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 Introduction Générale à l’économie 1 INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE LLOYD ONTSAGA

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Introduction Générale à l’économie 1

INTRODUCTION GENERALE A L’ECONOMIE 

LLOYD ONTSAGA

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Introduction Générale à l’économie 2

INTRODUCTION GENERALE

  LES FONDEMENTS DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE  

  NATURE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE

  LES BESOINS ILLIMITES DES SUJETS ECONOMIQUES

  LA RARETE DES BIENS ECONOMIQUES

LES CHOIX ECONOMIQUES 

  L’OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE

LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE

  LE COURANT CLASSIQUE

  LE MARXISME EN ECONOMIE

  LE COURANT NEO-CLASSIQUE (OU MARGINALISTE)

  LE COURANT KEYNESIEN

DEFINITION DE L’ECONOMIE

a- Valeur des Biens

b- Science des prix

c- Définition de Raymond Barre

d- Définition de Paul Samuelson

e- Définition d’Edmond Malinvaud

LE CIRCUIT ECONOMIQUE

  LES PARTENAIRES DU CIRCUIT

  LES MARCHES

  LE SCHEMA DE L’ECONOMIE NATIONALE : LE CIRCUIT

LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION

  INDICATEURS SIMPLES

  UTILISATION DES POURCENTAGES

  CROISSANCE EN VALEUR, EN VOLUME

METHODES DE L’ECONOMIE

Méthodes de raisonnement

-La méthode déductive

-La méthode inductible 

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Introduction Générale à l’économie 3

ANALYSE ECONOMIQUE

Approche Microéconomique

  L’équilibre du marché 

Le choix optimal du consommateurLa théorie du consommateur

Mesure de la Demande

Approche Macroéconomique

  Les principaux agrégats

  L’équilibre Macroéconomique 

LA PRODUCTION

Bibliographies

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Introduction Générale à l’économie 4

L’objet de la science économique 

1 – Les méthodes d’approche en économie 

Il existe deux approches de l’économie : 

Approche Macro-économique   : L’économie est saisie dans sa globalité. On s’intéresse à un

groupe, à la globalité. Un exemple d’indice macroéconomique est le PIB.

Approche Micro-économique   : On s’intéresse aux individus. On analyse comment se comporte

l’individu en situation de rareté, et la manière dont agit un agent économique au sein de la société.  

2 – La nature de la science économique

L’économie est une science sociale. Elle n’est pas suffisante pour analyser une société. Il est

nécessaire d’y apporter d’autres sciences, telles que la sociologie, les sciences politiques, la

psychologie, l’histoire, etc… 

3 – Quelques difficultés

Il est impossible d’étudier un phénomène sans le relier aux autres phénomènes sur lesquels il agit

(interdépendances). La gestion des interactions est nécessaire pour avoir une vision correcte de laréalité.

Il y a une grande diversité de théories sur l’économie. Il y a aujourd’hui coexistence entre plusieurs

théories qui datent de plus de 100 ans. C’est une science relative. Il y a plusieurs interprétations

possibles d’une situation, dues à la diversité des êtres humains.  

*Les grands courants de la pensée économique

Le courant classique

Le courant classique est apparu durant la révolution industrielle (XVII-XVIIIe siècle). Il est issu de

l’essor du capitalisme. 

-Division du travail et la spécialisation

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Introduction Générale à l’économie 5

C’est Adam Smith au XVIIIe siècle qui a proposé l’idée de la division du travail et de la spécialisation.

Ceci permet d’accroître la productivité, car chaque personne effectue une seule et unique tâche, ce

qui engendre une plus grande richesse des nations.

-La loi des « débouchés »

Cette loi, proposée par J-B. Say indique que l’offre crée sa propre demande. En conséquence, si la

demande est présente, l’offre augmentera, et ainsi de suite. Dans un tel cas de figure, il ne peut y

avoir de crise.

-Le principe de la « main invisible »

Le principe de la main invisible implique que le marché, où s’effectuent tous les échanges entre

agents économiques, est toujours en équilibre. Il existe une conciliation entre l’intérêt personnel et

l’intérêt général. Il s’agit donc de rechercher l’intérêt personnel afin de contribuer à l’intérêt général.  

-Le libéralisme économique

Le courant classique repose sur la libre entreprise : l’état ne doit pas intervenir  dans l’économie, et ne

s’occuper que des tâches régaliennes (justice, police, armée). 

Adam Smith : « Laisser faire, laisser passer ». Dans cette phrase, il prône également la libre

circulation des marchandises, pour favoriser le commerce.

.

Le Marxisme en économie

Le Marxisme est apparu au XIXe siècle et propose une vision de l’économie très différente de celle

des classiques. Le marxisme fait un bilan très négatif du système capitaliste, et considère qu’il n’y a

eu aucun progrès social avec les classiques, malgré les progrès technologiques.

Théorie de la Valeur-Travail

La théorie de la Valeur-Travail dit que le travail donne de la valeur aux produits. La valeur associée

aux produits ne provient que du temps qui a été socialement mis en œuvre pour les produire. Il s’agit

d’un élément commun à toutes les marchandises dans l’échange. 

Plus-value et Exploitation

Dans l’idée des classiques, il y a une exploitation des travailleurs. Ils ne sont pas rémunérés à leur

  juste valeur et en regard du travail qu’ils ont fourni. Il y a alors une plus-value empochée par

l’employeur capitaliste. L’appropriation de cette plus-value est le fondement de l’exploitation. 

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Introduction Générale à l’économie 6

La théorie des crises (ou la chute inexorable du capitalisme)

La concurrence entraîne l’élimination d’un certain nombre de personnes, se faisant absorber par les

plus grands groupes. Il se produit donc une concentration des différentes firmes. Pour Marx, la force

du capitalisme provient de la concurrence. S’il n’y a plus de concurrence, ce qui risque d’arriver s’il y a

monopole de certaines sociétés, le capitalisme court à sa perte. Actuellement, cette prédiction ne s’est

pas réalisée.

Le courant néo-classique (ou marginaliste)

Ce courant est apparu à la fin du XIXe siècle. Il a été mené par un franco-suisse WALRAS et unanglais MARSHALL. Il prône un renouveau de pensée et une évolution du courant classique. Il

apparaît comme réponse au capitalisme et à l’essor des sciences. 

L’utilité marginale 

L’économie doit évoluer et exploiter les nouveaux outils qui apparaissent, et notamment les

mathématiques avec le calcul différentiel. L’économie devient alors une annexe mathématique. On

utilise une unité marginale : « Quelle est la dernière unité produite qui a apporté satisfaction ? » et «

Quelle est la satisfaction que procure la dernière unité consommée ? » afin d’orienter les études

économiques, ainsi que la production

L’analyse micro-économique

Le courant néo-classique fait un premier pas dans l’analyse micro-économique en étudiant les besoins

individuels et non ceux des groupes.

L’équilibre général 

D’après les néo-classiques, si on laissait libre cours aux individus d’agir, on créé une offre et une

demande, avec un équilibre général sur les marchés et donc à la satisfaction de tous les individus

Le courant Keynésien

Le courant Keynésien est issu de John Maynar Keynes, dans les années 1930. Il a prospèré pendant

la crise de 1929 aux Etats-Unis et en Europe, en raison du crash boursier. Cette crise a eu une très

grande envergure avec plus de 12 millions de chômeurs aux USA et 6 millions en Allemagne en 1933.

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Introduction Générale à l’économie 7

Hitler arrive au pouvoir en 1933, et pour faire face au chômage, il créé une armée constituée de

chômeurs.

Analyse Macro-économique

Keynes créé l’analyse macro-économique, et analyse l’économie en termes de circuits qui réunissent

des acteurs économiques dans des marchés

.

L’intervention de l’état 

Keynes pense que le marché ne peut pas s’équilibrer automatiquement et pense  qu’il ne faut pas lui

laisser libre cours. Il estime qu’une intervention de l’état est nécessaire pour réguler l’économie : On

parle alors de révolution Keynésienne. Seul l’état est capable d’enrayer le chômage en relançant la

demande.

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Introduction Générale à l’économie 8

*MERE AURELIEN 2000-2001

DEFINITIONS DE L’ECONOMIE

Le mot économie provient de deux mots grecs : dicos (maison) et monos (règles) qui donne

dikomonos (règles de la maison) .si l’économie se définit par l’administration des règles de la maison

par les grecs, c’est parce que la cellule familiale  avait son importance et c’était le pivot de

l’organisation socio-économique et politique.

Au XVIII siècle Antoine de Mont Chrétien ajoute le terme politique au mot économie pour l’étendre à

l’ensemble de la cité (nation). 

L’économie politique désigne désormais l’administration des biens de la Nation.

Définition de l’économie comme science de la richesse chez les classiques

Dans son célèbre traité (recherche sur la nature et la cause de la richesse des nations) publié en 1776

ADAM SMITH donne une définition de l’économie à travers ce titre ci -dessus cité.

Si l’économie est la science de la richesse, de quelle richesse s’agit-elle ?les philosophes grecs

l’avaient situés au niveau de la sagesse et connaissance des tribus d’Afrique noire et les philosophes

grecs l’avaient situés au niveau des têtes de bétail, pour les classiques, la richesse se situe au niveau

matériel. Pour les économistes modernes, la richesse est tout ce qui permet de satisfaire un besoin,

c’est à la fois le bien matériel et immatériel. 

Définition de l’économie comme science de l’échange et des prix chez les néo -classiques.

L’économie marchande avait pour but l’étude des fondements de l’échange marchande. 

f- Valeur des Biens

Chez les économistes du XIX siècle qui appartiennent à l’école néo-classique comme WALLAS et

MARSHALL un Bien ou un service n’a pas de valeur en soi, sa valeur se manifeste dans l’échange.

Un Bien ou un service a une valeur, une utilité s’il satisfait un besoin. C’est grâce au marché ou

s’opère les échanges que l’on mesure la valeur d’un bien ou d’un service et que l’on vérifie leur utilité.  

De la confrontation de l’offre et de la demande d’un Bien sur le marché résulte un prix. D’abord

science des richesses, l’économie devient science de l’échange marchand.  

g- Science des prix

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Introduction Générale à l’économie 9

Est économique tout ce qui peut se traduire par un prix. A partir de cette conception de l’économie, la

préoccupation des économistes va se porter sur la formation des prix et l’analyse empirique et

théorique des différentes catégories de marché ; afin d’intégrer la notion de choix dans l’analyse

économique, les économistes se sont penchés sur la notion de choix efficace.

h- Définition de Raymond Barre

La science économique est l’administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le

comportement humain dans l’aménagement des ressources, elle analyse et explique les modalités

selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction des besoins

nombreux et illimités.

i- Définition de Paul Samuelson

L’économie est l’étude de la façon dont l’homme et la société choisissent d’employer des ressources

productives rares pour produire divers biens et les distribuer en vue de la consommation de divers

biens des différents individus et groupes qui constituent la société.

 j- Définition d’Edmond Malinvaud

L’économie est la science qui étudie comment les ressources sont employéespour satisfaire des

besoins humains. Elle s’intéresse d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la

distribution et la consommation des biens.

Le circuit économique

Les partenaires du circuit

Les ménages

Les ménages ont deux fonctions principales : travailler et consommer. Grâce à leur travail ou leur

activité, ils obtiennent des revenus (de travail, de transfert, de propriété, de l’entreprise individuelle) et

peuvent alors consommer.

Les entreprises

Les entreprises ont deux fonctions principales : produire et vendre. Elles commencent par acheter des

moyens de production, elles produisent, vendent et partagent le revenu des ventes. Les bénéficeséventuels servent en partie à investir.

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Introduction Générale à l’économie 10

Les institutions financières

Les institutions financières ont pour rôle de collecter et répartir l’épargne. On appelle épargne le

revenu qui n’a pas été consommé. 

Les administrations

Les administrations produisent des services non marchands, financés par des recettes. Ces recettes

proviennent de taxes, impôts, cotisations sociales, etc… et sont reversées aux collectivités ou aux

structures de l’état. 

L’extérieur  

L’extérieur désigne tous les échanges ayant lieu entre l’économie nationale et le reste du monde.

L’extérieur est pris dans sa globalité.

Les Marchés

Le marché des services et des biens

Ce marché détermine la production nationale (offre), la demande, ainsi que le niveau des prix.

Le marché de production

Dans ce marché, on voit s’échanger les biens et les moyens de production. Il contient notamment le

marché du travail, où l’on détermine notamment le volume d’emplois et le niveau des salaires. 

Les marchés des capitaux

Le marché des capitaux, ou marché du crédit est l’endroit où l’on va acquérir des capitaux pour

pouvoir réaliser notre activité. C’est également ici que sont déterminés les   taux d’intérêts (loyer de

l’argent). 

Les marchés des changes

Le marché des changes, est le lieu d’échange entre les différentes monnaies internationales. C’est ici

que l’on y détermine le taux de change.

Le schéma de l’économie nationale : le circuit 

L’économie nationale forme un circuit entre les différents partenaires où des flux différents

circulent d’un agent à l’autre par l’intermédiaire des marchés. 

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Introduction Générale à l’économie 11

Cas d’une économie à deux partenaires

Les ménages consomment tous leurs revenus 

Les entreprises proposent leurs biens et leurs services sur des marchés, à l’attention des ménages

qui en ont besoin. Les dépenses des familles entraînent la circulation de monnaie entre le marché et

l’entrepr ise. On caractérise ces échanges par deux types de flux : un flux monétaire et un flux réel. Leflux réel est matérialisé. On appelle Y la production et C la consommation. On obtient alors l’équation

de production suivante :

Y=C

Les ménages épargnent 

L’épargne est symbolisée par la lettre S et les investissements par I.

Dans le cadre du circuit, on a donc :

Productions Revenus 

Demande de biens de consommation C Achats de biens de consommation C

Demande de biens d’investissement I Epargne S

Ainsi, dans l’optique du produit, on a l’équation Y = C+I, et dans l’optique des revenus, on a Y=C+S.

On en déduit l’équation suivante : 

Y = C+S = C+I

On en déduit que quand la production est égale au revenu :

 _ Production – Consommation = Investissement

 _ Revenu – Consommation = Epargne

 _ Investissement = Epargne

Economie à trois agents, avec intrusion de l’état 

Avec l’état, il y a modification du circuit et de l’activité économique. L’état effectue alors deux types de

dépense : achats de biens et de services aux entreprises de dépense publique (notés G), et paiement

de transferts aux ménages (indemnités diverses, allocations, etc) sans contreparties (notés F). La

réception de taxes par l’état se note T. 

Productions  Revenus

Dépense publique G Impôts – Transferts (T-F)

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Introduction Générale à l’économie 12

Demande de biens de

consommation C

Achats de biens de

consommation C

Demande de biens

d’investissement I

Epargne S

Ainsi, dans l’optique du produit, on a l’équation Y = G+C+I, et dans l’optique des revenus, Y = C+S+T-

F. On a donc l’équation d’équilibre suivante : 

G+C+I = C+S+T-F

Economie ouverte

Dans l’économie ouverte, on fait intervenir le monde extérieur avec l’ajout : 

Des exportations X

Des importations M

L’équation d’équilibre des biens et des services constituée de l’offre globale Y+M et de la demande

C+I+G+X est donc :

Y+M = C+I+G+X 

Le traitement de l’information 

Indicateurs simples

Variation absolue

La variation absolue est la valeur finale d’un indice moins la valeur initiale. 

Coefficient de variation CVar

Utilisation des pourcentages

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Introduction Générale à l’économie 13

Taux de croissance (évolution)

Croissance multiple

Deux hausses qui se suivent ne s’ajoutent pas mais se multiplient.  

-Taux de croissance annuel moyen

Croissance en valeur, en volume

Méthode d’évaluation nominale 

On utilise les valeurs courantes. On évalue la variation en fonction des quantités et des prix.

Méthode d’évaluation dite réelle 

On évalue la variation en fonction du volume, à prix constant. Pour avoir à prix constant, il faut déflater

(supprimer l’effet d’augmentation des prix).

Exemple : PIB(n)=5000, PIB (n+1)=5400. Inflation de 2%. PIB (n)=5400/1.02=5294 soit un taux de

croissance en volume de 5.8 %

Indices

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Introduction Générale à l’économie 14

METHODES DE L’ECONOMIE 

Méthodes de raisonnement

Deux méthodes de raisonnement basées sur les principes différents peuvent être retenues dans

l’analyse économique. 

a) La méthode déductive

Cette méthode consiste à déduire des propositions par un raisonnement logique sans faire appel à

l’observation des faits. 

Par le raisonnement logique, on peut déterminer un certain nombre de lois économiques.

Exemple : si la consommation des ménages dépend des revenus (on peut définir la consommation

des ménages C en fonction des revenus Y).

Y= C+I C = C°+Cy

0 C=  

A partir là, des trois déductions sont possible :

La consommation est positive même si le revenu est nul

C= 500 et Y = 0

La valeur de cette consommation représente le montant d’une consommation incompressible (qui ne

diminue pas) même si un individu n’a pas de revenu, il doit consommer pour vivre évidemment.

La consommation croit avec le revenu

Si y = 1000 c=500 + 0,75(1000)

C= 1250 c= 1250

  La consommation n’augmente pas dans les mêmes proportions que le revenu. Si Y augmentede 1000, C n’augmentera que de 750 

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Introduction Générale à l’économie 15

b) La méthode inductible

Cette méthode part de l’observation des faits pour dégager des principes généraux de portées plusgénérales.

Exemple :

Si nous recueillons un grand nombre d’observations statistiques sur l’évolution de la consommation

des produits alimentaires et sur l’évolution de leur prix, nous pouvons rechercher s’il existe par 

exemple u rapport sur ces deux phénomènes observés.

Par la méthode inductible, nous pouvons alors établir le rapport qui existe entre la consommation des

produits alimentaires et leur prix.

Bien que proposées, les méthodes déductibles et inductibles sont utilisées conjointement dans

l’analyse économique. La théorie doit être confrontée à la réalité des faits ; lesquels ont besoin d’un

cadre théorique pour être observés.

c) La méthode retenue

L’analyse économique retient deux types de démarche à savoir  

Une démarche positive

Une démarche normative

La démarche positive consiste à expliquer la réalité telle qu’elle est faisant appel aux informations

disponibles.

Exemple : Ricardo disait je cite : « une différence du gout de production donc du prix du produit entre

les pays est à l’origine de l’échange international»c’est donc une proposition de nature positive qui

peut être confirmée en recourant à l’observation. 

La démarche normative quant à elle consiste à expliquer la réalité telle qu’elle devrait être, elle

suppose un jugement de valeur sur ce qui est bon et mauvais en économie.

Dire que le libre échange est préférable au protectionniste et que tous les pays ont intérêt à échanger

est une proposition normative ; il s’agit donc d’exprimer un jugement de valeur sur ce qui est bon ou

mauvais pour un pays.

ANALYSE ECONOMIQUE

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Introduction Générale à l’économie 16

Comme nous l’avions déjà dit plus haut, il existe deux approches de l’économie :

Une Approche Macro-économique  : dans cette approche, l’économie est saisie dans sa globalité.

On s’intéresse à un groupe, à la globalité. Un exemple d’indice macroéconomique est le PIB.  

Une Approche Micro-économique   : qui s’intéresse aux individus. On analyse comment se

comporte l’individu en situation de rareté, et la manière dont agit un agent économique au sein de la

société.

Il faut cependant faire remarquer au préalable que le temps a une influence dans l’analyse

économique.

C’est ainsi que l’analyse statistique suppose que les ajustements entre variables soient simultanés

c’est-à-dire qu’ils se réalisent sans décalage ; l’analyse dynamique décrit le processus d’ajustement

en expliquant comment le phénomène économique évolue dans le temps. C’est également le cas

pour l’analyse ex ante qui, quant à elle saisie le phénomène économique étudié en début de période

avant que les réactions qu’elle suscite se manifestent. Enfin, l’analyse ex post saisie le phénomène

étudié en fin de période d’après le déroulement des réactions qu’elle entraine.

Approche Micro-économique  

La microéconomie examine les interactions existant sur les marchés en fonction de la rareté de

l'information et la réglementation gouvernementale. On distingue le marché d'un produit ou service, 

par exemple celui du maïs frais, des marchés des facteurs de production, capital et travail. La

théorie compare les agrégats de la quantité globale demandée par les acheteurs et la quantité

fournie par les vendeurs et détermine ainsi le prix. Elle bâtit des modèles pour décrire comment le

marché peut atteindre l'équilibre en matière de prix et de quantité ou comment réagir aux

changements du marché au fil du temps, c'est ce qu'on appelle le mécanisme de l'offre et de la

demande. Les structures de marché, telles que la concurrence parfaite et le monopole, sont

analysés en fonction des conséquences en termes de comportement et d'efficacité économique.L'analyse d'un marché unique se fait à partir d'hypothèses simplificatrices : rationalité des agents, 

équilibre partiel (c'est-à-dire qu'on suppose les autres marchés ne sont pas affectés). Un

raisonnement en équilibre général permet d'analyser les conséquences sur les autres marchés, et

peut permettre de comprendre les interactions et les mécanismes qui peuvent ramener à l'équilibre

Théorie microéconomique traditionnelle

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Introduction Générale à l’économie 17

La théorie microéconomique standard suppose que les agents économiques, ménages ou

entreprises, sont « rationnels » c’est-à-dire qu'ils sont censés disposer de capacités cognitives et

d'informations suffisantes pour pouvoir, d'une part, construire des critères de choix entre

différentes actions possibles et identifier les contraintes pesant sur ces choix, contraintes tant

« internes » (leurs capacités technologiques s'il s'agit d'entreprises, par exemple), qu'« externes »(c’est-à-dire résultant de leur environnement économique), et, d'autre part, maximiser leur

satisfaction sous contraintes. C'est le paradigme de l'Homo œconomicus qui n'implique pas a priori 

que les critères de choix des individus soient purement égoïstes, ces derniers pouvant parfaitement

être « rationnellement » altruistes.

Cette théorie doit son existence à la synthèse opérée par l'économie mathématique néoclassique

des années 1940 et 1950 entre les apports du courant marginaliste du XIXe siècle et la théorie de

l'équilibre général de Walras et de Pareto. John Hicks et Paul Samuelson sont considérés comme « le

père » de la microéconomie traditionnelle actuelle. Celle-ci s'organise autour de quatre volets :

1.  La théorie du consommateur, qui étudie le comportement de ménages devant effectuer des

choix de consommation de biens sous contraintes budgétaires ;

2.  La théorie du producteur, qui étudie le comportement d'entreprises qui veulent maximiser

leur profit sous contraintes technologiques ;

3.  La théorie de l'échange sur des marchés, ces marchés pouvant être concurrentiels ou non

concurrentiels ;

4.  La théorie de l'optimum économique, qui mobilise le concept d'optimum de Pareto pour

juger de l'efficacité économique collective des interactions entre agents au travers des

échanges.

La théorie traditionnelle s'inscrit dans la perspective de l'équilibre général walrassien et a tendance

« à assimiler le fonctionnement réel de la société à celui du modèle abstrait d'équilibre général »

Marché et défaillances du marché

Un marché traditionnel est un espace où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent

La poursuite de l'intérêt particulier conduit souvent à l'intérêt général mais pas toujours. Paul

Krugman et Robin Wells notent ainsi que « la main invisible n'est pas toujours notre alliée »

Une défaillance du marché est un cas dans lequel le marché échoue dans l'allocation optimale des

ressources économiques et des biens et services]. On en parlera par exemple à propos d'un

monopole (ou d'un cartel), d'une situation où coexistent chômage et pénurie de main d'œuvre

(logements vides et personnes sans logements, etc.), ou encore en présence d'une pollution.

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Introduction Générale à l’économie 18

Une défaillance de marché, qui concerne l'allocation économique, est une notion différente de celle

plus financière d'anomalie de marché, au sens de non efficience du marché. Cette dernière

concerne plutôt une anomalie du rendement financier (et une anomalie de prix puisque le

rendement a pour dénominateur le prix) due à des phénomènes comportementaux. Les deux

phénomènes peuvent toutefois être les causes ou la conséquence l'un de l'autre, ou résulter decauses communes.

La notion de défaillance est éminemment politique et donc matière à controverse, dans la mesure

où elle sert à justifier des interventions politiques visant à « corriger », voire à supprimer, le

marché. Toutefois, la plupart des économistes l'utilise, mais plutôt par rapport à des cas où le

fonctionnement réel d'un marché donné s'éloigne significativement du marché idéal, sous l'effet de

trois principales séries de causes :

  des structures de marché sous-optimales (manque de transparence, délais, etc.)  la non internalisation de coûts (voir externalité,  Bien public et Asymétrie d'information :

Sélection adverse, Aléa moral et Problème principal-agent).

  des inefficiences de prix (non prise en compte de l'information par les prix) dues à des biais

comportementaux

Les auteurs libéraux, depuis l'émergence de la théorie des choix publics, ajoutent une quatrième

série de causes, aux conséquences bien plus graves à leurs yeux :

  les interventions de l'état. L'expression « défaillance de l'État » est apparue par symétrie

avec « défaillance du marché ».

Nouvelles théories : une meilleure prise en compte de la concurrence imparfaite

À partir des années 1970, le paradigme dominant de la microéconomie connaît une forte inflexionde

façon à mieux intégrer toutes les défaillances et imperfections du marché. Pour Pierre Cahuc « la

nouvelle microéconomie s'est constituée progressivement, à partir de critiques éparses, souvent

initialement isolées, du modèle walrasien ». Plus généralement, pour l'économiste Anne Perrot, 

l'édifice théorique de la microéconomie traditionnelle laissait « désarmé l'économiste à la recherche

d'une représentation positive du fonctionnement du marché »[63]. Ce changement est intervenu à un

moment ou la macroéconomie cherche ses fondements microéconomiques, de sorte qu'une certaine

convergence va avoir lieu entre ses deux champs.

Le cadre général de la nouvelle microéconomie est davantage réduit à l'analyse d'un seul marché et

sa démarche scientifique est plus axée sur la recherche de constat jugé représentatif du

fonctionnement de l'économie (constats appelés « faits stylisés »). « Ces approches relèvent [...]

certains des défis que l'économie hétérodoxe, « institutionnaliste », a longtemps adressés à la

théorie néoclassique »

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Introduction Générale à l’économie 19

La nouvelle microéconomie met l'accent sur les problèmes d'incitations, d'information et sur la

théorie des jeux. Par « incitation », on entend toute action d'un agent économique (qui peut être

l'État) conduisant certains agents économiques à adopter tel ou tel type de comportement. Cette

notion prend tout son sens si l'on considère que l'information disponible est inévitablement limitée

pour un agent économique soucieux d'inciter d'autres agents à se comporter dans le sens de sesintérêts (lui donner les « bonnes » incitations de son point de vue). La théorie des jeux, quant-à-elle

est une branche des mathématiques appliquées qui étudie les interactions stratégiques entre

agents. Dans cette théorie les agents choisissent les stratégies qui maximiseront leurs bénéfices

étant données les stratégies que les autres agents choisiront. Elle fournit une modélisation formelle

des situations dans lesquelles ceux qui prennent des décisions interagissent avec d'autres agents[65]. 

La théorie des jeux généralise l'approche maximisatrice développée d'abord pour l'analyse des

marchés, elle a été développée à partir du livre de 1944 Theory of Games and Economic Behavior ,

de John von Neumann et Oskar Morgenstern. La théorie des jeux est également employée dans de

nombreux domaines non économiques : stratégie nucléaire, éthique, science politique et théorie

évolutionniste

L'extension de l'approche microéconomique a également conduit au développement de la « théorie

des contrats ». Cette théorie conçoit les organisations, les institutions, les familles ou les

entreprises, comme des ensembles de contrats (des « nœuds de contrats » dans le jargon

économique). Une entreprise est, par exemple, un nœud composé de contrats de travail, liant

l'entreprise à ses salariés, de contrats la liant à ses clients et à ses fournisseurs, de contrats

d'engagements bancaires et financiers, de contrats légaux la liant à son État ou ville de résidence enmatières fiscale et réglementaire. Les marchés sont un aut re cas particulier de tels nœuds de

contrats, ici des contrats d'échange. Les États, au sens des organisations politiques gérant des

espaces géographiques déterminés, sont un autre exemple de nœud contractuel, les Constitutions

(ou les Chartes) se présentant comme des contrats généraux liant ces organisations aux peuples

qu'ils gouvernent.

Un aspect important de ces contrats est d'être généralement « incomplets », c'est-à-dire incapables

de spécifier entièrement les engagements des parties dans tous les cas possibles. Le développement

de cette théorie a naturellement entraîné un approfondissement des théories de la négociation etde la renégociation. En effet, son propos est non seulement d'expliquer comment et pourquoi se

forment des contrats entre les agents, mais aussi les raisons pour lesquelles ils les remettent, ou

pas, en cause au cours du temps.

La nouvelle microéconomique peut être utilisée par l'économie industrielle, l'économie du travail et

l'économie publique du fait de son aptitude à se rapprocher des préoccupations pratiques de

certains industriels.

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Introduction Générale à l’économie 20

Prévoir le marché par le prix

Prévoir le comportement du consommateur, la production Microéconomie

Prévoir la stratégie des concurrents

Corriger les défaillances des marchés

Prévoir le marché par le prix

•  Courbe d'offre

•  Courbe de demande

•  Élasticité

Prévoir le comportement du consommateur, la production

•  Courbe d'indifférence

o  Taux marginal de substitution

•  Droite de budget

•  Indice des prix à la consommation

•  Indice de Laspeyres

•  Indice de Paasche

•  Courbe d'Engel

•  Effet de substitution

•  Effet de revenu

•  Bien Giffen

•  Effet d'imitation

•  Effet Veblen

•  Coût marginal

•  Coût moyen

•  Courbe d'apprentissage

Prévoir la stratégie des concurrents

•  Monopole

•  Monopsone

•  Oligopole

•  Surplus du consommateur

•  Duopole

•  Théorie des jeux

Corriger les défaillances des marchés

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Introduction Générale à l’économie 21

•  Externalité

•  Bien public

•  Asymétrie d'information

•  Salaire d'efficience

•  Courbe des contrats

•  Objet d'étude de la micro-économie:

Le comportement des individus dans leurs relations économiques (d'échange, de

consommation, de production, de travail, etc.). 

•  Il y a deux comportements qu'on étudie:

1) la consommation de biens et services;

2) la production de biens et services.

1. Demande des consommateurs:

C'est l'objectif de maximisation de l'utilité que les consommateurs retirent de la

consommation de biens et services (utilité qui signifie satisfaction ou bien-être) qui motive les choix

de consommation.

2. Offre des producteurs:

C'est l'objectif de maximisation des profits qui motive les choix des entreprises.

Deux lois fondamentales de l'économie de marché.

1. LA LOI DE L’OFFRE: 

•  Un agent économique ne se départira d'une quantité croissante de ses biens que si la

quantité du bien qu'il obtient en contrepartie augmente pour chaque unité du bien qu'il

offre (en raison de la rareté et de la technologie, il en coûte de plus en plus cher pourproduire une quantité plus grande).

•  Si on appelle prix la quantité du bien reçu en échange d'une quantité supplémentaire de

bien offert, alors:

Loi de l'offre: L'offre est une fonction croissante du prix.

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Introduction Générale à l’économie 22

Deux lois fondamentales de l'économie de marché.

2. La loi de la demande: 

•  La réciproque de cette loi est que l'agent économique voudra acquérir une quantité de

moins en moins importante de biens plus le prix, ou la quantité de biens à donner en

contrepartie augmente, d'où:

•  la loi de la demande: la demande est une fonction décroissante du prix

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Introduction Générale à l’économie 23

L’équilibre du marché

•  L'intersection de la demande et de l'offre au point E représente la quantité que les individus

sont prêts à acheter au prix Pe et la quantité que les producteurs sont prêts à offrir au prixd'équilibre Pe. 

•  L'échange peut avoir lieu puisque l'offreur et le demandeur sont satisfaits des conditions

de l'échange. 

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Introduction Générale à l’économie 24

Les déterminants de la demande des consommateurs

Facteurs qui déterminent la quantité demandée d’un produit

•  le prix du produit

•  le prix des concurrents (substituts) et des compléments

•  revenu des individus

•  goût des consommateurs (publicité)

•  autres

Ainsi, Q xd = f (Px, Py, R, ...) 

La loi de la demande

•  Sur le marché de n'importe quel produit, la quantité demandée par l'acheteur tend à croître

lorsque le prix diminue (et tend à diminuer lorsque le prix augmente), toutes autres choses

étant égales par ailleurs :

Q xd = f (Px) 

1. La quantité demandée correspond à la quantité effective, c.-à-d. la quantité que l'acheteur est

prêt à payer et capable de payer à un certain prix. La demande ne correspond donc à ce que les

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Introduction Générale à l’économie 25

consommateurs désireraient acheter idéalement ou leurs besoins. Mais à ce qu'ils sont désireux et

capables de payer à différents prix.

2. "Toutes autres choses étant égales par ailleurs" est introduit dans la loi de la demande car la

quantité que l'on est prêt à acheter ne dépendra pas seulement du prix du bien mais également

d'une série d'autres facteurs.

Les déterminants de l’offre par les producteurs 

Facteurs qui déterminent la quantité offerte d'un produit: 

•  Prix du produit

•  Prix des facteurs de production (intrants)

  Technologie

•  autres

Q xO = f (Px, Pfp, T, ...) 

La loi de l'offre: L'offre est une fonction croissante du prix.

Q xO = f (Px) 

Également ici, on fait donc l’hypothèse que tous les autres facteurs autres que le prix du produit

lui-même sont constants

Mesure de la Demande

Facteurs qui déterminent la quantité demandée d’un produit

•  le prix du produit

•  le prix des concurrents (substituts) et des compléments

•  revenu des individus

•  goût des consommateurs (publicité)

•  autres

Ainsi, Q xd = f (Px, Py, R, ...) 

La loi de la Demande

•  Nous savons que: Q xd = f (Px) 

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Introduction Générale à l’économie 26

•  Prenons l’exemple de la demande de marché pour la bière artisanale: 

La droite de demande

L’élasticité-prix de la demande

•  Mesure de la sensibilité de la quantité demandée aux variations de prix du bien. Se mesure

comme le changement en % dans la quantité demandée du bien divisé par le changement de

prix en %.

•  Élasticité-prix de la demande en un point: 

Exemple

•  Si on utilise la première formule pour mesurer l ’élasticité-prix consécutive à une baisse de

prix du point B à C sur la courbe de demande, on a:

 

Prix par bouteilles (en $) Qté demandée par mois (en milliersd'unités)

2,00 2

1,50 4

1,00 6

0,75 7

0,50 8

Q

P

Q =

P/P

Q/Q = Ep

5.15.15.

42

5.15.11

446

112

112

PPP

QQQ Ep

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Introduction Générale à l’économie 27

•  Si on utilise cette même formule pour mesurer l ’élasticité suite à une hausse de prix du

point C à B, on a:

Remarque

•  L'élasticité-prix de la demande varie entre différents points sur la demande. Elle peut

varier de zéro à l'infini (en valeur absolue).

•  On dit que la demande est:

•  - Élastique si |Ep| > 1

•  - Unitaire si |Ep| = 1

•  - Inélastique si |Ep| < 1

Autres facteurs affectant la demande: Les prix des autres biens

  Substituts: Deux biens dont la hausse du prix de l'un cause une augmentation de la demandede l'autre, tous les autres facteurs étant égaux par ailleurs.

•  Compléments: Deux biens dont la hausse du prix de l'un cause une diminution de la

demande de l'autre, tous les autres facteurs étant égaux par ailleurs. 

67.03

2

6

1

50.0

2

 

  

  

  

   Ep

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Introduction Générale à l’économie 28

L’élasticité-prix croisée

•  L’élasticité-prix croisée mesure la sensibilité de la quantité demandée d'un bien X suite à un

changement dans le prix d'un bien Y

•  Elle se calcule ainsi:

•  Deux biens sont substituts si Ec > 0 

•  Deux biens sont compléments si Ec <0 

Autres facteurs affectant la demande: Le revenu

•  Bien normal: Bien pour lequel une hausse du revenu cause une augmentation de la

demande de ce bien (un mouvement vers la droite de la courbe de demande).

•  Bien inférieur: Bien pour lequel une hausse du revenu cause une baisse de la demande de

ce bien (un mouvement vers la gauche de la courbe de demande).

L’élasticité-revenu

•  Une mesure similaire à l'élasticité-prix peut être utilisée pour mesurer la sensibilité d'un

bien à des changements de revenus. On appelle cette élasticité: élasticité-revenu de la

demande.

Q

P

Q =

P / P

Q / Q = Ec

 x

 y

 y

 x

 y y

 x x xy

Q

 R

  R

Q

 = R /  R

Q / Q

 = Er 

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Introduction Générale à l’économie 29

•  Si Er > 0  il s’agit d’un bien normal

•  Si Er < 0  il s’agit d’un bien inférieur

Nous avons vu 3 types d’élasticités:

1) L’élasticité-prix qui mesure la sensibilité de la quantité demandée face aux variations de prix 

du bien;

2) L’élasticité-prix croisée qui mesure la sensibilité de la quantité demandée d’un bien X suite à un

changement dans le prix d’un bien Y; 

3) L’élasticité-revenu qui mesure la sensibilité de la quantité demandée d’un bien suite à des

changements dans le revenu.

La théorie du consommateur

•  Les individus (consommateurs), dans leurs choix de consommation, ont comme objectif de

maximiser leur bien-être (satisfaction).

•  Nous allons introduire ici le concept d’utilité dans notre analyse du choix de consommation. 

•  L’utilité n’est rien d’autre qu’un niveau de satisfaction ou de bien-être.

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Introduction Générale à l’économie 30

Utilité totale vs Utilité marginale

L’utilité marginale 

•  Utilité marginale : Utilité additionnelle procurée par la consommation d’une unité

supplémentaire d’un bien. 

 

Quantité Utilité Totale Utilité

marginale

0 0 -

1 10 10

2 18 8

3 24 6

4 27 3

5 27 0

6 20 -7

Q

Q

U Um

0 sommetau0

Um

Q

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Introduction Générale à l’économie 31

La loi de l’utilité marginale décroissante 

•  Loi de l’utilité marginale décroissante : Les consommateurs obtiennent une utilité

additionnelle (marginale) de moins en moins importante à mesure qu’ils consomment plus

du bien --> pente négative de Um.

La courbe d’indifférence 

•  Courbe d’indifférence : Courbe qui relie les paniers de biens (combinaisons x, y) qui

procurent au consommateur un même niveau d’utilité. 

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Introduction Générale à l’économie 32

Hypothèses

Hypothèse 1 :Un consommateur préfère toujours plus de n’importe quel bien à moins 

----> NON-SATURATION RPA (R est préféré à A)

Hypothèse 2 :Tous les paniers de biens peuvent être évalués par les consommateurs

----> Préférences COMPLÈTES

Hypothèse 3 : Les goûts sont transitifs si RPA et APO

----> RPO

Propriétés des courbes d’indifférence 

•  1. Pente négative: 

•  si pente était positive alors panier avec plus de X et de Y pourrait être sur même courbe

d’utilité (contredit H1) 

0

 X 

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Introduction Générale à l’économie 33

•  2. Ne se coupent pas: 

•  par transitivité, on a que si RPA et AIB --> RPB mais ici RIB est impossible.

•  3. Convexe par rapport à l’origine: 

  si elle était concave, les choix individuels tendraient vers des situations extrêmes.

Le taux marginal de substitution (TMS)

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Introduction Générale à l’économie 34

Le TMS: une c comparaison des préférences individuelles pour des biens

Liens avec les utilités marginales

•  La pente (en valeur absolue) en un point d’une courbe d’indifférence.  

Comme, entre les points A et B, on demeure sur le même niveau d’utilité, la pente d’utilité, due

au sacrifice de poulet est compensée, par le gain d’utilité procuré par 1 unité supplémentaire de

bière

TMSY 

 X 

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Introduction Générale à l’économie 35

La contrainte budgétaire

•  Les choix de consommation des individus dépendent de leurs préférences mais aussi de leur

pouvoir d’achat. Le pouvoir d’achat dépend lui-même de leur revenu (budget) et des prixde vente des biens sur le marché.

•  On fait l’hypothèse que le consommateur a un revenu fixe, qu’il veut dépenser sur 2 biens

et que les prix des biens sont également fixes.

•  Si, par exemple, son budget est de 12 $ et que Pbière (x) = 2 $, Ppoulet (y) = 1 $

Impact d’un changement de revenu 

•  Lorsque le revenu du consommateur change et que les prix restent constants, la droite

budgétaire se déplacera vers le haut (hausse de revenu) ou vers le bas (baisse de revenu)

mais la pente restera la même

Poulet Bière

Y UmgY X Umg X  

TMSY 

 X 

Umgx

Umgy

 Ex Si

 B

P

P

 x

 y

.:

$ $

$

$

12 15

2

1

Si B 20$

 pente

 

 X 

P

P

 x

 y

2

1

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Introduction Générale à l’économie 36

Impact d’un changement de prix 

•  Lorsque les prix des biens changent et que le revenu demeure constant, la droite de budget

pivotera et la pente de la droite changera :

Par Ex

 B

P

P

 x

 y

.:

$

$ $

$

12

2 1

1

P x 0 50, $

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Introduction Générale à l’économie 37

Le choix optimal du consommateur

•  2 conditions pour un optimum:

(1)

Point de tangence entre la courbe d'indifférence et la contrainte de

budget 

(2)

Tout le budget est dépensé (la contrainte est satisfaite) 

•  Illustration de 2 courbes d'indifférence pour un individu qui possède un budget de 12 $ et

qui fait face à des prix de 2 $ pour la bière et de 1 $ pour les ailes de poulet.

 y

 x

P

P

 yUm

 xUmTMS

 

 y y x x QPQP B

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Introduction Générale à l’économie 38

QUESTIONS

•  Le panier (1,10) est-il un optimum?

•  Entre les points A et B (paniers de biens (1, 10) et (2, 6)), l'individu est prêt à sacrifier 4

ailes de poulet (4Y) pour obtenir 1 bière (1X) supplémentaire, tout en demeurant sur la

même courbe d'indifférence (i.e.: même niveau de satisfaction).

•  A --> B

•  Toutefois, le prix de la bière relativement au poulet est tel que s'il sacrifie 4 ailes de

poulet, il économise 4 $ (i.e. 4 x 1 $). S'il achète une bière de plus pour être indifférent,

cela lui coûte 2 $ (i.e. 1 x 2 $). Avec les 2 $ restants, il peut acheter 1 autre bière et donc

consommer le panier C (i.e. (3, 6)) qui est sur une courbe d'indifférence plus élevée.

•  Le point C est un optimum car le consommateur ne peut réallouer son budget vers un panier

de bien différent pour augmenter sa satisfaction, i.e.: Ses préférences relatives pour les 2

biens correspondent à celles du marché (i.e.: des autres individus). À C: TMS = Px /Py :

optimum.

Le concept des bénéfices marginaux vs coûts marginaux

•  Le point A n'est pas un optimum (même si, en ce point, tout le budget est dépensé: B = P x Q x 

+ PyQ y ---> 12 $ = 1 $ + 2 $ x 10, car, en ce point, les bénéfices mg d'une unité de bièresupplémentaire pour l'individu dépassent ses coûts:

) (

) (

1

2

1

4

  poulet 

bière

 y

 x

P

P

 yUm

 xUm

 X 

Y TMS

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Introduction Générale à l’économie 39

•  A --> B

•  Comme il est prêt à échanger 4 ailes de poulet pour 1 bière, cela signifie qu ’à la marge la

bière lui procure 4 fois plus de satisfaction que le poulet.

•  On peut dire que les bénéfices mg d'une bière supplémentaire sont de 4 relativement à ceux

du poulet.

•  Question: Quels sont ses coûts marginaux de consommer 1 bière supplémentaire? Ils sont

de 2 $. En terme d'ailes de poulet sacrifiées (qui est, après tout, l'unité de mesure ici), les

coûts marginaux sont de 2 ailes de poulet que l'on ne pourra pas consommer.

•  Donc, au point A:

•  Comme l'individu dérive des bénéfices mg plus importants que ses coûts mg, celui-ci s'il est

rationel, devrait réallouer son budget vers le bien qui lui procure un bénéfice marginal plus

élevé que ses coûts marginaux ---> consommer plus de bière.

•  C'est là une règle d'action générale en économie:

Choisir une action A si Bm > Cm 

Bm - Cm > 0  

c'est-à-dire, si Bm nets > 0  

•  Note: Dans le cas de l'exemple du livre (vêtements vs nourriture), la même

logique s'applique:

Note: B = 80 $

Px = 1 $

Py = 2 $

) (

) (

1

2

1

4

  poulet 

bière

 y

 x

P

P

 yUm

 xUm

 X 

Y TMS

 

Cm Bm

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Introduction Générale à l’économie 40

Par conséquent

•  Les Bm d'une unité de nourriture supplémentaire sont de 1 (relativement aux vêtements)

alors que les coûts mg d'une unité de nourriture supplémentaire n'est que de 1/2 (en terme

de vêtements sacrifiés, compte tenu que la nourriture coûte moitié moins que les

vêtements par unité).

•  L'individu devrait consommer plus de nourriture. Ce faisant, il se déplace vers B'. Comme

au point B' (30, 20) il ne dépense que 30 x 1 $ + 20 x 2 $ = 70 $, il a donc 10 $ à allouer deplus sur la nourriture. Il achète 10 unités de plus (à 1 $ chaque) et se retrouve au point A.

•  En ce point, les Bm = Cm, puisqu’on est en un point de tangence ----> optimum du

consommateur

Optimum pour différents consommateurs

•  2 individus, qui disposent d'un même budget de 10 000 $ choisissent des voitures aux

caractéristiques différentes, en raison de leurs goûts (préférences) différents.

) (

) (

 2

1

 10

 10

  vêtements

nourriture

 y

 x

P

P

 yUm

 xUm

 X 

Y TMS

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Introduction Générale à l’économie 41

•  L'individu A choisit pour 7000 $ de performance supplémentaire et seulement 3000 $ de

style, alors que l'individu B choisit 2500 $ de performance et 7500 $ de style.

•  Dans les 2 cas, comme on est à l'optimum, on a donc la situation suivante:

•  Les bénéfices mg d'une unité supplémentaire de performance sont égaux à ses coûts mg en

terme de style sacrifié .

•  Dans les 2 cas, le TMS = 1, c.-à-d. qu'une unité supplémentaire de performance vaut pour

chaque individu 1 unité de style de moins à l ’optimum. Mais, la grande différence entre les

2 individus est que cette situation intervient à un niveau de consommation beaucoup moins

élevé pour B que pour A (qui aime plus la performance)

Des préférences à la demande du consommateur

•  Comment le consommateur réagira-t-il à des changements de prix des biens?

•  Nous allons analyser graphiquement l’effet du changement de prix d’un bien sur la demande

à l’aide de la théorie du choix optimal du consommateur. 

•  Prenons l’exemple de deux biens: les ailes de poulet (Y) et la bière (X);

Qu’arrive-t-il si le prix de la bière varie?

•  Si le budget est maintenu constant à 12 $ et que seul le prix de la bière (X) diminue de 2 $

par unité à 1 $ et ensuite à 50¢, on peut représenter les effets graphiquement.

 y

 x

PP

 yUm xUm

 X Y TMS

11

 

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Introduction Générale à l’économie 42

•  Commençons par voir les effets sur la contrainte budgétaire du consommateur;

Effets sur la contrainte budgétaire d’une baisse du prix relatif de la bière  

Effets sur l’utilité 

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Introduction Générale à l’économie 43

La demande

•  Suite à la baisse du prix relatif de la bière (X) relativement aux ailes de poulet (Y), le

consommateur réajuste son panier de consommation optimal vers le bien relativement

moins cher.

•  En utilisant ces données, on peut rebâtir une relation familière:

Demande individuelle et demande de marché

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Introduction Générale à l’économie 44

•  La demande obtenue grâce à la courbe consommation-prix est une demande individuelle.

Pour obtenir la demande de l’ensemble des consommateurs sur un marché pour un produit,

on doit agréger les demandes individuelles.

•  La demande de marché est la somme sur les quantités (horizontale) des demandes

individuelles 

Demande individuelle et demande de marché: approche numérique

•  Prenons l’exemple de deux fonctions de demandes individuelles: 

- Consommateur 1: Q 1 = 10 - 2P

- Consommateur 2: Q 2 = 8 - 5P

•  La demande de marché est égale à la somme des quantités:

Q 1 + Q 2 = 18 - 7P 

LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE 

I.  La demande individuelle

La demande d’un bien dépend du besoin, du revenu, du prix et de la préférence.  

Formule de la demande :

Qdx=Z-P(x)

Exemple :

Prix F=y Qdx=x

0 8

1 7

2 6

3 5

4 4

5 36 2

Q=Ç Q i

n

=1imarch

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Introduction Générale à l’économie 45

7 1

8 0

Qdx=Z-P(x)

Qdx=8-P(0)=8

Qdx=8-P(1)=7

Qdx=7-P(2)=6

(…) 

Interprétation : la courbe de la demande est positive lorsque le prix augmente, la quantité diminue

et lorsque le prix diminue, la quantité augmente.

La demande individuelle d’un bien est la quantité de ce bien qu’un individu est disposé à acheter au

cours d’une période donnée et est fonction de :

  Du prix du bien

  Du revenu dont il dispose

  Du prix des autres biens

  De la préférence de l’individu 

Supposons que le prix varie et que l’on maintienne constant le revenu, les préférences ainsi que leprix des autres biens

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Introduction Générale à l’économie 46

Au regard de la courbe ci-dessus, on remarque que chaque point de la demande représente les

différents choix de l’individu suivant le prix du bien au cours d’une période donnée de temps

considéré (semaine, mois, année)

II.  Loi de la demande décroissante

Elle traduit une relation inverse entre la quantité et le prix, traduite par la pente de la courbe de

demande qui est négative sauf exception.

III.  Déplacement de la courbe de la demande

Il intervient lorsque n’importe laquelle des conditions n’est plus respectée. Ce déplacement est

appelé changement de la demande par rapport à un changement de la quantité demandée.

Exemple : le revenu d’un individu augmente alors que le prix ne change pas. Sa demande pour un

bien augmente généralement. Cela veut dire que sa fonction de demande se déplace vers le haut.

Ce déplacement peut aussi être provoqué par la modification des préférences individuelles à l’égard

d’un bien. 

IV.  La demande d’un bien sur la marché 

Il s’agit des différentes quantités demandées d’un bien par unité de temps suivant les différents

prix sur tous les individus composant le marché. Cette demande est fonction des facteurs qui

déterminent la demande individuelle et en outre du nombre d’acheteur 

Demande globale=∑ (demandes individuelles de ce bien)

Exemple : un marché composé de deux individus identiques 1 & 2, chaque individu est caractérisé

par la demande du bien X telle que Qdx=8-P(X)

Prix Qd1 Qd2 Qdx

0 8 8 16

2 6 6 12

4 4 4 8

Qdx=8-P(x) = 8-0=8

8-P(2)=8-2=6

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Introduction Générale à l’économie 47

ELASTICITE-PRIX

L'élasticité-prix est définie comme le rapport entre la variation relative de la demande d'un bien et

la variation relative du prix de ce bien. Ce rapport est généralement négatif car lorsque le prix

augmente, la quantité demandée diminue et réciproquement. (Q = Quantité, P = Prix)

a)  Concepts d’élasticité directe ou élasticité prix 

L’élasticité de la demande par rapport au prix mesure la sensibilité de la demande aux variations du

prix ou l’augmentation du prix. Elle s’écrit :

Ou

La variable est comprise entre 0‹e‹1 quelque fois elle peut être ›à 1 [e›1]

Exemple :

Année Quantité de consommation Quantité de prix

1 100 5

2 120 4 ,5

3 140 4

4 160 3 ,5

5 180 3

6 200 2,5

7 220 2

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Introduction Générale à l’économie 48

La valeur absolue de l’élasticité varie entre 0 et + 0 

-  Si e (élasticité) = 0 ; e=0, la quantité demandée n’enregistre aucune

augmentation à la suite d’une modification du prix.

E=0 la demande est inélastique

-  Si e= 1, l’augmentation des prix et des quantités sont proportionnelles 

Exemple : une augmentation du prix de 10% se traduit par une diminution de la quantité de 10%

Si 0‹e‹1, la quantité demandée est moins proportionnelle, la demande est dite élastique.

Si e›1 la demande est dite élastique car toute augmentation du prix entraine une augmentation

plus que proportionnelle de la quantité demandée.

b)  Elasticité de la demande par rapport au revenu

L'élasticité de la demande par rapport au revenu est définie comme le rapport entre le

pourcentage de variation de la demande d'un bien et le pourcentage de variation du revenu. Ellemesure l'influence d'une modification du revenu d'un consommateur sur sa demande pour un bien

particulier

Dans le cas le plus fréquent, une augmentation du revenu entraine une augmentation de la

demande c’est-à-dire que l’élasticité –revenu est positive.

Pour des biens normaux, trois cas sont envisageables.

 

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Introduction Générale à l’économie 49

La quantité s’accroit dans la même proportion par rapport au revenu  

 

La quantité demandée s’accroit moins rapidement que le revenu  

 

L’accroissement de la consommation est supérieur à celle du revenu. On parle de biens de luxes 

 

Pour les biens inferieurs, l’augmentation du revenu provoque une diminution des quantités

consommées des biens.

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Introduction Générale à l’économie 50

c)  La demande à l’entreprise (l’offre) 

-  La recette totale

Elle constitue une fraction de la demande sur le marché et détermine la recette de l’entreprise. En

effet pour chaque niveau de prix, les recettes de l’entreprise correspondent à la quantitédemandée multipliée par un prix unique.

Recette totale=quantité x prix unique

Elle peut être :

-soit linéaire, de la forme y=ax, caractéristique des régimes concurrence parfaite

- soit parabolique y= ax+bx

- La recette moyenne

Sa valeur représente la recette de l’entreprise et est égale au prix de vente 

Recette moyenne = =

-La recette marginale

Elle se définit comme la recette supplémentaire obtenue par la vente d’unités additionnelles du

produit. C’est la dérivée première de la recette totale. 

Si la recette totale = -ax+bx alors la recette marginale (Rm) = = -2ax+b 

Exemple : Rt = 3Q 2+20Q alors R tm=-3Q+20 en l’appliquant on obtient :

Supposons que R tm=0 alors 3Q+20 Q= =6,66 

Si Rm=0 alors 6Q+20= =3,33 

La recette marginale s’annule lorsque la recette totale atteint son maximum, ensuite elle décroit. 

Relation entre recette et élasticité

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Introduction Générale à l’économie 51

S’agissant de la recette totale

Dans la partie ascendante de la courbe de la recette totale ed>1 

Lorsque ed=1, la recette totale est à son maximum

Dans la partie descendante, ed<1

S’agissant de la recette marginale 

La recette marginale est positive lorsque la demande est élastique, c’est -à-dire e>1 

La recette marginale est négative lorsque la demande est inélastique c’est-à-dire e=0

La recette marginale est égale à zéro lorsque ed=1

Ce qui nous amène à conclure qu’il faut augmenter soit le prix soit le diminuer selon la courbe ci -

dessous dans le cas ou nous aimerions accroitre notre recette en fonction de l’élasticité. 

Q  D’ C’

E’

0 x

La consommation globale

La consommation globale est une variable de la macroéconomie qui représente la synthèse de laconsommation de tous les agrégats (les ménages).C’est une variable du revenu telle que :

 

E

CQ 

 E

x0

D

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Introduction Générale à l’économie 52

C=f(y) C= consommation globale ; y= revenu national

La fonction de la consommation globale set complémentaire de la fonction d’épargne. 

S=f(y) S=épargne

Les fonctions de la consommation et les fonctions de l’épargne 

La fonction de consommation comprend deux parties :

-  La consommation autonome C0 qui est indépendante du revenu car dans un pays, les bébés,

les vieillards, les invalides, les chômeurs, sont le plus souvent sans ressources. Cette portion

de la population est appelée incompressible car on peut la diminuer.

-  La consommation variable C(y)=Cy est dite variable car elle dépend évidemment du revenu

C=Propension marginale à consommer

C=C0+Cy 

Propension marginale à consommer et à épargner

Propension marginale à consommer :

Propension marginale à épargner :

PmC et Pms sont des constantes comprises entre 0 et ; 0<C< et 0<S<

Les deux propensions sont donc complémentaires :

Pmc + PmS =

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Introduction Générale à l’économie 53

Démonstration

Y=C+S

Or PMC= or nous savons que

Propension moyenne à consommer et à épargner

Propension moyenne à consommer

La propension moyenne à consommer est le rapport de la consommation sur le revenu

PMC=

Propension moyenne à épargner

La propension moyenne à épargner est le rapport de l’épargne sur le revenu 

PMS=  

∑PMC+PMS= + =  

Approche Macro-économique 

La macro-économie s'intéresse aux variables agrégées et à leurs déterminants. Elle se fonde de plus

en plus sur la micro-économie puisqu'elle travaille sur la somme agrégée des variables individuelles,

et elle travaille à l'équilibre général des marches. I En associant les productions et les valeurs

ajoutées des entreprises, elle détermine le PIB I En intégrant la consommation des agents et

l'investissement des entreprises elle permet d'expliquer l'intensité de la croissance économique, le

taux de chômage ... I En comparant les importations et les exportations, elle analyse le commerceextérieur et la balance commerciale.

Les principaux agrégats

Un agrégat est une grandeur synthétique qui mesure le résultat de l’ensemble d’une activité

économique.

1)  Les différents agrégats

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Introduction Générale à l’économie 54

- PIB : Somme des productions dans un pays

- Revenu national : Somme des revenus d’un pays 

- Consommation finale

- Epargne

2)  Le PIB (Produit intérieur brut)

a)  La consommation

Les biens et services produits sont destinés à être consommés, c’est -à- dire être détruits.

- Une partie est consommée par les ménages

- Une partie de la production est consommée par d’autres agents à des fins productives.

- Consommation intermédiaire : Utilisation de biens et services marchands en vue de créer d’autres

biens et services.

b)  La valeur ajoutée

La production nationale est la somme de la production des entreprises moins la consommation. On

mesure la contribution réelle de chaque agent intermédiaire.

La valeur ajoutée est la valeur de la production de la production moins les consommationsintermédiaires.

VA=Valeur Productions−Consommations Intermédiaires

c)  Le PIB

PIB=Σ (VA du PAYS)

Le PIB regroupe toutes entreprises implantées sur un territoire, quelque soit leur nationalité. On le

considère « brut » car il est sujet à une approximation.

3) Le PNB (Produit national brut)

PNB=Σ (Production Nationale)

Le PNB est la somme de la production des agents nationaux, quelques soient leur lieu de résidence.

On y ajoute la contribution des différents agents économiques de la France.Le PNB est égal au PIB dans ces conditions :

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Introduction Générale à l’économie 55

- On soustrait les revenus des facteurs versés au reste du monde

- On soustrait les revenus des facteurs reçus du reste du monde

- On soustrait les impôts et taxes payés au reste du monde (taxes à l’importation perçues par la

France auprès des importateurs résidents et reversés à la CEE)

- On ajoute les subventions reçues du reste du monde (provenant de la CEE).

4) Le revenu national 

Le revenu primaire représente ce que perçoivent les différents agents en contrepartie de leur

activité économique. Ceci comprend la rémunération des salariés, les excédents bruts

d’exploitation distribués aux agents économiques

Le revenu primaire est égal à la rémunération des salaires bruts :

+ Excédents d’exploitation 

+ Revenus de la propriété reçus du reste du monde

- revenus de la propriété vers le reste du monde

- impôts liés à la production payés à l’administration 

+ Subvention d’exploitations reçues par les entreprises

RDB = Revenu disponible brut

Le RDB est égal aux revenus primaires moins les impôts sur le revenu et les cotisations sociales, plus

les transferts sociaux (prestations sociales).RDB = C + S

(r : revenu, C : consommation, S : épargne)

Equilibre Macroéconomique

A l’origine, les théoriciens se sont attachés à trouver un équilibre qui permettrait à la totalité de la

production d’une entreprise d’être soit consommée, soit utilisée comme investissement et, `a ce

niveau supposé d’´equilibre, correspond une hypothèse de plein emploi de la main-d’œuvre et desmachines. L’analyse macro-économique s’attache alors `a déterminer les conditions qui réalisent

les niveaux d’équilibres de la production d’une part, de la consommation et des investissements

d’autre part.

Y= C+I or I=S

C= C0+Cy

I=I0

Y= (C0+CY) +I0

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Introduction Générale à l’économie 56

Y= C0 + Cy +I0 Y-Cy=C0+I0 Y ( -C) = C0+I0 Y=

YE=

YE= équilibre du consommateur

Bibliographie

  Jean-Baptiste Say, Traité d'économie politique, 1803

  David Ricardo, Des principes de l'économie politique et de l'impôt, 1817

  Alfred Marshall, Principes d'économie politique, 1890

  Friedrich Hayek, Prices and Production, 1931

  [1] B. BRUNHES, Présentation de la comptabilité nationale française, collection de l’I.N.S.E.E., série

  Comptes et Planification.

  [2] M. PARODI, L’´economie et la société française de 1945 `a 1970, Ed. A. Colin, collection “U”. 

  [3] M. STEWART, Keynes, Seuil, collection “Point”. 

  Ouvrages de référence

  [4] J.P. DAMON, Production et croissance (questions de méthode), Université de paris VIII, Travaux

  sur le capitalisme et l’´economie politique n _8.

  [5] S. LATOUCHE, Le projet marxiste, P.U.F., collection “SUP” (l’´Economiste).  

  [6] J. LECAILLON, Analyse macro-économique, Ed. Cujas, collection Initiation.

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Introduction Générale à l’économie 57

  [7] B. ROSIER, Croissance et crise capitalistes, P.U.F., collection ´Economie en liberté.

  [8] L. STOLERU, L’´equilibre et la croissance ´économiques, Ed. Dunod, collection Finances et ´Economie