HorizonsJEUDI 3 DÉCEMBRE 2020 - 17 RABIE ETHANI 1442 - N° 7199 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

SAGA DES ENTREPRISES LE MINISTRE DE LA SANTÉ 

«Le choix du vaccin sera tranché aujourd’hui»

.PAGE 6

THE ADDRESS COWORKING SPACE

UNE START-UP AU SERVICE…

DES ENTREPRISES .PAGE 12

UN COMITÉ D’ÉVALUATION DESRISQUES PROCHAINEMENT INSTALLÉ

n ANP

SAISIE DE PLUS DE 7 Q DE KIF TRAITÉ

l Bilan : 932 nouveaux cas, 585 guérisons et 17 décès en 24 heures

l Le dispositifAnsej élargi à d’autrescatégories

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.LIRE EN PAGE 3

BLANCHIMENT D’ARGENT, FINANCEMENT DU TERRORISME ET PROLIFÉRATION DES ARMES 

.PAGE 24

«Les pluiestombées sont

suffisantes pourl’agriculture»

CHERIF NEGRI, DG de l’Institut national des sols,

de l’irrigation et drainage

.PAGE 7 .PAGES 4-5

RÉUNION DE GOUVERNEMENT

D OSSIERPERSONNES HANDICAPÉES 

CONTRAINTES À L’HEURE

DE LA COVID-19

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au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE : Nouria BOURIHANEHorizons

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Une porte sur l'histoire

COMMUNICATION

Le système de TV numérique couvre77% de la population du pays

Le système de télévision numérique couvre actuellement 77% de la po-pulation du pays, a affirmé, hier, à Béchar, Saliha Benziadi, la cheffe

du département de communication de l’établissement public de diffusionradiophonique et télévisuelle algérien (TDA). «Nous avons entamé la gé-néralisation du système de la télévision numérique terrestre à travers 19

wilayas du pays, dont Béchar, ce qui permet la réception en numérique eten un seul bouquet des 6 chaînes de la télévision nationale publique», a

indiqué la responsable à l’APS en marge de la cessation du système ana-logique de télédiffusion qui est passé, depuis hier, au système numérique

à Béchar. Le nouveau système numérique permet, en plus des qualitésd’image et de son, une grande économie en énergie grâce à l’équipementde 165 stations à travers le pays en ce système, en lieu et place des an-

ciennes 600 stations de télédiffusion analogiques, a-t-elle fait savoir. Lamise en service de ce système numérique de télédiffusion à Béchar entredans le cadre de la seconde phase de l’opération d’arrêt de la diffusiontélévisuelle en système analogique, entamée le 17 novembre en cours

pour 19 wilayas pour s’achever le 24 décembre prochain dans la wilayade Bouira, a-t-elle ajouté. La première phase a été entamée le 17 juin

dernier, en vertu du rendez-vous fixé avec l’Union internationale des té-lécommunications et avait touché 5 wilayas, a expliqué Saliha Benziadi.La troisième et dernière phase du passage de l’analogique vers le numé-rique terrestre sera programmée durant le premier trimestre de 2021 etverra le passage total au système numérique terrestre, entamé en 2010,

selon la responsable du département de la communication de TDA.

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

La résolution de la honte, votée par 35 eurodéputés (sur les 135que comptent le parlement européen) a connu le triste sortréservé aux faussaires de l’histoire qui se recrutent dans unconglomérat de nostalgiques du passé colonial, à jamais révolu,et des extrémistes prêchant la haine et la discrimination raciale,

significative de la tumeur qui enfle dans l’Europe en crise. Cette précisionde taille, évoquée par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères,Abdelaziz Benali Chérif, renseigne sur la mystification d’une minorité par-lementaire européenne, relayée en Algérie par l’autre minorité politique encrise de représentativité et qui n’existe que par le truchement des médiasde la complaisance. L’exemple frappant nous vient du trublion RobertMenard, héritant d’un père membre de la secte criminelle de l’OAS, élumaire de Béziers sur les listes du Front national (actuellementRassemblement national, après son passage aux mains de la fille indigne)et cofondateur de Reporters sans frontières aux ramifications douteuses.«Ces agressions verbales empruntent plusieurs voix : le Parlement euro-péen, les ONG et les rares relais médiatiques et politiques ainsi que lesréseaux sociaux et leurs «influenceurs» parisiens», a indiqué le ministrede la Communication, porte- parole du gouvernement, Ammar Belhimer,pointant le doigt les commanditaires de la nébuleuse RSF, bénéficiant dusoutien, sous une forme ou une autre, d’une multitude d’agences et d’ins-titutions françaises et, last but not least, de la NED, investie de la missionde destruction sous l’alibi de la démocratisation du Moyen-Orient et duMaghreb. La chaîne de la conjuration révèle incontestablement la compli-cité de certaines associations nationales dites autonomes, le silence cou-pable du Pacte de l’alternative démocratique, voire le soutien d’un de sesmembres à la résolution du Parlement européen, unanimement dénoncéepar la classe politique, toutes tendances confondues, les organisations etles syndicats. Le front interne se renforce pour mettre en échec uneattaque en règle contre l’Etat national, ses institutions et le peuple voué àla tribalisation. L’Algérie souveraine saura, comme elle l’a toujours faitdans les dures épreuves, relever le défi de l’ingérence destinée à imposerune transition chaotique aux antipodes du respect de la volonté populairequi a déjà prévalu dans le choix du président de la République et la nou-velle Constitution. Sur les réseaux sociaux, la Toile patriotique, «de hautefacture professionnelle», organise une riposte adéquate au «cyberharcè-lement» émanant des usines à trolls étrangères, notamment israélienneset marocaines, avec un soutien technologique français, a souligné leporte-parole du gouvernement. L’Afrique solidaire, dénonçant «un com-portement paternaliste criant et rarement égalé», conforte le poids de lanouvelle Algérie en refondation démocratique. L’Assemblée consultativede l’Union africaine a ainsi invité le Parlement européen à «reconsidérerson attitude à l’égard des pays africains» et à «reconnaître que les paysafricains sont résolument engagés dans une optique de développementmultidimensionnel». La messe est dite pour les retardataires de l’Histoire.

n Horizons

Ensemble contre l’ingérence

L’ÉDITO

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ww MASCARA Dons de 333 chauffages

à des écoles et des familles nécessiteuses

Le comité de wilaya duCroissant-Rouge algérien

(CRA) de Mascara a fourni333 chauffages pour lesdistribuer à des écoles etdes familles nécessiteusesdes zones d’ombre, a faitsavoir le président ducomité. Benali Derir aindiqué que le comité dewilaya du CRA a collecté,en coopération avec lesautorités de wilaya et des bienfaiteurs, 215 appareilsde chauffage au gaz naturel et 18 appareils à mazoutqui seront offerts en début de semaine prochaine àdes écoles primaires situées dans des zones d’ombre.Selon le responsable, 100 chauffages fonctionnantavec des bouteilles de gaz butane seront égalementdistribués en début de semaine prochaine à desfamilles nécessiteuses dans les zones d’ombre. Aussi,500 couffins de denrées alimentaires seront offertsaux familles nécessiteuses, d’après la même source.Mardi dernier, le comité de wilaya du CRA a remis40.000 masques de protection à la Direction del’éducation pour les donner aux élèves. Et à la mi-novembre dernier, il a livré 2.000 vêtements deprotection, 15.000 masques de protection et 500couvertures à des établissements hospitaliers et desmaisons pour personnes âgées dans la wilaya, a-t-onrappelé.

ww OUARGLA Les instruments de paiement

électronique opérationnels

Plus Plus de 140 opérateurs économiques activantdans la wilaya d’Ouargla utilisent actuellement les

instruments de paiement électronique (le e-paiement),au moment où une campagne de sensibilisation sepoursuit pour généraliser ce service, a indiqué la

Direction du commerce. Il s’agit, entre autres, decertains grands espaces commerciaux (grandessurfaces), des cliniques médicales et des pharmacies,a affirmé à l’APS le chef de service du contrôle despratiques commerciales, Mohamed Laïd Rouabah. Cenombre est susceptible d’augmenter dans lesprochains jours à la faveur d’une campagned’information sur le e-paiement qui se poursuit dansle but de généraliser l’utilisation de ce servicepermettant aux consommateurs de régler leurs achatsà travers un compte bancaire ou postal, a-t-il ajouté.La campagne a pour objectif de sensibiliser lesopérateurs économiques concernés sur l’obligation demettre à la disposition des consommateurs desterminaux de paiement électronique avant le 31décembre prochain, en application de l’article 111 dela loi de finances 2020 visant à généraliser le e-paiement, a-t-il poursuivi.

ww ORAN Plus de 200 autorisations

de chasse délivrées

La Conservation des forêts de la wilaya d’Oran adélivré 250 autorisations aux chasseurs en

attendant l’obtention du permis de chasse pour leurpermettre de pratiquer leur activité, a indiqué cetteinstance. Les 250 autorisations ont été délivrées surun total de 431 chasseurs ayant bénéficié d’uneformation lors d’une première session dans ledomaine de la chasse, organisée l’année dernière etsanctionnée par un certificat, a indiqué à l’APSl’inspecteur principal des forêts, Mecheri Amar.L’opération de délivrance des autorisations de chassese poursuit avec la collaboration de la Fédération deschasseurs de la wilaya représentant 14 associations, afait savoir Mecheri, expliquant que «l’obtentiond’une autorisation ne veut pas dire que le bénéficiairepeut désormais chasser, mais il faut attendre lepermis de chasse émis par l’administrationconcernée, à savoir le ministère de l’Agriculture etdu Développement rural et la Direction générale desforêts». Le même responsable a souligné quel’autorisation de chasse sera valable 10 ans, alors quele renouvellement du permis de chasse se fait chaqueannée en fonction de la disponibilité du gibier afin depréserver cette richesse.

En BRÈF…

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3ALGÉRIEACTUALITÉSHORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Le MSP appelle à revoir le partenariat

avec l’UE La résolution du Parlement européen sur les droits de

l’homme en Algérie continue de susciter des réactionsau sein de la classe politique. Hier, ce fut au tour duprésident du MSP, Abderrazak Makri, de réagir. Lorsd’une conférence de presse au siège du parti, Makri arenouvelé son appel à l’organisation d’une session du

Parlement pour discuter des implications de la résolutionavant de mettre en garde contre «les tentatives de chantagecontre l’Algérie». «Notre Parlement doit restaurer l’image

de l’Algérie en tant qu’Etat indépendant et souverain,discuter des implications de cette ingérence dans nos

affaires intérieures et y répondre», a-t-il affirmé. Pour lui,la résolution du Parlement européen vise «la souverainetéde l’Algérie». Il a, ensuite, appelé les forces politiques à

organiser une conférence nationale pour dénoncerl’ingérence étrangère et exprimer le rejet de «l’insulte et

du mépris contre notre pays». Et d’ajouter : «Legouvernement doit revoir les accords de partenariat avec

l’Europe.» Makri a estimé plus approprié pour leParlement européen de s’intéresser aux flagrantes

violations des droits de l’homme en Palestine, aux effetsdes crises causées par l’Occident dans plusieurs pays, à la

persécution des minorités en Europe et au racismepratiqué et nourri par des partis et organisations

européennes. Et de souligner «l’importance des réformesengagées dans notre pays». Abordant les questions

régionales, le président du MSP a réitéré son «soutien audroit du peuple sahraoui à l’autodétermination qui est la

seule solution pour résoudre ce conflit». Pour lui, lapersistance de ce conflit sert des calculs néocoloniaux.

n Samira Sidhoum

BLANCHIMENT D’ARGENT, FINANCEMENT DU TERRORISME ET PROLIFÉRATION DES ARMES

Un comité d’évaluation des risques prochainement installé

LA CRÉATION DE CE DISPOSITIF RÉGLEMENTAIRE ET TECHNIQUE INTERVIENT DANS LE CADRE du «renforcement du dispositif national de lutte contre leblanchiment d’argent, le financement du terrorisme et afin d’inscrire notre pays dans les standards internationaux en la matière, notamment lesrecommandations du Groupe d’action financière»

Le gouvernement va procéder à lacréation d’un comité national d’éva-luation des risques de blanchimentd’argent, de financement du terroris-me et du financement de la proliféra-tion des armes de destruction massi-ve. Le texte régissant le fonctionne-ment de cette nouvelle structure, ses

missions, et son organisation a été exposé parle ministre des Finances lors de la réunion duconseil de gouvernement tenue, hier, par visio-conférence, a indiqué un communiqué duPremier ministère. La création de ce disposi-tif réglementaire et technique intervient dansle cadre du «renforcement du dispositif natio-nal de lutte contre le blanchiment d’argent, lefinancement du terrorisme et afin d’inscrirenotre pays dans les standards internationauxen la matière, notamment les recommanda-tions du Groupe d’action financière», a indi-qué la même source. Ce comité aura pour mis-sion «d’élaborer la stratégie nationale de luttecontre le blanchiment d’argent, le financementdu terrorisme et le financement de la proliféra-tion des armes de destruction massive». Legouvernement a aussi entendu un exposé pré-senté par le ministre des Finances relatif àdeux projets de décrets exécutifs fixant lesconditions et modalités d’exécution des créditsde paiement disponibles pendant la périodecomplémentaire et les modalités d’inscriptionet d’emploi des fonds de concours au titre desprogrammes inscrits au budget de l’Etat. Lepremier projet de décret exécutif vise «l’ins-tauration de plus de rigueur et d’assurer unemeilleure maîtrise de l’exécution du budget del’Etat, étant donné que cette mesure ne concer-ne que certains programmes et pour des casexceptionnels et dûment justifiés». Quant ausecond projet de texte, il a pour objet «d’enca-drer la procédure liée à l’utilisation des fondsde concours et à assurer un meilleur suivi deces fonds qui ne doivent être employés quepour les opérations pour lesquelles elles ontété données». Lors de cette réunion, l’Exécutifa entendu un exposé présenté par le ministre

de la Poste et des Télécommunications relatifau projet du décret exécutif portant approba-tion du renouvellement de la licence d’établis-sement et d’exploitation d’un réseau fixe decommunication électronique ouvert au public,attribué à la société Algérie Télécom SPA. Ceprojet de texte vise «le renouvellement de lalicence d’exploitation de l’opérateur publicAlgérie Télécom et la mise à niveau des condi-tions techniques fixées dans le cahier descharges de la licence, et ce, en conformité auxdispositions de la législation en vigueur,notamment celles de la loi n°18-04 du10/05/2018 fixant les règles générales rela-tives à la poste et aux communications électro-niques».

EXPLOITATION ET RENTABILISATION DU SATELLITE ALCOMSAT-1

Le gouvernement a entendu un exposé présen-té par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, relatif au projet dudécret exécutif, modifiant et complétant ledécret exécutif n°12-212 du 09/09/2012 fixantle statut de l’établissement public de télédiffu-sion d’Algérie. Ce projet de décret vise à«optimiser l’exploitation et la rentabilisationcommerciale du satellite national Alcomsat-1en permettant à l’établissement public deTélédiffusion d’Algérie de conclure descontrats commerciaux pour la fourniture deprestations de services de diffusion directe, parsatellite, pour les services audiovisuels et lalocation de capacités satellitaires appropriéessur des satellites nationaux ou étrangers». Parla suite, l’Exécutif a entendu un exposé pré-senté par le ministre des Travaux publics rela-tif au projet du décret exécutif fixant les moda-lités de contrôle du gabarit, poids et charge àl’essieu des véhicules de transport de mar-chandises. Ce texte vise à «réduire la dégrada-tion des chaussées et à optimiser la durée devie des infrastructures routières qui est plusque jamais menacée par les surcharges dues autrafic des véhicules lourds de transport de mar-chandises». Ainsi, le dispositif prévu met enplace un contrôle par des stations de pesage

fixes et mobiles, du gabarit, poids et chargedes véhicules de poids lourds mis en circula-tion sur la voie publique. Le gouvernement aentendu un exposé présenté par le ministredélégué auprès du Premier ministre chargé dela micro-entreprise relatif au projet du décretexécutif modifiant et complétant le décret exé-cutif n°03-290 du 06/09/2003 fixant les condi-tions et le niveau d’aide apportés aux jeunespromoteurs.

LE DISPOSITIF ANSEJ ÉLARGI À D’AUTRES CATÉGORIES

Ce projet du décret est introduit dans le cadrede la mise en œuvre des décisions du Conseildes ministres du 23 août 2020, relatives laredynamisation du dispositif de l’Agencenationale de soutien à l’emploi des jeunes et lapromotion de l’entrepreneuriat. Les modifica-tions introduites portent sur la révision desmesures de soutien et les avantages accordésaux porteurs de projets, particulièrement lasuppression de la condition d’être chômeurpour l’accès au bénéfice des avantages accor-dés par le dispositif. En outre, celui-ci est élar-

gi aux étudiants porteurs d’idées de projets,aux personnes ayant des compétences et unsavoir-faire dans leur domaine d’activité, auxpromoteurs performants de l’Agence nationalede gestion du micro-crédit, aux promoteursperformants en activité exerçant dans la pro-duction de biens et services et aux agriculteurset artisans. Par ailleurs, ce projet de décret pré-voit la révision des niveaux de l’apport per-sonnel des promoteurs pour tous les types definancement et unifie le taux de l’apport per-sonnel pour la formule de financement trian-gulaire. Les nouvelles dispositions ouvrent lapossibilité de refinancement des micro-entre-prises en difficulté et prévoient également defaire bénéficier les jeunes promoteurs et lesporteurs de projets de locaux dans des micro-zones, et ce, à titre locatif. Enfin, le gouverne-ment a entendu une communication duministre de l’Intérieur, des Collectivitéslocales et de l’Aménagement du territoire rela-tive à la passation de marchés publics de gré àgré simple avec des entreprises publiques.

n R. N.

RÉSOLUTION DU PARLEMENT EUROPÉEN SUR LES DROITS DE L’HOMME EN ALGÉRIE

Le président du Conseil consultatif del’Union du Maghreb arabe (UMA),

Saïd Mokaddem, a affirmé, hier, en réac-tion à la résolution du Parlement euro-péen sur la situation des droits de l’hom-me en Algérie, que «l’Algérie est la cibled’une féroce campagne coloniale aux finsde chantage économique et politique»,réitérant son rejet des «diktats et deleçons à recevoir». La résolution duParlement européen «est une atteinte à lasouveraineté d’un Etat indépendant et uneviolation flagrante des relations interna-tionales fondées sur le respect de la sou-veraineté des Etats et de non-ingérencedans leurs affaires internes», a estimé leDr Saïd Mokaddem dans une déclaration àl’APS. Et d’ajouter : «Cette sinistre résolutioncomprend de dures jugements de la partd’un Parlement qui ne détient, aux termesde ses statuts, pas de compétence d’initia-tive de législation». «Comment peut-ildonc oser s’attaquer à un Etat souverainsur un ton de maître et de tuteur ?», a-t-ilfustigé. L’Algérie, a rappelé le présidentdu Conseil consultatif de l’UMA, «rejettela logique coloniale autoritaire du PE etrefuse les diktats, les leçons à recevoir etl’intimidation à travers la saisie de toutesles organisations internationales desdroits de l’homme». Il a relevé, à ce pro-

pos, que le Parlement européen «chercheainsi à mobiliser davantage de dénoncia-tions et à instrumentaliser le Conseil onu-sien des droits de l’homme qui va seréunir en mars prochain à Genève. PourMokaddem, «la 3e résolution duParlement européen contient de faussesallégations concernant la situation desdroits de l’homme en Algérie, car les nou-veaux amendements constitutionnels ontpris en considération les revendicationsd’associations et d’activistes du hirak,auxquels s’appuyait le PE dans ses plai-doiries contre l’Algérie». «Cette résolu-tion a ignoré les points positifs des nou-veaux amendements constitutionnels, plé-biscités par le peuple pour inaugurer unenouvelle étape de l’histoire de l’Algériede demain, estimant qu’ils étaient loin desaspirations de la société algérienne» , a-t-il poursuivi. Le président du Conseilconsultatif de l’UMA s’est interrogé surl’objectif de «cet acharnement» à recourirà ce procédé «non civilisée» dans le rap-port à l’Algérie, «d’autant que les canauxde communication entre les organes offi-ciels gouvernementaux et parlementairesexistent entre l’Union européenne et leurshomologues en Algérie en tant qu’espace-de dialogue, de coopération et de solidari-té». Evoquant les arrière-pensées de cetterésolution, le diplomate a souligné que

«la finalité est un chantage économique àl’Algérie afin de la dissuader d’aller versla révision de l’accord d’association avecl’UE». Pour le président du Conseilconsultatif de l’UMA, «l’UE a réalisé quela concurrence internationale, notammentla rude concurrence de la Chine et laRussie, ainsi que l’entrée en force de laTurquie sur le continent africain finirontpar mettre un terme à son monopole surplus de 65% des importations de l’Algériesur le marché européen». Par ailleurs, il aexpliqué qu’il s’agit également d’un«chantage politique», car, a-t-il estimé, lacampagne féroce menée contre l’Algériecoïncide avec sa volonté à aider les frèreset amis, notamment dans les pays voisins,à résoudre les conflits que traversent leurspays sans aucun intérêt stratégique».Cette volonté, «dérange certaines partiesqui cherchent à servir leurs intérêts, d’unepart, et à entraver l’Algérie sur les plansrégional et international, d’autre part», aexpliqué Mokaddem. Les communiquéset les positions des différentes franges dela société algérienne, officielle et nongouvernementale, dénonçant la résolutioneuropéenne sur des questions hautementsensibles reflètent «la conscience desAlgériens quant aux complots étrangersvisant la sécurité et la stabilité du payssous de brillants slogans», a-t-il conclu.

Le président du Conseil consultatif de l’UMA dénonce «une campagne coloniale

contre l’Algérie»

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Entretien réalisé par Samira Belabed

La présidente de la Fédération algérienne depersonnes handicapées (FAPH), Atika

Mameri, évoque, dans cet entretien, la situa-tion vécue par les personnes en situation dehandicap durant la période de crise sanitaire,déplorant l’absence totale d’une stratégie pourleur prise en charge.

Comment votre Fédération vit-elle cettecrise sanitaire ? Depuis le mois de mars 2020, la Fédération

déplore la fermeture des centres d’héberge-ment relevant du ministère de la Solidariténationale. Tout a été fermé du jour au lende-main, même les Diars Errahma. De ce fait, lespersonnes venant des autres régions pour sefaire soigner ont trouvé des difficultés pourl’hébergement. C’est le cas d’une dame âgéede 62 ans d’Aïn Boussifqui a demandé à êtrehébergée dans le centre pour personnes âgéesde Birkhadem le temps d’achever ses soins.Mais elle a été admise au centre du Samu deDely Brahim au même titre que les SDF.Quelques heures après, elle a été victime d’uneagression au sein du centre qu’elle a dû quitterpour passer 15 jours sous un abribus. C’estvous dire qu’il n’existe aucun centre dédié auxpersonnes sans domicile fixe. Même lescentres pour enfants handicapés ouverts par lesassociations ont été obligés de fermer puis-qu’ils n’ont reçu aucune aide pour continuer àfonctionner. Pourquoi personne ne s’estinquiété de ces fermetures.

Avez-vous saisi le ministère de laSolidarité ?Oui, pour le cas de ladite dame et d’autres

cas, je l’ai saisi mais je n’ai reçu de réponsequ’une semaine après. Des agents du ministè-reont rencontré la dameagressée pour lui pro-poser de retourner au centre de Dely Brahim,mais elle a refusé. Cependant, elle ne pouvaitpas être hébergée dans un centre d’accueil

pour les personnes âgées puisqueelle n’a pas encore 65 ans. De cefait, nous nous posons la questionsur cette limitation d’âge. Cela n’aaucun sens.

Justement, comment avez-vous avez géré ce genre de cas?Nous avons fait appel à nos

bienfaiteurs pour nous aider avecdes lots de couches, des fauteuilsroulants, des déambulateurs etautres sondes. Il faut rappeler que ladistribution de ces aides ne relève pas de nosprérogatives, mais avec la crise, nous étionsobligé de le faire.

Qu’est-ce qui a été fait depuis le début dela pandémie pour les handicapés ?Je tiens à attirer votre attention que rien n’a

été fait depuis le début de la crise pour les per-sonnes handicapées. Nous avons l’impressionque nous n’avons jamais existé. Même durantle lancement des campagnes de vaccinationcontre la grippe saisonnière au niveau descentres d’accueil des personnes âgées, person-ne n’a pensé à faire vacciner les personneshandicapées alors que nous sommes plusexposées à la grippe. Nous sommes livrés ànous-mêmes. Par exemple, les pharmacienspouvaient nous aider dans le cadre des servicesà domicile en assurant la livraison des médica-ments sans exiger une ordonnance pour cesmalades qui sont souffrent presque tous demaladies chorioniques. En Algérie, nous conti-nuons à fonctionner avec les mêmes exigencesbureaucratiques et administratives d’avant-lapandémie.

Comptez-vous des personnes handica-pées touchées par la Covid-19 ?Oui, elles sont nombreuses les personnes

qui ont attrapé le virus. Avec cette maladie,même les handicapés ayant une certaine auto-nomie sont devenus dépendants des autres.Avec les complications de la Covid-19, l’étatde santé de certains a empiré avec la peur detransmettre le virus aux personnes qui les

prennent en charge. Dieu merci,tous les cas que nous avons recen-sés sont guéris. Quelles sont vos suggestionspour une bonne prise en chargedes handicapés contaminés ?Nous aurions dû mettre en placedes structures Covid dédiées auxpersonnes handicapées, commecela s’est fait au niveau descentres hospitaliers, et de réserverdes centres d’isolement pour les

personnes atteintes avec un personnel affecté àleur prise en charge. Nous proposons égale-ment de créer un fonds de solidarité Covid-19pour aider les familles dans le besoin et decontinuer à payer les salaires des enseignantset de toutes les personnes impliquées dans laprise en charge des personnes handicapées.

La responsabilité d’absence de prise encharge incombe à qui ?C’est une responsabilité partagée. Les

ministères de la Santé et de la Solidarité sontles premiers concernés. Nous demandons lacréation d’un comité Covid-19 dédié à la priseen charge des personnes handicapées avec laparticipation des associations, l’Ordre despharmaciens et des médecins, le Syndicat despharmaciens et les services de la DASS pour-discuter des solutions et coordonner tous lesefforts. Avant la Covid-19, la Fédération abeaucoup travaillé avec le ministère de laSolidarité mais depuis quelques mois, c’est lecalme plat. Le ministère aurait peut organiserdes séances travail par visioconférence, donc iln’y a aucune excuse.

Vous déplorez donc le manque de coor-dination entre vous et le ministère de laSolidarité...Oui, absolument. La Covid-19 est une

excuse pour ne pas communiquer sur la situa-tion des milliers de personnes en situation dehandicap. A mon sens, il plus facile de serendre dans les foyers pour personnes âgéesque de s’occuper des handicapés.

Un message aux autorités ?Il faut réunir tout le monde pour mettre en

place une véritable politique d’insertion et deprise en charge des personnes handicapées,que ce soit dans le domaine du travail, de lascolarité ou de la santé, en associant impérati-vement les gens qui sont le terrain et qui ontune certaine expérience.

Il est temps de repenser à une nouvelle stra-tégie de prise en charge de ces personnes et nepas attende le 3 décembre de chaque annéepour parler d’elles. Il faut que les autoritéscomprennent que nous ne sommes pas desadversaires mais des alliés.

n S. B.

TIZI-OUZOU

Disparition d’un enfant autiste à Aït Yahia Moussa

La disparition de Yanis Hassani, un enfantautiste âgé de trois ans, du domicile

familial situé à Ighil Mohou, un villagerelevant de la commune d'Aït Yahia

Moussa (20 km au sud de Tizi Ouzou), asuscité une vive émotion dans toute la

région. C’est en fin de journée de mardidernier, sur les coups de 17h, que sa dispa-

rition avait été signalée par ses parents.Dès lors, une vaste opération de

recherches a été déclenchée dans le villagepuis dans toute la région. L’opération a étéinterrompue à la tombée de la nuit. Hier,les recherches ont été intensifiées avec lerenfort des éléments de la gendarmerie etde la Protection civile qui ont dépêché surles lieux plusieurs de leurs éléments, dontcertains appartenant à la brigade cynophi-

le. Hier en fin de journée, l’enfant étaittoujours recherché et l’inquiétude grandis-

sait au sein de sa famille. n Rachid Hammoutène

ATIKA MAMERI, présidente de la Fédération algérienne des personnes handicapées

«Nous sommes livrés à nous mêmes durant cette crise sanitaire»

JOURNÉE MONDIALE DES PERSONNES HANDICAPÉES

L’inclusion du handicap est un aspect essentiel du res-pect des droits humains et figure dans le programmede développement durable à l’horizon 2030. LaJournée mondiale des personnes handicapées, quicoïncide avec le 3 décembre de chaque année, vientpourtant rappeler les difficultés et les contraintesd’une catégorie sociale qui peine à se réaliser et às’épanouir. La crise sanitaire mondiale a creusé les

inégalités et révélé l’ampleur de l’exclusion dont sont vic-times les personnes handicapées. Selon l’OMS, plus de unmilliard de personnes en situation de handicap comptentparmi les plus durement touchées en termes de décès. «Mêmeen temps normal, elles ont un accès moindre aux soins, àl’éducation, à l’emploi.

La crise sanitaire a seulement aggravé la situation, en lesmettant sous une pression permanente», relève le psycho-logue Messaoud Benhalima. Selon lui, l’absence de planifica-tion et de programmes en matière d’assistance et de prise encharge fait que ces personnes subissent à un degré supérieurles effets de la pandémie. Dans le volet d’accès aux soins psy-chiatriques, le manque de traitement accentue les complica-tions et impacte négativement le quotidien des malades. «Ilest connu que la santé mentale est le parent pauvre du systè-me de soins ici et ailleurs. Quand nous constatons l’ampleur

du trafic de psychotropes qui prend des proportions inquié-tantes et que les malades qui en ont besoin ne les trouvent pasen pharmacie, on comprend mieux», poursuit-il. Le présidentdu Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine,Messaoud Belambri, évoque la non-disponibilité de plusieurstraitements psychiatriques à cause de la limitation deséchanges commerciaux et l’arrêt des moyens de transport demarchandises. A l’instar des autres malades, les personnessouffrant de troubles mentaux ne se pressent pas pour consul-ter le médecin par peur d’être contaminés par le coronavirus.«Pratiquer la télémédecine dans le cas des troubles mentauxn’est pas chose aisée», a fait remarquer le Dr Benhalima.

DIFFICULTÉS INSURMONTABLES Les personnes en situation de handicap sont davantage

exposées à un risque élevé de pauvreté, de violence, de négli-gence et sont davantage marginalisées. Comme elles subis-sent de façon disproportionnée les incidences, directes ouindirectes, de la pandémie de la Covid-19, leur situation n’afait que s’aggraver. «Pendant que le monde s’efforce de serelever de la pandémie, nous devons garantir que les aspira-tions et les droits des personnes en situation de handicapsoient pris en compte et dûment respectés dans un mondepost-Covid-19 qui devra être inclusif, accessible et durable.»C’est l’ambition exprimée par l’ONU à l’occasion de la célé-

bration de la Journée mondiale des handicapés. L’Algérie aratifié toutes les conventions relatives à la promotion desdroits des handicapés. Toutefois, sur le terrain, ces droits sontignorés par les personnes censées les respecter et les appli-quer. L’accès à l’éducation et à l’emploi est limité à cause desobstacles qui empêchent les familles d’inscrire leurs enfantsdans les écoles de l’éducation nationale ou des centres spé-cialisés. Ainsi, Mme Djamila Acid, qui se voue corps et âme àson enfant de 10 ans, autiste, peine à lui trouver une placedans le système éducatif.

«Là où je me rends, on m’oppose un refus», dénonce lamère de famille. Son cas n’est pas isolé. Des centaines defamilles se retrouvent dans la même situation. L’emploi despersonnes handicapées qui reste un geste de bonne volonté oude charité de certains patrons n’aide pas cette catégorie.L’Etat avait augmenté en 2019 l’allocation de 4.000 DA à8.000 et 10.000 DA, selon le degré du handicap. «Les per-sonnes handicapées, notamment celles qui sont diplômées etayant des qualifications ont besoin de travail pour s’épa-nouir», soutient Mme Atika Mammeri, présidente de laFédération des personnes handicapées. «Nous avons besoinde mécanismes qui nous permettent l’accessibilité à l’éduca-tion, l’emploi, les soins, la vie sociale», rappelle-t-elle.

n Karima Dehiles

À L’HEURE DE LA COVID-19

Des contraintesen plus

L’ALGÉRIE A RATIFIÉ TOUTES LES CONVENTIONS RELATIVES À LAPROMOTION DES DROITS DES HANDICAPÉS. Toutefois, sur le terrain, ces

droits sont ignorés par les personnes censées les respecter et les appliquer.L’accès à l’éducation et à l’emploi est limité à cause des obstacles qui

empêchent les familles d’inscrire leurs enfants dans les écoles de l’éducationnationale ou des centres spécialisés. L’emploi des personnes handicapées,qui reste un geste de bonne volonté ou de charité de certains employeurs,

n’aide pas cette catégorie.

CONSEIL NATIONAL DES DROITS DE L’HOMME

Appel à la révision de la loi sur les handicapés

JOURNÉE MONDIALE DES PERSONNES HANDICAPÉES

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5ALGÉRIEACTUALITÉSHORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Le secteur de l’éducation nationale, enliaison avec les établissements hospi-taliers et les autres structures concer-nées, veille à la prise en charge péda-gogique appropriée et à l’intégrationscolaire des élèves handicapés et desmalades chroniques». Une série detextes réglementaires a été élaborée et

actualisée afin d’assurer la prise en charge de lascolarité des enfants en situation de handicap.Des textes ont été signés par les ministres del'Education nationale et de la Solidarité natio-nale pour, justement, encadrer ces différentesactions. L’on cite, entre autres, l’arrêté intermi-nistériel du 13 mars 2014 fixant les modalitésd’ouverture de classes spéciales pour enfantshandicapés au sein des établissements d’éduca-tion et d’enseignement publics relevant du sec-teur de l’éducation nationale. Toujours enmatière de prise en charge des enfants triso-miques et déficients mentaux, des classes pourenfants trisomiques et déficients mentaux sontouvertes dans des écoles primaires, en coordi-nation avec des associations activant dans cedomaine dans le cadre d’une éducation inclusi-ve. Théoriquement, les programmes appliquéssont aménagés selon la nature des handicaps.Mais le président de l’Association nationale desparents d’élèves, Khaled Ahmed, rappelle quela prise en charge des élèves atteints de trisomieou d’autisme nécessite une assistance spéci-fique inexistante au niveau des établissementsscolaires faute de moyens pédagogiques et depersonnel spécialisé. «Les enseignants n’ontpas les qualifications requises pour le faire», a-t-il expliqué. Et ce n’est pas le seul handicap :«Les établissements scolaires manquent demoyens et d’outils pédagogiques appropriés etn’offrent pas les conditions nécessaires pourassurer un encadrement spécialisé». Résultats :la scolarisation des enfants autistes ou triso-miques ne concerne, selon lui, qu’un nombretrès minime. Et pour cause, le nombre de places

pédagogiques qui leur sont réservées est déri-soire et inexistant dans la majorité des établis-sements, ajoute-t-il.

ABSENCE DE PERSONNEL SPÉCIALISÉ La raison ? «Les chefs d’établissement refusentd’accueillir ces enfants, affirmant qu’ils man-quent de moyens humains et pédagogiquesadéquats pour permettre leur intégration norma-le en milieu scolaire», indique-t-il. Ce queconfirme le secrétaire général du Syndicat destravailleurs de l’enseignement et de la forma-tion (Satef), Boualem Amoura. Selon lui, cer-tains établissements scolaires ne respectent pasles procédures réglementaires et ne contribuentpas à faciliter la scolarisation des enfants ayantdes besoins spécifiques, notamment les triso-miques et ceux atteints de troubles autistiques.«Des directeurs d’établissements refusent car-rément leur inscription et il a fallu un vrai par-cours du combattant pour les parents pour le

faire», regrette-t-il. Et de soutenir : «C’est uneviolation des droits de l’enfant et une atteinte àla dignité de cette catégorie d’élèves.» Mais au-delà de l’attitude de certains directeurs, Amouraa reconnu que les établissements scolairesmanquent de moyens et d’organisation demanière à assurer une prise en charge éducativeet comportementale adéquate à ces élèves quiont besoin d’une assistance spécifique. «Leproblème majeur est l’absence d’enseignantsformés aux méthodes éducatives et comporte-mentales», a-t-il conclu.

Concernant les handicapés moteurs, KhaledAhmed affirme que le problème ne se pose pas.«Des mesures organisationnelles et pédago-giques sont prises pour faciliter à l’enfant han-dicapé moteur l’accès à l’établissement, lesdéplacements à l’intérieur de l’établissement etla réalisation des activités pédagogiques», sou-tient-il.

Amokrane H.

HANDISPORT

Une année particulièrement difficile pour les Algériens

Les athlètes handisports algériens, qui célè-brent aujourd’hui la Journée mondiale des

personnes handicapées, ont vécu une année2020 difficile, marquée par une saison sporti-ve des plus particulières en raison de plu-sieurs facteurs. Il est de coutume que la jour-née du 3 décembre soit célébrée par des festi-vités organisées sous l’égide de la Fédérationalgérienne handisport (FAH), mais cette

année, aucune activité ne pourra se tenir pourcause de crise sanitaire liée au Covid-19. Acette situation déjà pesante depuis mars s’estajoutée une fin de saison pas comme les pré-cédentes pour le handisport avec des turbu-lences qui ont affecté, à la fois, la bonnemarche des affaires de la FAH et le moral desathlètes et entraîneurs, entre autres. Desembûches qui se sont achevées par la suspen-sion provisoire de toute activité de l’équipefédérale dirigeante par le ministère de laJeunesse et des Sports (MJS) pour «mauvaisegestion» et la mise en place d’un directoirepour gérer les affaires courantes de la FAHjusqu’à la fin du mandat olympique 2017-2020. Auparavant, les athlètes, en pleine pré-paration aux Jeux paralympiques de Tokyo-2020, étaient entrés en scène en menaçant

collectivement sur les réseaux sociaux demettre fin à leurs carrières sportives si lesdésormais ex-responsables de la FAH, notam-ment le président suspendu MohamedHachefa, restaient en poste. Ils contestaientnotamment les conditions dans lesquelles ilspréparaient un rendez-vous aussi importantque les Jeux de Tokyo, repoussés à l'été 2021en raison de la pandémie de coronavirus.Cette dernière avait conduit à la fermeture, enmars dernier, de toutes les installations spor-tives pour endiguer la propagation du virus,ce qui s'est répercuté négativement sur la pré-paration des athlètes handisports, dont la sai-son sportive a été suspendue et n'a, depuis,jamais repris. Pourtant, la FAH, depuis sacréation durant la fin des années 1970, aconnu un grand essor et, en l’espace de

quelques saisons, est devenue le porte-flam-beau à l'échelle internationale du sport algé-rien avec, à la clé, de nombreuses distinctionsmondiales et paralympiques. «Ce qui s’estpassé dans le handisport algérien cette annéerestera dans l’histoire car, généralement, cegenre d’affaires ternissent l’image des per-sonnes et surtout de la discipline qui, j’espère,se relèvera après une saison compliquée», atenu à réagir un observateur. La premièretâche du nouveau directoire mis en place serade réunir toute la famille handisport etessayer de rétablir la sérénité afin de per-mettre notamment une bonne transition etoffrir les meilleures conditions de préparationaux athlètes qualifiés et qualifiables au ren-dez-vous paralympique de Tokyo, prévu du24 août au 5 septembre 2021.

SCOLARISATION DES TRISOMIQUES ET AUTISTES

Absence de moyens et… méfianceQU’EN EST-IL DE L’ÉDUCATION ET LA SCOLARISATION DES ÉLÈVES ATTEINTS DE TRISOMIE ET DE TROUBLE

AUTISTIQUES ? Que dit la réglementation ? La loi n°08/04 du 23 janvier 2008 portant loi d’orientation sur l’Educationnationale spécifie des dispositions particulières pour les enfants aux besoins spécifiques. Son article 14 stipule que

«l’Etat veille à permettre aux enfants ayant des besoins spécifiques de jouir du droit à l’enseignement».

TAMANRASSET

Ouverture d’un atelierd’enseignement etd’impression en brailleà la bibliothèqueprincipale

Un atelier d’enseignement et d’impres-sion en braille a été ouvert, hier, au

niveau de la bibliothèque principale delecture publique de Tamanrasset, à lasatisfaction des non-voyants. Coïncidantavec la célébration de la Journée interna-tionale des personnes handicapées, lamise en exploitation de cet atelier, enprésence des autorités de la wilaya et dereprésentants d’associations activantdans le domaine social, permet aux non-voyants de bénéficier des prestations del’atelier avec un accompagnementd’agents de la bibliothèque et de repré-sentants du secteur de l’action sociale etde la solidarité. L’opportunité a été éga-lement saisie pour apprécier certainesactivités culturelles et artistiques présen-tées par des personnes aux besoins spé-cifiques, dont des morceaux de musiqueet des chants, ainsi que des dessins pro-duits par les enfants du Centre médico-pédagogique pour enfants déficientsmentaux. Les lauréats des concours dedessins ouverts aux enfants de ce centreont été primés à cette occasion qui a vuaussi l’organisation d’une cérémonie deremise de lunettes médicales à desenfants aux besoins spécifiques.

Le CNDH a appelé, hier, à la révision de la loi relative à laprotection et à la promotion des personnes handicapées,

conformément à la Constitution amendée, stipulant que «l'Etatœuvre à assurer aux personnes vulnérables ayant des besoinsspécifiques, leur insertion dans la vie sociale». Dans un com-muniqué rendu public à l’occasion de la Journée internationa-le des personnes handicapées, le Cndh a mis en avant la néces-sité de revoir la loi 02/09 du 8 mai 2009 relative aux per-sonnes handicapées pour l’adapter à la Convention internatio-nale relative à cette catégorie, ratifiée par l’Algérie et à l’ar-ticle 72 de la Constitution prévoyant clairement dans son 2e

alinéa l’impératif de «promulguer une nouvelle loi en lamatière». Pour le Cndh, la révision doit porter notamment surla redéfinition de la personne handicapée telle que prévuedans le code civil, la participation politique des personnes aux

besoins spécifiques en leur assurant les conditions leur per-mettant d’exercer leur droit au vote et la possibilité pour lapersonne handicapée de choisir un emploi à temps plein oupartiel. A ce propos, le Cndh estime nécessaire, en outre,l'augmentation du taux d’emploi au profit de cette catégoriedans les secteurs privé et public, la garantie de la scolarisationdes enfants handicapés en assurant les conditions propices àleur intégration au niveau des écoles ordinaires, les plusproches de leurs domiciles. L'augmentation de l'allocationpour personnes handicapées et son calcul sur le salaire natio-nal minimum garanti (Snmg), et la mise en place d'un systèmepermanent de collecte d'informations sur cette catégorie envue d'instaurer une politique efficace permettant un suivi etune évaluation régulière sont également préconisées dans cesens. A l'adresse du gouvernement, le Cndh a plaidé pour l'ad-

hésion de l'Algérie au protocole facultatif relatif à laConvention internationale relative aux droits des personneshandicapées. La Journée mondiale des personnes handicapéesest célébrée le 3 décembre de chaque année, en vertu d'unedécision de l'Assemblée générale de l'ONU visant à élever leniveau de conscience concernant les droits de cette frange auxplans politique, social, économique et culturel. Selon les sta-tistiques des Nations unies, un milliard de personnes handica-pées sont recensées dans le monde, dont 80% vivent dans lespays en développement. Selon des données de l'ONU, l'impactde la pandémie du coronavirus était «plus important sur lespersonnes aux besoins spécifiques qui continuent à souffrirdes effets de la discrimination, d'où une détérioration de leursituation aux plans financier et moral et en termes de prise encharge sanitaire», précise le document.

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www.horizons.dz ALGÉRIEACTUALITÉS

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Invité de la Radio ChaîneII, le ministre a apporté desclarifications concernantce point. Il a précisé queles tarifs des tests PCRsont toujours élevés et res-tent inaccessibles pour laplupart des citoyens, mal-

heureusement. Preuve à l'appui, ilcite le communiqué émanant duSyndicat algérien des laboratoiresd'analyses médicales, qui réfuteavoir conclu un quelconqueaccord avec le ministère del'Industrie pharmaceutique en vuede diminuer les tarifs des testsPCR-Covid. Et même si, actuelle-ment, ils ont été dévalués auniveau international, ils demeurentinaccessibles localement et ne sontpas remboursés par la Cnas. «C'estun nouveau dépistage, non encoreinclus dans la liste des produitspharmaceutiques pris en chargepar la Cnas», a énoncé le premierresponsable du secteur de la santé,qui annonce que le ministre duTravail étudie le dossier actuelle-ment en vue de répondre aux solli-citations des citoyens. Le ministrea annoncé l'importation dans lesplus brefs délais de tests antigé-niques fiables, moins coûteux, quipeuvent remplacer les tests-PCR.«Ils seront bientôt importés et peu-vent être utilisés à défaut de laPCR pour les personnes sympto-matiques suspectées d'avoir levirus.» Appelant les laboratoiresprivés à «une action de solidaritéexceptionnelle en direction de lapopulation» afin de contribuer à lamaîtrise de la situation sanitaire,Benbouzid a déconseillé le recoursaux tests sérologiques, lesquels

peuvent s'avérer non probantsdans certains cas. S'agissant de l'évolution enregis-trée dans le dossier d'acquisitiondu vaccin anti-Covid, le ministre afait savoir qu'une réunion se tien-dra aujourd'hui par le comité d'ex-perts et de suivi afin de trancher lechoix du vaccin devant être acquiset en quelles quantités. «Des simu-lations seront réalisés pour pou-voir trancher les quantités devantêtre importées, suivant des para-mètres», a indiqué le ministre.Rappelant la démarche pruden-tielle adoptée par son départe-ment, il a souligné qu'il était impé-ratif de «prendre le temps néces-saire afin d'étudier soigneusementla multitude de vaccins annoncés,dont 4 sont en phase 3». Se basantsur un sondage récent effectué parl'ENTV, le ministre n'écarte pasune forte abstention.

UNE STRATÉGIE PRUDENTE POUR LA VACCCINATION

«Selon un sondage effectué parl'ENTV, la plupart des Algériensinterrogés ne souhaitent pas sefaire vacciner contre la Covid-19», a-t-il dit. «Ce qui impose unestratégie prudente», a renchéri leministre qui précise que les pre-miers lots seront destinés au per-sonnel médical, en première lignedans la lutte contre la pandémie,ainsi que les personnes âgées souf-frant de co-morbidités. Il y a lieude rappeler que l'Algérie a adhéréau programme Covax qui offre unbon rapport qualité-prix, card'autres vaccins pourraient néces-siter des systèmes complexes degestion de la chaîne du froid. Leministre a profité de l'occasion

pour dénoncer les «fausses infor-mations» inondant parfois lesréseaux sociaux, notamment sur ladisponibilité de certains médica-ments.

Abderrahmane Benbouzid aestimé que c'est une minorité, qui«veut déstabiliser le pays». Il s’estdit, d'ailleurs, «consterné» par lecomportement de certains profes-sionnels de la santé, qui «ont pourbut de créer la confusion et susci-ter des perturbations, en s’alar-mant sur la pénurie de produitsthérapeutiques ou moyens de pré-vention dans les établissementssanitaires». Dans ce cadre, il aaffirmé que les moyens préventifsdestinés au personnel médical sontdisponibles. «Nous avons consti-tué un stock depuis le mois dejuillet pour couvrir la demandenationale, et le manque soulevépar certains établissements n'estpas la conséquence d'une mauvai-se gestion ou retard dans l'intro-duction de demande d'approvi-sionnement». Evoquant la «pénu-rie de Lovenox», un thérapeutequi appartient au groupe de médi-

caments dits anticoagulants, leministre évoque un conflit d'inté-rêt et affirme qu'il existe plusieursautres traitements de substitution àl'Enoxaparine.«JE SUIS POUR LA RÉOUVERTURE

DE TOUTES LES MOSQUÉES» Le ministre a profité de son passa-ge pour rendre un vibrant homma-ge au personnel de la santé en pre-mière ligne, depuis le début, dansla lutte contre l'épidémie. Il insistepar la même occasion sur lesmesures barrières à respecter. Pourlui, le dé-confinement graduel doitse faire. «Nous devons nous adap-ter à vivre avec le virus et ce, enrespectant de manière stricte lesmesures barrières afin de casser lachaîne de transmission». De sonavis, l'ouverture des mosquées,très appréciée par les Algériens,s'est faite dans le respect total duprotocole sanitaire et aucun débor-dement n’a été signalé. Saluant lesefforts consentis par différentsacteurs, il finit par dire qu'il était«pour la réouverture de toutes lesmosquées à l'échelle nationale».

n Samira Azzegag

ABDERRAHMANE BENDOUZID, MINISTRE DE LA SANTÉ

«Le choix du vaccin anti-Covidsera tranché aujourd’hui»

«CONTRAIREMENT À CE QUI A ÉTÉ RAPPORTÉ PARCERTAINS ORGANES MÉDIATIQUES, les prix des tests

PCR-Covid n'ont pas été revus à la baisse et restentinvariables dans les laboratoires privées», a affirmé, hier,

le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid.

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a insisté, lors d'une réunionavec les directeurs régionaux, sur le renforcement du contrôle de la

mise en œuvre des gestes barrières, notamment au niveau des zonesfrontalières afin de lutter contre la propagation de la Covid-19, aindiqué un communiqué du ministère du Commerce. Le ministre duCommerce, Kamel Rezig, a présidé, mardi dernier, par visioconférence,en compagnie du ministre délégué chargé du Commerce extérieur,Aïssa Bekkaï, une réunion de coordination avec les directeursrégionaux du commerce, s'inscrivant dans le cadre des réunionspériodiques pour le suivi des mesures de lutte contre la propagation ducoronavirus, a indiqué un communiqué du ministère publié sur sa pagefacebook. Lors de cette rencontre, Rezig a appelé à la poursuite desactions de sensibilisation et de contrôle, notamment aux pointsfrontaliers, saluant, dans ce sens, les efforts consentis par tous lescadres et les fonctionnaires du secteur. De son côté, Bekkaï a salué «les

efforts de tous», évoquant des dossiers relatifs au commerce extérieuret l'impératif d'accélérer la finalisation du fichier national desopérateurs économiques. Pour rappel, le ministre avait donné,récemment, une série d'instructions fermes aux directeurs quant àl'impératif d'être présents sur le terrain tout au long de la semaine et derester mobilisés en cette conjoncture sanitaire exceptionnelle. Il aappelé également au suivi de la mise en œuvre de toutes les mesuresprises par le gouvernement dans l'objectif de juguler la propagation dela pandémie, outre la coordination, sous l'autorité des walis de laRépublique, afin de prendre chaque décision urgente devant protéger lasanté du citoyen. Rezig a appelé, en outre, les partenairesprofessionnels à maintenir renforcées la vigilance et la sensibilisationaux dangers de la pandémie de la Covid-19, et ce, lors d'une réunion enprésence du secrétaire général de l’Union générale des commerçants etartisans algériens, Hazab Benchahra, et du président de l’Associationnationale des commerçants et artisans, Hadj Tahar Boulenouar.

C O R O N A V I R U S

Neuf cent trente-deux nouveaux cas confirmés de coronavirus, 585 guérisons et17 décès ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie, a

annoncé, hier à Alger, le porte-parole du Comité scientifique de suivi del'évolution de la pandémie du coronavirus, le Dr Djamel Fourar. Le total des casconfirmés s'élève ainsi à 85.084 dont 932 nouveaux cas, soit 2,3 cas pour 100.000habitants lors des dernières 24 heures, celui des décès à 2.464 cas, alors que le

nombre des patients guéris est passé à 54.990, a précisé le Dr Fourar lors dupoint de presse quotidien consacré à l'évolution de la pandémie de la Covid-19.En outre, 13 wilayas ont recensé, durant les dernières 24 heures, moins de 9 cas,11 autres n'ayant enregistré aucun cas, alors que 24 autres ont enregistré plus de10 cas. Par ailleurs, 43 patients sont actuellement en soins intensifs, a-t-ilégalement fait savoir.

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KAMEL REZIG, ministre du Commerce

LE SG DE L’UNION DE L’UGTA D’ALGER,IDIR BOUKABOUS

«Destravailleursn’ont pas perçuleurs salairesdepuisplusieurs mois»La situation sociale des travailleurs dans

plusieurs secteurs continue à poserproblème. C’est notamment le cas dessalariés du secteur des services et del’hôtellerie, du bâtiment et des travauxpublics, des artisans ainsi que des artistesqui n’ont pas perçu leurs salaires depuisplusieurs mois. Idir Boukabous, lesecrétaire général de l’Union de wilayad’Alger à la Centrale syndicale Ugta nemanque pas de tirer la sonnette d’alarmeet d’alerter sur la situation sociale quevivent les travailleurs de ces secteurs. «Beaucoup d’entreprises rencontrent desproblèmes de trésorerie depuis lapropagation du coronavirus, leurstravailleurs n’ont pas touché leurs salairesdepuis des mois», affirme-t-il dans unedéclaration à Horizons. Il cite, à cepropos, les employés des entreprises duBtph. «Les travailleurs de certainesentreprises de ce secteur n’ont pas perçuleurs salaires depuis plusieurs mois»,précise-t-il, relevant les difficultés detrésorerie que rencontrent des entreprisesdu bâtiment et des travaux publics depuisle début de la crise sanitaire par manquede marchés et de plan de charges. Evoquant le secteur de l’hôtellerie et dutourisme, Boukabous qui déplore l’arrêtde leur activité, fait observer que l’hôtelMercure a engagé un plan social. «Il amis des travailleurs au chômage techniqueau même titre d’ailleurs que l’hôtelSofitel en attendant la reprise del’activité», précise-t-il. La situation desartistes est tout autant problématique,selon Boukabous. Et pour cause : «Lesartistes ne vivent que de leurs activitésartistiques alors que la culture est à l’arrêtdepuis le début de la pandémie», rappelle-t-il. Aussi, et tout en faisant observer qu’il«n’y a plus de galas, ni de fêtes, nid’activités ou d’animations artistiques», ilne manque pas de s’interroger sur lasituation sociale de ces artistes. Idems’agissant des artisans et des transporteursprivés dont la situation n’est guèremeilleure. Evoquant le transport aérien,Boukabous estime que la compagnienationale Air Algérie «risque l’asphyxie»en l’état actuel des choses. Expliquantqu’un avion cloué au sol coûte plus cherqu’un avion qui vole en raison de l’usuredes pièces. Le syndicaliste salue la reprisedes vols domestiques, le 6 décembreprochain. Aussi, et pour faire face à cettesituation sociale qui interpelle la Centralesyndicale, réceptacle des doléances etsollicitations des travailleurs, Boukabousbrandi l’impératif d’un dialogue. «Nousappelons à trouver des solutions à cettesituation sociale dans le cadre dudialogue», lance-t-il avant de considérerqu’il faut que les pouvoirs publics soientregardants sur cette question.

n Hakem Fatma Zohra

Renforcer le contrôle des gestes barrières en zones frontalières

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7ALGÉRIEACTUALITÉSHORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Les deux épisodes de pluviosité, enre-gistrées en novembre, notamment auCentre et à l’Est, ont été très béné-fiques pour l’agriculture. Le secteurest à l’aise, du moins jusqu’à janvier.Les sols ne sont pas secs. C’est cequ’a expliqué le directeur général del’Institut national des sols, de l’irriga-

tion et drainage. Cherif Negri affirme que lesquantités déjà emmagasinées suffisent pourlancer la campagne agricole. Il a précisé que,pour l’heure, l’Algérie n’est pas en stress agro-météorologique. Optimiste, il dira que le moisde décembre sera généreux en pluie.

Quel sera l’impact des dernièresprécipitations sur l’agriculture et lesnappes phréatiques ? Il faut savoir que la campagne agricole com-

mence au mois de septembre. C’est à cemoment-là que nous commençons à compterles millimètres de pluie qui se déversent. Larégion de l’Est et du Centre ont reçu des quan-tités assez appréciables, lesquelles ont permisd’ameublir le sol. C’est ce qui a permis aussiaux agriculteurs d’entamer le travail du sol aucours du mois d’octobre. La campagne agrico-le dans ces deux régions bat son plein d’autantque les conditions agro-météorologiques sontfavorables. Les agriculteurs ont profité de cetteoccasion, notamment ceux qui ont déjà préparéleur sol, pour planter leurs semis d’orge, de blédur et blé tendre et différentes espèces céréa-lières en ce début de novembre. Toutes les par-celles qui ont été semées au niveau de ces deuxrégions vont avoir une très bonne levée de lasemence. Autrement dit, il ne va pas y avoir deperte. Pour la région ouest, la situation est toutautre. Comme il n’y a pas eu de pluie durant lemois de septembre, nous avons constaté unepersistance de la sécheresse. Cette région aconnu un prolongement de l’été. Les premièrespluies sont arrivées le 26 novembre. La situa-tion commençait réellement à se corser. Il n’y apas eu de pluie depuis le mois de mai. C’est cequi a fait que cette région a été extrêmementtouchée. Mais nous sommes loin du scénario de2019, année durant laquelle les mois denovembre et octobre ont été très pluvieux. Il ya eu même des inondations, contrairement àcette année.

Est-ce que les quantités de pluies tombéessont suffisantes pour cette phase agricole ?Souvent les agriculteurs ont peur lors des

semailles de ne pas bénéficier des quantités depluie suffisantes. Dans ce cas-là, une partie dela semence qui germe risque de se desséchersurtout si elle reste pendant quatre semainessans pluie. Le rendement est donc impacté audébut. Or, ce qui est bien à noter, c’est qu’il y aeu deux épisodes pluviométriques. D’abord, lepassage du 20 au 23 novembre, ensuite on a eudeux jours de répit, avant d’enregistrer une flot-

te abondante du 26 au 29 novembre. Pour undémarrage, c’est largement suffisant. Danscette phase, l’agriculture n’a pas besoin de 100mm de pluie, mais seulement d’une quantitéallant entre 40 à 50 ml. C’est juste ce qu’il fautpour ameublir la couche arable. Les enginspeuvent ainsi travailler dans des meilleuresconditions. Une fois le sol travaillé, l’agricul-teur procédera ensuite à la préparation du lit desemence, et il finira par l’opération semis.Durant cette étape, il a besoin de 20 à 30 mlseulement. Avec les précipitations déjà emma-gasinés, nous avons reçu une quantité dépas-sant les 50 ml. Ce qui fait que nous allons avoirune très bonne germination mais pas seule-ment. Il y a eu aussi le remplissage de la réser-ve hydrique du sol. Pour le Centre et l’Est, nousavons fait le plein. Les sols ne sont pas à sec.D’ailleurs, comme les quantités ont été trèsimportantes lors du deuxième épisode à l’Est etau Centre, certains agriculteurs vont être retar-dés pour faire leurs semis, car ils devrontattendre le ressuage du sol. Même s’il ne pleu-vra pas jusqu’à janvier, il n’y aura pas de souci.S’agissant de l’Ouest, le travail du sol devraêtre commencé maintenant pour entamer l’opé-ration semis. La bonne nouvelle est que nousattendons, selon les prévisions, un épisode plu-viométrique à partir de ce week-end dans larégion Centre et Est. Dans la semaine, il va yavoir un autre passage qui va venir cette fois-cide l’Ouest vers l’Est. Cela dit, il va y avoir,durant la première décade de décembre, enprincipe, beaucoup d’eau. Les agriculteursretardataires, notamment dans l’Ouest, devrontprofiter de ces précipitations pour faire leurssemis.

Ne risque-t-on pas de tomber dans lestress agro-météorologique ?Il n’y aura pas de stress agro-météorolo-

gique. De toute manière, il est encore tôt pourl’évoquer. Il faut d’abord faire la mise en placede la semence. Pour le Centre et l’Est, il nedevrait pas y avoir de problème. Pour ce qui estde l’Ouest, le passage attendu la semaine pro-chaine devra remettre les pendules à l’heure.Avec les quantités enregistrées jusque-là, nousavons de quoi tenir un mois à un mois et demi,voire deux, facilement. Avec les prochains épi-sodes, le sol va encore emmagasiner de l’eau.Toutefois, le stress agro-météorologie peut êtreévoqué en février s’il ne pleut pas au mois dedécembre et janvier. Sauf que, bien heureuse-ment, les quantités d’eau attendues la semaineprochaine seront assez appréciables selon lesprévisions. C’est ce qui va permettre de rechar-ger les nappes phréatiques et d’alimenter lesbarrages dont on aura besoin pour irriguer l’ar-boriculture en été. C’est, en effet, prometteurpour le secteur et surtout pour l’ouest du pays.Je précise que le deuxième passage du 26-29est venu de l’Ouest vers l’Est. Seulement, il y atrois wilayas, à savoir Aïn Témouchent,Tlemcen et Sidi Bel-Abbès qui n’ont pas reçude quantité de pluie qui leur permettra d’enta-mer leur campagne. Ils sont toujours dans desconditions de sécheresse, contrairement àOran, Mascara, Relizane, Saïda qui ont enre-gistré des précipitations leur permettant d’enta-mer le travail du sol et de rattraper le retard.

Pour éviter de telles situations, notam-ment à l’Ouest, n’est-il pas nécessaired’opter pour l’irrigation d’appoint ?Il va falloir d’abord faire le semis. Les agri-

culteurs n’ont même pas eu l’opportunité de lefaire. L’irrigation d’appoint viendra après. Ilfaut savoir que le ministère de l’Agriculture alancé un grand programme prioritaire pour l’ir-rigation d’appoint dans la céréaliculture.

nW. O. H.

TIZI OUZOU

Apport de 4 millions

de m3 d’eau pourle barrage de Taksebt

Les dernières précipitations enregistréesdans la wilaya de Tizi Ouzou, esti-

mées à 123 mm, ont été d’un apportappréciable pour l’agriculture et les res-

sources en eau. Elles ont permis auxplans d’eau et retenues collinaires de seremplir. «Le barrage de Taksebt a reçu

un apport de plus de 4 millions demètres cubes, portant ainsi son taux deremplissage à la date du 2 décembre à17,52% contre 15,21% à la fin du moisde novembre», précise le directeur de

wilaya des ressources en eau, MokraneDjouder. Selon lui, «avec les précipita-tions assez importantes sont annoncées

pour les jours à venir, le spectre dustress hydrique qui plane sur le pays, va

s’éloigner». nRachid Hammoutène

CHERIF NEGRI, DG DE L’INSTITUT NATIONAL DES SOLS,DE L’IRRIGATION ET DRAINAGE

ZONES D’OMBRE À TIPASA

Des équipements sportifs pour les écolesUne opération initiée par la Direction

de la jeunesse et des sports, en col-laboration avec le mouvement associa-tif, a été lancée, dernièrement, à Tipasa,au profit d’écoles primaires situéesdans les zones d’ombre de l’ouest de lawilaya. Une caravane sillonne les com-munes de Béni Milleuk, Larhat etDamous pour distribuer des équipe-ments pédagogiques sportifs à des éta-blissements primaires, situés dans deslocalités enclavées. L’initiative est éga-lement une occasion, selon les organi-sateurs, de  sensibiliser les écoliers surles dangers de la pandémie du nouveaucoronavirus et les moyens de préven-

tion, tels que les gestes barrières et leport du masque. Pour ce faire, des acti-vités ludiques et interactives sont pré-vues dans le programme pour mieuxfaire passer le message parmi lesélèves. Dans chaque établissement, desmasques de protection sont distribués.En plus des cadres de la Direction de lajeunesse et des sports, des acteurs dumouvement associatif, comme lesligues Sports pour tous», de la  voile,des activités en plein air et de loisirs,Rouh El Fen de Fouka et l’associationNoudjoum El Fen de Tipasa se sontimpliqués.

nA. L.

TLEMCEN

Des projetspour promouvoir

le tourisme

Six projets inscrits dans le cadre de lapromotion du tourisme à travers la

wilaya de Tlemcen ont été validés etapprouvés par la Direction du tourisme,a indiqué son directeur. Il s’agit, selon

Yacine Abassa, de deux complexestouristiques implantés à Agla, une plagerelevant de la commune de Béni Khellad

et à Addas( Ghazaouet). Selon lui,d’autres projets notamment des hôtelsseront construits à Marsat Ben M’hidi,

station balnéaire qui attire chaque été denombreux vacanciers. «De nombreux

investisseurs se sont engagés pourréaliser des projets et plus de 12 dossiersd’investissement ont été approuvés», aprécisé le responsable. Le secteur dutourisme est sévèrement affecté par lasituation sanitaire. Tlemcen, véritable

destination touristique, est, depuispresque une année, une ville «morte».

Les hôtels sont peu fréquentés, les siteset monuments ne drainent plus de

visiteurs et l’animation culturelle est auralenti. Les projets achevés ou en cours

de réalisation, une fois la crisesurmontée, feront du tourisme uneactivité majeure dans la relance de

l’économie locale. nMohamed Medjahdi

Entretien réalisé par Wassila Ould Hamouda

«Les quantités des pluies sontsuffisantes pour l’agriculture»

CULTUREwww.horizons.dz

11

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

MAGAZINE«ESSALOUN

EL THAKAFI»

En versionpapier, à partir

de janvierprochain

«Essaloun el Thakafi»(Le salon culturel)

est le titre d’un magazineculturel électronique.

Publié par le «Salon cultu-rel Bayazid Akil» du poète

Azouz Akil, il se veut lereflet de la diversité des

activités culturelles, notam-ment les rencontres litté-

raires. Le magazine lancéle premier novembre inau-gure, selon ses promoteurs

une révolution culturelle.Plusieurs intellectuelsconnus dans le mondearabe, dont le docteur

Nidhal Salah, ex prési-dent de l’Union des écri-

vains syriens, le docteurMokhtar Aissa, vice-prési-

dent de l’Union des écri-vains égyptiens et l’activis-

te culturel AbdelrezakBoukeba ont constitué le

premier noyau. D’autresnoms ont ensuite intégré le

Salon qui consacre unespace à la création (poésie,poésie populaire, prose) en

plus d’une colonne dédiée àl’actualité culturelle natio-nale et arabe. On y trouveaussi une rubrique dédiée

et d’autres réservées authéâtre, au cinéma et auxarts plastiques qui voisi-

nent avec des articlesd’opinion et des critiques.

Un volet anthologie depoètes, romanciers et

conteurs qui se décline enbiographies de créateurs

algériens peut aider les étu-diants dans leurs

recherches. Le site Web du«Essaloun Ethakaffi» Web

renferme des interviews,des vidéos et des ren-

contres. Le contenu estrenouvelé tous les jours etles informations réactuali-

sées toutes les minutes,car l’actualité est suivie en

temps réel. S’y ajouterabientôt la version papier

du Salon électronique. Celasera un magazine dont le

lancement est prévu aumois de janvier prochain.

Pour l’initiateur, l’objectifest de répandre la culture à

l’ère de la pandémie ducoronavirus qui a conduitau gel de toutes les activi-

tés, de favoriser la commu-nication facile pour en faire

une fenêtre ouverte surtout ce qui agite la scène

culturelle. Quant aux infor-mations collectées, ellesproviennent essentielle-

ment des journaux etautres médias. «La partici-pation au Salon est ouverte

à tous via le portail d’ins-cription», rappelle Azzouz

Akil. n Rym Harhoura

PRIX DE LA CRITIQUE ARABE DE L’EUROPEAN FILM PROMOTION 

Trois Algériens dans le jury de la seconde édition

TROIS NOMS ALGÉRIENS SPÉCIALISÉSDANS LE CINÉMA ONT PARTICIPÉ, auxcôtés de 53 critiques arabes, au jury desPrix de la critique arabe pour le cinémaeuropéen de l’organisation «EuropeanFilm Promotion».

Il s’agit dé Abdelkarim Kadri, critiquecinématographique, Mohamed Allal etNabil Hadji, journalistes spécialisés dansle cinéma. Les Prix de la critique arabepour les films européens comprennent unjury composé de 56 critiques de 14 paysarabes, présidés par la critique cinémato-graphique palestinienne Ola Al-Sheikh.

L’Organisation européenne de promotion du ciné-ma et le Centre pour le cinéma arabe avaientannoncé les trois films nominés pour la deuxièmeédition des Prix de la critique arabe pour les filmseuropéens, après avoir été visionnés sur le siteWeb Festival Scope. Les films nominés sont «Ilne neigera plus jamais», un film germano-polo-nais réalisé par Malgorzata Szumowska et MichalEnglert en 2020, représentant polonais auxOscars. Le second film «Quo vadis, Aida» Réalisépar Jasmila Zbanic de Bosnie-Herzégovine(Première au Festival international du film deVenise). Le troisième film nominé au Prix de lacritique arabe est «Ondine» du réalisateurAllemand Christian Petzold (Silver Lion Awardsdu meilleur acteur au Festival international dufilm de Berlin et présentés dans la section officiel-

le en dehors de la compétition au Festival duCaire). Le film gagnant sera distingué lors du 42e

Festival international du film du CairePromotion European Film (EFP) est un réseau

international de promotion de films qui rassemble37 institutions de 37 pays européens, chacunereprésentant leur industrie nationale et leurstalents à l’étranger. Sous l’égide d’EFP, ces insti-tutions se réunissent dans le but de promouvoir ladiversité du cinéma européen dans les principauxfestivals et marchés de films, en particulier endehors de l’Europe.Le Centre du cinéma arabe estune organisation à but non lucratif enregistrée àAmsterdam et a été fondée en 2015 par MADSolutions dans le but de promouvoir le cinémaarabe. Il offre aux cinéastes arabes une fenêtre

professionnelle pour communiquer avec l’indus-trie cinématographique du monde entier, à traversun certain nombre d’activités et permet la forma-tion de réseaux d’affaires avec des représentantsd’entreprises et d’institutions dans les domainesde la coproduction, distribution externe et autres.Cet événement vise à promouvoir le cinéma euro-péen dans le monde arabe et à attirer l’attentiondes distributeurs et des décideurs de l’industrie ducinéma arabe sur des films européens distingués,en plus de faire la lumière sur les éminents cri-tiques arabes et leur rôle de premier plan dans lapromotion de différents points de vue et dansl’échange de spécificités culturelles entre lessociétés.

n Hakim Metref

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Plus de 3 400 artistesont bénéficié d’une

aide financière ces derniers mois

La ministre de la Culture et des Arts,Malika Bendouda a fait état lundi

dernier de «plus de 3 420 artistes ayantbénéficié d’aides financières cesderniers mois», dans le cadre de

l’opération de soutien aux artistestouchés par la pandémie, a indiqué un

communiqué du ministère.S’exprimant au terme d’une visite detravail à l’Office national des droits

d’auteurs et droits voisins (Onda), enprésence de la directrice de cette

institution, des cadres de l’Office, etdes représentants des artistes, la

ministre a fait savoir que «l’Ondaœuvre à la promulgation d’une loi pour

le recouvrement des droits d’artistesalgériens, à savoir les droits de

diffusion sur Internet notamment YouTube». Mme Bendouda a annoncé que

son département «a conclu desconventions avec des cliniques relevantdes établissements publics pour la prise

en charge sanitaire des artistes auniveau national». L’Onda s’emploie

actuellement à la vérification del’éligibilité du reste des artistes dont lenombre dépasse les 3 500, a conclu le

communiqué.

Près d’une cinquantaine d’œuvres pic-turales d’art contemporain et des

sculptures de l’artiste peintre AhmedMebarki sont exposées de lundi soir àjeudi prochain dans la galerie d’art de laMaison de la culture Abdelkader-Alloulade Tlemcen. L’exposition relance lesactivités culturelles en présentiel suite àla décision du ministère de la Culture dereprendre progressivement quelques acti-vités artistiques et culturelles au niveaudes établissements du secteur, après unelongue rupture à cause de la pandémie dela Covid-19, a indiqué le chef de serviceanimation au niveau de l’Établissementprécité, Lamri Habib. L’exposition se tiendra dans lerespect total des mesures préventives relatives à lalutte contre la Covid-19. Mebarki Ahmed, le doyendes artistes peintres de Tlemcen du haut de ses 70ans, reste toujours actif et présente au public cettefois-ci, le fruit de sa longue carrière artistique enta-mée depuis des années. Très versé dans l’art abstraitet contemporain qui lui donne beaucoup plus de

liberté artistique selon lui, il a réussi àdécouvrir une technique qu’il appelle«technique du feu» et grâce à laquelle, ilobtint, à Alger en 2017, le prix Ahmed-Asselah organisée par l’Ecole supérieuredes Beaux-arts. L’artiste Mebarki pré-sente également dans cette expositionune série de tableaux illustrant visuel-lement des poèmes de l’écrivainMohamed Dib. Parmi ses œuvres lesplus connues figurent «Gravitationsédentaire», «Composition 2011»,«Accumulation» et «Symphonie», par lebiais desquelles il offre aux fans de l’artcontemporain sa vision et sa philosophie

de la vie. Ahmed Mebarki a pris part, au cours de salongue carrière, à de nombreuses expositions tantniveau national qu’à l’étranger et a reçu plusieursdistinctions, dont notamment le premier prix des artsplastiques en 1988 à Tlemcen, le troisième prix duFestival des arts plastiques à Souk Ahras en 1996 etd’autres consécrations qui lui valent actuellementune véritable notoriété artistique.

ARTS PLASTIQUES

Ahmed Mebarki expose ses œuvres à Tlemcen

Le Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzis’ouvre, jusqu’au 17 décembre, sur le théâtre britannique

avec la programmation virtuelle d’une nouvelle sélection depièces de référence, appartenant au répertoire universel du 4e art,a-t-on appris auprès de la direction du TNA. Pas moins de huit

pièces de théâtre célèbres seront diffusées durant 15 jours sur lachaîne YouTube du TNA, une programmation passée au modevirtuel suite à la pandémie de la Covid-19 qui a paralysé touteactivité artistique et contraint les différents organismes cultu-

rels à transférer leurs manifestations sur la toile. Le publicpourra ainsi se connecter sur la chaîne YouTube du TNA et

apprécier les pièces «Beckett by Brook», «Antony andCleopatra» , «Shakespeare’s Henry V», «Road Dahl’s The

Twits», ou encore «Full Show Continuity». Chaque spectaclesera disponible pendant deux jours de 18h00 à 2h00.

aProgrammée dans le cadre des échanges culturels entrel’Algérie et le Royaume-Uni, la diffusion de ces pièces de

théâtre sur la toile, s’ajoute à tout un programme virtuel élaborépar le TNA dans le but de maintenir une activité culturelle enpériode de confinement sanitaire, imposé par la pandémie ducoronavirus et qui comprend également, outre le théâtre, des

rencontres littéraire et des conférences.

Programme des huit pièces théâtrales :

- Mercredi 2/ Jeudi 3 décembre :Blueprint Medea

- Vendredi 4/ Samedi 5 décembre :Beckett by Brook

- Dimanche 6/ Lundi 7 décembre :Antony & Cleopatra

- Mardi 8/ Mercredi 9 décembre :Shakespeare’s Henry V

- Jeudi 10/ Vendredi 11 décembre :Roald Dahl’s the twits (1/3)

- Samedi 12/ Dimanche 13 décembre :Roald Dahl’s the twits (2/3)

- Lundi 14/ Mardi 15 décembre :Roald Dahl’s the twits (3/3)

- Mercredi 16/ Jeudi 17 décembre :Full Show Continuity

Chaque spectacle sera visiblependant deux jours, de 18h à 2h.

TNA MAHIEDDINE-BACHTARZI

Le théâtre britannique à l’honneur

SAGAENTREPRISESDES12

www.horizons.dz HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

C’est aux Etats-Unis que le fondateur decette entreprise, Marouan Aoudia, adécouvert cette idée, très en voguedepuis quelques années, alors qu’il effec-tuait ses études supérieures aux USA.«C’est lui qui a créé le premier cowor-king space en Algérie. Comme l’idée ducoworking lui a tout de suite plu, il a

décidé de l’importer en Algérie. C’est ainsi qu’il aouvert son premier espace à El Mohammadia. Il s’estmontré très courageux d’ailleurs de se lancer dans cegenre d’entreprise vu que ce concept était totalementméconnu en ces temps-là», rapporte la chargée de lacommunication de The Address, Maya Akouch. Le fon-dateur de cette entreprise confie, en effet, avoir tout desuite aimé ce concept vu son grand impact sur la com-munauté entrepreneuriale. «J’ai aussitôt fait desrecherches pour voir si ce concept est introduit sur lemarché algérien. Quand j’avais compris que ce n’étaitpas le cas, j’ai tout de suite entamé les démarches pourla création de coworking space en octobre 2015. Cinqmois après, en février 2016, l’espace coworking, le pre-mier en Algérie, est né», se rappelle-t-il. L’idée ducoworking est de créer un écosystème en faveur deceux qui veulent se lancer dans l’entreprenariat. C’estun espace où les professionnels, dans différents sec-teurs, peuvent se rencontrer, faire des échanges, seconnecter tout en travaillant chacun dans son domaine.«Cela remplace en quelque sorte les bibliothèques où letravail en groupe n’est pas toléré. D’une façon généra-le, les espaces dédiés au travail en groupe sont inexis-tants dans notre pays. Notre space donc offre ce genred’espace où les professionnels peuvent travailler engroupe, dans le confort et avec toutes les commoditésdont ils peuvent avoir besoin», souligne Maya. L’idéeest de proposer aux entreprises déjà existantes ou nais-santes un lieu de travail où les professionnels peuventexercer leurs activités dans la détente et à moindre frais.

ESPACES À MOINDRE FRAIS

«Au départ, sur le marché, les opérateurs ou por-teurs de projets se montraient réticents vis-à-vis de ceque nous leur proposions comme services, mais nousavons réussi, petit à petit, à nous faire connaître et àsusciter l’intérêt des opérateurs», se souvient-elle. Lesdébuts n’ont pas été des pus faciles pour cette entrepri-se. Etant une activité encore inconnue dans notre pays,les démarches pour la création d’une entreprise dans cedomaine n’a pas été de tout repos. «Comme il s’agissaitd’une nouvelle idée, nous avions dû faire face à descontraintes administratives et avions du mal à la pro-mouvoir auprès du grand public. D’un point de vueadministratif, il n’y avait pas un code spécifique aucoworking et nous étions obligés de travailler avec leCentre national du registre de commerce pour trouverdes solutions alternatives», se souvient le fondateur deThe Address. D’un point de vu promotionnel, faireconnaître ce concept n’était pas facile du moment, qu’àcette époque là, les start-up surtout ne pesaient paslourd en termes de valeur dans le monde entrepreneu-rial. «Promouvoir et éduquer les entrepreneurs sur ceconcept a été une lourde tâche», souligne-t-il. La char-gée de la communication signale à ce propos que, pourfaire connaître le concept du coworking et afin devaincre les réticences, The Address coworking space ainvestit les réseaux sociaux, les foires et les institutségalement pour se rapprocher des étudiants, tout encomptant aussi sur le bouche à oreille. «Cela a attirésurtout les porteurs d’idées et les porteurs de projets quirêvaient de créer leurs entreprises. Avant de lancer cetteidée d’ailleurs, nous avions fait une étude du marché etnous avions constaté que le local était l’un des obs-tacles principaux qui bloquaient l’initiative entrepre-neuriale», dit-elle. The Address commercialise des ser-vices dans différents créneaux. Le coworking d’abordqui offre un espace aux entrepreneurs pour travailler engroupe. Une sorte de bibliothèque où le «bruit» est per-mis. Il favorise l’émergence de nouvelles idées, maissurtout la création d’entreprises. «A force de travaillerensemble dans le même espace, cela crée des liens. Il ya une sorte de coaching qui se fait d’une façon indirec-te puisque les acteurs sont amenés, spontanément, à unmoment ou à un autre, à échanger leurs expériences.Ces espaces sont propices à l’entraide et au développe-ment des activités», soutient Maya.

STIMULER LA CRÉATIVITÉ

Outre le coworking, cette entreprise propose aussides espaces, des salles de travail et de réunion, auxcoachs et aux concepteurs de programmes de forma-tion. Le troisième créneau dans lequel The Address estversé, est la domiciliation au profit des entreprises déjàopérationnelles ou sur le point de naître. «Nous avonsun agrément qui nous permet de faire de la sous loca-tion en attribuant à nos clients des adresses fiscalespour l’ouverture de registres de commerce. Pour lespetites entreprises, par exemple, qui n’ont pas lesmoyens de louer un local, on leur propose un espace detravail et une adresse fiscale à des prix abordables»,

fait-elle savoir. Bien que la sous-location soit un nou-veau service, elle a eu un sucées certain dans un tempsrecord, non seulement de la part de start-up, mais aussides entreprises de plus grosse taille. «Certaines entre-prises dont le personnel n’est pas très nombreux, n’ar-rivent pas à optimiser le financement, couteux, de leurlocation. Elles se font donc domiciliées chez nous à desprix moins chers», précise-t-elle. L’événementiel est lequatrième créneau de cette entreprise pour favoriser lamise en réseautage entre les opérateurs activant dansdivers domaines, tout en veillant, toutefois, à préserverle slogan de the Address, à savoir, «Be the independentprofessional in a connected community» (soyez un pro-fessionnel indépendant dans une communauté connec-tée). Quatre ans après la création de The Adressecoworking space, la demande sur ce type d’espaceatteint un point culminant, poussant ainsi le fondateurde cette entreprise à créer un autre space du même typeque celui de Mohammedia à Sidi Yahia, avec deuxassociés, Samir Chenini et Rostam Bouaoura. Lademande a boosté ce secteur à tel point que, selon lesdires de Marouan, des espaces coworking se sont mul-tipliés ces derniers mois. «Le coworking aujourd’huiattire de plus en plus d’entrepreneurs et de start-up.C’est une solution qui a fait ses preuves pour résoudredes problèmes clairs. Grâce à cela, les clients sont enmesure de créer leur entreprise, ont accès à un espacede travail bien équipé, à des salles de réunion et ontl’opportunité d’établir un réseau solide tout en assis-tant à des événements», explique Marouan. Au theAddress coworking space de Sidi Yahia, les coworkers

et les domiciliés activent, effectivement, dans une gran-de effervescence. Des jeunes et moins jeunes occupentle même espace, dans une ambiance cordiale, voireamicale. Tous travaillent chacun dans son domaine sansse heurter. Se côtoyant, ils œuvrent à créer une riches-se et un environnement qui poussent les un et les autresà prendre plus d’initiatives, à se développer davantage.«Nous avons préféré la mise en place d’un open space(espace ouvert) pour cette raison. C’est pour favoriserle travail en communauté, la convivialité ainsi que laconcurrence dans le sens positif. Réunir les coworkersdans le même espace stimule leurs idées, les motive àaller plus loin. S’ils sont enfermés dans des boxes, tou-tefois, leur rendement créatif sera moins important»,remarque Maya.

FAVORISER LA MISE EN RÉSEAUTAGE

Cela dit, pour ceux qui sont en quête d’intimité, desbox sont mis à leur disposition pour tenir des réunionsou effectuer des appels téléphoniques à l’abri desregards et des oreilles. «On appréhende souvent la

concurrence quand des opérateurs, activantdans le même secteur, travaillent dans lemême espace. C’est faux. D’une part, laconcurrence booste la création. D’autrepart, dans nos espaces, on assure la confi-dentialité à nos clients», assure Maya.L’espace de Sidi Yahia accueille une qua-rantaine de start-up. «Généralement, lacréation des nouvelles entreprises se fait auniveau de nos espaces ensuite, quand ellesse positionnent sur le marché et s’ydéploient et que le nombre des employésaugmente, elles s’envolent. Dans le secteurdes TIC surtout, l’entreprise quitte notrecoworking space au bout d’un an», indiqueMaya. Les contraintes aujourd’hui dans cedomaine ne sont plus les mêmes que cellesrencontrées tout au début. L’entreprise faitplutôt face à de nouveaux défis, à de nou-veaux besoins exprimés par les opérateurs.«Notre activité est en branle, mais se main-tient à une cadence mesurée. Nous n’allonsni lentement ni trop vite. Nous essayons dedévelopper un rapport qualité-prixattrayant. On se distingue par la qualité de

nos services et par l’emplacement de nos espaces, àAlger-Centre, à des prix attractifs», soutient-elle. Sonexpérience dans ce domaine lui a fait comprendre,confie-t-elle, que le problème financier ne pose pasautant de tracas dans la création d’entreprise que leréseautage. C’est ce dernier, les carnets d’adresses, lescontacts, qui assurent, selon elle, la naissance d’unebonne entreprise. Le coworking space, justement, per-met aux nouveaux entrepreneurs d’avoir accès à cesatouts. «On peut avoir de l’argent, une bonne idée, maispas un bon fil conducteur. Et de part notre expérience,nous avons constaté que c’est le réseautage qui garantila concrétisation des projets entrepreneurials dans lesmeilleurs délais et conditions», affirme-t-elle. Pourceux des entrepreneurs qui ont besoin de formationsdans des domaines précis, The Address leur offre l’op-portunité de se rapprocher des experts dans les secteursqui les intéressent, grâce aux événements qu’il organi-se. «Déjà, parmi nos domiciliés, il y a parmi eux desexperts qui peuvent conseiller les jeunes entrepreneurs.Les événements que nous appelons «événementNetworking», ont pour but la création de réseautageentre les entreprises de différents secteurs», relève-t-elle. Comme perspectives, the Address compte élargirses services, les diversifier, étendre son champ spatial,et essayer de répondre aux nouveaux besoins des entre-preneurs. Le fondateur de The Address compte diversi-fier ses services via des partenariats. Il ambitionned’ouvrir un space dans chaque grande ville du pays.«Notre activité exige de la rigueur, du sérieux, nousoblige à nous montrer attentifs, être aux aguets. Etretout le temps en contact avec nos clients, dans le mêmeespace, c’est un peu stressant bien que, pour nous, c’estun stress positif. N’empêche que la pratique du sport estpour moi un bon moyen d’évacuer la tension accumu-lée», confie-t-elle. Pour Marouan cette activité n’en-gendre aucun stress. «C’est un plaisir que de côtoyerautant de personnes. Nous constituons, avec nos col-lègues et nos clients, une grande famille», assure-t-il.L’entreprise, cela dit, pense aussi au bien être de cowor-kers et domiciliés. Que ce soit à El Mohammedia ou àSidi Yahia, des espaces sont réservés à ces derniers oùils peuvent discuter en prenant un café ou même regar-der un film en sirotant un thé. «A Sidi Yahia, nousallons aménager une terrasse où les domiciliés etcoworkers peuvent travailler en plein air ou faire unepause sous un ciel étoilé. On veut que nos espacessoient un chez-soi où chacun se sent à l’aise, pour tra-vailler ou pour se détendre», dit-elle. The Address, ensommes, se veut comme une grande maison qui ouvregrand ses portes à tous ceux qui veulent rejoindre sabien nombreuse famille.

n Farida Belkhiri

Le coworking ou le«cotravail» est unespace de travail

partagé, favorisantl’échange et l’en-

traide. Il constituel’un des piliers de

l’économiecollaborative et de

l’innovation.Les espaces de

coworking sont enpleine expansiondans le monde.

Ce concept est né àSan Francisco

en 2005aux Etats-Unis

et en 2008,il était déjà

répandu dans lesautres états

des USA.

n F. B.

UNE ENTREPRISEAU SERVICE…

DES ENTREPRISES !

T H E A D D R E S S C O W O R K I N G S P A C E

A p

ropo

s du

cow

orki

ngIL Y A QUELQUES ANNÉES, le concept du coworking étaitinconnu en Algérie, mais grâce à l’entreprise The Address

coworking space, créée en 2016, cette notion est non seulementintroduite sur le marché national, mais attire de plus

en plus de chefs d’entreprise et de start-up. C’est même devenuune tendance sur le marché, comme les cybercafés à une

certaine époque.

P L A N D E R E L A N C E É C O N O M I Q U E  

www.horizons.dz ECONOMIE

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Pour Kamel Kheffache, expert-consultant en ren-forcement des capacités de gouvernance,    ceplan doit être qualifié de «  plan de reprise desactivités économiques car la relance ne sera pos-sible qu’après  dissipation de la crise sanitaire».Il a rappelé qu’il a été élaboré, dans la perspecti-ve d’un retour à  la normale,  qui n’est pas adve-nu. De ce fait, il juge que le contenu du plan ne

sera pas appliqué selon  l’agenda prévu. «La situation écono-mique est critique et exige des plans d’urgence pour      sau-ver  les vies et les entreprises», fait-il remarquer. Il préconisela mise en place de protocoles sanitaires au sein des enti-tés  économiques pour qu’elles continuent de fonctionner. «Ilest inadmissible de  stagner parce qu’il y a risque d’aggra-ver  la situation économique», met-il en garde. En attendant,il souligne  l’importance d’industrialiser l’agriculture, «unealternative génératrice de richesse et d’emplois». 

ADOPTER UN AUTRE RYTHME  L’économiste Abdelkader Mechdal regrette que l’applica-

tion du    plan de relance élaboré pour rebooster l’économienationale tarde à voir le jour pour des raisons inexpliquées.«Il a été  question d’introduire de nouvelles dispositions dansla loi de finances 2021 pour pouvoir matérialiser les  objectifs

de  cet ambitieux plan. Certaines mesures ont pris forme dansla  LF 2020 s’agissant  de l’industrie et du  commerce, maisles acteurs économiques attendent le nouveau code des inves-tissements promis par le gouvernement et ou  sera traduite ladisposition se rapportant à l’annulation de la règle51/49 concernant les investissements étrangers», explique-t-il. Une tergiversation qui suscite, selon lui, le mécontente-ment des opérateurs. «On s’attendait à ce que l’application duplan  soit rapide», regrette-t-il avant de  plaider  pour la «libé-ration» par le gouvernement des nouveaux textes devant régirla vie économique. Mechdal estime qu’il est  temps de chan-ger de rythme et surtout de se départir définitivement de l’es-prit administratif dans la gestion de l’économie. Il sou-tient    qu’il suffit de rendre publique    la liste des secteursconcernés   par l’annulation de la règle 51/49 pour que l’in-vestissement puisse enfin décoller. «Trop de lois tue l’écono-mie. Notre modèle doit se fixer définitivement sur  ses priori-tés. Il faut aller vers plus de souplesse. L’attente est handica-pante pour les investisseurs qui connaissent les    intentionsmais  veulent des facilitations effectives», souligne l’expert. 

PROBLÈME DE TIMING Nabil Djemaa, conseiller    financier et bancaire, relève

que ce plan de relance est réalisable à court terme. Il a rap-

pelé  qu’il était question d’injecter mille milliards de dinarsdans l’économie,  dont un milliard pour la relance des PMEet PMI et les startup et dix milliards    pour les investisse-ments. «Dans un contexte de crise sanitaire, il est possiblede concrétiser    ces objectifs à condition de se mettre à lamanœuvre», lance-t-il. «  Pourquoi la    plateforme numé-rique promise par le secteur de l’industrie au profit desjeunes investisseurs dans les startup n’a pas vu le jour ?»,s’interroge-t-il. Pour lui, les engagements pris doivent êtrehonorés pour  préserver la crédibilité de l’Etat.

«La  crise économique est  singulière. On est aussi  dansun problème de timing. La maladie du chef de l’Etat aaccentué la situation, mais le gouvernement doit honorerses engagements», proclame-t-il, insistant sur le démarra-ge de l’appareil de production.

Il a salué les mesures prises pour sauver les entreprisesmaiscelles-cidemeurent, pour lui, insuffisantes, citant lanécessité de réduire les intérêts bancaires à zéro taux àl’instar de   beaucoup de pays.  «Il faut à la fois  protégerles    citoyens sans négliger la survie des entreprises.En    situation de guerre, on doit agir que les voyantssoient rouges ou  verts», conclut-il. 

n Karima Alloun  

Depuis l’avènement de la pandémie de laCovid-19, l’Internet a été d’une grande

utilité. On pouvait avoir accès aux dernièresactualités sur la pandémie du coronavirus,faire du télé-travail, accéder aux opportunitéséconomiques que le réseau public mondialoffre, enseigner en ligne. En Algérie, la crisesanitairea mis à nu les lacunes et lesdéfaillances d’une connexion souvent lente,n’offrant pas toujours la qualité attendue ouexigée. Le chef de l’Etat, AbdelmadjidTebboune, avait d’ailleurs, en mois d’aoûtdernier, suite à des perturbations avérées, ins-truit le ministre de la Poste et desTélécommunications, lors d’uneréunionpériodique du Conseil des ministres, tenue parvisioconférence, de «trouver une solutiondéfinitive au problème de faiblesse du débitinternet, définir les facteurs nuisibles et sou-mettre le dossier au Conseil des ministres si lebesoin se fait sentir». Trois mois après, leconstat est le même. Plusieurs projets de ser-vices numériques annoncés n’ont pas vu lejour ou pas généralisé, à l’instar du e-paie-ment, qui reste tributaire du débit internet.L’on se rappelle que le ministre duCommerce, Kamel Rezig, avait exigé, en maidernier, la généralisation du paiement électro-nique à travers le territoire nationale. Outre lanon-disponibilité des terminaux de paiementélectronique (TPE),les commerçants, au nom-brerestreint, ayant réussi à se mettre au diapa-son des nouveautés, évoquent les difficultésliées au réseau pendant les opérations de paie-ment. «Nous nous sommes impliqués depuisquelques mois. Nos clients, autant quenous,ce sont acclimatés à cette avancée, cequi nous arrange», a déclaré un commerçant,lequel a souligné, cependant, des perturba-tions récurrentes à cause de la connexion sou-vent «médiocre». «Même si c’est un problè-me qui me dépasse en tant que vendeur, celame met mal à l’aise vis-à-vis de ma clientèle,qui doit patienter à défaut de nous pouvoirrepasser», regrette-t-il. Selon un responsabled’Algérie Télécom, AbderraoufHammouche,l’entreprise a effectuéde «grands travaux,

notamment de rénovation et de maintenancedu câbleréseau pour pallier les défaillances eten finir avec les perturbations signalées parles abonnés», particulièrement en cetteconjoncture où le travail à distance est recom-mandé. Il a été question d’accélérer l’exploi-tation des derniers câbles mis enplace avec le fournisseurespagnol. «De grandsprojets restent àfinaliser», a indi-qué le respon-sable d’AT.

C’est, eneffet, desmesuresd’urgenceentreprises,expliqueLamineOuerdiexperten TIC, quiajoute qu’ils’agit égalementde finaliser lesopérations demaintenanceetlibérer les nou-velles fré-quences pour la4G. Un travail quidevrait être renfor-cé, souligne l’expert,estimant que «lescontraintes persistent et les opérations deréseau trainent toujours». Les fréquences dela quatrième génération n’a, toutefois, «pasapporté des capacités supplémentaires»,regrette Ouerdi imputant cet état de fait «aumauvais choix de la plage de fréquence, éven-tuellement». A cet effet, la mise en place deservices numériques, en particulier l’ensei-gnement à distance et le e-paiement, reste tri-butaire de la qualité et disponibilité du débitinternet, étant une condition essentielle pourl’aboutissement du processus de numérisationet des statistiques. «Cette situation compro-

mettante suscite la réticence des investisseurset des consommateurs», diraOuerdi, qui prônela réalisation des infrastructuresde base dudigital.

RELEVER LES DÉFIS TECHNOLOGIQUESDe son avis, «en dépit de la volonté poli-

tique, l’absence de mécanisme concret et devision compromet les projets de digita-

lisation». Il soulève également uneautre contrainte de taille sur

laquelle buttentles investis-seurs, à savoir «le groupe

public AlgérieTélécom, qui

détient le mono-pole sur Internet

en Algérie, n’arri-ve toujours pas àse mettre au dia-pason des défisdu XXIe siècle».Et par consé-quent, «tantqu’AlgérieTélécom n’arrive

pas à relever ledéfi, en changeant

d’envergure et capa-cité de réalisation, lesecteur ne se relèverapas», prévoit l’expert.

Face à ce retard cumulé parrapport aux nouvelles technolo-

gies, «le consommateur algérien adopte rapi-dement de nouveaux comportements, particu-lièrement les services qui facilitent et amélio-rent sa qualité de vie», reconnaît Ouerdi, qui,encore une fois, insiste sur les lenteurs enre-gistrées dans la concrétisation des projetsannoncés. On constate donc «l’absenced’offres des banques, des entreprises, desfournisseurs de produits et de connexion etinfrastructures». En bref, «Absence dumaillon devant mettre en pratique la digitali-sation, outre la réglementation». «Certainstextes d’application pour donner accès aux

sociétés et investisseurs tardent à à voir lejour», soutient Ouerdi. Et d’enchaîner : «Cestextes de loi seront le signal fort pour touteéventuelleévolution pour rattraper les retardsenregistrés dans le processus de numérisationafin de relever les défis économiques et tech-nologiques du pays.»

LES SERVICES NUMÉRIQUES S’IMPOSERONTSelon l’expert en TIC, les services numé-

riques s’imposent et l’Algérie ne peut pas res-ter en marge. Cependant, les retards cumulésaujourd’hui pèseront énormément demain,puisque «la technologie est exponentielle, unretard aujourd’hui se transformera à un retardde 10 ans demain». Toutefois pour ce faire, untravail intersectoriel s’impose à l’avenir.

HacèneMenaouar, président del’Association nationale El Amane pour la pro-tection et l’orientation des consommateurs,s’est dit déçu de la «qualité de la connexion».«La crise sanitaire n’est pas qu’une crise sani-taire. Elle a une série de conséquences quenous ne mesurons pas encore pleinement, tantsur les plans économique, social. On auraitaiméque le gouvernement en tire des leçonsafin de faire face à d’éventuels crises», a indi-qué Menaouar. «L’on s’attendait à un sursautdurant la pandémie pour améliorer la qualitédes services numériques, qui constituent unemesure pour limiter la contagion du virus»,dira-t-il, dépité. L’association estime qu’il esttemps de démocratiser l’internet et d’élever ledébit afin de développer de nouveaux cré-neaux, comme le e-learning, le e-commerce,la livraison à domicile, dans l’objectif d’éviterla promiscuité dans les supérettes notamment.

Pour lui, les choses stagnent et le gouver-nement fait toujours dans les effets d’annon-ce. «Il y a urgence de développer et deprendre en charge le processus de la digitali-sation, car cela permettra d’économiser dutemps, de l’argent et de réduire les risques decontagion», conclut le président de l’associa-tion.

n Samira Azzegag

Quand crise sanitaire met à nu les lacunes

LE GOUVERNEMENT S’EST ATTELÉ, depuis la tripartie des  18 et 19 aoûtdernier,  à concrétiser le plan de relance de l’économie nationale, mais

pour  certains économistes, le processus de sa mise en œuvre est «timide».Ils estiment qu’il est urgent d’accélérer la cadence des réformes

structurelles. Pour eux, la gestion de la crise sanitaire ne doit pas faire oublierl’urgence de  sauver une économie fondée principalement sur la rente

pétrolière.  

13

FAIBLESSE DU DÉBIT INTERNET

Les expertsrecommandent

de passer à l’action

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque blocde 3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é s

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

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Grill

e m

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre,reconstituez les

mots au fur et àmesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

HORIZONTALEMENT

I. Petit ver parasite.II. Français.III. En forme d’œuf. Bouleversé.Infinitif.IV. Située. Impératrice d’Orient.V. Tour. Position fatale au roi.Lettres de Rostov.VI. Victoire impériale. Cupidon.VII. Squelette.VIII. Attendre vainement.Argent.IX. Poursuit en justice.Troisième dimanche de carême.X. Railler.

VERTICALEMENT

1. Additions faites en marge d’un acte.2. Vaisseau. Crack.3. Céramique très dure. Riche.4. Voyelles. Apposer sa signature.5. Baie. Roulé.6. Action de fixer les frontièresd’un terrain.7. Possessif. Interjection bienpolie.8. Article. Fils d’Aphrodite.Traditions.9. Sans qu’il s’en doute. Boisson.10. Auxiliaire. Pousser des crisde fureur.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

1-Verone Queen : S’attaquant à plus fortepartie cette jument qui vient d’échouer lors

de ses dernières sorties va certainement êtreconfrontée cette fois encore à des sacrésclients qui ne lui feront pas deconcessions.

2-Valseur Daidou: Comme a sansaccoutumée ce cheval de 11 ans est entoute logique barré par l’ensemble des

concurrents en présence son engagementest du certainement lie au nombre de

partants afin d’organiser un pari quinté.

3-Edina de La Cambe: Très mal engagée de parles conditions de la course du jour, cette trotteusede qualité moyenne ne pourra pas tenir lacomparaison face aux grosses cylindrées quicomposent l’épreuve.

4-Opale Bonheur : Logée à la même enseigneles trotteurs du premier poteau cette jument, dequalité modeste va se contenter de participer sansplus dans cette épreuve réservée aux classiques.

5-Supramour Dauguste: Course de rentrée, ilest à revoir dans de meilleures circonstancesdans une telle épreuve.

6-French Design: On a dû faire appel à sesservices pour gonfler le nombre de partants

pour réaliser une épreuve à caractère car de parses performances, il est logiquement barré en théorie.

7-Violine Legrand: Il faudra se méfier de cette coursière

qui se caractérise par une inconstance avérée car elle a été trèschuchotée lors de son dernier engagement et qui aura l’avantage des’élancer du premier échelon, ce qui peut lui permettre de créer lasurprise du jour.

8-Colibri du Vivier: Il semble tenir la forme comme le montrentses derniers essais, mais même s’il monte de catégorie, il mettra aprofit ce qu’il vient de réaliser pour décrocher un nouvel accessit,car ne dit-on pas que la forme prime la classe.

9-Taiga de Civrac : Elle reste sur une belle victoire réalisée sur2 500 mètres, bien placée au troisième échelon, cette grande juments’élancera malgré le poids des ans avec de sérieuses ambitions pourtenter de remporter cette épreuve.

10-Vieux Copain: Course de rentrée après une très longue absencedes pistes, ce protégé de l’efficace entraineur driver N. Haddouchemisera sur sa longue expérience et sa prédilection au parcours dujour pour tenter de se distinguer d’entrée.

11-Amicalement Notre: Excellent au cours de ses dernières sorties,ce trotteur de bonne qualité ne devrait pas logiquement rencontrerde grandes difficultés pour venir occuper une place de choix àl’arrivée.

12-Dolly Desbois: Cette trotteuse de très bonne qualité qui a réaliséde très grandes performances a la même époque l’année écouléeprendra part à ce pari mutuel relevé sans complexe aucun pourfrapper un grand coup d’entrée malgré sa longue absence des pistes.

13-Eclair de L’elle : Ce hongre bai de 6 ans a la qualité reconnue,qui bénéficie d’un très bel engagement ne devrait pas lasser passerune telle opportunité pour tenter d’épingler à son tableau de chassel’épreuve qui nous intéresse surtout qu’il vient de laisser une grosseimpression pour sa rentrée.

JOKER DE CHARME7-Violine Legrand

COUP SURPLACÉ13- Eclair de L’elle

CHEVAL DU JOUR12-Dolly Desbois

PREMIÈRES CHANCES

12- Dolly Desbois (0)

13- Eclair De L’elle

9-Taiga De Civrac

11-Amicalement Notre(0)

8-Colibri Du Vivier (0)

SECONDES CHANCES

10-Vieux Copain (0)

OUTSIDERS

7-Violine Legrand (0)

ABANDONNÉS

1- Verone Queen

2- Valseur Daidou (0)

3- Edina De La Cambe

4- Opale Bonheur

5- Supramour Dauguste(0)

6- French Design

CHAMP «F» SPÉCULATIF13-12-11-X-7

LES COURSES À ZEMMOURI

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020 21

QUINTESCOPE

ME

ILL

EU

RE

S CC

HHAA

NNCC

EESS

ZEMMOURI

12-Dolly Desbois (0) / 13-Eclair De L’elle / 11-Amicalement Notre(0) / 9-Taiga De Civrac / 8-Colibri Du Vivier (0) / 10-Vieux Copain (0) / 7-Violine Legrand (0) / En H.S : 12-13-11-9-X

TURF

L'hippodrome Emir Abdelkaderde Zemmouri nous proposeune épreuve à caractère detrès bonne qualité, rehausséepar une super cagnotte quisera mise en jeu dans la partrevenant à la gagne du pariquinté de ce jeudi et qui mettra

aux prises 13 coursiers de race demisang trotteurs français, répartis sur quatrepoteaux de départs distants de 25 mètresles uns les autres, ce qui devrait nousdonner un déroulement de course desplus limpides avec 5 trotteurs de 5 ans etplus, qui s’élanceront du premier poteaude la distance du jour qui est de 2 600mètres, trois trotteurs aux 2 625 mètres lesecond poteau, trois également au 3e

poteau (2 650 metres) et enfin 2 trotteursqui s’élanceront du dernier poteau aux2 675 mètres, ces deux derniers étant lesplus riches de l’épreuve de par lacondition de la course du jour car ilstotalisent plus de 1 million de dinarsdepuis le 1er octobre à ce jour et ils serontlogiquement les chevaux les plus appuyésau jeu malgré leur recul de 75 metres, Ilapparait de par la composante del’épreuve du jour, que les coursiers enprésence sont divisés en deux parties, la1re partie qui comprend les chevaux quis’élanceront du premier poteau et uncheval du second poteau a savoir FrenchDesign, qui si l’on se réfère a tout cequ’ils ont réalisé à ce jour, ils n’ontpratiquement aucune chance sur le papierpour rivaliser avec les 7 derniersconcurrents qui s’aligneront dans laseconde partie de l’épreuve à partir deVioline Legrand et Colibri du Vivier quimiseront sur leur départ du secondpoteau pour tenter de créer l’exploit dujour, car dans la dernière partie du Quinté,il n’y a que du lourd où il sera difficile dedépartager ces derniers, car ils présententchacun a sa façon de solides argumentspour venir briguer la plus haute marchedu podium si l’on excepte les trotteursVieux Copain et Dolly Desbois qui aurontcontre eux d’effectuer leur rentrée aprèsune très longue absence des pistes, maisprésentés avec la plénitude de leursmoyens, ils ne devraient pas se révélerridicules dans une telle épreuve.Cependant, logique oblige, les faveurs dupronostic iront au pensionnaire del’excellente écurie Mme H.Direm, Eclair deL’elle qui vient de réaliser une excellenterentrée en terminant 2e sur 2 500 metres,reconduit dans des conditions favorables,il sera à ne pas en douter le cheval àbattre de ce prix Vicarius qui reste ouvertaux chevaux de 3 ans et plus trotteursfrançais, sans obligation de gains depuisle 1er octobre 2019 à ce jour, avec reculde 25 mètres par tranche de 230.000DAreçus en gains et places depuis la mêmedate d’effet de la condition.

n Y. S.

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

400.000 DA l 2.600 MÈTRESTTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTÉÉ--QQUUIINNTTÉÉ

JEUDI 3 DECEMBRE 2020

Y.Meziani

A.Chellal

M.Benchouk

S.Meziani

C.Safsaf

M.Hamlil

Al.Tiar

H.Direm

N.Meziani

N.Haddouche

N.Tiar

A.Benayad

Y.Belhabchia

DRIVERS

Verone Queen

Valseur Daidou (0)

Edina De La Cambe

Opale Bonheur

Supramour Dauguste(0)

French Design

Violine Legrand (0)

Colibri Du Vivier (0)

Taiga De Civrac

Vieux Copain (0)

Amicalement Notre(0)

Dolly Desbois (0)

Eclair De L’elle

CHEVAUX

Y.Meziani

Ms.Benrabah

Mme.H.Direm

O.Meziani

B.Safsaf

Mme.H.Direm

A.Tiar

Mme.H.Direm

O.Meziani

R.Meziani

A.Tiar

A.Benayad

Mme.H.Direm

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

N°

15H00Propriétaire

A.Chellal

Propriétaire

S.Meziani

C.Safsaf

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

S.Meziani

N.Haddouche

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Difficile

Barré

Difficile

Barrée

La rentrée

Barré

Le joker

Sur sa lancée

Du métier

La rentrée

Des chances

Sur sa valeur

Favori

2600

2600

2600

2600

2600

2625

2625

2625

2650

2650

2650

2675

2675

DIST ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : VECARIUS TROT-ATTELE

(0) : Cheval portant des œuillères

Cagnotteen ligne de mireCagnotte en ligne de mire

RRTTSSPP SSOO HORIZONS • Jeudi 3 Décembre 2020

Tous les 23

5 MÉDAILLES DÉCROCHÉES PAR L’EN

AU TOURNOI «GOLDEN GLOW»

Le satisfecit de Bedjaoui

Après une année sans compétition officielle, soitdepuis le tournoi préolympique de Dakar, la

boxe algérienne a retrouvé récemment l’ambiancede l’adversité à l’occasion du tournoi international«Golden Glow» en Serbie. Un challenge qui apermis aux pugilistes de l’équipe nationale d’arra-cher cinq médailles, dont deux en or décrochéspar Younes Nemouchi dans la catégorie de 75 kget Chouaib Bouloudinat dans la catégorie de +91kg. Un retour satisfaisant sur le ring internationalselon le directeur technique national BrahimBedjaoui. Ce dernier malgré avoir été atteint parle coronavirus, a été comme son habitude dispo-nible pour répondre à nos questions. «Ce fut uneparticipation satisfaisante dans l’ensemble. Cen’est pas facile de demander à des boxeurs lemeilleur, après une année d’arrêt à cause duCovid-19. Après avoir rattrapé le retard enregistrédans la préparation, notamment sur le plan phy-sique, nos pugilistes ont montré qu’ils sont prêts àremonter sur le ring. Nous allons travailler pourpérenniser de tels résultats, même s’il s’agissaitd’une compétition de préparation» a-t-il estimé.La compétition est selon Bedjaoui un élémentessentiel pour tester ces puncheurs. «J’ai toujoursinsisté dans les réunions avec les membres dudirectoire sur l’importance des participations àdes tournois à l’étranger. Le stage effectué à Cubaavant le tournoi préolympique, avait donné dutonus à nos boxeurs. Ces derniers avaient réussi às’améliorer sur tous les plans en un temps record.De ce fait, nous devons multiplier les présencesdans des échéances de bon niveau en prévisiondes jeux olympiques de Tokyo» a-t-il souligné. Larévélation du tournoi «Golden Glow» n’est autreque Younes Nemouchi. Ce dernier a tapé dansl’œil des organisateurs par son punch et saconstance durant tous ses combats. Une prestationqui n’est pas une surprise pour Bedjaoui. «Jeconnais les qualités de Younes. C’est un bagarreuren nette progression depuis des années. Je pensequ’il pourra encore faire mieux dans sa catégorie,qui l’on veuille ou non, regorge une pléiade dechampions sur le plan olympique. Mais, tant qu’ilest persévérant il pourra être plus performant dansun avenir proche» a-t-il commenté.

LE TOURNOI DE LA JORDANIE ANNULÉAprès le séjour en Serbie, les boxeurs de l’équipenationale allaient enchainer avec un autre tournoien Jordanie. Mais, l’échéance a été finalementannulée selon Bedjaoui. «Nous aurions aiméengager nos athlètes dans un second tournoidurant cette période. Mais, nous avons reçu unecorrespondance de la fédération jordanienne pourannoncer l’annulation. La décision a été justifiéepar le pic des cas de contamination par la pandé-mie» a-t-il signalé. Pour compenser l’annulationde cette compétition, il a été décidé la program-mation d’un stage du 06 au 15 du mois en cours.«Nous allons travailler dans la continuité en atten-dant un nouveau déplacement à l’étranger.L’essentiel est d’avoir pu reprendre à temps lapréparation pour les olympiades. Actuellement, jepense que nous sommes bien partis pour présenterlors des JO de Tokyo des boxeurs bien préparésautant physiquement que techniquement. Avantles joutes olympiques, nous espérons augmenterle nombre des qualifiés durant le tournoi mondialprévu au mois de mai 2021» a-t-il conclu.

n Adel K.

Malgré le nul (1-1) arrachéen terre béninoise qui lesmet en ballotage favo-rable avant cette empoi-gnade, les Vert et Rougede la capitale sont déci-dés à réaliser un matchplein, histoire de prouver

que ce MCA, version 2020/2021, c’est ducostaud. En tout cas, la plupart des joueursne jurent que par une qualification sansencombre pour le prochain tour de la C1africaine, où ils devraient retrouver, saufsurprise, les Tunisiens du CS Sfaxien.Rencontrés à l’aéroport d’Alger à leurretour du Benin, les Boutaga, Hachoud,Belkheir et même le directeur sportif,Abdennacer Almas se disent optimistesvoire confiants. «Même s’il arrange nosaffaires, ce nul arraché au Bénin reste unmauvais résultat pour nous et ce, comptetenu de notre domination constante sur lesdébats. En plus de la chaleur et du tauxd’humidité élevé, j’avoue que l’état lamen-table de la pelouse nous a énormémentpénalisés. Il était difficile pour nous de

poser le jeu sur un terrain pareil, mais celane nous a pas empêchés de nous créer d’in-nombrables occasions de scorer qu’on amalheureusement manquées. Je reste per-suadé que si on avait joué dans d’autresconditions, on aurait pu aspirer à unmeilleur résultat», a confié l’attaquant,Abdennour Belkheir et de poursuivre  :«Bref, maintenant, rien ne sert de se lamen-ter. Il faudrait plutôt se concentrer sur cettemanche retour où cette fois-ci nous auronsl’avantage d’évoluer sur nos terres et dansde meilleures conditions climatiques, ce quinous permettra, j’en suis convaincu, de nefaire qu’une bouchée de cette équipe desBuffles de Borgou  ». Cependant, dans lecamp algérois, la vigilance reste de mise.Depuis son retour du Benin, Nabil Neghizn’a cessé de mettre en garde ses poulainscontre tout excès de confiance qui risque deleur être fatal. «A mon avis, ce serait uneerreur de se dire que ce score nous met àl’abri de toute mauvaise surprise  », ad’ailleurs prévenu le coach mouloudéen,tout en s’attendant à un sursaut d’orgueil del’adversaire. «Il est clair qu’après le nulconcédé chez eux, les Béninois n’auront

rien à perdre. Ils vont tout donner dans cetterencontre. Ils feront tout pour nous mener lavie dure. D’ailleurs, je ne cesse de mettre engarde mes joueurs contre tout excès deconfiance qui risque de nous jouer un mau-vais tour. Cela dit, Nous allons aborder cetteempoignade avec beaucoup d’attention etde sérieux en tâchant de ne pas trop nousfocaliser sur la performance du match aller.L’idéal pour nous serait d’ouvrir rapide-ment le score, ce qui nous permettrait degérer tranquillement les débats». Côtéeffectif, le staff technique mouloudéen vapouvoir bénéficier du retour de son latéralgauche dont les derniers tests de dépistageau coronavirus effectués récemment àAlger, se sont révélés négatifs. Pour lematch de demain, la CAF a désigné un triod’arbitres égyptien conduit par MahmoudZakaria Elbina, lequel sera assisté de sesadjoints Mohamed Abdessaïd et AhmedTaoufiq. A noter, enfin, que jusqu’à hier, leclub béninois n’avait pas encore confirmé ladate de son arrivée à Alger, alors que cer-taines informations font état d’un éventuelforfait.

n Mehdi F.

Le Doyen nejure que par

la qualif’C’EST AVEC UN ESPRIT CONQUÉRANT QUE LESMOULOUDÉENS s’apprêtent à aborder la manche retour dutour préliminaire de la Ligue des champions africaine,prévue demain au stade du 5-Juillet face aux Béninois desBuffles de Borgou.

Le championnat de Ligue 1 professionnelamorcera ce week-end sa deuxième jour-

née.Tronqué des deux rencontres CRBelouizdad-JSM Skikda et MC Alger-OMédéa en raison de la participation duChabab et du Doyen à la Ligue des cham-pion d’Afrique, ce round est programmé endeux étapes avec quatre matches demain etquatre autres samedi. Les retrouvailles entrele MC Oran et la JS Kabylie au stadeAhmed-Zabana (Oran) constituent incon-testablement l’affiche des rencontres dedemain. Auteurs d’un nul lors de leur pre-mière sortie, respectivement en déplace-ment face au NA Hussein-Dey (1-1) etcontre le CA Bordj Bou Arréridj (0-0),Hamraoua et Canaris tenteront d’enregistrerleur première victoire de la saison. Premièreéquipe à avoir limogé son entraîneur aprèsseulement une journée de championnat, laJSK vient d’engager Youcef Bouzidi enremplacement du Tunisien Aymen Zelfani.Le club le plus titré du pays, dont la presta-tion n’a pas convaincu face aux Criquetsjaunes, sont d’ores et déjà sous pression.Les coéquipiers de Bounoua, qui sera deretour face au MCO, savent qu’ils n’ont pasle droit à l’erreur au risque de s’attirer unenouvelle fois la colère des supporters. Pourrevenir indemne de ce périlleux déplace-ment, le néo coach kabyle a fait savoir à sesjoueurs qu’il veut 11 guerriers sur le terrain.Bouzidi misera certainement sur l’aspectpsychologique pour booster sa troupe maisparviendra-t-il à damer le pion à BernardCasoni et les gars d’El-Hamri  avides defaire de la JSK leur première victime ?Le stade de Dar El-Beida à Alger sera lethéâtre du choc Paradou AC-CSConstantine. Autrement dit, une oppositionentre la jeunesse du Sous-marin jaune et

l’expérience des Vert et Noir de l’antiqueCirta. A l’occasion de cette confrontation, lecoach constantinois, Amrani, composerasans ses deux joueurs Maameri et Yaïchealors que son homologue du PAC, HakimMalek, aura l’embarras du choix en comp-tant sur tous ses éléments. Après avoir tenuen échec la JSK, le CABBA accueilleral’USM Bel-Abbès qui a vu son premiermatch face au MCA reporté. La formationde la Mekerra sous la conduite du coachLiamine Bougherara sera privée de plu-sieurs titulaires non encore qualifiés par laLFP pour diverses raisons. Ce dont tenterade profiter les Jaune et Noir des Hauts-Plateaux pour se hisser dans le peloton detête. C’est le cas aussi de l’AS Aïn M’lilaqui voudra enregistrer ses premiers pointsen recevant l’un des leaders, le NC Magra,auteur d’un succès devant l’ASO Chlef (3-2) lors de la 1re journée. Pour rappel,l’ASAM n’a pas disputé son premier faceau CRB en raison de la compétition conti-nentale dans laquelle est engagé le Chabab.

n Khaled H.

BOXE

LIGUE 1 (2e JOURNÉE)

Chaudes retrouvailles à Zabana

LFP - POUR NON-RESPECT DU PROTOCOLE SANITAIRELes SG de 4 clubs devant la CD aujourd’hui

La commission de discipline (CD) de la Ligue de football professionnel (LFP) a convo-qué les secrétaires généraux de 4 clubs de l’élite pour « non-respect du protocole sani-

taire», lors de la première journée du championnat de Ligue 1, disputée vendredi et same-di dernier, a annoncé la LFP sur son site officiel. Il s’agit des SG de l’US Biskra, du CSConstantine, du NC Magra et de l’Olympique Médéa, convoqués pour la séance d’aujour-d’hui à 11h au siège de la LFP à Alger, précise la même source. La Ligue 1 professionnel-le, désormais composée de 20 clubs, a repris ses droits le week-end dernier après huit moisd’interruption, causés par la pandémie de coronavirus (Covid-19). La Fédération algérien-ne de football (FAF), en collaboration avec le Centre national de la médecine du sport(CNMA), a dévoilé, en septembre dernier, un protocole sanitaire dédié aux clubs pour faireface à la propagation de la Covid-19 aux entraînements et dans la compétition.

Programme de demain 

ASAM - NCM (14h)CABBA-USMBA (14h)

PAC-CSC (15h)MCO-JSK (16h)

LIGUE DES CHAMPIONS - TOUR PRÉLIMINAIRE (RETOUR) MCA – Buffles de Borgou, demain (15h)

FOOTBALL

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

«Dans le cadre de la lut-

te contre la criminali-té organisée et encontinuité des effortsintenses visant àcontrecarrer le phéno-mène du narcotraficdans notre pays, des

détachements combinés de l’Armée na-tionale populaire ont arrêté, en coordina-tion avec les différents services de sécu-rité, 17 narcotrafiquants et saisi, lorsd’opérations distinctes, d’énormes quan-tités de kif traité s’élevant à 709 kg, ayantété introduites via les frontières avec leMaroc», a précisé le MDN. Le commu-niqué explique, à ce propos, que «desgardes-frontières ont saisi 513,25 kg de kiftraité à Naâma alors qu’un détachementde l’ANP a arrêté, en coordination avec lesservices de la Sûreté nationale, à Béchar,deux narcotrafiquants et saisi une autrequantité de la même substance s’élevantà 156 kg, ainsi que 469.866 comprimés depsychotropes». Dans le même sillage, lamême source a ajouté que «les services dela Gendarmerie nationale et des gardes-frontières ont appréhendé 15 narcotrafi-quants et saisi 39,75 kg de kif traité et47.395 comprimés de psychotropes lorsd’opérations distinctes menées à Alger,Batna, Tlemcen, Bordj Bou Arréridj, Té-bessa, Sétif, Relizane, Oum El Bouaghi etEl Tarf». Dans le cadre de la lutte anti-terroriste et lors d’une opération de re-cherche et de ratissage menée dans la lo-calité d’Oued Bouayache, près de lacommune d’El Ancer, à Jijel en 5e Régionmilitaire, «un détachement de l’Armée na-tionale populaire a abattu, le 1er décembre2020, trois terroristes et saisi trois pisto-lets mitrailleurs de type kalachnikov,cinq chargeurs garnis, une grenade, unegrande quantité de munitions et d’autresobjets, tandis que d’autres détachementsde l’ANP ont découvert et détruit, à Jijel,

Skikda et Bordj Bou Arréridj, 16 case-mates de terroristes contenant une bom-be de confection artisanale, une quantitéde munitions, des denrées alimentaires, deseffets de couchage et d’autres objets», arappelé le communiqué.

58 CONTREBANDIERS ARRÊTÉS Par ailleurs, des détachements de

l’ANP ont «intercepté, à Tamanrasset, InGuezzam, Bordj Badji Mokhtar, Illizi etTindouf, 58 personnes et saisi un pistoletmitrailleur de type kalachnikov et unequantité de munitions, 18 véhicules, 248groupes électrogènes, 220 marteaux-pi-queurs, trois détecteurs de métaux, 328sacs de mélange de pierres et d’or brut,ainsi que d’autres équipements utilisésdans des opérations d’orpaillage illicite,en sus de 1,125 tonne de denrées ali-mentaires destinées à la contrebande».Lors d’opérations distinctes menées àRelizane, El Oued, Biskra, Ghardaïa,Batna, Chlef et Tébessa, les services de laGendarmerie nationale ont «arrêté trois in-dividus et saisi neuf fusils de chasse et160,27 quintaux de tabac, ainsi que21.024 unités d’articles pyrotechniques,2.091 caméras de surveillance, 129 smart-phones et 9.392 unités de différentesboissons», a fait savoir le MDN, ajoutantque «des tentatives de contrebande degrandes quantités de carburants s’éle-vant à 28.324 litres ont été déjouées àAdrar, Bordj Badji Mokhtar, Tébessa,Souk Ahras et El Tarf». Dans un autrecontexte, les garde-côtes et les services dela Gendarmerie nationale «ont mis enéchec des tentatives d’émigration clan-destine et procédé au sauvetage de 52 per-sonnes à bord d’embarcations pneuma-tiques et artisanales à AïnTémouchent,Chlef et Tlemcen, alors que 49 immigrantsclandestins de différentes nationalités ontété arrêtés à Tlemcen, Ghardaïa, Reliza-ne, Tébessa et El Tarf», a-t-on indiqué demême source.

PLUS DE SEPT QUINTAUX de kif traité ont été saisis par des détachements de l’Armée nationale populairedans des opérations distinctes menées entre les 25 novembre et 1er décembre derniers, qui ont permis aussil’arrestation de 17 narcotrafiquants, a indiqué, hier, un communiqué du ministère de la Défense nationale.

A N P

ENIEM DE TIZI OUZOU

Le ministre de l’Industrie a dépêché hier unecommission qui planchera sur le cas de l’

Eniem suite à l’arrêt technique de cette entreprisepublique. La commission, présidée par le di-recteur général de la gestion du secteur publicmarchand (Dgspm) au ministère a rencontré lesparties en conflit dans cette crise qui secoue l’undes fleurons de l’industrie nationale. Accompa-gné de deux inspectrices et du directeur local del’industrie, le Dgpsm a d’abord rencontré le staffdirigeant, à leur tête le P-DG de l’Eniem. Il s’estrendu ensuite au complexe industriel de pro-duction implanté à Oued Aïssi pour rencontrerles travailleurs et leurs représentants. Le P-DG

de l’Eniem, Djilali Mouazar, a indiqué que sa di-rection avait fourni tous les documents et toutesles explications dans le détail ayant amené leconseil d’administration à prendre la décision del’arrêt technique d’un mois. Comme il nous a ex-pliqué que son entreprise est victime de blocagesrécurrents de la banque où elle est domiciliée. Ila révélé que la banque en question a même abu-sé dans le traitement du dossier Eniem. «Nousavons contracté un délai de neuf mois pour quecette dernière entame les prélèvements sur notrecompte, mais voilà qu’au bout de deux mois, cesont 730 millions de DA qui sont prélevés denotre compte. Pis encore, elle n’a même pas ap-

pliqué pour l’Eniem la dernière directive du gou-vernement de différer les opérations de rem-boursements et de paiement de pénalités à la sui-te de cette pandémie du coronavirus», explique-t-il. Comme il révèle, que la banque a contraint,du fait des lenteurs pour délivrer les lignes de cré-dits pour l’acquisition de la matière première,l’Eniem a annulé des contrats dont un de 11.000climatiseurs avec le MDN. Le P-DG de l’Eniema, enfin, souligné que les actifs de son entrepri-se, sans compter le nantissement des équipe-ments, dépassent de loin les dettes contractéesauprès de cette banque depuis un moment déjà.

n Rachid Hammoutène

Le ministère dépêche une commission d’enquête

Le sergent-chef Lelmaya Sifeddineest tombé en martyr au champ

d’honneur, dans la matinée d’hierlors d’un nouvel accrochage avec ungroupe terroriste, suite à l’opérationde recherche et de ratissage, toujours

en cours, dans la zone d’OuedBouayache près de la commune d’ElAncer (Jijel), indique un communi-

qué du ministère de la Défense natio-nale (MDN). «Suite à l’opération derecherche et de ratissage, toujours en

cours dans la zone d’OuedBouayache près de la commune d’ElAncer à Jijel, en 5ème Région militai-re, qui s’est soldée, hier, par l’élimi-nation de trois terroristes et la récu-

pération de trois pistolets mitrailleursde type kalachnikov et une grandequantité de munitions. Lors d’un

nouvel accrochage avec un groupeterroriste, le sergent-chef LelmayaSifeddine est tombé en martyr auchamp d’honneur, dans la matinée

d’hier», précise la même source. «Encette douloureuse circonstance, legénéral de corps d’Armée, Saïd

Chanegriha, chef d’état-major del’Armée nationale populaire (ANP)adresse ses sincères condoléances àla famille et aux proches du chahid,

tout en réitérant la détermination et larésolution des forces de l’ANP à per-sévérer dans la lutte contre les terro-ristes jusqu’à leur totale éliminationafin de préserver la sécurité et la sta-

bilité à travers tout le territoire dupays», ajoute le communiqué duMDN. Dans le même contexte etaprès l’exploitation de renseigne-

ments, l’opération d’identification apermis de déterminer l’identité dedeux des trois terroristes abattus,

indique la même source. «Il s’agitde Leslous Madani dit Cheikh Assem

Abou Hayane, qui avait rallié lesgroupes terroristes en 1994 et quiétait en charge de la région Est et

responsable du conseil de la chariad’une organisation terroriste ainsi

que de Herida Abdelmadjid dit AbouMoussa El Hassan, qui avait rallié les

groupes terroristes en 1995 et quiétait chargé de la propagande et del’information de la même organisa-

tion terroriste», conclut le communi-qué du MDN.

LUTTE ANTITERRORISTELe sergent-chef

Lelmaya Sifeddine tuédans un accrochage

Saisie de plus de 7 quintaux de kif traité

Le ministre italien des AE en visiteen Algérie samedi prochain

Le ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopé-ration internationale, Luigi Di-Maio, effectuera, à partir

de samedi prochain, une visite de travail de deux jours enAlgérie, à l’invitation du ministre des Affaires étrangères,Sabri Boukadoum, a indiqué hier un communiqué du mi-nistère des Affaires étrangères. «Cette deuxième visite àAlger de Di-Maio, au titre de l’année 2020, s’inscrit dansle cadre de la consolidation des liens d’amitié et de coopé-ration entre l’Algérie et l’Italie», a précisé la même sour-ce, ajoutant qu’elle «constituera, pour les deux parties,

une occasion de passer en revue les axes prioritaires de lacoopération bilatérale et d’examiner l’agenda des grandeséchéances à venir, notamment la tenue, au cours de l’an-née 2021, de la 4e réunion de haut niveau». Les questions

d’actualité régionales et internationales, en particulierl’évolution récente au Sahara occidental ainsi que la situa-tion en Libye et au Mali, figureront également à l’ordre du

jour des entretiens entre les chefs de la diplomatie desdeux pays. Les deux ministres procéderont, au cours decette visite, à la signature d’un mémorandum d’entente

instituant «le dialogue stratégique sur les relations bilaté-rales et les questions politiques et de sécurité globale», a

ajouté le communiqué du MAE.

n Alger 17° n Annaba 15° n Constantine 12° n Oran 18° n Ouargla 19° n Tamanrasset 276° n Tindouf 25° n Illizi 26° nLa Météo du

JJeeuuddii 33 DDéécceemmbbrree 22002200

Fedjr....................6.12Dohr ..................12.38Assar .................15.14Maghreb.............17.35Ichaâ .................18.59

ACHAT VENTE1 $

128,32DA1 €

152,54 DA

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(023) 50 21 14 - 50 21 12 - 50 21 13

(023) 50 21 17 - 50 21 23Fax:Tél:

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SABRI BOUKADOUM, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES

«La situation au Sahara occidentalest une source de grande inquiétude»

L’Algérie prend acte «avec grand regret»de la résurgence de foyers de tension

armée en Afrique, ainsi que les tentativesrécurrente d’occulter le rôle de l’Unionafricaine (UA) et de l’entraver dans l’ac-quittement des responsabilités qui luiincombent, a indiqué le ministre desAffaires étrangères, Sabri Boukadoum.«La situation au Sahara occidental, notam-ment les développements auxquels nous

avons assisté récemment, est une source de grande inquiétudepour l’Algérie», a précisé Boukadoum dans son allocution à la21e session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA. Etd’ajouter : «Outre les tentatives d’imposer la politique du faitaccompli dans les territoires d’un membre fondateur de notreorganisation, les violations enregistrées contre des civils dansla région d’El-Guerguerat ont posé de sérieux défis suscep-tibles de mettre en péril la paix et la sécurité dans toute larégion.» Ces développements dans le dossier du Sahara occi-dental «interviennent au moment où le processus politique del’ONU pour le règlement de la question sahraouie se retrouvedans une impasse sans précédent qui a exacerbé les souf-frances du peuple sahraoui en l’absence de perspectives denégociations politiques sérieuses permettant l’autodétermina-tion du peuple sahraoui», a relevé le chef de la diplomatiealgérienne. «Face à ces graves développements, notre organi-sation continentale, qui a joué un rôle constructif dans l’élabo-ration et l’adoption du plan de règlement onusien, ne peut pasrester en marge», a soutenu le ministre des Affaires étrangèreslors de cette réunion préparatoire des 13e et 14e sessions extra-ordinaires de la Conférence des chefs d’Etat et de gouverne-ment de l’Union africaine, appelant le Conseil africain de paixet de sécurité à assumer la responsabilité qui lui incombe,conformément au texte de son protocole d’institution, suite àl’échec total du mécanisme de la troïka.