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Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne (61) - Basse-Normandie

Etat d'avancement

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2002-RIS-344

septembre 2002 BRGWRP-5 1897-FR

delobelle

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne (61) - Basse-Normandie

Etat d'avancement

Etude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2002-RIS-344

Rédigé sous la responsabilité de E. EQUILBEY, P. LEBRET

Avec la collaboration de J.P. CHOUTIER, S . ELLILI, P. JACQUOT, W. LANCON

septembre 2002 BRGM/RP-5 1897-FR

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BRGM

delobelle

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne - Etat d'avancement

Mots clés : inventaire, mouvement de terrain, Orne, Basse-Normandie, glissement, éboulement, effondrement, affaissement, marnière, carrière souterraine, vide souterrain.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Equilbey E., Lebret P., Choutier J.-P., Ellili S., Jacquot P., Lançon W. (2002) - Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne (61) - Basse-Normandie. Etat d'avancement. Rap. BRGMIRP-5 1897-FR, 130 p., 8 fig, 1 tabl., 5 ana

OBRGM 2002. Ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans I'autorisation expresse du BRGM.

l

Inventaire préîiminaire des mouvements de terrain de l'Orne - Etat d'avancement

Synthèse

Ce rapport présente les résuliats atteints à ce jour concernant le projet ((inventaire des mouvements de terrain de I'Orne » (Basse-Normandie) qui a été cofkancé par le Ministère de I'Ecologie et du Développement Durable (MEDD).

Ce projet est mené de pair avec « l'inventaire des cavités souterraines de l'Orne » car dans ce département, de nombreux mouvements de terrain sont provoqués par l'effondrement de vides souterrains (zone orientale à umarnières D). De ce fait, les résultats obtenus pour ces deux projets seront signalés de façon commune dans chacun des rapports associés.

Le potentiel en mouvements de terrain divers provient de la géologie de l'Orne : l'ouest armoricain composé de couches d'âge paléozoïque ou antérieur est constitué de roches dures qui sont entaillées de vallées étroites et encaissées : ce type de contexte peut provoquer ponctuellement des éboulements de blocs rocheux. Les calcaires jurassiques de la bande centrale du département sont karstiques et peuvent renfermer des carrières souterraines : ils peuvent donc être le siège d'affaissements ou d'effondrements.

La cuesta du Crétacé correspond à la succession de bas en haut de marnes jurassiques, de niveaux glauconieux en base du Crétacé, éventuellement recouvert d'un chapeau de craie. Dès qu'il y a un versant de pente suffisante, ces zones sont le siège de glissements de versant potentiels qui se révèlent lors de phases climatiques humides. Ces glissements peuvent être accompagnés d'éboulement de blocs de craie lorsque la topographie le permet (présence de falaise).

La cuesta crétacée et les vallées qui oBent des falaises de craie peuvent être aussi spécifiquement le lieu d'éboulements potentiels de blocs de craie.

Enfin, l'est du département, situé dans l'auréole crétacée du Bassin parisien, renferme potentiellement du karst, des carrières souterraines à entrées latérales mais aussi des marnières comme en Haute-Normandie car c'est exactement le même contexte : un fort potentiel en affaissement et effondrement dû à ces vides souterrains est associé à cette zone.

L'inventaife en est au stade de la fin du dépouillement des principales sources et à la fui de la.saisie des données réunies à ce jour dans la base BDMVT. Pour la plupart, les archives initiales susceptibles de fournir des données de base ont été consultées (archives départementales, Protection civile, DRIRE, documents BRGM), soit l'équivalent d'environ 700 cartons d'archives et une quinzaine de cartes géologiques. Cet inventaire a été complété par les réponses exploitables des mairies (env. 20 % de réponse au courrier du préfet de I'Orne avant relance). Une relance des mairies qui n'ont pas répondu (80 % env.) ou pour lesquelles des précisions sont nécessaires a débuté.

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Le résultat obtenu, à ce stade du travail, est de :

Nombre de fiches MVT non recoupées : 325 fiches, la plupart localisée en X,Y. Nombre de fiches Cavités non recoupées : 1242 fiches, environ 113 des fiches localisées à la cornmune et 2/3 en X,Y.

La validation sur le terrain des évènements saisis dans BDMVT s'avère être difficile (en temps) au vu du nombre de sites a priori vraisemblables, de leur dispersion en zone rurale et de la qualité des réponses des mairies. Il faudra au minimum faire un état des lieux de chaque point : vérifier environ 300 points sera consommateur de temps car la majeure partie de ceux-ci est aussi significative de cavités souterraines.

Enfin, on gardera en mémoire que pour la zone à marnières de l'est de l'Orne, ce chifie ne reflète vraisemblablement qu'une petite partie du nombre de marnière qui se sont effondrées partiellement ou totalement et dont les traces ne sont pas identifiées en archives, même pour les évènements les plus récents.

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne . Etat d'avancement

Sommaire

Introduction ..........................................................................................

1 . Présentation de l'étude ....................................................................... 1.1. Objectif de l'étude ........................................................................... 1.2. Cadre contractuel ............................................................................ 1.3. Base de donnée nationale BDMVT .......................................................

1.3.1. Présentation ............................................................................ 1.3.2. Architecture et champs de base de MBMVT .....................................

. . 1.3.3. Acqursition des données ............................................................. 1.3.4. Mise à disposition de l'information ................................................

.................................... 1.4. . Principales étapes méthodologiques des inventaires

1.4.1. Typologies ............................................................................. 1.4.2. Recueil des données ..................................................................

............................................................. a) Recherche bibliographique

.................................. b) Questionnaire d'enquête auprès des communes

............... c) Recueil de données auprès des services techniques concernés

.................................. 1.4.3. Validation - Valorisation des données et saisie

a) Validation des données sur le terrain - Caractérisation des mouvements

recensés .......................................................................................... b) Valorisation des données et saisie - Géoréférencement des phénomènes .

................................. c) Valorisation des données et saisie - Descript if...

...................... d) Valorisation des données et saisie - Saisie dans BDMVT

................................................................. 1.4.4. Synthèse des données

........................................................... a) Analyse critique des données

.......................................................................... b) Carte de synthèse

2 . Nature des travaux et résultats ............................................................. ............................................................................. 2.1. Données de base 21

..................................................................... 2.1.1. Données archives 21

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................................................................ 2.1.2. Enquêtes communales 22

2.1.3. Recensement auprès des administrations .......................................... 23

a) Données BRGM-SGR/BNO ............................................................. b) Dossiers Protection Civile ..............................................................

............................................. c) Dossiers DRIRE Subdivision &Alençon

.................................. d) Données issues de la carte géologique l/5OOOO

e) Données issues de la carte géologique 1/80000 .................................. Données issues de la carte topographique 1/25000 ..............................

.................. g) Données issues des subdivisions de IfEquipement de IfOme

h) Autres sources .............................................................................. ............................................................................... 2.1.4. Synthèse

Validation des sites .......................................................................... . .

2.2.1. Validation des informations ......................................................... . .

2.2.2. Validation de terrain ................................................................. 30

3 . Analyse des résultats .................................................................... 33

3.1. Cadre départemental ........................................................................ 33

3.1.1. Géographie - Géomorphologie ...................................................... 34

3.1 .2 . Géologie ................................................................................ 37

...................................... 3.2. Analyse synthétique des mouvements répertoriés 40

........................................ 3.2.1. Répartition géographique des évènements 40

..................................... 3.2.2. Analyse thématique sommaire par typologie 42

Conclusion ............................................................................................ 45

Bibliographie ......................................................................................... 47

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Liste des illustrations

Fig . 1 . Thèmes et champs de la base de données ....................................................... 13

Fig . 2 . Réseau d'échange de données .................................................................... 14

Fig . 3 . Interface d'accueil du site Internet .................................................................... 15

....................................... Fig . 4 . Localisation et géographie du département de l'Orne 35

................................... . . Fig 5 Carte géologique du département de l'Orne à 1/100000 36

Fig . 6 . Localisation des mouvements de terrain inventoriés ........................................ -41

Fig . 7 . Analyse des résultats de l'inventaire par type de mouvement ........................... 42

...................... Fig . 8 . Répartition et typologie des mouvements de terrain inventoriés 44

.................... Tabl . 1 : Répartition des types de mouvements de terrain dans l'Orne 42

................................... . Ann . 1 Programmation des inventaires mouvements de terrain 49

.............................. . Ann . 2 Cahier des charges des inventaires mouvements de terrain 55

................................. . Ann . 3 Listing détaillé des archives départementales examinées 65

...................................... . Ann . 4 Tableau de suivi des courriers et relances aux maires 79

Ann . 5 . Courriers de demandes d'informations et courriers de relances auprès des . . mames ............................................................................................................................. 91

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de I'Orne - Etat d'avancemenf

Introduction

Ce rapport présente les résultats atteints à ce jour (fin septembre 2002) concernant le projet « inventaire des mouvements de terrain de l'Orne >) (Basse Normandie) c o f m c é par le Ministère de 1'Ecologie et du Développement Durable (MEDD) .

Ce projet est mené de pair avec l'a inventaire des cavités souterraines de l'Orne >, car dans ce département de nombreux mouvements de terrain sont provoqués par l'effondrement de vides souterrains (zone orientale à « marnières D). De ce fait, on signalera dans les deux rapports associés l'ensemble des résultats.

Ce document rappellera d'abord la problématique générale des inventaires départementaux et leurs modalités de réalisation, puis présentera le département de l'Orne dans ses aspect géologiques, géographiques et historiques. Enfin, les résultats acquis à ce stade du projet font l'objet du chapitre final. L'exploitation des données acquises reste succincte, le présent rapport étant un document d'avancement.

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1.2. CADRE CONTRACTUEL

Cette étude s'inscrit dans le cadre d'un programme pluriannuel demandé par le MEDD sur une durée de six ans (2001-2006) visant à réaliser un bilan aussi exhaustif que possible des mouvements de terrain sur le territoire métropolitain.

La programmation des inventaires départementaux a été établie en fonction de l'importance du nombre de phénomènes dans un département, des priorités accordées aux études susceptibles d'être cofinancées ou étant considérées comme préalables à d'autres études, en fonction également des inventaires devant être réalisés par les services RTM et des inventaires déjà réalisés jusqu 'en 2000.

Les départements systématiquement éliminés ont été:

P Les départements intéressant les services RTM, soit 11 départements : 04, 05, 06,09,31,38,64,65,66,73,74.

P Les régions ayant très peu d'événements ou des événements de type « effondrements » qui seront inventoriés dans les inventaires cavités (en grande partie les départements des régions Centre, Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France..)

P Les inventaires d'origines et de contenus divers déjà réalisés.

Sachant que des évolutions sont possibles au cours des 6 ans en fonction des critères cités préalablement, la programmation résultant des divers choix effectués sous forme d'un tableau et d'une carte est donné en annexe 1.

La méthodologie détaillée des inventaires est présentée sous forme d'un cahier des charges type donné en annexe 2, les principales étapes étant listées paragraphe 1.4. Cette méthodologie guide le déroulement de l'étude dans chaque département, permettant ainsi d'homogénéiser la représentation des résultats obtenus.

1.3. BASE DE DONNEE NATIONALE BDMVT

1 .XI. Présentation

En parallèle des inventaires départementaux, le projet <Base de La Base de Données nationale sur les Mouvements de Terrain, BDMvt>>, initié en 1993 par le BRGM et le LCPC, se continue avec le soutien des Ministères de 1'Education Nationale, de la Recherche et de I7Ecologie et du Développement Durable.

Ce projet doit répondre à un besoin à la fois local et national, et a pour objectif de centraliser et de mettre à disposition l'information concernant les mouvements de terrain sur le territoire fiançais.

Il intègre d'une part l'animation d'un réseau d'acquisition des données à l'échelle nationale provenant de divers organismes spécialistes du domaine, d'autre part le

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développement d'outils permettant le recueil, l'analyse et la restitution des informations de base nécessaires à la connaissance et à l'étude préalable des phénomènes dans leur ensemble, ainsi que le développement d'un site Internet accessible à tous.

Ces outils sont regroupés sous forme d'une base unique appelée BDMVT. Ils offrent la possibilité de mémoriser de façon homogène l'ensemble des informations disponibIes en France, sur des situations récentes et sur des événements passés, et donner facilement l'accès à cette information.

1.3.2. Architecture et champs de base de BDMVT

Parmi les outils informatiques développés se distingue la base centrale (sous Oracle) à partir de laquelle sont faites les interrogations du site Intemet, l'interface Web du site correspondant et une base locale (sous Access) permettant les saisies régionales.

Le contenu thématique est decoupé en onze thèmes allant de l'identification et descriptif du phénomène aux victimes, coûts et études réalisées, qui s'articulent autour de cinq grandes classes de phénomènes : les glissements, les éboulements/ Chutes de blocs, les coulées, les effondrements, les érosions de berges.

La figure suivante synthétise l'ensemble des thèmes et des principaux champs.

r

Effondrements

DENTIRANT

Phinomènes passés

I COmrrmne

Coordonnés

Origine..

Etat (stsbilis&..) J Ccûts @tudes, travaux,

I

Fig. 1 - Thèmes et champs de ta base de données

La base BDMVT intègre des données provenant de contextes géographiques différents- la Métropole, les Antilles, la Réunion et en 2002, la Guyane.


1.3.3. Acquisition des données

L'acquisition des données se fait essentiellement à partir d'inventaires effectués par les trois organismes nationaux concernés par les mouvements de terrain, le BRGM, le LCPC et les services RTM.

L'origine des infomations est diverse, leur provenance peut aller d'un simpIe dépouillement d'archives plus ou moins complètes, de transferts d'anciennes bases de données aux inventaires départementaux actuels.

La saisie des données de fait dans les unités régionales des trois organismes nationaux, les Services Géologiques Régionaux pour le BRGM, les Laboratoires régionaux ou Centres d7Etudes Techniques de 17Equipement (LR et CETE) pour le LCPC, les services de restauration de Terrain en Montagne départementaux pour les services RTM .

L'échange de données entrerpartenaires est effectué à partir des bases locales regroupées dans la base centrale puis restituées. Chaque organisme régional envoie les données à son organisme central qui les regroupe et les renvoie au BRGM. Les données métropolitaines sont inventoriées par les trois organismes, alors que les données Outre-mer sont uniquement inventoriées par le BRGM.

La figure suivante explicite ce réseau d'échange de données.

Site Internet Site Internet BRGM

Base RTM

Fig. 2 - Réseau d'échange de données


1.3.4. Mise à disposition de l'information

La mise à disposition de I'information s'effectue grâce au site Intemet www.bdmvt.net . La figure ci-dessous montre l'interface d'accueil du site ainsi ces principales fonctionnalités. Fin 2002 le site donnera la possibilité d'intégrer des données de la Guyane.

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Fig. 3 - Interface d'accueil du site Internet

1.4. PRINCIPALES ETAPES METHODOLOGIQUES DES INVENTAIRES

L'ensemble de la méthodologie des inventaires étant décrit en annexe 2, ce paragraphe est un simple rappel des principales étapes a réaliser.

1.4.1. Typologies

Les mouvements de terrain concernés par cet inventaire départemental sont exclusivement ceux qui se rattachent aux phénomènes suivants :

chutes de blocs et éboulements (à l'exclusion des chutes de pierre de faible ampleur non signalées) ;

* glissements et fluages lents ; effondrements et affaissements (y compris ceux d'origine minière) ; coulées de boue et laves torrentielles ; érosions de berge.

Les tassements différentiels liés à des phénomènes de retrait-gonflement de sols argileux ne seront pas pris en compte dans le cadre de cette étude.


c) Valorisation des données et saisie - Descriptif (fiches de saisie)

Pour chacun des évènements recensés, une fiche de saisie sera remplie afin de renseigner les différents champs décrivant le mouvement identifié : type d'évènement, localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques, etc.), origine de l'information, descriptif (géométrie, contexte géologique, photos du site, etc.), genèse et évolution du phénomène (date d'occurrence, facteurs de déclenchement, phénomènes induits, etc.), dommages causés, nature des études et travaux éventuellement réalisés

- (avec références bibliographiques).

d) Valorisation des données et saisie - Saisie dans BDMVT

Les fiches ainsi remplies serviront de support pour la saisie des informations dans la base de données nationale sur les mouvements de terrain (BDMVT).

1.4.4. Synthèse des données

La synthèse des données regroupe : - Analyse critique de la représentativité des données recueillies - Réalisation d'une carte de synthèse - Rédaction d'un rapport de synthèse

a) Analyse critique des données

Une fois que les phases de recueil, de validation et de valorisation des données seront achevées pour l'ensemble du département, une synthèse des évènements recensés sera effectuée. Une analyse critique des données recueillies sera menée pour déterminer la représentativité des résultats de l'étude, en tenant compte des spécificités du département et des éventuelles difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d'information dans des secteurs faiblement urbanisés, imprécision dans la localisation d'évènements dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l'opération et la représentativité de l'échantillon recueilli.

b)Carfe de synthèse

L'ensemble des évènements recensés sera reporté sur une carte synthétique présentée à l'échelle 11 100 000 et sur laquelle figureront, outre les évènements nouveaux recueillis à l'aide des inventaires, ceux figurant déjà dans BDMVT (classés par type de phénomènes), les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d'eau principaux). Cette carte synthétique permettra de visualiser les zones a priori les plus exposées pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l'élaboration de cartes d'aléa.

Le chapitre suivant donne une description synthétique de l'état d'avancement de l'étude concernant l'Inventaire des mouvements de terrain pour le département de l'Orne


1.4.3. Validation = Valorisation des données et saisie

La validation sur le terrain est définie par : - La caractérisation des mouvements recensés - Le repérage de phénomènes complémentaires

La valorisation des données et saisie est déterminée par - Le géoréférencement des phénomènes - Le descriptif (fiches de saisie) - La saisie dans BDMVT

a) Validation des données sur le ferrain - caractérisation des mouvements recensés

Tous les évènements recensés par l'intermédiaire de la recherche bibliographique, des enquêtes auprès des communes et des contacts avec les différents services techniques locaux feront l'objet d'une visite sur le terrain, honnis ceux pour lesquels la documentation disponible est jugée suffisante pour permettre une localisation et une description fiable. Il en sera de même pour les événements jugés mineurs (de faible volume) ou liés à des mécanismes autres que ceux indiqués au début du paragraphe 2.

Cette visite sur le terrain aura pour objectif principal de localiser précisément la situation du mouvement (repérage sur carte topographique à l'échelle 1125 000 ou GPS classique, précision -10115 m, si repérage sur carte impossible), soit à partir de l'observation des traces du mouvement, soit à partir de témoignages concordants recueillis sur place. II s'agira aussi de compléter, par une observation rapide, les informations déjà disponibles sur le mouvement, concernant en particulier la nature du phénomène en cause, son extension géométrique (largeur du fiont, dénivelé, etc.), les caractéristiques du contexte géologique (lithologie des terrains concernés, pendage et puissance des couches, degré de fiacturation, granulométrie des blocs, etc.), l'évolution probable du phénomène (risques de réactivation, stabilité résiduelle, etc.) et la position des éléments exposés (route, maisons, voie ferrée, etc.). Une telle visite ne peut en aucun cas aboutir à un diagnostic de stabilité, mais a simplement pour but de permettre une caractérisation du mouvement identifié. Il s'agira également dans certains cas d'illustrer ces informations à l'aide de photographies, répertoriées pour le moment dans une base externe à BDMVT, mais qui pourraient à terme lui être associée de façon dynamique.

6) -Valorisafion des données ef saisie - Géoréférencement des phénomènes

Tous les évènements recensés feront l'objet d'un géoréférencement (calcul des coordonnées dans un système de projection Lambert) par superposition à la carte topographique IGN à l'échelle 1/25 000.


c) Valorisation des données et saisie - Descriptif (fiches de saisie) F

Pour chacun des évènements recensés, une fiche de saisie sera remplie afin de renseigner les différents champs décrivant le mouvement identifié : type d'évènement, localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques, etc.), origine de l'information, descriptif (géométrie, contexte géologique, photos du site, etc.), genèse et évolution du phénomène (date d'occurrence, facteurs de déclenchement, phénomènes induits, etc.), dommages causés, nature des études et travaux éventuellement réalisés (avec références bibliographiques).

d) Valorisation des données et saisie - Saisie dans BDMVT


1.4.4. Synthèse des données

La synthèse des données regroupe : - Analyse critique de la représentativité des données recueillies - Réalisation d'une carte de synthèse - Rédaction d'un rapport de synthèse

a) Analyse critique des données

Une fois que les phases de recueil, de validation et de valorisation des données seront achevées pour l'ensemble du département, une synthèse des évènements recensés sera effectuée. Une analyse critique des données recueillies sera menée pour déterminer la représentativité des résultats de l'étude, en tenant compte des spécificités< du département et des éventuelles difficultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d'information dans des secteurs faiblement urbanisés, imprécision dans la localisation d'évènements dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l'opération et la représentativité de l'échantillon recueilli.

b)Carte de synthèse

L'ensemble des évènements recensés sera reporté sur une carte synthétique présentée à l'échelle 11 100 000 et sur laquelle figureront, outre les évènements nouveaux recueillis à l'aide des inventaires, ceux figurant déjà dans BDMVT (classés par type de phénomènes), les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d'eau principaux). Cette carte synthétique permettra de visualiser les zones a priori les plus exposées pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l'élaboration de cartes d'aléa.

Le chapitre suivant donne une description synthétique de l'état d'avancement de l'étude concernant l'Inventaire des mouvements de terrain pour le département de l'Orne


2. Nature des travaux et résultats

Ce chapitre donne un état d'avancement de la phase initiale « Recueil et synthèse des données » de l'inventaire Mouvements de terrain de l'Orne. La démarche étant encore en cours, les données acquises et leur état actuel sont signalés dans les paragraphes suivants. Au regard du cahier des charges de la convention et du budget alloué pour ce travail d'une part, et la totale inconnue du nombre d'archives de données de base susceptibles d'être fournies dans ce département, le Service Géologique Régional de Basse-Normandie du BRGM (SGR/BNO) est parti sur le principe de commencer par un déstockage des données le plus complet possible avant toute autre démarche. Ceci dans le souci d'éviter dans le futur d'avoir à refaire une seconde fois cette démarche. Dans le même esprit, les résultats décrits ci-dessous ont pour objectif de lister le plus précisément possible les sources utilisées afin d'éviter tout travail en double dans le futur. C'est aussi un moyen aisé de vérifier, dans le futur' les sources utilisées. Le défaut attenant à cette démarche est évident: une partie de ce rapport est objectivement fastidieuse à lire. Toutefois, l'expérience a montré, lors de la lecture de rapports anciens, que leurs résultats auraient été beaucoup plus fnictueux aujourd'hui si cette démarche d'identification fiable et détaillée des sources consultées avait été mentionnée alors dans le document fmal de l'époque.

Le SGR/BNO a ouvert ce projet le 1 er mars 2002. Une réunion initiale a eu lieu avec la DDE 61 pour s'accorder s u la démarche exposée ci-dessous :

1 - Priorité est donnée au déstockage des données concernant les mouvements de terrains et les cavités à partir de documents d'archives. En effet, la quantité de données disponibles sous forme d'archives est inconnue : la maîtrise en temps de cette phase conditionnera l'évolution des autres phases du projet. Un questionnaire aux maires a été envoyé par le Préfet de l'Orne en même temps que le démarrage de l'examen des archives disponibles.

Une série de courriers à divers acteurs susceptibles de disposer et fournir des données a été envoyée tout au long du projet en fonction des sources identifiées.

2 - Une deuxième phase consiste en un suivi avec relances adaptées en fonction des réponses des maires. A ce jour, il a été envoyé à partir de la seconde quinzaine d'août 2002 plusieurs types de courriers de relance suivant l'état des documents recueillis :

- Un courrier de relance globale pour toutes les communes qui n'ont pas répondu à ce jour au courrier du préfet, soit 80 % des communes de l'Orne.

- Un courrier de relance pour demander aux maires qui ont répondu sur la période « après 2000 D, s'ils disposent de données antérieures.

- Un courrier de relance pour précisions spécifique à chaque commune qui a fourni une réponse plus détaillée, le texte étant rédigé en fonction des informations envoyées.


Dans tous ces cas, le courrier de relance du BRGM est envoyé avec les fiches « bdmvt D et « bdcavite » constituées à ce stade avant saisie pour chaque commune. Cette manière de procéder doit permettre aux différents maires d'être informés de l'état des connaissances concernant leur commune, ainsi que des données qui apparaîtront dans les bases nationales après saisie. Ceci implique un recoupement préalable des fiches actuelles effectué avant envoi aux communes.

Une relance spécifique est envisagée auprès des subdivisions de l'équipement qui n'ont pas envoyé les documents comme il était prévu après la visite du technicien BRGM au début juillet 2002.

3 - Enfin, une troisième phase, si les moyens le permettent consistera en une vérification terrain (sans visite de cavités) des informations identifiées. L'objectif sera fin 2002 et début 2003 de tenter de vérifier le plus possible de sites identifiés pour les valider. A ce stade, on peut déjà signaler que les mouvements de terrain qui ont fait l'objet d'un rapport d'un BET ou du BRGM sont considérées comme fiables et ne justifient pas une visite de terrain. Les nombreuses données issues de la carte géologique à 1/50000 posent un autre problème : leur nombre. Beaucoup correspondent à des sites localisés en milieu de champ ou dans des endroits parfois peu accessibles aisément. Leur nombre, la surface et les distances à couvrir nous interpelle à ce stade du projet quant à nos capacités à contrôler les données par une visite systématique sur le terrain compte tenu des contraintes budgétaires et calendaires fmées.

Enfin, les données fournies par les Maires étant très inégales en qualité comme en fiabilité, des questions analogues se poseront après la seconde relance auprès des maires et les réponses reçues alors.

Un compte-rendu d'avancement du projet a été régulièrement envoyé à la DDE61, à la Protection civile 6 1 et au BRGM Orléans.

Le texte ci-dessous fournit la liste des travaux réalisés à la fin août 2002 :

le 26 février 2002 : visite auprès de la Protection Civile de l'Orne : accord sur l'ouverture et l'examen des dossiers concernant les mouvements de terrain (inclus éventuels mouvements de berges) et cavités pour renseignement de la base d'inventaire. Accord pour envoyer sous couvert de la préfecture un courrier au maire dans la suite sur activation du BRGM. Phase terminée en juin 2002. le 26 février 2002 : visite auprès des Archives départementales de l'Orne : accord sur l'ouverture et l'examen des dossiers concernant les mouvements de terrain (inclus éventuels mouvements de berges) et cavités pour renseignement de la base d'inventaire. Phase terminée début août 2002. le 26 février 2002 : visite auprès de la DDE 61 : accord sur l'ouverture et l'examen des dossiers concernant les mouvements de terrain (inclus éventuels mouvements de berges) et cavités pour renseignement de la base d'inventaire. Il est convenu que le


BRGM signalera à la DDE 61 quand il sera prêt à une visite des subdivision, la DDE 61 informant alors les subdivisions concernées de la visite BRGM. DRAC - Service Régional d'Archéologie : contact téléphonique préliminaire en fin février 2002 : accord de principe pour visite et examen de documents mais pas ou peu d'informations sur le sujet. Courrier envoyé en août pour officialiser et demande d'info avant visite sur place. Contact pris avec M. Dujardin en février 2002 : peu d'informations disponibles ou connues sur les cavités de l'Orne. Les spéléologues régionaux seront contactés par M. Dujardin pour retour éventuel d'informations complémentaires. Visite succincte en mars 2002 à la DRIRE BNO de Caen et sa subdivision d'Alençon: équivalent de 2 armoires de dossiers concernant carrières (très majoritairement carrières à ciel ouvert) : environ 1 j de travail pour dépouillement à programmer. Le dépouillement de la DRIRE Alençon est terminé, il reste la DRIRE Caen. Courrier aux maires envoyé fin mai 2002 par la préfecture de l'Orne. Début de réception de réponses au SGR BNO le 30 mai 2002. Courrier à la DIREN BNO le 28 mai 2002. Activation réseau DDE : première visite des subdivisions concernées. P. Jacquot, dernière semaine de juin 2002. Courriers le 28 juillet 2002 à : Société Alis (A28) et Servie A88 (DDE Argentan) Courriers le 8 août au Président de la Ligue spéléologique de Basse-Normandie, et au Président de la région J - FFS. Courriers à ONF 61, CG61, Archives nationales envoyés le 14 août 2002

2.1. DONNEES DE BASE

On entend par données de base les données qui sortent des sources documentaires décrivant des mouvements de terrain avérés. Sont exclus les documents de synthèse ou les analyses diverses qui peuvent avoir été réalisés dans le passé sur le thème des mouvements de terrain mais qui ne fournissent aucun élément permettant la création d'une fiche de point ni le renseignement de la base de donnée << bdmvt ». Par contre, de tels documents peuvent donner des informations générales qui peuvent guider un expert lors d'une analyse de risque.

2.1.1. Données archives

Le recueil de données de types bibliographiques s'est fait essentiellement à partir des archives départementales. Ce travail s'est déroulé entre mars 2002, date du premier contact avec le service des Archives départementales, et le début août 2002, date à laquelle le travail est considéré comme terminé.

Outre signaler l'accueil remarquable offert aux personnes du BRGM par le service départemental des archives de l'Orne, l'examen des cartons listés en annexe 3 a aussi été guidé par le savoir-faire du personnel de ce service. C'est sur leurs conseils que certaines séries n'ont pas été consultées du fait de leur inintérêt dans les thématiques en


cours (cavités et mouvements de terrain). De ce fait, au-delà des oublis toujours possibles que le BRGM a pu faire lors de ce travail de « déstockage » (oubli d'un carton dans une pile, pages collées dans un dossier, difficultés de lecture d'un texte ancien.. .), on considère que le dépouillement des archives départementales est terminé et complet. Il reste toutefois possible que ponctuellement, une information sorte un jour de dossiers qui n'ont pas été consultés. Bien que non quantifiable, ce potentiel en données résiduelles doit être très faible et ne concernera que quelques cas.

La liste des cartons qui ont effectivement été traités et les résultats qui en sont sortis en terme de fiches de sites avant recoupement et saisie est fournie dans l'annexe 3.

Le résultat du dépouillement de ces archives est le suivant : Nbre de fiches MVT : 41 (environ) Nbre de fiches cavités : 243 (environ)

On peut constater que la majeure partie des information recueillies aux Archives départementales de l'Orne proviennent des séries déposées par les services de la DRIRE (Mines et carrières) et des autres séries générales listées en premier dans le présent paragraphe (séries Z, S, M etc.). A l'inverse, le gros travail de dépouillement concernant les archives communales s'est révélé très décevant : rien ne concernant des mouvements de terrain.

2.1.2. Enquêtes communales

L'examen des réponses des maires reçues jusqu'au début août donne pour résultat : 95 réponses de qualité variée sur 506 communes de l'Orne, soit 18,77 % de réponses. Les originaux de ces courriers seront archivés au SGR BNO du BRGM et rangés en sous dossiers correspondant d'une part aux réponses reçues suite au courrier du Préfet et, d'autre part aux relances avec réponse on non de la commune concernée. Cette relance sera gérée par fax à chaque fois que cela est possible, ceci pour disposer au BRGM d'un accusé de réception du courrier de relance.

L'annexe 4 fait la synthèse à ce jour des réponses des maires de l'Orne au questionnaire que leur a envoyé le Préfet de l'Orne.

Ces courriers se traduisent par la création de :

Nbre de fiches mvt de terrain : 52 Nbre 'de fiches cavités : 106

Un recoupement avec les autres fiches de sites déjà générées par les autres sources sera fait avant saisie sur format numérique. Une relance à mi-août 2002 est débutée. Cette relance a été envoyée par principe auprès des communes qui n'avaient pas encore répondu et à laquelle une copie des fiches crées pour chaque commune a été associées. Une seconde relance de principe ne pourra pas être réalisée.


Par contre, pour les communes ayant déjà répondu, un courrier de demande de précisions leur sera adressé avec copie des fiches manuscrites actuelles pour information. Ce courrier sera ajusté en fonction de la commune et des données déjà identifiées sur son territoire.

2.1 -3. Recensement auprès des administrations

a) Données BRGM SGR BNO

Les données BRGM, toutes liées à un rapport rédigé dans le cadre de procédures de constat pour catastrophes naturelles, avaient déjà toutes été saisies dans <( bdmvt D en 2001 lors de tests sur << bdmvt D. Cette partie représente 8 sites pour l'Orne, dont deux associés à cavité souterraine.

b) Dossiers Protection Civile

Le service de la Protection Civile de l'Orne a très gentiment ouvert ses portes au BRGM. Il a également permis l'envoi d'un courrier signé du Préfet à toutes les communes de l'Orne.

Les données récupérées de la préfecture de l'Orne concernent principalement la période 1995-2001. Le dépouillement démarré en mars 2002 est actuellement terminé. S'il est possible que des documents plus anciens existent encore en préfecture, il n'est pas envisageable de pouvoir les examiner dans le cadre de ce projet : il faudrait pouvoir auparavant consacrer un temps important à l'examen d'archives variées et non déjà triées (et pas encore déversées aux archives départementales) avant de pouvoir identifier les dossiers intéressant le présent inventaire.

Le résultat a été : Nbre de fiches mvt : 30 fiches environs (certains sites ayant un historique en plusieurs phases) Nbre de fiches cavités : 2 fiches cavités

c) Dossiers DRIRE Subdivision d'Alençon

La DRIRE a très volontiers permis au BRGM de consulter ses archives. Pour la subdivision d'Alençon qui couvre le département de l'Orne, le dépouillement effectué en mars 2002 est actuellement terminé : une armoire d'archives (mines, carrières) a été examinée.

Le résultat de ces archives est le suivant :

Nbre de fiches mvt : O fiches


Nbre de fiches cavités : 5 fiches cavités dont 4 mal localisées (niveau commune - ou lieu-dit à ce stade)

d) Données issues de la carte géologique à 1/50 000

L'examen des cartes permet de disposer d'une information ponctuelle localisée. Par contre, du fait de la fonction de la carte géologique, ces données ne sont pas exhaustives de la réalité et sont potentiellement imprécises : chaque point identifié peut représenter un groupe de faits ponctuels, ou provenir de la collation de documents d'archives divers sans validation sur le terrain au cours du lever. De plus les légendes des cartes géologiques ne sont pas identiques d'une carte à l'autre. Ainsi la mention indice d'effondrement de terrain a-t-il été directement transcrit en fiche « mvt » et en fiche ((cavité » quand situation en plateau. Par contre, sur une autre carte, le signe « dépression susceptible de traduire un vide souterrain plus ou moins effondré » n'est pas assez affirmatif et les données ponctuelles de ce type n'ont pas fait l'objet d'une fiche. Ont fait l'objet d'une fiche mouvement de terrain (sans âge précis) les données qui signalaient un effondrement ou un affaissement, y compris ceux signalés comme comblés, ainsi que les zone de glissement de versant ayant fait l'objet d'un contour cartographique. Par contre, pour les zones ou une surcharge sans limite de zone a été marquée sur les cartes géologiques, il n'a pas été réalisé de fiche <( mvt ». La disponibilité de la base de données «carte géologique harmonisée de l'Orne » a été d'une grande utilité (Vernhet, 2002).

Ces points seront à vérifier lors d'une phase de contrôle terrain ultérieure.

147 : Livarot, 1999 175 : Condé-sur-Noireau, 1993- 176 : Falaise, 1999 177 : Vimoutiers, 1994 178 : Rugles, 1985 210 : Mortain, 1987 2 1 1 : Flers-de-l'Orne, 1982 2 12 : Argentan, 1987 21 3 : Sées, 1997 2 14 : L'Aigle, 1998 215 : Verneuil, 1996 248 : Landivy, - 249 : Domfiont, - 250 : La Ferté Macé, 1977 25 1 : Alençon, 1 98 1 252 : Mortagne-au-Perche, 1998 253 : la Loupe, 2002 286 : Vilaines-sous-Jumelles, - 287 : Fresnay-sur-Sarthe, - 288 : Mamers, 1985 289 : Nogent-le-Rotrou, 1989 324 : Authon-du-Perche (non disponible en version éditée, document provisoire consulté)

Cet examen a donné les résultats suivants : . .

Nbre de fiches MVT : 166 Nbre de fiches cavités : 858

e) Données issues de la carte géologique à 1/80 000

Ce sont les 1" et 2O éditions des cartes géologiques à 1/80 000 qui ont été examinées, les plus récentes ne mentionnant plus de marnières ou carrières souterraines en exploitation.


Dans tous ces cas, on s'est assuré que l'information n'était pas déjà présente sur les cartes actuelles à 1/50 000 : dans ce cas, la fiche déjà existante a été complétée par les données issues de la carte au 1/80 000 correspondante. Dans le cas où rien ne permettait de corréler une exploitation souterraine des 1/80 000 avec la carte à 1/50 000 actuelle, une nouvelle fiche cavité à été créée.

Cartes examinées :

45 : Falaise, 1" ed, 1892 45 : Falaise, 2" ed, 19 16 46 : Bernay, 1°ed, 1881 46 : Bernay, 2" ed, 1946 62 : Alençon, 1 " ed, 1893 62 : Alençon, 2" ed, - 63 : Mortagne, 1" ed, 1882 63 : Mortagne, 2" ed, - 77 : Mayenne, 1 " ed, 1899 77 : Mayenne, 2" ed, 1965 78 : Nogent-le-Rotrou, 1" ed, 1846 78 : Nogent-le-Rotrou, 2" ed, 1948

Résultat :

Nbre de fiches MVT : O Nbre de fiches cavités : 10

f ) Données issues de la carte topographique à 1/25 000

Un examen des cartes de I'IGN du département a été effectué, ces cartes pouvant inclure des informations sur des entrées de grottes ou carrières et des informations sur les tunnels ou autres ouvrages de ce type. Les cartes ci-dessous ont été examinées :

19 1 8 0 : Authon-du-Perche : néant 19 170 : Nogent-le-Rotrou : une champignonnière à Bellou-sur-Huisne, 1917E : Théron-Gardais : néant 1 9 160 : Longny-au-Perche : une carrière souterraine abandonnée, identifiée sur la carte géologique La Loupe no 253 (Rémalard) 1916 E : La Loupe : néant 19 150 : Bourth : néant 18 18 E : La Ferté Bernard : néant 1 8 1 7 OT : Forêt de Bellême : néant 18 17 E : Mamers est : néant 1 8 17 O : Mamers ouest : néant 18 16 ET : Forêt de Réno - Villedieu : souterrain sur la commune de Champs = carrière abandonnée identifiée sur carte géologique Mortagne no 252 et souterrain sur la commune de Bubertré = carrière abandonnée identifiée sur carte géologique Mortagne- au-Perche no 252 1 8 1 6 E : Mortagne-au-Perche est : idem 1 8 16 ET 18 16 O : Mortagne-au-Perche ouest : une champignonnière et une cave = 2 carrières souterraines identifiées sur la carte géologique Mortagne-au-Perche O 252. 18 15 O : L'Aigle ouest : néant 18 15 E : L'Aigle est : néant


1717 0 : Fresnay-sur-Sarthe : néant 17 16 O : Le Mêle-sur-Sarthe : néant 17 15 OT : Le Haras-du-Pin : néant 1715 0 : Sées : néant 17 15 E : Le Merlerault : néant 1714 O : T m : néant 1714 E : Vimoutiers est : néant 17 13 E : Livarot est : néant 1 6 17 E : Saint-Pierre-des-Nids : néant 16 16ET : Forêt d'Ecouves : néant 16 15 O : Putanges - Pont-Ecrepin : néant 16 15 E : Argentan : une excavation souterraine 16 14 O : Falaise : un tunnel ferroviaire 1516 ET : Forêt d'Andaine : néant 15 16 O : Domfiont : néant 15 15 E : Briouze : néant 15 15 0 : Flers : néant 1514 E : Athis-de-l'Orne : néant 15 14 0 : Condé-sur-Noireau : néant 141 6 E : le Tilleul : néant 1415 E : Tinchebray : néant 1414 E : Vire : néant

Ce travail a apporté en données nouvelles :

Nbre de fiches MVT : O Nbre de fiches cavités : 2

On notera que seuls 2 sites à cavités n'étaient pas mentionnés sur les cartes géologiques récentes.

g) Données issues des subdivisions de I'Equipemenf de l'Orne

Une première visite de l'ensemble des subdivisions a été réalisée début juillet 2002. Ce travail avait été largement facilité par les services centraux de la DDE 61 qui avait déjà informé le réseau des subdivisions de la démarche en cours au BRGM.

Il ressort de cette première visite un ensemble de documents signalant divers faits déjà « enfichables » et un accord de principe des subdivisions à fournir les documents plus complets en leur possession. Une relance a été effectuée en août en fonction des envois reçus au SGR.

Le travail de déstockage du premier jeu récupéré de document a été fait début août 2002 et se traduit par :

Nbre de fiches mvt de terrain : 39

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de Wrne - Etat d'avancement

Nbre de fiches cavités : 33

La répartition géographique de ces données de base est la suivante :

Subdivision de Mortagne/Bellême/Longny : 13 Mvt. et 1 7 Cav. Subdivision de Gacé Vimoutiers : 1 Mvt. et O Cav. Subdivision d'Argentan : 1 Mvt. et 1 Cav. Subdivision de Flers : O Mvt. et 1 Cav. Subdivision de Domfiont : 2 Mvt. et O Cav. Subdivision de Sées : 1 Mvt. et O Cav. Subdivision d'Alençon : 3 Mvt. et O Cav. Subdivision de L'Aigle : 3 Mvt. et 14 Cav.

h) Autres sources

- Données site web Fédération française de spéléologie : liste des principales cavités identifiées pour le département de l'Orne

Nbre de fiches mvt de terrain : O Nbre de fiches cavités : 5 (karst vraisemblable)

- Données DDAF 61 :

Pas de données spécifiques au sein du Service Eau et Environnement (ni bétoire ni cavité souterraine, ni mouvement de terrain).

L'examen des 23 études de vulnérabilité des captages AEP (souvent riches en informations) en leur possession a permis d'enregistrer trois indices de cavités souterraines (1 perte, 2 zones à manières).

Le résultat de l'analyse de ces documents est le suivant : Nbre de fiches mvt de terrain : O Nbre de fiches cavités : 3

2.1.4. Synthèse

Le résultat comptabilisable à ce stade du projet est le suivant :

Nombre de fiches MVT non recoupées : 325 fiches, la plupart localisés en X,Y. Nombre de fiches Cavités non recoupées : 1242 fiches, environ 213 des fiches localisées à la commune et 113 en X,Y.

Le Reste à faire, tel qu'estimé lors de la rédaction de ce rapport d'avancement, est le suivant : - Archives DRIRE Caen à dépouiller (contact déjà pris : temps à passer environ 0.5 j

iris->


- Collation, recoupement des fiches MVT ou CAV pour suppression doublons et géoreférencement des fiches avant saisie dans les bases << bdmvt n et <( bdcavité D. En cas d'impossibilité, le géoréférencement se fera par défaut au centroïde de la commune. Toute information qui ne précisera pas au minimum une commune de référence sera éliminée.

- Saisie des fiches de sites sur Bdrnvt et Bdcavite : la saisie sous Bdrnvt est faite (hors courriers mairie en retour). Si la saisie sous Bdcavite ne peut être opérationnelle à temps, la saisie se fera sous forme d'un tableau Excel comportant tout ou partie des champs de la base Bdcavite, pour déversement ultérieur automatisé dans Bdcavité.

- Relance ou complément suite à retour subdivisions DDE, - Suivi des retours des relances auprès des maires - Contact CETE Normandie-Centre pris : visite à envisager après retour suffisamment

complet des données disponibles auprès des subdivisions de l'équipement de l'Orne. - Validation terrain : c'est à ce jour la principale incertitude en terme de temps

passélcoût. - Rédaction du rapport final du projet

Par contre, une première analyse de la qualité des données recueillies peut être proposée à ce stade.

La qualité de ces fiches est variable du fait des sources différentes en données de base :

Archives départementales, Archives DRIRE:

Les principales informations anciennes concernant les mouvements de terrains proviennent de comptes-rendus d'inspections suite à des accidents. Ces informations ne sont qu'exceptionnellement associées à une localisation précise : seule la précision au centroïde de la commune est possible. De même, de nombreux accidents en cours d'exploitation ne mentionnent pas clairement la cause : seuls ont été prises en compte les faits qui mentionnaient clairement les accidents dus à un affaissement, un éboulement ou tout autre terme évoquant un mouvement de terrain.

Archives sécurité Civile :

Ces données sont généralement très fiables quand la déclaration d'un problème auprès de la protection civile. a été suivie de la visite d'un technicien et s'accompagne d'un rapport. Le problème est plus sur la traçabilité des suites données après le constat initial. Dans le cas où de tels dossiers ont été suivis d'action de reconnaissance et/ou de confortement, seuls les propriétaires du site concerné, le BET qui a réalisé les travaux et éventuellement la compagnie d'assurance concernée disposent de ces données techniques. Il semble très difficile à ce jour de pouvoir en disposer, même si le fait étant connu (ce qui n'est actuellement pas le cas en général), un courrier de demande de mise à disposition de ces informations pourrait être envoyé. Par contre, les services de protection civile ne sont sollicités par ces problèmes que lorsque que la sécurité des personnes est en jeu : dès qu'aucune infrastructure sensible n'est en jeu, les instabilités de terrains ne semblent pas faire l'objet d'une information.


Cette procédure est de plus récente et les données disponibles ont a priori moins d'une dizaine d'année.

Archives techniques » : BRGM, CETE, DDE :

Comme pour les données de base issues de la protection civile, les données sorties de rapports de ce type d'organisme sont fiables. Mais les modalités d'intervention de ces services font que l'information est souvent parcellaire et ne fournit pas d'information sur les suites données après l'intervention. De plus, les rapports existants ne traitent que des cas où ces organismes ont été activés, ce qui n'est pas toujours le cas, surtout lors d'effondrement de cavités en dehors de zones habitées.

Courriers aux Maires :

Le fait que sur 506 communes, seules 20 % ont répondu au premier courrier est en soi didactique : la sensibilité des récipiendaires n'est pas du même ordre que celle des techniciens sur ce type de projet d'inventaire. Quant aux réponses obtenues, celles-ci sont de qualité très variable. Le Maire de Virnoutiers qui nous fournit gracieusement une copie du rapport d'inventaire détaillé de sa commune concernant les vides souterrains potentiels avec données sur les effondrements connus réalisé par le CETE permet un travail direct fiable. A l'inverse, des réponses signalant au BRGM que divers lieux-dits sont connus pour renfermer des marnières qui s'effondrent de temps en temps, il ne peut être question de générer le même type de fiche : les informations fournies à tous niveaux ne sont pas les mêmes.

De plus, le langage courant utilisé n'est pas obligatoirement celui des spécialistes : les termes « affaissement, éboulement ou effondrement » sont à l'évidence parfois utilisés sans connaissance réelle de leur sens véritable. On notera aussi que la procédure « cat nat » introduit aussi un biais : le terme mouvement de terrain concerne un mur qui s'est effondré suite à intempéries sans qu'il y ait eu réel mouvement de terrain. Il apparaît à ce stade du projet que de faire une première vérification visuelle sur le terrain des points apportés par les premières réponses des mairies serait opportune. Cette visite de terrain permettrait à minima de vérifier si des signes externes de mouvement de terrain subsistent ou si rien n'est visible dans la zone concernée.

Données issues des cartes géologiques :

Les cartes géologiques de l'Orne sont très riches en indices pointés sur les feuilles concernant la zone crétacé notamment. Mais ce type de renseignement n'est pas synonyme de mouvement de terrain, bien qu'a l'évidence, des entonnoirs apparaissent significatifs de mouvements ayant eu lieu ou étant potentiellement à venir. La mention dans la légende d'une carte géologique comme Verneuil-sur-Avre de points intitulés ((dépression, bétoire possible ou mmière » signale une anomalie de surface avec un texte suffisamment prudent pour se traduire par un indice de surface plutôt que par un mouvement de terrain a priori avéré. Si une fiche cavité a été constituée dans ce type de cas, on a volontairement pas généré de fiche de mouvement de terrain. Les

lnventaire préliminaire des mouvements de terrain de I'Orne - Etat d'avancement

résultats d'enquête auprès des maires permettront peut-être de modifier ces données mais de toutes façons, là encore, une première visite de terrain semble s'imposer à terme sur tous les points localisés à partir de ces données traduites par une fiche. On sait par ailleurs que toute cavité avérée pourra, sauf confortement, devenir le lieu d'une instabilité dans le futur.

Le croisement des bases « bdmvt » et « bdcavite » sera utile, voire impératif, pour toute analyse d'aléa mouvement de terrain.

2.2. VALIDATION DES SITES

A ce stade, hormis quelques cas marginaux (rapports CETE ou BRGM) dont la validité est directement fiable sans contrôle, il va être nécessaire de valider les informations déjà recueillies ou à venir suite à une réponse des mairies. Si les relances associées aux points identifiées par le BRGM peuvent permettre quelques éléments de validation, il est peu vraisemblable que ces validations soient nombreuses et directement utilisables sans une autre forme de vérification.

2.2.1. Validation des informations

A ce stade du projet, on peut mettre en évidence que certains mouvements de terrain identifiés vont nécessiter un contrôle visuel sur le terrain. C'est la qualité des retours mairie après relance qui permettra de maîtriser correctement les points qui seront à vérifier. On notera aussi que les fiches de mouvements de terrains issues de comptes rendus d'accidents anciens ne sont pas vérifiables mais apparaissent par contre fiables quant aux informations recueillies (constat d'accidents rédigés par le service des mines de l'époque par exemple).

2.2.2. Validation de terrain

Comme signalé précédemment, il serait nécessaire d'effectuer un premier contrôle visuel de surface sur les 300 points déjà identifiés, en éliminant les quelques données dont on dispose en provenance d'un rapport de constat. Cette visite de terrain aura pour but : - d'examiner la présence d'une anomalie de terrain qui montre sans équivoque des

traces de mouvements (effondrement, cicatrice d'arrachement, bourrelet résiduel). Ces contrôles ne sont pas effectués pour les chutes de blocs ou les éboulis : ces phénomènes sont invérifiables a posteriori soit parce que les pierres ont été évacuées, soit parce que la végétation ne permet plus de certifier un mouvement récent et « non géologique B.

- de vérifier les sites à vides souterrains potentiels permettant la réalisation de fiches « mvt » complémentaires, vraisemblablement en nombre non négligeable.

- d'identifier les sites non vérifiables (propriétés fermées, phénomène trop ancien) pour améliorer la qualité de l'information présentée dans la base.


Si on considère, sur les bases actuelles, que l'on dispose d'environ 300 fiches de sites localisés pour la thématique mouvement de terrain, en supposant que les sites concernés soient accessibles (aucun barbelé, roncier ou autre obstacle ne gêne le vérificateur), et que le point soit bien visible, à 30 mn de contrôle par point, hors temps de transport entre points, on arrive à un temps de vérification d'environ 19 j sans compter les délais de routes et autres aléas. Une partie de ces vérifications devrait être menée en même temps que la vérification des données sur les vides souterrains, mais comme certains mouvements de terrains sont totalement dissociés de la notion de vide souterrain (zones à glissement de versants ou éboulis de falaise), il faut envisager à ce stade une bonne dizaine de jour de contrôle terrain des sites dissociés de la présence de vide en profondeur. Ceci exclut aussi tout temps passé auprès des élus de la commune pour information et examen des données recueillies.


3. Analyse des résultats

3.1. CADRE DEPARTEMENTAL

Les présentations de géographie générale des paragraphes suivants proviennent des sites « http://~.normandieweb.org )) et « http:llwww.nol.fi/nomandielorne.h.tml. >) aisément consultables sur le web (fig. 1).

L'Orne est l'un des trois départements de Basse-Normandie. C'est le seul de la région qui n'a pas de littoral sur son territoire.

L'Orne a une surface de 6103 km2 et une population de 293 204 habitants (1990). Bordés par le Calvados et l'Eure au nord et l'Eure-et-Loire à l'est, la Sarthe et la Mayenne forment la fiontière au sud et la Manche à l'ouest. Le département est composé par un grand plateau sur lequel on peut trouver la forêt dtEcouves.

C'est un département essentiellement rural (surface agricole utile : 72,3 % de la surface du département) et peu peuplé (densité : 48 hab./km2 ), pays d'élevage bovin, mais où une place originale est accordée à l'élevage des chevaux de selle et de course (haras du Pin), et le fameux percheron, cheval de trait, qui fut développé dans le Perche. L'Orne est aussi une grande région céréalière.

Faiblement peuplé, ce département connaît à la fois des phénomènes d'exode externe (Accroissement 1982-1990 = - 0,8<%) mais aussi une tendance à l'exode rural interne (population urbaine : 44,1%).

Les principales villes sont Alençon (Préfecture , 31 139 hab.), Flers (18 467 hab,), Argentan (17 157 hab.), L'Aigle (9 799 hab.), La Ferté-Macé (7 684 hab.), Sées (4 959 hab.), Vimoutiers (4 801 hab.) et Domfiont (4503 hab.).

Ce sont donc des villes plutôt petites qui maillent un habitat rural fréquemment associé à des villages carrefour.

Un peu à l'écart des grandes voies de communication est-ouest, l'Orne, bénéficiant d'un environnement protégé (parc naturel Normandie-Maine) échappe au tourisme de masse. Le tourisme de séjour joue un rôle important dans le Perche, les pays d'Ouche et d'Auge, zones de résidences secondaires des Parisiens, ou à Bagnoles-de-l'Orne, station thermale réputée. Le tourisme itinérant s'organise autour d'un réseau de petites villes pittoresques comme Domfiont et Bellême en site défensif, Mortagne-au-Perche ou Sées, cité épiscopale, et d'un riche patrimoine de châteaux et manoirs (Carrouges).

On notera aussi que l'Orne a connu un développement industriel important au X E 0 siècle (mines de fer et industries associées) dont l'héritage est encore sensible

inventaire préliminaire des mouvements de terrain de I'Orne - Etat d'avancement

aujourd'hui. Les anciens petits centres textiles ou métallurgiques (Flers, Condé-sur- Noireau, etc.) ont vu leur industrie profondément modifiée par le développement d'activités nouvelles telles que le petit appareillage électrique et mécanique, particulièrement représenté à Argentan et Alençon (Moulinex), la chimie à L'Aigle (Hoechst), les accessoires automobiles à Athis-de-l'Orne (Valeo), la plasturgie (Flers, La Ferté-Macé). Le chef-lieu du département de l'Orne, Alençon, devient un centre important de plasturgie avec un embryon d'enseignement supérieur ; la ville se trouve de plus en plus dans l'aire d'influence du Mans, important foyer industriel, mais le département reste avant tout fidèle à une tradition de culture et de gastronomie. Cette réalité se traduit assez clairement dans les quelques chiffres suivants : Répartition des actifs : secteur primaire 17 % , secteur secondaire 31,5 % , secteur tertiaire 5 1,5 % , Taux de chômage moyen : 8 % .

Enfin, on notera que si l'Orne a connu une histoire mouvementée lors du débarquement de 1944 ({{poche de Falaise, Poche d'Argentan B), la région ne présente pas de lourdes infiastructures construites par les allemands comme il en existe ailleurs sur le littoral de la Manche. Les blockhaus et autres structures potentiellement enterrées dues à cette guerre sont visiblement très peu nombreux.

3.1.1. Géographie - Géomorphologie

Du fait de la nature de son sous-sol géologique, l'Orne est découpé en ensembles morphologiques suivant un axe N-S. D'ouest en est, on trouvera des collines bocagères parfois d'altitude élevée (le point culminant de l'Armorique est le « Signal d'Ecouves D à 417 m).

Du fait de leur altitude relative, les collines de Normandie et les collines du Perche constituent une région pluvieuse et une zone de dispersion de nombreuses rivières (Orne et Risle vers la baie de la Seine, Huisne, Sarthe, Mayenne vers le bassin de la Loire). A l'ouest, les hauteurs du Bocage normand, qui dominent la partie orientale du Massif armoricain, sont formées de barres de granite et de grès d'orientation est-ouest, recouvertes de belles forêts (Andaine), parfois de landes. Les vallées s'y enfoncent par endroits en gorges pittoresques (Suisse Normande). Cette topographie, associée à un sous sol en roche dure, fournit des sites où le risque d'éboulement ou de chute de blocs est possible.

Dans la marqueterie du bocage, les prairies dominent, malgré le regain des labours. La partie est du département (du pays d'Auge au Perche) est constituée de plateaux sédimentaires aux paysages également bocagers et verdoyants, avec de belles forêts (Réno-Valdieu). Les collines confuses du Perche atteignent 300 m d'altitude.

Au centre, une région plus basse forme une sorte de couloir où le semi-bocage laisse parfois place aux champs ouverts, plus propices aux labours : ce sont les campagnes d'Argentan et d'Alençon, favorables aux communications nord-sud.

Fig. 5 - carte géologique du département de l'Orne (extrait de la carte de France à 1/1 000 000) terrains protérozoïques (teintes roses et rouges), terrains paléozoïques (teintes marrons),

terrains jurassiques (teintes bleues), terrains crétacés (teintes vertes), terrains cénozoiques (teintes jaunes et blanches)


3.1.2. Géologie

La géographie de l'Orne traduit très directement la géologie de son sous-sol (fig. 2). Ce département est à cheval sur l'Armorique à l'ouest et le Bassin parisien à l'est. D'est en ouest, on trouvera donc les ensembles suivants :

- un peu plus du tiers du département correspond à des roches plissées du Briovérien (schistes et siltites) percé d'intrusions de grano-diorite associées à des auréoles de métamorphisme (schistes tachetés et cornéennes). Ces roches correspondent à l'histoire « cadornienne » de l'Armorique qui s'est déroulée approximativement entre 600 et 540 millions d'années. Localement, ces terrains peuvent renfermer des filons particuliers qui ont pu être exploités, le plus souvent en des temps très anciens, et généralement de façon artisanale. Superposées à ces terrains, on trouve des synclinaux du Paléozoïque inférieur, composés de poudingues, quelques niveaux calcaires, des schistes (Schistes du Pissot par ex.) et des grès (Grès de May, Grès Armoricain). Ce sont certaines couches riches en fer de ces synclinaux qui ont fait l'objet d'une exploitation minière importante en Basse-Normandie . Ces roches sont entaillées de vallées parfois profondes et aux versants abrupts.

- Le second ensemble correspond aux assises du Jurassique inférieur et moyen qui représentent les premières couches sédimentaires du Bassin parisien (Rioult in Thierry et al., 1980). Le Jurassique inférieur est composé de niveaux calcaires (Toarcien, Aalénien) avec quelques niveaux pouvant être argileux (Trias). Ces terrains sont très peu affleurants dans l'Orne, les calcaires du Bajocien et du Bathonien les recouvrant presque toujours. Ce sont ces calcaires (a type Pierre de Caen ») qui forment les plaines d'Alençon ou d'Argentan qui sont la continuité de la Plaine de Caen. Ces calcaires ont été l'objet d'exploitations diverses : moellons de construction, four à chaux, empierrement de chemins. Les rivières qui les drainent sont peu nombreuses et faiblement entaillées dans la topographie mais on notera que ces calcaires sont karstiques. Cet ensemble occupe très schématiquement la bande NS du centre du département.

- Plus à l'est, les marnes et argiles calloviennes et oxfordiennes détenninent des paysages au relief mous, généralement humides. Ces marnes ont été exploitées pour faire des tuiles et briques, certaines exploitations existant encore à l'échelle régionale. Une partie de ces marnes affleurent sur les versants des vallées, le plus souvent recouvertes en sommet de versant par une couverture de terrais crétacés.

- Enfin, dans le tiers est du département, on trouve les assises du Crétacé qui commencent par une cuesta lors du passage des marnes du Jurassique supérieur vers les plateaux crayeux. Le Crétacé est composé à sa base de couches sableuses (Sables du Maine, Sables du Perche qui font place plus à l'est à des craies d'abord glauconieuses puis de plus en plus strictement carbonatées (Juignet, 1974). Vers l'Aigle, la craie qui affleure en versant de vallée est une craie blanche à silex. L'ensemble de la zone crayeuse est recouvert d'un manteau d'altérites à silex qui passe de quelques mètres en bordure de cuesta à plus de 15-20 m vers l'est (Laignel, 1997 ; Quesnel, 1997). Ce sont ces altérites qui donnent cette « platitude » aux plateaux de l'Est du département. Les craies ont été visiblement exploitées depuis

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de I'Ome - Etat d'avancement

très longtemps pour la construction (moellons, four à chaux) et pour l'amendement des sols qui sont acides et très argileux à la surface des plateaux. Les vallées sont peu entaillées dans leur partie amont, les rivières coulant sur les altérites et deviennent plus profondes, et forment des gouttières à versant en pente forte lorsque la rivière coule directement sur la craie. Dans cette partie des vallées, la craie redevient accessible sur les versants des vallées. On notera que la craie est bien connue pour ses particularités karstiques.

Enfui, il faut signaler la présence d'un petit fossé tectonique au SE de l'Orne (vallée de l'Huisne) qui s'est mis en place au Cénozoïque et qui détermine des escarpements de quelques mètres à quelques dizaines de mètres de hauteur, mettant la craie à l'affleurement le long des versants, souvent sous forme de petites falaises.

En analysant cette géologie et sa topographie par rapport au potentiel en mouvements de terrain, on retiendra a priori :

La partie Armoricaine est composée de roches généralement dures et cohérentes mais avec parfois des versants à pente forte et de fort dénivelé. Les mouvements de terrains potentiels sont du type éboulement ou chute de blocs. Ceux-ci apparaîtront plus aisément dans le cas où la roche est plus altérée, le pendage des couches défavorable barallèle au versant) et que la zone peut être en situation de forte teneur en eau. Ce cas peut être aggravé dans le cas d'urbanisation ancienne sur relief avec l'association de remblais actuellement inconnus et associés à une gestion ancienne mal maîtrisée d'écoulement des eaux pluviales.

L'ensemble Bajo-Bathonien renferme des karsts dont certains sont pénétrables (réseau de Ranville par ex, en Campagne de Caen). Il est donc possible de trouver des cavités souterraines d'origine naturelle dans cette zone de terrain. De même, si l'on prend en compte la quantité de maisons traditionnelles construites avec ces calcaires, la présence attestée de grandes carrières souterraines autour de Caen, il semble vraisemblable de supposer la présence de carrières souterraines à entrée sur versant dans cette partie du département. Traditionnellement, ces carrières ont souvent été ouvertes au Moyen Age à proximité immédiate (voire dessous) des villes de l'époque. La présence de ces vides potentiels s'accompagne d'un risque potentiel d'affaissement etlou d'effondrement ponctuels au droit des vides souterrains. Enfui, mais de façon très marginale, ces calcaires peuvent localement former de petites falaises et donc être assujettis à un potentiel en éboulement de blocs.

Les argiles et marnes du Jurassique supérieur, souvent surmontées d'un peu de Crétacé sont des terrains qui ont été exploités en carrières à ciel ouvert (briqueterie, tuileries). Leur grande aptitude au fluage rend fort peu vraisemblable l'existence de cavités souterraines creusées en leur sein et donc annule presque totalement le risque d'effondrement ou d'affaissement. Par contre, ces marnes deviennent très sensibles aux glissements de versants de grande ampleur dès qu'elles sont imbibées ou saturées d'eau. Les versants où elles affleurent sont donc des zones sensibles à cet aléa dès que les pentes deviennent un peu fortes. Elles sont le plus fréquemment couvertes en sommet de


versant de dépôts crétacés qui sont généralement aquiEres et maintiennent au sein de ces marnes une forte saturation en eau, facteur aggravant le potentiel d'instabilité. Leur instabilité est à l'image des glissements de terrains bien connus près de Deauville (Maquaire, 1990).

Enfin, la zone où se situe le Crétacé est composé de deux principales lithologies : soit des sables et silts glauconieux, parfois localement indurés, soit des «craies » généralement au minimum consolidées. D'ouest en Est, la stratigraphie du Crétacé peut schématiquement se résumer en glauconie sableuse ou sable glauconieux (Glauconie de Base, sables du Maine), craies ou silts carbonatés consolidés (Craie de Rouen), sables (Sables du Perche) et craies du cénomanien supérieur à Coniacien - Santonien en limite avec l'Eure. On retiendra aussi que les faciès de base du Crétacé reposent sur le Jurassique marneux et que ce sont des faciès aquifères. Les versant concernés par le Crétacé qui font apparaître soit les glauconies de base, soit l'ensemble glauconie de base et marnes jurassiques sous-jacentes sont des zones sensibles à fort potentiel de glissement de terrain. La présence d'un chapeau de craie en sommet de versant peut aussi induire des éboulements de falaises. Les Sables du Perche forment généralement des versants en pentes plus douces et sont moins propices à des glissements importants. Ils présentent malgré tout un potentiel pour cet aléa. Enfin, les faciès crayeux forment généralement des falaises dès que les pentes des versants sont fortes (cuesta, vallées entaillées) et sont donc potentiellement susceptibles d'éboulements. De plus, ces faciès crayeux sont karstiques (Rodet, 1992), et que l'on se situe en fond de vallées ou sur les plateaux, la présence de pertes ou de << bétoires D est attestée. Les spéléologues ont même commencé l'exploration de réseaux petits mais pénétrables par l'Homme (Bellou-sur-Huisne par exemple). Il y a alors un potentiel en effondrements ponctuels. De même, de nombreuses carrières souterraines, liées à l'histoire de la région, existent sur toute la zone du département où la craie est présente dans le sous-sol (CETE, 1987 ; Manier, 2001). Pour les mamières (sans intégrer les autres carrières souterraines), le CETE estime, sur la base des travaux qu'il a pu effectuer sur divers chantiers en Haute-Normandie (inventaires détaillés communaux, analyse de fréquence de mamière sur de grands linéaires type autoroutiers) que l'on peut estimer une densité de marnière de 10 mamières/km2 (AREHN, 2002). La partie «crayeuse de l'Orne » est donc aussi soumise à un fort potentiel d'affaissements ou d'effondrements ponctuels provoqués par le vieillissement de ces anciennes carrières souterraines.

Enfin, des minières artisanales ont été creusées à la surface des plateaux pour exploiter divers faciès riches en fer de façon artisanale (Belhoste et al., 1991) : ces sites hors droit minier ont été exploités et laissés dans des états inconnus : des galeries ou sapes peuvent s'effondrer comme les marnières.

En résumé, hormis l'ouest «armoricain D qui est potentiellement moins soumis aux divers types de mouvements de terrain (hors mines), les deux tiers orientaux du département sont donc soumis à un potentiel notable en mouvements de terrains variés suivant leur origine : affaissement, effondrement, glissement ou éboulement.


3.2. ANALYSE SYNTHETIQUE DES MOUVEMENTS REPERTORlES

A ce stade de l'inventaire, aucune validation terrain n'a été faite. L'analyse qui est faite reste donc très préliminaire et sujette à modifications ultérieures.

Les 325 fiches MVT, après récolement, ont permis la saisie sous BD MVT de 320 nouveaux mouvements de terrains auxquels il faut ajouter 8 mouvements de terrain préalablement saisis dans BDMVT en 2001.

Le résultat actuel est donc de 328 sites stockés dans la base locale de BDRIVT.

3.2.1. Répartition géographique des évènements

Comme présumée, la répartition des mouvements de terrain (fig. 3) fait apparaître une forte dissymétrie entre la partie socle à faible densité de mouvements de terrain et la partie sédimentaire à densité moyenne ou forte.

La densité la plus forte concerne la surface couverte par la carte géologique au 1 150 000 de Mortagne-au-Perche (no 252), particulièrement riche en indices de mouvements de terrain. Ceci vient du fait que de nombreuses cavités souterraines y sont cartographiées et que la légende de la carte géologique signale une notion de mouvement de terrain. Les autres cartes géologiques ne fournissant pas une légende identique, les divers mouvements de terrain cartographiés sur ces cartes n'ont pas été intégrés dans la bdmvt.

Si on accole à cet inventaire de points, la fiabilité associée au type d'événement, on constate que les mouvements à forte ou moyenne fiabilité restent les plus nombreux avec 228 occurrences. Dans ce cas, l'hétérogénéité de répartition géographique liée aux nombreuses données issues de la carte géologique de Mortagne-au-Perche est gommée.

Inventaire préliminaire d

es m

ouvements de terrain de /'O

rne - E

tat d'avancement


3.2.2. Analyse thématique sommaire par typologie

La répartition entre les différents types de mouvements donne les résultats visualisés dans la figure 4 ci-dessous.

Tabl. 1 : Répartition des types de mouvements de terrains dans l'Orne

Glissement Chute de blocs Eboulement Coulée Effondrement Affaissement Erosion des berges

1 Erosion de berge

Fig. 7 - Analyse des résultats de l'inventairepar type de mouvement

Aléa faible

113

1

Le type de mouvement de terrain dominant pour le département s'avère nettement être les effondrements, affaissements. Viennent ensuite à part égales les glissements et les chutes de blocs.

Quant aux autres mouvements de terrains, ils restent marginaux en nombre.

Aléa moyen 2

28

Si l'on tient compte en plus de l'aléa, la règle reste la même mais la part des mouvements de type effondrement - affaissement est amoindrie, du fait des nombreux

Aléa fort 3 8 4 1

13 89

3

Total 40 4 1

13 230

4


sites comportant des indices d'instabilité potentielle sans certitude de mouvement réel associé. C'est par exemple le cas de la cuesta du crétacé dont les versants composés de craie au sommet reposant sur des marnes jurassiques forment un ensemble présentant un aléa important au glissement en masse sur tous les linéaires de versants qui mettent ces terrains à l'affleurement.

D'un point de vue répartition géographique des typologies (fig. 5), on retrouve bien l'étroite corrélation entre mouvement de terrain, tel que décrit dans le contexte détaillé géologique fait au 3.1.2, avec la présence dans la partie sédimentaire (et notamment crayeuse) du département d'affaissements, effondrements, ou une prédominance des mouvements de type (( chutes de blocs » coté socle.

Inventaire préliminaire des m

ouvements de terrain de l'O

rne - E

tat d'avancement


Conclusion

A ce stade de l'Inventaire, on peut signaler que le dépouillement de la plupart des fonds d'archives documentaires qui pouvaient fournir un nombre important de données de base, en l'occurrence celles des services de Protection Civile de la préfecture de I'Orne, du service des archives départementales, de la DR13RE (subdivision ou siège régional) et du BRGM est terminé. La DDE et son réseau de subdivision, même si toutes les réponses concrètes ne sont pas encore parvenues au BRGM, n'apportera pas de gain notable à l'inventaire actuel

La grande inconnue réside désormais, à ce stade du déstockage de données de base, dans les données qui pourront parvenir au BRGM en provenance des mairies et de quelques fournisseurs particuliers (spéléologues par exemple).

Les résultats actuels avant saisie donnent un total de fiches de :

- nombre de fiches MVT non recoupées : 325 fiches, la plupart localisés en X,Y.

- nombre de fiches Cavités non recoupées : 1242 fiches, environ 113 des fiches localisées à la commune et 213 en X,Y.

Le fait est que les inventaires concernant les mouvements de terrain et les cavités étant réalisés en même temps, de nombreux points de mouvements de terrain ont aussi contribué à identifier des vides souterrains (type « marnière » ou karst D).

80 % des communes de I'Orne n'ayant pas répondu au premier courrier envoyé fin mai 2002, on peut penser que de nouvelles données concernant des mouvements de terrain apparaissent. Ce potentiel concerne surtout l'est du département dont le sous-sol crayeux renferme de nombreuses marnières.

Pour le reste du département, les zones de « socle » armoricain ou les auréoles du Jurassique supérieur marneuses sont des zones qui risquent peu de s'enrichir notablement en données nouvelles, les évènements trop anciens n'existant plus en mémoire. On peut toutefois penser voir quelques informations complémentaires revenir de l'enquête mairie.

Outre le suivi des relances en mairie, consommateur de temps et de délais, la question la plus délicate, au stade actuel, sera le parti qu'il sera raisonnable de prendre concernant la validation sur le terrain des #300 sites à identifier : certains datant du XMO siècle seront invérifiables, d'autres comme les points marqués sur la carte géologique resteront sans date précise d'événement. II apparaît judicieux de coupler cette vérification de terrain avec celle envisagée pour les cavités souterraines. Hormis 4 ou 5 rapports du BRGM, l'ensemble de ces indices reste à valider.


Bibliographie

AREHN (2002) : Les mamières, Connaître pour agir, Rouen, no 22,4p.

Belhoste J.-F., Lecherbonnier Y ., Arnoux M., Arribet D., Awty B.G., Rioult M. (1 99 1) : La métallurgie normande, Cahier de 1 'Inventaire, Ministère de la Culture (DRAC BNO) et Association Histoire et Patrimoine Industriels de Basse Normandie Edit., Caen, no 14, 322 p.

CETE (1 987) : Les vides souterrains en Haute Normandie, actes du colloque , Rouen, le 23 janvier 1987, CETE Normandie Centre édit, Rouen, 6 articles, non paginé.

Juignet P (1974) : La transgression crétacée sur la bordure orientale du massif armoricain, Thèse d'état, Géologie, Université de Caen, 2 vol., 786 p.

Laignel B. (1997) : Les altérites à silex de l'ouest du Bassin parisien , thèse d'université, Rouen, Document du BRGM - Substances minérales et énergétiques, Orléans, no 264,2 19 p.

Manier E. (2001) Problématique et méthodologie de recherche et de traitement développée au CETE Normandie Centre, rapport CRITERRE - Thème 1.

Maquaire 0. (1990) : Les mouvements de terrain de la côte du Calvados. Recherche et prévention, Document du BRGM, Orléans, no 197,43 1 p., 157 fig., 1 6 photos, Annexes

Quesnel F. (1997) : Cartographie numérique en géologie de surface, thèse d'université, Rouen , Document du BRGM- Géologie régionale et générale, Orléans, no 263,430 p.

Rodet J. (1992) : La craie et ses karsts, thèse d'université, Co-édition :Centre d7Etude du Karst et des Cavités du Sous sol - Groupe Seine ; CNRS Caen impr., 560 p, 225 fig., 57 tabl.

Thierry J., Cariou E , Dubois P., Fily G., Gabilly J., Laurin B., Le Roux J., Lorenz J., Rioult M. et Yapaudjian L. (1980) : le Jurassique moyen, in Synthèse géologique du bassin de Paris, mémoire du BRGM, no 101, pp. 125-1 93.

Vernhet Y. (2002) : Carte géologique harmonisée au 1/50 000 du département de l'Orne. Rapport BRGMIRP-51626-FR, 3 1 p., 3 figs., 18 tab., 1 annexe, 2 pl. ht.


ANNEXE 1

PROGRAMMATION DES INVENTAIRES MOUVEMENTS DE TERRAIN

Inventaire préliminaire des mouvements de terrains de /'Orne - Etat d'avancement


PROGRAMMATION 2001 - 2006 DES INVENTAIRES MOUVEMENTS DE T E W N

Le choix des priorités est réalisé en fonction de l'importance du nombre de phénomènes dans un département, des inventaires réalisés par les services RTM et des inventaires réalisés jusqu'en 2000.

Les départements éliminés sont:

9 Les départements intéressant les services RTM donnés dans le tableau ci-dessous et présentés sur la carte jointe

9 Les régions ayant très peu d'événements ou des événements de effondrement qui seront inventoriés dans les inventaires cavités (en grande les départements des régions Centre, Nord-Pas-de-Calais, Ile-de-France..)

type partie

P Les inventaires déjà réalisés présentés sur la carte jointe.

Les départements retenus sont listés dans le tableau ci-dessous et présentés sur la carte jointe (métropole).

9 Des évolutions sont possibles au cours des 6 ans en fonction des priorités accordées aux départements ayant des cofmancements

9 Les départements prévus en 2006 sont plus nombreux mais a priori ont moins de mouvements de terrain que ceux prévus en 2001-2006, donc devraient être exécutés plus rapidement à moindre coût.


53 MAYENNE 7 1 SAON E-ET-LO I RE 77 SEINE-ET-MARNE 87 HAUTE-VIENNE

,


ANNEXE 2

CAHIER DES CHARGES DES INVENTAIRES MOUVEMENTS DE TERRAIN


CAHIER DES CHARGES TYPE

Inventaire départemental des mouvements de terrain --mm---

1. OBJECTIFS

Il s'agit de recenser, localiser et caractériser les principaux mouvements de terrain qui se sont produits dans le département XXX, puis d'intégrer l'ensemble de ces données factuelles dans la base de données nationale sur les mouvements de terrain (BDMVT) gérée par le BRGM en collaboration avec le LCPC et les services RTM.

Le but de cette opération est multiple.

Il est important, en premier lieu, d'identifier à partir de l'analyse des occurrences historiques, la nature et l'ampleur des mouvements de terrain susceptibles de se produire dans le département, ainsi que leur répartition géographique. Cette information pourra servir de base à l'établissement ultérieur d'une cartographie de l'aléa mouvement de terrain dans tout le département. Cette cartographie de l'aléa est indispensable pour l'établissement de documents à usage réglementaire de type PPR (Plans de Prévention des Risques naturels) ainsi qu'à une meilleure connaissance du risque en vue de sa prévention et de l'organisation éventuelle des secours en cas de crise.

Il est nécessaire, en parallèle, d'initier une démarche de recensement des phénomènes historiques connus, par l'alimentation d'une base de données à la fois pérenne et homogène sur la totalité du territoire national. La connaissance des mouvements de terrain est jusqu'à présent diffuse, hétérogène et incomplète. L'objectif de la démarche initiée en partenariat avec le MATE consiste à rassembler, au sein d'une base de données unique, l'ensemble des informations détenues jusqu'à présent de manière éparse par de multiples acteurs locaux. Ces données seront saisies selon un canevas homogène, ce qui facilitera leur exploitation. Elles seront géoréférencées, ce qui permettra leur traitement cartographique pour des usages multiples. L'opération d'inventaire départemental des mouvements de terrain permettra d'alimenter cette base avec l'ensemble des phénomknes connus à la date de l'étude. L'organisation de cette connaissance sous forme de base de données informatique gérée par un organisme public pérenne permettra de mettre régulièrement à jour cette connaissance au fur et à mesure des nouvelles occurrences de mouvements de terrain. L'accès à cette base de données étant libre et gratuit, une large diffusion de cette connaissance sera possible, ce qui facilitera les politiques d'information et de prévention du risque.


2. CONTENU DE L'ETUDE

L'opération comportera les phases suivantes :

Collecte des données - Recherche bibliographique - Questionnaires d'enquête auprès des communes - Recueil de données auprès des services techniques concernés

Validation sur le terrain - Caractérisation des mouvements recensés - Repérage de phénomènes complémentaires

Valorisation des données et saisie - Géoréférencement des phénomènes - Descriptif (fiches de saisie) - Saisie dans BDMVT

Synthèse des données - Analyse critique de la représentativité des données recueillies - Réalisation d'une carte de synthèse - Rédaction d'un rapport de synthèse

Les mouvements de terrain concernés par cet inventaire départemental sont exclusivement ceux qui se rattachent aux phénomènes suivants : chutes de blocs et éboulements (à l'exclusion des chutes de pierre de faible ampleur non signalées) ; glissements et fluages lents ; effondrements et affaissements (y compris ceux d'origine minière) ; coulées de boue et laves torrentielles ; érosions de berge. Les tassements différentiels liés à des phénomènes de retrait-gonflement de sols argileux ne seront pas pris en compte dans le cadre de cette étude.

2.1 Recueil des données

2.1.1 Recherche bibliographique

Le but de cette phase est de rassembler toutes les informations d é ~ à publiées concernant des occurrences historiques de mouvements de terrain dans le département étudié. Cette recherche bibliographique se fera par l'intermédiaire de la bibliothèque centrale du BRGM. Elle comportera notamment une analyse d'éventuels rapports d'étude concernant des phénomènes déjà suivis par le BRGM dans le cadre de sa mission de service public. Les éléments bibliographiques détenus dans la base de données sur les mouvements de terrain créée par le BRGM en 1977 (base dite Humbert) seront notamment exploités. Une recherche spécifique auprès des archives départementales


sera également menée. Toutefois, cette recherche se bornera à l'extraction des données déjà disponibles sous forme de synthèse thématique ou accessibles par l'utilisation de mots clés. Les données départementales déjà saisies dans BDMVT feront évidemment l'objet d'une extraction au cours de cette phase.

2.1.2 Questionnaire d'enquête auprès des communes

Un questionnaire d'enquête type sera adressé à l'ensemble des communes du département, sous couvert de la Préfecture (sous réserve de l'accord de cette dernière). Les maires seront invités à fournir au BRGM tous les éléments dont ils ont connaissance concernant des mouvements de terrain s'étant produit dans leur commune. Un extrait de carte topographique sera joint au questionnaire afm de faciliter le repérage par les maires (ou leurs services techniques) des occurrences historiques connues. Une relance téléphonique sera effectuée par le BRGM un mois après envoi du questionnaire et ensuite à intervalles réguliers jusqu'à obtenir un nombre de réponses jugé représentatif à l'échelle départementale.

2.1.3 Recueil de données auprès des services techniques concernés

Des enquêtes plus spécifiques seront orientées vers les organismes techniques locaux, en vue de recueillir les informations qu'ils détiennent. Les services concernés pourront varier selon les départements. Il s'agira pour l'essentiel des DDE (et en particulier de leurs subdivisions), des laboratoires régionaux de 17Equipement, des conseils généraux (direction chargée de l'environnement et éventuellement celle chargée de l'entretien des routes), des DIREN, de 170NF et de tout autre organisme susceptible de fournir des informations pertinentes sur le s j e t (Conservatoire du Littoral, Parc Naturel, DDAF, etc.).

2.2 Validation des données sur le terrain

2.2.1 Caractérisation des mouvements recensés

Tous les évènements recensés par l'intermédiaire de la recherche bibliographique, des enquêtes auprès des communes et des contacts avec les différents services techniques locaux feront l'objet d'une visite sur le terrain, hormis ceux pour lesquels la documentation disponible est jugée suffisante pour permettre une localisation et une description fiable. Il en sera de même pour les événements jugés mineurs (de faible volume) ou liés à des mécanismes autres que ceux indiqués au début du paragraphe 2. Cette visite sur le terrain aura pour objectif principal de localiser précisément la situation du mouvement (repérage sur carte topographique à l'échelle 1/25 000 ou GPS classique, précision -10115 m, si repérage sur carte impossible), soit à partir de l'observation des traces du mouvement, soit à partir de témoignages concordants recueillis sur place. Il s'agira aussi de compléter, par une observation rapide, les informations déjà disponibles sur le mouvement, concernant en particulier la nature du phénomène en cause, son extension géométrique (largeur du front, dénivelé, etc.), les caractéristiques du contexte géologique (lithologie des terrains concernés, pendage et


puissance des couches, degré de fi-acturation, granulométrie des blocs, etc.), l'évolution probable du phénomène (risques de réactivation, stabilité résiduelle, etc.) et la position des éléments exposés (route, maisons, voie ferrée, etc.). Une telle visite ne peut en aucun cas aboutir à un diagnostic de stabilité, mais a simplement pour but de permettre une caractérisation du mouvement identifié. Il s'agira également dans certains cas d'illustrer ces informations à l'aide de photographies, répertoriées pour le moment dans une base externe à BDMVT, mais qui pourraient à terme lui être associée de façon dynamique.

2.2.2 Repérage de phénomènes complémentaires

A l'occasion des visites de terrain, il sera procédé à une observation rapide des talus routiers dans les secteurs où des mouvements auront été signalés par les différents informateurs consultés. Ces observations peuvent conduire à l'identification de phénomènes non recensés lors de la phase préliminaire de recueil des données mais dont les manifestations sont visibles sur le terrain. Ces phénomènes seront localisés à l'aide de la carte topographique à l'échelle 1/25 000 ou du GPS classique lorsque cela s'avérera nécessaire, et feront l'objet d'un rapide descriptif comme défini ci-dessus.

2.3 Valorisation des données et saisie

2.3.1 Géoréférencement des phénomènes

Tous les évènements recensés feront l'objet d'un géoréférencement (calcul des coordonnées dans un système de projection Lambert) par superposition à la carte topographiques IGN à l'échelle 1/25 000.

2.3.2 Descriptif (fiches de saisie)

Pour chacun des évènements recensés, une fiche de saisie sera remplie afm de renseigner les différents champs décrivant le mouvement identifié : type d'évènement, localisation (commune, lieu-dit, coordonnées géographiques, etc.), origine de l'information, descriptif (géométrie, contexte géologique, photos du site, etc.), genèse et évolution du phénomène (date d'occurrence, facteurs de déclenchement, phénomènes induits, etc.), dommages causés, nature des études et travaux éventuellement réalisés (avec références bibliographiques).

2.3.3 Saisie dans BDMW . .



2.4Synthèse d e s données

2.4.1 Analyse critique des données

Une fois que les phases de recueil, de validation et de valorisation des données seront achevées pour l'ensemble du département, une synthèse des évènements recensés sera effectuée. Une analyse critique des données recueillies sera menée pour déterminer la représentativité des résultats de l'étude, en tenant compte des spécificités du département et des éventuelles dificultés rencontrées (défaut de réponse de certains acteurs lors des enquêtes, absence d'information dans des secteurs faiblement urbanisés, imprécision dans la localisation d'évènements dont les traces ne sont plus visibles sur le terrain, etc.). Cette analyse critique est indispensable pour évaluer la fiabilité des résultats de l'opération et la représentativité de l'échantillon recueilli.

2.4.2 Carte de synthèse

L'ensemble des évènements recensés sera reporté sur une carte synthétique présentée à l'échelle 11 100 000 et sur laquelle figureront, outre les évènements nouveaux recueillis à l'aide des inventaires, ceux figurant déjà dans BDMVT (classés par types de phénomènes), les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d'eau principaux). Cette carte synthétique permettra de visualiser les zones a priori les plus exposées pour lesquelles des analyses plus spécifiques devront être menées, pour aboutir à l'élaboration de cartes d'aléa.

2.4.3 Rédacfion d'un rapport de synthèse

Le rapport de synthèse qui sera rédigé en fin d'étude comportera un tableau récapitulatif avec les principales caractéristiques des mouvements de terrain identifiés dans le département, ainsi que la carte de localisation des mouvements classés selon la nature des phénomènes. Le rapport lui-même précisera notamment les sources d'information qui auront été exploitées, les principales difficultés rencontrées, le degré de représentativité des données recueillies, les types des mouvements identifiés ainsi que leur répartition géographique et la nature des principaux facteurs de prédisposition et de déclenchement. L'attention des décideurs sera notamment attirée sur l'existence éventuelle de mouvements susceptibles d'être réactivés et constituant une menace directe pour des éléments exposés à enjeu particulier (routes principales, habitations, bâtiments publics), dans le cas où de tels mouvements auraient été identifiés à l'occasion de l'inventaire départemental.


3. CHRONOGRAMME

Le chronogramme détaillé de l'étude sera a priori le suivant (sachant que des modifications sont susceptibles de se produire en fonction des spécificités d'un département) :

Tâches

1 : Recherche bibliographique 7 : Fiches de synthèse 2 : Questionnaire d'enquête 8 : Saisie dans BDMVT 3 : Contacts avec services techniques 9 : Cartographie 4 : Visites de terrain 10 : Analyse critique des données 5 : Première synthèse des données 11 : Synthèse des données recueillies 6 : Remise du rapport provisoire 12 : Remise du rapport de synthèse

Un rapport d'avancement fera le point sur les données recueillies, en fonction des résultats de la recherche bibliographique, du questionnaire envoyé aux communes et des contacts pris avec les services techniques locaux concernés. Le nombre total de mouvements qui figureront dans l'inventaire départemental sera estimé en fonction des informations disponibles à ce stade de l'étude. Ce rapport sera fourni en trois exemplaires, dont un reproductible.

Le rapport de synthèse rédigé en fin d'étude précisera notamment les sources d'information qui auront été exploitées, les principales difficultés rencontrées, le degré de représentativité des données recueillies, le type des mouvements identifiés ainsi que leur répartition géographique et la nature des principaux facteurs de prédisposition et de déclenchement. Il sera accompagné d'une carte de localisation des mouvements recensés, classés en fonction du type de phénomène en cause. Cette carte sera présentée à l'échelle 11100 000, sur fond topographique comportant les principaux repères géographiques nécessaires (limites départementales et communales, villes principales, voies de communication et cours d'eau principaux). Un tableau synthétique avec les principales caractéristiques des mouvements


identifiées sera fourni en annexe du rapport. Ce rapport sera fourni en trois exemplaires, dont un reproductible.

Tous les mouvements recensés dans le cadre de l'inventaire seront saisis dans la base de données nationale BDMVT et accessibles librement sur le site internet correspondant. Un CDRom contenant le texte du rapport (au format Word) et les documents cartographiques édités (au format MapInfo) sera fourni en un exemplaire.


ANNEXE 3

LISTING DETAILLE DES ARCHIVES DEPARTEMENTALES EXAMINEES

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne - Efat d'avancement

Séries et cartons examinés :

Série M ( ?) - 2293,2399,1406 (Série terminée)

Série Z (Préfecture) - 261,417,332, 1 17,389,390,72 (Série terminée)

Série H ( ?) - 545,1145,3032 (Série terminée)

Série C ( ?) - 743 (Série terminée)

Série E (dépôts avant transfert vers séries spécifiques) (44 cartons) - 283l(5O,llO7ll3,l28) ; 1 l/(l37,l49,l5l) ; 254/(86,409,412,419,424) ; 4951180 ; 31415 1 ; 441118 ; 6191 ; 2191(12,32) ; 184134 ; 415187 ; 378164 ; 305166 ; 21711 15 ; 324178 ; 269170 ; 26177 ; 27211 1 ; 427162 ; 356144 ; 375192 ; 469124 ; 450192 ; 506123 ; 36194 ; 37/58 ; 386166 ; 448119 ; 49/65 ; 470164 ; 140184 ; 467146 ; 3511(91, 154) ; 1741101 ; 87/61 ; 299/(47,48) ; 367160 ; 206160 ; 325123 ; 197/(36,72) ; 343182 ; 34011 14 ; 1001(26,27,88) ; 3441(126,216) ; 231150 (Série terminée)

Série S (Mines, carrières, dynamitières) - 1095, 1 124, 1 125, 1 126, 1 140, 114171142,1143, 1144,1145,1146,1147,1148,1149,11507 1152,1153,1154,11517 1155, 1156,1157,1158,1159,1160,1161,1162, 1163,1164,1165,1557,1558,1559 (Série terminée)

Série W ( Administrations de 1'Etat) -228,240,242,250,262,264,267,268, 271,277,294,296,306,335,343,351,372,384,402,424,434, 441,455,468,479,487, 493,511,1043,1054, 1083,1085,1086W18,1095,1096,111,1142, 1155,1247,1248,1249, 1250, 1251, 1252,1253,1254,1255,1256,1257,1258,1259,1260,1261,1262,1263,1264, 1265,1266,1267,1316,13 17,1320; 1321,1322,1323,1324,1347,1353,1359 (71 cartons - Serie terminée).

Série O (Communes) : voir tableau ci dessous ( 334 cartons correspondants à 290 communes hors zone de socle ). Les communes situées en zones de terrains paléozoïques à l'ouest du département de l'Orne n'ont pas été examinés, leur sous-sol excluant le risque de marnières ou de carrières souterraines à priori. Ce sont les cas baptisés «socle » dans le tableau ci-dessous.

Il reste toutefois possible que de façon anecdotique, une excavation souterraine (hors mine) soit présente (tunnel, ouvrage particulier ?) : il est considéré que le retour des courriers des mairies permettra d'identifier la plupart de ces cavités particulières. Toute informations concernant la présence de données minières a été fourni à l'équipe du GEODRIS Ouest en cours de, mise en place.

Pour les séries 0 , ce sont les cartons correspondants aux «affaires générales, biens communaux, affaires communales, écoles et autres bâtiments publics communaux, police et sapeurs pompiers communaux » qui ont été regardés. Les cartons communaux correspondants à des intitulés du type «guerre de 70, Guerre de 14-18, électrification, adduction d'eau, lavoirs publics, bureau de poste nétant hors sujet, ces cartons n'ont pas été examinés. Les séries communales sont toutes accompagnées de carton dénommés en « CVO « (chemins vicinaux). Bien que ne renfermant pas a priori d'informations sur les vides souterrains, deux


cartons concernant Tourouvre (commune riche en données) ont été testés sans succès. De ce fait il a été considéré qu'il n'était pas utile d'examiner les cartons communaux de la sous série cvo.

La liste ci-dessous fournit les numéros des cartons d'archives communales traités. Le terme (( socle >> correspond aux communes dont le territoire est sur un sous-sol géologique armoricain ou les travaux souterrains sont anecdotiques en dehors des mines, les archives concernant communes n'ont pas été ouvertes.

ces

COMMUNE

.* ALENÇON

Numéro cartons archives série O, Traités

10,11,21,22,23,12,16,17,14,

Arr.

Ale.

Insee


53 "Socle" "Socle"

5 8 "Socle"

156 1 64 165 166 168

* ESSAY * FERRIERE-BECHET (La) * FERRIERE-BOCHARD (La) * PERRIERE-la-VERRERIE * PERTE-MACE (La)

Ale. Ale. Ale. Ale. Ale.

FONTENAY-les-LOUVETS FORGES GANDELAIN GAPREE GENESLAY GODISSON HALEINE

* HAUTE-CHAPELLE (La) HAUTERTVE HESLOUP

* JOUE-du-BOIS JUVIGNY-sous-ANDAINE

*LACELLE (La) LALEU

* LANDE-de-GOULT (La) LARRE

* LIVAIE *LONGUENO@ LONLAY-L'ABBAYE

* LONLAY-le-TESSON LONRAI LORE

* LUCE MACE MAGNY-le-DESERT

* MANTILLY MARCHEMAISONS

* MEHOUDIN MELE-sur-SARTHE (Le) MENIL-BROUT (Le) MENIL-ERREUX

* MENIL-GUYON (Le) MENIL-SCELLEUR (Le) MIEUXCE MONTCHEVREL MOTTE-FOUQUET (La) NEAUPHE-sous-ESSAI

* NEUILLY-le-BISSON * NEUVILLE-pr4s-SEES

PACE * PASSAIS-la-CONCEPTION * PERROU * PLANTIS (Le) RADON ROCHE-MABILE (La)

Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale.

' Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale.

172 175 1 82 183 186 192 200 20 1 202 203 209 21 1 213 215 216 224 228 23 1 232 233 234 235 239 240 243 248 25 1 257 258 26 1 263 266 27 1 279 284 295 301 304 306 32 1 324 326 33 1 34 1 350

"Socle" 61

"Socle" "Socle" "Socle"

64 "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle"

68 69

"Socle" 71

"Socle" "Socle" "Socle" "Socle"

74 "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle"

76 "Socle"

81,82,83,84 77 78


86 "Socle"

88 89 89 89


92 "Socle"


ROUELLE ROUPERROUX

* SAUVAGERE (La) * SEES * SEMALLE SEPT-FORGES St AGNAN-sur-SARTHE

* St AUBIN-d'APPENAI St BOMER-les-FORGES

* St BRICE-en-PASSAIS St CENERI-le-GEREI

-* St CLAIR-de-HALOUZE * St DENIS-de-VILLENETTE * St DENIS-sur-SARTHON

St DIDIER-sous-ECOUVES St ELLIER-les-BOIS St FRAIMBAULT St GERMAIN-du-CORBEIS St GERMAIN-le-VIEUX

* St GERVAIS-du-PERRON * St GILLES-des-MARAIS

St HILAIRE-la-GERARD * St LEGER-sur-SARTHE

St LEONARD-des-PARCS * St MARS-d1EGRENNE * St MARTIN-des-LANDES * St MARTIN-l'AIGUILLON St MAURICE-du-DESERT

* St MICHEL-des-ANDAINES * St NICOLAS-des-BOIS

St OUEN-le-BRISOULT St PATRICE-du-DESERT St ROCH-sur-EGRENNE

* St SAUVEUR-de-CARROUGES St SIMEON Ste MARIEla-ROBERT Ste SCOLASSE-sur-SARTHE - TANVILLE TELLIERES-le-PLESSIS TESSE-FROULAY TORCHAMP TREMONT VALFRAMBERT VENTES-de-BOURSE (Les) VINGT-HANAPS

* ALMENECHES * ANCEINS * ARGENTAN AUBRY-en-EXMES AUBRY-le-PANTHOU

Ale.

Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Ale. Arg. Arg. AG. Arg. Arg.

Ale. 357 "Socle" 1 355 "Socle"

463 464 467 469 360 365 369 370 372 3 76 3 80 3 82 383 3 84 3 87 397 398 400 40 1 403 415 416 42 1 424 427 428 43 1 433 439 442 452 453 455 420 454 480 48 1 482 487 492 497 499 509 002 003 006 009 O10

"Socle" 95,96

97 "Socle" "Socle"


101 "Socle" "Socle" "Socle"

1 05 1 06


1 09 "Socle" "Socle" "Socle" Toclet' "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle" "Socle"


123 124

"Socle" 126 129

130,137,138 139 140

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de Wrne - Etat d'avancement


RENOUARD

CHAULIEU St CHRISTOPHE-le-JAJOLET St CORNIER-des-LANDES St EVROULT-de-MONTFORT St EVROULT-Notre-Dame-du-

BOIS St GEORGES-dlANNEBECQ St GEORGES-des-

St PIERRE-d'ENTREMONT 1 Arg. 1 445 1 "Socle" St PIERW-du-REGARD Ar g. 447 ltSoclen I

Arg. Arg. Arg.

Arg.

GROSEILLERS St GERMAIN-d'AULNAY

* St GERMAIN-de-

Arg. Arg.

375 377 385 3 86

-

Arg.

Arg.

318 "Socle"

320 323

3 90 39 1

"Socle" "Socle"

392 393

329 330


St PIERRE-la-RTVIERE Arg. 449 340 St QUENTIN-les- Arg- 45 1 "Socle"

CHARDONNETS a Ste CROIX-sur-ORNE Arg. 378 319

Ste GAUBURGE-Ste- h g - 389 325,326 COLOMBE

Ste HONORINE-la- h g - 407 "Socle" -

CHARDONNE Ste HONORINE-la- 4 3 - 408 ttSocle't

GUILLAUME Ste MARGUERITE-de- 419 "Socle"

BEAULIEU BELLAVZLLIERS BELLEME BELLOU-le-TRICHARD BELLOU-sur-HUISNE BERD'HUIS BIVILLIERS BIZOU

* BOËCE BOISSY-MAUGIS

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

034 03 7 03 8 04 1 042 043 045 046 048 050

542 543

544,546, 549 550 55 1 553 554 555

556,557


* BONNEFOI * BONSMOULINS

BRESOLETTES * BRETHEL * BRETONCELLES

BUBERTRE BURE

* CETON CHAMPEAUX-sur-SARTHE CHAMPS CHANDAI

-* CHAPELLE-MONTLIGEON (La) * CHAPELLE-SOUËF ( ~ a )

CHAPELLE-VIEL (La) CHEMILLI

* COLONARD-CORUBERT * COMBLOT

CONDEAU CONDE-sur-HUISNE

* CORBON * COULIMER * COULONGES-les-SABLONS *COURCERAULT

COURGEON *COURGEOUT * CRULAI

DAME-MARIE * DANCE * DORCEAU

ECORCEI EPERRAIS

* FAY * FEINGS

FERRIERE-au-DOYEN (La) GEMAGES GENETTES (Les) GUE-de-la-CHAINE (Le)

*HERMITIERE (L') HOME-CHAMONDOT @') IGE

* IRAI LANDE-sur-EURE (La)

* LIGNEROLLES LOISAIL LONGNY-au-PERCHE MADELEINE-BOUVET (La)

*MAGE (Le) MAHERU

* MAISON-MAUGIS

052 053 059 060 06 1 065 066 079 087 090 092 097

099 100 1 05 112 113 115 116 118 121 125 128 129 130 140 142 144 147 151 154 159 160 162 185 187 196 204 206 207 208 220 226 229 230 24 1 242 244 245

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Nor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

558 559 560 56 1 562 564 565

566,567 570 571 572

573,574

575,576 577 578 579 5 80

581,582 583 586 588 589 590 59 1 592

594,595 596

597,598 597,598

600 60 1 602 603 604 605 606 607 608 609 610 61 1 615 616 617 618 62 1 622 623 624


MALE MALETABLE

* MARCHAINVILLE MAUVES-sur-HUISNE

* MENIL-BERARD (Le) *MENUS (Les) * MESNIERE (La)

MONCEAUX-au-PERCHE * MONTGAUDRY MORTAGNE-au PERCHE MOULICENT MOULINS-la-MARCHE

* MOUSSONVILLIERS * MOUTIERS-au-PERCHE * NEUILLY-sur-EURE * NOCE * NORMANDEL * ORIGNY-le-BUTIN

ORIGNY-le-ROUX *PARFONDEVAL * PAS-Saint-I'HOMER (Le)

PERRIERE (La) PERVENCHERES

* PIN-la-GARENNE (Le) POTERIE-au-PERCHE (La) POUVRAI

* PREAUX-du-PERCHE PREPOTIN

*RAI * RANDONNAI

REMALARD * REVEILLON

ROUGE (La) * SERIGNY

SOLIGNY-la-TRAPPE * St AGNAN-sur-ERRE

St AQUILIN-de-CORBION * St AUBIN-de-COURTERAIE * St AUBIN-des-GROIS

St CYR-la-ROSIERE St DENIS-sur-HUISNE

* St FULGENT-des-ORMES St GER--de-la-COUDRE St GERMA^-de-MARTIGNY

* St GERMAIN-des-GROIS * St HILAIRE-le-CHATEL

St HILAIRE-sur-ERRE St HILAIRE-sur-RILLE St JEAN-de-la-FORET St JOUIN-de-BLAVOU

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

246 247 250 255 259 274 277 280 286 293 296 297 299 300 305 309 311 318 319 322 323 325 327 329 335 336 337 338 342 343 345 348 356 47 1 475 359 3 63 367 368 379 381 388 394 395 396 404 405 406 409 41 1

625 626 627

629,630 632 63 3 63 1 634 63 5 636 642

643,644 647 648 650 65 1 653 655 656 657 65 8 659

66 1,662 663 664 665 665 668 669 67 1

' 673 677 678 679 680 682 683 684 685 687 689 690 69 1 693 694

695,696 697 699 700 70 1


St JULIEN-sur-SARTHE St LANGIS-lès-MORTAGNE St MARD-de-RENO

* St MARTIN-d'ECUBLE1 * St MARTIN-des-PEZERITS

BELLEME St MAURICE-lès-CHARENCEY St MAURICE-sur-KUISNE St MICHEL-TFIUJ3EUF (Saint-

]* St MARTIN-du-VIEUX- 1 Mor. 1 426 1 710-71 1 1

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

Michel-de-la-Frorêt) St OUEN-de-la-COUR St OUEN-de-SECHEROUVRE St OUEN-sur-ITON

* St PIERRE-des-LOGES St PIERRE-la-BRUYERE

* St QUENTIN-de-BLAVOU * St SULPICE-sur-RISLE * St SYMPHORIEN-des-

Ouvrages consultés disponibles aux Archives départementales :

Mor. Mor. Mor.

BRUYERES * St VICTOR-de-RENO Ste CERONNE-lès-MORTAGNE

* SURE THEIL-sur-HUISNE (Le)

*TOUROUVRE * VAUNOISE * VENTROUZE (La)

VERRIERES VIDAI

* VILLIERS-sous-MORTAGNE * VITRAI-sous-L'AIGLE

L'examen du fichier général des ouvrages en bibliothèque des archives départementale a été effectué. Les quelques ouvrages listés ci-dessous correspondants au résultat d'un tri par les mots-clés suivants : carrière, craie, chaux, amendement, cavité, effondrement, gouffe, marne, souterrain, «noms de villes », agriculture ou concernant J.-C. Martin, (spécialiste du XIXOs ayant produit diverses publication sur l'histoire du département).

412 414 418 423 425

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

6 documents du fichier des archives départementales ont ainsi été regardés : BR 4186, BR5924, BR330419, PER US 1/83, SHAO 1700, SHA01703. Bien que ces différents docurnénts (ouvrages, bulletins de sociétés savantes, opuscules) correspondent aux mots-clés précédemment cités, aucun de ces documents n'a fourni d'élément permettant d'identifier un mouvement de terrain ou une cavité.

702-703 704

705-706 708 709

429 43 O 432

Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor. Mor.

Les archives départementales de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche postérieures à 1994, situées à la bibliothèque de Mortagne-au-Perche, sont non classées et non consultables.

712 713 714

437 43 8 440 446 448 450 456 457

715 716 717 718 719 720 72 1 722

458 373 476 484 49 1 498 500 50 1 502 507 510

723 686 68 1 724

727, CV0562, CV0718 730 73 1

732-733 734 735 736

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de i'ûrne - Etat d'avancement

ANNEXE 4

TABLEAU DE SUIVI DES COURRIERS ET RELANCES AUX MAIRES

A FIN SEPTEMBRE 2002

Le début de ce travail à été initié par un courrier envoyé fin mai 2002 par la préfecture de l'Orne auprès de toutes les communes du département.


ANCEINS * ANTOIGNY

APPENAI-sous-BELLEME ARGENTAN

-ASPRES (Les) ATHIS-de-L'ORNE

* AUBE AUBRY-en-EXMES AUBRY-le-PANTHOU AUBUSSON - AUGUAISE AUNAY-les-BOIS AUNOU-le-FAUCON AUNOU-sur-ORNE AUTHEUIL AUTHIEUX-du-PUITS (Les) AVERNESSaint-GOURGON

* AVERNES-sous-EXMES - AVOINE - AVRILLY - BAGNOLES-de-L'ORNE BAILLEUL BANVOU BAROCHE-sous-LUCE (La) BARVILLE BATILLY - BAZOCHES-au-HOULME BAZOCHES-SU~-HOËNE BAZOQUE (La) BEAUCHENE - BEAUFAI BEAULANDAIS

* BEAULIEU * BEAUVAIN - BELFONDS

BELLAVILLIERS * BELLEME

BELLIERE (La) BELLOU-en-HOULME BELLOU-le-TRICHARD BELLOU-sur-HUISNE

* BERD'HUIS BERJOU

* BIVILLIERS BIZOU

-BOCQUENCE BOËCE - BOISSEI-la-LANDE

1

1

1

1

1 1

1

1

1

1

12/06/2002

12/06/2002

12/06/2002

05/06/2002

08/07/2002 01/05/2002

3010512002

19/07/2002

03/06/2002

Non

Non

1 22/08/02

Oui (Précisions)

Oui (Précisions)

22/08/02 22/08/02 22/08/02 30/08/02

30/08/02 30108102 30/08/02 22/08/02 22/08/02 22/08/02 22/08/02 22/08/02 23/08/02

23/08/02 23/08/02

23/08/02 23/08/02

30/08/02

23/08/02

23/08/02 30108102 23/08/02 23/08/02

26/08/02

1 1 1 1

1 1 1 1 1 1 1 1 1

1 1

1 1

1

1

1 1 1 1 1 1

1

1 1

1

1

1

1

1 1 Oui ("anté 2000")

29/08/02

16/09/02 17/09/02 04/09/02 04/09/02 09/09/02 16/09/02

02/09/02

16/09/02 28/08/02

16/09/02

13/09/02

26/08/02

27/08/02

Non 1 1 1 1

Oui (Précisions)

Oui (cavité ?)

Non

1


BOURGSaint-LEONARD (Le)

CETON CHAHAINS CHAILLOUE CHALANGE (Le) 1 CHAMBOIS

CHAMPCERIE CHAMP-de-la-PIERRE (Le) CHAMPEAUX-en-AUGE (Les) CHAMPEAUX-sur-SARTHE CHAMP-HAUT CHAMPOSOULT CHAMPS CHAMPSECRET CHANDAI CHANU

82 BRGM/RP-51897-FR

1

- -

06/06/2002 Non

1 1 1

1 1

1 1

1

1

27/08/02 02/09/02 02/09/02

30/08/02 27/08/02

30/08/02 09/09/02

27/08/02

27/08/02

1

1

12/09/02

03/09/02


- CHEMILLI CHENEDOUIT - CIRAI, - CISAI-Saint-AUBIN - CLAIREFOUGERE - COCHERE (La) COLOMBIERS COLONARD-CORUBERT - COMBLOT - COMMEAUX CONDEAU

* CONDE-sur-HUISNE CONDE-sur-SARTHE

1 1 1

1 1 1 1 1

1 1

03/09/02 27/08/02 27/08/02

27/08/02 02/09/02 02/09/02 02/09/02 09/09/02

02/09/02 02/09/02

1

1

1

1 1

1

1

1

- CORBON - COUDEHARD - COULIMER - COULMER COULONCES COULONCHE (La) COULONGES-les-SABLONS COULONGES-sur-SARTHE COURBE (La)

* COURCERAULT COURGEON

-COURGEOUT COURMENIL - COURTOMER COUTERNE

* COUVAINS - CRAMENIL CROISILLES CROUTTES CRULAI CUISSAI DAME-MARIE DAMIGNY - DANCE DOMFRONT DOMPIERRE DORCEAU - DURCET - ECHALOU ECHAUFFOUR - ECORCEI ECORCHES

* ECOUCHE EPERRAIS EPINAY-le-COMTE (L') ESSAY - EXMES - FAVEROLLES BAY FEINGS

* FEL - FERRIERE-au-DOYEN (La) - FERRIERE-aux-ETANGS (La) * FERRIERE-BECHET (La)

04/09/02

09/09/02

28/08/02

16/09/02 04/09/02

04/09/02

02/09/02

1 1/09/02

1

1

1 1

Oui ( nbre de cavité 1,2 ou +)

12/09/02

16/09/02

04/09/02 09/09/02

1 1

1

1

1

1

1 1

1

Oui

Non

19/07/2002 02/08/2002

25/06/2002

07/02/2002

05/06/2002

03/06/2002

17/06/2002 07/06/2002

07/06/2002

1 1

09/09/02 27/08/02

02/09/02 27/08/02

02/09/02

27/08/02 02/09/02

02/09/02 27/08/02 29/08/02

29/08/02 27/08/02

01/09/02

27/08/02

09/09/02 02/09/02

02/09/02

Oui (Précisions) 1 1

1

1 1

Oui ("anté 2000") 1 1 1

1 1

1

Oui ("anté 2000")

Non 1

Oui (Précisions)

Non

1 1

1


St EVROULT-de-MONTFORT St EVROULT-Notre-Dame-du-BOIS St FRAIMBAULT St FULGENT-des-ORMES

* St GEORGES-dlANNEBECQ 04/06/2002 Non 01/08/2002 Oui "anté 2000

I

02/07/2002 Oui (Précisions) 1 1 06/09/02 1

03/06/2002 Non 1 06/09/02 1 17/09/02

I 1 1 1 1

27/06/2002 l0ui (Précisions) 1 1 1 -

3 1/06/2002 Oui (Précisions) 1 06/09/02 1 28/08/02

I I I I I 10/06/2002 l0ui (Précisions) 1

30/02/2002 Non I

1 1 28/08/02 03/06/2002 Oui (Précisions)

I

Précisons

(Précisions

Inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l'Orne - Etat d'avancemenf

St QUENTIN-de-BLAVOU * St QUENTIN-les-CHARDONNETS - St ROCH-sur-EGRENNE

St SAUVEUR-de-CARROUGES St SIMEON St SULPICE-sur-RISLE St SYMPHORIEN-des-BRUYERES St VICTOR-de-RENO

* Ste CERONNE-lès-MORTAGNE Ste CROIX-sur-ORNE

* Ste GAUBURGE-Ste-COLOMBE Ste HONORINE-la-CHARDONNE Ste HONORINE-la-GUILLAUME

Ste NARGUERITE-de- CARROUGES - Ste MARIE-la-ROBERT

Ste OPPORTUNE Ste SCOLASSE-sur-SARTHE SURE - SURVIE TAILLEBOIS - TANQUES TANVILLE TELLIERES-le-PLESSIS

l e VILLEBADIN 1 11 03/06/2002 \Oui ("anté 2000") 1 1 1 1

1

1

07/06/2002

. 10/06/2002

exhaustif)

Non

Non

30/08/02

30/08/0~

30/08/02

30/08/02 30/08/02 30108102

30/08/02

30/08/02

1

1

I 1

1 1 1

1

1

1

1

12/09/02

16/09/02

-b

inventaire préliminaire des mouvements de terrain de l...

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