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BELGIE - BELGIQUE P.B. / P.P. B/24 Bureau de dépôt - TOURNAI I - Numéro d’agrément P605229 - Mensuel Ne paraît pas en juillet - août 127 Décembre 2012 Manger bio Lactose & céramique DOSSIER Hiver Riz rouge

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Page 1: Health and Food 127

BELGIE - BELGIQUE

P.B. / P.P.

B/24

Bureau de dépôt - TOURNAI I - Numéro d’agrément P605229 - MensuelNe paraît pas en juillet - août127

Décembre2012

Manger bio

Lactose & céramique

Dossier Hiver

Riz rouge

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2 Health and Food 2012; 127

De nombreuses causes peuvent être à l’origine de ces manifestationsEt si ses ennuis digestifs étaient dus à une intolérance au lactose? Une diminution de l’activité lactase du système digestif peut provoquer des symptômes de ce type, même si votre patient a bien toléré le lactose jusqu’avant leur apparition.

Dans l’intolérance au lactose, les selles sont généralement volumineuses, mousseuses et aqueuses. Mais le patient ne perd pas de poids. Une fois déclenché, le phénomène devient chro-nique. Certains auteurs pensent même que des symptômes extra-digestifs peuvent se manifes-ter, tels que des maux de tête, etc. Bref, il existe une très grande variabilité dans les symptômes de l’intolérance au lactose, mais il faut y penser quand les autres possibilités ont pu être éliminées.

Il existe différents types de tests diagnostiques spécialisés mais un critère simple peut déjà orienter: les symptômes sont liés à la prise de lactose. Ce n’est pas suffisant pour établir un dia-gnostic mais on peut encore aller plus loin avant de passer, si nécessaire, aux tests spécialisés. Un test de prise de lactose en aveugle procure un autre indice, tout comme une alimentation sans lactose. Et si le diagnostic est établi, il n’y a qu’un seul traitement: l’évitement du lactose. En Belgique, 1 personne sur 5 risque de mal digérer le lait, voire est intolérante au lactose.

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Communiqué........................................................................................................ .2

Manger.autrement,.manger.bio..................................................................... .4.

Prends.garde.à.la.vitamine.D.....................................................................6

L’eau,.c’est.la.vie,.hiver.comme.été............................................................8

Une.vitamine.sur.la.sellette...................................................................... .10

Inégalités.devant.le.lactose,.une.histoire.de.céramique?.........................11

Le.riz.rouge.fermenté........................................................................................ .12

Communiqués...................................................................................................14,.15

sommaire

Dossier Hiver

Health and Food est une publication de Sciences Today

Sciences.TodayEditeur responsable - Danièle DegosselyRue de Rixensart, 18 bât 17B - 1332 - Genval - BelgiqueTél/Fax: +32 (0)2 653 21 58 [email protected]: BE-452-953-277 - RPM: Nivelles

Rédacteur.en.chefDr J. Andris - [email protected]

RédacteursDr Jean Andris - Dr Jacques DinarsDr Pol Sainjean

Lay.outF. Brun (Diffu-Sciences)

Illustrations.&.photoswww.photos.com

ImpressionHayez (Bruxelles)

AbonnementAnnuel: 35€ 10 numéros | anNe paraît pas en juillet | août

Diffusion20.000 exemplairesMédecins généralistes de Belgique ISSN - 1374-3600

Régie.publicitaireAlain Mathieu Rue du Prieuré, 32 1360 Malèves-Sainte-Marie [email protected] ( +32 (0)10 88 94 48 ( +32 (0)475 78 34 06

Sciences Today [email protected] ( +32 (0)2 653 21 58 ( +32 (0)477 32 35 05

Reproduction interdite sauf accord de l’éditeur 16e année

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4 Health and Food 2012; 127

L’alimentation est ce qu’elle est. Une chose est certaine, c’est que nous avons à notre disposi-tion une extrême variété d’aliments. Et pourtant, il n’est pas sûr, loin de là, que nous mangeons tous de manière suffisamment variée. C’est que beaucoup de paramètres interviennent dans nos choix alimentaires, à commencer par des in-fluences culturelles et, en ces temps de crise, des contraintes économiques1. Nombreux sont pour-tant ceux qui choisissent un mode alimentaire en fonction d’un concept de vie, voire d’une philoso-phie. On peut citer les végétariens, les végétaliens ou autres animistes, voire tous ceux qui suivent les prescriptions alimentaires de leur religion.

Nuances, nuances …En raison de leur mode de production, les pro-duits bio sont plus sûrement à l’abri des réma-nences de pesticides et engrais chimiques que les aliments classiques, c’est une évidence et c’est important. Sur le plan écologique aussi, la pro-duction de ces aliments est susceptible de mieux contribuer à la santé de la planète. Sur le plan de la composition nutritionnelle enfin, il est large-ment admis que les aliments biologiques ne mo-difient pas les apports en nutriments, par com-paraison avec les mêmes aliments, produits de façon classique. Cela mérite des nuances impor-tantes. Ainsi, Smith-Spanger et al.2 ont passé en revue la littérature sur la question et ont conclu que les produits laitiers et la viande de poulet, par exemple, sont plus riches en acides gras oméga-3 que les produits conven-tionnels. La richesse des aliments biologiques en polyphénols a été trouvée supérieure à celle des aliments classiques dans plusieurs études. Vingt-trois d’entre les études revues par ces auteurs ont également trouvé une richesse en vita-mine C plus impor-tante dans les ali-ments bio que dans

les autres, même si 12 en ont trouvé plus dans les aliments classiques. Enfin, pour le magnésium, 23 études concluaient à la supériorité du bio, contre 6 à celle du conventionnel. Voilà donc une ques-tion qui mérite d’être approfondie.

Tout un mode de viePetersen et al.3 ont collecté des données sur les ha-bitudes alimentaires de femmes enceintes inscrites dans la Danish National Birth Cohort (DNBC) entre 1996 et 2002. Ils voulaient ainsi évaluer l’impact de l’alimentation biologique sur la santé de la mère et de l’enfant, y compris en s’efforçant d’identifier des facteurs associés. Des informations ont donc été recueillies sur ce que mangeaient ces femmes avant leur grossesse et à mi-grossesse. Les caracté-ristiques socio-démographiques et économiques de ces personnes ont été enregistrées également. Il est apparu que les personnes qui consommaient souvent des aliments biologiques avaient, par rap-port à ceux qui pratiquaient une alimentation plus conventionnelle, des apports significativement plus riches en végétaux (+67%), en fibres (+13%) et en acides gras oméga-3 (+11%) mais moins riches en graisses saturées (-8%). Ils paraissaient aussi avoir un mode de vie globalement plus sain. Manger bio, ce n’est donc pas seulement un choix alimentaire, c’est une attitude inscrite dans tout un mode de vie.

Dr Jean AndrisRéférences

1. Poulain JP. Mutations et modes alimentaires. In: Paillat, Monique (sous la direction de). Le mangeur et l’animal.

Mutations de l’élevage et de la consom-mation. Autrement, Coll. Mutations/

Mangeurs, N°172, Paris, 1997, 150 p, pp 103-21.

2. Smith-Spangler C, Brandeau u ML, Hunter GE et al. Are orga-nic foods safer or healthier than conventional alternatives? Ann Intern Med 2012 ; 157(5): 348-66.

3. Petersen SB, Rasmussen MA, Strøm M et al. Sociodemographic

characteristics and food habits of organic consumers - a study from

the Danish National Birth Cohort. Pu-blic Health Nutr 2012; 12: 1-10.

A l’heure des protocoles de Doha et autres accords visant à promouvoir, en fin de compte, une

vie plus saine, que signifie l’alimentation biologique?

Manger autrement, manger bio

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6 Health and Food 2012; 127

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La vitamine D fait beaucoup parler d’elle. Mais la connaissons-nous bien? Certes, chacun sait qu’elle dérive du noyau stérane. Le calciférol, sa forme de base, est synthétisée dans la peau sous l’effet des rayons ultraviolets B du soleil. Elle subit une première hydroxylation dans le foie pour deve-nir ergocalciférol (vitamine D2) puis une seconde dans le rein pour acquérir la forme du cholécal-ciférol ou vitamine D3, la forme la plus active. On trouve aussi de l’ergostérol, un autre composé de ce groupe de vitamines solubles, dans les levures et les plantes. En fait, on continue à parler de vita-mine mais les experts s’accordent, depuis quelques années déjà, pour dire du cholécalciférol qu’il s’agit d’une hormone. Pour rappel, une hormone est une

substance à activité biologique qui est produite au niveau d’un ou plusieurs organes (ici, le rein), qui est transportée par le sang et qui agit à distance sur des organes cibles (par exemple dans le cas pré-sent, l’intestin grêle et les os).

Des fonctions multiplesLa fonction biologique majeure de la vitamine D est le maintien des taux sériques normaux de cal-cium et de phosphore. Elle peut moduler l’absorp-tion intestinale de ces deux minéraux à partir de l’alimentation. Cela se passe au niveau de l’intes-tin grêle. Si les apports alimentaires en calcium sont insuffisants, la vitamine D, conjointement avec la parathormone sécrétée par les parathy-roïdes, stimule la formation d’ostéoclastes, qui réalisent une ostéolyse sous l’influence de diffé-rents facteurs, dont certaines cytokines. L’ostéo-lyse ou décomposition osseuse libère du calcium vers le sang. Mais de nombreux autres tissus et cellules peuvent reconnaître la vitamine D3: c’est le cas du cerveau, du cœur, du pancréas, des cel-lules mononucléaires, des lymphocytes et de la peau. Le rôle de la vitamine D au niveau de ces structures n’est pas entièrement connu et fait l’objet de nombreuses recherches.

Des maladies de carenceDans la nature, peu d’aliments contiennent de la vitamine D. Il y a ceux qui contiennent des huiles de poisson, les poissons gras, le foie et la graisse des animaux marins, les produits laitiers. Pour l’homme, la principale source est constituée par les produits enrichis en vitamine D. La déficience résulte en une minéralisation insuffisante des os. Si elle survient avant la fin de la formation com-plète des os, ceux-ci peuvent se déformer et on voit alors apparaître les stigmates du rachitisme: tibias en lame de sabre, sillon et chapelet rachi-tiques au niveau du thorax, ramollissement de la voûte crânienne (crâniotabès). Si l’insuffisance d’apport survient après la formation complète des os, ceux-ci présenteront au microscope de larges zones de tissu déposé mais non calcifié: c’est l’os-

On connaît le manque plus ou moins important de vitamine D chez nos aînés, surtout ceux

qui vivent en institution. Mais d’autres groupes sont menacés ou touchés par cette carence. Il

est temps que les professionnels de la santé soient vigilants.

Prends garde à la vitamine D

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téomalacie (littéralement «os mous»). C’est dire l’importance de la vitamine D pour les os. Mais des recherches suggèrent qu’elle est importante également pour l’immunité, pour les muscles et pour le cerveau. On a mis en évidence un rôle pro-tecteur de la vitamine D contre le diabète et peut-être contre certains cancers. Il y a en tout cas une relation inverse entre le statut en vitamine D et le syndrome métabolique.

Des groupes carencésDans notre pays, une enquête vient de mettre en évidence une prévalence élevée de déficience en vitamine D chez la femme enceinte. Cinquante cinq centres d’obstétrique ont participé à cette enquête, réunissant 1.311 femmes enceintes. Leur taux sérique de vitamine D2 (25-hydroxyvita-mine D) était significativement plus bas au pre-mier trimestre qu’au troisième trimestre. Mais 75% d’entre elles avaient un taux insuffisant en vitamine D (taux sérique inférieur à 30 ng/ml) et 44,6% étaient victimes d’une déficience. Environ une sur huit (12,1%) souffrait de déficience sévère. C’est pour les femmes qui avaient le niveau d’édu-cation le moins élevé et qui déclaraient ne pas aller en vacances vers des destinations ensoleillées que le risque était le plus élevé. Ce risque de déficience grave était moins important pour les femmes qui déclaraient consommer de l’alcool au cours de leur grossesse et pour celles qui utilisaient plus abondamment des écrans solaires. Il augmentait avec le tabagisme et la préférence pour l’ombre.

Il est temps d’agirChez l’enfant, de nombreuses études rapportent une recrudescence mondiale du rachitisme, malgré les recommandations des experts pour des apports adéquats. Une déficience en vita-mine D a également été mise en relation avec l’obésité. Certains auteurs ont même été jusqu’à calculer qu’une augmentation de 1% du BMI cor-respondait à une baisse de 5% de la 25-hydroxy-vitamine D. Enfin, ce qui est mieux connu, c’est la subcarence ou la carence franche des seniors résidant en maison de repos. Bref, il est grand temps de nous assurer que nos patients ont des apports et des taux suffisants et de prendre les mesures qui s’imposent.

Dr Jacques DinarsRéférences

Boucher BJ. Is vitamin D status relevant to metabolic syndrome? Dermato-Endocrinology 2012; 4(2): 212-4.

Pela I. How much vitamin D for children? Clinical Cases in Mineral and Bone Metabolism 2012; 9(2): 112-7.

US Institute of Medicine Standing Committee on the Scientific Evalua-tion of Dietary Reference Intakes. Dietary Reference Intakes for Calcium, Phosphorus, Magnesium, Vitamin D, and Fluoride. National Academies Press (Washington DC, USA), 1997.

Vandevijvere S, Amsalkhir S, Van Oyen H et al. High prevalence of Vita-min D deficiency in pregnant women: a national cross-sectional survey. PLoS ONE 2012; 7(8): e43868. doi:10.1371/journal.pone.0043868.

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8 Health and Food 2012; 127

C’est bien connu, en hiver la peau est sèche. L’air souvent sec de l’hiver favorise cette déshydratation cutanée. Et cela entame la résistance de notre enve-loppe cutanée parce que la cohésion entre les cel-lules de l’épiderme est altérée. Il y a donc place pour la pénétration bactérienne et les gerçures. On a de bonnes raisons de penser également qu’une peau déshydratée est plus sensible aux agents irritants qu’une peau bien hydratée1.

Boire mais aussi entretenir sa peauIl est bien connu que pour lutter contre la déshydra-tation, il faut boire. De nombreuses études ont été consacrées ces dernières années à des molécules de nature protéique appelées aquaporines, qui jouent un rôle majeur dans les mouvements d’eau au

sein de l’organisme. Elles sont impliquées dans le maintien de l’hydratation cutanée et c’est par elles que se fait le lien entre l’ingestion d’eau et le main-tien d’une hydratation de la peau2. Mais au niveau cutané, la seule boisson ne suffit pas. Les aquapo-rines transportent aussi du glycérol provenant de la lipolyse des triglycérides. Enfin, un film lipidique à la surface cutanée permet le maintien de l’hydra-tation, ce qui explique que les apports en certains acides gras, notamment le GLA, puissent contribuer à protéger la peau contre la déshydratation3. Cela explique aussi les effets des crèmes hydratantes, dont l’application n’a pas seulement un but esthé-tique mais s’avère constituer un adjuvant majeur à l’entretien de la peau afin d’éviter sa déshydratation.

Baisse des performances intellectuellesIl n’y a pas que la peau qui peut manquer d’eau. L’exercice auquel on se livre à l’extérieur pour résis-ter au froid (on marche plus vite, on se balance d’un pied à l’autre en attendant le bus, …) alors qu’on est couvert de vêtements épais, favorise la trans-piration. Et lorsqu’on se retrouve à l’intérieur des habitations, celles-ci peuvent être surchauffées et là encore, la transpiration peut s’en trouver accrue.Les performances mentales sont également mena-cées par la déshydratation et il ne faut pas aller jusqu’au coma pour que cela se manifeste. Il ne faut pas non plus être nécessairement nourrisson ou grand vieillard, ainsi que l’a montré une étude déjà quelque peu ancienne4. Onze soldats âgés de 20 à 25 ans ont été soumis à une acclimatation en chambre à 45° et ensuite soumis à un programme d’apports en liquides avec hydratation insuffisante. Différents degrés de déshydratation ont ainsi été induits chez eux (perte de 1%, 2%, 3% et 4% de leur poids corporel, respectivement). Ces niveaux de perte d’eau étaient provoqués dans un ordre aléatoire et des intervalles de deux à trois jours étaient ménagés entre ces dif-férents niveaux. Des tests psychologiques ont été effectués avant et après déshydratation. Trois types de fonctions cognitives ont été évalués: efficacité en arithmétique, mémoire à court terme et capacités oculomotrices. Ces trois fonctions étaient progres-sivement dégradées au prorata du degré de déshy-

S’hydrater insuffisamment, quelle que soit la saison et quel que soit l’âge que l’on ait, c’est

s’exposer à une série d’inconvénient, des plus anodins aux plus graves.

L’eau, c’est la vie, hiver comme été

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dratation. Il semble que ce soit à partir de la perte de 2% du poids corporel que les altérations se font sentir de manière significative. Si la perte d’eau se poursuit, on assiste à une dégradation de plus en plus marquée, avec une corrélation entre degré de déshydratation et importance des troubles.

Fatigue et performances physiquesPlus récemment, une autre étude a donné des ré-sultats allant dans le même sens. Seize volontaires, hommes et femmes âgés de 26 ans en moyenne, ont été soumis à une privation d’eau pendant 24h5. Leurs fonctions cognitives et motrices ont été tes-tées après cette privation et après un intervalle de 7 jours, au cours d’une phase de prise normale de liquides. Les auteurs n’ont pas noté de différences d’après les tests objectifs mais les appréciations subjectives des performances mentales se sont trouvées modifiées par la déshydratation. Cela al-lait de la sensation de fatigue accrue à la diminu-tion de la capacité de concentration ou à la baisse de la vigilance, en passant par l’impression de de-voir fournir un effort accru. Un dimorphisme sexuel a été constaté par les auteurs, notamment pour le temps de réaction. Les performances physiques et les réponses physio-logiques à divers stimuli peuvent aussi être altérées par la déshydratation. Cela a bien été étudié chez les athlètes et une publication récente6 vient encore

de le rappeler: à partir d’une diminution de 3% du poids corporel en raison d’une perte hydrique, l’en-durance des athlètes diminue.

Dr Pol Sainjean

Références

1. Draelos Z. Aquaporins. An introduction to a key factor in the mecha-nism of skin hydration. J Clin Aest Dermatol. 2012; 5(7): 53-6.

2. Agner T, Serup J Seasonal variation of skin resistance to irritants Br J Dermatol. 1989; 121(3): 323-8.

3. Kawamuira A, Ooyama K, Kojima K et al. Dietray supplementation of gamma-linolenic acide improves skin parameters in subjects with dry skin and mild atopic dermatitis. J Oleo Sci.2011; 60(12): 597-601.

4. Gopinathan PM, Pichan G, Sharma VM. Role of dehydration in heat stress-induced variations in mental performance. Arch Environ Health 1988; 43 (1): 15-17.

5. Szinnai G, Schachinger H, Arnaud MJ et al. Effect of water depriva-tion on cognitive-motor performance in healthy men and women Am J Physiol Regul Integr Comp Physiol 2005. 289: R275–80. doi:10.1152/ajpregu.00501.2004.

6. Goulet ED Dehydration and endurance performance in competitive athletes. Nutr Rev. 2012; 70 Suppl 2: S132-6. doi: 10.1111/j.1753-4887.2012.00530.x.

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10 Health and Food 2012; 127

Les rhumes sont le lot de tous les enfants en période hivernale. Pas seulement celui des enfants, d’ail-leurs: nombreux sont les adultes qui en souffrent et qui subissent ainsi une altération de leur qualité de vie. Dans la mentalité populaire règne l’habitude de prendre des suppléments en vitamines, en particu-lier la vitamine C, pour tenter de s’en protéger. Cela n’est pas dénué de sens. Dans une revue de la littéra-ture sur le traitement du rhume, Goldman rapporte, au nom du Drug Therapy and Hazardous Substance Committee de la Société Canadienne de Pédiatrie1, les conclusions d’une évaluation de la Cochrane Col-laboration, qui concluait que dans les comparaisons entre vitamine C et placebo, la vitamine C jouissait constamment d’un avantage sur le placebo pour ce qui est de la prophylaxie des atteintes respiratoires2. C’est en tout cas vrai pour les rhumes. Et elle s’avère également capable de raccourcir de 13% la durée de ces rhumes chez les enfants.

La pneumonie aussi?Malgré cela, il n’est pas sûr que la vitamine C soit réellement capable de diminuer le risque de pneu-monie. Par contre, on a de bonnes raisons de penser

qu’elle pourrait diminuer la gravité de la pneu-monie communautaire (celle qu’on contracte

hors de l’hôpital). Plusieurs études3,4 ont en effet mis en évidence des taux réduits

de vitamine C chez des personnes at-teintes de pneumonie et des travaux menés sur animaux ont montré un effet protecteur contre les infections. Il ne semble pas seulement y avoir un effet sur l’infection elle-même mais aussi sur ses conséquences. Hunt et

al. ont montré qu’un apport de 0,2 g par jour chez des patients âgés de 66 à 94 ans hospitali-sés pour pneumonie ou pour exacerbation d’une bronchite chronique améliorait la fonc-tion respiratoire considérée globalement à travers le «to-tal respiratory score»5. Et il y

avait moins de décès au sein du groupe de patients qui avaient pris de la vitamine C que chez ceux qui avaient pris un placebo6. Il y a là une question im-portante de santé publique, qui mériterait d’être approfondie7.

Quel optimum?Dès lors, quelle est la consommation optimale de vitamine C? Les recommandations officielles sur les apports journaliers recommandés (AJR) vont au-jourd’hui de 40 à 110 mg en Europe selon les pays8. Or, une analyse détaillée de toutes les données nationales et internationales disponibles sur cette vitamine, montre que c’est avec 200mg quotidiens qu’on obtient la concentration plasmatique qui per-met aux cellules et aux tissus de profiter pleinement des propriétés anti-oxydantes et autres bénéfices santé liées à la vitamine C. C’est effectivement avec la quantité de 200 mg par jour qu’on peut observer des taux plasmatiques de 60-100μmol/L9, taux aux-quels les cellules, le plasma et la plupart des tissus arrivent à une quasi-saturation maximale. Il est à noter également qu’à des taux supérieurs à 70 μmol/L, il y a une augmentation très significative de la quantité de vitamine C éliminée dans les urines compte tenu des propriétés hydrosolubles de cette

L’hiver et son cortège de petites et grandes infections ramènent chaque année la question de

la prévention de ces infections. Et avec cette question, en surgit une autre, depuis longtemps

débattue: la vitamine C protège-t-elle, oui ou non, contre les infections hivernales?

Une vitamine sur la sellette

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Health and Food 2012; 127: 11

Le lait, et le lactose qu’il contient est en principe un aliment important dans l’alimentation du nouveau-né et du nourrisson. Il est hydrolysé par la lactase située au niveau de la bordure en brosse intestinale, en ses deux composants moléculaires, le glucose et le galactose. Ceux-ci peuvent alors être absorbés par la paroi digestive. Chez la plupart des enfants, l’acti-vité lactase est maximale en période prénatale. Puis une partie des individus perdent totalement ou par-tiellement leur lactase, entre 2 et 12 ans. Ils ne sont plus capables de digérer le lactose ou le supportent mal. On estime qu’au moins 65% de la population mondiale sont intolérants au lactose.

Des symptômes très variésDans l’intolérance au lactose, les selles sont géné-ralement volumineuses, mousseuses et aqueuses. Mais le patient ne perd pas de poids. Une fois dé-clenché, le phénomène devient chronique. Certains auteurs pensent même que des symptômes extra-digestifs peuvent se manifester, tels que des maux de tête, des vertiges, des troubles de la mémoire, des

douleurs musculaires et articulaires, des arythmies cardiaques, etc. Bref, il existe une très grande varia-bilité dans les symptômes de l’intolérance au lac-tose et il faut y penser quand les autres possibilités ont pu être éliminées. Des tests spécifiques existent mais la concomitance entre la prise de lactose et l’apparition des symptômes fournit une bonne orientation de la recherche. Une fois diagnostiqué, l’intolérance au lactose se traite par l’évitement du lactose. Mais il faut opter pour des solutions qui évitent les carences en calcium et en vitamine D1.

Premiers agriculteurs européensOn a longtemps proposé comme raison de la persis-tance de la lactase, donc de la tolérance au lactose, la continuation de l’habitude de consommer des pro-duits laitiers. Cette idée est aujourd’hui battue en brèche par une série de scientifiques, parmi lesquels des biologistes et un … archéologue2. Il faut savoir que dans des pays nordiques comme la Norvège ou la Finlande, la proportion des personnes tolérantes au lactose s’élève jusqu’à 74%, voire 82%. Or, disent-

Ce ne serait pas l’habitude de boire du lait qui maintient l’activité de la lactase mais la génétique.

Les archéologues rejoignent les généticiens en leur apportant l’argument d’une culture dite

« de la céramique cordée », qui aurait migré vers les pays scandinaves, expliquant la haute

prévalence de la tolérance au lactose dans ces pays.

Inégalités devant le lactose, une histoire de céramique?

vitamine10. Lorsqu’on se situe en-dessous des 200 mg de vitamine C, même une faible quantité sup-plémentaire conduit généralement à une large va-riation à la hausse de son taux plasmatique.

Dr Jean Andris

Références

1. Goldman R.D. Treating cough and cold: guidance forcaregivers of children and youth. Paediatr Child Health. 2011; 16(9): 564-6

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7. Danone Chiquita Fruits. Existe-t-il un seuil de consommation de vita-mine C? Communiqué de presse, Bruxelles, juillet 2012.

8. Cuervo M et al. (2009). Comparison of dietary reference intakes (DRI) between different countries of the European Union, The United States and the World Health Organization. Nutr Hosp 2009; 24: 384-414.

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12 Health and Food 2012; 127

Le riz rouge fermenté se prépare avec du riz séché en présence de la levure Monascus purpureus, ce qui donne des grains rouges. Après réduction en poudre, il peut être réparti dans des capsules. Lorsque l’homme se mit à mesurer le taux de cho-lestérol, il y a quelques décennies, les médecins chinois ont remarqué chez leurs patients que le riz rouge fermenté n’améliorait pas seulement le flux sanguin mais encore qu’il abaissait ce taux de cho-lestérol jusqu’à un taux naturel.

Efficacité démontrée !Entretemps, l’effet hypocholestérolémiant natu-rel et sûr du riz rouge fermenté ou levure de riz rouge, a été plus que démontrée dans des études cliniques bien construites. Une étude correctement conduite a montré une diminution du taux de LDL-cholestérol de 22% en moyenne après 12 semaines1. Et une autre étude appréciable a montré ne baisse du LDL-cholestérol de 16% après 8 semaines2. L’avis

des scientifiques de l’EFSA est que le riz rouge fer-menté diminue effectivement le taux de choles-térol, pour autant qu’au moins 10 mg du principal agent actif, la monacoline K, soient fournis. De plus, ce riz fermenté est sûr, ainsi qu’en attestent les études contrôlées contre placebo, dans lesquelles le riz rouge fermenté n’a pas montré plus d’effets secondaires qu’il n’y en a eu chez les personnes qui avaient pris le placebo.

Idéal en cas d’intolérance aux statinesOn peut recommander le riz rouge fermenté pour faire baisser en toute sécurité le taux de cholestérol chez les personnes qui ressentent des effets secon-daires à la prise de statines et qui doivent arrêter la prise de leur médicament. Dans une étude ran-domisée en double aveugle3, les auteurs ont suivi 62 patients accusant une hyperlipémie, qui avaient stoppé la prise de statines en raison de myalgies (douleurs musculaires). Chez les 31 d’entre eux qui

ils, l’habitude de boire du lait frais de vache est ré-cente dans ces pays. De plus, il n’y avait pas assez de lait dans ces contrées pour couvrir la consomma-tion des adultes : l’archéologie montre que l’élevage de bovins l’était ni très répandu, ni suffisamment productif pour cela. Une seule explication est pos-sible pour la haute prévalence de la tolérance au lactose: la migration de populations tolérantes. Et de proposer qu’il s’agisse de représentants de ce qu’on appelle la «Corded Ware Culture» ou culture de la céramique cordée, une des premières cultures d’agriculteurs en Europe. Elle est ainsi appelée en raison de l’aspect de ses poteries.

D’accord avec la génétiqueLe gène LCT et ses polymorphismes ont été étu-diés par les généticiens. Les individus à l’activité lactase réduite et ceux qui ont une persistance de la lactase ont les mêmes séquences pour ce gène, à l’exception de mutations silencieuses. Leurs lac-

tases sont donc identiques. Deux variantes ont été associées à la persistance de l’activité lactase . La théorie des migrations des premiers agriculteurs et les données de la génétique se rejoignent ainsi. Un test génétique existe d’ailleurs pour rechercher la forme adulte de l’intolérance au lactose, en com-plément aux tests classiques.

Dr Pol Sainjean

Références

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2. Vuorisalo T, Arjamaa O, Vasemägi A et al. High lactose tolerance in North Europeans: a result of migration, not in situ milk consumption. Perspectives in Biology and Medicine 2012; 55 (2): 163-174.

DOI 10.1353/pbm.2012.0016.

3. Mattar R, Ferraz de Campos Mazo D, Carrilho FJ. Lactose intolerance: diagnosis, genetic, and clinical factors. Clin Exp Gastroenterol 2012; 5: 113-21.

Le riz rouge fermenté (Red Yeast Rice, Levure rouge de riz) Pour améliorer la circulation sanguine et soutenir le coeu, il existe dans la médecine traditionnelle

chinoise le « Ang kak » ou riz rouge fermenté, produit naturel séculaire de fermentation.

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ont reçu du riz rouge fermenté, le taux de LDL s’était abaissé en moyenne de 43 mg/dL. Ces patients ne ressentaient plus de douleurs musculaires. Il n’y avait pas non plus de hausse de leurs enzymes d’ori-gine musculaire (créatine phosphokinase) et pas non plus de modification des enzymes hépatiques. Ces données suggèrent que le riz rouge fermenté ne présente pas les effets secondaires des statines, malgré qu’ils procurent un abaissement significa-tif du taux de cholestérol. Chez les 31 patients qui ont pris un placebo, il n’y avait pas de modification significative du taux de cholestérol.

Dr Jean Andris

Références

1. Bradford RH, Shear CL, Chremos AN, Dujovne C, Downton M, Franklin FA, Gould AL, Hesney M, Higgins J, Hurley DP, et al. Expanded Clinical Evaluation of Lovastatin (EXCEL) study results. I. Efficacy in modifying plasma lipoproteins and adverse event profile in 8245 patients with moderate hypercholesterolemia. Arch Intern Med. 1991; 151(1): 43-9.

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3. Heber D, Yip I, Ashley JM, Elashoff DA, Elashoff RM, Go VL. Choles-terol-lowering effects of a proprietary Chinese red-yeast-rice dietary supplement. Am J Clin Nutr. 1999; 69(2): 231-6.

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Comment faire le bon choix?

- La coenzyme Q renforce l’effet hypocholesté-rolémiant, protège les vaisseaux grâce à ses propriétés antioxydantes, contribue au main-tien d’une pression sanguine normale et surtout garantit la sécurité de doses impor-tantes de monacoline K (10 mg ou plus).

- La présence la plus infime possible de citri-nine et d’aflatoxine doit être garantie : dans certaines préparations moins bien contrôlées, de levure de riz rouge, ces substances toxiques peuvent être présentes en plus grandes quan-tités que dans les produits de qualité.

- La fermentation biologique du riz rouge est évidemment un « plus » qualitatif.

- La teneur en monacoline K doit bien entendu être indiquée.

Faire le bon choix

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Au symposium international «Focus Diabetes: Patients. Perspectives. Progress» organisé par Roche Diabetes Care à l’occasion du 48e congrès de l’Association euro-péenne pour l’étude du diabète, les experts se sont ac-cordés à dire que les nouveaux concepts doivent faci-liter grandement la prise de décisions thérapeutiques tout en étant faciles à intégrer dans la routine quoti-dienne. C’est ce que mettent par ailleurs en évidence les résultats d’études récentes.

La toute nouvelle génération du lecteur de glycémie Accu-Chek® Mobile a comme atout majeur un système

sans bandelette de Roche Diabetes Care qui permet de suivre la glycémie au moyen de 50 tests sur un ruban continu. Ce système facilite également le suivi de la glycémie car les personnes atteintes de diabète n’ont désormais plus besoin de manipuler ou d’éliminer des bandelettes individuelles et lancettes. Elles peuvent en outre vérifier leur glycémie pratiquement n’im-porte où et n’importe quand sans générer de déchets inutiles. Grâce au port USB, le lecteur de glycémie peut désormais être connecté directement à un PC à l’aide d’un câble USB afin de consulter les résultats dans des rapports prêts à l’emploi pour l’ordinateur.

D’après un communiqué de presse de Roche

L’innovation en matière de processus et de technologie doit être mise à profit dans le cadre d’une prise en charge structurée.

Diabète: le traitement personnalisé

«Bon appétit, bouge ta santé» est un kit éducatif et ludique centré sur la nutrition et un mode de vie sain à destination des enfants. Cette initiative s’inscrit dans la mission et les engagements de Danone.

Ce projet sociétal est mené en partenariat avec le Club Européen des Diététiciens de l’Enfance, la So-ciété Belge de Pédiatrie et l’Institut Danone Belgique. Il a pour objectif de promouvoir une alimentation saine et apprendre aux enfants à bien manger dans un contexte de prévalence du surpoids mais aussi de

carences en certains nutriments. Initialement conçu pour la classe, il est imprimable par tous via le site:

www.BonAppetitBougeTaSante.be. Consultez le site et imprimez tout le matériel.

D’après un communiqué de presse de Danone

«Bon appétit, bouge ta santé», en version digitale

L’ EFSA a conclu: « … in order to obtain the claimed ef-fect, 10 mg of monacolin K from fermented red yeast rice preparations should be consumed daily. The tar-get population is adults in the general population.»

En Belgique, tous les produits contenant au moins 10 mg de monacoline K peuvent donc porter l’allé-gation de santé «La monacoline K de la levure de riz

rouge contribue au maintien d’une cholestérolémie normale». Les produits de Pharma Nord, Bio-Balance et Statiqinon Forte, apportent tous deux, par prise journalière recommandée, plus que 10 mg de mona-coline K.

Référence: EFSA Journal 2011;9(7):2304 [16 pp.]. doi:10.2903/j.efsa.2011.2304. Avai-lable online: www.efsa.europa.eu/efsajournal

D’après un communiqué de presse de Pharma Nord

La nouvelle parue sur www.lapharmacie.be: «Les compléments au riz rouge sont 80% bidon» peut induire en erreur.

Les compléments au riz rouge sont efficaces!

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Health and Food 2012; 127: 15

Toux sèche et irritante Le nouveau Spray contre la toux A.Vogel dépose une pellicule protectrice dans la gorge, qui s’en trouve apai-sée et adoucie. Facile à transporter partout: lors des déplacements, au bureau, à l’école ou sur la table de nuit. Toujours à portée de main pour soulager la gorge. Facile, rapide et efficace!

Premiers soins en cas de grippe: Echinaforce Hot DrinkL’Echinaforce Hot Drink est une boisson chaude aux baies de sureau qui stimule le système de défense et qui vous aide à vous rétablir rapidement. Une étude scientifique a démontré que la prise d’Echinacea pur-purea diminue le risque de refroidissement de moitié. De plus, ce remède diminue considérablement la durée du refroidissement, seulement 1 jour au lieu de 4. Ce sirop peut être pris préventivement tout au long des mois d’automne et d’hiver.

Nez bouché? Spray nasal Cinuforce + MentholAu moindre refroidissement, on se retrouve souvent avec le nez encombré, ce qui l’empêche de remplir cor-rectement sa mission et aggrave les symptômes de refroidissement. Le Spray nasal Cinuforce + menthol de A.Vogel vient à point en cas de rhume et de nez bouché. Ce spray décongestionnant ne contient que des ingré-dients 100 % naturels, tels que du menthol, de l’euca-lyptus et de la camomille. Il intervient en douceur, tout en respectant les cils vibratiles et la muqueuse nasale. Il ne contient pas d’agents conservateurs. Rien ne s’op-pose, donc, à l’administration prolongée de Cinuforce menthol. Vu sa formule 100 % naturelle, il n’y a aucun risque d’accoutumance.

Ces trois produits sont disponibles en pharmacie

Tamari Coriander & Wasabi (pour wok et lé-gumes), Tamari Hot Chili & Lemon (pour wok et

marinades), Tamari Roasted Sesame (vinaigrette pour salades), Shoyu Ginger Thai (pour wok et grill), Saké Tamari (classique de la gastronomie japonaise).

Un nouvel assortiment de soupes Lima bio, riche en lé-gumes et en fibres, est également parfaitement adapté à un régime végétarien en raison de leur mélange de céréales et de légumineuses. De plus, leur faible teneur en acides gras saturés en font l’allié idéal de ceux et celles soucieux de leur ligne.

Ginger Carrot, (recette indienne aux carottes, au gingembre et à

l’edamamé), Veggie Tajine (à la marocaine: tomates, épices fraîches et edamamé), Minestrone di Casa (typiquement italienne, riche en légumes et pâtes),

Exotic Coco aux arômes thaï (soupe riche en légumes, au goût et à la texture de l’edamamé - jeune fève de soja - et une pincée de coco), Miso Tradition (gastro-nomie japonaise, au miso de riz avec petits morceaux d’algue).

Lima propose également de délicieuses soupes bio en pot à emporter partout, qui conviennent elles aussi parfaitement à un régime végétarien. Ce repas en pot offre une alternative saine et équilibrée au lunch tradi-tionnel ou au repas léger pris sur le pouce à la maison.

Soupe aux lentilles et tofu fumé, soupe aux pois et tofu fumé et soupe aux tomates et seitan.

Lima a décidé de proposer une recette déclinée à travers une gamme de sauces bio exotiques à base de tamari (sans gluten préparée uniquement à l’aide de soja) ou de shoyu (à base de soja et de froment)

D’après un communiqué de presse de Lima

D’après un communiqué de presse de A. Vogel

A Vogel et les maux de l’hiver

Nouvelles sauces et soupes biologiques de Lima

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symptômes grippaux?

1 dose par semaine pendant la période d’exposition grippale peut réduire l’intensité des symptômes

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