hetg-hebdo 13/2012

26
CXXVII e année Fr. 2.80 LAUSANNE, le 25 avril 2012 Édition romande www.hotellerie-et-gastronomie.ch N o 13 VITICULTURE LE RENOUVEAU DE LA CAVE ARDéVAZ Deux ans après le décès de Michel Boven, sa veuve Rachel a remis le domaine sur la voie du développement, et confié l’élaboration des vins de la Cave Ardévaz à un œnologue expérimenté, Rodolphe Roux, 39 ans. Le défi, pour un des meilleurs domaines valaisans, est de taille. JURIDIQUE LOGEMENT, NOURRITURE: LES DéDUCTIONS SOUS LA LOUPE GASTRONOMIE VOYAGES GOURMANDS à GENèVE Début novembe, un festival des arts de vivre d’un genre nouveau avec de prestigieux intervenants. NESTLÉ FRISCO FINDUS La meilleure qualité et les meilleures prestations pour les glaces et les produits surgelés 071 844 85 30 www.frisco-findus.ch Un pro au service des pros www.prodega.ch · www.growa.ch De véritables trésors pour les palais gâtés. Riz long grain et sauvage Uncle Ben’s Page VI Page IV Page II Paraît le mercredi Abonnements 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72 Annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45 Rédaction 021 616 27 07 E-mail [email protected] Avenue des Acacias 16 1006 Lausanne AZA 6002 LUZERN U ne ère nouvelle débute pour la Grande Bou- cherie du Molard, qui a récemment inau- guré à Plan-les-Ouates (GE) un laboratoire flambant neuf appliquant le concept HACCP. Elaboré en collaboration avec un spécialiste de l’hygiène des denrées alimentaires, l’outil de production où travaille une trentaine de col- laborateurs garantit une traçabilité totale de la marchandise, tout en étant soumis chaque année à des audits externes. Autant d’atouts que la maison genevoise entend faire valoir au- près des établissements du secteur hospitalier, où elle aimerait développer à terme ses activités. Dans le cadre de sa stratégie de diversification, l’entreprise dirigée par Serge Belime pourra en tous les cas faire valoir son expérience dans l’hô- tellerie-restauration. L’enseigne, en effet, colla- bore depuis plusieurs décennies avec les meil- leures tables du pays, à qui elle livre entre autres une viande de bœuf persillée – sa spécialité – qui se distingue par sa saveur et sa tendreté. Une qualité qui doit moins au choix de la race qu’au type d’élevage et à la durée de vie des animaux. D’une part, les carcasses privilégiées par la Grande Boucherie du Molard sont toutes issues d’animaux femelles âgés d’au moins 28 mois, qui ont élevé leurs veaux et vécu dans les pâturages avant d’être abattus. D’autre part, une fois livrés par les producteurs (pour la plupart régionaux), les aloyaux sont stockés en frigo de maturation LE MOLARD FAIT SA RéVOLUTION La viande de bœuf est la spécialité de la Grande Boucherie du Molard, mais pas n’importe laquelle, puisqu’elle répond à des critères de qualité très stricts. ISTOCK afin de les «rassir sur l’os». Une étape au cours de laquelle la marchandise est immobilisée pen- dant plusieurs semaines, mais qui est indispen- sable pour obtenir une viande tendre et limiter par la même occasion les pertes en cuisson. Un plaidoyer surtout pour une viande de bœuf de qualité, à cent lieues de celle produite par les élevages intensifs, et qui devrait garder un ca- ractère festif selon Serge Belime. Suite en page III

Upload: hotelleriegastronomieverlag

Post on 24-Mar-2016

225 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

No. 13 – 25 avril 2012, Hôtellerie et Gastronomie Hebdo, le journal spécialisé le plus lu de la branche de l'hôtellerie-restauraton suisse

TRANSCRIPT

Page 1: HetG-Hebdo 13/2012

cXXVIIe année Fr. 2.80lausanne, le 25 avril 2012 Édition romande www.hotellerie-et-gastronomie.chno 13

viticulture

le renouveau de la cave ardévazDeux ans après le décès deMichel Boven, sa veuve Rachel

a remis le domaine sur la voie du développement, etconfié l’élaboration des vins de la Cave Ardévaz à un

œnologue expérimenté, Rodolphe Roux, 39 ans. Le défi,pour un desmeilleurs domaines valaisans, est de taille.

juridique

logement, nourriture:les déductions sous la

loupe

gastronomie

voyages gourmandsà genèveDébut novembe, un festivaldes arts de vivre d’un genrenouveau avec deprestigieux intervenants.

NESTLÉ FRISCO FINDUSLa meilleure qualité et les meilleures prestations pour

les glaces et les produits surgelés

071 844 85 30 www.frisco-findus.ch

Un pro au service des proswww.prodega.ch · www.growa.ch

De véritables trésorspour les palais gâtés.

Riz long grain et sauvage Uncle Ben’s

page vipage iv page ii

Paraîtle mercredi

abonnements 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72annonces 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45

rédaction 021 616 27 07e-mail

[email protected] des acacias 16

1006 lausanneaza 6002 luzern

U ne ère nouvelle débute pour la Grande Bou­cherie du Molard, qui a récemment inau­

guré à Plan­les­Ouates (GE) un laboratoireflambant neuf appliquant le concept HACCP.Elaboré en collaboration avec un spécialiste del’hygiène des denrées alimentaires, l’outil deproduction où travaille une trentaine de col­laborateurs garantit une traçabilité totale dela marchandise, tout en étant soumis chaqueannée à des audits externes. Autant d’atouts

que la maison genevoise entend faire valoir au­près des établissements du secteur hospitalier,où elle aimerait développer à terme ses activités.Dans le cadre de sa stratégie de diversification,l’entreprise dirigée par Serge Belime pourra entous les cas faire valoir son expérience dans l’hô­tellerie­restauration. L’enseigne, en effet, colla­bore depuis plusieurs décennies avec les meil­leures tables du pays, à qui elle livre entre autresune viande de bœuf persillée – sa spécialité –

qui se distingue par sa saveur et sa tendreté.Unequalité qui doit moins au choix de la race qu’autype d’élevage et à la durée de vie des animaux.D’une part, les carcasses privilégiées par laGrande Boucherie du Molard sont toutes issuesd’animaux femelles âgés d’aumoins 28mois, quiont élevé leurs veaux et vécu dans les pâturagesavant d’être abattus. D’autre part, une fois livréspar les producteurs (pour la plupart régionaux),les aloyaux sont stockés en frigo de maturation

le molard fait sa révolution

La viande de bœuf est la spécialité de la Grande Boucherie duMolard, mais pas n’importe laquelle, puisqu’elle répond à des critères de qualité très stricts.istock

afin de les «rassir sur l’os». Une étape au coursde laquelle la marchandise est immobilisée pen­dant plusieurs semaines, mais qui est indispen­sable pour obtenir une viande tendre et limiterpar la même occasion les pertes en cuisson. Unplaidoyer surtout pour une viande de bœuf dequalité, à cent lieues de celle produite par lesélevages intensifs, et qui devrait garder un ca­ractère festif selon Serge Belime.

suite en page iii

Page 2: HetG-Hebdo 13/2012

ii

HetGH no 13

lausanne, le 25 avril 2012atrium

dansce numéro

A lors que les salons culinaires ont tendanceà se professionnaliser, fermant leurs portes

au grand public, les profanes – qui sont aussi lesend users de cette gastronomie vue par la portede service – ne sont pas abandonnés à leur tristesort; pour preuve, la multiplication des événe­ments destinés aux «épicuriens», consomma­teurs aisés, curieux et volontiers collection­neurs de bons plans.

Les «Voyages gourmands» program­més cet automne dans la cité de Calvinen fournissent un nouvel exemple. Du1er au 3novembre, sous cette appellationun peu fourre­tout, Genève accueilleraplus de septante événements autour del’art de vivre: gastronomie, œnologie,art floral et de façon plus globale luxe,culture et culture du luxe.

La tour­opératrice de ce petit fes­tival, c’est Valérie Blanc, journalistespécialisée en lifestyle, rédactrice deguides gastronomiques (le dernier en date, Ge-nève Sucrée, vient de sortir aux éditions 180°) etfondatrice, avec Stéphanie Caveng, de So Choco-late!, une marque­concept de chocolat artisanallancée en 2010. «Mon expérience dans l’événe­mentiel m’a donné envie de créer un événementmajeur à Genève, raconte­t­elle. L’idée était deconstruire quelque chose destiné au grand pu­blic, accessible à tous mais également intéres­sant pour les sorties de sociétés, pour mettre enavant l’art de vivre et la culture de l’excellence,par la rencontre avec les meilleurs profession­nels de leur catégorie, sans pour autant tomberdans le star­system.»

Le programme de la «croisière» n’est pas en­core totalement établi, mais les événements etles intervenants déjà agendés et confirmés ontde quoi faire saliver. A l’exemple des démonstra­tions culinaires organisées dans l’un ou l’autredes établissements partenaires – le Bistropôledu Swissôtel Métropole, le Curiositas ou en­core le Parc des Eaux­Vives – avec la complicité

page

de chefs étoilés comme Edouard Loubet, Jean­Pierre Jacob, Emmanuel Renaut ou (seul régio­nal de l’étape) Philippe Audonnet; à l’exempleégalement des dégustations où, en théorieet en pratique, on parlera de vin avec CaroleBouquet et son Passito de Pantelleria, ou avecJean­Claude Biver et sa collection de vieux mil­lésimes de Château Yquem; on évoquera aussi latruffe noire avec la marraine des Voyages Gour­

mands, Olga Urbani d’Urbani Tartuffi,leader sur le marché international de latruffe.

La sommellerie et l’art du serviceseront au cœur de conférences et d’ate­liers animés par des pointures commePaolo Basso, Andres Larsson ou Em­manuel Heydens; la littérature gastro­nomique sera explorée par Julie An­drieu et son cousin (!), l’écrivain MarcLevy, ou Martina Chyba qui corrigeraune dictée gourmande agrémentée

d’un «buffet des auteurs». Le photographe Tho­mas Delhemmes donnera des conseils de foodstyling, mais on parlera aussi jardins et déco flo­rale, joaillerie et étiquettes, etc. La manifesta­tion sera ponctuée de trois événementsmajeurs:le goûter en tram concocté dans les cuisines del’Hôtel d’Angleterre, et les deux dîners excep­tionnels élaborés à dixmains (quatre chefs et unpâtissier), les jeudi et vendredi soir.

Quant à la représentation congrue des chefsgenevois et romands, à l’exception notable d’Au­donnet, elle ne résulte pas d’un choix, mais dela réticence desdits, selon Valérie Blanc quiaffirme les avoir «tous contacté». «Certainsn’étaient pas intéressés, d’autres ne sont pas dis­ponibles, et d’autres encore attendent une édi­tion ultérieure pour se lancer...» Une absencequi aura le mérite de rendre ces Voyages Gour­mands plus exotiques que prévu. Et laisse ou­verte la liste des invités pour une prochaine édi­tion, Valérie Blanc étant décidée à remettre lecouvert en 2013 et au­delà. Blaiseguignard

thomas delhemmes

La truffe noire, notamment l’une des destinations de ces «Voyages»

la sommel-lerieet

le serviceseront au cœurde conférences

animéesnotamment parPaolo Basso ouandres larsson.

No 13

ennovembre,genève inviteà partir envoyages gourmands

atrium

ii genèveet ses voyagesgourmandsEn novembre, la ville accueille un festival del’art de vivre d’un genre nouveau

actuel

iii la Boucheriedumolard lorgne lesecteurhospitalierDepuis le rachat de l’entreprise par ses cadres,la Grande Boucherie duMolard connaît undéveloppement important

forum

iv conseil juridiqueLogement et nourriture: qu’en est­il desdéductions?

hotel &gastrounion

v salairesetniveaudeformationLes nouveaux barèmes de la CCNT tiennentdésormais compte du niveau de formation, ceque tout lemonde ne sait pas encore

formationcontinueL’accueil dans le secteurmédical ou la cuisinedes fleurs, les offres les plus actuelles pourétendre son éventail de compétences

mosaïque

vi renouveauprometteurà lacaveardévazAChamoson, Rachel Boven a réussi à reprendreenmains le domaine, deux ans après le décèssubit de son épouxMichel

cahier allemand

2 hotelierswerdenverlegerWarumdie Gastgeber vom «Rössli» inBad Ragaz neu Bücher herausgeben

3 kreuzfahrtenTrotz negativer Schlagzeilen boomt dasGeschäft wie noch nie

4 BerufsBildungDie neuesten Änderungen in den Ausbildungender Gastrobranche

5 unsere sozialwerkeDieHetGZ beantwortet Fragen rund umdieAHV

6 daswasserschloss europasDerWasserreichtumder Schweiz ist einGlücksfall – auch für den Tourismus

8 neuheiten im schaufenster

10 gepflegtesnachtessen stattfastfoodJungeGäste entdecken die klassischenSpeiserestaurants

11 wiedergast liegt, so schläfterWieHoteliers die Bettenfrage lösen

12 weinkonsumDie Schweizer trinkenwenigerWein

dufouquet’s au crillonDucélèbre restaurant le longdesChamps­Elysées aunonmoins prestigieux palace àdeux pas, ainsi se résumerait latrajectoire deNicolas Sarkozy,«président des riches» selonFrançoisHollande, récupérantune information duCanardenchaîné reprise ici dansle quotidien romand.Uneréunion dupremier cercle del’UMP se serait tenue dans lesalonMarie­Antoinette del’hôtel cinq étoiles... Est­ce àdire que des têtes vont bientôttomber?

de l’eau, mais pas trop quandmême!«Pour illustrer ses actionspromotionnelles et convaincrela clientèle étrangère, SuisseTourismemise cet été sur lethèmede l’eau», informe lequotidien romand. Et de citerles propos de Jürg Schmid,directeur de SuisseTourisme:«Avec les lacs, les glaciers et lesrivières, l’eau est une compo­sante essentielle du pays. Elleexerce une forte fascinationsur les visiteurs.» Légèreironie, la Suisse présentéeici commeun «château d’eauau cœur de l’Europe» devraconnaître «un été sec», pourlimiter la baisse des nuitées dela saison d’hiver de l’ordre de3%, selon les prévisions.

jura sexy... jura sexiste?«Viensme retrouver, je suisle Jura...Mes rivières sontgénéreuses,mes courbesengageantes,mon vignoblegourmand! Viens randonnersurmoi et rejoins­moi sur jura­tourism.com. Je t’attends...»Ceci est l’extrait d’une publi­cité radiophonique vantant lesattraits du Jura français sousla formed’une femme s’expri­mant «sur un ton digne dessites coquins de rencontres»,commente le gratuit. Unepublicité qui n’est pas du goûtde tout lemonde et surtoutpas du collectif féministe desChiennes de garde, dénon­çant le fait que «leComitédépartemental du tourismeduJura utilise une femme­objetpour faire sa pub!». Et qui nedemande pasmoins que leretrait de «ces spots publici­taires sexistes ringards».

l e c h i f f r e

0Mêmepas une de retrouvée!Quoi de plus normal au fondpour ces pizzas volées en sériedans la banlieue deVancou­ver. Lemode des voleurs depizzas serait toujours lemême:ils passent une importantecommande par téléphone,donnent une adresse de livrai­son impossible à trouver et de­mandent ensuite au livreur degagner un quartier excentré.S’ensuivent l’agression, le volet la disparition pure et simpledes pizzas... dans l’estomac?

++ r e v u e d ep r e s s e

Page 3: HetG-Hebdo 13/2012

iiilausanne, le 25 avril 2012 actuel

HetGH no 13

A Plan­les­Ouates (GE), le laboratoire de la Grande Bou­cherie du Molard occupe un bâtiment flambant neuf àla rue duChamp­Blanchod, en pleine zone industrielle.

Opérationnel depuis bientôt une année, même si quelques fini­tions doivent encore être apportées, le nouvel outil de produc­tion est resté jusqu’à présent un secret bien gardé. «Le démé­nagement dans nos nouveaux locaux s’est fait en un week­end.Nous n’avons rien dit à nos clients, et ils n’ont rien vu», ditSerge Belime, directeur de lamaison genevoise fondée en 1921.Une discrétion qu’il justifie aussitôt: «Nous voulions rôderl’outil avant de communiquer.»

Un laboratoire conforme au concept HACCP

La particularité du bâtiment est d’avoir été élaboré sur me­sure en collaboration avec l’entreprise Swiss Quality TestingSystems (SQTS), spécialisée dansle contrôle de l’hygiène des denréesalimentaires. Serge Belime se sou­vient de la reconstitution grandeurnature du futur laboratoire dansun entrepôt à l’aide de palettes dé­limitant l’espace. Il s’agissait alorsde répéter les gestes en situation(presque) réelle et de procéder auxajustements nécessaires. Au final,les lieux se présentent sous la formed’un grand rectangle où les car­casses arrivent d’un côté et les com­mandes sortent de l’autre, avec unezone blanche de production et uneélimination des déchets par gravité.«Nous disposons aussi d’un matérield’hygiène avec système obligatoireet automatique de lavage et de désin­fection des mains. Par ailleurs, noussommes soumis deux fois par annéeà un audit externe effectué par SQTS, tout en assurant des au­tocontrôles permanents. Qualité des arrivages, nettoyage desmains et des surfaces, respect de la chaîne du froid: rien n’estlaissé au hasard.»

Très stricte, la procédure est conforme au concept HACCP(Hazard Analysis Critical Control Point), que la Grande Bou­cherie du Molard applique en conformité avec la législation.En partenariat avec le Service de la consommation de l’Etat deGenève, Serge Belime achèvera aussi d’ici à finmai l’implémen­tationd’un système informatique offrant une traçabilité totaledes produits, de la réception au laboratoire à la livraison chezle client. A l’aide d’un code­barres, les collaborateurs pourrontainsi identifier instantanément la provenance de la marchan­dise, le jour d’arrivage et celui de livraison, offrant une trans­parence totale. L’ensemble de ces mesures contraignantes anotamment pour but de développer le nouveau créneau de lagastronomie hospitalière. «Notre filet de bœuf jouit d’une ex­cellente réputation au sein de l’hôtellerie­restauration, oùnous livrons lesmeilleures tables et celles quimettent l’accentsur des viandes de premier choix. Or, nous sommes aussi enmesure de proposer aux hôpitaux ou cliniques une gamme deproduits certes plus basiques, mais dont la qualité, la saveur etla tendreté sont incomparables.» Dans le cadre de sa diversi­fication, la Grande Boucherie du Molard a été récemment au­ditée par les Hôpitaux Universitaires de Genève, pour qui ellerépond entièrement à ses exigences en termes d’hygiène. «Une

reconnaissance formidable et un signe encourageant», estimeSerge Belime, qui collabore avec d’autres établissements gene­vois, et qui aimerait à terme développer les activités hors desfrontières cantonales.

Le type d’élevage plus déterminant que la race

Dans cette optique, les arguments de lamaison bientôt cen­tenaire ne se limitent pas au seul concept HACCP. La GrandeBoucherie du Molard privilégie depuis toujours les animauxde race rustique, élevés dans les pâturages et nourris saine­ment. En ce qui concerne le bœuf, la viande provient exclusi­vement de vaches de racemixte, âgées auminimumde 28mois,et dont les aloyaux sont entreposés dans un grand frigo de ma­turation afin d’être «rassis sur l’os» pendant trois à quatre se­maines, voire six à sept pour certains clients de la gastrono­

mie. «Cette étape est primordialeétant donné que nous choisis­sons des bêtes sportives, qui ontvécu dans les champs et élevé leurveau pendant trois ou quatre ans.Le fait de rassir la viande permetaux enzymes de casser les fibres,ce qui favorise la saveur et la ten­dreté, et de limiter les pertes encuisson.» Persillée et fondante,cette viande est d’ailleurs le pro­duit phare du Molard. Pour s’enconvaincre, il suffit de s’aventu­rer dans le frigo de maturationen question, situé dans la zoneblanche du laboratoire de Plan­les­Ouates, où peuvent être stoc­kés jusqu’à 700 aloyaux. A 30 kgpièce, ce sont quelque 21 tonnesqui sont ainsi immobilisées pen­dant plusieurs semaines, ce qui

représente un investissement important. «Mais seul le tempspermet d’obtenir la bonnematuration, et nous ne transigeronsjamais sur ce point.» Une philosophie qui tranche avec la lo­gique de production de la grande distribution, dont la préfé­rence va aux animauxmâles et à la race à viande, garantissantun retour sur investissement plus rapide. «Nos bêtes pèsent400 kg au bout de quatre ans; les autres atteignent le mêmepoids en un an et demi. Cherchez l’erreur!»

Ainsi, davantage que la race, c’est le type d’élevage et ladurée de vie de l’animal qui détermine la qualité de sa viande.C’est pour cette raison, d’ailleurs, que la Grande Boucherie duMolard prend certaines précautions avec la race simmental,misant sur le label «pure simmental», plus restrictif. En cause:l’élevage en box de mâles qui sont nourris pendant 18 moisavant d’être abattus: «C’est une viande simmental, mais ellen’en a aucune des particularités gustatives. Une aberration to­tale!» Selon Serge Belime, la logique industrielle est aussi res­ponsable de la mauvaise image dont souffre la viande de bœuf,dont l’empreinte écologique est particulièrement désastreusequand elle est issue de l’élevage intensif. D’où l’intérêt de re­voir certaines habitudes: «A travers la viande, on recherche lesprotéines. De fait, on aurait tout intérêt à privilégier la volailleen semaine, et à garder le filet de bœuf pour les grandes occa­sions en famille ou entre amis. A nos yeux, cette viande doitgarder un caractère avant tout festif», conclut Serge Belime.

patrick claudet

molard

dr

Dans son nouveau laboratoire de Plan-les-Ouates, qui applique le concept HACCP, la GrandeBoucherie duMolard dispose d’une capacité de stockage de 700 aloyaux –son produit phare.

La provenance des viandes est de plusen plus locale – ici un bœuf deMeinier.

Après la gastronomie, la GrandeBoucherieduMolard lorgne le secteur hospitalier

depuis le rachat de l’entreprise par ses cadres, la grande Boucherie dumolardamodernisé son outil de production et développé de nouveauxmarchés.

DÉLICIEUSEMENT

SUISSE

La qualité sans compromis:

Les spécialités «Swissline» sont

issues de la meilleure viande de

volaille suisse et sont produites sans

exhausteurs de goût, sans arômes

artificiels, sans graisses hydrogénées

et avec une teneur en sel réduite!

Pour ravir le goût de vos clients!

Pour plus d’information,

votre partenaire Fredag est à

votre disposition.

FREDAG SARoot · Suisse · Tel. 041 455 57 00

www.fredag.ch

annonce

Page 4: HetG-Hebdo 13/2012

iv lausanne, le 25 avril 2012

HetGH no 13

forum

Qui décide des tarifs pour les frais de loge-ment et de nourriture?Sur le principe, l’employeur et les employésconviennent librement d’un contrat. Le rapportde pensiondoit être établi par écrit. Les contratsoraux ne sont pas valables.

Y a-t-il unmontantmaximal fixé en lamatière?Non, rien de tel n’est fixé dans la mesure où l’em­ployeur et l’employé peuvent convenir d’un com­mun accord dumontant de la déduction pour lesfrais de pension.

Quel est lemontant de la déduction si rienn’a été fixé par écrit?Dans la mesure où aucun accord écrit n’a étéconclu, il ya lieu d’appliquer les tarifs minimauxde l’Administration fédérale des contributionspour les prestations fournies. A savoir:

× Petit déjeuner: CHF 3.50×Repas demidi: CHF 10.–× Repas du soir: CHF 8.–×Hébergement: CHF 11.50

Mon employeur peut-il me déduire desfrais de repas, si je ne suis pas dansl’établissement?D’une manière générale, ne doivent être pris encompte que les repas réellement consommés, etceci également quand la déduction est forfai­taire. Dans les cas de vacances, demaladie, d’ac­cident, de service militaire, de grossesse, l’em­ployeur doit réduire lemontant du forfait.

Comment dès lors calculer la réduction desdéductions forfaitaires?Déduction forfaitaire : (divisé par) 30 jours(1mois) × (fois) le nombre de jours d’absence = laréduction. Exemple: CHF 645.00 : 30 × 7 jours(1 semaine de vacances) = CHF 150.50.

Que dois-je faire si le repas est infect?Lemot «infect» relève d’une appréciation person­nelle. Il vautmieuxdansunpremier tempsalerterpoliment le cuisinier responsable sur lesmanque­ments, enmentionnantdespointsprécis (le repasest froid, pas assez cuit, beaucoup trop salé, etc.).Votre repas vous sera alors peut­être remplacé.Si par la suite la qualité des repas ne devait pas

s’améliorer, nous vous recommandons d’en par­ler à votre employeur. En règle générale, vous re­cevez le même repas que les clients de l’établisse­ment, ce qui devrait l’interpeller. Il a dès lors toutintérêt à ce que les repas que l’on vous sert soientaméliorés. Lors de l’entretien avec votre em­ployeur, il est important de ne pas accuser un em­ployé en particulier, mais de présenter les pointsdéfaillants factuellement et tranquillement. Pourdes questions concrètes, les membres peuventégalement s’adresser gratuitement au conseil ju­ridiquedeHotel&GastroUnion.

Les boissons sont-elles comprises dans lesdéductions?En règle générale, les boissons sont comprisesdans le montant déduit. Mais il est possiblede convenir d’une autre règle. Ce qui comptesurtout c’est de communiquer de manière ou­verte. Toutefois, afin d’éviter tout malentendu,ce point devrait être traité lors de l’entretiend’embauche.

Quand le rapport de pension arrive-t-il àéchéance?

Sans autre accord, le rapport de pension prendfin enmême temps que les rapports de travail.

Mon contrat de travail est résilié, je récu-père des vacances lors du délai de congé.Pendant cette période, j’ai déjà déménagéet ne loge plus sur place. Dois-je néan-moins continuer à payerma part pourl’hébergement?Oui, la contribution doit être payée jusqu’à lafin du délai de congé. L’employé n’y échappeque si l’employeur réutilise déjà la chambre,par exemple sous la forme d’une nouvellelocation.

Où puis-je encorem’informer sur le sujet?La réglementation en la matière figure dans laconvention collective de travail pour l’hôtelle­rie­restauration suisse (CCNT), à l’article 29et son commentaire. La CCNT est disponiblegratuitement auprès du secrétariat romand deHotel &GastroUnion, tél. 021 616 27 07.

mariogsell

Emmi Food Service

ACTION FANTASTIQUE23 AVRIL – 4 MAI 2012

Maintenant disponible chez votre grossisteValable pour la commande et la livraison du 23. 4. jusqu’au 4.5. 2012.Selon disponibilité des stocks. Prix hors TVA.

Emmi Glace – le délice suisse

ACTION FANTASTIQUE23 AVRIL – 4 MAI 2012

CHF19.12au lieu deCHF 23.90 CHF 23.90

CHF23.76au lieu deCHF 29.70 CHF 29.70

CHF17.52au lieu deCHF 21.90

Sorbetto Pruneau 4L

Favorito Fraise 4L

Creazione Fraise 4L

a n n o n c e

Logement et nourriture: qu’en est-il des déductions?les frais de pension suscitent certaines interrogations pour les employés.

roger lang, conseiller juridique dehotel &gastrounion à lucerne, fait le point sur la question.

H o t e l & g a s t r ou n i o n

Page 5: HetG-Hebdo 13/2012

v

HetGH no 13

lausanne, le 25 avril 2012 hotel & gastro union

Hotel&gastrounionTél. 021 616 27 07

[email protected]

Formation

×le service dans le médical:

j’accueille les patients avecprofessionnalisme

Beaucoup de gens ont déjà séjourné àl’hôpital ou en clinique. Quand ils sontmalades, ils regardent peu le service

hôtelier, mais, après quelques jours, ilscommencent à réaliser qu’un bon repascontribue lui aussi à leur rétablissement.

Le serveur ou la serveuse est le lienentre la cuisine et le secteur diététique,d’où l’intérêt de ce cours qui propose dedécouvrir toutes les petites astuces quifont le plaisir et le bonheur des patients.

o B J e c t i f sA la fin du cours, le participant doit êtrecapable de préparer lamise en place d’unservice parfait dans le cadremédical,argumenter les consignes des régimes

aux patients qui en ont besoin, maîtriserl’accueil et offrir un service de qualitéaux patients, en tenant compte de leur

sécurité et de leur confort.

c on t e n u♦ Apports théoriques et exercices pratiques♦ Hygiène et sécurité♦ Organisation de l’accueil, techniques etexercices d’accueil

♦ Les régimes (avec support)♦ Mise en place de base dans les hôpitaux♦ Détecter les besoins des clients♦ Analyser le début et la fin des activités♦ Service à la table et en chambre

P r i X♦ Non­membres: CHF85.–♦ Membres: CHF40.–

l i e u e t dat eNeuchâtel, 15mai (de 9 à 17h)

Le cours se tiendra dans un home ou unhôpital (lieu à préciser)

i n s c r i P t i o n sHotel&GastroUnionTél. 021 616 27 07

[email protected]

×cuisine des fleurs

o B J e c t i f sA la fin de la journée, le participant seraenmesure d’identifier les différentesfleurs comestibles, de découvrir les

vertus des fleurs et des nouvelles saveurs,et d’apporter une touche esthétiqueà ses présentations; il aura ainsi prisconscience de l’importance d’allier

plaisir et bien­être.

P u B l i c c i B l e♦ Restaurateurs♦ Hôteliers♦ Chefs de cuisine♦ Cuisiniers♦ Apprentis

i n t e r v e n a n t e♦ Laurence ScialomRochat, professeurde cuisine,Genève

P r i X♦ Non­membres: CHF340.–♦ Membres: CHF260.–

l i e u X e t dat e sValais, 13.6.

(lieu déterminé environ 10 joursavant le cours)

i n s c r i P t i o n sSur Internet: www.gastrosuisse.ch

Parmail: [email protected] courrier: GastroSuisse, av. Général­

Guisan 42a, 1009Pully

×

L e changement est entré en vigueur le 1erjanvier dernier avec l’introduction de la

nouvelle CCNT, mais tous les professionnelsde l’hôtellerie­restauration ne sont pas encoreau courant. Désormais, le salaire minimumpour les collaborateurs ayant achevé une for­mation professionnelle initiale couronnée parun certificat fédéral de capacité (CFC) ou dis­posant d’une formation équivalente se monteà 4100 francs, contre 3823 précédemment.Et pour les collaborateurs avec CFC qui ontsuivi six jours de formation continue confor­mément à l’art. 19 de la CCNT, le revenu mini­mum grimpe encore de 100 francs pour s’éta­blir à 4200 francs.

Les nouveaux barèmes tiennent comptedu degré de formation des collaborateurs, cequi est une manière d’encourager la forma­

tion continue. Beaucoup de profes­sionnels, malheureusement, y re­noncent, convaincus qu’ils doiventprendre sur leurs vacances poursuivre les cours de formation. Or,l’art. 19 de la CCNT stipule que «lecollaborateur a droit à trois jours decongé payés par année pour le per­fectionnement professionnel, pourautant que les rapports de travailaient duré six mois». De plus, il est préciséque le collaborateur «peut faire valoir ce droitavec effet rétroactif sur trois ans, tant que lecontrat de travail n’a pas été résilié».

Autre bonne nouvelle pour les employésqui souhaiteraient préparer un examen pro­fessionnel ou professionnel supérieur: ils ontdans ce cas droit à six jours de congé payés

supplémentaires, ainsi qu’à une participationfinancière aux frais de formation. A noter quela formation et le perfectionnement profes­sionnels ordonnés unilatéralement par l’em­ployeur ne sont pas considérés comme congéde formation.

www.hotelgastrounion.ch

dr

Comment augmenter son salairegrâce à la formation continueavec l’introduction de la nouvelle convention collective nationalede travail (ccnt), les salaires sont liés au degré de formation.

Leur CFC en poche, les jeunes professionnelsont tout intérêt à poursuivre leur formation.

m

A

I

Informations complémentaires disponibles sur la hotline Pastinella 062 737 28 28

A PRIX PROMOTIONNEL

Disponible chez votre dépositaire.

Raviolo fromage frais et wasabi 2 x 2500g, surgelés

Pastinella Orior Menu SA · CH-5036 Oberentfelden · Tel 062 737 28 28 · [email protected] · www.pastinella.ch

a n n o n c e

Page 6: HetG-Hebdo 13/2012

HetGH no 13

mosaïquevi lausanne, le 25 avril 2012

L e décès deMichel Boven, des suites d’unmalfoudroyant à la fin des vendanges 2010, fut

ressenti comme un tremblement de terre danssa famille – mais aussi chez nombre d’amateursde vins valaisans. Sur son domaine d’une quin­zaine d’hectares, le vigneron­encaveur de Cha­moson laissait quatre adolescents orphelins.Deux ans plus tard, sa veuve, Rachel Boven, 48ans, a remis le domaine sur la voie du développe­ment, et confié l’élaboration des vins de la CaveArdévaz à un œnologue expérimenté, RodolpheRoux, 39 ans. Le défi, pour un des meilleurs do­maines valaisans, est de taille.

Dans sonmalheur, la famille a eu lachance de pouvoir compter sur Rachel

Alors que Michel Boven, une force de la nature,s’était heurté, durant sept ans, à un refus delaisser construire un bâtiment de vinification à

l’orée de ses vignes àChamoson, après son décès,la famille a saisi l’opportunité de reprendre unecave déjà équipée, à l’entrée sud­ouest du vil­lage de Saint­Pierre­de­Clages. Dans des locauxfonctionnels, le négociant Philippe Gaist y éla­borait ses vins, à partir de raisins achetés. Coin­cidence, c’est à deux pas de là que Michel Bovenavait déjà rénové, il y a quelques années, unegrange et installé un chai d’une cinquantainede barriques, pour élever son assemblage rougerenommé, L’Ardévine. Et ce printemps, RachelBoven va surveiller le chantier d’une annexenouvelle, un bâtiment d’accueil et de stockagedes vins, juste à côté de la cave de vinification.Derrière des baies vitrées, un «lounge» permet­tra d’accueillir dans les meilleures conditionsles clients privés. Mais pas question d’exploiterune vinothèque…même si l’endroit, résolumentcontemporain, contrastera avec l’ancien garagebricolé en cave, où les clients étaient reçus àChamoson.

Dans son malheur, la famille Boven a eu lachance de pouvoir compter sur l’épouse du vi­gneron­encaveur. On se souvient que, les ven­danges n’étaient pas terminées, c’est elle quis’était rendue à Berne, en automne 2004, rece­voir des mains des organisateurs, le titre de «vi­gneron de l’année», le tout premier de l’histoiresuisse. Ses quatre enfants, trois garçons et unefille adolescents, âgés de 17 à 24 ans, sont encoreen formation. L’aîné, Michael, suit l’Ecole de vi­ticulture de Châteauneuf, et John, l’Ecole decommerce, mais il rejoindra le domaine dès cetété, pour appuyer sa maman, en charge des rela­tions avec les clients. Elle est aussi cheffe d’unepetite entreprise de cinq employés à plein temps,et jusqu’à vingt personnes en appoint au mo­ment des effeuilles et des vendanges.

En cave, Rodolphe Roux a déjà signé les vinsdumillésime 2011, qui sort de chai ce printemps.En poste douze ans à la Cave Sainte­Anne, àSion, il entend, dit­il, «suivre la ligne développéepar Michel Boven, soit des vins blancs connuspour leur finesse et leur respect du cépage et desvins rouges qui, d’emblée, sont prêts à boire, surdes arômes frais et fruités et des tanins velou­tés». Soit une exacte définition des vins qui per­mirent au vigneron­encaveur de décrocher sontitre national. La «nouvelle» cave, avec ses trois

grands pressoirs, et ses cuves, redimensionnéespour des lots parcellaires, ne nécessite pas deprofondes modifications techniques, sinon l’ap­port de cuves de vinification à pistons, pour unpigeage automatique.

A côté d’une syrah élevée en barriques – quipourrait être candidate à l’appellation GrandCru que Chamoson mettra en pratique dès cemillésime 2012 –, Rodolphe Roux envisage decréer un assemblage de cépages blancs. Ce serale pendant des deux versions rouges, l’une Ventd’Or, en cuve, l’autre, L’Ardévine, élevée en fûtsde chêne français, renouvelés sur quatre ou cinqans. Ces deux vins ont été retenus auGrandPrixdu Vin Suisse parmi les meilleurs assemblagesrouges suisses, L’Ardévine se classant dauphinesur les millésimes 2002 et 2008. Car la Cave Ar­dévaz est régulièrement bien classée dans lescompétitions cantonales et nationales, pour lesrouges comme pour les blancs, comme en té­moigne l’Etoile d’Or, attribuée à la Dôle 2005 etau païen 2008, meilleurs du Valais. Humagnes,blanche et rouge, fendant, petite arvine, johan­nisberg ou syrah ont été régulièrement primés.

Des 2011 frais et fruités, en blanccomme en rouge

La Cave Ardévaz commercialise 150000 bou­teilles, toutes tirées des raisins cultivés sur ledomaine. «En 2011, les conditions viticolesd’une année chaude n’étaient pas faciles à maî­triser», commente l’œnologue. «Nous avons ef­fectué plusieurs passages et nous avons choiside ne faire la deuxième fermentation, malolac­tique, sur aucun des vins blancs, pour garder dela fraîcheur et de l’acidité, même sur le johan­nisberg, une première. Pour l’humagne rouge,nous avons coupé la branche à fruit, ce qui nousa permis de pousser la maturation à 93 degrésOechslés, en gagnant 15 degrés. Au final, les vinsde 2011 ressemblent assez à ceux de 2009, autreannée chaude», commente Rodolphe Roux.

A la dégustation, les vins, à peinemis en bou­teille, sont juvéniles, évidemment,mais la petitearvine (plus d’un hectare en production) est ci­tronnée, vive et sèche, sur des arômes typés degrapefruit; le muscat sec, très réussi, puissantet parfumé; le johannisberg, au nez de fleurs

blanches, avec une note d’amande, du gras, de laminéralité et une touche d’amertume propre aucépage, vedette à Chamoson. En rouge, le gamayest explosif, avec des notes de fraises compotéeset une touche viandée; l’humagne rouge, florale– «elle sent la gentiane!», s’exclame l’œnologue —ronde et souple, avec une note terreuse en fin debouche; la syrah déjà expressive, avec des notesde café, d’épices, et de la fraîcheur, qu’on re­trouve sur lemerlot, à la fois fruité et concentré.

Ces trois derniers cépages (humagne, syrah,merlot) se retrouvent dans les assemblages, nondégustés en version 2011, avec du diolinoir, pourle Vent d’Or (mis en bouteille dès l’été), et du ca­bernet sauvignon, pourL’Ardévine, qui séjourneun an en fût et ne sera prête qu’à la fin de l’année.Déjà, les vendanges 2012 auront été rentrées: àla Cave Ardévaz, la vie continue! pierre thomas

www.boven.ch

La Cave Ardévaz figure en bonne place pour revendiquer l’appellation Grand Cru de Chamoson, qui seramise en pratique dès lemillésime 2012.dr

2.èmeSWISS SVG-TROPHYLe concours pour la restaurationhospitalière et collective

Plus d’infos sous: www.svg-trophy.ch

Co-sponsors: Partenaires média:

Planifiez et inscrivez-vous maintenant!

Votre émulsionneur Kisag transforme des ingrédientsfrais en une mousse légère, tout en intensifiant lesarômes naturels. Vivez la différence!

Un conseil du top chef

Daniel Sennrich:

Sauce hollandaiseSe marie très bien avecdes asperges oudu poisson.

Plus de recettes etd’information sous:www.kisag.ch

Une mousse de rêve ...

Kisag AG • 4512-Bellach • Tél. 032 617 32 60

fig. émulsionneuriSi système Kisag

renouveauprometteur à lacaveardévazdeux ans après le décès subit demichel Boven, sa veuve rachel a réussi à redévelopper lesinfrastructures du domaine et confié l’élaboration des vins à l’œnologue rodolphe roux.

a n n o n c e a n n o n c e

Page 7: HetG-Hebdo 13/2012

cXXVII. Jahrgang Fr. 2.80luzern, den 25. april 2012 ausgabe: Deutsche schweiz / Tessin www.hotellerie-et-gastronomie.ch

erscheintjeweils mittwochs

abonnement 041 418 22 41/43, Fax 041 412 03 72inserate 041 418 24 44, Fax 041 418 24 45

redaktion/verlag 041 418 24 40

[email protected]

adligenswilerstr. 29/276002 luzernaza 6002 luzern

no 13

Blauesgoldundgästeströme

romanheld aus derküchePlatz drei auf der Bestsellerliste desJahres 2011: Der Autor Tom Hillen­brand hat mit «Teufelsfrucht» – Ein ku­linarischer Krimi – offensichtlich denNerv der Leser getroffen. Sein Ermitt­ler ist kein Polizist, sondern der unfrei­willig zum Detektiv berufene Koch Xa­vier Kieffer. Und der gerät schonwiederunverhofft in einen Mord. In «RotesGold» macht sich der Luxemburger inseinem zweiten Fall auf die Suche nachdem Mörder eines Sushi­Meisters undverstrickt sich immer mehr in das Ge­schäft rund um den Thunfisch – das«rote Gold». Mit den Mitteln des Kri­mis schaut der ehemalige Wirtschafts­redakteur Tom Hillenbrand so hin­ter die dunklen Machenschaften in derGastronomie. Die Mischung aus gutemEssen, Gourmetküche und Krimischeint den Leuten zu gefallen, und eslässt sich gutes Geld damit verdienen.Die Romane von TomHillenbrand sindallesamt Bestseller. Mit Büchern Geldverdienen, wollen auch Hotels. LesenSie dazu den Artikel von Jörg Ruppeltauf Seite 2.

editorialvon christian greder

M it Erlebnissen am, im und auf dem Was­ser wollen die Marketingorganisation

Schweiz Tourismus und ihre touristischenPartner in­ und ausländische Gäste diesen Som­mer zu Ferien in der Schweiz motivieren. Wasdie Touristiker sich alles ausgedacht haben, wiesie die Angebote weltweit vermarkten und wel­che Erwartungen sie an den Erfolg der Kampa­gne knüpfen, wurde letzte Woche an der Som­mermedienkonferenz von Schweiz Tourismusverkündet. Passend zum Wasser­Thema derKampagne fand die Präsentation der neuenWerbekampagne im Konferenzzentrum LakeSide amUfer des Zürichsees statt.

Neben den verschiedenen Aspekten der ak­tuellen Sommerkampagne wurde auch eineneue Hotelgruppierung vorgestellt. Unter demNamen «PreisWert Hotels» vermarkten Gas­

troSuisse und Schweiz Tourismus gemeinsamHotels, die ein gutes Preis­Leistungs­Verhält­nis bieten. Zurzeit beteiligen sich 222 Hotels ander Gruppe. Sie sind in vier Kategorien unter­teilt, wobei jede Kategorie einen fixen Preis proPerson und Nacht garantiert. Dieser Preis giltfür die Übernachtung im Doppelzimmer mitFrühstück. In der günstigsten Kategorie kostetdie Übernachtung pro Person 50, in der teuers­ten Kategorie 90 Schweizer Franken. «Zusam­men mit GastroSuisse tritt Schweiz Tourismusjetzt den Beweis an, dass die Schweiz tatsäch­lich preislich attraktive Angebote hat – ohnedass dabei Komfort und Service zu kurz kom­men», fasst Jürg Schmid, Direktor Schweiz Tou­rismus, das Ziel dieser Kooperation zusammen.

Während diese Zusammenarbeit sich nichtnur auf den diesjährigen Sommer begrenzt,

sondern von Dauer sein soll, gibt es Attraktio­nen, die nur 2012 stattfinden. So zum Beispieldas 150­Jahr­Jubiläum der Bank UBS, zu des­sen Anlass Gutscheine für Schiffstageskar­ten in grossem Stil verschenkt werden. Die Ak­tion, die international undnationalwohl für dasgrösste Aufsehen sorgen wird, ist aber das Pro­jekt «Das blaue Wunder – Rhein 2012». Bei die­sem spektakulären Projekt wird der Extrem­sportler undWasser­BotschafterErnst Bromeisden Rhein von der Quelle bis zur Mündung hin­unterschwimmen und insgesamt 1.230 Kilome­ter hinter sich bringen. Bromeis will mit seinemEngagement auf die Wichtigkeit von Wasserals Quelle allen Lebens aufmerksam machen.Gleichzeitig wirbt er für die Schweiz als Wasser­schloss Europas.

gastronomie

wie locktman junge gäste an?Fastfood undTake­away boomen. Vor allemGäste

unter 30 Jahren verpflegen sich auf diese Art.DieHetGZ zeigt auf, wie Gastgeber ein junges Publikum

in traditionelle Speiserestaurants bringen.

neue serie

so funktionierenunsere

sozialwerke

hotellerie

wieman sich bettet,so liegtmanDrei Hoteliers erzählen,wie siemit der Frageder Bettenlösungumgegangen sind.

NESTLÉ FRISCO FINDUSBeste Dienstleistungen und Qualität für Glace und Tiefkühlprodukte

071 844 85 30 www.frisco-findus.ch

Von Profis für Profiswww.prodega.ch · www.growa.ch

FRISCHERGEHT’SNICHT!

Mehr Infos und alle Standorteunter www.cca-angehrn.ch

seite 10seite 5 seite 11

Frisches, sauberesWasser – für vieleMenschen ist allein das schon eine touristische Sehenswürdigkeit.swiss image

fortsetzung auf seite 6 und 7

neue stellenbörse –neuer

erscheinungstag

Ab dem24.Mai werden dieHotellerieetGastronomie Zeitungund die htr hotel revue einengemeinsamen Stellenanzeigerherausgeben, der wöchentlicherscheinen undmit einer Auflagevon knapp 40.000Exemplaren aufeinen Schlag zur grössten Job­börse für die BranchenHotellerie,Gastronomie und Tourismuswird.Aufgrund der gemeinsamenDis­tributionwird auch der Erschei­nungstag derHotellerie etGastro­nomie Zeitung demjenigen der htrhotel revue angepasst und auf denDonnerstag verlegt.Wir dankenIhnen für die Kenntnisnahme.

das redaktionsteam

Page 8: HetG-Hebdo 13/2012

2 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

atrium

HotellerieGastronomie ZeitunG

et

diesmalin der

H and aufs Herz, hat ein Hotelierpaar nichtsanderes zu tun, als einen Verlag zu grün­

den? Oder, etwas böser gefragt, geht es ihm somies, dass es sein Geld auf Teufel komm rausmit Büchern verdienen muss? Nun, Doris undUeliKellenberger vomHotel Rössli inBadRagazhaben weder Langeweile noch leere Gästezim­mer. Beide haben Freude an Literatur und wol­len ihre Leselust gerne mit ihren Gästen teilen.Weshalb also nicht einen eigenen Verlag grün­den? «Die Edition R ist ja ein ganz kleiner Ver­lag», so Doris Kellenberger anlässlich der Ver­nissage vor wenigen Wochen. «Aber», betontedie engagierte Hôtelière, «ein richtiger!» Ja,und natürlich sei die Edition R auch ein Marke­tingwerkzeug. «Der Wind bläst ja recht rau imFremdenverkehr. Unser Hotel leidetzwar nicht so dramatisch.Nochnichtund hoffentlich nie. Und wer in die­sem rauen Wind an Fahrt gewinnenwill, der muss etwas tun.» Die Kel­lenberger setzen also auf Literaturaus dem eigenenHause.

«Das Rössli wandert» heisst ihrerstes Werk, ein Buch, das fünf Wan­derungen – vom Architektur­Spa­ziergang durch Bad Ragaz bis zurTagestour auf den Pizalun oder denRegitzer Spitz – beschreibt. Einge­packt ist das ganze in ReportagenundGeschichtenunter anderemüberdas Kloster St. Pirminsberg, verfasstvon Köbi Gantenbein, Chefredakteurder Zeitschrift «Hochparterre». DieFotos stammen von Luzi Gantenbein,Grafiker aus Fläsch. Mit dem Buch «Das Rössliwandert» machen die Kellenbergers auch ge­schickt auf ihre speziellen Arrangements auf­merksam, etwa auf das Angebot für sportlicheGäste, die gerne dasWandern auf dem Pizol mitBaden in der Therme und gemütlichem Essen,Trinken und Schlafen im «Rössli» verbindenwollen.

Für ihre Berufskollegen in Bad Ragaz undfür alle jene, die sich für die Volkskunde und dieGastronomie des Ortes begeistern, haben dieKellenbergers ihr Buch unter dem Titel «Senn,Salbader & Silberstein» aufgelegt. Ein wohl­überlegter Schachzug, denn so dürfte das erste

seite

Werk der Edition R auch für andere Hotels inder Region interessant sein. Dem ersten Wan­derbuch sollen bald weitere Publikationen fol­gen. Laut Doris Kellenberger sei ein Kochbuchaus der Feder ihres Mannes Ueli geplant, darü­ber hinaus einBuchüber dieWeine derBündnerHerrschaft und ein Kriminalroman, in dem eingewisser Detektivwachtmeister Max Bär einendramatischen Fall lösen werde. Auf das Buchgekommen – wenn auch nicht gleich mit einemeigenen Verlag –, sind bereits viele SchweizerHotels. Zum Beispiel das «Wassberg» in Forchim Kanton Zürich. Das Landhotel gehört zurGruppe «Hotels with a Bookmark», einem Zu­sammenschluss von «Betrieben mit Geschichteund Geschichten, die so individuell sind wie

ihre Gäste», wie es im Internet heisst.Neben hoteleigenen Publikationenverkaufen Bookmark­Hotels Bücheraus den Bestsellerlisten.

Das «Wassberg» geht noch einenSchritt weiter und möchte Gästezum Schreiben animieren. So hat dasHotel für jedes Zimmer eine Kurz­geschichte entworfen, die von denGästen fortgeführt werden kann.Jedem Gast wird beim Check­in eineSchreibfeder abgegeben, mit der erdie Story auf dem Zimmer weiter­schreiben darf. Auf freiwilliger Basisnatürlich. Während das «Wassberg»aus Gästen Literaten macht, setzendie Swiss Deluxe Hotels auf Kurzge­schichten aus der Hand bekannterSchriftsteller. Vergangenen Montag,

amWelttag des Buches, stellte die Vereinigungvon 39 Fünfsternehäusern der Schweiz die Er­gebnisse ihres im letzten Jahr initiierten Pro­jekts «Writers in Residence» vor. Hintergrundist die Idee, die Tradition der Hotelliteratenwieder aufzunehmen und sie neu zu interpre­tieren. Immerhin nächtigten in Schweizer Lu­xushotels einst namhafte Schriftsteller wie Vol­taire, Goethe, Balzac, Hugo, Tolstoi und Rilke.So lud jedes Deluxe­Hotel in 2011 einen nam­haften Autor für drei Tage zum Schreiben einerKurzgeschichte ein. Mit von der Partie warenunter anderen Federica de Cesco, Peter StammundUlrichKnellwolf. jörgruppelt

No 13atrium

2 hotelierswerdenverlegerWarumdie Gastgeber vom «Rössli» inBad Ragaz neu Bücher herausgeben

aktuell

3 kreuzfahrtenTrotz negativer Schlagzeilen boomt dasGeschäft wie noch nie

4 BerufsBildungDie neuesten Änderungen in den Ausbildungender Gastrobranche

5 unsere sozialwerkeDieHetGZ beantwortet Fragen rund umdieAHV

titel

6 daswasserschloss europasDerWasserreichtumder Schweiz ist einGlücksfall – auch für den Tourismus

produkte

8 neuheiten im schaufenster

mosaik

10 gepflegtesnachtessen stattfastfoodJungeGäste entdecken die klassischenSpeiserestaurants

lebensart

11 wiedergast liegt, so schläfterWieHoteliers die Bettenfrage lösen

12 weinkonsumDie Schweizer trinkenwenigerWein

13 kaffeeWie gesund oder ungesund ist der«Türkentrank»wirklich?

14 lehrBetrieBsverBündeWieNetzwerke die Ausbildungsverantwortungteilen und die Betriebe entlasten

beratung

15 proBezeitRechtsberater Francisco Beja sagt, woraufmanachtenmuss

hotel &gastrounion

16 Berufliches comeBackDer BerufsverbandHotellerie­Hauswirtschaftbietet einenKurs fürWiedereinsteigerinnen an

16 vitaMitglieder imProfil

17 kurseundveranstaltungen

stellen

18 offene stellenausderBranche

pagina italiana

19 lanostraavs è in Buona salute

cahier français

i – vi hotellerie etgastronomieheBdo

+ p r e s s e s p i e g e l +

hotelier wird präsident beimfc luzernWalter Stierli tritt Ende Saisonals Präsident des FCLuzernzurück.MikeHauser, 40­jäh­rigerHotelier, wirdNachfolgervonWalter Stierli, der nachsieben Jahrennun seinenAbschied gibt. BeimFCLuzerngeht eineÄra zuEnde.MitHauser hält ein neuer Füh­rungsstil Einzug.

rotwein schützt gefässebesser alsweissweinModeraterKonsumvonRotwein verringert dasHerzinfarkt­Risiko, er schütztdieGefässe, sagenMedizinervomHerzzentrumderUniver­sitätKöln. Die Forscher habenjetzt einemöglicheErklärunggefunden,warumdies fürWeisswein nicht in diesemMasse gilt: ImTierversuchwarRotwein – imGegensatzzuWeisswein – in der Lage, dieEntstehung einerAtheroskle­rose in derAorta deutlich zureduzieren.Dieser Effekt gehteinhermit einer hemmendenWirkung auf die AktivierungbestimmterWachstumsfakto­ren (Platelet­derived growthfactors), diemit derEntste­hung vonArterienverkal­kung inVerbindung gebrachtwerden,wie dieMediziner vomHerzzentrumderUniversitätKöln auf der Jahrestagung derDeutschenGesellschaft fürKardiologie (DGK) inMann­heimberichteten.

beim sushi-essen strahlennur die augenWer gerne zumJapaner geht,kanndies beruhigtweiterhintun: Laut der Basler Lebens­mittelkontrollewarennachderAKW­Katastrophe vonFuku­shima alle Esswaren aus Japaneinwandfrei. Das Labor hat seitletztenMai 1999Lebensmit­tel aus Japan auf radioaktiveBelastung geprüft – darunterTees, Soja, Fische und Suppen.Zwar enthielten einzelneEr­zeugnisse Spuren vonCäsiumundStrontium.Diese lagenaberweit unter demgesetzli­chenGrenzwert.

z a h l d e r w o c h e

195Das «Wall Street Journal»hat eine Liste der besten undschlechtesten Jobs veröffent­licht. An erster Stelle steht derSoftwareentwickler.WährendderKoch ganz fehlt, steht derRéceptionist/dieRéceptionistinauf Platz 85, derHotelmanagerauf 110, der Barkeeper auf 162undderTellerwäscher auf Platz192. Auf Platz 195 von 200be­werteten Jobs steht derKellner/dieKellnerin. EinenTrost gibtes für die Serviceprofis. DerJournalist steht noch schlechterda: nämlich auf Platz 196! (mgs)

zvg

Aus demWanderbuch: Bergblick vomPizalun aufMalans und Landquart.

«DasRössli wandert» von derEditionR:WennHoteliers zuVerlegernwerden

dorisunduelikellen-berger

DieGastgebervom «rössli»in Badragazgründeten

einen eigenenHotelverlag.

Page 9: HetG-Hebdo 13/2012

3

HetGZ no 13

aktuellluzern, den 25. april 2012

zvg

Z war sorgen sich die Veranstalter zurzeit,weil es nach dem Unglück der «Costa Con­cordia» im Januar vor der italienischen

Küste einen Rückgang bei den Buchungen gab.Dennoch setzt die Kreuzfahrt­Branche weiter aufZuwachs und baut gigantische Schiffe, die schwim­mende Urlaubsstädte sind. Immerhin 13 neue Rie­senschiffe vergrösserten die weltweite Kreuzfahrt­Flotte im vergangenen Jahr, vier von ihnen miteinerKapazität vonmindestens 2.500Passagieren.Etwa 15 weitere sollen in diesem Jahr dazukom­men. Mitte März gab das Unternehmen MSC dieBestellung eines Schiffes von 333 Metern Längebekannt, das Platz für 5.700 Menschen bieten soll.Nur wenige Tage später kündigte «Royal Carib­bean International» eine Bestellung für ein Schifffür 4.200 Passagiere an. Diese «Gigantomanie» be­unruhigt diejenigen, die im Falle eines Unglücksden Kreuzfahrt­Passagieren zu Hilfe eilen sollen.

Der Vorsitzende der franzö­sischen KapitänsvereinigungAfcan Jacques Loiseau kriti­sierte unlängst, dass bei einersolchen Grösse nie alle geret­tet werden könnten. Völlig ri­sikofrei ist eine Kreuzfahrtaber auch dann nicht, wenn anBord alles nach Plan läuft unddie Sicherheitsstandards ein­gehalten werden. Denn auchheute noch ist etwa die Kolli­sion eines Schiffes mit einemEisberg, wie dies bei der «Tita­nic» der Fall war, keineswegsausgeschlossen. Trotz techni­schen Fortschritts bleibt dasmenschliche Auge das wich­tigste Hilfsmittel, um die Hin­dernisse zu entdecken. «Eis­berge sind gefährliche Objekte,denn sie bleiben nicht aneinem Ort», warnt MichaelHicks von der internationalenEisberg­Wacht IIP. Die Wahr­

scheinlichkeit für ein Schiff, auf einen Eisberg auf­zulaufen, liegt heute noch bei eins zu 2.000. Vorhundert Jahren allerdings, als die «Titanic» mit2.200 Menschen an Bord einen Eisberg rammte,lag das Risiko noch doppelt so hoch. Nur 700 Men­schen überlebten das Unglück des eigentlich alsunsinkbar geltenden Luxusliners. Die IIP wurde1913 gegründet und versucht seither alles, um Eis­berge ungefährlicher zu machen. Mit roter Farbewurden einst die tückischen Hindernisse bemalt,doch hielt die Farbe auf dem Eis nicht. Radiopeil­sender sollten vom Flugzeug aus angebracht wer­den und 1959 wurde sogar versucht, einen Eisbergwegzubomben. «Nur ein paar kleine Stücke wur­den zerstört», sagt Hicks. Heute setzt das IIP aufVorsorge und rechtzeitige Warnung. Aber Hickshält ein Unglück wie bei der «Titanic» keineswegsfür ausgeschlossen: «Es gibt immer noch Eisbergeund es gibt immer noch Schiffe.» christiangreder

Dîner des GrandsChefs inNewYorkAm 16. April fand in der Gotham Hallin New York die zweite Auflage desDîner des Grands Chefs Relais & Châ­teaux statt. Es war eine beeindru­ckende Hommage: Das Thema «Spring­time in NewYork» zog 45 Spitzenköchean. Zehn Nationalitäten aus aller Weltwaren vertreten. 45 verschiedene Hin­tergründe, von legendären Köchen wieDaniel Boulud oder Patrick O’Connellbis zu künftigen kulinarischenGrössenwie César Troisgros und ChristopherKostow, ohne die erst vor kurzem mitdrei Sternen ausgezeichneten ThomasBühner und Emmanuel Renaut zu ver­gessen, oder die neue Generation, per­fekt verkörpert von Lanshu Chen. Aberauch 45 verschiedene Küchen: Geprägtvon Regionalismus bei Marc Meneauoder Annie Féolde oder Fusionsküchebei Jean­Georges Vongerichten. Fürden Service sorgten 42 Maîtres d’hôtelund 12 Sommeliers. (chg)

FrühstückmitMaxHavelaar FairtradeAuf öffentlichen Plätzen in zwei Schwei­zer Städtenwird am5. und 12.Mai ganzspontan gefrühstückt: am Samstag,5. Mai, in Winterthur, und am Sams­tag, 12. Mai, in Fribourg. Diese Fairt­rade­Breakfast­Events funktionierenso: Die Gäste sollten etwas Grünes an­ziehen, ihr Frühstück mitbringen undnach Möglichkeit auch einen Tisch.Vor Ort können Fairtrade­Produktebezogen werden. Das Frühstück be­schränkt sich nicht nur auf das Riesen­frühstück: In der ganzen Schweiz or­ganisieren Vereine und Clubs eigeneFairtrade­Breakfast­Events. «Das Echoist fantastisch! 31 Events sind bereitsregistriert, und die offizielle Anmel­dung ist soeben erst gestartet», meintMonika Baumberger, Marketingleite­rin von der Max Havelaar. Die Kampa­gne steht auch den Gastronomiepart­nern vonMax Havelaar offen. Über 100Betriebe haben sich zur Teilnahme ander Kampagne angemeldet. Die Be­triebe werden von Max Havelaar mitPromotionsmaterial ausgestattet, umdie Kunden über das Fairtrade­Engage­ment zu informieren. (rma)

jagpreet singh alangneuer Küchenchef

im Giardino Lounge e Ristorante inAscona

Abdem1.Mai 2012 verwöhnt der29­jährigeKüchenchef ausNeu­Delhi dieGäste im«Giardino»mitseiner indischenCrossover­Küche.Vor seinemWechsel ins Tessinkochte Jagpreet SinghAlang imShangri­LaChinaWorld in Pe­king. Bereits dort vermochte er dieGästemit fantasievollen, schonendgegarten exotischenGerichten zubegeistern.Nach seinemBachelor inHotelmanagement amDr. AmbedkarInstitute ofHotelmanagement arbei­tete Jagpreet SinghAlang inLuxus­hotelswie demTheGrandNewDelhiund dem legendären Shangri­LaNewDelhi. Dortwurde er auch in dieGeheimnisse der indischenKücheeingeweiht und erlernte die indischeKochkunst von der Pike auf.

+ p e r s o n a l i a +

kurt ritterist neuesMitglied der British Travel

Industry Hall of Fame

KurtRitter, Präsident&CEOderRe­zidorHotel Group, ist neuesMitgliedder BritishTravel IndustryHall ofFame.Die angeseheneAuszeichnungwurdeRitterwährend des «Hall ofFame»­Galadiners imSavoyHotelin Londonüberreicht und ehrt ihndamit für seinWerk, «ein bedeuten­des und ausgesprochen erfolgreiches,führendesUnternehmen in der glo­balenReise­ undHotelbranche auf­gebaut zu haben. «Ich bin sehr stolz,Mitglied der BritishTravel IndustryHall of Fame zu sein. DieseAuszeich­nung ist fürmich eine grossartigeMotivation,meineArbeit in derHo­tellerie entsprechend fortzusetzen.UnsereBranche ist global betrachteteine der vielversprechendsten, diesich derDienstleistung in denHotelsmit innovativemundpersönlichemServicewidmet. EinHotelwird nie­mals eine standardisierteMaschine­rie, sondern stets durchmenschlicheZüge geprägt sein», soKurtRitter.Die BritishTravel IndustryHall ofFamewurde 1995 ins Leben gerufen,umdie bedeutendstenLeistungenin der internationalenReise­ undTourismusindustrie zu honorieren.Zu ihrenPreisträgern zählen unteranderenThomasCook (Gründer vonThomasCook) und Sir RichardBran­son (Gründer vonVirgin). (chg)

k o p f d e r w o c h ekeystone

Der Schweizer GerryHofstetter projiziert zum 100. Jahrestagder Titanic-Katastrophe Bilder auf einen Eisberg.

GeschäftmitKreuzfahrten boomt 100 Jahrenach «Titanic»wie nierund 16millionen passagiere zählten die unternehmen der Branche imvergangenen jahr – ein rekord.

Italia come prima!Italienischer Dessert-Zauber für Geniesser

Weitere Desserts

Tiramisù Tranciocon SavoiardiTorta Frutti

di Bosco

Grosses Sortiment an Spezialglaces, Standard-Aromen und Fertigdesserts sowie Impulsartikeln.Speziell auch für Kinder. Fragen Sie uns und verlangen Sie unseren Katalog.

Mister Cool AG • Gewerbestrasse 8 • 4528 Zuchwil • Telefon 032 685 35 47 • Fax 032 685 76 81 • [email protected] • www.mistercool.ch

a n z e i g e

G äste aus Asien haben der Jungfraubahn­Gruppe zu einem Rekordjahr verholfen. Mit

einem Betriebsertrag von 147,8 Millionen Fran­ken verzeichnet die Gruppe den höchsten Umsatzin ihrer Geschichte. Der Gewinn liegt mit 25,4Mil­lionen ebenfalls auf Rekordhöhe. Den Erfolg ver­dankt die Gruppe vor allem demAusflugsziel Jung­fraujochmit seiner grossen asiatischenGästeschar.765.000 Personen besuchten im vergangenenGeschäftsjahr das Ausflugsziel im Hochgebirge,womit der bisherige Besucherrekord nochmalsübertroffen wurde. Gerade auch ausserhalb derHochsaison stiegen die Besucherzahlen, was denUnternehmensverantwortlichen natürlich freut,wie CEO Urs Kessler vor den Medien in Bern be­

tonte. Für ihn rückt damit das Ziel von einer zehnMonate dauernden Saison und900.000Besuchernim Jahr 2020 näher. Während im vergangenen Ge­schäftsjahr vor allem die asiatischen Gäste demUnternehmen Rekordzahlen bescherten, bereitetdie Entwicklung auf den europäischen Märktenden Verantwortlichen Sorgen. Alles nur auf die Eu­roschwäche abzuschieben wäre etwas gar einfach,findetKessler. Hier brauche es neue Strategien, dieman gemeinsam mit anderen Destinationen ange­hen müsse. In diesem Sinne unterstütze er auchdie vom Kanton vorgeschlagene neue, kantonaleMarketingAG, führteKessler aus. ImKantonBernwurden gemeinsame Strukturen zu Gunsten ein­zelner Destinationen aufgegeben. (chg)

Die Jungfraubahn-Gruppemit Rekordergebnis imKrisenjahr 2011

Page 10: HetG-Hebdo 13/2012

luzern, den 25. april 20124 aktuell

HetGZ no 13

E ine Lehre soll fordern, sie muss aberzwingend auch fördern. Daran müssenwir alle gemeinsam arbeiten. Eine Aus­

sage, die Max Züst von der Hotel & Gastro for­mation in Weggis voll unterstützt. Der Direk­tor des Bildungs­ und Schulungszentrums fürgastgewerbliche Berufe hat über die neuestenAktivitäten im Bereich der Berufsbildung derSchweiz informiert. Ganz generell sagt er: «Diedemographische Entwicklung ist eine Heraus­forderung für alle Branchen.Gesprochenwurdeschon lange davon, nun ist sie spürbar. Es gibtin den nächsten Jahren deutlich weniger Schul­abgängerinnen und Schulabgänger, die als Ler­nende für Berufslehren in Frage kommen. Derviel zitierte ‹Kampf umTalente› ist imGange.»

Um in diesem Kampf gute Karten zu haben,braucht es für Max Züst solide Lehrstellen mitkompetenten Berufsbildnern. Dies, so Züst, seieiner der entscheidendsten Erfolgsfaktoren fürdie Zukunft. Als Gegenmassnahme zu schwin­denden Schulabgängerzahlen ermöglicht dieHotel & Gastro formation seit vier Jahren Ab­solventinnen und Absolventen der Progresso­Lehrgänge im Bereich Küche eine verkürzteAttestausbildung. Dabei werden sowohl diemindestens vierjährige Berufserfahrung alsauch der Progresso­Lehrgang an dieAusbildungangerechnet. Jetzt soll dieses Erfolgsmodell per2013 auch im Bereich Service in Zürich einge­führt werden.

Anpassungen imBereichGrundbildungwirdes auch in der Systemgastronomie geben. Dennin gut einem Jahr, konkret im August 2013, star­tet die neue dreijährigeGrundbildung. So habenvorwenigenWochendieArbeitsgruppenmit derErstellung der Berufsfachschulunterlagen, derArbeitsblätter für die überbetrieblichen Kurseund des Modelllehrgangs gestartet. Das Ziel ist,bis zum Start der Grundbildung, die Unterla­gen für die ersten zwei Semester fertig zu habenund auszuliefern. Die weiteren Ausbildungs­jahrewerden gestaffelt erarbeitet. FürMaxZüstist die Systemgastronomie übrigens die idealeVerbindung zwischen der kaufmännischen undder gastronomischen Arbeitswelt. Berufsleute

mit dieser Grundbildung werden schon in jun­gen Jahren Führungs­ und Fachverantwortungübernehmen können.

Ebenfalls Neuerungen hat die Grundbildungzum Küchenangestellten mit eidgenössischemBerufsattest EBA erfahren. Diese wurde über­arbeitet und harmoniert nun optimal mit demAufbau der Köchin EFZ/Koch EFZ. So wurdesichergestellt, dass die Durchlässigkeit von derzweijährigen zur dreijährigen Lehre gewähr­leistet ist. Auf nationalerEbene ist vonderHotel& Gastro formation zudem eine Schulung zur

die Berufsbildung ist im stetigenwandel. die neuesten ände-rungen betreffen die grundbildung, die systemgastronomie, dieküchenangestellten und die schweizermeisterschaft 2012.

dieneuestenfacts aus derwelt derBerufsbildung

keystone

Emmi Food Service

HAMMERAKTION23.APRIL – 4.MAI 2012

Jetzt bei Ihrem Grossisten erhältlichGültig für die Bestellung und Auslieferung vom 23.April bis 4.Mai 2012.Solange Vorrat. Preise exkl. MWST.

Emmi Glace – Schweizer Hochgenuss

HAMMERAKTION23. APRIL – 4. MAI 2012

CHF19.12statt CHF 23.90

CHF23.76statt CHF 29.70

CHF17.52statt CHF 21.90

Sorbetto Zwetschgen 4L

Favorito Erdbeere 4L

Creazione Erdbeere 4L

a n z e i g e

Softrevision Küchenangestellte/r 2012 für dieLehrpersonen der Berufsfachschulen und derüberbetrieblichen Kurse durchgeführt worden.Die neu geschaffenen Unterlagen für die über­betrieblichen Kurse standen dabei im Mittel­punkt. Eine Arbeitsgruppe, unter der Führungdes WIGL­Verlags, ist zudem mit der Erarbei­tung vonBerufsfachschulunterlagen beauftragt.Mit der Fertigstellung dieser Unterlagen wirddie Softrevision im Sommer 2012 abgeschlos­sen. Ein Höhepunkt im Bereich Berufsbildungin diesem Jahr werden die Schweizer Meis­

e-learning bei derhöheren berufsbildung

Seit mehr als einem Jahr wird imRahmen der Lehrgänge Berufsprü­fung und höhere Fachprüfung dieLernplattform Moodle eingesetzt.DasAngebot umfasst 30Kursräumeund verzeichnet über 1.500 Zugriffepro Monat. Die Lernplattform unddie E­Learning­Anwendungen wer­den zur Vorbereitung und Vertie­fung des Präsenzunterrichts einge­setzt. Mit dem bisherigen Einsatzder Lernplattform und der E­Lear­ning­Anwendungen in den Lehr­gängen der Berufsprüfungen undhöheren Fachprüfungen wurdendurchwegs positive Erfahrungengemacht. Von den Teilnehmendensind 95%derAnsicht, dass die Lern­plattform eine sinnvolle ErgänzungzumPräsenzunterricht ist.

www.hotelgastro.ch

terschaften Restauration und Küche sein. DieHotel & Gastro formation und die ZAGG führenin Luzern vom 9. bis 12. September 2012 dieseMeisterschaften durch.

So werden die Restaurations­ und Koch­arenen an der ZAGG beste Voraussetzungenbieten, um einen hochklassigen Wettbewerbzu garantieren und den Besuchern direkte Ein­sicht in dieTätigkeit derRestaurationsfachleuteund Köche zu geben. Während vier Tagen mes­sen sich je sechs Finalisten aus den zwei Beru­fen. Die jeweilige Siegerin oder der Sieger wirddie Schweizer Farben 2013 an den Berufswelt­meisterschaften inLeipzig vom2. bis zum7. Julivertreten. Die Leipziger Messe wird damit zumZiel für über 2.000 Experten, 3.000 Freiwilli­gen und 200.000Besuchern. Zudemwerden aus58 Ländern in 43 Berufsdisziplinen über 1.000Wettkämpfer erwartet.

ernst knuchel

Page 11: HetG-Hebdo 13/2012

luzern, den 25. april 2012 5aktuell

HetGZ no 13

KÖSTLICH

SCHWEIZERISCH

Genuss ohne Wenn und Aber:

Die Swissline Spezialitäten aus

bestem Schweizer Geflügelfleisch

werden ohne Geschmacks-

verstärker, künstliche Aromen

und gehärtete Fette sowie mit

reduziertem Salzanteil hergestellt.

Ganz nach dem Geschmack

Ihrer Kunden!

Mehr Informationen erhalten Sie

bei Ihrem Fredag-Partner.

FREDAG AGRoot · Schweiz · Tel. 041 455 57 00

www.fredag.ch

anzeige

Wer ist bei der AHV/IV obligato-risch versichert?Grundsätzlich ist jedePerson, die in derSchweiz ihren Wohnsitz hat (Nichter­werbstätige wie Invalide, Rentner undRentnerinnen, Hausfrauen und Haus­männer sowie Kinder) oder hier eineErwerbstätigkeit ausübt (also auchAusländer und Grenzgänger), versi­chert. Abweichende Regeln könnensich aus dem EU­Recht oder ausSozialversicherungsabkommenergeben.

Wer ist beitragspflichtig, undwie lange dauert die Beitrags-pflicht?×Erwerbstätige sind ab dem1. Januar nachVollendung ihres17. Altersjahrs beitragspflichtig.

×Nichterwerbstätigemüssen abdem 1. Januar nachVollendungdes 20. Altersjahrs Beiträge andie AHV, IV undEO entrichten.

×Die Beitragspflicht endet, wenndas ordentliche Rentenaltererreicht ist und die Erwerbs­tätigkeit aufgegebenwird. FürMänner liegt das ordentlicheRentenalter bei 65 Jahren und fürFrauen bei 64 Jahren. Beitrags­pflichtig sind auchEhegatten ohneErwerbseinkommen. Ihr Beitrag giltallerdings dann als bezahlt, wennder erwerbstätige Ehepartner aufseinemEinkommenmindestensden doppeltenMindestbeitrag von950 Schweizer Franken an die AHV/IV/EO entrichtet. Das Gleiche giltfür Versicherte, die imBetrieb desEhepartnersmitarbeiten, ohne einenBarlohn zu beziehen.

Wer bezahlt die Beiträge?Für alle, die angestellt sind, bezahlt derChef die AHV. Die Hälfte des Beitragswird dem Mitarbeitenden direkt vomLohn abgezogen. Die andere Hälftemuss der Arbeitgeber bezahlen. Ermuss die gesamte Summe an die AHVüberweisen. Der Mitarbeitende erhältaber keine Bestätigung von der AHV,dass der Chef das Geld wirklich einge­zahlt hat. Falls einMitarbeiter unsicherist, ob sein Chef die Beiträge bezahlthat, kann er sich bei der AHV­Zweig­stelle seines Kantons informieren.

Wie sieht das bei selbständig Er-werbenden aus?Die Beiträge werden auf dem reinen Er­werbseinkommen des laufenden Jahrsnach der letzten Steuerveranlagung fürdie direkte Bundessteuer berechnet.Wenn Kalender­ und Geschäftsjahrnicht identisch sind, gilt das Einkom­men als in dem Jahr erzielt, in dem dasEnde des Geschäftsjahres liegt.

AbwelchemEinkommenmüssenAHV-Beiträge bezahlt werden?Grundsätzlich sind alle Erwerbsein­kommen beitragspflichtig, auch gele­gentliche Dienste (zum Beispiel Löhnefür Aushilfen) oder «Bagatelllöhne».Bei Löhnen, die 2.300 Franken im Jahrnicht übersteigen, werden die Beiträgenur auf Verlangen des Beitragspflichti­gen erhoben. Übersteigt der Lohn die­sen Grenzbetrag, so ist der Beitrag aufdem vollen Entgelt zu entrichten.Für die im Privathaushalt beschäftig­ten Personen müssen die Beiträge injedem Fall – ungeachtet der Einkom­menshöhe – entrichtet werden.

Wer erhält eine Rente?Grundsätzlich alle, die AHV­Beiträgebezahlt haben.

Wie hoch ist die AHV-Rente?Wer44 Jahre langBeiträge geleistet hat,erhält eine Vollrente. Diese beträgt ak­tuell mindestens 1.160 und höchstens2.320 Franken. Die Rente für Ehepaarebeträgt höchstens 150 Prozent der Ma­

ximalrente. Zurzeit also 3.480Franken.Die Höhe hängt vom durchschnitt­lichen Erwerbseinkommen und denerworbenen Erziehungs­ und Be­treuungsgutschriften ab. Von die­ser Vollrente gibt es für jedes feh­lende Beitragsjahr eine Kürzung ummindestens 1/44. Sollten Sie in einemJahr nichts verdienen, ist es deshalbsinnvoll für dieses Jahr trotzdem denAHV­Mindestbeitrag zu bezahlen. Ambesten erkundigen Sie sich bei IhrerAHV­Zweigstelle.

Kann ich Beiträge für frühereZeiten nachbezahlen?Personen, die in der fraglichen Zeit ver­sichert waren (Wohnsitz oder Erwerbs­tätigkeit in der Schweiz), können nurinnerhalb von fünf Jahren nach Ablaufdes Kalenderjahres, für welches sie ge­schuldet sind, Beiträge nachbezahlen.Wenn die AHV bei der Rentenberech­nung feststellt, dass Beitragsjahre feh­len, bezieht sie aber zunächst die so ge­nannten «Jugendjahre» mit ein. Dassind allfällige vor dem 20. Altersjahreinbezahlte Beiträge.

Kann ich freiwillig höhere Beiträgebezahlen, um später bessereLeistungen zu erhalten?Nach den geltenden Bestimmungen istes Versicherten versagt, freiwillig Bei­träge zu entrichten, um bessere Leis­tungen inFormvonRenten zu erlangen.

Bleibt der AHV/IV-Versicherungs-schutz bei Auslandsaufenthaltbestehen?a. Kurzer Auslandsaufenthalt zu Stu-dien- und ReisezweckenPersonen, die sich für kürzere Zeit insAusland zu Studien­ und Reisezwecken(z. B. Weltenbummler) begeben, habennicht die Absicht dauernden Verbleibsund gründen folglich im Ausland kei­nenneuenWohnsitz. Deshalb bleibt derSchweizer Wohnsitz bestehen (Art. 24ZGB). Diese Personen bleiben daher ob­ligatorisch versichert und haben ihreBeiträge der kantonalen Ausgleichs­kasse zu entrichten.Setzen Sie sich vor Ihrem Auslandsauf­enthaltmit IhrerAHV­Ausgleichskassein Verbindung. Diese prüft, ob die Ver­

sicherungsunterstellung weiterhin ge­geben ist und die Beitragspflicht im lau­fendenKalenderjahr erfüllt wurde.

b. Längerer VerbleibmitWohnsitz-nahme imAuslandBei einer Wohnsitznahme im Auslandist man bei der AHV/IV grundsätz­lich nicht mehr versichert. Wer sei­nenWohnsitz in einem EU­ oder EFTA­

Staat hat, muss dort Beiträge andie Rentenversicherung bezah­len. Anders ist es, wenn Ihr Ar­beitgeber Sie für maximal sechsJahre ins Ausland schickt. Dannkönnen Sie bei der AHV versi­chert bleiben.

Wer kann der freiwilligenAHV/IV für Personen imAus-land beitreten?Schweizer, EU­ und EFTA­Bür­ger, welche die Schweiz verlassenund deswegen aus der obligato­rischen Versicherung ausschei­den, können sich der freiwilligenVersicherung anschliessen, wennsie ihren Wohnsitz ausserhalbeines EU­ oder EFTA­Staates

haben. Auch bei freiwilligen Zahlun­gen ist die Höhe der Beiträge vorgege­ben. Die Person muss unmittelbar vordem Austritt während fünf Jahren un­unterbrochen bei der AHV versichertgewesen sein. Es ist nicht erforderlich,während fünf Jahren Beiträge geleis­tet zu haben. Bei Minderjährigen undnichterwerbstätigen verheirateten Per­sonen gelten die Wohnsitzjahre in derSchweiz als Versicherungsjahre. JedePerson muss den Beitritt persönlicherklären. Das Beitrittsformular kannbei der Ausgleichskasse oder bei derschweizerischen Vertretung im Aus­land (Botschaft, Generalkonsulat oderKonsulat), welche für das Gebiet zu­ständig ist, bezogen werden. Der Bei­tritt zur freiwilligen AHV/IV befreitSie indessen nicht von der Beitragszah­lung imBeschäftigungsland.

Was geschiehtmitmeinen Bei-trägen, wenn ich in ein Land derEU, der EFTA oder in einen ande-ren Staat, mit welchem die Schweizein Abkommen abgeschlossen hat,ziehe?Die Beiträge an die AHV/IV wer­den weder zurückbezahlt noch an dieVersicherung im Wohnstaat überwie­sen. Bei der Pensionierung erhalten Sieeine Teilrente von jedem Staat, in demSie wohnten. Die Rentenanmeldungmuss nur im Wohnstaat erfolgen. DieSozialversicherung des Wohnstaatesruft die Teilrenten in den anderen Län­dern ab.

Muss ich noch Beiträge leisten,wenn ich früher pensioniert werde?Alle sind bis zum Erreichen des Ren­tenalters (Frauen 64, Männer 65) bei­tragspflichtig. Vorzeitig Pensionierteentrichten ihreBeiträge aufgrund ihresVermögens und Renteneinkommens.Bei Verheirateten müssen beide Ehe­gatten die Beitragspflicht erfüllen.

Wo erhalte ichmehr Infos über dieAHV?Bei Ihrer AHV­Zweigstelle oder auf derHomepage www.ahv­iv.info. Auf dieserHomepage können Sie auch einen Kon­toauszug beantragen.

mariogsell

werbekommt eineahv-rente undwie hochwird sie sein?

s o z i a l

werkeU n s e r e

im ersten teil unserer serie berichteten wir darüber,wie die ahv funktioniert undwie sie finanziell

dasteht. diesmal geht es um praktische fragen rundum unsere altersvorsorge.

Page 12: HetG-Hebdo 13/2012

luzern, den 25. april 20126 titel

HetGZ no 13

D ie Schweiz ist für viele Menschen soetwas wie das Paradies auf Erden. Nichtnur, weil man hier in Sicherheit und

einem gewissen Wohlstand lebt, sondern auchwegen der noch mehrheitlich intakten Natur,der landschaftlichen Schönheiten und einerQualität, die wir im Alltag oft gar nicht richtigzu schätzenwissen – unseres sauberenWassers.

Weltweit muss mehr als eine Milliarde Men­schen ohne sauberes Trinkwasser zu überlebenversuchen. Die Weltgesundheitsorganisationschätzt, dass in den Entwicklungsländern viervon fünf Erkrankungen in direktem Zusam­menhang mit schlechterWasserqualität stehen.Doch nicht nur in Entwicklungsländern lässtdie Wasserqualität zu wünschen übrig. Auch inden Industriestaaten haben klare Gewässer, diedurch Städte fliessen, Seltenheitswert. Und soerstaunt es nicht, wenn ausländische Touris­ten in Bern, Zürich oder Basel entzückt darü­ber sind, dass sie die Steine am Grund von Aare,Limmat oder Rhein sehen können.

Wasser gibt es genug, nur ist dergrösste Teil davon nicht trinkbar

Zwar gibt es auf unserem Planeten viel Wasser –rund 71 Prozent der Erdoberfläche ist mit Mee­ren bedeckt – doch nur 2,5 Prozent davon istSüsswasser. Dieses Süsswasser ist zu über Drei­vierteln als Eis in Gletschern und an den Polengespeichert. Mit anderen Worten, nur knappein Prozent des gesamten Wasservorkommensdes blauen Planeten steht uns als so genanntes

Oberflächenwasser – und damit als erneuerba­res Frischwasser aus Quellen, Flüssen und Seen– zurNutzung zur Verfügung.

Wasserreichtum der Schweiz ist einGlücksfall – auch für den Tourismus

In der Schweiz sind wir in der äusserst glück­lichen Lage, über ausreichend und qualitativexzellentes Wasser zu verfügen. Unser Wasserzeigt sich auch noch in vielfältiger und äusserstattraktiver Form – als majestätische Gletscher,imposante Wasserfälle,fröhlich sprudelnde Quel­len und Bergbäche, wildeFlüsse, geheimnisvolleMoore, romantische Weiherund glitzernde Seen.

Nachdem Schweiz Tou­rismus in den letzten Jah­ren das Wandern und Bergeals Naturerlebnis ins Zen­trum der Sommermar­keting­Aktivitäten ge­stellt hat, ist es nur logisch, nundas Augenmerk auf das Thema Was­ser in seiner ganzen Vielfalt zu rich­ten. Dazu investiert Schweiz Tou­rismus insgesamt 48,5 MillionenFranken ins Marketing für den dies­jährigen Sommer. Eine wichtige In­vestition, denn gemäss den Öko­nomen von BAK Basel steht derSchweizer Hotellerie ein erneu­

ter Rückgang der Logiernächte um 1,4 Pro­zent bevor. Hauptgrund dafür ist nach wie vorder starke Franken. Er verteuert für Gäste ausdem Euroraum den Aufenthalt in der Schweiz.Mit gezielten Marketingmassnahmen in denBereichen Promotion (Aktionen in den Ziel­märkten), Key Account Management (Busi­nesspläne mit über 160 Touroperators), inter­nationale Medienarbeit und eMarketing (iPadund Smartphone­Apps, Facebook) soll nungegen die schlechte Konsumentenstimmungund die Dumpingpreise der Mittelmeerdesti­

nationen angekämpft wer­den. Jürg Schmid, Direk­tor von Schweiz Tourismus,prophezeit: «Jede sechsteLogiernacht wird durch un­sere Sommerkampagne aus­gelöst werden.» Er zähltdabei stark auf die inlän­dischen Gäste. Ihnen willer bewusst machen, dasses «immer weniger Gründegibt, um ins Ausland zu

reisen».150 gute Gründe, die Badeferien

in der Schweiz zu verbringen, hatSchweiz Tourismus in einer neuenBroschüre zusammengestellt. DarinsindErlebnisperlen rundumsWasserfür verschiedenste Interessengrup­pen zu finden. So werden beispiels­weise spezielle See­ und Flussbade­anstalten,Wanderungen zuBergseen

oder Spaziergänge an See­ und Flussufern be­schrieben sowie Sportaktivitäten wie Kanu­wandern und Wasserskiliftfahren oder Ad­renalinkicks wie Bungee­Jumping von derStaumauer und Schluchtenklettern vorgestellt.Auch die kulturellen, historischen, wirtschaftli­chenundarchitektonischenAspekte vomLebenam und auf dem Wasser werden erlebnisreichbeleuchtet. Ein gutes Beispiel dafür ist der Wegdes Wassers im Val Müstair, ein Themenpfadentlang derRomunddurch dieGeschichte einerder wasserärmsten Gemeinden der Schweiz.Ein weiteres Beispiel ist die gebändigte Linthzwischen Luchsingen und Betschwanden. Hiertaucht man bei einer Wanderung entlang demHätzigen­Diesbach­Kanal in die Geschichte derIndustrialisierung ein. Über das harte Lebender Bergbauern und ihren Kampf um Wasserzur Bewässerung der Felder legen imWallis dieSuonen, kilometerlange Wasserkanäle, Zeugnisab. Die bereits im Mittelalter bekannten Suo­nen sollen dereinst ins Unesco­Kulturerbe auf­genommen werden. Vorbereitungsarbeiten füreinen entsprechendenAntrag sind in Arbeit. Bises allerdings so weit ist, dürften noch ein paarJahre ins Land ziehen. Den Suonen entlangwan­dern, kann man aber bereits heute. Auch dazufindet man in der Broschüre «Top 150Wasserer­lebnisse» Anregungen.

Die Broschüre mit den 150 Wassertipps istseit dem 16. April sowohl bei Schweiz Touris­mus als auch in allen Filialen der Bank UBS er­hältlich. Diese Bank ist seit drei Jahren strate­gischer Partner von Schweiz Tourismus. «Die

Die Schweiz ist ein Land desWassers. Es gibt 7.000 Seen, die grösser sind als 500m2, 120Gletscher, die 26 Prozent unseres Trinkwassers speichern, und 65.300Kilometer Bäche und Flüsse, an denen es sich herrlich entlangspazieren lässt.

swiss-image.ch

das wird ein nasser sommerdie schweiz gilt als wasserschloss europas. da nur wenige länder sauberes wasser in hülle und fülle haben, verfügt dieschweiz mit ihrem wasser über ein touristisches alleinstellungsmerkmal, das es zu nutzen gilt. daher öffnet das wasser-schloss seine schatzkiste und zeigt, welche spritzigen feuchtfröhlichen erlebnisperlen es diesen sommer zu entdecken gibt.

sebi undpaultunalles,

damit die Ferien imWasserland schweizperfekt gelingen. zusehen ist der neue

sommer-Werbespotauf der Internetseite

von schweizTourismus.

Page 13: HetG-Hebdo 13/2012

luzern, den 25. april 2012 7titel

HetGZ no 13

KELLOGG (SCHWEIZ) GMBH Distributeur: Valora Schweiz AGValora Trade Switzerland Industriestrasse 9 4623 Neuendorfwww.kelloggs-foodservice.ch

Die KILOVORTEILSPACKUNGEN

sind wieder da!

· Bewährte Premiumqualität für Ihr Frühstücksbuffet· Genussvolle Geschmacksvielfalt· Knusprige Frische mit langer Haltbarkeit· Gut kalkulierbar und profitabel

4Kellogg‘s-

Gründe

anzeige

Erich Bromeis durchschwamm imSommer 2010 die grössten Schweizer Seen. Dieses Jahr folgter demWasser des Rheins undmacht schwimmendWerbung für die Schweiz als Ferienland.

andrea badrutt

UBS und Schweiz Tourismus habenviele Gemeinsamkeiten. Beide Unter­nehmen sind international tätig, stehenfür die gleichen Werte ein und habenihre Wurzeln in der Schweiz», sagtLukas Gähwiler, CEO UBS Schweiz.Daher bestehe seitens der UBS aucheine gewisse Affinität zur SchweizerTourismusbranche.

Diese Zuneigung zeigt sich auchim dem Tourismusthema Wasser an­gepassten Geschenk, das die UBS an­lässlich ihres 150­Jahr­Jubiläums derSchweizer Bevölkerung machen wird.Am 25. Juni offeriert die UBS, in Zu­sammenarbeit mit dem Verband derSchweizer Schifffahrtsunternehmen(VSSU), der Schweizer BevölkerungGutscheine. Diese berechtigen zumBezug einer Schifffahrts­Tageskarteder 2. Klasse für nur 5 Schweizer Fran­ken. Die Gutscheine sind auf 19 Schwei­zer Seen und Flüssen gültig und bisEnde Oktober 2012 einlösbar und wer­den nach dem «Äs hät so lang’s hät»­Prinzip abgegeben.

Den Preis wert

Nicht nur Schifffahren ist diesen Som­mer günstig möglich. Auch das Über­nachten in guten Schweizer Hotels istnicht so teuer, wie immer behauptetwird. Damit sich dies herumspricht,haben Schweiz Tourismus und Gast­roSuisse eine neue Hotelgruppierungins Leben gerufen. Unter dem Namen«PreisWerte Hotels» werden über 220Hotels international vermarktet, diepreislich attraktive Angebote machen,ohne dass Komfort und Service zu kurzkommen. Um den hohen Standard zugarantieren, dürfen bei dieser Hotel­gruppierung nur Häuser mitmachen,die über eine Sternequalifikation (Gas­troSuisse oder hotelleriesuisse) ver­fügen oder mit einer Qualitätszertifi­zierung für den Schweizer Tourismus(goldenes Q der Stufe I, II oder III) aus­gezeichnet sind.DieHotels verpflichtensich, eine bestimmte Zimmermengezu einem fixen, einheitlichen Preis anzubieten.Es gibt vier Preiskategorien (50, 65, 80 und 90Franken pro Person/Nacht im Doppelzimmer),in die sich dieHotels einteilen. Buchbar sind die«PreisWert Hotels» telefonisch unter der Gra­tisnummer 00800 100 200 30 der Swiss Tra­vel Centre AG oder online über MySwitzerland.com/preiswert.

Passend zum Thema der Sommerkampagnehat Schweiz Tourismus neben den preiswertenHotels auch eine Zusammenstellung von Hotelsim Angebot, die wortwörtlich nah am Wasser

gebaut sind. Einige verfügen sogar überBadestrände und Bootsstege. So wiezum Beispiel das Romantik SeehotelSonne in Küsnacht am Zürichsee oderdas Hotel Riviera in Melide am Lago diLugano. Andere liegen an einem Was­serfall wie das Grandhotel Giessbachin Brienz oder die Auberge du Theusse­ret, eine ehemalige Mühle am Ufer desDoubs inGoumois.

Neben luxuriösen Unterkünftenwie den exklusiven Pavillons auf Pfäh­len des Hotels Palafitte, Neuenburg, istin der Broschüre «Übernachten amWasser» auch preisgünstiges Logis wieJugendherberge und Campingplatz mitSeeanstoss zu finden.

SchwimmenderWasser- undTourismusbotschafter

Einer, für den es besonders wichtigist, eine Unterkunft in Wassernähe zuhaben, ist Ernst Bromeis. Der Extrem­sportler, Wasser­ und Tourismusbot­schafter hat sich für diesen SommerGewaltiges vorgenommen. Er wird denRhein abschwimmen – von der Quellebis zur Mündung in die Nordsee. Be­reits 2008 machte der Schwimmer vonsich reden. Damals durchschwammer, für den Tourismus sehr werbewirk­sam, Bündner Seen. Die Aktion war soerfolgreich, dass er zwei Jahre späterdurch den jeweils grössten See jedesKantons schwamm. Für diese Leistungund deren positiven Effekt für den Tou­rismus wurde Bromeis für den Touris­muspreis Milestone nominiert. DiesesJahr sprengt der Sportler wortwört­lich Grenzen. Sein «Schwumm» führtihn durch vier Länder und an zig Hin­dernissen vorbei. Ein ersterHöhepunktdieser nassen Reise wird die Durch­querung der als Swiss Grand Canyonbekannten Ruinaulta sein. Wie ErnstBromeis auf seinem Blog schreibt, ister vor wenigen Tagen als Vorbereitungbereits in der Rheinschlucht ge­schwommen. «Ich habe mit dem FlussFreundschaft geschlossen. Wenn ich

mich gut anstelle, den Fluss respektiere undnicht an Orte gehe, die er mir verbietet, dannwerden wir es gut zusammen haben», sagtder Sportler. Trotz Internetblog verrät ErnstBromeis nicht alles. Wie er den Rheinfall beiSchaffhausen überwinden will, ist vorerst nochseinGeheimnis.

riccarda frei

www.MySwitzerland.com/wasserwww.MySwitzerland.com/mobile

www.MySwitzerland.com/wasserhotels

«das blauewunder –rhein 2012»Ernst Bromeis schwimmt1.230Kilometer von derRheinquelle zurNordsee

Start: 2.MaiRhein­quelle Tomasee

Ziel: 31.MaiRheinmün­dung in dieNordsee beiHoek vanHolland

Etappen:3. Mai Ilanz4.MaiReichenau­Tamins5. Mai Sargans6. Mai St.Margrethen7. MaiRomanshorn8. MaiKonstanz/Kreuzlingen10. Mai Stein amRhein11. MaiEglisau12. MaiBad Säckingen13. MaiBasel14. MaiBreisach15. Mai Strasbourg17. MaiMaximiliansau/

Karlsruhe18. MaiMannheim19. MaiMainz20.Mai St. Goar­Loreley21. MaiKoblenz22. MaiBonn23.MaiKöln25. MaiDüsseldorf26.MaiGötterswickerhamm27. MaiEmmerich28.MaiWageningen29. MaiVreeswijk20.MaiRotterdam

Ernst Bromeis führt einenInternet­Blog über seineReise.Weitere Infos über das Blaue­Wunder­Projekt gibt es unter

www.MySwitzerland.com/blue

Page 14: HetG-Hebdo 13/2012

8 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

produkte

D ie Teilnehmer des Henniez Wettbewerbssetzen sich dabei mit den Themen Wald,

Bäume, Natur, Wasser und Gesundheit ausei­nander und gehen auf eine richtige Schatzsu­che – online auf www.henniez.ch.

Welches ist die beste Tageszeit zum Trin­ken? Wie viel Sauerstoff produziert eine hun­dertjährige Buche jede Stunde? Was ist dieGeländefurche «Sillon d’Henniez»? Rundhundert Fragen dieser Art haben die Teil­nehmer zu beantworten. Die Antworten fin­den sich entweder im Internet sowie in Formvon Hinweisen auf den Glas­ und Petflaschenvon Henniez. Eine besondere Herausforde­rung sind die «Challenges»: Rätsel, die sich

nur vor Ort mit Wanderschuhenan den Füssen entschlüsseln las­sen. Für jede richtige Antwort gibtes Punkte, mit denen die Teilneh­mer von April bisMai an einer odermehreren Verlosungen auf www.henniez.ch teilnehmen können.

Um an der Schatzsuche vonHenniez teilzunehmen, muss man lediglichein Teilnehmerkonto auf www.henniez.ch er­öffnen. Anschliessend gilt es, auf drei Schwie­rigkeitsstufen Rätsel zu lösen und Punkte zusammeln. Am meisten Punkte gibt es natür­lich bei den «Challenges» zu holen. Von Aprilbis Mai werden mehrere Verlosungen durch­

geführt. Dabei gilt: Je mehr Punkte für dieTeilnahme erforderlich sind, desto verlo­ckender sind die Preise. Als Hauptpreise wer­den fünf Stromer E­Bikes imWert von je etwa5.000 Schweizer Franken verlost.

www.henniez.ch

Henniez feiert den Frühlingmit einemWettbewerb, derWissenswertes vermittelt.

InMoskau vergeht keinAbendohne glamouröseEvents mit Gästen, gekleidet in Designerroben.In keiner Stadt wird das Zelebrieren exklusiverAnlässe so grossgeschriebenwie inMoskau.Mitdem Ausruf «Davai!» («Los gehts!») wird dannjeweils angestossen. Russlands Numer One Pre­mium Vodka Russian Standard bringt den rus­sischen Lifestyle für eine Nacht in «Das weisseund schwarze Schaf» nach Luzern. Mit dabeisind der russische Barkeeper Igor und seine As­sistentinnen, die den Gästen echten russischenWodka ausschenken. Nebst Igor und seinen As­sistentinnen werden auch russische Models an­wesend sein, zur Betreuung der Gäste und fürErinnerungsfotos.

DieWurzelndes«RussianStandard»reichenins 19. Jahrhundert zurück, als der berühmteChemiker D. I. Mendeleev, der die Basis zumheutigen Periodensystem der Elemente ent­wickelte, die Rezeptur für einen reinen Wodkaausarbeitete und damit den Standard setzte.Zur Herstellung werden Winterweizen undGletscherwasser aus dem Ladogasee verwen­det. Diese Rezeptur nahm Oligarch RoustamTariko viele Jahre später wieder auf und grün­dete 1998 in Sankt Petersburg den Wodka­Her­steller Russian Standard. Dies mit dem erklär­ten Ziel, Russian Standard zum Inbegriff fürrussischenWodka werden zu lassen. Dieses Zielwurde 2006 in Russland erreicht, wo die Markemit einem Marktanteil von 50 Prozent vertre­ten ist. Aktuell exportiert Russian Standard sei­nen Wodka in mehr als 40 Länder. Seit Anfang2007 vertreibt Campari Schweiz den russischenEdel­Wodka im SchweizerMarkt.

www.camparigroup.com

Die Beiträge auf den Produktseiten werden vonChristian Greder zusammengestellt und [email protected]

Feiernwie diereichenRussen

zvg

zvg

m

A

I

oder weitere Informationen unter der Pastinella Hotline 062 737 28 28

ZUM PROMOTIONSPREIS

Erhältlich bei Ihrem Depositär

Raviolo Frischkäse Wasabi 2 x 2500g, tiefgekühlt

Pastinella Orior Menu AG · CH-5036 Oberentfelden · Telefon 062 737 28 28 · [email protected] · www.pastinella.ch

a n z e i g e

Henniez lädt die Schweizerinnenund Schweizer zu einer lehrreichenSchatzsuche ein

zvg

biowäsche fürdas «grüne» hotel

DieFirmaWäschekrone hatmit einerneuenBiowäschekollektion ihr Sor­timent ausgebaut. Sie umfasst hoch­wertige Frottier­ undBettwäsche ausökologischer Baumwolle. Die ProduktedieserKollektion sindnach denKri­terien der zwei international aner­kanntenNachhaltigkeits­Siegel GOTS(GlobalOrganic Textile Standard) undFairtrade zertifiziert und garantierenin der gesamtenHerstellungsketteden respektvollenUmgangmitNaturundMensch.Wäschekrone reagiertdamit auf die steigendeNachfrage nachökologisch und sozial nachhaltigenProdukten. «Nachhaltigkeit ist einThema, dem sich jedesHotel früheroder später stellenmuss.Wir vonWäschekrone bieten jetzt die einma­ligeMöglichkeit, in grüneTextilien zuinvestieren und ein positives Signalzu setzen», erklärtManfred Schmoll,Prokurist undVertriebsleiter vonWäschekrone.

www.waeschekrone.ch

Page 15: HetG-Hebdo 13/2012

9luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

produkte

ZumStart der neuenFischsaison erweitertKadidas beliebte Fischknusperli­Sortiment mit derVarietät Felchen. Dank ihres hellen und fes­ten Fleisches gehören die Felchen zu den wohl­schmeckendsten Speisefischen und sind beiFischliebhabern äusserst begehrt. Die KadiFelchen­Knusperli werden unter hohen Qua­litätsanforderungen in Langenthal hergestellt.Wie bereits bei den bestehenden drei Fisch­knusperli (Pangasius, Zander und Egli) er­reicht Kadi auch beim Felchen eine konstanthohe Qualität durch schonende Herstellung.Dank ihres langjährigen Tiefkühl­ und Verede­lungs­Know­hows, den hohen Qualitäts­ undHygienestandards (BRC­zertifiziert) sowie derFrittier­Kompetenz ist die Kadi AG zur Her­stellung der Fischknusperli geradezu prädesti­niert. Die Knusperli zeichnen sich durch die saf­tigenFischfilets, die harmonischeWürzungundihren knusprigen Teig aus. Da bei der Herstel­lung u. a. bewusst auf Konservierungs­ und Aro­mastoffe verzichtet wird, sind sie im Aussehenund Geschmack wie selbstgemacht. Dabei stehtdie Zusammenarbeit mit vertrauensvollen undnachhaltig orientierten Lieferanten bei Kadi anoberster Stelle. Die neuen Felchen­Knusperlisind die ersten Fischknusperli vonKadi, diemitdem Label fish4future zertifiziert sind. Fish4fu­ture engagiert sich für eineZukunftmit Fischenund fördert Fisch­ und Seafoodprodukte ausnachhaltiger Fischerei und nachhaltiger Aqua­kultur. Es ist das erste Label in der Gastrono­mie (seit 2008),welches zertifizierte, nachhaltiggefangene oder gezüchtete Fische und Meeres­früchte bis zum Endverbraucher auszeichnet.Die Kadi Fischknusperli sind in 2­x­2­kg­Kar­tons erhältlich. Bei 180 °C sind alle vier Varietä­ten innertMinuten in der Fritteuse zubereitbar.

www.kadi.ch

mit uns schneiden siegut ab

DiePeel AppealGmbHausPfyn ist alsEntwickler undHersteller vonhoch­wertigenGemüseschälern und ­reibeneinBegriff. Die Produkte des Famili­enunternehmens bestechen durch ihranspruchsvollesDesign, kombiniertmiteinfachsterHandhabung. Alle Produktewerden in der Schweiz hergestellt. Funk­tionalität undhöchster ästhetischerAnspruch sind dieVoraussetzungen fürSchäler undReiben,welche sich von derMasse abheben.Dies garantiert einenhohenWiedererkennungswert. PeelAppeal ist daher stolz, solche Produktepräsentieren zu können. Peel Appeal istmehrfach für ihre Funktionalität unddasDesign ausgezeichnetworden.DieWerkzeuge bestehen aus zweiKompo­nenten.Handgriff ausmatt gebürstetemEdelstahlmit einer rostfreienKlinge, dieleicht ersetzbar ist.

www.peelappeal.com

traditionneu interpretiert

Die SchwarzwälderKirsch­torte ist einer der beliebtestenDessert­Klassikerweltweit. DieConfiserie Sprüngli präsentierteine einzigartige Interpretationdes traditionellenRezeptes– das Luxemburgerli Schwarz­wälder. Das luftig leichteMak­rönchen istmit einer samtigenButtercreme gefüllt, verfeinertmitKirschwasser und zart­dunklerGrand­Cru­Schokolade.Für den geschmacklichen

klein, wendig undenergieeffizient

BeimkompaktenDyson­Staub­saugerDC36Ball ist Beweglich­keit Trumpf. Angebracht aufeinemBall, ermöglicht derDC36einfaches, punktgenauesMa­növrieren, auch umEckenundsperrigeMöbel. Zudemgehört ermit lediglich 1.050Watt Strom­verbrauch bei gleichzeitig hoherund konstanter Saugleistungzu den energieeffizientestenBodenstaubsaugern.DerDysonDC36Staubsauger ist einDrittel

Höhepunkt sorgt ein exquisiterFruchtkern aus inBalsamico­Essig eingelegten Sauerkirschen.Die luftig leichtenLuxem­burgerlimit feinster Füllungwurden vor über 50 Jahren aufAnregung vonRichard Sprünglientwickelt. Damalsweilte einjungerKonditor aus einerCon­fiserie in Luxemburg,mit derenBesitzer die Familie Sprünglifreundschaftlich verbundenwar,zurWeiterbildung inZürich.Dort begann er, die Spezialitätseines heimatlichenLehr­meisters zu produzieren undentwickelte sie zusammenmitRichard Sprüngli weiter.Weilman gerade keinen besserenNa­men zurHandhatte, tauftemandas zarteGebäck nach seinemHerkunftsort: Luxemburgerli.Seither haben dieConfiseuredesHauses Sprüngli dieRezep­tur immerweiterentwickelt undverfeinert.

www.spruengli.ch

kleiner als herkömmlicheDy­son­Modelle, und er ist der erstekompakte Staubsauger vonDy­son, der auf einemBall gesteuertwird. Dank dieser Ball­Tech­nologie «umrundet» derDC36elegant alleHerausforderungenin den eigenen vierWänden. Erfolgt jeder Bewegung,wendetauf demPunkt undumfährtsperrige Sofas undEckenmitLeichtigkeit. Zudemverfügt erüber einen tiefen Schwerpunktund lässt sich so einfach ziehenundmanövrieren.Herkömmli­cheBodenstaubsauger dagegensind oft heikel zu steuern undstossenmitMöbeln, Sofas oderanderenHindernissen zusam­men. Sie verhalten sich ähnlichwieEinkaufswagen, derenRollen sich querstellen undblockieren. JamesDyson sagt:«Wir haben die Ball­Technologieentwickelt, umdas Staubsaugennoch einfacher zumachen.»

www.dyson.ch

Angeln Sie dieKnusprigsten

zvg zvg

zvg

MickaëlCochet (34)HotelRegina,Wengen

ThierryFischer (38)SchlossBinningen,Binningen

RolfFuchs (34)RestaurantPanorama,Steffisburg

ChristophHunziker (29)RestaurantSchärmehof,Thun

MarcoViviani (29)Villa PrincipeLeopoldoHotel & SPA,Lugano

ThomasWycisk (23)RestaurantMatisse,Basel

www.goldenerkoch.ch

PARTNER

Wer ist derBeste der Schweiz?Die Jury hat sich entschieden und die sechs Finalisten bestimmt, welcheam 1. Oktober 2012 in Bern um den Goldenen Koch von KADI kochen.

a n z e i g e

zvg

Page 16: HetG-Hebdo 13/2012

10 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

mosaik

N och nie seit 2005 haben die Schweizer so wenig auswärts ge­gessen wie im letzten Jahr. Laut Branchenverband Gastro­

Suisse mussten die Wirte einen Umsatzrückgang von 1,9 Milliar­den hinnehmen. Dieser Einbruch führte dazu, dass auch die Zahlder Vollzeitstellen (–4.210) undTeilzeitstellen (–4.500) sank.

AlsHauptgrund für dieseEntwicklung sieht BernhardKuster,Direktor GastroSuisse, die schwierige Wirtschaftslage. Zudemwürden den Wirten durch gesetzliche Verordnungen und eine– im Vergleich zu Take­aways – unfaire Mehrwertsteuersatzre­gelung immer neue Stolpersteine in den Weg gelegt. Wehklagennützt nichts. Und darauf hinzuarbeiten, dass sich Gesetze än­dern, braucht Ausdauer, Hartnäckigkeit und gute Argumente.

RascherenErfolg bringt dasUmsetzen vonguten, innovativenMarketingideen, mit denen man Gäste zu Restaurantbesuchenmotiviert. InChur setzen fünfWirte auf das Projekt «Auslöffeln».

Dreigänger und Schlummertrunk für 45 Franken

Wie gelingt es, ein junges Publikum in traditionelle Speiserestau­rants zu bringen und für die gehobene Küche zu interessieren?Als Antwort auf diese Frage haben die Geschäftsführer der Res­taurants Zunfthaus zur Rebleuten, Sternen, Va Bene und KleineWaldegg zusammenmit dem Betreiber der Bar Schall und Rauchdas Angebot «Auslöffeln – für Geniesser unter 30 Jahren» lan­ciert. Bis Ende Juli könnenGäste, die jünger als 30 Jahre alt sind,in den erwähnten Speiserestaurants montag­, dienstag­ undmittwochabends schick essen gehen. Zum Preis von 45 Frankenwird ihnen ein Dreigangmenü inklusive Mineralwasser und Kaf­fee sowie Schlummertrunk im«Schall undRauch» serviert. «Mitdiesem Angebot wollen wir jüngeren Gästen zeigen, dass es ku­linarisch noch etwas anderes gibt als Fastfood und Pizza. Und

dass dieses Andere durchaus erschwinglich ist», sagt Petra Stef­fen, Leiterin Administration in der Residenz Bener Park, zu demauch das mit 13 GaultMillau­Punkten ausgezeichnete Restau­rant VaBene gehört. Gleichzeitig soll dem jüngerenPublikumdieSchwellenangst genommen werden, ein Speiserestaurant zu be­treten und sich an einem schön gedeckten Tisch kulinarisch ver­wöhnen zu lassen.

Mit verkaufsfördernden Massnahmen wie dem «Auslöffeln»haben dieWirte in Chur schon Erfahrungen gesammelt. Das Pro­

jekt «Gastro(s)pass», das ursprünglich als einmalige Aktion lan­ciert worden war, wurde so erfolgreich, dass es wegen grosserNachfrage nun jährlichwiederholt wird.

Ein Dutzend Restaurants, darunter auch das «Va Bene» unddas «Zunfthaus zur Rebleuten», bietet zusammen mit Chur Tou­rismus den «Gastro(s)pass» an. Von Januar bis April können dieBesitzer eines «Gastro(s)pass» in den teilnehmenden Restau­rants vergünstigt essen. Allerdings nur abends und nur von sonn­tags bis donnerstags. Dementsprechend lautet das Motto des«Gastro(s)pass» auch «Mit Pep durch die Woche». Ein Pass kos­tet 99 Franken und berechtigt zu drei Abendessen. Die jewei­ligen Menüs sind von den Restaurants vorgegeben und werdenentsprechend publiziert. ImMenüpreis inbegriffen sindMineral­wasser, 2 dl Tischwein undKaffee.

Von diesem Angebot profitieren nicht nur die Gäste, weil siegünstig einen hübschen Abend in einem Restaurant verbringenkönnen, sondern auch die Wirte. Sie lasten mit «Gastro(s)pass»­Gästen die flauen Abende zum Wochenanfang besser aus, er­höhen durch die für das Angebot gemachte Werbung ihren Be­kanntheitsgrad, erreichen Publikum, das ihnen als Zielgruppeverschlossen geblieben wäre, und haben die Möglichkeit, neueStammgäste zu gewinnen.

Während der «Gastro(s)spass» sich zum Verkaufsschlagergemausert hat, verfügt das «Auslöffeln» noch über grosses Ent­wicklungspotenzial. Petra Steffen sagt: «Die Nachfrage ist nochgering. Das Echo der Gäste, die das Angebot ausprobiert haben,ist aber sehr positiv und für die Zukunft vielversprechend.»Daher kann sich Petra Steffen sehr gut vorstellen, «Auslöffeln»erneut anzubieten. riccarda frei

www.facebook.com/ausloeffeln

gäste unter 30jahrendürfen «auslöffeln»jungegäste überwinden ihre schwellenangst vor klassischen speiserestaurants.

k u r i o s u n db e m e r k e n s w e r t

v e r m i s c h t e s m e d i z i n b e r ü h m t h e i t e nb e r ü h m t -h e i t e n

starkoch ivo adam istführerschein los

Mit seinen 34 Jahrenhat derGastronomIvoAdamschon viel erreicht. Er hat 15GaultMillau­Punkte, drei Restaurants undhat Bücher publiziert. Doch eines hat ernichtmehr: seinenFührerschein.Warumer seinenAusweis los ist, wollte er nichtverraten.Dochwie eine andereQuelleweiss, soll Adamzu tief insGlas geschauthabenunddanachmit seinemAuto in einePolizeikontrolle geraten sein. «Wie langeich denFahrausweis abgebenmuss, weissich nochnicht», sagt Adam. (sda)

teenie-star schneidet sichundmuss ins spital

Disney­StarMileyCyrus braucht einenTipp,wieman einMesser hält: Sie habesich beimKochen in denFinger geschnit­ten, sagte ihr Sprecher. Ganz so harmlosscheint dieWunde aber nicht gewesen zusein, immerhinmusste sie genähtwerden.«Siewurdemit ein paar Stichen genäht»,sagte er und fügte hinzu: «Es geht ihr abergut.» Paparazzibilder sprechen allerdingseine andere Sprache: Auf ihnen zeigt sichCyrusmit schmerzverzerrtemGesicht undbandagiertemFinger. (chg)

auf den spuren promi-nenter schweizer

KeineWeltstadt übt aufSchweizer eine so starkeAnziehungskraft auswie Paris:Seit Jahrhunderten tummelnsich hier Söldner, Künstler, Di­plomaten, Geschäftsleute undArchitekten helvetischerHer­kunft. EinBuch porträtiert 60prominente Schweizer in Paris.Auf ihren Spuren lässt sichmit«Les Suisses de Paris, soixantebalades insolites» (etwa:DieSchweizer vonParis, sechzigungewöhnliche Spaziergänge)von Jean­Robert Probst diefranzösischeMetropoleerkunden.DerReiseführerist imWestschweizerVerlagCabeditamit Sitz inBière/VDerschienen. Aufgeführt sindverstorbeneGrössenwie derHotelier CésarRitz (1850–1918) oder derKünstler JeanTinguely (1925–1991) sowieProminente derGegenwart:der Schauspieler Jean­LucBi­deau etwa, die SchauspielerinMartheKeller oder der SängerMichel Bühler. (sda)

spitzenkoch andreascaminada heiratet

AndreasCaminada rangiertmit seinem«Schloss Schauen­stein» auf Platz 23 der bestenRestaurants derWelt.Wienunbekanntwurde, hat der35­Jährige nicht nurErfolg imBeruf, sondern auchGlück inder Liebe: AndreasCaminadaheiratet, wie seinManagementbestätigt.Wer dieGlück­liche ist, will er aber nichtpreisgeben, und auchweitereHochzeitdetails sollen privatbleiben.Nur so viel ist klar:AndreasCaminadas zukünf­tigeGattinwird sich sicher im­mer über erstklassiges Essenfreuen können. (chg)

schlafmangel kannzu diabetes führen

Nachtschichtarbeiter habenmöglicherweise ein erhöhtesDiabetes­Risiko. Durch Schlaf­mangel und eineVerschiebungdesTag­Nacht­Rhythmusgerate die innereUhr leicht ausdemTakt, berichtenForscherimFachblatt «ScienceTrans­lationalMedicine». Das könnedazu führen, dass die Bauch­speicheldrüseweniger Insulinbilde und sichZucker imBlutansammle. Ein erhöhter Zu­ckerspiegel kannDiabetes aus­lösen.DieVersuchsteilnehmerhatten zudemeinen verlang­samtenRuhestoffwechsel, wasdieEntstehung vonÜberge­wicht begünstigt. Die ForschervomBrighamandWomen’sHospital in Bostonhatten 21Versuchsteilnehmer sechsWochen lang imKranken­haus untergebracht und ihreSchlaf­ undWachzeiten gezieltbeeinflusst. Sie legten fest, wieviel die Probanden schliefenundwann, und kontrolliertenzudem,was sie assen. In denerstenTagen durften dieTeilnehmer etwa 10 StundenproNacht schlafen.Dannreduzierten die Forscher dreiWochen lang die Schlafzeitenauf 5,6 Stundenpro 24 Stun­den,wobei die Teilnehmermalnachts,mal tagsüber schlafensollten. Der Schlafmangel unddie unregelmässigenRuhe­zeiten führten dazu, dass derRuheumsatz des Stoffwechselsnachliess: DerKörper «ver­brannte» imRuhezustandwe­nigerKalorien als gewöhnlich.DenForschern zufolgewar dieStoffwechselleistung so starkreduziert, dass die Probandenauf ein Jahr gerechnet fastsechsKilogrammzugenom­menhätten.DieUntersuchunguntermauereErgebnissefrüherer Studien, nach denenNachtarbeiter ein höheresRi­siko fürDiabetes haben. (sda)

charlie sheenmachtwerbung für bier

VerkehrteWelt?Hollywood­SchauspielerCharlie Sheenspielt sich in einer Bier­Werbung selbst: Er kommtgerade aus demEntzug und istfassungslos, als alleMenschenum ihnherumBier trinken.DieKarriere vonHollywood­SchauspielerCharlie Sheenwar einLeben lang vonmehrerenEntziehungskurenundAufenthalten inDro­genkliniken überschattet. IneinemWerbespot für einenholländischenBierherstellerwill er sich jetzt aber von seinerbesten Seite zeigen.Die Story:Charlie Sheen kommt frischaus demEntzug. Der Schau­spieler fährtmit seinemAutozufrieden durch die Stadt undsieht an jederEckeMen­schen, die bereits tagsüber ihrBierchen trinken. Schwangere,Polizisten – alle trinkenBier.Als Sheen zuHause ankommt,kommts noch dicker: EineTraube vonMenschenwartetschonundwillmit Bier aufihn anstossen. CharliemachtgrosseAugenund verschwin­det imHaus. Einer steckt ihmdurch einenTürschlitz eineFlascheBier zu.Und tada: esist alkoholfrei! Über sich undseineFehler lachen können:Chapeau, Charlie! (chg)

zvg ivoadam.ch, foto:guy perrenoud

keystone

keystone

Gepflegtes Abendessen statt Fastfood – dieJungen kommen langsam auf den Geschmack.

swiss-image.ch

G A S T R O J O B . c hDie Stellenplattform

für Hotellerie, Gastronomieund Tourismus

J ET Z TBUCH EN

a n z e i g e

Salvis Weltneuheit

www.salvis.ch

a n z e i g e

Page 17: HetG-Hebdo 13/2012

11

HetGZ no 13

lebensartluzern, den 25. april 2012

D ort, wo einst das legendäre Kurhaus aufder Melchsee­Frutt stand, das 2004 ab­brannte, steht neu das Viersterneho­

tel Frutt Lodge & Spa. Das Haus wurde nachgut zweieinhalb Jahren Bauzeit von der In­vestorin Frutt Lodge Mitte Dezember eröffnetund ist stolze 40 Millionen Schweizer Frankenteuer. Geführt wird das Haus von Ralph undIlze Treuthardt. Für die beiden war es eine be­sondere Herausforderung, zusammen mit demTeam das neue Hotel von Grund auf einzurich­ten. «Die richtige Wahl der Betten war für unsbesonders zentral», sagt Ralph Treuthardt.

Es sollte nicht irgendein Bett sein, sonderneines, in dem sich die Gäste wohlfühlen. «Wirhaben drei Bettentypen in die engere Aus­

wahl einbezogen und in ihnenProbe geschlafen», erinnert sichTreuthardt. Danach wurden sämt­liche wichtigen Kriterien wie Ma­terial der Bettgestelle, der Matrat­zen sowie Preis und Langlebigkeitaufgelistet und verglichen. Ent­schieden hat man sich am Schlussfür das Hüsler­Nest. «Uns wares wichtig, dass wir damit einSchweizer Produkt haben, das er­gonomisch ist und die Schweiss­absonderung der Schlafenden gutreguliert.» Diese Kriterien sindbeim Hüsler­Nest erfüllt: Die Bett­gestelle sind aus Schweizer Holz

gefertigt. Die Matratzen sind ausNaturlatex und mit Schafschur­wolle gefüllt. «Dieses Produkt hatbei unserer Gegenüberstellungdie meisten Punkte geholt», fasstTreuthardt zusammen.

Das Hotel selbst ist eine Kom­bination von Design, modernerBergromantik, Genuss, Sport, Er­holung und Wellness. Die 58 Zim­mer und drei Suiten weisen eineFläche von 35 bis 71 Quadratme­tern auf und sind auch für län­gere Aufenthalte konzipiert. Dergrosse Spabereich mit Blick aufden Melchsee und die Berge ver­

fügtmit seinen Bade­ und Erholungszonen übereine Fläche von 900 Quadratmetern. Im Dach­geschoss ist der 150 Quadratmeter grosse Kon­ferenzraum platziert. Der Hotelbetrieb wird er­gänzt durch zwei Restaurants und einer Bar, dieebenfalls in stilvollemDesign gehalten sind.

Die erste Saison haben insgesamt 55 Mit­arbeitende in Angriff genommen, die insge­samt 15 verschiedene Hotelberufe abdecken.Genügend qualifizierte Mitarbeitende war fürdas Direktionspaar eine grosse Herausforde­rung: «Es braucht Anreize, um die Mitarbeiten­den hier auf den Berg zu bringen», weiss RalphTreuthardt. «Wir sind froh, dass wir eine gute

Wie einHotel auf denGast wirkt, entscheidet sich im erstenMoment, wenn er dasHaus betritt.Wie dasHotel demGastin Erinnerung bleibt, hängt von der Qualität seines Schlafes ab. ImBild dasHüsler-Nest in der «Frutt Lodge».

zvg

Trinkreif ?Die Software für mehr Effizienzbei Einkauf, Bestellwesen,Lagerbewirtschaftung

www.fidehotel.ch

MesserscharfeArgumentedie ziehen…

www.brunner-anliker.com

Der Kisag-Bläser verwandelt frische Zutaten in eine luftigeMousse und intensiviert dabei die natürlichen Aromen.Erleben Sie den Unterschied!

Tipp von ÜK-Instruktor-Koch

Daniel Sennrich:

SchaumsauceHollandaiseDiese Sauce eignet sichhervorragend zuSpargeln oder zu Fisch.

Dieses und weitereRezepte finden Sie auf unsererHomepage: www.kisag.ch

Ein Traum von Schaum

Kisag AG • 4512-Bellach • Tel. 032 617 32 60

(Abb. iSi-BläserSystem Kisag)

Jetzt planen und anmelden!

2. SWISS SVG-TROPHYDerWettbewerb für die Spital-,Heim- und Gemeinschaftsgastronomie

Weitere Informationen unter: www.svg-trophy.ch

Co-Sponsoren: Medienpartner:

a n z e i g e

wie der gast liegt, so schläft erdrei hoteliers erzählen, wie siemit baulichen entscheiden und der frage der Bettenlösung umgegangen sind.

fortsetzung seite 12

Zimmer mit Aussicht

Serie«Zimmermit Aussicht»

In loser Folge blickt dieHotellerie etGas-

tronomie Zeitung hinterdie Kulissen von

Beherbergungsbetrie-ben, die ein besonde-res Kriterium erfül-

len, sei es eine spezielleLage, die Bauweise, derUnterhalt, die Erneu-erung, Reinigung oderein aussergewöhnliches

Betriebskonzept.

Page 18: HetG-Hebdo 13/2012

12 luzern, den 25. april 2012lebensart

HetGZ no 13

Unterkunft in unserem Mitarbeiterhaus bie­ten können.» Alleine für diese Unterkunft mit24 Doppel­ und zwei Einzelzimmern sowieeinemZwölf­Bett­Massenlager sindweitere vierMillionen Franken investiert worden. «Beson­ders das Massenlager ist für jene Mitarbeiten­den wichtig, die unten im Tal wohnen und nichtmehr vom Berg kommen, wenn mal die Bahnwegen zu starken Windes nicht mehr hinunter­fahren kann», ergänzt Treuthardt.

Saniertes «San Gian» in St. Moritz

Hans Jürg Buff, Inhaber von fünf Hotels im En­gadin, unterzog sein St. Moritzer Viersterne­haus San Gian für rund zwölf Millionen Fran­ken einem tief greifenden Umbau und eröffneteEnde letzten Jahres sein erneuertes Hotel imOrtsteil Bad nach nur knapp drei Monaten Bau­zeit als Symbiose aus Engadiner Tradition undpostmodernem Geist. Im ganzen Haus sind be­sondere Elemente eingebracht worden. Passend

dazu hat man sich für eine individu­elle Bettenlösung entschieden: «Wirhaben uns für eine Luxusausfüh­rung entschieden», so Hans Jürg Buff.«Unsere Betten sind eigens angefer­tigte Boxspring­Betten in den Grö­ssen 210 mal 100 Zentimeter, alle Ma­tratzen haben einen Latexkern.»

Markant sind nicht nur die Bet­ten, sondern auch die baulichen Be­sonderheiten. Die Aussenhülle des100­Betten­Hauses besteht aus grü­nem Dorferschiefer und verkleidetdie durch Steinwolle und Luft ge­dämmten Wände. Das Oberflächen­material ist strukturiert und soll andie Engadiner Berggipfel erinnern.Die Rahmen der grossen, dreifach

verglasten Fenster bestehen aussen aus Alumi­nium und innen aus Lärchenholz. Die Wärme­dämmung nach aktuellem Stand der Techniksetzt sich im ebenfalls neu gestalteten Flach­dach fort und trägt dazu bei, dass das Hotel denStatuten des Labels «Energiestadt» der Ge­meinde St. Moritz entspricht. Dazu passt auchdie einzige öffentliche Stromtankstelle für Elek­tro­Fahrzeuge in St. Moritz, die sich auf demHotelgelände befindet.

Heimelig­rustikal präsentieren sich die Ho­telzimmer, die unter anderem mit EngadinerArve getäfert sind. Darüber hinaus ist die kom­plette Haustechnik ersetzt und auf den neues­ten Stand gebracht worden. Dank dem EinsatzvonLED­Beleuchtungwird der Stromverbrauchminimal gehalten.

Ein besonderes Augenmerk verdienen dieHotelbäder, die mittels grosser Glaswände indie Wohnbereiche integriert sind. Intimitätgibt es auf Knopfdruck: Im Bruchteil einer Se­kunde verfärben sich die Wände zu blickdich­

ten Milchglasscheiben. Zudem gibt es im Bad­bereich TV­Flachbildschirme. Auch die Hähnesind mit moderner LED­Technologie ausgerüs­tet, die das Wasser je nach Heiss­ oder Kaltstel­lung rot, grün oder blau erscheinen lässt.

Erstes «ibis Styles» in Luzern

Dass es in der Liegenschaft an der LuzernerFriedenstrasse 8 einHotel gibt, ist nichts Neues.Doch seit kurzem zeichnet das vormalige NHHotel als «ibis Styles» vonAccor.Mit demneuenNamen ist zwar keine vollständige Renovationeinhergegangen, sondern eine sanfte Erneue­rung. «Uns standen mit 1,6 Millionen Franken

beschränkte Mittel für ein so grosses Haus zurVerfügung, deshalb haben wir die Geldmittelbewusst für das optische Erscheinungsbild desHotels eingesetzt», sagt General Manager PeterTanner.

Das ist bereits beim Eingang sichtbar: Mo­derne Farben setzen hier Akzente. Für das De­signkonzept hat Accor keinen grossen Aufwandbetreiben müssen. Es ist dasselbe Farbkonzept,das vor zwei Jahren anlässlich der Neulancie­rung derMarke «all seasons» entwickeltwordenist. Unter dem Dach «all seasons» sind seithertraditionelle Dreisternehotels in die Konzernfa­milie aufgenommen und mit dem entwickeltenFarbkonzept aufgefrischt worden. «Wir positi­onieren ‹all seasons› neu als ‹ibis Styles›», führtPeter Tanner aus. Im Rahmen einer Neuorien­tierung der Konzernstrategie würden zukünf­tig drei «Ibis»­Typen entstehen: Die bisherigen«Ibis»­Hotels würden wie bisher als Zweisterne­häuser weitergeführt. Die bisherigen Einstern­hotels Etap würden neu unter «ibis budget» fir­mieren und die «all seasons» als «ibis Styles».

Das Farbkonzept von «ibis Styles» ist auch inden 115 Zimmern angewendet worden mit Ak­zenten an Wänden und der Erneuerung der Bo­denbeläge. Nichts geändert hat man bei den Bet­ten. «Sämtliche Betten sind erst vor etwa dreiJahren gesamthaft erneuert worden, sie sindnoch immer gut im Schuss, und es wäre nichtrichtig gewesen, die Betten vorzeitig auszu­wechseln», führt Peter Tanner aus. Dass seineGäste, die er vor allem aus dem Familienseg­ment ansprechenwill, gut schlafen, davonhat ersich selber überzeugt: «Ich habe darin sehr gutgeschlafen.» ruthmarending

www.fruttlodge.chwww.sangian.ch

www.ibisstyles.com

Eine individuelle Bettenlösung hat dasEngadiner Hotel San Gian realisiert.

I nsgesamt tranken die Weinliebha­ber im Jahr 2011 in der Schweiz 2,74Millionen Hektoliter (hl) in­ und

ausländischen Wein. Das sind 2,3 Pro­zent oder 62.806 hl weniger als im Vor­jahr.Die konsumierteMenge bewegt sichdamit aber im Rahmen der letzten fünfJahre. Deutlich weniger gefragt warenRotweine. Deren Konsum ging um 51.111hl zurück. Die Nachfrage nach Weiss­wein sank um 11.695 hl, wie aus der ver­öffentlichtenWeinstatistik 2011 des Bun­desamts für Landwirtschaft hervorgeht.

Vom Nachfragerückgang war derSchweizer Wein stärker betroffen als derWein aus dem Ausland. Der Gesamtkon­sum von SchweizerWein sank um 48.147hl, zwei Drittel davon entfielen auf Rot­weine. Der Konsum von Rotweinen ausdem Ausland ging ebenfalls um 23.109hl zurück. Steigender Beliebtheit erfreu­ten sich dagegen ausländische Weiss­weine, von denen 8.450 hl mehr konsu­miert wurden. Das Gros davon dürfteauf deutsche Weissweine zurückgehen.Deutschland gehört neben Spanien und

Portugal zu den Ländern, die mehrWeinin die Schweiz liefern konnten als in frü­heren Jahren. Derweil sanken die Im­porte aus Italien, Frankreich und denUSA. Die Weine aus Italien bleiben aberSpitzenreiter in derBeliebtheitsskala derSchweizer Bevölkerung. Auf sie entfallen37 Prozent des Importvolumens. 23 Pro­zent derWeine stammen aus Frankreichund21Prozent aus Spanien. EinBlick aufdie SchweizerWeine zeigt, dass vor allemdie Nachfrage nachWeinen aus den zweigrössten Schweizer Rebbaukantonen zu­rückging. Der Gesamtkonsum von Wei­nen aus dem Wallis und der Waadt sankje um 30.000 hl. Derweil legte der Kon­sum vonWeinen aus den Kantonen Genfund Neuenburg zu. Die Rebbauflächeblieb mit 14.920 Hektaren nahezu gleich(–22 ha). Die am meisten verbreitetenRebsorten sind nach wie vor Pinot Noir,Chasselas undGamay.DiesesTrio büsstejedoch an Fläche ein, während Merlot,Gamaret und Chardonnay an Terraingutmachten.

christiangreder

keystone

zvg

zvg

2011 sank derWeinkonsum in der Schweiz. Das Bundesamt fürLandwirtschaftmacht dafür die Konjunkturlage verantwortlich.

dieschweizerBevölkerungtrinktwenigerweinsowohlweine aus der schweiz als auch aus demausland sanken in der publikumsgunst.

wein

tipp

×

Chardonnay«Les Chipres»2009elixier vom erstenchardonnay-rebbergder schweiz.

Grillette Domaine deCressier ist ein Pionierbe­trieb. Im Jahr 1884 gründetAdrien Ruedin, Spross einerWinzerfamilie, das Gut undunterteilt dieses in Lagenund Parzellenmit sich un­terscheidenden Böden undMikroklimata. SeineNach­kommen pflanzen 1964 dieersten Chardonnay­Rebender Schweiz. Jede Lagewirdseparat gekeltert und aus­gebaut. Im Jahr 1998 über­nimmt Jean­PierreMürsetdie Domäne und erweitertsie auf 20Hektar Rebland.Heute gehört Grillette zurScherer &Bühler AG. Geblie­ben ist die absolute Präzision,mit der im neuenburgischenCressier gearbeitet wird unddie demGut denÜbernah­men «Les horlogers du vin»– die Uhrmacher desWeins –einbrachte.Mit einer Aus­nahmewerden auf Grillettenur 100 Prozent sortenreineLagenweine gekeltert.

Les Chipres ist eine Chardon­nay­Lage. Die Parzelle weisteinenwenig kalkhaltigenAblagerungsboden unter­schiedlicher Struktur auf.Die Rebenwurzeln in dun­kelbraunem, fast steinlosemGrund. Sie profitieren von derSüdexposition der Lage undziehen den vollenNutzen ausder Sonneneinstrahlung.

Chardonnay, eine europäi­sche Edelrebemit internati­onaler Verbreitung, entstandals spontaneKreuzungzwischen Pinot Noir undHeunisch. IhreHeimat istdas Burgund. Ähnlich kalk­haltig sind die Böden auchamJurasüdfuss.

Technische Daten: AnfangOktober gelesen, durchläuftdas Traubengut vor demPressen eine kurzeMai­schenstandzeit. DerMostgärt bei kontrollierter Tem­peratur von 18Grad Celsiusin Barriques aus französi­scher Eiche und reift darinfür weitere 18Monate.

Degustationsnotiz: Frischentkorkt und eingeschenkt,dominiert eine rauchigeHolznote. Diese verflüchtigtsich und derWein duftetnach Akazienblüten, Ana­nas, Grapefruit, Butter undHaselnüssen. Dazu kommenVanillenoten und einHauchFenchel. ImGaumen ist «LesChipres» von samtiger Tex­tur, mit balancierter Säureund kräftigemKörper. DerNachhall ist lang und vomeingangs dominantenHolz­ton bleibt nur ein ganz feinerRahmen. DerWein passt zuFischgerichten, hellemGeflü­gel undGänseleber.

Bezugsquelle:Grillette Domaine de Cres­sier, RueMolondin 2,2088 Cressier/NE; Preispro Flasche 24.00 FrankenzuzüglichMwSt. (gab)

www.grillette.ch

Im Luzerner «ibis Styles» sinddie Betten geblieben, dafür istdie Kulisse farbig geworden.

Licht beeinflusst denGeschmackDie Beleuchtung in einem Raum beein­flusst auch den Geschmack eines Wei­nes: So schmeckt der Rebensaft beirotem und blauem Licht besser als beigrünem oder weissem. Das haben Wis­senschaftler des Psychologischen Insti­tuts der Johannes­Gutenberg­Univer­sität Mainz herausgefunden. Rund 500Versuchsteilnehmer sollten ausserdemangeben, wie viel Geld sie für einen be­stimmten Wein ausgeben würden. Er­gebnis: Für die gleiche Flasche Ries­lingwollten dieTestpersonenbei rotemLicht mehr bezahlen als bei grünem.«Bisher war schon bekannt, dass dieFarbe eines Getränks den Geschmackbeeinflusst», erklärte WissenschaftlerDaniel Oberfeld und fügte hinzu: «Wirwollten nun wissen, ob es auch eineRolle spielt, welche Beleuchtung zumBeispiel in einemRestaurant herrscht.»Die Studie ergab unter anderem, dassder Testwein unter rotem Licht unge­fähr 1,5­mal süsser schmeckte als unterweissemoder grünemLicht. (chg)

Karton auch fürhochwertigenWeinFür viele Liebhaber ist es undenkbar,Wein aus einem Pappkarton zu zapfen.Doch die Bag­in­Box­Weine liegen imTrend und sind vor allem in Skandina­vien und Grossbritannien gefragt. Inder Schweiz bieten einigeKellereien dieWeine aus dem Karton an. Auch hoch­wertigeTropfenwerden inzwischen aufdiese Weise verpackt. Bei den Bag­in­Box­Weinen ist das Prinzip des Wein­schlauchs weiterentwickelt worden.DerWeinwird aus einemBeutel gezapft,der in einen Karton eingebettet ist. DieVorteile liegen auf derHand: Die Box istsehr leicht, Platz sparend, gut stapelbarund dadurch einfach zu transportieren.Der Wein ist, unter Vakuum abgefüllt,im Folienbeutel vor Licht und Sauer­stoff geschützt. Und wenn der Kartonstört, am Tisch kann der Wein in einerKaraffe serviert werden. (chg)

Page 19: HetG-Hebdo 13/2012

13lebensartluzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

Konsum: Platz zweifür BrasilienBrasilien ist der grösste Kaffeeprodu­zent derWelt. Dass die Brasilianer aberauch punkto Kaffeekonsum eine Spit­zenplatzierung innehaben, dürfte fürviele eine Überraschung sein. Denn dieBrasilianer haben in den letzten Mona­ten aufgeholt und befinden sich beimKaffeekonsumneu auf Platz zwei.

In Brasilien konsumieren 95 Pro­zent aller Leute Kaffee, dies ergibteinen Durchschnittsverbrauch proJahr von rund 5,8 kg Kaffee. Im Ver­gleich mit anderen Kaffee produzieren­den Ländern ist dies sehr hoch. So wirdzum Beispiel in Mexiko nur gerade 2,2kg Kaffee pro Person getrunken. Ex­perten rechnen übrigens damit, dassdie Menschen in Brasilien, die im Mo­ment 19 Millionen Sack konsumieren,was rund 1,1 Millionen kg Kaffee ent­spricht, schon bald die 20­Millionen­Sack­Marke knacken werden. Denn derKaffeekonsum steigt jährlich um rundfünf Prozent. (ekn)

Kaffeekonsum trotzFinanzkrise stabilWer glaubt, dasswegen der Finanz­ undWirtschaftskrise weniger Kaffee ge­trunken wurde, täuscht sich. Der Exe­cutive Direktor der InternationalenCoffee Organization (ICO) RobérioOliveira Silva bestätigte in einer Mittei­lung, dass im Jahr 2010 135 MillionenSack Kaffee konsumiert wurden (Sackzu 60 kg). Das ist ein Plus von 2,4 Pro­zent. Alleine Europa konsumierte 40Millionen Sack, was einem Plus von 2,9Prozent entspricht. Für das Jahr 2011liegen die definitiven Zahlen übrigensnoch nicht vor. Gemäss internen Schät­zungen der ICO soll der Kaffeekonsumallerdings stabil geblieben sein. (ekn)

MERCI

a n z e i g e

WasÄrzte zumKaffeekonsum sagenkaffee ist ungesund, das hörtman immerwieder. doch stimmt das wirklich?wir haben einigestudien analysiert und sagen, was wir zukaffee undgesundheit herausgefunden haben.

W er im Internet auf der SuchmaschineGoogle die Frage «Wie gesund istKaffee?»

eingibt, erhält rund 6,4 Millionen Treffer dazu.Eine Zahl, die verdeutlicht, wie viele unter­schiedliche Meinungen, aber auch Halbwahr­heiten und Gerüchte es rund um das ThemaKaffee und Gesundheit gibt. So stehen diesbe­züglich unter anderem immer wieder folgendeFragen zur Diskussion: Kann man durch Kaf­fee Sodbrennen bekommen? Fördert Kaffee dieEntstehung von Magengeschwüren? Hilft Kaf­fee gegen Kopfschmerzen? Oder auch, erhöhtKaffee das Risiko einesHerzinfarktes?

Es gibt Studien, die während24 Jahren an über 80.000 Personendurchgeführt wurdenEin Blick in das Ärzte­Merkblatt des Deut­schen Grünen Kreuzes, das die älteste gemein­nützige Vereinigung zur Förderung der ge­sundheitlichen Vorsorge in Deutschland ist,gibt Aufschluss darüber, was man glauben darfund was ins Reich der Märchen gehört. ZumThema Kaffee und Herz­Kreislauf­Erkrankun­gen gibt es diverse Studien. Leider ergeben dieResultate aber kein absolut eindeutiges Bild. So

zeigen eine Reihe von Untersuchungen, dassbestimmte biologische Merkmale bei Kaffee­konsum ansteigen. Zum Beispiel der Choleste­rinspiegel, der Blutdruck, die Insulinresistenzund die Plasma­Homocystein­Konzentration(Homocystein ist eine natürlich vorkommendeAminosäure). Andererseits zeigen weitere Stu­dien, dass die Risiken einer koronaren Herzer­krankung (Verengung von Herzkranzgefässen)trotz Kaffeekonsums nicht weiter zunehmen.Subgruppenanalysen belegen sogar eine ge­ringere Erkrankungshäufigkeit bei modera­tem Kaffeekonsum von drei bis vier Tassentäglich. Die Erkrankungshäufigkeit nahm beiFrauen um 18 Prozent und bei Männern um 13Prozent ab. Eine weitere Studie, die an 1.354Personen über einen Zeitraum von 10 Jahrendurchgeführt wurde, konnte gar einen hochsig­nifikanten Schutzeffekt von Kaffee nachweisen.So waren die Herz­Kreislauf­Erkrankungen derKaffeetrinker gegenüber den Nichttrinkern um43 Prozent geringer. Die positiven Kaffeeeffektewurden von den Autoren insbesondere auf denKoffeingehalt des Kaffees zurückgeführt, dennfür entkoffeinierten Kaffee konnte kein Schutz­effekt nachgewiesenwerden. Eine der grösserenStudien ist die GISSI­Studie (Gruppo Italiano

per le Studio della Sopravivenza). Sie unter­suchte 3,5 Jahre lang an 11.000 Patienten denEffekt des Kaffeekonsums. Es konnte kein Ein­fluss auf Herzinfarkt oder Schlaganfall festge­stellt werden.

Kaffee enthält eine Vielzahlpharmakologisch aktiver Substanzen

Der positive Effekt und der damit verbundeneSchutzeffekt von Kaffee lässt sich möglicher­weise dadurch erklären, dass er einen antient­zündlichenEffekt hervorruft. Bei Frauenwarendie Entzündungsmarker jedenfalls deutlichvermindert. Zudem kommen die Forscher zumSchluss, dass zwischen kurzfristigen und lang­fristigen Effekten beim Kaffeekonsum unter­schieden werden muss. Kurzfristig kann zwareine Mangeldurchblutung des Herzmuskels ent­stehen, langfristig konnte aber kein negativerAspekt nachgewiesen werden. Gemäss dieserStudie gilt ein Kaffeekonsum von vier bis sechsTassen pro Tag als absolut unbedenklich.

Die zu Beginn des Artikels gestellten Fra­gen können wie folgt beantwortet werden: Ma­genbrennen und Magengeschwüre könnendurch Kaffee, der im traditionellen Röstver­fahren hergestellt wird, nicht auftreten, weildurch die schonende Langsamgarung die Chlo­rogensäuren abgebaut worden sind. Es lohntsich also, auf die Röstweise des Kaffees zu ach­ten. Zudem kann Kaffee bei Kopfschmerzentatsächlich helfen, zumindest dann, wenn derSchmerz durch eine Gefässerweiterung abge­baut werden kann. Dass Kaffee bei Herz­Kreis­lauf­Erkrankungen positive Auswirkungen hat,wissen wir nun dank all der Studien auch. Undwie Kaffee bei Diabetes 2 wirkt, werden wir inder nächsten Folge analysieren.

ernst knuchel

istock

Ausmedizinischer Sichtmacht regelmässiger Kaffeekonsumnicht süchtig.Denn das typische Suchtverhalten ist nicht gegeben.

Redakteur Ernst Knuchel schreibtin einer alle zweiWochen erscheinen­den Serie über dieWelt des Kaffees.Er absolvierte dasNachdiplomstudium«The Science and Art of Coffee»an der ZürcherHochschule fürAngewandteWissenschaften inWädenswil. Zudem ist er Geschäfts­führer des Startup­UnternehmensFreshcoffee.

11

istoc

k

Page 20: HetG-Hebdo 13/2012

14 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

lebensart

a n z e i g e

D ie Schweiz ist zu Recht stolz auf ihr Bil­dungssystem: Zwei Drittel der Jugend­lichen absolvieren eine Berufslehre.

Das System ist von hoher Durchlässigkeit ge­prägt. Praktisch begabte Jugendliche, die übereine zweijährige berufliche Grundbildung alsKüchen­, Restaurations­ oder Hotellerieange­stellte oder als Hauswirtschaftspraktikerinmiteidgenössischem Berufsattest EBA einsteigen,können bei entsprechender Leistung eine drei­oder vierjährige Lehre EFZweiterführen.

Doch Junior­Fachkräfte für das Gastgewerbewerden rar. Szenarien des Bundesamts für Sta­tistik machen deutlich, dass die Zahl der Er­werbstätigen ab 2020 rückläufig sein wird. ImBericht «Fachkräfte für die Schweiz» listet dasEidgenössische Volkswirtschaftsdepartementeine Reihe von Massnahmen auf, mit denendie Fachkräftesituation in der Schweiz über ar­beitsmarktliche und bildungspolitische Mass­nahmen wirkungsvoll verbessert werden kann.Unter anderem sollen nichterwerbstätige Ju­

gendliche für eine Ausbildung undnach der Grundbildung erwerbs­lose Jugendliche für eine Erwerbs­tätigkeit gewonnenwerden.

Rekrutierung und Selektionvon geeigneten Bewerbern

Exakt an diesen Übergängen –nämlich von der Volksschule indie Lehre und von der absolvier­ten beruflichen Grundbildung insErwerbsleben – sind die Lehrbe­triebsverbünde (LBV) von Netz­werk EBA seit Jahren aktiv. EinLBV entlastet Unternehmen in derAusbildung organisatorisch undadministrativ und ermöglicht spe­zialisierten Betrieben auch, ledig­lich einen Teilbereich anzubieten.Er rekrutiert und selektiert geeig­nete Bewerberinnen und Bewer­ber, übernimmt die Ausbildungs­administration und koordiniert dieschulische Ausbildung. In einemLBV werden Lernende individuellgefördert und fachkundig begleitet.Sie können Nachhilfe in Anspruchnehmen. In Problemsituationenwird unbürokratisch vermittelt.Ein LBV­Partnerbetrieb kann sichso vollumfänglich auf die prakti­sche Ausbildung konzentrieren.

Die Schweizer Bank Credit Suissekonnte als Partner gewonnen werden

Seit 2001 konnten die im Netzwerk EBA ver­einten Lehrbetriebsverbünde Lehrverträgemit 282 Partnerbetrieben unterzeichnen. 97Prozent der Lernenden haben ihre Abschluss­prüfung erfolgreich bestanden, über 8 Prozentdavon mit Auszeichnung. Von den EBA­Absol­venten können jährlich rund 20 Prozent in eineEFZ­Ausbildung übertreten.

Netzwerk EBA ist ein Partnerprojekt derCredit Suisse im Rahmen der Initiative «Ge­meinsam gegen die Jugendarbeitslosigkeit».Noch bis 2013 werden EBA­Lehrabgängerinnenund ­Lehrabgänger speziell gefördert, damit sieeine Anschlussstelle oder eine EFZ­Lehrstellefinden.Davon profitieren auchBetriebe, die sichbei der Personalrekrutierung an einen Lehrbe­triebsverbund wenden. Sie können auf praxis­erprobte, produktive und loyale Mitarbeitendezählen.

christiangreder

InterviewKarinWinet, Berufs-bildnerin Leiterin Gastronomie,Alterszentrum imKehl, Baden

HetGZ: Als Leiterin Gastronomiein einemAlterszentrum sind Siesicher viel beschäftigt.Warumhaben Sie sich trotzdemZeit ge­nommen, sich persönlich für dieseKampagne einzusetzen?KarinWinet:Dass wir imBereichder Gastronomie ausbilden ist neu.Insofern ist es eine gute Gelegen­heit,Werbung für unser Engage­ment zumachen.Mir ist aber auchwichtig, dass die Berufe im Serviceaufgewertet werden. Auf einer gu­tenGrundbildung baut der spätereErfolg auf. Davon profitiert der Be­trieb genausowie die Angestellten.

HetGZ: Was bedeutet es für Sie,jungeMenschen, insbesondere sol­chemit praktischen Fähigkeiten,auszubilden?Winet: Es ist einfach schön zusehen, wie sich die Jungen ent­wickeln, wenn sie gefordert undgefördert werden, wenn ihnen der«Knopf» aufgeht. Zudem erinnereichmich anmeine eigenen Lehr­jahre:Waswar gut, was weniger,was davonwill ichweitergeben?

HetGZ: Haben Sie Lehrabgänger/­innenmit Berufsattest weiter in ihremBetriebbeschäftigt oder planen Sie, dies zu tun?Winet:Noch fehlenmir die Erfahrungen. Aberwir werden es uns gut überlegen, insbesondereweil wir den BereichGastronomie imAlters­zentrum– der viele Jahre leider vernachlässigtwurde – in den nächsten Jahren in eine span­nende neue Richtung entwickelnwerden.Wirwerden entsprechendes Fachpersonal sicherbrauchen.

HetGZ: UmLernende auszubilden, arbeiten Siemit einemLehrbetriebsverbund zusammen.Warum?Winet:Wir haben uns ganz kurzfristig ent­schlossen, eine Lehrstelle anzubieten. Da hatuns der Lehrbetriebsverbund viele organisato­rische Arbeiten abgenommen.Mir gefällt aberauch, dass die Lernenden vor allem in schuli­schen Angelegenheiten gut betreut werden unddie persönliche Entwicklung gefördert wird.Unsere Lernende hat in kurzer Zeit viel Selbst­vertrauen gefunden.

lehrbetriebsverbündefürs gastgewerbe

netzwerk eba/lorenz cugini

netzwerk eBa versteht sich als partner des gastgewerbes.die ausbildungsverantwortung wird geteilt, die Betriebe entlastet.

kontaktlehrbe-

triebsver-bünde

lernwerk.ch

overall.ch

fribap.ch

bildungsnetzzug.ch

chance.ch

berufslehrverbund.ch

Anyi (23), Küchenangestellte EBA in Ausbildung, undMichelLoretan, Berufsbildner undKoch.

D ie Bündner wollen als Erstein der Schweiz eine flächen­

deckende Tourismusabgabe fürUnternehmen aus allen Wirt­schaftszweigen und für die Zweit­wohnungsbesitzer einführen. DerGrosse Rat hat das Gesetzmit 70 zu37 Stimmen und gegen den Willenvon FDP und der SVP verabschie­det. Das Tourismusgesetz soll rund120 Gemeindegesetze ersetzen unddie Finanzierung von Tourismusorganisatio­nen vereinfachen. Gerechnet wird mit Einnah­men von 61,5MillionenFranken – 3,5Millionenmehr als heute. Die Höhe der Abgaben ist abge­stuft nachRegionen undBranchen. Ammeistenbezahlen Immobilienunternehmen, Bergbah­nen und Beherbergungsbetriebe, am wenigs­ten Landwirtschaft und Industrie. Zudem lie­gen die Abgabesätze in touristischen Zentren

höher als in Gemeinden mit wenigFremdenverkehr. Sollte die kanto­nale Tourismusabgabe an der Urnescheitern, wäre es nicht das ersteMal in der Schweiz. Die Urner Re­gierung nimmt nun einen zweitenAnlauf, umdie Tourismusförderungzu professionalisieren. Sie hat einneues Tourismusgesetz präsentiert.Eine kantonale Förderungsabgabeist darin allerdings nicht mehr vor­

gesehen. Der Fokus liegt nun auf der Stärkungder Strukturen. Uri soll in die touristischen Re­gionenUnterland undUrserental aufgeteilt wer­den. Jedes Gebiet soll eine eigene Tourismusor­ganisation erhalten. Der Kanton finanziert dieOrganisationen mit 750.000 Franken im Jahr,die Gemeinden mit 500.000 Franken. Die Gel­der sollen aber nur fliessen, wenn sich die Tou­rismusbranche finanziell beteiligt. (chg)

Tourismusreformen in denKantonenGraubünden undUri

dieurner wollen den fremdenverkehr in zwei tourismusregionen bündeln.in graubünden hatman eine kantonale tourismusfinanzierung beschlossen.

swissimages

GLUTENFREI

MARS Schweiz AG, Foodservice, CH-6302 Zug,Infoline 0848 000 381, www.mars-foodservice.com

Was Geniesserherzenhöher schlagen lässt.

Uncle Ben’s Spitzen-Langkorn-Reis®

Page 21: HetG-Hebdo 13/2012

15luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

beratung

ZuBeginn eines Arbeitsverhältnissesmüssensich derMitarbeiter oder dieMitarbeiterinund der Chef erst einmal richtig kennen lernen.Während einer bestimmten Zeit prüfen sie,ob der Vertrag den Erwartungen der beidenParteien entspricht.Während der Probezeitkann der Chef ebenfalls prüfen, ob sich derMitarbeitendewirklich für die Aufgabe eignetund sich amArbeitsplatz bewährt. Deshalbsieht das Gesetz vor, dass das Arbeitsverhältnisbei Abschluss eines Arbeitsvertragesmit einerProbezeit beginnt.Während dieser Zeit könnensich die Parteien rasch voneinander lösen.

Wie ist die Probezeit eigentlich gesetzlichgeregelt?Die Probezeit ist in Artikel 335b des Obligati­onenrechts (OR) geregelt.Wurde imArbeits­vertrag nichts anderes vereinbart, so gilt derersteMonat als Probezeit.Während dieser Zeitkann der Vertrag von beiden Seitenmit einerKündigungsfrist von nur sieben Tagen aufgelöstwerden. Der Artikel 335b sieht auch vor, dassdurch schriftliche Abrede, Normalarbeitsver­trag oder Gesamtarbeitsvertrag abweichendeVereinbarungen getroffenwerden können.

Welche Probezeit sieht der Landes-Gesamtarbeitsvertrag (L-GAV) imGastge-werbe vor?ImL­GAV des Gastgewerbes Artikel 5 ist eineProbezeit von 14 Tagenmit einer Kündigungs­frist von drei Tagen vereinbart.

Wie sieht es im Bäckergewerbe aus?Für das schweizerische Bäcker­, Konditoren­undConfiseurgewerbe ist gemäss GAVArtikel 9eine Probezeit von einemMonatmit einer Kün­digungsfrist von sieben Tagen vereinbart.

Bis wannmuss die Kündigung erfolgen?DieKündigung ist bis zum letzten Tag derProbezeitmöglich. Sie gilt allerdings nur dann,wenn der Arbeitnehmer oder der Arbeitgeberdas Kündigungsschreiben nochwährend derProbezeit erhalten hat. EinemündlicheKün­digung ist auch am letzten Tag der Probezeitgültig, dennoch empfehlenwir aus Beweisgrün­den, die Kündigung schriftlich zuzustellen oderpersönlich gegen Bestätigung abzugeben.

Darf der Chef auch kündigen, wenn derMitarbeiter krankwird?

Ja, während der Probezeit darf der Chef auchkündigen, wenn dieMitarbeiterin oderderMitarbeiter wegenKrankheit, Unfall,Militärdienst oder Schwangerschaft nichtarbeiten kann. Nach der Probezeit darf dasArbeitsverhältnis während dieser Sperrzeitennichtmehr gekündigt werden, die Kündigungwäre nichtig.

Wie lange darf die Probezeit maximaldauern?WeilMitarbeitendewährend dieser Zeitschlecht geschützt sind, erlaubt das Gesetz einemaximale Probezeit von dreiMonaten. DurchEinzel­ oder Gesamtarbeitsvertrag darf einekürzere, nicht aber eine längere Frist verein­bart werden. Die Probezeit darf schriftlich undin gegenseitigemEinverständnis verlängertwerden, wenn sie einen oder zweiMonategedauert hat. Gesamthaft darf sie jedoch nichtlänger als dreiMonate dauern.Wird die Probe­zeit über diese dreiMonate hinaus verlängert,so gilt ab dem vierten Anstellungsmonat nichtmehr die siebentägige, sondern automatisch diegesetzlicheKündigungsfrist von einemMonat.Wird nun einMitarbeiter während der Probe­

zeit durchKrankheit oder Unfall arbeitsunfä­hig odermuss er in denMilitärdienst einrücken,so verlängert sich die Probezeit umdie Anzahlder ausgefallenen Arbeitstage. In diesen Aus­nahmefällen kann die Probezeit also über dreiMonate dauern.

Ist esmöglich, einemMitarbeiter zukündigen undmit ihm im gleichen Betriebeine zweite Probezeit zu vereinbaren?Ja, aber nur unter folgenden Bedingungen: Fallsein Arbeitsvertrag während der Probezeit auf­gelöst und derMitarbeiter an der gleichen Stellemit einemneuenVertrag angestellt wird, darfdie Probezeit aus beiden Verträgen zusammennichtmehr als dreiMonate betragen. Falls derMitarbeitende im gleichen Betrieb eine neueFunktion übernimmt, darf der Chef eine neueProbezeit aufmaximal dreiMonate festsetzen.

mario gsell

Mitglieder der Hotel & Gastro Unionkönnen sich bei rechtlichen Fragen rundum die Arbeit gratis an den Rechtsdienstder Union wenden. Tel. 041 422 18 18

H o t e l & g a s t r ou n i o n

darf dieprobezeit ein jahr dauern?Bei einer neueinstellung wird in der regel eine probezeit vereinbart.rechtsberater francisco Beja sagt, was es dabei alles zu beachten gilt.

Wir bringen Lebensmittel dorthin, wo sie fehlen.In der Schweiz werden pro Jahr 250 Millionen Kilogramm einwandfreie, aber nicht mehr verkäuflicheLebensmittel vernichtet. Als führende Schweizer Lebensmittelhilfe sammeln und verteilen wir dieseNahrungsmittel kontrolliert an nachweislich armutsbetroffene Menschen:professionell, effizient und sozial.

Sie können uns dabei helfen:PC-Konto 87-755887-0

www.tischlein.ch

a n z e i g e

Page 22: HetG-Hebdo 13/2012

16 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

hotel & gastro union

V i T a

JeaninePagnussatauf Tournee/circusMontiKöchin

Ich hatte in der regionalen Zeitungdie Anzeige gesehen, dass der CircusMonti eineKöchin suchte. Da esmiran der bisherigen Stelle nichtmehrgefiel, meldete ichmich.Mitte Januarwurdenwir uns einig,Mitte Februar –beim Saisonstart – habe ich begonnen.AnfangMärz ist esmit der Premiere sorichtig losgegangen. Nach zweiMona­ten kann ich sagen, dass es etwas ande­res ist, in einemRestaurant zu kochenals für dieMitarbeitenden eines Zirkus.Wir sind zu zweit und kochen für 35Leute in zwei Schichten und zwarMor­gen­,Mittag­ und Abendessen sowieZnüni und Zvieri. Unsere Gäste sindvorwiegend Schweizer. Diemarokka­nischenMitarbeitenden kochen selber,weil sie eine andere Küche gewohntsind. Anspruchsvoll ist weniger das Ko­chen selber, sondern die Koordinationvon Arbeiten undEinkäufen. So kaufenwir das Fleisch für zweiWochen ein,weil es sonst zu kompliziert wäre, dasGemüse abermeist vor Ort. Es gilt,schon beimMenüplan zu überlegen,was wann passiert in Sachen Auf­ undAbbau sowie Transport des Zirkus.Nicht nur, dass wir beispielsweise nachdemAufbau Pasta für dieMitarbei­tenden kochen, und da kann es sehrwohlMitternacht odermorgens 2Uhrwerden, sondernweil wir auch aktivmithelfen beimTransportieren. ImApril im Schnitt alle drei Tage. Die län­gerenGastspiele folgen in der zweitenSaisonhälfte.Wir Köchinnen helfenbeimAbbau des Buffetzeltes und sindbeimAufbau imTeam, welches für dieInfrastruktur derWasserleitungenzuständig ist. Auch sonst arbeitenwirnicht nur in der Küche, sondern drehenin der Vorstellungspause Zuckerwatte,weisen den Zuschauern die Plätze zuund bieten Souvenirs an. Das alles hatAuswirkungen auf die Kochorganisa­tion. Es ist tatsächlich ein Siebentage­jobmit zwei freienHalbtagen proWoche. Ferien habenwir amEndeder Saison. Ob ich eineweitere Saisonanhängenwerde, weiss ich jetzt nochnicht. Es gefällt mir zwar ausgezeich­net und der Alltag ist sehr abwechs­lungsreich, aber ichwill zuerst schauen,wie es ist, wennwirHochbetrieb haben.Dennoch tendiere ich zu einer weiterenSaison. DiemeistenMitarbeitendenwohnen im eigenenWohnwagen. Ichbin in einemMannschaftswagen, wowir zu fünft sind. Jede Person hat einZimmer von fünf Quadratmetern zurVerfügung. Dasmachtmir nichts aus;es ist einfach etwas anderes, wennmanunter die Dusche oder aufsWCwill –die sind in anderenWagen unterge­bracht. VomKochen her sindwir rechtfrei. Fünfmal Fleisch proWoche istvorgegeben. Fix ist, dass wir Biofleischeinkaufen und uns beimGemüse saiso­nal ausrichten.Wir wissen schon, wasdie Leutemögen (Kartoffelstock) undwenigermögen (Polenta). Technischausgerüstet sindwir recht gut, es hatalles, was es braucht.Wir sind eineMischung aus GemeinschaftskücheundHaushalt.

unseremitglieder im profil

E s gibt viele Gründe, aus dem Beruf ausge­stiegen zu sein: Mutterfreuden, Auslands­

aufenthalt, Branchenwechsel und manchesmehr. Während Aufhören relativ einfach ist, er­weist sich eine Rückkehr meist als schwieriger,je nachTätigkeit in der Zwischenzeit, nachAlteroder Dauer der Pause. Das ist nicht etwa einetheoretische Allgemeinaussage, sondern be­ruht auf praktischen Erfahrungen. «Ich wurdeimmer wieder angesprochen von ehemaligenWiedereinsteigerinnen, welche diesen Weg alsmühselig und schwierig empfan­den», berichtet Elvira Schwegler,Geschäftsführerin des Berufsver­bands Hotellerie­Hauswirtschaft.Das bewog sie, das Thema aufzu­greifen. Sie fand in der Arbeitge­berorganisation der Heime undSpitäler, Curaviva, eine Partnerin,die an diesem Thema ebenfallsinteressiert war. «Viele Wieder­einsteigerinnen aus der BrancheGastronomie und Hauswirt­schaft bewerben sich für einenNeustart in einem Heim oder Spi­tal», sagt Schwegler. Damit istauch schon gesagt, dass es wohlin erster Linie Frauen sind, wel­che wieder einsteigen wollen unddass sie oft Heime und Spitälerwählen, auch weil sie von kurzen Arbeitswe­gen und vom schrittweisen prozentualen Ein­stieg profitieren könnten. Die Arbeitgeberorga­nisation ihrerseits sei interessiert, weil es sichmeist um sehr motivierte und gute Arbeitneh­merinnen handle, welche einiges Know­howmitbrächten. So weit zur Motivation der bei­

den VerbändeHotel &Gastro Union sowie Cura­viva, einenKurs fürWiedereinsteigerinnen undWiedereinsteiger anzubieten. Doch damit istes noch nicht getan. Als grösstes und auch auf­wändigstes Problem erweist es sich, an die Ziel­gruppe heranzukommen. Wie kann man jenePersonen ansprechen, die sich gerade jetzt einenWiedereinstieg überlegen? Hier setzt man aufeine breite Streuung der Flyer, welche für die­sen Kurs gedruckt worden sind. «Wir haben dieregionalen Arbeitsvermittlungsstellen (RAV)

angeschrieben, auch die Berufsin­formationszentren (BIZ) und dieFrauenorganisationen», berich­tet Elvira Schwegler. Zudem werdeder Kurs in den Publikationen derVerbände ausgeschrieben. Geradeauf diesemWeg erhofft sie sich eineMund­propaganda, wenn beispiels­weise der Gatte in der Hotel & Gas­tro Union Mitglied ist und seineFrauwieder einsteigenmöchte.

Mit dem zweitägigen Kurs(siehe Infos im Kasten) möchtendie Verbände den ersten Schritt fürden Wiedereinstieg unterstützen.«Es geht darum, die Interessier­ten richtig einzuspuren», erklärtSchwegler. Das heisst, die Bewer­bungsunterlagen nach dem neues­

ten Stand zu erstellen, Bewerbungsgesprächezu üben, die Online­Stellenbörse vorzustel­len und Mut zu machen und Selbstbewusstseinaufzubauen. Wichtig sei aber auch aufzuzei­gen, dass man sich auch im Familienleben oderim Ausland Kompetenzen aneignen konnte, diefür das Berufsleben wichtig sind. «Wenn eine

Frau eine Zeit lang in Spanien lebte und heutedie spanische Sprache sehr gut kann, so könntedies in einem Spital beispielsweise eine wich­tige Kompetenz sein», nennt Schwegler ein Bei­spiel. Auch sei die Erfahrung mit eigenen Kin­dern möglicherweise gut brauchbar oder wennjemand einen älteren Familienangehörigen be­treut hat. «Wir können den Interessierten Tippsgeben, wo sie sich bewerben sollen und welcheWeiterbildung für einen erfolgreichen Start gutwäre.»

Ebenfalls vorgesehen sind der Umgang mitberuflichen Alltagssituationen, der am AnfangeinesWiedereinstiegs wichtig ist, sowie verbaleund nonverbale Ausdrucksformen. «Wir wollenauf die Leute individuell eingehen, können abernicht gerade einen Karriereplan für jeden Berufanbieten», erklärt die Geschäftsführerin, umkeine falschen Erwartungen zu wecken. «Wirwollen den Interessierten in erster Linie einenoptimalen Start ermöglichen.»

kurs«ein gelungenerneustart insberufsleben»

Datum/ZeitMontag, 18. und Dienstag, 19. Juni 2012

jeweils von 9 bis 17 Uhr

OrtCuraviva, Luzern

KostenCHF 480.—Mitglieder mit BR

CHF 500.—MitgliederCHF 610.– Nichtmitglieder

AnmeldungCuravivaWeiterbildungTel. 041 419 01 72 oder

[email protected]

Anmeldeschluss25. Mai 2012

istock

Der Kurs «Ein gelungener Neustart ins Berufsleben» richtet sich an Wiedereinsteigerinnen inGastronomie undHauswirtschaft.

zweitägigerkurs für dasberuflichecomebackder Berufsverbandhotellerie-hauswirtschaft derhotel &gastrounionund die curaviva bieten einenkurs an für den optimalenwiedereinstieg insBerufsleben. dieser findet im juni 2012 statt.

a n z e i g e

D ieDie ne ue S t i f t u ng mo l e c u i s i n e .c h –Ve r s t e he n und Anwe nde n de r Wis s e ns cha f t i n de r Küche

molecuisine.ch bie te t einen berufsbeglei tenden Lehrgang der Wissenschaf t in der Küche in 3 Modulen.Entwicke ln Sie Ihr Können unter modernsten Aspekten und wissenschaf t l ichen Erkenntnissen weiter.

Mitglieder der Hotel & Gastro Union erhalten CHF 500.– Rabatt auf die Kurskosten.

Weitere Detai ls unter:www.molecuisine.ch

[email protected]. 0041 71 877 29 52

Ini t ia toren:

Elvira Schwegler,GeschäftsführerinBerufsverband

Hotellerie-Hauswirtschaft

Page 23: HetG-Hebdo 13/2012

17

HetGZ no 13

luzern, den 25. april 2012 hotel & gastro union

Regionen

• region ostschweiz •

NetzwerkKöcheBesuch im kantonalen Laboratorium

Thurgau in Frauenfeld

Datum: Montag, 21.Maiab 14.00Uhr

Ort: Kantonales Laboratorium, Span­nerstrasse 20, 8510 Frauenfeld

Inhalt: Normalerweise kontrolliertdas Lebensmittelinspektoratunsere Betriebe. Nun laden unsder Kantonschemiker TG unddas Inspektorat zu sich an ihrenArbeitsplatz in Frauenfeld ein.BeimBesuch des kantonalenLebensmittelinspektoratserfahren Sie, welche gesetzli­chen Aufgaben das kantonaleLaboratorium zu erfüllen hat.Zusätzlich besichtigenwir dasLabor. Die Lebensmittelinspek­toren verraten, was Sie imAlltagbeachten sollten undwie Sie sichden Umgangmit den gesetzli­chen Vorschriften erleichternkönnen. Anschliessend findetein kollegialer Austausch übereigene Erfahrungen zumThema«Hygiene imArbeitsalltag» statt.Eine Chance für alle betriebli­chenHygieneverantwortlichen,einen Blick hinter die Kulissenzuwerfen.

Kosten: Für alle Teilnehmer kostenlos.Die Teilnehmerzahl ist be­schränkt. Anmeldungenwerdennach Eingang berücksichtigt.

Anmeldung: Josef Haldnerostschweiz@

hotelgastrounion.ch

• region bern •

NetzwerkRestaurationRaumgestaltung

Datum: Dienstag, 8.Mai13.30 bis 18.00Uhr

Ort: Wirtschaft zur TraubeBernstrasse 383037Herrenschwandenwww.wirtschaftzurtraube.ch

Inhalt: > Raumgestaltungmit und ohneBlumen>Dekorationselemente sinnvollund zweckmässig einsetzen> vorgängig gesandte Fragenkönnen ins Tagesprogrammaufgenommenwerden> Vortrag, Einzel­ undGruppenarbeiten

Referent: Werner Badetscher,eidg. dipl. Floristwww.creafloristique.ch

Kosten: CHF40.–MitgliederCHF 50.–NichtmitgliederDieHotel &GastroUnion über­nimmt 50%der Originalkosten.

Anmeldung: BeatriceHeri­Karo076 413 77 81restauration­bern@

hotelgastrounion.ch

• region zentralschweiz •

Netzwerk SBKPVWhisky-Tastingmit Nachtessen

Datum: Samstag, 19.Maiab 17.00Uhr

Ort: EinsiedelnProgramm: Um17.00Uhr startenwir in den

Abendmit einem facettenrei­chenWhisky­Tasting bei «AnneMcKenzie’s» – Finest ScottishWhisky – in der Kronen­strasse 3 in Einsiedeln.Wirdegustieren eine Auswahl anvier bis fünfWhiskys, zuwelcherkleine, feineHäppchen serviertwerden. Anne spricht über dieHerstellung sowie die Ge­schmacksnoten einesWhiskys.Zudem erzählt sie spannendeGeschichten und Legenden zuDestillerien undHerstellern.Bei einem gemeinsamenAbend­essen imRestaurantWalhalla inEinsiedeln lassenwir den Abendausklingen.

Kosten: gratisReferentin: AnneMcKenzie’s –

Finest ScottishWhiskywww.annes­whiskyshop.ch

Anmeldung: Peter Schnyder079 638 76 [email protected]

Liebes Mitglied

Sie können stolz auf sich sein!

Dank Ihnen werden die Interessen der Angestel l ten im Schweizer Gastgewerbe und der

Bäcker-Konditor-Confiseur- Branche ernst genommen. Mit Ihrer Mitgliedschaf t unterstützen Sie die

Hotel & Gastro Union dabei, sich für Ihre Interessen einzusetzen.

Machen Sie doch auch eine Kollegin oder einen Kollegen zum stolzen Berufsmenschen.

Für jedes neue Mitglied, welches Sie werben, erhalten Sie CHF 100.–Werben Sie ein Mitglied online unter www.hotelgastrounion.ch oder rufen Sie uns an:

041 418 22 43

Ihre

Mit ihren fünf Berufsverbänden

S I e Wo L L en G e L D ?W I r Wo L L en M I t G L I e D e r .

M i t g l i e dw e r B e n

Jetzt

• region zürich •

Generalversammlungmit Rundgang imHallenstadion

Datum: Montag, 14.Maiab 16.00Uhr

Ort: Hallenstadion ZürichTreffpunkt: Eingang Süd/Loge

Programm: – 16.00Uhr Begrüssungsdrink– 16.30Uhr Rundgang undFührung durch dasHallenstadion

– 18.00Uhr Apéro, offeriert vonder Region Zürich derHotel &GastroUnion

– 19.00Uhr Beginn derGeneralversammlung

Traktanden: 1. Begrüssung,Entschuldigungen

2. Jahresbericht des Präsidenten3.Wahl des Vorstandes4.Vorstellungen undWahlder Delegierten

5. Vorstellen der ProgrammederNetzwerke

6.Ehrungen undVerabschiedungen

7. DiversesAnträge undKandidaturenfür die Delegiertenversammlungvom28./29. Oktober 2012sind bis zum30. April [email protected] senden.

Kosten: Mitglieder gratisCHF 20.–Nichtmitglieder

Anmeldung: Nicole Schmid044 725 93 [email protected]

Page 24: HetG-Hebdo 13/2012

18 luzern, den 25. april 2012

HetGZ no 13

stellen

a n z e i g e

Die Hotel & Gastro Union vereint fünf nationale Berufsverbände des Gastgewerbes, der Hotellerie undder Bäcker- und Konditorenbranche.

der Schweizer Kochverband ist der Berufsverband der Köchinnen, Köche und Küchenchefs.Er organisiert die Berufsleute aus den Bereichen der Küche, Foodproduktion, Verpflegungszubereitung,Systemgastronomie, der Spital-, Heim- sowie Gemeinschaftsgastronomie und des Caterings.

Infolge Nachfolgeregelung des Stelleninhabers suchen wir eine/n

ihre HerausforderungSie führen die Geschäftsstelle des Schweizer Kochverbandes inkl. Kommissionen und Fachbereichenmit allen dazugehörigen administrativen und konzeptionellen Tätigkeiten. Sie organisieren Vorstands-sitzungen, erstellen das jährliche Arbeitsprogramm und planen Events sowie Weiterbildungsangebote.Sie sind für die Einhaltung der Ziel- und Budgetvorgaben verantwortlich und arbeiten dabei eng mitdem Vorstand zusammen. Als wichtige Kernaufgabe pflegen Sie das Networking zu den Regionen undbauen das Netzwerk von engagierten Berufsleuten weiter aus. Bei all diesen Aktivitäten ist dieMitgliederwerbung und somit die systematische Sicherstellung des Wachstums Ihr zentrales Ziel.Zudem wirken Sie aktiv in Prüfungskommissionen und Projektgruppen mit und koordinieren die bildungs-und wirtschaftspolitischen Aufgaben unserer Berufsorganisation.

ihr ProfilWir wenden uns an eine offene, gewinnende und kommunikative Persönlichkeit mit einer fundiertenGrundbildung als Koch/Köchin, entsprechender Weiterbildung auf Stufe Berufsprüfung/höhereFachprüfung vorzugsweise in der Hotellerie/Gastronomie. Zudem haben Sie ein Nachdiplomstudium imBereich NPO abgeschlossen oder zeigen Bereitschaft dazu, dieses noch in Angriff zu nehmen. Weiterverfügen Sie über mehrjährige Berufspraxis und waren schon mit viel Freude und Erfolg in der Aus- undWeiterbildung tätig. Sie zeigen reges Interesse am berufs- und sozialpolitischen Geschehen und sindmotiviert, sich mit viel Engagement für die Anliegen der Berufsangehörigen zielorientiert einzusetzen.Als GeschäftsführerIn liegt es Ihnen sehr am Herzen, das künftige Berufsbild Koch sowie das Image desBerufes und somit den Schweizer Kochverband gegen aussen weiter mitzuprägen und zu positionieren.

Zu Ihren Stärken zählen Überzeugungskraft, Organisationsgeschick, Flexibilität und Belastbarkeit.Zudem verfügen Sie über ein gutes Durchsetzungsvermögen, eine selbständige, effiziente Arbeitsweisesowie EDV-Anwenderkenntnisse (MS-Office). Sie sind stilsicher in Deutsch. Gute Englisch- undFranzösischkenntnisse runden Ihr Profil ab; weitere Sprachen sind von Vorteil.

wir bietenEine vielseitige und verantwortungsvolle Tätigkeit in einem spannenden Umfeld. Im Weiteren bieten wirIhnen sehr gute Sozialleistungen, 6 Wochen Ferien und einen äusserst attraktiven Arbeitsplatz im Zentrumvon Luzern.

Stellenantritt Januar 2013 oder nach Vereinbarung.

Fühlen Sie sich angesprochen und sind mit der Hotel & Gastro Union emotional verbunden?Sandra Stadelmann, Leiterin Human Resources, freut sich auf Ihre schriftliche Bewerbung mitLohnvorstellungen und Foto.

geschäftsführerin Schweizer Kochverband (100%)

Hotel & Gastro UnionAdligenswilerstrasse 29/22Postfach 3027, 6002 Luzernwww.hotelgastrounion.ch

22746-12

Der PizzaiolokursPizza, Antipasti, Focaccia & Co.

Termine: BlockkursStart Frühling: Montag, 11. Juni 2012Start Herbst: Montag, 3. September 2012

Weitere InformationenGastroSuisseBlumenfeldstrasse 20 8046 Zürich,Tel. 0848 377 111 www.gastrosuisse.ch 22

594-5

Wir verpflegen rund 110 Bewohnerinnen und Bewohner,dazu kommen Gäste, Mitarbeitende und der Spitex-Mahl-zeitendienst. Zur Ergänzung unseres innovativen Küchen-teams suchen wir eine ausgebildete

Köchin EFZ 60 –100 %per 1.5.2012 oder nach Vereinbarung

mit Erfahrung in der Gemeinschaftsgastronomie.

Wenn Sie zudem

• kreativ, flexibel und belastbar sind• die frische Marktküche bevorzugen• es schätzen, selbständig zu arbeiten• gerne Verantwortung übernehmen

dann freuen wir uns, Sie kennenzulernen!

Wir bieten Ihnen eine helle, moderne Küche, ein aufgestell-tes Team, gute Sozialleistungen und den Lohn nach kanto-nalen Richtlinien.

Fühlen Sie sich angesprochen, so freuen wir uns auf Ihreschriftliche Bewerbung. Auskünfte erteilen Ihnen gerneFrau M. Meier, Leiterin Hauswirtschaft 044 924 14 30 oderFrau T. Meier, Küchenchefin 044 924 14 40.

Alterszentrum Platten · Plattenstrasse 62 · 8706 MeilenTel. 044 924 14 14 · www.az-platten.ch · [email protected]

22762-13

2262

9-4

NächsterInserateschluss

Freitag, 27. April 2012 ,

11 Uhr

[email protected]

Hotellerie etGastronomie Zeitung, DreibündigeWochenzeitungProbeabo für sechsMonate nur Fr. 24.– statt Fr. 49.–

Hotellerie etGastronomieMagazin, Quartalsmagazin in deutscher Spra-che, nur im Abonnement erhältlichProbeabo für ein Jahr (4 Ausgaben) für nur Fr. 24.– statt Fr. 48.–

Ichmöchte folgendeMedien desHotellerieetGastronomie Verlages abonnieren:

deutsche Ausgabe französische Ausgabe

Anrede: Nachname

Firma

Strasse, Nr

PLZ/Ort

E-Mail

Vorname

Telefon

Einfach ausfüllen und senden an:

oder online abonnieren unter: www.hotellerie-et-gastronomie.ch/gastronews/d/abo-center/abonnement.php

Herr

Frau

Hotellerie etGastronomieVerlagAdligenswilerstrasse 29/27 PF 3027 CH-6002 Luzern

A B O N N E M E N T ××

jetzt zumvorzugspreis vonjeCHF24,oo

abonnieren!

Hotellerieet

Gastronomie VerlaG

Page 25: HetG-Hebdo 13/2012

19

HetGZ no 13

lucerna, 25 aprile 2012 pagina italiana

HotellerieGastronomie ZeitunG

et

cxxvii. jahrgang

impressum

herausgeberinHotel &Gastro Union

Adligenswilerstrasse 226002 Luzern

Tel. 041 418 22 22 (Geschäftsstelle Luzern)Tel. 021 616 27 07 (Geschäftsstelle Lausanne)

[email protected]

verlagHotellerieetGastronomie Verlag

Adligenswilerstrasse 276006 Luzern

Tel. 041 418 24 40Fax 041 418 24 71

info@hotellerie­et­gastronomie.chwww.hotellerie­et­gastronomie.ch

verlagsleitungPhilipp Bitzer

Michael Gollong (stv. Verlagsleitung)

chefredaktionChristian Greder (chg)

Mario Gsell (stv. Chefredaktion; mgs)Blaise Guignard (Leitung Lausanne; blg)

Jörg Ruppelt (Leitung Booklets/Magazin Spezial; rup)

verkaufJörg Greder (Leitung)

Gabriel TinguelyJosefWolf

Tiziana Fischer (Kundendienst Anzeigen)

redaktionMarc Benedetti (ben)Patrick Claudet (pcl)Riccarda Frei (rif)Ernst Knuchel (ekn)

RuthMarending (rma)Rosaria Pasquariello (pas)Laurent Schlittler (lsc)Gabriel Tinguely (gab)

redaktionellemitarbeitRechtsanwälte Froriep Renggli (Recht)

Reto Fries (Richemont)Bernhard Bösch (Richemont)

Julia Schulz (Hotel &Gastro Union)BeatWaldmeier (Hotel &Gastro Union)

Giuseppe Pennisi (Pagina italiana)

gestaltungMichael Gollong (Creative Direction)

Martin Reznicek (Art Direction / Produktionsleitung)Luka Beluhan

Ursula Erni­Leupi

gestalterischemitarbeitfotografie

Pierre­Michel DelessertGina Folly

René FrauenfelderCindy JauninBarbara Kern

Christoph LäserFilipa PeixeiroTobias Sutter

Stefan Schlumpfillustrationen

Grafilu

produktionHansruedi Läng (Technik)Peter Bösch (Polygraphie)

Tiziana Fischer (Produktionsassistenz)

korrektoratAntje Giovannini

Ringier PrintAdligenswil AG,CH­6043Adligenswil/LU

druckRingier Print Adligenswil AG,CH­6043 Adligenswil/LU

Alle Rechte vorbehalten. Jede Verwendung der redaktio­nellen Inhalte bedarf der schriftlichen Zustimmungdurch die Redaktion. Die in dieser Zeitung publiziertenInserate dürfen von Dritten weder ganz noch teilweisekopiert, bearbeitet oder sonst wie verwertet werden.

hotellerie etgastronomiezeitungDie Hotellerie etGastronomie Zeitung ist die auflagen­stärkste und meistgelesene Wochenzeitung im Schwei­zer Gastgewerbe. Mit einer von der Werbemedien­forschung(WEMF)beglaubigtenAuflagevon25.044ver­kauften Exemplaren (21.478 deutsch und 3.566 fran­zösisch) und ihren ausgewiesenen Mehrfachlesernerreicht die Hotellerie etGastronomie Zeitung in derganzen Schweiz wöchentlich über 100.000 Fachperso­nen aus dem Gastgewerbe und seinen artverwandtenBranchen. Die Druckauflage variiert je nachWoche undaufgrund eines zielgruppenorientierten Zielversandeszwischen 26.000 (Basisauflage) und 60.000 (Messeauf­lage) Exemplaren. Die detaillierten Zahlen und Ziel­

gruppen entnehmen Sie denMediadaten unterwww.hotellerie-et-gastronomie.ch/mediadaten.

fachbeilagenDas Hotellerie etGastronomie Spezial erscheint viertel­jährlich in deutscher Sprache und ist gemäss derWerbe­medienforschung (WEMF) die auflagenstärkste Gastro­nomiezeitschrift der Schweiz. Sie erreicht mit einer be­glaubigten Auflage von 41.544 Exemplaren nahezu alleBetriebe der Hotellerie und (Gemeinschafts­)Gastro­nomie.DerInhalteinerjedenAusgabewirdzusätzlichzumeigenständigen Versand auch dem Hotellerie etGastro­nomieMagazinbeigeheftet.Dieses erscheint vierteljähr­lichindeutscherSpracheineinerAuflagevon12.500Exem­plaren und richtet sich an Kader des Schweizer Gastge­

werbes und seiner artverwandten Berufe.

Mit der Sonderbeilagenserie «Booklets» betritt der Ho­tellerie etGastronomie Verlag verlegerisches Neuland.Die Ausgaben dieser neuen Reihe von hochwertigen, mo­nothematischen Gastrozeitschriften kommen wie Life­style­Magazine für den Endkonsumenten daher, rich­ten sich aber ausschliesslich an den Branchenprofi. JedeAusgabe fokussiert auf ein bestimmtes Fachthema. DieBooklets werden in deutscher und französischer Spra­che aufgelegt und der Hotellerie et Gastronomie Zeitungbeigelegt. Dadurch werden sie zielgruppenorientiert inder Branche diffundiert. Die Auflage variiert je nachThema und Zielgruppenversand zwischen 30.000 und

45.000 Exemplaren.

I l più grande e il meno contestato ente assis­tenziale compie quest’anno 64 anni. Stiamoparlando dell’AVS, l’assicurazione vecchiaia

e superstiti, il cui funzionamento si basa sul me­todo di ripartizione. Vuol dire che i lavoratori ei datori di lavoro pagano dei contributi sul sala­rio, che vengono direttamente utilizzati per pa­gare ai pensionati le loro pensioni. L’AVS si basaquindi su un contratto intergenerazionale: co­loro che oggi finanziano con i loro contributi lepensioni dei pensionati, possono contare sulfatto che le future generazioni finanzieranno aloro volta le loro pensioni. Il nostro sistema diprevidenza per la vecchiaia poggia su tre pilas­tri: accanto all’AVS, e cioè il 1° pilastro, abbiamola Cassa pensione (2° pilastro) e, come 3° pilas­tro, il risparmio privato. Ogni lavoratore do­vrebbe avere per lo meno una Cassa pensione,poiché la rendita AVS massima mensile am­monta a 2320 franchi per le persone singole e a3480 franchi per le coppie. Pensioni che, comeben si capisce, non consentono di vivere.

L’AVS è, oggi come ireri, una «mucca sacra».L’istituto di sondaggi d’opinione Vimentis ri­leva nella sua ultima inchiesta che una ridu­zione della pensione AVS è, per l’80 percentodegli intervistati, fuori discussione. Anche uninnalzamento dell’età pensionabile è respintain maggioranza. Per contro, è maggiore la dispo­nibilità ad aiutare l’AVS con contributi più alti.«Così va bene», commenta Matthias Kuert Kil­

ler, responsabile della politica sociale di Travail.Suisse. «Unamucca sacra non va abbattuta e nonva munta. Anzi, ci si deve prendere cura di lei.»In questo senso, ci vorrebbe una maggiore soli­darietà all’interno di una stessa generazione. Sidovrebbe accettare, che non tutti possono la­vorare per così lungo tempo. «Chi svolge dellemansioni fisicamente pesanti o che sul mercatodel lavoro dopo una certa età non sono più ri­chieste, dovrebbe avere la possibilità di andarein pensione con una certa flessibilità e a con­dizioni decenti», spiega Killer. Che in questomodo affronta una richiesta dei sindacati, chevogliono rendere possibile un pensionamentoanticipato e senza perdite finanziarie per i lavo­ratori con redditi medio­bassi. Per ogni anno dipensione anticipata si applica infatti una ridu­zione permanente del 6,8 percento. Questa ri­chiesta dei sindacati è stata bocciata dal Parla­mento, perchè verrebbe a costare intorno ai 400milioni di franchi; questa lamotivazione data.

Al posto del pensionamento anticipato, i par­titi borghesi vogliono innalzare l’età del pen­sionamento. Avenir Suisse, un gruppo indi­pendente per lo sviluppo sociale, economico epolitico, chiedeun immediatoaumentoa67anni.A lungo andare, a causa dell’invecchiamentodella popolazione, si dovrebbe prendere in con­siderazione una AVS a 72 anni. Una richiesta,quella di Avenir Suisse, che fa drizzare i capelliin testa ad una gran maggioranza e che, al mo­

mento, non è per nulla percorribile. Da almeno20 anni, rappresentanti del mondo economico epartiti borghesi ripetono che, a breve, l’AVS saràmessa male. In realtà invece l’AVS è in buona sa­lute. Tanto che nel 2011 ha registrato un utiledi circa un miliardo di franchi. Per non dire delfondo AVS, la cui disponibilità ammonta a 26,5miliardi di franchi. Matthias Kuert Killer ag­giunge perciò: «Dobbiamo affrontare con fer­mezza questa paura che viene fatta attorno al fi­nanziamento dell’AVS.»

«Una paura che proviene da chi vuole affos­sare la solidarietà intergenerazionale e soste­nere così l’egoismo.» Non è una novità che,proporzionalmente, meno occupati devono fi­nanziare sempre più pensionati. Quando l’AVSfu introdotta, il rapporto era di sette occupatiper ogni pensionato. Oggi il rapporto è di trea uno. Tenendo conto del rincaro, le pensionioggi sono anche molte più alte rispetto al 1948,quando nacque l’AVS. Ciononostante, comeprima detto, l’AVS fa degli enormi profitti. Sel’AVS è in buona salute lo si deve dunque alla ac­cresciuta produttività dei lavoratori e per conse­guenza aimaggiori contributi pagati.

In Svizzera, l’AVS ha una importante fun­zione statale. Infonde sicurezza e rafforza lacoesione. Come prima ricordato, quest’annol’AVS compie 64 anni. Matthias Kuert Killer:«Non è ancora un ferro vecchio e non occorremandarla in pensione.» mariogsell

la nostra avsè in buona salute

come stanno finanziariamente le nostre assicurazioni sociali? chi critica cosa e comesi va avanti? lahetgz presenta in una serie il nostro sistema sociale.

keystone

I pensionati in Svizzera possono guardare con fiducia al futuro.

Dario Ranza:uno chef a cinquestelleNon solo gli alberghi, ma anche profes­sionisti con una straordinaria carrieraprofessionale possono ricevere le stelle.È il caso di Dario Ranza, che ha ricevutoil riconoscimento «Five Star DiamondAward». Al capo cucina del Villa PrincipeLeopoldo di Lugano il riconoscimentoè stato consegnato per la sua eccellentearte culinaria dalla American Academyof Hospitality Sciences nel corso di unacerimonia svoltasi a Cannes.

a n z e i g e

50 Jahre WWF – Gemeinsam für unseren PlanetenSpenden Sie per SMS mit Panda (Betrag) an 488 oder wwf.ch/spenden. (Bsp. Spende 9 Fr.: Panda 9 an 488)

Page 26: HetG-Hebdo 13/2012

20 luzern, den 25. april 2012anzeige

HetGZ no 13

Kompetente Journalisten und Journalistinnen schreiben für Sie in Schweizer Zeitungen und Zeitschriften über Aktualitäten und ihre Hintergründe. Damit Sie

besser informiert sind und sich eine eigene Meinung bilden können. Bestellen Sie jetzt per Mausklick ein Probeabo Ihrer gewünschten Zeitung oder Zeitschrift auf

www.presseabo.ch und mit etwas Glück gewinnen Sie Einkaufsgutscheine von Coop City im Gesamtwert von CHF 100’000.–. Ihre Schweizer Zeitungen und Zeitschriften.