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INSTITUT FRANCAIS D'URBANISME
UPEMLV 5, Bd Descartes, 77454 Marne la Vallée, Cedex 2
http://ifu.univ-mlv.fr
MASTER
URBANISME, AMENAGEMENT, TRANSPORT
Année universitaire 2011-2012
Responsable du diplôme : Taoufik Souami
Secrétariat du diplôme : Marie-Monique RIBON
Téléphone : 01-60-95-78-78 / Courriel : [email protected]
Document en cours de validation
Organigramme de l’IFU (p.2)
Organisation générale du diplôme et éléments pédagogiques communs (p.3)
Master 1 : la culture générale du domaine de compétences (p.8)
Equipe pédagogique (p.10)
Enseignements du 1er semestre (p.11)
Enseignements du 2ème semestre (p.16)
Master 2 : six spécialités et deux parcours (p.21)
Politiques urbaines intégrées dans l’espace euro-méditerranéen (p.22)
Transports et mobilités (p.28)
Opérateurs et managers urbains (p.32)
Stratégies métropolitaines (p.36)
Villes durables (p.42)
Villes, services, usages (p.46)
o Métiers de la recherche en urbanisme (p.51)
o Ville numérique (p.54)
Localisation de l’IFU et de l’Université Paris-Est Marne-la-vallée (p.60)
Ces quatre spécialités proposent deux parcours optionnels communs
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Organigramme de l’IFU au 01/09/2011
Administrateur provisoire de l’Institut : Christian Lefevre
Responsable administrative de l’institut : Carole Renée
Secrétariat pédagogique : Marie-Monique Ribon et Elisabeth Beyls
Bibliothèque : Béatrice Giteau
Responsables pédagogiques :
- Licence 3 « Etudes Urbaines » : François Benchedickh
- Master 1 « Urbanisme Aménagement Transport » : Elsa Vivant
- Master 2 :
o M2 spécialité Politiques urbaines intégrées dans l’espace euro-méditerranéen : Latifa Waeles
o M2 spécialité Transports et mobilités : Jean Laterrasse & Michel Savy (UPEC)
o M2 spécialité Opérateurs et managers urbains : Philippe Jarreau
o M2 spécialité Stratégies métropolitaines : Brigitte Guigou & Emre Korsu
o M2 spécialité Villes durables : Taoufik Souami
o M2 spécialité Villes, services, usages : Frédéric de Coninck (ENPC) et Sylvy Jaglin
o M2 parcours optionnel Métiers de la recherche en urbanisme : Alain Bourdin
o M2 parcours optionnel Ville numérique : Valérie Aillaud
- Correspondant Erasmus :
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MASTER mention URBANISME, AMENAGEMENT, TRANSPORT
L’objectif général du master est de former en deux ans aux métiers de l’urbanisme et à tous les métiers de la ville qui ont une forte dimension spatiale, qu’ils soient de production ou de gestion. L’orientation est essentiellement professionnelle pour toutes les spécialités, mais il est possible de s’orienter également vers la préparation d’une thèse de doctorat, notamment en suivant le parcours « Métiers de la recherche en urbanisme ».
Le monde professionnel auquel la formation de l’IFU prépare est caractérisé par trois grands « noyaux » de compétences :
celui de l’étude (qui intervient notamment dans la préparation des documents de planification et des projets d’urbanisme ou dans l’élaboration des stratégies de développement territorial) ;
celui du management (qui s’applique dans la direction de projet comme dans la gestion des espaces ou équipements urbains ou encore dans les politiques de la ville) et
celui de la conception (qui ne concerne pas seulement l’architecture ou l’aménagement de l’espace public, mais aussi les nombreuses démarches de « design » - y compris institutionnel - qui interviennent dans la production de la ville).
Ces noyaux de compétences professionnelles sont mobilisés par différents domaines de l’action urbaine : le développement local, la gestion des services, équipements et évènements urbains, les transports et la mobilité, l’habitat, les politiques sociales urbaines (politiques de la ville), l’environnement et le développement durable.
Le master est organisé en deux années (M1 et M2), elles-mêmes décomposées en quatre semestres (MS1 et MS2 pour la première année et MS3 et MS4 pour la deuxième année). Chaque semestre est composé d’unités d’enseignement (UE) 1 qu’il faut acquérir dans leur totalité pour valider une année complète d’étude.
Le M1 offre le socle de culture générale professionnelle, avec des possibilités de choix en fonction du parcours antérieur et de la spécialisation envisagée. Il se termine par un travail personnel de recherche.
Le M2 offre l’accès à 6 spécialités, certaines offrant la possibilité de suivre l’un des deux parcours spécifiques « Métiers de la recherche en urbanisme » et « Ville numérique ». L’année se termine par un stage obligatoire de trois mois minimum et un mémoire soutenu devant un jury.
Il est possible de faire valider un semestre à l’étranger lors des deuxièmes semestres de M1 et M2.
Éléments pédagogiques généraux
Une excellente maîtrise écrite et orale de la langue française est une condition absolument nécessaire pour suivre et réussir les études de master.
Les candidats formés dans un système d’enseignement non francophone doivent être titulaire du Diplôme approfondi de la langue française DALF-C1 pour entrer en première année de Master et du DALF-C2 pour entrer en deuxième année (pour plus de détail, voir le site du Centre international d’études pédagogiques : http://www.ciep.fr/delfdalf/index.php) ou TEF niveau B2 (voir : http://www.fda.ccip.fr/tef/etudes). Si le niveau de français s’avère insuffisant, l'équipe pédagogique pourra imposer une scolarité en deux ans (pour M1 ou pour M2) ou trois ans (pour l'ensemble M1-M2). Cette décision sera prise au plus tard deux mois après la rentrée universitaire, après vérification de la maîtrise effective de la langue.
1 Une UE est une unité d’enseignement. Elle peut être composée de « matières » dont chacune est l’objet d’une notation indépendante mais compensable selon un coefficient à l’intérieur de l’UE.
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Modalités spécifiques de contrôle du master UAT
L’assiduité aux cours de toutes les matières est obligatoire, sauf accord dérogatoire (sur justification) accordé par le responsable de cycle (M1, spécialité, parcours optionnel).
Le travail personnel encadré (M1) et le mémoire de fin d’études (M2) sont obligatoires ; le sujet et le directeur doivent être déposés auprès du responsable de l’UE au début du 2ème semestre ; le mémoire de M2 est normalement soutenu durant les périodes prévues pour les examens de mai-juin et septembre. La soutenance du mémoire de M2 n’est possible que lorsque toutes les autres UE ont été validées (la demande de soutenance doit être déposée au secrétariat au moins 15 jours avant la date prévue pour la soutenance).
Le stage est obligatoire en M2, sauf dans le parcours « Métiers de la recherche en urbanisme » où il est optionnel. Son sujet doit être accepté par le responsable de spécialité ou, le cas échéant, le responsable du parcours.
En M1, les UE se compensent entre elles si et seulement si elles appartiennent au même bloc d’enseignement (« Fondamentaux »/ « Thématiques »/ « Méthodologiques ») et au même semestre (MS1/MS2).
En M2, les UE ne se compensent pas. Tout étudiant doit valider toutes les UE, y compris stage et mémoire, pour être déclaré admis.
En M1, le stage est facultatif ; il ne donne pas lieu à l’attribution d’ECTS, mais il fait bien partie du cursus et est soumis à convention de stage.
En M2, le stage est obligatoire, sauf dans le parcours « Métiers de la recherche en urbanisme » où il est facultatif. Son sujet doit être accepté par le responsable de spécialité ou, le cas échéant, le responsable du parcours optionnel. Le stage de M2 est validé suite à l’examen du rapport du stage ou par la soutenance du mémoire de fin d’étude.
Une moyenne de chaque UE est obtenue à partir des notes des matières qui la constituent. Lorsque cette moyenne est supérieure ou égale à 10/20, l’UE est validée et ses ECTS sont acquis. Une UE acquise ne peut pas être redoublée ou faire l’objet d’un rattrapage.
Les notes inférieures à 07/20 dans une matière d’une UE ne permettent pas de valider par compensation cette UE en première session ; l’année ne peut être validée en première session et la matière devra nécessairement être repassée en deuxième session. La note de deuxième session se substitue à celle de première session.
Lorsqu'une UE n'est pas validée, les matières qui la constituent et pour lesquelles est obtenue une note supérieure ou égale à 10/20 restent acquises pour la seconde session.
La note inférieure à 07/20 dans une UE ne permet pas de valider par compensation cette UE en première session ; l’année ne peut être validée en première session et l’UE devra nécessairement être repassée en deuxième session. La note de deuxième session se substitue à celle de première session.
Tout étudiant ayant validé toutes les UE y compris stage et mémoire est déclaré admis.
Modalités de rattrapage (session 2)
Il y a deux sessions d’examens, l’une durant l’année (session 1 pour le S1 et S2), l’autre en juin (session 2 pour le S1 et S2) ; les admissions aux deux sessions suivent les mêmes règles.
Les épreuves de rattrapage d’une UE (session 2) ne sont organisées que sur demande écrite des candidats dans les 15 jours suivant la publication des résultats.
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La note de deuxième session se substitue à celle de première session.
En M1, un étudiant qui n’a pas validé toutes les UE :
- doit s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les UE ou matières des UE non validées où il a obtenu une note moyenne inférieure à 07/20 ;
- peut s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les UE ou matières des UE non validées où il a obtenu une note moyenne comprise entre 07 et 10/20 (10 exclu) si la moyenne de l’UE est inférieure à 10/20. La note de la seconde session remplace la note de 1ère session tandis qu'une absence non justifiée à une épreuve entraîne la mention Défaillant.
En M2, un étudiant qui n’a pas validé toutes les UE :
- doit s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les matières des UE non validées où il a obtenu une note moyenne inférieure à 07/20 ;
- doit s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les UE non validées où il a obtenu une note moyenne inférieure à 10/20 ;
- doit s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les matières où il a obtenu une note moyenne comprise entre 07 et 10/20 (10 exclu) si la moyenne compensée de l’UE est inférieure à 10/20 ;
- peut s’inscrire à la session de rattrapage pour passer les examens dans toutes les matières où il a obtenu une note moyenne comprise entre 07 et 10/20 (10 exclu) si la moyenne compensée de l’UE est supérieure à 10/20 à condition d'en faire la demande. Cette demande l'engage et la note de la seconde session remplace la note théorique de juin (examens + contrôle continu) tandis qu'une absence non justifiée à une épreuve entraîne la mention Défaillant.
Passage du M1 au M2 :
Les étudiants du M1 UAT doivent suivre la même procédure d’admission en M2 que les candidats extérieurs.
De façon dérogatoire et après demande formelle de l’étudiant adressée au responsable de diplôme, le jury du diplôme peut autoriser l'inscription en 2e année d'un étudiant du master UAT à qui il resterait à valider une ou deux UE de 1ère année, sous réserve que l'étudiant valide les UE manquantes en sus des UE de 2e année.
Redoublement :
Pour les étudiants n’ayant pas validé le M1, le redoublement n’est pas de droit. Il est accordé ou non par le jury après demande formelle de l’étudiant adressée au responsable de diplôme. Aucun triplement en M1 n’est accordé.
Pour les étudiants n’ayant pas validé le M2, le redoublement est de droit. Le triplement en M2 peut-être accordé à titre dérogatoire par le jury du diplôme, sur présentation d’un état d’avancement du mémoire garanti par le directeur de mémoire.
En cas de redoublement, l’étudiant doit repasser toutes les matières d’une UE non acquise.
Calcul de la moyenne générale Une moyenne théorique est obtenue à partir des notes des UE, pondérées par des coefficients proportionnels aux nombres d’ECTS.
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L’atelier
Toutes les spécialités demandent que les étudiants participent très activement à un atelier, conçu comme une mise en situation de répondre collectivement à une commande réelle passée avec la formation par un organisme (collectivité, agence, etc.) qui en attend des résultats de niveau professionnel. Il s’agit donc pour les étudiants, étroitement encadrés, d’apprendre à travailler en groupe dans des conditions proches de celles dans lesquelles ils auront à développer leurs futures activités professionnelles.
Le stage
La validation de la deuxième année de master suppose le suivi d’un stage professionnel de 3 à 6 mois. Le stage répond aux objectifs suivants : observation du fonctionnement des organismes d'accueil, des compétences institutionnelles et des pratiques professionnelles des acteurs de l’urbanisme et de l’aménagement ; mise en situation professionnelle et approfondissement d'une question particulière dans le cadre des activités de l’organisme d’accueil ; conduite d’une tâche en autonomie.
La passation d’une convention de stage est obligatoire, et sa signature par les différentes parties doit être effective avant le début du stage (ou de l’avenant, le cas échéant). Cette convention sera délivrée et signée par l’IFU après validation du stage par le responsable de spécialité (fiche de validation à retirer au secrétariat), qui désigne un responsable du suivi de l’étudiant parmi les enseignants de l’IFU, et après l’identification de l’employé de l’organisme d’accueil qui sera le tuteur du stagiaire. Le stage doit s’effectuer en continuité dans la même entreprise, à temps plein ou à temps partiel. Il peut être fractionné en plusieurs périodes et être entrecoupé de (courtes) périodes de vacances.
La participation à la junior entreprise de l’IFU (JINU) peut être conventionnée comme un stage, auquel s’appliquent les mêmes conditions.
Sous réserve de dispositions contraires dans une spécialité, le stage est validé et non noté. Cette validation est opérée par l’enseignant responsable du suivi après présentation :
d’une attestation de stage de l'organisme d’accueil, précisant la durée du stage
d’une fiche d’appréciation, à remplir par l'organisme d'accueil
d’une fiche d’évaluation remplie par l’étudiant sur les conditions du stage
Le stage est une composante de la formation et ne doit en aucun cas se substituer à un emploi. Il est obligatoire d’être inscrit comme étudiant pour réaliser un stage.
Le mémoire
Le mémoire est un travail écrit personnel ; exceptionnellement il peut être remplacé par un autre type de document réalisé selon les mêmes critères. Il doit donner lieu à un travail de réflexion, à caractère opérationnel ou critique, relatif à des actions d'aménagement ou à des opérations d’urbanisme. Il doit traduire la capacité de l'étudiant à élaborer une problématique mettant en œuvre une méthodologie rigoureuse et adéquate, à développer une argumentation en mobilisant des connaissances théoriques et spécialisées et à démontrer un savoir-faire dans l’exploitation et la communication des informations. Les sources utilisées doivent toujours être citées et référencées précisément.
Le mémoire est dirigé par un enseignant de l’institut, choisi par l’étudiant en accord avec les responsables pédagogiques.
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L’utilisation des travaux des autres est encouragée, mais le plagiat est sévèrement sanctionné : les étudiants sont invités à lire attentivement la note sur ce sujet sur le site web de l’institut. Confier la réalisation de son mémoire à un tiers est également une fraude : seule est admise la révision de la langue française.
Le semestre dans une université étrangère
Le deuxième semestre de chaque année est ouvert aux séjours d’étude à l’étranger, notamment dans les universités partenaires de l’IFU au sein du réseau ERASMUS. Les séjours sont également possibles dans le cadre des programmes CREPUQ (Québec) et MICEFA (Etats-Unis) ou dans d’autres universités, suivant les projets de l’étudiant. Dans tous les cas, le séjour à l’étranger ne dispense ni du mémoire ni du stage.
Le choix d’un séjour à l’étranger est encouragé. Un accompagnement pédagogique est prévu pour ces séjours. Le choix des cours doit correspondre à un projet pédagogique validé par les responsables de leur spécialité (M2) ou du cycle (M1). Lorsqu’ils déterminent leur sujet de mémoire ou de travail personnel, les étudiants sont invités à choisir leur terrain dans le pays d’accueil. L’IFU peut aider l’étudiant à trouver sur place un enseignant prêt à l’encadrer en collaboration avec l’enseignant de l’IFU qui dirige le mémoire.
Il existe des dizaines des possibilités dans le cadre des programmes ERASMUS, CREPUQ (Québec) et MICEFA (Etats-Unis), mais l’IFU entretient des relations particulièrement suivies avec : - Allemagne: Berlin (Institut für Stadt und Raumplanung, Technische Universität) et Weimar
- Espagne: Madrid (Escuela Técnica Superior de Arquitectura, Universidad Politécnica)
- Canada: Montréal (Faculté d’aménagement, Université de Montréal).
Langues étrangères
Le suivi et la réussite en master impliquent une bonne maîtrise de la langue anglaise, car les enseignants ont recours à des documents dans cette langue. La maîtrise d’une seconde langue étrangère est fortement encouragée, car l’évolution des métiers de l’urbanisme et des carrières des diplômés de l’IFU se fera de plus en plus dans le cadre européen et méditerranéen.
L’environnement scientifique du master
La plupart des enseignants du Master UAT sont membres des laboratoires de l’Université Paris-Est proches de l’Institut Français d’Urbanisme :
Lab’Urba (laboratoire commun de l’IFU et de l’Institut d’Urbanisme de Paris)
Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés, (LATTS)
Laboratoire Ville, Mobilité, Transport (LVMT).
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Première année du Master UAT (M1) : présentation générale
Objectifs
Le Master 1 UAT de l’Institut Français d’Urbanisme offre l’accès aux éléments fondamentaux de connaissance dans les domaines professionnels de l’urbanisme, de l’aménagement et des transports, à des étudiants venus d’une grande diversité de disciplines (administration, anthropologie, architecture, droit, économie, géographie, histoire, sociologie, science politique, sciences de l’ingénieur, etc.). Le M1 doit être l’occasion de s’initier aux savoirs incontournables de l’urbaniste tout en menant un parcours individualisé, en fonction de l’origine des étudiants, et en préparant, à travers les choix d’enseignement, la spécialisation professionnelle que constitue la candidature en M2. A la fin du M1, l’étudiant doit : - avoir acquis des éléments de culture générale et pluridisciplinaire en aménagement et urbanisme ;
- avoir réalisé un projet personnel montrant l’assimilation de ces éléments, son autonomie d’organisation et
sa capacité à se saisir d’un problème, à en situer les enjeux et à mettre en œuvre une méthodologie
adéquate ;
- être capable de choisir une orientation professionnelle précise en fonction des métiers préparés dans les
spécialités de M2.
Conditions d’admission
Les étudiants titulaires d’une licence peuvent présenter un dossier de candidature attestant de leurs résultats universitaires, de leurs objectifs professionnels et de leurs éventuels stages ou expériences dans le monde de l’urbanisme, de l’aménagement ou des transports. Une très bonne maîtrise du français est nécessaire (cf. p.3)
Les candidats peuvent être retenus sur dossier ou après un test de connaissance et d’expression.
Voir le détail du calendrier et de la procédure de candidature sur : http://ifu.univ-mlv.fr/
Il est possible d’intégrer le M1 en formation continue, mais le suivi du programme pédagogique en un an requiert une disponibilité à temps complet.
Dimension professionnalisante de la formation
Un quart des enseignants intervenant dans le M1 sont des praticiens de l’aménagement et de l’urbanisme travaillant dans des agences d’urbanisme ou d’architecture, des bureaux d’études, des collectivités territoriales, des ministères ou des opérateurs publics ou privés. En outre, certains cours prévoient l’intervention de grands conférenciers issus du monde professionnel ou de la politique urbaine.
Par ailleurs, tous les cours s’appuient d’une façon plus ou moins approfondie sur des études de cas, et le travail personnel encadré doit aboutir à la réalisation d’une étude concrète approfondie.
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Débouchés
Le Master 1 n’est pas un niveau d’accès direct aux mondes professionnels de l’urbanisme, de l’aménagement et des transports, auxquels préparent les spécialités et parcours de Master 2.
Néanmoins, il n’est pas impossible de trouver des débouchés à l’issue du M1, en particulier grâce à des stages facultatifs faisant partie du cursus (soumis à convention de stage mais ne donnant lieu à l’attribution d’ECTS), dans les collectivités territoriales, les opérateurs de transport, les organismes de logement ou les bureaux d’études
A l’issue du Master 1, les étudiants peuvent choisir de réaliser le Master 2 dans l’une des six spécialités suivantes, d’orientation principalement professionnelle :
Politiques urbaines intégrées dans l’espace euro-méditerranéen (PUIEM)
Transport et mobilités (TM)
Opérateurs et managers urbains (OMU)
Stratégies métropolitaines (SM)
Villes durables (VD)
Villes, services, usages (VISU)
Les quatre dernières spécialités (OMU, SM, VD et VISU) partagent la possibilité d’opter pour l’un ou l’autre des parcours spécifiques suivants :
Métiers de la recherche en urbanisme (MRU) à orientation recherche et d’abord destiné aux titulaires d’un Master (M2 en sciences sociales, architecture, sciences de l’ingénieur) qui envisagent de faire une thèse de doctorat
Ville numérique (VN) à orientation professionnelle.
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ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE DU M1 (susceptible de modifications)
Responsable du M1
Vivant, Elsa Maître de conférences IFU, chercheur au Lab’Urba
Enseignants permanents de l’IFU et de l’UPEMLV
Aillaud, Valérie Professeure associée, CCI
Barthel, Pierre-Arnaud Maîtresse de conférences, chercheuse au LATTS
Benchendikh, François Maître de conférences IFU, chercheur au Lab’Urba
Bourdin, Alain Professeur, chercheur au Lab’Urba
Choplin, Armelle Maîtresse de conférences, chercheuse à ACP
Chapuis, Jean-Yves Professeur associé, Rennes Métropole
Clerval, Anne Maîtresse de conférences, chercheuse à ACP
Cuny, Cécile Maîtresse de conférences, chercheuse au Lab’Urba
Delaplace Marie Professeur à IFU, chercheur au Lab’Urba
Diab, Youssef Professeur, chercheur au LEESU
Guigou, Brigitte Professeure associée, sociologue-urbaniste à l’IAU Ile de France
Jarreau, Philippe Maître de conférences
Jarrigeon, Anne Maîtresse de conférences, chercheuse au LVMT
Korsu, Emre Maître de conférences chercheur au LVMT
Laterrasse, Jean Professeur, chercheur au LVMT
Lefèvre, Christian Professeur, chercheur au LATTS
Masboungi, Ariella Professeure associée, Architecte-urbaniste en chef de l’Etat
Mathieu-Fritz, Alexandre Maître de conférences, chercheur au LATTS
Monnet, Jérôme Professeur à IFU, chercheur au Lab’Urba
Moret, Frédéric Maître de conférences, chercheur à ACP
Rousseau, Marie-Paule Maîtresse de conférences, chercheuse au Lab’Urba
Weber, Serge Maître de conférences, chercheur au LVMT
Wenglenski, Sandrine Maîtresse de conférences, chercheuse au LVMT
Autres intervenants
Ascher, Judith Administrateur territorial
Campagnac, Elisabeth Chercheuse ENPC au LATTS
Casteigts, Michel Professeur associé de gestion, Université de Pau et Pays de l’Adour
Chatzimpiros, Petros Doctorant au LATTS
Cordier, Mathilde ATER Université de Rheims
Dang Vu, Hélène Urbaniste
Debrie, Jean Chercheur à INRETS
Reme-Harnay, Pétronille Doctorante à INRETS
Gerber, Caroline Directrice de l’Association des études foncières
Giron, Christelle Architecte
Gueguen, Anne-Elise Chercheuse associée LVMT, RATP
Orillard, Clément Urbaniste
Ozdirlik, Burcu Doctorante au Lab’Urba
Solvar, Adeline Chargée de mission AORIF
Stransky, Vaclav Maître de conférences Université Paris-Est Créteil, chercheur au LVMT
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Premier semestre de M1:
9 UE, 30 ECTS, 308h/étudiant
MS1-P1. Préparation méthodologique du travail personnel de fin d’année (2 ECTS, 20h)
Responsable : Jérôme Monnet
Il s'agit d'accompagner les étudiants dans la conception de leur travail personnel de fin d'année: définition d'un sujet et d'une problématique, début de sélection et analyse d’une bibliographie, choix d'une méthodologie, réflexion sur les modes d'expression du projet. Le travail se fait par exposés commentés et la validation porte sur la présentation du projet de travail personnel à la fin du semestre. Au semestre suivant, les étudiants devront solliciter un enseignant, en fonction de leur sujet, pour encadrer la réalisation du travail personnel encadré.
Cours du « Bloc Fondamental » :
4 unités d’enseignement sont à choisir parmi les UE MS1-F1 à MS1-F6 (4 ECTS et 36h/étudiant chacune), considérées comme le socle des savoirs fondamentaux de l’urbaniste et sollicitant différentes disciplines scientifiques. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 16ECTS (144 heures/étudiant)
MS1-F1. Partenariat, coopération, participation et systèmes d’acteurs
Responsable : Nadia Arab L’action urbaine, notamment à l’échelle des collectivités territoriales s’opère à travers des processus de coopération complexes avec de nombreux acteurs, une répartition des tâches souvent peu explicite, une multiplicité de normes et de cadres de références, des processus de concertation et de décision souvent flous et longs. Le droit et la gestion donnent certaines clés pour comprendre et analyser ces situations. Ce cours présente plutôt les clés données par la sociologie et les sciences politiques. Le cours s’articule en trois parties : - Une présentation rapide du cadre théorique et méthodologique de l’analyse de l’action, en particulier appliquée aux contextes de coopération entre de nombreuses organisations. - Un rappel des définitions de l’action publique, dans des perspectives classiques et nouvelles. - L’analyse de situations de coopération qui font l’action urbaine, en particulier le partenariat public-privé.
MS1-F2. Socio-économie de la mobilité des personnes
Responsable : Sandrine Wenglenski
Au cours des 40 dernières années, la mobilité physique a connu un essor considérable : à toutes les échelles territoriales, les mouvements sont plus nombreux et plus rapides et, à l’échelle de la ville et du quotidien, ils sont devenus des rouages fondamentaux des fonctionnements individuels et collectifs. Les changements affectent les pratiques, les normes et les enjeux liés aux déplacements. Le cours aborde l’évolution des pratiques et des déterminants des mobilités locales ; l’évolution des représentations scientifiques et des normes sociales de mobilité ; et les enjeux pratiques de la mobilité quotidienne pour les modes de vie contemporains, la formation des territoires urbains, l’économie des villes et les objectifs de développement durable.
MS1-F3. Action publique et territoires
Responsable : Cécile Cuny
Le cours propose aux étudiants un panorama des approches de la science politique et de la sociologie appliquées aux politiques publiques et notamment des politiques territoriales. Ces approches sont balayées au regard de la réalité de l’action publique actuelle (les relations effectives entre les acteurs) avec un souci de
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présentation des différentes situations européennes, voire plus, notamment urbaines. Il s’agit d’un cours introductif qui part de l’analyse des acteurs (Etats, collectivités locales, Union Européenne, société civile, entreprises) et de leur mise en relation dans la conduite des politiques publiques.
MS1-F4. Sociologie et anthropologie des sociétés urbaines contemporaines
Responsable : Anne Jarrigeon
Le monde, aujourd’hui, est urbain. La sociologie en prend acte et observe l’évolution des modes de vie. Le cours explore les propositions de la sociologie et de l’anthropologie pour analyser les sociétés urbaines contemporaines. Il étudie les cadres théoriques d’analyse des sociétés contemporaines et leurs déclinaisons urbaines ; et quelques grands thèmes des sociétés urbaines : migrations, « classe moyenne urbaine », désaffiliation, individualisation et nouvelles formes de structuration sociale, modes de vie, ségrégations.
MS1-F5. Notions fondamentales de l'urbanisme opérationnel
Responsable : Clément Orillard
- outils de l’urbanisme réglementaire : SDAU/SCOT – POS/PLU-PADD PLH/ PDU… - notions de domanialité public et privée - les typologies d’opérations : rénovation/ réhabilitation / restructuration / restauration - promotion foncière : ouverture de voirie / lotissement / ZAC - promotion du logement : financement PLA/PLUS – PLS - aides à la pierre et à la personne - la réhabilitation – OPAH PACT ARIM ANAH PALULOS - la valorisation des centres anciens – loi de 1913 / secteur sauvegardé – ZPPAUP - la politique de la ville – Projets ANRU DSU/GPU opérations de construction/démolition – développement économique et social des quartiers… Le cours s’appuiera sur des exemples concrets : opérations d’urbanisme en cours ou achevées à Paris. Une à deux visites d’opérations seront organisées.
MS1-F6. Finances locales
Responsable : Marie-Paule Rousseau
Le cours a pour objectif de présenter les modalités de financement du développement urbain (coûts, types de ressources, dynamique financière des collectivités locales, recours au secteur privé) et de montrer dans quelle mesure les finances publiques locales renvoient à des enjeux territoriaux (autonomie vs équité territoriale ; gouvernance et solidarité au sein des EPCI ; enjeux financiers de la métropole parisienne)
Cours du « Bloc Thématique » :
3 unités d’enseignement sont à choisir parmi les UE MS1-T1 à MS1-T6 (3 ECTS et 36h/étudiant chacune), qui constituent des savoirs plus spécifiques et empruntent également à différentes disciplines scientifiques. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 9ECTS (108 heures/étudiant)
MS1-T1. Histoire des villes du monde dans la longue durée
Responsable : Thierry Bonzon
L’histoire urbaine invite à envisager la ville à la fois dans sa profondeur chronologique, et donc à souligner ses permanences voire ses rémanences, et dans son insertion précise dans une époque, et donc à mettre l’accent sur ses bouleversements. Longtemps perçue comme un simple décor, la ville a peiné à devenir un objet de recherche autonome pour l’historien. Lieu du pouvoir, du luxe, de l’activité non agricole, la ville a souvent été
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présentée comme une “ verrue ”, extérieure et parasite par rapport à l’économie et à la société pré industrielles, fondamentalement agricole. Des études plus récentes l’ont au contraire replacée au coeur des économies et des sociétés médiévales et modernes. A contrario, la ville a été souvent confondue, de manière schématique, avec l’industrie, le progrès, à partir du XIXe siècle. Aujourd’hui, les approches interrogent davantage les relations entre ces différentes notions, comme entre les espaces urbains et ruraux.
Cet enseignement se propose d’aborder l’histoire des villes à travers plusieurs prismes. Outre une réflexion historiographique, on proposera ainsi une étude longitudinale des formes du développement urbain, dans le souci de poser les jalons d’une compréhension globale de l’histoire des villes d’Europe occidentale. En parallèle, on abordera l’étude des villes non européennes (à partir par exemple des villes arabes) et des théories et pratiques de l’urbanisme. D’autre part, on développera une approche transversale, autour de grandes questions. On combinera alors présentation thématique et travail documentaire réalisé et présenté par les étudiants sur un sujet précis, sous la forme de dossiers. Les thèmes, choisis en commun, devront aborder, sur le temps long, des questions qui se posent à la ville d’aujourd’hui : l’eau, la circulation, les problèmes sanitaires, l’hôpital, la rue, la place des religions, les pouvoirs urbains...
MS1-T2. Dynamiques démographiques et géographiques des villes du monde
Responsable : Armelle Choplin
Le cours est construit sur deux entrées complémentaires. Premièrement, il vise à donner aux étudiants les méthodes et les outils pour aborder la ville entendue comme territoire ou comme espace. Le cours présente donc en premier lieu, la description de l'objet urbain et étudie sa représentation, analyse des caractéristiques de répartition et de distribution spatiale, puis aborde son organisation interne, et enfin son développement à différentes échelles, du quartier à la région urbaine. Deuxièmement, il présente les fondamentaux de l’analyse démographique, analyse et critique les différents indices et indicateurs utilisés en démographie (en expliquant leurs logiques de construction). Il explique le rôle de l’approche démographique dans la compréhension des dynamiques urbaines passées, présentes mais également à venir : transformations liées à la transition démographique, vieillissement des métropoles du nord, gestion de l’explosion démographique au sud, aux migrations et aux mobilités. Les dynamiques urbaines sont ainsi envisagées à l'échelle mondiale tout en mettant en valeur les grands contrastes. Ainsi, la transition urbaine plus récente dans les pays du Sud est évoquée. Un intérêt tout particulier est porté aux problèmes fonciers nés de cette croissance démographique et urbaine brutale.
MS1-T3. Ingénierie urbaine
Responsable : Youssef Diab
Le rôle des ingénieurs dans l’aménagement, la gestion locale et le développement durable est loin d’être négligeable, et les sciences de l’ingénieur fournissent des modes - voire des modèles - de pensée et des grilles d’analyse pour comprendre le fonctionnement des territoires, mais aussi des formes d’action sur ceux-ci, liées à la matérialité de l’espace tant naturel que construit. Les aménageurs peuvent être amenés à les mobiliser ou à en côtoyer les porteurs. Dans un cas comme dans l’autre, il est important qu’ils soient initiés à la démarche de l’ingénierie, qui sera illustrée dans ce cours à partir d’exemples significatifs : transports, environnement, réseaux techniques. Le cours sera aussi l’occasion de présenter les enjeux contemporains caractéristiques de ces domaines d’intervention ainsi que les tendances récentes de l’ingénierie
MS1-T4. Nouveaux contextes gestionnaires et nouveaux modes d’intervention
Responsable : Philippe Jarreau
Quand la gestion se situe au cœur du processus de commandement et de décision quelles recommandations pour le futur « intervenant urbain » ! Seront étudier les nouveaux « modes d’agir : productivité des hommes et des équipements, nouveaux business models - « le faire plus et le faire mieux » – « le faire autrement et plus vite », les grands projets de transformation (exemples : La Poste, SNCF, EDF … ).
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MS1-T5. Ville et environnement : climat, air, bruit, paysage, des enjeux multiscalaires
Responsable : Pierre-Arnaud Barthel
Cet enseignement traite des thématiques suivantes : le climat, l’air, l’énergie, le bruit, les paysages. Pourquoi? Car les enjeux environnementaux attachés à la ville sont particulièrement importants, que l’on considère la spécificité de ce milieu (cycle urbain de l’eau, microclimat urbain, surmortalité urbaine, etc.) ou l’effet des agglomérations sur l’environnement régional et planétaire (pollution des eaux, des airs et des sols, changement climatique, etc.). Le cours a ainsi pour objectif de caractériser les composantes de l’environnement urbain, de dégager les problématiques et enjeux contemporains qui y sont attachés, de présenter les multiples acteurs qui y sont impliqués, de préciser les récentes évolutions en matière législative, réglementaire et technique, mais aussi les innovations qu’ils suscitent.
MS2-T6. Projet Urbain entre dessein et dessin
Responsable : Ariella Masboungi
Dans ce cours, le projet urbain est vu comme une articulation entre une stratégie et des actions qui lui donnent corps, entre dessein et dessin. Dans cette perspective, l'enseignement se focalise particulièrement sur le rapport à l'espace en développant une compréhension de la langue du dessin, de la maquette, ceci en articulation avec des stratégies de ville, des méthodes de conception et de mise en œuvre des projets.
Cours du « Bloc Méthode » :
1 unité d’enseignement est à choisir parmi les UE MS1-M1 à MS1-M2 (3 ECTS et 36h/étudiant chacune), qui initient à différentes approches méthodologiques intéressant l’urbaniste. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 3ECTS (36 heures/étudiant)
MS1-M1. Analyse systémique et méthodes quantitatives
Responsable : Jean Laterrasse
Cette UE est composée de 2 parties :
- la première (analyse systémique) vise à donner aux étudiants les éléments essentiels pour se familiariser avec la méthode de modélisation systémique, en restant ici au stade de la modélisation conceptuelle. A partir d’une réflexion sur la spécificité des « objets » comme la ville ou les transports et leur complexité intrinsèque, le cours présente, dans une mise en perspective épistémologique, la notion de système. Il traite ensuite de la manière dont cette notion peut être mobilisée, dans un premier temps pour « bien poser » un problème, et ensuite, pour concevoir un modèle visant soit à approfondir la connaissance, soit à guider l’action. A partir de plusieurs études de cas pris dans le domaine de l’aménagement et des transports, le cours vise à la fois à mettre en évidence l’intérêt de cette démarche et à sensibiliser les étudiants à une « éthique » de la modélisation systémique;
- la seconde partie, réalisée partiellement sous forme de travaux dirigés, traite des méthodes quantitatives couramment utilisées en sciences sociales, et mobilisées notamment dans les études d’urbanisme ou de transport. Le cours est conçu pour permettre aux étudiants n’ayant jamais pratiqué ces méthodes d’acquérir les bases indispensables, et à ceux qui les connaissent déjà de découvrir leurs spécificités dans le champ de l’urbanisme et des transports. Sont notamment présentées et illustrées : les techniques relevant de la statistique descriptives, les méthodes dites « d’inférence statistique » et enfin le traitement statistique bivarié.
MS1-M2. Outils de l’enquête : théories et pratiques
Responsable : Alexandre Mathieu-Fritz
Ce cours a pour objectif de présenter les principales méthodes d’investigation empirique des sciences sociales qui sont utilisées à la fois dans le domaine de la recherche académique, mais aussi dans divers secteurs
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professionnels où s’impose la nécessité de mieux connaître la réalité sociale en l’étudiant directement. Il vise à transmettre aux étudiants les savoirs et savoir-faire indispensables à la construction et à l’utilisation des différents outils permettant de recueillir des données, à savoir, principalement, le questionnaire, l’entretien et l’observation. Un des principaux objectifs de cet enseignement est aussi de savoir quand utiliser les différentes méthodes, autrement dit de comprendre pourquoi, dans certains cas, il semble préférable d’utiliser la méthode du questionnaire (méthode « quantitative ») et pourquoi, dans d’autres situations, il paraît plus utile de réaliser des entretiens ou des séquences d’observation (méthodes « qualitatives »). Une réflexion est menée sur la notion de « terrain », importante tant en sociologie qu’en géographie, ainsi que sur l’implication du chercheur face à ce terrain et à son objet d’étude (distance, question éthique, altérité…). De façon fondamentale, le choix pour une méthode d’enquête est déterminé par ce que l’on peut appeler la sensibilité théorique du chercheur ou de l’enquêteur, c’est-à-dire sa façon de concevoir abstraitement les phénomènes et les acteurs sociaux. Par ailleurs, est posée la question de la collecte de données dans des lieux où celles-ci font défaut (absence de données chiffrées dans certains pays, de recensement dans les villes du Sud, de mise à jour…). Dans ce contexte particulier, les méthodes propres à l’anthropologie et à l’ethnologie sont mobilisées. Ce cours repose sur une mise en situation de l’étudiant qui doit collecter des données : cette démarche lui permet de confronter les théories sur la méthodologie en sciences sociales avec la pratique réelle du terrain
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Deuxième semestre de M1:
8 UE, 30 ECTS, 252h/étudiant
MS2-P1. Travail personnel encadré (6 ECTS)
Le travail personnel prend la forme d’un mémoire écrit sur un sujet touchant à l'urbanisme, mais l'équipe pédagogique sera ouverte à d'autres formes (par exemple documentaires photos ou vidéos) impliquant un investissement sérieux dans un travail impliquant toujours la problématisation d'un sujet, la recherche d'information et une présentation très structurée.
Les étudiants doivent solliciter un enseignant pour suivre la réalisation de leur travail personnel. Le travail donne lieu au dépôt d'un document, dans les délais impartis, auprès du directeur de TPE et du secrétariat pédagogique.
Cours du « Bloc Fondamental » :
3 unités d’enseignement sont à choisir parmi les UE MS2-F1 à MS2F5 (4 ECTS et 36h/étudiant chacune), considérées comme le socle des savoirs fondamentaux de l’urbaniste et sollicitant différentes disciplines scientifiques. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 12ECTS (108 heures/étudiant)
MS2-F1. La question foncière
Responsable : Caroline Gerber
La question foncière se pose dans un contexte de croissance spatiale des villes que les politiques publiques n’ont pas réussi à contrôler. Elle est aiguisée par la montée des prix et par le débat environnemental et soulève de nouvelles questions, comme celle de l’agriculture urbaine. Le cours est destiné à faire le point sur les nouvelles pratiques, les nouvelles analyses et les nouveaux outils à ce sujet.
MS12-F2. Economie régionale et développement urbain
Responsable : Marie Delaplace
Ce cours vise à présenter les différentes analyses du développement des territoires à différentes échelles spatiales (international, national, régional, urbain) en mettant en évidence la nécessité de penser leur articulation. Structuré en trois parties, il présente tout d’abord la question de l’inégal développement dans l’espace et la façon dont on le mesure. Il poursuit avec les analyses des économistes visant à rendre compte de cet inégal développement. Il propose ensuite une introduction à la question des politiques publiques visant à promouvoir ce développement (grandes infrastructures notamment de transport, politique d’attraction d’entreprises, de promotion de la création d’entreprises, politique de cluster, etc.) en les confrontant aux stratégies des acteurs privés. Son objectif est ainsi d’offrir des pistes de réflexion critique quand aux politiques menées afin de promouvoir le développement de leurs territoires.
MS2-F3. La planification territoriale en France et en Europe
Responsable : Brigitte Guiguou (avec des interventions de membres de l’IAU Ile de France)
La planification territoriale a beaucoup évolué depuis le début des années 2000, incluant une dimension stratégique de plus en plus marquée et l'introduction de nouvelles notions (développement durable, mixité sociale et fonctionnelle, cohérence pluri-sectorielle, etc.). Ce module propose une analyse des démarches de planification territoriale en France (SDRIF, SCOT, PLH, PDU) et en Europe (Pays-Bas, Italie, Allemagne...). Il
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vise à donner aux étudiants les éléments de description et d'analyse des nouveaux documents de planification afin de comprendre les enjeux de ces démarches, les méthodes et les outils pour les mettre en œuvre.
MS2-F4. Approches juridiques de l’urbanisme
Responsable : François Benchendikh
Au cours de cet enseignement il s’agira d’étudier les principaux documents d’urbanisme (PLU, carte communale, SCOT…) après avoir, dans l’introduction, mis en perspective la construction progressive du droit de l’urbanisme depuis le milieu du XIXème siècle.
L’objectif pédagogique vise à familiariser les étudiants avec la règle de droit de l’urbanisme, matière en mutation permanente (comme actuellement avec les « lois Grenelle »). Pour ce faire, l’accent sera mis sur l’analyse de la jurisprudence administrative dans le but de comprendre la technique utilisée par le juge pour interpréter les normes urbanistiques ; raisons pour lesquelles un dossier documentaire, contenant des jurisprudences et des textes juridiques, sera remis et utilisé à chaque séance.
Il s’agira également de montrer les nombreux avantages que présente cette matière pour les urbanistes.
MS2-F5. Habitat – Logement
Responsable : Mathilde Cordier
Ce cours propose de voir comment le logement est un élément structurant des territoires et quels sont les grands enjeux et les principaux outils des politiques locales de l'habitat. Nous montrerons comment la maîtrise de l'habitat est un enjeu local, et comment elle accompagne une politique de développement et joue un rôle important sur les tendances démographiques. Nous présenterons les cadres historiques, économiques et politiques, tout en organisant des échanges avec les professionnels de terrain. L'objectif est de fournir les bases théoriques et pratiques qui permettront à de futurs professionnels d'appréhender les principaux enjeux et métiers de l'habitat et du logement.
Cours du « Bloc Thématique » :
3 unités d’enseignement sont à choisir parmi les UE MS2-T1 à MS2-T7 (3 ECTS et 36h/étudiant chacune), qui constituent des savoirs plus spécifiques et empruntent également à différentes disciplines scientifiques. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 9ECTS (108 heures/étudiant)
MS2-T1. Métiers et pratiques de l’urbanisme
Responsable : Jean-Yves Chapuis
Le cours « Métier et pratiques de l'urbanisme » du M1. Le principe est une série de conférences et présentations par des professionnels de leurs pratiques et des évolutions de leurs métiers. Les personnes pressenties sont des responsables dans la maîtrise d’ouvrage urbaine. Elles sont pour la plupart dans les services des villes ou des agglomérations, dans les services opérationnels de l’urbanisme, mais aussi dans les services des études, de la prospective, de la planification urbaine et du développement durable. Elles peuvent être aussi dans les outils liés aux collectivités locales agences d’urbanisme, Société d économie mixtes ou aujourd’hui SPL. Ce sont des personnes qui participent à la stratégie de la collectivité. Elles sont donc en contact avec les élus et doivent gérer le jeu des acteurs à l’intérieur de la collectivité mais aussi avec les partenaires extérieures. D’autres personnes qui travaillent dans de grandes entreprises liées au débat de la ville, des promoteurs et des maîtres d’œuvre qui doivent répondre aux appels d’offre de la maîtrise d’ouvrage urbaine ; Comment eux aussi voient-ils l’évolution des métiers et de la pratique de l’urbanisme. Les personnes pressenties expliqueront d’abord leur parcours professionnel et ensuite leur positionnement dans les structures ou elles travaillent.
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MS2-T2. Métropolisation et dynamique des territoires
Responsable : Anne Clerval
La métropolisation associe désindustrialisation et concentration des fonctions économiques stratégiques dans les plus grandes villes des pays du Nord. Elle entraine une profonde transformation de la structure des emplois dans ces villes, mais aussi un renouveau de la spéculation immobilière comme base économique à part entière. Cela a des conséquences majeures sur la division sociale de l'espace métropolitain, qui connaît de profondes transformations. Cette partie du cours sera principalement consacrée aux dynamiques de gentrification des centres-villes dans le monde et à ses conséquences sociales, au centre comme en périphérie. On étudiera en particulier les facteurs et les formes que prend la gentrification en comparant différentes villes d’Europe et d’Amérique du Nord, et en montrant que des logiques comparables se retrouvent dans les métropoles des pays émergents
MS2-T3. Nouvelles technologies et maîtrise de l’énergie
Responsable : Jean Laterrasse
Cette UE est composée de 2 parties :
- la première traite des technologies et leurs relations avec les dynamiques sociales. Sont successivement analysées : la question des pollutions et des nuisances dans leurs différentes composantes, les perspectives et les limites des technologies « propres » ; les technologies de communication et leurs effets sociaux, organisationnels, économiques, et territoriaux ; les apports potentiels enfin de l’ensemble de ces technologies aux politiques visant à une utilisation plus rationnelle de l’énergie et à une limitation des émissions de gaz à effet de serre. Une mise en perspective des évolutions technologiques pour les prochaines décennies montre que les technologies ne pourront apporter seules des réponses aux défis du développement durable, et que les solutions imposent une approche globale et la remise en cause des modèles sur lesquels s’appuie le développement de nos sociétés contemporaines.
- la seconde partie du cours, réalisée essentiellement sous forme de TD, donne les bases indispensables en économie de l’environnement, notamment pour permettre aux étudiants de se familiariser avec les méthodes d’évaluation adaptées à la prise en compte des enjeux environnementaux : les notions de bilan environnementaux et de cycle sont explicitées à partir d’études de cas ; les principales méthodes d’évaluation (méthode « coût / avantage », méthode multi-critère) sont présentées et pratiquées … Le cours permet en outre de montrer les difficultés que suscitent la mise en œuvre de ces méthodes et les précautions qu’il convient de prendre pour les intégrer dans des processus de décision.
MS2-T4. Ville et environnement : biocycles urbains
Responsable : Pierre-Arnaud Barthel
Cet enseignement aborde thématiquement : l’eau, le sol, les déchets, la biocénose et la biodiversité. Ces thèmes sont devenus incontournables en urbanisme. Les enjeux environnementaux attachés à la ville sont particulièrement importants, que l’on considère la spécificité de ce milieu (cycle urbain de l’eau, microclimat urbain, surmortalité urbaine, etc.) ou l’effet des agglomérations sur l’environnement régional et planétaire (pollution des eaux, des airs et des sols, changement climatique, etc.). Le cours a ainsi pour objectif de caractériser les composantes de l’environnement urbain, de dégager les problématiques et enjeux contemporains qui y sont attachés, de présenter les multiples acteurs qui y sont impliqués, de préciser les récentes évolutions en matière législative, réglementaire et technique, mais aussi les innovations qu’ils suscitent.
MS2-T5. L’urbanisme après la crise
Responsable : Alain Bourdin
La crise correspond à une fin de cycle dans l’urbanisme. Les modèles qui ont dominé dans les dernières décennies (depuis les années 80) arrivent en fin de course et les fortes difficultés qu’à récemment rencontré le
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projet pharaonique de Dubaï en sont le symbole. On doit d’abord mettre à distance un ensemble de croyances qui ont empêché de penser un ensemble de problèmes sérieux. La productivité urbaine, la manière dont on conçoit la concurrence entre villes, l’innovation comme moteur du développement urbain (ce qui n’a rien à voir avec le mythe de la ville créative et l’importance exagérée attribuée à l’évènementiel) sont autant de question qu’il convient de redéfinir.
Quelles sont les nouvelles manières de faire l’urbain, les nouveaux objets urbains qui peuvent émerger à travers l’idée de ville durable ? Quels seront les nouveaux modèles urbanistiques et économiques (notamment en termes d’investissements) ? Comment faire des ensembles urbains compétitifs et satisfaisants pour leur population ? Comment faire la ville des pauvres ? Comment faire fonctionner des ensembles urbains nécessairement disparates (culturellement, spatialement, économiquement). Comment faire des droits urbains un cadre pour la gestion urbaine ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre ce cours.
2/3 : enseignement magistral. 1/3 études de textes et de cas.
MS2-T6. Territoires de l’échange
Responsable : Jean Debrie
Ce module s'appuie sur les approches et les méthodes de l'économie territoriale, et les met en œuvre à différentes échelles, métropolitaines, régionales et interurbaines. Il traite de manière générale des problématiques socio-économiques d'aménagement des territoires, avec un focus particulier sur les transports de marchandises (routiers, aériens, maritimes), ainsi que les infrastructures et les équipements qui leur sont liés.
Le cours vise aussi bien à permettre à des étudiants qui se destinent à l'aménagement à acquérir une bonne connaissance des enjeux du transport de marchandises et de la logistique, que de préparer à une spécialisation plus poussée des étudiants qui se destinent à des professions du transport.
MS2-T7. Apprentissages pratiques
Deux matières au choix :
1) JINU. Responsable : Valérie Aillaud
Les étudiants administrateurs trouvent dans la junior entreprise une expérience-formation ayant une forte dimension de management puisqu’ils sont amenés à participer à tous les aspects du développement de l’association dans le champ de l’urbanisme : gestion de projet, gestion financière, management des ressources humaines, gestion de la qualité, communication/prospection, veille etc. Il s’agit donc d’une véritable formation opérationnelle pour les étudiants qui pourront mettre en avant leur expérience lors de leur insertion dans la vie professionnelle (entretiens de recrutement notamment).
Les étudiants participent à la vie de JINU, à sa gestion et à son développement. Ils sont amenés à : suivre une formation adaptée aux fonctions dont ils sont responsables (management de projet, prospection,
recrutement, veille, communication) organisée sur le campus (UMLV, San Val Maubuée ou par la CNJE…) participer aux workshops organisés pour assurer la coordination des différents administrateurs de JINU et
aux différents moments de la vie d’association (AG, présentations publiques de JINU, passation, journée d’intégration etc….)
mettre en œuvre la ou les missions qui leurs sont confiées
La validation suppose en particulier la production des réalisations en lien avec les fonctions exercées.
2) Atelier. . Responsable : Burcu Ozdirlik.
Les ateliers sont des moments clés de la formation en urbanisme et permettent aux étudiants de nouer une relation privilégiée avec leur futur métier. Ils permettent aux étudiants de se confronter aux différents enjeux du métier d’urbaniste et nécessitent une mobilisation personnelle et collective importante. Dans la continuité des ateliers en licence et en M2, l’atelier en M1 prend la forme d’une réponse à une commande du milieu professionnel.
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La possibilité de s’inscrire à l’atelier est subordonnée à l’existence d’une commande. Elle peut relever de champs aussi différents que la prospective, la programmation, la gestion de proximité ou la planification stratégique. Le travail réalisé par les étudiants donne lieu à un rendu intermédiaire et à un rendu final (oral et écrit) auprès des commanditaires.
Cours du « Bloc Méthode » :
1 unité d’enseignement est à choisir parmi les UE MS12M1 à MS2-M2 (3 ECTS et 36h/étudiant chacune), qui initient à différentes approches méthodologiques intéressant l’urbaniste. Chaque étudiant choisit en fonction de son origine disciplinaire, des cours suivis précédemment et des spécialités envisagées en M2. Total à valider : 3ECTS (36 heures/étudiant)
MS2-M1. Images et imaginaires urbains
Responsable : Jérôme Monnet
La vie quotidienne des citadins est saturée d'images dans les espaces publics et privés, domestique, professionnel ou commercial (médias, écrans, publicités). Le but de ce cours est d'entraîner les étudiants à l'analyse des images et de leur rôle dans la construction des imaginaires urbains. Après une introduction à différentes théories de l'image et de la sémiologie, les étudiants travailleront sur différents corpus iconographiques : documents de communication des élus, des administrations ou des entreprises, publicité extérieure, cinéma, cartes postales, etc. Il est envisagé d'adosser ce cours à un cycle de ciné-club sur la ville.
MS2-M2. Représentation et analyse des formes urbaines
Deux matières au choix :
1) Représenter l’espace urbain en architecture. Responsable : Christel Giron Ce cours a pour vocation de former un regard, et d’initier aux outils de la représentation de la ville. Il s’agit de donner une conscience de la mesure et de la fabrique de la ville par l’exploration du terrain et sa retranscription. L’étudiant arpente l’espace public d’un quartier contemporain et rend compte d’une lecture (découverte, observation, interprétation, représentation) de l’espace urbain dans toutes ses dimensions (topographie, gabarits, séquences remarquables, mobilier urbain, plantations, matériaux du sol, etc.). Il est amené à manier l’ensemble des outils considérés en cours, en correspondance avec le développement d’un point de vue spécifique. Le cours s’appuie sur des ouvrages théoriques ou des documents graphiques issus de la pratique, pour mettre l’accent sur le sens du regard propre à chaque outil et échelle de représentation. La lecture et la réécriture supposent de se saisir du dessin comme outil de conception, de démonstration et de représentation.
2) Lire et analyser les cartes. . Responsable : Anne Clerval Ce cours s’adresse aux étudiants qui n’ont pas reçu auparavant de formation en géographie. Il s’agit d’apprendre à lire une carte topographique et de savoir analyser le site, la situation, la morphologie urbaine et les axes structurants d’une agglomération ou d’une aire urbaine. Ce type de travail est en effet souvent un préalable nécessaire aux diagnostics territoriaux que doivent conduire les urbanistes. Trois notes seront attribuées dans le cadre de cet enseignement : - une interrogation sur le cours en début de semestre - un croquis de synthèse à faire à la maison - un commentaire de carte sur table
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Deuxième année du Master UAT (M2) : présentation générale
Conditions d’admission en deuxième année
Les titulaires de la première année complète du master UAT avec une moyenne de 14/20 (moyenne pondérée par le nombre d’ECTS) sont admis directement en deuxième année. Pour ceux qui ont obtenu la moyenne exigée sans avoir validé tous les enseignements de première année, une admission sous conditions peut être prononcée. Tous les autres étudiants doivent se soumettre à la même procédure d’évaluation et d’orientation que les candidats extérieurs.
Le recrutement est ouvert à tous les titulaires d’une première année de master ou d’un diplôme correspondant à une première année de master. Tous doivent subir une procédure d’évaluation et d’orientation en remettant un dossier de candidature (voir conditions sur le site internet de l’IFU).
Une très bonne maîtrise du français est nécessaire (cf. p.3)
Le choix d’une des six spécialités du master UAT :
Politiques urbaines intégrées dans l’espace euro-méditerranéen (PUIEM)
Transports et mobilités (TM)
Opérateurs et managers urbains (OMU)
Stratégies métropolitaines (SM)
Villes durables (VD)
Villes, services, usages (VISU)
Le choix d’un des deux parcours du M2 UAT :
o Métiers de la recherche en urbanisme (MRU)
o Ville numérique (VN)
Les quatre spécialités OMU, SM, VD et VISU offrent la possibilité de choisir entre le cursus standard et un de ces parcours optionnels, qui substituent partiellement leur programme au programme standard de chaque spécialité.
Chaque spécialité ou parcours définit ses orientations principales et les critères de sélection des candidatures
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Master 2 : spécialité
Politiques Urbaines Intégrées dans l’Espace Euro-méditerranéen
(PUIEM)
La spécialité peut être suivie en formation initiale, apprentissage, professionnalisation ou en formation continue. Elle est accessible soit avec un M1 en Urbanisme Aménagement et Transport, soit en accès direct (voir modalités d'admission).
Objectifs et insertion professionnelle
Le titulaire de cette spécialité est à même de développer une analyse territoriale transversale, prospective et stratégique, s’inscrivant dans une perspective de développement durable, liant aménagement urbain et dynamiques de cohésion sociale.
Favorisant l’aide à la décision, il est capable de créer les conditions d’impulsion et de co-construction de projets territoriaux, de les concevoir et les animer en partenariat, en s’appuyant sur les ressources locales, les opportunités de financement, la constitution de réseaux, et en associant les acteurs publics et privés (économiques, issus de la société civile…) et les habitants.
La dimension euro-méditerranéenne, qui associe le cadre européen et les espaces périméditerranéens, permet d’élargir la compréhension des phénomènes urbains et sociaux ; les logiques d’action de gouvernance et des politiques de développement urbain en s'appuyant sur les expériences européennes et du bassin méditerranéen.
L'objectif principal de ce master est de former des professionnels qui agiront à l'interface des politiques d'aménagement, des politiques sociales et des politiques environnementales intégrant la question de la place des habitants au cœur des projets urbains.
Cette formation opérationnelle prépare des spécialistes du renouvellement urbain durable et de la cohésion sociale, axée sur les principes, méthodes et outils d'une démarche de projets complexes intégrés, prenant en compte l'ensemble des données et priorités du développement territorial durable.
Cette démarche, applicable dans un contexte local, doit prendre en compte la spécificité de chaque contexte dans une logique d'échanges de pratiques et de savoirs nés des expériences au Nord comme au Sud de la méditerranée.
Pour ce faire, le cursus est centré sur les champs relatifs aux questions sociales (pauvreté, accès au logement, mobilité, ségrégation et discriminations, sécurité; développement économique et emploi....) et dans les domaines de la gouvernance des projets urbains : territorialisation et contractualisation de l'action publique, rapports ente société civile et décideurs locaux, nouvelles formes d'organisations de l'action publique....
Les lauréats du master spécialité PUIEM travaillent dans les collectivités territoriales et dans les organisations publiques et privées qui contribuent au développement de projets de territoire liés au Renouvellement Urbain et au Développement Social (en France, en Europe et dans les pays du Sud). Ils peuvent également exercer des activités dans des organisations, spécialisées dans le montage de projets européens et de coopération décentralisée entre les collectivités territoriales des pays européens et celles des pays du bassin méditerranéen. Leur intervention se situe autant auprès des maîtres d’ouvrage que des maîtres d’œuvre.
Ces professionnels peuvent prétendre aux emplois suivants : - Fonctionnaire au sein d’une collectivité territoriale (niveau d’entrée : attaché), - Fonctionnaire dans la fonction publique d’Etat et dans les organismes internationaux (commission européenne, Euro-Med, Agences européennes,...)
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- Chef de projet territorial ou/et de coopération décentralisée ; - Chargé d’études ou chargé de mission dans des bureaux d’études, cabinets de consultants, SEM intervenant dans le renouvellement urbain et le développement social,… - Responsable de service, chargé de mission en entreprise publique (RATP, SNCF, EDF…), privée, bailleur, ONG…
Ce master, faisant suite au DESS existant depuis 1995, a un taux d'insertion, à l'obtention du diplôme, de 80 à 95% selon les promotions, soit dans les terrains même d'apprentissage, de professionnalisation ou stage, soit dans le réseau des partenaires.
Compétences visées
Le master repose sur la démarche pédagogique suivante :
- cours, séminaires, conférences en France et à l'étranger (Villes et établissements supérieurs partenaires du master).
- Stage long en alternance, apprentissage ou contrat de professionnalisation: La continuité du Master depuis 1995 lui a permis de se fidéliser un réseau de partenaires qui accueillent chaque année, soit en stage, apprentissage ou professionnalisation, les étudiants de la spécialité: Les collectivités locales, Pact Arim, ISTED, Cités Unies, OPAC, le Forum Européen de la Sécurité Urbaine, l’URBACT- service relations internationales, conseil régional et conseils généraux, des agences urbaines, le MAE, la CDC, la SNCF, la RATP,…
- Ateliers sur sites à partir de conventions avec des collectivités locales : Chaque année, la spécialité bénéficie de conventions avec des collectivités territoriales de l’Ile de France. Les étudiants, répartis en groupes, sont tenus de répondre à des commandes réelles avec restitution des travaux aux équipes municipales (techniciens et élus).
- Un séjour d'étude dans un pays partenaire
- Les étudiants bénéficient également des séminaires en partenariat avec des organismes et agences européennes (Marseille, Bruxelles,...) Ils participent également à des colloques concernés par une problématique du master.
Ainsi, à l’issue de la formation, ils sont capables:
- en terme d’analyse territoriale : à partir de données existantes ou collectées dans les différents champs (politique, économique, social, culturel, environnemental, d’aménagement, d’urbanisme, juridique, organisationnel,…), et à partir des ressources et des potentialités…., d’étayer une problématique territoriale, d’établir des scénarii prospectifs et de formuler des préconisations stratégiques et opérationnelles, dans une pleine connaissance des processus décisionnels et des enjeux ;
- en terme de projets, ils participent à la conception et à la mise en œuvre d’une stratégie globale de développement, de dynamisation d’un territoire et à l’émergence d’une gouvernance urbaine intégrée.
Ils sont capables, à partir d’un diagnostic partagé, de définir des objectifs, de dimensionner et d’organiser les actions à mener, de mobiliser et d’articuler les ressources financières, de composer une instance de pilotage et une équipe de réalisation, de définir les modalités d’un travail en commun et d’évaluation des résultats.
- D’une manière générale, ils acquièrent de solides compétences en matière d’animation, de conduite de réunion, de négociation, de concertation, de médiation, de «pilotage d’interfaces », voire de gestion de conflits, mais aussi en terme de communication et de production de synthèses écrites et orales.
- En outre, leur formation théorique leur permet, une analyse des problématiques urbaines en France et dans les pays euro-méditerranéens et une compréhension des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle les conduit également à une bonne connaissance des institutions et de leur organisation politico-administrative, ainsi que des logiques d’acteurs (économiques et sociaux) .Elle leur permet également
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d’appréhender les cadres et les modes de production des politiques publiques et des différents dispositifs liés au développement urbain, ainsi que la maîtrise des environnements réglementaires, juridiques et financiers nationaux et européens.
1. L'acquisition des connaissances :
- appréhension et analyse des phénomènes urbains dans leur complexité, leur singularité et leurs multiples dimensions (économique, sociale, foncière, politique, interculturelle etc.)
- Maîtrise des cadres cognitifs et normatifs relatifs aux questions sociales (pauvreté, accès au logement, à l'emploi, mobilité etc.)
- connaissance des acteurs et des dispositifs
2. L'acquisition des méthodes et outils de mise en œuvre des projets :
- comparaison et regards croisés dans l'espace euro-méditerranéen ;
- compétences stratégiques sur le diagnostic; sur le jeu des acteurs ;
- connaissances de l'environnement juridique et administratif des collectivités territoriales et des institutions nationales et européennes ;
- compétences sur la conduite et l'évaluation du projet territorial.
Modalités d'admission
L'accès au master2, spécialité «Politiques urbaines intégrées dans l'espace euro-méditerranéen» est ouvert, après sélection sur dossier puis entretien:
- aux étudiants de l'UMLV ayant validé leur M1 en «Aménagement, Urbanisme et transport»;
- En entrée directe aux étudiants en aménagement et urbanisme, architecture, géographie, sciences politiques, sociologie…
- Il est également accessible aux salariés en formation continue après validation de leurs acquis professionnels et d’expériences. Ils doivent déposer un dossier de candidature spécifique (deux contacts : le responsable de la formation visée et le 01 60 95 70 21).
Les candidats à l'alternance (Formation en apprentissage) doivent rechercher une entreprise dès que leur candidature a été acceptée dans la formation. Le CFA partenaire de l'université, et les responsables du master peuvent les aider dans cette recherche
Cohabilitations
Université Paris 12 Val-de-Marne et Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (spécialités GSU et TEM)
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Equipe pédagogique PUIEEM
Responsable WAELES, Latifa Enseignant- chercheur, Maître de conférence, UMLV
Politiques publiques ; coopération et méthodologie de recherche et du projet
Enseignants pressentis à l’UMLV
Baron Nacima Enseignant- chercheur Démographie
Redor Dominique Enseignant- chercheur Politiques de l’emploi
Ostré Didier Professeur associé Droit des institutions
Moret Fréderic Enseignant- chercheur Histoire de la Ville
Souami Taoufiq Enseignant- chercheur Métiers de l’urbain
Charme Eric Enseignant- chercheur Habitat et modes de vie
Sylvie Jaglin Enseignant- chercheur Services en réseaux
Gilles Jeannot chercheur LATTS Métiers et organisations
Jacques Roy Consultant Montage de projets
Chantal Powney PRAG Anglais
Autres enseignants pressentis
Ratsimba Marc DGA, Mairie de Clichy sous Bois Outils du renouvellement urbain
Gallet Bertrand Directeur Général de Cités unies France
Coopération décentralisée et institutions euro méditerranéennes
David Michel DGA – Emploi-formation-Egalité Ville de Roubaix
Communication du projet.
Culture et lutte contre les discriminations.
Said Victor Architecte -Urbaniste , Chargé de mission, Conseiller auprès du Directeur Général.
Approche comparée des outils de l’aménagement en Europe et en Méditerranée
Institut d'Aménagement et d'Urbanisme - Ile-de-France – IAU
Rey Henri Directeur de recherche, Fondation Nationale des sciences politiques, FNSP/Sciences Po
Démocratie et participation
Sapoval Yves-Laurent Directeur de projet Ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire
Politique de la Ville et développement durable urbain en méditerranée
Chabrillat Pascale D.G, Service des affaires européennes et internationales ; Conseillère développement international Méditerranée, Caisse des dépôts et consignations
Développement durable urbain en Méditerranée
Dewenden Catherine Directrice de recherche au CNRS Politiques européennes de l’immigration
Barbato raffaelle Project Officer, URBACT Réseaux de ville et coopération
Leterme Philippe Directeur de l’Urbanisme et du développement durable à la ville de Meaux
Renouvellement urbain durable et projet de Ville
Achour Mohamed Architecte-Urbaniste, Ecole Nationale d’architecture, Maroc
Conduite du projet urbain en Méditerranée
Guékière laurent Représentant auprès de l’UE de l’union sociale pour l’Habitat
Politiques européennes de l’habitat
Delareux Philippe Consultant en management public Commande publique
Lluna Damien Commission européenne Finances européennes
Hall Stéphane Université de Birmingham Politiques urbaines en Europe
Guigou Jean-Louis Délégué Général de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen
Prospectives du développement urbain en méditerranée
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Spécialité PUIEM: enseignements du 1er semestre (MS3)
UE1. Dynamiques territoriales et enjeux stratégiques du renouvellement des villes euro-méditerranéennes (6 ECTS)
* Cadre de l’aménagement urbain et stratégies de renouvellement du territoire - Politiques de peuplement et habitat; - Étalement urbain, densité et mobilités.
* Dynamiques urbaines et mixités des territoires - Attractivité et cohésion sociale; - Rapports entre la ville et son environnement.
* Enjeux sociétaux contemporains du renouvellement urbain - Gouvernance et société civile - Nouvelles formes et pratiques de l’action locale et de ses services.
UE2. Politiques européennes et coopération régionale et décentralisée (6 ECTS)
* Cadre institutionnel des politiques urbaines en Europe et en méditerranée : - Les institutions: nature et rôle; - Politiques structurelles: normes, méthodes et impacts.
* Les acteurs du renouvellement urbain: - Acteurs publics et privés; - Réseaux d’échanges de savoirs et d’expériences -Place et rôle des bailleurs internationaux.
* Organisations et innovation: - Les nouvelles compétences; - Les nouveaux métiers des politiques urbaines.
UE3. Projets de territoire et cohésion sociale: Stratégies et méthodes (10 ECTS)
*Processus de décision et échelles d’intervention: -Implication des habitants et de la société civile; -Les nouvelles technologies au service du renouvellement urbain.
* Montage et conduite de projets: - Méthodologie du diagnostic territorial et de l’évaluation; - Management du projet et des partenariats
* Les outils de la conduite de projet: - La commande publique; - Procédures contractuelles, maîtrise d’œuvre et maîtrise d’ouvrage; - Enjeux et systèmes de communication
UE4. Ateliers sur sites (8 ECTS)
* Ces ateliers seront conduits sous la responsabilité d’un enseignant de l’université et d’un correspondant territorial. Ils portent sur une commande par convention d’une collectivité territoriale. Chaque atelier fait l’objet d’un rapport intermédiaire soumis à un jury et d’un rapport final restitué devant le conseil municipal.
Volume horaire global pour un étudiant au MS2 : 300 heures.
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Spécialité PUIEM: enseignements du 2ème semestre (MS4)
UE5. Séminaires thématiques d’approfondissement (8 ECTS)
* Ces séminaires favoriseront le croisement d’expertises et d’expériences euroméditerranéennes et porteront sur des thématiques majeures entre autres: - Défis énergétique et climatique et services; - Politiques de l’emploi et de formation - insertion par l’économique et entreprenariat; - Planification urbaine, gestion foncière et réduction de l’étalement urbain des villes méditerranéenne. - La coopération décentralisée: Outils de développement partagé dans le bassin méditerranéen.
UE6. Stage/Apprentissage; Séminaires méthodologiques – Production du mémoire (20 ECTS)
UE7. Optionnelles (2 ECTS)
Préparation au concours ou Langue vivante (Anglais)
Volume horaire global pour un étudiant au MS4: 178 heures.
Partenariats de la spécialité en ce qui concerne :
- les ateliers : Le master bénéficie de l’appui des collectivités territoriales de l’Ile de France dans le cadre de
conventions. Pour l’année 2009-2010, ces conventions concernent quatre villes: Meaux, Sevran, Clichy sous Bois et Bondy
- les stages : La continuité du Master depuis 1995 lui a permis de se fidéliser un réseaux de partenaires qui accueillent chaque année, soit en stage soit en apprentissage les étudiants de la spécialité, notamment : Les collectivités locales, Pact Arim, ISTED, Cités Unies, OPAC, Le forum européen de la sécurité urbaine, l’URBACT- service relations internationaux, conseil régional et conseils généraux, euméditerranéenne, des agences urbaines, MAE, la CDC, la SNCF, la RATP,…
- les universités étrangères : l’Ecole Nationale d’Architecture, Rabat, Maroc ; Institut National d’Aménagement et d’Urbanisme, Rabat, Maroc ; Université Mentouri Constantine, Algérie ; Université Libre de Bruxelles, Belgique ; Ecole Polytechnique de Milan, Italie.
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Master 2 : spécialité TRANSPORT ET MOBILITES (TM)
L'orientation de la spécialité est à la fois professionnelle et de recherche. La majorité des étudiants trouvent un emploi à la sortie de la spécialité, souvent dans la continuité de leur stage (formation par la recherche). Mais plusieurs continuent leurs études jusqu'au doctorat et se destinent aux métiers de la recherche et de l'enseignement supérieur (formation par la recherche).
La spécialité Transport du master est l'héritière d'un DEA de Transport créé en 1982 (et commun à l'université de Paris 12 et à l'École nationale des ponts et chausses, selon les dénominations alors en cours). L'association des étudiants du master (Transponts) a récemment mis à jour l'annuaire des anciens élèves : ils sont quelque 550, répartis dans le monde entier, et occupant des positions professionnelles en harmonie avec le niveau et le domaine de leur formation.
La spécialité Transport du master Urbanisme, aménagement et transports est commune à trois établissements d'enseignement supérieur :
l'université de Paris Est Créteil
l'université de Paris Est Marne la Vallée
l'École des Ponts - Paris Tech
Elle bénéficie aussi d'un fort engagement pédagogique de l'Institut de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS). Ces quatre institutions sont membres du PRES Université Paris Est.
Les enseignements de la spécialité Transport du master se répartissent (par journées complètes) entre les sites de la Cité Descartes et du Campus de Créteil (Institut d'Urbanisme de Paris). Les effectifs sont de l'ordre de 35 à 40 étudiants par promotion.
Compétences visées
La plupart des étudiants font leur stage de recherche dans un service d'études (opérateur de transport, grande collectivité territoriale), un bureau d'études ou un laboratoire de recherche. Ils sont ainsi aptes à analyser un système complexe. Dans les stages en milieu professionnel, il s'agit souvent de porter un diagnostic sur la situation et de formuler des propositions pour l'améliorer. Dans les stages en milieu de recherche, l'accent est davantage mis sur l'approche de questions nouvelles et la validation d'hypothèses inédites.
Dans la suite de leur carrière, les anciens étudiants peuvent soit demeurer dans des fonctions de recherche et d'étude, soit s'orienter vers des responsabilités plus opérationnelles ou de gestion et de direction.
Objectifs
L'activité de transport se caractérise à la fois par son extrême diversité et par son intersection avec toutes les autres sphères de la vie économique et sociale, à toutes les échelles du territoire. Le champ couvert comprend aussi bien les déplacements de personnes (de la marche à pied au transport aérien intercontinental) que de marchandises (des transports de colis par les coursiers urbains au transport maritime de pétrole brut ou de conteneurs).
Les débouchés d'une formation supérieure en transport reflètent cette diversité : recherche (dans des organismes scientifiques, des universités, des entreprises), enseignement initial et professionnel à divers niveaux, conseil dans des bureaux d'études, exploitation des transports (dans des entreprises de transport de
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personnes ou de marchandises ou dans des fonctions logistiques), planification et administration dans des collectivités publiques, des organisations internationales ou des ONG, etc.
Aspect professionnalisant de la formation
Une part du corps professoral est composée de professionnels en exercice (dans des bureaux d'études ou des entreprises de transport).
Tous les étudiants effectuent un stage de recherche dans le monde professionnel (entreprise, collectivité publique, bureau d'études, laboratoire). Le stage se déroule généralement de mars à septembre, soit sur une durée de 6 mois.
Environnement de Recherche
Le corps enseignant appartient pour sa majorité à des laboratoires de recherche : Lab'Urba, LVMT, LATTS, SPLOTT, GRETIA ( ces deux derniers étant des laboratoires de l’INRETS).
Ces laboratoires offrent des possibilités d'accueil en stage de master et d’encadrement de doctorants.
Accords Internationaux
Le master n'a pas, comme tel, d'accords internationaux particuliers. Ceux-ci sont le fait des établissements, et ils sont nombreux. Par exemple, l'École polytechnique fédérale de Lausanne assure un module de la spécialité Transport aux termes d'un accord avec l'École des ponts et chaussées.
De même, l'Université de Paris Est Créteil développe la coopération avec l'Université de Nankin à travers le Centre franco-chinois Ville & Territoire. Plusieurs thèses de doctorat sont en cours dans ce cadre.
Organisation de la formation et parcours possibles
La spécialité Transport se déroule entièrement en deuxième année M2 du master. Elle ne comprend pas de parcours spécialisé. Au contraire, l'emploi du temps est organisé de manière à laisser aux étudiants le choix le plus large possible. Certains choisissent un enseignement diversifié pour acquérir une connaissance générale du domaine des transports, d'autres préfèrent concentrer leurs apprentissage dans un champ plus précis (transport urbain, logistique, etc.).
Outre le séminaire transversal d'initiation à la recherche, les modules proposés sont regroupés en 5 ensembles thématiques :
Mobilité et transport dans les espaces métropolitains
Fret et territoire
Économie et évaluation de projets
Transport et développement durable
Modélisation et ingénierie des systèmes de transport
Plusieurs parcours spécialisés sont en outre proposés :
Transports urbains et régionaux
Fret et logistique
Transports ferroviaires et guidés
Sécurité des systèmes de transport
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Modalités d'admission en Formation Initiale et Formation Continue
Les dossiers de candidature, en provenance du monde entier, sont d'abord examinés quant à la conformité des diplômes, la maîtrise de la langue française attestée par le DECF (niveau B2 au minimum), l'orientation conforme au contenu du master.
Après ce premier tri, les admissions s'appuient sur un test écrit (vérifiant des capacités de logique et de compréhension) suivi d'un entretien en face à face. Pour les étudiants résidant hors de France, un entretien est organisé par les services de coopération culturelle de l'ambassade.
Il n'y a pas d'exigence particulière relative à la discipline de formation initiale (économie, géographie, urbanisme, sciences politiques, ingénierie, etc.), l'étude du domaine du transport pouvant faire appel à ces diverses disciplines. La diversité du corps étudiant est une ressource du master.
Les candidats à une formation continue sont examinés comme les autres et selon les mêmes critères.
Equipe pédagogique TM
NOM, Prénom Statut Spécialités
Responsable(s)
J.LATERRASSE
M.SAVY
Professeur UPEMLV
Professeur UPEC
Analyse systémique-Ingénierie
Economie, logistique
Enseignants pressentis titulaires à l’UMLV
J.LATERRASSE
N.BARON
Professeur
Professeur
Anal.syst., ingénierie
Géographie, Tourisme
Autres enseignants pressentis
M.SAVY
J.P.ORFEUIL
J.F.DOULET
V.STRANSKY
G.FABUREL
S.GUELTON
J.DUBOIS MAURY
F.LEURENT
F.L.PERRET
S.COHEN
E.GOUVERNAL
A.SAUVANT
P.HAMELIN
R.DARBERA
N.BOURGIS
A.E.GUEGUEN
D.FlEURY
P.AKNIN
P.NIERAT
N.COULOMBEL
Professeur UPEC
Professeur UPEC
MCF UPEC
MCF UPEC
MCF UPEC
MCF UPEC
Professseur UPEC
Professeur ENPC
Professeur EPFL Lausanne
Directeur de Recherche INRETS
Directeur de Recherche INRETS
Ingénieur économiste ENPC, RFF
Directeur de Recherche INRETS
Ingénieur économiste CNRS
Chef de département Systra
Chargée de mission RATP
Directeur de Recherche INRETS
Directeur de Recherche INRETS
Chargé de Recherche INRETS
Chargé de Recherche ENPC
Economie, logistique
Socio-économie
Géographie, aménagement
Aménagement
Environnement
Economie territoriale
Droit
Planification,rech.opération.
Concept. et exploit. des S.T.
Ingénierie du trafic
Transport de marchandises
Economie du Transport
Sociologie du travail
Evaluation de projet
Economie appliquée
Exploitation des TC
Sécurité des S.T.
Transports ferroviaires
Fret et logistique
Economie spatiale
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Programme pédagogique de la spécialité Transport et mobilités
1er semestre (MS3)
UE Intitulé ECTS Heures
MS3-TM24 Séminaire « Méthodes 1 » 3 30
huit ou neuf UE à choisir parmi les suivantes (n°TM1 à TM23) pour un total à valider de 27 ECTS
MS3-TM1 Transport et Aménagement 6 42
MS3-TM2 Mobilité 3 21
MS3-TM3 Mobilité du loisir et du tourisme 3 21
MS3-TM4 Transport collectifs urbains 3 21
MS3-TM5 Règlementation et Transports 3 21
MS3-TM6 Système de transport de marchandises 3 21
MS3-TM7 Dynamique du transport de marchandises 3 21
MS3-TM8 Transport maritime, fluviale et aérien 3 21
MS3-TM9 Transport en Europe 3 21
MS3-TM10 Economie et politique des transports 3 21
MS3-TM11 Economie appliquée des transports 3 21
MS3-TM12 Infrastructures et économie territoriale 3 21
MS3-TM13 Evaluation des projets 3 21
MS3-TM14 Civiliser l’automobile 3 21
MS3-TM15 Transport et conflits d’environnement 3 21
MS3-TM16 Transport, environnement et développement durable 3 21
MS3-TM17 Conception et exploitation des systèmes de transport 3 21
MS3-TM18 Ingénierie du trafic (1) 3 21
MS3-TM19 Ingénierie du trafic (2) 3 21
MS3-TM20 Modélisation de la demande 3 21
MS3-TM21 Condition de travail dans les transports 3 21
MS3-TM22 Le transport dans les grandes métropoles mondiales 3 21
MS3-TM23 Politiques, lois et institutions du transport 3 21
2ème semestre (MS4)
UE intitulé ECTS Heures
MS4-TM29 Séminaire « Méthodes 2 » 5 50
MS4-TM30 Mémoire et stage 20
Parcours spécialisés: une UE à choisir parmi TM25 à TM28 (5 ECTS à valider)
MS4-TM25 Transports urbains et régionaux 5 60
MS4-TM26 Transports ferroviaires et guidés 5 60
MS4-TM27 Sécurité et exploitation des systèmes de transport 5 60
MS4-TM28 Fret et logistique 5 60
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Master 2 : spécialité OPERATEURS ET MANAGERS URBAINS (OMU)
OPÉRATEURS et MANAGERS URBAINS : Urbaniste conseil, chef de projet, consultant, chargé d’études, coordinateur d’opérations, chargé de mission, manager urbain, programmiste, designer stratégique……
Une finalité et un état d’esprit
La spécialité Opérateurs et Managers Urbains accueille des étudiants aux cursus diversifiés (sciences humaines et sciences sociales, écoles de commerce et de gestion, architecture et urbanisme, sciences politiques…). Ainsi, l’objectif des étudiants est de compléter leur formation initiale par une professionnalisation dans le champ urbain.
Cette spécialité revendique sa très forte orientation professionnelle par ses approches transverses nécessaires au déploiement de toute intervention opérationnelle et par le métissage du pool enseignant articulant professionnels, chercheurs, manageurs, décideurs, élus…
Approches transverses qui ont clairement l’ambition de couvrir :
- le champ de la stratégie, de la prospective et de l’innovation,
- les démarches de management, de gestion de projet et de pilotage du changement,
- les domaines clefs et méthodes du co-design urbain et de la programmation urbaine,
- les dispositifs de gouvernance et de gestion des jeux d’acteurs
- et enfin l’ensemble des contraintes et compétences juridiques, techniques, financières et de gestion : autres déterminants et pré-requis fondamentaux du « principe de réalité » dans l’action quotidienne.
Une formation professionnalisante qui ouvre à l’ensemble des métiers de la maîtrise d’ouvrage et de l’assistance à maîtrise d’ouvrage : services de l’État, collectivités locales, conseil généraux, Régions, structures intercommunales, opérateurs publics et para-publics, établissements publics, grandes institutions, secteur associatif, sociétés mixtes d’aménagement, grands groupes privés d’aménagement…
Une formation professionnalisante qui ouvre également à l’ensemble des métiers de la maîtrise d’œuvre dans les multiples « univers » de la ville, de la gestion urbaine et des services urbains : grands groupes privés, secteur associatif, grands services publics, bureaux d’études, cabinets conseils, sociétés mixtes d’aménagement, sociétés d’urbanisme commercial…
L’organisation de la formation répond structurellement à cette nécessité des approches transverses par une organisation de travail fondée sur une formation dense aux modalités diversifiées : cours, TD, ateliers professionnels, visites d’opérations et voyages d’études, conférences de professionnels, 3 mois minimum de stage, mémoire de fin d’étude.
Une formation professionnalisante exigeante qui attend donc des étudiants motivés, volontaires et conscients des investissements demandés.
Une orientation « pro et recherche »
La spécialité Opérateurs et Managers Urbains entend enfin rester articulée aux activités de recherche qui fondent sa rigueur et sa déontologie et favoriser l’émergence de vocations de chercheurs quand des profils de ce type se révéleront dans la spécialité. N’oublions pas que la filière recherche est également une voie de professionnalisation en contribuant à développer les compétences nécessaires aux « métiers » de la stratégie, de la prospective et de l’innovation.
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Equipe pédagogique de la spécialité Opérateurs et managers urbains
Nom Prénom Statut spécialités
Responsable Jarreau Philippe Maître de conférences Management
Enseignants titulaires UMLV
Arab Nadia
Benchendikh François
Chapuis, Jean Yves
Masboungi Ariella
Vivant Elsa
Maître de conférences
Maître de conférences
Professionnel associé
Professionnel associé
Maître de conférences
Sociologue Urbaniste
Juriste
Consultant - Vice Président de Rennes Métropole
Architecte Urbaniste en chef de l’Etat
Urbaniste
Autres enseignants
Bringand Flore
Engelhard Anne Laure
Idt Joel
Chargé de cours
Chargé de cours
Chargé de cours
Architecte urbaniste
Senior Partner cabinet conseil
ingénieur et docteur en aménagement
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OPÉRATEURS et MANAGERS URBAINS : Enseignements du 1er semestre (MS3)
UE Matières (enseignant)
Descriptif
MS3-OMU1 Montages & outils opérationnels (10 ECTS, 83h.)
- Montage et pilotage d’opérations d’urbanisme (J.Idt)
L’objectif est non seulement de connaître les différentes procédures et outils à utiliser et à gérer, mais surtout de comprendre comment ces outils sont utilisés concrètement par les acteurs dans leurs activités de montage et de pilotage d’opérations. Les processus d'élaboration des bilans financiers des opérations d’aménagement seront également analysés
- Montage contractuel de l’action urbaine (F.Benchendikh)
Cet enseignement a vocation à présenter les principaux contrats complexes (bail emphytéotique administratif, vente en l’état futur d’achèvement, concession d’aménagement…) que peuvent utiliser les collectivités publiques dans le cadre de la réalisation d’une opération d’aménagement ou d’un équipement immobilier. L’objectif de cet enseignement est notamment de mettre en perspective les avantages et les inconvénients (juridique, financier, politique, foncier…) pour la sphère publique mais également pour la sphère privé de recours à ces différents contrats.
- Outils opérationnels et formes urbaines (F.Bringand)
Cet enseignement vise à former les étudiants aux outils mobilisés par les opérateurs publics et privés dans l’élaboration des programmes et le montage de projet : notions d’unités de surface et calcul d’échelles -notion et calcul de SHON, notion de SHOB/ SDO/ SU, rendement COS, prospect, autres contraintes spatiales propres aux documents d’urbanisme……
MS3-OMU2 Expertise & Méthodes (10 ECTS, 83h.)
- Méthodes de l’expertise et de l’évaluation stratégique (Ph.Jarreau)
Cours volontairement tourné vers l’opérationnel et la maîtrise des techniques, méthodologies et modes de management. Présentation détaillée et apprentissage des méthodologies dites « exploratoires » couvrant les champs allant de l’entretien semi directif à l’audit stratégique et des méthodologies dites de « vérification » enquêtes quali-quanti, groupe d’émergence, groupe de créativité, copy testing etc
- Stratégies et méthodes de la communication en urbanisme/ aménagement (A.L. Engelhard)
Il n’y a pas aujourd’hui de « savoir faire sans faire savoir », de projet sans discours, d’engagement d’une action sans la nécessité de l’expliquer et d’en favoriser l’appropriation. La communication en urbanisme apparaît comme un des axes majeurs de la stratégie de toute intervention et révèle alors les multiples apports méthodologiques qui la constituent. Ce cours entend livrer les éléments essentiels de maîtrise de ce secteur clef.
Méthodes de la coopération et de la négociation dans les projets d’aménagement
Activité professionnelle spécifique et action collective, le projet d’aménagement constitue un contexte d’action dont il faut comprendre les caractéristiques (temporalités, indétermination, contingence, risques…). Son élaboration et sa mise en œuvre imposent également une bonne connaissance des instruments de la coopération et de la négociation.
MS3-OMU3 Atelier (10 ECTS, 100h.)
Atelier OMU (2 groupes)
Atelier professionnel - inscrit depuis l’origine de l’Institut dans tous les projets pédagogiques ayant reçu habilitation. Outil central de la démarche de professionnalisation des étudiants. - Mise en situation des étudiants dans une démarche d’intervention réelle de réponse à une commande d’un client public ou privé. - Réponse de l’atelier à une commande d’un client (Communes intercommunalités, institutions, entreprises) - Cette commande respecte les formes d’un Appel d’Offre restreint et se finalise dans un contrat liant le client (Maître d’Ouvrage - MOA) à l’Atelier (Maître d’œuvre - MOE)
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OPÉRATEURS et MANAGERS URBAINS : Enseignements du 2ème semestre (MS4)
UE Matières (enseignant)
Descriptif
MS4-OMU4 Commande & client (8 ECTS, 80h.)
- Accès à la commande : répondre à un appel d’offre (Ph.Jarreau)
Cours proposant une immersion professionnelle réelle sans aucun effet de simulation puisqu’il s’agit de répondre à un AO dans des conditions strictement conformes à l’activité professionnelle. Occasion de se frotter en « vrai » à une partie clef de l’activité professionnelle : l’accès à la commande. Occasion, grandeur nature de vérifier également pour l’étudiant son potentiel méthodologique, ses qualités d’analyses, ses moyens d’expression orale et sa maîtrise rédactionnelle.
- Conférences sur les évolutions de la Maîtrise d’Ouvrage Urbaine (J.Y.Chapuis)
Ce cours conçu comme un séminaire professionnel, traitera les grandes thématique actuelles: maîtrise d’ouvrage urbaine et opérateurs privés ; maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre ; maîtrise d’ouvrage urbaine et stratégie foncière et opérationnelle ; maîtrise d’ouvrage urbaine et rayonnement des agglomérations ; maîtrise d’ouvrage urbaine et formes urbaines ; le management des grands territoires ; maîtrise d’ouvrage urbaine et habitants. Ce séminaire s’appuie sur l’intervention de professionnels, élus, responsables de SEM, responsables de collectivités locales… et sur des cas concrets de maîtrise d’ouvrage urbaine rencontrées dans les contextes de différentes agglomérations (Rennes, Rouen, Paris, Lyon, Marseille…).
- Projets urbains: études de cas (A.Masboungi)
A partir d’un choix raisonné de projets urbains emblématiques et représentatifs des nouveaux enjeux urbains 4 études de cas seront présentées aux étudiants (visites des sites et rencontres des personnes ressources)
MS4-OMU5 Anticipation & management (8 ECTS, 60h.)
- Management de projet et conduite du changement (Ph.Jarreau)
Cours offrant regard, pratique et acquisition de méthodes sur un des domaines de pointe du management contemporain : la gestion de projet, le management de projet et enfin les techniques de conduites du changement. En effet dans le monde d’aujourd’hui rien ne peut se faire si tout projet n’est pas « partagé et approprié ».
- Innovation urbaine (N.Arab)
L’innovation est devenue une condition du développement urbain durable. Contrairement aux idées courantes, l’innovation n’est pas une simple affaire de créativité ou de génie individuel. Elle suppose au contraire une approche spécifique des savoirs, de la conception et du management de projet. Cet enseignement permet aux étudiants de maîtriser les instruments nécessaires à la compréhension des processus d’innovation, à l’élaboration et au management de projets urbains innovants.
MS4-OMU6 Stage & Mémoire (14 ECTS, 30h.)
Stage
- Séminaires de méthode et de suivi (3 groupes) - Mémoire de diplôme OU
Séminaire de suivi des étudiants dans leur démarche de mémoire Rédaction du diplôme par les étudiants
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Master 2 : spécialité STRATEGIES METROPOLITAINES (SM)
Qu’il s’agisse des questions de croissance et de développement, de solidarité et du « vivre ensemble » pour des populations toujours plus diverses sur les plans sociaux, culturels et ethniques, ou encore des problèmes d’environnement, les espaces urbains et principalement les métropoles apparaissent aujourd’hui comme l’un des territoires où se jouent les grands défis et enjeux des sociétés capitalistes contemporaines.
Pour répondre à ces défis, les métropoles ont besoin de produire des politiques appropriées, de construire des infrastructures et des équipements, d’élaborer des stratégies et de les mettre en œuvre. Elles sont amenées à le faire dans des contextes variés mais qui ont aujourd’hui une spécificité nouvelle, celle de recourir à des logiques d’action complexe et multi-scalaire (du local au global) et à des mises en relation d’acteurs correspondantes.
La spécialité « Stratégies Métropolitaines » vise à l’analyse de la situation de ces espaces et des réponses données par leurs acteurs aux défis économiques et aux enjeux sociétaux auxquels ils sont confrontés. Elle a aussi pour objectif d’offrir un apprentissage à la compréhension des jeux d’acteurs et à l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies et de politiques de développement.
La réalisation de tels objectifs ne peut être menée à bien que dans une perspective comparée et pluri-thématique. C’est pourquoi la spécialité « Stratégies Métropolitaines » se présente comme résolument tournée vers l’international, européen bien sûr, mais aussi vers d’autres continents où les problématiques des métropoles sont également présentes dans des configurations originales. Elle s’intéresse à tous les secteurs de politiques publiques (transport, logement, action sociale, environnement, etc.) dans la mesure où leur traitement concerne les relations entre les échelles (du quartier à la métropole, de la métropole au monde). Il s’agit d’une formation dense qui demande un investissement important de la part des étudiants.
Spécialité Pro et Recherche. Cette spécialité a une orientation professionnelle mais elle ouvre aussi à la recherche. Un parcours recherche est proposée dans cette spécialité selon des modalités propres à l’ensemble du Master.
Débouchés professionnels. Ils concernent principalement les métiers de l’étude :
- dans les collectivités locales et les structures qui en dépendent: agences de développement, agences d’urbanisme, comités d’expansion et bien entendu les services en charge du développement et de l’aménagement des collectivités locales (intercommunalités, communes, conseils généraux ou régionaux…);
- dans les cellules stratégiques ou de développement des chambres consulaires et principalement des chambres de commerce, mais aussi dans les services de développement des grandes entreprises ;
- en troisième lieu, dans les bureaux d’études privés positionnés sur le conseil en matière de développement, d’aménagement et de stratégies territoriales.
Organisation de la spécialité. La spécialité Stratégies Métropolitaines est organisée en deux semestres. Le premier est principalement consacré aux enjeux et questions posés par la métropolisation et le second se penche sur les outils, les actions et les politiques réalisés pour y répondre. Chaque semestre se décompose en UE, elles-mêmes composées (sauf exceptions) de plusieurs matières prises en charge par différents enseignants. Le cursus alterne volontairement différentes approches pédagogiques : cours, atelier, TD, stage, mémoire, voyage d’études, cycle d’échanges avec des professionnels.
L’atelier professionnel. Un atelier répondant à une commande du milieu professionnel permet une mise en application des différents apprentissages par les étudiants. Il donne lieu à un rendu final (oral et écrit) auprès
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des commanditaires. Encadré par une équipe mixte intégrée dans la spécialité (professionnel et enseignant), il constitue un outil central de la démarche de professionnalisation des étudiants.
Le stage. La réalisation d’un stage de trois mois minimum est indispensable. Le choix du thème et de l’organisme doit être validé par les enseignants. Le stage est l’occasion d’un premier contact avec le milieu professionnel, d’une connaissance pratique du travail d’un organisme ainsi que d’une application, sur un thème spécifique, des apprentissages réalisés.
Le mémoire. Deux types de mémoire peuvent être réalisés dans le cadre de la spécialité. Un mémoire professionnel et un mémoire de recherche. Le mémoire professionnel est un document court (maximum 50 pages) qui vise à répondre à une question que se pose le milieu professionnel et qui doit donner lieu à un travail problématisé et empirique. Le mémoire de recherche, de portée plus théorique peut prendre diverses formes en fonction du sujet et de l’encadrement pédagogique.
Le voyage d’études. Un voyage d’étude est réalisé chaque année, de préférence dans une métropole européenne, lors du second semestre. Il a vocation à décrypter les activités stratégiques d’une métropole par la rencontre avec les milieux professionnels en charge de ces activités et par des visites de terrain (opérations structurantes, projets métropolitains en cours…). Il est préparé en amont par les étudiants avec l’appui de l’équipe pédagogique de la spécialité, et encadré par des enseignants de la spécialité.
Contrôle des connaissances. En règle générale, chaque UE donnera lieu à un contrôle des connaissances qui pourra prendre deux formes : un contrôle continu et un examen final. Le contenu spécifique de ces contrôles dépend de chaque UE.
Pré-requis. La spécialité accueille des étudiants dont les cursus sont diversifiés. Toutefois compte tenu des objectifs et du contenu pédagogique de la spécialité « Stratégies Métropolitaines », il est fortement recommandé de posséder les connaissances qui sont notamment dispensées dans les enseignements suivants du M1 :
- MS1-F3. Action publique et territoires
- MS2-F2. Economie régionale et développement urbain
- MS2-F3. La planification territoriale en France et en Europe.
- MS2-T3. Métropolisation et dynamique des territoires
Equipe pédagogique de la spécialité Stratégies métropolitaines
Nom Prénom Statut Discipline
Co-responsables
Guigou Brigitte
Korsu Emre
Professeure associée temporaire
Maître de conférence – chercheur au LVMT
Sociologie - Urbanisme
Urbanisme
Equipe pédagogique
Benchendikh François
Chapuis Jean-Yves
Maître de conférence – chercheur au Lab’Urba
Professeur associé temporaire
Droit – Urbanisme
Architecture, Urbanisme
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Delaplace Marie
Halbert Ludovic
Jaglin Sylvy
Lefevre Christian
Monnet Jérome
Rousseau Marie-Paule
Wenglenski Sandrine
Professeure – chercheuse au Lab’Urba
Chercheur au LATTS
Professeure - chercheuse au LATTS
Professeur – chercheur au LATTS
Professeur – chercheur au Lab’Urba
Maître de conférence – chercheuse au Lab’Urba
Maître de conférence – chercheuse au LVMT
Economie géographique
Géographie économique
Géographie urbaine
Sciences Politiques - Urbanisme
Géographie, Urbanisme
Economie, Urbanisme
Urbanisme
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STRATEGIES METROPOLITAINES. Enseignements du premier semestre : enjeux et questions
MS3-SM1, 5 ECTS, 50 heures
Enjeux sociaux et territoires vécus des métropoles
Enseignant référent : B. Guigou
Ouvertes à la mondialisation, productrices de richesses, les métropoles sont aussi profondément divisées socialement. Elles sont le lieu d’expression de problèmes sociaux qui prennent des formes sociales et territoriales inédites. Parallèlement, la métropolisation implique un bouleversement des horizons quotidiens des citadins. Dans les sociétés métropolitaines complexes et mouvantes, le sentiment d’appartenance est d’autant plus problématique que les lieux d’exercice de la citoyenneté ne coïncident pas avec les territoires d’organisation des mobilités, du travail, de la consommation ou des loisirs. Cette UE se compose de deux enseignements qui traitent de ce double problématique : - « Enjeux sociaux des métropoles » cherche à donner des clés d’analyse quantitatives et qualitatives sur les
problèmes sociaux des métropoles : précarisation et pauvreté, inégalités et ségrégation socio-spatiale, immigration et multiculturalisme, sentiment d’insécurité et violence. Le cours s’appuiera sur des études comparatives et sur des études locales, parfois à des échelles d’analyse fines.
- « Territoires vécus des citadins » vise à décrire les stratégies que les citadins déploient pour produire ou trouver dans la métropole leur habitat entendu au sens large. L’enjeu est de comprendre dans quelles conditions les urbanistes et les autorités urbaines pourraient en tenir compte dans leurs projets.
MS3-SM2, 6 ECTS, 60 heures
Economie et environnement des métropoles
Enseignant référent : S. Jaglin
Cette UE vise à donner aux étudiants les moyens de penser ensemble les ressorts de la compétitivité des métropoles (tant en termes de créativité que d’infrastructures matérielles) et les questions sociales (polarisations et redistribution) autant qu’environnementales soulevées par la concentration spatiale des forces productives.
Trois cours complémentaires structurent le contenu de l’UE :
- « Politiques infrastructurelles et de services dans les métropoles » analyse les défis contemporains posés par la gestion des infrastructures dans les espaces métropolitains. Les exemples sont pris dans des métropoles du Nord et du Sud et dans différents secteurs (réseaux d’eau et d’assainissement, d’énergie, de télécommunication, de transport…).
- « Stratégies d’acteurs et compétitivité au sein des métropoles » analyse les défis auxquels sont confrontés les pouvoirs publics qui doivent identifier les ressorts de la compétitivité économique et conduire des politiques efficaces pour améliorer ce qui peut l’être et mettre en place des politiques capables de favoriser un partage acceptable des richesses créées dans les métropoles.
- « Transport et coût écologique du fonctionnement métropolitain» analyse le rôle de la métropole dans la production d’externalités environnementales négatives liées aux transports et certaines des politiques publiques mises en œuvre pour combattre ces nuisances, sans nuire à l’efficacité économique de la ville, voire, dans certains cas, en l’améliorant.
MS3-SM3, 5 ECTS, 50 heures
Métropoles, institutions, politique
Enseignant référent : François Benchendikh
Les processus de globalisation et de décentralisation en cours amènent à une recomposition de l’action publique locale afin de relever les défis d’un mode de développement permettant de concilier croissance économique, cohésion sociale et qualité environnementale d’une part, intégration de la diversité socio-culturelle et démocratie d’autre part. L’objet de ce cours est d’analyser les enjeux de ces
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défis sur les métropoles à travers une présentation des théories qui se sont penchées sur ces questions (re-scaling, coalitions de croissance, régimes politiques urbains, etc.) et des notions afférentes en termes de politiques publiques (gouvernance, articulation d’échelles, intercommunalités, participation, etc.). Au-delà des apports théoriques, le cours offrira des éclairages empiriques soit sur des métropoles particulières en France (Grand Paris, Communautés Urbaines) et à l’étranger (pays du Nord et du Sud), soit sur des politiques publiques spécifiques (équipements culturels et sportifs, planification territoriale, réformes institutionnelles, etc.).
MS3-SM4, 10 ECTS, 90 heures
Atelier professionnel
Enseignant référent : Brigitte Guigou
L’atelier a pour objectif de mettre les étudiants en situation de répondre à une commande du milieu professionnel (agences d’urbanisme ou de développement, collectivités locales, chambres de commerce, services de développement d’entreprises…). Il s’agit d’une activité collective, menée par groupes d’étudiants et encadrée par un enseignant. La commande sera ciblée sur une question précise et localisée tout en étant inscrite dans la thématique de l’élaboration des stratégies métropolitaines, par exemple : diagnostic de territoire, étude prospective, élaboration de propositions pour une stratégie d’adaptation au territoire … L’étude pourra être menée à différentes échelles territoriales (quartier, commune, intercommunalité, territoires de projet, région…) mais elle posera nécessairement la question de l’articulation entres les échelons territoriaux. Le travail fera l’objet d’un rendu final auprès du commanditaire.
MS3-SM5, 4 ECTS, 40 heures
Diagnostic territorial
Enseignant référent : Marie-Paule Rousseau
Le diagnostic territorial, exercice parfois « obligé », est pourtant une phase cruciale à la définition et par la suite à la mise en œuvre d’un projet territorial. Il participe en effet à la fois à une compréhension du territoire et à une mobilisation des acteurs. Cette UE propose aux étudiants deux enseignements : - Le « Séminaire », animé par un enseignant et faisant appel à des « professionnels » du diagnostic
territorial, cherche à présenter la situation du diagnostic dans la démarche de projet, les modalités de mise en œuvre de la démarche du diagnostic et des méthodes d’analyse du territoire (SWOT, méthode participative, évaluation sur la base d’un référentiel…).
- « Diagnostic socio-économique quantitatif » place les étudiants en situation de réaliser le diagnostic territorial d’une métropole française, en comparaison avec des métropoles « concurrents », à partir de données fournies par l’appareil statistique français.
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STRATEGIES METROPOLITAINES. Enseignements du 2d semestre : outils, actions, politiques
MS4-SM6, 5 ECTS, 30 heures
Etude de cas
Enseignant référent : Christian Lefevre
L’étude de cas est conçue comme la réalisation, pour le compte d’une collectivité locale française, d’une expertise de l’action publique conduite par les pouvoirs publics et leurs partenaires publics et privés dans une métropole à l’étranger, ce dans le but d’en tirer des enseignements profitables. Le travail de terrain est accompli lors d’un séjour dans la métropole étudiée. L’objectif est de décrypter les activités stratégiques de la métropole à travers des rencontres avec les milieux professionnels en charge de ces activités. Le travail de terrain fait l’objet d’une préparation en amont par les étudiants sous la direction d’un enseignant. Cette préparation est doublée de séances qui ont vocation à transmettre aux étudiants des savoir-faire professionnels (organiser et animer une réunion, réaliser un entretien professionnel, etc.). Au retour, les étudiants se chargent de la production d’un document restituant les principaux constats et conclusions de l’expertise et la présentent au commanditaire.
MS4-SM7, 5 ECTS, 60 heures
Stratégies, planification et prospective
Enseignant référent : Christian Lefevre
La compétition que se livrent les métropoles entre elles au niveau national, européen et mondial, pousse les villes à élaborer et mettre en œuvre des stratégies globales de développement et pour certaines d’entre elles à participer à des activités de prospective. Le cours vise à présenter ces stratégies et leurs supports (documents de planification, projets stratégiques, etc.). Il insiste sur la grande diversité des stratégies métropolitaines quant à leurs objectifs et valeurs ainsi que leurs modes d’élaboration mais aussi leur mise en oeuvre. Pour ce faire, il s’appuie sur de nombreux exemples français et étrangers en insistant sur la question de l’articulation des échelles métropolitaines et locales dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces stratégies.
MS4-SM8, 5 ECTS, 60 heures
Les métropoles et le monde
Enseignant référent : Emre Korsu
La globalisation est certes un processus qui touche les métropoles, mais il ne s’agit pas que d’un processus subi où les métropoles ne seraient que des réceptacles d’actions et/ou de stratégies produites ailleurs. Le cours vise à présenter le contexte économique, socio-démographique et politique dans lequel les métropoles évoluent au niveau international et les actions qu’elles déploient pour le prendre en compte. Plus précisément il se focalisera sur trois dimensions : les activités internationales des acteurs politiques métropolitains, le rapport des métropoles avec les populations qu’elles attirent de l’étranger dans un contexte de croissance démographique et économique modérée, les effets de la mondialisation du capitalisme sur les économies métropolitaines notamment à travers l’analyse des stratégies des firmes globales et la contribution des revenus de transferts à échelle internationale.
MS4-SM9, 15 ECTS
Stage et mémoire - Enseignants référents : Brigitte Guigou et Emre Korsu
Les caractéristiques du stage et du mémoire sont précisées plus haut dans la présentation de la spécialité.
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Master 2 : spécialité VILLES DURABLES (VD)
La spécialité Villes Durables vise à former des professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement qui maîtrisent les dimensions environnementales de la ville et se situent dans les débats sur le développement durable, voire y contribuent activement.
En effet, le développement durable est devenu une composante majeure des pratiques et des discours sur la ville et sa fabrication. Tous les acteurs de l’urbain s’accordent sur l’idée d’un croisement nécessaire entre les dimensions économique, sociale et environnementale. Toutefois, la traduction concrète de ce principe dans les pratiques, les projets, les réalisations, les études ou les recherches se révèlent complexe. Entreprendre des recherches ou construire des pratiques traitant de la durabilité exige donc la connaissance théorique et historique des savoirs mobilisés autour du développement durable, mais aussi l’apprentissage critique des outils et des savoir-faire techniques qu’il convoque.
La spécialité se propose d’investir ces domaines d’une manière maîtrisée et croisée : environnement et politiques locales, écologie et filières industrielles, techniques urbaines et histoire des sociétés contemporaines, mobilité et changement climatique, risques et planification, etc. La spécialité forme des professionnels du développement urbain durable capables d’approfondir des questions environnementales tout en les situant dans des enjeux urbains, économiques et sociaux plus larges (et à différentes échelles). L’objectif n’est pas de se substituer aux filières de génie urbain, de génie civil ou de sciences de l’environnement, mais de proposer un profil de formation, dont la pluridisciplinarité ne se cantonne pas aux sciences humaines, et qui ne conçoive pas les sciences pour l’ingénieur comme une boîte noire aux limites de laquelle l’aménageur déploierait ses compétences.
Pour ce faire, la spécialité articule deux types d’enseignements.
Le premier type vise à donner des repères et des connaissances sur les domaines traités : historiques, techniques, méthodologiques et opérationnels. La finalité est également d’aider une prise de distance vis-à-vis des solutions avancées pour « faire la ville durable » et mieux cibler dans une démarche opérationnelle les expertises et les démarches pertinentes. Connaître les fondements historiques et théoriques des méthodes ou des techniques proposées permet d’en appréhender au mieux les apports et les limites. Il s’agit aussi de montrer le rôle des espaces urbains, des processus d’urbanisation, des politiques urbaines et d’aménagement dans les problématiques environnementales, ainsi que de donner aux étudiants la culture nécessaire aux échanges et au travail avec les acteurs issus d’autres disciplines (génie urbain, sociologue, sciences de l’environnement, spécialistes des usages, etc.).
Le deuxième type d’enseignement a un caractère plus appliqué. Il allie des apprentissages par la pratique et des mises en situation pour la production d’études, d’évaluations ou encore de projets. Ces enseignements s’appuient sur des cas concrets et réels. Ils associent des intervenants issus du monde opérationnel, en particulier des professionnels travaillant dans et pour des collectivités, auprès d’entreprises de construction et de services urbains, ainsi que des spécialistes exerçant en bureaux d’étude. Au-delà de l’apprentissage pratique, il s’agit de prendre connaissance des différents profils professionnels et des pratiques qui se développent désormais dans le champ de l’urbanisme durable.
Pour compléter cet apprentissage, un voyage d’étude est organisé dans une ville européenne connue pour ses démarches en matière d’environnement et de développement durable (Hanovre, Amsterdam, Delft,…).
Les enseignements sont assurés par une équipe pédagogique constituée de praticiens et d’experts ainsi que de chercheurs contribuant activement aux débats nationaux et internationaux. Sont également invités d’une manière ciblée des professionnels pour approfondir des sujets, faire connaître les métiers du développement durable urbain et renseigner sur l’évolution des parcours professionnels. Ils font partie du réseau constitué au sein du milieu professionnel pour faciliter l’accueil en stage et l’insertion professionnelle.
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Les principaux débouchés se trouvent dans les collectivités territoriales, les bureaux d’études, les opérateurs de services et les institutions dédiées à l’environnement (agences de l’eau, etc.).
Spécialité Pro et Recherche
Equipe pédagogique
NOM, Prénom Statut Spécialités
Responsable Souami, Taoufik Maître de conférences Urbanisme et développement durable
Enseignants titulaires à l’UMLV
Barthel , Pierre-Arnaud
Diab, Youssef
Maître de conférences
Professeur des universités
Projet urbain et développement durable
Environnement et ville
Autres enseignants
Belziti, Daniela Chargé d’étude et de recherche Méthode et dév. durable
Chatzimpiros, Petros, Ingénieur et doctorant Eau et biodiversité
Huet, Cécile Géomaticienne Données urbaines
Garry, Gérald, Chargé de mission au MEEDAT Risques
Kasdi, Ida Consultant sénior Conduite de projet (énergie)
Morisse, Pierre Sociologue, Consultant (ancien directeur de l’environnement)
Politique environnementale
Nessi, Hélène Ingénieur-Sociologue Mobilité, densité
Nibel, Sylviane Ingénieur, directrice d’étude et de recherche
Qualité environnementale
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VILLES DURABLES : enseignements du 1er semestre (MS3)
MS3-VD1, 5 ECTS, 40h
Qualité urbaine, qualité environnementale
L’objectif est l’apprentissage critique des outils d’évaluation environnementale dans les projets urbains pour les intégrer à des démarches de qualité globale et plus intégrées. Sont abordés différents types d’outils : certifications, labels et normes (ISO 14001, SME…) ; méthodes et modèles quantitatifs, démarche de qualité (HQE…).
MS3-VD2, 5 ECTS, 40h
Ville dense versus ville étalée : enjeux, débats, perspectives
Considérée comme un moyen essentiel de réduire la consommation d'énergie des villes, la densification est devenue un élément incontournable de tous les documents de planification. Cette unanimité est-elle justifiée ? De fait, les ménages affirment avec constance leur volonté de vivre dans une maison individuelle, à proximité de la nature. De quels moyens dispose-t-on pour concilier ces désirs avec les impératifs du développement durable?
MS3-VD3, 5 ECTS, 40h
Écologie urbaine, économie de l’environnement, aménagement
L’urbanisme doit désormais intégrer les exigences environnementales, leurs coûts et leurs bénéfices. Les principes de l’écologie urbaine y conduisent. Ceci se traduit par la prise en compte des externalités environnementales dans l’équilibre économique de la fabrication et de la gestion urbaines. En s’appuyant sur des opérations d’aménagement urbain, cet enseignement a pour finalité d’acquérir une meilleure connaissance de l’économie de l’environnement, de son intégration dans l’économie urbaine et dans l’économie de l’aménagement. Partant de l’écologie urbaine, les notions théoriques seront mises à l’épreuve de la réalité des bilans d’opération, des montages juridico-financiers effectifs pour mieux percevoir les difficultés financières, les modèles économiques en œuvre et les nouvelles perspectives pratiques pour la mise en œuvre opérationnelle des approches de l’écologie urbaine dans les montages d’opérations urbaines.
MS3-VD4, 5 ECTS, 40h
Gestion de l’environnement et politiques locales
Les collectivités sont considérées comme les principaux acteurs pour la fabrication de la ville durable et pour atteindre les objectifs environnementaux. Cet enseignement présente les politiques classiques et sectorielles (eau, énergie, déchets…) des collectivités traitant de l’environnement. Il propose d’en maîtriser les évoilutions sur différents plans : politico-institutionnel, juridique, budgétaire et financier, organisationnel et technique (orientations, budgets, cadres juridiques, etc). Il montre leurs limites face à la demande d’approches globales. Il introduit aux stratégies environnementales récentes à travers des expériences opérationnelles, des témoignages de professionnels et des exercices pratiques.
MS3-VD5, 10 ECTS, 100h
Atelier
Les étudiants sont en situation de répondre à une commande effective. Par exemple : programmation d’un projet urbain durable, stratégie de développement urbain durable d’une intercommunalité, etc. Le travail collectif doit aboutir à un ensemble de propositions maîtrisé mobilisant des connaissances et des méthodes acquises dans les autres enseignements techniques, financières, spatiales et socio-politiques.
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VILLES DURABLES : enseignements du 2ème semestre (MS4)
MS4-VD6, 2 ECTS, 25 h.
Séminaire préparation et encadrement des mémoires
Le séminaire aide les étudiants à la construction leur sujet de mémoire et à conforter leurs posture de professionnels et/ou de chercheurs. Il prend la forme d’enseignements méthodologiques et thématiques, un suivi de l’élaboration des sujets et une mise en commun des expériences.
MS4-VD7, 3 ECTS, 30h.
Approfondissements : Risques en milieu urbain
L’objectif de cet enseignement est d’approfondir la connaissance d’un sujet lié à l’environnement et au développement durable. Un thème principal sera traité : les risques naturels en milieu urbain. La finalité est de connaître les phénomènes en cause, les méthodes pour les appréhender et les conséquences en matière d’aménagement et de planification urbaine. En complément, d’autres thèmes seront abordés en fonction des enjeux environnementaux prioritaires (climat, risques sanitaires, labels et certifications…)
MS4-VD8, 3 ECTS, 30h.
Données urbaines et environnement (Outils informatiques)
L’appréhension de la ville durable passe par la connaissance des multiples phénomènes et flux qui la constituent. L’objectif de cet enseignement est double : mieux appréhender les données numériques permettant cette connaissance, s’aguerrir à l’utilisation d’outils informatiques permettant de traiter ces données, en particulier celles géoréférencées.
MS4-VD9, 2 ECTS 25h.
Etudes de cas
Cet enseignement est centré autour de la connaissance approfondie d’une ville et de ses initiatives dans les domaines de la spécialité. Il consistera d’abord en une analyse amont préparant une visite-enquête de terrain. Cette première phase doit déboucher sur une connaissance fine du contexte et une problématisation de l’analyse. Elle doit également aboutir à la mise en place d’un programme de visite et d’investigation sur le terrain. Dans une deuxième phase, les étudiants réaliseront la visite-enquête, effectueront des entretiens et assureront différentes formes de captation des données et connaissance (reportage photo, films, interviewées filmées). Les rendus finaux seront l’occasion de finaliser l’apprentissage des outils de communication et de rendu.
MS4-VD10, 20 ECTS.
Stage
Il doit répondre à quatre objectifs : compléments de connaissances, observation des pratiques opérationnelles, apprentissage à travers la réalisation de missions précises, immersion dans le milieu professionnel.
Mémoire
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Master 2 : spécialité VILLES – SERVICES –USAGES (VISU)
Former des spécialistes de l’analyse des usages, capables d’intervenir dans des collectivités territoriales, des bureaux d’étude ou chez des fournisseurs de service.
Contexte
La vie en ville repose aujourd’hui sur une pluralité de services. Historiquement ces services ont été : la fourniture d’eau, d’électricité ou de gaz, l’assainissement, la téléphonie, l’accès à un réseau de transport, la poste. Plus récemment l’accès au câble ou à Internet est venu s’ajouter à cette liste. On parle également, de plus en plus, de services à domicile. Les municipalités élargissent leur gamme d’intervention auprès de leurs administrés. Les gestionnaires de site conçoivent les services qui vont avec les lieux dont ils s’occupent. Dans le champ commercial, enfin, l’articulation entre services en ligne, services en magasin et livraison à domicile évolue.
Tous ces services sont fournis par des gestionnaires publics ou privés qui font face à des usagers de plus en plus exigeants et divers. Les fournisseurs privés essayent de prendre la mesure de la demande le plus finement possible. Les administrations locales construisent des dialogues suivis avec les usagers. Les grandes entreprises, publiques ou privées, travaillent également à anticiper et repérer des pratiques nouvelles ou émergentes.
C’est dans ce contexte que cette spécialité entend former des spécialistes qui seront à même d’articuler analyse des usages et conception de services au sein d’une pratique d’aménagement.
Cette spécialité est co-habilitée par l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée et l’École des Ponts ParisTech.
Le projet pédagogique : - construire la connaissance et l’analyse des usages divers de la ville, - élaborer un inventaire de sa prise en compte dans des modes de participation, dans la conception et
l’adaptation de l’offre de service, dans l’organisation du face à face avec l’usager, - proposer une première mise en action de ces connaissances dans des cas concrets.
La spécialité offre la possibilité de suivre le parcours recherche (« Métiers de la recherche en urbanisme ») et le parcours « Ville numérique » du master.
Débouchés professionnels
Ils concernent principalement les métiers de l’étude et du conseil : - chez les opérateurs et entreprises de services (du public et du privé) ; - dans les bureaux d’études positionnés sur l’assistance à la maîtrise d’ouvrage publique en matière de
concertation et de participation ; - dans les collectivités locales et les structures qui en dépendent : agences de développement, agences
d’urbanisme, comités d’expansion et services en charge du développement et de l’aménagement des collectivités locales.
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Modalités de recrutement
L’accès est sélectif, sur dossier et entretien, dans la limite de 20 places disponibles. L’examen des candidatures est effectué par l’équipe pédagogique de la spécialité lors de deux sessions (juin-juillet et septembre).
La spécialité accueille des étudiants aux cursus diversifiés : - étudiants ayant obtenu les 60 ECTS d’un M1, de mention « Urbanisme et Aménagement » « Géographie »,
ou d’autres mentions pouvant conduire aux métiers de l’aménagement (sciences politiques, sciences économiques, sciences sociales…) pour peu qu’ils aient montré un intérêt pour ce champ de réflexion et d’action dans leur cursus.
- personnes ayant une expérience dans les métiers de l’aménagement territorial, sur validation des acquis.
Modalités d’enseignement
• Des cours magistraux : o Usages et espaces-temps de la ville o L’action publique travaillée par les usages o Mesurer et quantifier les usages o Aménagements et usages des espaces publics o La gestion des services en réseau o Maîtrise des usages et gestion de site
• Un cours en anglais
Ce cours est proposé pour familiariser les étudiants à l’usage de l’anglais scientifique sur des questions urbaines.
• Un atelier professionnel
L’atelier collectif annuel est une mise en œuvre collective, sur un cas concret, des différents acquis. Ce travail d’équipe constitue un lieu d’apprentissage aux pratiques de l’aménagement comme aux questions et éventuelles difficultés qu’elles soulèvent. Il nécessite l’échange pluridisciplinaire et la réalisation collective des études et des projets. En réponse à une commande du milieu professionnel, il donne lieu à un rendu auprès des commanditaires et est un outil central de la démarche de professionnalisation des étudiants.
• Un stage
La réalisation d’un stage de quatre mois minimum est indispensable. Le choix du thème et de l’organisme doit être validé par les enseignants. Le stage est l’occasion d’une immersion dans un milieu professionnel, d’une connaissance pratique du travail d’un organisme ainsi que d’une application, sur un thème spécifique, des apprentissages réalisés.
• Un mémoire
Deux types de mémoire peuvent être réalisés dans le cadre de la spécialité. Un mémoire professionnel et un mémoire de recherche. Le mémoire professionnel est un document court (150 000 signes environ) qui vise à répondre à une question que se pose le milieu professionnel et qui doit donner lieu à un travail problématisé et empirique. Le mémoire de recherche, de portée plus théorique, peut prendre diverses formes en fonction du sujet et de l’encadrement pédagogique.
• Contrôle des connaissances
Chaque UE donne lieu à un contrôle des connaissances dont le contenu spécifique est précisé en début d’année par le ou les enseignants responsables de l’UE.
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Equipe pédagogique de la spécialité Villes, Services, Usages
Nom Prénom Statut
Responsables de Coninck Frédéric
Jaglin Sylvy
Directeur de recherche ENPC
Professeure, UPEMLV
Enseignants
Bourdin Alain
Coutard Olivier
Gallez Caroline
Guéranger David
Jeannot Gilles
Massot Marie-Hélène
Korsu Emre
Lefeuvre Marie-Pierre
Lefrançois Dominique
Monnet Jérôme
Wenglenski Sandrine
Professeur, UPEMLV
Directeur de recherche CNRS
Chargée de recherche
Chargée de recherche
Directeur de recherche CNRS
Directeur de recherche INRETS
Maître de conférences UPEMLV
Professeure, université de Tours
Chargée de cours
Professeur, UPEMLV
Maître de conférences UPEMLV
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VILLES – SERVICES – USAGES : enseignements du 1er semestre (MS3)
UE Intitulé Enseignants Heures ECTS
S3 VU1 Usages et espaces-temps de la ville
Analyser les pratiques plus complexes et plus outillées de l’espace et du temps par les individus et les ménages, afin de comprendre l’évolution actuelle de la demande de services.
DE CONINCK
MASSOT
30 4
S3 VU2 La gestion des services en réseau
Les services en réseau représentent une part importante des services urbains. La participation lors de leur conception et le rapport à l’usager dans la gestion quotidienne sont devenus des enjeux importants de leur gestion. Comment évoluent dans ce contexte les modes de gestion de ces services.
COUTARD
JEANNOT
JAGLIN
30 4
S3 VU3 L’action publique travaillée par les usages
L’idée de ce cours est de rendre compte et de réfléchir aux tendances récentes qui affectent l’action publique et qui mettent en avant l’irruption du « public » ou de « l’usager » dans la formulation et la régulation des politiques publiques au niveau local.
Une partie du cours est consacrée, par ailleurs, à préciser les grands concepts de base de l’action publique dans le domaine de l’aménagement.
GALLEZ
GUERANGER
LEFEUVRE
45 7
S3 VU4 Aménagements et usages des espaces publics
L’aménagement des espaces publics est toujours soumis au défi de la diversité des fonctions qui leur sont assignées et des publics qui les transforment par l’usage. L’objectif de ce cours est d’analyser cette diversité non seulement comme une juxtaposition conflictuelle mais aussi comme un système de coproduction de l’espace public.
MONNET 30 4
S3 VU5 Cours en anglais (conférencier invité) 15 3
S3 VU6 Atelier A
Analyser la pluralité des usages dans le cadre d’une commande adressée par un gestionnaire de site ou par un gestionnaire de service, afin de proposer des aménagements permettant de faire droit à cette pluralité.
LEFRANCOIS + ?
60 8
Total S3 210 30
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VILLES – SERVICES – USAGES : enseignements du 2ème semestre (MS4)
UE Intitulé Enseignants Heures ECTS
S4 VU7 Maîtrise des usages et gestion de site
Une introduction à cette notion qui a émergé au cours de la dernière décennie et qui s’attache à de nouveaux objets urbains (centres commerciaux, complexes de loisir, etc.), correspond à de nouvelles approches des usages de la ville (la gestion l’emportant sur la construction) et à de nouvelles méthodes de gestion de site (prévision situationnelle, design des ambiances, etc.).
BOURDIN 30 4
S4 VU8 Mesurer et quantifier les usages
Ce cours est consacré à l’apprentissage des problèmes théoriques et empiriques liés à l’observation et à l’analyse des usages. Il explore les effets des partis-pris et contraintes méthodologiques et les difficultés à observer des comportements comme manifestation d’une « demande »
KORSU
WENGLENSKI
30 4
S4 VU9 Atelier B
Suite de l’atelier du S3
LEFRANCOIS 40 4
S4 VU10 Séminaire de préparation du stage, stage et mémoire 40 18
Total S4 140 30
Total M2 350 60
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Parcours optionnel de Master 2 :
« Métiers de la recherche en urbanisme » (MRU)
Une voie d’accès au doctorat
Les étudiants s’inscrivant dans les parcours optionnels suivent tous les cours du S3 d’une des spécialités OMU, SM, VD et VISU, sauf leur atelier, remplacé par des cours spécifiques au parcours ; en S4, l’intégralité des cours se fait dans le parcours choisi, y compris un chantier de recherche, un mémoire et un stage spécifiques.
Vous êtes architecte, ingénieur ou titulaire d’un master, particulièrement en aménagement et urbanisme, diplômé de quelque pays que ce soit, et vous envisagez de préparer une thèse en urbanisme et études urbaines : le parcours « Métiers de la recherche en urbanisme » est fait pour vous. Ce parcours ne s’adresse que secondairement à des étudiants sortant directement de M1.
Les conditions d’admission en doctorat sont de plus en plus restrictives et impliquent la présentation d’un projet très abouti (voir le site de l’école doctorale Ville Territoire Transport) ;
pour candidater aux allocations de recherche, il faut avoir soutenu son mémoire de M2 et finalisé son projet de thèse en juin de chaque année.
Cette année préparatoire vous évitera de perdre plusieurs années au cours de la préparation de la thèse et vous permettra de vous porter candidat dans de bonnes conditions aux différentes aides existantes pour financer un doctorat.
Vous recevrez des enseignements méthodologiques pour apprendre à organiser un travail de recherche. Vous serez formés au travail de terrain par l’expérience d’un chantier de recherche. Vous bénéficierez d’une présentation de différents travaux et courants de recherche qui vous aidera à vous situer dans le monde de la recherche. Au cours de l’année, vous préparerez un mémoire nettement centré sur la recherche et un projet de recherche qui vous permettra de présenter votre candidature en thèse.
Pendant le premier semestre, vous suivrez des enseignements spécifiques du parcours recherche et des enseignements d’une des spécialités du master UAT. Cette spécialité sera choisie en fonction de vos souhaits et de votre profil antérieur.
Programme pédagogique du 1er semestre (MS3).
Chaque étudiant choisit une des spécialités qui comportent le parcours recherche. Il suit les enseignements de cette spécialité au moins à hauteur de 20 ECTS mais il ne suit pas son atelier, remplacé par :
UE MS3-MRU1 : « Préparation à la recherche » (10 ECTS ; 72h.).
Cette UE se compose de quatre matières de 18 heures chacune et de même coefficient (concentrés le Vendredi – jour de l’atelier dans les spécialités) :
Séminaire « actualité de la recherche 1 »
Chantier de recherche 1
Séminaire « méthodes 1 »
Séminaire « lectures 1 »
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Programme pédagogique du 2ème semestre du M2 (S4) :
UE MS4-MRU1 « Pratiques de la recherche » (10 ECTS, 72h.)
Cette UE se compose de quatre matières de 18 heures chacune et de même coefficient :
Séminaire actualité de la recherche 2
Chantier de recherche 2
Séminaire « lectures 2 »
Séminaire « méthodes 2 »
UE MS4-PR2 (20 ECTS) : Mémoire
Préparation et présentation d’un mémoire de recherche.
Séminaire de direction de travaux (équipe enseignante qui partage la direction des mémoires) : 30h.
Séminaire de culture en urbanisme et sciences sociales de la ville : 30h. (obligatoire seulement pour certains étudiants, facultatif pour les autres).
L’UE est évaluée sur le mémoire, mais la note peut être ajustée en fonction des appréciations des responsables des séminaires.
Stage facultatif possible après la soutenance du mémoire en juin, de préférence dans un organisme de recherche ou de RD.
Contenu des enseignements :
Séminaires « actualité de la recherche » 1 et 2 (A. Bourdin ).
Une liste d’invités est fixée par l’enseignant pour l’année. Ils sont choisis pour parler d’une innovation dans la méthode, d’un réseau de chercheurs, d’un courant de recherche, d’un programme de recherche en cours ou de leurs travaux personnels. Au cours de la première séquence (actualité 1), les étudiants préparent leur « audition » sous la direction de l’enseignant (et à partir d’une bibliographie ou d’une documentation fournie par le conférencier). Au cours de la deuxième séquence, les invités répondent aux questions des étudiants après que ceux-ci les aient présentés.
Séminaires « Lectures ».
Il s’agit de travailler avec les étudiants sur les méthodes de lecture de textes scientifiques. Sont prévus pour 2010-2011 :
Lire en anglais (Elsa Vivant)
Situer un texte scientifique (article ou livre) pour savoir comment le lire (Frédéric de Coninck)
Séminaires « Méthodes » : développent des points précis de méthode. Prévus pour 2010-2011 :
Qu’est ce que « le terrain » (Nadia Arab)
Démontage d’une opération de recherche (Jérôme Monnet)
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Chantier de recherche (F-M. Poupeau) : travail de terrain (léger) en groupe pour traiter une question de recherche. L’objectif est d’abord dans l’apport méthodologique.
Séminaire de direction de travaux : Choix, présentation et discussion collective des sujets de mémoire. Suivi de leur déroulement.
Séminaire de culture en urbanisme et sciences sociales de la ville : encadrement de lectures. Il est destiné aux étudiants qui ont des lacunes importantes à combler dans certains domaines. Il s’agit d’accompagner la réalisation d’un programme de lecture, chaque étudiant pouvant avoir un programme de lecture différent.
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Parcours optionnel de Master 2 : « Ville numérique » (VN)
Les étudiants s’inscrivant dans les parcours optionnels suivent tous les cours du S3 d’une des spécialités OMU, SM, VD et VISU, sauf leur atelier, remplacé par des cours spécifiques au parcours ; en S4, l’intégralité des cours se fait dans le parcours choisi, y compris un atelier, un mémoire et un stage spécifiques.
L’évolution des métiers de l’urbanisme et technologies numériques
Les technologies numériques sont omniprésentes dans la ville d’aujourd’hui, dans les projets urbains qui s’y développent, dans les services urbains qu’elle produit et dans les études urbaines préalables à sa fabrication.
Les nouvelles expériences foisonnent à travers le monde : des plus avancées en Asie comme la ville ubiquitaire New Songdo City près de Séoul2 à la création de services numériques pour améliorer la qualité de vie dans des quartiers durables du nord de l’Europe3 en passant par des expérimentations françaises de concertation publique grâce à des outils du web 2.04.
La diffusion des technologies numériques (à la fois supports d’information, moyens de communication et d’intermédiation entre les multiples acteurs de la ville) transforme les métiers de l’urbain en opérant des modifications majeures des modalités de l’échange, du savoir, du pouvoir et de l’expertise dans la production et la gestion de la ville. Le parcours répond à cette évolution, en phase avec les besoins du marché du travail.
Objectifs de la formation
Loin de la vision traditionnelle des urbanistes classiques qui réduit les technologies numériques à l’informatique et à la production automatisée de cartes, le parcours ville numérique « baigne » les étudiant dans le monde professionnel afin de leur faire appréhender les mutations des métiers de l’urbanisme et de l’aménagement confrontés à l’essor des technologies numériques.
Le parcours fournit un cadre d’analyse et une approche opérationnelle aux futurs urbanistes qui doivent pouvoir comprendre les enjeux des technologies numériques, en maîtriser l’usage et en saisir les différentes opportunités dans leur métier. Le parcours offre un cadre de compréhension et d’analyse pour saisir les changements et perspectives que les outils numériques provoquent dans les activités et politiques publiques qui en sont nourries et qu’elles dessinent pour la fabrication, la gestion et plus globalement le devenir de la ville.
► Le parcours multiplie les relations avec le monde professionnel à travers des études de cas, des interventions ou des visites de professionnels, le développement de projets tutorés en binôme avec ces derniers, un atelier d’urbanisme professionnel d’une durée de 6 mois doté d’une commandé financée sur un sujet d’urbanisme et d’aménagement, une junior entreprise en voie de création.
► Le parcours est un lieu de production des contenus informationnels que les étudiants valorisent dans leur recherche d’emploi : sites web sur leurs projets, prototypes en utilisant des outils du web 2.0, blog et plate-forme collaborative. Les outils plus classiques de l’urbaniste (SIG, Dessin Assisté par Ordinateur…) sont également enseignés.
► Le parcours vise à développer les compétences opérationnelles des étudiants en lien avec leur spécialité initiale (Opérateurs et managers urbains, Stratégies métropolitaines, Villes durables, Villes-services-usages) à travers les travaux pré-cités mais aussi à travers l’atelier d’urbanisme professionnel, le choix du sujet de mémoire et de stage.
2 http://www.songdo.com/songdo-international-business-district/the-city/master-plan.aspx
3 http://www.villes2.fr/Premiere-approche-de-la-ville-durable_a132.html
4 http://concertationivryconfluences.jimdo.com/, http://www.ivry94.fr/environnement-urbanisme/amenagement-urbain/ivry-confluences/
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Equipe pédagogique du parcours « Ville Numérique »
NOM, Prénom Statut Spécialités
Responsable(s)
Valérie AILLAUD Professeur Associé, Secrétaire Générale de la Commission de l’Aménagement et du Développement Economique Régional à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
Technologies de l’information, innovation, études urbaines
Enseignants titulaires à l’UMLV
Elsa Vivant
Equipe VISU
Equipe Management stratégique de l’innovation du Master sciences de l’information géographique
Maitre de conférences à l’IFU Ville créative
Autres enseignants
Luc Savonnet
Loic Hay
Cécile Huet
Alain Barry
Pedro Ferraz de Abreu
Architecte urbaniste
Chargé de mission ARTESI
Enseignante ENSG
Responsable géomatique MEDDAT
Enseignant e-planning Université de Lisbonne
Projets urbains, architecture
Technologies numériques
SIG
Géomatique
e-planning – e-participation
Organisation de la formation et programme des enseignements
Le parcours ville numérique commence en S3 et propose un atelier d’urbanisme professionnel le vendredi (à la place de l’atelier de la spécialité) et se poursuit en S4. L’atelier se déroule sur une durée totale de 6 mois. Compte tenu de sa durée, il peut être validé en tant que stage.
Au total, les étudiants valident 40 ECTS (5UE) dans le parcours ville numérique en S3 et S4, 20 ECTS restants du S3 étant validés dans leur spécialité initiale.
Contrôle des connaissances
L’ensemble de la formation s’appuie sur la participation active des étudiants qui sont incités à fournir et échanger des informations sur la plate-forme collaborative ce qui permet de conserver un lien avec les enseignants entre les séances. Pour chaque UE, les modalités de contrôle sont laissées à l'initiative de l'enseignant responsable. Elles peuvent prendre la forme d'un examen écrit ("devoir sur table"), d'un exposé oral assorti de la rédaction d’un dossier, et/ou de la restitution des travaux via un site internet utilisant des outils du web 2.0, d’un prototype à réaliser, d’un travail d’étude collectif permettant d’identifier l’implication individuelle des étudiants, de l’alimentation de blogs qu’ils ont créés.
Pour les séminaires de préparation au mémoire, au stage et aux visites, la présentation d'exposés, la rédaction de fiches de lecture, de comptes rendus d'ouvrages ou de rencontres est privilégiée. La plate-forme collaborative permet aussi d’animer le travail sur les mémoires entre les séances.
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Parcours « Ville numérique » : 1er semestre (MS3)
MS3-VN1 La ville numérique en action (10 ECTS, 90h.)
VN1.1. Atelier phase 1 avec commande rémunérée d’une collectivité territoriale + appui technique cf. MS4 VN4
Luc Savonnet
VN1.2. La ville créative numérique
► Thématiques traitées : L'intervention artistique dans l'espace public via le numérique, l'évolution des pratiques culturelles et le rôle des écrans aujourd'hui dans les pratiques culturelles et plus largement dans la vie quotidienne; l'usage de la culture dans les politiques urbaines et l’inscription territoriale des industries créatives (dont les applications numériques peuvent être un produit), l’exemple d’un cluster mondial le pôle de compétitivité Cap digital.
Présentation d’expérimentations et de ruptures technologiques (City pulse, Blue-Rennes, Diligo, City Wall, biomapping…)
Elsa Vivant
VN1.3.Politiques publiques & urbaines face au numérique à l’échelle internationale, cours en anglais
► Thématiques traitées : L'intervention artistique dans l'espace public via le numérique, l'évolution des pratiques culturelles et le rôle des écrans aujourd'hui dans les pratiques culturelles et plus largement dans la vie quotidienne; l'usage de la culture dans les politiques urbaines et l’inscription territoriale des industries créatives (dont les applications numériques peuvent être un produit), l’exemple d’un cluster mondial le pôle de compétitivité Cap digital.
Présentation d’expérimentations et de ruptures technologiques (City pulse, Blue-Rennes, Diligo, City Wall, biomapping…)
Pedro Ferraz de Abreu
Valérie Aillaud
Parcours « Ville numérique » : 2ème semestre (MS4)
MS4-VN2 Innovations urbaines dans la ville numérique (3 ECTS, 45h.)
VN2.1. Médiations numériques au service de la concertation urbaine
► Ce cours vise à éprouver les capacités et à interroger l'apport potentiel des médiations numériques pour dynamiser et démultiplier le débat public et le dialogue citoyen en matière d'urbanisme. L'objectif final est de produire une synthèse de propositions créatives à destination d’une collectivité (en 2010, la ville d'Ivry-sur-Seine et le projet Ivry-Confluences) pour enrichir la démarche de concertation et de communication autour d’un projet d'aménagement.
► Les étudiants rendent compte et restituent leurs travaux sur ce blog UrbAgora au fur et à mesure de leur réalisation :
- La production d'études de cas : détection et analyse critique de projets/expériences en lien avec le sujet de l'étude pour dégager des "bonnes pratiques" reproductibles;
- La production d'entretiens : rencontres (présentielles ou à distance) avec des personnes-ressources, porteuses de projets ou de visions, en lien avec le sujet de l'étude;
- La production de prototypes :
► Cf. http://urbalab2010.blogspot.com/2010/02/urbagora-le-fil-rouge-des-travaux.html (blog- e-portfolio évolutif de capitalisation des travaux et un journal de bord public destiné à engager le dialogue avec les professionnels).
Loic Hay
VN2.2. Etudes de cas et Projets tutorés sur la ville numérique ► Ce cours permet aux étudiants d’appréhender l’application des outils numériques dans le
Valérie Aillaud
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champ de l’urbanisme-aménagement, du développement local, de la mobilité et plus globalement de la ville qui se transforme avec le numérique... Il vise à étudier des projets réels mis en oeuvre par des acteurs à travers l’ingénierie de projet déployée, les collaborations existantes, les objectifs initiaux et les résultats obtenus. ► Il repose donc sur le choix de projets réels et de leurs acteurs et s’articule autour d’entretiens approfondis avec des professionnels. ► Les études de cas et projets tutorés sont menés en mini-groupes encadrés par un organisme et un enseignant, possibilité de voyage pendant un WE en liaison avec un ou plusieurs projets.
► Ils sont mis en œuvre en relation avec plusieurs organismes partenaires (FING – ARTESI – CCIP – Ville-ouverte- concert-urbain – Ville internet - Ville d’Ivry Sur Seine) en relation avec la spécialité initiale.
MS4-VN3 Studio-Lab des données urbaines (SIG - outils numériques) [2 ECTS, 20h.)
► Cet enseignement est destiné à donner les moyens d'appréhender les différents aspects des systèmes d'information géographique (SIG). Le cours est organisé en trois temps : concepts théoriques (6h), applications pratiques sous forme de travaux dirigés (18h), puis un projet réalisé en autonomie autour d’une problématique liée à l’urbanisme.
► Thématiques abordées : terminologie liée à l’information géographique et aux SIG, différents aspects du SIG (fonctionnalités de base, méthodologie de mise en oeuvre, types de données, problématiques d'utilisation), mise en pratique de ces concepts sur le SIG Mapinfo, exemples d'analyse spatiale et d'aspects particuliers comme le géoréférencement et le géocodage.
► Réalisation d’une étude de l’urbanisation sur des territoires identifiés en Ile-de-France, à partir de données de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme d’Ile-de-France et en utilisant le logiciel Mapinfo. Les résultats seront rendus sous forme d’un rapport et de cartographies illustratives.
► Présentation des modes de cartographies dynamiques (webmapping), exposé sur les Datawarhouse et les systèmes décisionnels, méthodes de dessin, 3D et environnements immersifs
► Cet enseignement en présentiel est complété des rencontres professionnelles. Ce cours, faisant appel à des notions d’informatique, permet d’associer aux connaissances en aménagement et urbanisme, des compétences en géomatique (scientifiques et techniques) telle que pratiquées en milieu professionnel.
Alain Barry et Cécile Huet
MS4-VN4 Atelier professionnel phase 2 avec commande rémunérée d’une collectivité territoriale + appui technique (5 ECTS, 55 h.)
► L’atelier consiste en un travail collectif durant lequel un groupe d’étudiants doit réaliser des travaux de terrain et élaborer un projet urbain ou d’aménagement à la demande d’une collectivité territoriale.
► La Ville d’Ivry-sur-Seine et le parcours Ville Numérique ont noué des relations de partenariat privilégiées depuis 2006, avec déjà la réalisation de cinq études axées sur les questions de logistiques urbaines, le devenir du faisceau Sncf, l’aménagement des bords de seine et l’interface entre Ivry et Paris, l’’aménagement du projet Ivry/Confluences devant tenir compte de l’avis des habitants à l’issue de la concertation.
► La volonté commune de l’IFU et de la Ville d’Ivry est de collaborer au plus près de l’actualité et des préoccupations de la ville afin que les propositions formulées par le groupe d’étudiants puissent être mises en perspective avec les propres réflexions municipales, ses aménageurs éventuels ou autres partenaires. L’atelier permet aux enseignants de développer depuis plusieurs années, une approche systémique des projets urbains, incitant aussi, les étudiants à exploiter aux mieux les outils numériques proposés.
► L’atelier poursuit le schéma pédagogique suivant :
Luc Savonnet + contacts Alain Barry et Cécile Huet (ENSG) avec enseignants en géographie de UMLV
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- 0/ Réponse à un cahier des charges - 1/ Elaboration d’un diagnostic en s’appuyant sur le recueil de données de terrain,
réalisation d’enquêtes, étude documentaire l’informatisation de fichiers manuels existants, l’exploitation des fichiers informatiques existants
- 2/ Production d’informations pour étayer le diagnostic sous la forme cartographique, analyse et création de bases de données (si souhaité) élaboration d’un Système d’Information Géographique (si souhaité), rendu d’un rapport intermédiaire
- 3/ Formulation de recommandations - rendu d’un document final d’étude (50 à 100 pages) et réalisation d’un site internet.
► La conclusion d’un contrat d’étude rémunéré est permet de rembourser les frais engagés et permettre le cas échéant de rémunérer des moniteurs qui jouent le rôle de tuteurs. Les cours dispensés par les enseignants sont articulés en appui au travail d’atelier.
► Modalités de contrôle des connaissances repose sur un contrôle continu (sachant qu'il y a également une obligation de résultats vis à vis du commanditaire) :
- les compte-rendus des séances d'atelier (rédaction individuelle) permettant de mesurer l'état d'avancement du travail effectué en fonction des objectifs fixés pendant les séances
- les présentations orales devant le maître d'ouvrage agrémentées d'un document powerpoint ou d’un site internet : 4 présentations (note méthodologique, diagnostic, propositions, rendu final) permettant à l'ensemble des étudiants d'effectuer au moins l'une d'entre elles
- les rapports remis au maître d'ouvrage à chaque phase de l'étude (sur support numérique et support papier)
MS4-VN5 Stage et Mémoire – séminaire de préparation et d’encadrement
(20 ECTS, 40h.)
10
Des séminaires sont organisés pour aider les étudiants à la construction de leur sujet de mémoire en lien avec des professionnels. Ils prennent la forme d’enseignements méthodologiques et thématiques, un suivi de l’élaboration des sujets et une mise en commun des expériences via une plate-forme de veille collaborative.
Valérie Aillaud
Partenariats, stages et mémoires
Le parcours a noué des partenariats privilégiés avec des organismes qui peuvent leur proposer des stages, des sujets de mémoire dans la continuité des études de cas qui sont travaillés par les étudiants dans les cours. Parmi les partenariats les plus actifs : Fondation Internet Nouvelle Génération (FING) – Agence Régionale des technologies de l'information d’Ile-de-France (ARTESI) – Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) – Ville-ouverte - Concert-urbain –Ville d’Ivry Sur Seine – Chronos – jaccede.com – etc.
Débouchés
► Lors de leur entrée sur le marché de l’emploi, les étudiants peuvent se prévaloir d’une double compétence (leur spécialité initiale et le parcours ville numérique) très prisée aujourd’hui dans les collectivités territoriales, les agences et cabinets d’urbanisme. Ils considèrent généralement que l’expertise généraliste sur la ville (ou ciblée sur la mobilité, le développement durable par exemple) conjuguée à celle sur le numérique constitue une vraie plus-value.
► Voici quelques uns des recruteurs avec les thèmes de recrutement :
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Chambre de commerce de Paris (cartographie, SIG, études urbaines, commerce, développement économique, urbanisme commercial…), Direction Générale de la modernisation de l’Etat (e-administration dans les collectivités), Agences de développement (Filière Image - innovation – clusters), cabinets de conseil et d’urbanisme (transports, Plans de Déplacement d’Entreprises, plan climat, habitat), collectivités territoriales et intercommunalités (Agenda 21, observatoires, SIG, études urbaines, développement local…), Société de gestion des eaux (SIG), Agences de communication ayant pour client des collectivités territoriales (concertation, médiatisation des projets urbains), RATP (projets de développement), SNCF (friches) etc…
Plate-forme collaborative et valorisation des travaux des étudiants
Une plate-forme collaborative est mise au service des étudiants : mise en place avant le début des cours, la plate-forme affinitiz est dédiée à la relation les étudiants entre eux, avec les enseignants et des intervenants extérieurs afin de leur permettre d’échanger des informations, de faire de la veille sur des thématiques et des événements, de disposer d’un agenda commun, des supports de cours, et plus globalement de communiquer tout le long de l’année universitaire sur leurs projets.
TRAVAUX DES ETUDIANTS ADRESSE DES LIENS INTERNET
Les plate-formes étudiants-enseignants en 2009 et 2010 http://affinitiz.com/space/master-ifu-giu (2009) - accès sur invitation en ligne
http://affinitiz.com/space/ifu-giu2010 (2010) - accès sur invitation en ligne
Le blog des étudiants URBALAB
Etude-action URBAGORA 2010
http://urbalab2010.blogspot.com/2010/02/urbagora-le-fil-rouge-des-travaux.html
Atelier 2007-2008 Etude sur l'aménagement des bords de seine à Ivry-sur-Seine
http://ateliergiu2008.jimdo.com/
Atelier 2009 L'interface Paris-Ivry : proposition d’aménagement (2009)
http://labobine2009.jimdo.com/
Etude de cas : L’Espace Gérard Philipe et le site internet de la ville d’Ivry (2008-2009) :
http://apeioma.jimdo.com/
http://gp7.jimdo.com/lespace_gyrard_philippe.php
Etude de cas : Plateforme dédiée à la concertation en ligne du projet Ivry Confluences d'Ivry-sur-Seine
http://concertationivryconfluences.jimdo.com/
Etude de cas Projet transports - COVOIDURABLE, le covoiturage à Ivry-sur-Seine
http://covoitureivry.jimdo.com/
Projets conjoints
►Junior Entreprise
Un projet de création d’une junior entreprise opérationnel à la rentrée 2010 et le renforcement des relations avec des universités et organismes étrangers sont en cours.
►Internationalisation du parcours
Un cours en anglais est dispensé par un ancien chercheur au MIT, enseignant à l’Instituto Superior de Ciências Sociais e Políticas–Universidade Técnica de Lisboa sur les « Politiques publiques et urbaines face au numérique à l’échelle internationale ». Des visites d’études à l’étranger et des partenariats sur des projets personnalisés sont à l’étude.
Master-UAT-brochure20110908, Page 60 sur 60
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