’intention ne pourra leur être fait avant le délai normal pour la réalisation de leurs objectifs.

Les français resteront vigilants.

Députée de l’étranger Daphna Poz-nanski Daphna Poznanski, la fran-co-israélienne qui siègera à l’Assem-blée pour représenter entre autres les français d’Israël, sait que le défi sera immense pour elle. A l’occasion de sa dernière réunion de campagne, elle nous avait entretenus de son pro-gramme.

Parce qu’elle est au fait de la vision israélienne au Proche-Orient, après plus de vingt années de séjour en Israël, elle devra tenter de renouer les liens distendus entre les deux gouver-nements après la guerre d’égo entre Benjamin Netanyahou et Nicolas Sarkozy. Elle sait qu’ily a d’autres solutions que la guerre pour résoudre le conflit israélio-palestinien.

Elle est proche de François Hol-lande et son diagnostic pourra être utile quand le temps d’Israël viendra, quand le processus de paix devra être ranimé. Elle aura plus de poids que l’ambassadeur d’Israël parce que des liens affectifs la lient depuis des di-zaines d’années au parti de la majori-té présidentielle dont elle a tissé l’im-plantation en Israël. Elle sait que 92% des français ont voté pour le président sortant et elle aura besoin de résultats concrets pour prouver qu’il ne fallait pas avoir peur des socialistes au pou-voir. Les franco-israéliens ont aussi besoin d’elle.Par:JacquesBenillouche

Une claque, et maintenant ?

Abdallah Boumezzar, un musul-man modéré de 30 ans, a abattu de plusieurs balles dans la tête à bout portant Alicia Champlon, une adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef, 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans à Collobrières dans le Var. Les deux femmes, en poste à Pierrette (Var), étaient intervenues pour ré-gler un différend à la suite du vol d’un sac à main. Tout débute par un cambriolage dont une habitante du village est victime dans la soirée de dimanche.

Un habitant avait aperçu un individu résidant dans le village avec un sac volé. La gendarmerie est aussitôt alertée, deux femmes de la brigade territoriale de Pierrefeu se rendent au domicile de l’individu suspecté du vol. Une bagarre éclate, celui-ci assomme une des gendarme avant de lui subtiliser son arme.

Remarquant qu’elle porte un gilet pare-balles, il lui tire plusieurs balles dans la tête à bout portant. Puis, il poursuit la deuxième femme gen-

darme qui avait pris la fuite dans la rue. Il l’abat, froidement. Puis il prend la fuite avec sa concubine.

La section opérationnelle du GIGN les arrêtera vers 3 heures du matin dans une ruelle du village. Si cet homme est l’avenir de la France, il y a lieu de le relâcher au plus vite, que fera la France sans lui. Ces deux femmes sont mortes de la défaillance flagrante de la justice. Et lorsque François Hollande a déclaré qu’ « à travers ce drame, c’est la République qui est atteinte », c’est le rôle du juge dans la protection des gens qui pose problème.

C’est au juge de mettre les prédateurs hors d’état de nuire, et ils ne le font pas, pour des raisons idéologiques où les criminels sont considérées comme les victimes de la société.

Abdallah Boumezzar est un multiré-cidiviste. Il comparaissait mercredi devant le tribunal correctionnel de Toulon pour violences contre sa mère. Il était bien connu de la justice pour des faits de violences, et était déjà sous le coup d’une peine de deux ans fermes.

Avant cela, il avait été condamné en 2002 à 30 mois de prison ferme pour trafic de drogue. Pourtant le juge a préféré « une mise à l’épreuve et une obligation de soins », et l’avait remis en liberté (avec interdiction de se rendre au domicile de sa mère), sans quoi les deux gendarmes seraient en-core en vie, et les deux petites filles de 5 et 13 ans auraient encore une maman. Nous sommes de tout cœur et présentons nos condoléances aux familles détruites et à ces deux petites filles rendues orphelines par la non-chalance des juges.

© Jean-Patrick Grumberg

Un musulman abat deux femmes gendarmes dans le Var

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

C’est sans doute le plus gros contrat jamais signé en Israël: la Compa-gnie israélienne d’Electricité vient d’entériner le contrat signé avec les groupes Delek Energy et Nobel En-ergy, qui exploitent les puits de gaz découverts au large des côtes israé-liennes. Cette transaction, qui est évaluée à 20 milliards de dollars, va garantir à Israël un approvisionne-ment régulier de gaz au cours des quinze prochaines années.

Ce méga-contrat fera aussi oublier le “scandale” du gaz égyptien qui avait provoqué une pénurie de gaz en Israël. Dorénavant, Israël pourra réduire ses achats en produits énergé-tiques plus chers (comme le mazout) qui lui étaient nécessaires pour pro-duire son électricité, et les remplacer par du gaz.

Un méga-contrat Après plusieurs an-nées de négociations, la Compagnie nationale d’Electricité a signé en fin de semaine dernière un accord gazier avec les deux sociétés qui exploitent le puits “Tamar” situé en pleine mer méditerranée, au large de Haïfa: le groupe israélien Delek Energy, contrôlé par Itzhak Techouva, et la compagnie américaine Nobel Energy

. Ce contrat de 20 milliards de dollars, étalé sur 15 ans, va permettre à Israël de produire son électricité à partir du gaz, et donc d’abandonner les autres sources d’énergie plus polluantes et importées à des prix plus fluctuants.

Dans le contrat définitif, l’indexa-

tion du prix du gaz a été revue à la baisse, ce qui permettra aussi à la Compagnie d’Electricité de réaliser d’importantes économies. Les im-menses gisements de gaz découverts en Méditerranée, et dont “Tamar” sera le premier à être exploité, assu-reront à l’économie israélienne un approvisionnement régulier au cours des prochaines décennies.

Certes, le gaz naturel ne jaillira de Tamar qu’en avril 2013: pour éviter une rupture des approvisionnements au cours des dix prochains mois, un nouveau puits vient d’être mis en service au large d’Ashkelon et le gaz a commencé à être injecté dans le gazoduc à destination des raffineries israéliennes. Ce nouveau gisement, dit Pinnacles-1, remplacera progres-sivement le seul puits en fonctionne-ment (“Yam-Téthys”) mais qui est en train de s’épuiser.

La transition de l’été Le risque de rupture des approvisionnements en gaz d’Israël est donc repoussé de plusieurs mois grâce à la mise en service du puits Pinnacles-1: celui-ci se trouve à 25 kilomètres au nord-ouest des côtes d’Ashkelon et le gaz est extrait d’une profondeur de 1.850 mètres sous la mer. Le coût du forage de Pinnacles-1 s’élève à 105 millions de dollars (85 millions d’euros) et il garantira les besoins en gaz d’Israël pendant la période de l’été qui voit, généralement, la consommation en énergie augmenter.

Les groupes Delek et Nobel, qui sont

aussi propriétaires de ce puits, esti-ment que les réserves de Pinnacles-1 sont estimées à 1,3 milliard de mètres cube (BCM). Le forage du puits Pin-nacles-1 a été réalisé dans un délai record de trois mois, soit un mois d’avance sur les prévisions. Les ana-lystes estiment que la fourniture de gaz du puits Pinnacles-1 permettra à l’économie israélienne d’économiser 650 millions de shekels (130 millions d’euros) durant les mois de juillet à octobre prochain.

En revanche, la Compagnie nationale d’Electricité a prévenu que le risque de coupures de courant durant l’été n’est pas écarté. Pour les experts en énergie, le nouveau puits Pinnacles, qui vient d’être mis en service, ne résoudra qu’une partie de la pénurie, ce qui ne pourra pas se traduire par une baisse des prix pour le consom-mateur.

Le scandale du gaz égyptien La mise en service des puits israéliens, d’abord Pinnacles-1 et ensuite Tamar, devrait faire oublier le “scandale” du gaz égyptien. On se souvient qu’à la chute du président Hosni Mouba-rak, les fournitures de gaz avaient été complètement interrompues, obligeant le gouvernement israélien à recourir à d’autres sources d’éner-gie plus coûteuses. Les pertes pour l’économie israélienne (entreprises et consommateurs) ont été estimées jusqu’à 15 milliards de shekels (soit 3 milliards d’euros).

Le “scandale” du gaz égyptien réside dans le fait que le contrat israélo-égyptien ne prévoyait aucune garantie d’approvisionnement et ne permettait aucun mécanisme de diversification énergétique; de même, gouvernement israélien n’avait exigé aucun disposi-tif d’indemnisation en cas de rupture unilatérale des approvisionnements. Aujourd’hui, des voix s’élèvent en Israël contre l’exclusivité que le gouvernement israélien accorde aux groupes Delek et Nobel pour fournir du gaz à Israël: il est vrai que le puits Tamar sera le plus grand monopole de l’économie israélienne.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Un méga-contrat: va permettre à Israël de produire son électricité à partir du gaz du “Tamar”

Des graffitis en hébreu « La guerre vient de commencer» et «Vous paierez le prix » ont été trouvé sur les murs extérieurs d’une mosquée déjà à moitié brûlée, brûlée dans le village palestinien de Jaba, près de Ramallah. La police et le Shin Bet (sécurité intérieur) ont lancé une enquête pour retrouver les sus-pects. La droite dure est suspectée sérieusement de cet acte que le Pre-mier Ministre a fermement dénon-cé ce matin.

L’incident porte les caractéristiques

des fameuses « attaques de revanches », dans laquelle les radicaux de droite commettent des actes contre la population palestinienne comme « punition » pour les décisions du gou-vernement qu’ils perçoivent comme étant contre les implantation.

Les habitants des implantations se vengent aussi des actes terroristes encouragés par le gouvernement palestinien. Le vice-gouverneur de l’Autorité palestinienne du district de Jérusalem, Cheikh Abdullah Siam a déclaré que l’incident provoqué

la colère des résidents locaux et des musulmans du monde entier.

« C’est une attaque contre notre reli-gion et contre la maison de Dieu», a déclaré le Siam. Siam, lui, ne s’est jamais plaint, à notre connaissance, des « attaques de revanches » contre les synagogues lancées par des pales-tiniens. Netanyahu a condamné cette attaque en parlant d’un acte « irres-ponsable, d’anarchiste et complète-ment intolérant » et s’est engagé à « traduitre les coupables en justice ! »

Le chef du conseil des implantations de Judée-Samarie, Danny Dayan a également dénoncé l’attaque contre la mosquée, disant que tous ceux qui ont pris part à ces types d’attaques sont « des criminels et des fous. » Dayan, a déclaré que de tels incidents nuisent à la cause des implantations.Nathan Berdigo

Netanyahu furieux contre la nouvelle « attaque de revanche » contre une mosquée

Le député arabe d’Israël Ahmed Tibi continu de s’attaquer à tous les symboles de l’Etat Juif. Après le drapeau israélien, après l’hymne israélien, le voilà qui s’attaque à la mémoire d’un héros israélien, Ilan Ramon. Tibi a réclamé hier que le nom d’Ilan Ramon de soit pas uti-lisé pour le Nouveau Centre Aéros-pécial construit dans la ville arabe-israélienen de Taibe. Le centre est financé en partie par la Fondation Ilan Ramon.

Selon Tibi, « en nommant le centre après Ramon, Israël est susceptible d’être blessant pour les résidents locaux, et pour le secteur arabe en général. Ramon était un pilote de combat de Tsahal qui a participé aux bombardements de la population ci-vile au cours de la guerre du Liban, » a t-il accusé…

Avant d’ajouter « et dans l’attaque contre les pays arabes. » Le Ministre de la Science, Daniel Hershkowitz a catégoriquement rejeté et condamné la demande de Tibi. « Tibi a franchi une ligne rouge avec son appel exas-pérant, » a déclaré Hershkowitz.

« Il fait des dégâts considérables à la société israélienne en général, et dans le secteur qu’il représente en particulier. » «Chaque centre aéros-patial est nommé après Ilan Ramon, » a t-il poursuivi. « Si Taibe ne veux pas d’un centre aérospatial nommé pour Ilan Ramon – ils n’auront pas de centre du tout », a déclaré le ministre Hershkowitz.

« Vous ne pouvez pas profiter d’un financement de l’État et manquer de respect envers l’un des héros de l’État, le premier astronaute israélien, un homme exemplaire qui a coura-geusement combattu le terrorisme is-lamique à la fois en Israël et à l’étran-ger », a t-il conclu.

Son ministère a lancé la ocnstruction de ceux centres pour l’aérospatiale, l’un à Taibe et un dans la ville druze de Yarka. Les projets sont financés par le fonds Ilan Ramon et l’autorité du gouvernement pour le dévelop-pement économique dans le secteur arabe.

Jeremyah Albert

Ahmed Tibi salit la mémoire d’Ilan Ramon – Jusqu’à quand le laissera t-on faire ?

Lors de la réunion hebdomadaire du cabinet ministériel de ce di-manche, les ministres ont donné leur feu vert à un nouveau projet ambitieux qui verrait la création d’îles artificielles construites au large des côtes d’Israël. Les plans pour ces îles, qui serviront à la construction d’un nouvel aéroport, d’un port maritime, d’une usine de dessalement d’eau de mer, d’une usine électrique et d’une base mili-taire, ont déjà été approuvés par le Ministère de l’Intérieur.

« La formation d’îles artificielles pourrait être un remède efficace à la pénurie d’espace terrestre en Israël. La solution des îles artificielles offre une alternative aux installations qui ont été construits sur le rivage, des installations qui prennent de la place précieuse et qui nuisent à l’envi-ronnement » affirme le ministre des Sciences et Technologies Daniel Hershkowitz.

« Nous allons examiner l’expérience accumulée d’autres pays, ainsi que les technologies et les techniques nova-

trices de constructions » a t-il ajouté. Le comité interministériel entendra des experts internationaux afin d’exa-miner les modèles de constructions et leur impact potentiel sur le littoral.

Le coût total de la création de ces îles est estimé à 1.2 milliard d’euros. Les groupes environnementaux se sont déjà prononcés contre le plan. « Ils espèrent dépolluer les villes en pol-luant le rivage. Mais ces îles seront la cause de dommages irréversibles sur les rives d’Israël » affirme un porte parole du groupe écologiste israélien. Il ajoute que « ces îles vont empêcher le sable d’atteindre les côtes, faisant disparaître certaines plages. »

L’aéroport de Kansai au Japon, sur une île artificielle « Partout ailleurs ou des îles ont été construites, comme au Japon, on les à mises dans des baies ou dans des anses, mais sur la mer ouverte ! » ajoute le porte-pa-role. D’autres pays qui ont des îles artificielles au large de la mer sont les Pays-Bas, Abu Dhabi et Dubaï.

Yonatan Aboulkeir

Israël prévoit la construction d’un aéroport et d’usines modernes sur de nouvelles îles artificielle

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 20 Juin 2012

Le président palestinien, Mah-moud Abbas, a accusé dimanche Israël de la «mort» du processus de paix, à quelques jours d’une ren-contre prévue entre le négociateur palestinien Saëb Erakat et la secré-taire d’Etat américaine Hillary Clinton. «Le processus de paix est en état de mort clinique et la partie israélienne en est entièrement res-ponsable», a déclaré M. Abbas au cours d’une conférence à Ramal-lah. «La balle est dans leur cas», a-t-il répété.

Les négociations de paix entre Israé-liens et Palestiniens sont suspendues depuis l’automne 2010. Pour les diri-geants palestiniens, tout retour à des négociations nécessite qu’Israël cesse la colonisation des territoires occupés depuis 1967 et accepte les frontières d’avant 1967 comme base de discus-sions. Israël rejette ces revendications et dit vouloir des négociations «sans condition préalable». En dépit de cette paralysie, la diplomatie interna-tionale tente de relancer le dialogue, et Mme Clinton doit ainsi rencontrer M. Erakat mardi à Washington.

«J’ai été chargé par le président Ab-bas d’informer la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton de notre position sur une reprise des négo-ciations dès qu’Israël se sera engagé à stopper la colonisation et à libérer les prisonniers, entre autres obliga-tions», a déclaré à l’AFP M. Erakat dimanche. «Il ne s’agit pas de condi-tions préalables mais d’obligations qu’Israël doit respecter», a-t-il sou-ligné.

«Nous espérons que l’administration américaine contraigne le gouverne-ment israélien à respecter ses obli-gations afin de remettre le processus de paix sur les rails». Au cours des derniers mois, M. Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanya-hu ont échangé des courriers sur le processus de paix, après une série de rencontres informelles entre Palesti-niens et Israéliens en Jordanie en jan-vier qui n’ont pas réussi à les ramener à la table des négociations.

AFP

Abbas s’en prend à Israël avant une rencontre prévue entre Erakat et Clinton

En marge du G20 qui se tient à Los Cabos au Mexique, le premier ministre britannique David Came-ron, qui s’adressait à un parterre d’hommes d’affaires, a ridiculisé François Hollande en déclarant, à propos de ses promesses fiscales : Quand la France instituera un taux de 75 % pour la tranche su-périeure de l’impôt sur le revenu, nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d’entre-prises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni »… « Cela paiera nos services publics et nos écoles », a-t-il ajouté.

M. Cameron a également rappelé qu’il avait, au contraire, abaissé l’imposition des très hauts revenus en Grande-Bretagne. « C’est triste

de voir la Grande-Bretagne avoir comme ambition d’être le paradis fiscal de l’Europe », a estimé Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, sur la chaîne i-Télé. Je réponds à cet incompétent notoire, qui semble oublier que le communisme a mené l’URSS a la banqueroute, et la Corée du Nord à la famine, qu’il n’existe pas de paradis sans enfer, et que si la Grande Bretagne devient le paradis de la France, c’est bien parce que la France a choisi de devenir un enfer.

De son côté, le ministre français des Affaires européennes Bernard Caze-neuve a estimé sur i-Télé « qu’il y a des patrons français qui sont des patriotes, il y a dans l’arsenal des mesures que nous allons prendre en faveur des entreprises, des mesures

qui favoriseront l’investissement et qui inciteront les entreprises à rester en France ».

Au lieu de prendre, d’un bras, des mesures pour favoriser l’investisse-ment, et, de l’autre, des mesures pour saigner un peu plus encore les entre-prises, le ministre serait avisé de se souvenir que seules les entreprises créent et la richesse que lui, ministre, peut dépenser, et l’emploi des Fran-çais. Et s’ils sont patriotes, monsieur le ministre socialiste qui dénonce en d’autres occasions le patriotisme comme maladie vénérienne, pourquoi prendre de mesures pour les inciter à rester ?

© Jean-Patrick Grumberg

G20 Après avoir été humilié par Angela Merkel, François Hollande est ridiculisé par David Cameron

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