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Décembre 2006 HISTOIRE DU CINEMA Travail personnel DOSSIER DE VISIONNEMENT NOM : SERVAIS PRENOM : FLORENCE ANNEE PREPARATOIRE AU MASTER EN ARTS DU SPECTACLE Travail relatif à la 1 ère partie du cours, déposé à la date du 12/12/2006 Servais Florence

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Décembre 2006

HISTOIRE DU CINEMA

Travail personnelDOSSIER DE VISIONNEMENT

NOM : SERVAIS

PRENOM : FLORENCE

ANNEE PREPARATOIRE AU MASTER EN ARTS DU SPECTACLE

Travail relatif à la 1ère partie du cours, déposé à la date du 12/12/2006

Servais Florence

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Décembre 2006

Fiche de visionnement n° 1

Relative à la séance du cours intitulée : L’invention du cinéma

TITRE DU FILM : Laterna Magica Galantee Show (Les Grands Succès)REALISATEUR : inconnu – vues compilées et présentées par Herman BollaertANNEE : milieu du XIXe siècleGENRE/ECOLE/MOUVEMENT : /

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : inconnuePRODUCTEUR : inconnuSCENARIO/DIALOGUES : inconnuADAPTATION D’APRES : / DIRECTEUR PHOTO : inconnuMUSIQUE : par les musiciens du Laterna Magica Galantee ShowINTERPRETATION : voix de Herman Bollaert

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

Aucune information n’est disponible quant aux auteurs des plaques peintes, du mode de production, …

BREF RESUME DU FILM   :

Les Grand Succès… nous présente différentes vues où un élément est rendu mobile : un clown saute à la corde, un autre jongle, un homme dort et avale une souris sans le vouloir, la voiture d’un automobiliste explose, …

Servais Florence

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CONCEPTS   :

1. images2. lumière 3. illusion du mouvement4. format et netteté de l’image variant en fonction de la distance qui la sépare de l’écran5. salle obscure6. mise en scène7. public8. spectacle populaire

ANALYSE DU FILM   :

Les Grands Succès… est une suite de vues sans lien entres elles,et présentées par un « savoyard », lui-même projeté sur l’écran.Elles sont définies par une unité d’action, souvent comique. Les procédés comiques utilisés sont de type slapstick (un homme roule en voiture et sa voiture explose) et gags (un homme dort, une souris escalade son lit, l’homme endormi l’avale). Ce comique visuel est destiné à un public populaire et familial. Le montreur commente les vues afin d’en faciliter la compréhension. Le spectacle est donc un divertissement. L’unité d’action correspond à une plaque (voire couple ou triplet de plaques superposées, produisant l’illusion du mouvementEnfin, l’image projetée n’est pas une reproduction, mais bien un dessin peint directement sur la plaque de verre projetée.

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Fiche de visionnement n° 2

Relative à la séance du cours intitulée : Le cinéma des premiers temps

TITRE DU FILM : Le voyage dans la LuneREALISATEUR : Georges MélièsANNEE : 1902

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : Star Films (Georges Méliès)PRODUCTEUR : Georges Méliès ( ?)SCENARIO/DIALOGUES : Georges Méliès, inspiré par Jules Verne, De la Terre à la Lune et H.G. Wells, Les Premiers Hommes dans la luneADAPTATION D’APRES : voir plus hautDIRECTEUR PHOTO : MichautMUSIQUE : /INTERPRETATION : Georges Méliès, Victor André, Depierre, Kelm, Farjaux, Bleuettte Bernon (la Lune), ainsi que les danseurs et acrobates des folies bergères

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

/

BREF RESUME DU FILM   :

Pendant un congrès de scientifiques, un voyage sur la Lune est proposé par un savant fou. Les volontaires intègrent un obus, qu’on projette dans l’œil de la Lune. Ils rencontrent des extra-terrestres avec qui ils se battent : les toucher de leur parapluie leur suffit à les faire exploser. Retenus prisonniers par les autochtones, ils s’échappent, et atterrissent dans l’océan. Un des extra-terrestres les a suivi (ou plutôt précédé) dans leur voyage de retour, cramponné à la fusée. Ils le font disparaître.De retour sur leur lieu de départ, ils sont acclamés par la foule.

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CONCEPTS   :

1. Récit2. Fantastique3. Plans4. Trucages5. Double exposition6. Production artisanale7. Studio8. Logique théâtrale

ANALYSE DU FILM   :

Méliès nous montre ici une histoire de fiction, au récit construit. Les différents plans juxtaposés y sont relativement longs. La caméra est immobile, à distance constante de la scène, qu’elle nous montre dans son ensemble. Les acteurs évoluent dans des décors fantastiques, auquel nul spectateur n’est censé croire : la lune a un visage humain, des femmes habitent les étoiles, les scientifiques portent de grands chapeaux pointus, …De nombreux trucages servent ce fantastique. Les lieux et époque sont indéfinis.Le jeu théâtral des comédiens et la linéarité du récit n’appellent pas de cartons pour rendre l’histoire compréhensible. Méliès est un artiste complet : réalisateur, comédien, scénariste, adaptateur, décorateur, … Il annonce (ou invente) le cinéma fantastique (thèmes de la conquête de l’espace, de savants fous, de combat avec les extra-terrestres, …).

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Fiche de visionnement n° 3

Relative à la séance du cours intitulée : La mise au point du langage cinématographique

TITRE DU FILM : Sally of the Sawdust (Sally, fille de cirque)REALISATEUR : D.W. GriffithANNEE : 1925

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : PRODUCTEUR : D.W GriffithSCENARIO/DIALOGUES : Dorothy Donnely - Forest HalseyADAPTATION D’APRES : la pièce de théâtre Poppy de Dorothy DonnelyDIRECTEUR PHOTO :MUSIQUE : INTERPRETATION : Carol Dempster , W.C. Fields, Alfred Lunt, Erville Alderson, Effie Shannon, Charles Hammond

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

/

BREF RESUME DU FILM   :

Une jeune fille se dispute avec ses respectables parents (les Foster) car ils n’aiment pas le garçon qu’elle fréquente. Il est artiste de cirque. Des années plus tard, ce même garçon s’occupe seul d’une petite fille. Elle grandit et devient l’assistante de cet artiste, le Professeur Mc Gargle, alias Poppy, qui est aussi un escroc. De leur côté, les parents Foster organisent un carnaval pour les enfants orphelins. Sally est invitée à venir animer la fête en dansant. Plus tard, Poppy sera prit en flagrant délit d’escroquerie, et Sally accusée d’être complice. Ils sont amenés au tribunal, et jugés par le grand-père de Sally. Après un attachant plaidoyer, celle-ci s’enfuit du tribunal.Ils seront tous deux acquittés, la vérité sera dévoilée à Sally quant à sa vraie famille, à laquelle Poppy appartient maintenant. Sally épouse un ami de ses grands-parents qui s’était épris d’elle plus tôt dans le film, et le Professeur Mc Gargle fait fortune dans les affaires.

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Décembre 2006

CONCEPTS   :

1. Montage2. 2, voire 3 lignes narratives3. Gros plans sur les expressions du visage4. Action découpée en une multitude de plans5. Mobilité de la caméra6. Psychologie des personnages7. Raccords8. Temporalité linéaire9. Cartons10. Ellipse

ANALYSE DU FILM   :

D.W. Griffith signe ici une comédie, mais qui tient beaucoup du mélodrame (un amour incompris, des parents rigides, une fillette qui ne connaît pas sa famille, …). Son style et son mode de représentation y sont respectés, rien de nouveau n’y est ajouté. Ce film n’a pas marqué l’Histoire pour cette raison, sans doute.Les ellipses du début du film, ainsi que la complicité du récit ne sont pas rendues totalement limpides par les nombreux cartons.Deux lignes narratives y sont suivies (l’histoire du cirque et celle de la riche famille), la première étant elle-même dédoublée quand Poppy et Sally sont séparés.Le spectateur s’identifie à Sally, il pleure avec elle, maudit les juges qui veulent la condamner, … grâce aux nombreux mouvements de caméra et au montage. Sa psychologie est explicitée au tribunal lorsqu’elle raconte aux juges son histoire.Deux milieux s’opposent dans le film : celui des artistes et celui des bourgeois. C’est ce dernier qui l’emportera quand, à la fin, Sally sera mariée à son « visiteur social » et que Poppy sera un riche homme d’affaire.

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Fiche de visionnement n° 4

Relative à la séance du cours intitulée : Le cinéma muet américain (1915-1930) : naissance d’Hollywood

TITRE DU FILM : Sunrise (l’Aurore)SOUS TITRE: A song of Two HumansREALISATEUR : Friedrich-Wilhem MurnauANNEE : 1927

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : Fox Film CorporationPRODUCTEUR : William FoxSCENARIO/DIALOGUES : Carl Mayer ADAPTATION D’APRES : Le Voyage à Tilsitt de Hermann SüdermannDIRECTEUR PHOTO : Karl Struss, Charles RosherMUSIQUE : Dr Hugo RiesenfeldINTERPRETATION : George O'Brien, Janet Gaynor, Margaret Livingstone, Bodil Rosing

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

Ce film a reçu 3 prix lors de la première cérémonie des Oscar, en 1929

BREF RESUME DU FILM   :

Un homme de la campagne entretient une relation adultérine avec une citadine, qui lui demande de supprimer sa femme afin d’entamer une nouvelle vie en ville.Pendant la promenade en barque au cours de laquelle il compte noyer son épouse, il change d’avis et la garde sauve. Effrayée, elle s’encourt dans la forêt. Elle arrête un tramway qui sillonnait les bois, et embarque. Son mari la suit. Le tram les conduit vers la ville, où ils se réconcilient. Ils y passent une journée d’amoureux. Le soir tombé, ils tentent de regagner leur maison par la même embarcation qu’à l’aller. Mais un orage éclate et la dame disparaît. Abattu, l’homme rentre seul dans sa maison. La citadine, croyant la voie libre, le rejoint. Il la poursuit et l’étrangle.Pendant ce temps, le village entier continue les recherches dans l’eau. On retrouve l’épouse saine et sauve.Le jour se lève.

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CONCEPTS   :

1. Montage2. Cartons poétiques3. Travelling4. Caméra subjective5. Studio system6. Départ de réalisateurs européens vers Hollywood7. Raccords8. Double exposition9. Flash Forward 10. Flashback

ANALYSE DU FILM

« A song of two humans »Ce film est l’histoire de deux humains, et du combat intérieur qui habite chacun. Il a une portée universelle dans sa façon de traiter la tension perpétuelle entre deux pôles, la campagne et la ville, le jour et la nuit, la raison et le désir, la « maman et la putain ». Tout est mis en place, dans l’esthétique du film, pour mettre en avant cette dualité : la double exposition qui fait apparaître l’une quand il est en présence de l’autre, les Flash Forward qui montrent un potentiel futur quand l’homme doit opérer un choix, les mouvements de caméra tortueux, les gestes des hommes qui deviennent animaux, …La technologie et la vitesse sont aussi présents dans toute la partie du film qui concerne la ville. Tout semble aller trop vite pour les protagonistes, qui se retrouvent en ville un peu par hasard. Comme dans la vie, se côtoient dans ce film le noir, le comique (comique de répétition avec, par exemple, la bretelle d’un homme qui ne cesse de descendre), le fantastique (le tramway sorti de nulle part), le romantique.Les décors ont une importance capitale : la ville et la campagne sont des personnages à part entière.Les cartons sont très écrits. Les phrases sont répétées, redondantes.Enfin, le titre L’Aurore est en accord avec le contenu du film : il met en évidence les oppositions constantes dans l’esprit des personnages. L’aurore n’est plus tout à fait la nuit, mais pas encore vraiment le jour…

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Fiche de visionnement n° 5

Relative à la séance du cours intitulée : Le burlesque américain (1912-1940) 

TITRE DU FILM : The Play House (Frigo Fregoli)REALISATEUR : Buster Keaton, Edward F. ClineANNEE : 1921GENRE/ECOLE/MOUVEMENT : burlesque

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : First National AttracktionPRODUCTEUR : Joseph M. Schenck SCENARIO/DIALOGUES : Buster KeatonADAPTATION D’APRES : /DIRECTEUR PHOTO : MUSIQUE : INTERPRETATION : Buster Keaton, Joe Roberts, Virginia Fox

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

/

BREF RESUME DU FILM

Après avoir trouvé l’affiche alléchante, Buster Keaton entre dans un théâtre. L’orchestre est composé uniquement de Buster Keaton dédoublés et dirigé par Buster Keaton. Le public est lui-même composé de Buster Keaton déguisés. Se suivent plusieurs numéros dont tous les comédiens sont Buster Keaton. Soudain, on le réveille (c’était un rêve). Des hommes enlèvent son lit, les murs, …Buster était dans les coulisses de ce même théâtre, où il est technicien. On lui demande d’habiller un singe. Le singe s’échappe, Buster devra prendre son rôle dans le numéro. Ses maladresses l’amèneront à devenir la vedette de chaque numéro. Lorsqu’il tombe de la scène puis de la salle, il re-paie une entrée et rejoint la scène. Après de nombreuses gaffes, il cassera un aquarium, et noiera la salle entière avant de s’en aller avec sa compagne.

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CONCEPTS   :

1. Slapstick2. Course-poursuite3. Acrobaties, performances physiques4. Impassibilité5. Gag6. Rapport à l’enfance7. Rapport à l’espace8. Détournement des objets9. Absurde 10.

ANALYSE DU FILM

Ce court métrage est composé de toutes les caractéristiques du burlesque : comique slapstick, course poursuite, comique visuel, production artisanale, rapport à l’enfance, ... Sous forme de rêve, le récit n’est pas clôturé et pourrait accueillir d’autres gags sans endommager la (non ?) compréhension du film. Le contenu du film est centré autour de trois caractéristiques du personnage de Buster Keaton :

- L’impassibilité : Buster Keaton s’adapte à toutes les situations absurdes auxquelles il est confronté. Il n’est à sa place nulle part mais à l’aise partout. Son impassibilité se témoigne quand il est le centre et le point fixe de l’action (par exemple, lors de la danse avec les zouaves), mais aussi dans l’ensemble du film où il est capable de remplacer n’importe quel artiste sans surprise.

- La performance physique : Ce court métrage est l’occasion pour Buster Keaton de montrer qu’il est performant dans un grand nombre de disciplines (danse, mime, escalade, comique de mot, …)

- L’omniprésence et la polyvalence du comédien burlesque qui apparaît, en clin d’œil, dans la première partie (un des membres du public, joué par Buster Keaton, dit : « Ce Keaton semble faire le spectacle à lui tout seul ! »)

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Fiche de visionnement n° 6

Relative à la séance du cours intitulée : Le cinéma des avant-gardes en France et en Europe (1918-1928) 

TITRE DU FILM : La Coquille et le ClergymanREALISATEUR : Germaine DulacANNEE : 1927GENRE/ECOLE/MOUVEMENT : Surréalisme

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : PRODUCTEUR : SCENARIO/DIALOGUES : Antonin ArtaudADAPTATION D’APRES : /DIRECTEUR PHOTO : MUSIQUE : INTERPRETATION : Alex Allin, Genica Athanasiou, Lucien Bataille

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

/

BREF RESUME DU FILM

Un homme de clergé est obsédé par une jeune femme et par la mort. Il suit partout cette jeune fille et son compagnon, et tente de tuer ce dernier. Le clergyman est habité par des visions de femmes, de mort, de fuite, …

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CONCEPTS   :

1. Surréalisme2. Déformation optique3. Ralenti4. Fondu enchaîné5. Mobilité de la caméra6. Rythme7. Univers onirique8. Subconscient, pulsions9. Déni de la raison 10. Provocation

ANALYSE DU FILM

Ce film n’a qu’une logique onirique, dont les éléments constants sont les obsessions du clergyman (la coquille, symbole de la femme que se disputent le clergyman et le militaire, la mort, la fuite). Il reflète l’univers mental du clergyman, qui est plutôt confus. Cette confusion est illustrée par divers moyens : déformations optiques (le visage du rival qui se découpe en 2 moitiés égales), la répétition de gestes absurdes (lâcher des fioles pleines, ouvrir des portes, …), les gros plans sur les regards, les doubles expositions (il s’imagine tordre le cou de la jeune femme), …La subjectivité, l’univers mental du clergyman repose entièrement sur la mise en scène (aucun intertitre ne vient donner d’explications). Les liens logiques entre les séquences sont de l’ordre de l’inconscient, et ne peuvent donc être justifiés que par la psychanalyse. Le film demande donc au spectateur d’être ouvert à cette nouvelle science.Enfin, un film dont l’objet est l’obsession sexuelle d’un homme de clergé est plutôt provocant.

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Fiche de visionnement n° 7

Relative à la séance du cours intitulée : Le cinéma muet soviétique (1919-1929)

TITRE DU FILM : OctobreREALISATEUR : Sergei Mikhailovich EisensteinANNEE : 1927GENRE/ECOLE/MOUVEMENT : film de propagande

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : SovkinoPRODUCTEUR : SCENARIO/DIALOGUES : Eisenstein, en collaboration avec Grigori AlexandrovADAPTATION D’APRES : John ReedDIRECTEUR PHOTO : Edouard TisséMUSIQUE : Dimitri ChostakovitchINTERPRETATION : Nikandrov, Vladimir Popov, Boris Livanov

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

Ce film est une commande du Comité Central du Parti, à l’occasion du 10ème

anniversaire de la Révolution d’Octobre.

BREF RESUME DU FILM

Février 1917 : Après avoir fait tomber le Tsar Alexandre III (chute symbolisée dans le film par la destruction de son imposante statue), le peuple russe se voit dirigé par un gouvernement provisoire bourgeois.Malgré cette première révolution, le peuple subit toujours la guerre, a froid et faim. Oulianov Lénine prend la tête de la foule bolchevique révoltée lors d’une émeute, qui sera fortement réprimée par le gouvernement provisoire. Il ordonne de lever les ponts, les bourgeois jettent la Pravda (journal bolchevique) dans le fleuve, cassent les drapeaux révolutionnaires, … Un grand nombre de bolchevicks meurt au cours de cette répression.Le 6 juillet 1917 : le gouvernement provisoire, dirigé par Kerenski, donne l’ordre d’arrêter Lénine, qui s’enfuit clandestinement.Le gouvernement provisoire ressemble de plus en plus à l’ère des Tsars.Les révolutionnaires partent à la défense de Petrograd. Le général Kornilov y emmène aussi sa « division sauvage ». Celle-ci sympathise avec les Bolchevicks. Le général Kornikov est arrêté.Le 25 octobre 1917 : Les Bolchevicks organisent un complot contre le gouvernement provisoire. Ils pénètrent dans le Palais d’Hiver. L’armée se désolidarise du gouvernement commence à se joindre aux révolutionnaires.Le gouvernement provisoire est destitué par V. Oulianov Léline. Le pouvoir est enfin au peuple.

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CONCEPTS   :

1. Mission didactique du cinéma2. Art d’Etat3. Montage roi4. Montage dynamique, métaphorique et intellectuel5. Montage des attractions6. Synecdoque7. Rupture, table rase8. Principe de cinémato-psychologie 9. 10.

ANALYSE DU FILM

Le concept de « montage dynamique métaphorique intellectuel » résume à lui seul tout le film. Le montage donne du rythme au film : souvent très rapide, mais parfois ralenti pour donner une intensité au lever du pont ou à la destruction de la statue du Tsar. Il laisse aussi voir de nombreuses métaphores (comparaison entre des femmes soldats et des muses, entre un homme de pouvoir et Bonaparte, le même et un paon, entre Jésus et des toilettes, …) La métaphore a ceci de plus fin que la comparaison qu’elle laisse effectuer au spectateur le travail d’analogie entre les images mises côte à côte. C’est lui qui donne sens à la juxtaposition. Le montage très rapide demande au spectateur d’opérer ces identifications de façon inconsciente, ce qui rend le message d’autant plus percutant.Rupture avec le cinéma d’avant la révolution : industrie peu développée, étrangère aux problèmes politiques du pays, drames naturalistes et mondains, cinéma fondé sur la psychologie des personnages. Le film d’Eisenstein fait table rase de ces pratiques : cette super production ne met en avant aucun héros particulier. C’est la foule, le peuple indifférencié qui en est le personnage principal. Les problèmes politiques sont le sujet du film.Le principe de synecdoque est présent à plusieurs reprises : pour symboliser deux camps qui s’allient, Eisenstein nous montre deux de ses membres qui fraternisent.Le titre du film, Octobre, ôte tout suspense au spectateur, mais crée chez lui une attente. En effet, il sait quand l’action va se dérouler. Il vit donc toute la « préparation » comme une montée de l’intensité. Il s’identifie aux héros du film, attend avec eux la prise du pouvoir et la chute du gouvernement provisoire.

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Fiche de visionnement n° 8

Relative à la séance du cours intitulée : Le cinéma muet allemand

TITRE DU FILM : M le MauditREALISATEUR : Fritz LangANNEE : 1931GENRE/ECOLE/MOUVEMENT :

FICHE TECHNIQUE

FIRME DE PRODUCTION : Nero FilmPRODUCTEUR : SCENARIO/DIALOGUES : Théa Von Arbou et Fritz LangADAPTATION D’APRES : Egon JacobsonDIRECTEUR PHOTO : Fritz Arno WagnerMUSIQUE : extrait de Peer Gynt d’Edward GriegINTERPRETATION : Peter Lorre, Otto Wernicke, Gustaf Grüngens

AUTRES INFORMATIONS PARTICULIERES EVENTUELLES   :

Ce film est parlant

BREF RESUME DU FILM

Un tueur d’enfants hante la ville. Les citoyens, les bandits et la police sont décidés à le retrouver et à lui faire payer ses crimes.La pègre s’organise afin de se substituer à la police. Elle assigne aux mendiants de quadriller la ville afin de mettre la main sur le meurtrier. L’enquête se poursuit du côté de la police, parallèlement à l’investigation des vagabonds.Un marchand de ballons, aveugle, reconnaît le sifflement du criminel. S’engage une course poursuite qui vise à attraper M tout en échappant aux forces de police. Elle se termine dans une banque où le meurtrier est capturé avant que la police n’attrape un des membres de la pègre.Celle-ci organise le procès de M, qui expliquera sa « malédiction » avant que la police ne surgisse.

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CONCEPTS   :

1. Kammerspielfilm2. Umwelt3. Réalisme4. Thème du dédoublement de la personnalité5. Thème du pouvoir maléfique6. Questions sociales7. Expressionnisme (influences)

ANALYSE DU FILM

M le Maudit est un drame influencé par le Kammerspielfilm. Il aborde des thèmes commun à celui-ci (antagonisme entre 2 sphères sociales concurrentes, à savoir la police et les truands ; le réalisme du tueur d’enfants, inspiré d’un fait réel ; les huis clos dans la banque et le « tribunal », le jeu des acteurs porté sur les regards…), sans pour autant s’en réclamer.En effet, l’esthétique du Stimmung en est absente et les unités de lieu et d’action ne sont pas respectées.Certains thèmes sont aussi influencés par l’expressionnisme (la double personnalité, la force maléfique). Si ce film appartenait au mouvement expressionniste, c’est la vision de M, au travers de sa folie, qui aurait été dépeinte.Le hors champ prend une grande place dans le film : la présence de M est oppressante pendant toute la partie du film où on ne le voit pas. Son ombre, son sifflement se promènent, son absence même le rendent d’autant plus présent.Il est une sorte de « grand méchant loup », de qui les mères protègent leurs enfants, il fait l’objet de comptines, …Il est l’ennemi commun à toutes les sphères sociales.Esthétiques des groupes, des foulesLa police et la pègre, milieux antagonistes, se font concurrence dans le film. Leur fonctionnement semble toutefois semblable, il est même parfois difficile de les distinguer.La confusion entre la police et l’association de malfrat est peut-être une volonté de Fritz Lang de dénoncer un système qui lui parait inquiétant.L’angoisse qui habite le film est sans doute elle aussi celle qui habite l’Allemagne des années 30.La psychologie apparaît dans le film : la logique de pulsion – action qui éteint la tension, présence d’un graphologue, …Le film aborde aussi un thème philosophique qui lui est contemporain : la responsabilité, chère aux philosophes existentialistes.Le son permet des ellipses, flash back, où l’image illustre le propos des personnages.

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Liste des films visionnés relatifs à la 1 ère partie du cours (séances 1 à 8)

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N° séance

Films Données relatives au visionnement

Titre des films Réalisateur Année Date Support Origine1 Laterna Magica Galantee Show Inconnu Vers

185012/10 Lanterne magique Ciné-Club Nickelodéon

2 Le voyage dans la Lune Méliès 1902 octobre vidéo Médiathèque3 Sally of the Sawdust D.W Griffith 1925 novembre vidéo Médiathèque4 Sunrise F.W Murnau 1927 novembre vidéo Médiathèque5 The Play House (Frigo Fregoli) Buster Keaton,

Edward F. Cline1921 novembre vidéo Médiathèque

6 La coquille et le Clergyman G. Dulac 1927 novembre vidéo internet7 Octobre Eisenstein 1927 01/12 vidéo Médiathèque8 M le Maudit Fritz Lang 1931 6/12 vidéo Médiathèque

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