installations classees pour la protection de …

CHRISTIAN DIOR COUTURE

Rue des Arches - ZAC des Guignières 41 000 BLOIS

PROJET DE CREATION D’un ENTREPOT DE

STOCKAGE ET PREPARATION DE COMMANDES

INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

ANNEXE 13

Evaluation simplifiée Natura 2000

37 avenue Pierre 1er de Serbie – 75 008 PARIS

Tél : 01-44-94-94-50 - Fax : 01-44-94-94-51

R.C.S 2009 B22 756

www.groupeidec.com

Affaire suivie par Emilie CHANTRE

Juillet 2021

http://www.groupeidec.com/

Analyse simplifiée des incidences du projet sur le site Natura 2000 ZPS « Petite Beauce »

DIOR Couture - Blois (41)

GROUPE IDEC INGENIERIE 10 juin 2021

Note complémentaire au prédiagnostic simplifié

Propriété de Biotope

Ne peut être diffusée sans

autorisation préalable de Biotope

DIOR Couture - Blois (41) GROUPE IDEC INGENIERIE 10 juin 2021

2


Citation recommandée

Biotope, 2021, DIOR Couture - Blois (41), Note complémentaire au prédiagnostic simplifié. GROUPE IDEC INGENIERIE. 11 p.

Objet du document Outil d’aide à la décision à destination du maître d’ouvrage

Version/Indice V1

Date 11/06/2021

Nom de fichier Blois_Incidence_N2000_simplifie_ZPS_Petite_Beauce

N° de contrat DEV210400690_1

Maître d’ouvrage GROUPE IDEC INGENIERIE 37 avenue Pierre 1er de Serbie 75008 PARIS

Interlocuteur Emilie CHANTRE Ingénieur environnement

+33(0) 2 99 41 84 77 [email protected]

Biotope, Responsable du projet

Sarah DEGOLBERT +33(0) 2 38 61 07 94 [email protected]

Biotope, Contrôleur qualité

Nicolas PATRY +33(0) 2 38 61 07 94 [email protected]

mailto:[email protected]







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1 Contexte de l’étude

Le Groupe IDEC Ingenierie envisage un projet d’aménagement d’une superficie d’environ 6,9 ha sur la commune de Blois (41), dans le département du Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Le maitre d’ouvrage souhaite compléter sa demande d’examen au cas par cas pour ce projet par une analyse simplifiée des incidences du projet sur le site NATURA 2000 ZPS « Petite Beauce » située à proximité de l’aire d’étude.

Un passage de terrain a été réalisé sur site par deux écologues (un fauniste et un botaniste) les les 07 et 13 avril 2021, dans le cadre de la formalisation d’un prédiagnostic des enjeux écologiques.

Figure 1 : Aire d’étude immédiate

2 Effets génériques de ce type de projet sur l’avifaune

Tout projet d’aménagement peut engendrer des impacts sur les milieux naturels et les espèces qui leur sont associées.

De manière générale, différents types d’effets sont évalués selon leur durée et réversibilité :

● Les effets temporaires dont les conséquences sont limitées dans le temps et réversibles une fois la perturbation terminée ;

● Les effets permanents dont les effets sont irréversibles. Ils peuvent être liés à l’emprise du projet ainsi qu’à la phase de travaux, d’entretien et de fonctionnement du projet.

Les effets temporaires et permanents peuvent eux-mêmes être divisés en deux autres catégories :

● Les effets directs, liés aux travaux touchant directement les habitats naturels ou les espèces ; on peut distinguer les effets dus à la construction même du projet et ceux liés à l’exploitation et à l’entretien de l’infrastructure ;





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● Les effets indirects qui ne résultent pas directement des travaux ou du projet mais qui ont des conséquences sur les habitats naturels et les espèces et peuvent apparaître dans un délai plus ou moins long.

Le tableau suivant présente les différents effets dommageables pressentis sur l’avifaune pour ce type de projet lors des phases de travaux et d’exploitation.

Tableau 1 : Effets génériques de ce type de projet sur l’avifaune

Types d’effets Caractéristiques de l’effet Principales espèces et périodes concernés

Phase de travaux

Destruction ou dégradation physique des habitats naturels ou habitats d’espèces Cet effet résulte de l’emprise sur les habitats naturels, les zones de reproduction, territoires de chasse, zones de transit, …

Impact direct Impact permanent (destruction), temporaire (dégradation) Impact à court terme

Tous les habitats naturels et toutes les espèces d’oiseaux situés dans l’emprise du projet

Destruction des individus Cet effet résulte du défrichement et terrassement de l’emprise du projet, collision avec les engins de chantier, piétinement…

Impact direct Impact permanent (à l’échelle du projet) Impact à court terme

Toutes les espèces d’oiseaux peu mobiles situées dans l’emprise du projet, en particulier les œufs et les poussins.

Altération biochimique des milieux Il s’agit notamment des risques d’effets par pollution des milieux lors des travaux (et secondairement, en phase d’entretien). Il peut s’agir de pollutions accidentelles par polluants chimiques (huiles, produits d’entretien...) ou par apports de matières en suspension (particules fines) lors des travaux de terrassement notamment.

Impact direct Impact temporaire (durée d’influence variable selon les types de pollution et l’ampleur) Impact à court terme (voire moyen terme)

Tous les habitats naturels et toutes les espèces d’oiseaux

Perturbation Il s’agit d’un effet par dérangement de la faune lors des travaux (perturbations sonores ou visuelles). Le déplacement et l’action des engins entraînent des vibrations, du bruit ou des perturbations visuelles (mouvements, lumière artificielle) pouvant présenter de fortes nuisances pour des espèces avifaunistiques.

Impact direct ou indirect Impact temporaire (durée des travaux) Impact à court terme

Toutes les espèces d’oiseaux nicheurs et hivernants

Phase d’exploitation





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Types d’effets Caractéristiques de l’effet Principales espèces et périodes concernés

Destruction ou dégradation physique des habitats naturels ou habitats d’espèces Cet effet résulte de l’entretien des milieux associés au projet

Impact direct Impact permanent (destruction), temporaire (dégradation) Impact à court terme

Tous les habitats naturels et toutes les espèces d’oiseaux situés dans l’emprise du projet

Destruction des individus Il s’agit d’un effet par collision d’individus avec des véhicules ou des câbles électriques par exemple.

Impact direct Impact permanent (à l’échelle du projet) Impact durant toute la vie du projet


Perturbation Il s’agit d’un effet par dérangement de la faune (perturbations sonores ou visuelles) du fait de l’utilisation du site ou de l’infrastructure.

Impact direct ou indirect Impact temporaire (durée des travaux) Impact durant toute la vie du projet


Dégradation des fonctionnalités écologiques Cet effet concerne la rupture des corridors écologiques et la fragmentation des habitats.

Impact direct Impact permanent Impact durant toute la vie du projet

Toutes les espèces d’oiseaux

Altération biochimique des milieux Il s’agit notamment des risques d’effets par pollution des milieux. Il peut s’agir de pollutions accidentelles par polluants chimiques (huiles, produits d’entretien...) ou par apports de matières en suspension (particules fines).

Impact direct ou indirect Impact temporaire (durée d’influence variable selon les types de pollution et l’ampleur) Impact à court terme (voire moyen terme)

Tous les habitats naturels et toutes les espèces d’oiseaux

3 La zone de protection spéciale (ZPS) FR2410010 « Petite Beauce »

3.1 Description du site ZPS « Petite Beauce »

La zone de protection spéciale (ZPS) FR2410010 « Petite Beauce » est un site d’une superficie totale de 52 565 ha et se situe à environ 800 m au nord de l’aire d’étude immédiate.

Ce site traversé par les vallées de la Conie et du Loir est composé de milieux humides, de boisements et de pelouses sèches. L’avifaune nicheuse de plaine est assez présente sur ce secteur avec 75% de la zone occupée par des cultures. On y retrouve notamment l’Œdicnème criard (entre 180 et 200 couples), la Perdrix grise, la Caille des blés, des passereaux, mais





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également des rapaces typiques de ce type de milieux comme les Busards cendré et Saint-Martin. Les vallées humides accueillent certaines espèces migratrices comme le Pluvier doré, le Busard des roseaux et le Martin-pêcheur d’Europe, tandis que les pelouses calcaires sont particulièrement favorables à l’Œdicnème criard ainsi qu’à de nombreux orthoptères qui représentent une source d’alimentation importante pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Les zones de boisements, quant à elles, permettent d’accueillir plusieurs espèces arboricoles comme le Pic noir ou la Bondrée apivore.

3.2 Synthèse de l’avifaune à l’origine de la désignation du site Natura 2000 « Petite Beauce »

Le tableau suivant présente de manière synthétique l’avifaune d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation du site Natura 2000 FR2410010 (désignation comme ZPS par arrêté : 03/03/2006. Source FSD : https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR2410010.pdf).

Tableau 2 : Espèces à l’origine de la désignation du site Natura 2000 FR2410010 « Petite Beauce » visées à l’article 4 de la directive et espèces migratrices régulièrement présentes sur le site

Code Natura2000 Nom scientifique Nom français

Espèces mentionnées au sein de :

ZPS FR2410010

Espèces d’oiseaux à l’origine de la désignation des sites Natura 2000 (Annexe 1)

A031 Ciconia ciconia Cigogne blanche c

A072 Pernis apivorus Bondrée apivore r

A073 Milvus migrans Milan noir c

A074 Milvus milvus Milan royal c

A081 Circus aeruginus Busard des roseaux r ; w ; c

A082 Circus cyaneus Busard saint-Martin r ; w ; c

A084 Circus pygargus Busard cendré r

A098 Falco columbarius Faucon émerillon w ; c

A103 Falcao peregrinus Faucon pèlerin w ; c

A133 Burhinus

oedicnemus Œdicnème criard r

A140 Pluvialis apricaria Pluvier doré w ; c

A222 Asio flammeus Hibou des marais w ; r

A229 Alcedo atthis Martin-pêcheur

d’Europe p

A236 Dryocopus martius Pic noir p

Oiseaux migrateurs régulièrement présents sur le site, non visés à l'Annexe I de la directive

79/409/CEE du Conseil

A055 Anas querquedula Sarcelle d’été r





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ZPS FR2410010

A142 Vanellus vanellus Vanneau huppé w ; r ; c

Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice)





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4 Interactions possibles entre les espèces du site N2000 « Petite Beauce » et l’aire d’étude visée par le projet

Le tableau ci-dessous reprend les espèces à l’origine de la désignation du site Natura 2000, les espèces migratrices régulièrement présentes et les potentialités de présence sur l’aire d’étude afin d’identifier les interactions possibles entre l’aire d’étude et le site « Petite Beauce » situé à 120m au nord.

Aucune espèce à l’origine de la désignation du site Natura 2000 Petite Beauce n’a été observée lors du passage de terrain du 13 avril 2021. Pour mémoire, ce passage terrain s’inscrit dans le cadre d’un prediganostic pour l’étude de l’ensemble des groupes faune. Il ne constitue pas un inventaire spécifique et exhaustif de l’avifaune. Par ailleurs, à cette période de l’année, certaines espèces ne sont pas visibles.

Tableau 3 : Analyse des incidences sur les espèces d’oiseaux migrateurs régulièrement présents et les espèces d’oiseaux à l’origine de la désignation des sites Natura 2000

Nom français

Espèces mentionnées au sein de la

ZPS FR2410010

Potentialités sur l’aire d‘étude d’après le prédiagnostic écologique réalisé

Incidence retenue au regard des données

du prédignostic

Œdicnème criard r

Faible (Nidification sur le site possible si présence de

culture à larges inter-rangs)

Espèce non observée sur le site lors de la phase de terrain

Non significative

Busard cendré r

Très faible (non nicheur sur le site mais zone d’alimentation

possible en période de reproduction, possiblement de

passage en période de migration)


Non significative

Busard saint-

Martin r ; w ; c

Très faible en période de reproduction (contexte anthropisé

autour du site d’étude), zone d’alimentation possible durant

toute l’année


Non significative

Milan noir c

Très faible (potentiellement présent en chasse ou en transit

en période de reproduction, possiblement de passage en

période de migration)


Non significative

Cigogne blanche c

Nulle en période de reproduction (habitat d’espèce non

présent) ; possiblement de passage en période de migration


Non significative

Bondrée apivore r




Non significative





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Nom français

Espèces mentionnées au sein de la

ZPS FR2410010

Potentialités sur l’aire d‘étude d’après le prédiagnostic écologique réalisé

Incidence retenue au regard des données

du prédignostic

Milan royal c




Non significative

Busard des

roseaux r ; w ; c




Non significative

Faucon émerillon w ; c


présent), zone d’alimentation possible en période

d’hivernage, possiblement de passage en période de

migration


Non significative

Faucon pèlerin w ; c




migration


Non significative

Pluvier doré w ; c




migration


Non significative

Hibou des marais w ; r




Non significative

Vanneau huppé w ; r ; c




migration


Non significative

Martin-pêcheur

d’Europe p

Nulle (habitat d’espèce non présent)

Espèce non observée sur le site lors de la phase de terrain Non significative

Pic noir p Nulle (habitat d’espèce non présent)


Sarcelle d’été r Nulle (habitat d’espèce non présent)






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An. I : espèces inscrites à l’annexe I de la Directive européenne 2009/147/CE du 20/11/2009, dite « Directive Oiseaux ». Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice)

Aucune espèce à l’origine de la désignation du site Natura 2000 « Petite Beauce » ou présente de manière régulière n’a été observée lors de la journée de terrain du 13 avril 2021. Toutefois, les habitats présents sont susceptibles d’accueillir certaines de ces espèces en reproduction ou en alimentation et transit.

La période de reproduction de l’Œdicnème criard, espèce pouvant nicher sur le site, s’étend entre fin mars et fin septembre. Sa principale période de ponte s’étend principalement entre le 10 avril et le 20 mai.

5 Conclusion

L’aire d’étude, située à 120m au sud du site Natura 2000 « Petite Beauce », est composée de friches vivaces et de pelouses de parc à faible enjeu. Elle est enclavée dans un environnement immédiat anthropisé (Axes routiers, parc et zone d’activité). Les espèces à l’origine de la désignation du site Natura 2000 ont une potentialité de présence nulle à faible sur le site visé par le projet. Compte-tenu de la connaissance actuelle du site (un unique passage terrain en avril 2021), les incidences pressenties de dégradation d’habitats d’espèces et de destruction des individus sont considérés comme non significatives pour les espèces à l’origine de la désignation du site Natura 2000 « Petite Beauce ».

Par ailleurs, l’Autoroute A10 qui passe entre l’aire d’étude visée par le projet et le site Natura 2000 constitue un élément fragmentant. Ainsi, les potentielles interactions entre l’aire d’étude et les espèces identifiées au sein du site Natura 2000 « Petite Beauce » sont réduites.

L’incidence retenue pour chacune des espèces à l’origine de la désignation est jugée non significative, compte-tenu de l’état de connaissance actuel.

Étude de préfaisabilité pour un projet logistique à Blois – DIOR Couture (41)

GROUPE IDEC INGENIERIE 27 avril 2021

Prédiagnostic écologique simplifié

Outil d’aide à la décision à destination du maître

d’ouvrage




Étude de préfaisabilité pour un projet logistique à Blois – DIOR Couture (41) GROUPE IDEC INGENIERIE 27 avril 2021

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Citation recommandée

Biotope, 2021, Étude de préfaisabilité pour un projet logistique à Blois – DIOR Couture (41), Prédiagnostic écologique simplifié. GROUPE IDEC INGENIERIE. 30 p.

Objet du document Outil d’aide à la décision à destination du maître d’ouvrage

Version/Indice V1

Date 11/06/2021

Nom de fichier IDEC_Ingenierie_Prediag_BLOIS

N° de contrat DEV210400690_1

Maître d’ouvrage GROUPE IDEC INGENIERIE 37 avenue Pierre 1er de Serbie 75008 PARIS

Interlocuteur Emilie CHANTRE Ingénieur environnement

+33(0) 2 99 41 84 77 [email protected]

Biotope, Responsable du projet

Sarah DEGOLBERT +33(0) 2 38 61 07 94 [email protected]

Biotope, Contrôleur qualité

Nicolas PATRY +33(0) 2 38 61 07 94 [email protected]







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1 Localisation du site, contexte d’étude et méthode appliquée

Le site d’étude se situe sur la commune de Blois, dans le département du Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Il correspond à l’aire d’étude immédiate du projet et couvre une surface de 6,9 ha.

Le maître d’ouvrage du présent travail est le Groupe IDEC INGENIERIE.

Ce prédiagnostic a pour objet de déterminer les risques et opportunités liés à la biodiversité quant à la faisabilité du présent projet d’aménagement sur le site d’étude. Il consiste en :

1) Un bilan de la bibliographie et des données publiques disponibles sur le site d’étude ;

2) Un premier repérage du site par deux écologues (un fauniste et un botaniste/pédologue) pour estimer les potentialités d’accueil pour la flore et les principaux groupes de faune protégés ou à enjeu de conservation.

Les investigations de terrain ont eu lieu les 07 et 13 avril 2021. Les différents milieux de l’aire d’étude immédiate ont été parcourus dans un objectif d’optimisation des observations d’espèces pouvant constituer un enjeu écologique et/ou ayant des implications réglementaires pour le projet d’aménagement.

Soulignons que ce document ne peut en aucun cas constituer le volet milieux naturels d’une étude d’impact.

Figure 1 : Aire d’étude immédiate

REMARQUE : cette étude a pour objet de détecter les éléments évidents du milieu naturel à prendre en compte dans la définition du projet. Elle ne se substitue pas à une expertise écologique approfondie en période favorable, afin de bien appréhender le niveau d’enjeu écologique du site et répondre en outre aux exigences des services de l’Etat vis-à-vis des dossiers de demande d’autorisation à formaliser.




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2 Bilan des données bibliographiques consultées

Données publiques disponibles relatives au site d’étude*

Base de données Organisme

gestionnaire Groupes

concernés Date de

consultation Espèces et cortèges patrimoniaux

et/ou protégés

Base de données du CBNBP sur la commune de Blois

CBNBP Flore 06/04/2021

807 espèces sont connues sur la commune de Blois. Neuf espèces connues sur la commune de Blois sont protégées nationales ou régionales : l’Herbe de Saint-Roch (Pulicaria vulgaris) et la Tulipe des bois (Tulipa sylvestris) sont protégées nationales et ont été observé en 2018 et 2004 par le CBNBP. Les autres espèces sont protégées régionales, il s’agit du Pigamon jaune (Thalictrum flavum), de la Corydale solide (Corydalis solida), de l’Hottonie des marais (Hottonia palustris, de l’Isopyre faux Pigamon Isopyrum thalictroides, du Polystic à frondes soyeuses (Polystichum setiferum), de la Scille à deux feuilles (Scilla bifolia) et de la Germandrée des marais (Teucrium scordium). Elles ont été observées entre 2001 et 2017 par le CBNBP. Deux espèces connues sur la commune de Blois sont patrimoniales en région Centre Val-de-Loire : l’Orpin à six angles (Sedum sexangulare) observée en 2015 par le CBNBP et le Nombril de vénus (Umbilicus rupestris) observé en 2019 par le CBNBP. La première est vulnérable (VU) et la deuxième à un statut de quasi-menacé (NT) sur la liste rouge régionale de 2016.

INPN – Données communales à Blois

MNHN Faune 16/04/2021

Odonates 24 espèces sont recensées sur la commune de Blois, dont quatre sont protégées : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), le Leste des bois (Lestes dryas), le Gomphe serpentin (Ophiogomphus cecilia), et le Gomphe à pattes jaunes (Stylurus flavipes).

Rhopalocères (Papillon de jour) 30 espèces sont recensées sur la commune de Blois, dont trois espèces protégées : le Gazé (Aporia crataegi), le Flambé (Iphiclides podalirius) et la Grande Tortue (Nymphalis polychloro). Aucune des espèces n’est considérée comme patrimoniale.

Orthoptères Deux orthoptères sont recensés sur la commune de Blois. Aucune de ces espèces n'est considérée comme patrimoniale.




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Coléoptères saproxylophages 1 espèce d’intérêt européen est signalée : le Lucane Cerf-volant (Lucanus cervus).

Amphibiens 11 espèces d’amphibiens protégées en France sont recensées sur la commune de Blois, dont deux espèces sont considérées comme patrimoniales : le Triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) et le Triton marbré (Triturus marmoratus), "vulnérables" sur la liste rouge du Centre-Val de Loire.

Reptiles 2 espèces de reptiles protégées en France sont recensées sur la commune de Blois : Lézard vert (Lacerta bilineata) et Lézard des murailles (Podarcis muralis). Ces espèces ne sont pas rares ou menacées.

Oiseaux

158 espèces d’oiseaux sont citées sur la commune de Blois, toutes périodes confondues. Parmi celles-ci, 30 espèces sont inscrites à l’annexe I de la directive européenne 79/409/CEE concernant la conservation des oiseaux sauvages, ou directive « Oiseaux ». 99 espèces sont considérées comme nicheuses sur la commune de Blois dont 17 sont patrimoniales :

- 10 en France :

Balbuzard pêcheur (Pandion halietus), Bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula), Bruant des roseaux (Emberiza schoeniclus), Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), Linotte mélodieuse (Linaria cannabina), Martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), Pic épeichette (Dendrocops minor), Pipit farlouse (Anthus pratensis), Serin cini (Serinus serinus) et Verdier d'Europe (Chloris chloris).

- 7 en région Centre-Val de Loire :

Cochevis huppé (Galerida cristata), Echasse blanche (Himantopus himantopus), Goéland leucophée (Larus michahellis), Héron garde-bœuf (Bubulcus ibis), Milan noir (Milvus migrans), Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) et Vanneau huppé (Vanellus vanellus).

Mammifères terrestres 10 espèces sont recensées sur la commune de Blois, dont 2 espèces protégées : l'Ecureuil roux (Sciurus vulgaris) et le Hérisson d'Europe (Erinaceus europaeus). Aucune de ces




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espèces n’est considérée comme patrimoniale. Une de ces espèces est considérée comme invasive : le Ragondin (Myocastor coypus).

Chiroptères D’après les données de l’INPN datant de moins de 20 ans, la présence d’aucune espèce de chiroptères n’est mentionnée sur la commune de Blois. A noter que dans les années 1970, sept espèces de chauves-souris sont mentionnées : le Murin de Bechstein (Myotis bechsteinii), le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus), le Grand Murin (Myotis myotis), la Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), l'Oreillard roux (Plecotus auritus), le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

* Données de moins de vingt ans

État des connaissances avant investigations de terrain

FAIBLE et ANCIEN MOYEN ou VARIABLE et

RECENT BON et RECENT

État de conservation et fonctionnalité des milieux

Pour la flore, 807 espèces sont connues sur la commune de Blois. Neuf espèces connues sur la commune de Blois sont protégées nationales ou régionales et deux sont patrimoniales pour la région Centre Val-de-Loire. L’aire d’étude est composée principalement d’une friche vivace et en limite Est de l’aire d’étude, d’une pelouse de parc. Seule la Tulipe des bois (Tulipa sylvestris) protégée nationale en région Centre est susceptible de se trouver sur le site au vu des habitats présents. Concernant les chauves-souris, l'absence de contexte forestier au sein de l'aire d'étude immédiate induit l’absence d'arbres à cavités pouvant servir de gîte aux chiroptères arboricoles. Les milieux anthropiques à proximité de l'aire d'étude peuvent servir de gîtes pour certaines espèces anthropophiles. Le site est potentiellement utilisé comme zone de chasse et de transit (à noter la présence d'un bassin de rétention en limite extérieure à l'Est de l'aire d'étude immédiate). Pour les autres groupes de faune, l’aire d’étude est localisée sur un secteur peu diversifié en habitats naturels. Le site semble peu favorable aux lépidoptères, aux odonates et aux orthoptères ; seules quelques espèces peuvent fréquenter les secteurs de friches et de pelouses. Lors du passage de terrain, la friche venait d’être fauchée. Aucun habitat présent n'est favorable aux amphibiens pour leur phase de reproduction et d'hivernage. La présence de friches ensoleillées sur la majorité de l'aire d'étude constitue un secteur favorable aux reptiles. Enfin, concernant les oiseaux, deux principaux cortèges ont été observés : le cortège des milieux ouverts, et le cortège des milieux anthropiques. Le cortège des milieux ouverts occupent la majorité de l’aire d’étude. La végétation fournit abris et alimentation pour les espèces caractéristiques de ce cortège. Certaines espèces protégées peuvent également nicher au sol. Le cortège des milieux anthropiques regroupent des habitats pouvant accueillir des passereaux qui glanent de la nourriture. C’est le cas sur le site d’étude, où plusieurs espèces de passereaux transitent entre les bâtiments leur offrant abris et sites de nidification (hors de l’aire d’étude), et les friches présentes sur l’aire d’étude leur offrant des sources de nourriture. Au regard de ces éléments, l’aire d’étude constitue un enjeu globalement faible à moyen pour les espèces d’oiseaux. L’aire d’étude constitue également un enjeu globalement faible pour la faune.




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3 Zonages du patrimoine naturel

Pour information, le site n’est pas inclus au sein d’un zonage réglementaire ou d’inventaire du patrimoine naturel.

Dans un rayon de quelques kilomètres alentours, on recense toutefois :

- La ZPS « Petite Beauce » de code FR2410010, à environ 120 m au nord, au-dessus de l’Autoroute A10 ;

- La ZPS « Vallée de la Loire du Loir-et-Cher » de code FR2410001 et la ZSC associé « Vallée de la Loire de Mosnes à Tavers » de code FR2400565, à environ 3 km au sud ;

- La ZNIEFF de type 2 « Loire Blésoise », à environ 3 km au sud ;

- Le site inscrit « Rives de la Loire (Blois), à plus de 5 km au sud.

Des zonages problématiques ou bloquants pour le projet ? Des zonages à prendre en compte ?

OUI / NON OUI / NON

Le site n’est pas directement concerné par un zonage du patrimoine naturel. Toutefois, il est très proche de la ZPS « Petite Beauce » (120 m) et à moins de 3 km des sites associés à la vallée de la Loire.

Ainsi, une évaluation des incidences (ou une évaluation simplifiée) au titre de Natura 2000 sera donc à prévoir pour chacun des sites Natura 2000 concernés (dans le cas où votre projet est soumis à étude d’impact OU si une étude d’évaluation des incidences sur Natura 2000 vous est demandée par l’autorité environnementale). Il devra être démontré que le projet ne porte pas atteinte aux objectifs de conservation des espèces d’oiseaux à l’origine de la désignation de ce site Natura 2000 et plus largement au réseau Natura 2000.

Aucune espèce à l’origine de la désignation du site Natura 2000 Petite Beauce (voir liste en annexe) n’a été observée lors du passage de terrain du 13 avril 2021.

Les inventaires ZNIEFF sont à prendre en compte dans l’identification et l’analyse des enjeux sur le site d’étude. Ces inventaires indiquent les espèces à rechercher plus particulièrement sur le terrain. Il n’y a cependant aucune implication réglementaire.

4 Continuités écologiques

Si l’on étudie la trame verte et bleue du SRCE, définie à l’échelle de lecture 1/ 100 000ème, on observe que l’aire d’étude n’est ni concernée par un réservoir ni par un corridor de biodiversité. Par ailleurs, les infrastructures routières alentours constituent des éléments fragmentant pour les continuités écologiques. Les continuités écologiques entre l’aire d’étude et son environnement proche restent à déterminer plus finement par des expertises de terrain.




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5 Repérage de terrain

5.1 Habitats, flore

Caractère naturel du site d’étude

De manière globale, le site d’étude présente un caractère :

Artificiel Site dominé par une occupation du sol

urbaine ou industrielle

Plutôt naturel Site occupé par une mosaïque de milieux

naturels et de milieux artificiels

Naturel Site dominé par des milieux

naturels spontanés

Présence d’espèces végétales exotiques envahissantes qui nécessiteront d’être prises en compte dans le projet ?

OUI / NON

Le repérage de terrain n’a pas permis de mettre en évidence la présence d’espèces végétales exotiques envahissantes au niveau de l’aire d’étude immédiate.

Au niveau de la friche, 6 sondages pédologiques ont été réalisés au vue de la surface, et 1 sondage pour la pelouse de parc.

Principaux milieux présents

Les principaux milieux présents sur le site d’étude sont :

Friches vivaces (pp)

Cet habitat se situe sur la majorité de l’aire d’étude immédiate. Lors de notre passage, il était entièrement fauché. Il est constitué du Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata), du Cirse des champs (Cirsium arvense), de la Picride épervière (Picris hieracioides) et du Cirse commun (Cirsium vulgare).

Pelouse de parc (NC)

Cet habitat est situé à l’est de l’aire d’étude immédiate en limite. Il s’agit d’une pelouse régulièrement tondue. Il est composé de la Pâquerette (Bellis perennis), de l’Érodium à feuilles de ciguë (Erodium cicutarium), ou encore de la Mache (Valerianella locusta).




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5.2 Zones humides

5.2.1 Pré localisation des zones humides

Occupation des sols et géologie

L’analyse des données IGN historiques permet de retracer l’évolution du site depuis 1850. Que ce soit au sein des cartes d’Etat-Major, de la carte des sols, de la carte géologique ou via les photos aériennes de 1950, l’aire d’étude immédiate se situe dans un contexte agricole. Aucun cours d’eau n’est visible au sein de l’aire d’étude.

Le type de sol dominant sur l’aire d’étude immédiate est un Néoluvisol. Les Néoluvisols sont des sols proches des Luvisols mais dont les processus de lessivage vertical (entraînement en profondeur) d’argile et de fer essentiellement sont moins marqués. Ce type de sol peut correspondre à des sols hydromorphes. La géologie est constituée principalement de limons de plateaux sur des calcaires de la Beauce. De plus, on observe un petit talweg sur le sud de l’aire d’étude.

L’aire d’étude est située sur un sol hydromorphe avec aucun cours d’eau à proximité. L’aire d’étude immédiate semble être favorable à la présence de zone humide au niveau du sol et de la topographie mais limitée par l’absence de cours d’eau à proximité.

Carte d'Etat-Major (source : Geoportail, IGN)




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Photo aérienne de 1950 (source : Geoportail, IGN)

Carte géologique (source : Geoportail, IGN)

LP : limons de plateaux sur des calcaires de la Beauce




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Carte des sols (source : Geoportail, IGN)

Carte topographique (source : Geoportail, IGN)

Contexte hydrographique

Le cours d’eau permanent le plus proche se trouve à 2,3 km de l’aire d’étude immédiate. Des bassins de rétention sont présent à proximité de l’aire d’étude immédiate. L’aire d’étude immédiate n’est pas sujette aux remontées de nappe ou de cave (source : BRGM).




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Données de prélocalisation

Les différentes sources de données pouvant laisser supposer la présence de zones humides sur l’aire d’étude ont été étudiées :

● Les milieux potentiellement humides à l’échelle de la France (UMR SAS INRA-AGROCAMPUS OUEST, 2011) http://geowww.agrocampus-ouest.fr/web/?p=1538,

● La prélocalisation des zones humides de la LOIRE BRETAGNE (SDAGE LOIRE BRETAGNE, 2010), http://sig.reseau-zones-humides.org/

Au regard des potentialités de présence de zones humides révélées par les données bibliographiques notamment le sol et la topographie, et malgré l’absence de zones humides prélocalisées une expertise des habitats humides et de la pédologie sur l’aire d’étude immédiate est nécessaire pour pouvoir statuer sur la présence de zone humide.

5.2.2 Délimitation des zones humides selon la réglementation de 2008 : critère flore et végétation

La cartographie de la végétation est utilisée pour l’inventaire des zones humides. La délimitation est alors établie sur la base du contour des habitats identifiés selon la nomenclature CORINE Biotopes (Bissardon, Guibal & Rameau, 1997) ou le Prodrome des végétations de France (Bardat et al., 2004). Elle a ainsi permis de différencier les habitats dits « humides » « H » des habitats « potentiellement ou partiellement humides » « pro parte, p. » ou « non caractéristique » « NC », au regard de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009.

Les relevés floristiques et la cartographie des habitats naturels qui en découlent ont permis de recenser dans l’aire d’étude immédiate :

● Aucune surface d’habitats caractéristiques de zones humides « H » selon le critère Végétation ;

● 6,86 ha d’habitats partiellement caractéristiques de zones humides « pro parte (p) » nécessitant l’étude du critère sol ;

● 0,04 ha d’habitats non caractéristiques de zones humides « NC » selon le critère végétation nécessitant l’étude du critère sol pour vérifier le caractère humide ou non humide des végétations concernées.

Le tableau suivant précise, pour chaque habitat caractéristique ou potentiellement caractéristique de zones humides les typologies de référence, la catégorie d’habitat humide au sens de l’arrêté du 24 juin 2008, la superficie/linéaire et le recouvrement sur l’aire d’étude immédiate.

Conformément à l’article R.211-108 du Code de l’environnement, la définition des zones humides n’est pas applicable aux cours d'eau, plans d'eau et canaux, ainsi qu'aux infrastructures créées en vue du traitement des eaux usées ou des eaux pluviales.

http://geowww.agrocampus-ouest.fr/web/?p=1538

http://sig.reseau-zones-humides.org/




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Tableau 1 : Analyse des zones humides selon le critère flore et végétation

Libellé de l’habitat naturel ou

anthropique

Rattachement phytosociolog

ique

Typologie CORINE Biotopes

Zone humide (2008)

Surface / linéaire sur

l’aire d’étude immédiate (ha)

Recouvrement sur l'aire

d'étude immédiate

(%)

Végétations herbacées

Friches vivaces Artemisietea

vulgaris 87.1 pp 6,86 99,42 %

Végétations anthropiques et secteurs non végétalisés

Pelouses de parcs / 85.12 NC 0,04 0,58 %

Libellé de l’habitat naturel et phytosociologique : dénomination des communautés végétales relevées sur l’aire d’étude immédiate, issues principalement du référentiel régional (CBNBP, 2011) ou aussi des typologies CORINE Biotopes (Bissardon, Guibal & Rameau, 1997). Les intitulés des typologies de référence sont parfois complexes et ont pu être adaptés au besoin de l’étude.

Typologie CORINE Biotopes : typologie de description et de classification des habitats européens (Bissardon, Guibal & Rameau, 1997).

Zones humides : habitats caractéristiques de zones humides au sens de l’arrêté du 24 juin 2008 selon la nomenclature CORINE Biotopes et/ou selon le Prodrome des végétations de France. Cette approche ne tient compte ni des critères pédologiques ni des critères floristiques – Légende : « H » => Humide ; « pp » => pro parte « NC » => non caractéristique.

5.2.3 Analyse du critère « sol »

7 sondages pédologiques ont été effectués de façon à couvrir l’ensemble des habitats «pro parte » et non caractéristiques présents sur l’emprise projet. Le tableau suivant fourni pour chaque prélèvement, la profondeur maximale atteinte, les profondeurs d’apparition (P. Min) et de disparition (P. Max) des traits d’hydromorphie, et enfin le statut du sol au regard de l’arrêté précisant les critères d’identification et de délimitation des zones humides.

Parmi les sondages effectués au sein de l’aire d’étude :

- 7 sondages sont classés comme non humides car ne présentant pas de traces d’hydromorphie dans les 50 premiers centimètres de sol s’intensifiant en profondeur. En effet, sur le sondage 4, on observe des traces en surface entre 5 et 10 centimètres mais qui ne se prolongent pas en profondeur. La présence de ces traces s’explique par la présence d’un sol très argileux qui retient l’eau en surface dans les premiers centimètres. En revanche, plus en profondeur, les traces disparaissent puisque l’aire d’étude n’est pas située dans une zone alluviale et que le sol est très argileux et donc imperméable aux précipitations.




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Sol non humide correspondant à l’ensemble des sondages

Sondage 4 avec présence de traces rédoxiques dans les 5-10 premiers centimètres mais ne s’intensifiant pas en profondeur

Figure 2 : Exemples de sondage « type » observés sur l’aire d’étude immédiate © Biotope, 2021




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Tableau 2 : Résultats des sondages pédologiques réalisés sur l’aire d’étude immédiate

NUM Date PROF MAX

REDOX MIN

REDOX MAX

REDUC MIN

REDUC MAX

TOURBE MIN

TOURBE MAX

REMANIE DRAINANT REFUS SOL COMMENTAIRE

1 07/04/2021 90 0 0 0 0 0 0 Non Non Non NH Pas de traces rédoxiques

observées dans les 50 premiers centimètres de sol. Sol argilo-

limoneux


observées dans les 50

centimètres de sol.


observées dans les 50 premiers centimètres de

sol

4 07/04/2021 90 5 10 0 0 0 0 Non Non Non NH Quelques traces rédoxiques

observées dans les 5-10 premiers

centimètres de sol. Pas de

prolongement des traces en profondeur. Le sol est argileux sur la longueur

du sondage.

5 07/04/2021 70 0 0 0 0 0 0 Non Non Non NH Traces rédoxiques


sol.



sol.



sol

PROF : Profondeur du sondage ; REDOX : sol rédoxique ; REDUC : sol réductique ; TOURBE : sol tourbeux ; REMANIE : présence d’un sol remanié ; DRAINANT : présence d’un sol drainant limitant l’observation des traces d’hydromorphie ; REFUS : Refus de tarière ; SOL : type de sol

NH : sol non caractéristique de zone humide ; Ind : Sol indéterminé

Les profondeurs minimales (Min) et maximales (Max) sont données en centimètres.




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5.2.4 Bilan concernant les zones humides

Suite à l’analyse de la pré-localisation des zones humides, l’aire d’étude n’est pas située sur des zones humides prélocalisées. La potentialité de présence de zone humide sur l’aire d’étude était donc faible malgré la présence de sols hydromorphes et la topographie.

Les différentes analyses (habitats, flore, sol) effectuées sur l’aire d’étude immédiate n’ont pas permis de mettre en évidence la présence de zones humides. Ainsi, aucun hectare ne peut être considéré comme caractéristique de zone humide au titre de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 précisant les critères de définition et de délimitation des zones humides, en application des articles L. 214-7-1 et R. 211-108 du Code de l'environnement.




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6 Enjeux écologiques pressentis et implications réglementaires

6.1 Sur la base des inventaires de terrain

Des éléments évidents permettent-ils d’identifier d’ores et déjà des enjeux écologiques importants et/ou ayant des implications réglementaires sur le site ?

OUI / NON

Les éléments d’ores et déjà identifiés sur le site, constituant des enjeux écologiques importants et/ou ayant des implications réglementaires sont résumés dans le tableau ci-après.

Présence avérée d’espèces protégées communes : ☐ Amphibiens ☐ Reptiles ☐ Mammifères ☒ Oiseaux

☐ Insectes

Végétations ou habitats naturels à enjeu Niveau d’enjeu

écologique Réglementation

Friches vivaces Faible / Moyen / Fort /

Très fort Aucune / Protection /

Natura 2000

Pelouse de parc Faible / Moyen / Fort /

Très fort Aucune / Protection /

Natura 2000

Espèces ou cortèges d’espèces à enjeu Niveau d’enjeu


Insectes Lors de ce passage, aucune espèce d'insectes (odonates, rhopalocères et orthoptères) n'a été recensée sur l'aire d'étude immédiate.

Faible / Moyen / Fort / Très fort

Aucune / Protection / Natura 2000

Amphibiens Le passage sur site n’a pas permis de mettre en avant des enjeux particuliers au sein de l’aire d’étude immédiate ; aucun amphibien n’a été observé. Aucun milieu aquatique constituant l’habitat de reproduction des amphibiens n’est présent sur le site d’étude. Cependant, en limite Est du site d’étude se trouve un bassin de rétention où une Grenouille commune (Pelophylax kl. esculentus) a été observée.



Reptiles Lors de ce passage sur site, aucun reptile n'a été recensé sur l'aire d'étude immédiate. Toutefois, les friches constituent des habitats favorables pour les reptiles.



Oiseaux 24 espèces d’oiseaux ont d’ores et déjà pu être identifiées sur l’aire d’étude immédiate lors du passage terrain réalisé le 13 avril 2021 (cf. Annexe 1). Aucun regroupement notable d’oiseaux à cette période de l’année n’a été observé. Ces espèces ont été observées en fin de période de migration prénuptiale des oiseaux (hors saison de nidification). Ont été contactés par exemple :

- au niveau des friches : l’Alouette des champs, le Corbeau freux, la Fauvette grisette, la Linotte mélodieuse, le Traquet motteux

- en transit au-dessus de l'aire d'étude : le Faucon crécerelle, le Merle noir, la Mouette rieuse, la Pie bavarde



Mammifères Une espèce de mammifère a été observée : le Lapin de Garenne (Oryctolagus cuniculus). Aucun mammifère patrimonial et/ou protégé n’a été observé lors du terrain réalisé.






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Continuités écologiques Niveau d’enjeu


Aucun corridor ou réservoir identifié à l’échelle régionale, présence d’infrastructures routières identifiées comme éléments fragmentant


Oui / Non

6.2 Sur la base des données bibliographiques connues

D’autres enjeux écologiques potentiels importants et/ou ayant des implications réglementaires sont-ils à considérer ?

OUI / NON

Les éléments pressentis sur le site qui peuvent constituer des enjeux écologiques importants et/ou qui peuvent avoir des implications réglementaires sont résumés dans le tableau ci-après :

Présence potentielle d’espèces protégées communes : ☐ Amphibiens ☒ Reptiles☐ Mammifères ☒ Oiseaux

☐ Insectes

Végétations ou habitats naturels à enjeu, potentiels Niveau d’enjeu

écologique potentiel Réglementation

potentielle

/ / /

Espèces ou cortèges d’espèces à enjeu, potentiels Niveau d’enjeu


potentielle

La Tulipe des bois (Tulipa sylvestris) est une espèce originellement messicole des vignes, on la trouve aujourd’hui dans les parcs urbains, les ourlets frais, les talus de routes, les friches ou les haies. La friche est présente sur l’aire d’étude immédiate mais l’espèce n’est pas présente.


Aucune / Protection / Patrimoniale / Natura

2000

Insectes Pour les lépidoptères (Papillons de jour), les friches et la pelouse constituent des milieux favorables à leur présence. C’est dans ces milieux qu’ils ont la possibilité de trouver un site d’alimentation, ainsi qu’un site de reproduction (présence de la ou des plantes hôtes sur lesquelles sont pondus leurs œufs et se développent leurs chenilles). D’après les espèces recensées dans la bibliographie, la majorité d’entre elles semblent présenter un intérêt pour les espaces prairiaux. Les Orthoptères sont en majorité des insectes typiques des milieux ouverts (pelouses/friches, prairies…). Les Odonates sont des insectes typiques des milieux aquatiques (eaux stagnantes dans les fossés, bassins, roselières …). De manière globale, les milieux présents, actuellement fauchés, au sein de l’aire d’étude sont peu favorables aux espèces protégées et/ou patrimoniales identifiées dans la bibliographie sur la commune de Blois. Toutefois, un inventaire en période optimale pourrait révéler des enjeux spécifiques à ce groupe.


Aucune / Protection /

Natura 2000

Amphibiens Malgré la présence de onze espèces protégées d'amphibiens mentionnées sur la commune de Blois, au vu des habitats présents sur l'aire d'étude immédiate, aucune d'entre elle n'est susceptible d'y être présente.



Reptiles Une espèce protégée au niveau national peut occuper les friches au sein de l'aire d'étude immédiate : Lézard des murailles (Podarcis muralis). Cette espèce qui présente une contrainte réglementaire, reste toutefois commune et non-menacée en région Centre-Val de Loire.



Oiseaux Au regard des données bibliographiques disponibles, 158 espèces d’oiseaux sont recensées sur la commune de Blois. Parmi elles, 17 espèces sont patrimoniales. Au total, 99 espèces sont nicheuses sur la commune de Blois, dont 7 sont patrimoniales pour la région Centre-Val de






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D’autres enjeux écologiques potentiels importants et/ou ayant des implications réglementaires sont-ils à considérer ?

OUI / NON

Loire : Cochevis huppé, Echasse blanche, Goéland leucophée, Héron garde-bœufs, Milan noir, Mouette rieuse et Vanneau huppé. Parmi l’ensemble des espèces recensées dans la bibliographie, le cortège est majoritairement composé d’espèces communes à très communes. Les différents milieux présents sur le site d’étude offrent un site de nidification, un site d’alimentation (insectes, baies, …), des abris contre les prédateurs et un site d’hivernage pour les espèces sédentaires. On notera que parmi les 17 espèces patrimoniales recensées sur la commune de Blois, une d'entre elles est possiblement nicheuse au sein de l'aire d'étude immédiate :

• Linotte mélodieuse : vulnérable en France et quasi-menacée en Centre-Val de Loire, dont l'habitat favorable est le milieu semi-ouvert présent sur l'aire d'étude immédiate.

Concernant le contexte migratoire de la région, aucun document précis n’est édité en région Centre-Val de Loire concernant les axes migratoires principaux du territoire. Néanmoins, les grands ensembles paysagers que représentent les vallées (vallée de la Loire notamment), la forêt d’Orléans, les grandes zones cultivées en Beauce ou en Champagne berrichonne ou encore les étangs et la forêt de Sologne ou de Brenne sont autant de points de repères pour l’avifaune en période de migration.

Mammifères Aucune espèce protégée au niveau national n'a été observée au sein de l’aire d’étude immédiate. Au regard des éléments bibliographiques et des habitats présents, la potentialité de présence de mammifères protégés et/ou patrimoniaux – hors chiroptères - est très faible sur l'aire d'étude immédiate.



Chiroptères De nombreuses espèces protégées peuvent chasser et utiliser le site comme corridor de déplacement : Noctules, Pipistrelles … Dû à l’absence de milieux arborés et de milieux anthropiques au sein de l’aire d’étude immédiate, aucun gîte favorable aux chauves-souris n’est présent sur le site d’étude. Au regard des habitats présents, l’aire d’étude ne peut constituer qu’un territoire de de chasse et de transit pour des chauves-souris à enjeu.



Continuités écologiques potentielles Niveau d’enjeu


potentielle

Corridor de milieux boisés : les haies au nord du site constituent des éléments du paysage favorables au déplacement de la faune en général car elles sont des points de repères. Elles peuvent aussi constituer des zones de nidification et d’alimentation et de repos pour certains oiseaux.


Oui / Non

L’aire d’étude immédiate présente une friche (entièrement fauchée lors des inventaires) et une pelouse de parc. Aucune espèce de flore protégée et/ou patrimoniale, ni aucune espèce exotique envahissante n’a été observée.

L’aire d’étude immédiate, légèrement enclavée peut constituer un milieu particulièrement favorable aux oiseaux des milieux ouverts en tant que site de nidification (oiseaux qui nichent au sol) et d’alimentation ainsi qu’aux chiroptères en chasse. En période plus favorable et en l’absence de fauche, la friche peut également être intéressante pour le groupe de insectes.





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7 Annexe 1 : Tableau récapitulatif des espèces d’oiseaux recensés sur l’aire d’étude

Nom scientifique Nom vernaculaire Indigénat

Centre-Val de Loire

Liste rouge Centre-Val

de Loire

Rareté Centre-Val

de Loire

Protection Centre-Val

de Loire

Achillea millefolium L., 1753 Achillée millefeuille, Herbe au charpentier, Sourcils-de-Vénus

Ind. LC CCC

Agrimonia eupatoria L., 1753 Aigremoine, Francormier Ind. LC CCC

Agrostis stolonifera L., 1753 Agrostide stolonifère Ind. LC CC

Aphanes arvensis L., 1753 Alchémille des champs, Aphane des champs

Ind. LC C

Arabidopsis thaliana (L.) Heynh., 1842

Arabette de thalius, Arabette des dames

Ind. LC CC

Arrhenatherum elatius (L.) P.Beauv. ex J.Presl & C.Presl, 1819

Fromental élevé, Ray-grass français

Ind. LC CCC

Artemisia vulgaris L., 1753 Armoise commune, Herbe de feu

Ind. LC CCC

Bellis perennis L., 1753 Pâquerette Ind. LC CCC

Cardamine hirsuta L., 1753 Cardamine hérissée, Cresson de muraille

Ind. LC CC

Cerastium glomeratum Thuill., 1799 Céraiste aggloméré Ind. LC CC

Cirsium arvense (L.) Scop., 1772 Cirse des champs, Chardon des champs

Ind. LC CCC

Cirsium vulgare (Savi) Ten., 1838 Cirse commun, Cirse à feuilles lancéolées, Cirse lancéolé

Ind. LC CCC

Cornus sanguinea L., 1753 Cornouiller sanguin, Sanguine

Ind. LC CCC

Crepis capillaris (L.) Wallr., 1840 Crépide capillaire, Crépis à tiges capillaires

Ind. LC CCC

Dactylis glomerata L., 1753 Dactyle aggloméré, Pied-de-poule

Ind. LC CCC

Daucus carota L., 1753 Carotte sauvage, Daucus carotte

Ind. LC CCC

Dipsacus fullonum L., 1753 Cabaret des oiseaux, Cardère à foulon, Cardère sauvage

Ind. LC CC

Elytrigia campestris (Godr. & Gren.) Kerguélen ex Carreras, 1986

Chiendent des champs Ind. LC ?

Epilobium tetragonum L., 1753 Épilobe à tige carrée, Épilobe à quatre angles

Ind. LC CC

Erodium cicutarium (L.) L'Hér., 1789 Érodium à feuilles de cigue, Bec de grue, Cicutaire

Ind. LC CC

Galium album Mill., 1768 Gaillet dressé Ind. LC CCC





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Nom scientifique Nom vernaculaire Indigénat

Centre-Val de Loire

Liste rouge Centre-Val

de Loire

Rareté Centre-Val

de Loire

Protection Centre-Val

de Loire

Galium aparine L., 1753 Gaillet gratteron, Herbe collante

Ind. LC CCC

Lactuca serriola L., 1756 Laitue scariole, Escarole Ind. LC CC

Lamium purpureum L., 1753 Lamier pourpre, Ortie rouge

Ind. LC CC

Lolium perenne L., 1753 Ivraie vivace Ind. LC CCC

Mercurialis annua L., 1753 Mercuriale annuelle, Vignette

Ind. LC CC

Myosotis arvensis (L.) Hill, 1764 Myosotis des champs #N/A #N/A #N/A

Myosotis ramosissima Rochel, 1814 Myosotis rameux Ind. LC AR

Ononis spinosa L., 1753 Bugrane épineuse, Arrête-boeuf

Ind. LC CC

Picris hieracioides L., 1753 Picride éperviaire, Herbe aux vermisseaux

Ind. LC CCC

Plantago lanceolata L., 1753 Plantain lancéolé, Herbe aux cinq coutures

Ind. LC CCC

Plantago major L., 1753 Plantain majeur, Grand plantain, Plantain à bouquet

Ind. LC CCC

Poa annua L., 1753 Pâturin annuel Ind. LC CCC

Poa trivialis L., 1753 Pâturin commun, Gazon d'Angleterre

Ind. LC CC

Potentilla reptans L., 1753 Potentille rampante, Quintefeuille

Ind. LC CCC

Rumex crispus L., 1753 Patience crépue, Oseille crépue

Ind. LC CCC

Rumex obtusifolius L., 1753 Patience à feuilles obtuses, Patience sauvage

Ind. LC CC

Sambucus nigra L., 1753 Sureau noir, Sampéchier Ind. LC CCC

Trifolium pratense L., 1753 Trèfle des prés, Trèfle violet

Ind. LC CCC

Trifolium repens L., 1753 Trèfle rampant, Trèfle blanc, Trèfle de Hollande

Ind. LC CCC

Valerianella locusta (L.) Laterr., 1821 Mache doucette, Mache Ind. LC AC

Verbascum densiflorum Bertol., 1810 Molène faux-bouillon-blanc, Molène à fleurs denses

Ind. LC RR

Verbena officinalis L., 1753 Verveine officinale Ind. LC CCC

Veronica arvensis L., 1753 Véronique des champs, Velvote sauvage

Ind. LC CCC

Légende :

Protection : Arrêté interministériel du 12 mai 1993 relatif à la liste des espèces végétales protégées en région Centre complétant la liste nationale. Article 1.





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Liste Rouge France : (LC) Préoccupation mineure (UICN France, 2018).

Liste Rouge régionale : (EN) En danger, (VU), Vulnérable, (NT) Quasi-menacée, (LC) Préoccupation mineure, (DD) Données insuffisantes, (NA) Non applicable (CBNBP, 2016)

Rareté en région Centre-Val de Loire : (-) Absente, (D) Disparue, (RRR) Très très rare, (RR) Très Rare, (R) Rare, (AR) Assez Rare, (AC), Assez Commune, (C) Commune, (CC) Très Commune, (CCC) Très très commune (CBNBP, 2016).

Liste des espèces d'oiseaux observés

Nom scientifique Nom

vernaculaire Somme des

effectifs Taxon

patrimonial Taxon protégé

Alauda arvensis Linnaeus, 1758

Alouette des champs

6 Non Non

Buteo buteo (Linnaeus, 1758)

Buse variable 1 Non Oui

Croicocephalus ridibundus (Linnaeus, 1766)

Mouette rieuse 8 Oui Oui

Columba palumbus Linnaeus, 1758

Pigeon ramier 8 Non Non

Corvus corone Linnaeus, 1758

Corneille noire 2 Non Non

Corvus frugilegus (Linnaeus, 1758)

Corbeau freux 15 Non Non

Dendrocops major (Linnaeus, 1758)

Pic épeiche 1 Non Oui

Falco tinnunculus (Linnaeus, 1758)

Faucon crécerelle

1 Oui Oui

Fringilla coelebs (Linnaeus, 1758)

Pinson des arbres

1 Non Oui

Garrulus glandarius (Linnaeus, 1758)

Geai des chênes

1 Non Non

Linaria cannabina (Linnaeus, 1758)

Linotte mélodieuse

4 Oui Oui

Motacilla alba (Linnaeus, 1758)

Bergeronnette grise

2 Non Oui

Oenanthe oenanthe (Linnaeus, 1758)

Traquet motteux 2 Oui Oui

Parus major (Linnaeus, 1758)

Mésange charbonnière

4 Non Oui

Passer domesticus (Linnaeus, 1758)

Moineau domestique

5 Non Oui

Perdix perdix (Linnaeus, 1758)

Perdrix grise 2 Non Non

Phasianus colchicus (Linnaeus, 1758)

Faisan de Colchide

2 Non Non

Pica pica (Linnaeus, 1758)

Pie bavarde 5 Non Non

Picus viridis (Linnaeus, 1758)

Pic vert 1 Non Oui





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Saxicola rubicola (Linnaeus, 1766)

Tarier pâtre 2 Oui Oui

Sturnus vulgaris (Linnaeus, 1758)

Etourneau sansonnet

25 Non Non

Sylvia atricapilla (Linnaeus, 1758)

Fauvette à tête noire

2 Non Oui

Sylvia communis (Linnaeus, 1787)

Fauvette grisette

1 Oui Oui

Turdus merula (Linnaeus, 1758)

Merle noir 1 Non Non

Liste des espèces des mammifères observés

Nom scientifique Nom

vernaculaire Somme des

effectifs Taxon

patrimonial Taxon protégé

Oryctolagus cuniculus (Linnaeus, 1758)

Lapin de garenne

5 (et 37 terriers

recensés) Non Non




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8 Annexe 2 : Avifaune d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation du site Natura 2000 FR2410010

Le tableau suivant présente de manière synthétique l’avifaune d’intérêt communautaire à l’origine de la désignation du site Natura 2000 FR2410010 (désignation comme ZPS par arrêté : 03/03/2006. Source FSD : https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR2410010.pdf).



ZPS FR2410010

A031 Ciconia ciconia Cigogne blanche c

A055 Anas querquedula Sarcelle d’été r

A072 Pernis apivorus Bondrée apivore r

A073 Milvus migrans Milan noir c

A074 Milvus milvus Milan royal c

A081 Circus aeruginus Busard des roseaux r ; w ; c

A082 Circus cyaneus Busard saint-Martin r ; w ; c

A084 Circus pygargus Busard cendré r

A098 Falco columbarius Faucon émerillon w ; c

A103 Falcao peregrinus Faucon pèlerin w ; c

A133 Burhinus

oedicnemus Œdicnème criard r

A140 Pluvialis apricaria Pluvier doré w ; c

A142 Vanellus vanellus Vanneau huppé w ; r ; c

A222 Asio flammeus Hibou des marais w ; r

A229 Alcedo atthis Martin-pêcheur

d’Europe p

A236 Dryocopus martius Pic noir p

Type : p = espèce résidente (sédentaire), r = reproduction (migratrice), c = concentration (migratrice), w = hivernage (migratrice)




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Glossaire

● Continuité écologique : Ensemble formé par des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques. Voir ci-après la définition des termes « Réservoir de biodiversité » et « Corridor écologique ».

● Corridor écologique : Espaces assurant des connexions entre des réservoirs de biodiversité, offrant aux espèces des conditions favorables à leur déplacement et à l’accomplissement de leur cycle de vie. Voir la définition du terme « Réservoir de biodiversité » ci-après pour plus de détails.

● Enjeu écologique : Valeur attribuée à une espèce, un groupe biologique ou un cortège d’espèces, un habitat d’espèce, une végétation, un habitat naturel ou encore un cumul de ces différents éléments. Il s'agit d'une donnée objective, évaluée sans préjuger des effets d'un projet, définie d’après plusieurs critères tels que les statuts de rareté/menace de l’élément écologique considéré à différentes échelles géographiques. Pour une espèce, sont également pris en compte d’autres critères : l’utilisation du site d’étude, la représentativité de la population utilisant le site d’étude à différentes échelles géographiques, la viabilité de cette population, la permanence de l’utilisation du site d’étude par l’espèce ou la population de l’espèce, le degré d’artificialisation du site d’étude… Pour une végétation ou un habitat, l’état de conservation est également un critère important à prendre en compte. L’enjeu écologique est indépendant du niveau de protection de l’élément écologique considéré et possède une connotation positive en termes de biodiversité.

● Implication réglementaire : Habitat ou espèce protégé que le maître d’ouvrage doit éviter de détruire afin de respecter la réglementation internationale, nationale ou locale. Voir le terme « Protégé » ci-après pour plus de détails.

● Patrimonial : Ce terme renvoie à des espèces, végétations ou habitats qui nécessitent une attention particulière, du fait de leur statut de rareté et/ou de leur niveau de menace à une échelle locale, départementale, régionale, nationale ou supérieure. Ce qualificatif est indépendant du statut de protection de l’élément écologique considéré.

● Protégé : Habitat qu’il est interdit de détruire ou espèce qu'il est interdit de chasser, pêcher, cueillir, détruire, et parfois transporter, vendre, acheter, à tous les stades de développement (œufs, jeunes, adultes) et produits dérivés (peaux, plumes, écailles...), selon une réglementation internationale, nationale ou locale. Pour certaines espèces, sont par ailleurs interdites, la destruction, l'altération ou la dégradation de tout ou partie de leur habitat de vie.

● Réservoir de biodiversité : Espaces dans lesquels la biodiversité, rare ou commune, menacée ou non menacée, est la plus riche ou la mieux représentée, où les espèces peuvent effectuer tout ou partie de leur cycle de vie (alimentation, reproduction, repos) et où les habitats naturels peuvent assurer leur fonctionnement, en ayant notamment une taille suffisante. Ce sont des espaces pouvant abriter des noyaux de populations d’espèces à partir desquels les individus se dispersent, ou susceptibles de permettre l’accueil de nouvelles populations d’espèces.

● Zonage d’inventaire du patrimoine naturel : Surface reconnue pour son intérêt écologique, qui n’est pas protégée mais qu’il doit être prise en compte dans les projets d’aménagement du territoire afin d’y préserver la biodiversité.

● Zonage réglementaire du patrimoine naturel : Surface bénéficiant de dispositifs

réglementaires destinés à assurer la pérennité des espèces et des habitats. En France, ces

zonages sont notamment les suivants : Parcs Nationaux (PN) ; Réserves Naturelles

Nationales (RNN) ; Réserves Naturelles Régionales (RNR) ; Arrêté Préfectoral de Protection

de BIOTOPE (APPB ou APB) ; Sites Natura 2000 [propositions de Sites d’Importance

Communautaire (pSIC), Sites d’Importance Communautaire (SIC), Zones Spéciales de

Conservation (ZSC), Zones de Protection Spéciale (ZPS)] ; sites classés et sites inscrits

quand ils concernent des éléments du patrimoine naturel.

Il existe trois catégories de zonages d’inventaire du patrimoine nature : les Zones Naturelles d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) de types I et II et les Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO).




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