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NOTES SUR LE D ILS !NS7'17'UTIONES DE C4SSIODORl' D'AI'HIS DIVERS MANUSCRITS DES DIFFÉRENTES RUBRIQUES ET SOUSCRIPTIONS DES n INSTJTUTIONES» On sait que les Instiluliones de Cassiodore foriueiit une oeuvre importante, qui. par son caractère encyclopédique, a exercé beaucoup tl'intluence sur les lettres latines au mo y en àge'. La pre- mière Partie de cc traité est consacrée à la science sacrée et la seconde à la science piofane; mais il ne faut pas voir là, comme ou l'a cru souvent, deux ouvrages différents. D'après le dessein du célèbre écrivain, cette réunion de deux parties en un même ensemble a une portée qu'il avait prévue et qui ne doit point passer inaperçue on être regardée avec indifférence. Dans SOU Jlisloire générale de la littérature du moyen àge en Occident , Ebert a déjà fait la remarque que l'on avait scindé à tort une inênie oeuvre en deux traités séparés « dans les éditions, peut-être d'après les manuscrits ; dans celle de Garet, par exemple, où les deux livres sont donnés comme indépendants, le premier sous le titre de De institutione divinarum titi erarum, le second sous celui de De arUbus et disciplinis liberaliunz Utterarum 3 . » Tel ii'était j . Voy. TCUIFSL, GeschichÉe der rdmischen Litlera€ur, 5. Aufl. (1890), P. 1246 e' S. cf. lu très récente étude sur Cassiodore, de M. Hartmann, qui a paris dans Pauly's Real-Encyc1opdie der classisc/uen Altcr1uinswi.ssens/n/ï, cd. \Vissowi, VI, t, col. 1671 et s. (1899) ; voy. aussi la liste des éditions de Co odore dans le Catalogue ofprinud 600ks, I3rilish Museum, V0 Cassiodore (1885). 2. I, P. 533. 3. L'édition dont on se sert derdinaire pour citer les fî,stitutiones de Cassiodore est celle du P. Garet, (Jassiodori opera ou,nia in duos lofnos di.irMuta, ad /hlern mss. codd. einendafa et aucta (2 vol. in-L'. ), t. Il, p. 537 et sq. ([totomagi, 1619). Elle u pour titre Magni Aurelii Casejodori senato,is de Instituijone divinarum (of,, Document I I I I III III IIH 0000005594344

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NOTES SUR LE

D ILS

!NS7'17'UTIONES DE C4SSIODORl'

D'AI'HIS DIVERS MANUSCRITS

DES DIFFÉRENTES RUBRIQUES ET SOUSCRIPTIONS DES n INSTJTUTIONES»

On sait que les Instiluliones de Cassiodore foriueiit une oeuvreimportante, qui. par son caractère encyclopédique, a exercébeaucoup tl'intluence sur les lettres latines au mo yen àge'. La pre-mière Partie de cc traité est consacrée à la science sacrée et laseconde à la science piofane; mais il ne faut pas voir là, commeou l'a cru souvent, deux ouvrages différents. D'après le desseindu célèbre écrivain, cette réunion de deux parties en un mêmeensemble a une portée qu'il avait prévue et qui ne doit pointpasser inaperçue on être regardée avec indifférence. Dans SOUJlisloire générale de la littérature du moyen àge en Occident ,Ebert a déjà fait la remarque que l'on avait scindé à tort uneinênie oeuvre en deux traités séparés « dans les éditions, peut-êtred'après les manuscrits ; dans celle de Garet, par exemple, où lesdeux livres sont donnés comme indépendants, le premier sous letitre de De institutione divinarum titi erarum, le second sous celuide De arUbus et disciplinis liberaliunz Utterarum 3. » Tel ii'était

j . Voy. TCUIFSL, GeschichÉe der rdmischen Litlera€ur, 5. Aufl. (1890), P. 1246 e' S.cf. lu très récente étude sur Cassiodore, de M. Hartmann, qui a paris dans Pauly'sReal-Encyc1opdie der classisc/uen Altcr1uinswi.ssens/n/ï, cd. \Vissowi, VI, t,col. 1671 et s. (1899) ; voy. aussi la liste des éditions de Co odore dans le Catalogueofprinud 600ks, I3rilish Museum, V 0 Cassiodore (1885).

2. I, P. 533.3. L'édition dont on se sert derdinaire pour citer les fî,stitutiones de Cassiodore

est celle du P. Garet, (Jassiodori opera ou,nia in duos lofnos di.irMuta, ad /hlernmss. codd. einendafa et aucta (2 vol. in-L'.), t. Il, p. 537 et sq. ([totomagi, 1619).Elle u pour titre Magni Aurelii Casejodori senato,is de Instituijone divinarum

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I I I I IIIIIIIIH0000005594344

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pas le but, que Cassiodore s'était proposé dans son encyclopédiedes sciences, composée vers l'an 544, où il avait voulu associerdans une même oeuvre l'étude de la science sacrée et de lascience profane, et eu laisser le vaste cadre dans l'un de ses ou-vrages 1 . S'il a réussi d'une façon remarquable à opérer ainsi lafusion desdes traditions chrétiennes et des traditions romaines, iln'est d'ailleurs pas le premier qui soit entré dans cette voie : carde rçertul]ietI à saint Augustin, on peut apercevoir chez les écri-vains chrétiens cette fusion des éléments sacrés et des élémentsprofanes, qui est déjà faite au temps de Prudence, vers la fin duiv' siècle2.

Pour suivre le plan que Cassiodore avait adopté, il suffit de sereporter aux avant-propos (11i11 a composés lui-même, sous letitre de Praefationes, en tête de chacune des deux parties de sonouvrage encyclopédique. Oit observe qu'il leur a donné la déno-mination de liber 3 (prirnus, secwzaus, prior, su:perior liber), oubien encore celle de volumen (primum, secunduni votumen) ; etil nous renvoie de l'un à l'autre de ces livres dans divers passagesde son traité. Eu outre, il a subdivisé chaque livre ou volume enun certain nombre de titres ou de chapitres (tituli)'.

L'ensemble, du traité de Cassiodore sur la science sacrée et lascience profane n'est pas désigné d'ordinaire sous une rubriqueuniforme'. On l'a appelé tantôt Instilutiones dWinarum et huma-?UlflOfl rerum, tantôt Instituliones divinarum et liumanarumlUte' 'arum, tantôt encore Institut iones d.ivinarum et izumanarumlectirnwm 4, parfois aussi le mot saecularium remplace le mothumanarunz dans l'une (le ces dernières i'ubriques; il arrive enfinqu'au lieu de teclionum on trouve scripturarum ou artium5.

litterarum; elle est suivie du Do artibus ac disciplinis liberalium litierarum(il, p. 558 et s.). Celte édition a été reproduite A Venise en 1720; elle a été réimpriméedans la Patrologie latine de Mine, L. LXX, roI. 1106-1220.

1. Voy. G. Bousien, La firi du paganisme (1891), t. 1, p, 251.2. Voy. (tans la Revue d'histoire et de littérature religieuses l'étude de P. Chasanne

sur Prudence Sentiments de Prudence d l'égard des institutions cl des traditionsromaines, IV, 1899.

:i. On lit dans la préface du 2e livre « Superior liber... completus... praesefllislibj'i n (Ed. Garet, p. 558). u in secundo tibia de artibus. « (lb. p. 538).

t n ilabetis igitur in primo volumine antiqui sacculi magistros. » (lb. p. 538).« Modo jam secuudj volumjnjs intremus initia. n (lb. p. 558.)

5. Le ms. de Bamberg dont il sera question plus loin donne une division en titrespour le 2 livre : ncipiunt lituli cjusdem libri ; u Eipliciunt] tituli seculariumlittei'srum libri secundi.,. « Cassiodore emploie d'ailleurs ce terme dans le passage sui-vant : u None tempus est ut aliisseptt'm titu.iis saecutarium lectionuin praescntis libritextum porcurrere debeamus. » (EI. Garet, il, 558). [.'édition Garet donne une divisionen chapitres pour lis deux livres des lutitutiones.

6. Cette rubrique est tr» rare. Un ms. de Berne (x . s.) présente dans une rubriqueles mots dii'inarum artiusn (Cassiodori jus!. div. art, e. XXX) Calai. cod. Bern.de Hagen.. n' 171, P. 236.

.-..

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NOTES SUR LE TEXTE DES « INSTITUTIONES) DE CASSIODORE. 105

A laquelle de ces diverses rubriques faut-il donner la préfé-rence?

Parmi les manuscrits des Instituliones de Cassiodore qui méri-tent une mention tout à fait spéciale, il faut signaler tout d'abordle Codex Bambergensis du vitr o siècle qui a été décrit avec ungrand soin par M. von Laubmann et comparé par lui-même avecun rus, de Wurtzbourg (vm_Ix° siècle). Ce dernier contient l'ex-plicit général qui suit : Cassiodori 2 senatoris institulionum divi-narum et hun2anarum rerun libri duo explicuerwit feliciter;Codex archet ypus ad Cujus exempla ria ment reliqui corrigendi(fo 07). Mais il faut bien remarquer que cet explicit ne correspondpas dans ce ms. à l'explicit particulier du livre J, ni à celui dulivre II. On lit en effet air 34 : Casstodori senatoris JnslitutionurndivinarunL lttterarunn explicit liber primus ; après quoi vientceci Il Incipit ejusdem secularium Iitteraruni liber secundus, Deograt las ; plus loin (P 36), on lit Expliciunt lituli seculariumWterarum lWri secundi... 11 y a donc une certaine différence entreces deux explicit d'une part, et l'expticit d'ensemble qui ne lesrésume pas d'une manière tout à fait fidèle.. Celui-ci devrait êtreconçu ainsi qu'il suit Cassiodorli Institutiones divinarum etsaeculari ion litterarum; et c'est aussi sous ce titre que M. Leitschuh,bibliothécaire de Bamberg, a fait mention du ms. de Cassiodoredans son Catalogue de ms. eu cours de publication'. Il fautobserver aussi que la souscription du ms. de Bamber g doit êtrerapprochée de celle que nous offre un autre important ms. duxiii0 siècle. En effet, un ums. du Vatican 5 , sur lequel nous revien-drons bientôt, contient l'explicit qui suit Cassiodorii senatorislnstitutionurn divinarum et humanarum rerum libri duo expli-cuerunt feliciler.

1. Cassiodor's InsliluÉiones saecularium litleraru,n (oder humanarum eru,n) inder Wiir:ô0r9er tLnd Ba,nberjer Handuchri/t (dans les Situqsbericle derphilos. -ph ilolog. und histor. Classe der k. Li. Akademie de, Wis.ïenscha/'lea zuMtinchen, 1878, Il, p. 71 et s,; cf. ibid. 1878, 1, p. 3, en note. - Cf. 'l'euIlel, op. cil.p. 1251 ; voy. aussi L. Spcngel, Die Sabscriptio der « lustituiwues D des Cassiadorusim Da,nberge;' Codex, dans le I'liilologus, XVII, 1861, p. 555-557; cf. A. Hejfferschejd,De (atinorun, codicuin subscriplionibus (loti. schol. Breslau, 1?2-73, p. 5.)

2. Sur tes formes Cassiodori ou Cassiodo,ii, cf. Teisifel, cd. cit., p. 1247.3. On sait que l'expression rerum dioinarnrn idiri remonte (L l'antiquité classique

cf. la récente étude de B. Agand, De Varronis rwam diuinarwn ljl.j,-js 1. XIV. XV.XVI. ah Augustino in libris de civitate Dei 1V. VI. Vil. exscriptis, Leipzig, 1897, in-80.- Cf. Ritschl, Quaesciones Varronianae, 1815.

4. Leitschuh, Katalog d. Handschri/(en d. Kdnigl. Bib lioI/ielc su Banzberg, 1,2 Abth. 2. p. 16.

5. Classicoram auclorum e Vaicanis codicibus editorwn t. III, cur. Aagelo Mai(1831), P. 857.

REVUE 0E CRILOLOQIE Avril 1900. XXIV.8

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Le ms. 660 de la Mazarine', qui et digue, comme nous leverrons, d'un sérieux examen, contient la première partie dutraité de Cassiodore sur la science sacrée, moins les dernierschapitres, et la deuxième partie qui est relative aux arts lihr,uixLa première partie ne porte point de rubrique, et encore moinsl'ecplicU. Il n'en est pas de même de la seconde partie, dont larubrique est ainsi conçue « IncipU liber Cassiodori senaloris delUierl saecularium i ) ; quant à l'explicit, il est formulé clans lestermes suivants: « Explicil liber Cassiodori senatoris institutionislitteraruni saecularium féliciter. » ( . es exemples peuvent compterparmi les meilleurs que nous ayons à signaler. Mais il en estd'autres qui leur sont inférieurs et qu'il faut mentionner ici.

Ou trouve quelquefois comme rubrique, servant à la premièrepartie de l'ouvrage de Cassiodore, les mots hisiitutiones diri)zarunlectionum. Un ms. de la biblioLhèqne de St-Gall 2 n° 199, x" siècle)contient l'incipit que voici : « I iicipit ej iisdeni InStitutiOflUfl2divinarum lectionum liber primus. n Un antre manuscrit duxc siècle, appartenant à la bibliothèque de Wurutzborg (nu 29)porte au fol. 2 : « Cassiodori senatoris Institulionum divinarunilectionum lib. 1)rimus'. » De même encore un ms. de Londres(Bibi. Collonian.) nous montre une rubrique semblable à celle-ci

Liber Cassiodori seuatoris de institut ionibus divinarum lectio-nun1 4 . Ce qui a amené, dans quelques inss., des rubriques (le cegenre, c'est l'emploi que Cassiodore a fait des mots divinarum tee-lionum dans certains passages de son traité encyclopédique. Voicipar exemple le début de la préface du deuxième livre : Siipe.riorliber... eomplelus instiintionum divinarum continet lectionuni... »Ou lit aussi au commencement de l'édition de Genève. publiéechez de Tournes en I60. p. 445 et sq, : « Liber Cassiodori sena-tons indicans quo ordine divini in lectionibus assumendi sintlibri. » Puis vient u Incipit lib. Cassiodori (le instilutione divina-mm scriptumwum. » On trouve en effet, des rubriques ainsiconçues, par exemple, dans le catalogue des mss. de Berne; unins. dont la date a été rapportée au 11e siècle, le u» 225, nousdonne la rubrique. suivante : Libri li Cassiodori de institutionedivinarwn scripturamuni »», rubrique que l'on trouve dans l'ancien

1. Voy. infra, l'anal yse de ce mu.2. Verzeichniss der Handschriflen der Siiflsbibliolhek von SI-Gallen (Halle,

1875).3. Voy. von Lauhmana, op. cit., 1878. I.4. Libvi mss. Bibi. Collonianar, XIII, 8, p. 110, dans le Calai. iibr. ms .

Angliae et Iliberniae, Oxoniae, 167.5. Calai. cod. Be,nenszuin, cd. nagea, l8î5, p. 225.

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NOTES SUR LE TEXTE DES « INSTITUTIONES) DE CASSI000HE. 107

catalogue des rnss. de la Bibliothèque royale' : « Cassiodori deinsiitutione divinarun scripiuvarun, » C'est encore cettelit hiiqite qu'a reprod ulte l'édition (le Fournier (Paris, 159)« Cassiodoti senatoris de insiilutione divinarunz scripturarwn.(p. :3(17 et s.), avec le titre courant « De divinis leciiontbus 2 »

D'où vieni. l'emploi de celte rubrique? Évidemment, elle a étéformé eal'aide des mots par lesquels débute la partie du traité deCassiodore qui concerne la science sacrée : e 1)e Octateucho. Pri-trius xeiipturarum diviarum 3 codex est Octateuchiis...

Ces dernières rubriques ne sont pas les plus fréquentes; ellesne sont pas non plus les meilleures. Mieux vaut encore l'expres-sion (livinarum litterarum que donnent quelques manuscrits.Dans celui de \VQrlzboii rg 4 qui ii été mentionné plus haut, la Sous-cription est ainsi formulée « Cassiodoii senator&s Ïstitui'ionurndivinwwn litievarum explicit lib. l e '. l)eo gracias. Amen. Noussignalerons aussi un manuscrit du x1lc siecle de la Bibliothèquede Rouen : e De iitstitul lune divinarum Wterarurn s et un autretic la Bibliothèque n al iotiale °. De instUulionibus divinarum litÉe-vavum » x t1»_xu I c s.), nianiistrit dont il faut rapprocher celui dela Bodléienne d'Oxford 1 « Casiodoi'i senatoris de instilulionibusdviuorum lderarum 't, celui de la Bibliothèque de l'Universitéde Cambridge 8 (XJI° siècle) e Liber Magni AureW Cassiodori.senatovis de instilutioni.bus divinarieni (itteïa.rum t>, et un nis. dumême siècle de la Bibliothèque impériale de Vienne 4 . (Cassiodor.Institut ion. (liv inarum titlerarurn.)

1)e même que la première partie de l'ouvrage encyclopédiquetic Cassiodore, qui est relative â la science sacrée, est parfoisséparée, dans les manuscrits, de la seconde l)a1'ti( qui concernela science profane, au point de former en apparence une sorte detraité à part, de même il arrive que cette dernière partie se pré-

1. Cala f. co(l. lit»». bibi. ve5'iœ2. (trv .'ttip/. eceles. hist. lit. 1, 502), cite l'édition de Paris, de 175It p sti/uiirniis ad diainos iectiones libri II,,.3. Cf. le passage sut> «ut de Cassiodore (Vice!.) u •.. libres istos confecerim, per

qui..... et .ecriptvrarunt dirinaiwn series et saculariutn litterarum coinpettdiosanoli0a.. . riinticrettir .. uenfin, cet autre passage, tiré des extraits d'A. Mat, dontil sets question plu loin Scripluiaruin divinurum ibm.. perscrutetnur (III,Fi. 352.

1. Vov. M. y . LACBMMN, op. cil. 1s78, I.5 (al. qén. (1,5 tns. des bibi. ptibl. de Fiance, Itouen, 1, 107 (Uu 490).6, Cali. iûi!. inss, bibi. i'eiae, in-fol.7. Col, ins. fit. BorLeli, 2222, 11- S., dans Calal. Iii,. m»s. Angl. et ilibern.. 1697.8. -1 Cu1nlo 1 ue o/ lite niaitusct'ts.., in (lie /ibrai'y rif the fini rer5i(i/ of Cam-

bridge, n' 2021, xii e s, vol. III (iS':, p. 65.. Tibnl. cod. ntana script,, cd. Ar. Catis. \indobon. I, n' 766, p. 128.

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sente isolée tantôt dans les manuscrits', tantôt dans les éditions2.En ce cas, la rubrique qu'elle porte se montre à nous sous uneforme au moins aussi variée qu'elle l'est dans le cas précédent.Quelques exemples vont nous le montrer.

Nous avons vu Plus haut que, dans des manuscrits qui pré-sentent une valeur exceptionnelle, la seconde partie des InstUu-Uones de Cassiodore est désignée expressément par les motshmstitutiones saecu1arum lUterarum. Il en est ainsi notammentdans le lus. do Bamberg et dans celui de la Bibliothèque Mazarineque nous avons mentionnés précédemment. Le mns. de S' Gall,n° 8,W, du commencement du Ixe siècle, est marqué comme con-tenant le saeculariu,n 1Uerarun 4 liber secundus . Plus rareest la rubrique Institufiones saecularium leclionum. On la ren-contre pourtant dans certains mss., comme dans le n° 766 de laBibliothèque impériale de Vienne. « Cassiodorus... saecula7'iurn1ectonum, cap. I et II'. s L'expression saeculariun lectionunest d'ailleurs employée par Cassiodore, comme il faut s'y attendre,dans le texte même de ses fnslituUones. « Nunc tempus est ut alussepteni titulis saeculariurn lectionum praesentis libri textum Ier-eurrere debeamus 6 u.

Les rubriques suivantes présentent presque toutes le mot disci-pUnae, que Cassiodore et Boèce ont emprunté à Varron'. Ellesnous montrent aussi que l'on a détaché de l'ensemble de l'ou-vrage de Cassiodore la partie qui concerne les arts libéraux,comme si l'on avait voulu en faire un traité i. part. C'est ainsiqu'un manuscrit de la bibliothèque de Chartres, (le la fin dux5 siècle, a pour rubrique « Cassiodori liber de arti&us ac disci-pUnis Weratiun litlerarum. » Rappelons au sujet de cette ru-

1. Pour citer un exemple très ancien, il en est ainsi dans un ma. du s' siècle, qui necontient que le deuxième livre des Institulione.s (ms. de Carlsruhe, Augienais n. 211,cité par M. y . LACBMANS, op. cil., p - 72).

2. Dans l'édition de Genève (1650), on a imprimé à part le De in.slilulione divinarumscriptararum (pp. .i44-182), qui est séparé du De disciplinis, autrement dit de la se-conde partie du rntn,e ouvrage (p. 519 et suiv.), par le De sehernatibus et tropi.» et leDe orthographia. Il n'en cet plus de même dans l'édition du P. Garet (1679).

3. P. 187-346 Cassiodorus de VII artibus (ais u saeculariurn lillerarua, libersec undus u bezeichnet, dans le Vereichniss der Ilandschrifen de,' Slifsbihliolhekvon SiGallen (halle, 1875).

4. Cf. les expressions : Sludia saeculariu,n litterarum (ed. Garet, L. II, p. 537),Magistri saecularfum litterarun, (lb. p. 538). Le ch. IV de la 2 partie commencepar les mots Sci'iplores saeeularium li.l€craruin.

5. Op. cil., I, 128.6. Ed. Garet, t. II, p. 558.7. C. De M. Terenlii Varronis disciplinarum Ii/jris commenlarius, dans Fr. flitshI,

Opuscul. p/ilol,, vol. LII, p. 32.8. Cal. gé'a. des m-su. des bibi. pubi. de France, Chartres, XI, 47, n° 90.

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NOTES SUR TEXTE DES s INSTITUTIONES » DE CASSIODOnE. 100

brique qu'un passage de Cassiodore est ainsi conçu: (éd. Garet II,p. 538). In secundo veto libro de artibus ac disciplinis liberalitimlitterariim pauca libanda sunt. »

Les deux rubriques suivantes se rapprochent de celle-ci, maisrl'iiiie manière défectueuse à cause du doublet qu'elles renferment:Liber Cassioduri senatoris humanarum scienl iarum, qui sCril)itul'(le arlibus cl disciplinis saecularium disciplinarwn (rus. de labibliothèque de Valenciennes et Cassiodorii... de art Wus acdisciplinis liberalium artium » (tus, de la Bibi. nat. lat. 13 048,1X0 s.). Un autre rns. de la bibliothèque de Chari res 2 (X° s.)contient la rubrique suivante :Liber Cassiodori senatorishumnanarurn litterarum, qui sen hitur de arlibus et disciplinissecularium studioru,n.De même, un rus. de la Bibliothèquenationale nuits offre une rubrique semblable ii celle-là Liberde artibus et disciplinis secularium sludiorutn. » ( Bibi. nat.8679, Xe s.). Dans d'autres mss. la rubrique est abrégée de lafaçon suivante : c De septem dise!plinis (Bibi. nat. 2 9-00 IXC s.),ou bien « de VII artibus u (Bibi. de St Gall' commencement duJXC siècle.) Les rubriques de ces divers manuscrits rappellent lesDisi-iplinarum tibri de Varron ; c'est à celles-ci qu'il faut remonterirntlr s'expliquer comment l'édition princeps Cassiodore porte letitre de Disciplinac liberales, titre qui correspond au contenu decette édition oÙ l'un a partiellement reproduit le livre de Cas-siodore qui concerne les arts libéraux : c J)isciptinaruin lrbera-hum orbi 4 , ex P. Consentio et Magno Aurehio Cassiodoro...Cette édition a paru seulement en 15[8 1 , à Bâle (in-4°) ; elleavait été précédée à la tin dit XV O siècle j)ar l'édition d'oeuvrespurement théologiques de Cassiodore, notamment par celle de1' ix In psalterium exposUio s (1491, in-fo.)

Oit pourrait joindre d'autres exemples de rubriques ou de sous-criptions à ceux que nous venons d'énumérer toutefois, ceux-cisuffisent pour nous montrer que leur variété s'explique pardes rapprochements avec des passages significatifs du texte deslnstitu(ioncs, que d'ailleurs leur valeur est inégale et qu'il y alieu de faire des distinctions ainsi qu'un choix pariai ces rubriques

1. Ni, 112 (161)2. C»! qénés. (les »se... Chartre, XI, 5 (u 102):, Ver;e/chniss ICS 11andschrf1et der Stiftsbi&lkuhet u. S' Galle», n° 855.4. Nli,. 11le Cal. n° 109. p7-i :CdlJrinc. von Causiwloe de 111 artihts.ç, in

lisciplinarvm Gît. (II faut :urrig 'wliberaliun) urus, cd. Sichird. BasileacJ. Bebelius,'

5. CalaI. o/pri»ted books, 8,-ii., Al use»,», mots-souches: Ca5siodo,usetSichardus.

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ilO VICTOR MORTET.

et souscriptions et que, d'après nos recherches, le meilleur inti-tulé de l'oeuvre de Cassiodore semble être c Justitu floues divina-rum et saecu1arum lit! erarum. Nous voyons enfin que c'estbien l'état des manuscrits, comme Ebert le supposait, qui danscertaines éditions, a fait scinder en deux traités séparés un seulet même ouvrage de Cassiodore.

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UN NOUVEAU TEXTE DE L! u CONCLUSIO ) DES 1NSTITIJTIONES

On a longtemps cru que la seconde partie des Institutiones deCassiodore finissait avec le chapitre consacré par lui à l'astrono-mie, chapitre dont la dernière phrase est celle-ci e Nobis' autemsufficit quantum in sciipturis sacris legitur, tantum (le hac parte2sentire : quia nimis absiirdum 3 est hinc humanam sequi senten-tiam, unde quantum nobis expedit divinain noscimus 4 haberedoctrinam. » Cependant, en 1831, Angelo Mai a publié d'après unms. du Vatican, dans le tome III (le ses Classici auclores e Vali-(fliS COdiCiÎJUS Cdiii, un supplément (Cassiodoril supplenwntum)qui lui a paru avec raison former la tin (le la seconde partie desInstitut joues; le savant éditeur lui a donné le titre suivant : Cas-SiodOri clausula inedita opens de anlibus oc disciplinis UberaUwulit terarunz ex codice Vaticano .

li a pu rattacher le morceau qu'il venait de découvrir à l'oeuvreencyclopédique de Cassiodore en se fondant sur d'excellents mo-tifs". lia fait remarquer entre autres raisons que le célèbre écrivain

1. P,L Caret, H, p. 591.2. L'éd. de Paris, 1589, et de Genève, 1650, met ici une variante à noter arle. Le

ma. de la Mazarine 660 donne parle.3, Éd. de Pans, 1589, et de Genève, 1650, indecorum. Le ma. de la Mazarine 660

donne absui'dum.4. C'est sans doute par erreur quAngelo Mai e imprimé noscinsus (Op . cil., p. 350)

La leçon nosehnur est meilleure ; c'est celle du ms. 660 (Mas.), dc l'édition de Paris,iSSO, dc celle de Genève (1650) et enfin de celle de Garet (1679i, dont A. Mai paraîts'être servi.

5. Op. cil., t. III, p. 39-357. « Meam ego lectoribus dissimulare laetiliani nequco,quod opusciilie Boethii ineditis subtexere liceat Cassiodorii qui fuit Boethio sequalis etfamiliaris, nobile item fragmentum ineditum ex Vaticane depremptum exemplari ciressaectulum XIII in inembranis exarato.... . (lb., p. 319.)

6. « Verumtamen nuque Garetius neque alius editor quisqu;im sensit, posteriorenihune Jibrum extrema sui parte, neue eune inodica, fuisse truncutum, qeaut nase demum\'aticanus cedex restituit, germanem sine dubio et certissimum tum quia ipse (iaetOipiioiCsfl suurn librum citai, juin quia .(ilu consonai, mm dcnique quia si nuncconsiderenis libii finem, ut in editionibus e.vplicil, salis agnoscimus esse mati-'lum » (lb. p. 349.)

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NOTES SUR LE TEXTÇ DES « INSTITUTIONES» DE CASSIODOIIE. 111

avait coutume de terminer divers traités OU OI)USCUIPS par uneprière ou tout au moins par une exhortation t unir au zèle pourl'étude, pour la recherche de la science, l'amour de Dieu et lapoursuite du bonheur céleste. Il cite à ce propos sou Commentairesur les Psaume-, son Exposition du Cantique de Salomon, sestraités de Orthographia, deAnima; uous ajouterons à ces exemplescelui de sou traité de Aniicilia qui s'achève, i" une ardente prièreà Dieu ; et nous ferons enfin observer que la première partie desInsfflutones de Cassiodore se termine par une oraison (Oratio)qui forme le chapitre XXXIII et dernier de cette partie de sonoeuvre. Elle débute par ces mots u Praesta, Domine, legentibusprofectum et se termine ainsi : « Invicein pio Domino supplice-mus t Cassiodore a voulu faire de même pour la seconde partiede cet ouvrage ; il a symétriquement disposé ce qui devait être,suivant, lui, à la fois la lin de cette seconde partie et la conclusiond'ensemble de son encyclopédie de la science sacrée et profaneil a donné ainsi un couronnement au monument qu'il avait élevéde ses mains laborieuses.

Eu achevant l'ouvrage qu'il composait pour les religieux de soncher couvent de Vivarium, Cassiodore s'attache à montrer qu'aprèsavoir parcouru le cycle des connaissances humaines (doctrinaesaeculares), il faut toujours en revenir à l'étude de l'ÉcritureSainte (S(,,rtpturarum divinarum libri) et en faire son occupationincessante (legem divinan convenU, scut scriptum est, die noctu-que medUai). Cassiodore met ses lecteurs en garde coutre lesdangers de l'astrologie , , et cela est d'autant plus naturel qu'il vientde traiter de l'astronomie, telle que les anciens la concevaientpuis il décrit le bonheur de celui qui, ravi par l'amour , céleste,arrive à pétiétrer les desseins de la divine Providence, à coni-prendre son rôle pont' l'amélioration du monde, à connaître lesort des élus et à glorifier la sainte Trinité'. Peu à peu, la péro-raison de l'écrivain devi'nL une sorte d'élévation sur le mystèrede la vision intuitive, laquelle nous u'anièrie ii saint Augustin,que Cassiodore cite d'ailleurs à deux reprises. Telle est, cii sub-stance, la conclusion des Insiitutiones ; elle a été à peti prèscotn1i lètement négligée jusqu'à présent'.

1. ur lasirolo je dans l'antiquitt, cf. le récent ouvrage de. M. Bouché.-Leclercq,1 1 lsh'o1o,qi ecque, eh. XVI. L'astrologie dans le monde romain, §,'J, l'aalïologieet to?'Ihodoaie chrétienne. - Le nom de Cassiodore serait à mentionner dans uneetridi' spéciale et (Maillée sur l'astrologie S la tin de lépuqee romaine cl datas lespremiers Lempu du itiovea âge.

2. Cf. Caasaodar. in Paal/erjuui (Vraef. et 71, 131.)3. Il noue, parait intéressant de rapprocher ici le passage où Boèce parle des degrés

par lesquels l'esprit s'élève progressivement de la connaissance des sciences que repré-

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VICTOR MORTET.

On ne peut plus dire pourtant que la Clausula découverte parAngelo Mai soit absente absolument de toits les manuscrits des

Insiilutiones; mais ou peut avancer encore, semble-t-il, que la

presque totalité de ces manuscrits ne la contient pas. Ou doit à

M. von Laubruanu d'avoir signalé son existence, il y a unevingtaine d'années, dans le Ir'ci1x ms. de Bainberg dont il a été

question j) iéeéderninrn t. Nlajs un n'a point publié, que noussachions, les variantes de la Clausula que l'on petit tirer de cemanuscrit',

Nous avons pu nous assurer qu'un manuscrit de la bibliothèque

Mazarine, le n° EiGO, contient justement un texte de cette même

Clausuia qu'Augelo Iiai a fait connaître, ce que n'a remarqué nil'éditeur du catalogue des manuscrits de la Mazarine, ni M. Han-réait qui a rendu compte de ce catalogue dans le Journal desSavanis de 1886.

Le n° 660 (ane. 42(Ïii) de la bibliothèque Mazarine2 est un volumeformé de la réunion de deux manuscrits difféieiits 3 dont le second

seul nous intéresse ici. Voici comment ce dernier est décrit par

sente le quadrivium jusquà la vision des choses tout à fait supérieures et suprasen -sibles que peut atteindre la plus vive clarté de t'iutellig nec. « Hue igitur illud quadru-vium est, quo bis vianduni ait, qiribus excelleutior aniinus a nobkcuin procreatis sen-sibus ad intellegentias certiora periluitur. Sont cairn quiriaru gradua certaique pro-gressionum dimeusiuries, quibru ascendi progredique posait, ut aniini ilIum ciculuin, qui,ut ait Plato, multis or:ulrs corporilihus salvari constituique ait dignior, quod n sololamine vestigari sel inspici ventas queat, hune inquain oculum clsnieraum orbaturuquecorporels sensibus bac disciplinae cursus inluininent.:Boetii de inelil,stione oeil hine-lica, 1, 1. cd. Fnicdleia, p. 9).

1. Dans ses Millheilungez ans Wtlrburger Jfandschrifien (Sit:unsber. derphil..phil. cluse K. b. Akademie, MCnchen, 1578, Il, p. 93) ce savant s'exprimeainsi au sujet de la clausula que renferme le ma de Bamberg dont nous avons parlé,mils qui na contient pas le me de Wiirtzbourg. qui fait l'objet de sa communication

Mit dan darauf (olgenden Worten :Sed noble sufficil... diejuam noscinsur /raheredectrinam s sebliesat Garetius p. 5601' und W,r;brirqer' floiidsc/zrifl) 27' mcd. Andersin B(arnbe)-ger llandschrift), wo 65' - 67" nacli habere d 'jct,inarn der in W. undG(aretius) feblende Seliluas, den Cassiodor sciaeu heidi, Bâchera aufilgie, erhalteu ist,welchcu A. Mai, Glass. arscl, III, 350-357, nus eine,n Codex Valicann.s rnmbr, sace.XIII im .ishre 1831 hei'ausgegebeu bat. Trois ziejulicli genauer Uchereinstiruinung vonil(amberger llandschi'ifi) und Vaticanus ist an einer Auzuhit Stelten der TexL sus!Ja,nb. llandsc/irifiJ eu ernendiren... » C'est ce que nous essayons de faire ici avec letus, de la Mazatirie.

2. Vélin ; 142 feuillets; longues lignes haut. 262, Iarg. 172 millim Les feuilletset 128 sont mutilés. La première partie du volume est de la fin du XVO siècle, ladeuxième partis du commencement du X' siècle. Dans la dernière partie dit volume,on remarque un certain tmornhme de figures d'animaux et de lettres ornées (le tort beaust y le; toutes, sauf une, sont drus la seconde partie de l'ouvrage de Cassiodore.

3. Le premier manuscrit est intitulée Nicola! Secundini praefatio ad Alphonsum,Aragouurn regem, in traductiouern Onosandri, de perfecto iinperutore e; puis vient (f.37-74), la traduction du traité dElien, De ins€ruendis aciebus, par Théodore deThessalonique.

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NOTES SUR LE TEXTE DES 9 INSTITUTION ES) DE CASSI0001IE. 413

A. Molinierl . « II. a) (f. 75-107). Cassiodore. e . De insWutionedivinaruni litierarum. Commencement : « Cunz studa secuta-rium tilt erarunz magno desdei'io fervere cognoscerem... »Incomplet; s'arrête au milieu du chap. XXVI, aux mots : Agi.seplimam. » ( Ed. des (Euvres de Cassiodore, Paris, 169, 11, ,»153 a.)- b (f. 107-I42). « Lflei' Cassjodor senatoris de lWerts saeeula-riun. » Commencement. : « Superior liber, Domino preslante,completus... ,. (Ed., Il, 558494.) La (In du traité diffère del'imprimé ; derniers mots (f. 139 y' ): A quibusdani sanclis pain-bus inclicatur. » Eu outre, le manuscrit ajoute sous le titre deconctusio six pages, que l'imprimé ne donne pas et dont voici lespremiers et les derniers mots : « Promisstonibus ergo nostnis, utopino,.....quos prius estimabimus esse tongiores 2 . »

Angelo Mai avait donné, comme on l'a vu, le nom de Clausulaau supplément de Cassiodore qu'il avait découvert et publié lepremier. Il sera plus exact désormais de l'appeler Conclusiod'abord, c'est sous cette rubrique qu'il nous est parvenu dans lems. que nous allons faire connaître, et c'est aussi ce même termeque l'on trouve pareillement employé ailleurs par Cassiodore, àsavoir, à la fin de sou traité De Orthographia.

Le manuscrit de la Mazarine (commencement du x» siècle), qui estainsi antérieur de trois cents ans à celui du Vatican, permet d'ap-porter un certain nombre de corrections définitives au texte assezsouvent altéré que présente l'édition de Mai ; en outre, s'il offreparfois, lui aussi, des leçons défectueuses, qu'il faut absolumentrejeter, il renferme des variantes qu'il est utile de mentionner ici.Somme toute, ce manuscrit de la Conclusio représente pour nousune source plus correcte que le ms. du Vatican ; il est très pro-bable qu'il ofFre beaucoup d'analogie avec celui de Bamberg quiest un peu plus ancien (vill e s.). C'est ce qu'on pourra constateraprès flOUS en comparant les variantes que nous faisons connattreci-après.

La Clausula, ou poimi' mieux dire la Comwiusio, commence (le lafaçon suivante dans le ILIS, du Vatican, d'après l'édition de Mai(p. 350): § 21. « His igitur brcviter de doetrinis saecularibus com-preliemisis, oslendittir quod non pa rvamn utilitatemn ad intellegen-tiain diviuœ legis atTerre noscunlur ; sicut (1iam n qmmibusdamsanctis patribus indicatur. » Le mus, 660 de la Mazai'iiic offre lavariante quia au lieu de quod ; puis vient la rubrique Conclusio.

t. Cotai, qén. des mss, BibiiotIique Mazarine, 1(1885), P. 301.2. i.e § t du texte du Mai (p. 350) reproduit le dernier paragraphe imprimé dans les

éditions de Cassiodore depuis les mots : « Nobis autem sufficil.. »jusqu'aux mots u haberedoctrinam. » [loden»» cdii io.]

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114 VIC FOR MORTET.

Dans le 3 tic l'édition de Mai, qui est relatif' à l'astrologie, onlit cc qui suit .. .quos, ut de nustris laceam, Plato, Arisloteles,atque ahi viri meliores ingcnio, rerutn ipsarum venitate commoti,concordi senteutia dampnaverunl... Le rus. 660 donne ici dwn-naverunt. Un peu plus loin, même paragraphe, l'édition Mai con L lentle passage suivant : « Unde in deulei'ononuio Doinitilis 1)]Ct]i11S

jubet Non invenialur in te qui tusl'et lilium vel fihiam suamper' ignem divivans divinationem, et aiispicaflS et augiii'aiis vene-ticiis, et iticantans incautationein, venlrUoquus, et prod igioruminspector et iuterrogaus niortuos. Est autem ab(h)orniiiatio dominoDeo tuo omnis faciens hoc. > Le nus. 660 présente dans ce passageles trois variantes lusirat, venerUocus, /rec ; si la seconde esttout à l'ait défectueuse, les autres sont à mentionner.

§ 4 (p. 351, in fine) L'édition de Mai porteoinna Deron crt'-dalnus pro sua vol un tale disponet'e »; le nus. 660 dortiit' la varianteDeo, qui laisse t désirer. - P. 35'2, 1. « Et vandales sacculirespuentes atque danjniantes .» Le iris. 660 présente le texte sui-vant : J'anilale?n seculi iespuentes atque damnant es. » (fo 140, i'».)L'édition Mai poursuit ainsi après (ta?npnaflles « Sctiptiin'aniirnd ivinai'um libi'os, dent in primo vuininine diet.uin est, servato on-dine sed trIo penscruteinhin', ut quae illi propter humanas landesinhianter appetere vlsi sunt, nos ad Creatonis gloniam enticha r'efe-n'entes, utiliter ad superua Inystenia perdincauius. » Le n. 660offre les variantes suivantes, qui méritent d'être remarquées : aulieu de ut qrcae, ou lit. quaienus qrwd, et ait de inliiante'r,ivaniter. La phrase suivante débute ainsi clans le texte, imprimé« Et ideo, sicut beatus Augirstinus dieU. » Le mns. 660 donne lavariante ail. La phrase d'après est heureusement amendée dansnotre iris. « Legenn vero divinani conv'nnit, sjcut SCI'l1)tiIIfl est,die noctuque uneditani, quia iltinc lute?' aUqua rerum honesta [10-

litia colnpar'atur, bine autem aeterna vita percipitur. » L'adverbeinter ne se comprend pas clans ce passage aussi A. Mai proposede le supprimer u Videtur omittendum inter », dit-il en note(p. 3i2). Le ms. 660 permet de t'établir la bonne leçon de l'adverbeintcrdun ait de inter, et de changer aUqua en aliquarum, quis'accorde bien avec le mot qui suit.

Le commencement du § i, qui se place immédiatement aprèsIL phrwse (hIC notre ins. vient d'améliorer, est aussi corrigé de lafaçon suivante dans un membre de phraseSi quis vero caelestininore lianinnialus, et tenn'enis desideriis extitnts, su pe ruas vii-Lutes

lcsidcn'at ititueni, Saucti ,Johan ois apocalypsiu legat , et 'lia con-teuiplittone defixins. n Le tirs, 660 0011 tient ici la pt'posntiut in

et in illa conrtennplationne. , .Plis importante est la correction

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NOTES SUR LE TEXTE DES n INSTITUTIONES » DE CASSIODORE. 115

suivante qui débarrasse k' texte (le Cassiodore, dans un passage,digne d'être remarqué, de deux adverbes très lourds, et leur subs-titue deux adjectifs qui s'harmonisent heureusement avec la tind'une période qui est «liii bel ('tret oratoire La phrase du texted'A. Mai reprend ainsi après le mot « delixus » cogaoscat doini-nurn Christiun qui tariLa tamqiie inirifica opera providentia exco-gitavit, ratiune di5posuit, virtuLe perfecit, uunc spiritil divinostistentate, potestate terrei'e, pielate moderari, ine.xcogi1iin1iter,ine/J'abzliter', et nulli alii plenissiuie notus pquant ipse si bi. s Lerns. 660 donne inexcogtabitis, ineffaWs. La phrae suivanteprésente en outre une variante que nous relevons en passant

Coguoscet etiam in throno majestatis suae resiilentemn per an-gelos sanctos ecctesia?n cointnonere. Le nis. 660 donne : eccle-sias. La fin de la phrase est meilleure dans le texte iinpi'iiné« bonis praelrlia polliceri (le ins. 66() donne fautivement boni)...,ac totius militiac caclestis exercitu (ms. exercUus) cum tremoremaximo suqiliciter adorari ; de même le dernier mot de la phraseest concinere dans le texte imprimé au lieu de COnCinneVC dansnotre ms.

Le fi (). 353) commence ainsi dans le texte de Mai « Intellegetquoque rnundum istumn ejus ilnperio glll)eI'Ilari » La leçon in-lelleait du fis. 660 est fautive, si l'on observe que Cassiodore aemployé la forme du futur ir Cognoscet » dans la phrase précé-dente. Il faut corriger intelliget 2 . La tin de la phrase qui débutepar n inlelleget » se poursuit ainsi dans l'édition Mai et in finesaceuli quando voluerit in melius imîfluta)ldUm. » Le mils. 660))I'éSCIi te les variantes 110cm et cwnniutandwn. Plus intéressanteest la variante que contient la phrase qui vient aussitôt après celleque nous venons de commenter. « Tune angelis tuba caitentibusmortiti resurgent ; et in novitate vitae separabitur genus huma-num, quod longa vetustate fucrat consepultum. » 6 p. 33). Lems. 660 nous fournit ici la leçon reparabitur qui remplaceradésormais celle du ms. du Vatican. Non moins bonne est la leçonde la phrase suivante, qui commence ainsi : Ipse terri Wtisquoque ac metuen'lis tonitruis fulmninibusque praemissis. » Le ms.660 donne « Ipse qzw que terribilis ac metueutus tonitruis fulmi-nibiisque premissis.Quelques lignes plus bas, continuant à

1. Les adverbes en Fer ne soin d'ailleurs que trop frqueuts dan» la latinité de Cas-siodore; nous relevons, par exemple, ineuilatdblcr, iesseparabitiler, iuriolabiliter,uuiversalilcr, etc, à côté de beaucoup d'adverbes eu €cr usit,s chez les classiques latin».

2. La forme inlellegere se trouve pourtant dans les Varias de Cassiodore, éd. Momm-sen, P. 214.

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Il(; VICTOR MOIITET.

parler du bonheur de celui qui est animé de l'amour céleste,Cassiodore s'exprime ainsi, d'après le ms. du Vatican Et tuncanimus magna exultatione saginatur, quando reruin ipsaruinfuerit inspectione completus, » Le ms. 660 reproduit la mêmephrase avec cette variante qu'il faut noter : « et tune revera aulieu de « et tune animus. e Enfin, la phrase qui termine cemême § 6 est plus correcte dans notre ins. que dans celui duVatican: « Erit etiam post haec, sicut scriptum est, caelum novumet terra nova. Quod si modo fixe atque inviolabiliter credimus, adillam gloriam contuendam Christi mnunere pervemesnus. Lelus 660 donne la leçon pervcuimus, qui nous paraît devoir êtreadoptée de préférence à l'autre.

Le e 7 débute de la manière suivante (j). 354): « Sed si adhucvoliiinus majore illuminatione compleri, ut etiani hic nobis cons-titutis 1tiira possit vita dulcescere, cuin tiruore maxiino etadmiratioiie in quantum tamen sobrie mens humana pertmngit,consideremus quemadmnoduru sancta Trinitas personis distincta,natura vero inseparabiliter conexa atque consubstanlialis, crea-turas suas conimeaus alque replens ubique sit tota. Le ms.60 offre la variante ainmiratione. L'édition de Mai a corrigé le

rus, du Vatican qui porte consubslantial.es. Le ms. de la Mazarine(liInne ici coiexa atque substantiatis. La phrase, ou plus exacte-ment le membre de phrase, qui vient après est ainsi conçu dansle texte imprimé : i Deinde queinadmodum in alus absensreddatnr, cum tamen praeseas esse non desinat. ' Le ms. 6130contient les variantes matis au lieu de in alus; desinit au lieu dedesinat; la première de ces variantes est sans valeur.

Le § 8 est amélioré dans sa phrase initiale qui est celle-ci,d'après le texte du ms. dit Vatican : lu istis quidem actilusomnis admiratio deficit, perscrutatio humaua succumbit. e Lems.de la Mazarine nous domine : « In istis quidem ac talibus 1 omuisammiratio deficit..., » tournure d'une latinité meilleure et quirépond bien aux idées et non aux faits) qui viennent d'être expri-mées par Cassiodore, lequel continue ainsi, d'après le rus. duVatican : « Verumtamen hae sunt deliciae Christianorum, haecconsolatio magna lugentium, quoniam dum talia reveremur et fixamente revolvimus, praestaute Christo, a nohis diabolum cuinsuis operibus etrugamus. » Le ms. de la Mazarine contient lavariante reverenter qui est bien préférable à reverenzur et qui

1, On remarque l'emploi certain du mot actes dans le 0. 3 sur les dangers de l'astro-logie (p. 351) « Nam si genus humanum ad varias actes, nascendi necessitate preme-retur ..... o Cf. l'index rerum et verborum des Variae de Cassiodore (éd. Mommsen),au mot actas.

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NOTES SUR LE TEXTE DE « INSTITUTION ES ) DE CASSI000JLE. 117

s'accorde très bien avec les mots et fixa mente qui suivent danscette phrase. Le ms. de la Mazarine donne aussi effugarnus et none/7ugiamus, comme ou s'y attendrait. Puis vient « Tamen istasic admtranda suint, ut coustanter indubieqiic credantur. s Lems. 660 met ici ammiranda, (le même qu'il a mis précédemment,comme on Fa vu, ammiratio, ammiratione Deux ligues plus basle texte du tus, du Vatican offre un passage défectueux que le rus.de la Mazarine permet de corriger d'une façon satisfaisante. c Sicsupra nos confiteuda ut oinnino clum fixa nostris mnentibus perse-verent. Angelo Mai a corrigé : omnino confixa. Notre ms. donneoniruimodunz, adverbe qui se présente ordinairement sous la formede omnimodo chez différents auteurs latins. La (iii du § 9 (p. 355)est la suivante dans le texte imprimé, immédiatement après laphrase que nous venons de corriger. « Licet ettam talibus cousi-derationibus sensus nostros cedere, fidem vero nostram non licethaesitatione aliqua titubare. Sed tarucu quia hic conseqiui nonpossumus, cumn cum ipsius iudulgentia vidcrimus in quantumdonaverit, pro modulo nostro sine (lubitatione coguoscemus.Sicut dicit apostolus : nunc videmus in oenigmate, tutic autemfacie ad faciem. » Le lus. 660 donne la variante « Licet enfnz...notons aussi [h]esUatione, indutgentiarn et quod au lieu de quia.La leçon cognoscimus est moins bonne que cognoscemus, litais lacitation du célèbre passage de saint Paul sur la charité est pluscomplète dans le ms. de la Mazarine: tNuuic videinusperspcculumin enigmate, lune autern facie ad faciem. » Cette correction estindiscutable.

Le § 9 (p. 355-36) de l'édition Mai ne donne lieu â aucunecorrection importante. Signalons seulement les légères variantesamministranlur, amnzin'istrel, au lieu de aifministrantur, admi-nislret que donne le ms. du Vatican; de même, nous avions ren-contré déjà les variantes amrniratio, annniratione qui proviennentd'une semblable allitération .

Le § 10 commence ainsi, d'après le texte de Mai : « Praesta,quaesumus, Domine, visionis hujus gloriosissimam saucti-tatem... Le ms. de la Mazarine donne ici la leçon fautive visio-nibus. Mais à la fin de ce même paragraphe, au lieu de Praesla,Deus du texte imprimé, on lit Presta, Domine, qui est une leçonpréférable, car elle répond bien à celle ri u début de ce mnèrmieparagraphe.

I. Ep. ad. Cor., I, c. XIII, 12.2. Elle n'itait pas rare alors. Cf. ['Index rerum et verborum des Varice de Cassio-

dore (éd. Mommseo) anininistrore, amrninist ratio, ammonere, a,nmondio

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118 VICTOR MORTET.

Le 41 et dernier (p. 357) renferme la première phrase qui suit« Hinc itaque, dilectissimi fratres, pater Augustinus, ut fidelibussolet esse proficuus, in libro quem ad Paulinarn scripsit devide iido De.o 1 , copiose niniis et mirabiliter disputai. o Le iris. 660donne ici disputavit 5 qui est encore une leçon préférable à celle dutexte de Mai. Il en est de nième un peu plus loin « Quando ipsaIrina proniissione munificus paiperes suos conimonens dicitpetite et accipietis, quaerite et invenietis, pulsate et aperieturvobis. » Il vaut mieux substituer ici la leçon ipse que donne luins. 660 ; ipse est pour Dominus, dont il est question dans la phraseprtcédene gratia Domini. La tin de ce paragraphe est ainsiconçue dans notre ms. : c Sed si genesis atqiie exodi aliorumquelibroruin cousideres quantitatem, incipiunt esse breves quosprius estimabinws longiores. » il faut s'en tenir pour ce passage àla leçon du ms. du Vatican, qui est aesiirnavimus.

Enfin, l'explicit du ms. du Vatican est formulé ainsi Gasio-dorji senatoris instilutionum divinarum et hu>nanarurn rerumlibri duo expiicuerunt feliciter, tandis que l'expiicit du ms. de laMazarine est le suivant : Expiicit liber Cassiodorii senatorisInstilutionis litterarum saecuiariurn feliciter.

Victor MORTET.

t. C'est IEp. CXLVII de l'édiLion des Bénédictins de Si-Matir.