histoire de lumia

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Histoire de Lumia

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Page 1: Histoire de Lumia

Lumia...

L’histoire d’un

monde magique

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Il y a bien longtemps, les dieux vivaient en harmonie avec les humains. Ces êtres les amusaient et ils ne tardèrent pas à en charmer certains et de ses unions, très souvent étranges, sont nées des créatures mythiques, hybrides, croisement de plusieurs races. Les dieux en firent leurs “suites”, ou leurs “outils”, chargés de leur rendre des services. Les humains, en ce temps-là, admiraient ces créatures, privilégiées des dieux. Ce fut une époque bénie des humains, ainsi que des dieux, qui se délectaient du spectacle qu’ils leur offraient. Mais, toute bonne chose à une fin. Lors d’un terrible accident, qui révolta tous les dieux, ceux-ci décidèrent de tout arrêter. Ils effacèrent partiellement la mémoire des humains, afin qu’ils ne croient plus qu’à un ancien mythe, et partirent sur une terre lointaine, inconnue des hommes. Mais, trop profondément dégoutés par les humains, les dieux laissèrent leurs “créatures” avec ceux-là. Les être mythiques, résignés, acceptèrent leur sort, ne se doutant pas alors des actes futurs des humains. Ceux-ci, ne croyant plus aux dieux, continuèrent néanmoins de croire aux traces qu’ils avaient laissées derrière eux. Mais ils ne les vénèraient pas, bien au contraire. Avec les avancées de la science, les hommes voulurent bientôt comprendre les étranges phénomènes qui touchaient certaines personnes. Ils organisèrent donc une chasse. Cette expédition avait pour but de capturer au moins un spécimen de chaque espèce et de l’amener à un laboratoire. Mais les hommes n’étaient pas du genre à être minimaliste et lorsque, après des tests purement interdit sur des sujets humains, on se rendit compte que les ailes des fées avaient un puissant pouvoir désinfectant, ou que les poils de satyre

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pouvaient guérir de nombreuses maladies, la chasse s’intensifia. Les loups-garous étaient les seuls à rester invisibles, car leur don n’était pas apparent. Les elfes, dont les enfants étaient enlevés de force et amenés dans des armés pour en faire des soldats hors-pair, durent se retirer au fin fond des forêts tandis que les nymphes, très aimées des hommes pour des raisons sexuelles, n’en pouvaient plus d’être abusées. La situation dégénérait lentement, les nains étaient les seuls à encore tenir, face à ce massacre, grâce à leurs dons de mineur et de forgeron. Puis, un jour, une assemblée fut organisée. Toutes les races se réunirent afin de prendre des mesures adéquiates contre ce massacre. Il fut décidé que, en vue de la situation urgente, une petite troupe des leur devrait se rendre au royaume des dieux, pour implorer leur pitié. Les nains durent faire un énorme sacrifice, car il leur coûtait dans leur amour propre, de demander de l’aide, surtout qu’ils ne souffraient pas particulièrement de la cruauté des humains. C’est d'ailleurs pour cela que, par la suite, certains nains choisirent de garder leur vie d’avant. La délégation fut choisie après une longue discussion. Il était évident que le chemin serait périlleux. Afin de leur donner un maximum de chance, un être de chaque race devait participer, ainsi, les savoirs seraient plus variés. Les candidats devaient bien sûr être volontaires. C’est ainsi que se présenta Treck, un satyre à la musculature imposante. Ses jambes portaient un duvet de fourrure blanche, parsemée de taches rousses. Il avait de magnifique sabot, un héritage de sa famille. Son visage était avenant, mais une lueur d'excitation brillait dans ses yeux. C’est ainsi que voyant cela, Cerise, sa compagne Nymphe, se proposa à son tour. Elle était d’une beauté saisissante avec ses cheveux rouges, de la couleur du

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fruit dont elle portait le nom. Ses traits étaient fins, soulignant ses yeux de la couleur de la terre. Après l'approbation de l’assemblée, plus aucun autre candidat ne se proposa. Jusqu’à ce qu’une fée à l’allure délicate s’avança. Ses ailes reflétaient les couleurs de l’arc en ciel et sa silhouette maigre se mouvait grâcieusement dans sa minuscule robe blanche. Elle traversa l’énorme clairière où toutes s’étaient rassemblées en voletant silencieusement. On entendit plusieurs fées souffler son nom, dans le ressemblement. Félyda, semblaient-elles murmurer. Il y eut à nouveau un moment de silence, durant lequel elfes, nains et loups garous s’échangèrent des regards gênés. Puis, un jeune homme s’avança. Il avait l’apparence d’un homme d’une vingtaine d’années. Ses yeux semblaient être tout droit sortis des mine d’éneraude des humains. Contrairement au Satyre, ses épaules étaient très fines, mais beaucoup avaient déjà entendu parler de lui. Ganymède, le loup rusé. Il avait, un jour, organisé un raid pour délivrer un grand nombre des siens. Et, dans toute l’histoire des révoltes, il était le seul à y être parvenu, non pas grâce à sa force, mais grâce à sa ruse très développée. Après une courte pause, ponctuée de sanglots étouffés que laissait échapper la compagne du dernier volontaire à s’être présenté, une jeune elfe lâcha la main d’un jeune enfant pour se joindre à la troupe. Son nom était Fi’idalya, elle était admirablement belle. On racontait qu’alors qu’elle n’avait que quelques centaines d’années, lors du début des chasses, ses parents s’étaient fait enlevés, elle avait du prendre la charge de sa famille, en commençant à travailler, très tôt, trop tôt, pour son âge. Puis, finalement, un nain s’avança. Il fit s’élever la moyenne d’âge des participants. Il devait avoir quelques milliers d’années. Son marteau pendouillait à sa ceinture. En

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observant bien, on pouvait y voir gravées les lettres de son prénom : Garzvrok. Ses cheveux grisonnant étaient coupés court et sa barbe, mal rasée, laissait apparaître les blessures de son menton. L’équipe était au complet. L’expédition, allait pouvoir commencer. Chacun eu une journée pour se préparer et dire au revoir à ses proches.

Au matin du jour suivant, après s’être retrouvés au point de rendez-vous et s’être rapelés leurs noms, ils partirent. Au départ, personnes n’étaient très bavard. Leur destination, mais surtout, les nombreux danger à affronter, leur coupait toute envie de parler. Jusqu’au moment où, arrivant devant une forêt menaçante, le nain lâcha un soupir:- Dans quoi on s’est encore fourré...À ces dires, tous éclatèrent de rire. Besoin d’évacuer leur stress, sans doute. À partir de ce moment, tous parlèrent les uns avec les autres. Chacun, ne sachant s’il allait revenir, confia ses secrets, ainsi que ses faiblesses à ses compagnons. Et tous devinrent des amis proches. Ils savaient les remarques à éviter avec l’un ou l’autre, les peurs de certains, les moments où, lors d’un combat, il fallait ou pas exposer quelqu’un en particulier. Et, au bout d’un mois de batailles acharnées, de fatigue intense et de ruses pour déjouer les pièges, ce fut six vrais compagnons qui arrivèrent au palais des dieux. Ils se présentèrent devant la porte et les dieux furent perplexes de voir arriver là leurs créatures abandonnées, il y avait de ça si longtemps. Et, au cours d’un débat très long, qui dura, selon les dires des anciens, une journeé entière, les six être mythiques racontèrent aux dieux tous les événement qui s’étaient déroulés depuis leur départ. À la fin de celui-ci, Thor et Zeus, les dieux les plus puissant du

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royaume, choisirent de refuser la demande des six envoyés. Mais, Athéna, déesse Grecque de la Sagesse, ainsi qu’Isis, déesse égyptienne, femme d’Osiris, prises de pitié, proposèrent une autre solution. Les hybrides auraient le droit à un continent, gardé jusqu’alors jalousement par les dieux pour la culture du vin. Les autres dieux, après une légère réflexion, acceptèrent, poussés par le respect que dégageaient les deux déesses mais en rajoutant cependant une unique condition: chaque année, chaque peuple devrait leur livrer les meilleurs tonneaux de leur vins, car les vignes poussaient très mal dans leur nouveau domaine. Après avoir accepté le contrat de bonne grâce, les six héros rentrèrent chez eux, heureux d’avoir trouvé un accord, poussés par la magie des dieux. Et quand ils arrivèrent, enfin, ils furent accueillis comme des rois. Et tous les êtres désirant partir sur ce nouveau continent, symbole de nouveau départ pour les peuples affaiblis, se retrouvèrent à un point de rendez-vous, fixé par les dieux.

Les créatures arrivèrent enfin sur leur nouvelle terre, plus heureux que jamais. Ils observèrent avec joie le nouveau territoire que les dieux leur avaient donné. Devant eux se trouvait une longue plaine d’herbe haute, se mouvant au gré du vent. Tout au loin, on pouvait apercevoir une forêt de sapins de grande taille. Tous s’avancèrent lentement dans le pré et les dieux usèrent de leur pouvoir afin de sceller ce continent. Il y eut une lumière violette qui couvra longuement le ciel et qui s’étalla en coupole au dessus du petit paradis, puis la demi-sphère disparut lentement. Les nouveaux habitants contemplèrent cet évènement avec admiration avant de continuer leur chemin vers la forêt. Les dieux se retirèrent, ayant fini leur devoir et laissant ainsi leurs créatures découvrirent

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leur nouveau territoire en paix. Ceux-ci visitèrent les lieux et installèrent un campement, tous ensembles. Le soir venu, ils firent un feu et discutèrent de tout et de rien. Mais, alors qu’ils étaient en train de faire cuire de la viande ou de manger des fruits, un craquement sourd se fit entendre, suivit de chuchotements rauques. Tous sortirent leurs armes ou leurs bâtons magiques et les mages préparèrent des incantations qui repoussent les ennemis. Des centaures surgirent des broussailles, armés de leurs arcs prêts à tirer. Ils étaient une dizaine, mais leur imposante corpulence était effrayante à regarder. Les fées se mirent à trembler, se cachant derrière les elfes. Trois des hommes-chevaux se mirent au galop, terrassant le campement des nouveaux venus. Les sept autres regardèrent le spectacle en ricanant de bonheur. Un de ceux-ci s’avança et prit la parole.“Sortez de notre territoire et rien ne vous arrivera.” Mais Garzvrok, un des côlons qui avait fait tout le chemin pour rejoindre les dieux, fut pris de rage et répondit en crachant presque sur le centaure.“Les dieux nous ont offert ce territoire, c’est le nôtre et personne ne pourra nous chasser, vous m’entendez?!” Un des ennemis décocha une flèche droit dans le coeur du nain, qui s’effondra en poussant un râle, face au sol. Tous restèrent horrifiés et les centaures sourirent à nouveau, avant de disparaître comme ils étaient arrivés. Certains maudirent le ciel, d’autres accoururent au chevet de leur ami, mais il était trop tard. Garzvrok fut depuis ce jour une idole du nouveau monde, un exemple que tous devraient prendre.Des siècles et des siècles passèrent et des conflits explosèrent entre les nains et les elfes. C’était bien connu, ces deux races n’ont jamais pu se sentir, qu’ils aient tenu aussi longtemps était quelque chose

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d’impressionnant. Attristés par ces conflits et voulant garder une pointe de respect les uns envers les autres, les races décidèrent de se séparer en se partageant également le territoire. C’est ainsi que les clans furent formés...

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