internet comme vecteur de communication financière : une analyse des entreprises du marché libre

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INTERNET COMME VECTEUR DE COMMUNICATION FINANCIÈRE : UNE ANALYSE DES ENTREPRISES DU MARCHÉ LIBRE Laurent Arnone et al. Direction et Gestion (La RSG) | La Revue des Sciences de Gestion 2010/2 - n°242 pages 49 à 55 ISSN 1160-7742 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- http://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2010-2-page-49.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour citer cet article : -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Arnone Laurent et al., « Internet comme vecteur de communication financière : Une analyse des entreprises du Marché Libre », La Revue des Sciences de Gestion, 2010/2 n°242, p. 49-55. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Distribution électronique Cairn.info pour Direction et Gestion (La RSG). © Direction et Gestion (La RSG). Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. 1 / 1 Document téléchargé depuis www.cairn.info - Memorial University of Newfoundland - - 134.153.184.170 - 11/11/2013 19h23. © Direction et Gestion (La RSG) Document téléchargé depuis www.cairn.info - Memorial University of Newfoundland - - 134.153.184.170 - 11/11/2013 19h23. © Direction et Gestion (La RSG)

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INTERNET COMME VECTEUR DE COMMUNICATION FINANCIÈRE :UNE ANALYSE DES ENTREPRISES DU MARCHÉ LIBRE Laurent Arnone et al. Direction et Gestion (La RSG) | La Revue des Sciences de Gestion 2010/2 - n°242pages 49 à 55

ISSN 1160-7742

Article disponible en ligne à l'adresse:

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2010-2-page-49.htm

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Pour citer cet article :

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Arnone Laurent et al., « Internet comme vecteur de communication financière : Une analyse des entreprises du Marché

Libre »,

La Revue des Sciences de Gestion, 2010/2 n°242, p. 49-55.

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© Direction et Gestion (La RSG). Tous droits réservés pour tous pays.

La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites desconditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votreétablissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière quece soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur enFrance. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.

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Internet comme vecteur de communication financière :

Une analyse des entreprises du Marché Librepar Laurent Arnone, Olivier Colot, Mélanie Croquet, Angy Geerts, Laetitia Pozniak

Laurent ARNONEDoctorant et Assistant,

Service Marketing et CommunicationUniversité de Mons- Hainaut, Belgique

Laetitia POZNIAKDoctorante et Assistante, Service FinanceUniversité de Mons- Hainaut, Belgique

Angy GEERTSDoctorante et Assistante,

Service Marketing et CommunicationUniversité de Mons- Hainaut, Belgique

Olivier COLOTChargé de cours,

Service Comptabilité et GestionUniversité de Mons- Hainaut, Belgique

Mélanie CROQUETDocteur en sciences économiques

et de gestion, Service FinanceUniversité de Mons- Hainaut, Belgique

Article disponible sur le site http://www.larsg-revue.com ou http://dx.doi.org/10.1051/larsg/2010020 Doc

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Les outils d’évaluation et de communication de la perfor-mance des entreprises ont longtemps été caractérisés par une prédominance de l’information financière, de nature

boursière ou comptable. Ces informations sont publiées sous la forme de rapports de gestion, de comptes annuels, etc. Toutefois, on a assisté ces dernières années à l’émergence d’un nouveau vecteur de communication : Internet.La communication financière doit généralement être distinguée de l’information financière qui découle directement des obligations légales régissant la publication des comptes annuels des entre-prises. Robert De Bruin (1999, p. 16) définit la communication financière comme « toute activité d’information financière et de promotion de l’image financière de l’entreprise ». A ce titre, la communication financière des entreprises est d’ordre purement stratégique. Jean-Yves Léger (2008) insiste même sur le fait que la communication financière devient indissociable de toute démarche de marketing financier et boursier. Il est donc vivement conseillé aux entreprises de soigner leur image financière grâce à tous les vecteurs possibles de communication financière. Parmi ces vecteurs, Internet devient depuis ces dernières années un canal privilégié de recueil d’informations financières pour les investisseurs potentiels. Ainsi, pour l’année 2006, Jean-Yves Léger (2008, p. 91) note que 83 % des investisseurs indivi-duels sont des internautes, contre 57 % en 2002. La proportion d’investisseurs potentiels et d’actionnaires surfant sur le net à la recherche d’informations financières va donc crescendo. Internet est donc visiblement un vecteur de communication financière porteur d’avenir. Du point de vue des entreprises, la politique de divulgation d’informations sur le Web serait influencée par le niveau d’utilisation d’Internet dans le pays (Robert Paturel, Hamadi Matoussi & Saloua Jouini 2006).D’après Jean-Yves Léger (2008, p. 90), Internet a amplement bouleversé les modalités d’informations des actionnaires car l’information est actualisée et diffusée rapidement. De plus, cette information est accessible par tous à faible coût, archivée et dispo-nible à toute heure (Jean-Yves Léger, 2008, Jorn Geerlings, 2003).Le rôle du site Internet des entreprises à la recherche d’investis-seurs sera alors « d’informer et séduire, expliquer et convaincre, attirer et fidéliser » (Jean-Yves Léger, 2008, p. 92). L’enjeu est d’anticiper les interrogations des investisseurs potentiels, d’y répondre au mieux à l’aide d’une information suffisamment claire et complète ainsi que de favoriser l’interaction avec ces véritables partenaires de l’entreprise. Internet, véritable outil de gestion de la relation investisseur, permet ainsi à la communauté financière et au public investisseur d’évaluer les entreprises à l’aide des informations mises à leur disposition (Céline Barredy et Nathalie Darras, 2008, p. 3). L’utilisation d’Internet a ainsi dépassé la simple promotion des produits des entreprises puisque la promo-tion des relations avec les investisseurs présents et à venir devient également un objectif poursuivi lors de la création de leur site web (Jorn Geerlings, Laury Bollen & Harold Hassink, 2003).A travers cette étude, nous allons nous intéresser spécifiquement à la communication financière des entreprises belges cotées sur le Marché Libre de Bruxelles, et effectuée via leur site web.

Notre choix d’étudier ce type particulier d’entreprises réside dans le fait que ces entreprises ne sont aucunement contraintes par des exigences quelconques en matière de communication financière, et ce à l’inverse des sociétés cotées sur les autres compartiments du NYSE Euronext. En conséquence, cette étude permettra de mettre en exergue l’aptitude stratégique à utiliser Internet comme vecteur de communication financière. Nous serons donc particulièrement attentifs à leur politique de communication et à la nature de l’information qu’elles publient par le biais de leur site Internet. Finalement, une analyse complémentaire et purement exploratoire sera également menée afin de comparer l’importance de la communication financière des entreprises avec l’évolution de leur performance financière.

1. Le marché libre et l’absence d’exigence en matière de communication financière

Trois marchés distincts s’offrent aux entreprises belges désireuses de faire publiquement appel à l’épargne : l’Eurolist d’Euronext, l’Alternext ou encore le Marché Libre. L’Eurolist est née de la réforme de la cote d’Euronext Paris en février 2005. Le Premier Marché, le Second Marché et le Nouveau Marché sont désormais rassemblés au sein d’un marché réglementé unique.Inspiré du marché anglais Alternative Investment Market (« AIM »), Alternext Paris fut lancé en mai 2005. Alternext Brussels a suivi en juin 2006. A la différence de l’Eurolist d’Euronext, l’Alternext est un marché non réglementé mais cependant organisé.Le Marché Libre, quant à lui, a été élaboré en novembre 2004 par Euronext Brussels sur le modèle du Marché Libre établi à la Bourse de Paris en 1996. C’est un marché non réglementé et non organisé. Sur ce Marché Libre, « les contraintes ont été volontai-rement réduites afin de permettre aux sociétés de se concentrer prioritairement sur le développement des affaires » (Euronext, 2006). Les sociétés présentes sur ce type de marché n’ont aucune obligation légale d’information. Ainsi, il s’adresse surtout aux PME et leur permet de bénéficier d’une première expérience boursière sans satisfaire à l’ensemble des contraintes liées à une cotation sur un marché réglementé et, dans une moindre mesure, sur un marché organisé. Notamment en matière de communication, la société cotée sur ce marché se voit imposer des règles minimalistes. Ainsi, pour les sociétés belges désireuses d’une cotation sur le Marché Libre, les principales différences en termes de communication par rapport au marché réglementé sont l’inexistence d’exigences en matière de publication de comptes semestriels, de format de publication des comptes annuels ou encore (et surtout) de publication d’informations susceptibles de pouvoir influencer le cours de Bourse de leur action.Cependant, malgré cette absence de contrainte en matière de communication financière, les entreprises cotées sur le Marché Libre doivent rester convaincues qu’« une communication rapide, ouverte et complète avec ses investisseurs est le meilleur garant 

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d’une bonne liquidité du titre et de son évolution harmonieuse sur le marché » (Euronext, 2006). Il est également recommandé à ces sociétés de communiquer rapidement toute information nouvelle via le site de l’entreprise et via des communiqués de presse.En effet, la communication, même si elle n’est contrainte par aucune réglementation, va jouer un rôle prépondérant dans la vie des entreprises cotées car elle sera un des éléments essentiels qui leur permettra notamment de réussir leur entrée en Bourse ou encore de fidéliser leurs actionnaires. Cette communication ne doit dès lors pas être négligée car c’est en partie grâce à son efficacité que les entreprises capteront l’attention des investis-seurs et s’assureront de leur confiance.Dès lors, de par son caractère non obligatoire mais reconnu par de nombreux auteurs comme crucial, il nous semble intéressant de nous pencher sur la communication financière des entre-prises belges cotées sur le Marché Libre via l’analyse de leur site Internet, présenté comme un vecteur important et actuel de communication. Notre choix d’étudier ce type particulier de vecteur de communication au sein des entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles résulte de notre volonté d’identifier l’ampleur des efforts de communication de ces entreprises. En effet, Robert Paturel, Hamadi Matoussi & Saloua Jouini (2006) soulignent que les entreprises sont totalement libres quant au contenu de leur site Internet. Dès lors, l’analyse de ces sites web permet de mettre en exergue la stratégie de communication financière des entreprises et de relever l’aspect volontaire qui en résulte.

2. Les normes en matière de communication financière sur Internet ?

Luciana Almilia & Sasongko Budisusetyo (2008) affirment que les traditionnels rapports d’entreprise sous format papier sont dépassés. L’entreprise doit rendre sa communication plus efficiente. A cet égard, la mise à disposition des comptes annuels et autres informations financières sur le site de la société devient incontournable. Jean-Yves Léger (2008, p. 91) souligne l’impor-tance du site officiel de l’entreprise et de sa conception en harmonie avec sa stratégie globale de communication.A travers son site web, une entreprise doit se présenter, informer sur ses activités et les principaux faits marquants, mais également communiquer les principales données financières (Jean-Yves Léger, 2008). Les auteurs mettent en avant le rôle du rapport annuel (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Ivica Pervan, 2006 ; Euronext, 2006 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008) et de l’intérêt qu’il représente pour l’investisseur. La possibilité doit être offerte de pouvoir télécharger les comptes annuels. Probal Dutta & Sudipta Bose (2007) vont plus en détail lors de leur étude et observent la présence de rapports d’audits, de ratios financiers, de résultats intermédiaires, et ce sur plusieurs années. Euronext (2006), dans ses recommandations, souligne également l’importance d’un tableau récapitulatif des principaux

chiffres clés. Jean-Yves Léger (2008), Probal Dutta & Sudipta Bose (2007), Ivica Pervan (2006) et Céline Barredy & Nathalie Darras (2008) préconisent également de communiquer l’historique du cours de Bourse ainsi que des dividendes distribués. Selon les recommandations d’Euronext, la mise en ligne du prospectus d’introduction est vivement souhaitée. Jean-Yves Léger (2008) abonde également dans ce sens.Les communiqués de presse (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Ivica Pervan, 2006 ; Euronext, 2006), la structure de l’actionnariat (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Euronext, 2006 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), l’organigramme de la société (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Ivica Pervan, 2006 ; Euronext, 2006) sont des éléments susceptibles de fortement intéresser les investisseurs. Probal Dutta & Sudipta Bose (2007) prônent également la diffusion des rémunérations des managers. Cet avis n’a sans doute que très peu de sens pour les PME étudiées, non tenues aux recommandations du Code Lippens.Tous ces auteurs s’accordent à dire qu’une relation particulière doit être nouée avec l’actionnaire ; cela peut se traduire par la possibilité de s’inscrire à une lettre d’information périodique (Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Euronext, 2006), une page web spécifique (Ivica Pervan, 2006 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), une adresse, un téléphone et/ou un email de contact spécifique (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Ivica Pervan, 2006 ; Euronext, 2006 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), un forum spécifique (Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), la lettre aux actionnaires (Jean-Yves Léger, 2008 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), les réponses à des questions clés ou FAQ (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007), l’agenda des actionnaires ou le calendrier de la communication financière (Jean-Yves Léger, 2008 ; Probal Dutta & Sudipta Bose, 2007 ; Euronext, 2006 ; Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008), le guide de l’action-naire, les droits des actionnaires, un club des actionnaires (Jean-Yves Léger, 2008).La mise en ligne de l’assemblée générale et de réunions d’ana-lystes peut être une véritable valeur ajoutée à la communication financière de l’entreprise (Jean-Yves Léger 2008).Les entreprises ne peuvent se limiter à une diffusion des informa-tions comptables, des données sur l’activité. En effet, les parts de marché et les évolutions de l’environnement concurrentiel sont recommandés (Kleiber, 2003 cité par Céline Barredy & Nathalie Darras, 2008).

3. Méthodologie

3.1. PopulationL’étude se focalise sur les 27 entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles. En considérant l’hypothèse d’efficience semi-forte des marchés selon laquelle les cours contiennent toute

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l’information publique, il apparaît pertinent de s’intéresser aux entreprises cotées qui devraient donc être spécialement atten-tives à leur politique de communication, et plus particulièrement au contenu informationnel de leurs sites Internet. Le tableau 1 présente brièvement la répartition sectorielle de ces entreprises tandis que le tableau 2 reprend les données relatives à leurs dates d’introduction en Bourse.

Tableau 1. Répartition des entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles selon le secteur d’activité

Catégories d’activité Nombre d’entreprises PourcentagesIndustries(code NACEBEL de 01 à 41)

3 11.11 %

Construction(code NACEBEL 45)

0 0.00 %

Commerce(code NACEBEL de 50 à 55)

15 55.56 %

Transports et télécommunications (code NACEBEL de 60 à 64)

1 3.70 %

Entreprises financières(code NACEBEL de 65 à 67)

1 3.70 %

Services(code NACEBEL de 72 à 93)

7 25.93 %

Total 27 100 %

Enfin, le tableau 3 contient un descriptif statistique de la popula-tion étudiée.

3.2. Information de base : les sites Internet

Le site Internet des entreprises a été retenu comme matériau de base à cette recherche dans la mesure où il est devenu un des principaux vecteurs de la communication financière.Si les entreprises présentes sur le Marché Libre sont convaincues de l’importance stratégique de leur communication financière en tant que déterminant de leur pérennité financière, et de la perception de cette relation par les analystes financiers et autres investisseurs, elles devraient mettre l’accent sur le contenu de leur site Internet. Dans le cas contraire, les sites Internet ne devraient pas contenir d’informations financières (ou très peu)

et devraient se limiter à un contenu informationnel presque exclusivement publicitaire.

Tableau 2. Répartition des entreprises cotées sur le Marché Libre en fonction de la date de leur IPO

Année de l’IPO Nombre d’entreprises Pourcentage2004 1 3.70 %

2005 5 18.53 %

2006 9 33.33 %

2007 6 22.22 %

2008 6 22.22 %

Total 27 100 %

3.3. Grille d’analyse du contenu des sites Internet et de la communication financière

Dans le cadre de cette étude, les sites Internet sont supposés véhiculer l’information financière. A cet égard, l’analyse de contenu est parfaitement appropriée puisqu’elle permet de vérifier la présence des principaux supports financiers et le degré de développement mis à disposition des visiteurs du site Internet.La grille d’analyse proposée a donc pour objectif de vérifier s’il existe, au sein des entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles, une adéquation entre leur communication financière effectuée via Internet et les recommandations tirées de la litté-rature en matière de normes au bon fonctionnement de cette communication Internet.La grille d’analyse comporte quatre catégories. Une partie est consacrée aux états financiers de l’entreprise, une deuxième partie regroupe toutes les informations destinées principalement aux actionnaires. Enfin, une attention particulière sera apportée à l’ergonomie du site Internet (troisième partie) et au profil de l’entreprise (quatrième partie). Cette grille est le fruit de notre revue de la littérature (cfr section 2). Elle reprend les éléments principaux devant se retrouver sur le site Internet d’une entreprise, comme le préconisent les diffé-rents auteurs étudiés.

Tableau 3 : Statistiques des entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles1

Variables Moyenne Médiane Ecart-type Max MinCapitalisation boursière 7 532 656 6 032 000 6 666 302,376 23 910 372 342 857

Performance boursière -20,0069 % -16,3654 % 0,3894 66,6667 % -97,2727 %

Effectif moyen 18.27 12.5 18.90 77 2

Total assets 5 865 600 € 3 719 000 € 5 342 372,85 € 20 509 000 € 258 000 €

ROA 7.95 % 4.80 % 12.21 % 40 % -23.26 %

ROE 24 % 11.22 % 59 % 230.77 % -89.74 %

1. Il est à noter que pour les PME introduites au cours de l’année 2008, l’information comptable (chiffre d’affaires, total assets, ROA, ROE) n’est pas encore disponible.

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Tableau 4. Grille d’analyse des sites Internet

1) États financiers et autres rapports

comptes annuels du dernier exercice comptable

rapport d’audit de l’année

résultats intermédiaires

rapport annuel de l’année

comptes annuels d’exercices comptables antérieurs

rapports d’audit antérieurs

rapports annuels antérieurs

ratios financiers et/ou chiffres clés

prospectus d’introduction en Bourse

rapport de gestion

rapport du Conseil d’Administration

PV de l’Assemblée Générale

explication des données chiffrées

2) Informations des investisseurs

lien vers le site d’Euronext

cours actuel de l’action

historique des cours de l’action

dividende actuel

dividendes antérieurs

rapports des analystes financiers

structure de l’actionnariat

nombre d’actions

Organigramme

forme et composition des organes de gouvernance

lettre aux actionnaires

personne de contact des investisseurs (contact mail, téléphone, etc.)

espace actionnaires

forum actionnaires

version multilingue des rapports annuels

foire aux questions (FAQ)

agenda actionnaires

communiqués de presse

guide de l’actionnaire

droit des actionnaires

3) Ergonomie du site Internet

version multilingue du site web

comptes annuels téléchargeables

rapports annuels téléchargeables

onglet « relation investisseur » sur la page web principale de l’entre-prise

date de la dernière modification du site web

présence d’une section d’aide

communiqués de presse accessibles directement depuis la page web principale

moteur de recherche

presse accessible directement depuis la page web principale

roadshow accessible et visible depuis le site web

possibilité d’abonnement à une lettre d’information périodique

possibilité de recevoir les communiqués de presse par mailing

possibilité d’accéder au compte rendu des conférences de presse

inscription à une mailing liste

4) Profil de l’entreprise

historique de la société

présentation des activités

mot du président

possibilité de contacter les organes de direction

part de marché

positionnement de la société par rapport à la concurrence

La première étape de l’analyse a donc consisté à vérifier si chacun de ces 53 items étaient présents ou disponibles sur les sites Internet.

4. Résultats

Nous présentons dans le tableau 5, l’occurrence des items regroupés dans les quatre catégories définies précédemment. Il en ressort que les sociétés cotées sur le Marché Libre de Bruxelles mettent surtout l’accent sur les informations destinées aux investisseurs ainsi que sur l’ergonomie de leur site Internet.

Tableau 5. Résultats agrégés de l’analyse des sites Internet

Items globaux Fréquence PourcentageÉtats financiers et autres rapports 55 20.15 %

Informations aux investisseurs 93 34.07 %

Ergonomie du site 76 27.83 %

Profil d’entreprise 49 17.95 %

Total 273 100 %

Ainsi, la catégorie « Informations des investisseurs » représente plus de 34 % des items relevés sur le site Internet des entre-prises du Marché Libre. Parmi ces informations, les items les plus récurrents sont la revue de presse ainsi que les communiqués de presse. Ces deux items interviennent à concurrence de 18,28 % et de 13,98 % des informations contenues dans cette catégorie. Par contre, le cours de Bourse et la hauteur du dernier dividende distribué sont des items figurant très peu, et ce contrairement aux recommandations faites par Euronext en matière de commu-nication financière. Néanmoins, un lien hypertexte vers le site du Nyse Euronext est fréquemment observé ; ce lien permet dès lors un accès indirect à cette information concernant notamment le cours de Bourse et son historique. Un autre item apparaissant de manière récurrente concerne la composition des organes de décision. Un contact exclusivement réservé aux investisseurs est souvent mis à la disposition de ces derniers. Les autres items de cette catégorie sont très peu présents voire inexistants pour certains d’entre eux (guide de l’actionnaire, droit des actionnaires).Au sein de la catégorie d’items reflétant l’ergonomie du site, nous retrouvons régulièrement sur la page d’accueil du site un onglet « relation investisseur » ainsi qu’un onglet « presse ». Il apparaît aussi que 17 sociétés sur les 27 cotées sur le Marché Libre proposent une version multilingue de leur site.

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Le prospectus d’introduction en Bourse est l’item le plus redondant dans la catégorie des « États financiers et autres rapports ». Ce constat reflète la prise en compte des recommandations d’Euronext par les entreprises du Marché Libre. Les ratios financiers ou des chiffres clés sont également une information que l’on retrouve sur 37 % des sites Internet consultés. Par ailleurs, seulement 21 % des entreprises donnent l’accès aux comptes annuels de leur dernier exercice comptable. Très peu d’entreprises mettent à la disposition des internautes les autres types de rapport (de gestion, annuel, d’audit et du conseil d’administration).Finalement, en ce qui concerne le profil des entreprises, celles-ci présentent volontiers leurs activités ainsi que l’historique de la société. Par contre, aucune ne présente ses parts de marché ni ne se positionne par rapport à ses concurrents.

5. Compléments d’analyse explora-toire sur les résultats financiers

Il est intéressant de comparer l’importance de la communication financière des entreprises avec l’évolution de leur performance financière. Les informations financières et boursières ont été collectées à partir de la base de données Belfirst1.L’approche retenue identifie deux groupes d’entreprises se diffé-renciant par le critère de l’ampleur de l’information financière présente dans leurs sites Internet. Des pourcentages globaux d’apparition des items ont donc été calculés pour chacune des sociétés de la population étudiée, qui ont ainsi été scindées en deux groupes : celles (groupe A) présentant un score supérieur à la moyenne (égale à 10 items) et celles ayant un score inférieur (groupe B). Ensuite, pour chacune des sociétés constituant ces deux groupes, plusieurs indicateurs de rentabilité ont été collectés pour les années suivant l’IPO : la performance boursière (calculée depuis le jour de l’IPO jusqu’au dernier cours2), le ROE et le ROA. Il s’agit de paramètres qui évaluent la profitabilité de l’entreprise tant au niveau financier et actionnarial qu’au niveau organisationnel. Pour chacun de ces indicateurs, des moyennes par groupe et par année ont été calculées, sur la base desquelles des pourcentages de variation ont ensuite été établis (cf. tableau 6). Aux côtés de ces indicateurs, nous avons également calculé la durée mensuelle moyenne des PME depuis leur introduction en Bourse ainsi que leur capitalisation boursière.

Tableau 6 : Évolution des indicateurs moyens pour les deux groupes après IPO

Groupe A Groupe BPourcentage moyen

Performance boursière -20.5158 % -22.1360 %

ROE 13.18 % 12.30 %

ROA 7.20 % 5.48 %

Capitalisation boursière 9 844 602 € 5 633 505 €

Durée moyenne 26.5 mois 18.9 mois

1. Comptes annuels des entreprises belges soumises à l’obligation de publication.2. consulté le 10/11/2008.

A la lecture des chiffres présentés dans le tableau 6, il ressort de manière générale que la performance moyenne des entreprises du groupe A est meilleure que celle des entreprises du groupe B, et ce pour chacun des indicateurs de performance retenus. On observe également que les entreprises du groupe A évoluent en moyenne sur le Marché Libre depuis une période plus importante que celles du groupe B et présentent une taille approchée par leur capitalisation boursière plus importante. Il semblerait donc qu’un effet taille et de présence sur le Marché Libre ait une influence sur la quantité des informations fournies sur les sites Internet.Pour mesurer la significativité statistique de ces observations, nous avons mis en œuvre un test unilatéral de Wilcoxon sur chacun des indicateurs. L’hypothèse nulle suppose qu’il n’existe pas de différence entre les deux groupes alors que l’hypothèse alternative suppose que les indicateurs du groupe A sont supérieurs à ceux du groupe B de manière statistiquement significative. A un seuil de significativité statistique de 5 %, l’hypothèse nulle peut être rejetée pour les cinq indicateurs moyens.La faible utilisation du Web comme moyen de communication par les entreprises du groupe B peut donc s’expliquer par un effet taille et de présence sur le marché. A ce propos, dans leur étude, Jorn Geerlings, Laury Bollen & Harold Hassink (2003) ont montré que les grandes entreprises utilisent Internet de manière plus intense dans leur relation avec les investisseurs. Le même constat peut être établi pour les PME cotées sur le Marché Libre de Bruxelles.Les résultats confirment également que la quantité d’informations mises à la disposition des investisseurs sur le site Internet des entreprises se répercute sur les critères de performance testés. Une bonne communication financière réduit donc l’incertitude des investisseurs et peut donc être considérée comme un déterminant de la performance. A ce propos, un rapport de l’OCDE (2006) mentionne qu’une augmentation de 10 % de la communication réduit de 1,5 % la volatilité du cours de Bourse.

Conclusion

L’objectif de cette recherche était d’analyser la communication financière des entreprises cotées sur le Marché Libre de Bruxelles via leur site Internet. En effet, l’absence de contraintes en matière de communication financière sur ce marché particulier permet d’identifier les efforts volontaires de ces entreprises à utiliser Internet comme vecteur de diffusion de l’information financière. Au regard des critères repris dans notre grille d’analyse des sites Internet, il ressort que ces efforts portent essentiellement sur les informations destinées aux investisseurs ainsi que sur l’ergonomie du site web. Par rapport à notre analyse de ces sites web, il apparaît que les recommandations d’Euronext en matière de communication financière sont en moyenne relativement bien respectées surtout en ce qui concerne la disponibilité du prospectus d’introduction, des comptes annuels et des chiffres clés. Au niveau de l’information destinée aux investisseurs, nous retrouvons également de nombreux communiqués comme le préconisent Jean-Yves Léger (2008), Probal Dutta & Sudipta

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Bose (2007), Ivica Pervan (2006), etc. A l’inverse de ce qui est

recommandé par la littérature, les items sur lesquels les efforts

de communication des entreprises étudiées ne se concentrent pas

sont : les résultats intermédiaires, l’organigramme de la société,

un contact spécial actionnaire, la structure de l’actionnariat,

l’agenda des actionnaires et le positionnement concurrentiel de

la société. Ainsi, au niveau de l’analyse de la communication

financière virtuelle des entreprises cotées sur le Marché Libre, nos

conclusions rejoignent celle énoncée, deux années auparavant par

Enez-Eussa (2006, p. 3) : « Pas trop mal dans l’ensemble, mais 

peut (et devrait) mieux faire… ». Cette conclusion prend tout son

sens lorsque l’on observe conjointement les efforts de communi-

cation financière sur le web et l’évolution de la performance. En

effet, le groupe d’entreprises réalisant le meilleur score en termes

de communication financière est également celui présentant les

meilleurs indicateurs de performance. Finalement, il convient de

noter que cette étude puise sa validité dans l’hypothèse implicite et

discutable selon laquelle les sites Internet représentent fidèlement

la pensée d’une organisation dans son ensemble. L’extension du

cadre de l’étude à d’autres marchés et le déploiement d’outils

statistiques d’analyse des données (analyse textuelle, analyse

factorielle, clustering, etc.) constitueraient également des prolon-

gements méthodologiques intéressants.

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