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revue neurologique 168 (2012) A1–A48 A37 Conclusion.– Une malformation vasculaire intéressant la moelle cervicale peut décompenser de manière brutale, en mimant un tableau d’AVC ischémique. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.237 R43 Influence d’un déclin cognitif préexistant sans démence sur le devenir à 3 mois des patients thrombolysés Kei Murao , Marie Bodenant , Charlotte Cordonnier , Hilde Henon , Florence Pasquier , Régis Bordet , Didier Leys Départements de neurologie et pharmacologie clinique, université Lille Nord de France, CHU de Lille, 59037 Lille, France Mots clés : Déclin cognitif préexistant ; Ischémie cérébrale ; Thrombolysés Introduction.– Chez les patients traités par rt-PA pour ischémie cérébrale, aucune étude n’a évalué l’influence pronostique d’un déclin cognitif non démentiel, circonstance plus fré- quente que la démence en pratique. Objectifs.– Déterminer si les patients non déments ayant un déclin cognitif préexistant ont un plus mauvais pronostic après traitement par rt-PA pour une ischémie cérébrale. Méthodes.– Parmi 510patients consécutifs traités par rt-PA pour une ischémie cérébrale, 106 (50,9 % d’hommes, âge médian 68 ans) ont consenti à participer à une étude incluant une évaluation systématique de l’état cognitif préexistant. Nous n’avons pas inclus les patients traités par voie arté- rielle, ayant un Rankin préalable à 2 ou plus, ou déments avant l’admission (diagnostiqués en milieu spécialisé, ou a poste- riori par IQCODE). Résultats.– Quarante patients sur 106 avaient un déclin cogni- tif non démentiel : ils étaient plus âgés (médiane 73 ans vs 65, p = 0,005) et avaient moins d’hypercholesterolémie (OR : 2,67 ; 95 % CI : 1,17–6,08), moins de causes cardio-emboliques (OR : 0,38 ; 95 % CI : 0,16–0,90), moins de Rankin < 1 à 7 jours (OR : 0,35 ; 95 % CI : 0,15–0,83) et 0–2 à 3 mois (OR : 0,40 ; 95 % CI : 0,18–0,91), mais pas de différence significative de mortalité (7 jours et 3 mois), et d’hémorragies cérébrales symptoma- tiques. Discussion.– Les patients ayant un déclin cognitif non démen- tiel n’avaient pas plus d’hémorragies cérébrales après rt-PA et leur mortalité était comparable à celle des patients cogniti- vement normaux, mais leur récupération fonctionnelle était moins bonne. Cela suggère que la perte de plasticité cérébrale contribue davantage au moins bon pronostic que les compli- cations hémorragiques. Conclusion.– Chez les patients thrombolysés, un déclin cognitif sans démence pourrait-être associé à une moindre efficacité du rt-PA. Une grande étude franco-japonaise (Ophelie-Cog) déterminera si un bénéfice persiste néanmoins. Informations complémentaires.– Kei Murao aviat la bourse du Government franc ¸ ais. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.238 R44 La dépression post-accident vasculaire cérébral (DPAVC) en milieu hospitalier à Ouagadougou (Burkina Faso) Christian Napon , Arnaud Kabore , Anselme Alfred Dabilgou , Allassane Drave , Jean Kabore Neurologie, CHU Yalgado-Ouédraogo, 7022 Ouagadougou, Burkina Faso Mots clés : Dépression ; Accident vasculaire cérébral ; Hémiplégie Introduction.– La dépression post-accident vasculaire cérébral (DPAVC) est fréquente et son délai de survenue est variable. Sous diagnostiquée et lourde de conséquences, la DPAVC n’avait jamais été décrite dans notre contexte. Objectifs.– Notre objectif général était d’étudier les aspects épi- démiologiques, cliniques, thérapeutiques de la DPAVC dans le service de neurologie du CHU Yalgado-Ouédraogo de Ouaga- dougou. Méthodes.– Il s’agissait d’une étude transversale de 21 mois allant du 06 février 2009 au 14 novembre 2010. Elle a concerné tous les cas d’AVC hospitalisés durant la période d’étude dont le délai entre la survenue de l’ictus et la sortie de l’hôpital était supérieur ou égal à 2 semaines. Une fois le diagnostic de DPAVC posé par les critères du DSM IV, sa sévérité était éva- luée par l’échelle MADRS (Montgomery and Asberg Depression Rating Scale). Les patients DPAVC étaient revus 2mois après l’ictus pour réévaluer leur dépression. Résultats.– Sur 167 hospitalisations pour AVC, 65 patients avaient une DPAVC (38,9%). L’âge moyen était de 56,9ans avec des extrêmes de 29 et 84 ans. La sex-ratio était de 0,9. Les AVC ischémiques étaient majoritaires (53,8%). Quarante- trois patients (66,15%) présentaient une DPAVC mineure et 22patients (33,85%), une DPAVC majeure. La DPAVC a été précoce dans 73,8 % des cas (délai 30 jours). Un traitement antidépresseur a concerné 28 patients (43,1 %). L’évolution a deux mois chez 31 patients était favorable dans 29 % des cas. Discussion.– La DPAVC est fréquente dans notre contexte. Elle compromet le pronostic fonctionnel et augmente le risque de morbidité et de mortalité. Sa spécificité réside dans un ensemble de particularités sémiologiques : survenue précoce après l’AVC, incidence plus importante que pour les autres pathologies médicales, lien avec certaines localisations encé- phaliques et prédominance de la symptomatologie somatique et cognitive de la dépression. Conclusion.– La DPAVC devrait être recherchée systématique- ment chez tout hémiplégique, en particulier à la phase précoce, lors des entretiens réguliers avec la famille, et devant toute modification du bilan cognitif du patient. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.239 R45 Infarctus de l’artère choroïdienne antérieure secondaire à une dysplasie fibromusculaire (DFM) intracrânienne isolée, se manifestant par un « capsular warning syndrome » : à propos d’un cas Tri-Bao Nguyen , Mathieu Bataille , Julien Cogez , Vincent de la Sayette , Gilles Defer , Fausto Viader Unité de neurologie vasculaire, CHU de Caen, 14000 Caen, France Mots clés : Infarctus choroïdien Antérieur ; Dysplasie fibromusculaire ; Capsular warning syndrome Introduction.– La DFM est une artériopathie idiopathique des vaisseaux de moyen calibre, touchant classiquement les artères cervicales, et rarement isolée aux artères intracrâ- niennes. Elle peut se manifester par une ischémie cérébrale. Observation.– Un patient de 18 ans, sans antécédent médical, présente un déficit moteur pur de l’hémicorps gauche spon- tanément régressif en 1heure. L’IRM encéphalique montre un infarctus de l’artère choroïdienne antérieure droite. Un traite- ment anti-agrégant plaquettaire est débuté. L’artériographie cérébrale révèle une sténose segmentaire de la portion dis- tale de la carotide interne droite et à l’origine de l’artère

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Page 1: Infarctus de l’artère choroïdienne antérieure secondaire à une dysplasie fibromusculaire (DFM) intracrânienne isolée, se manifestant par un « capsular warning syndrome » :

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nfluence d’un déclin cognitif préexistant sansémence sur le devenir à 3 mois des patientshrombolysései Murao , Marie Bodenant , Charlotte Cordonnier ,ilde Henon , Florence Pasquier , Régis Bordet , Didier Leys

Départements de neurologie et pharmacologie clinique, universitéille Nord de France, CHU de Lille, 59037 Lille, France

ots clés : Déclin cognitif préexistant ; Ischémie cérébrale ;hrombolysés

ntroduction.– Chez les patients traités par rt-PA pour ischémieérébrale, aucune étude n’a évalué l’influence pronostique’un déclin cognitif non démentiel, circonstance plus fré-uente que la démence en pratique.bjectifs.– Déterminer si les patients non déments ayant unéclin cognitif préexistant ont un plus mauvais pronosticprès traitement par rt-PA pour une ischémie cérébrale.éthodes.– Parmi 510 patients consécutifs traités par rt-PAour une ischémie cérébrale, 106 (50,9 % d’hommes, âgeédian 68 ans) ont consenti à participer à une étude incluant

ne évaluation systématique de l’état cognitif préexistant.ous n’avons pas inclus les patients traités par voie arté-

ielle, ayant un Rankin préalable à 2 ou plus, ou déments avant’admission (diagnostiqués en milieu spécialisé, ou a poste-iori par IQCODE).ésultats.– Quarante patients sur 106 avaient un déclin cogni-if non démentiel : ils étaient plus âgés (médiane 73 ans vs 65,= 0,005) et avaient moins d’hypercholesterolémie (OR : 2,67 ;5 % CI : 1,17–6,08), moins de causes cardio-emboliques (OR :,38 ; 95 % CI : 0,16–0,90), moins de Rankin < 1 à 7 jours (OR :,35 ; 95 % CI : 0,15–0,83) et 0–2 à 3 mois (OR : 0,40 ; 95 % CI :,18–0,91), mais pas de différence significative de mortalité7 jours et 3 mois), et d’hémorragies cérébrales symptoma-iques.iscussion.– Les patients ayant un déclin cognitif non démen-

iel n’avaient pas plus d’hémorragies cérébrales après rt-PA eteur mortalité était comparable à celle des patients cogniti-ement normaux, mais leur récupération fonctionnelle étaitoins bonne. Cela suggère que la perte de plasticité cérébrale

ontribue davantage au moins bon pronostic que les compli-ations hémorragiques.onclusion.– Chez les patients thrombolysés, un déclin cognitifans démence pourrait-être associé à une moindre efficacitéu rt-PA. Une grande étude franco-japonaise (Ophelie-Cog)éterminera si un bénéfice persiste néanmoins.

nformations complémentaires.– Kei Murao aviat la bourse duovernment francais.

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a dépression post-accident vasculaire cérébralDPAVC) en milieu hospitalier à OuagadougouBurkina Faso)hristian Napon , Arnaud Kabore , Anselme Alfred Dabilgou ,llassane Drave , Jean Kabore

Neurologie, CHU Yalgado-Ouédraogo, 7022 Ouagadougou, Burkinaaso

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Mots clés : Dépression ; Accident vasculaire cérébral ;HémiplégieIntroduction.– La dépression post-accident vasculaire cérébral(DPAVC) est fréquente et son délai de survenue est variable.Sous diagnostiquée et lourde de conséquences, la DPAVCn’avait jamais été décrite dans notre contexte.Objectifs.– Notre objectif général était d’étudier les aspects épi-démiologiques, cliniques, thérapeutiques de la DPAVC dans leservice de neurologie du CHU Yalgado-Ouédraogo de Ouaga-dougou.Méthodes.– Il s’agissait d’une étude transversale de 21 moisallant du 06 février 2009 au 14 novembre 2010. Elle a concernétous les cas d’AVC hospitalisés durant la période d’étude dontle délai entre la survenue de l’ictus et la sortie de l’hôpitalétait supérieur ou égal à 2 semaines. Une fois le diagnostic deDPAVC posé par les critères du DSM IV, sa sévérité était éva-luée par l’échelle MADRS (Montgomery and Asberg DepressionRating Scale). Les patients DPAVC étaient revus 2 mois aprèsl’ictus pour réévaluer leur dépression.Résultats.– Sur 167 hospitalisations pour AVC, 65 patientsavaient une DPAVC (38,9 %). L’âge moyen était de 56,9 ansavec des extrêmes de 29 et 84 ans. La sex-ratio était de 0,9.Les AVC ischémiques étaient majoritaires (53,8 %). Quarante-trois patients (66,15 %) présentaient une DPAVC mineure et22 patients (33,85 %), une DPAVC majeure. La DPAVC a étéprécoce dans 73,8 % des cas (délai ≤ 30 jours). Un traitementantidépresseur a concerné 28 patients (43,1 %). L’évolution adeux mois chez 31 patients était favorable dans 29 % des cas.Discussion.– La DPAVC est fréquente dans notre contexte. Ellecompromet le pronostic fonctionnel et augmente le risquede morbidité et de mortalité. Sa spécificité réside dans unensemble de particularités sémiologiques : survenue précoceaprès l’AVC, incidence plus importante que pour les autrespathologies médicales, lien avec certaines localisations encé-phaliques et prédominance de la symptomatologie somatiqueet cognitive de la dépression.Conclusion.– La DPAVC devrait être recherchée systématique-ment chez tout hémiplégique, en particulier à la phaseprécoce, lors des entretiens réguliers avec la famille, et devanttoute modification du bilan cognitif du patient.

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Infarctus de l’artère choroïdienne antérieuresecondaire à une dysplasie fibromusculaire(DFM) intracrânienne isolée, se manifestant parun « capsular warning syndrome » : à proposd’un casTri-Bao Nguyen , Mathieu Bataille , Julien Cogez ,Vincent de la Sayette , Gilles Defer , Fausto ViaderUnité de neurologie vasculaire, CHU de Caen, 14000 Caen, France

Mots clés : Infarctus choroïdien Antérieur ; Dysplasiefibromusculaire ; Capsular warning syndromeIntroduction.– La DFM est une artériopathie idiopathique desvaisseaux de moyen calibre, touchant classiquement lesartères cervicales, et rarement isolée aux artères intracrâ-niennes. Elle peut se manifester par une ischémie cérébrale.Observation.– Un patient de 18 ans, sans antécédent médical,présente un déficit moteur pur de l’hémicorps gauche spon-tanément régressif en 1 heure. L’IRM encéphalique montre un

ment anti-agrégant plaquettaire est débuté. L’artériographiecérébrale révèle une sténose segmentaire de la portion dis-tale de la carotide interne droite et à l’origine de l’artère

Page 2: Infarctus de l’artère choroïdienne antérieure secondaire à une dysplasie fibromusculaire (DFM) intracrânienne isolée, se manifestant par un « capsular warning syndrome » :

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choroïdienne antérieure faisant évoquer une DFM intracrâ-nienne isolée. Le bilan cardiaque, biologique, immunologiqueainsi que l’analyse du liquide céphalo-rachidien sont nor-maux. L’anticoagulation efficace par héparine sodique, lemaintien d’une pression artérielle (PA) élevée par perfusionde macromolécules et noradrénaline (monitoring de la PApar un cathéter central) et le repos au lit en décubitus dor-sal strict n’empêchent pas la survenue de 13 épisodes en5 jours, identiques et régressifs en moins d’une heure. Il seconstitue finalement une hémiplégie brachio-faciale gauchepermanente le sixième jour.Discussion.– La DFM intracrânienne isolée est rare. Elle touchesouvent des sujets très jeunes. Dans notre cas, l’ischémie céré-brale s’est manifestée par un « capsular warning syndrome »plus souvent décrit dans les accidents lacunaires que territo-riaux.Conclusion.– En dépit des diverses thérapeutiques rappor-tées (anti-agrégants, anticoagulants, thrombolyse), aucune nesemble constamment efficace et il n’existe aucune recom-mandation concernant la prise en charge de ce syndrome.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.240

R46

Dysfonction érectile post-accident vasculairecérébrale à BrazzavillePaul Macaire Ossou-Nguiet a, Fanck Ladys Bandzouzi a,Bébène Bandzouzi-Ndamba a,Sévérin Wencesl Odzebe Anani b, Alain Prosper Bouya b,Edgard Matali a, Richard Bileckot c

a Neurologie, CHU, 32 Brazzaville, Congob Urologie, CHU, 32 Brazzaville, Congoc Réeducation fonctionelle, CHU, 32 Brazzaville, Congo

Mots clés : Brazzaville ; Dysfonction érectile ; AVCIntroduction.– Les troubles sexuels post-accident vasculairescérébraux (AVC) sont peu documentés, par rapport aux autrestroubles. Pourtant, Ils sont fréquents et altèrent la qualité devie, non seulement du patient, mais aussi du couple.Objectifs.– Le but de ce travail était d’étudier les caractéris-tiques de la dysfonction érectile (DE) chez les patients victimesd’AVC, en étudiants les facteurs associés et le retentissementdans la vie sexuelle du patient.Méthodes.– Il s’agit d’une étude transversale réalisée de févrierà octobre 2011, ayant permis de recenser, 54 cas de dysfonctionérectile sur 104 patients, vu en consultation pour un suivi post-AVC au CHU de Brazzaville.Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le statut matrimonial,les facteurs de risque, la localisation de l’hémiplégie, la caused’AVC, le score de Rankin modifié et NIHSS, l’index internatio-nal de la dysfonction érectile (IIEF-5) dans sa version francaise.Le logiciel SPSS12 a servi pour l’analyse statistique.Résultats.– La fréquence de dysfonction érectile post-AVCétait de 51,92 %, l’âge moyen était 56,32 ans ; la tranched’âge la plus touchée était celle de 55 à 64 ans. Le délaimoyen de survenue de la dysfonction érectile après l’AVCétait de 5 mois. L’hypertension artérielle était retrouvée dans85 %, mais n’était pas associée à la survenue de la DE,seule hypercholestérolémie était bien corrélée au risque dela dysfonction érectile (p = 0,048) et à la sévérité (p = 0,01).La DE était modérée dans 61,1 % et presque supportabledans.Discussion.– La fréquence de la DE varie de 36 à 75 % dansla littérature, avec des différences essentiellement liées à la

méthodologie. L’âge moyen de notre étude est proche de celuirapporté dans la littérature. L’hypertension artérielle, bien quefréquente n’est associée à la survenue de la DE ; cependant,l’hypercholestérolémie est associée non seulement à la sur-

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venue de la DE, mais aussi à sa sévérité. Cette association adéjà été rapportée.Conclusion.– La dysfonction érectile post-AVC, est fré-quente avec un retentissement dans la vie du couple.L’hypercholestérolémie est un facteur indépendant de risquede survenue et de sévérité d’une DE post-AVC.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.241

R47

Les manifestations neurovasculaires de lamaladie de Behcet : à propos de 47 casSalwa Oumari , Ilham Harrizi , Lamia Raji ,Hicham El Otmani , Bouchra El Moutawakil ,Mohamed Abdou Rafai , Ilham SlassiNeurologie, CHU Ibnou-Rochd, 20000 Casablanca, Maroc

Mots clés : Maladie de Behcet ; Manifestationsneurologiques ; ImagerieIntroduction.– La maladie de Behcet est une vascularitemultisystémique. Les manifestations neurologiques sontpolymorphes, réalisant souvent des tableaux sévères.Objectifs.– Description des aspects cliniques, radiologiques,thérapeutiques et évolutifs d’une série de neurobehcet.Méthodes.– Étude rétrospective (2000–2011) au service de neu-rologie du centre hospitalier universitaire de Casablanca desdossiers des patients ayant une atteinte neurologique dansle cadre d’une maladie de Behcet retenue selon les critèresinternationaux.Résultats.– Quarante-sept patients dont 30 hommes avec unâge moyen 31 ans étaient retenus. La répartition des atteintesneurologiques était : rhombencéphalite 44 %, méningite asep-tique 40 %, thrombose veineuse 32 %, accident vasculaireischémique artériel 10,7 % et myélite dans 4 %. Le traite-ment consistait en une corticothérapie, immunosuppressionou anticoagulation selon le type d’atteinte. L’évolution étaitmarquée par la récupération 34 %, stationnaire 40 %, récidive8, 5 %, décès 6,3 %.Discussion.– La fréquence des manifestations neurologiques aucours de la maladie de Behcet varie de 5 à 35 %. La throm-bophlébite cérébrale et les méningo-encéphalites dont lepronostic est plus sévère prédominent. La maladie de Behcetest fréquente dans notre contexte, placant le neurologue ensituation privilégiée pour en poser le diagnostic surtout queles signes cutanés spécifiques sont souvent négligés.Conclusion.– Les manifestations neurologiques de la maladiede Behcet ont un pronostic sévère qui dépend étroitement dela précocité du traitement.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.242

R48

Facteurs prédictifs de transformationhémorragique de l’infarctus cérébral partomodensitométrie cérébrale multi-modalitésOzlem Ozkul a, Evelyne Guegan-Massardier a,Aude Triquenot-Bagan a, Pierre Verdure a,Emmanuel Gérardin b

a Neurologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen, Franceb Radiologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen, France

Mots clés : Accident vasculaire cérébral ; Transformationhémorragique ; Produit perméabilité-surface

Introduction.– La transformation hémorragique (TH) est unecomplication grave de l’infarctus cérébral (AIC). Prédire lerisque de TH est indispensable au praticien notamment pourla décision de thrombolyse.