images et discours || « production de l'intÉrÊt romanesque » de charles grivel

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Armand Colin «PRODUCTION DE L'INTÉRÊT ROMANESQUE »DE CHARLES GRIVEL Author(s): Jacques Dubois Source: Littérature, No. 16, IMAGES ET DISCOURS (DÉCEMBRE 1974), pp. 102-106 Published by: Armand Colin Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41704400 . Accessed: 14/06/2014 23:30 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Armand Colin is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Littérature. http://www.jstor.org This content downloaded from 185.2.32.21 on Sat, 14 Jun 2014 23:30:15 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

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Armand Colin

«PRODUCTION DE L'INTÉRÊT ROMANESQUE »DE CHARLES GRIVELAuthor(s): Jacques DuboisSource: Littérature, No. 16, IMAGES ET DISCOURS (DÉCEMBRE 1974), pp. 102-106Published by: Armand ColinStable URL: http://www.jstor.org/stable/41704400 .

Accessed: 14/06/2014 23:30

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Jacques Dubois, Liège.

« PRODUCTION DE L'INTÉRÊT ROMANESQUE » DE CHARLES GRIYEL

Publiée en deux volumes1, la thèse de Charles Grivel s'ins- crit au nombre des travaux qui, dans une perspective matérialiste, tentent de définir l'objet littérature sur des bases théoriques vérita- bles et de l'analyser globalement comme constituant du processus historique et social. C'est toute une tradition critique et pédagogi- que qui se trouve remise en cause de la sorte, tradition qui conçoit la littérature comme phénomène autonome et comme valeur absolue. En rupture avec cette tradition, la thèse de Grivel pose, avec beaucoup de force, voire d'insistance, la question centrale du fonctionnement d'un genre, de sa lisibilité, de son articulation aux idéologies. Elle se refuse à aborder le genre romanesque à travers les oppositions empiriquement constituées par un sociologisme vul- gaire (dichotomie bonne littérature et sous-littérature, séparation entre fait d'écriture et fait de lecture). Elle s'appuie sur l'acquis de plusieurs théories contemporaines, et il lui sera probablement reproché de se tenir à la croisée de voies méthodologiques aussi différentes que la sémantique de Greimas et la théorie des idéolo- gies d'Althusser. Son effort pour intégrer l'analyse sémiologique à un modèle explicatif marxiste ne manque cependant ni d'efficience ni de répondants. C'est ainsi que, examinant le « texte du roman » dans les limites d'une période définie, Charles Grivel en vient rapi- dement à décrire un modèle permanent du romanesque. Or, pour une réflexion sociologique sur la littérature, il ne s'agit pas là d'un effort sans précédent : que l'on se souvienne notamment des thèses de G. Lukacs et de R. Girard. Mais la présente conception se donne un fondement sémiotique. Pour elle, le roman, en tant que système de signes, suscite l'intérêt et garantit sa lisibilité sui- vant le schéma fixe d'un certain procès qui le définit comme genre (procès investi d'un contenu lui-même stabilisé). Afin de décrire cette structure et d'en faire apparaître le caractère général, Ch. Gri- vel procède à une coupe synchronique dans le continu de l'histoire du roman.

En ménageant cette coupe, Grivel, le premier, accomplit un

1. Production de l'intérêt romanesque. Un état du texte ( 1870-1880 , un essai de constitution de sa théorie , La Haye-Paris, Mouton, 1973, et le volume complémen- taire (même titre), Hoofddorp, Hoekstra Offset, 1973. Nous ne renverrons qu'au volume principal.

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rêve de la sociologie littéraire, qui est d'examiner exhaustivement un secteur de la production d'une période. Le corpus ici délimité - « le roman publié entre 1870 et 1880 à Paris, comme inédit et en volume, à l'exclusion de la littérature enfantine » (p. 48) - aboutit au repérage de 3 239 unités, ensemble sur lequel est prélevé pour l'analyse un échantillon de 200 litres. On peut regretter que l'échantillon ait été composé selon des exigences, d'ailleurs peu clairement établies, de représentativité, plutôt que selon les lois du hasard, ce qui aurait rendu moins incertain le point de départ. Mais l'essentiel demeure cet abord d'une sorte de masse romanesque indifférenciée. A cette masse, l'auteur applique des critères de distinction qui ne sont pas fondés sur une notion a priori de qualité mais sur le concept de niveau de consommation. Car, pour lui, il n'est pas de roman inférieur, il n'est de mauvais roman que celui qui fonctionne mal pour le niveau de consommation auquel il est destiné. Soit dès lors un système à quatre classes : le roman bourgeois, le roman honnête, le roman populaire, le roman réaliste ou naturaliste. En fait, ces distinctions seront d'assez faible incidence sur l'analyse d'ensemble, celle-ci faisant apparaître que le texte du roman est un à travers ses différentes formules, ses variantes, tout déterminé qu'il se trouve par la nécessité de se conformer à un modèle : « la position institutionnelle du roman le contraint à la reproduction infinie d'analogies » (p. 64). Le même procès narratif, le même sens se répète à tous les niveaux. Ce qui, d'une classe de romans à l'autre, varie, cest l'élaboration rhéto- rique d'une part et de l'autre le taux de redondance par rapport aux formes passées, A ce dernier point de vue, le roman réaliste fait problème pour la période considérée : il se signale, en effet, par son avant-gardisme stylistique et le progressisme de sa pensée. Echapperait-il à la norme institutionnelle , Il se charge bien plutôt de renouveler les variantes du texte général alors que celles-ci com- mencent à s'user. Mais il finit toujours par maintenir le processus fondateur et par retrouver la norme. La fin catastrophique d'un roman de Zola ne confirme pas moins le code d'ordre que la fin édifiante d'un roman honnête. Ceci étant admis, on peut toutefois se demander pourquoi l'analyse de Grivel s'interroge aussi peu sur la valeur de rupture et de vérité de toute nouvelle « formule » romanesque introduite par une avant-garde, par un réalisme.

La manière dont l'auteur rend compte du fonctionnement de la narration peut se ramener à quelques grandes lignes. Le roman se construit sur fond d'ordre. Sur ce fond, le récit prend tournure avec l'apparition de l'extraordinaire, un extraordinaire qui dénote immanquablement le malheur. Ce qui s'établit de la sorte est le conflit entre une positivitě et une négativité, et le conflit se voit transposé dans la lutte entre les personnages. « Le récit représente, au sein de la positivité, la réalisation systématique de l'indésirable négation » (p. 80). Le malheur est donc l'invention même du narratif, mais pour qu'il soit lisible comme tel, il est nécessaire qu'il s'écarte d'une norme, norme implicite que Grivel désigne sous le nom de code : « L'aventure qui arrive au héros arrive en réalité au code » (p. 191). L'auteur fait encore observer que le conflit fictif se modèle sur une représentation idéologique de la lutte des classes, alors même que le récit évite de donner à voir cette lutte comme telle : « Le roman " représente

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nisme réel de classe PAR l'antagonisme fictif des personnes. » (p. 228). L'issue de la lutte consistera toujours en une restauration de l'ordre, en un retour à la loi du code, ainsi consolidée. Notons que la bonne fin ne se confond pas avec la « happy end » mais équivaut à une clôture qui est rétablissement de la figure originaire du roman. Relevons aussi l'observation selon laquelle le roman ne fonctionne (et le lecteur ne parvient à son terme) qu'à travers un progressif « assombrissement » de l'information transmise. Le parcours du récit se fraye à travers une obscurité, celle qui instaure énigme et suspens ; après viendra l'évidence. Mais il s'agit d'une fausse énigme puisque sa solution (itérative) est toujours déjà acquise et que sa mise en place ne sert que de stratégie de retardement, visant à reporter de proche en proche le moment de l'évidence : le roman n'est pas instrument de connaissance.

Loin de la connaissance vraie, le roman est exemple et para- bole, invitation à souscrire à un sens établi. Par là, il est tout au service de l'idéologie dominante : « le roman est un des lieux privilégiés de la fabrication du sujet en tant que conscience idéolo- gique, d'une part à l'intérieur, d'autre part et surtout hors de la classe dominante dont il émane » (p. 328). Pour assurer ce ser- vice, il s'appuie sur des postulats ou universaux qui lui servent de caution. L'analyse en dénombre quatre, constitutifs de tout roma- nesque : le sens est l'amour, le sens n'est pas l'argent, le sens est l'honneur, enfin l'ordre est le sens du système. Le roman se présente donc en puissance comme condamnation de tout désordre et de toute rupture et se trouve bien armé pour exercer, à la « demande » de la classe dominante, une censure culturelle. Rappelons encore que, pour Charles Grivel, aucun roman n'échappe à la règle, même si, en apparence, il s'oppose au code et multiplie les dysfonctionne- ments. Tout roman reproduit et perpétue le genre et renvoie, en dernier recours, au même horizon de l'idéologie. Par ailleurs, et à la fin de sa thèse, l'auteur soutiendra que cette forme romanesque n'a rien d'une fatalité et que déjà se termine le temps de la fable, faisant place à une littérature matérialiste qui « réalise dans le texte (théoriquement) la libération de la fable » (p. 371).

Production de l'intérêt romanesque assure, quant à lui, une libé- ration de la thèse par son mode d'argumentation et de présenta- tion. Il convient de souligner l'importance de cette disposition. Le souci de l'auteur est de présenter , par une constante mise en évi- dence, les articulations de son analyse et l'appareil démonstratif de sa thèse. Ainsi, le volume principal est construit sur un système de propositions , parfois précédées de mises au point sur la procédure , accompagnées de notes , renvois et parallèles , et éven- tuellement suivies d'éléments de réfutation. Ainsi encore, un volume complémentaire est tout entier dévolu à la vérification sur le corpus des diverses propositions du premier volume. L'argumentation entière se trouve ainsi produite dans son élaboration et dans sa matéria- lité en même temps que proposée à la discussion - au point même d'être ici et là trop soulignée ou trop redondante.

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La thèse du roman au service de l'idéologie dominante relève de toute une direction interprétative et est référable à d'autres ana-

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lyses similaires. On retrouve, par exemple, chez Grivel la concep- tion barthienne du mythe comme parole dépolitisée, ici appliquée à la narration romanesque. On peut également rapprocher sa posi- tion de celle qu'adopte Jean Baudrillard à propos du fonction- nement des nouveaux media, notamment lorsque Baudrillard analyse le rôle de ces derniers à Paris en mai 68 : « les media n'ont jamais aussi bien tenu leur rôle et [...] ils ont été, dans leur fonction de contrôle social habituelle , à la hauteur des événements. C'est parce qu'ils ont gardé leur forme (sous le bouleversement des contenus) et que c'est cette forme, quel que soit le contexte, qui les rend solidaires du système du pouvoir 2 ». Ainsi, le mythe naturaliste, le media inscrit dans une universalité abstraite, le roman établi en vérité universelle, en évidence. Bien qu'appliquée à des objets divers, la même thèse se retrouve et elle revient à dire qu'il n'est pas de subversion possible ni de connaissance véri- table à l'intérieur d'un media ou d'une forme (genre) qui, par sa structure ou par son caractère institutionnel, peut être rapporté à un service idéologique. Une telle position, qui ne manque pas d'assise, s'affirme par une radicalité qui peut conduire jusqu'à s'in- terroger sur le caractère conservateur ou aliénant de tout projet esthétique, de l'art en général. Mais c'est là un débat qui n'est pas explicitement ouvert par Charles Grivel.

Pour en revenir à l'interprétation proposée du genre romanesque, il faut souligner la pertinence et la force de son versant sémiolo- gique appuyé sur une démarche qui permet à la fois d'expliquer l'efficace d'un fonctionnement et de justifier le caractère stratifié d'une production. Il nous paraît que le rapport établi entre le genre et l'histoire est plus incertain. Pour tout dire, et en raison même de la coupe synchronique pratiquée au départ, cette relation nous semble pensée de manière trop schématique et trop abstraite. On soulignera tout d'abord que la période retenue par Grivel pour son analyse n'est pas n'importe laquelle : le roman atteint entre 1870 et 1880 en France à une sorte de rendement maximum, permettant la mise en train d'un projet aussi totalisant et aussi élaboré que celui des Rougon-M acquari, et il entre au même moment dans une phase de dysfonctionnement qui ne relève plus de la mise à jour et du travail contre l'usure mais bien davantage de la remise en question interne (voir aussi bien Bouvard et Pécuchet , roman ironisant sur tout roman, que les pro- ductions de Pierre Loti, où l'invention de l'extraordinaire est si fai- ble, si réduite). En raison de ceci et tout autant du fait que l'idéo- logie dominante se transforme, on peut penser que le service rendu par le roman sous la Troisième République n'est plus celui qu'il rendait un ou deux siècles plus tôt et que la forme même de l'ar- ticulation romanesque/ idéologie s'est modifiée. Autrement dit, l'élaboration et le fonctionnement d'un texte comme l'Assommoir ne sont plus, en relation notamment avec la position de la bour- geoisie dans la formation sociale, ceux de Robinson Crusoé. On rétorquera sans doute qu'il n'y a pas, de l'un à l'autre, de différence qualitative et qu'en fin de compte l'histoire du roman se déroule sans rupture. Outre qu'elle demande à être examinée, cette hypo- thèse nous semble dangereuse dans la mesure où elle repose sur

2. J. Baudrillard, Pour une critique de l'économie politique du signe . Paris. Gallimard, 1972, p. 123.

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une sorte de compromis epistémologique. Le parti qui s'y trouve pris n'est ni franchement anthropologique ni franchement histori- que. Dans la première éventualité, il s'agirait de dépasser le roman et de faire la théorie de tout récit, de tout acte narratif (comme invention de l'extraordinaire, etc.) ; dans la seconde, il faudrait répon- dre des transformations successives d'un genre, quittant le niveau d'une trop grande généralité. La méthode retenue par Charles Gri- vel situe l'analyse, un peu inconfortablement, entre ces deux pers- pectives. Les résultats ne s'en trouvent pas invalidés, mais le schéma explicatif semble incomplet ou parfois déformant. C'est ainsi, par exemple, que Grivel se fait une conception unilatérale de l'inter- textualité, conception qui oblitère l'action de l'histoire sur le genre. Aux pages 61 à 65, l'auteur montre comment, en raison de cette intertextualité, tout roman est la variante particulière et la démul- tiplication d'un Texte général, mais il laisse dans l'ombre le fait que tout roman est aussi l'amalgame de plusieurs discours et peut relever de plusieurs lisibilités. Il maintient donc le texte romanes- que dans une unité que sa relation concrète à l'histoire rend pré- caire et illusoire.

Insérant le genre Roman dans l'histoire, l'auteur ne fait pas et ne prétend pas faire l'histoire du genre : c'est un choix légi- time. L'inconvénient est que, faute de cet historique, le romanes- que se résorbe assez prévisiblement dans l'idéologique (le service idéologique), alors que, resitué dans le mouvement de l'histoire, le même romanesque pourrait apparaître comme remplissant d'autres fonctions. On sait, par exemple, que le roman fut à divers moments, le lieu d'un travail décisif sur le langage et sur les formes, travail producteur d'objets nouveaux et relevant d'un processus de connais- sance. On sait qu'il fut aussi l'enjeu de luttes idéologiques et s'affirma en accentuant et accusant les contradictions du code bourgeois. Grivel nous dira qu'il ne s'agit plus là du « Texte géné- ral » du roman mais de ce dont il est diversement le véhicule. En fait, il est bien malaisé de séparer le romanesque du roman qui lui tient lieu de support. De plus, chaque fois qu'un romancier détourne, dans des conditions historiques précises, le roman de ses usages et de ses normes, il nous paraît qu'il met en cause le modèle général et subvertit le code, même si ultérieurement cette remise en cause est suivie d'une réintroduction dans la norme. Ces remar- ques, d'ailleurs rapidement esquissées, n'enlèvent rien à l'attention qu'il convient de porter à Production de l'intérêt romanesque , dont il faut encore louer la très forte cohérence. L'ouvrage de Charles Grivel est une étape décisive sur la voie d'une théorie du roman. Il nous paraît aussi une contribution des plus importante à la socio- logie des textes et des genres littéraires.

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