isostatisme

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Page 1: isostatisme

TSTI GMP Productique Mise en Position

Isostatisme.DOC PG & GT 29/12/2003 Page 1/3

MISE EN POSITION : MÉTHODES - RÈGLES

1 - Le référentiel de base est matérialisé par les déplacements des outils ou des pièces.

2 - L'usinage en série implique que toutes les pièces aient la même position par rapport au référentiel de base. La normale de repérage est le symbole d'une liaison pièce-machine.

3 - Les appuis (ou normales de repérage) seront placés suivant le référentiel choisi pour la pièce.

4 - Les normales de repérages suppriment 6 degrés de liberté (3 translations, 3 rotations) . Ces 6 degrés supprimés (si possible) le système de mise en position est dit isostatique. Les normales de repérage qui suppriment les 3 rotations ne doivent être ni sécantes, ni parallèles à l'axe de rotation à supprimer. Si le nombre d'appuis fixes est inférieur à 6, le système de mise en position est hypostatique et un déplacement de la pièce reste posssible. Si le nombre d'appuis fixes est supérieur à 6, le système de mise en position est hyperstatique et le pièce ne peut pas être mise en position.

5 - Mise en position des volumes de référence :

Cylindre long (Ø<L) Cylindre court (Ø>L) Prisme

6 - Les surfaces qui participent à la mise en position de la pièce sont, si possible, celles liées aux spécifications à assurer (surfaces de départ de cote).

7 - Installer le nombre maximum d'appuis sur la surface lièe à la cote dont l'intervalle de tolérance est le plus serré.

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TSTI GMP Productique Mise en Position

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8 - La plus grande précision de mise en position est obtenue sur un plan, il serait intéressant de choisir un plan comme origine de la cote affectée de l'intervalle de tolérance le plus serré.

9 – L'origine du repère de mise en position est situé à l'intersection des plans, droites et points issus des liaisons réalisées.

10 - Les écarts liès aux défauts de mise en position :

La distance entre les appuis doit être maximale.

Er = ( l / L )* e

11 - Serrage : ne jamais serrer en face d'une seule normale (instabilité de la pièce) ; la pièce ne doit être soumise qu'à un effort de compression ; lorsque la cotation le permet, le sixième appui sera opposé à l'effort de coupe

; certaines pièces peuvent subir des déformations . Dans ce cas une borne de

soutien est nécessaire.

12 - Règles de choix du type, des dimensions et de l'implantation des brides : R1 : l'action de bridage doit s'opposer au plus grand nombre d'appuis possible R2 : la position relative tirant-appui doit être organisée de façon à avoir le meilleur

rendement de serrage.

X2 >X1 et le plus grand possible

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TSTI GMP Productique Mise en Position

Isostatisme.DOC PG & GT 29/12/2003 Page 3/3

R3 : la bride lors du démontage de la pièce doit rester solidaire du montage. R4 : la bride doit avoir une position dégageante pour l'extraction de la pièce. Trois cas sont possibles: Bride ouverte bride coulissante bride pivotante

Pas de problème pour le dégagement, mais attention X1 - X4 > N+1 X1 - X4 > L1+2 à la règle 3

12 - Cote de vérification du brut : Le référentiel de départ est défini par les cotes de liaison au brut (cotes entre

surfaces brutes et surfaces usinées). Elles sont réglées sur le poste de travail. Le choix du référentiel de départ dépend des dimensions du brut, de

l'intervalle de tolérance, du nombre de cote de liaison au brut (CLB) par direction choisie.Si, pour une direction, il existe plusieurs cotes de liaison au brut, seule celle qui possède l'intervalle de tolérance le plus petit est réglée. Lorsqu'on élimine en fabrication une CLB, cette cote fait l'objet d'une

vérification. Une cote de vérification du brut apparaîtra sur le dessin du brut : origine : la surface brute retenue pour placer les appuis extrémité : la surface brute origine de la cote non satisfaite au cours de l'usinage.