inauguration de la centrale de gÉothermie du ......2016/10/11 · forage du 1er puits de...
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DOSSIER DE PRESSE 11 octobre 2016
INAUGURATION DE LA CENTRALE DE GÉOTHERMIE DU NOUVEAU RÉSEAU DE CHALEUR DE BAGNEUX ET DE CHÂTILLON, BAGÉOPS
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SOMMAIRE
1. UN RÉSEAU DE CHALEUR A BAGNEUX ET A CHÂTILLON, UN PROJET
AMBITIEUX ET DURABLE …………………………………….……………………….3
2. LA GÉOTHERMIE, UNE SOLUTION ENERGETIQUE VERTUEUSE…………7
3. ANNEXES…………………………………………………………………………....10
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1. UN RESEAU DE CHALEUR A BAGNEUX ET CHÂTILLON, UN PROJET
AMBITIEUX ET DURABLE
Les villes de Bagneux et de Châtillon ont décidé de s’engager dans un projet ambitieux et durable : réaliser
entièrement un réseau de chaleur utilisant la géothermie, une ressource naturellement présente dans les sous-sols et
respectueuse de l’environnement.
Ce réseau est baptisé Bagéops : Ba pour Bagneux, Gé pour la terre en grec et Ops pour la richesse en latin. Un
nom significatif pour une énergie renouvelable située à 1 800 mètres sous terre.
Retour sur un projet porteur de sens pour la commune de Bagneux
Les communes de Bagneux et de Châtillon ont transféré leur compétence en matière de mise en œuvre d’installations
de production et de distribution d’énergie géothermique au Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour les
Energies et les Réseaux de Communication (SIPPEREC).
Les études du SIPPEREC ont démontré la faisabilité technique et économique du projet et, à l’issue de l’appel d’offres
pour la réalisation, la conception et l’exploitation du futur réseau de chaleur, le SIPPEREC a attribué le contrat pour
une durée de 30 ans à Dalkia. La société Bagéops, créée par Dalkia, est spécialement dédiée à la conception et
l’exploitation de la centrale et du nouveau réseau de géothermie de Bagneux.
Le réseau de chaleur et la centrale géothermique ont été mis en service à l’automne 2016 après deux ans et demi de
travaux. Ils couvrent les besoins en chauffage et eau chaude sanitaire d’environ 10 000 équivalents-logements
(équipements publics, immeubles collectifs d’habitation et entreprises).
La géothermie assure un taux de couverture en énergie
renouvelable de 60 % et 15 000 tonnes de CO2 seront
évitées chaque année, soit l’équivalent des émissions
de 5 000 voitures par an. Le réseau, d’une longueur
de 12 km, est raccordé à 48 sous-stations (cf.
annexe « fonctionnement d’un réseau de chaleur).
Choisir la géothermie, c’est un acte fort qui s’inscrit
dans les actions de développement durable poussées
par le Grenelle de l’environnement et par le schéma
régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE) d’Ile-
de-France. Aujourd’hui, on compte 40 réseaux de
chaleur géothermique en France, dont 80 % en Ile-de-
France. Les 29 réseaux franciliens de chaleur
géothermique desservent ainsi 145 000 équivalents-
logements. Les engagements pris au niveau national
(notamment diviser par 4 les émissions de gaz à effet
de serre d’ici 2020) encouragent son développement :
d’ici à 2020, la production d’énergie par géothermie
devrait être multipliée par six.
Chiffres clés forage :
- Forage à 1 800 mètres de profondeur de 2 puits de géothermie
- 4 mois de travaux 24h/24, 7j/7
- Puissance de la centrale géothermique et des 2 pompes à chaleur : 15 MW
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Les étapes du projet : Ce nouveau réseau de chaleur géothermique a nécessité la construction de toutes les installations
Forage :
Le forage à 1800 mètres de profondeur s’est déroulé entre novembre 2014 et mars 2015.
Réseau de chaleur
Les travaux du réseau de chaleur géothermique de Bagneux
et la construction des sous-stations ont débuté en mars 2015
et se sont achevés en juin 2016.
Centrale géothermique
Le nouveau réseau de chauffage urbain et les sous-stations ont été raccordés à la centrale géothermique, construite
entre juillet 2015 et avril 2016. Cette dernière est associée à deux pompes à chaleur d’une puissance totale de
15 MW.
Afin de fournir l’appoint nécessaire à la centrale géothermique, une chaufferie a été rénovée et est utilisée :
o Chaufferie de l’AFUL « Fontaine » au sud (10 MW)
Mise en service du réseau de chaleur à Bagneux : automne 2016
Première saison de chauffage automne/hiver 2016 - 2017
Préparation de la plateforme
de forage 14/10/2014
Plateforme de forage prête à accueillir la machine de forage
03/11/2014
Arrivée de la machine de
forage 07/11/2014 Forage du 1
er puits de
géothermie 13/11/2014
Chiffres clés réseau :
- 12 km de réseau - 1 an et demi de travaux - 48 sous-stations créées - 9 500 équivalents logements
raccordés
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Verdissement du réseau de chaleur de Châtillon. Châtillon, ville voisine de Bagneux, a décidé de passer son réseau de chauffage urbain de près de 3
kilomètres au vert en le raccordant à Bagéops. Cette liaison entre ces deux réseaux va permettre à 18
bâtiments d’être chauffés par la géothermie.
Les points forts du projet :
- Une maîtrise technique de Dalkia à créer un nouveau réseau de chaleur associée à son expertise de la géothermie.
- Un taux d’énergie renouvelable de 60 %.
- Un taux de TVA réduit à 5,5 % pour l’usager.
- Une solution vertueuse pour lutter contre la précarité énergétique.
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L’investissement sur le périmètre de Bagneux
L’investissement total s’élève à 34 millions d’euros, décomposé de la manière suivante :
- 21 M € : investissement pour la réalisation des moyens de production.
- 13 M € : investissement pour la création du réseau de chauffage urbain et des sous-stations.
L’opération est soutenue financièrement par le fonds chaleur mis en place par l’ADEME et la Région Ile-de-France à
hauteur de 6 770 786 euros (50 % pour l’ADEME et 50 % pour la Région).
L’investissement pour l’extension du réseau Bagéops vers celui de Châtillon L’investissement total s’élève à 4 millions d’euros, décomposé de la manière suivante :
2,8 M € : investissement pour le maillage et les sous-stations.
1,2 M € : investissement pour les travaux en centrale.
L’opération est soutenue financièrement par le fonds chaleur mis en place par l’ADEME et la Région Ile-de-France à
hauteur de 1 304 100 euros (869 400 € pour l’ADEME et 434 700 € pour la Région).
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2. LA GEOTHERMIE, UNE SOLUTION ENERGETIQUE VERTUEUSE
La géothermie consiste à exploiter la chaleur naturellement contenue dans le sous-sol pour produire de la chaleur ou
de l’électricité. Aujourd’hui, elle occupe la troisième place des énergies renouvelables en France.
La géothermie : une énergie durable Le terme de géothermie désigne aussi bien la science des phénomènes thermiques terrestres que la valorisation
énergétique de ces derniers. Il s’agit, dans ce deuxième cas, d’une énergie renouvelable en fort développement.
Exploiter la chaleur contenue dans le sol et dans les nappes souterraines d’eaux captives (les « aquifères ») pour
satisfaire les besoins de chauffage est une idée déjà ancienne.
Les premières traces d'utilisation de la géothermie par l'homme étaient les thermes, il y a près
de 20 000 ans. Dans l’Antiquité, les Grecs, puis les Romains utilisaient les bains publics
comme un lieu de rencontre, d’échanges d’idées et d’hygiène.
À partir du XIXe siècle, les progrès techniques permettent de chercher la chaleur de plus en
plus en profondeur et de l'exploiter de mieux en mieux.
En France, on réalise entre 1833 et 1841, dans le quartier de Grenelle à Paris, le premier
forage pour capter, à 548 mètres de profondeur, une eau à 30°C.
Selon l’ADEME, l’énergie géothermale est exploitée dans quelque 70 pays dans le monde,
pour une puissance totale de plus de 27 GW, hors pompes à chaleur.
Du point de vue des
collectivités, outre la valorisation d’une énergie
renouvelable particulièrement vertueuse, la
géothermie présente l’avantage d’une disponibilité
permanente et sécurisée.
La géothermie, une énergie en nouvel essor
- Après une forte période de croissance dans les années 1970 et 1980, la géothermie connait un regain d’intérêt auprès des collectivités poussées par les engagements du Grenelle de l’environnement. D’ici à 2020, la production d’énergie par géothermie devra être multipliée par six. Avec son futur réseau de chaleur géothermique, Bagneux s’inscrit donc dans cette démarche de relance de la géothermie.
- Ce nouvel essor s’explique notamment par la stabilité des coûts d’exploitation de la géothermie mais également par les avancées techniques décisives accomplies récemment qui garantissent la pertinence de cette technologie sur le long terme.
- Le développement de la géothermie est conditionné par
la situation géologique et la présence d’éventuels aquifères. L’Ile-de-France présente une géologie extrêmement favorable au développement de cette énergie renouvelable.
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Une réponse aux nouveaux défis environnementaux et économiques La géothermie, une énergie d’avenir ? Sans aucun doute ! Son développement permet de répondre à des enjeux
stratégiques :
Au plan environnemental Locale, disponible à tout moment, non polluante et offrant un coût d’exploitation stable, elle permet également de
diviser par dix les émissions de CO2 d’une installation par rapport au recours au gaz.
- locale : par nature, la géothermie est à consommer sur place. On évite ainsi les pertes d’énergie et les
pollutions liées au transport.
- régulière : disponible en continu.
- écologique : une exploitation géothermique ne produit pas de rejets dans l’atmosphère. C’est donc une énergie
propre qui ne participe pas à la dégradation du climat comme le font les énergies fossiles.
Au plan économique
La géothermie permet une stabilité du prix dans le temps et représente une réponse économique bienvenue pour le
chauffage urbain car elle permet de réduire de façon significative la facture énergétique des usagers.
Varie comme l'électricité
12,4%
Varie comme le gaz 21,8%
Varie comme l'inflation
36,1%
Part fixe 29,7%
La géothermie, une incitation
fiscale avantageuse
Depuis 2006, une incitation fiscale
importante a fait passer le taux de TVA
à 5,5% pour les clients des réseaux de
chaleur utilisant une énergie issue à
plus de 50 % de ressources
renouvelables.
Un taux préférentiel dont vont
bénéficier les usagers de la commune.
.de Bagneux
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La géothermie : une gestion durable de la ressource Pérennité de la nappe
La réinjection totale de l’eau prélevée constitue un des fondements de la pérennité des installations et garantit
l’exploitation durable de la ressource. L’eau est réinjectée dans des proportions équivalentes à la quantité prélevée, et
à des températures similaires, afin de préserver la nappe souterraine. La distance établie entre les points de
prélèvement et de réinjection est suffisamment importante (1 400 mètres au toit du Dogger pour Bagéops) pour
maintenir la température mais également la pression de la nappe, et donc le débit du puits.
L’eau des aquifères est généralement chargée en composés minéraux, ce qui la rend impropre aux usages
domestiques. Par exemple, l’eau extraite du Dogger dans le sous-sol de Bagneux, n’est pas pure. Chargée en
sulfures, elle n’est pas utilisable pour les besoins urbains d’eau potable mais uniquement pour récupérer sa chaleur.
Sur les rares nappes dont l’eau est potable, les procédés déployés pour la valorisation énergétique ne modifient pas la
qualité de l’eau.
Préservation de la qualité de l’eau
L’éventuel risque de pollution des nappes est surtout présent lors des opérations de forage. Pour atteindre l’aquifère à
valoriser, il est parfois nécessaire de traverser une autre nappe. Afin d’éviter de polluer un éventuel aquifère d’eau
potable en le mettant en communication directe avec un aquifère non potable, des procédés techniques ont été
développés à base d’injection de ciments spéciaux. Ils permettent une protection efficace contre ce risque. Sur les
installations de Dalkia, il est fréquent de recourir à un double, voire un triple tubage, afin de se prémunir contre les
risques de fuite sur les canalisations. Enfin la diffusion de ciments spéciaux autour des canalisations permet d’assurer
définitivement leur capacité de résistance au risque de corrosion.
L’exploitation d’une installation de géothermie fait l’objet d’un suivi de la part des autorités publiques. Ces contrôles
portent notamment sur l’analyse de l’eau exploitée ou les volumes prélevés et réinjectés.
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ANNEXES La géothermie, comment ça fonctionne ?
Le principe technique des installations de géothermie dépend de la température des aquifères exploités qui augmente
en fonction de la profondeur.
A moins de 100 mètres, la température du sol et des aquifères se situe généralement autour de 20°C. Ce type de
géothermie, appelée « très basse énergie », nécessite la mise en place de pompes à chaleur pour atteindre une
température suffisante pour le chauffage d’habitations ou de bâtiments du secteur tertiaire par exemple.
Entre 30 et 150°C, la « basse énergie » est plus adaptée à une exploitation collective par le biais des réseaux de
chauffage urbain.
Au-delà de ce seuil, des températures situées entre 180°C et allant jusqu’à 305°C permettent la production
d’électricité. Néanmoins, des nappes disposant d’un tel pouvoir calorifique sont rares à des profondeurs exploitables
en France comme en Europe (une seule installation d’électricité en France métropolitaine).
A Bagneux, l’eau
géothermale est puisée
dans la nappe du Dogger
à 1 800 mètres de
profondeur.
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Fonctionnement d’une installation de géothermie
L’installation de géothermie de Bagneux sera décomposée en quatre éléments principaux, comme dans l’illustration ci-
après :
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Fonctionnement d’un réseau de chauffage urbain
Le réseau de chaleur alimente les habitants en eau chaude et en chauffage. C’est un réseau souterrain de
canalisations qui véhicule de l’eau chaude à travers la ville.
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Les acteurs du projet La commune de Bagneux
Située à 3 km au sud de Paris, la Ville de Bagneux participe pleinement à l'activité de la région capitale. En cohérence
avec les grands projets structurants du Sud francilien, notamment le territoire de la Vallée Scientifique de la Bièvre, la
Ville mène actuellement plusieurs opérations urbaines (ZAC éco-quartier Victor Hugo autour des futures gares de la
ligne 4 du métro parisien et de la ligne 15 du Grand Paris Express, renouvellement urbain du quartier Nord,
requalification du site des Mathurins qui accompagnera la finalisation de l’ORU). La ville fait vivre ses ambitions aussi
au travers l’établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris créé le 1er
janvier 2016 et constitué des 4 villes de
l’ancienne communauté d’agglomérations Sud de Seine (Bagneux, Clamart, Malakoff et Fontenay-aux-Roses), des
anciennes communautés d’agglomérations Hauts-de-Bièvre et Châtillon-Montrouge. Madame Marie-Hélène Amiable
est Maire de Bagneux depuis 2004 et vice-présidente de l’établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris
depuis 2016.
Le développement durable, et notamment la promotion des énergies renouvelables et la lutte contre la précarité
énergétique, constituent une priorité pour la ville de Bagneux. C'est pourquoi une étude de faisabilité a été réalisée dès
2011 en partenariat avec le SIPPEREC pour évaluer le potentiel géothermique du territoire.
En 2016, un réseau de chaleur collectif utilisant la chaleur de la terre voit le jour à Bagneux.
Cette chaleur vertueuse et inépuisable permettra d’alimenter en chauffage et en eau chaude sanitaire près de 9 500
équivalent-logements. L’utilisation de cette ressource géothermale assurera un taux de couverture en énergie
renouvelable de 60 % et permettra d’éviter chaque année le rejet de 15 000 tonnes de CO2, soit la suppression des
émissions de 5 000 voitures par an dans la ville de Bagneux.
La géothermie, c’est aussi l’assurance de bénéficier d’une énergie compétitive et qui n’est pas liée à l’augmentation
des énergies fossiles.
Fiche technique de la Ville de Bagneux :
- Superficie : 4.2 km²
- 38 509 habitants (INSEE 2008)
- Densité : 9 190 hab/km²
- 16 761 logements dont 68 % de logements sociaux bien répartis sur le territoire communal et construits entre 1949 et
1974 pour la plupart
3 grands sites de projets :
- ZAC éco-quartier Victor Hugo et le renouvellement urbain du quartier Nord,
- La requalification de la Zone Industrielle,
- L'aménagement du site des Mathurins (ex : la Direction Générale de l'Armement).
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Le SIPPEREC
Le SIPPEREC, Syndicat Intercommunal de la Périphérie de Paris pour les Énergies et les Réseaux de
Communication, regroupe 112 collectivités en Île-de-France et représente plus de 7 millions d’habitants.
Historiquement autorité concédante de la distribution et de la fourniture d’électricité, il a progressivement élargi son
champ d’action aux énergies renouvelables et aux communications électroniques pour aider les collectivités à relever
les défis de la transition énergétique et du numérique et apporter un service public local de qualité.
Le SIPPEREC est présidé depuis mai 2014 par Jacques J.P. Martin, Maire de Nogent-sur-Marne, Président du
territoire Paris Est Marne & Bois.
Accompagner les collectivités dans leurs projets
Afin d’aider les collectivités et établissements publics à développer les énergies renouvelables sur leur territoire, le
SIPPEREC intègre depuis 2006 une compétence « développement des énergies renouvelables » à laquelle adhèrent
71 collectivités dont la région Île-de-France, et propose des solutions clés en main pour réaliser des projets de
centrales solaires photovoltaïques, de réseaux de chaleur et de géothermie. Le syndicat accompagne les collectivités
adhérentes depuis l’étude de potentiel jusqu’à la production, en passant par les financements et la gestion.
Capter la chaleur de la terre grâce à la géothermie
L’objectif du SIPPEREC en géothermie est d’aider les communes à produire de l’énergie renouvelable à moindre coût
pour alimenter en eau chaude sanitaire et chauffage les logements collectifs, les entreprises et les équipements
publics. A cet effet, le comité syndical a souhaité nouer un partenariat avec l’association des maîtres d’ouvrage en
géothermie (AGEMO).
En dehors de Bagneux, le SIPPEREC a attribué une délégation de service public pour une opération de même
type sur les villes d’Arcueil et de Gentilly, dont le réseau de chaleur a été mis en service à l’automne 2015.
Il en est de même pour les villes de Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Montreuil où les travaux de construction du
réseau de chaleur sont en cours en vue d’une mise en service cet automne.
Le SIPPEREC a également constitué une société publique locale (SPL) avec les villes de Grigny et Viry-Châtillon
pour lancer une opération de géothermie sur ces deux communes : la SEER (Société d’Exploitation des Energies
Renouvelables) Grigny / Viry. Le lancement du forage géothermique a été inauguré le 3 octobre 2016.
Le SIPPEREC va également lancer prochainement des études en géothermie sur les villes d’Épinay/Villetaneuse et sur les villes de Drancy/Bobigny.
En décembre 2013, le SIPPEREC a créé la SEM SIPnR (société d’économie mixte) afin de réaliser des projets
favorisant l’utilisation des énergies renouvelables, en particulier dans les zones d’aménagement concerté (ZAC) et sur
le patrimoine des partenaires privés.
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La commune de Châtillon Située aux portes de Paris, Châtillon est une commune attractive et dynamique. Tout en préservant son cadre et sa qualité de vie avec un urbanisme maîtrisé et équilibré, la ville s’est développée en accueillant de nouveaux habitants et en attirant de nombreuses entreprises. En 2016, Orange a ainsi installé un éco-campus de 71 600 m² de bureaux et services regroupant près de 4000 salariés. Avec la mise en service du Tramway T6, et la construction, en cours, d’une gare du Métro Grand Paris Express, Châtillon peut compter sur un réseau de transports en commun efficace et moderne. Jean-Pierre Schosteck est maire de Châtillon depuis 1983. Ancien sénateur, ancien député, il est également vice-président du Territoire Vallée Sud Grand Paris né le 1
er janvier 2016.
La protection de l’environnement est une priorité de l’action municipale. Depuis 2006, la commune s’est engagée dans une politique éco-responsable, proposant aux habitants de nombreuses actions en matière de réduction des déchets et lutte contre le gaspillage énergétique. L’adhésion de Châtillon au réseau Bagéops, qui succède au réseau Cocharec, montre une nouvelle fois l’attachement de la ville aux énergies propres, qui permet de réduire le taux d’émission de CO2 et en réduisant la facture énergétique des ménages. Fiche technique de Châtillon : - 35 964 habitants (2013) – 292 hectares - Canton de Châtillon – Arrondissement d’Antony - Département des Hauts-de-Seine – Région Ile-de-France - Depuis le 1
er janvier 2016, Châtillon fait partie de la Métropole du Grand Paris et du Territoire Vallée Sud Grand Paris.
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Dalkia, leader des économies d’énergie en France
Dalkia, filiale du Groupe EDF, est un des leaders des services énergétiques en France. Dalkia propose à ses clients
des solutions sur-mesure à l’échelle de chaque bâtiment, chaque ville, chaque collectivité, chaque territoire et de
chaque site industriel. Dalkia relève le défi de la transition énergétique et permet à ses clients de bénéficier d’une
maîtrise complète de l’ensemble de la chaîne énergétique, de la fourniture d’énergie jusqu’à l’optimisation de leur
consommation, en passant par la maintenance et le pilotage des installations. Tout cela avec des engagements de
maîtrise de la consommation et des performances garanties sur la durée.
Expert de la production d’énergie à partir de géothermie, Dalkia garantit notamment :
- La sécurisation de l’approvisionnement en eau géothermale,
- La conception et la construction des centrales de production,
- La fourniture d’énergie verte dans la durée
Dalkia a constitué une société dédiée, Bagéops, pour la conception et l’exploitation de la centrale et du futur réseau de
chaleur géothermique de Bagneux.
Dalkia dispose d’une expérience de plus de 40 ans dans la géothermie et exploite à ce jour 21 installations en Ile-de-
France.