hommage aux morts pour la france - … · france » en afrique du nord de 1952 à 1964, ce samedi...

Pour que vive leur mémoire...

Hommage aux 284 combattants du Bas-Rhin

Morts pour la France

Afrique du Nord 1952-1962* * *

Association du Monument de l’Afrique du Nord

Pourquoi un Monument ?Présentation de l’Association A.M.A.N 67 2

Les Membres Fondateurs de A.M.A.N 67 3

Editoriaux 4-9Stéphane Bouillon, Préfet de la Région Alsace, Préfet du Bas-Rhin

Roland RiesSénateur-Maire de Strasbourg

Philippe RichertPrésident du Conseil Régional d’Alsace

Guy-Dominique KennelPrésident du Conseil Général du Bas-Rhin

Général Eric Hautecloque-RayszGouverneur Militaire de Strasbourg

Colonel MelianiPrésident d’honneur de l’A.M.A.N 67

Historique de la Guerre d’Algérie 10-14

Les combattants du Bas-Rhin « Morts pour la France » 15-23

Les photos marquantes 24-29

Les donateurs 30-32

Historique de la Citadelle 33

Inauguration du monument 34-38

Remerciements aux donateurs 39

ommaireS

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Directeurs de la publication : M. Charles Quirin, Président de l’A.M.A.N 67 ; M. Aziz Meliani, Président d’honneur.

A.M.A.N 67, Mairie de Strasbourg, 9 rue Brûlée, 67000 StrasbourgConception et réalisation : ASTUCE, agence de communication,

10 rue Graumann - 06 98 71 55 62 - 09 81 19 83 53Photos : Jean-Pierre Reiland, Code Factory / Jérôme Dorkel, Ville de Strasbourg/CUS

Pourquoi un Monument ?

Comme la très grande majorité des départements français, dont le Haut-Rhin, le Bas-Rhin se devait d’assurer, dans l’esprit et le cœur des géné-

rations à venir, la pérennité du souvenir de leur sacrifi ce. Comme leurs pères et grands-pères « Morts pour la France » en 1914/18 et 1939/45, ils méritent les honneurs de la Mémoire.

L’idée de trouver un lieu du souvenir et de recueillement en l’honneur de nos 284 camarades “Morts pour la France” aux combats en Afrique du Nord entre 1952 et 1962, germait depuis longtemps dans la tête d’un grand nombre de nos amis.

Restait à trouver le fi l d’Ariane…

C’est ainsi qu’à l’automne 2011, lors d’une rencontre avec Monsieur le Colo-nel Aziz Méliani, Vice-Président de la Communauté urbaine de Strasbourg en charge du Monde Combattant, de la Défense et du Devoir de Mémoire, Conseiller Municipal de Strasbourg, nous avons lancé l’idée, avec Monsieur Gérard Schwartz, de jeter les premiers éléments de faisabilité d’une rencontre avec toutes les associations d’anciens combattants concernées par cette idée.

Notre souhait était de créer un lieu de mémoire et de recueillement en hom-mage à ceux qui ont laissé leur vie au cours de ces combats.

Nous avons rassemblé les responsables des Associations d’Anciens Combattants, en vue de fonder l’Association : A.M.A.N 67

domiciliée à la Mairie de Strasbourg, 9 rue Brûlée, Association inscrite le 30 novembre 2011 au Registre des Associations du Tribunal d’Instance de Strasbourg.

Les Présidents à l’unanimité ont ainsi donné leur accord en ce sens.

Le Sénateur Maire de Strasbourg, Monsieur Roland RIES, a accueilli très favorablement l’idée d’ériger un monument au Parc de la Citadelle à l’Espla-nade.

Ensemble, avec tous les responsables de notre Conseil d’Administration, ainsi que ceux des collectivités territoriales - la Ville de Strasbourg - la Région Alsace et le Département du Bas-Rhin - et l’architecte des Bâtiments de France, Monsieur Serge Brentrup, nous avons lancé le projet de monument.

Ce monument est entièrement réalisé en grès rouge des Vosges de Rothbach. Par sa pureté de ligne, il s’intègre parfaitement dans l’espace architectural environnant.

Les noms et prénoms des victimes sont inscrits sur des plaques émaillées apposées de part et d’autre du monument.

Une Allée de la Mémoire est projetée et regroupera ainsi :• La place commémorative dédiée au 3e Régiment RTA• La statue du Général Berthelot• La stèle des combattants « Morts pour la France » en Indochine• Notre monument AFN.

Sous le haut patronage du Ministre des Anciens Combattants, l’inauguration du monument s’est déroulée le 15 juin 2013, en présence des autorités civiles, militaires et religieuses, de la population d’Alsace, des anciens combattants d’Afrique du Nord ainsi que des familles des 284 soldats « Morts pour la France ».

Un très grand merci à tous les intervenants, de près ou de loin, sans qui il n’aurait pas été possible d’ériger un moment et d’organiser son inauguration avec éclat.

Notre réussite est le fruit de la bonne volonté et la compréhension de tous.

Charles QUIRINPrésident

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Présentation de l’Assocation

A.M.A.N 67

Membresfondateurs

MELIANI Aziz Président d’HonneurQUIRIN Charles PrésidentSCHWARTZ Gérard Président DéléguéBOUARES Hocine Vice-PrésidentWENDLING Gilbert Vice-Président et Trésorier AdjointSTEINMETZ Gérard SecrétaireBIEBEL Eric Secrétaire AdjointSCHNEIDER Alfred TrésorierDURUPT Jean Conseiller techniqueSALA Yves Conseiller techniqueLEFEVRE Albert Représentant du Souvenir FrançaisFETTER Françoise Secrétariat AdministrationSCHAEFFER Georges MembreMEICHEL Henri MembreSEILER Richard MembreTAÏEB Adda MembreKALT René MembreWILBERT Georges Membre

A.M.A.N 67

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Stéphane Bouillon

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Confrontée à l’aspiration légitime et inexorable des peuples à se saisir de leur destin, c’est une France divisée, destabilisée et meurtrie qui, en

1962, mettait un terme défi nitif à une présence vieille de plus de 100 ans, en Afrique du Nord.

Lassé de ces combats et tourné vers de nouveaux enjeux notre pays s’est alors efforcé de clore ce chapitre douloureux et troublé de son histoire : une Europe symbole de paix et de prospérité était à construire, de nom-breux défi s pour la France, forte de ses valeurs et de ses idéaux devaient être relevés et grandes étaient les attentes de tout un peuple, pour bâtir son avenir.

Pourtant 27 000 de ses soldats étaient tombés durant ces guerres qui ne disaient pas leur nom. Longtemps laissé au seul chagrin de leurs proches, le souvenir de ces jeunes hommes et de leur sacrifi ce risquait de s’estom-per dans les mémoires.

Or ils ne sombrèrent ni dans l’oubli ni dans l’indifférence ; ils étaient des pères, des époux, des frères ou des fi ls, dont le souvenir est resté vivace auprès des leurs. Mais ils furent aussi des soldats dont le sacrifi ce a imposé à la nation un devoir de mémoire.

« L’Association pour l’Edification d’un Monument » (A.M.A.N 67) fut à cet égard l’une des gardiennes les plus opiniâtres de cet héritage. Elle est ainsi parvenue au terme d’un remarquable travail à identifi er les 284 soldats du Bas-Rhin tombés en Afrique du Nord et fut en cela acti-vement soutenue par de nombreux élus du département et les familles des disparus.

L’inauguration du monument dédié aux combattants « morts pour la France » en Afrique du Nord de 1952 à 1964, ce samedi 15 juin 2013, réunira tous les acteurs de ce travail de mémoire, en une cérémonie digne et émouvante.

Ce jour là, 284 soldats disparus vont être extraits de ces registres de décès, tristes documents, statistiques et impersonnels qui jalonnent les campagnes militaires, pour retrouver en ce lieu de mémoire, une identité, ou un visage et nous rappeler leur histoire, une histoire dramatique qui s’est fondue au fi l des ans avec celle de toute une génération et donc de tout un peuple.

Cette histoire nous ne devons ni l’oublier ni l’occulter « parce qu’un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir ». (Maréchal FOCH)

Préfet de la Région Alsace Préfet du Bas-Rhin

Roland Ries

Edifi er un monument en hommage à des soldats morts pour la France, c’est d’abord songer à ces vies soudainement interrompues, à toutes

ces promesses suspendues et à la douleur qui ne s’est pas effacée avec le temps dans les cœurs et dans les histoires familiales. Eriger ce monument, cela signifi e que pour l’ensemble de nos concitoyens, ces traces sont à tout jamais inscrites dans l’histoire de notre ville et de notre région.

Cette initiative a recueilli l’assentiment de toutes les collectivités - le Conseil régional, le Conseil général et bien sûr la Ville de Strasbourg -, de beaucoup de communes du Bas-Rhin concernées par ces drames, des asso-ciations d’anciens combattants ainsi que de nombreux souscripteurs privés.Tous ont répondu favorablement à la demande de l’association A.M.A.N, (l’Association pour l’édifi cation d’un Monument aux soldats morts pour la France en Afrique du Nord) qui s’est constituée à cet effet, et tous ont contribué à la réalisation de cette stèle.

Entre 1952 et 1962, 284 jeunes bas-rhinois, appelés du contingent ou engagés ont été pris dans le tumulte de l’histoire et y ont malheureusement laissé leur vie, que ce soit en Tunisie, au Maroc ou en Algérie. Pour la guerre d’Algérie comme pour de nombreux confl its du XXe siècle, notre région a hélas payé le prix du sang. Et celui-ci ne peut rester can-tonné aux livres d’histoire.En gravant ces noms dans la pierre, nous nous inscrivons dans le mou-vement né dans le sillage de la première guerre mondiale, qui a vu l’Etat instaurer la création de la mention « Mort pour la France » et la mise en place de monuments de commémoration ; mais surtout, dans le mouve-ment des communes qui se sont saisies à leur tour de cette opportunité de rendre hommage à leurs enfants, permettant ainsi de vaincre l’anonymat des commémorations nationales. Ainsi nous accomplissons notre devoir.

J’ai bien conscience des nombreux débats autour du devoir de mémoire, auquel certains préfèrent substituer le devoir d’histoire. Les uns craignent que l’« injonction à se souvenir » ne nous enferme dans une « mémoire obligée » et les autres craignent que le seul devoir d’histoire ne soit qu’une opération intellectuelle dépourvue de tout affect. Pour ma part, je pense que près de 50 ans après ces confl its, l’heure est à l’écriture sereine de l’histoire, à son analyse et à sa mise en perspective certes, mais l’heure est aussi au souvenir et à la mémoire, et je dirais à « une mémoire éclairée ».

C’est le sens de ce parcours de la mémoire que nous construisons pas à pas à Strasbourg, en adossant ce monument à l’enceinte de fortifi cation du Parc de la Citadelle, symbole du rôle militaire de Strasbourg et qui comporte d’ores et déjà une plaque commémorative dédiée au 3ème RTA ainsi qu’une stèle dédiée aux combattants Morts pour la France en Indochine.

Mais Strasbourg, emblème de la réconciliation dès le lendemain de la seconde guerre mondiale, commémore les disparus mais surtout célèbre la vie. C’est pourquoi, ce parcours prend place dans un parc fréquenté par de nombreuses familles avec des enfants en bas âge et dans un quartier vivant et animé, qui accueille notre campus universitaire. Ainsi, l’histoire fait partie intégrante de la ville au quotidien. Je souhaite remercier le Président de l’A.M.A.N, Charles Quirin, ainsi que son Président d’Honneur, mon cher collègue Aziz Méliani pour leur engagement et pour leur persévérance sans lesquels ce projet n’aurait jamais vu le jour. Ils auront contribué à graver dans le marbre l’histoire de notre ville et de notre région pour les générations futures.

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Sénateur-Mairede Strasbourg

Philippe Richert

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Président duConseil Régional d’Alsace

Ancien ministre

André Malraux le disait à Rouen en mai 1964 : «Le tombeau des héros est le cœur des vivants.» Ces paroles, fortes et ma-

gnifi ques, étaient évidemment celles d’un écrivain et d’un ministre. Mais elles appartenaient surtout à un combattant qui avait connu la guerre, libéré l’Alsace et vu tant de ses compagnons de la brigade Alsace-Lorraine tomber bien avant d’atteindre Strasbourg. C’est qu’il y a certains mots qui ne prennent véritablement leur sens que lorsqu’ils sont prononcés par ceux qui en ont éprouvé, jusque dans leur chair, la plénitude de la signifi cation. Il y a certains gestes aussi qui n’acquièrent leur authentique force que lorsqu’ils sont accom-plis par ceux qui y consacrent une part de leur cœur.

Le monument érigé à Strasbourg en souvenir des 284 combattants bas-rhinois morts pour la France en Afrique du Nord est, avant toute chose, l’hommage que des frères d’armes rendent à ceux qui sont tombés. Les associations d’anciens combattants ont voulu rem-plir ce devoir de piété fraternelle et graver, dans la pierre, les noms que chacun portait jusqu’à présent dans son cœur. Le Conseil régio-nal d’Alsace salue et soutient cette initiative. C’est un devoir de mémoire qui est accompli aujourd’hui. C’est, selon la formule de Corneille, un «triste et fi er honneur» qui est rendu à ces hommes tombés en Algérie, au Maroc et en Tunisie.

La plupart avait vingt ans à peine. Tout les appelait à la vie. Ils sont morts sur cette terre d’Afrique, si proche et si lointaine à la fois, une terre dont l’histoire fut si longtemps mêlée à celle de notre région. Ils y furent envoyés pour servir la France. Et l’hommage que nous leur rendons aujourd’hui est une célébration des vertus qu’ils ont su incarner jusqu’au sacrifi ce suprême : l’honneur, le courage, le devoir. Voilà autant de qualités requises en temps de guerre comme en temps de paix.

C’est à ces hommes de valeur, à ces destins brisés, à ces familles res-tées inconsolées, que nous rendons hommage. Puisse ce monument garder leur souvenir vivant dans notre cœur.

Guy-Dominique KENNEL

Il n’y a pas d’avenir sans passé ! Comme je le rappelle souvent, l’Alsace est une terre de mémoire de par son histoire qui reste

singulière. Cette histoire se construit au travers d’évènements heu-reux et malheureux derrière lesquels se trouve bien souvent le sacri-fi ce humain.

La vie est le don le plus précieux qu’il convient de traiter avec le plus grand respect, au-delà de toute justifi cation quelle qu’elle soit. Le confl it pour lequel 284 Bas-Rhinois ont laissé leur vie reste en-core suffi samment ancré dans la mémoire collective et notamment celle des plus jeunes, du fait des combats qui ne se sont pas déroulés en métropole.

Je félicite sincèrement l’association A.M.A.N 67, son président Monsieur QUIRIN et toute son équipe pour avoir réussi à réaliser ce monument qui rend hommage à ce sacrifi ce. Il contribue ainsi à cette diffi cile mais ô combien importante mission de transmission du devoir de mémoire.

C’est tout naturellement que le Conseil Général du Bas-Rhin a sou-tenu cette initiative symbolique dans le cadre de sa politique mémo-rielle. Ce monument permet à présent de garder un souvenir visible et concret de ces jeunes hommes auxquels je rends hommage.

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Président du Conseil Général

du Bas-Rhin

Général Eric Hautecloque-Raysz

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Gouverneur Militaire de Strasbourg

Commandant de la 2e Brigade Blindée

Délégué Militaire départemental du Bas-Rhin

Pour que 284 noms de valeureux soldats ne tombent pas dans l’oubli.

En souvenir de ces hommes qui sont allés au bout de leur engage-ment, et qui sont morts en héros, pour la France.

Ces quelques lignes en tant que gouverneur militaire de Strasbourg, commandant la 2e brigade blindée, me permettent de rendre un vibrant hommage aux 284 combattants du Bas-Rhin « Morts pour la France » durant la guerre d’Algérie, les combats de Tunisie et du Maroc de 1952 à 1964.

Ces combattants, dont le sacrifi ce ultime restera gravé dans « l’Allée de la Mémoire » de la citadelle de Strasbourg, ne tombera pas dans l’ou-bli grâce au formidable travail de l’association pour l’édifi cation d’un monument « A.M.A.N 67 » qui rassemble par ailleurs toutes les asso-ciations d’Anciens Combattants d’Afrique du Nord sans exception.

Ce formidable travail de recherche permettra aussi d’exprimer aux fa-milles des disparus que nous n’oublions pas ce que fut la vie glorieuse, d’un père, d’un fi ls, d’un frère ou d’un mari.

Ce monument doit donc être considéré avant tout comme le témoi-gnage vivant du sacrifi ce ultime consenti au nom de notre Patrie. Il est là pour rappeler le nom des disparus afi n que nous puissions leur rendre la place qu’ils méritent.

En tant qu’homme et dans mon engagement, je suis sensible à cette démarche qui met en lumière les actions héroïques et celles des soldats qui les conduisent, dont le courage et le dévouement forcent encore aujourd’hui l’admiration.

Colonel (er) Aziz Meliani

Durant la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie, 284 soldats alsaciens du Bas-Rhin sont morts au champ d’honneur.

En hommage à leur sacrifi ce et pour perpétuer leur mémoire, les Pré-sidents d’Associations d’Anciens Combattants d’Afrique du Nord du Département à l’unanimité - je veux souligner cette belle et exemplaire unanimité - ont créé l’Association pour l’édifi cation d’un monument à la mémoire des soldats du Bas-Rhin « Morts pour la France » en Afrique du Nord - A.M.A.N 67.

C’est un travail opiniâtre qui a permis de retrouver les 284 soldats pour la plupart en pleine jeunesse et dont la vie s’est brutalement arrêtée.

Il fallait que nous puissions rendre un hommage à nos 284 compagnons de combat du Bas-Rhin, morts au champ d’honneur, dont le courage et l’esprit de sacrifi ce doivent être portés à la connaissance des nouvelles générations.

Nous le devions également aux familles qui ont perdu à jamais un être cher. C’est dans un esprit de paix et d’humilité devant les souffrances endurées que nous accueillons aujourd’hui familles et amis de ceux qui les ont quittés et envers qui nous devons avoir un sentiment de compassion.

Nous avons voulu que ce monument, érigé dans un site symbolique, soit porteur d’espoirs pour notre jeunesse.

Nous le devions. Parce que nous l’avons vécue, parce que nous y avons sacrifi é notre santé physique et psychique.

Nous le devions. Parce que nous avons vu partir nos frères de combat touchés au printemps de leur vie.

Nous le devions. Parce que nous y avons perdu la meilleure partie de notre jeunesse.

C’est pourquoi, nous proclamons haut et fort que la guerre est un fl éau qu’il faut bannir à jamais.

Ce Monument s’ajoute à ceux existant déjà : la Place du 3e RTA, glo-rieux régiment de l’Armée d’Afrique qui a beaucoup sacrifi é pour la défense de Strasbourg en janvier 1945, le buste du Général Berthelot, la stèle de nos compagnons « Morts pour la France » en Indochine et enfi n le nôtre qui prolonge l’Allée de la Mémoire.

En cette année du cinquantenaire de la fi n de la guerre d’Algérie, for-mulons le vœu que ce rendez-vous contribuera à la paix des mémoires de part et d’autre de la Méditerranée et à la construction d’une Mé-moire partagée.

Témoignage d’un passé assumé et apaisé, il est enfi n un APPEL à la Réconciliation du peuple Français avec les peuples d’Afrique du Nord.

A vous fi ls de France

A vous enfants de la République

A vous chers frères de combat morts au champ d’honneur

Honneur et respect.

Paraphrasant St-Augustin, nous vous disons : « Vous n’êtes pas partis, vous êtes seulement devenus invisibles ».

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Commandeur de la Légion d’Honneur

Grand’Croix de l’Ordre National du Mérite

Vice-Président de la Communauté Urbaine

de Strasbourgen charge du Monde

Combattant, de la Défense et

du Devoir de Mémoire

Conseiller Municipal de Strasbourg

Correspondant Défense pour la Ville de Strasbourg

Président d’Honneur de l’Association A.M.A.N 67

■ 1952 : TUNISIEDébut des grèves, sabotages, affrontements, et arrestations diverses en retour.

■ 1953 : MAROC et TUNISIE Détérioration des relations avec la France. Recherche diffi -cile de mesures d’apaisement.

■ 1954 : MAROC et TUNISIE Des soldats français occupent les points stratégiques de la Tunisie.31 juillet : À Carthage, Pierre Mendes-France, Président du Conseil, proclame le principe de l’autonomie interne pour la Tunisie. Plus de 2.500 Tunisiens remettent leurs armes à la commission mixte spécialement créée.Septembre : Apparition au Maroc d’un embryon d’armée « L’Armée de libération marocaine ».

■ 1954 : ALGERIE (Début de la rébellion)1er novembre : Toussaint sanglante appelée « Toussaint rouge ».

Une trentaine d’attentats sont commis dans tout le pays. Sept victimes, dont quatre militaires, sont à déplorer.

L’Histoire retiendra cependant que la première victime de ce qui deviendra plus tard la « Guerre d’Algérie » fut le jeune instituteur Guy Monnerot venu en Algérie, avec sa jeune épouse, pour instruire les enfants de la région de Biskra.

12 novembre : Mendes-France, et François Mitterrand, Ministre de Intérieur, réaffi rment « L’Algérie, c’est la France ! ».

L’Armée française reçoit alors la mission de ramener rapide-ment la paix dans les régions troublées.

C’est le début des «Opérations de maintien de l’ordre » pour les troupes présentes sur le territoire, puis progressivement renforcées.

La GuerreHistorique de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie 1952 - 1962

La chronologie succincte de 7 années d’affrontements se propose de rappeler les principaux faits militaires, qui sont la conséquence de décisions politiques tenues volontairement hors de notre propos.

Pour la compréhension des plus jeuneslecteurs, les affrontements entre la France, le Maroc et la Tunisie se nomment « Combats » alors que ceux entre notre pays et l’Algérie prennent l’appellation de « Maintien de l’ordre ».

En effet, ce n’est pas dans une logique juridique de guerre que les engagements ont lieu, car l’Algérie «C’est la France » avec un découpage administratif similaire, mais néanmoins partiellement différent.

C’est beaucoup plus tard, le 18 octobre 1999, l’Algérie étant devenue indé-pendante depuis 1962, que la Francereconnaîtra qu’il s’est agi d’une guerre : « La guerre d’Algérie ».

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Les unités militaires procèdent par des opérations de bou-clage et de ratissage qui donnent peu de résultats, mais qui préfi gurent néanmoins ce qui sera réussi, bien plus tard, avec des moyens plus importants.

Appel aux premiers supplétifs, peu armés, pour des missions simples d’autodéfense de villages, les « G A D ».

■ 1955 : MAROC

Novembre : Reconnaissance, par la France, de l’État Maro-cain, mais des troubles persistent encore : 19 soldats trouvent la mort dans une embuscade à Tizi Ouzli le 25 novembre.

■ 1955 : TUNISIE

3 Juin : Autonomie interne en accord avec la France.

■ 1955 : ALGÉRIE (Administration - terreur - répression - pacifi cation)

Les premiers Groupes mobiles de police rurale (GMPR) sont créés, sous l’autorité des préfets, pour participer à la sécurité dans les zones rurales.

2 avril : Vote de l’état d’urgence par le Gouvernement. Par la suite, les « pouvoirs spéciaux » renforceront encore cette situation en donnant plus d’autonomie aux autorités mili-taires.

D’abord expérimentées en avril, puis généralisées à l’au-tomne, les « Sections administratives spécialisées » (S.A.S) commandées chacune par un Offi cier, reçoivent la mission de pallier l’insuffi sance administrative, éducative et sani-taire du pays.

Chaque SAS est protégée par un petit groupe de supplétifs légèrement armés, « Le maghzen ».

À la fi n du confl it, 710 SAS et 30 SAU « Sections Adminis-tratives urbaines » auront été créées.

C’est également, selon la décision de Mr J. Soustelle, le dé-but du recrutement des Harkis qui constitueront des unités opérationnelles « Les Harkas » rattachées aux Forces fran-çaises. Les Harkis seront plus de 30 000 à la fi n du confl it, soit plus de 100 000 personnes avec les familles.

Les Supplétifs, terme générique habituellement employés, englobent :

• Les G M P R devenus G M S (Groupe mobile de sécu-rité) en 1958,

• Les Maghzens,• Les G A D de villages,• Les Harkis.

En juin, la 7e Division mécanisée rapide (D.M.R.), en cours d’expérimentation, se prépare pour rejoindre l’Algérie en 1956. Elle recevra la mission de pacifi er le sud Constanti-nois.

Il est décidé de défi nir des « Zones de pacifi cation », des« Zones d’opération » et des « Zones interdites ».

> Dans les zones de pacifi cation, très peuplées, la pacifi ca-tion sera prioritaire;

> Dans les zones d’opérations, les rebelles y seront pourchas-sés par tous moyens;

> Dans les zones interdites, très peu peuplées et diffi cile d’accès, la population sera regroupée au plus près des SAS pour être soignée, instruite et souvent nourrie.

Ces familles, regroupées à partir des zones interdites, seront d’abord assez sommairement logées mais bénéfi cieront de constantes améliorations.

Plus tard, 1000 villages nouveaux seront réalisés progressi-vement par notre pays.

L’action éducative et sanitaire au profi t de la population sera à la mesure des besoins : des milliers d’instituteurs et 1600 médecins instruisent et soignent gratuitement !

Mais, le FLN a recours à la « Terreur » pour effrayer, convaincre par la force les hésitants, et punir les partisans de la France.

Le 20 août, à Philippeville, Constantine, Aîne - Adid, d’horribles massacres frappent de nombreuses familles euro-péennes et musulmanes francophiles. On dénombrera de très nombreux morts et blessés, y compris dans les rangs des forces de l’ordre intervenues pour faire cesser cette barbarie.

Les données de la pacifi cation sont modifi ées, car il s’agit, à présent, plutôt de « Rétablissement de l’ordre ». Ce qui entraîne, par voie de conséquence, une violente répression puis la prise de conscience qu’il est nécessaire d’augmenter les effectifs.

Le 26 août : 57.000 réservistes métropolitains de la dispo-nibilité sont ainsi rappelés alors que, le 19 mai, une classe complète de Français d’Algérie avait déjà été mobilisée sur place.

La 14e D I quitte la Tunisie pour rejoindre l’Algérie.

■ 1956 : MAROC

2 mars : L’indépendance est ratifi ée.

■ 1956 : TUNISIE

20 mars : Accession à l’indépendance.

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■ 1956 : ALGERIE (Quadrillage - renforts - moyens aériens - congrès du FLN)12 mars : Vote des pouvoirs spéciaux pour permettre, selon le gouvernement, le rétablissement de l’ordre, la protection des personnes et des biens, la sauvegarde du territoire.

Le quadrillage devient un élément essentiel de la pacifi ca-tion, mais les effectifs, assez disparates, ne permettent pas encore de le généraliser dans de bonnes conditions opéra-tionnelles.

Rappel des disponibles, entre janvier et août.

Les Forces armées françaises en Algérie passent d’abord à 186.000 hommes, puis progressivement à 400 000 hommes, à partir d’octobre, grâce au rappel de plusieurs classes de ré-servistes, ainsi qu’au service militaire porté à 27 mois.

11 avril : Création de la Croix de la Valeur militaire.18 mai : Dans les gorges de Palestro, une patrouille de 21 soldats rappelés tombe dans une embuscade. Un seul sol-dat parvient à s’échapper !

Immense émotion en Métropole.

Le trinôme « Hélicoptères, unités aguerries, aviation guidée du sol » modifi e radicalement les conditions du combat des troupes engagées.

Congrès clandestin du FLN dans la vallée de la Soummam en Kabylie : Principaux points étudiés : Organisation géné-rale politique et militaire, primauté du politique sur le mili-taire, création des wilayas, terrorisme urbain à développer.

Du 30 septembre au 12 novembre : Attentats à Alger, des morts et de nombreux blessés.

17 décembre : Assassinat d’A. Froger, maire de Boufarik.

Organisation de « Bases arrière » de la rébellion en Tunisie et au Maroc, pays devenus indépendants.

■ 1957 : ALGERIE (Terrorisme - bataille d’Alger - barrages électrifi és)7 janvier : Tous les pouvoirs de police sont donnés à Alger au Général Massu, commandant la 10e Division parachu-tiste, avec mission de mettre fi n aux attentats. C’est « L’opé-ration nettoyage de la Casbah ».

11 janvier : Quadrillage d’Alger par des unités parachu-tistes.

16 janvier : Tentative d’assassinat du Général Salan par des extrémistes européens. Le Commandant Rodier, de son entourage, est tué.

28 janvier au 2 février : Échec de la grève générale orga-nisée par le FLN. L’armée rouvre les boutiques.

Janvier, février, juin : Reprise des attentats à divers en-droits d’Alger. Des morts et de très nombreux blessés civils.

Pour empêcher les attentats terroristes urbains qui frappent principalement les civils, l’Armée est contrainte de se « Salir les mains » en utilisant des procédés effi caces, mais contraires à l’éthique.

28 mai : À Melouza, village kabyle, 315 villageois, favo-rables au MNA, sont massacrés par le FLN.

8 octobre : Mort d’Ali la Pointe dans l’explosion de son refuge provoquée par l’armée. Ce décès, survenant après l’ar-restation de Acef Saadi, responsable de la zone autonome d’Alger, met fi n à la bataille d’Alger.

Barrages électrifi és en cours de réalisation le long des fron-tières algéro-tunisienne (450 km environ) et algéro-maro-caine (700 km environ) Ces barrages seront connus sous l’appellation, de leurs auteurs « Morice » et « Challe ».

Ces obstacles électrifi és sont minés, surveillés en perma-nence, battus par les feux de l’artillerie et contrôlés par de solides patrouilles.

Ils favorisent l’intervention rapide des forces françaises et limitent l’entrée des unités FLN en provenance de Tunisie et du Maroc.

■ 1958 : TUNISIE

11 janvier : Accrochage violent. 15 militaires français tués et 4 prisonniers.

4 février : En représailles aux incursions d’unités de l’ALN basées en Tunisie, l’aviation française bombarde le village de Sakiet Sidi Youcef, l’une des bases arrières du FLN dans ce pays. De nombreux morts et blessés.

20 février : Combats à la frontière tunisienne, une section de l’armée française est durement touchée ; les 4 survivants, faits prisonniers, sont emmenés en Tunisie.

27 avril au 3 mai : Tentative de franchissement du barrage par un effectif important de l’ALN dans le secteur de Souk-Ahras ; anéantissement de cette tentative après de violents combats.

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■ 1958 : ALGERIE (L’Espoir)8 mai : Commémoration à Alger de la victoire de 1945.

13 mai : Désordres divers à Alger, grèves.

Création d’un Comité de Salut Public pour le maintien de l’Algérie dans la France; appel au Général De Gaulle.

Fraternisation des communautés.

1er juin : De Gaulle, élu Président du Conseil.

4 et 6 juin : De Gaulle à Alger : « Je vous ai compris », puis 2 jours plus tard à Mostaganem : « Vive l’Algérie Française ».

19 septembre : Constitution du Gouvernement provisoire de la république algérienne (GPRA) présidé par Ferhat Ab-bas.

28 septembre : Référendum constitutionnel avec 80 % de oui, naissance de la 5e République Française.

23 octobre : De Gaulle propose la « Paix des braves » reje-tée par le FLN.

21 décembre : De Gaulle élu Président de la République.

11 décembre : Arrivée du Général Challe comme Com-mandant en Chef. Le Général Salan reçoit une autre affec-tation en métropole.

■ 1959 : ALGERIE (Intensifi cation dela guerre - recherche d’une solution)6 février : Plan Challe. Début des opérations ratissant le territoire algérien d’Ouest en Est, en mobilisant la totalité des troupes constituant les « Réserves générales ». Rensei-gnées et aidées par les unités dites de » Secteurs », ces opé-rations obtiennent des résultats importants.

26 mars : Mort du Colonel Amirouche, chef de la Wilaya III, et du Colonel Sidi Haoues, chef de la Wilaya VI, lors d’un violent accrochage dans le djebel Thameur.

Eté : Poursuite du plan Challe, opérations d’envergure avec de lourdes pertes pour la rébellion.

16 septembre : Tournant politique : De Gaulle : « Les Algériens fi xeront eux-mêmes leur destin ». Le principe de l’autodétermination est ainsi reconnu.

29 septembre : Réunion, à Tunis, du GPRA pour discuter des pourparlers avec le Gouvernement français.

Décembre : Le Colonel Boumediene est nommé Chef de l’Etat-Major de l’ALN.

■ 1960 : ALGERIE (Troubles - pourparlers - l’avenir se dessine)23 janvier : Le Général Massu est muté en métropole à la suite d’une interview imprudente accordée à un journaliste allemand.

24 janvier au 1er février : Alger, manifestation, contre le départ du Général Massu, qui se transforme rapidement en émeutes ; des barricades sont élevées. Des tirs, non maîtrisés rapidement, entraînent la mort de 19 personnes, dont 14

gendarmes mobiles du coté des Forces de l’Ordre, ainsi que 141 blessés.

13 février : Explosion de la 1ère bombe atomique française à Reggane.

Poursuite des opérations d’envergure ; la rébellion est quasi-ment vaincue militairement.

10 juin : Pourparlers secrets à l’Elysée avec Si Salah, chef de la Wilaya IV, suite à l’Appel à la « Paix des braves ».

29 juin : Melun, échec de pourparlers préliminaires à un cessez le feu ; les conditions ne sont pas encore réunies.

9 au 13 décembre : Dernier voyage du Général De Gaulle en Algérie.

11 décembre : Manifestations de la population à Alger, puis dans diverses régions du territoire, en faveur de l’indé-pendance. Combattues, ces manifestations hostiles cause-ront malheureusement des morts et de nombreux blessés.

19 décembre : Reconnaissance du « Droit à l’autodéter-mination et à l’indépendance » au peuple algérien voté par l’ONU.

■ 1961 : ALGERIE (Le putsch - premièrephase des négociations - l’OAS) 8 janvier : Référendum sur l’autodétermination :

France : 75 % oui

Algérie : 69% oui

11 février : Création de l’OAS, à Madrid (Organisation de l’Armée Secrète).

31 mars : Assassinat par l’OAS de Camille Blanc, Maire d’Evian, ville qui accueille les négociateurs français et ceux du GPRA.

22 avril : Tentative de Coup d’Etat, ou Putsch d’Alger, par les Généraux M. Challe, E. Jouhaud, R. Salan et A. Zeller.

26 avril : Fin du putsch d’Alger. Les Généraux M. Challe et A. Zeller se mettent à la disposition de la justice ; les Géné-raux R. Salan et E. Jouhaud passent dans la clandestinité.

28 avril : création du haut tribunal militaire.

20 mai : Ouverture des pourparlers d’Evian.

21 mai : Trêve unilatérale décidée par la France et fi n pro-visoire des grandes opérations militaires.

3 août : Le Colonel Godard organise l’OAS qui sera dirigée par R. Salan, avec E. Jouhaud en second.

5 octobre : A Paris, couvre-feu de 20 heures à 5 heures 30 du matin pour les musulmans, décrété par le Préfet de police Maurice Papon, conséquence de la multiplication des atten-tats du FLN contres les forces de l’ordre en Métropole.

17 octobre : A Paris, manifestation organisée par le FLN, faisant suite au couvre-feu imposé par le Préfet de Police. De nombreuses arrestations, et une controverse sur le nombre de décès qui dure encore après 50 années !

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22 au 23 novembre : Attentats OAS à Alger et en Métro-pole.

■ 1961 : TUNISIE (Base de Bizerte)19 au 13 juillet : Suite au refus de la France de libérer la Base de Bizerte, les forces tunisiennes bloquent la Base. Intervention de renforts en provenance d’Algérie pour dégager les forces françaises. De très nombreux tués du côté tunisien et 24 du côté français.

■ 1961 : MAROCSeptembre : Retrait défi nitif des troupes françaises du Maroc.

■ 1962 : ALGERIE (Fin du confl it - attentats - enlèvement)Janvier, février : Attentats OAS à Paris, Alger, Oran.

8 février : Paris, manifestation anti-OAS, charges poli-cières, 8 morts à la station métro Charonne.

7 mars : Ouverture des négociations offi cielles à Evian entre les délégations française et du GPRA.

18 mars : Signature des Accords d’Evian.

19 mars : 12 heures, proclamation du cessez le feu en Algérie.

22 mars : 6 appelés sont tués et 10 sont blessés par l’OAS.

23 mars : A Bab el Oued, des combats entre l’OAS et les Forces de l’ordre font 15 tués et 40 blessés parmi celles-ci. Les pertes des civils ne peuvent être évaluées.

26 mars : Alger, manifestation européenne pour le main-tien de l’Algérie dans la France. Fusillade de la rue d’Isly avec les Forces de l’Ordre : 46 morts, 150 blessés.

8 avril : « Cessez le feu » approuvé par référendum : 90,75 % oui.

Avril-Mai : Désordres et attentats O A S en Algérie : tac-tique de la « Terre brûlée ».

Plusieurs dizaines de milliers de supplétifs et leurs familles, fi dèles à la France et à la parole donnée, sont honteusement abandonnés après avoir été désarmés.

Massacres massifs des forces supplétives (Harkis et autres) à partir d’avril.

De mars à juillet : Assassinats et enlèvements de soldats et de civils français isolés. Exode diffi cile de nombreux euro-péens et supplétifs vers la Métropole.

2 mai : Alger, plusieurs dizaines de dockers musulmans tués lors d’un attentat à la voiture piégée.

3 juillet : Proclamation de l’Indépendance de l’Algérie.

5 juillet : Oran, massacres et enlèvements de très nombreux européens et musulmans à la suite d’une manifestation, lors du retour de l’A L N du Maroc.

8 octobre : l’Algérie devient le 109ème membre de l’ONU.

Dans cette guerre, la France à perdu, selon le journal offi ciel

du 07 août 1986, 23 196 militaires dont 1 247au Maroc et 665 en Tunisie.

Après le 19 mars 1962, 152 militaires sont tués et 162 ont disparu. 50 000 à 70 000 supplétifs auraient été assas-sinés.

Le FLN aurait perdu de l’ordre de 152 000 combattants au cours de ce confl it.

ConclusionLes événements du 8 mai 1945 portaient en germe les épreuves qui se sont manifestées de 1954 à 1962.

Mais la France, comme l’Algérie d’aujourd’hui, au delà de cette tragique confrontation, doivent regarder leur Histoire, avec lucidité !

Certes, le « devoir de mémoire » s’impose à nous, comme aux algériens pour ce qui les concerne !

Nous ne pouvons oublier nos morts, les enlèvements, les massacres, la tragédie des supplétifs et des rapatriés et le non respect des accords d’ Evian sur le terrain en 1962.

De leur côté, les algériens ne peuvent oublier leurs morts dans cette guerre civile transformée en très diffi cile guerre d’indépendance, gagnée politiquement au prix de nom-breuses souffrances.

Mais, c’est la France qui a construit l’Algérie moderne, économiquement viable, avec des élites formées dans notre langue.

Par ailleurs, la France n’oublie pas les Tirailleurs, Turcos, Zouaves, Spahis, Goumiers etc… venus combattre pour sa défense en 1870, 1914/1918, 1940/1945.

50 ans après la fi n de cette tragédie, le temps est venu de res-pecter toutes les souffrances, de réparer toutes les blessures et d’écrire, enfi n, de nouvelles pages de relations franco-al-gérienne.

Oui le temps est venu de faire succéder à la guerre des mé-moires la Paix des Mémoires, autrement dit promouvoir une mémoire partagée, une mémoire apaisée.

Autrement dit, réconcilier la France et l’Algérie.

Une réconciliation basée sur le respect d’un passé commun assumé avec ses ombres et ses lumières.

Dans l’Ecclésiaste, il est dit qu’il y a un temps pour toute chose sous le ciel : pour se taire, pour parler, pour tuer et pour guérir.

Bibliographie : Revues diverses d’ACVG sur le sujet - Mémoire et vérité de l’ASAF - Souvenirs des membres de l’association A.M.A.N ayant réalisé le monument du Bas-Rhin - Internet.

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Pays

Combattants du Bas/Rhinmorts pour la France

23

Nous avons répertorié dans notre département 284 militaires morts en Algérie, Maroc et Tunisie entre 1952 et 1964.Les données de ce fi chier ont été rassemblées d’après les indications fi gurant sur les actes de décès fournis par les Mairies, mais également d’après les renseignements des services d’états civils et les services des cimetières des communes concernées.

Nous ont également apporté leur aide :Le Bureau central des archives administratives militaires de Pau,Le Bureau des archives des victimes des confl its contem-porains de Vincennes,Le Bureau des titres et des statuts de Caen,Le Bureau les lieux de mémoires et nécropole de Paris,Le Service historique de la défense du département gen-darmerie de Vincennes,Ont été consultés pour vérifi cation : les sites Mémoire des Hommes et Mémorial-GenWeb.

Nous avons veillé à un recensement le plus exhaustif possible des soldats morts en Algérie, Maroc et Tunisie selon les critères suivants :1- Nom - Prénom - Grade - Unité 2- Date et lieu de naissance3- Localité de résidence4- Date de décès et pays

Leurs grades :Capitaine 4Sous Lieutenant ou Lieutenant 20Adjudant ou Adjudant / chef 10Sergent ou Sergent / chef 44Caporal ou Caporal / chef 41Gendarme 11Soldats de 1er et 2e classe 154

Par Pays :En Algérie 272Au Maroc 6En Tunisie 6

Par Arme :Parachutistes : 35Artillerie : 32Transmission : 3Train : 8Arme blindée, cavalerie : 27Génie : 8Infanterie : 139Aviation : 9Légion étrangère : 4Marine : 3Autres/divers 16Total : 284

Par année :1954 : 61955 : 111956 : 421957 : 511958 : 681959 : 391960 : 241961 : 291962 : 131963 : 01964 : 1Total : 284

Dans les 284, notons 7 disparus :2 en 19543 en 19562 en 1962

Parmi les 7, seuls deux corps ont été retrouvés entre quatre jours et deux mois après leur disparition.

Les 5 autres ont été déclarés MPF par un jugement d’un tribu-nal de grande instance de Paris ou de Strasbourg, jugement qui tient lieu d’acte de décès.

A titre d’information, 2 jugements ont été prononcés en 1963 et 3 en 1964.

Nous avons également localisé les lieux d’inhumations, ainsi sont connus les noms des cimetières et les références des tombes.

Certains de ces militaires sont encore inhumés en Algérie.

Le soldat Beck Emile, MPF le 28/08/1956 à Souk-Ahras, d’abord inhumé à Souk-Ahras a été transféré au Cimetière du Petit Lac à Oran par suite d’un regroupement.

Le Capitaine Zilliox Joseph, MPF le 20/10/1958 à Ammi Mous-sa, est inhumé au Cimetière Chrétien d’Oran dans la tombe familiale des beaux-parents.

Le soldat Zing René, MPF le 09/06/1956 à Constantine, est inhumé en Algérie dans un lieu inconnu.

Nos plus vifs remerciements à M. Alfred SCHNEIDER pour son important travail de recherche.

Conseil Régional d’AlsaceConseil Général du Bas-Rhin

Ville de Strasbourg

AltorfArtolsheimBalbronn

BaldenheimBischoffsheim

BossendorfBreuschwickersheim

ClimbachDambach

DangolsheimDettwillerDimbsthal

DuppigheimElsenheim

Ernolsheim-sur-BrucheErnolsheim-les-Saverne

ErsteinEschbourgFegersheimFort-Louis

GambsheimGrassendorfHaguenau

HattenHattmatt

HeidolsheimHeiligenbergHerrlisheimHilsenheimHuttenheim

Illkirch-GraffenstadenIngwillerIttenheimKertzfeldKeskastel

KesseldorfKirchheim

KrautergersheimLa Petite PierreLa WantzenauLauterbourg

LipsheimLutzelhouse

MaisonsgoutteMarckolsheim

MelsheimMolsheimMonswiller

Neewiller-près-LauterbourgNeubois

Niederbronn-les-BainsNiederlauterbachNiedersteinbach

OberbronnOberroedern

OberschaeffolsheimObersteinbach

OdratzheimOffendorf

OhnenheimOsthouse

PetersbachPlainePuberg

ReichsfeldReichshoffen

ReichstettRetschwiller

RhinauRoeschwoog

RomanswillerRosteig

SaessolsheimSaint-Jean-les-Saverne

Saint-PierreSaint-Pierre Bois

SalmbachSarre-Union

SaverneScherwiller

SchiltigheimSchirmeckSchirrheinSchleithalSchoenau

Schweighouse-sur-ModerSouffelweyersheim

Souffl enheimSoultz-les-Bains

SteinbourgStotzheimStrasbourgStundwiller

Thal MarmoutierThanvilléUttenheim

VendenheimVoellerdingenWahlenheim

WalbourgWangen

Wangenbourg-EngenthalWingen

WingersheimWisches

WittisheimWoerth

Wolfskirchen

Les donateurs

Collectivités territoriales

Communes du Bas-Rhin

30

A.F.R.O.N.A.A.A.Alsace et Allemagne

Amicale des Anciens Combattants

d’Afrique du NordSouffl enheim

Wangenbourg-Engenthal

Amicale des Combattants de l’Union Française

Strasbourg

Amicale des Diables BleusSélestat

A.N.M.O.N.M.Section du Bas-Rhin

A.N.O.R.A.A.Secteur 140 Bas-Rhin

Association des Cheminots Combattants

Anciens PrisonniersBas-Rhin

F.A.B.R.A.C.Comité Départemental

du Bas-Rhin

F.N.A.C.A.Comité Départemental

du Bas-RhinComité d’Alsace-BossueComité d’Alsace-Nord

Comité de BarrComité de BischwillerComité de Brumath

Comité de HaguenauComité des Isolés

Comité de Niederbronn-les-BainsComité de Rosheim

Comité de Saverne-MarmoutierComité de Villé

Comité de Woerth

F.N.A.C.V.G.O.S.S.Section du Bas-Rhin

Groupement des Associations Patriotiques

Sélestat

Souvenir FrançaisSiège National Paris

Délégation Générale pour le Bas-Rhin

Comité de BenfeldComité de Brumath

Comité de CUS-NordComité de GeispolsheimComité de Grendelbruch

Comité de HaguenauComité de Hochfelden

Comité de Illkirch-GraffenstadenComité de Kilstett-La Wantzenau

Comité de MarmoutierComité de Molsheim

Comité de Niederbronn-Reichshoffen

Comité de ObernaiComité de Oberschaeffolsheim

Comité de OffendorfComité de Ostwald

Comité de La Petite-PierreComité de Saales

Comité de Sarre-UnionComité de Saverne

Comité de SchirmeckComité de Sélestat

Comité de Strasbourg-Cronenbourg

Comité de Strasbourg-RobertsauComité de Strasbourg-VilleComité de Truchtersheim

U.D.A.C.Délégation du Bas-Rhin

U.I.A.C.A.L.Union Régionale

Section de Haguenau-WissembourgSection de Obermordern-

ZutzendorfSection de SaverneSection de Sélestat

Section de Strasbourg-Molsheim

U.N.C.Fédération du Bas-Rhin

Section de BarrSection de Benfeld

Section de ChatenoisSection de Dambach la Ville

et env.Section de Fegersheim-Ohnheim

Section de HoerdtSection de Holtzheim

Section de Illkirch-GraffenstadenSection de Marckolsheim

Section de MothernSection de Niederbronn-les-Bains

Section de SaverneSection de Scherwiller

Section de SeltzSection de Rhinau

Section de RoeschwoogSection de WasselonneSection de Weyersheim

U.N.A.C.F.M.E.Siège National Villeurbanne

Les donateurs(suite)

Associations d’Anciens Combattants et patriotiques

31

Les donateurs(suite)

Donateurs particuliers

ACKER GérardBECKER Jean-Paul BERBACH Joseph

BERST Gérard BIEBEL Eric

BOUARES HocineBOUCHET-BRAUNSTEIN

Marie-Jeanne BRESCH Daniel

BROCARD André BRUCKMANN Ernest

CABUT Pierre CACHOT Claude

CACHOT Pierrette CALEGARI Ostwald

CASPAR Gérard CASPAR Joseph

CERVONI Sauveur CHABERT Gérard

CHRISTMANN FernandCHRISTOPHEL Lucien

CONRAD Georges DEBES Jean-Claude

DEIS Michel DIEBOLD Denis DIEMER Michel DURUPT Jean

EHRHART Marcel FELTEN Bernard

FETTER FrançoiseFINCK Joseph

FLECHER ArsèneFOESSEL René

FRANTZ Bernard FRIEDHOFFER Raymond GANGHOFFER Roland GAUGLER Jean-Pierre GENDNER Jean-Paul

GOELLER Bernard GOEPPER Jean GOETZ Fernand

GRAEBER Roland GRAFF Jacques GRAFF Lucien GUTH Eugène

HAESSIG Alfred HEINTZ Georges

HEINTZ Jean-Pierre

HERRMANN Pierre HEZELY Serge

HOENEN Gérard HUFFSCHMITT Albert

HUGEL Pierre JEANNELLE Louis JOCHEM Raymond

JUNGBLUTH Robert JUNGER Raymond

KALT RenéKAPP Léon

KEMPF Georges KESTEN LucienKIEFFER Albert KLEIN AlbertKLEIN Charles KLEIN Edmond

KLEIN François José KOELL René

KOESSLER François KOESSLER Jean KOHLER Gérard

KRENCKER Théo KRETZ Claude

LAUGEL Charles LEFEVRE Albert

LEHNER Armand LITTEL Albert

LOTZ Alphonse LUX Michel

MARTIN Théodore MASTIO Ferdinand

MATZ François MEICHEL Henri

MEYER Joseph Bernard MILLER Jean-Jacques

MULLER Gabriel NONNENMACHER Antoine

NONNENMACHER Jean-Michel PAULEN Pierre

PAULUS Bernard PETRI Gérard

PLUMIO Alfred QUIRIN Charles

REBSTOCK Michel RESCH Jean-PaulROOS Armand ROTH Charles

RUFF Armand SCHAEFFER Georges

SCHLEIFER Jean-Claude SCHLOTTER Gérard SCHMITT Bernard SCHMITT Daniel SCHMITT Guy

SCHNEIDER Alfred SCHNEIDER Joseph SCHNEIDER Paul SCHOTT Emile

SCHRIMPF AlfredSCHULER Brigitte SCHWAB Gérard

SCHWAEDERLE Raymond SCHWARTZ GérardSCHWEGLER René

SCHWOB Marcel SIFFER Joseph

SIMON Rolland SONDT Joseph

SPEHNER André SPIELMANN Jean-Claude

STEINMETZ Gérard STOLL Jean-Jacques

STOLTZ GeorgesSTREIFER Bernard

TAÏEB AddaTOUSSAINT Marie-Laure

URBAN Jean-Philippe VINCENT Hélène VOGEL Georges

VOGEL Jean-Paul WECKEL Léon

WEHRLE Charles WENDLING Georges WENDLING Gilbert

WENDLING Paul (Behlenheim)WENDLING Paul (St-Pierre)

WILBERT GeorgesWOLFF Benoît WOLFF Lucien

ZENNER Bernard ZEYSSOLFF Gérard

ZIMMERMANN Albert ZIMMERMANN Antoine

et un don anonyme

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Crédit Mutuel de Saverne

Divers

C’est dans ce contexte de cadre ancien que Strasbourg devient progressivement une ville nouvelle. Deux

fonctions précises lui sont dévolues : l’une militaire faisant de Strasbourg une importante ville de garnison, l’autre de nature économique, administrative et religieuse.

L’architecture militaire y joue un rôle de premier plan. Il est vrai que l’œuvre, au cours des deux siècle précédents, de l’architecte militaire Daniel Specklin (1536-1589) et des ingénieurs suédois pendant la guerre de Trente ans (1618-1648), avait ouvert la voie à cette fonction de la ville. Des fortifi cations et des casernes voient ainsi le jour tout au long de cette période historique.

Octobre 1681 est à cet égard la date de référence. C’est à ce moment qu’a lieu l’adjudication des travaux de fortifi -cations, comprenant la Citadelle, l’île du Rhin et le fort de Kehl. L’acte juridique est signé par l’intendant de La Grange, en présence du marquis de Chamilly, gouverneur de la place de Strasbourg, de Vauban, commissaire général des fortifi ca-tions de France et de Tarade, major de la citadelle de Dole et directeur des fortifi cations d’Alsace.

Quelques jours plus tard, alors que Louis XIV séjourne à Strasbourg (23-27 octobre 1681), Vauban lui présente, le 23 octobre, le tracé de la Citadelle. Reliée au centre de la ville par deux longs murs (courtines) rectilignes, la Cita-delle prend la forme d’un vaste pentagone constitué de trois côtés sous forme de bastions solidement défendus et armés, orientés vers le Rhin, et de deux autres côtés tournés vers la ville. La construction de l’ensemble est terminé six ans plus tard, en 1687.

Des casernes sont construites

Strasbourg est ainsi une ville fortifi ée. Armée de 14 bastions en tout, elle est en plus munie de quelques ouvrages avancés vers le nord et vers le Rhin. Des casernes sont également construites et forment les deux pôles d’une percée à travers la cité : d’une part au nord, le quartier Finkmatt, le quartier de Saverne-Infanterie et Saverne-Cavalerie, d’autre part au sud, les quartiers Dauphine, Esplanade, Saint-Nicolas et Pêcheurs.

Beaucoup plus tard, au vingtième siècle, après la Se-conde Guerre mondiale, vers la fi n des années 1950 et le début des années 1960, et la disparition des casernes environnantes, des opérations d’urbanisme d’impor-tance sont menées à Strasbourg. Entre 1958 et 1974, l’Esplanade, construite sur un ancien terrain militaire qui englobe la Citadelle, entretemps consolidée et restaurée, va abriter plus de 10 000 habitants de dif-férentes catégories sociales et juxtaposer des espaces industriels, des bâtiments universitaires, des surfaces commerciales, des bureaux et des espaces verts.

Aujourd’hui, le terrain de la Citadelle est transformé en un magnifi que parc de verdure, doté d’équipements de loisirs pour grands et petits.

La Citadelle

Tout au long du 18e siècle, Strasbourg connait une véritable métamorphose architecturale. Des transformations essentielles se font jour sur son espace urbain, liées à sa situation géographique, géopolitique et économique.

Un symbole d’architecture militaire à Strasbourg

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L’inauguration

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Accueil des autorités et des associations,présentation du dispositif,salut aux drapeaux, revue des troupes et l’Hymne National joué par la Nouba.

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Les Personnalités officielles

Les discours.

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Les offi ciels déposent les 7 gerbes.

Citation des 284 noms des combattants morts pour la France.

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Porte-drapeaux

Les famillesDes participants consultentla liste des victimes.

RemerciementsNous tenons spécialement à remercier : • Monsieur Roland RIES, Sénateur-Maire de Strasbourg, et le Conseil Mu-

nicipal, pour sa généreuse contribution, tant pour la faisabilité que pour l’organisation matérielle et économique et la mise à disposition du terrain d’implantation

• Monsieur le Président du Conseil Régional d’Alsace Philippe RICHERT, pour ses précieux conseils et sa contribution fi nancière

• Monsieur le Président du Conseil Général du Bas-Rhin Guy Dominique KENNEL, pour son appui sans failles et sa contribution fi nancière

• Le Général Eric HAUTECLOQUE-RAYSZ, Gouverneur Militaire de Strasbourg, pour ses conseils et la contribution des personnels du Bureau de Garnison

• Le Général de corps d’armée Patrick RIBAYROL, Gouverneur Militaire de Metz, Commandant de la région terre Nord-Est, les Chasseurs du 16e G.C.P., et La Nouba du 1er Régiment de Tirailleurs d’Epinal

• Les services de la Ville de Strasbourg pour leur aide précieuse concernant la mise en place du monument, la sécurité et l’organisation de la journée

• Les services de la Préfecture du Bas-Rhin• Les Maires des communes du Bas-Rhin qui ont attribué des dons pour la

faisabilité du monument• Le Souvenir Français pour son aide, ses conseils et ses dons• Le Directeur de l’ONAC du Bas-Rhin• Les Associations Patriotiques pour leurs dons• Le Rectorat et le Proviseur du Lycée Marie Curie• La Police Municipale de Strasbourg • Les personnes privées et les anonymes, et tous ceux qui nous ont aidés• La Croix Blanche.

Toutes les entreprises qui, par leur savoir-faire, ont contribué à la réalisation du projet :- Structure du monument en grès des Vosges :

Carrières LOEGEL à Rothbach- Gros-œuvre : Etablissements SUSS à Niedermodern- Conception panneaux : M. Christian CANTIN- Panneaux : EMAILLERIE RHENANE à Ingwiller- Catalogue de l’inauguration : ASTUCE Communication à Strasbourg- Sanitaires : Etablissements BATILOC à Huttenheim- Déplacements : Autocars ANTONI à Haguenau- Sécurité : STRASBOURGEOISE DE SURVEILLANCE- Confection du voile : M. Jean-Pierre REIG - Maître tailleur militaire.

Le Président d’Honneur, le Président et tous les membres du Bureau et du Comité, tiennent à remercier chaleureusement tous ceux qui nous ont aidés, de près ou de loin, à réaliser ce monument en mémoire des 284 combattants, victimes entre 1952 et 1962, de la guerre d’Algérie et combats du Maroc et de Tunisie.

Charles QUIRINPrésident

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Nos remerciements vont à Madame FETTER Françoise, qui depuis le début de cette aventure nous accompagne dans l’organisation et la réussite de cet évènement de mémoire en mettant à notre disposition toutes ses compétences, sa patience et sa bonne humeur.

Un grand merci des membres de l’A.M.A.N

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Un monument à la mémoire des combattants du Bas-Rhin

J’ai écrit ton nom dans le sable, mais la vague l’a effacé,

J’ai gravé ton nom sur un arbre,mais l’écorce est tombée,

J’ai incrusté ton nom dans le marbremais la pierre a cassé,

J’ai enfoui ton nom dans mon cœuret le temps l’a gardé.

(texte anonyme)

J’ai écrit ton nom

dans le sable...

hommage aux morts pour la france - … · france » en afrique du nord de 1952 à 1964, ce samedi...

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