iris de hermann hesse avec gerard-etienne

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Iris-Gerard-Etienne

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Page 1: Iris de Hermann Hesse avec Gerard-Etienne
Page 2: Iris de Hermann Hesse avec Gerard-Etienne

ACTE présente

I R I Sde Hermann Hesse

(2 ème vers ion)

Mise en scène, adaptat ion et interprétat ion

Gérard Etienne

Traduction Alix de Finance

Durée du spectacle 1h Une fl eur mystérieuse, une femme étrange et belle, vont bousculer pour toujours la vie d’Anselme. Sa quête du bonheur connaîtra ainsi un chemin surprenant. Conte merveilleux, initiatique, histoire « zen », Iris nous entraîne dans un univers poétique et spirituel où la nature joue le premier rôle.

Rarement adapté pour le théâtre, le grand poète et romancier de langue allemande Hermann Hesse, prix Nobel de littérature en 1946, nous fait vivre avec Iris une histoire originale, drôle et émouvante. On y retrouve les grands thèmes qui ont fait de lui un écrivain-phare, un maître à penser pour plusieurs générations en quête de valeurs authentiques.

ACTE – Gérard Etienne 06 30 89 99 54 gerard.et [email protected]

THEATRE ESSAION 6, rue Pierre-au-Lard (4°). Angle 24 rue du Renard.

M° Rambuteau ou Hôtel de Ville.

à 20h, les mardis du 26 octobre au 30 novembre 2010et les mardis et jeudis du 2 décembre au 27 janvier 2011

Page 3: Iris de Hermann Hesse avec Gerard-Etienne

NOTES

Je souhaite créer une nouvelle version d’Iris pour faire entendre, encore, l’humanité magnifi que de Hermann Hesse et éclairer davantage le sens profond du texte.Sur scène, un espace nu. C’est au jeu de l’acteur/conteur, par la voix et par le corps, de créer des images, des sensations, des sentiments, de faire vivre les « personnages », mais aussi de s’en distancier.Être parfois dans le relâchement total des tensions, dans une immobilité complète, pour que la créativité et une nouvelle énergie puissent survenir et déjouer ce qui a été préparé.Pour « approcher » les deux protagonistes, je voudrais jouer avec les différences neurophysiologiques des deux hémisphères cérébraux, et percevoir « Anselme » adulte par la prédominance de son cerveau gauche, et « Iris », par son cerveau droit. À la fi n du récit, Anselme aura traversé vers l’autre rive… son cerveau droit.Cerveau gauche : la matière, l’analyse, le verbal, le discours, la réalité, l’« égo », le stress… relié au côté droit du corps. L’hémisphère dominant en Occident.Cerveau droit : le vide, le temps et l’espace, le non-verbal, l’image, la musique, la capacité d’être en lien avec le cosmos, l’intuition, la compassion, le moment présent… le côté gauche du corps.

UNE NOUVELLE TRADUCTION

« IRIS » fait partie d’un recueil de contes merveilleux écrits vers 1920. Avec Alix de Finance, nous avons voulu faire une nouvelle traduction de ce texte pour deux raisons. Nous voulions, contrairement aux traductions existantes, être au plus proche de la dynamique poétique créée par les assemblages de la langue allemande, si diffi ciles à traduire de façon concise en français et que ce texte littéraire puisse être dit dans une langue contemporaine simple, sans fi oritures, comme l’originale.

DE QUOI PARLE HERMANN HESSE?

De nous. De notre société.De la formidable capacité masculine à se perdre et se détruire, en étant coupé de l’intime. Hermann Hesse a utilisé sa vie comme creuset de son inspiration littéraire et poétique. Il a continuellement cherché à comprendre les raisons de ses souffrances en allant au plus intime de lui-même, avec une incroyable exigence. Par sa psychanalyse avec Jung et l’un de ses disciples, par ses recherches continuelles et sa grande connaissance des sagesses orientales, Hermann Hesse est devenu une sorte de spécialiste de l‘être humain et de ses crises existentielles.

En racontant la vie d’Anselme, Hermann Hesse met l’accent sur un moment clé de l’existence, le passage de la puberté, que la société occidentale ne sait pas accompagner.

À la fi n de l’enfance, quand le système sexuel et la voix commencent à se mettre en place, Hermann Hesse souligne la rupture d’Anselme avec son monde sensoriel et intime où la nature est extrêmement présente, bienveillante et en communion avec le cosmos.Cette mue transforme la quête intérieure de l’enfant en quête extérieure de l’adolescent, puis, pour l’ homme, en conquête : savoir, pouvoir, statut social, argent, femmes… Le cerveau gauche devient tout puissant.Le besoin d’Anselme de reconnaissance est d’autant plus fort que l’absence de père est totale.Les crises et les stigmates de notre société portent le témoignage de ce schéma. La perte de mémoire, la rupture avec l’être intérieur laissent place à la toute puissance des désirs.

Contrairement aux hommes, le cycle lunaire des femmes leur permet de garder davantage le contact avec l’intime.Sur la route d’Anselme, Iris. Comme un contraire magnétique.Femme mystérieuse, à l’image de la fl eur, hors du monde, elle interroge Anselme et, comme un maître zen, va déclencher une mutation décisive en le poussant sur la voie de sa mémoire perdue.Pour cela, il faudra qu’Anselme renonce à ses désirs, retrouve son âme d’enfant et le lien avec son être intérieur. Alors, Anselme pourra percer le mystère de l’image et découvrir que la matière n’est autre que le vide. Ce que les sagesses orientales appellent la Voie ou l’ Eveil .En interrogeant Anselme, c’est aussi nous-mêmes qu’Iris et Hermann Hesse interrogent.

HERMANN HESSE AUJOURD’HUI

Les romans de cet homme épris d’authenticité et de sagesse, questionnant sans cesse l’éducation, la nature, l’être intérieur, le lien à l’autre, ont su toucher le cœur de nombreuses générations, guidant et inspirant les uns et les autres. C’est l’auteur de langue allemande le plus lu dans le monde, avec Thomas Mann. Un peu plus de cinquante années après sa mort, dans notre monde où les hommes sont si peu matures, son archétype du vagabond, hors de tout système, mais au contact de la nature, interroge plus que jamais.

Page 4: Iris de Hermann Hesse avec Gerard-Etienne

Gérard ETIENNE

Comédien, metteur en scène, formateur

Son intérêt pour la connaissance de soi, le pousse à entamer, en 1973, des études de Psychologie à l’Université d’Aix-en-Provence (DESS) en même temps que des études de théâtre à l’Ecole de Théâtre d’Aix et à l’Université d’Aix-en-Provence, puis au Cours Serge Ligier. Il suit en 1977 des cours de danse avec la chorégraphe Odile Duboc. Plus tard, à Paris, il complète sa formation théâtrale, principalement auprès d’Andréas Voutsinas, instigateur de la Méthode de l’Actor’s Studio en France.

Au théâtre, il a joué dans :

Aurélia de Nerval, Une Saison en enfer de Rimbaud, Protée de Claudel, m.e.s Serge Ligier, Apollinaire, Cadou, Les poètes de la Résistance, Rêve intermittent d’une nuit triste d’après Marcelline Desbordes-Valmore, René Char, La Tour de Hoffmansthal, La Kabbale selon Aboulafia de G. Berréby, Protée de Claudel, m.e.s Michel de Maulne,Titus Andronicus de Shakespeare, m.e.s P. PeyrouDon Juan aux Enfers de C. Simioni, m.e.s C. BosoLe plaisir de rompre de J. Renard, Théodore cherche des allumettes de G. Courteline, m.e.s G. de KermabonLe vestiaire de D. Storey, m.e.s J-P. StewartLe Grand Ordinaire, écriture et m.e.s Claudine Pellé…

Il a mis en scène

L’été de R. Weingarten, Le coq de bruyère de M. Tournier, Les Amours damnées d’Edgar Poe, Hamlet de J. laforgue, Le Barbouti d’Eric Durnez.

Il a créé trois spectacles, seul en scène

Nella d’après Christian Bobin et Heureux les déliants de Henry Bauchau à la Maison de la Poésie/Théâtre Molière à Paris, Iris de Hermann Hesse.

Depuis 1992, il s’est formé, près du maître Karfung Wu, aux arts martiaux, au placement du corps et de la voix, à la médecine et la culture chinoise.

«Dans mes spectacles, l’apport énergétique tient une place prépondérante et éclaire, de façon originale, le sens des textes ».