ingénieur de recherches
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Ingénieur de Recherches. Marie-Alice Foujols CNRS IPSL [email protected]. Plan. Parcours professionnel Sciences de l’univers : Complexité Longue histoire 2007 : le 4ème rapport du GIEC 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC Liens avec technologies Motivations. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Plan
• Parcours professionnel• Sciences de l’univers :
– Complexité– Longue histoire– 2007 : le 4ème rapport du GIEC– 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC– Liens avec technologies
• Motivations
Parcours professionnel
1981 ENSEEIHT, Toulouse, Informatique et mathématiquesappliquées
1981-1982 SLIGOS : Société de Services et Informatique Secteur bancaire, autorisation de paiement carte American
Express
1982-1983 Cabinet Schneider : ArchitecteDessin et comptabilité
Parcours professionnel
1984-1987 LOP-LODYC : Laboratoired’Océanographie Physique du Muséum National d’Histoire Naturelle,Laboratoire d’Océanographie Dynamique et deClimatologie, Jussieu
Développement modèle circulation générale océaniqueAdministration système et réseau UNIXParticipation à campagnes de mesure océanographiques
http://www.cnrs.fr/cw/fr/pres/Pomme/index.html
Parcours professionnel
1988-1993 CCVR : Centre de Calcul Vectoriel pour la Recherche, Palaiseau
1. Mise en œuvre serveur fichiers sous MVS2. Assistance aux utilisateurs du Cray 23. Responsable équipe assistance aux utilisateurs (7 personnes)
1993-1996 IDRIS : Institut pour le Développement desRessources en Informatique Scientifique,
OrsayCentre de calcul du CNRS
Responsable équipe support utilisateurs (15 personnes)
Parcours professionnel
Depuis 1996 IPSL : Institut Pierre-Simon Laplace des Sciences de l’environnement global, Jussieu
1. Pôle de modélisation du climat2. Responsable Informatique Scientifique (13 personnes)3. Pôle de modélisation du climat
http://www.ipsl.jussieu.fr
CETP
Centre d’Etudes des Environnements Terrestre et Planétaires CNRS-UVSQ-CNES
LMD
Laboratoire de Météorologie DynamiqueCNRS-ENS-X-UPMC-CNES
LSCE
Laboratoire des Sciences du Climat et de l’EnvironnementCNRS-CEA-UVSQ
SA
Service d’AéronomieCNRS-UPMC-UVSQ
LOCEAN
Laboratoire d’Océanographie et du Climat : Expérimentation et Approches NumériquesCNRS-IRD-UPMC-MNHN
Fédération de 5 laboratoires de recherche - Observatoire des Sciences de l’Univers
THEMES SCIENTIFIQUES ET APPROCHES
ENVIRONNEMENT GLOBAL DE LA TERRE ET ENVIRONNEMENTS
(passé, présent et évolution future aux échelles locales, régionales et globales)
• climat• composition chimique (phénomènes naturels et anthropiques)• interactions • ionosphère-magnétosphère• planétologie
EXPERIENCE, THEORIE, MODELISATION
• expériences (sol, avions, ballons, bateaux, satellites)• observatoires permanents• modélisation (processus, simulation numérique)
PLANETAIRES
Sciences de l’Univers - complexité
• Climat
• Modélisation
www.ipcc.ch
L’effet de serre
Représentation simplifiée de l’effet de serre naturel.
IPCC, 2007
L’effet de serre est bénéfique :
15°C de moyenne mondiale au lieu de :-18°C
Depuis quand l’effet de serre est-il connu?
IPSL, 2005
NOAA, WWW
650 000 ans: les carottes glaciaires
Variations de la concentration de deutérium (δD) dans les glaces antarctiques (indicateur représentatif de la température locale) ; concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) dans l’air encapsulé au coeur de la glace et provenant de mesures atmosphériques récentes. Les données couvrent 650 000 ans et les bandes grisées indiquent les périodes chaudes interglaciaires actuelle et précédentes.
IPCC, 2007
Cycle de Milankovitch
Schéma des variations de l’orbite terrestre (cycles de Milankovitch), engendrant les cycles glaciaires. ‘T’ - modification de l’orientation (de l’inclinaison) de l’axe de la Terre ; ‘E’ - modifications de l’excentricité de l’orbite (dues aux variations du petit axe de l’ellipse) ; et -’P’- précession, c.à.d. modifications au niveau de l’orientation de l’inclinaison de l’axe par rapport à un point donné de l’orbite.
IPCC, 2007
Les gaz à effet de serre
Concentrations atmosphériques des principaux gaz à effet de serre depuis 2.000 ans. Leur augmentation depuis l’ère industrielle (vers1750) est d’origine humaine. Les unités de concentration sont exprimés en parts par million (ppm) ou en parts par milliard (ppb), elles indiquent le nombre de molécules de gaz à effet de serre dans un échantillon atmosphérique donné par million ou milliard de molécules d’air,
respectivement.
IPCC, 2007
Les gaz à effet de serre par secteur d’activités en 1990 et 2004
IPCC, 2007
Les émissions de C02 par habitant en 2002 dans 20 pays
Le GIEC (IPCC)
• Groupe d’experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat• Mis en place en 1988 par :
– l'Organisation Météorologique Mondiale– le Programme pour l'Environnement des Nations Unies
• Le rôle du GIEC est d’évaluer de façon impartiale les informations internationales scientifiques, techniques et socio-économiques sur l’évolution du climat.
• Représentants des gouvernements et scientifiques • Adoption de certains documents en session plénière (1 pays, 1
voix) • Publication de rapports d’évaluation tous les 5-6 ans :
– 1990, 1995, 2001, 2007
Le GIEC (IPCC)
• 1990 : 1er rapport d’évaluation Sommet de Rio en 1992• 1995 : 2nd rapport d’évaluation Protocole de Kyoto en 1997• 2001 : 3ème rapport d’évaluation
Conférence de Al Gore, 2006 : Documentaire de D Guggenheim• 2007 : 4ème rapport d’évaluation Bali - décembre 2007
– Groupe 1 : Les bases scientifiques et physiques (janvier 2007, Paris)– Groupe 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité (avril 2007, Bruxelles)– Groupe 3 : Atténuation des changements climatiques (mai 2007, Bangkok)
IPCC, 2007
Les activités humaines ont-elles déjà influencé le climat ?
GIEC 1990 : On ne sait pas
GIEC 1995 : Peut-être
GIEC 2001 : Probablement (+ 2/3)
GIEC 2007 : Très probablement (+ 9/10)
L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du 20e siècle est très vraisemblablement dû à l’augmentation observée des gaz à effet de serre anthropiquesJouzel 2007
Le rapport du groupe 1 de 2007• Débuté en 2004• Fini en 2007• 152 auteurs• ~450 contributeurs• ~600 relecture par experts • 30,000+ commentaires
Contenu• Résumé pour décisionnaires• Résumé technique• 11 Chapitres• Questions fréquemment posées• ~5000 références à des articles
publiés dans des revues scientifiques
• ~1000 pagesDisponible sur www.ipcc.ch
IPCC, 2007
Le rapport 2007 : Les bases scientifiques et physiques
• Le système climatique
• Les observations
• Les modèles
• La validation des modèles sur le XXème siècle
• Les projections sur le XXIème siècle
• Retour sur les projections de 2001
Le système climatique
IPCC, 2007
Quels changementsont eu lieu?
Quels changementspourront se produire?
Dans quelle mesure comprenons-nous les climats passé et présent?
Simulations :
•Variation naturelle•Forçages •Climat global•Climat régional•Évènements à fort impact•Stabilisation
Observations versus Simulations
Temps : Le FuturLe PrésentPériodes paléo
et instrumentées
Observations :
•Températures•Précipitations•Couverture de glace ou de neige•Niveau des océans•Circulation•Extrêmes
IPCC, 2001
Le monde s’est réchauffé
En moyenne mondiale, la planète s’est réchauffée de 0,75°C depuis1860 si l’on se base sur plus de 12 séries de données de températures enregistrées sur de longues périodes prenant en compte les continents et les océans.
Onze des 12 dernières années sont parmi les 12 années les plus chaudes depuis 1850. IPCC, 2007
Les observationsMoyenne annuelle globale des températures relevées (points noirs) avec des écarts simples par rapport aux données. L’axe vertical gauche indique les anomalies par rapport aux moyennes des années 1961-1990, l’axe horizontal à droite indique la température actuelle estimée (en °C). Les pointes des tendances linéaires indiquent les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 (en rouge) dernières années, et correspondent aux périodes 1981-2005, 1956-2005, 1906-2005 et 1856-2005, respectivement. Notons que pour des périodes récentes plus courtes, la pente est plus raide, ce qui indique un réchauffement accéléré. La courbe de couleur bleue représente les variations décennales. Pour se rendre compte de l’importance des fluctuations, les marges d’erreur allant de 5% à 95% (en gris pâle) suivent le contour de la courbe (de ce fait, les valeurs annuelles ne dépassent pas ces limites).
Les résultats des modélisations obtenues par les forçages radiatifs pour le XX siècle laissent à penser qu’il y a eu peu de changements avant 1915, et qu’une grande partie des changements survenus au début du XX siècle sont dus à des causes naturelles, dont le changement du rayonnement solaire, le volcanisme et la variabilité naturelle. Entre 1940 et 1970, le développement industriel consécutif à la Seconde Guerre mondiale a fait augmenter la pollution dans l’hémisphère Nord, contribuant au refroidissement, tandis que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre ont été les facteurs dominants du réchauffement constaté au milieu des années 1970.
IPCC, 2007
Evolution des températures moyennes en France métropolitaine depuis 1901
onerc.gouv.org
Les évènements extrêmes
Les températures estivales moyennes en Suisse pour la période 1864-2003 ont été de l’ordre de 17°C (courbe verte). Pendant la canicule de 2003, les températures moyennes ont dépassé 22°C (trait rouge) (chaque barre verticale représente une année pour les relevés effectués sur 137 ans). La distribution de Gauss est indiquée en vert. Les années 1909, 1947 et 2003 sont mises en évidence car elles représentent des années record. Les valeurs indiquées dans le coin inférieur gauche indiquent l’écart type (σ), ainsi que l’anomalie de 2003, normalisée par l’écart type (T’/σ) pour la période 1864-2000.
IPCC, 2007
Les observations
Etendue minimale des glaces de mer arctiques pendant la période 1979 à 2005. Les points indiquent les valeurs annuelles tandis que la courbe bleue lissée montre les variations par décennie La ligne pointillée indique la tendance linéaire. Les résultats montrent une tendance linéaire de -60 +- 20 x 103 km2/an, ou approximativement -7.4 % par décennie.
IPCC, 2007
Les observations
Changements observés sur (a) la température en surface moyenne sur le globe, (b) l’élévation moyenne globale du niveau de la mer obtenue à partir de données provenant de marégraphes (bleu) et de satellites (rouge) et (c) dans la couverture neigeuse de l’hémisphère Nord en mars-avril. Tous les changements se rapportent aux moyennes correspondantes pour la période 1961à1990. Les courbes lissées représentent des moyennes décennales, tandis que les cercles indiquent les valeurs annuelles. Les zones ombrées indiquent les intervalles d’incertitudes estimées à partir d’une analyse complète des incertitudes connues (a et b) et de la série temporelle (c)
IPCC, 2007
Les modèles de climat
• Des équations• Numérisation• Programmes informatiques• Calculateurs• Résultats• Confrontation aux observations• Projections sur le futur
Historique des modèles climat
Figure 1.2
Figure 1.4
Le modèle climat de l’IPSL
19 vert. levelsAtmosphère et surf. continentale
(LMDZ - ORCHIDEE)
Océan et glace de mer(ORCA-LIM)
coupleur(OASIS)
Résolution:
Atm: 3.75°x2.5° (~350 km)
Oce: 2°x2°
Le modèle climat de l’IPSL
La validation des modèles : XXème siècle
Moyenne globale des températures en surface au cours du XX siècle, résultant d’observations (en noir) et obtenues au moyen de 58 simulations, effectués par 14 modèles climatiques différents basés sur les facteurs d’origine naturelle et humaine qui influencent le climat (en jaune). Les moyennes de ces séries suivent le trait épais rouge. Les anomalies de températures sont indiquées par rapport aux moyennes pour la période 1901-1950. Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures.
IPCC, 2007
Les modèles : XXème siècle avec forçages naturels seuls
Les variations simulées de la température mondiale moyenne basées sur le forçage naturel seulement. La courbe bleue épaisse montre la moyenne de l’ensemble multi-modèles et les courbes bleues minces et plus claires indiquent les simulations une par une. Chaque simulation a été paramétrée de façon à ce que sa couverture corresponde à la couverture des observations.Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures.
IPCC, 2007
IPCC, 2007
Résumé des principaux facteurs du forçage radiatif produit par les changements climatiques. Tous ces forçages radiatifs ont pour origine un ou plusieurs facteurs qui affectent le climat et sont associés à des activités humaines ou à des processus naturels. Les valeurs représentent les forçages entre le début de l’époque industrielle (vers 1750) et 2005. Les activités humaines sont à l’origine des changements dans les gaz ayant une longue durée de vie (ozone, vapeur d’eau, albédo de surface, aérosols et cotras). Le seul facteur naturel d’un accroissement sensible du forçage entre 1750 et 2005 a été le rayonnement solaire. Les forçages positifs on tendance à réchauffer le climat, les forçages négatifs à le refroidir. Le trait noir fin rattaché à chaque bloc de couleur représente le degré d’incertitude quant à la valeur correspondante.
Le forçage radiatif du climat
Les scénarios
IPCC, 2001
Les projectionsLes lignes en traits pleins correspondent à des moyennes globales multi-modèles du réchauffement en surface (relatif 1980-1999) pour les scénarios A2, A1B et B1, indiquées comme le prolongement des simulations du XXème
siècle. Les zones ombrées matérialisent les écarts types en plus et en moins des moyennes annuelles pour les différents modèles. La ligne orange représente l’expérience dans laquelle les concentrations étaient maintenues constantes par rapport aux valeurs de 2000. Les barres grises sur la droite représentent les meilleures estimations (ligne solide à l’intérieur de chaque barre) et l’étendue probable évaluée pour les six scénarios du RSSE. L’évaluation de la meilleure estimation et des fourchettes probables dans les barres grises inclut les nombres d’AOGCM figurant à gauche de la figure, ainsi que les résultats obtenus d’une hiérarchie indépendante de modèles et des contraintes d’observation.
IPCC, 2007
Figure 10.8
Les projections
IPCC, 2007
Les anciennes projections/ les observations Comparaison entre le
réchauffement mondial moyen et le réchauffement observé. Les variations de température observées sont représentées sous la forme de relevés annuels (puces noires) et sous forme de moyenne décennale (courbe noire). Les tendances projetées et leur amplitude telles que décrites par le premier rapport d’évaluation (PRE) et le deuxième rapport d’évaluation (DRE) sont représentées par des courbes continues verte et mauve entourées d’une zone colorée, et l’amplitude projeté selon le troisième rapport d’évaluation (TRE) est représenté par un hachurage bleu vertical. Les projections ont été ajustées pour que leur point de départ soit la valeur décennale observée en 1990. Des projections moyennes multi-modèles de ce rapport pour les scénarios B1, A1B et A2 du RSSE sont représentés pour la période courant de 2000 à 2025 sous la forme de courbes bleue, verte et rouge, les marges d’incertitude étant indiquées à droite du tableau, sur l’axe vertical. La courbe orange représente les projections modélisées de réchauffement si les concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols étaient constantes et à leur niveau de l’an 2000 - elle représente donc le réchauffement engagé.
IPCC, 2007
Le niveau des mersEvolution globale spatio-temporelle du niveau de la mer (écart par rapport à la moyenne des années 1980-1999) dans le passé et projections dans le futur. Il n’existe pas de mesures globales du niveau de la mer pour la période précédant 1870. Les zones ombrées en gris indiquent les incertitudes des estimations à long terme de l’évolution du rythme de l’élévation du niveau de la mer. La ligne rouge représente le niveau de la mer mondial moyen d’après les données marégraphiques, tandis que les zones ombrées en rouge indiquent les intervalles des variations par rapport à une courbe régulière. La ligne verte représente le niveau de la mer moyen mesuré par altimétrie satellitaire. Les zones ombrées en bleu indiquent la gamme des projections de modèles du scénario A1B du RSSE pour le XXI siècle par rapport à la moyenne des années 1980-1999, les calculs ayant été effectués indépendamment des observations. Au-delà de l’année 2100, les projections dépendent de plus en plus du scénario d’émissions. Dans les centaines ou milliers d’années à venir le niveau de la mer pourrait s’élever de quelques mètres
IPCC, 2007
Un extrait du chapitre 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité
IPCC, 2007
Evolution du nombre annuel de jours de gel à Nancy et Toulouse de 1951 à 2003
onerc.gouv.org
Dates de vendanges en Côtes du
Rhône méridionales depuis 1945
onerc.gouv.org
Un extrait du chapitre 3 :
Atténuation des changements climatiques
IPCC, 2007
Le protocole de Kyoto (signé en 1997) propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.
2008-2013 : 5ème rapport du GIEC
• Figer les modèles en 2008– Plus de qualité– Plus de complexité– Plus de résolution– Ensembles de simulations
• Réaliser les simulations en 2009-2010– Compromis coût/ressources calcul disponibles
• Distribuer les résultats pour les groupes 1, 2 et 3– Earth System Grid : Coopération des centres de
distribution des données.
CMIP5 Experiment Design
“Near-Term”(decadal)
“Long-Term”(century & longer)
TIER 1
TIER 2
CORE
“realistic”
diagnostic (initialized ocean state)
prediction & predictabilit
yCORE
TIER 1
Also “time-slice” experiments for 2030-2040
DRAFT
CMIP5 Long-term ExperimentsDraft from WGCM meeting, September, 2008
Coupled carbon-cycle climate models only
All simulations are forced by prescribed concentrations except those “E-driven” (i.e., emission-
driven).
D & A ensembles
Control, AMIP, & 20 C
RCP4.5, RCP8.5
ensembles: AMIP & 20 C
natural-only,
GHG-only
indivi
dual
forcin
g
RCP2.X, RCP6
extend RCP4.5
to 2300
extend RCP8.5 & RCP2.X
to 2300
ensemble of
abrupt 4xCO2
5-yr runs
aqua
planet
(clouds)
unform ΔSST
(clouds)
Mid-Holocene &
LGM
last
millennium
E-driven RCP8.5
E-driven control & 20 C
patterned
ΔSST
(clouds)
sulfate aerosol
forcing ca. 2000
AC&C4
(chemistry)
1%/yr CO2 (140 yrs)
abrupt 4XCO2 (150 yrs)
fixed SST with 1x & 4xCO2
radiation code sees 1xCO
2 (1% or 20C+RCP4.5)
carbon cycle sees 1XCO2 (1% or 20C+RCP4.5)
DRAFT
CMIP5 Decadal Predictability/Prediction ExperimentsDraft from WGCM meeting, September, 2008
additional predictions
Initialized in ‘01, ’02, ’03 … ‘09
100-yr
“control” &
1% CO2
prediction with 2010
Pinatubo-like eruption
alternative
initialization
strategies
atmos.
chemistry &/or
aerosols &/or
regional air
qualityprescribed SST time-slices
extend
ensembles
from O(3) to
O(10)
members
hindcasts without
volcanoes
30-year hindcast and prediction ensembles:
initialized 1960, 1980 & 2005
10-year hindcast & prediction ensembles:
initialized 1960, 1965, …, 2005
DRAFT
Modèle “système Terre” de l'IPSLIPSL-CM5-ESM
Oce: NEMOrésol H: 2°résol V: L31glace de mer: LIM2 (LIM3 ?)biogéochimie: PISCES
Atm: LMDZ-496x95 (4°x 2°) <- résol H: 144x143 (2.5°x1.25°)
PMIP résol V: L19 ou ( L39 ? )
INCA
Aérosols: INCA-aer
Off-line On-line
Ozone: Off-line On-line
Végét: ORCHIDEE Cycle du carbone
Utilisation des sols
Végétation dyn.
Couplage: OASIS-3
Execution, post-traitement, mise à disposition des données
CalculateursEtat des lieux dans le monde
• Top 500 : www.top500.org• Performance sur test LINPACK (algèbre linéaire)• Parution en juin en novembre depuis 1993• Mars 2002 - Juin 2004 : Japon, Earth Simulator en
1ère position• Juin 2008 : 1ère machine au Petaflops (1015 Flops,
129 600 cœurs)
• Novembre 2008 : 2 machines au Petaflops
http://www. www.es.jamstec.go.jp/esc/eng
Evolution des calculateurs
• Assurer la production scientifique• Anticiper les évolutions technologiques
processeur(vectoriel,superscalaire)compilateurdirectives OpenMP
noeudéchange de messages (MPI)
Mémoire
clusteréchange de messages (MPI)
MetacomputingGrid computingData computing
Internet
Superscalaireparallèle100 000 proc
Historique des modèles climat
Figure 1.2
Figure 1.4
Sciences de l’Univers - liens avec technologies
InformatiqueCalculateurs :
du Cray 1 au Earth SimulatorRéseaux :
de l’accès téléphonique 300bauds à Internet (ADSL, 10 Mbps)
Données : du Mo (106) au Po (1012)
Sciences de l’Univers - liens avec technologies
Applications :• Résolutions des modèles• Complexité des modèles• Compréhension des processus• Bases de données distribuées• Travail coopératif
Quelles constantes ?
Technologies évoluent, bases restent :
Bases numériques :• erreur d’arrondie• algorithmes
Langages évoluent, méthodes restent :• Assembleur, Fortran, C, C++, python• vérification, debogage, cas limites
Motivations
Travail dans la recherche • questionnement permanent• évolution des questions traitées• interactions avec tous scientifiques :• physique, math, informatique, …• interactions internationales : coopétition• diversité des fonctions
Conclusion
Fondamentaux• Math, • Calcul numérique, • Recherche d’erreurs
Nouvelles techniques• Les repérer, • Les connaître, • Les mettre en oeuvre
Merci pour votre attention
Bilan personnel
• Scientifique :– Des séries d’observations plus longues– Des moyens d’observation mondiaux : satellites– Des ordinateurs plus puissants– Des modèles climat plus complexes– Un domaine scientifique en évolution– Une mobilisation scientifique internationale
• Citoyen :– Des questions mondiales– Des inquiétudes individuelles– Des réponses/actions politiques mondiales
• Surprise, gratitude, fierté, responsabilité
Plan
• L'effet de serre– Qu’est-ce que c’est?– Depuis quand l’effet de serre est-il connu?– Les gaz à effet de serre : observations et chiffres
• Le GIEC Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat
– Qu’est-ce que c’est?– Le rapport 2001 , Al Gore– Le rapport 2007
• les projections• le retour sur les projections de 2001
• Bilan personnel
Que faire?
• Agir• Réduire les émissions dans tous les
secteurs• Rester en dessous de 2°C
supplémentaire• Bali - décembre 2007 - l’après 2012• Croissance propre
Sur la toile
www.ipcc.ch
www.effet-de-serre.gouv.fr
www.bilancarbonepersonnel.org
www.rac-f.org
…
Merci
Olivier Arzel, Jacques Bellier, Rachid Benshila, Sandrine Bony, Julien Boé, Laurent Bopp, Olivier Boucher, Jean-Philippe Boulanger, Pascale Braconnot, Alain Braun, Patrick Brockmann, Patricia Cadule, Christophe Cassou, Arnaud Caubel, Fabrice Chauvin, Francis Codron, Nathalie de Noblet, Sébastien Denvil, Michel Déqué, Sébastien Dominiak, Hervé Douville, Jean-Louis Dufresne, Laurent Fairhead, Thierry Fichefet, Marie-Angèle Filiberti, Marie-Alice Foujols, Claude Frankignoul, Pierre Friedlingstein, Gillaume Gastineau, Christophe Genthon, Josephine Ghattas, Anne-Laure Gibelin, Katarina Goubanova, Jean-Yves Grandpeix, Eric Guilyardi, Didier Hauglustaine, Frédéric Hourdin, Abderaman Idelkadi, Soumaya Jamili, Masa Kageyama, Gherart Krinner, Alexandre Laîné, Alban Lazar, Phu Le Van, Claire Lévy, Laurent Li, François Lott, Gurvan Madec, Eric Maisonnave, Pascal Marquet, Olivier Marti, Sébastien Masson, David Salas y Melia, Ionela Musat, Serge Planton, Johannes Quaas, Annie Rascol, Catherine Ritz, Jean-François Royer, Victoria Serafini, Florence Sevault, Samuel Somot, Didier Swingedouw, Claude Talandier, Laurent Terray, Pascal Terray, Hubert Teyssèdre, Sophie Tyteca, Sophie Valcke, Nicolas Viovy, Aurore Voldoire.