investir-n° 2096 du 8 au 14 mars 2014

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4,20 € - N°2096 DU 8 MARS 2014 Télécoms LIRE PAGES 16 ET 17 SCISSIONS D’ENTREPRISES CRÉATION DE VALEUR Sur le plan boursier, les sociétés scindées sont plus performantes que les autres. Ces opérations permettent d’insuffler une énergie nouvelle aux sociétés, de mieux « gérer » les investissements et de gommer les décotes. PAGES 26-27 POLITIQUE MONÉTAIRE STATU QUO DE LA BCE La Banque Centrale Européenne a laissé inchangés ses taux directeurs. Elle n’a adopté aucune mesure non conventionnelle, mais restera vigilante. Elle anticipe la poursuite de la reprise et davantage d’inflation. Le scénario de déflation est minimisé. PAGE 6 PISTES D’INVESTISSEMENT LA STRATÉGIE DE W. BUFFETT ET DU FONDS NORVÉGIEN Choix de valeurs, allocations d’actifs, tops et flops, les portefeuilles de Warren Buffett et du fonds souverain de Norvège sont passés à la loupe. Les enseignements à tirer pour 2014. PAGE 2 Urbanisation UNE ÉVOLUTION INÉLUCTABLE A vec plus de 4 milliards de citadins aujourd’hui et probablement plus de 6,5 milliards en 2050, de nombreux défis sont à relever dans les domaines de la construction de logements et d’infrastruc- tures, de l’efficacité énergétique, de la ges- tion de l’eau et du traitement des déchets. Il en est de même du transport et de la distri- bution, notamment alimentaire, qui sont aussi au cœur de cette problématique. Tous les acteurs doivent travailler ensemble pour réinventer des espaces de vie – quartiers ou villes nouvelles. Plusieurs grands groupes français cotés en Bourse sont très bien placés pour profiter des énormes marchés qui s’ouvrent à eux et qui leur offrent une visibilité à moyen et long terme très importante. Nous avons retenu Vinci, Eiffage, Bouygues, Nexity, Lafarge, Saint-Gobain, Schneider Electric, Alstom, Legrand, Rexel, Veolia Environne- ment, Suez Environnement, Aéroports de Paris, Norbert Dentressangle, Carrefour et Casino, EDF, Store Electronic Systems . PAGES 28, 29 ET 30 FUSION : LE CALENDRIER S’ACCÉLÈRE l BOUYGUES ET NUMERICABLE ONT DÉPOSÉ UNE OFFRE SUR SFR, LA FILIALE DE VIVENDI FRANCE : 4,20 € - BELGIQUE ET LUXEMBOURG : 4,70 € - DOM RÉUNION : 5,65 € - MAROC : 50 DH - SUISSE: 8,30 FS - TOM : 1.400 XPF - ZONE CFA : 4.200 CFA - ANDORRE : 4,70 € - IMPRIMÉ EN FRANCE. CAC 40 4.366,42 EN CLÔTURE –0,95 % SUR LA SEMAINE IMMOBILIER AUGMENTATION DES DROITS DE MUTATION Depuis le 1 er mars, la majorité des départements français ont porté leurs droits de mutation, prélevés sur les achats immobiliers, de 3,8 à 4,5 %. Seules quelques collectivités n’appliquent pas la hausse. PAGE 33 GEMALTO PLUS DE 10 % DE CROISSANCE Très haut débit, paiement sans contact, machine-to-machine, TSM... Olivier Piou, directeur général du numéro un de la sécurité numéri- que, confirme la trajectoire solide et les perspectives du groupe. PAGE 21 La Bourse confiante Les entreprises rassurent La déflation s’éloigne Mais l’Ukraine à surveiller Taux d’inflation prévu en France… Comportement de la Bourse de Moscou PEA PME DÉRAPAGE DU DÉFICIT DE LA FRANCE PACTE DE RESPONSABILITÉ BAISSE DU REVENU DES PATRONS EXCLUSIF Pierre Moscovici répond à Investir Prévision de croissance du bénéfice net par action des sociétés du Cac 40 … en 2014 LIRE PAGES 4, 5 ET 7 LIRE PAGE 12 LIRE PAGE 6 LIRE PAGES 18 À 20 … en 2015 … en 2016 1.444,71 28-2-2014 Moscou 1.339,36 7-3-2014 POUR 2014 1 % 1,3 % 1,5 % LANCE UNEAUGMENTATION DE CAPITAL D’UN MONTANT DE 24,4MP25

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  • ET 17

    E UONT DPOS UNE OFFR E

    LInvestirPOLITIQUE MONTAIRE

    bution, notamment alimentaire, qui sontaussi au cur de cette problmatique. Tousles acteurs doivent travailler ensemble pourrinventer des espaces de vie quartiersou villes nouvelles.

    IMMOBILIER

    Plusieurs grands groupes franais cots enBourse sont trs bien placs pour profiterdes normes marchs qui souvrent euxet qui leur offrent une visibilit moyen etlong terme trs importante. Nous avonsretenu Vinci, Eiffage, Bouygues, Nexity,Lafarge, Saint-Gobain, Schneider Electric,Alstom, Legrand, Rexel, Veolia Environne-ment, Suez Environnement, Aroports deParis, Norbert Dentressangle, Carrefour etCasino, EDF, Store Electronic Systems .

    PAGES 28, 29 ET 30

    FRANCE : 4,20 - BELGIQUE ET LUXEMBOURG : 4,70 La BouLes- DOM RUNION : 5,65 - MAROC : 50 DH - SUISS

    AUGMENTATION DES DROITSDE MUTATIONDepuis le 1er mars, la majorit desdpartements franais ont portleurs droits de mutation, prlevssur les achats immobiliers,de 3,8 4,5 %. Seules quelquescollectivits nappliquent pasla hausse. PAGE 33R SACCLRE l BOUYGSTATU QUO DE LA BCELa Banque Centrale Europenne alaiss inchangs ses taux directeurs.Elle na adopt aucune mesure nonconventionnelle, mais resteravigilante. Elle anticipe la poursuitede la reprise et davantage dinflation.Le scnario de dflation estminimis. PAGE 6

    E : 8,30 FS - TOM : 1.400 XPF - ZONE CFA : 4.200 Cantea dationsloigne4,20 - N2096 DU 8 MARS 2014

    TlcomsLIRE PAGES 16

    E XC L U S I F

    PierreMoscovicirpond FA - ANDORR

    lancede capde 24,4mE : 4,70 - IMPRIM EN FRANCE.

    uneaugmentationital dun montant

    P25FUSION : LE CALENDRI

    E SUR SFR, LA FILIALE D

    rse conTauxSCISSIONS DENTREPRISES

    CRATION DE VALEURSur le plan boursier, les socitsscindes sont plus performantesque les autres. Ces oprationspermettent dinsuffler une nergienouvelle aux socits, de mieux grer les investissements et degommer les dcotes. PAGES 26-27

    PISTES DINVESTISSEMENT

    LA STRATGIE DE W. BUFFETTET DU FONDS NORVGIENChoix de valeurs, allocations dactifs,tops et flops, les portefeuilles deWarren Buffett et du fonds souverainde Norvge sont passs la loupe. Les enseignements tirer pour 2014. PAGE 2

    UrbanisationUNE VOLUTION INLUCTABLE

    A vec plus de 4 milliards de citadinsaujourdhui et probablement plus de6,5 milliards en 2050, de nombreux dfissont relever dans les domaines de laconstruction de logements et dinfrastruc-tures, de lefficacit nergtique, de la ges-tion de leau et du traitement des dchets. Ilen est de mme du transport et de la distri-

    GEMALTO

    PLUS DE 10%DE CROISSANCETrs haut dbit, paiement

    sans contact, machine-to-machine,TSM... Olivier Piou, directeur gnraldu numro un de la scurit numri-que, confirme la trajectoire solide etles perspectives du groupe. PAGE 21

    entreprisesrassurent

    Mais lUkraine surveiller

    dinationprvu enFrance

    Comportementde la Bourse de Moscou

    PEAPME

    DRAPAGE DU DFICITDE LA FRANCE

    PACTE DERESPONSABILIT

    BAISSE DU REVENUDES PATRONS

    Prvision de croissancedu bnce net par actiondes socits du Cac 40

    en 2014

    LIRE PAGES4, 5 ET 7

    LIRE PAGE 12

    LIRE PAGE 6

    LIRE PAGES 18 20

    en 2015 en 2016

    1.444,71

    28-2-2014

    de la Bourse de Moscou

    1.339,36

    7-3-2014

    POUR 2014

    1%1,3% 1,5%ES ET NUMERICABLEVIVENDI

    CAC 40

    4.366,42EN CLTURE

    0,95%SUR LA SEMAINE

  • grandes coles qui obtiennent dexcel- depuis 1965, le milliardaire na t et Warren Buffett pour IBM.American Express (services nanciers) 14,2 9,90 (+ 969 %)LES ARBITRAGES DEPUIS LE DBUT DE LANNE

    BP (Royaume-Uni)

    EXXONMOBIL(Etats-Unis)

    BG GROUP(Royaume-Uni)

    2,4

    RTIE RE

    NERGIE

    TLCOM-MUNICATIONS

    UTILITIESRPARTITIONSECTORIELLE

    23,613,9

    14,2

    8,48,6

    6,4

    3,5

    107,5

    Achat spculatif (21-6-2013)ACHETER

    GEMALTO Vente partielle (24-10-2013)ACHETER

    SECHEENVIRONNEMENTlents rsultats. Celle du fonds souve-rain norvgien et la mthode de War-ren Buffett.

    Le premier, dont lesressources provien-nent de la vente de gaze t d e p t r o l e , e s t n o r m e . I l g r e613 milliards deuros,lquivalent de 5,5 foisla capitalisation de laplus grande socit dela Bourse de Paris,Total. Ses investisse-ments en actions slvent 378 mil-l i a r d s e t p o r t e n t s u r p l u s d e8.200 entreprises cotes dans 82 paysavec 44 devises diffrentes. Un telmastodonte pourrait sembler trop dif-ficile manuvrer. Mais il nen estrien.

    Le fonds norvgien vient de conna-tre la deuxime meilleure perfor-mance annuelle de son histoire avecun gain, lan dernier, de 16 % dont+ 26 % en Bourse, notamment sur lesmarchs amricains (+ 34 %), euro-pens (+ 29 %) et japonais (+ 30 %).

    Warren Buffett qui, comme le fondssouverain, vient de dvoiler son porte-

    battu que 10 fois par lindice !Son holding Berkshire Hathaway

    est prsent dans beau-coup moins dentre-prises que le fondsscandinave mais avecdes tickets plus le-vs. Fin 2013, les dixprincipales participa-tions de Warren Buf-fett reprsentaient75 % de ses placementsen actions sur unm o n t a n t g r d e

    85 milliards deuros. Ce taux tombe 8 % dans le fonds norvgien. LAmri-cain prend aussi plus de risques, et celase retrouve dans son choix dalloca-tions gographique. Plus de 90 % deses participations sont amricainestandis que le norvgien diversifiedavantage : une petite moiti enEurope, un tiers aux Etats-Unis, 7 % auJapon et de plus en plus dans les paysmergents : 2,5 % en Chine, 1,4 % Tawan, 1,2 % au Brsil. A noter au pas-sage quaprs avoir pluch leurscomptes, je nai rien trouv commeactifs russes significatifs chez luncomme chez lautre... Ils ont un sens

    inn pour viter les mauvaises affaires.Tous les deux attaquent 2014 con-

    fiants. Warren Buffett est lafft denouvelles grandes acquisitions et lefonds norvgien met en place uneallocation dactifs plus offensive quen2013. Il commence lanne avec 61,7 %de son portefeuille investi en actions,contre 61,2 % en 2013 et 58,8 % enmoyenne dans le pass. Surtout, il croitbeaucoup aux valeurs financires, quireprsentent 24 % de ses actifs bour-siers. Une conviction sectorielle large-ment valide par Warren Buffett qui

    en a fait sa thmatique principale, soit41 % de son portefeuille dactions avecdes participations de 9,2 % dans WellsFargo, 14,2 % dans American Express,

    Dans les Investir 10, je minspire deces deux modes de gestion. Le fondsscandinave tant dun naturel pru-dent, ses arbitrages sectoriels sont surveiller. Concrtement, les derniersajustements du fonds norvgien ontpermis dviter aux Investir 10 de dte-nir des valeurs paraptrolires lanpass. Enfin, comme Warren Buffett, ilest accord beaucoup dimportanceaux perspectives de croissance bnfi-ciaire dans le choix des valeurs. Et cestcette ligne directrice qui me fait direque la Bourse devrait progresser en2014. Le bilan des publications annuel-les du Cac 40 rvle que les socitsdevraient tre en mesure damliorerde plus de 10 % leur profit cette anne(pages 18 20).

    [email protected]

    WARRENBUFFETT ETLE FONDSNORVGIEN,CONFIANTSPOUR 2014

    ARBITRAGES DU FONDS NORVGIEN ARBITRAGES DINVESTIR

    SES 10 PRINCIPALES VALEURSALLOCATIONS DACTIFSFIN DCEMBRE 2013

    ANALYSE DTAILLE DE SES POSITIONS

    SOCIT (pays) Montant, en Mds, n dcembre 2013

    NESTL (Suisse)

    ROYAL DUTCH SHELL (Royaume-Uni)

    NOVARTIS (Suisse)

    HSBC HOLDINGS (Royaume-Uni)

    VODAFONE GROUP (Royaume-Uni)

    ROCHE HOLDING (Suisse)

    BLACKROCK (Etats-Unis)

    BG GROUP (Royaume-Uni)

    4,7

    3,5

    3,1

    3

    3

    2,9

    2,7

    2,7FINANCE

    ACTIONS OBLIGATIONSIMMOBILIER 1 (0,7)

    INDUSTRIEBIENS DECONSOMMATION

    ALLOCATIONS DACTIFS(Rpartition ndcembre 2012)

    61,7(61,2)

    37,3(38,5)

    NOS CHANGEMENTSDE CONSEIL

    VALEUR NOUVEAU CONSEILConseil prcdent (date du conseil)

    Achat spculatif (28-2-2014)ACHETER

    CEGID GROUP Vente partielle (22-11-2013)ACHETER

    ARKEMA

    CHARGEURS

    Ecart (15-5-2013)ACHETER

    EUROFINSSCIENTIFIC

    Acheter (28-1-2011)VENTE PARTIELLE

    Plus grande participation, en%Plus grande participation, en valeur

    IBM (informatique)

    Wal-Mart Stores (distribution)

    Munich Re (rassurance)

    Procter & Gamble (biens de consommation)

    ExxonMobil (ptrole)

    U.S. Bancorp (banque)

    Sano (sant)

    Goldman Sachs (banque)

    Moody's Corporation (services nanciers)

    Tesco (distribution)

    Phillips 66 (ranage, chimie)

    DirecTV (mdias)

    6,3

    1,8

    11,2

    1,9

    0,9

    5,3

    1,1

    2,8

    11,5

    3,7

    3,4

    4,2

    Plus gros gainUne seule perte

    9,19

    3,22

    3,18

    3,07

    2,99

    2,79

    1,69

    1,67

    1,39

    1,20

    1,15

    1,11

    (+ 9 %)

    (+ 50 %)

    (+ 48 %)

    (+ 1.171)

    (+ 11 %)

    (+ 29 %)

    (+ 35 %)

    (+ 209 %)

    (+ 681 %)

    (- 2 %)

    (+ 142 %)

    (+ 51 %)

    OBLIGATIONS Le fonds souve-rain alloue 37 % de ses ressour-ces dans des obligations dEtat oudentreprises. Il savre quen 2013 lepoids de la dette des Etats amri-cain, japonais et allemand a forte-

    ment augment alors que celle de laFrance sest effondre de 29 % ! Del y voir un doute sur la capacitdu gouvernement franais rduirele dficit public, il ny a quun pas (lirepages 4, 5 et 7).

    MFIANCE VIS--VIS DE LA DETTE FRANAISESERVICESSANTTECHNOLOGIEPRODUITSDE BASE

    3,9APPLE (Etats-Unis) 2,5P tes. En matire de choix devaleurs, nous sommes face deux

    bien moins que le S&P 500 dividendesrinvestis depuis deux ans mais,

    des valeurs technologiques, mme si lefonds souverain a un faible pour Apple

    Wells Fargo (banque)

    Coca-Cola (boissons)

    9,2

    9,1

    15,79

    11,89

    (+ 85 %)

    (+ 39 %)Investir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    2 stratgie

    Deux modes de gestion efficacesChoix de valeurs, allocations dactifs, tops et flops, les portefeuilles de Warren Buffett et du

    fonds souverain de Norvge sont passs la loupe. Des enseignements sont titrer pour 2014.

    our gagner en Bourse tousles coups il nexiste pas demartingale mais des recet-

    feuille, nest pas en reste. La valeur deses actifs a bondi de 18 % en 2013 aprsun gain de 14 % en 2012. Certes, cest

    2,8 % dans Goldman Sachs, 5,3 % dansUS Bancorp...

    Tous deux se mfient, en revanche,

    CAC 40 INVESTIR 10 DJ STOXX 600 DOW JONES NASDAQ COMPOSITE NIKKEI 225CERTIFICAT

    4.366,42 0,95 % 108,13 0,75 % 333,06 1,47% 16.427,22 +0,65 % 4.332,33 +0,56 % 15.274,07 +2,92 %

    LES QUINZE VALEURS PRFRES DE WARREN BUFFETTValeur en Bourse au

    31-12-2013 en Mds (plus-value)%du capital

    LES PISTES DINVESTISSEMENT

    PAR FRANOISMONNIERSANOFI(France)

    VODAFO(Royaum

    SO ENT NE GROUPe-Uni)

    Acheter (29-4-2010)VENTETERREIS

  • HRCE TABLEAU REGROUPE LES VALEURSPOUR LESQUELLES INVESTIR,LE CONSENSUS DES ANALYSTES

    ET LANALYSE GRAPHIQUE AFFICHENTUN CONSEIL IDENTIQUE2 SAINT-GOBAIN2 SUEZ ENVIRONNEMENT2 TOTAL2 VEOLIA ENVIRONNEMENTVALEURS LACHATNOMBRE DE SEMAINES DECONSEILS UNANIMES LA VENTE

    6 EULER HERMES

    1 AIR LIQUIDEVALEUR LA VENTE

    1 ALTEN1 ARKEMA1 CRDIT AGRICOLE SA1 ILIAD1 VILMORIN & CIENOMBRE DE SEMAINES DECONSEILS UNANIMES LACHAT

    36 VALEO21 TELEPERFORMANCE18 FAURECIA15 INGENICO12 JCDECAUX12 THALES11 ALTRAN TECHNO.11 SARTORIUS STEDIM BIOTECH10 RUBIS9 GROUPE EUROTUNNEL8 CAPGEMINI8 VIRBAC6 UBISOFT ENTERTAINMENT5 BOLLOR4 ALTAREA4 BNP PARIBAS4 EUTELSAT COMMUNICATIONS4 ICADE4 MICHELIN4 ORPA4 SCHLUMBERGER4 TECHNICOLOR4 VINCI4 WENDEL3 CASINO3 PLASTIC OMNIUM2 EDENREDMARS 2014

    top-flop 3

    SOLUCOM(37,91 , LCO)Depuis que nous avons conseilllachat de la SSII loccasion dunetude sur la valeur, le 18mai 2013, lecours de Solucoma plus que doubl.Laction a gagn 26 % depuis le1er janvier, la faveur dune bonnepublication pour le troisime tri-mestre et dun relvement delobjectif de croissance annuelle. Aprs de 38 , le cours est dsormaisproche de notre objectif de 40 .Vente partielle.

    AUSSES PLUS FORTES BAISSESBOURSE DE PARIS

    EFOUR + 4,9 % VEOLIA ENV. + 4 % SAFRAN 3,5 % AIRBUS GROUP 3,9 % ALCATEL-LUCENT 5,3 %

    CIMENTS FRANAIS69,31 (CMA)La longue carrire boursire dudeuxime cimentier franais va bienttse terminer. Italcementi, maison mrede Ciments Franais, vient dannoncerson intention de dposer une offrepublique dachat simplifie sur sa filiale,quelle dtient 83,16 % (91,12 % desdroits de vote). Le cimentier italien va

    Le suivi denos conseils

    proposer 78 par action Ciments Fran-ais, soit une prime de 12,5 % par rap-port au cours du jeudi 6 mars en cl-ture (lannonce ayant t faite lesoir-mme) et de 19 % par rapport celui de mercredi soir. Par ailleurs, ceprix est trs proche du plus haut coursde ces trois dernires annes et inf-rieur de seulement 8 % par rapport auplus-haut de ces cinq dernires annes.En 2013, Ciments Franais a ralis unchiffre daffaires consolid de 3,6 mil-liards deuros, en recul de 3,6 % (+ 0,2 % taux de change comparables), et un

    rsultat brut dexploitation de642,9 millions deuros, en baisse de2,9 %. Le rsultat net part du groupea renou avec les bnfices, 48,1 millions, contre une perte de141,7 millions en 2012.Cette opration ayant pour but deretirer la totalit des actionsCiments Franais de la cote, Italce-menti demandera la mise enuvre dune procdure de retraitobligatoire si, lissue de lOPA sim-plifie, il obtient 95 % du capital.Attendre (78 ).LES VALEURSQUI FONT

    L'UNANIMITInvestir-Le Journal des Finances N2096 8

    PLUS FORTESORPA(44,40 , ORP)Le groupe de maisons de retraitepoursuit sa stratgie internationale. Ila annonc le rachat du groupe suisseSenevita qui gre 21 tablissementshaut de gamme et va lui permettre dedisposer de 2.500 lits (contre 165 jus-quici) dans ce pays o il se hisse laplace de numro deux du secteur.Lopration sera positive pour le bn-fice par action, hauteur denviron3 % en 2014 et 4 % en 2015. Le titre, quenous recommandons rgulirement,gagnait 4 % vendredi midi, portantsa hausse 44 % en un an.Nous restons acheteurs pour jouerles belles perspectives dexpansionmondiales du groupe, dsormaissoutenues par son actionnaire cana-dien CPPIB, un des dix premiers ges-tionnaires de fonds de retraite aumonde. Objectif relev 55 .

    ORANGE + 12,9 % CAR

    les tops

  • appelerasse de

    des entreprises se fera de maniresimple au moment de linvestisse-

    nat lUkraine annonce, en revanche,des perspectives de rformes et

    redressement de notre appareil pro-ductif : cest tout le sens de la politique

    position ne pourra pas tre renforce.Les actions non cotes sont admises,mais le dividende est alors imposable

    l indiceo leurns doit

    dpasser 250.000 . La compositionde cet indice, lanc par Euronext, serarevue chaque trimestre (au dbut des

    pas loin de la limite (voir liste ci-contre).Le succs de ce nouveau produit

    devrait tre au rendez-vous, car lesactionnaires sont souvent friands depetites et moyennes valeurs, commeon peut le constater lors des introduc-

    acquisitions.

    PerformanceLavantage fiscal compense la prise derisque, souvent plus leve que sur lesgrandes valeurs vedettes de la cote, en

    prochain en progression de 12,7 %. Ilest donc prfrable de panacher ausein dun portefeuille grandes et peti-tes valeurs. Cela signifie quun dten-teur de PEA PME doit avoir aussi unPEA classique. J.-L. C.

    de132.000 150.000 . Celasignifie pour un particulier

    quil peut pargner enactions dans le cadre

    de ce dispositif jusqu225.000 .

    ment. De fait, les actions achetesalors que lentreprise tait une ETI res-teront comptabilises comme desactions dune ETI mme si elle a quittcette catgorie en raison de sa crois-sance.

    douverture propices linvestissementdans ce pays, qui a vocation renforcerses liens avec lUnion europenne.

    Sur le planmacroconomique,pensez-vous quil existe un risque

    que nous menons et que nous allonsaccentuer avec le pacte de responsa-bilit.

    Selon la Commission europenne,la France devrait afficher un

    Succs attendu pour le PEA PME! Ildu

    ienE.

    eraquidu

    eutr le.er-tri-lanentm-inses)

    e lantslle-

    lorsp-

    is,ient

    il-de

    sil dpasse 10 % de leur valeur. Asavoir aussi : une participation sup-rieure 25 % du capital ne peut pasfigurer dans un PEA (en incluant lesparts des descendants, ascendants etles participations indirectes). Parailleurs, si les bons de souscription,jugs spculatifs, ne sont pas admis, lesdroits prfrentiels de souscription(attribus en cas daugmentation decapital) sont finalement autoriss.

    Les dtenteurs de PEA PME pour-ront aussi y loger des fonds ligibles.Au moins 25 sont annoncs. Ces fondsdevront tre investis au moins 75 %en titres de socits elles-mmes ligi-bles. Ces fonds pourront investir viades actions mais aussi des obligations(ce qui ne sera pas possible en direct).

    La liquidit rechercheLe choix des valeurs pourrait seconcentrer en partie sur les plus liqui-des, celles qui sont susceptibles dtrevendues rapidement en cas de retour-nement du march. Pour les valeurscotes Paris, les plus liquides entrent

    mois davril, juillet, octobre et janvier).Ce sera aussi loccasion de plafonner lepoids dune valeur qui, 7,5 % de lacapitalisation de lindice, a beaucoupmont. Ce seuil peut tre dpass entredeux rvisions. Cest le cas actuelle-ment dIngenico, et Eurotunnel nest

    tions en Bourse. Ds cette anne, unflux de 1 2 milliards deuros de capi-taux frais est attendu. Le PEA PMEdevrait faciliter de nouvelles introduc-tions. Il aidera aussi les PME djcotes lever des fonds propres pourfinancer leurs investissements et

    raison dune moindre diversificationen matire de produits et sur le plangographique. Le risque est galementli aux ratios de valorisation. Depuis ledbut de lanne, lindice Cac Mid &Small a mont de 8,4 % et le Cac PMEde 6,4 %, contre une hausse plus limi-te de 2,8 % pour le Cac 40 (chiffresarrts jeudi soir). La comparaisonest toutefois difficile, en raison dunbiais sectoriel. Le secteur le plus repr-sent au sein du Cac PME est celui dela pharmacie, des biotechs et med-techs, avec, par exemple, Genfit,Innate Pharma et Valneva. Les mdias(lis au march publicitaire) sont euxaussi en vedette, avec M6 et Solocal.

    Les valeurs moyennes sont gnra-lement plus chres, malgr les risques,car leurs perspectives de croissancebnficiaire sont suprieures. Ainsi,selon le consensus FactSet des analys-tes financiers, les socits du Cac Mid& Small se paient en moyenne 16,1 foisleurs bnfices 2015, estims en crois-sance de 17,1 %. Tandis que le Cac 40 sepaie 12,4 fois les profits, attendus lan

    RPARTITION SECTORIELLE DE LINDICE CAC PMEPharmacie et biotechnologie

    TechnologieIndustrie (transports)

    Ptrole et gazBoissons

    SantLoisirs

    ElectroniqueIndustrie (Engineering)

    AutomobileArospatiale et DfenseBiens de consommation

    ChimieElectricitAssurance

    AlimentationIndustrie (mtal etmines)

    Mdias(hardware et quipements)

    25,6%19,4%

    13,9%7,4%

    6,2%6%

    4,5%3,6%

    2,1%2%1,9%1,7%1,7%

    1%1%0,8%0,7%0,5%Pour les pargnants, le PEA PMle plafond sera de 75.000 , aples mmes avantages fiscauxPEA. Par ailleurs, je tiens r

    que le plafond du PEA p

    C ette fois, le dcret est parufigurait au Journal officiel5 mars. Dsormais, plus rnempche dagir sur son PEA PMCette nouvelle enveloppe fiscale ssurtout utilise par les pargnantsatteignent le plafond de versementPEA classique (grce auquel on paussi miser sur les PME), relev pamme dcret de 132.000 150.000

    Pour le PEA PME, ce plafond de vsement est fix 75.000 (par conbuable). A partir du moment o le pest ouvert (mme avec un versemminime), un dlai de cinq ans comence courir. Au-del, les gaventuels (plus-values et dividendseront exonrs dimpt. Lors dclture du plan, les prlvemesociaux seront dus (15,5 % actuement).

    Les PME ligibles sont celles qui,de leur dernier exercice clos, comtaient au maximum 5.000 salardune part, et, dautre part, affichaun chiffre daffaires infrieur 1,5 mliard ou un total de bilan de moins2 milliards. Ces seuils peuvent treensuite franchis une fois la valeurachete et incluse dans le plan, mais la

    dans la composition du nouveCac PME (mnmo : CAPME),volume quotidien de transactioges versIInvestir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    4 vnement

    Le dcret dapplication duPEA-PME vient de para-tre. Quelles sont vos ambi-

    tions pour ce nouveau produitde placement ?

    Notre ambition est de favoriser unerorientation de lpargne des mna-ges vers le financement des PME etdes ETI. Actuellement, seuls 3 % des77 milliards deuros dencours dte-nus sur les 5 millions de plans dpar-

    gne en actions (PEA) bnficient cesentreprises, cest beaucoup trop peu.Selon les hypothses retenues, lpar-gne collecte dans le cadre du PEAPME pourrait tre de lordre de 1,2 4,8 milliards deuros court terme.

    E, dontportera

    que le

    Quels sont les critres retenuspour tre ligible au PEA PME ?Allez-vous publier une liste desocits une fois par an ? Que sepassera-t-il si une entrepriseslectionnedansunPEAPMEnerespecte plus les critres ?

    Les rgles relatives aux modalitsdouverture du PEA PME seront iden-tiques celles applicables au PEA. Lesseuils pour lligibilit des entreprisesa u P E A P M E s o n tapprcis sur la based e s c o m p t e s d e l asocit mettrice destitres concerns et, lecas chant, de ceux dessocits avec lesquellese l l e c o n s t i t u e u ngroupe. Lapprciation de lligibilit

    Les intrts des entreprises fran-aises en Russie sont-ils menacsdu fait du conflit en Ukraine ?Recommandez-vous darrterdinvestir en Russie ?

    Notre priorit est la dsescalade danslintrt de tous, de la Russie comme deses partenaires conomiques. Per-sonne na rien gagner dans des aven-tures militaires sans lendemain, enviolation du droit international. Si elle

    devait rester sourde auxappels de la commu-naut internationale, laRussie sexposerait parson action un isole-ment croissant, et cesont ses intrts quiseraient alors exposs.

    La transition dmocratique que con-

    LE RISQUEDUNE INFLATIONDURABLEMENTFAIBLE NE DOIT PASTRE NGLIG

    de dflation dans la zone euro ?Lamonnaie unique nest-elle pastrop valorise ?

    Le risque de dflation proprement ditsemble limit pour le moment. La BCEest bien consciente de lexistence de cerisque et elle est loin davoir puistous les outils dont elle dispose pourfaire remonter linflation. Nanmoins,le risque dune inflation durablementfaible ne doit pas tre nglig, car lesajustements de finances publiques oude comptitivit sont plus difficilesdans un contexte dinflation basse.Quant au niveau du taux de change,les conomistes ont des avis partags.Nanmoins, lhtrognit de la zoneeuro ainsi que la persistance des ds-quilibres appellent la vigilance. Nousdevons concentrer nos efforts sur le

    Il faut rorienter lpargnele financement des PME

    INTERVIEW Pierre Moscovici, ministre des Finances, rpond nos questions.es mnat des ET

  • uoi queussion

    des dirigeants dentreprise publique 450.000 . Grce dsormais au say

    du capital dont elles ont besoin, cestpourquoi le gouvernement la soute-

    Suivez lAssemble en direct sur Internetwww.lvmh.frNATUREX 0,7RECYLEX S.A. 0,51

    100

    Il faut rorienter lpargne dle financement des PME e

    monnaies virtuelles peut garantir laconfidentialit de transactions lgiti-sesta-

    queousour

    ne

    franche sur les efforts que chacun peutfaire pour redresser notre conomie etfaire baisser le chmage. Le pacte estun pari de la confiance, ce qui ne peuttre ni un chque en blanc ni un pisto-let sur la tempe. Le Medef voque un

    on pay que nous avons promu pourplus de transparence, lEtat sexpri-mera en assemble gnrale sur lesrmunrations 2013 des dirigeants desentreprises dans lesquelles il dtientune participation minoritaire. Nous

    nue. Les droits de vote doubles sontune spcificit franaise bien connuedes actionnaires. Ds lors quils gar-dent leurs titres pendant au moinsdeux ans ils peuvent bnficier dedroits de vote doubles. Les actionnaires

    L A P A S S I O N C R A T I V E

    LAssemble Gnrale des Actionnairesse tiendra au Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, Paris 1er

    Jeudi 10 avril 2014

    10 heures 30Pour assister lAssemble Gnrale, il est indispensable dtre en possession

    dune carte dadmission et dune pice didentit.

    Les actionnaires au porteur peuvent se procurer le dossier de convocationauprs de leur intermdiaire financier.

    Les actionnaires nominatifs seront convoqus directement par LVMH.

    Lavis pralable lAssemble Gnrale comportant lordre du jouret le texte des rsolutions a t mis en ligne sur le site internet du Bulletin

    des Annonces Lgales Obligatoires le 5 mars 2014.

    Les documents et renseignements concernant lAssemble Gnrale seront tenus ladisposition des actionnaires dans les conditions prvues par la rglementation en vigueur.

    ENS%)

    mes, il facilite galement la fraude et leblanchiment. Cest pourquoi je vais sai-sir mes homologues europens, afinque nous ayons une rponse coordon-ne ce problme.

    RECUEILLIS PAR FRANOIS MONNIERLe srieux budgtaire implique quenous continuions rduire nos dficits.En 2013, la dpense publique est ma-trise. Le budget de lEtat est excut 3,4 milliards deuros en dessous de laloi de finances initiale. Les dpendassurance-maladie devraient sblir 1 milliard en dessous de la lignenous avons fixe. Pour 2014, navons mis en place des outils pgrer les alas et notamment u

    dimposer aux entreprisescontrepartie des allgemencharges ?

    Il nest pas question dimposer qce soit mais davoir une disc

    COMPOSITION DE LINDICE CAC PM

    VALEUR POIDS DALINDICE (ENINGENICO 7,74GROUPE EUROTUNNEL 7,39EUTELSAT COMMUNIC. 6,65REMY COINTREAU 6,03M6-MTROPOLE TV 5,57SOITEC 5,4SOLOCAL GROUP 5,38GENFIT 5MAUREL & PROM 4,89INNATE PHARMA 3,71VALNEVA 3,54NICOX 2,89IPSEN 2,88AB SCIENCE 2,67SAFT 2,07SARTORIUS STED. BIO. 1,92CARMAT 1,87MONTUPET SA 1,86VIRBAC 1,75AVIATION LATECOERE 1,74ARCHOS 1,47BIOALLIANCE PHARMA 1,35MPI 1,31TRIGANO 1,3MANITOU BF 1,07METABOLIC EXPLORER 1,04CHARGEURS 0,96ALBIOMA 0,95BOIRON 0,93HAULOTTE GROUP 0,91CANAL PLUS (ST ED.) 0,9TRANSGNE 0,89ARTPRICE.COM 0,87BIGBEN INTERACTIVE 0,85APRIL 0,78INTERPARFUMS 0,77PARROT 0,75STENTYS 0,74Investir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    vnement 5

    dficit de 4%duPIB en 2014, puisde 3,9% en 2015, alors que vousvous tes engags sur une baisse 3,6% cette anne et 2,8 % lanprochain. Pis, elle vient de placerla France sous surveillance ren-force . Quellesmesuresdurgence allez-vous prendre pourviter le drapage du dficit ?

    Tout dabord, ces chiffres sont des pr-visions qui restent entoures de nom-breux alas, commencer par le rsul-tat de lexcution 2013 que nousnaurons que fin mars et les volu-tions de lenvironnement macroco-nomique ; la prvision pour 2015 estfonde sur une hypothse de travail politique inchange : il sagit plusdune projection que dune prvision.

    rserve de prcaution sur le budgetde lEtat de 7 milliards deuros. Nousallons poursuivre cet effort commenous nous y sommes engags, cest--dire en faisant porter lintgralit desefforts sur la rduction de la dpensepublique partir de 2015, avec aumoins 50 milliards deuros dcono-mies prvues sur la priode 2015-2017.Cest ce sur quoi nous travaillonsactuellement avec le conseil stratgi-que de la dpense auprs du prsident de la Rpublique : traiter de lensembledes dpenses publiques, les passer enrevue, les valuer pour les rendre plusefficaces.

    Dans la perspective du pacte deresponsabilit, quenvisagez-vous

    ents de

    potentiel de 1 million demplois. Je dischiche ! Ce qui est sur la table cest :comment y arrive-t-on ? Et je constateque, sur ce sujet, lensemble des parte-naires sociaux a accept dentrer dansla discussion et que celle-ci avance cequi ne veut bien sr pas dire que lesparties prenantes sontdaccord sur tout.

    Confirmez-vous quelEtat, lorsquil estactionnaire minori-taire dune entreprisecote, demande unabaissement de la rmunrationdes dirigeants de 30% ?

    Compte tenu du contexte conomiquedifficile, nous entendons en tantquactionnaire porter un message demodration des rmunrations. Nousavons dj plafonn la rmunration

    avons ainsi indiqu aux dirigeants con-cerns que nous approuverons lesrmunrations proposes ds lors quecelles-ci sinscriraient globalement enbaisse de 30 %. Nous ne doutons pasque nous serons suivis par dautresactionnaires.

    Pourquoi le gouverne-ment a-t-il soutenu laproposition de loi gn-ralisant lattribution dedroits de vote doubles,qui ncessitait jusquprsent un vote

    lassemble gnrale ? Le pouvoirdes actionnaires individuels sentrouve rduit.

    La proposition de loi visant recon-qurir lconomie relle encouragelactionnariat de long terme et offreaux entreprises franaises la stabilit

    es mnages verst des ETI

    LE PACTE NEPEUT TRE NI UNCHQUE EN BLANCNI UN PISTOLETSUR LA TEMPE

    individuels qui sont des actionnairesstables de nos entreprises seront lespremiers en bnficier. Leur capacit peser face aux stratgies opportunis-tes de fonds spculatifs sera renforce.

    Aprs la faillite de la plate-formedchange de bitcoin MtGox, lesFranaispeuvent-ils avoir confiancedans cettemonnaie virtuelle ?

    Ces monnaies prives ne manquentpas dattraits ; elles permettent notam-ment de rduire les cots de transac-tion. Mais elles prsentent des risquescar leurs utilisateurs ne sont pas cou-verts par les rgles de protection desconsommateurs et des pargnants. Orces monnaies demeurent fragiles,comme on la vu avec le bitcoin. LesFranais doivent aussi les considreravec prudence en tant que citoyens carsi lanonymat quoffre lutilisation des

  • INCHANG Le prsident de la BCE a dcid de ne pas intervenir, laissant la reprise conomique regonfler peu peu les prix et le taux dutilisation des capacits de production. Il se tient prt agir si la situation se retourne.

    TAUXDINFLATIONEN ZONE EURO

    2 %

    3,6%

    Cible dela BCE

    Un mois aprs avoir expli-qu quil avait besoin dep l u s d i n fo r m a t i o n sp o u r d c i d e r d a g i r

    contre la dflation, Mario Draghi etle conseil des gouverneurs ont prisle parti de ne rien faire. Les dernierschiffres sur lvolution des prix sesont en effet montrs rassurants,avec une stabilisation 0,8 % enfvrier et, surtout, une remonte delinflation sous-jacente 1 %, aprsun plus-bas historique 0,7 % endcembre.

    La nouvelle srie de prvisions dela Banque centrale europenne(BCE) le montre bien : linflationdevrait peu peu se redresser, pourapprocher son objectif de 2 %. Afindtayer sa dmonstration, linstitu-tion dvoile mme pour la pre-mire fois son estimation pourdcembre 2016, date laquellelinflation en zone euro devraitatteindre 1,7 %. Le risque de dfla-tion semble donc cart.

    Pour lheure, la situation cono-mique dans la zone euro ne justifie-rait donc aucun coup de pouce sup-plmentaire de la Banque centrale,avec une croissance qui devrait elleaussi progressivement sapprocherdu seuil des 2 % (voir ci-dessous). Letaux directeur a donc t laissinchang, 0,5 %, et le taux dedpt, dont certains espraient quilentrerait en territoire ngatif, reste 0.

    Le risque ukrainienest jug grave

    Pour autant, le prsident de la BCEn e q u i t t e p a s s e s h a b i t s d e colombe et continue adopterun ton dune extrme prudence, cequi a de quoi rassurer les marchs.La ligne directrice de sa stratgie, laforward gu idance , r v l e e njuillet 2013, a t r-itre : Lestaux direc-teurs de

    la BCE devraient rester au niveauactuel ou des niveaux plus faiblespour une priode de temps tendue ,a martel Mario Draghi.

    Une stratgie justifie la fois parla faiblesse de lconomie, le faibledegr dutilisation des capacits deproduction et la faiblesse du crdit.

    Par ailleurs, la vigilance resteentire sur les risques associs auxmarchs financiers, aux conomiesmergentes et aux tensions go-politiques. Ainsi la situation enUkraine est juge grave .

    Si les interconnexions en matirede volumes dchanges et de flux decapitaux ne sont pas significatives, le risque gopolitique qui entoure lesrelations entre lUkraine et la Russiepourrait rapidement devenir impor-tant et gnrer des dveloppementsimprvisibles, avec des consquences

    potentiellement immenses ,a dclar le prsident

    de la BCE.Une fois de

    plus, il a galement assur quil setenait prt utiliser de nouveauxmoyens daction si la situationvenait se dtriorer. Parmi lesnouvelles mesures le plus souventvoques ces derniers temps, celledune suspension de la strilisationdes achats de titres dEtat (du pro-gramme SMP) a suscit de nom-breuses questions lors de la conf-rence de presse.

    Cette mesure reviendrait fairede lassouplissement quantitatif, linstar des autres grandes banquescentrales telles que la Fed, laBanque du Japon et la BanquedAngleterre. Mais, compte tenu dela courte maturit des titres figurantdans le programme SMP, les avan-tages dune telle strilisation sont rela-tivement limits .

    Leuro au plus hautdepuis deux ans et demi

    Un peu de liquidits supplmentai-res naurait pas fait de mal, et le prix payer naurait gure t trs levpour la BCE , regrettent les cono-mistes dExane BNP Paribas, quipariaient sur lutilisation de ce nou-

    vel outil pour doper un peu pluslconomie. Dsormais, cest surune baisse des taux que misent cesconomistes. Mais la fentre de tirse resserre, puisque le taux dinflationdevrait profiter dun effet de basepositif au deuxime trimestre. Le moisdavril parat donc tre la seuleopportunit , explique le bureaudanalyse.

    Certains conomistes esprentnotamment que de nouvellesactions de la BCE permettrontdaffaiblir leuro et davantager ainsiles exportations europennes. MaisMario Draghi a rpt que la poli-tique de change ne figurait pas aumandat de la BCE, mme si le tauxde change avait une incidence vi-dente sur lobjectif de stabilit desprix. Ainsi, linstitution a calculque le fort niveau de leuro abaissele niveau dinflation denviron 0,4ou 0,5 %.

    Dus par le choix de linactionde la BCE, les cambistes ont doncfait de nouveau grimper leuro, ven-dredi 7 mars dans la matine, unplus-haut depuis plus de deux mois.

    CAROLINE MIGNONLE SCNARIODE DFLATION

    CART

    0 %

    0,8%

    2014 2015 2016

    Les prvisions annuelles de croissanceet dination de la BCE

    ne justifient pasde changementde politiquemontaire

    1,2 %1 %

    1,5 %1,3 %

    1,8 %1,5 % TAUX DE REFI

    MAINTENU 0,25 %TAUX DE DPT

    MAINTENU 0PAS DE NOUVELLES

    Croissance du PIBInation22011201020092008 220112010MESURES NON ORTHODOXESInvestir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    6 conomie

    Mario Draghi opte pour un statu quoet conserve un ton prudent

    LES INDICATEURS CLS

    2009 2010 2011 2012 20131,1

    1,2

    1,3

    1,4

    1,5 1,3872DEVISES

    /$ : 1,3872 +0,5%

    /CH : 1,2183 +0,3%

    / : 0,8299 +0,7%

    $/ : 103,37 +1,5%

    MATIRES PREMIRES

    PTROLE (BRENT) :108,60$ 0,6%

    ONCE DOR : 1.337,94$ +0,9%

    INDICE CRB : 307,90pts +1,6%

    CUIVRE : 7.067,00$ 0,2%

    TAUX DINTRT (EN %)3 MOIS 10 ANS

    FRANCE 0,29 2,21ALLEMAGNE 0,29 1,65ROYAUME-UNI 0,52 2,79TATS-UNIS 0,24 2,79JAPON 0,14 0,63

    l FAVORABLE l INTERMDIAIRE l DFAVORABLE

    LES CHIFFRES DE LA SEMAINE

    Chmage (France, 4e trim.) : 9,8 % vs 9,9 %l

    Prod. indus. (All., janv.) : + 0,8% vs + 0,1%l

    PMI HSBC manuf. (Chine, fv.) : 48,5 vs 49,5l

    Emploi (E.-U., fv.) :+ 175.000 vs + 129.000lFv.20142013012012 2013

  • pourquoi elle vient de placer la 82,4- 3,6

    da(rR incLa

    L175alom149frequinfrieures la moyenne des douze

    www.mcphy.com

    sous le n14-063 en date du 28/02/2014 par lAutoritles sans frais auprs de McPhy Energy et sur les sites.org. Les investisseurs sont invits, avant de prendre leurconnaissance des risques dcrits au chapitre IV Facteurspitre 2 Facteurs de risques lis loffre du Prospectus.derniers mois (189.000).

    Hausse du chmageSurtout, le taux de chmage a aug-ment en fvrier de 0,1 point, 6,7 %de la population active. Cettedconvenue est essentiellement lefait des faibles crations demploireleves dans lenqute auprs desmnages, soit 42.000 postes nets,alors que le taux de participation aumarch du travail est rest stable (63 %).

    Deux enqutes sont en effet rali-ses chaque mois, lune auprs desmnages et lautre auprs desemployeurs. Les rsultats sont sou-vent lgrement diffrents. A notergalement que la dure de travailsest rduite de 0,7 %. Une tendancequi peut tre explique par lesconditions mtorologiques dfa-vorables. En revanche, la rmun-ration horaire moyenne a gagn0,4 % en fvrier, poussant le gainannuel de 1,9 % 2,2 %.

    Pour nombre dexperts, les statis-tiques du mois de mars, qui serontpublies dans un mois, devraientfaire tat dune amlioration dumarch du travail avec la normali-sation des conditions mto. P. W.

    Passez lhydro

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    Des exemplaires du prospectus, visdes Marchs Financiers sont disponibwww.mcphy.com et www.amf-francedcision dinvestissement, prendrede risques et Deuxime Partie/cha

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    oxFrance ne tiendra pas ses engage-ments. Cette semaine, les observa-teurs ont appris quen plus des faillesbudgtaires, la Commission sinqui-tait galement de la dgradation dela balance commerciale et de lacomptitivit franaises. Cet affai-blissement des performancescommerciales est li un repli descomptitivits cot et hors cot. Bienque les salaires voluent en phaseavec la productivit, le cot du tra-

    vail demeure lev et pse sur letaux de marge des entreprises. Lafaible et dcroissante profitabilit desentreprises prives, en particulier dansle secteur manufacturier, aurait amputleur capacit crotre et amliorerleurs performances lexport , estimeBruxelles. Les conditions dapplica-tion du pacte de responsabilitseront donc particulirement suiviespar la Commission europenne.

    PHILIPPE WENGER

    20112010 2012 2013 2014 (p.) 2015 (p.)

    - 3,9CHMAGE STABILIS

    Le taux de chmage dela France mtropolitaine,mesur selon les critresinternationaux du BIT, a reculde 0,1 point au quatrimetrimestre 2013, 9,8 %.Il est stable sur un an.

    LE TAUX DACTIVIT abaiss de 0,1 point, 71,1 %.Il est stable sur douze mois.

    LENQUTE EMPLOI at remanie. Sans cet

    ajustement, le taux dechmage serait suprieurde 0,5 point, 10,3 %.

    PLE EMPLOI Le nombrede chmeurs enregistrsna pas montr dinversionde tendance fin 2013.Pis, en janvier 2014,ce sont 8.900 chmeurssupplmentaires (de catgo-rie A) qui se sont inscrits Ple Emploi.

    C L A I R A G E

    France sous surveillance renfor-ce , et elle ne sarrtera pas en sibon chemin.

    La Commission a utilis cettesemaine un nouvel instrument quisinscrit dans le cadre de la rformede la gouvernance de la zone eurovisant viter une nouvelle crisesouveraine. Cet outil sinscrit ainsidans le pacte de stabilit et de crois-sance renforce. La France se trouveainsi sur la sellette comme la Slov-nie. Lors du semestre de juin pro-chain, la Commission rvaluera lasituation globale sur le plan des obliga-tions prvues par le pacte [] et, le caschant, prendra des mesures appro-pries au Conseil , peut-on lire dansle rapport.

    Non-respect desengagements budgtaires

    Il est donc tout fait envisageableque Bruxelles recommande auxEtats membres de sanctionner laFrance pour non-respect de sesengagements budgtaires. Dans cecas, le Conseil europen se pronon-cera lors dun vote majorit inver-se. Cette procdure est plus contrai-gnante que le vote classique, car siParis veut viter une sanction il

    devra trouver une majorit dEtatsmembres pour y faire obstacle.Auparavant, ctait la Commissioneuropenne qui devait faire natreune majorit pour sanctionner unpays.

    Avant de se prononcer, Bruxellestudiera le programme de stabilitde la France qui doit tre transmis la Commission europenne finavril et se fondera sur ses nouvellesprvisions (dites de printemps ).Tout nest donc pas jou mais Parisna jamais t aussi prs de se fairesanctionner. Le gouvernement auraun avant-got du sentiment de sespartenaires europens ds le Conseileuropen des 20 et 21 mars. Ensuite,la Commission prsentera dbut juinses recommandations actualisespar pays. Le sommet important seradonc la runion des chefs dEtat et degouvernement des 26 et 27 juin.

    Ces critiques ne sont pas une sur-prise. Ds la publication des prvi-sions dhiver de la Commission, lasemaine passe, Investir titrait : Bruxelles prend conscience que la

    - 4,2- 4,1 - 4

    Lhydrogne

    une nouvelle

    nergie pour

    la plante

    gne

    lintroduction de McPhyverte jusquau 18 mars : 6,75 8,25 par actionInvestir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    conomie 7EMPLOIAMRICAIN

    La France place sous surveillancerenforce par la Commission europenne

    M a l g r l e s mesu re sadoptes pour rduirele dficit public depuis2010, la dette publique [franaise]continue crotre. Ceci augmente le ris-que dexposition de la France aux turbu-lences des marchs financiers qui affec-teraient lconomie relle, mais aussicelle du reste de la zone euro. Cesmots trs durs, sur la ralit desfinances publiques franaises, sontde la Commission europenne. Cest

    DES FINANCES PUBLIQUES HORS DE CONTRLEDcit public (% du PIB)

    2013 2014 (p.) 2015 (p.)

    Prvisions de la Commission europenneEngagements du gouvernement

    Dette publique (% du PIB)

    85,8

    90,2

    93,9

    97,396,1

    - 2,8

    100 %

    Poursuite dutapering

    Les chiffres de lemploi amricain,publis vendredi, sont tout justeassez bons pour permettre

    nticiper la poursuite du taperingduction des achats de titres) de las e r v e f d r a l e a u r y t h m ehang de 10 milliards de dollars.Fed se prononcera le 19 mars.conomie amricaine a cr.000 emplois nets en fvrier,rs que le consensus des cono-

    i s t e s n e t a b l a i t q u e s u r.000 postes nets. Mais ces chif-s sont toutefois moins favorablesil ny parat. Les crations sont

  • S bnfice ( 24 %) est surtout li la

    G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E

    de mesures damlioration de la chiffres devraient atteindre res-

    rire. La structure financire est

    passes par Scor lors des renouvel-lements de contrats en 2012 ontport leurs fruits. Au terme duneanne caractrise par une faiblesinistralit, le ratio combin net(frais de gestion et cots lis aux

    ressorti 93,9 %, un niveau particu-lirement bon. En rassurance-vie,la croissance organique a dpass10 %, grce de nouveaux contratssigns en Asie, au Royaume-Uni, enEspagne mais aussi des dveloppe-

    Prenant acte de la lgre amliora-tion de la conjoncture, le groupe ananmoins commenc rduire sapoche de liquidits et de placements court terme au profit de place-ments obligataires. M. B.

    5%, avec un d1,30) et la valorisation boursireest encore infrieure aux fondspropres. Objectif : 31 (SCR).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 6 MAI, ASSEMBLE GNRALE

    ET RSULTATS DU PREMIER TRIMESTRE

    2015, contre respectivement15 fois et 12,7 fois pour la

    i-est

    tjec-

    N

    C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E D U C O N S E I L G R A N D E S VA L E U R S C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L ECOMPORTEMENT DE LACTIONlPERFORMANCE DU TITRECOURS AU 6-3-14 : 25,34 VARIATION 52 S. : 11,83 % / 2014 : - 4,61 %

    PERFORMANCE OPRATIONNELLElVOLUTION DE LACTIVITVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 15 %VOL. 2013 : 8 %

    CONFIANCE DANS LA SOCITlSOLIDIT DU BILANDETTE NETTE / FONDS PROPRES : NSDERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 26,18

    INTRT BOURSIERlRENDEMENTDIVIDENDE 2013 ESTIM : 1,30 RDT 2012 : 4,7 % ; RDT 2013 : 5,1 %moyenne des socits chimques diversifies. La dcotedonc proche de 20 %. Cespourquoi nous avons un obtif de cours de 94 .

    NOUS AVONS U

    OBJECTIF DE COURS

    DE 94 zon commence se dgager. Auquatrime trimestre, les divisionsMatriaux de haute performanceet Coating solutions ont affich des

    Elle sattend ce que le grouperetrouve la croissance, grce sesfortes positions en Asie (20 % desfacturations) et en Amrique du

    R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E D U C O N S E I L G R A N D E S VA L E U R S C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N TCOMPORTEMENT DE LACTIONlPERFORMANCE DU TITRECOURS AU 6-3-14 : 82,30 VARIATION 52 S. : 6,68 % / 2014 : - 2,94 %lVOLATILITBTA 52 SEMAINES : 1,4 FOISEXTRMES 52 SEMAINES : 86,26 / 63,55

    PERFORMANCE OPRATIONNELLElVOLUTION DE LACTIVITVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 1 %VOL. 2013 : - 5 %lBNPAVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 0 %VOL. 2013 : - 16 %

    CONFIANCE DANS LA SOCITlSOLIDIT DU BILANDETTE NETTE / FONDS PROPRES : 39 %DERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 36,50 lCONSENSUS DES ANALYSTESA 70 %C 25 %V 5 %

    INTRT BOURSIERlRENDEMENTDIVIDENDE 2013 ESTIM : 1,85 RDT 2012 : 2,2 % ; RDT 2013 : 2,2 %lVALORISATION ESTIMEPER 2013 : 13,8 FOISPER 2014 : 12,2 FOIS

    dent brut dexploitation. La direc-tion, qui a indiqu navoir ralisquun tiers de son important pro-gramme dacquisitions de 1,2 mil-

    solide. Nous redevenons acheteurspour viser 100 (AKE).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 7 MAI, RSULTATS TRIMESTRIELS

    SCORMIEUX QUE LA CONCURRENCE

    AS

    SU

    RA

    NC

    E

    C ette publication montreque Scor se dmarque deses concurrents, estimeRaphal Caruso, analyste chez Ray-mond James. Le groupe de rassu-rance dirig par Denis Kessler aenregistr une hausse de ses primesde 7,8 %, dpassant les 10,2 milliardsdeuros de chiffre daffaires en 2013.Une trs belle performance en com-paraison de la stabilit des primesbrutes mises en rassurance affi-che par Munich Re.

    En dommages, les hausses de prix sinistres rapports aux primes) est

    SCOREn euros

    2009 2010 2011 2012 201312,5

    15,0

    17,5

    20,0

    22,5

    25,0

    27,5

    25,34

    ments dans les segments des solu-tions financires et de la longvit.Lactivit de la branche a en outre tdope par lacquisition de GeneraliUS, ralise lan pass.

    Les rsultats techniques de Scorsont excellents. Mais son bnfice 2013est pnalis parunepolitiquedinvestis-sement trop prudente, qui limite lesgains gnrs par son portefeuilledactifs dans un environnement de tauxbas persistant , nuance RaphalCaruso. Hors dprciations, le ren-dement est ressorti 3,1 % en 2013.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER Les renouvellements decontrats de janvier en dommagesontmontr que Scor continuait, en2014, tirer son pingle du jeu : lerassureur a russi faire crotreson volume de primes en appliquantdes tarifs stables tandis que sesconcurrents devaient consentir desbaisses de prix. La politique dinves-tissement, moins dfensive, devraitprofiter aux rsultats ds 2014. Lerendement est attrayant (plus de

    lVOLATILITBTA 52 SEMAINES : 0,7 FOISEXTRMES 52 SEMAINES : 26,60 / 21,94

    lBNVOLVOLPA. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 9 %. 2013 : 31 %

    lCONSENSUS DES ANALYSTESA 57 %C 33 %V 10 %

    lVALORISATIONPER 2013 : 8,9 FOPER 2014 : 9,6 FOividende en hausse, PR

    OD

    UIT sortie dfinitive de Kem One

    (cession de lactivit vinylique). Cedossier enfin rsolu, les investis-seurs ont apprci les belles pers-pectives du groupe. Le titre sadju-geait 5 % mardi, effaant son reculdes sances prcdentes. Lhori-

    rsultats en fort rebond, mme sile troisime ple, les spcialitsindustrielles, a continu souffrirdes difficults des gaz fluors, sou-mis une forte pression concur-rentielle en Chine. Surtout, ladirection est confiante pour 2014.

    productivit et de limpact delacquisition en cours dactifsacryliques en Chine (opration dejoint-venture avec Jurong, qui auraun effet positif sur le bnfice paraction). Il vise ainsi en 2014 unehausse (non chiffre) de son exc-

    pectivement 10 milliards et 17 %.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER Le titre offre une dcotede 20 % (en matire de PER 2015)par rapport au secteur qui paratinjustifie, le plus dur tant der-ARKEMAPERSPECTIVES RASSURANTES ET RATTRAPAGE

    BOURSIER EN VUE

    DE

    BA

    SE

    L e c h i m i s t e f r a n a i s a ,comme prvu, publi desrsultats dgrads en 2013.A primtre et taux de changeconstants, le groupe a toutefoismontr une bonne rsistance. Lechiffre daffaires est rest stable (6 milliards deuros ) et lexcdentbrut dexploitation na recul quede 5 % (contre 9,4 % en donnespublies), extriorisant une margeleve de 14,8 %. Le fort recul du

    DES OBJECTIFS AMBITIEUX

    2013 2016 2020

    6,1

    8

    10

    + 60%

    14,8

    16

    17

    Chire daaires, en MdsMarge dexcdent brut dexploitation, en%

    CONSEIL DE LA SEMAINE

    Nord (35 % des ventes) o le mar-ch de lautomobile est dynamiqueet celui de la construction seredresse.En revanche, la reprise se fait tou-jours attendre en Europe, mais lasituation sest stabilise, ce qui estrassurant. Par ailleurs, le chimisteva profiter du dmarrage de sesnouvelles capacits en thiochimie,

    liard et seulement la moiti de sonplan dinvestissement de 1,7 mil-liard, a confirm ses ambitieuxobjectifs. Pour 2016, elle vise unchiffre daffaires de 8 milliards (encroissance de plus de 30 % par rap-port 2013) et une marge dexc-dent brut dexploitation de 16 % (enhausse de 1,2 point par rapport lanne dernire). En 2020, ces

    PARANNE BARLOU

    TAUD8RETROUVEZCHAQUE JOUREN DIRECTNOS COMMENTAIRESET ANALYSESSUR INVESTIR.FR

    C

    MOI, GRANT...

    SBASTIENLALEVEGRANT DE PLUVALCAFRANCE SMALL CAPS

    Une socit trsbien gre

    N ous avons achetArkema aprs la rvisionen baisse de lobjectif demarge pour 2013, annonc enfin danne dernire. En effet,nous estimions que le marchtait prvenu et quil ny avaitplus de risque de mauvaisesurprise. La socit est trsbien gre, car ses dirigeantssont de grande qualit. Enoutre, dtenir ce groupe cycli-que constitue un bon moyenpour miser sur lamlioration ducontexte conomique enEurope, zone o Arkema ralise40 % de son activit. Toutecroissance organique aura desrpercussions sur la rentabiliten raison de la restructurationet de la rationalisation accom-plies ces dernires annes. Enpremire approche, nous antici-pons pour cette anne unehausse des volumes de 4 %,ramene 2 % pour le chiffredaffaires en raison dun effetde change ngatif, lAmriquedu Nord reprsentant 34 % desfacturations, lAsie ainsi que lereste du monde 26 %. LEbitdapourrait sapprcier de 10 %par an dici 2016. Au regardde ces perspectives favorables,le ratio valeur dentreprise/Ebitda de seulement 6,4 foispour 2014 parat faible, toutcomme les rapports cours/bnfices que nous estimons 11,8 fois en 2014 et 10 fois en

    LEXP

    ERTI

    SEInvestir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014ESTIMEISIS

  • CLe rythme de croissance interne est150

    C R I T R

    OPRATIONNELLElVOLUTION DE LACTIVITVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 22 %VOL. 2013 : 17 %lBNPAVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 51 %VOL. 2013 : 19 %

    INTRT BOURSIERlRENDEMENTDIVIDENDE 2013 ESTIM : 1,10 RDT 2012 : 0,5 % ; RDT 2013 : 0,5 %lVALORISATION ESTIMEPER 2013 : 42,1 FOISPER 2014 : 33,7 FOISactions 9

    JCDECAUXHES PAR DES DPRCIATIONS EN EUROPE

    UNE SUREXPOSITION PNALISANTE

    -

    -

    4E,?

    E9,8

    88,4

    E5,5

    EE,6

    4,5

    B

    Rpartion gographique du chiredaaires 2013, en %

    marge brute oprationnelle a pro-gress de 80 points de base, 32,8 %,grce une croissance organique de3,3 %. Dans ce mtier de frais fixes, o

    il faut au moins 3 % de croissancepour amliorer la rentabilit, on peutesprer une poursuite du mouve-ment. Lobjectif serait alors dattein-dre de 34 35 % de marge.

    Surtout, le groupe nest pas endett(32 millions de trsorerie nette),contrairement ses concurrents. Ilva donc poursuivre ses acquisitions,dans un secteur o le processus deconcentration a repris. Un rachat delespagnol Cemusa est envisag, sison contrat de mobilier urbain NewYork peut tre rengoci pour le ren-dre rentable. JCDecaux serait aussiacheteur de Metrobus, dont il dtient33 %. Publicis acceptera peut-tre de

    vendre ses parts dans le cadre de safusion avec Omnicom. En tout cas,lacquisition dEumex en Amriquelatine sera boucle ces jours-ci etaura un effet positif sur les marges.

    J.-L. C.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER Les pays mergents ontapport 32 % des ventes lanpass. La croissance va sacclrergrce la monte en puissance decontrats rcents, comme les horlogespublicitaires de So Paulo. Objectif :40 (DEC).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 6 MAI, CHIFFRE DAFFAIRES TRIMESTRIEL

    C O N S E I L G R A N D E S VA L E U R S C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L ENELLE

    0 %

    CONFIANCE DANS LA SOCITlSOLIDIT DU BILANDETTE NETTE / FONDS PROPRES : - 1 %DERNIER ACTIF NET PAR ACTION : 11,52 lCONSENSUS DES ANALYSTESA 44 %C 28 %V 28 %

    INTRT BOURSIERlRENDEMENTDIVIDENDE 2013 ESTIM : 0,48 RDT 2012 : 1,4 % ; RDT 2013 : 1,5 %lVALORISATION ESTIMEPER 2013 : 77,9 FOISPER 2014 : 28,2 FOIS64000COLLABORATEURSDANS140PAYS

    Chiffredaffaires3,9Md+5,5%(1)

    Margeoprationnelleajuste (2)

    16,7%+0,6point(1)

    Dividende propos0,48+4,9%

    Bnce ajust/action (2)0,91+8,8%(1)

    La croissance organique du chiffre daffaires de 3,5% conrme la rsilience des activits.Une croissance soutenue de 7,3% a t enregistre sur 88% du portefeuille dactivits,notamment dans les Produits ptroliers, les Biens de consommation, lIndustrie et laConstruction venant plus que compenser la dcroissance de 16,7% sur lesMtaux etMinraux,les Nouvelles constructions de navires et les Contrats de gouvernement.Lamargeoprationnelle est en forte progression de0,3 point 16,7%, soit +0,6 point taux dechange constants, notamment grce aux initiatives dexcellence oprationnelle.LeGroupe a ralis 7acquisitions qui permettent de se renforcer surdesmarchsstratgiques,tels que les technologies sans l, le contrle non destructif industriel et la construction en Asie.Avec lacquisition du leader canadienMaxxam,nalise en janvier 2014, le Groupe poursuit sadiversication et son expansion en Amrique du Nord.

    BureauVeritas a encore ralis de solides performancesnancires en2013, dmontrant lquilibrede notre portefeuille par secteur dactivit et par zone gographique. La progression des margesa conrm la pertinence des initiatives dexcellence oprationnelle mises en place. Nous avonsralis des acquisitions cratrices de valeur, renforant notre exposition desmarchs stratgiques.

    Le Groupe anticipe une amlioration progressive de la croissance organique en 2014, et lapoursuitede lexpansionde laprotabilit.Noussommesconantsdans lacapacitdeBureauVeritas

    CHIFFRE DAFFAIRES

    Matirespremires

    Biens deconsommationGSIT

    IVS : Inspection&Vrication en ServiceGSIT :Services aux gouvernements

    &Commerce international

    Marine

    IVS

    Construction

    Certication

    17%13%7%

    Industrie 24%7%

    9%11%12%

    PARDIVISION

    AmriquesEurope24%35%

    27%

    Moyen-OrientAfrique

    Europe de lEst

    14%

    AsiePacique

    PARZONE

    de chiffre daffaires additionnel ont traliss grce aux acquisitions qui ontpermis au groupe de poursuivre unecroissance trs dynamique de 17 %.

    Hors cots de rorganisation deslaboratoires rcemment acquis, la ren-tabilit sest amliore, la marge dexc-dent brut dexploitation gagnant1 point, 17,9 %. Il reste que les chargesnon rcurrentes ont doubl, 30 mil-lions. Une augmentation qui est sur-tout imputer lintgration plus diffi-cile que prvue des laboratoires delInstitut Pasteur de Lille, numro unfranais du contrle de leau. Eurofinsavait rachet il y a deux ans cette acti-vit trs dficitaire issue du secteur

    (en donnes publies) sest lgrementdgrade, pour atteindre 9,1 % (contre9,6 % en 2012).

    Bonne nouvelle, les laboratoiresmatures, qui reprsentent dsormais85 % du chiffre daffaires, gnrent djune rentabilit (dexcdent brutdexploitation) conforme lobjectif deplus de 20 % fix par la direction pour2017. A cet horizon Eurofins vise 2 mil-liards deuros de facturations (contre1,2 milliard en 2013).

    En 2014, les ventes devraient avoisi-ner 1,4 milliard, en progrs de 15 %, etla marge dexcdent brut dexploita-tion (hors cots de restructuration) sestabiliser. A. B.

    E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E D U C O N S E I L G R A N D E S VA L E U R S C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E

    COMPORTEMENT DE LACTIONlPERFORMANCE DU TITRECOURS AU 6-3-14 : 214,85 VARIATION 52 S. : 38,21 % / 2014 : 9,34 %PERFORMANCE

    CONFIANCE DANS LA SOCITlCONSENSUS DES ANALYSTESA 25 %C 50 %V 25 %RSULTATS 2013SOLIDES PERFORMANCESBUREAUVERITAS,UNLEADERMONDIALDELINSPECTION,DELACERTIFICATIONETDESESSAISENLABORATOIRE

    rest lev (+ 6,5 %), le groupe profitantdun environnement rglementaire etsanitaire toujours plus exigeant en rai-son de la multiplication des scandalesalimentaires, marqu notamment parlaffaire de la viande de cheval enFrance. En outre, 120 millions deuros public. De fait, la marge oprationnelle

    2009 2010 2011 2012 20130

    50

    100 214,85L a raction mitige la publica-tion des comptes 2013 est lie lannonce dun objectif dce-vant pour le premier trimestre, savoir une lgre croissance organi-que malgr un effet de base favora-ble ( 2,5 % pour les trois premiersmois de 2013). Cette prudence, sur unmarch de la publicit o la visibilitest faible, sexplique par une exposi-tion encore trs forte du groupe lEurope, o lconomie redmarre,certes, mais doucement. JCDecaux yralise encore 62,4 % de son chiffredaffaires (64,5 % en 2012), contre 6,7 %en Amrique du Nord

    La nouvelle dprciation dactifs

    dans laffichage grand format enEurope a aussi pes sur laction. Cestpourquoi le bnfice net a plong de44,9 %, 90,5 millions. Hors cet l-ment exceptionnel, il aurait progressde 5,3 %, 219,8 millions. La margebrute oprationnelle de la brancheAffichage a mont de 40 points debase, 13,3 %. Toutefois, elle auraitbaiss de 220 points de base, 10,7 %seulement, si le groupe navait pasconsolid pour la premire fois RussOutdoor, dont la marge est proche de30 %. Rappelons que JCDecaux aacquis 25 % de Russ Outdoor.

    La bonne nouvelle est que dans lemtier principal, le mobilier urbain, la

    C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E D UCOMPORTEMENT DE LACTIONlPERFORMANCE DU TITRECOURS AU 6-3-14 : 31,71 VARIATION 52 S. : 51 % / 2014 : 5,81 %lVOLATILITBTA 52 SEMAINES : 0,9 FOISEXTRMES 52 SEMAINES : 32,64 / 19,17

    PERFORMANCE OPRATIONlVOLUTION DE LACTIVITVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 6 %VOL. 2013 : 2 %lBNPAVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : - 2VOL. 2013 : - 45 %

    EUROFINS SCIENTIFICAU PLUS-HAUT HISTORIQUE, LE POTENTIEL EST PLUS LIMIT

    L e numro un mondial de lana-lyse alimentaire, environne-mentale et pharmaceutique,qui dispose dun rseau de 190 labora-toires dans 36 pays, a publi de bonsrsultats.

    EUROFINS SCIENTIFICEn euros

    200

    250

    NOTRE CONSEILq

    VENTE PARTIELLE Le titre, que nousavions rgulirement recommand, agagn 35% en un an, tripl en trois anset se situe son plus-haut historique. Il

    vaut dsormais 115 fois son prix dintro-duction, en 1997. Le PER lev de33 fois pour 2014 est justifi par uneperspective de croissance annuellemoyenne de plus de 20% du bnficepar action sur la priode 2013-2016.

    La valorisation est correcte et peu desurprises sont attendre en 2014.En bonne gestion, on pourra prendrequelques bnfices (ERF).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 6 MAI, RSULTATS TRIMESTRIELSInvestir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    BONNES PERFORMANCES, GRetrouvez lintgralit du communiqu sur nance.bureauveritas.fr 0800 43 42 41

    poursuivre avec succs la mise en uvre de son plan stratgique BV2015 .

    Didier Michaud-Daniel, Directeur Gnral(1) tauxdechangeconstants.(2) IndicateursnondnisparlesnormesIFRS,avantpriseencomptedeschargesrelativesauxacquisitionsetautreslmentsnonrcurrents.Bnce/action (IFRS)2013 : 0,79euro.

  • stir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    urs L D sesns eu hc u de om

    t au a

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    pris6,4

    ). Lroje

    ent

    25,90 (23-1-12) 19 % 1,9 % 13,88 (23-7-12) 28 % 2,4 % 9,40 (18-6-12) 27 % 4,3 % 8,68 (14-1-13) 10 % 0,3 %50,46 (17-9-12) 15 % 2,9 %VEOLIA ENVIRONNEMENT 14 + 1,4 %VIE 17 34,112,96 (24-2-14) 21 % 5 %ZODIAC AEROSPACE 25,04 2,1 %ZC 34 18,4132,60 (10-2-14) 36 % 1,3 %

    41,80 (11-10-10) 14 % 2,2 %STERIA (GROUPE) 14,43 9,9 %RIA 18,50 53,814,60 (11-11-13) 28 % 0,7 %VETOQUINOL 37,90 + 3,8 %VETO 45 18,635,50 (13-1-14) 19 % 1 %

    37,63 (24-9-12) 19 % 5,1 %UNIBAIL-RODAMCO 196,15 + 2,5 %UL 235 14,8140,10 (19-3-12) 20 % 4,5 %VINCI 53,96 0,4 %DG 65 15,247,04 (4-11-13) 20 % 3,3 %

    33,14 (27-4-09) 26 % 3,3 %NESTL 66,90 FS + 0,4 %CH0038863350 78 FS 21,545,56 (19-3-12) 17 % 3,2 %WALMART 74,88 $ 0,3 %US9311421039 92 $ 1433,72 (14-3-11) 23 % 2,5 %CRDIT AGRICOLE SA 11,79 + 2,8 %ACA 14 11,87,66 (5-8-13) 19 % 3 %IMERYS 67,40 + 0,4 %NK 80 16,763,51 (23-12-13) 19 % 2,4 %INGENICO 68,34 1 %ING 80 27,363,02 (27-1-14) 17 % 1,2 %ORPA 44,40 0,3 %ORP 52 2126,40 (9-7-12) 17 % 1,6 %SAFRAN 49,74 0,3 %SAF 65 17,326,69 (24-9-12) 31 % 2,3 %SCHNEIDER ELECTRIC 65,01 + 0,5 %SU 75 19

    GAMELOFT 7,61 3,5 %GFT 9,50 31,35,37 (18-3-13) 25 % 0%GL EVENTS 17,44 3,6 %GLO 21 39,116,80 (11-11-13) 20 % 3,4 %GROUPE CRIT 41,03 6,4 %CEN 55 13,218,18 (22-7-13) 34 % 0,6 %JACQUET METAL 15,08 2,1 %JCQ 18 45,310,95 (12-8-13) 19 % 4 %NATUREX 64 0,5 %NRX 74 26,452,95 (19-3-12) 16 % 0,2 %PHARMAGEST INTERACTIVE 105 1,5 %PHA 120 20,6

    FONCIRE DES RGIONS 68,35 + 1,6 %FDR 80 1159,05 (25-2-13) 17 % 6,1 %NATIXIS 5,21 + 0,1 %KN 6 15,42,81 (15-7-13) 15 % 2,3 %RENAULT 71,70 1,5 %RNO 87 36,262,87 (5-8-13) 21 % 2,4 %SANOFI 75,61 + 0,4 %SAN 87 14,872,23 (27-1-14) 15 % 3,7 %SUEZ ENVIRONNEMENT 14,47 0,6 %SEV 17 2111,49 (26-8-13) 17 % 4,5 %TOTAL 47,06 + 1,6 %FP 56 12,7

    ENI SPA 17,51 + 0,7 %IT0003132476 22 14,415,15 (30-1-12) 26 % 6,4 %HENKEL 77,50 4 %DE0006048432 95 1944,03 (26-4-11) 23 % 1,3 %IBM 187,64 $ + 0,5 %US4592001014 230 $ 11138,75 (3-9-13) 23 % 2 %INDITEX 106,95 + 3,3 %ES0148396015 145 25,7102,38 (5-8-13) 36 % 2,3 %LINDE 148,70 0,4 %DE0006483001 175 20,777,53 (27-12-07) 18 % 2 %MCDONALDS 95,58 $ 0,2 %US5801351017 120 $ 17,210 investir 10Parmi les 900 valeen quatre slectiohebdomadaire ave

    Hausse dpnalisen Investir 10 International subitdes vents contraires. Lahausse de leuro, aprs les

    clarations de Mario Draghi (lireage 6), a dgrad la performance deos valeurs amricaines cotes enollar : Bank of America, IBM, Mc-

    Donaldfortesaffectstabiliphiqucentrede lien

    VARIATIONS SUR LA SEMAINENOTRE SLECTION + 0,2 %

    CAC 40 + 0,5 %VARIATIONS EN 2014

    NOTRE SLECTION + 6,3 %CAC 40 + 2,8 %

    VARIATIONS DEPUIS FIN 2003

    GRANDES VALEURSVALEUR COURS(6-3-14)

    VARIATION(SUR LA SEMAINE)

    MNMOPRIX DE REVIENT*

    OBJECTIFPOTENTIEL

    PER 2013 (E)RDT 2013 (E)

    AIR LIQUIDE 98,80 0,4 %AI 122 18,845,41 (6-3-06) 23 % 2,6 %CAPGEMINI 56,95 + 1,3 %CAP 68 18,4

    2004 05 06 07 08 09 10 11 12 13 50

    0

    + 50

    + 100

    + 150

    + 200 + 192 %

    + 24,2 %

    La slection

    Indice Cac 40*PRIX DEde la cote, INVESTIR-LE JOURNAde 10 valeurs. Les arbitrages ont line excution sur la base de cours

    e leuro et nos valet Walmart. Ensuite, si lesions en Ukraine ont peuac 40, le Dax 30 a t d-

    Allemagne tant gogra-nt plus proche de lpi-a crise et ayant davantageonomiques avec la Russie

    (page 12). Rsulta( 3,4 %) tout comSeul le concurrLinde, qui a uncd que 0,4 %. DlInvestir 10 Intequasiment stab

    VARIATIONS SUR LA SEMAINENOTRE SLECTION 2 %CAC SMALL + 0,6 %

    VARIATIONS EN 2014NOTRE SLECTION + 9,1 %CAC SMALL + 15 %VARIATIONS DEPUIS FIN 2003

    VALEURS MOYENNESVALEUR COURS(6-3-14)

    VARIATION(SUR LA SEMAINE)

    MNMOPRIX DE REVIENT*

    OBJECTIFPOTENTIEL

    PER 2013 (E)RDT 2013 (E)

    APERAM 17 + 8,7 %APAM 19 NS13,19 (25-11-13) 12 % 0%ASSYSTEM 21,10 4,7 %ASY 27 11,6

    2004 05 06 07 08 09 10 11 12 13 50

    0

    + 50

    + 100

    + 150

    + 200 + 182,6 %

    + 105,9 %

    La slection

    Cac SmallREVIENT SUIVI DE LA DATE DENTRE DANS LA SLECTION PLUS FORTE HAUSSEES FINANCES vous prsente icidans de vraies conditions du marcclture du lundi, pour les achats c

    crise ukrrs intern

    didas a souffertHenkel ( 4 %).dAir Liquide,

    fil dfensif, naces conditions,

    tional est restette semaine

    (+ 0,1 %), alors que le MSCIpays dvelopps a progres

    A noter par ailleurs desbnfices sur Group Crit (la chute de Steria ( 9,9 %ptit de la suspension du ptaxe par le gouvernem

    VARIATIONS SUR LA SEMAINENOTRE SLECTION + 0,7 %

    CAC 40 + 0,5 %VARIATIONS EN 2014

    NOTRE SLECTION + 9,2 %CAC 40 + 2,8 %

    VARIATIONS DEPUIS FIN 2003

    RENDEMENTVALEUR COURS(6-3-14)

    VARIATION(SUR LA SEMAINE)

    MNMOPRIX DE REVIENT*

    OBJECTIFPOTENTIEL

    PER 2013 (E)RDT 2013 (E)

    ALTEN 38,44 + 3 %ATE 43 16,832,95 (7-10-13) 12 % 2,6 %AXA 18,91 0%CS 24 10,2

    2004 05 06 07 08 09 10 11 12 13 100

    0

    + 100

    + 200

    + 300 + 271,2 %

    + 24,2 %

    La slection

    Indice Cac 40DE LA SEMAINE PLUS FORTE BAISSE DE LA SEMAINE40 prfres, regroupeset sont raliss de faonme pour les ventes.

    iniennetionales

    ld des1,1 %.

    es de%) et

    a SSIIt co-alors

    quelle tait en charge de la partieinformatique de la collecte.

    NOS ARBITRAGESNous ne modifions pas la composi-tion des quatre slections.

    FRANOIS MONNIER

    VARIATIONS SUR LA SEMAINENOTRE SLECTION + 0,1 %MSCI WORLD + 1,1%

    VARIATIONS EN 2014NOTRE SLECTION 2,9 %MSCI WORLD + 1,5 %

    VARIATIONS DEPUIS FIN 2003

    INTERNATIONALVALEUR COURS(6-3-14)

    VARIATION(SUR LA SEMAINE)

    ISINPRIX DE REVIENT*

    OBJECTIFPOTENTIEL

    PER 2013 (E)RDT 2013 (E)

    ADIDAS 80,31 3,4 %DE0005003404 110 20,157,45 (18-6-12) 37 % 1,2 %BANK OF AMERICA 17,35 $ + 4,4 %US0605051046 19 $ 19,3

    2004 05 06 07 08 09 10 11 12 13 50

    0

    + 50

    + 100

    + 150 + 120,5 %

    + 62,7 %

    La slection

    MSCI WorldInve

  • 8 MARS 2014

    actions 11

    RSULTATS ANNUELS 2013 : UNE DYNAMIQUE DE CROISSANCE

    Forte progression des rsultats du GroupeEurope : croissance du rsultat oprationnel courant de +11,3%

    France : progression dans tous les formats

    Retour la croissance organique hors essence du chiffre daffaires : +1,0% Amlioration de limage-prix, augmentation de la satisfaction des clients, hausse des dbits Forte hausse du rsultat oprationnel courant : +30%

    Autres pays dEurope : rebond au second semestre

    Redressement trs sensible des performances au second semestre en Europe, particulirement en Espagne

    Pays mergents : croissance du rsultat oprationnel courant de +8,5% Progression remarquable des ventes organiques au Brsil et en Argentine, o Carrefour conforte sa positionde leader dans lalimentaire

    Acclration de la croissance organique en Asie, o Carrefour poursuit son expansion

    Reprise des investissements et renforcement de la structure financire Investissements de 2,2 Md, en hausse de +44% Amlioration de 10% du ratio dendettement 1,1x Baisse de la dette nette de 203 M, 4,1 Md

    Dividende

    propos

    lAG

    du 15 avril 2014

    0,62

    Rsultat net

    des activits

    poursuivies,

    part du Groupe

    949Mx 6,3

    Chiffre daffaires HT

    74,9Md

    + 2 % taux de change constants

    Rsultat

    oprationnel courant

    2238M

    + 9,8 % taux de change constants

    ON MURMURE...

    les grands patrons nont pas tousla mme russite en Bourse.Maurice Lvy a lev des stock-options pour 14,6 millions deurosau prix moyen de 27,78 paraction Publicis. Il na pas vendu

    les titres, mais le gain latentatteint 21 millions, soit 143,6 %.De son ct, Franck Riboud alev 212.000 actions Danone,presque toutes revendues le jourmme au prix de 51 , soit uneplus-value modeste de 8,7 %. Lapalme revient Thierry Breton. Ila lev 490.000 stock-options un peu moins de 20,58 , maisna revendu quun peu plus de153.000 actions Atos, 67 .Suffisant pour rcuprer dj unpeu plus que sa mise de 10 mil-lions deuros, compte tenu dune

    plus-value de 226 % ! Il lui resteainsi 336.914 actions, avec un prixde revient nul, mais dune valeurde 23,9 millions deuros

    SSolocal conserveun potentiel deredressement, selon les analystesde Goldman Sachs. Ils ont inscritle titre, jusquici conseill lavente, sur leur liste dachat prin-cipale. Rsultat : le cours sestenvol de 24,7 % en une seulesance, le jeudi 6 mars, 1,92 .Les positions vendeuses

    ...QUE

    dcouvert auraient t rachetes.Pour notre part, nous conseillonsun achat titre trs spculatifdepuis le 25 mai 2013, descours infrieurs au niveau actuel.Notre objectif est maintenantrelev 2,50 . Rappelons quunaccord de 90 % des cranciersest ncessaire pour mettre enuvre le plan dassainissement(remboursement partiel desdettes, allongement du solde, puismission dactions). Un concilia-teur du tribunal de commerce vaaider Solocal ngocier.Relations actionnaires

    [email protected]

    357000 collaborateurs

    34 pays

    10000magasins sous enseigne

    12millions de clients par jourProgression du dividende Dividende propos en hausse : 0,62 par action, payable en numraire ou en titresInvestir-Le Journal des Finances N2096

    VALEUREN BAISSE

    NEOPOSTBIENS DQUIPEMENT

    MUTATIONEN MARCHE

    AVERTISSEMENT Le premier four-nisseur europen (deuxime mondial) desolutions de traitement du courrier (MailSolutions), qui sest diversifi notammentdans la qualit des donnes ou les solu-tions de gestion de la communicationclients, a chut de 7,1 % mardi 4 mars, lorsde la publication du chiffre daffairesannuel. Si les facturations, de 1.095,5 mil-lions deuros, ont t conformes auxattentes, le groupe a du en prcisantque la marge oprationnelle du mtierhistorique (plus de 80 % des facturationsglobales du groupe) se situerait en des-sous de 25 %.Cette raction peut paratre dmesure.Le groupe est en pleine mutation, avecune monte en puissance des nouvellesactivits afin de contrer la tendance audclin du mtier dorigine. Une telle volu-tion ne peut pas se faire de faon linaire.En outre, la rvision la baisse de la margedu ple Mail Solutions reste faible etsexplique par des investissements impor-tants et volontaires (supports par ceple) dans certaines nouvelles activits.Du ct de ces dernires, lobjectif dunemarge oprationnelle suprieure 12 % at confirm. Lamlioration devrait sepoursuivre dans les annes venir, paral-llement la croissance du chiffre daffai-res. Au quatrime trimestre de lan dernier,la part de ce ple Diversification dans lesfacturations globales a quasiment atteint18 %. En deux ans, elle a plus que doubl.Lobjectif de 200 millions dactivit dansces domaines cette anne sera largementatteint, voire dpass. J.-L. M.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER La forte baisse du coursde ces derniers jours vient aprs unbeau parcours lan dernier (+ 40 %)et un bon dbut danne. La mettre profit pour se renforcer sur letitre. Objectif : 78 (NEO).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 25 MARS, RSULTATS ANNUELS DE 2013

    09 10 11 12 1335404550556065

  • dUsemaine) montre que lesinvestisseurs considrent dj que le

    tant est dtenu par des Occidentaux,explique Irina Topa Serry, grante du

    lensemble des mergents serait ensuitepossible, les investisseurs sortant des

    RSIO

    sur un rattachementde la Crime

    , e1.550

    TC

    OUSE.FR

    TetieresOK_Mise en page 1 15/01/13 13:29 Page2coup de force russe chez son voisinnaffectera pas durablement les grandsmarchs mondiaux.

    Aprs la frayeur de lundi (le Cac 40 aperdu 2,66 %), les marchs sont repar-tis ds le lendemain, Paris touchantdans la semaine son plus haut niveauen sance depuis le 4 septembre 2008et le S&P 500 inscrivant un nouveaurecord historique. Mme la Bourseukrainienne, qui avait gagn 25 % lasemaine prcdente, a rebondi dsmardi pour inscrire un sommetannuel mercredi. Seules les valeursrusses ont vritablement souffert.Aprs avoir dcroch de 10,8 % lundi,lindice Micex na regagn que 3,9 % lesjours suivants.Lemarchukrainienest

    fonds Axa Framlington Europe Emer-ging. Dailleurs, lundi, la baisse a acclraprs louverturedeWall Street, les ordresamricains ayant pes davantage sur lemarch.

    Risque limit de contagionPour les investisseurs, cest avant toutune ventuelle escalade qui tait craindre. La Russie ayant cibl sesrevendications sur la seule Crime, unterritoire rattach la Russie jusquen1954, et les Ukrainiens misant pourlinstant sur la diplomatie, les marchsont considr que la situation tait sta-bilise. Lundi, la position de VladimirPoutine a eu un fort impact sur la Russietant au niveau de la Bourse que de la

    devise, qui, malgr lintervention de labanque centrale, est reste faible. Cetteposition semblait difficile tenir sur lemoyen-long terme , juge Pascale Seivy,responsable du conseil en investisse-

    ment la banque Pictet. Autre facteur prendre en compte : le faible poidsconomique de lUkraine. Ce pays neconstituepasunrisqueensoi. Laquestionconcerne la Russie dans lhypothse de

    fonds mergents et sinquitant du risquebancaire.Mais lesmarchs sont convain-cus que lon nen arrivera pas l, que lonparviendra un accord diplomatique ,analyse Christian Parisot, chef cono-miste dAurel BGC.

    Lconomie devrait donc prendre lepas sur la politique. Reste que leschances politiques venir enUkraine (voir graphique) pourraiententraner de nouveaux soubresauts.Les investisseurs considrant que lacrise est dj termine sont sans doutealls un peu vite en besogne. La baissede vendredi (- 1,15% pour le Cac 40) lasuite de la menace de Gazprom de sus-pendre ses livraisons de gaz Kiev estvenue le leur rappeler. RMI LE BAILLY

    la Russie

    25 mai : lectionprsidentielle en Ukraine1.250

    1.300

    1.350

    1.400

    1.450

    1.500

    Janvier 2014 Fvrier 7 mars

    1.339,36

    1.350

    1.400

    1.450

    1.500

    -11%-7,3%

    Lexposition des banquesfranaises reste grable

    AVERTISSEMENT Les banques franaises nontpas t pargnes par le vent de panique qui asouffl sur le march lundi. Le spectre des sanc-tions conomiques lgard de la Russie, qui sestdepuis loign, a fait craindre des consquencessur les activits des tablissements bancaires pr-sents dans la zone. Lundi, Socit Gnrale aperdu 5,4 %, Crdit Agricole a lch 3,8 % et BNPParibas a abandonn 3,7 %. Toutes ont regagn duterrain le lendemain. Socit Gnrale a tdavantage pnalise en raison de sa forte

    Agricole Bank), mais elles ont considrablementrestructur et rduit leurs risques dans ce paysdepuis 2009.Laractiondumarch face laffaireukrainienne nous semble quelque peu excessive auregarddu rel risquedinsolvabilit dupays, souligneOddo Securities.Cetvnementamnecependantsinterroger sur le calibrage des paramtres de solva-bilitsetdecotducapitalapplicablesauxactivitsenRussie et, plus gnralement, dans dautres paysdEurope de lEst , ajoute le broker.

    Les problmatiques ukrainienne et russe

    Quelques socits industriellesfortement implantes en Russie

    EXPOSITION Les socits franaises pr-sentes en Ukraine et pour lesquelles ce paysreprsente une part importante de leurs reve-nus sont trs peu nombreuses. Nous nenavons rpertori quune : AgroGeneration.Cette affaire cote sur Alternext exploite desfermes dans ce pays et plus accessoirement enArgentine. Laction a souffert lundi ( 4,8 %),avant de se stabiliser par la suite.

    Les entreprises implantes en Russie sontnaturellement plus nombreuses et surtout de

    deux socits ont peu baiss en Bourse, mmelundi, jour de forte secousse sur les marchs.

    A linverse, Renault a t nettement plusattaqu, perdant 5,4 % lundi, avant toutefois dese reprendre les jours suivants. La Russie tait,en effet, le troisime march du constructeurlan dernier, derrire la France et le Brsil. Parailleurs, le groupe contrle 25 % dAvtoVAZ,plus connu pour sa marque commerciale Lada.Avec Nissan, il doit mme en prendre lecontrle dans le courant de lanne. Tarkett aprsence en Russie via sa filiale Rosbank, la

    t plus sanctionnes en raison de leur implanta-tion historique en Ukraine, limage de BNP Pari-bas via UkrSibbank, et de Crdit Agricole (Crdit

    concernent en particulier le

    titre accuse toujours une forterapport son actif net (22 %). O(GLE).12 actions

    Les marchs tablendiplomatique

    SECOUSSE Les places financires ont trembl lunrevenait aprs la menace du russe Gazprom

    n regard sur lvolutionboursire de la semaine (leCac 40 perd 0,95% sur la

    trs peu liquide, cest ce que lon appelleun march frontire et non un marchmergent, alors quen Russie 70% du flot-

    LA BOURSESOUS PRESL'indice Micex

    I N V ES T I R . F R L AC TUAL I T I N V ES T I R . F R L AC TUAL I T I N V ESSUIVI DE

    RETRCES CONINVESTIR

    IMERYSLe groupe mne une bataille boursireavec son concurrent Minerals Technologiespour lacquisition de lamricain Amcol.Rien ne garantit quImerys parvienne sesfins dans de bonnes conditions financires.

    ACHETER

    GFI INFORMATIQUELa SSII a prsent des rsultats en haussemais conformes aux attentes. Chose inha-bituelle pour le secteur, la France a tir lacroissance. Pour 2014, le groupe table surune amlioration de la rentabilit et de lacroissance organique. ACHETERs banques autri- plus grandes dimensions. Ce pays est ainsi t encore plus affect, dcrochant de 7,3 %

    septime banque russe.

    Lexposition crdit de la banque au pays semonte 13,5 milliards deuros pour 9,1 milliardsdeuros de dpts. La Gnrale a investi plus de4 milliards deuros pour obtenir 92,4 % du capitalde Rosbank. Lengagement de la Socit Gnraleen Russie est intact , indiquait-on en dbut desemaine dans lentourage de la banque deLa Dfense, qui continue de croire au potentiel decroissance du march long terme.

    Les autres banques franaises ont quant elles

    chiennes, qui restent les plus exposes, surtoutRaiffeisen. En Russie, elle dispose dun stock deprts de 10,2 milliards deuros et son expositioncrdit se chiffre 20,6 milliards. Litalienne Uni-Credit est aussi fortement engage en Russie eten Ukraine. K. T.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER Socit Gnrale est la banquefranaise la plus expose lEst. Le risquereste modr lchelle du groupe. Le

    devenu le premier march de Danone en 2012.Le groupe agroalimentaire y ralise prsent11 % de ses ventes et y emploie 15.000 per-sonnes. Il y a fusionn ses activits de produitslaitiers avec le russe Unimilk en 2010, donnantnaissance au numro un du march. Dans lesecteur agroalimentaire encore, Bonduelle estprsent en Russie industriellement depuis2004, avec un coup dacclrateur importanten 2012 loccasion de la reprise des activitsde la cooprative franaise Cecab, connue pour

    lundi, sans regagner beaucoup de terrain lesjours suivants. Les pays de lex-CEI, dont princi-palement la Russie, reprsentent 28 % des ventesdu spcialiste des revtements de sols. R. L. B.

    NOS CONSEILSq

    ACHETER Nous tablons plutt sur une solutiondiplomatique, donc sur de faibles consquencespour les socits concernes. Nous achetonsBonduelle (mnmo : BON), Renault (RNO),Tarkett (TKTT) et, titre spculatif,dcote parbjectif : 56

    sa mchs ledu gros plus dynamiques et les plus rentablesupe. Malgr ces fortes prsences, ces

    Rcarque Daucy. Ce pays est ainsi un des mar- AgroGeneration (ALAGR).Investir-Le Journal des Finances N2096 8 MARS 2014

    t sur une solutionen Ukraine

    i. Elles ont ensuite rebondi, mais vendredi linquitudede couper ses livraisons de gaz lUkraine.

    sanctions conomiques internationales,avec la cl dventuelles sorties massivesde capitaux. Un effet de contagion

    USSEN

    DEUX DATES CLS DANSLES PROCHAINES SEMAINES16 mars : rfrendumn points

    I R . F R L AC TUAL I T I N V ES T I R . F R L AC TUAL I T I N V ES T I R . F RONSEILS

    VEZILS SUR/ETVOUS

    GL EVENTSLe bnfice net a chut de 28,2 10,1 mil-lions deuros en 2013. Le Salon automobilede Bologne a t provisionn. Toutefois, auBrsil, le chiffre daffaires 2014 devraitbondir de 30 % (en reals), grce au Mondial.Dividende maintenu 0,60 . ACHETER

    MAUNA KEALa medtech franaise a obtenu le feu vertdes autorits sanitaires amricaines (FDA)pour tendre le champ des applicationsmdicales de son Cellvizio (un systmeinnovant intgrant un microscope unendoscope) lurologie. ACHAT SPCULATIFESTER LCART Nous maintenons notreonseil ngatif sur Danone (BN).

  • EN

    TR

    EP

    RIS

    ES

    C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T

    INTRT BOURSIERlRENDEMENTDIVIDENDE 2013 ESTIM : 0,48 RDT 2012 : 2,1 % ; RDT 2013 : 2,2 %lVALORISATION ESTIMEPER 2013 : 23,5 FOISPER 2014 : 21,3 FOIS8 MARS 2014

    actions 13

    Rsultats annuels 2013

    atteInte De tOus les OBJeCtIFs FInanCIeRs

    n Atteinte de lensemble des objectifs financiers et oprationnelsfixs pour 2013 en dpit de la situation des marchs europens delnergie

    n Dprciations comptables trs significatives de certains actifspour reflter la dgradation durable des marchs nergtiqueseuropens (sans aucun effet sur la trsorerie)

    n Rvision la hausse des objectifs financiers pour 2014

    Chiffre daffaires

    81,3 MdsERsultat net rcurrentPart du Groupe

    3,4 MdsEInvestissements bruts

    7,5 MdsE

    GDFSUEZ/ABACAPRESS/RIBASRICARDO

    BUREAU VERITASUN DISCOURS CONFIANT POUR LAVENIR

    la marge, avec par exemple lintgra-tion de Maxxam, dont la rentabilitdexploitation est de 18 %.

    Par ailleurs, Bureau Veritas profi-tera de synergies de revenus significa-tives nos yeux (synergies entre les ser-vices Testing de Maxxam et la divisionIndustrie Oil & Gas), du leadership dessocits acquises dans des segmentsprometteurs et de la rplication des bestpractice, dans la mesure o le manage-

    ment considre que lorganisation deMaxxam est dj plus rationalise quecelle de Bureau Veritas , souligne unenote dOddo Securities.

    En attendant, fin 2013, la margeoprationnelle de Bureau Veritas estdj ressortie en forte progression de0,3 point, 16,7 %, fin 2013, soit+ 0,6 point taux de change cons-tants, notamment grce aux initia-tives defficacit oprationnelle. E. P.

    NOTRE CONSEILq

    ACHETER Avec lacquisition duleader canadien Maxxam, conclueen janvier, Bureau Veritas poursuitsa diversification et son expansion enAmrique du Nord.Le groupe a montr sa rsistancedans un contexte trs difficile.Or, dans plusieurs activits(matires premires, services

    gouvernementaux), la conjoncturese retourne, laissant encore auxmarges un potentiel damlioration.Le ratio cours sur bnfice est moinslev que sa moyenne des cinqdernires annes, qui, selon FactSet,slevait 23,7 fois. Nous maintenonsnotre conseil dachat. Objectif : 28 (BVI).

    PROCHAIN RENDEZ-VOUSLE 29 AVRIL, VENTES DU PREMIER TRIMESTREn Nouvelle politique de dividende sur 2014-2016 base sur un tauxde distribution de 65-75% avec un minimum de 1e par actionet instauration dune majoration de 10% du dividende* selon lesconditions lgales

    n Acclration de la politique dinvestissement avec lambition dtrelnergticien de rfrence sur les marchs forte croissance etleader de la transition nergtique en Europe.

    * Soumis lapprobation de lAssemble Gnrale

    Retrouvez linterview de Grard Mestrallet et lintgralit du communiqu de presse sur www.gdfsuez.com

    Dette nette

    29,8 MdsEDIVIDENDE 2013*1,50E par actionAgenda28 avril : Assemble Gnrale28 avril : Rsultats du 1er trimestre

    Actionnaires de gdf suezContacts

    SE

    RV

    ICE

    SA

    UX lioration de la marge oprationnelleajuste de 100 150 points de base et

    une croissance du BNPA ajust de 10 15 % en moyenne par an.

    Sept acquisitions avec unimpact positif sur le bn-fice par action ds 2014

    Ce sont surtout les indicationsconcernant la contribution dessocits rcemment acquises qui ontsduit les investisseurs. Lanne 2014matrialisera lintgration de septsocits acquises en 2013. Le groupea en effet ralis plusieurs oprationsde croissance externe afin de se ren-forcer sur des marchs stratgiquestels que les technologies sans fil, lecontrle non destructif industriel etla construction en Asie.

    La direction de Bureau Veritasattend un effet clairement positif sur

    BUREAU VERITASEn euros

    2009 2010 2011 2012 20135

    10

    15

    20

    25 21,42

    G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E D U C O N S E I L G R A N D E S VA L E U R S C R I T R E S D I N V E S T I S S E M E N T G R A N D E S VA L E U R S G R I L L E

    COMPORTEMENT DE LACTIONlPERFORMANCE DU TITRECOURS AU 6-3-14 : 21,42 VARIATION 52 S. : - 13,80% / 2014 : 0,80%PERFORMANCEOPRATIONNELLElVOLUTION DE LACTIVITVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 10 %VOL. 2013 : 1 %lBNPAVOL. MOYENNE DEPUIS 3 ANS : 11 %VOL. 2013 : 35 %lCONSENSUS DES ANALYSTESA 22 %C 50 %V 28 % Le groupe anticipe une amliora-tion progressive de la croissance orga-nique en 2014 et la poursuite de lexpan-sion de la profitabilit , a dclarDidier Michaud-Daniel, directeurgnral du groupe. Et dajouter : Nous sommes confiants dans la capa-cit de BureauVeritas poursuivre avecsuccs la mise en uvre de son planstratgique BV 2015.

    Ce dernier prvoit une croissancedu chiffre daffaires comprise entre 9et 12 % en moyenne par an, une am-Investir-Le Journal des Finances N2096

    Q uelques heures aprs lapublication de rsultatsannuels trs bien accueillispar le march, Bureau Veri-

    tas a prsent aux analystes et auxjournalistes ses objectifs pour 2014et 2015. Le ton tait trs confiant.0 800 30 00 30

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  • PLAN STRATGIQUE La banque a dvoil les grandes lignes de sa feuille de route 2014-2016 avec un

    rendement des fonds propres jug conservateur, mais qui reste une bonne performance da

    Lundi 24 mars. La date figureen bonne place dans lagendade Jean-Laurent Bonnaf,directeur gnral de BNP

    UNE BANQUE DIVERSIFIE

    RPARTITION DU PNB(chire daaires) par mtiers en 2013,en %

    OBJECTIFS CHIFFRS POUR 2016

    Croissance

    liquidit et des fonds propres , souligneChristophe Nijdam, analyste chezAlphaValue.ns lindustrie bancaire.

    Paribas. Le dirigeant dtaillera cejour-l son plan triennal lors dunejourne investisseurs. Le suspensenest pas total car les grandes lignes decette feuille de route 2014-2016 ontdj t dvoiles lors de la publica-tion des rsultats annuels le 13 fvrier.Nanmoins, cet exercice revt uneimportance pour la banque, qui a affi-ch des objectifs jugs trop prudentspar certains analystes.

    Les critiques se sont concentressur lobjectif de ROE (return on equity),qui permet de mesurer le rendementdes fonds propres. BNP Paribas viseun ratio dau moins 10 % en 2016,contre 7,7 % hors lments exception-nels en 2013. Cest une trs bonne per-formance dans lindustrie bancairecompte tenu des nouvelles rglementa-tions. Je vous rappelle que nos fonds pro-pres ont plus que doubl en cinq ans ,rtorque Lars Machenil, directeurfinancier de BNP Paribas, dans uneinterview publie sur Investir.fr. Atitre de comparaison, la Socit Gn-rale table sur un ROE de 10 % ds 2015,mais elle pourrait avoir du mal tenircet objectif.

    La moyenne dans lindustrie ban-caire ressort environ 5-6 %aujourdhui. Les niveaux levs (envi-ron 16-17 %) de rentabilit des fonds pro-pres que les banques franaises affi-chaient avant la crise ne sont pluspossibles aujourdhui. Pour les groupesdiversifis, les nouvelles rglementationssont plus exigeantes sur le plan de la

    Bien que le potentiel de hausse moyen terme semble plus limit, nousrestons toutefois positifs sur le titre. Lobjectif de cours mdian des analystesqui nous suivent est pass de 60,50 ,aprs la publication de nos rsultats autroisime 2013, 65,70 , aprs la publi-cation de nos rsultats annuels. Celadmontre, mes yeux, que les investis-seurs sont confiants en notremodle et ennotre capacit crer de la valeur , indi-que Lars Machenil.

    En qute de catalyseursNous estimons par ailleurs que plu-sieurs annonces potentielles concer-nant lutilisation future du capital exc-dentaire de BNP Paribas pourraienttre bien perues par le march ces

    Les actionnaires seront davantage rcompenss

    BNP Paribas va proposer au titrede son exercice 2013 un divi-dende de 1,50 par action, stablepar rapport celui de 2012. Certes, cemontant est infrieur au consensus,

    en 2013 45 % parti