200 REVUE TECHNIQUE PHILIPS TOME 1, W 7

Montage des appareilsLes tubes à néon sont montés dans des réflec-

teurs qui améliorent très sensiblement le rende-ment de I'irradiation. Les réflecteurs sont plats etrelativement étroits afin de n'être pas encombrantslors de l'emploi dans les serres qui sont générale-ment de faible hauteur, et aussi pour donner pen-dant le jour, aussi peu d'ombre que possible. Lesextrémités du tube sous tension sont protégées dansIe réflecteur. Le branchement des grands appareils4308, 4310, (voir fig. ZO) se fait par des cables surune boîte étanche en fonte, dans laquelle se trou-vent Ie trans formateur, la bobine de self et Ierelais. Pour le petit appareil d'irradiation 4312 ledispositif additiormel en série (bobine de self, con-densateur et commutateur) se trouve incorporé auréflecteur, de sorte qu'on a pu obtenir un ensem-ble compact très simple, que I'on peut branchersans autre précaution sur une prise de réseau àcourant alternatif 220 volts (fig. 11). Ce dernier ap-pareil permet d'irradier suffisamment à une dis-tance de 50 à 60 cm, une surface plantée, de 1 m",

alors que le grand modèle 4308 suffit pour I'irra-diation de 10 m" environ. Les grands appareils sontsuspendus à une hauteur comprise entre 1 m et1 m 50 au-dessus des plantes. En suapendant unerangée d'irradiateurs on Iaisse un intervalIe entrechaque paire d'appareils de la Iongueur de I'und'eux. On obtient de cette façon un éclairementrelativement uniforme.

Fig. 11. L'irradiateur pour plantes 4312. Le dispositif addi-tionnel en série est incorporé ici au réflecteur près du tube,de sorte qu'on obtient ainsi un ensemble simple et compact.

L'ESSAI SUR DISQUE PLAN POUR L'EXAMEN RAPIDE DES PROPRIÉTÉSD'USINAGE DANS L'ÉTUDE DES DIVERS ACIERS

Continué de la page 185.

Nous avons étudié dans la première partie decet article aussi bien la métho dologie des essaisTay lor que des esaais sur disque plan et nousavons indiqué la relation qui existe entre cesdeux sortes d'essais. Dans cette partie nous don-nerons un aperçu sur les essais que nous avonsfaits et sur Ieurs résultats.

Généralités sur les conditions expérimentalesM a t é r i a u x u til i s é s. Pour plus de faciliténous commençons par donner dans le Tableau I un

aperçu complet sur toutes les qualités d'acier qui!ont été essayées.

Pro c é d é s der e fro i dis s e men t. On n'autilisé ni moyen de refroidissement 111 lubrifi-cation. Ceci correspond à la façon de procédersuivie par de nombreux autres expérimentateurs.L'absence d'un moyen de refroidissement diminuetrès sensiblement les propriétés de coupe des Cl-

seaux mais facilite la reproduction des essais.

Tableau I. Aperçu des différentes qualités d'acier utilisées.

Teneurs approximatives en % des éléments '& Iconstitutifs, en dehors du fer. c,);";

I""t:!';:: ,<1)

<1) <1) <1) ;:i ~ ~<I) § loo El 00 I: '" États d'usinage '" ~ ~

Désignation I: 0 "<1) .'" 0; .'" = - ;:i ;:l.-

0 ~,_, ;:i a e .. "0 .~ OJlca Cl'

~._ ;;

I0 ca ..!<i ..c = '"..c ;:l ... .0 .0 c ~ eo -<r..,. Cl

loo0 :7; ca ..c e 0 '2 EI 1

0ca e ca '" 0

" 00 ..c ca '" a a "e, >

acier au carbone I 0,08 <0,5 0,08 I 0,15 - - <0,8 - - - - forgé 250 11

acier au carbone II 0,15 <0,35 <0,04 <0,04 - - <0,4 - - - - chauffé au rouge ("normalisé") 25° 1:

acier au carhone III 0,45 <0,35 <0,03 <0,03 - - <0,8 - - - - chauffé au rouge ("normalisé") 20° I~

acier au chrome 0,12 <0,35 <0,03 <0,03 - 0,4 <0,4 - - - - chauffé doucement au rouge 25° l(

acier au nickelchrome I 0,14 <0,35 <0,03 <0,03 - 0,75 <0,5 - 3,5 - - chauffé doucement au rouge 20° I'

acier au nickelchrome II 0,30 <0,35 <0,03 <0,03 - 1,0 0,6 - 3,5 0,4 - affiné 15 ° 3J

acier au nickelchrome III 0,35 <0,35 <0,03 <0,03 - 1,2 0,6 - 4,5 - - chauffé doucement au rouge 15° 2j

acier à outils I 1,1 0,3 <0,03 <0,03 - 1,0 1,0 - - - 1,0 chauffé deucement au rouge 15° 2:

acier à outils II 12,2 0,6 1<0,03 <0,03 - 1,2 I 0,25 1-- - - chauffé doucement au rouge 15° 2'

acier rapide au cobalt 0,7 <0,35 i.s 5 <0,25 16 - - 20 trem pé, et deux adoucissements

acier rapide au vanadium 1,2 3,5 5 - - 0,7 15 à l'état trempé

JUILLET 1936 EXAMEN RAPIDE DES ACIERS 201

For mes dec i se a u x em plo y é e s. Lesessais de Bra n d sm a ont été exécutés avec desciseaux pointus; les essais ultérieurs aveo desciseaux en forme de couteaux suivant le modèledéjà indiqué précédemment sur les fig. I et 3. Lesfig 6 et 7 dorment une idée plus précise de la formede ces ciseaux. La valeur de tous les angles estindiquée sur la fig. 6. L'avant-dernière colonne dutableau I montre que l'angle de copeau n'a pas étéle même pour toutes les qualités d'acier. Celui-eia été choisi pour chaque qualité d'acier aUSSIavantageusement que possible. Les ciseaux en formede couteaux pour les essais sur disque plan (voirfig. 3 et 7) se distinguent de ceux des essaisTaylor (voir fig. 1) uniquement en ceci, qu'unangle de la face inférieure a été limé sur le pre-mier, afin que, seul, le tranchant vienne toucherle disque. Cette précaution ne peut avorr aucuneinfluence pratique sur les propriétés de coupe descrseaux,

2-2'

/6S86

Fig. o. Ciseau en forme de couteau (angle du tranchant 90°),tranchant horizontal. a = angle du copeau; f3 = angle dedégagement libre principal; E = angle auxiliaire du tran-chant; <p = angle de dégagement libre auxiliaire; b = Iar-geur de l'aplatissement; d = profondeur de l'entaille;a = démarrage. Les angles de copeau utilisés pour lesdifférentes qualités d'acier sont indiqués dans Ie tableau I.tensuite pour toutes Jes sortes d'acier f3 = E = <p = 3°t b = 0.5 mm.

our s e m plo yé s. La fig. 7 repro duit unepartie du tour qui aservi aux essais sur disque.e nombre de tours maximum de ce tour est de00 par minute, sa puissance est de 4 CV. Par lauite, les essais sur disque ont eu lieu sur le mêmeanc oû ont eu lieu les essais Tay lor. Le nombreaximum de tours sur ce dernier banc était de500 par minute, il était mû par un moteur régla-

bIe, à courant continu, de 7,5 CV. La vitesse decoupe était maintenue constante aussi bien quepossible au moyen d'un tachymètre.

L'essai sur disque plan pour l'étude du traite-ment thermique des aciers rapides 8)

L'acier rapide à forte teneur en cobalt (voirIe tableau I) a été essayé. Des ciseaux ont étémeulés à partir de barres carrées de 12 mm. Aprèsla trempe les ciseaux ont été adoucis une ou plu-sieurs fois. Les facteurs les plus importants de

Fig. 7. Vue du tour pendant J'exécution d'un essai surdisque plan.

l'ensemble du traitement thermique sont la tempé-rature de trempe, Ie nombre des adoucissements etla vitesse de refroidissement lors de la trempe.Dans les recherches entreprises pour préciser

l'influence de ces facteurs, tous les ciseaux ont étéessayés sur des disques d'un acier au carbone trèsuniforme, pur et sans alliage, qualité qui corres-pond, à l'exception d'une teneur en manganèselégèrement supérieure, à celle de l'acier au car-bone Il du tableau I. Le démarrage radial est tou-jours de 0,125 mm et Ie profondeur de coupe de1,0 mm.

Influence de la température det rem p e. Au cours des essais poursuivis pourétudier l'influence de la température de trempetous les ciseaux ont été adoucis deux fois. Ce pro-cédé particulier d'adoucissement double qui corn-porte un refroidissement entre les opérationssuccessives convient particulièrement pour l'acierà haute teneur en cobalt lorsqu'il s'agit d'obtenirune grande dureté (voir le tableau Ill).Nous avons résumé les résultats des essais sur

disque .dans Ie tableau Il, les essais pour chaquetempérature de trempe ont été effectués sur deuxciseaux. Ce tableau montre en premier lieu, que

8) W. F. Bra n d s m a, Metaalbewerking 2, 541, 1936.

202 ,REVUE TECHNIQUE PHILIPS TOME 1, W

Tableau 11. ' .Yitesse de coupe maximum dans l'essai surdisquo plan {vma", en m/min.) en fonction de la températurede trempe du ciseau.

Ivma", aprèsré-affutage.

Température 'dc trempe (OC)

Vmaxmoyenne

1280 220 I 217 I 217211 I 221

1300 • 224 223- 227 223 224

1320 225 243 232225 234

1340 244 258 247I 241 246

les essais peuvent être alsement repro duits, il in-dique ensuite que la vitesse maximum de' coupe v",est d'autant. plus élevée que la température detrempe choisie est plus élev:ée.

In f I u ene e dun 0m b red e sop é r a-tions .d'adoucis·sement. Les résultats desessais.y relatifs sont repro duits dans Ie tableau lIl.Celui-ei indique en même temps sous les titres Hles '"duretés ,R 0 c k well selon l'échelle C" cor-respondantes. Il est fort curieux que le double.adoucissement n'entraîne une amélioration que.pour les températures élevées de trempe, et que par, contre procéder à un troisième adoucissement réduità nouvean considérablement la qualité des ciseaux.Il résulte clairement du tableau que la dureté

seule donnerait dans de nombreux cas une idéeinexacte des propriétés de çoupe du ciseau. Da~lsle cas du double adoucissement, des ci~eaux unmeilleur résultat de l'essai sur disque (v", plusgrand) correspond, il est vrai, à une plus grandedureté. Mais en comparant' des ciseaux adoucis une -seule fois et adoucis trois fois 011 arriverait à laconclusion, en jugeant d'uprès la dureté, que le'ciseau adouci trois fois est de meilleure qualité,alors que les essais sur disque prouvent que les'cÏseaux sont alors de moins bonne qualité que s'ils

, 'n'étaient adoucis qu'une seule fois.in f iu e n c ede 1a 'v it e s sed ure fro i d i s-s e me n t lors de la t r e m p e, Un refroidis-sement très rapide n'est pas à recommander pour

Tableau Ill. Dureté .d'après l'échelle C de R 0 c k well(H) et vitesse de coupe maximum dans l'essai: sur disqueplan (VmB' en m/min.) en fonction de la température detrem pc en °c et du nombre d'adoucissements du ciseau.

Tempé- SOIlS après Uil après deux après" 'troisnucunrature adoucis- ndoucissement ndoucissements ndouciasements

de se ment ,trempe H H I vtn H I Vnz. H I Vn,

1280 6G 63,5 211 62,5 . 209 62,5 1821300 55,5 61 221 64 217 63 1851320 52,5

.60,5 214 63,565 220 190

1340 51 59,5 218 66 241 65,5 230 '

l'acier en question, à haute teneur de cobalt,suite des risques de fissures à là trempe et d'chement prématuré du tranchant dans lestions de coupe. On a procédé à unassez rapide dans l'air comprimé, plus lentl'air chaud au-dessus d'uu' fourneau, enfinlentement) dans de la terre d'infusoires d'unbon isolement thermique. Puisqu'on espérait u.._""""'~.ainsi avant tout une Fragilité poseible, on apratiqué dans Ie disque une rainure radiale13 mm. de lar geur, de sorte que la coupe sevait interrompue à chaque rotation. Les, de ces essais sont réunis dans Ie tableau IV. Ilrésulte que les propriétés des ciseaux s "U''''''UHO,U4

avec la vitesse de refroidissement et qu'ellespeu sensibles aux interruptions périodiques.semble dès lors douteux que Ton puisse par.procédé juger de la fragilité du métal. CepO:;"'lHUHsur ce point quelques essais pratiques et un examen

Tableau IV. Dureté d'après l'échelle C de R 0 c k wel(H) et vitesse de coupe. maximum dans I'essai surplan (vm"'" en m/min.) en fonction de la températurétrempe en "C et de la vitesse du refroidissement dansopérations de trempe .

Tempé-Vitesse de "'mu

rature après Ie "ma~Hefroidissement refroidls- H "ma= moy-

de ré-nffu-trernpe

soment ennelage

, J300 à l'air corn-primé nssez petite 63,5

:&9214 214

sur le four petite 64 200 200dans la terre ;d'infusoires très petite 60,5 185 185 185

à I'air com-.--- --- ---

, 1320primé assez petite 64,5 223 237 230sur le four petite 63,5 220 207 213dans la terred'in£usoires ;très petite 62 196 199 197

1340 sur le four

!très

petite 64 ---m- ~ 223dans In terred'Infusoires petite 63,5 217 157 187

*) détérioration progressive.

métallographique de la structure ont permis deréunir les données Indispensahles. D'après ces der-nières épreuves et les résultàts des essaie sur disqueon a pu déterminer le traitement thermique Ifplus favorable des ciseaux.

L'essai sur disque plan pour la classification eil'examen des différentes sortes d'acier d'aprèrleurs propriétés d'usinage 9)

Un grand nombre d'essais ont été effectués SUl

les neufs prelllières qualités d'acier du tableau ]afin de contrêler si les résultats des essais sur disque confirment ceux des essais Tay lor. Lelessais ont été faits, à I'aide des ciseaux coupantiprécédemment décrits, qui ont prouvé convenir aussi hien pour les essais Tay lor que

D) J. R. J. van, Dongen et J. G. C. Stegwee, M~, taalbewerking 3, 1 et 49, 1936. Pour la récapitularioicomplète de tous les résultats numériques des mesureson consultera s~rtout la deuxième partie de eet ouvrage

JUILLET 1936 EXAMEN RAPIDE DES ACIERS '203

OOh\--~---T'~\~~~'~--'-'-'-~~~~~~K~Tllllr'r~~\~TlrTlI-rn~. 40 \ \ \. T. I, k ,,1 ,. I "lD' I --l"'~I-I--!f\.~_j__jIL.....L_\-\+-\.:I.rl-' _L_')"""""l-I"-I-l--+--IIN30301--\-\~~---+---\iI\I\...-'c.._acler au rue e -cnrome ,.... 20

1 \ \. '''' aci~~au carboneI. .')1- acier au 'chrome ,T 20 \ ~~ 1\ 1\ r-, r-.., I. \ '\0-

1,I " I "i eaer au carfone(min) I acier à outils [ ,

I:: \1\ \ \ "1\ \ 1,1"1\ \" 1\ :4 \ 1\ \ \ acier au carbonem,,~ acier au nickel-~~~\.-4.,+'--I-\+I-'.j.:\\...j.-I-I--l-l;3 'acier à oulils IJ ~ =: au nickel-chrome ~\::'\ \. ,.' I \ chrome [~ \ 2

:~0----_L'--\~30~~--~4~0_\_LI\~~~~\~~$~~rol'~~~8~0~ro~~~n-L~~~~~~l\'~~o-L\~~~~200~1---- Vfm/min)

Fig. 8. Résultats des essais Tay lor pour les différentes sortes d'acier. Lestemps de résistance Tont été déterminés pour chaque qualité d'acier pour plusieursvitesses de coupe v très différentes. (coordonnées Iogarlthmiques), .

pour les essais sur disque. Avee ceux-ci la détê-rioration s'est toujours produite à un instant,facile à contröler, <lequi n'est pas toujours le casavec d'autres formes de ciseau. "I'ous Ies ciseauxutilisés pour l'examen

, rapide ' au vanadiumtableau I.Aussi hien pour les essais Tay lor que pour

ceux sur' disque la profondeur d'entaillage d et lamise en route a étaient respectivement de 1,00 et0,26 mm. Pour chaque qualité d'äcier examinée lamatière a été prélevée sur la même barre pour lesdeux essais mais pour l'acier à poinçon on n'a paspu procéder de la même manière car Ie diamètrede la barre était trop réduit pour l'exécution desessais sur disque, alors que des disques d'un dia-mètre suffisant pouvaient être obtenus. Le diamètreIDo de la perforation dans Ie disque était encorede 50 mm, pour tous les essais. ,Pour tous les essais Tay lor les expériences

ont' été conduites au tour avec les mêmes trois'ciseaux, étant entendu que chacun de ces troisciseaux était employé pour déterminer le .dia:gramme v-T complet de tou~es les aortes d'acier 10),de' sorte que les résultats définitifs donnés plus'loin peuvent être interprêtés comme la moyennede trois séries complètes d'essais. D'une manièreanalogue trois autres ciseaux ont été employés pourles essais sur disque: Ie diagramme N-v", de toutesles sortes d'acier a été déterminé pour chaqueciseau. Le résultat final doit done également êtreinterprêté comme la moyenne de trois 'séries com-plètes d'essais. '. Ces résultats sont indiqués pour les essaisr a yI 0.1.' sur la fig. 8, pour les essais sur disque

ei-après étaient en acier(livré trempé) selon Ie

lOl C.·à·d. qu'après avoir relevé un point de la courbe u-T,Ie ciseau détérioré était de nouveau affuté pour releverIe point suivant; eet ensemble d'opérutions a été faitavcc trois ciseaux.

sur la [ig. 9., Les valeurs comparatives les .plusintéressantes que l'on peut lire sur ces deux figures,sont réunies dans Ie tableau V.

250

Vmax(m/min)

1~..

150

...... , ;'.' .

RlXJ 1000 12IXJ

/6840

Fig. 9. Résultats des essais sur disque plan pour les diffé-rentes sortes d'aeier. La ~vifésse de" coupe v", à l'instant dela détérióration du ciseau a été .déterminée pour ehaquesorte d'aeier pour plusieurs vitesses de rotation différentesdu tour. .

On a calculé ensuite au moyen deIn formule (5),d'après les données des essais sur disque la vitessede coupe de vso. Dans ces calculs la valeur de n. étéempruntée directement aux résultats des esaaisTay lor, parce que le nombre de tours N pour lès .essais sur disque varie trop peu pour chaque sorted'acier séparément pour que l'on puisse en déduire

'"....~

/6841

204 REVUE TECHNIQUE PHILlPS TOME 1, N°,7

la valeur n avec .une preciaion s~ffisa~te. Les va-leurs de vso calculées d'après la formule (5) ontété réunies avec les valeurs de vso (voir égalementtableau V), relevées sur la fig. 8, dans le tableau VI

, et la fig. 5 (voir le numéro précédent page 185).'Vne comparaison mo~tre que la concordance entreles valeurs calculées et celles mesurées est très satis-faisante, l'écart 'maximum s'élève en effet à 13%et _ I'écart moyen seulement à 7%. Cet écartmoyen est faible, si 1'on se rappelIe que la vitesseVso n'a pu être déterminée au moyen des essaisTay lor avec une précision que de 5% environ.

Sur la fig. 10, sont représentées la duretéB rin ell (10/3000/30) 11), V,II(100) et les valeurs vso

Tableau V Résultats des essais Tay lor et des essaissur disque plan (en mlmin pour les vitesses de coupe).

Matériaux utilisés lEssnis Burdisque plan

V (100)1 !ÏQ I1Q lit

aeier au chrome 8 1781178 115 105 282aeier au carbone I 10 152 152 107 100 243aeier au carbone U 7 135 135 87 75 225aeier au nickel-chrome I 6 122 122 68 61 167aeier au carbone UI 11 7,9 79 57 54 112aeier au nickel·chromeUI 8 57 57 37 34 83aeier au nickel-ehrome H u 48 48 . 35 33 64aeier à outils I 12 45 45 34 32 62aeier à outils Il 11,5 29 29 22 20,5 33,5

*) Les valeurs numériques de C et VI concordent bien; lesdimensions de ces deux grandeurs sont cependant diffê-rentes.

11) Les données compr«:nnent respectiv:ement: Ie diamètrede la bille en mm, la charge de la bille en kg et letemps de charge en sec, les trois grandeurs caractêris-tiques de la mesure de dureté avec I'appareil Br i n e l L

mesurées et calculées, pour différentes sortes d'acier.IJ en résulte que -I'essai sur disque, jugé d'aprèsla vitesse de coupe max VIII (éventuellement v",(lOO»)ou suivant la vitesse de coupe V30' calculée d'après

Tableau VI Aperçu des valeurs de vso déterminées par lesessais Tay lor et des valeurs v30 (toujours en m/min)calculées d'après les essais sur disque plan.

Matériaux utilisés Id' • I I vso d'après lesvso. apres es essais suressars Tay lor I d' I' lsque pan

aeier au chromeaeier au carbone Iaeier au carbone Uaeier au nickel-chrome Iaeier au carbone UIaeier au nickel-chromeIIIaeier au nickel-chrome Ifaeier à outils Iaeier à outils U

116115795960,540373821

11510787685737353422

l'essai sul' disque, donne une meilleure concordanceavec les essaie Tay lor que les déterminationsde dureté. IJ ite saurait être question d'une corré-.lation entre la dureté et 1'essai Tay lor.

Si nous examinions finalement la pcsaihilité,d'essayer à 1'avimir les propriétés mécaniques d'usi-nage des aciers à outils et des aciers pour const~uc-tions métalliques, nous ne devons pas perdre de'vue que dans eet article il aseulement été questionde tourner les aciers en obtenant des copeaux d'unefaible section; on n'a encore 'envisagé ni le' tour-nage grossier, ni le forage, ni le rabotage, ni le, fraisage, n~ 1'affutage etc. Dans la pratique il faudra

oAC/Eli AU CHf10ME

I(]() 2JJO 300

--V30 MESUIIÉ (ESSA/ TAYLOII) 1,~-V30 CALCULÉ (ESSA/ AU D/saUE PLAN}ym1mlll)

0).oi' _'.OO ... oiiiIi ... r:3IXI0 50 I(]()

__ OUI1ETÉ BII/NELL

10/3000/30

AC/Eli AU CAI1BONE (

AC/ER AU CAIIBONEU

AC/Eli AUN/CKEL-CHIIOME (1- _

AC/ElI AU CAIISONE DJ 1----

AC/ER AU N/CKEL -CHIIOMEDJ 1------(AC/Eli AUN/CKEL-CHf1OMEU 1- _

AC/Eli À OUTILS T l-----AC/ER À OUTILS U -----

__ Vm

(m/min)

'6820

'Fig. 10. Diffêrents indices des propriétés d'usinage réunis pour plusieurs aciers (Üffé.rents. Dureté Br i ne 11 (10/300(30), v'" mesurée par l'essai du disque plan, vso cal-culée par l'essai sur disque, vso mesurée par l'essai "I'uylçr. On remarque que cesdeux dernières propriétés conoordent fort bien. L'essai Tay lor donne par lui-mêmel'indication la plus' directe des propriétés d'usinage. Le résultat de l'essai sur disquedonnera, qu'il soit converti ou non, c'est-à-dire converti en vso' ou interprêté commev",; des éléments d'appréeiation identiques. Par contre la dureté Br i n e 11 donne-rait des propriétés d'usinage une appréeiation tout à fait fausse.

JUILLET 1936 EXAMEN RAPIDE DES ACIERS 205

RHÉOSTATS DE DÉMARRAGE À FON~TIONNEMEN~ "AUT0M;!¥:TIQUE

(TUBES "START~")

hien tenir compte de ces méthodes d'usinage. Néan-moins ou peut dire que pout: la matière en harresr~ndes les opérations du tournage constitueront engénéral le pzincipal usinage auquel 'elles serontsoumises. Il sera done possihle de se faire uneidée assez complète des qualités d'usinage de cettematière première au moyen d'essais sur disquepratiqués avec quelques épaisseurs différant sen.sihlément, de eopeaux. .Cependant avant que ces esaais sur disque ne

puissent former une assise solide pour I'examen,de nomhreuses recherches seront encore nécessaireset en premier lieu il faudra encore étudier à fondexpérimentalement, la relation entre les essais surdisque et les essais Tay lor. Si l'on considère

I'

les avantages présentés par la rnéthode des essais 'sur disque par rapport à celle -des esaais Tay lor,il est évident que ces recherches vaudront la peined'être entreprises. Nous nous bornons ici à énu-mérer les avantages 'suivantar la possihilité de seservir directement de n'importe quel tour pour lesesaais sur disque, le danger moins- grand de voirIe ciseau s'éhrécher dans les essais sur disque pardes résidus de scories, la courte durée des essais etl'économie de matériau. La signification des essaissur disque peut devenir très grande, surtout pourdes essais courants, les mêmes épreuves se renou-. velant journellement.

~;, ,

Rédigé par P. CLAUSING.

. 'h".

par P. C. VAN DER WILLIGEN.._ ,',

Sommaire. Le brusque accroissement de courant, qui se produit au moment de lamise en circuit 'de nombreux appareils électriques, peut être diminué ou supprimési l'on intereale en série une résistance à coefficient négatif de température (résis-tance élevée à froid, faible résistance à chaud). Ce principe a été utilisé dans lafabrication des tubes démarreurs "Starto". L'auteur donne dans cet article une descrip-tion de la construction et des propriétés de ces tubes, il étudie leurs applications dansdifférents domaines, notamment pour le démarrage de moteurs, pour I'allumage .progressif d'installations d'éclairage, pour le branchement retardé, etc. Le tout aumoyen de quelques exemples.

_.

IntroduetionDe hrusques accroissements de courant se pro.

duisent souvent au moment de la mise en marchede machines électriques. lIs résultent du fait quele courant absorbé par l'installation ne se trouvepas limité par la résistance des enroulements durotor, mais par les forces contre-électromotricesinduites dans son armature. Au moment de la miseen circuit du moteur, lorsque le rotor ne tournepas encore, il ne se crée pas de force contre électro-motrice et l'intensité du courant peut atteindre unmultiple de la valeur de régime. Il est done Ie plussouvent ahsolument indispensahle de protéger,au démarrage, les hobinages du rotor pour éviterun échauffement excessif.

," "~~ ..

En général on met' à cet effet un rhéostat dedémarrage en série, dont on diminue la résistanceautomatiquement ou à la main durant: la mise en 'marche du moteur jusqu'à ce qu'il ait atteint Ienomhre de tours normal. La valeur de la résis-tance initiale doit done être iniportante,· pour dé-croître ensuite durant le démarrage jusqu'à unefaihle valeur finale. En fait on pourrait utilise~les propriétés de certains corps semi-conducteurs(métalloïdes, comlrinaisons de métaux, etc.) dont Iecoefficient de résistivité électrique diminue lorsquela température croît. A la fermeture du circuitavec un tel corps semi·~onducteur en série, Ie cou-rant est limité p~r la résistance à froid.La "tubes démarreurs" fahriqués par les Dsines