histoire

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Après la mort de Staline en 1953, Nikita Khrouchtchev, le nouveau dirigeant de l'URSS, dénonce en 1956 lors duXXe congrès du PCUS (le parti communiste de l'URSS) les actes de Staline. Il remet en cause le culte de la personnalité et le pouvoir dictatorial. Ses crimes de guerre sont même dénoncés dans un rapport secret, son corps est enlevé du mausolée de la place Rouge en punition de ses crimes, les villes qui portaient son nom (comme Stalingrad), sont renommées. De nombreux dissidents sont relâchés et la censure s'assouplit : les œuvres deSoljenitsyne sur le Goulag sont par exemple publiées. Des réformes économiques sont engagées : Remise en cause de la centralisation de l'économie, réformes en vue d'une hausse du niveau de vie. Rééquilibrage de l'industrie en faveur des biens de consommation, sacrifiés auparavant à l'industrie lourde. Cependant les caractéristiques du totalitarisme restent intactes bien qu'assouplies : collectivisation, contrôle de l'économie, parti et dirigeant uniques. 2Les effets de la déstalinisation dans les républiques populaires Le changement majeur apporté par Khrouchtchev n'est pas accueilli uniformément par les démocraties populaires : La transition se passe bien en Pologne : malgré quelques émeutes, le dirigeant Gomulka arrive à passer des réformes sans changer la place de la Pologne dans le bloc de l'est. En Hongrie en revanche, les réformes entrainent un désir de liberté chez la population ; l'insurrection grandit en octobre 1956 et Imre Nagy, réformateur, arrive au pouvoir et fait sortir la Hongrie du Pacte de Varsovie. Il est démis de ses fonctions par l'Armée rouge en novembre, des milliers d'opposants sont tués ou arrêtés. Sans être une démocratie populaire, la Chine de Mao dénonce la déstalinisation et rompt avec l'URSS en 1960. Elle est suivie notamment par l'Albanie. B1964 - 1991 : Gorbatchev et l'écroulement 1Une tentative de retour en arrière par Brejnev (1964 - 1982) Suite à l'échec de ses réformes économique, Khrouchtchev est démis de ses fonctions en 1964 et remplacé parLeonid Brejnev, un conservateur visant à la stabilité du régime. Une gérontocratie s'installe au PCUS, les réformes du Khrouchtchev sont supprimées et

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la fin des totalitarsimes

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Aprs la mort de Staline en 1953,Nikita Khrouchtchev, le nouveau dirigeant de l'URSS, dnonce en 1956 lors duXXe congrs du PCUS(le parti communiste de l'URSS) les actes de Staline. Il remet en cause le culte de la personnalit et le pouvoir dictatorial. Sescrimes de guerresont mme dnoncs dans un rapport secret, son corps est enlev du mausole de la place Rouge en punition de ses crimes, les villes qui portaient son nom (comme Stalingrad), sont renommes. De nombreux dissidents sont relchs et la censure s'assouplit : les uvres deSoljenitsynesur le Goulag sont par exemple publies.Desrformes conomiquessont engages : Remise en cause de lacentralisationde l'conomie, rformes en vue d'une hausse duniveau de vie. Rquilibrage de l'industrie en faveur desbiens de consommation, sacrifis auparavant l'industrie lourde.Cependant les caractristiques du totalitarisme restent intactes bien qu'assouplies : collectivisation, contrle de l'conomie, parti et dirigeant uniques.2Les effets de la dstalinisation dans les rpubliques populairesLe changement majeur apport par Khrouchtchev n'est pas accueilli uniformment par les dmocraties populaires : La transitionse passebien en Pologne : malgr quelques meutes, le dirigeantGomulkaarrive passer des rformes sans changer la place de la Pologne dans le bloc de l'est. En Hongrie en revanche, les rformes entrainent un dsir de libert chez la population ; l'insurrection grandit en octobre 1956 etImre Nagy, rformateur, arrive au pouvoir et fait sortir la Hongrie duPacte de Varsovie. Il est dmis de ses fonctions parl'Arme rougeen novembre, des milliers d'opposants sont tus ou arrts. Sans tre une dmocratie populaire, laChinede Mao dnonce la dstalinisation et rompt avec l'URSS en 1960. Elle est suivie notamment parl'Albanie.B1964 - 1991 : Gorbatchev et l'croulement1Une tentative de retour en arrire par Brejnev (1964 - 1982)Suite l'chec de ses rformes conomique, Khrouchtchev est dmis de ses fonctions en 1964 et remplac parLeonid Brejnev, un conservateur visant la stabilit du rgime. Une grontocratie s'installe au PCUS, les rformes du Khrouchtchev sont supprimes et le rgime se fige. Il en sera de mmeavec lessuccesseurs de Brejnev :AndropovetTchernenko.La grontocratiedsigne un rgime politique o le pouvoir est exerc par les personnes les plus ges de lasocit. Dans le cas de l'URSS, c'tait une grontocratie de fait (moyenne d'ge des dirigeants : 70 ans).Le culte de la personnalit est rtabli, les dissidents sont nouveau combattus (Soljenitsyne est expuls en 1974) et les rpubliques populaires places sous contrle. Leprintemps de Prague, une rvolte de la Tchcoslovaquie de Dubcek prnant un socialisme visage humain , est cras en 1968.2Des rformes tardivesEn 1985MikhalGorbatchev(jeune, 54 ans) est lu secrtaire du PCUS. Celui-ci a pour but de rformer le communisme sans le dtruire, au contraire, pour le sauver d'un immobilisme destructeur.Ses rformes suivrontles motsperestrokaetglasnost: Perestroka(restructuration)pour unerduction des dpenses militaires, unedtentedesrelations internationales(l'URSS ne tient plus les dmocraties populaires que par la terreur) et un rquilibrage de la production. Glasnost(transparence) pour un rtablissement dela libert d'expression(notamment sur la catastrophe deTchernobylen 1986). UnCongrs des dputsdu peuple, lus dmocratiquement, est instaur en 1989.3L'croulement de l'URSSEncourages par les rformes de Gorbatchev et moins tenues en bride, les dmocraties populaires font galement leurs rformes. En 1989 la Pologne organise sespremires lectionsdepuis la guerre, lemur de Berlintombe en 1989 aprs de nombreuses meutes, le rgime communiste s'effondre en Hongrie. Pour clore cette dissolution du glacisprotecteur, lepacte de Varsovieest dissous en 1991.D'un point de vue conomique, lecompromistent par Gorbatchev ne se rvle pas viable : la production est dsorganise et le niveau de vie plonge au lieu d'augmenter.Pour cequi estdela politique, les libraux s'opposent aux communistes etBoris Eltsineest luPrsident de la Russieen 1990. Malgr une tentative de coup d'Etat conservateur en aout 1991, la Russie prend le pas sur l'URSS, dont la fin est marque par lesaccords de Minskle 8 dcembre 1991.Les anciennes rpubliques populaire forment laCEI(Communaut des Etats indpendants) tandis que Gorbatchev dmissionne le 25 dcembre.IIUne fin brutale pour le nazisme et le fascismeALa chute des totalitarismes1La chute du fascisme de MussoliniMussolini est arrt le 24 juillet 1943 par le roi Victor Emmanuel aprs le dbarquement des troupes allies en Italie. Le roi signe ensuitel'armisticeavec les Allis le 8 septembre, ce qui conduit Hitler envahir le Nord de l'Italie.Mussolini est libr par les Allemands et instaure une nouvelle Rpublique,la Rpublique sociale italiennedepuis la ville deSalo(qui est en fait contrle par les nazis). Elle ne tient pas longtemps devant laguerre civileet Mussolini est excut par unComit de libration nationalele 28 avril 1944. Sa dpouille est pendue et expose la foule.Les Italiens dtruisent tous les symboles du fascisme. En 1946, la royaut estabolieest des communistes s'installent au pouvoir en prnantl'intgration europenneet ledveloppement conomique.2La fin du troisime ReichLe rgime nazi s'effondre lui aussi brutalement. A partir de 1941 l'Angleterre et les Etats-Unis s'allient pour le combattre. Aprs avoir dbarqu en France le 6 juin 1944, les Allis remontent vers l'Allemagne et traversent leRhinpour occuper l'Allemagne de l'Ouest en mars 1945.Depuis l'Est, l'URSS remonte vers Berlin et la libre. L'Allemagnecapitule le 8 mai 1945aprs lesuicide d'Hitlerle 30 avril.L'Allemagne est alors coupe enquatre zones d'occupation.Les objectifs des Allis sont ladmilitarisation, la fin des grandes entreprises (dcartellisation), ladcentralisationet ladnazification(les 4 D dcids lors de laconfrence de Postdam).BLa dnazification, une tape douloureuse de l'histoire allemande1La prparation de la dnazificationLe projet de dnazification apparat ds 1943. Il s'agit de supprimer toute influence nazie desinstitutions, del'conomieet de lapolitiqueallemande. Elle commence par une liste des criminels nazis.Cette dnazification apparat de plus en plus ncessaire au fur et mesure que l'Europe est reconquise, avec la dcouverte del'horreur des campset dufanatismedes SS.La dnazification est conduite pendant la guerre sur les deux fronts de reconqute, d'un ct selon laconvention de Genveconfrant des droits aux prisonniers de guerre ( l'Ouest), de l'autre par des envois massifs au Goulag ( l'Est).2Les procs de NurembergDs l'armistice et la confrence de Postdam, le parti nazi (8,5 millions de membres) est interdit et les principaux cadres du rgime sont arrts pour tre jugs.Ils le seront lors desProcs de Nuremberg(du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946) : 24 responsables du rgime nazi y sont accuss decrimes de guerreet decrimes contre l'humanit. Ce sera une premire dans l'histoire, dans une ville symbolique (lieu de proclamation des lois de Nuremberg).La plupart des responsables nient les faits et ne reconnaissent que des abus lorsque la solution finale est voque. Les sentences seront12 condamnations mortpar pendaison, 9 sentences de prison (de 10 ans la perptuit) et 3 acquittements.C'est la suite de ces procs que l'ide d'unecour pnale internationaleest apparue.3Les enjeux et les difficults de la dnazificationLes enjeux de la dnazification sont bien surpunir, mais aussirduquer. La punition est mene par les Procs de Nuremberg et de nombreux autres procs dclarant les organisations nazies (SS, Jeunesses hitlriennes) illgales. Unepuration administrativeest aussi mene, avec difficult.L'ducation allemande doit tre refondue, pour en supprimer les doctrines nazies et militaristes (selon les accords de Postdam). Les institutions scolaires sont ainsi modifies, mais seulement l'est. A l'ouest, les professeurs exerant sous la Rpublique de Weimar sont rhabilits.La culture est rintroduite en douceur : les mdias doivent avoir unelicence, ni les journaux ni les livres ne peuvent encourager le militarisme. Les Amricainsrouvrent les bibliothquesune fois les ouvrages nazis rpertoris.Le militarismeest une idologie politique ou un courant de pense qui prne la force militaire comme premier moyen de relations entre les Etats.En Allemagne, la dnazification est vue comme une punition injuste . C'est pour cela que la plupart des nazis sont gracis : sur 2,5 millions de jugs,1,4%sont reconnus coupables (sans compter ceux qui s'chappent l'tranger). En 1968, le code pnalallemandstatuel'arrt des poursuites judiciairescontre les anciens nazis. Seuls les chasseurs de nazis et leMossad(services secrets israliens) continuent la poursuite.