i l i fi iè afi inclusion financière en afrique – politique monétaire et
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I l i fi iè Af iInclusion financière en Afrique –Politique monétaire et stabilité q
financière : expériences nationales
Michael Atingi EgoMichael Atingi EgoDirecteur adjoint, Département Afrique
Plan de l'exposé• Introduction
• Concepts de base
• Limite des possibilités d’accès : marge de manœuvre te des poss b tés d accès a ge de a œu edes pouvoirs publics
• Repousser les limites : tendancesp– Ouganda : inclusion par l’accès au crédit– Kenya : inclusion par l’accès au paiement
• Incidence sur la politique monétaire
• Repousser les limites : initiatives du FMI
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• Repousser les limites : initiatives du FMI
Aperçu généralAperçu général
• Définition: mesure dans laquelle les ménages et les q gentreprises peuvent accéder directement aux services financiers.P ti i t l i t l éd ti d• Pertinence : importance pour la croissance et la réduction de la pauvreté/des inégalités.
• Obstacles : coûts (échelle) et risques de transaction.( ) q• Mesure : (i) nombre d’utilisateurs des services financiers de
base; (ii) évaluations subjectives de la qualité des services fi i b l i (iii) b l h ifinanciers obtenus par les entreprises; (iii) obstacles physiques et financiers à l’accès.
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Inclusion financière – Faits stylisésInclusion financière Faits stylisésL’accès aux services financiers varie selon les pays en Afrique
GNQSYC
8000
1000
0
SYC
ZAF
6070
BWAGAB
MUS
ZAF4000
6000
ZARMDGMOZ
NGARWA SWZ
UGA
ZMB
50
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AGOBDICMR
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TCDCOMZAR
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ETH GHA KENLSOLBRMDG
MAR
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NAM
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SWZ
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UGA ZMBZWE
020
00
BDI
CMR
EGY
GHA
LBR
MDG
MAR
SDNTZA
3040
0 20 40 60ATMs per 100,000 adults
US$ GDP percapita (2000) Fitted values
0 20 40 60ATMs per 100,000 adults
GINI index Fitted values
Source: calculs des services du FMI.
Inclusion financière – Faits stylisésInclusion financière Faits stylisés
L’accès aux services financiers varie selon les pays en Afrique
GNQ
LBY
SYC
8000
1000
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SYC
ZAF
070
BWAGAB
MUS
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8
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004
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UGA
3040
0 10 20 30 40Commercial bank branches per 100,000 adults
US$ GDP percapita (2000) Fitted values
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0 10 20 30 40Commercial bank branches per 100,000 adults
GINI index Fitted values
Source: calculs des services du FMI.
Cadre conceptuel utileCadre conceptuel utile
• Limite des possibilités d’accès (LPA) : nombre maximum de p ( )clients potentiels pouvant être servis prudemment par les institutions financières
Compte tenu des moyens technologiques et du cadre– Compte tenu des moyens technologiques et du cadre macroéconomique et institutionnel existants (variables d’état).
• Limite des possibilités financières (LPF): Le niveau maximum soutenable d’approfondissement du système financier (financiarisation)– Compte tenu du niveau existant du revenu, de la taille, de la densité et p , ,
de l’âge de la population, entre autres (variables d’état).
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Limite des possibilités financières
• La limite des possibilités d’accès pose la question du degré réaliste de financiarisation
Profondeur déterminée par:• Facteurs structurels (SD)
C
Limite stylisée des possibilités financières
ccnn• Politiques (position par rapport à la ligne SD)
C Limite des possibilités financières
ncia
risat
ion
Profondeur structurelle (SD)
Situation des pays:• Faibles limites de possibilitésS tè fi i d à d l
A
B
Deg
ré d
e fin
a
• Systèmes financiers en‐deçà de la limite
• Dépassement de la limiteF t t t lFacteurs structurels
Limite des possibilités financières• La limite des possibilités financières peut évoluer au fil du temps
• Les progrès technologiques peuvent permettre aux pays d’accroître leur niveau d’activité financière
• À la longue, des mesures de renforcement institutionnel comme l’amélioration des cadres juridique et contractuel (la codification j q (du droit foncier par exemple) et des mécanismes d’information (les centrales de risques par exemple) peuvent également repousser les limitesrepousser les limites.
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Mesures permettant de repousser les limites
• Concilier les actions favorables au marché, une surveillance macroprudentielle judicieuse et un bon dosage de politiques publiques
• Développer l’infrastructure de l’information et du marché, régler les problèmes de garantie et limiter les interventions et une domination trop contraignantes.
• Les interventions propices à l’innovation technologique, la promotion de la concurrence et la création d’infrastructures permettent de réaliser des économies d’échelle et de réduire les coûts de prestation des services financiersfinanciers
• Étendre simultanément la portée de la réglementation et de la supervision pour minimiser les risques inhérents à l’arbitrage réglementaire et au système financierfinancier
• L’essor rapide du secteur de l’intermédiation non bancaire, qui échappe traditionnellement à la réglementation, peut compromettre la stabilité financièrefinancière
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Tendances influant sur l’accès et sur les limites d ibili é fi iè• Progrès soutenu de l’inclusion financière en Afrique depuis une
dé i
des possibilités financières
décennie
• Les banques dominent encore le paysage, mais les nouvelles institutions non bancaires sont plus accessibles
• Recours généralisé à des services financiers informels
• Deux innovations successives:• Inclusion par le crédit
– Institutions de microfinance (IMF) et coopératives constituent désormais un segment important du système financier.R édi i (i hé t à tt it ti )– Remédier aux risques (inhérents à cette situation).
• Inclusion par le paiement– Services financiers mobiles (SFM).– Réduire les obstacles aux économies d’échelle et les coûts de transaction.
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Accès au financement limité pour ples ménages et les entreprises
Comparaison internationale de l’accès aux i fi iservices financiers
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Cas de l’OugandaCas de l Ouganda
• Une législation favorable à la microfinance et aux coopératives d’épargne et de crédit («SACCO») a joué un rôle clé dans la promotion de l’accès aux services financiers.
• Des mécanismes de garantie du crédit ont permis un partage des risques• Des mécanismes de garantie du crédit ont permis un partage des risques entre les banques et les garants du crédit agricole, du crédit‐bail et des nouvelles formes de garantie, contribuant ainsi à l’essor du crédit agricole
• Le nombre de SACCO a doublé en deux ans pour atteindre 2800 en 2011.
• Accroître l’accessibilité malgré la prolifération rapide d’entités non é l é l di i éé l i d l’Éréglementées et les distorsions créées par le soutien de l’État.
• Les nouvelles technologies peuvent rehausser l’accessibilité des services financiersfinanciers.
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Expansion de la microfinanceExpansion de la microfinance
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Cas du KenyaCas du Kenya
• Le Kenya est à l’avant‐garde de la révolution des SFM.
• Grâce à une réglementation souple, M‐Pesa a contribué à réduire les coûts et à promouvoir l’accès aux services deréduire les coûts et à promouvoir l accès aux services de paiement pour les segments négligés de la population.
• Des institutions formelles sont désormais capables d’offrir• Des institutions formelles sont désormais capables d offrir de nouveaux services de paiement intégrés ainsi que des produits bancaires.
• L’amélioration des règles (et non leur multiplication) incite le marché à la prudence.
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Kenya : la révolution des virements mobilesKenya : la révolution des virements mobiles
Source : Banque centrale du Kenya
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Incidence des innovations sur la politique monétairemonétaire• Passage des dispositifs axés sur des cibles quantitatives périodiques
d’agrégats monétaires à des cibles opérationnelles plus souples et à lad agrégats monétaires à des cibles opérationnelles plus souples et à la gestion des liquidités.
• Vitesse de circulation et multiplicateurs monétaires soumis à des fluctuations qui compliquent l’analyse de la politique monétaire
– Demande de monnaie instable et/ou imprévisible– Relation instable entre la cible intermédiaire (monnaie au sens large) et l’instrument de
politique (monnaie centrale) dans un dispositif de ciblage monétairepolitique (monnaie centrale) dans un dispositif de ciblage monétaire
• La relation entre l’inflation et la croissance de la monnaie au sens large s’est affaiblie au fil du temps, notamment en raison de la révolution que représente l’inclusion par les paiements
• La réduction des liquidités à l’extérieur du système bancaire permet d’améliorer le mécanisme de transmission dans un régime de politiqued améliorer le mécanisme de transmission dans un régime de politique monétaire semblable à celui des technologies de l’information
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La circulation fiduciaire en proportion de la monnaie t l t b i d l dcentrale est en baisse dans les deux pays
Currency Outside the Banks (As a share of base money)
0.76KEN UGA
Beginningof significant increase
0 62
0.69in access to finance
0.55
0.62
MFS introduction
0.48Structural break (8 months later)
18Sources: Countries authorities.
En général, les multiplicateurs monétaires sont en hausseg , p
Money Multiplier
4.00
6 50
7.00KEN (LHS) UGA (RHS)
3.506.00
6.50
Uganda: Beginning of significant increase in access to finance (Dec.
3.005.50
2.504.50
5.00Kenya: Introduction of
MFS
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Feb-02 Aug-03 Feb-05 Aug-06 Feb-08 Aug-09 Feb-11 Aug-12
Sources: Countries authorities.
La vitesse de circulation est en baisse dans les deux i d fi i i tipays — signe de financiarisation accrue
Velocity
3.107.00Uganda (LHS) Kenya (RHS)
y
2 505 00
6.00
2.50
4.00
5.00
1.903.002000 2002 2004 2006 2008 2010 2012
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Sources: Countries authorities.
Repousser les limites : initiatives du FMIRepousser les limites : initiatives du FMI
• Le FMI reconnaît l’hétérogénéité de ses pays membresL’ ti l IV t t l tè• L’article IV met un accent accru sur les systèmes financiers :– Fournir un contexte : comparaison des pairs ; dépassement des indicateurs de solidité, prise en compte des résultats des PESF; etc.
– Étayer les conseils de politique économique• Contraintes d’exécution de la politique macroéconomique• Conseils sur la réglementation et le contrôle du secteur financier
• Remédier au manque d’informations : – Enquête sur l’accès aux services financiers– Création d’un portail conjoint FMI‐Banque mondiale de données macrofinancières pour les pays à faible revenup p y
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Conclusion• Pour promouvoir l’accès aux services financiers, il faudrait étendre
simultanément la portée de la réglementation et du contrôle pour minimiser les risques inhérents à l’arbitrage réglementaire et au système financier.système financier.
• De façon plus générale, l’essor rapide du secteur de l’intermédiation non bancaire, qui échappe traditionnellement à la réglementation,
l bili é fi ièpeut compromettre la stabilité financière.• Réaliser un juste équilibre entre les actions favorables au marché,
une surveillance macroprudentielle judicieuse et un bon dosage deune surveillance macroprudentielle judicieuse et un bon dosage de politiques publiques.
• Analyser en profondeur l’incidence sur la conduite de la politique monétaire à mesure que l’inclusion financière gagne du terrain
• Il importe de mieux intégrer les sources de données existantes, de recueillir davantage de données et d’informations qualitatives et derecueillir davantage de données et d informations qualitatives et de les rendre plus accessibles à la surveillance bilatérale.
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Merci.