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2 décembre 2013 • janvier 2014
Avec l’arrivée de la première neige, le tourbillon del’Avent prend son envol. Autrefois, l’Avent com-mençait le quatrième dimanche avant Noël. Aujour-d’hui, les étalages de décorations ont commencédeux semaines avant l’halloween!!!
Difficile dans ces conditions de vivre... l’instantprésent!
Dans l’effervescence du mois de décembre, je voussouhaite de prendre du temps pour vous, de vousarrêter un instant pour ...préparer votre liste au pèreNoël! Ou plutôt pour faire le choix de vos priorités.Vous êtes la personne la plus importante et enprenant soin de vous, vous vous donnez la chanced’être en harmonie avec vous et ceux qui vousentourent. C’est pourquoi aujourd’hui je vous en-courage à vous choisir sainement et de ne pas atten-dre les résolutions du début d’année pour le faire.
C’est à chaque instant qu’il faut se choisir et là est ladifficulté car dans l’intensité du quotidien, il devientde plus en plus dur de le faire. Je vous partage mes10 priorités qui sont à mes yeux le moyen de parvenirà l’harmonie et à la paix au quotidien.
1. Bien manger : aliments sains, simples et majori-tairement vivants.
2. Bien dormir : respecter mon rythme et mes heuresde repos.
3. Respirer : prendre plusieurs respirations profondeset conscientes au courant de la journée.
4. Faire de l’exercice en respectant mes limites.
5. Prendre du temps avec moi-même, mon parte-naire, ma famille et mes amis.
6. Relaxer et méditer pour se rapprocher de soi.
7. Me libérer et être à jour pour ne rien regretter et nepas me laisser parasiter.
8. Me reconnaître car je trouve très courageux de fairece chemin vers plus d’authenticité.
9. Me faire plaisir au quotidien à travers de petits gestes.
10. Apprécier et remercier.
Je suis convaincue qu’en étant bien avec moi-même,je vais être bien avec les autres et surtout je vaispouvoir contribuer à apporter plus de paix et d’amourautour de moi. Je vous souhaite un bon temps desfêtes et de belles résolutions pour 2014!
Nathalie Guignet, ND
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C’est le temps de fêter!
Guylaine DurandPh.D. en NeurosciencesKinésiologue SpécialiséeNaturopathe, membre du R.I.T.M.A
La Kinésiologie Spécialisée aide à libérer les traumatismes émotionnelsencodés dans le corps, stimulant ainsi le processus naturel d’autoguérison.
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Joyeuses fêteset bonne nouvelle année 2014.
Merci à ma fidèle clientèle.
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Un jour, j’ai demandé à Louisa :- Qu’est-ce qu’il y a derrière lesétoiles?
- D’autres étoiles.Trop vague, trop flou. Je n’aimaispas cette réponse.- Tu dis cela parce que tu ne saispas. Moi ça me donne le vertige.
- Moi aussi. Alors dis-toi que toutce qu’elles font, c’est briller.
- C’est tout?- Oui, mais regarde-les quandmême. Regarde-les quand tu asbesoin de rêver, et surtout n’essaiepas de comprendre, ce n’est pasnécessaire. Rêver suffit.
Elle réfléchit un instant puis :- Non, rêver ne suffit pas. Il fautaussi aimer.
- Aimer les étoiles?
- Les étoiles et tout le reste.Elle a encore réfléchi un instant.- Mais avant d’aimer…- Quoi?- Il faut les accueillir.
Vous venez de lire la dernièrepage de Les vertus du lait depoule. C’est la Bromontoise PauleNoyart qui est l’auteure de celivre et qui a demandé à son édi-teur de me le faire parvenir. Nousnous étions rencontrées en 2011lors de la parution de La nuitd’Ostende. J’avais été littérale-ment séduite par la dame et sonœuvre. Je vous invite à en décou-vrir davantage sur l’écrivaine etson dernier livre en parcourantl’article intitulé Paule Noyart etles vertus des mots en page 11.
Dernier mot de la dernière pagedu dernier chapitre : ACCUEILLIR.En refermant le livre, ce verbes’est mis à trottiner dans ma têteet à réveiller les souvenirs d’unatelier suivi en septembre der-nier sur Mieux vivre le momentprésent. Je sais : vivre le momentprésent est le sésame qui ouvreles portes de la paix intérieure etde la sérénité. Je l’ai lu, entenduet vécu maintes fois. Je l’ai oubliéencore plus souvent. Ma tête,mon cœur et mon âme ontbesoin de se le faire rappelerrégulièrement. D’où ma présenceà ce séminaire inspiré de l’œuvred’Eckhart Tolle (Le pouvoir dumoment présent) et animé d’unefaçon extraordinaire par PascalHastir (pascalhastir.com). Ces deuxjours m’ont permis de voir l’accèsau moment présent sous unéclairage nouveau, celui de l’ac-cueil. Tellement simple. Tellementdifficile. Accueillir ce qui est, sans
jugement, est à la fois aussi facileque respirer et aussi ardu quegrimper l’Everest. C’est le travailau quotidien… de toute une vie.
Je pense à un moment fort ducours où j’ai compris, bien au-delà des mots, que l’accueil leplus difficile était celui qui meconcernait. De moi à moi. Dur,dur, d’accueillir que je ne suispas une mère-amoureuse-femmed’affaires-fille-sœur-amie parfai-te. Pas facile d’accueillir que jesuis quelquefois envahie par lapeur, l’angoisse, le jugement, ledéni. Pourtant, c’est tout moi.
Pascal Hastir nous a enseignéqu’avant d’accueillir, on doitaccepter et avant d’accepter, ilfaut reconnaitre. Il a dit que « Toutce qu’on ne reconnait pas a lepouvoir de décider pour nous. »Il a ajouté qu’il y a des parties denous qui n’attendent que l’occa-
sion de s’exprimer et que si on neles écoute pas, elles crieront plusfort et bien souvent à travers lasouffrance. Il a ajouté que recon-naitre, c’est comme saluer desvisiteurs qui frappent à notreporte. Les accepter, c’est les lais-ser entrer dans le vestibule denotre demeure. Les accueillir,c’est les diriger vers notre salon.Reconnaitre, accepter, accueillirsont les étapes qui mènent versl’amour. Cela, Louisa, la grand-mère de Paule Noyart, l’a biencompris…
En cette année 2014, je voussouhaite, chers lecteurs et chèreslectrices, de faire vibrer l’accueildans votre cœur, pour les autreset pour vous-mêmes, afin deprofiter pleinement du ici main-tenant.
Heureuses Fêtes de toute l’équipedu journal.
3décembre 2013 • janvier 2014
Danièle Crevier
Accueillir
Toucher aux cheveux de ma mèrepour la première fois. Gris et jau-nâtres, mais souples et fins. Seslongs bras décharnés que je cares-se en dépit des cicatrices et deshématomes qui les tapissent. Unevie de labeur inscrite sur son corps.Ses chairs flasques et décoloréesque je masse avec amour et grati-tude, trop fière de pouvoir enfin luirendre un peu de ce qu’elle adonné. Je la chéris maintenant detout mon cœur cette mère que j’aiparfois dénigrée jusqu’au mépris.Plus je la touche et plus je prendsconscience que je suis sa chair etque je lui ressemble. Sa désinhi-bition m’interpelle et me rappelled’où je viens. La révélation de sessecrets me garde en alerte. Fictifsou réels, en sortira-t-il des tsuna-mis? Jusqu’ici, que des phrasesincohérentes, des lieux com-muns… Et je n’ai de cesse de la toucher, comme le Petit Princeprend soin de sa fleur. Prendre soin
exacerbe l’amour. Toucher stimulel’attachement. Quand je parle àquelqu’un de ce qui est arrivé à mamère, je sens toujours une sincèrecompassion. La plupart des genssavent de quoi il s’agit. Ce n’est pasrare de traverser une telle épreuve,directement ou indirectement.Mais la question que je redoute nesaurait tarder : « Quel âge a-t-elle? »Et moi de répondre avec appréhen-sion : « Heu… 88 ans. » « Ben là!?!? »
La réponse qui tue quand on a5 ans dans sa tête parce que notre« mouman » est malade pour lapremière fois de sa vie, si on exclutses 6 accouchements. Mes frères etsœurs aussi ont 5 ans! On a su quenotre mère était vieille quand on adû prononcer le chiffre 88. Avantcela, c’était notre mère, point final!Mère ressource, mère comptable,mère cuisinière, mère couturière,mère dépanneuse en tout genre.C’est dans la réaction des autres
qu’on voit que le temps a passé. Jesonge à la rajeunir de 10 ans pourne plus entendre ces « Ben là… »Comme si c’en était fait pour elle,que son trip était over. « Ben là… »Comme si on n’avait pas raison des’inquiéter autant. Comme si onétait naïf de s’imaginer qu’unerelation normale puisse être pos-sible… Enfin… Ça nous attriste àchaque fois. Et ça nous prépare…
Assise à côté du lit, je tiens sa main.Sa chaleur moite me rassure. Ellea 150 ans quand elle dort, les joueset la bouche creusées malgré sadentition naturelle. J’ai peur de laperdre. Si jamais « on » la ramène,ça aura été un coup de pratiqueavant le grand départ. Parce qu’il yaura un Grand Départ… Mais pourl’instant, je ne veux pas de sonhéritage. C’est elle que je veuxcontinuer de toucher. Ma petitemaman.
Diane Jules
AVC
PROCHAINE PARUTION : 6 février 2014Date de tombée (textes et publicité) : 22 janvier 2014
Éditrice : Danièle [email protected]
Pour informations :Louise Charbonneau
450 777-1222
ÉditeurIdémo Communication
Rédactrice en chefDanièle Crevier
CorrectricePaule LorinInfographisteLouise Charbonneau
ImpressionTrans Continental
Tirage7 000 exemplaires
CollaborateursMarc BlanchetteLaurent BusseauElsa CarlierCaroline CoutureFrançoise DesjardinsMichelle DubéFrancine DubucLily GaudreaultVéronique GemmeFrançois GuayDiane JulesCatherine LamontagneLinda LéveilléeMaria MagdalenaJulie Pharand etAlain PlanchampFanny PoissonCharles Antoine RobitailleMichel RenaudAnny Schneider
VOUS VOULEZ ANNONCER ?Représentants
Denis Boulanger, Waterloo 450 538-2760Louise Charbonneau, Bromont et région
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151, chemin Brandy, Lac-Brome
Retraite de yoga
du 2 au 5 janv.2014
Yoga restauratif le mercredi
à 19h
Atelier d’écritureDiane Jules animera un atelier d’écriture tous les mercredis à compter du 15 janvier 2014, pour 6 semainesconsécutives, à la bibliothèque de Bromont. Il est possible de s’inscrire à une session d’après-midi ou de soir.Pour plus d’information, communiquer avec elle au 450 534-3292.
décembre 2013 • janvier 20144
Nouvelles d’Ici
Décembre 2013 et janvier 2014
Les écocentres Brome-Missisquoi seront fermés
Les six écocentres de la MRC Brome-Missisquoi, soit Bedford, Bromont,
Cowansville, Farnham, Lac-Brome et Sutton seront fermés en décembre
2013 et en janvier 2014. Ils seront de rouverts en février 2014 avec le même
calendrier des samedis.
1er samedi du mois : Bromont
2e samedi du mois : Bedford et Lac-Brome
3e samedi du mois : Cowansville
4e samedi du mois : Farnham et Sutton
5e samedi du mois : Aucun
Advenant le cas où un mois compte un 5e samedi, aucun écocentre ne sera
ouvert pour ce 5e samedi.
Merci à tous les citoyens de la MRC Brome-Missisquoi d’avoir participé en
si grand nombre. En six mois plus de 4 300 visiteurs se sont présentés aux
différents écocentres, ce qui représente 14 % des ménages. Plus de 965
tonnes de matières ont été ramassées. Pour plus d’information, consultez
le site www.bmvert.ca.
Surveillez votre courrier, car vous recevrez en décembre plus d’informa-
tions sur les écocentres et la collecte de sapins.
Une Bromontoise à Sotchi
Guylaine Boutin s'occupera des athlètes canadiens aux jeux olympiquesd'hiver à Sotchi en février 2014. Cette Bromontoise, propriétaire de A+ Physio,une clinique spécialisée en physiothérapie du sport, fera partie de l'équipe dephysiothérapeutes oeuvrant au sein de la délégation du Canada. « J'ai eu la nou-velle au début d'octobre, tout juste avant de partir en voyage. Je vais me rendreà Sotchi le 28 janvier pour aider à la mise en place de nos installations avantl'arrivée des athlètes et je serai de retour le 25 février », précise-t-elle. GuylaineBoutin avait présenté sa candidature au Comité olympique canadien il y a prèsd'un an, puisque la date limite était le 28 janvier 2013.
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décembre 2013 • janvier 2014 5
Événement d’Ici
Lily Gaudreault
La Ferme de la Colline du chêne, coopérative de solidarité de Bromont est à l’honneur
Une entreprise maraîchère deBromont, la Ferme de la Collinedu chêne, coopérative de so-lidarité, a remporté le titred’Entreprise agricole de l’année2013.
Cette distinction lui a été accor-dée par la Chambre de com-merce de Cowansville et régionlors du Gala Excellence Brome-Missisquoi Porte sur l’Avenir2013.
C’est madame Pauline Quinlan,mairesse de Bromont et pré-sidente de la Société de déve-loppement économique deBromont (SODEB) qui présidait
l’événement qui s’est tenu auChâteau Bromont le 28 octobredernier.
Trente-six entreprises de larégion regroupées sous douzecatégories étaient en lice pourmériter cet honneur en raisonde leur excellence.
Cette reconnaissance vientclore avec brio une troisièmeannée de production maraî-chère pour cette jeune fermebiologique. Le coordonnateurde la Ferme, monsieur CyrilleTremblay a accepté ce prixd’excellence en remerciant laChambre de commerce pour
cet honneur qui affirme l’inté-gration de la coopérative tantdans l’économie locale et régio-nale que dans la communautéde Brome-Missisquoi. En effet,se définissant comme uneentreprise de proximité, laferme dessert une clientèlesituée majoritairement à Bromontet ses environs. Heureux pourson équipe de travail, monsieurTremblay a remercié égalementles citoyens de Brome-Missis-quoi qui réservent une placede choix aux produits d’icidans leur alimentation et quiappuient les entrepreneurslocaux.On voit ici Cyrille Tremblay montrant fièrement son trophée d’excellence,
devant le pavillon de production de la Ferme de la Colline du chêne.
Le marché de Noël de SuttonQuand magasiner devient un plaisir(D.C.) Décembre est le synony-me de magasinage, cette cour-se effrénée dans les magasinsà grande surface ou dans lescentres commerciaux afin d’ac-cumuler les présents au pied del’arbre de Noël. Recherche destationnement, bousculade,coup de chaleur sous un man-teau trop lourd sont au nombredes désagréments rencontréslors de cette épuisante virée. Ilexiste pourtant une solutionagréable à cette frénésie, et ce,à quelques kilomètres d’ici. Ils’agit du marché de Noël deSutton qui propose une expé-rience tout en détente et enplaisir.
En effet, les 30 novembre, 1er, 8et 9 décembre, c’est tout le vil-
lage de Sutton qui attend lesvisiteurs durant ces quatrejours. Au coin des rues Maple etPleasant, les exposants accueil-leront les visiteurs à l’intérieurde tentes, tipis et chapiteauxinstallés dans le parc des vété-rans et autour de la petite égliseBaptiste. Certains autres serontprésents dans la salle Alec etGérard Pelletier. Plusieurs d’en-tre eux offriront des produits dela région, à déguster ou à offriren cadeau.
D’autres artisans exposerontleurs nouvelles créations. Ilsraconteront comment ils tra-vaillent et présenteront lesmatériaux qui les inspirent. Unebelle occasion de découvrir destricots variés, des vêtements et
accessoires faits de matièresrecyclées, des objets en bois,des savons, des huiles, despoteries, des photographies,des bijoux et bien d’autresitems utiles et agréables.
Pourquoi ne pas en profiterpour parcourir la rue Principalede ce magnifique village avecses boutiques, ses restos et sescafés. Pour l’occasion, les mar-chands vous offriront un rabaissur certains produits. Animationet spectacles seront égalementde la fête.
Les promeneurs n’auront pastrop d’une journée pour toutvoir et tout entendre. Lesenfants pourront prendre lepetit train de Noël et s’arrêter en
chemin pour participer à un ate-lier de bricolage préparé à leurintention. Une belle occasion deprofiter des contes et anima-tions pour enfants tout en pre-nant le temps de déguster unebonne soupe chaude. Pendantce temps, au centre du marché,la petite église de pierres invi-tera les plus grands à entrer pourun moment de repos pour yentendre Jean Le violoneux,Soulwood, Sarah Biggs, AgnèsBoisvert et son groupe, LindaWand chante Noël, MichaelHynes et plusieurs autres.
Il suffit de consulter le bloguedu marché marchedenoel-desutton.blogspot.com pourconnaître la programmation etl’horaire des activités pourenfants, des spectacles, dulunch villageois ainsi que la listedes exposants et de leurs pro-duits.
Mme Louisette Dussault, qui aaccepté d’en être la porte-paro-le, participera à cette troisièmeédition du marché de Noël deSutton et elle sera présente àl’occasion sur le site.
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De nous tous, joyeuses Fêtes !
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décembre 2013 • janvier 20146
Tourisme d’Ici
À l’aube de ce temps de Fêtes,j’ai eu envie de laisser les motsaux commerçants avec qui j’ai leprivilège de travailler durantl’année. Je voulais les entendrevous conter Noël. Voici quel-ques petites histoires de cer-tains d’entre eux :
La majorité de ma famille élargiehabite très loin, même à l’autrebout du pays pour certains! Il estparfois difficile de se déplacerdurant la période des Fêtes. Notrepremière année dans la région,mes parents sont venus nousvisiter. Nous avons skié le 24décembre à Ski Bromont et le 25,nous avons fait une longue ran-donnée en raquettes au montGale. Nous avons même réussi ànous perdre! C’était féérique avecle paysage si calme, la neigequi tombait doucement. Le toutentrecoupé de longues sessionsde cuisine avec ma mère, de bonssoupers près d’un chaleureux feude foyer… Un Noël en plein air,entourée de ma famille proche.Ça n’aurait pas pu être de plusbelles Fêtes et j’ai su dès cemoment que nous n’aurions paspu trouver un meilleur endroitpour nous installer! Depuis, noussommes devenus le « chalet » offi-ciel de la famille et de nos amisqui se réjouissent toujours devenir célébrer les Fêtes dans notresuperbe coin!Geneviève, Galerie Artêria
Pendant notre sommeil dans lanuit du 24 au 25 décembre, mesparents accrochaient toujours unbas de Noël rempli de petitessurprises au pied de mon lit et decelui de mon frère. C’était dansl’esprit de la magie des Fêtes pouravoir un réveil tout spécial, maisaussi afin que nous puissions leslaisser dormir un peu le matindu 25! À l’heure du lunch, nousouvrions nos cadeaux. Provenantd’une famille modeste, nous noussentions pourtant toujours sigâtés et couverts de présents.Le Noël, dès mes 6 ans, une fois
que tous les cadeaux avaientété ouverts, mon père m’avaitdemandé d’aller dans le garagechercher quelque chose pour lui.Quelle ne fut pas ma surprise dedécouvrir une rutilante bicyclettenoire BMX avec une gigantesqueboucle-cadeau! Il savait toujourscréer de grandes surprises!Christian, Galerie Artêria
L’esprit de Noël commençait cheznous par, bien sûr, la décorationdu sapin, sous les airs de musiquede circonstance. C’était toujourspapa qui mettait les lumièreset nous étions impatients qu’iltermine pour mettre les boules. Jepouvais ensuite passer des heuresà me bercer devant le sapin illu-miné, tellement vigoureusementque je devais reculer la chaise, quiétait rendue DANS le sapin !
Le matin de Noel était magique :nous nous rassemblions tous enpyjama avec notre coiffure mati-nale, pour déballer les cadeaux.Le reste de la journée était réservépour que nous puissions joueravec les nouveaux présents etnous mettre sur notre 36 pour lesouper. Je me souviens de magrand-mère, vêtue de sa bellejupe noire ajustée et de ses talonshauts qu’elle sortait uniquementpour cette soirée. L’odeur des tour-tières, de la dinde et des desserts.Les jeux de cartes et de société, lamusique traditionnelle, le violonde papa et les rires.
Noël chez nous n’avait probable-ment rien de vraiment différentde chez vous. Mais ces instantsmagiques passés avec les gensqu’on aime en prenant le temps
d’être ensemble, voilà un héritageque je souhaite aussi léguer à mesenfants.Caroline, La maison Oléa
En réfléchissant à Noël aujour-d’hui, assise sur ma 30e magieblanche, ce n’est pas un souvenirunique qui me vient en tête, maisdavantage un traîneau rempli deremerciements à ceux qui, autourde moi, ont fait de cette journée laplus belle chaque année.
Commençons par le père Noëlqui, jusqu’à mes 11 ans, a été legardien de mes rêves les plusfous. Et qui, maintenant renduemaman, me rend le plus granddes services : celui de rendre mesenfants parfaits pour un bonbout de temps…
Merci aussi à ma superbemaman et mon super papa quiont décidé de faire régner uneambiance de folie et de magietous les ans. Rien dans notre ima-gination n’était trop fou! Notrecrèche en carton, enviée de touset fabriquée de nos mains, enétait l’exemple par excellence.Moi, mes rois mages étaient unefille, un chat et un cyclope…Rien n’était conventionnel, c’était« NOTRE NOËL ».
J’aurais aimé faire bien d’autresremerciements, mais je veux finiren remerciant mes deux beauxgarçons qui me ramènent toute
cette magie et qui me donnentenvie de folies et de fêter encore,encore et encore…. OUPS, j’ou-bliais mon chum qui me suittoujours dans toutes mes folies!
Merci de m’avoir gardée jeune decœur xxxxJoëlle, Le magasin général
C’est Noël dans ma famille. Pastout à fait, nous sommes le 15décembre. Ma mère roule sa pâteà tourtière, mes soeurs préparentla bûche, mon père fait le ragoûtde pattes, tous préparent Noël.Moi, j’ai 5 ans et je regarde ceva-et-vient. Il fait chaud dans lamaison, je suis triste, personnene joue avec moi. Je décide dedessiner. Devant moi : un crayonde plomb HB, des feuilles decartable ligné bleu, une gomme àeffacer. Je me dessine des amis,et même plusieurs. Il y aura unBatman entouré d’Astérix etObélix, un ours noir et un sapindécoré comme celui du salon.Sous le sapin de mon dessin, j’ymets un énorme cadeau. C’estle mien! Une grosse boîte rectan-gulaire, dans la boîte je sais cequ’il y a, 20 figurines de soldats,3 jeeps, 1 camion.
Il est tard, je dois aller me coucher.Je donne mon dessin à ma mère.Elle le prend avec ses mains enfa-rinées, le plie et le met dans sontablier. Au matin du 25 décembre,sous le sapin, la grosse boîte y
était, encore plus grosse que cellesur mon dessin. J’ouvre la boîtetout y était, soldats, jeeps,camions et le dessin d’un enfant. Michel, Le Musée du chocolat
Mes cadeaux de Noël, je lesachète localement!
Surveillez la troisième éditiondu calendrier de l’avent deTourisme Bromont. Chaquejour, du 1er au 24 décembre,une capsule vidéo sera diffuséesur la page Facebook.com/tourismebromont. Ces capsulesvous proposeront des idées-cadeaux de différents com-merces et restaurants deBromont. Participez à notreconcours : commentez et parta-gez ces capsules et courez lachance de remporter un groscadeau d’une valeur approxi-mative de 500 $.
PRENDRE LE TEMPS… de vous conter Noël. Caroline Couture, Tourisme Bromont
À mettre à votre agenda :
6 décembre : Gustave le petit renne au nez bleu | Jeunesse | Centre culturel St-John
8 décembre : Noël manouche | Centre culturel St-John
11 au 15 décembre : Roche, papier, ciseaux | Salon des métiers d’arts contemporains | Centre culturel St-John
14 et 26 décembre, 4 et 18 janvier : Nuit Blanche Bud Light | Ski Bromont
14 décembre : L’Harmonie des Saisons « Noël chez les Troubadours » | Église St-François-Xavier
25 janvier : Thérapistes | Centre culturel St-John
26 janvier : Loco Jam Band | Centre culturel St-John
Pour plus de détails, contactez les préposés du Bureau d’accueil touristique de Bromont au :1 877 BROMONT, ou consultez le site : www.tourismebromont pour plus d’informations.
7décembre 2013 • janvier 2014
Françoise Desjardins
Festival en lumière et Folie de minuit à Knowlton
Encore cette année, le village deKnowlton s’illuminera pour letemps des Fêtes.Le chemin Knowlton, la rueVictoria, la rue Lakeside, le parcColdbrook et le tout nouveaupont seront décorés avec des
milliers de lumières. Les résidentset les marchands rivaliserontd’imagination et de créativitépour réaliser de nouvelles déco-rations, toutes plus originales lesunes que les autres. Les nom-breux casse-noisettes et la gran-de boîte aux lettres du père Noëlsont également de retour et re-gagneront leur place respective.
Pour une deuxième année, leconcours des maisons en paind’épices revient. Il a connu un telsuccès l’an dernier que tout lemonde veut maintenant y parti-ciper. Chaque boutique exposerasa maison en vitrine et les écolesont été appelées à prendre part à
la compétition. Les noms desgagnants seront connus le 15décembre.
La parade du père Noël, présen-tée par le Club des Lions, auralieu le samedi 7 décembre à13 heures sur les cheminsKnowlton, Lakeside et la rueVictoria. C’est une tradition àLac-Brome que petits et grandsne voudront surtout pas rater.
Événement toujours attendu,« La Folie de minuit » se tiendra lesamedi 14 décembre de 17 h àminuit. Des surprises attendentles villageois dans plus d’unevingtaine de boutiques. Les
entreprises offriront dégusta-tions et gâteries sans compter lesspéciaux intéressants pour lescadeaux de Noël. Balades en car-rioles, animations dans les rues,musiciens et chorales seront làpour faire vivre une véritableexpérience de promenade dansun vrai village d’antan. Acheterlocalement, c’est encourager etsoutenir nos marchands, nosartistes et artisans.
Le même soir à 20 h à l’égliseSaint-Édouard, l’ensemble instru-mental Harmonie des Saisonsprésentera « Noël chez les trou-badours », les plus beaux airs decette joyeuse saison.
Ce « Festival en lumière » ne seraitpas complet sans son « mainte-nant traditionnel » feu d’artifice.Les résidents, leur famille et leursvisiteurs pourront apprécier lespectacle au coeur du village, au-dessus de l’étang Mill, le vendredi27 décembre à 18 h.
Une visite à Knowlton : un incon-tournable pour Noël.
Événement d’Ici
L’artiste peintre Dominique Royer expose à Knowlton(D.C.) C’est avec nul autre queJordi Bonnet que DominiqueRoyer s’est initié à l’art dès l’âgede 14 ans. C’est auprès de cepeintre, céramiste, muraliste etsculpteur d’origine catalanequ’elle a reçu une première for-mation en 1974. « Je viens d’unefamille d’artistes. Deux de messœurs ont un bac en art, maismoi, je suis autodidacte », sou-ligne cette artiste. Vingt ans plustard, en 1994, elle fondait uneentreprise spécialisée en fauxfini. « Pendant 15 ans, j’ai tra-vaillé un peu partout avec plu-sieurs décorateurs. Je me suis
même rendue en Floride pourréaliser un contrat ». Son styleest varié, de toutes dimensions,mais elle peint surtout des toilesfiguratives dont le prix varie de125 $ à 950 $. « Pendant 20 ans,j’ai peint pour mon propre plai-sir. C’est la première expositionde mes toiles, à vie », précise-t-elle. Mentionnons que madameRoyer peut créer des œuvres surdemande avec thème et cou-leurs au goût du client.
L’exposition a lieu jusqu’à la findécembre au Marché Knowltonsitué au 7, chemin Écho à
Knowlton. L’endroit est acces-sible du jeudi au dimanche de10 h à 18 h.
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décembre 2013 • janvier 20148
(D.C.) Du 11 au 15 décembreprochain se tiendra, à Bromontla troisième édition du salon desmétiers d’art qui porte le jolinom de Roche Papier Ciseaux.Les organisatrices du projet,Florence Hupin et Rachel Grenon,sont toutes les deux artisanes enmétiers d’art. Elles ont fondé cetévénement par passion pourleur métier et pour créer un lieude diffusion dans leur ville.
« Dans sa mission de faireconnaitre et diffuser les métiersd’art en offrant un contexte devente conviviale et directementavec l’artisan, ce salon est un réelsuccès », souligne la céramiste
Rachel Grenon. Quinze expo-sants prennent part à l’événe-ment, dont deux en provenancedu Saguenay, trois de Montréalet dix des Cantons-de-l’Est.« Nous avons mis sur pied uncomité de sélection afin de nousaider, car le choix devenait diffi-cile à faire puisque de plus enplus d’artisans veulent participerau salon. On est le salon le plussympathique, car on ne deman-de presque rien comme frais departicipation et on fournit leskiosques (sic) », ajoute l’organi-satrice. Mentionnons que, cetteannée, deux nouveaux standsont été ajoutés afin d’offrir auxvisiteurs encore plus de choix depièces uniques.
Comme chaque année, desdémonstrations pour les élèveset le public sont à l’horaire et unfilm projeté dans la salle d’expo-sition présentera les artisans àl’œuvre dans leurs ateliers toutau long du salon. De plus, l’évé-nement a le souci de valoriser letravail de prédécesseurs dans ledomaine des métiers d’art. En2012, nous avions rendu hom-mage aux céramistes SimonCantin et Louise Désourdy. Cette
année, c’est l’œuvre de PierreMarcoux qui sera remise sous lesprojecteurs. Son travail excep-tionnel de ferronnier d’art, com-biné à ses qualités d’entrepre-neur, fut remarqué de 1997 à2008 à Bromont et ailleurs. Enparallèle, une œuvre magistrale(un rhinocéros) du jeune sculp-teur de métal Eric Mcaysera seraexposée à l’entrée du salon.
« Les commerçants sont demèche avec nous et toute larue Shefford va s’illuminer avecnotre événement. En fait, l’ho-raire de RPC sera le même queles boutiques, soit jusqu’à 21 hmercredi, jeudi et vendredi. Lescommerces qui sont aussi diffu-seurs de métiers d’art auront unsapin rouge affiché sur leurporte. C’est ainsi que l’Échoppede la montagne, Espace blanc,
Bibop et Loula, Oléa et L’apothi-caire seront de la partie », depréciser madame Grenon.
Roche Papier Ciseaux tient àsouligner que la Ville deBromont soutient l’événementdepuis sa première année enoffrant gracieusement la salledu Centre culturel St John.Mentionnons que les standssont conçus pour Roche PapierCiseaux par Marie-Pierre Mar-coux, designer industrielle. Lesalon doit également son essorà la générosité de nombreuxpartenaires bromontois, citoyenset commerçants. Ce salon demétiers d’arts contemporainstient également à mentionner lesoutien financier de la Sociétéde développement des entre-prises culturelles du Québec(SODEC) et du Centre local de
développement de Brome-Mis-sissquoi (CLD).
Roche Papier CiseauxMétiers d’arts contemporainsCentre culturel St-John593, rue SheffordBromont
DU 11 AU 15 DÉCEMBRE 2013Mercredi 11 décembre19 h à 21 h
Jeudi 12 décembre10 h à 21 h
Vendredi 13 décembre10 h à 21 h
Samedi 14 décembre10 h à 18 h
Dimanche 15 décembre10 h à 18 h
Roche Papier CiseauxLe petit salon a trois ans et il grandit vite
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9décembre 2013 • janvier 2014
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Élue avec une confortablemajorité (74,72 % des voix),Diane Perron souhaite pour-suivre le travail effectué aucours des quatre dernièresannées.
1. Quel est le grand défipour la Ville de Bromont au cours des quatre pro-chaines années?
« Pour moi, c’est la refonte duplan d’urbanisme. Lors demon porte-à-porte pendantla campagne électorale, lesgens me parlaient beaucoupde leurs inquiétudes concer-nant la vitesse du développe-ment à Bromont. Il y a unefaçon de favoriser le dévelop-pement sans nuire à la qualitéde vie des citoyens et auxespaces verts. Un développe-ment plus dense rendraitnotamment le tout possible.Au cours des deux pro-chaines années, le comitéconsultatif d’urbanisme tra-vaillera en collaboration pourl’élaboration du nouveauplan et il y a aura certai-nement une consultationcitoyenne. Le nouveau pland’urbanisme devrait êtredévoilé d’ici 2016 ».
2. Votre position sur le Val 8?
« La perception de plusieurscitoyens que j’ai rencontréspendant la campagne étaitqu’il fallait commencer parvendre ce qui a déjà étéconstruit à Bromont avantd’en mettre encore plus sur lemarché. Cependant, il s’agitd’investissement privé et lesite est zoné pour la construc-tion. Jusqu’à maintenant, jecrois que la Ville a bien faitpour que cela soit bien enca-dré au point de vue de l'envi-ronnement. Des discussionssont en cours et je suis favo-rable à un investissement dela Ville, mais un prix juste doitêtre déterminé ».
3. La priorité pour votrequartier?
« L’amélioration des infra-structures. Il y a quatre ans,j’avais fait une petite étude etc’était le quartier où il y avaiteu le moins d’investisse-ments. Le système d’aqueducsur la rue Pontiac a été refaitet plusieurs routes doiventêtre améliorées. Je suis la voixdes citoyens à l’Hôtel de Ville :quand ils se mobilisent, c’estmon devoir de les représen-ter. Sécuriser l’intersection dela rue Sherbrooke et du bou-levard Bromont est égale-ment un point important,mais très complexe. Je veuxaussi participer au dévelop-pement culturel et travailleren collaboration avec lescommerçants de la rueShefford ».
Pour joindre Diane Perron :[email protected] 534-0809
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DIANE PERRON :DISTRICT 3, MONT BROMELa continuité pour undeuxième mandat
décembre 2013 • janvier 2014
Bromewood est une entrepriseque l’on appelle « parapluie ».En effet, elle offre une grandediversité de produits et de ser-vices en décoration et amé-nagement paysager, le toutregroupé sous une mêmevolonté : celle de représenterpour le mieux ses clients tant àl’intérieur qu’à l’extérieur de leurmaison.
Histoire d’une entreprise auxmultiples facettesIl y a une dizaine d’années,Audrey Day, propriétaire deBromewood, habitait Montréalet était une architecte-paysa-giste à son compte. Au fil descontrats, sa clientèle s’étaitdéveloppée, en majorité, dansla région de Knowlton. C’estpourquoi elle prit la décision devenir s’installer à cet endroit.Elle dut alors redéfinir ses ser-vices afin de bien s’adapter auxbesoins locaux. C’est ainsi
qu’avec la collaboration de safille diplômée en marketings’est amorcé le développementde l’entreprise multiserviceBromewood. L’architecte-paysa-giste ne voulait plus se conten-ter de travailler l’extérieur. Ellevoulait également accompa-gner et conseiller les gens afind’agencer l’âme de l’intérieur deleur maison avec l’extérieur, leurjardin. « Créer une continuité »,dit-elle. Audrey Day ajoutaensuite à ses services, la fleuris-terie. Mentionnons qu’elle estune véritable passionnée dedesign floral, de l’art de com-poser des bouquets et de déve-lopper des thèmes floraux. Sesréalisations sont destinées àdes mariages, des funéraillesou encore, des décorations detable pour des soirées spécialesà la maison.
Après dix années de développe-ment, Bromewood offre aujour-d’hui, depuis sa boutique épo-nyme située au cœur du villagede Knowlton, une gamme éla-borée de produits et de servicesen décoration intérieure et exté-rieure.
La passion sans cesse renouveléeL’entrepreneure derrière Brome-wood est une femme très raffi-née dotée d’une grande culturegénérale. Audrey Day connait
l’histoire de l’art et le design. Ellea notamment suivi les ensei-gnements de l’architecte PhyllisLambert au Centre canadiend’architecture de Montréal. Ellementionne d’ailleurs l’importan-ce de se former continuelle-ment. En Europe, elle a rencon-tré des designers floraux degrand renom qui lui ont permisde définir son propre style,qu’elle qualifie de « clean-clas-sique ». Cela l’a également ame-née à maîtriser d’autres stylesrecherchés par la clientèle loca-le, comme le style champêtre.
Madame Day se démarque parsa volonté de faire des chosesdurables, tant dans le choix deses produits que dans ses rela-tions d’affaires. Elle admetqu’être entrepreneure à Montréalet dans la région sont deuxréalités très différentes. « Nous
sommes choyés de vivre icipour la beauté des décors, l’au-thenticité et la générosité desgens ainsi que l’ambiance si par-ticulière, mais cela représenteun défi en terme de chiffre d’af-faires. Il faut souvent se redéfinir,se repositionner, il faut sanscesse être à l’affût et s’armer depersévérance. Voilà dix ans quenous sommes là, nous sommesde véritables survivantes de larécession ». Audrey Day est véri-tablement la femme-orchestrede Bromewood. Elle fait tout, duservice à la clientèle, au designfloral, en passant par la gestiondu marketing et sans oublierles conseils en architecture dejardin. Toutefois, elle précise quele « tout harmonieux » deBromewood ne pourrait existersans l’apport de ses collabora-trices dont sa comptable etassistante Maïté, qu’elle qualified’adorable et de débrouillarde.Son entourage et ses amies sontaussi ce qu’elle appelle sa forceet son secret de réussite en tantqu’entrepreneure. Elle s’abreuveen toute humilité des compé-tences et conseils de chacun etconsidère « qu’ils représententautant d’atouts pour la gestionde l’entreprise ».
Des fleurs et des valeurs« Les valeurs de l’entreprise sonttrès présentes dans nos choixd’affaires, nos achats et notrerelation avec la clientèle », préci-se la dirigeante. Chez Brome-wood, elle affirme l’importancede collaborer avec des artisteset artisans locaux. Notammentle travail de potiers de la régionest mis de l’avant avec la pré-sence de leurs produits dans laboutique. Côté du service, elleprône le souci du beau et dudétail pour mieux exacerber labeauté des gens qui sont célé-brés.
D’autre part, Bromewood metun point d’honneur à faire preu-ve d’implication dans la com-munauté en soutenant diffé-rentes œuvres telles que : lacause du cancer, la Maisonau Diapason, l’hôpital BromeMissisquoi Perkins, les CHSLD.L’entreprise incite également lesclients qui font des commandesimportantes pour de grandsévènements à offrir ensuite leursachats à la communauté « pourrecycler le plaisir du beau ».Soulignons également cetteattention très spéciale de la partde Bromewood qui envoie desfleurs, à l’occasion de la fête desMères, aux femmes seules etsans famille résidant dans lesmaisons de retraite locales. Pourchacune d’entre elles, de façonpersonnalisée, une carte estécrite de la main d’Audrey Day.
Une boutique au cœur du villageDans la boutique où flotte de lamusique des années 30, 40 et
50, les gens flânent et chanton-nent ces airs anciens qui leursemblent familiers. D’ailleurs, onmagasine ici comme si onentrait chez des proches, avec laliberté de pouvoir tout épier,sans se soucier des bonnesmanières. Les objets en ventesont subtilement mis en scènedans des installations. Pots,vases, lanternes, coussins, savonssont agencés dans des armoireset étagères, elles-mêmes sé-lectionnées avec grand soin.L’ambiance est « cosy » et on a legoût de s’échapper du temps etde tout regarder, sans rien man-quer. Des clients viennent deTrois-Rivières, Québec, Drum-mondville, car ils aiment le styleet l’ambiance de Bromewood.L’été, on ouvre la cour adjacenteoù sont présentés de nombreuxproduits d’exceptions pour lejardin : mobilier, décorations(fontaine, statues), barbecues,etc.
Le temps des Fêtes de find’année est un moment fortpour Bromewood, comme pourl’ensemble du centre-ville deKnowlton qui se pare de décora-tions afin de créer la Féérie deNoël. Les poinsettias de haut degamme provenant du Québec,plus beaux, plus durables, sont« un must » pour habiller lamaison à Noël, selon madameDay. Comme chaque année,début novembre, déjà unecentaine de ces poinsettiasd’exception sont réservés.Aussi, pour Noël, Bromewoodréalise des compositions floralesthématiques pour décorer lestables des Fêtes ou pour offrir.
Enfin, l’oiseau Titi, un canariorange installé dans sa cage enforme de yin et yang, symbolisefièrement le mandat que sedonne Bromewood : créer l’har-monie et la continuité del’intérieur et de l’extérieur de lamaison.
Au cours des prochaines se-maines, une nouvelle sectionsera inaugurée dans la bou-tique.
www.bromewood.caOuvert 7 jours sur 7.
Voici le premier d’une série de portraits mettant en scène les entreprises d’ici.
Bromewood ou l’art de créer l’harmonie entre l’intérieur et l’extérieur.Elsa Carlier
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« C’est mon livre préféré », s’excla-me spontanément son auteure.« Si j’étais obligée de détruire tousmes livres, sauf un, c’est Les vertusdu lait de poule que je choisiraisde garder, sans hésitation »,d’ajouter Paule Noyart.
Et on la croit. Cet ouvrage, pré-senté sous forme d’une vingtainede récits, se déguste comme uneboîte de chocolats : un à un,voluptueusement, en prenantsoin d’en savourer toutes les sub-tilités. On goûte à des morceauxde vie, parfois amers, souventtendres, mais jamais trop sucrés.Cette romancière, une grandevoyageuse qui a adopté Bromontcomme port d’attache, nous faitpénétrer dans un univers person-
nel qui parle au « je ». Pour cettefemme, c’est un livre oasis. « Mondernier livre, La nuit d’Ostende,m’avait demandé une sommeénorme de travail pendant troisans. Les voyages, la recherche etl’écriture avaient pris tout montemps. Un besoin de lâcher prises’est manifesté quand est venuletemps d’écrire un nouveau livre.Tout a coulé de source. En troissemaines, j’avais terminé la rédac-tion de Les vertus du lait de poule.
La sagesse et la tendresse de sagrand-mère Louisa se glissentdans plusieurs des pages du livre.« La nuit d’Ostende met en scèneune de mes grands-mères, l’intel-lectuelle. L’autre, la nourricière,est présente dans Les vertus du
lait de poule. Cette grand-mère-lànous a nourris d’amour, de dis-cussions et de produits de laferme ». C’est d’ailleurs à elle,Louisa Quot, que l’on doit le titredu livre. Elle avait la croyance quesi on buvait du lait de poule tousles jours, on n’était jamais malade.
À travers ses récits, Paule Noyartnous amène en voyage avec elle.On se retrouve, entre autres, enInde dans un train pendant 19heures; dans le désert avec lesBédouins; en compagnie d’un belinconnu en Grèce et au centred’un Beyrouth défiguré par laguerre. Ses mots « irrépressibles,croisés, chamarrés, incisifs et par-fois impudiques » nous condui-sent partout où elle s’est rendue.
Les animaux tiennent une placeimportante tout au long du livre.« J’ai voulu accoler un animal àchaque humain ». Paule Noyartadore les animaux, particulière-ment les chiens. C’est son pèrequi lui a enseigné l’amour et lerespect envers les animaux. « Àchaque fois qu’il sortait, il étaitaccompagné d’une kyrielle dechiens! » Cheval (Hortense l’entê-tée), vaches, gorille, chien (Jojo letendre), perroquet et dromadaireparsèment les récits d’anecdotessavoureuses qui parfois frôlent lafiction, mais qui, aux dires del’auteur, ont toutes été vécues.
Avec Les vertus du lait de poule,Paule Noyart nous livre des par-celles de sa vie d’enfant, d’aventu-
rière et d’amoureuse des bêtesavec des mots empreints desensibilité et d’authenticité. Une belle lecture à faire bien emmi-touflé au coin du feu!
Paule NoyartLes vertus du lait de poule2013Éditions Leméac
Paule Noyart et les vertus des motsL’auteure bromontoise nous présente son dernier livre
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Paule Noyart
Crédit photo : Anne-Marie Pestiaux
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Laflamme – Granby895 000 $MAJESTUEUSE CONTEMPORAINE, sise sur 2.25acres paysagés au cœur de Granby, 4 càc,2 sdb, tennis, piscine creusée, véranda.
Ch. du Centre – Lac Brome 1 495 000 $48 ACRES, SENTIERS PRIVÉS SUR 9 KM, maisonraffinée, 4 càc, 2 1/2 sdb, garage, piscine,spa, vues à couper le souffle.
Fuller – Bolton Ouest 896 000 $SITE DE RÊVE +/- 150 ACRES AVEC VUES,maison 3 càc, immense garage et hangar,étang et maison d’invités (ou revenu addi-tionnel).
Glenview – Bolton Ouest | 499 900 $Impeccable maison avec vues imprenables,6 càc, véranda, garage. Terrain 4.8 acresaménagé, rivière, sentiers randonnée!
Lakeside – Lac Brome | 595 000 $Superbe ancestrale rénovée, 3 càc, 2 sdb derêve, cuisine haut de gamme, 2 acres aménagésavec vue sur Bromont.
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décembre 2013 • janvier 2014 13
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On doit bien faire la différenceentre la GUIGNOLÉE organiséepar Les Chevaliers de Colombet la BANQUE ALIMENTAIREdu Centre d’action bénévole
de Waterloo. Les Chevaliersrecueillent des denrées et del’argent pour réaliser, une foispar année, des paniers de Noëltandis que le Centre est làpour offrir de l’aide alimentaire12 mois par année. Il estbien important de comprendrequ’un don à la Guignolée n’estpas un don pour la banquealimentaire du Centre d’actionbénévole. Ce sont deux chosesbien différentes.
L’aide alimentaire offerte par leCentre s’adresse aux personnes
et aux familles vivant des situa-tions difficiles, que ce soit laperte d’un emploi, l’attente derevenus (chômage, CSST, etc.),une séparation, la maladie, etc.Une intervenante rencontre lapersonne, prend le temps debien évaluer sa situation et, sinécessaire, fait des référencesvers les ressources appropriées.Ce service est offert aux rési-dents de Waterloo, Warden,Canton de Shefford et St-Joachim de Shefford.
Vous savez, personne n’est à
l’abri d’une situation difficilequi pourrait arriver à chacund’entre nous.
Pour aider ces gens, nousavons besoin d’un coup demain. Les conserves se font deplus en plus rares sur lestablettes de notre banque ali-mentaire…
Comment pouvez-vous nousaider?En apportant des denrées nonpérissables et des produitsd’hygiène (savon, papier hygié-
nique et dentifrice) ou en fai-sant un don (le Centre peutdonner des reçus de charité).
Le Centre d’action bénévoleest situé au 107, rue LewisOuest à Waterloo. Nos heuresd’ouverture sont du lundi auvendredi de 8 h 30 à 16 h 30.Vous pouvez nous joindre au450 539-2395.
RAPPELEZ-VOUS, LES GENSONT BESOIN D’AIDE 12 MOISPAR ANNÉE…
Une guignolée et une banque alimentaire,ce n’est pas la même chose...
Michel Raymond est un peintreissu de l’académie Cristobal.Ayant eu l’occasion, en tantqu’élève, de partager sa passionde la peinture avec l’artiste Juan
Cristobal, c’est tout naturelle-ment, en 2007, alors qu’il débu-tait sa carrière de peintre, qu’ileut envie, à son tour, de partagercet amour pour cet art.
Il créa alors l’école de peintureDe Lumière et de Couleurs où ilenseigne, encore aujourd’hui,les concepts académiques quifaçonnent la peinture figurative.Cette institution entame sa sep-tième année d’existence avecune exposition qui regroupe les
tableaux de 16 de ses élèves,dont quelques-uns y sont ins-crits depuis le début. Certains deces élèves ont déjà eu la chancede présenter leurs œuvres aupublic, mais pour la plupart, ils’agit de la première fois où ilss’affichent au grand jour.
L’exposition a lieu du 11 no-vembre au 14 décembre à labibliothèque scolaire et munici-pale de Bromont.
Le groupe des seize expose à la bibliothèque de Bromont
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décembre 2013 • janvier 2014 15
Depuis janvier 2012, un enseigne-ment bouddhiste est offert àBromont, suite à la suggestiond’une Bromontoise qui avait vécuune expérience fructueuse aucentre de méditation Kadampade Montréal. Après une premièrerencontre organisée à l’Aubergedu Château de Bromont, l’intérêtdes gens de la région s’est confir-mé. Depuis plus d’un an et demi,on peut pratiquer la méditation etsuivre des enseignements boud-dhistes à l’Espace Vie.
Le bouddhisme de la Nouvelletradition Kadampa (NTK)Le bouddhisme Kadampa est uneécole du bouddhisme mahayanafondée par le maître indien Atisha(982-1054). Les enseignementsde Bouddha sont interprétéscomme des méthodes pratiquespour mieux appréhender le quoti-dien. Dans la même lignée que lesautres écoles ou courants du
bouddhisme, le but ultime despratiquants est d’atteindre lestade dit de l’illumination, c’est-à-dire d’être libérés de toutessouffrances.
Le maître vénérable GuéshéKelsang Gyatso est le fondateur etle guide spirituel de la Nouvelletradition Kadampa. Il a œuvrétoute sa vie pour développer lebouddhisme Kadampa à traversl’Occident. Guéshé-la, commel’appellent ses étudiants, a passé18 ans de sa vie en retraite deméditation dans l’Himalaya.
Les enseignements de Guéshé-lainsistent sur l’importance depratiquer la méditation, d’œuvrerpour accéder au bonheur et d’êtreun exemple au quotidien pourses congénères. L’aspect novateurde cette façon de pratiquer lebouddhisme réside dans uneplus grande vulgarisation desconcepts et un accompagnementpour une mise en pratique despréceptes. En fondant la NTK,Guéshé-la désirait adapter lesenseignements bouddhistes aumode de vie des Occidentaux.
Les adeptes de la NTKLes pratiquants de la NTK ne sedisent pas forcément boud-dhistes. En revanche, ils désirenttous trouver un sens à leur vie etêtre guidés en vue d’accéder àune forme de paix intérieure.L’approche de la NTK semble par-ticulièrement répondre au besoin
spirituel de notre société désacra-lisée. Les gens viennent chercherune réponse à leurs questions etcumulent parfois différents typesd’activités spirituelles. Les pra-tiques de méditation bouddhiste,telles que proposées par la NTK,peuvent être utilisées comme desoutils ou des moyens de travailsur soi.
L’enseignant du centre Tara deSherbrooke, Jean-Guy Fortier,qui offre également les coursà Bromont et à Magog, nousexplique avoir fait une décou-verte fondamentale avec le boud-dhisme, celle de la compassion.C’est la formule « tout le bonheurde ce monde provient du désirque les autres soient heureux »qui a résonné dans son cœur etl’a amené à étudier et pratiquerdepuis plus de six ans le boud-dhisme Kadampa.
Jean-Guy Fortier avait déjà unsens spirituel fort aiguisé, sesparents étant des catholiques trèspratiquants. Mais lorsque plu-sieurs drames sont survenus ausein de sa famille, des questionssont restées en suspens. Unequête de sens, inassouvie par leChristianisme, l’habitait. Il expli-que avoir été, dans la vingtaine,un jeune homme très matérialisteet avoir eu, à un moment donné,besoin de se définir personnelle-ment en dehors des critères deréussite conventionnels que sontl’argent ou l’acquisition de biens.
Il s’est alors tourné versl’étude de la métaphy-sique. Il pratiquait déjàbeaucoup la médita-tion avant d’entendreparler du centre Tara deSherbrooke. Il y trouvafinalement des répon-ses à ses questions et sesentit progresser au fildes ans, à travers la pra-tique. Jean-Guy Fortiera par la suite suivi leprogramme fondamental en vuede devenir enseignant.
De la concentration à la déterminationLe bouddhisme, particulièrementcelui pratiqué par la Nouvelle tra-dition Kadampa, ne requiert pasde conversion et d’adoption d’uncomplet nouveau mode de vie. Ils’agit de travailler sur soi et sur sesperceptions. Les enseignementspeuvent être suivis, à titre deconseils personnels, pour agirsur les problèmes du quotidien.Monsieur Fortier précise : « Il fautd’abord essayer de cesser devouloir régler les problèmes desautres et commencer à régler nospropres problèmes. Cela deman-de de la pratique et de la disci-pline ». Il n’y a pas de prérequispour commencer à part peut-êtrela volonté d’œuvrer à s’aider soi-même.
Les cours, également appelés pra-tiques, se déroulent le plus sou-vent à travers la même séquence :
on prépare l’esprit avec une cour-te méditation guidée, ensuitel’enseignant traite d’un sujet (lacolère, la peur, la compassion,etc.) pour finir avec une dernièreméditation pour se concentrer surle sujet et intégrer les réflexions.Dans les cours, il n’y a pas detémoignages personnels. Il s’agitd’une pratique collective et inté-rieure à la fois. Les participants nesont jamais évalués en fonctionde leur niveau ou de leur motiva-tion. Les pratiques sont ouverteset accessibles à tous et surtout, iln’y a pas besoin d’être bouddhistepour participer.
Les cours de méditation àBromont se donnent les lundisde 19 h à 20 h 30 au Studio del’Espace Vie.
Renseignements, programmationet tarifs au :http://www.meditationamontreal.org
Découvrir et pratiquer la méditation bouddhiste à BromontElsa Carlier
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Pour Noël nous avons de magnifiques emballagescadeaux, des bûches de Noël délicieuses,
gâteaux aux fruits à saveurs d’autrefois, gâteauxau chocolat, tartes et autres pâtisseries.
Renseignement : 450 263-59971032, boul. Pierre-Laporte, Brigham (coin ch Gaspé et Pierre-Laporte)
BÛCHES DE NOËL
GÂTEAUX AUXFRUITS
Ouvert toutl’hiver
• Paniers cadeaux pour toutes occasions
• Produits du terroir• Gâteaux variés• Tartes et autres pâtisseries• Tourtières à la viande, au
canard et au millet• Pâtés à l’agneau, au boeuf
braisé, indien, mexicain, au poulet, et au saumon
• Quiches (plusieurs variétés)• Marinades (34 variétés)• Confiture (24 variétés)
• Producteurs locaux(agneau, boeuf, porc, saucisses de porcsans gluten, dinde, veau,poulet de grain et truite)
Viandes et poisson
Pâtés, tarteset gâteaux sans
gluten
NOUVEAU :TRUITE ainsi qu’unevariété de vinaigres e
tvinaigrettes
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Pour la première fois de sonhistoire, le quartier Adams-ville se joindra à la guignoléede la paroisse Saint-François-Xavier et du reste de la ville deBromont.
En effet, le conseil d’adminis-tration du Centre de dépan-nage des oeuvres de SoeurMarguerite Dubois est fierd’annoncer que, dorénavant,la guignolée pour la popula-tion du secteur Adamsvilleaura lieu le même jour quecelle des autres Bromontois,soit au début du mois dedécembre. Les denrées et lesdons recueillis n’iront plus auxChevaliers de Colomb deCowansville, mais seront plu-tôt redistribués localementpar le biais du centre dedépannage de Bromont.
Depuis quelques mois déjà,cet organisme bromontoisinvite les résidents du quartier
Adamsville à utiliser son servi-ce de dépannage alimentaire.L’intégration des citoyens dece secteur à la vie commu-nautaire de Bromont vientdonc de franchir une nouvelleétape par le biais de cet évé-nement sous le signe du par-tage et de la générosité.
Le Centre de dépannage desoeuvres de Soeur MargueriteDubois est un organisme àbut non lucratif ayant pourmission d’assister les citoyens,de soulager les personnesdémunies, de recevoir lesdons et de recueillir desfonds, puis de les administrerpour tous les Bromontoisainsi que pour les paroissiensde l’église Saint-François-Xavier.
Décembre… c’est le temps desdécorations. Un sapin naturelprocure une belle ambiancedans le décor du Temps desFêtes. Assurez-vous de lui fournirtoute l’humidité nécessaire toutau long de la période des Fêtes.Si vous voyez quelque chosed’étrange, même dans le doute,n’hésitez pas à composer le534-3131, ou le 911 pour les casd’urgence seulement.
La guignolée à Bromont :le quartier Adamsvilles’y joint
Un conseil de votre comitéde surveillance de quartier
Catherine Lamontagne
Vous désirez placer une annonce?Communiquez avec
Louise Charbonneau 450 777-1222ou [email protected]
La clinique A+ Physio accueille au sein de son équipe, Mme France Charbonneau.
Mme Charbonneau s’est jointe à la clinique de Bromont en juillet dernier à titre de massothérapeute.
Membre de la F.Q.M. (Fédération Québécoise des Massothérapeutes) & Éducatrice Physique, MmeFrance Charbonneau possède plus de 13 années d’expériences dans le domaine de la massothérapie.
Pour plus d’informations, vous pouvez la rejoindre au(450) 776-0049
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Nous profitons de cette fin d'annéepour remercier tous les clients
qui nous ont fait confiance en 2013.Nous vous souhaitons de beaux moments
en famille et entre amis. Que ce temps de réjouissance vous apportebonheur, paix et santé et que l'année 2014
puisse réaliser tous vos projets.
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Offrir la bienveillance en cadeau
La période des Fêtes est certai-nement un des temps privilé-giés dans l’année où nos cœursvibrent au don, où nos mainss’ouvrent à la générosité faceà l’autre, que cet autre soit unproche ou un inconnu. Encette période de surabondance,nous ressentons l’élan d’en fairedéborder un peu sur les gensautour de nous. Et tant mieuxqu’il en soit ainsi, cela nous per-met de garder vivantes notrehumanité et notre solidarité parrapport à l’être humain.
Par contre, question de faireun petit pas de plus dans cebeau mouvement d’ouverture,je vous propose une versionalternative, et plus spirituelle, àcette générosité de cadeaux etde dons matériels.
Voici d’abord une histoire inspi-rante qui va vous conduire versune autre vision.
Quelqu’un vient un jour trouverun grand philosophe et lui dit :
- Sais-tu ce que je viens d’ap-prendre sur ton ami?
- Un instant, répond le philo-sophe. Avant que tu meracontes, j’aimerais te fairepasser un test, celui des 3passoires.
- Les 3 passoires?- Mais oui, reprit le philosophe.
Avant de me raconter toutessortes de choses sur les
autres, il est bon de prendrele temps de filtrer ce que l’onaimerait dire. C’est ce quej’appelle le test des 3 pas-soires.
LA PREMIÈRE PASSOIRE ESTCELLE DE LA VÉRITÉ.
- As-tu vérifié si ce que tu medis est vrai?
- Non. J’en ai simplemententendu parler …
- Très bien. Tu ne sais donc passi c’est la vérité.
- Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxièmepassoire.
LA DEUXIÈME PASSOIRE ESTCELLE DE LA BONTÉ.
- Ce que tu veux m’apprendresur mon ami, est-ce que c’estquelque chose de bon?
- Ah non! Au contraire.- Donc, continua le philoso-
phe, tu veux me raconter deschoses méchantes sur monami et tu n’es même pascertain qu’elles soient vraies.
- Voyons si tu vas réussir le test,car il reste une dernière passoire.
LA TROISIÈME PASSOIRE ESTCELLE DE L’UTILITÉ.
- Est-il utile que tu m’appren-nes ce que mon ami auraitfait?
- Non. Pas vraiment.
- Alors, conclut le philosophe,si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile,pourquoi vouloir me le direquand même?
Je me souviens que la premièrefois que j’ai lu cette histoire, j’aiété séduite. Séduite par sa sim-plicité, mais aussi par son carac-tère radical, presque lapidaire.Le message est très clair. Si ceque tu as à dire sur les autres nevient pas de ton cœur et n’estpas empreint d’une grandebonté, ferme-la. Ici, le silence estun acte d’amour. Tout comme leproverbe selon lequel il fauttourner sa langue 7 fois dans sabouche avant de parler. Cetterotation linguale est aussi unpréliminaire à l’amour.
L’intention de cette nécessaireintrospection est de prendreconscience du poids de nosparoles. Celles-ci peuvent êtreautant nourrissantes que déva-lorisantes, constructives quedestructrices. Porteuses de vieou génératrices de mort. Jesais que j’y vais fort lorsque j’osedire que nos paroles peuventamener la mort, mais il en vaainsi de tous nos jugements,ceux qui sont exprimés ouver-tement et même ceux qui res-tent dans le non-dit, car ils seressentent tout autant et fontaussi mal. Le regard assassineautant que les mots.
Il faut travailler très fort sur soi-même pour résister à cettetentation, oh combien tentante,de critiquer et d’étiqueter l’autrequi est différent de nous, de lejuger parce qu’il ne pense pas etn’agit pas comme nous. Faut-ilbien se le redire, en général, onjuge les autres en proportion decomment on se juge soi-même.Dit autrement, plus notre regardsur nous-mêmes devient bien-veillant et tendre, plus noussommes capables d’offrir auxpersonnes qui nous entourentce même regard de douceur etde bonté. C’est là, me semble-t-il, une de nos plus grandesraisons d’exister comme êtreshumains : devenir des êtresplus aimants, empreints d’unegrande compassion face ànous-mêmes et à tous nossemblables.
Comment diminuer considéra-blement et, ultimement, mettrefin à cette tentation malsaine(tant pour soi que pour lesautres) qui nous amène tropsouvent à critiquer et juger? Unmoyen aidant pour y parvenir,c’est de prendre le temps de semettre dans la peau de l’autre.Quand on fait cet effort, celanous permet de mieux voir etde mieux comprendre le pointde vue de l’autre, ce qui a pouravantage de faire fondre nospréjugés comme de la glace ausoleil. Un autre truc est d’appli-quer la maxime populaire qui
dit de ne pas faire aux autres ceque l’on ne voudrait pas qu’onnous fasse. Car, il ne faut surtoutpas perdre de vue que le besoinle plus fondamental de l’êtrehumain c’est d’être vu, entendu,reconnu, apprécié et aimé. Oncarbure à l’affectif! On senourrit de reconnaissance.Satisfaire ce besoin viscéral estbon tant pour soi-même quepour les autres. C’est ce quel’Évangile nous rappelle d’unefaçon très simple : ne juge pas ettu ne seras pas jugé. Ce n’est pasd’hier que l’être humain estappelé à une élévation de sonÊTRE qui le propulse vers le hautet non pas vers le bas. Versl’amour et non pas vers lacondamnation. Vers l’union etnon pas vers la séparation.
Et si, en cette période des Fêtes,j’offrais en cadeau ma bonté decœur et mon regard de bien-veillance sur les gens qui m’en-tourent? Et si je choisissais, avecconscience, que les mots quisortent de ma bouche soientempreints de tendresse et d’ungrand souci de prendre soin desautres? C’est peut-être cela laBonne Nouvelle qui nous a étéannoncée et qui continue à êtrevivante aujourd’hui : OFRIR ENCADEAU LA BIENVEILLANCE!
Vous commentaires sont lesbienvenus sur :[email protected]
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Linda Léveillée, thérapeute en relation d’ÊTRE
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décembre 2013 • janvier 2014 19
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Tinnitus ou acouphène... en souffrez-vous?
Probablement, si en l’absence destimulus sonore, vous expéri-mentez un ou plusieurs dessymptômes suivants : son, bruit,bourdonnement, sifflement, gré-sillement, tintement, et ce, defaçon intermittente ou conti-nuelle. Vous n’êtes pas seul…10 % de la population seraittouchée! Plus de 3 millions depersonnes au Canada en souf-frent et 700 000 au Québec, dont70 000 gravement. À noter : ilsévit maintenant chez les 30 anset moins, alors qu’il y a quinzeans, c’était rarement avant 50 ou60 ans.
Acouphène idiopathiqueDans 85 % des cas, la cause est niapparente, ni caractérisée ets’appelle idiopathique. Les malai-ses et symptômes suivants l’ac-compagnent presque toujours:perte d’audition, maux de tête,
sensibilité extrême à certainssons, vertige, congestion desinus, écoulement, pression oudouleur d’oreille.
Facteurs aggravantsNiveau de stress, condition desanté, alimentation et carenceen vitamine B12, oreille bouchéeet infection chronique, hyper-tension, médicaments antidou-leur, bruits très forts, troublede l’articulation temporomandi-bulaire et douleurs d’originemyofasciale (myo=muscle etfascia=tissu conjonctif, connecti-ve tissue) n’en sont pas la cause,mais peuvent le déclencher etaugmenter sévérité, durée, fré-quence ou les trois à la fois!
Pistes de solutionSi (ou lorsque) votre ORL, neuro-logue ou audiologiste vous diraqu’il ne peut vous guérir, çasera probablement vrai. Pour lagrande majorité, la route dumieux-être débute à la maison.Avec un peu de déterminationet du travail de détective, c’estpossible d’éloigner les facteursaggravants en utilisant thérapiesnaturelles et médecines alterna-tive et complémentaire (MAC)
telles que : yoga, tai-chi, médita-tion, respiration, acupuncture,régime alimentaire, homéopa-thie, thérapie par les sons et mas-sothérapie, dont la thérapie despoints gâchettes et la fasciathé-rapie.
Douleurs d’origine myofascialeLes docteurs Janet Travell etDavid Simons sont reconnusmondialement comme les pion-niers de leurs diagnostics et trai-tements. Selon eux, la grandemajorité des professionnels de lasanté et des thérapeutes en MACignorent ou sont mal informésau sujet de la première cause dedouleurs : les points gâchettes(trigger points) ou nœuds dansnos 640 muscles enveloppés etreliés de fascia. De l'angine à l'ap-pendicite, de l'épicondylite autunnel carpien, du traitement decanal à l'arythmie, de l'arthroseaux acouphènes, etc., de tels dia-gnostiques peuvent être erronésSI les symptômes sont produitspar quelques, voire des dizaines,de nœuds musculaires actifs ettendus.
Fasciathérapie InterActiveMC
Ma technique soulage, complè-
tement ou en partie, diversmalaises minant la qualité de viede plusieurs personnes, dontles acouphènes. Tel un thermo-mètre quantifiant le niveau dechaleur, il m’apparait évidentque ce que la société appellemalaise, douleur, fatigue, stress,angoisse, anxiété, insomnie, etc.,n’est qu’une échelle graduéedécrivant les effets d’un niveaucroissant de tension myofasciale.
Acouphènes QuébecL’OBNL a pour mission de re-joindre les personnes aux prisesavec l’acouphène, informer lepublic sur le développementdes connaissances scientifiques,
favoriser la recherche multidi-sciplinaire et offrir des servicesaux membres et à la population.Les activités incluent un serviced’écoute téléphonique et deréférence, l’animation de ren-contres mensuelles d’informa-tion et d’entraide, le recrutementet la formation de bénévolespour les services aux membres,la formation et le soutien auxrégions pour offrir des servicesde proximité http://acouphenes-quebec.org/. J’en suis membreet, pour l’édition d’avril de larevue L’Oreille bruyante, je signe-rai l’article « Les bienfaits de laFasciathérapie InterActiveMC » surles acouphènes.
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!ÉDUCATIVE – PRÉVENTIVE – CURATIVE
JOYEUSES FÊTES EN SANTÉ ACTIVE!
Raymond Lord
décembre 2013 • janvier 201420
L’écosystème est au cœur duconcept d’aménagement pay-sager écologique. Mais qu’est-ce qu’un écosystème? IlyaPrigogine, prix Nobel de phy-sique, nous permet de mieux lecomprendre. Prigogine divisela dynamique des systèmes endeux catégories : fermés ououverts.
Systèmes fermésLes systèmes sont fermés lors-qu’ils sont incapables de semaintenir seuls. Ils ont cons-tamment besoin d’inputs exté-rieurs pour le faire. Un « vert degolf » (green) est un bonexemple de système, en gran-de partie, fermé. La peloused’un green est installée surdu gravier recouvert de sablepresque pur. Ensuite, on retireconstamment les rognures degazon. Dans un tel environ-nement, la diversité des orga-nismes vivants et des apports,que l’on retrouve normale-ment dans un milieu natureloù poussent des graminéessemblables au gazon, est forte-ment diminuée. Pour suppléerau travail et aux éléments quela nature fournirait gratuite-ment dans un écosystèmefonctionnel, on utilise unelarge panoplie d’engrais, depesticides, d’insecticides, defongicides, d’herbicides ainsique des systèmes de drainage,
d’aération et d’irrigation so-phistiqués. Malgré ces bonssoins, un vert de golf, toutcomme une route ou un pont,finit toujours par s’user et sedétériorer. Le sol se compacte,le gazon est attaqué par desparasites, etc. Généralement,plus un système fermé évoluedans le temps, plus il sedétériore. Il nécessite alors plusd’intrants pour se maintenirjusqu’à sa mort ou sa mise aurancart finale. Les systèmesfermés sont souvent utiles,mais à moyen et à long termeles coûts sont souvent impor-tants, car ils nécessitent, entreautres, d’être remplacés.
Systèmes ouvertsPrigogine nous explique qu’unsystème ouvert échange conti-nuellement matière et énergieavec son environnement. Leséléments perdus ou transfor-més sont remplacés par denouveaux éléments provenantde l’environnement. Les sys-tèmes ouverts se régénèrentd’eux-mêmes et croissent sansl’intervention des humains. Laforêt est un bon exemple desystème ouvert. Certains élé-ments meurent, mais d’autres,mieux adaptés, prennent larelève. Les interactions posi-tives entre les végétaux, lesol, les micro-organismes, lesinsectes prédateurs, les rava-
geurs et le climat régénèrentet amplifient l’efficacité de laforêt.
Un écosystème paysagerdans sa courDans les parcs et autour de nosmaisons, il est possible demaintenir ou de recréer dessystèmes ouverts sur le modè-le des forêts ou des prairiesnaturelles. Je les appelle desécosystèmes paysagers. Aprèsune phase d’implantation, lesécosystèmes paysagers nenécessitent aucun apport d’en-grais, de compost, de paillis,de pesticides ou de systèmesd’irrigation pour se maintenir.Les interactions entre l’écosys-tème paysager et l’environne-ment régénèrent et amplifientconstamment les fonctionna-lités de l’écosystème.
Coût d’un écosystème paysagerImplanter un écosystème pay-sager est-il plus coûteux quede créer un aménagementpaysager conventionnel quifonctionne aux engrais et auxintrants ? Ça dépend de lasituation! Lorsque le milieunaturel n’est pas trop perturbé,les coûts sont très souventmoindres. On se glisse dansl’écosystème existant. Parexemple, dans un sous-bois, oncrée de jolis sentiers, on bâtit
un pont, on favorise la multipli-cation d’une plante existante,on implante d’autres végétauxqui vont bien s’adapter aumilieu, etc. Tout cela coûtebeaucoup moins cher que sion rase tout et qu’on impose àl’environnement un aménage-ment conventionnel.
Cependant, dans certains cas,un écosystème paysager peut,au départ, être plus onéreuxqu’un aménagement conven-tionnel. Par exemple, lorsque lesite est très perturbé et qu’ilfaut ramener une terre de sur-face de qualité pour recréer unécosystème fonctionnel avantde commencer les travaux.Mais comme un aménage-ment conventionnel fonction-ne aux engrais, à l’irrigation et
aux pesticides et qu’il se dété-riore avec le temps, les coûtsfiniront logiquement par êtreplus élevés. À long terme, unécosystème paysager est tou-jours plus performant, doncplus économique, c’est une loiphysique.
Lorsqu’on pénètre l’universfascinant des écosystèmes, onprend conscience de notrepossibilité de maintenir ou derecréer autour de notre maisonun système ouvert. Chaqueécosystème paysager est unexemple vibrant de notrecapacité de développer unerelation harmonieuse avec laterre et d’entrer dans ce quePrigogine nomme « La nouvel-le alliance ».
Ilya Prigogine et l’aménagement paysager écologique Michel Renaud, Ko Paysages
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Un bel exemple d'un écosystème paysager créé par l'auteur
décembre 2013 • janvier 2014 21
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Charles-Antoine Robitaille
Bilan 2013 des Amis des sentiers
À l’approche du temps desFêtes, Les Amis des sentiers deBromont ont déjà plusieurs rai-sons de se réjouir. En effet, nousavons eu une saison estivale desplus productives qui nous apermis d’ajouter plus de septkilomètres de nouveaux sen-tiers durables au réseau desentiers naturels de Bromont.Nous avons également terminéavec succès une année charniè-re pour notre organisme qui avu son budget d’exploitationêtre multiplié par cinq grâce àla contribution de la Ville deBromont et aux différentes sub-ventions que nous avons obte-nues.
Ces nouvelles ressources nousont permis de retenir les ser-vices d’employés sans qui lacréation des sentiers que nous
avons aménagés cette annéeaurait été impossible. Ce sontdonc nos premiers coups decœur de l’année 2013 et noustenons tout spécialement àremercier Simon et son équipe,car sans eux, ces belles réali-sations n’auraient pu se concré-tiser. Nos précieux bénévolesqui participent avec joie etentrain à nos « corvées », lescommerçants de la région quinous appuient de plus en plusactivement ainsi que toutes lesautres personnes qui nous sou-tiennent en nous donnant undroit de passage ou en contri-buant à nos activités, ne sontpas loin derrière en terme decoup de cœur.
Nous désirons également souli-gner la collaboration exception-nelle que nous avons eue avec
la Ville de Bromont et ses per-sonnes responsables du déve-loppement, de l’urbanisme, desloisirs, des parcs et sentiers.Le travail d’équipe effectué enétroite collaboration avec cespersonnes a permis de gérernos dossiers avec rapidité et effi-cacité, de maximiser l’utilisationde nos ressources et surtout, defaire de belles contributionsdurables à notre communauté.
Maintenant, parlons un peu denos sentiers dont nous sommessi fiers! Nous avons réalisé unsentier naturel double trace quirelie le Domaine du boisé deBromont au Centre national decyclisme de Bromont (CNCB)avec la participation de la Villeet le promoteur de ce projet. Cesentier permettra de relier cedéveloppement avec le CNCB,
les commerces et services de laPlace West Shefford et, éven-tuellement, réunir ce secteur etle Vieux-Village. Nous avonségalement réalisé plus de troiskilomètres de nouveaux sen-tiers de niveaux différents dedifficulté, dans le mont Oak,sur la propriété de la sociétéSintra. Nous tenons à remercierà nouveau cette dernière depermettre à toute notre com-munauté d’utiliser sa propriétéà des fins de loisir et de décou-verte d’espaces naturels extraor-dinaires.
Un autre sentier, dont noussommes tout particulièrementfiers, est celui nommé NorbertDunlavey, réalisé en étroitecollaboration avec la Ville, l’en-treprise St-Pierre Tremblay Exca-vation et la famille Dunlavey. Ce
sentier double trace qui longeun ruisseau, et où est aménagéeune magnifique passerelle afinde protéger un milieu humidesur une distance de 1.7 kilomètre,permet maintenant de relier lequartier de la rue des Lilas et desAmandiers ainsi que tout cesecteur de Bromont par voie desentiers naturels aux magnifiquessentiers du mont Oak.
Nous travaillons actuellement àl’ébauche de notre planificationpour l’année 2014 et les annéesà venir, et nous pouvons d’oreset déjà vous annoncer que nousne manquons pas de projets!Nous prenons conscience, dansce processus de planification,qu’un grand nombre de nosinterventions ont favorisé lacréation de sentiers à vocationvélo au cours des deux der-nières années. Nous amorçonset planifions l’année 2014 avecle souci de recentrer nos actionspour que nos trois clientèles (lescyclistes, randonneurs et cava-liers) soient privilégiées. Commechaque année, nous invitonstoute personne qui souhaiteraits’impliquer à se joindre à nous.Au plaisir de partager nos pro-jets avec vous en 2014 et bontemps des Fêtes !
L’équipe vous souhaitesanté, paix et prospérité
pour l’Année 2014
CHIRURGIEN DENTISTE
TÉL.: (450) 539-3333
5094, RUE FOSTER / C.P. 400 / WATERLOO, QC J0E 2N0
Maladies et insectesEn offrant des consultations et ense baladant dans les forêts duQuébec, nous avons bien obser-vé, au fil des années, des dépéris-sements d’arbres, mais jusqu’àprésent il s’agissait des spéci-mens les plus faibles, les plusstressés et qui étaient par la suite,en partie, attaqués par certainstypes d’insectes ou des maladies.Mais aujourd’hui, il me semblequ’il n’est plus indiqué de s’enremettre à ces simples expli-cations à caractère naturel. Ilsemblerait qu’avec le réchauffe-ment de notre climat, bonnombre d’insectes ravageurs etparfois importés sont capablesde survivre à nos hivers plusdoux. Certains des insectesimportés et nuisibles ont la capa-cité de multiplier le nombre degénérations par an et viennentsupplanter d’autres espèces in-digènes. De plus, dans certainscas, ils n’ont aucun prédateursur notre continent. Cela exercenécessairement un déséquilibre.
Augmentation de l’incidencedes forts ventsDans un autre ordre d’idée, lesarbres ont la particularité dedévelopper un enracinementbeaucoup plus résistant du côtédu vent dominant afin de solidi-fier leur encrage au sol. Depuisquelques années, on enregistreune augmentation importantede la vitesse des vents, ce quia pour effet d’augmenter lenombre d’arbres déracinés oucassés. Les fortes pluies dilu-viennes qui accompagnent régu-lièrement ces bouleversementsclimatiques détrempent le sol etont pour conséquence de rédui-re l’emprise des racines dans unsol spongieux. Un grand nombred’essences d’arbres ne sont pasadaptées pour supporter que lesystème racinaire soit lessivé etdénudé, phénomène particu-lièrement croissant en zonemontagneuse. En plaine, après
une inondation, la majorité desessences d’arbres peuvent dé-velopper des champignons etdépérir rapidement. La sécheres-se, des orages violents, des gelsintenses ou des périodes de pluieexcessive amèneront un stresssupplémentaire sur les arbreset les forêts, les rendant plussensibles et vulnérables auxattaques de ravageurs et demaladies.
Des rapports carbone/azote plusélevés dans les arbres dus à desniveaux supérieurs de CO2 dansl’atmosphère pourraient mêmeavoir pour conséquence d’aug-menter la consommation defeuillage par des insectes, selonune étude démontrée en labora-toire.
Modifications sur la croissancedes arbres affectés par l’aug-mentation du CO2De façon spécifique, l’augmen-tation de la pollution atmosphé-rique transmet une accumula-tion décuplée de CO2 qui agit surla croissance des arbres (pou-mons de la Terre). Aucune étudeconcluante ne peut cependantsoutenir ces constatations enmilieu naturel. Toutefois, dans lesarchives de documents de laFAO (Food and AgricultureOrganizations of the UnitedNations), il existe des recherchesréalisées en laboratoire qui ontmis en évidence une augmenta-tion du taux de photosynthèse,une diminution des besoins en
eau des arbres, une augmenta-tion des quantités de carbonepiégées et une intensification del`activité microbienne dans le soldérivé de l’augmentation de CO2dans l’atmosphère. Il en résultedonc des taux supérieurs defixation d`azote sur le systèmeradiculaire, ce qui stimule lacroissance. Toutefois, dans unécosystème naturel où les ani-maux se nourrissent de plantes,où les organismes pathogènesendommagent les arbres ou cau-sent leur mort, et où les végétauxsont en concurrence pour lalumière, l’eau et la nourriture, unaccroissement de la productionsemble improbable. Cependant,si tel était le cas, la rapidité accruede la croissance (hausse de latempérature et concentration de
CO2) pourrait compenser pourdes pertes plus élevées dues auxfeux, aux vents, aux insectes etaux maladies. Cela demeure àprouver.
La répartition naturelleQuand la régularité des tempéra-tures change et que le niveaumoyen des précipitations aug-mente, les aires de répartitionnaturelles des espèces animaleset végétales changent aussi.Avec le réchauffement de laTerre, les espèces tendent àdéplacer leurs aires vers deslatitudes et des altitudes plusélevées. Par exemple, pourchaque degré Celsius de plus, lesaires de répartition des arbres
dans l’hémisphère nord ont lacapacité de s’étendre de 100 kmvers le nord. Ce phénomènepourrait être accru dans le cas oùle climat pourrait changer plusvite que certaines espèces nepeuvent réagir par migration, etce, en considérant que les nou-veaux sites n’offrent pas néces-sairement les qualités du sol (pH,humidité) nécessaires à l’implan-tation naturelle des essencesd’arbres concernées. Il est doncà prévoir que les déplacementsdes aires naturelles des animauxet des végétaux auront lieu enfonction des besoins de chaqueespèce et de leur capacitéd’adaptation, et non pas néces-sairement pour l’écosystèmedans son ensemble. Sur des ter-ritoires montagneux, le déplace-ment des espèces se fait en alti-tude. Le sommet des montagnesétant plus étroit que leur base,les espèces doivent occuper deszones plus restreintes et devien-nent plus vulnérables aux pres-sions génétiques et environne-mentales.
Bien sûr, les animaux, dus à leurmobilité, sont capables de sedisperser vers des habitats plusfavorables. Quant aux végétaux,ils doivent compter sur la dis-persion des semences vers deszones plus favorables. Il est àsouhaiter que les vents domi-nants et que les particularités du
terrain (présence de chaînes demontagnes, humidité, pH) serontfavorables à la migration de lamajorité des espèces.
Ce phénomène aura nécessaire-ment une incidence sur la pro-duction du bois d’œuvre enterritoire donné.
Ces quelques notions vous sontrésumées dans le but de créer unquestionnement et un intérêtplus grand concernant le patri-moine naturel que nous léguonsà nos enfants. Nous avons laresponsabilité de nous conscien-tiser aux nombreux défis quenous laissons entre leurs mains etde cela, il en sera question encorelongtemps après notre passage.
Pour en connaître davantage,vous pouvez consulter le siteinternet de l’organisme suivant;www.fao.org
Et pour nous partager vos obser-vations ou nous faire connaîtrevotre avis, n’hésitez pas à nouscontacter à l’adresse [email protected] par le biais de notre site inter-net au www.biocime.com
En vous laissant sur cetteréflexion et à l’approche de laNouvelle Année, nous voustransmettons nos vœux sincèresde Paix, de Joie et de Santé…
Par Julie Pharand et Alain Planchamp, consultants en traitement de l’arbre pour Biocime
décembre 2013 • janvier 201422
Les effets du changement climatique sur nos forêts
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« Nous avons modifié notre menu et les résultats sont plus que positifs... Nous avons égalementeffectué un virage et nous sommes maintenant une Osteria.
Osteria Baffetto de Roma met l’accent sur des plats traditionnels italiens présentés en portionsgénéreuses et préparés avec des produits de qualité par le propriétaire. Entrées, pâtes, pizza, viande(veau, volaille) et fruits de mer sont servis à la carte ou en table d’hôte. Dans une ambiancechaleureuse, on peut y déguster un très bon choix de vins italiens et de desserts cuisinés selon lesrecettes du pays.
Vivez une aventure gourmande en savourant le goût authentique de la cuisine italienne préparéeavec… amore, BENVENUTI! »
Antonio Mastrofrancesco « Une réservation est de mise, surtout pour le temps des fêtes. »
OUVERT du MARDI au DIMANCHE dès 17 h. Réservations (450) [email protected] · www.baffettoderoma.com
CAS INCIDENCE
- Sécheresse Augmentation de la fréquence etde l’intensité des feuxPerte prématurée du feuillage
- Augmentation de la Augmentation de l’accumulationfréquence des tempêtes de combustible (bois secs ettropicales arrachés) et feux incontrôlés
- Sécheresse et pluies Épidémies accrues liées auxexcessives insectes ravageurs
décembre 2013 • janvier 2014 23
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Depuis plusieurs années, j’offredans la région une approchequi réhabilite naturellement lecœur, les émotions et l’identitépar le biais de la Biodanza (uneapproche extraordinaire quivient du Chili). Cette fois-ci, jesuis très heureuse de vous pré-senter un yoga accessible et quis’adapte aux différentes limi-tations du corps. C’est un yogaqui agit spécifiquement sur lesorganes et les glandes et quifavorise le mieux-être en plusd’être un antistress et un anti-dépresseur extraordinaires. Ceyoga a été créé par une femmebrésilienne, Dinah Rodriguez.
Le yoga hormonal a une ap-proche naturelle. Il est théra-peutique et dynamique et il
allie des postures corporellesspécifiques à une technique derespiration puissante et régéné-ratrice, ainsi que des techniquesde relaxation. Il est recomman-dé de façon préventive ou toutsimplement lors d’un désé-quilibre hormonal ressenti ouétabli.
Le yoga hormonal aide à réac-tiver la production d’hormoneset à éliminer ou réduire lessymptômes physiques et émo-tionnels causés par un déficithormonal. Les exercices de yogahormonal agissent particuliè-rement sur les glandes endo-crines : ovaires, hypophyse,glande thyroïde et surrénales.Tous les exercices visent plusspécifiquement la régénéres-cence des organes internes etdes glandes.
Tout d’abord préventif, il devientthérapeutique pour les pro-blèmes de règles douloureuses,de préménopause, ménopause,post-ménopause, kystes auxovaires et certains problèmesd’infertilité chez les femmes (lesrésultats sont épatants !). Dû àses effets bénéfiques sur les sur-rénales et la prostate, il est aussienrichissant pour les hommes,
puisqu’il potentialise la santé etla vitalité.Ses bienfaits sont nombreux :
- réduction du stress, de l’anxié-té et de la dépression
- forte augmentation de la vita-lité (énergie et bien-être)
- amélioration des fonctionscognitives (mémoire, concen-tration)
- équilibre de la thyroïde et desdysfonctions des surrénales
- prévention des maladies cardio-vasculaires
- assouplissement du corps
- amélioration des dysfonctionsmécaniques reliées à l’utérus
- augmentation de la forcemusculaire
- fortification du système osseux
Pour les femmes en situation depréménopause ou de méno-pause :
- L’intensité de tous les symp-tômes ressentis diminue avecla normalisation du taux d’œs-trogènes
- La sécheresse urogénitale estéliminée en une semaine
- Les bouffées de chaleur bais-sent en intensité ou disparais-sent totalement en 2 mois
- Les symptômes émotionnelstels que l’irritabilité, l’insom-nie, les changements d’hu-meur, crises de larmes, an-goisse, instabilité émotion-nelle, etc. sont éliminés com-plètement en 1 à 2 mois. Ladépression se règle en 3 à 4mois avec une pratique régu-lière.
Des exercices antistress vien-nent comme un complémentafin de nous aider dans nos vieseffrénées à nous régénérer d’unemanière simple et efficace.
Le stress agit directement surnotre production d’hormones, ilest donc essentiel d’apprendreà relaxer pour une bonne santéet la prévention du vieillisse-ment prématuré. Voilà unefaçon tout à fait indiquée pourles femmes qui cherchent unealternative naturelle efficace !
Contre-indications : pendant lagrossesse et en cas de cancer dusein avec hormonothérapie.
Pour plus d’informations sur lesprochaines sessions à Bromont :[email protected]
*Maria Magdalena est théra-peute psychocorporelle dans larégion depuis plus de 10 ans.Consultante en gynécologiepour les élèves de 2ème annéede la faculté de médecine del’Université de Montréal, elle sespécialise en santé des femmes.Elle enseigne au Québec, enAmérique du Sud ainsi qu’enEurope. Elle a été formée enyoga thérapeutique pour l’équi-libre des hormones par CarolineChantefort, selon l’approche deDinah Rodriguez. Elle a ensei-gné pendant quelques annéesle Yoga des voyelles, inspiré duhatha yoga. Elle enseigne éga-lement la Biodanza, approchequi favorise le mieux-être et laréhabilitation de l’identité, autrefaçon de retrouver l’équilibre etle bonheur !
Un nouveau yoga dans la région : le yoga pour l’équilibre des hormonesMaria Magdalena*
- troubles de l'occlusion et de la mâchoire
- réhabilitation complète de l'appareil masticatoire
- soins esthétiques
- ablation sécuritaire des amalgames au mercure
- soins de base en dentisterie
- matériaux et techniques biocompatibles
- prévention et auto-guérison via différentes médecines alternatives;homéopathie, ostéopathie, naturopathie,réflexologie et autres.
L'Espace Vie858, rue Shefford, suite 115, Bromont 450 919-1199
L’ensemble vocal les VoiXsinsprésente un concert de Noël les14 et 15 décembre à 19 h 30 àl’église Saint-Joachim-de-Shefford.L’excellente acoustique de l’en-droit met en valeur les voix duchœur dirigé par Jean Wiedrick.La première partie de la repré-sentation sera assurée par destalents locaux et l’auditoire pour-ra entendre le grand classique
Charlotte prie Notre-Dame récitépar Gisèle Loiselle. Ceux qui ontassisté au concert de juin desVoiXsins retrouveront avec plaisirles commères du village qui nousprésentent le programme avecleurs commentaires parfois hila-rants. Le groupe interprétera,entre autres, Minuit chrétien, Noëlà Jérusalem, Noël blanc. On peuts’attendre à quelques surprises du
répertoire gospel et classique.
Vous pouvez vous procurer desbillets auprès des membres, auxTrésors cachés et chez FleuristePierre-Michel de Waterloo.
L’ensemble est à la recherche devoix de basse pour le semestre dejanvier.
Entrée : 15 $Information : 450 770-1288
Concert de Noël des Voixsins : à ne pas manquer!
décembre 2013 • janvier 201424
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Marie Dubois etLucie CourtemanchePassez de joyeuses Fêtes dans
le confort de votre foyer!
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J’avoue que j’ose me lancer enpleine controverse. De nosjours, il est plus facile de parlerde sexe que de Dieu … Je le faisavec l’intention d’apporter unvent de fraîcheur sur un débatqui n’est pas uniquement dansnotre société québécoise maisaussi en nous.
Dans un temps pas si lointain,chez nous au Québec, l’Église sedonnait le droit de censurer lesécrits et même de les brûler. Etactuellement il y a un débat,dont le but est de censurer tousles symboles d’une foi à unDieu. Un débat qui toucheencore plus profondément lesfemmes que bien des religionsont soumises et ont fait vivredes atrocités au nom de Dieu…
Mais avant tout qu’est-ce queDieu? Le mot « dieu » vient du latinDeus, lui-même issu de la racineindo-européenne dei- « briller »qui, élargie en deiwo- et endyew-, sert à désigner le ciellumineux en tant que divinitéainsi que les êtres célestes paropposition aux êtres terrestres,les hommes.Comme entité philosophique,Dieu est le principe d’explicationet d’unité de l’univers. – (Liredavantage sur Wiképédia)
Je crois que nous sommes descréateurs de croyances. Quesous l’apparence de notre esprit
cartésien, nous avons tous uneconstruction du monde baséesur nos expériences et noscroyances. Une façon de perce-voir le monde dans lequel noussommes et qui nous apporte unsens à la vie.
Dans ce contexte où, commesociété québécoise, nous som-mes à « débattre » de se dépar-tir ou non de tous les signesde Dieu dans nos organisations,je me questionne. Nous avionsdéjà amorcé le processus enrejetant, pour la plupart d’entrenous, notre propre Église avectous ses abus de pouvoir etqui a voulu nous faire croire à unDieu punisseur. Je crois quenous n’avons pas besoin d’unDieu punisseur, nous le faisonsdéjà assez bien… par nospropres jugements intérieurset notre auto sabotage. Nousavons davantage besoin d’unDieu guérisseur de cœursbriséset d’enfants blessés devenusfemmes et hommes.Je crois que nous avons rejeté
davantage tout le mal quel’Église a pu faire vivre à noscœurs que nous rejetons Dieu.Parce que comment rejeterl’Amour? Un Dieu bienveillantet guérisseur.
Nous sommes rendus mal àl’aise d’invoquer son nomcomme si c’était le signe d’unmanque d’intelligence.
Nous en avons oublié lesbonnes actions de nombreuxde ses membres. C’est comme siles mauvaises herbes nousempêchent de voir le beaujardin : de la compassion, dela bonté et de l’entraide. Nousavons perdu la foi en cette insti-tution de l’Église. Je crois quedans l’histoire de la plupart desreligions, il y a eu et il y a encoredes abus de pouvoir. Alors, quoifaire?
Dans ce débat actuel transparaitnotre division intérieure. Il y adeux clans dans ce débat : despersonnes qui vivent leur foi etleur religion dans leur cœur ets’y épanouissent, alors que pourd’autres la religion est un calvai-re (pardonnez cette expressioncrue).
Pour ma part, issue d’une famil-le non pratiquante (en réactioncontre l’Église) très jeune, jecroyais et je me sentais connec-tée à Dieu. Si j’avais à utiliserd’autres termes pour le qualifier,
j’emploierais en premier l’Amour,ensuite la Vie et l’Univers. Croireen Dieu ne m’empêche pasd’assumer pleinement la res-ponsabilité de ma vie.
Par la suite, j’ai exploré plusieursvoies pour vivre une forme despiritualité : le bouddhisme et leyoga, la méditation, les écrituresd’esséniens, la création de monpropre Dieu d’amour et de com-passion, l’Univers ou encore ledéveloppement personnel. Ceque qui m’a le plus touchée,c’est de lire qu’au commen-cement toutes les religionsauraient été comme des che-mins vers le sommet où elles serejoignent toutes. Au sommetc’est l’Amour infini. Dommage
que les religions ont été aussil’expérience d’une descente auxenfers…
Dans mon approche globale dela santé, l’être humain est untout : corps, esprit et âme. Ce quim’anime est d’apporter plus devérités, de compassion pour sereconnecter à son essence…divine.
La pratique de l’authenticitén’est pas sans obstacle. Notrepropre inconscience de quinous sommes en est le premier.Le « coaching de l’âme1 » est unoutil d’éveil de la conscience.Parfois, ne pas savoir est récon-fortant. Nous restons alors dansnos vieux patterns d’auto sabo-tages, de victimes, de sauveursou de bourreaux qui s’ignorent.D’où l’importance d’avoir la foien un Dieu qui puisse nouspardonner ce que nous n’arri-vons pas à nous pardonnersoi-même.
L’éveil de la conscience dans labienveillance est le chemin verssoi pour retrouver toute savitalité, son estime et sa con-fiance. Rayonnez de toute votrelumière !
1 Livre : Coaching to the Human Soul- Ontological coaching and deep change.Volume 1, Par Alan Sieler
Votre coach bienveillant
Merci de me faire parvenir vosopinions ou réactions à :[email protected]
Dieu? « Ce mot porteur de sens… »Francine Dubuc, T.S, PCC, coach professionnelle, Membre de l’OTSTCFQ et de la Fédération Internationale des Coachs (ICF)
Voici l’opinion d’un de nos lecteurs au sujet de sa contributionau développement durable à Bromont
Le développement durable à la campagneÀ Bromont, de nombreux résidentsvivent à la campagne ou dans lescollines boisées, loin des servicesmunicipaux comme les servicesd’égout et d’eau potable.
Sans le savoir, tous ces résidents,dont je fais partie, accomplissentun acte positif non négligeable auniveau du développement durableet de l’équilibre écologique local.En effet, nous pompons l’eau dansle sol de notre terrain; nous l’uti-lisons à des fins ménagères; nous latraitons avec notre fosse septiqueet ensuite, après filtration (écofiltreou champ d’épuration), elle retour-ne dans la nature sur notre terrain.
En ce qui a trait à l’eau potable,nous sommes en circuit fermé.
Ces installations ont donc unimpact minimum sur l’environne-ment, si ce n’est que nous devonsvider notre fosse tous les deux anset, dans notre cas, changer latourbe de l’écofiltre tous les 7 ou8 ans. Pas d’usine de filtration nide conduites; une consommationminimale d’énergie et une produc-tion minime de déchets.
En plus, comme le règlement muni-cipal (très justifié d’ailleurs) nousimpose une surface minimale,nous possédons de nombreuxarbres sur nos terrains et nous ajou-tons des plantes et arbustes. Tout
cela maintient et augmente la bio-diversité et constitue une zoneverte, un petit poumon naturel etsain où les oiseaux, les insectes, lesnombreux micro-organismes et lespetits animaux vivent bien.
Nous réalisons que c’est un privilè-ge de vivre dans ces conditions.Cependant, cela nous coûte chertout en réduisant, indirectement etsubstantiellement, les dépensesd’infrastructure et services de laVille de Bromont. La réduction denos taxes à ce propos ne compensepas notre investissement, mais c’estnotre choix.
Je ne veux pas ouvrir un débat à cesujet. Je veux seulement rappeler
et souligner que de nombreux rési-dents des campagnes et boisés deBromont contribuent au dévelop-pement durable et que dans legrand projet « Pense ta Ville » on nedoit pas les oublier. Ils sont déjàengagés dans une action précisequant aux eaux potables et uséestout en permettant de conserverdes espaces verts.
J’ajoute que ces mêmes résidentsfont tous un effort de conservation,d’aménagement et de recyclagedes déchets organiques comme lesfeuilles mortes et les rognures degazon. Comme je l’ai mentionnéplus haut, ils contribuent à mainte-nir et à augmenter la biodiversitéqui, comme chacun sait, est mena-
cée. Ces actions doivent être souli-gnées et encouragées. En vivant aucœur de la nature, on devient plussensible à sa fragilité et à sonrespect.
On ne peut tous vivre à la cam-pagne ou dans un boisé, nousmanquerions d’espace. Cependant,ce mode de vie maintient un équi-libre écologique local et régionalnécessaire et peut très bien s’inscri-re dans le projet « Pense ta Ville ».Une ville qui continuera de soute-nir une bonne répartition entre ledéveloppement urbain tradition-nel et les constructions de cam-pagne afin de maintenir desespaces verts comme cela se faitactuellement.
décembre 2013 • janvier 2014 25
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François Guay
Tracer le silence
Grisaille, lenteur, silences s’étirenten écho. Le ciel est de ouate. Unsommeil de pluie pèse, l’air est unebruine. Plus les heures avancent,plus je m’enroule dans des laines.
Mes gestes sont lents, mon pas,ralenti. Je glisse sur une ondecalme. J’ouvre la porte et respirel’haleine glaciale déposée sur leporche. Je décide de braver le gris.J’enfile manteau, foulard, tuque. Jemarche dans l’éclat naturel de lajournée : une journée sansmaquillage. De partout desoiseaux égrainent des gazouille-ments distincts. Les feuilles, douce-ment, se décrochent des brancheset voltigent jusqu’au sol. Je respire
à pleine gorgée emplissant mespoumons de la fraîche humidité del’air. Je fais le tour du carré. Ce quid’habitude me prend quinzeminutes s’éternise en une heure.J’observe, m’attarde à un détail,une couleur, un son. Je prends letemps. Je prends mon temps.
Ravivée, je rentre, le rouge auxjoues, le rouge au cœur. Le regardneuf.
Je mets la soupe à chauffer. Meprépare un sandwich fromage etroquette. Seule à ma table, jem’assois et mâche les secondes.Enfin, je n’ai pas besoin de courirpour m’alimenter. Après le dîner,
vaisselle. Puis, oh joie, une sieste!Soupe et pluie réunies tissent uneberceuse envoûtante pour le som-me de l’après-midi. Sur le canapésitué sous la fenêtre, je m’emmi-toufle sous l’édredon de plume.Mes paupières se détendent. Letemps glisse entre mes cils. Jem’abandonne à la mélodie.
Le sommeil me redépose au quaidu jour. Je m’étire, entrouvre lesyeux. Sur la table, un livre attend.Je tends le bras, ouvre la main,saisis le volume. Et dans la lueurblafarde que diffuse la fenêtre, jeplonge dans la blancheur du textevers des mondes imaginaires. Lespages se tournent, les mots défi-
lent en images, en sensations, enpensées. Ma journée, encore unefois, trouve sa clarté, son pouls.Après un paragraphe, un chapitre,ou une phrase qui résonne, je mepermets l’évasion : de la fenêtre,mon âme gambade dans le feuil-lage multicolore des érables. Jereviens à la lecture une fois l’inter-mède achevé. Et repars…
Vient un point où la grisailleembarque sur le papier. Il est l’heu-re d’allumer une lampe. Je ne peuxm’y résigner encore. Je repoussela couette et mets l’eau à bouillir.Je me prépare un thé noir pourles longues soirées d’automne. Jerejoins mon nid encore tiède, par
lequel je contemple les gris devenirbleus.
Une clé dans la serrure retentit :l’aimé revient du travail. Il meretrouve dans le salon. Cueille unbaiser. Le sourire aux lèvres, il al’air de croire que je n’ai rien fait dema journée. Je le laisse avec sescroyances.
Pendant qu’il exécute son rituel deretour à la maison, je m’installe àmon cahier et, dans le déclin dujour, j’écris. Aujourd’hui, déjà, j’aieu une journée pleine. Et cettejournée éclairera les pages à venir.
Véronique Gemme
décembre 2013 • janvier 201426
Vous admettrez sans diffi-culté que si vous n’êtes pasattentif aux besoins de votreautomobile, elle vous le ferasavoir d’une façon ou d’uneautre. Elle refusera de démar-rer ou elle s’arrêtera en coursde route et la plupart dutemps à un moment peuopportun.
Or, il faut bien l’admettre, unbon pourcentage de la popu-lation traite son automobilemieux que son corps, ce véhi-cule pourtant si merveilleux.Ce corps, il réfléchit pournous à tout instant et, en véri-table ordinateur, il s’organisepour envoyer le bon messa-ge aux bonnes cellules afinde nous maintenir en santé,jour et nuit!
Être attentif à son corps estdonc une responsabilité quinous appartient. Seul chacunpeut ressentir ce qui se passedans son corps. C’est aussi lafaçon la plus sûre de se main-tenir en santé. Prendre soncorps pour acquis conduitsouvent à la négligence :négliger de se bien nourrir,de se reposer, de bien doserses activités, de reconnaîtreles signes, entre autres.
Mais pour pouvoir recon-naître, il faut d’abord savoir,connaître, être renseigné.Comment peut-il en êtreautrement?
Si on vous demandait tout àcoup de pointer sur votrecorps l’endroit où se trouvevotre foie ou votre estomac,sauriez-vous répondre ins-tantanément? Il y a quelquesannées, des notions de basede physiologie étaient ensei-gnées à la petite école. Lesorganes, leur rôle, la santé.À mon humble avis, ellesdevraient aujourd’hui fairepartie du programme duprimaire et même de celuidu préscolaire.
Une fois informé, l’enfantcomprendra que s’il mangetrop de bonbons, il risqued’être malade. Pourquoi lediabète est-il tellement pré-sent chez les jeunes aujour-d’hui? Souvent, on choisitd’ignorer les petits signauxdu corps. On maintient uncomportement nocif pour
nos organes jusqu’à ce que lecorps se révolte et déclencheun malaise, voire une ma-ladie plus grave, pouvantmener à l’ablation de l’orga-ne malade ou à une médica-tion à vie.
Réfléchissez-y un moment!Est-ce qu’il vous viendrait àl’idée d’enlever une piècemaîtresse dans votre auto? Ilen va de même pour notrecorps : tous ses organes sontimportants.
Un souhait pour tous!Quel beau cadeau on seferait si, avec la nouvelleannée, chacun décidait d’as-sumer la responsabilité de sasanté. Quel effet incroyablecela pourrait avoir sur lesystème de santé global.Imaginez la réduction descoûts. Imaginez surtout lasatisfaction personnelle et lafierté de se retrouver auvolant de son propre véhi-cule, en pleine maîtrise de sescapacités et de sa santé.
Le corps est doté d’une forcede guérison naturelle : laforce vitale… une force équi-librante qui doit être soute-nue par nos bons soinsconstants. Bien se nourrir,entretenir des pensées saines,se reposer suffisamment,savoir se distraire et cultiverle bonheur en sont les clés.
Cependant, personne n’est àl’abri des événements de lavie qui, selon leur nature,pourront perturber cetteforce naturelle.
Et si cela arrivait… il y a toujours et aussi l’homéo-pathie!En homéopathie, il n’existepas de remède pour unemaladie spécifique, maisplutôt un remède qui répondaux besoins de chaque per-sonne. Les symptômes nesont que l’expression dumécanisme de défense dechaque être. Cette approchehoméopathique vous aideraà découvrir, grâce à l’analysede vos symptômes, le meil-leur moyen de redonner àcette force sa pleine vigueur,sans effets secondaires.
À vous tous, un hiver et uneannée 2014 florissants!
Comment prenez-voussoin de votre véhicule ?
(450) 534-346655, du Pacifique Est, Bromont
Déneigement Démolition
• Abat-poussière pour routes • Camion à eau disponible • Service deconteneurs de 12 verges à 45 verges • Location de conteneurs d'entreposage
Michelle Dubé, D. Homéopathe
450 534-2002
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décembre 2013 • janvier 2014 27
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CONDO CÔTE ESTBromont - Bromont SKI-IN/SKI-OUT. Stylecottage 1820 pc. Fenestration remarquable.Vue panoramique saisonnière. 3 chambres,2 balcons, 2 stationnements, spa.PROMO 5 ans 4 saisons à Ski Bromont. SIA 10447644
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Chemin Missisquoi :2,5 acres test de sol réalisé,
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de conifères et feuilleus matures.Plat avec pente douce. Près de la
plage privé du Lac Bromont. À 5 minutes des pistes et sentiers
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Groupe Sutton-VillégiatureAgence immobilière
Suzie BeauregardCourtier immobilier
Saviez-vous que la destructiond’un bien immeuble constitueune véritable disposition auxfins fiscales et peut représenterdes montants d’impôt impor-tants à être assumés par leurpropriétaire?
En effet, la destruction d’unimmeuble représente une dis-position, quoiqu’involontaire,aux fins de l’impôt sur le reve-nu. Bien souvent, le produit dedisposition provient du mon-tant d’assurances reçu en com-pensation. Un gain en capitalou une récupération d’amor-tissement pourrait alors être
réalisé et déclencher une char-ge d’impôts.
Heureusement, il existe unchoix fiscal, communémentappelé « choix de bien de rem-placement », qui permet à uncontribuable de reporter lareconnaissance d’un revenuou d’un gain en capital lors-qu’un « ancien bien » a faitl’objet d’une disposition invo-lontaire (destruction, expro-priation ou vol).
Les principales conditions requi-ses pour se prévaloir d’un telchoix fiscal sont les suivantes :
• Il est raisonnable de conclureque l’immeuble a été acquis enremplacement de l’ancien bien;
• L’immeuble a été acquis par lecontribuable et est utilisé parlui ou une personne qui lui estliée, pour un usage identiqueou semblable à celui de l’ancienbien ou celui qu’une personneen a fait;
• Dans le cas où le contribuableou une personne qui lui est liéeutilisait l’ancien bien en vue detirer un revenu d’une entrepri-se, l’immeuble a été acquis envue de tirer du revenu de cette
entreprise ou d’une entreprisesemblable ou pour une per-sonne liée au contribuable quil’utilise à cette fin.
Il doit exister une certaine corré-lation ou relation de cause àeffet entre la disposition invo-lontaire de l’immeuble et l’ac-quisition du nouvel immeuble,notamment posséder les mê-mes caractéristiques physiques.
Les autorités fiscales considè-rent que l’emplacement géo-graphique du bien de rempla-cement n’est pas un facteurdéterminant. Le bien de rem-
placement pourrait donc êtreconstruit ailleurs qu’à l’empla-cement initial du bien visé.
Enfin, pour être valide, un telchoix fiscal doit être fait dansles 24 mois suivant la fin de l’an-née d’imposition où le bien estréputé avoir été disposé, voiredétruit.
N’hésitez pas à nous consultersi vous avez des questions por-tant sur le choix fiscal de biende remplacement ou touteautre question d’ordre fiscal.
Disposition involontaire d’un immeubleMarc Blanchette, associé Raymond Chabot Grant Thornton S.E.N.C.R.L.
Les médias sociaux font mainte-nant partie intégrante de nosvies, mais comme dans touteschoses il reste quelques Gauloisqui résistent encore…
Avec ses 1,2 milliard d’utili-sateurs à travers le monde,Facebook est sans contredit leplus populaire de tous. Il permetprincipalement de demeurer encontact avec ses « amis » et defaire suivre de l’information.Deux avantages considérablesdans une société où tout sepasse à la vitesse grand V.Cependant, pas besoin de cher-cher très loin pour se rendrecompte que Facebook necompte pas seulement desavantages…
La dépression Facebook,mythe ou réalité?Une récente étude effectuée pardes chercheurs américains, en
collaboration avec des col-lègues belges, démontrait queFacebook pouvait causer desdépressions chez certains utili-sateurs. Ils ont analysé les com-portements de 82 d’entre euxen leur faisant remplir un ques-tionnaire avant et après chaqueutilisation de Facebook. Lesrésultats de cette étude démon-trent que plus les volontairesutilisaient Facebook, moins ilsse sentaient bien. À la suite decette étude, les chercheurs met-tent principalement en gardeles gens souffrant de troublesde l’humeur (article : HuffingtonPost).
Certains utilisateurs peuvent, eneffet, avoir l’impression que leurvie est beaucoup moins amu-sante que certains de leurs amisFacebook qui publient plusieursphotos ou statuts où ils trépi-gnent de bonheur. L’explication
est simple : habituellement, lesgens sourient sur une photo,mais cela ne veut pas dire pourautant qu’ils ont du plaisir.Nombreux utilisateurs se fontun devoir de dévoiler les moin-dres détails de leur vie, sansvéritablement se soucier de lapertinence de leur messagepour autrui.
« J’ai plusieurs amis sur Face-book, dont une cousine qui yraconte sa vie. Chaque jour, jesais ce qu’elle mange et jeconnais ses états d’âme. Je saisque si je l’enlève de mes amis çava créer un incident diploma-tique, alors je tolère cette situa-tion. Je trouve que certainespersonnes tentent de se rendreintéressantes en mettant tropd’information », précise Nicolas,34 ans.
Afin de favoriser l’harmonie
Facebook, voici deux trucs trèssimples qui rendront certaine-ment plus agréables vos pro-chaines navigations.
• Pour favoriser l’harmonie : neretirez pas des « amis » de votreliste Facebook. Optez plutôtpour une solution plus subtileen soustrayant cette personnede votre fil d’actualité. Ni vu niconnu, en deux clics vous venezde mettre en échec vos « amis »ayant une forte tendance àpublier des informations sansintérêt pour vous.1. Dans votre fil d’actualité, glis-ser votre souris sur le nom de lapersonne à retirer ;
2. Glisser votre souris sur : amis ;3. Ensuite, vous n’avez qu’à déco-cher : afficher dans le fil d’ac-tualité. Voilà !
• Afin de ne pas faire vivre à vos« amis » le même supplice, assu-
rez-vous que votre contenu estpertinent pour les personnesqui le consulteront. En créantdes listes, vous pourrez parexemple faire suivre une nou-velle portant sur Bromont, maisseulement à vos « amis » devotre liste Brome-Missisquoi quipourront la lire dans leur fild’actualité.1. Aller dans votre liste d’amis ;2. Glisser votre souris sur : amis(situé à côté du nom) ;
3. Choisissez : ajouter à une autreliste puis nouvelle liste. Voilà !
L’équipe du journal est curieused’avoir vos commentaires sur lesréseaux sociaux et l’impact qu’ilsont sur vos vies. N’hésitez pas ànous envoyer vos anecdotes,vos trucs et vos [email protected]
Le bonheur est-il sur Facebook?Fanny Poisson
décembre 2013 • janvier 201428
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décembre 2013 • janvier 2014
Un cœur joyeux est un excellentremède, mais un esprit abattudessèche les os.Salomon, Proverbes XV, verset 13
Ici, l'hiver, les jours sont courts,la luminosité décline, la grisailledomine et rares sont ceux quin’en sont pas affectés. Aussi, lesFêtes affectent nos nerfs et sion se laisse aller à l’angoisse dumanque, avant comme aprèsNoël, l’anxiété de l’inadéquationpourrait fort bien nous submer-ger.
Outre le « self-control », il n’y apas grands remèdes, à part laprévention par la prudence etla sagesse. Sinon, après les tropfolles dépenses, le défi sera derenflouer le cochon cassé pardu travail accru. Toutefois, lapremière des conditions pouragir et éponger plus aisémentnos excès de table ou de prodi-galité sera une bonne santé quitoujours aide à surmonter biendes obstacles et à faire face àl’imprévu en bien meilleureposture.
Remèdes accessibles contre ladéprime saisonnière * Même s’il fait frais, aller dehorsen pleine journée et prendredu soleil direct qui pénètre àtravers la peau et les lipides del’épiderme. Cette action nousaide à capter le cholécalciférol,forme disponible de vitamine Det, du même coup, à augmenterla sérotonine et la mélatonine,calmantes et euphorisantes.Encore mieux : marcher ou skier(de fond, le meilleur exerciceaérobique...), en chantant sousla neige ou au soleil de midi,dans la nature évidemment!
* Augmenter la luminosité, sur-tout le matin, le soir et les jour-nées grises. Ouvrir grand lesrideaux ou sinon, dans notreespace proche, utiliser la lumi-nothérapie avec des ampoulesou des lampes de chevet spé-ciales. On peut également pro-fiter de séances de photothéra-pie dans des salons de bronza-ge sécuritaires.
* Rechercher les aliments richesen tryptophane, un acide aminéinducteur de sérotonine et demélatonine : œufs sains, dindebien élevée, graines de citrouil-le, laitages, soya, algues bleuvert et la levure alimentaire.
* Quelques autres supplémentssalutaires pour les nerfs : la le-vure de bière Bjäst (pour ducomplexe B assimilable), ducalcium et magnésium du cyclede Krebs, et les acides grasessentiels en haute dose : bour-rache, onagre, huile de lin et/oude poissons gras riches enoméga 3.
* Faire ce qu’on aime vraiment leplus souvent possible : pratiquer
de l’exercice dans la nature, lireou écrire, rire et se distraire avecnos bien-aimés, compagne-compagnon, amis, parents ounos adorables enfants et petits-enfants. Effectivement, soustoutes leurs formes existantes :l’amour, l'amitié et l’entraidesont les meilleurs antidépres-seurs, plus précieux que toutesles « bébelles » inutiles que l’onpeut s’offrir!
Enfin, pour le corps physique,les bonnes plantes amies dusystème nerveux Plutôt que d’énumérer sans dis-tinction leurs vertus et indica-tions, je choisis de vous tracerun portrait « physionomique »sommaire de chacune, espérantque vous y reconnaissiez vosbesoins et/ou votre personna-lité.
POUR AVOIR PLUS DE TONUS,DES PLANTES ÉNERGISANTES Celles-ci sont des carburantsnutritifs et stimulants du cer-veau et des glandes, gestion-naires de l’énergie nerveuse ethormonale :
La chlorelle (Chlorella pyrenoi-dosa ou vulgaris)- C’est une algue très ancienne,vieille de près de 4 milliardsd’années. Outre l’eau pure, onpourrait survivre en se conten-tant d’elle pour se nourrir.
- Elle contient tous ces nutri-ments :18 acides aminés (58 %de son poids est composé deprotéines); vitamine A, vitaminedu groupe B (incluant la vitami-ne B12), C, E, AGE avec Oméga 3et DHA ; tous ces minéraux :fer, calcium, magnésium, zinc,potassium, soufre, manganèse ;et surtout une source incom-parable de chlorophylle etd’acides nucléiques antioxy-dants, très toniques et dynami-sants.
- Elle contient 10 fois plus devitamine A que le foie de bœufet 40 fois plus de protéines quele soja, le riz ou le blé. Et surtout,c'est la plante la plus riche enchlorophylle (4 fois plus que laspiruline).
- Elle est essentiellement détoxi-quante et réellement énergi-sante, avec des effets nutritifset antioxydants, plus un taux
d’hormone de croissance horsdu commun. On la retrouvesurtout en comprimés, plusrarement en poudre. Elle estcultivée dans des bassins d’eaudouce tropicaux. Son cousindirect est le phytoplanctonmarin, notre principale sourcede chlorophylle et d’oxygène,surtout l’hiver. Hélas! À cause dela pollution des mers, celui-ciest en déclin inquiétant (40 %en moins depuis 50 ans!).
L’ortie : (Urtica dioïca ouLaportéa canadensis)Plante à feuilles très vertes etaux poils urticants, elle est aussitrès riche en chlorophylle ettrès concentrée en minéraux,surtout le calcium, la silice et lefer non hémique. Merveilleusereconstituante, elle est aussidépurative, diurétique et anti-histaminique. À boire à volonté,en tisane bio ou à prendre enconcentré liquide, en cure assezprolongée.
Ginseng canadien(Panax quinquefolius)- Petite araliacée à cinq feuilleset une tige centrale fructifèrequi arbore de jolis fruits rougebrillant à maturité, elle estdésormais presque introuvableen forêt à l’état naturel. On encultive des variétés adaptées auQuébec et en Ontario, d’excel-lents choix disponibles enextraits liquides ou en capsules.
- Notre plante de longévité estun tonique glandulaire etimmunitaire, reconnu dans lemonde entier, même venducomme antigrippal commercialdans nos grandes pharmaciesavec un nom anglais (!) suivi dusuffixe FX…
- Excellent tonique des surré-nales, cette racine convient auxdeux sexes, autant pour stimu-ler l’énergie mentale que phy-sique. Pris à la bonne dose, ilnourrit et active le chi ou l’éner-gie vitale.
- À prendre le jour de préféren-ce, avant les repas, le soir enplus haute dose, surtout enprévision d’une nuit « chaude ».
À nous de les privilégier pour unexcellent début et suite de nou-velle année!
annyschneider.com
(suite de l’article à suivre en février)
29
Herbes et autres trucs utiles pour des nerfs plus solides Anny Schneider, auteure et herboriste-thérapeute accréditée
Ville d’Ici
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Opinion d’Ici
Plaisirs d’Ici
Santé d’Ici
Sports d’Ici
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Waterloo
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6DÉCEMBRE 2013DOMINIQUE
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Qui se souvient que l’ancienneCaisse populaire d’Adamsville(actuel centre communautaire del’île de la Tannerie) a été le théâtrede la plus longue prise d’otagesau Québec? Le jeudi 6 septembre1979, la tranquillité d’Adamsvilleest bouleversée par une attaqueà main armée contre l’institutionbancaire. La prise d’otages va seterminer le samedi 8 septembrepar la reddition des braqueurs,après une cinquantaine d’heuresd’angoisse et d’incertitude pourles otages et les policiers, maisaussi pour les braqueurs et leurcomplice.
Le matin du 6 septembre à 11 h,deux jeunes hommes cagoulés(un anglophone et un francopho-ne) entrent en brandissant leurarme contre quelques clients, descaissières et le gérant de la Caisse.Malheureusement pour les voleursde banque, la Caisse d’Adamsvilleen était à sa troisième tentative
de hold-up depuis le 26 juillet dela même année.
Toujours sur le qui-vive, unemployé de la voirie provincialeRéal Parent est témoin du vol àmain armée depuis le stationne-ment de la caserne des pompiers.Il donne aussitôt l’alerte par radioau chef de la police municipalede Bromont Réal Ouimet et sonadjoint le détective Yvon Allardainsi qu’à la Sûreté du Québec deCowansville qui arrivent sur leslieux et cernent immédiatementl’édifice.
Surpris par cette rapide interven-tion, les braqueurs décident deprendre en otages la clientèle etle personnel de la Caisse - soitneuf personnes au total - pournégocier leur fuite et rejoindreune jeune femme qui les attenden voiture à l’aéroport de Bro-mont. Ironie du sort, le gérant dela Caisse, Pierre Blanchette,
venait de donner sa démission àla suite des deux autres attaquesprécédentes afin de dénoncer lemanque de sécurisation des lieuxet du personnel.
Comble de malchance pour lesjeunes malfrats, la presse localeest également prévenue de cetteprise d’otages et le photographeJeannot Petit du journal La Voixde l’Est arrive en premier sur leslieux. En route vers Adamsville,ce photographe professionnelremarque une voiture suspecteen attente sur la route de l’aéro-port. Informés, les policiers de laS.Q arrêtent la conductrice, quiest identifiée comme la complicedes deux braqueurs, car ils trou-vent des photos où les braqueursposent avec leurs armes.
Avec le renfort de 80 policiersspécialisés de la Sûreté en prove-nance de Montréal (tireurs d’éliteet négociateurs), un long siège
de la Caisse populaire est engagéentre les preneurs d’otages et lesservices policiers québécois. Lelendemain, un grand nombre dejournalistes de Radio-Canada etde Montréal viennent couvrir lesévènements.
Le journaliste Claude Poirier,également présent à Adamsville,participe un temps aux négocia-tions avec les sergents-détectivesFauchon et Savard et un avocatcriminaliste de Montréal MeRobert Lahaye. Il obtient la libé-
ration de plusieurs clientes etcaissières à bout de nerfs.Finalement les preneurs d’otages,qui ont respecté leurs otages,décident de se rendre sansviolence après la cinquantaineheures de siège policier, le pluslong au Québec depuis 1979.
Le 12 septembre 1979, les deuxbraqueurs de banque sont jugésau tribunal de Granby où ils sontcondamnés à huit ans fermesde pénitencier, alors que leurcomplice féminine de 29 ansest incarcérée pour une peinede quelques années dans uneprison pour femmes au Québec.Aujourd’hui encore, cette prised’otages est la plus longue dansl’Histoire du Québec et duCanada.
L’auteur remercie vivement mon-sieur Jeannot Petit d’avoir parta-gé ses souvenirs.
Un hold-up à Adamsville en 1979: la plus longue prise d'otages au Canada Laurent Busseau ©Historien sans Frontière (recherche et rédaction)
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