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| ils font bouger le fenua | La Dépêche 11 Dimanche 30 août 2015 surveiller et interdire” En juillet dernier, le président de l’Autorité de la concurrence française est venu au fenua signer une convention avec l’autorité locale, dont le pré- sident avait été déjà nommé en mai, Jacques Merot, un magistrat anciennement en poste à la Chambre territoriale des comptes (CTC) de la Polynésie française. Reste à nommer les autres membres de l’équipe, formés en économie et en droit, divisée en deux segments : le collège et les services d’instructions. “L’idée étant que l’on ne peut pas être juge et parti : ceux qui font l’en- quête ne peuvent pas juger les conclusions. Selon les compétences, les membres seront en majorité issus du fenua et libres de conflits d’intérêts”. La composition de l’Autorité de la concurrence Les patrons sont-ils effrayés ? Forcément, cette loi implique des interdits, et certains sont dans le doute et l’incompréhen- sion : “Ai-je le droit de faire ça ? Qu’est-ce que je risque ?”. La nouvelle autorité devra com- muniquer le plus clairement possible sur la façon dont elle va lire le texte de loi. Cela concerne sans doute les très grosses entreprises de la place ? A priori, cela concerne toutes les entreprises. Le volet contrôle des concentrations est un peu différent car il contrôle les rachats et les fusions, et là, il y a des seuils minimaux, donc effectivement, les grosses entre- prises peuvent être davantage inquiétées. De ce fait, de nouvelles entre- prises vont-elles venir s’instal- ler ? À terme, c’est en effet censé fluidifier la concurrence et donc les entrées et les sorties sur les marchés. Si certains monopoles étaient existants, empêchant d’autres entreprises de s’ins- taller, cela facilitera désormais leur implantation. Mais les choses ne sont pas si simples car dans un contexte insulaire comme le nôtre, les enseignes extérieures ne sont pas forcé- ment séduites d’entrer sur nos marchés. On ne sait pas vrai- ment ce qui va se passer, mais il faut savoir que l’on n’est pas obligé d’être nombreux sur un marché pour qu’il soit dyna- mique. Prenez l’exemple du marché mondial des avionneurs, il est essentiellement trusté par Airbus et Boeing, et les deux ne se font pas de cadeaux ! Peut-on espérer une baisse des prix ? La concurrence n’a pas pour seul but la baisse des prix. C’est aussi l’amélioration de la qualité des produits ou des services tels que le service après-vente par exemple. On peut en effet avoir des baisses de prix dans certains cas mais il ne faut pas s’attendre à une révolution tari- faire à Tahiti ! L’Autorité n’intervient pas dans ce domaine ? Elle ne contrôle pas le niveau des prix au niveau des marges, elle ne demandera pas aux entreprises de baisser leur prix. Par contre, elle vérifie que la concurrence ne soit pas faussée sur les marchés. C'est-à-dire si la concurrence n’est pas faus- sée et si quelqu’un pratique des marges trop importantes, rien n’empêche à un concurrent d’entrer avec des marges plus faibles et de piquer la clien- tèle. Marge avant, marge arrière, pourriez-vous nous expliquer ? La marge telle qu’on l’entend classiquement correspond à la marge avant, celle que je fais sur le consommateur. Par exem- ple j’achète un produit 10 et je le revends 15 au consommateur, je fais donc une marge avant de 5. Mais je peux également faire de la marge arrière, celle- ci opérable sur mon fournisseur. Je vais acheter à mon fournis- seur mais en même temps, en tant que distributeur, je vais lui procurer toute une batterie de services pour la vente de son produit que je me ferais rémunérer. Par exemple, j’édite un catalogue de promotion où je mets en avant les produits de mon fournisseur, celui-ci sera distribué au près d’un grand public, et cela incitera donc les clients à acheter les produits de mon fournisseur. Ainsi, je peux me retourner vers mon fournisseur pour qu’il me rétrocède une partie de ses gains. C’est de la marge arrière. Il y a eu un dérapage des marges arrière en métropole en 1990, qui a impulsé une inflation due aux fournisseurs qui ont augmenté leur prix mais cela s’est normalisé. Un mot sur les monopoles OPT, EDT, qu’est-ce que cette loi va changer pour eux ? La loi sur la concurrence s’ap- plique à tous les secteurs d’ac- tivités. Mais dans ce genre d’in- dustries, que l’on appelle des industries de réseaux car leur business est fondé sur l’utili- sation d’un réseau, on a une dimension particulière qui est liée justement à ce réseau et qui ne relève pas de pro- blème concurrentiel. Pour imager mon explication : si je veux faire rouler des trains, il me faut un réseau de rails. Ainsi, pour desser- vir entre une ville A et une ville B, je ne vais pas mettre en place deux jeux de rails, je vais me servir du même rail pour toutes les compagnies. Donc, le réseau doit être unique mais peut supporter plusieurs compagnies. La concurrence existe donc sur le service, mais pas sur le réseau lui-même. Il existe donc ce que l’on appelle des monopoles naturels. Ici le problème relève davantage de la réglementation des prix : on ne peut pas laisser déterminer les tarifs au bon vouloir. Le pro- blème aujourd’hui est un pro- blème d’accès au réseau. Si celui qui détient le réseau est à la fois opérateur et exploiteur, il faut vérifier comment il loue son réseau aux autres. L’Autorité de la concurrence n’a pas direc- tement ce pouvoir de réglemen- tation, par contre, le texte de loi prévoit qu’elle puisse être consultée. Mais il y a également des autorités spécialisées en métropole qu’il ne faut pas hési- ter à solliciter. Pour conclure, 2005-2015, peut- on dire “Enfin” ? Enfin oui, mais en même temps, ce n’est que le début ! La fin du processus d’adoption ouvre sur une année 0… K Propos recueillis par Caroline Valentin “La concurrence n’a pas pour seul but la baisse des prix. C’est aussi l’amélioration des produits ou des services tels que le service après-vente par exemple”. NOUVEAUTÉ - Une quotidienne d’info-service sur TNTV Des actuces bien-être en 5mn chrono C onseils santé, mode vie, conso, Méli-mélo est une émission d’info-service quotidienne de cinq minutes, créée et présentée par Taïna Fabre et qui sera diffusée à la rentrée sur TNTV (en septembre). Différents thèmes seront abordés avec des intervenants d’horizons multiples, sur des sujets tels que la consommation, l’environne- ment, l’environnement et la cul- ture. Isabelle Trébucq de l'école international Tahiti massage était en tournage lundi pour des séquences bien-être. “J’enregistre des séquences prévues pour le jeudi, jour réservé à la relaxation et au bien-être”, remarque Isabelle qui déclinera différents thèmes dans un format très court. Au menu, l’automassage du cuir chevelu, des mains, des pieds ; des exercices de renforcement musculaire, des conseils pour soulager son dos mais aussi des astuces pour fabriquer ses soins beauté... “Il s’agit de différents petits conseils faciles à mettre en place au quotidien, pour se sentir bien, mieux ; il y aura éga- lement des exercices de renfor- cement musculaire, des recettes pour faire son jus détox et drainer son foie, ou encore sa crème de jour avec des ingrédients locaux et naturels”. Des conseils simples et pratiques pour tous : “Chacun pourra trouver une astuce “bien- être” applicable au quotidien, très facile à faire à la maison ou au travail. On a tous besoin de prendre soin de soi, de se recon- necter avec soi-même dans nos emplois du temps un peu fou. Il s’agit de faire attention à soi et ne pas s’oublier…” Taïna Fabre à l'origine du projet et présentatrice de Méli-mélo sur TNTV, confie : “Isabelle Tre- bucq est une professionnelle confirmée au fenua et elle pro- digue de précieux conseils dans son école. Elle m’a paru la per- sonne idéale pour le créneau “bien-être” de l’émission. En plus de ses bons conseils, elle est très à l’aise devant la caméra (rires) !” K ......C. Valentin Méli-mélo est une émis- sion d’info-service quotidienne de cinq minutes, créée par Taïna Fabre et programmée prochainement sur TNTV. Chaque dimanche, la compila- tion des séquences de la semaine sera diffusée à 11h45. Enregistrements et tournages de plusieurs émissions de cinq minutes. Avec l’aide de Hiro, son squelette partenaire, Isabelle montre des exercices pour soulager les lombaires. P Pe eu ux x- -t tu u n no ou us s p pr ré és se en nt te er r t to on n é ém mi is s- - s si i o on n ? ? “Méli-Mélo est une émission d’info- service pratique qui traitera de dif- férents sujets divers et variés, d’où le nom Méli-Mélo. Il y aura une rubrique de 3 à 5 minutes par jour, diffusée une fois vers midi et une seconde fois en fin d’après midi. À chaque jour son thème par exem- ple, le lundi nous parlerons entre autre, de consommation avec la DGAE, des emplois et formations avec le SEFI et la CCISM, de l’OPH etc. Le mardi, nous parlerons d’en- vironnement ou/et de la santé avec la DIREN et la CPS. Le mercredi, ce sera la décoration, les trucs et astuces et les nouvelles technologies par exemple. Le jeudi, nous nous relaxerons avec Isabelle et sa rubrique bien-être en alternance, nous ferons aussi du sport et nous bénéficierons de conseils beauté et mode. Le vendredi sera consacré à la culture, l’art et les événements, ce sera un mini Mana Culture, mon ancienne émission. Et toutes les rubriques seront regroupées en une seule de 20 à 25 minutes diffusée le dimanche matin à 11h45”. Q Qu ui i s se er ro on nt t l le es s i i n nt te er rv ve en na an nt ts s ? ? “Il y aura beaucoup d’intervenants. Des professionnels dans chaque domaine animeront ou seront inter- viewés”. A As s- - t t u u d da au ut t r r e es s p pr r o oj j e et t s s o ou u d de es s c cr r é éa at t i i o on ns s d dé ém mi is ss si io on ns s p po ou ur r l l a a r re en nt t r ré ée e ? ? “Méli-Mélo est un très gros projet et me prend tout mon temps et même plus... Je me consacre entièrement à cette nouvelle émission qui me demande beaucoup à cause de la diversité des thèmes traités. J’en suis la créatrice, la "réalisatrice", l’organisatrice et coordinatrice. Il m’arrive de filmer également et j’écris mes textes. Je fais les voix off et je réalise les montages de chaque rubrique... sans oublier bien sûr la présentation de l’émission. Mais je suis beaucoup aidée par la grande famille de TNTV, tous mes collègues de travail ont participé pour les idées de sujets à traiter ou l’habillage et la forme de l’émission par exemple. Le titre de l’émission a été trouvé par Tirua qui présentait “Chapeau de soirée” avec moi l’année dernière... Tout le monde m’aide un peu à sa façon. Je ne suis pas toujours toute seule, on me soutient beaucoup. Je travaille pour informer et rendre service à la population. Tous les intervenants vont faire vivre l’émission et je les remercie d’avoir accepté de jouer le jeu”. Peux-tu nous parler de toi ? De ton actualité ? “Après pratiquement une année d’ab- sence à l’antenne (parce que j’ai donné naissance à ma petite Amalia qui a bientôt 5 mois, mon deuxième petit bonheur), je suis très heureuse de reprendre le travail qui est aussi ma passion, la production d’émission m’a terriblement manqué. Et je reprends fort puisque l’année va commencer avec ce gros projet. J’espère que l’on va réussir et que ça va être un succès”. Propos recueillis par Cl. Chunlaud Taina Fabre, créatrice de l’émission Méli-Mélo “Je travaille pour informer et rendre service à la population” Interview E Taïna Fabre est la présenta- trice de Méli-Mélo sur TNTV.

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| ils font bouger le fenua |La Dépêche

11Dimanche 30 août 2015

ÉCONOMIE - Florent Venayre, professeur à l’Université décrypte la Loi sur la concurrence. Interview

“Une loi pour dynamiser lesmarchés qui va contrôler, surveiller et interdire”K Florent Venayre estprofesseur d’économie àl’Université de la Polynésiefrançaise

K Pour La DépêcheDimanche, il revient sura loi sur la concurrence,ses principes et sa futureapplication au @

K Des premières discus-sions en 2005, la loi estaujourd’hui votée ethomologuée. Reste àconstituer l’Autorité de laconcurrence polynésiennedans les prochainessemaines

En juillet dernier, le président de l’Autorité de laconcurrence française est venu au fenua signerune convention avec l’autorité locale, dont le pré-sident avait été déjà nommé en mai, JacquesMerot, un magistrat anciennement en poste à laChambre territoriale des comptes (CTC) de laPolynésie française. Reste à nommer les autres

membres de l’équipe, formés en économie et endroit, divisée en deux segments : le collège etles services d’instructions. “L’idée étant que l’onne peut pas être juge et parti : ceux qui font l’en-quête ne peuvent pas juger les conclusions. Selonles compétences, les membres seront en majoritéissus du fenua et libres de conflits d’intérêts”.

La composition de l’Autorité de la concurrence

Les patrons sont-ils effrayés ?Forcément, cette loi impliquedes interdits, et certains sontdans le doute et l’incompréhen-sion : “Ai-je le droit de faire ça ?Qu’est-ce que je risque ?”. Lanouvelle autorité devra com-muniquer le plus clairementpossible sur la façon dont elleva lire le texte de loi.

Cela concerne sans doute les trèsgrosses entreprises de la place ?A priori, cela concerne toutesles entreprises. Le volet contrôledes concentrations est un peudifférent car il contrôle les

rachats et les fusions, et là, ily a des seuils minimaux, donceffectivement, les grosses entre-prises peuvent être davantageinquiétées.

De ce fait, de nouvelles entre-prises vont-elles venir s’instal-ler ?À terme, c’est en effet censéfluidifier la concurrence et doncles entrées et les sorties sur lesmarchés. Si certains monopolesétaient existants, empêchantd’autres entreprises de s’ins-taller, cela facilitera désormaisleur implantation. Mais leschoses ne sont pas si simplescar dans un contexte insulairecomme le nôtre, les enseignesextérieures ne sont pas forcé-ment séduites d’entrer sur nosmarchés. On ne sait pas vrai-ment ce qui va se passer, maisil faut savoir que l’on n’est pasobligé d’être nombreux sur unmarché pour qu’il soit dyna-mique. Prenez l’exemple dumarché mondial des avionneurs,il est essentiellement trusté parAirbus et Boeing, et les deuxne se font pas de cadeaux !

Peut-on espérer une baisse desprix ?La concurrence n’a pas pourseul but la baisse des prix. C’estaussi l’amélioration de la qualitédes produits ou des services

tels que le service après-ventepar exemple. On peut en effetavoir des baisses de prix danscertains cas mais il ne faut pass’attendre à une révolution tari-faire à Tahiti !

L’Autorité n’intervient pas dansce domaine ?Elle ne contrôle pas le niveaudes prix au niveau des marges,elle ne demandera pas auxentreprises de baisser leur prix.Par contre, elle vérifie que laconcurrence ne soit pas fausséesur les marchés. C'est-à-diresi la concurrence n’est pas faus-

sée et si quelqu’un pratiquedes marges trop importantes,rien n’empêche à un concurrentd’entrer avec des marges plusfaibles et de piquer la clien-tèle.

Marge avant, marge arrière,pourriez-vous nous expliquer ?La marge telle qu’on l’entendclassiquement correspond à lamarge avant, celle que je faissur le consommateur. Par exem-ple j’achète un produit 10 et jele revends 15 au consommateur,je fais donc une marge avantde 5. Mais je peux égalementfaire de la marge arrière, celle-ci opérable sur mon fournisseur.Je vais acheter à mon fournis-seur mais en même temps, entant que distributeur, je vaislui procurer toute une batteriede services pour la vente deson produit que je me feraisrémunérer. Par exemple, j’éditeun catalogue de promotion oùje mets en avant les produitsde mon fournisseur, celui-cisera distribué au près d’ungrand public, et cela inciteradonc les clients à acheter lesproduits de mon fournisseur.Ainsi, je peux me retournervers mon fournisseur pour qu’ilme rétrocède une partie de sesgains. C’est de la marge arrière.Il y a eu un dérapage desmarges arrière en métropole

en 1990, qui a impulsé uneinflation due aux fournisseursqui ont augmenté leur prixmais cela s’est normalisé.

Un mot sur les monopoles OPT,EDT, qu’est-ce que cette loi vachanger pour eux ?La loi sur la concurrence s’ap-plique à tous les secteurs d’ac-tivités. Mais dans ce genre d’in-dustries, que l’on appelle desindustries de réseaux car leurbusiness est fondé sur l’utili-sation d’un réseau, on a unedimension particulière qui estliée justement à ce réseau etqui ne relève pas de pro-blème concurrentiel. Pourimager mon explication : sije veux faire rouler destrains, il me faut un réseaude rails. Ainsi, pour desser-vir entre une ville A et uneville B, je ne vais pas mettreen place deux jeux de rails,

je vais me servir du même railpour toutes les compagnies.Donc, le réseau doit être uniquemais peut supporter plusieurscompagnies. La concurrenceexiste donc sur le service, maispas sur le réseau lui-même. Ilexiste donc ce que l’on appelledes monopoles naturels. Ici leproblème relève davantage dela réglementation des prix : onne peut pas laisser déterminerles tarifs au bon vouloir. Le pro-blème aujourd’hui est un pro-blème d’accès au réseau. Si celuiqui détient le réseau est à lafois opérateur et exploiteur, ilfaut vérifier comment il loueson réseau aux autres. L’Autoritéde la concurrence n’a pas direc-tement ce pouvoir de réglemen-tation, par contre, le texte deloi prévoit qu’elle puisse êtreconsultée. Mais il y a égalementdes autorités spécialisées enmétropole qu’il ne faut pas hési-ter à solliciter.

Pour conclure, 2005-2015, peut-on dire “Enfin” ?Enfin oui, mais en même temps,ce n’est que le début ! La fin duprocessus d’adoption ouvre surune année 0… K

Propos recueillispar Caroline Valentin

“La concurrence n’a pas pour seul but labaisse des prix. C’est aussi l’améliorationdes produits ou des services tels que leservice après-vente par exemple”.

NOUVEAUTÉ - Une quotidienne d’info-service sur TNTV

Des actuces bien-être en 5mn chrono

C onseils santé, mode vie,conso, Méli-mélo est uneémission d’info-service

quotidienne de cinq minutes,créée et présentée par TaïnaFabre et qui sera diffusée à larentrée sur TNTV (en septembre).Différents thèmes seront abordésavec des intervenants d’horizonsmultiples, sur des sujets tels quela consommation, l’environne-ment, l’environnement et la cul-ture. Isabelle Trébucq de l'écoleinternational Tahiti massage étaiten tournage lundi pour desséquences bien-être. “J’enregistredes séquences prévues pour lejeudi, jour réservé à la relaxationet au bien-être”, remarque Isabellequi déclinera différents thèmesdans un format très court. Aumenu, l’automassage du cuirchevelu, des mains, des pieds ;des exercices de renforcementmusculaire, des conseils poursoulager son dos mais aussi des

astuces pour fabriquer ses soinsbeauté... “Il s’agit de différentspetits conseils faciles à mettreen place au quotidien, pour sesentir bien, mieux ; il y aura éga-lement des exercices de renfor-cement musculaire, des recettespour faire son jus détox et drainerson foie, ou encore sa crème dejour avec des ingrédients locauxet naturels”. Des conseils simpleset pratiques pour tous : “Chacunpourra trouver une astuce “bien-être” applicable au quotidien,très facile à faire à la maison ouau travail. On a tous besoin deprendre soin de soi, de se recon-

necter avec soi-même dans nosemplois du temps un peu fou. Ils’agit de faire attention à soi etne pas s’oublier…”

Taïna Fabre à l'origine du projetet présentatrice de Méli-mélosur TNTV, confie : “Isabelle Tre-bucq est une professionnelleconfirmée au fenua et elle pro-digue de précieux conseils dansson école. Elle m’a paru la per-sonne idéale pour le créneau“bien-être” de l’émission. Enplus de ses bons conseils, elleest très à l’aise devant la caméra(rires) !” K ......C. Valentin

Méli-mélo est une émis-sion d’info-servicequotidienne de cinqminutes, créée par TaïnaFabre et programméeprochainement surTNTV. Chaquedimanche, la compila-tion des séquences dela semaine sera diffuséeà 11h45.

Enregistrements et tournages de plusieurs émissions de cinqminutes. Avec l’aide de Hiro, son squelette partenaire, Isabellemontre des exercices pour soulager les lombaires.

PPeeuuxx--ttuu nnoouuss pprréésseenntteerr ttoonn éémmiiss--ssiioonn ??“Méli-Mélo est une émission d’info-service pratique qui traitera de dif-férents sujets divers et variés, d’oùle nom Méli-Mélo. Il y aura unerubrique de 3 à 5 minutes par jour,diffusée une fois vers midi et uneseconde fois en fin d’après midi.À chaque jour son thème par exem-ple, le lundi nous parlerons entreautre, de consommation avec laDGAE, des emplois et formationsavec le SEFI et la CCISM, de l’OPHetc. Le mardi, nous parlerons d’en-vironnement ou/et de la santé avecla DIREN et la CPS.Le mercredi, ce sera la décoration,les trucs et astuces et les nouvellestechnologies par exemple. Le jeudi,nous nous relaxerons avec Isabelleet sa rubrique bien-être en alternance,nous ferons aussi du sport et nousbénéficierons de conseils beauté etmode.Le vendredi sera consacré à la culture,l’art et les événements, ce sera unmini Mana Culture, mon ancienneémission. Et toutes les rubriquesseront regroupées en une seule de20 à 25 minutes diffusée le dimanchematin à 11h45”.

QQuuii sseerroonntt lleess iinntteerrvveennaannttss ??“Il y aura beaucoup d’intervenants.Des professionnels dans chaquedomaine animeront ou seront inter-viewés”.

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à la population. Tous les intervenantsvont faire vivre l’émission et je lesremercie d’avoir accepté de jouer lejeu”.

PPeeuuxx--ttuu nnoouuss ppaarrlleerr ddee ttooii ?? DDee ttoonnaaccttuuaalliittéé ??“Après pratiquement une année d’ab-sence à l’antenne (parce que j’ai donnénaissance à ma petite Amalia qui abientôt 5 mois, mon deuxième petitbonheur), je suis très heureuse dereprendre le travail qui est aussi mapassion, la production d’émission m’aterriblement manqué. Et je reprendsfort puisque l’année va commenceravec ce gros projet. J’espère que l’onva réussir et que ça va être un succès”.

Propos recueillispar Cl. Chunlaud

Taina Fabre, créatrice de l’émission Méli-Mélo

“Je travaille pour informeret rendre service à la population”

InterviewE

Taïna Fabre est la présenta-trice de Méli-Mélo sur TNTV.