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A la mémoire des Iléros de notre Indépendance, le 2 janvier W2u

II est six heures du soir. Musique m tête le cortège de la Resp. Le g. La Parfaite Siucér.iè,descend le n.oi ae du Calvaire et traverse les rut qui déboucher, t par le Marché Gtl- trard et la Kue du Portail de Léo^â ne pour monter aux Raquettes. Uni foule immense composée de person- nes de toute conditions le suit. Ar- rivée à la Loge des Fhiladelphes h musique ne cesse de iaire retenti) aux échos les accents de la Dessali- nienne..Ce nest pas une jcietxubé tante qui se tau sentir dans la toult, mais un pieux recueillement, un sorte de sentiment de pardon ci n'avo.r pas su conserver intact le pa- trimoine légué par les Aïeux, ht effet, il semble que c'est maintenao que tous comprennent ce que valait ce petit coin de tetre où lhotnmi noir pouvait se sentir vraiment librt sans étie en bulle aux préjugés dt race qui déioler.1 les autres pailie* du monde.

C'est a l'hoLorable Mr Justin Lau turc que l'on do.t iidee de cent belle manifestation 11 ira pas vouiu que l'on dise que lacmJ s", pu se . i querelles stéities cl teste icûitférenw aux glandes et nobits choses aioi: que te patuotisme couit comme ur. nisson par tout Je pays.

Le Ttmpi.î tst ait;siemcnt déçoit de uniuies lur.cbres. L'illumination est i giotno giàte LU cencours Ut- \oué du Itère baume Ciatt, Msgu* uat Communal. Le rite commci.ee, i-accacia est diblnbué aux MM. U les fleurs blanches aux appr;n;is. four la circonstance cesi le ri un Uu Grand Orient dHaitiqui est chc- si pour les olhces du nie car la n . - mfesiatiou est une manifestatioL haïtienne. Beaucoup daulorués ion remarquées uans l'enceinte, tnm autres Ici Membres de 1 Occupation américaine qui sont placés a.l'O'uenl

Le Fl.\ Albnt Ambioise.picrd i. pardie. L'est pour parler de rmlluei ce de î.a maçonnerie dans le inondi « i dans ht vie politique des peuples. Il cite des cnitires éloquents du non. bre des maçons de divers pays liait., je vous fssuri, n'es; pas au dtiniti iang. Il ait ci,fin tout ie bien que Jt Paya peut attendre de cette SocuL.

c'est le loti eu fi.-. Henri Lubi- dou qui vient parler avtc fiene.sie ai 1 oeuvre des Aucè'tes. Les laits pas- sés sont la devam et on ctoit revi- vie par la pens.ee les piodigcs de ces preux qui avaient potte no.ie gloue iusquaua étoiles.

Ap.es le fi.*. Labtdou.c'est le pro- fane Mr bdouatd Depesire qui nous parle du bien téalisé par le vJinslu uisnie et de la conttuLauon de son oeuvte par la Pranc-Maçonnerie.

Le profane hdouaiu Kwusseau.donl ie paitiotume n'est plus uu coutt pour penonne, nous parle de la gé Aération a venir, de ce qu'il at.enu û'ellr. pour remettre la iNatiou sui le n.cme pied que les Nations civ.n secs UiaJg'é des cmbies qui vctlen l'étoile que nos Aïeux avaient aita ihé jusqu'au iiiii «ii tnt.

En dei nier Heu c'est le tour du fit»'. Chaudlei de pienaie la paiole poui condamner ceux qui n'ont pas pris

ipait a la «lacileslauon en disant qur oui euu fi.'n.li s'appuie sur l'union ndispensab.'c de la lamnle haïtienne

pour te relèvement de la N'aucn cai roui K>i Liut dirist doit être détruit. Jt cciiG»nme ceux qui te servent de mcAuiLtei il de talorrcies auptés ue rtlurgir pour ai. éantir .LUIS ad* versants, li insiste sur l'abnégation, la tin ces raines qui cepeuventfaite de nos eniants que ce mauvais ou- VIKIS de l'ciUMe de Re.cnstiuction Nationale. 11 u'tst pas d'auoid avec ceux qui accusent outre mesure la Nation ue n'avoir pas avancé dans ta voie du Picgiès car, dit-il, nos loits sont personnels car nous n'a- vons jan.iis din-.ar.de compte aux -unes nations d'avou.elles aussi Ira \etse des siècles de bouleversements tltrOY*Diaa et de bugaidages. La si luation actuelle u est qu'une fatalité Uistunque car bien û "autres ont l'é- pee de Damocies suspendue sur l« léte. 11 compte enlm sur la Fianc uuconuene pour téaliser l'union du peuple haïtien ei aider clrkacemcii i'Obiup*nou américaine daus le cu a bord, en cas de gros temp rites étiiiui i butées par des tam- ooars en toile gculrunnée tcadm .ur dis barres d.- Lr. i'ar vent me ieié, ce baie.u maichait a tioi nscaés a la voile et a cinq nceuus ; a vapeur. Le capitaine »e no notait Mosss Xogeia.

C e.t le 26 m i 1819 quele b t . u quitta SaVanmh poui niveijoji en 1 arriva le 22 juin, l'endar. t la tta versée, on se seivit de la inaclnu> jurant dix huit jours, et en maich. 1 la voile le iesc du temps poui é:onoirnser le combus ible, qui ttai iu bois< dt pic.

Au moment où le S«vannah ïI présentait dans le canal de bt-Cî.01- ^es, nu ollicier crut que c'était ui lUVlta en leu et lui envoya deux canoti de secours.

Le navite a \apeur fut lort Ici- ■ Ltverpcol, mais il lepattu bien v. i pour Copenhague. Stocknolm el ' >- tersbourg. Li>mpei(Bf Alex; die v nia le paqu-.boi et oti.11 au >. q'.t. . , Kogers deux magniiiques thalacs. û< ter provenant acs uisemux de a Russie-

Le Savannah fut surpris à Croi taut, pai une violents tempête a U.- ^neuc il put ecUapaer. L'entre prix ie navigoiiou sui la trinque eLhot. J'ailleuis et le sleau er qnlaleiv, oouig LU uovcmbi. ; il tmva a b«- /auL.iîi après Luqu^nic JOUIS ut voyage.

_Daus 1 un et dans l'autre sens, 1. uraveuée a'euit faite sans encnmb Mais nuigie le succès des deux vo- yages, la machine lut enlevée du na lue et \endue a l'usine Allaue d< NtW Vaik. Le cyln.dic fui expo^^ qu«.UL au bateau gloiuux, ;l $tg\ , .uinme humb.e voiliei sur la hgn ic New ïuik a Savannah et lit u«. tiugc eu 1822, pies de Longlsiunu

ce ne tutqne seize ans plus ta< que U UaVcisec de l Atiaiiuque tu Culée en bateau a vapeur. Les vo> j.jda bniua et du Gréai \Vtsiej< • uieut cxecuièa en 1838.

Depuis ce momeu , ie nombiede puqUibo.j tut hies euve.

f Le Purgatif Idéal BW c'est la

Pilule du DrDehaut 147, Ru» du Faubourg Saint-Denis Parit

Facile à prendre, Ne nécessitant aucun préparnti;,

«Ile ne provoque jamais de dégoût.

Supprimant 11 dlAta, elle ce débilite pan le malade.

ITtzfteantpaf ierepee 111 chambre, elle ne tnm cucunc perte de temps.

FlU «cilTo que tous M .imlialres, elle eit, par consfiiion qui fut faire, des aeda- naiio"s unanimes saluèrent le oou- f au .Magistrat qui répondit aux dif

érerfs toists qui lui furent portés Mr Payne après avoir présenté ses

:omplimen's demanda d'épargner do- '■ M: i vint les arbres de la ville qui ront t.è; u îits — Mr Maglotre nota :e t* requête

Kécorfortan e et graniiose raiais rstation /...

Faits Divers RENSEÏ' NEMENTS

METt OHOLOOJ.QUE3 OiiSËHVATOlitt;

DU PETIT SEMI MAIRK

COLLEGE ST MARTIAL

Mardi 13 Janvier 1923 Baromètre 754 1

rn.ir.imum 18.7 Tem:c:atdte

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Notice to 4H Importer s

Tlieiû ia'now iu tats L'ustoma.halla itupo te;l "mercliandiie wuich iiaa benii lielJ iu douane légal limit Al» interefcted importera are waroed tliat unle^s nntuddiate action bu tbken to l'uliill Uuâtoma t'jriuali les and re inove such marcliandiBo prompily, it wil be liable to b(< boid at auctioti l'or duty, a'oratf-* and linois.

Thié aciou M uecaaiary 10 insure die ueedel apacu for îuuuining cur

W. S. WATTHEWS JR Deputy Oenerai tieceivcr

Aciiwj L.ullecfor «/' Cusloms

Avis aux Importateurs 11 y a en ce mouiern daus les lit»1

lea do la Uouauu des imrcnandiatt importées ^ «i 01 éta gardtSjn» ei douane dd. Mr 1-". Madscn, le sym

patliiquc* ion i, JJ Dancmarli a Jacmcl ijui uou& .1 couunuoiquâ quel«|Uci extraui «ic lournaïui, uoas bomiiio en mCSUIC U annoncer l'amvtc JJUS notre rade cotre le iflct le 12 janvier, au navire IVL(IIA.\ Je la Houe Suedoiac.

Ce b.u.-au qai a un un court H'iour à Savan- ■uii e*t eoramandé par le eapK. Guoaer Unger avec, lecapu. Ututai Uavij wiUKlouoaLaiLo K -online MNiiaJ — Le» sous ollicier» sont au no.n- orc de 20, les cadeti de 20.— Le pcrsoniitl, y coroptu lei oAkkers, j'élève a 400.

Apres sou séjour 1,1 le I-VLCIAS se rendra à A.ngïiuii. put» a Coton, fuutm, la ilavaiine, Mewpon News, tr'aimoutta, le tlivre et .vuvers.

Voici UOIIC ae UOUVClKI EétCI eu BerStCCUVC, avec l'arrivée dts navire» à fort-au-i'iiuce.

xiulteua K ligiauat a H îti »\OUJ coatàuiOlU viveiuenl u lACWn uu lasci-

Ci.e ue Janvier I ci ae cette tuiportaitie puDuca- I10.1 religieuse.

i.eua qui s-y iiuéressent y trouveront de nom- breuses matières. '

Arrivée de Mr £lliot N'oas avoiif revu ave; plaisir Mr tiuott le dis-

iti prcjfdeut de la Sugac et de U Itotarv Clui>. de retour de son voyage aux mais-Lins.

Nous lui souiiaitous la plus coruaie uienvcuuc.

x\oniiUâtiona dans i église Le peie Leroux, cuia de st-josepn «uaraBI par-

tir bieiaoi poni France en con^e t administra- tion ue la e-urc est conliec au père bi.-eui.

— Le sympailiique père t'csscl a dénomme premier vi ure aux Lunaives.

iiemerciinemt Le général E. St-u'n tt des en-

fants, Aime \ tact 111estas Lœltsy un, Air et Mme iSuolas Dacnemm L*C6' /anuttes Innocent, Leonjes, Uartheleiny, àa. L». \ernl, Duqav louttle, K.01SC0U et k. instant év yUUe remercitnl bien simèremen ta ijjiHyi.itjnic des pom^tes aitui pÊêéê nomOieax amis qat\ltur uni donné des preuves ae réelle sympallluea t'otCMiion delà put; cratUt aa'ils ont e^roauée en la otnonne de leur rtgieUee Alane uiddei 111e -lo.>c, IU.JC enlevée u

leur uf/ecliun U o Janvisr écoute ils leur prunl de sTVsn a teur

profonde gratitude. «■p«a»is""""!"""""""«—«■■■■■■■■■■■■■■■■■■■► 

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l'ar suite de u ^euéiosiié d'une grande coiupuuiiit uuieiicauiu de ui'uduits unaiiuciLiutiiji.eo, ui.e cet taïud quiiniu- uo vctciua a ete mise à ia diaooaiuuu uu beiviee d Hygiène d lluiii.

ce» peraonnus qui le défirent toui ront be faite vacciner »*us Irais s l'Hôpital General ue l'on-au-fnnce ' JJS les juutb de i- u. iu a ô p. tu.,

1 ni'iii, uuiiaiiclie et luiioi excepte». I .) li a lis i.eiïOU.'H-a qui uc'Cei

ieiit u iiet tticiei de eut e Lille Ue vio.ii *>i ie* avoir < te VaCCluaM s. ,-tec■** uOuual de 1ère instaic;dc e..bei,c et ie condimc au toed •Nouvelle com^Oiiuon

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