i) lapproche descriptive de la croissance économique moderne jp biasutti1
TRANSCRIPT
I) L’approche descriptive de la croissance économique moderne
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A) Les «faits stylisés» de la croissance économique moderne
2JP Biasutti
Deux sens:
Large: un ensemble de caractéristiques essentielles de la CEM
Etroit: la définition de Nicholas Kaldor et ses extensions
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Les données d’Angus Maddison (OCDE, 2001)
Estimations depuis l’an mil, en calculant des taux de croissance annuel moyen par la méthode suivante
Le PIB par habitant (PIBh) exprimé en dollar PPA 1990 permet d’évaluer l’évolution du revenu réel en le comparant au pouvoir
d’achat d’un revenu d’un américain vivant aux Etats-Unis en 1990
(1 dollar 1990 = 1,63 dollars 2008)
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)()y
y(gsoity)g(y T
t
Ttt
TTt 111
1
0
0
00
On peut ainsi calculer le taux de croissance annuel moyen g sur l’ensemble de cette période. Le taux annuel s’obtient entre deux années to et to + T correspond au taux qui, appliqué chaque année, permettrait d’obtenir le revenu final à partir du revenu initial
On remarque que des taux de croissance annuels moyens présentant de faibles différences aboutissent à des écarts très importants de revenu par tête au bout de deux siècles
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Ces différences ont été suffisantes pour creuser et modifier ensuite la hiérarchie des revenu par tête. Le calcul de ce taux annuel moyen tend cependant à gommer les disparités temporelles ce qui impliquera de découper l’histoire en sous périodes.
Ces différences apparemment faibles prennent toute leur importance lorsque l’on calcule le nombre d’années T = t1 – t0 nécessaire à un pays pour qu’il multiplie par un coefficient x son revenu par tête. T est tel
que
)glog(xlog
T),(detenucompte,où'dxy
y
t
Tt
11
0
0
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La croissance du PIB par tête depuis l’an 0 (Maddison, 2001)
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0 1000 1820 1998
Europe de l’ouest 11.1 10.2 163.7 6961
Pays d’immigration européenne (dont EU)
0.5 0.8 13.5 8456
Japon 2.2 3.2 20.7 2582
Total groupe A 12.8 14.1 198.0 17998
0 1000 1820 1998
Amérique latine 2.2 4.6 14.1 2942
Europe de l’est +ex URSS 3.5 5.4 60.9 1793
Asie (- Japon) 77.0 78.9 390.5 9953
Afrique 7.0 13.7 31.0 1939
Total groupe B 12.8 14.1 198.0 15727
Niveau de PIB en milliards de $ internationaux de 1990
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0-1000 1000-1820 1820-1998
Europe de l’ouest -0.01 0.34 2.13
Pays d’immigration européenne (dont EU)
0.05 0.35 3.68
Japon 0.1 0.23 2.75
Total groupe A 0.01 0.32 2.57
0-1000 1000-1820 1820-1998
Amérique latine 0.07 0.14 3.05
Europe de l’est +ex URSS 0.05 0.29 1.92
Asie (- Japon) 0.00 0.20 1.94
Afrique 0.07 0.10 1.99
Total groupe B 0.01 0.19 1.96
Taux de croissance du PIB
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0 1000 1820 1998
Europe de l’ouest 450 400 1232 17921
Pays d’immigration européenne (dont EU)
400 400 1201 26146
Japon 400 425 669 20413
Total groupe A 443 405 1130 21470
0 1000 1820 1998
Amérique latine 400 400 665 5795
Europe de l’est +ex URSS 400 400 667 4354
Asie (- Japon) 450 450 575 2936
Afrique 425 416 418 1368
Total groupe B 444 440 573 3102
Niveau de PIB par habitant en $ de 1990
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0-1000 1000-1820 1820-1998
Europe de l’ouest -0.01 0.14 1.51
Pays d’immigration européenne (dont EU)
0.00 0.13 1.75
Japon 0.01 0.06 1.93
Total groupe A -0.01 0.13 1.67
0-1000 1000-1820 1820-1998
Amérique latine 0.00 0.06 1.22
Europe de l’est +ex URSS 0.00 0.06 1.06
Asie (- Japon) 0.00 0.03 0.92
Afrique -0.00 0.00 0.67
Total groupe B -0.00 0.03 0.95
Taux de croissance du PIB par habitant
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De petits écarts de taux de croissance font de grandes inégalités de richesse
au fil du temps…
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1000 1500 1820 1870 1913 1950 1973 1998
Europe de l’ouest
400 774 1232 1974 3473 4594 11534 17921
Pays d’immigration européenne
400 400 1201 2431 5257 9288 16172 26146
Japon 425 500 669 737 1387 1926 11439 20413
Asie(-Japon) 450 572 575 543 640 635 1231 2936
Amérique latine 400 416 665 698 1511 2554 4531 5795
Europe de l’Est 400 483 667 917 1501 2601 5729 4354
Afrique 416 400 418 444 585 852 1365 1368
Monde 435 565 667 867 1510 2114 4104 5709
Écarts interrégionaux
(gr A/gr B)1,1/1 2/1 3/1 5/1 9/1 15/1 13/1 19/1
PIB par tête depuis l’an mil, selon les zones, en $ 1990
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1) Une croissance qui change de nature à la fin du XVIIIème
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2) Les cinq phases de la croissance depuis 1820
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PIB de la France 1820-2000
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000
La croissance française – représentation arithmétique
(en dollars ppa 1990 — indice 100 en 1913) Source : Maddison [1995], INSEE. (Tendance seulement avant 1870)
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10
100
1000
Indice 100 en 1913
PIB de la France 1820-1998, en logs
La croissance française – représentation semi-logarithmique
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Pib par tête aux EUA, 1870-2005
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1950-73Âge d’or
1973-98Ordre néo-
libéral
1870-1913Ordre libéral
Europe de l’Ouest 4.08 1.78 1.32
Pays d’immigration européenne
2.44 1.94 1.81
Japon 8.05 2.34 1.48
Total pays capitalistes avancés
3.72 1.98 1.56
Asie renaissante 2.61 4.18 0.38
Total pays capitalistes + Asie renaissante
2.93 1.91 1.36
Taux de croissance annuel pondéré du PIB/habitant
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Le retour à un état régulier? (cas français)
Trend de long terme
Trend de long terme
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3) Les faits stylisés à expliquer par les modèles de croissance
Nicholas Kaldor (1908-1986)
Six faits stylisés devant être expliqués par les
modèles de croissance (1958, publié en 1961)
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1. Le produit par tête croît de manière continue et relativement régulière;
2. le capital par tête est croissant (intensité capitalistique);
3. le ratio capital-produit ou coefficient de capital (v) est constant;
4. le taux de profit ou taux de rendement du capital () est constant;
5. les parts du capital et du travail dans le revenu national sont constantes;
6. les pays ont des taux de croissance de la production par tête différents.
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vYK
KP
YP
Part des profitsdans la VA
Taux de profit
Coefficient de capital
Si v et constants (faits 3 et 4), alors P/Y est constant ainsi que W/Y (part de la rémunération des salariés)
YwL
YW
etYrK
YP
avec
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Cette stabilité du partage a semblé remise en cause dans les années 1970 (montée de la part salariale) mais elle est
revenue à un niveau comparable à celle des années 1960 La fonction de Cobb-Douglas est une des rares fonctions de
production à avoir la propriété de constance des parts distributives.
on comprend que cette part peut être stable si les salaires croissent au même rythme que les gains de
productivité.
LYw
YwL
YW
Comme
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4) La hausse des possibilités de production
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La croissance potentielle peut être définie comme la croissance qui résulterait du seul jeu des facteurs d'offre : elle dépend à la fois de l'augmentation des quantités de facteurs de production (travail et capital), et des gains d'efficacité réalisés par les entreprises (progrès techniques et/ou organisationnels). Afin d'évaluer cette croissance potentielle, les économistes ont l'habitude de distinguer dans leur analyse deux horizons d'étude :
• le long terme où le capital productif (supposé indéfiniment accumulable) est supposé s'être ajusté aux besoins de la main-d'oeuvre et de la technologie, ce qui correspond en quelque sorte au «régime de croisière» d'une économie : la croissance potentielle n'est alors contrainte que par la progression de la population active et celle du progrès technique.
La notion de croissance potentielle
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• le court terme où le stock de capital n'est pas forcément en adéquation avec les besoins de la main d'oeuvre: la croissance potentielle peut alors s'écarter de sa cible de long terme.
C'est en particulier le cas lorsque l'investissement des entreprises est déprimé, en raison par exemple d'une faiblesse de la demande. Ceci peut générer une progression insuffisante du stock de capital eu égard aux besoins de l'économie et contraindre par ce canal le potentiel d'offre des entreprises.
Le degré d’utilisation du facteur travail peut aussi influencer la croissance potentielle à court-terme lorsque le taux de chômage structurel varie.
In Direction de la prévision, Analyses économiques, n°48, septembre 2004
La comptabilité de la croissance
Le poids du «résidu»
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La comptabilité de la croissance et le «résidu» de Solow
• Comment étudier empiriquement les contributions respectives des facteurs suivants à la croissance :– Accumulation de capital (K) ?– Croissance démographique (L) ?– Changement technologique (A) ?
• Des données sur K, L et Y sont facilement disponibles…
• Ce qui nous permet en principe de calculer A !
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La comptabilité de la croissance : Le «résidu» de Solow
A
A
L
L
K
K
Y
Y )1(
taux decroissance duPIB
taux de croissancedu stock de capital taux de croissance
de la population
taux de croissance de laproductivité multifactorielle= résidu de Solow
parts des salaires etdes rentes dans le PIB
L
L
K
K
Y
Y
A
A )1(
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A
A
L
L
K
K
L
L
Y
Y
A
A
L
L
K
K
L
L
Y
Y
A
A
L
L
K
K
Y
Y
)(
)1(
Deuxième décomposition
Productivité du travail Intensité
capitalistique
PGF
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La relation (1) réécrite sous la forme (2) permet alors la décomposition de l’évolution de la productivité du travail Δ (y - l) en deux effets :
l’effet lié au capital deepening ou intensité capitalistiqueΔ (k - l)
et l’effet lié à la productivité totale des facteurs Δ ptf.
L’éventuelle décomposition du terme relatif au capital permet de mesurer l’apport respectif de chaque catégorie d’investissement, et c’est sous cette forme qu’ont été réalisées les mesures de l’impact des investissements en TIC sur la croissance et la productivité.
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« les périodes de forte croissance de la productivité s’expliquent comptablement par une forte contribution de la PGF en France et plutôt de l’intensité capitalistique aux États-Unis. Cela peut signifier que le rattrapage des niveaux de productivité américains opérés en France sur l’après seconde guerre mondiale nécessitait essentiellement d’autres ajustements et transformations qu’une intensification en capital des techniques de production »
« La période de grand dynamisme de la PGF et de la productivité en France est celle s’étendant de l’après seconde guerre mondiale au premier choc pétrolier tandis que celle de grand dynamisme de l’intensité capitalistique et de la productivité aux États-Unis s’étend de l’après première guerre mondiale jusqu’à la crise de la fin des années vingt. Cette précocité américaine explique les potentialités mêmes du processus de rattrapage qui a suivi la seconde guerre mondiale »
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«Sur la période la plus récente (depuis 1995), l’économie américaine bénéficie à la fois d’une contribution de l’intensité capitalistique et d’une contribution de la PGF aux gains de productivité supérieures à celles observées en France.
Ces écarts peuvent sans doute en partie s’expliquer par une plus forte diffusion des TIC concernant la contribution de l’intensité capitalistique et par des dépenses en recherche et développement supérieures concernant la contribution de la PGF».
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3 ème décomposition (Bosworth, Collins, septembre 2003)
«Dans ce travail nous considérons une fonction de production à rendements constants de la forme
La part du capital, , est considérée comme égale à 0,35%. H est la mesure du niveau d’éducation, utilisé pour tenir compte des changements dans la qualité du travail. Nous donnons nos résultats sous une forme qui décompose le taux de croissance du produit par travailleur en contribution de la croissance du capital par travailleur, de la croissance de l’éducation par travailleur et de l’amélioration de la productivité multifactorielle soit:
1)LH(AKY
ah)(lk
ly
1
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ah)(lk
ly
1
Taux de croissance de la productivité
du travail
Contribution de l’intensité capitalistique
Contribution du capital humain
Contribution de la PGF (résidu)
NB: les minuscules indiquent ici des taux de croissance
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Les facteurs généralement avancés, dans le cadre dit de la “comptabilité de la croissance”, pour expliquer les gains de productivité sont :
l’accroissement de l’intensité capitalistique (ou capital deepening),
la qualité du travail
et la productivité totale des facteurs (PTF).
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Dans ce cadre d’analyse, la productivité du travail varie proportionnellement à l’augmentation du capital physique par heure travaillée. En effet, les employés se montrent plus productifs, quand ils disposent de plus de capital physique ou d’équipements de meilleure qualité. Le second facteur décrit l’évolution de la compétence des employés. Enfin, la PTF traduit le progrès technique non incorporé dans les facteurs de production, capital physique et travail, c’est-à-dire tout ce qui ne peut être expliqué par leur seule augmentation. On y regroupe les rendements d’échelle, l’organisation du travail, l’allocation des ressources, l’effet de rattrapage (pour les pays européens par rapport aux Etats-Unis… Il s’agit donc à la fois d’une variable exogène et d’un résidu d’estimation, appelé également surplus de productivité ou résidu de Solow. En général, les études empiriques montrent que l’évolution de la PTF est assez semblable à celle de la productivité du travail, au plus haut dans les années 1960 et à la fin de la dernière décennie.
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Growth Accounting by Region (1960-2000)Data Source: Boswell, Barry & Susan M. Collins. 2003. "The Empirics of Growth: An Update", September 2003,
Brookings Institution, http://www.brookings.edu/views/papers/bosworth/20030307.pdf.
-1
0
1
2
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IndustrialCountries
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Education
Physical Capital
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Growth Accouting by Region (1960-2000)
(data source: Barry Bosworth, Susan Collins, « The Empirics of Growth: an update », Sept 2003, Brookings Institution)
Growth Accouting by Region (1960-2000)
(data source: Barry Bosworth, Susan Collins, « The Empirics of Growth: an update », Sept 2003, Brookings Institution)
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Diverses lectures de la PGF sont proposées dans la littérature économique:
• mesure du progrès technique,
• expression de gains de productivité induits par l’activité économique, via par exemple des effets d’externalités ou d’économies d’échelle,
• index de notre ignorance des sources de la croissance du PIB ou de la productivité.
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La décomposition
de Dubois, Carré et
Malinvaud
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