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Résidences-mission d’artistes

CLEAContrat Local d’Education Artistique

2020-2021

H É N I N - C A R V I N


Le CLEA Résidences- mission d’artistes 2020-2021AvecAmandine Fluet, comédienne, metteuse en scène et auteure La Collective Ces Filles-Là, théâtreLa compagnie Niya, danse urbaine

C’est au total 43 projets menés

sur 11 communes du territoire

avec 26 établissements et structures :

6 écoles primaires,

9 collèges,

5 lycées,

1 centre culturel,

1 collectif de femmes de l’agglomération d’Hénin-Carvin, 1 établissement médico-social,

1 médiathèque,

la mission locale,

1 structure d’insertion

regroupant près de 900 participants.

Contrat Local d’Education Artistique

CLEA2020-2021


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CARVIN

COURRIÈRES

DROCOURT

BOIS-BERNARD

LIBERCOURT

HÉNIN-BEAUMONT

OIGNIES

LEFOREST

NOYELLESGODAULT

COURCELLES-LÈS-LENS

ÉVIN-MALMAISON

DOURGES

MONTIGNY-EN-GOHELLE

Amandine FluetCollective Ces Filles-Là

• Collège Jean-Jacques Rousseau • Collège Léonard de Vinci• École primaire Louis Aragon

Cie Niya• Collège Adulphe Delegorgues

Collective Ces Filles-LàCie Niya• École primaire Paul Vaillant-Couturier • Programme de Réussite Éducative (PRE)

Amandine FluetCollective Ces Filles-LàCie Niya

Cie Niya

• École primaire Jean Moulin

Amandine FluetCollective Ces Filles-Là• Collège Youri Gagarine • École primaire Marcel Cachin• Médiathèque La Boussole

Cie Niya

• École primaire Jules Ferry

CAHCCollectif Déconstructions

Amandine FluetCollective Ces Filles-LàCie Niya• Collège Louis Pasteur• Lycée professionnel Joliot Curie• Maison d’Accueil Spécialisée (MAS)

Amandine FluetCollective Ces Filles-LàCie Niya• Collège Jean de Saint Aubert

Amandine Fluet• École primaire Méresse-Ségard

Amandine FluetCollective Ces Filles-LàCie Niya

• Collège Paul Duez

• Collège Jean Macé • Collège Gérard Philipe • École primaire Jean-Jacques Rousseau • L’Escapade

• Lycée Fernand Darchicourt • Lycée Louis Pasteur • Lycée professionnel Henri Senez• Mission locale

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Amandine Fluet est comédienne, metteuse en scène et auteure. Ex‐urbaniste, elle s’empare du récit théâtral pour parler des lieux, des territoires, de la mémoire. Elle conçoit des formes artistiques mêlant théâtre et urbanisme. Elle questionne l’attachement à un lieu, ou comment la trajectoire individuelle croise la destinée d’un territoire et de sa population. Elle crée des personnages-lieux, grâce au théâtre masqué, qui ressentent, réfléchissent, parlent. Comme dans Bienvenue à Chicon-la-Vallée où elle incarne une ville moyenne imaginaire, qui veut agir face au départ de ses habitants et à la disparition de ses commerces. Elle crée des balades théâtralisées dans des forêts, quartiers, villes, etc. et écrit aussi des textes dont le lieu, à l’instar du Bassin minier dans La Sainte-Barbe, est le héros principal.

Qu’est-ce que cette résidence-mission pour vous ?

“ Faire découvrir ma démarche artistique, la partager et l’enrichir au contact des jeunes habitant.e.s. Ensemble, prendre le temps d’écouter, de regarder et de raconter autrement ce qui nous entoure au quotidien. Se demander si les lieux sont vivants ! Transmettre l’envie d’imaginer et d’inventer. Et aussi mettre en pratique mon travail dans un territoire où j’ai vécu la majeure partie de ma vie. Je reviens “ chez moi ”, en tant qu’artiste cette fois...”

AMANDINE FLUETComédienne, metteuse en scène et auteure

En résidence-mission Du 18 novembre au 20 décembre 2020 puis du 06 janvier au 10 avril 2021


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AMANDINE FLUETComédienne, metteuse en scène et auteure



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Quel est votre parcours ?

J’ai été urbaniste de 2009 à 2015 dans un bureau d’études qui travaillait pour les communes des Hauts-de-France, puis j’ai intégré une école de théâtre à Montreuil (Seine-Saint-Denis) et depuis je suis comédienne, metteuse en scène et autrice. J’ai également été conseillère municipale dans la ville où j’ai grandi, à Courrières, et ce sont les questionnements politiques, au sens de citoyens, qui m’ont amenée là où je suis aujourd’hui, et qui me donnent l’envie de réaliser ce CLEA. Je propose des interventions artistiques et des spectacles mêlant théâtre et urbanisme, art et territoire - en tant qu’espace urbain, architectural, historique et émotionnel. Je travaille sur les lieux pour créer la rencontre. J’utilise pour cela essentiellement le récit théâtral : écriture, jeu, mise en scène, performance, formes sur-mesure hors-les-murs... On réfléchit souvent notre construction d’individu comme le produit de la cellule familiale, de l’éducation scolaire, des cercles d’amis, en évacuant le rôle du lieu. J’essaie de comprendre à quel point notre destinée et notre identité sont influencées et forgées par l’endroit où l’on a grandi, travaillé, vécu. Je souhaite question-ner l’attachement à un lieu, comment le lieu nous façonne et comment nous le façonnons. Je m’intéresse à la grande histoire qui croise la petite : comment le récit individuel s’entremêle à la destinée d’un territoire et de sa population, ou comment l’intime rencontre le politique. J’aime sortir de la salle de spectacle et faire du théâtre de multiples façons, dans divers lieux, là où on ne s’y attend pas forcément.Je continue par ailleurs à explorer diverses formes de création, jouer, et mettre en scène avec plusieurs compagnies, et dans plusieurs régions de France (Ile-de-France, Hauts-de- France, Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle-Aquitaine).

Quelles sont vos influences, qui sont les artistes, les œuvres ou autres choses qui vous ont inspiré ?

Je dévore romans, essais, films, pièces de théâtre... Les œuvres qui me bouleversent sont souvent celles qui font du lieu un personnage à part entière, dans lequel fourmillent tout un tas de destinées en prise avec leur contexte socio-politique. Je pense à la série The Wire (Baltimore), ou à Treme (La Nouvelle-Orléans), de David Simon, ou encore au film Nashville de Robert Altman. Côté livres, il y a les récits documen-taires romancés, comme La petite ville d’Eric Chauvier ou La grande arche de Laurence Cossé, les récits traversés par la sociologie : Annie Ernaux en littérature, Milo Rau au théâtre (La reprise). En essais, je cite volontiers Pierre Bourdieu, Erving Goffman, Thomas Piketty, Geoffroy de Lagasnerie, Chantal Jaquet, Gérard Noiriel, Benoît Coquard. En arts plastiques, la découverte des œuvres de Grayson Perry, l’an-née dernière, est une grande source d’inspiration. Je suis sinon très sensible à la danse et au théâtre où le corps a une grande part : DV8, Alain Platel...Mais je dois aussi évoquer les romans d’Elfriede Jelinek, de Joyce

Carol Oates, de Thomas Bernhard, de Juan José Saer, l’univers d’Alejandro Jodorowsky, Playtime de Jacques Tati, ou encore Phantom of the Paradise, de Brian de Palma, Petit paysan d’Hubert Charuel, Les premiers, les derniers de Bouli Lanners...

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AMANDINE FLUET Comédienne, metteuse en scène et auteure


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Quels sont les projets phares que vous avez menés et qui ont marqué votre par-cours ?

J’ai mis en scène La Furie des nantis, une pièce post-apocalyptique d’Edward Bond, avec le Collectif En Attendant le Nom. Cette expérience m’a permis de comprendre que j’aimais mettre en scène et diriger des comédiens mais aussi mener des projets. J’ai ensuite cherché comment concilier théâtre et urbanisme, comment parler des lieux. C’est là qu’est apparu le projet Bienvenue à Chicon-la-Vallée, solo masqué dans lequel j’incarne une ville moyenne sur le déclin prête à en découdre, en dialogue avec une ex-urbaniste et ex-élue aujourd’hui comé-

dienne, bref moi, expliquant le développement des villes. J’y ai trouvé une méthode très personnelle de mise en récit des lieux, que je souhaite décliner. Le personnage me permet aussi de sortir de la salle de spectacle, Chicon-la-Vallée ou d’autres personnages, animent de la concertation citoyenne, parlent des lieux avec les habitants dans la rue, font des visites guidées singulières... Le masque, travaillé avec la compagnie La Parade, est un outil formidable pour libérer la parole. Auparavant, j’avais commencé à écrire la pièce La Sainte-Barbe, dont le héros principal est le Bassin minier du Pas-de-Calais, que je mets en scène avec des amateurs de l’agglomération (CAHC), autre projet marquant, pour la découverte d’une autre manière d’intégrer le lieu à la création et pour le retour aux racines.

Quelles sont vos envies pour ce CLEA ?

Avec cette résidence-mission, je souhaite faire découvrir ma démarche artistique, la partager et l’enrichir au contact des jeunes habitant.e.s. Ensemble prendre le temps d’écouter, de regarder et de raconter autrement ce qui nous entoure au quotidien. Se demander si les lieux sont vivants ! Transmettre l’envie d’imaginer et d’inventer. Et aussi mettre en pratique mon travail dans un territoire où j’ai vécu la majeure partie de ma vie. Je reviens “ chez moi ”, en tant qu’artiste cette fois. J’ai hâte d’aller à la rencontre du public et de présenter mes spectacles et mes propositions artistiques. Je suis attirée par un théâtre en immersion autour du récit et du patrimoine : écouter les petites histoires et les grandes, les coups de gueule et les envolées lyriques, les petites choses du quotidien, et les grandes choses de l’histoire individuelle et collective, les drames et les fêtes. Je souhaite refaire de l’espace un lieu que l’on s’approprie, que l’on invente et réinvente ensemble. Persuadée que le territoire est un être vivant, je développe des

personnages-lieux. Nous pourrons partir à la découverte de lieux emblématiques du territoire, comme des lieux du quotidien qui paraissent à première vue anodins mais que l’on croise tous les jours, le quartier, le centre commer-cial, le rond-point, l’arbre de l’école. Qu’ont-ils à nous dire, que ressentent-ils, parlent-ils entre eux ?

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LA RÉSIDENCE-MISSIONAMANDINE FLUET mène

PROJET PHARE

Visite théâtralisée de l’Escapade Avec l’école primaire Jean-Jacques Rousseau d’Hénin-Beaumont en partenariat avec l’Escapade

CM2 – 24 enfants Les élèves de CM2 de l’école Jean-Jacques Rousseau ont l’habitude de venir à l’Escapade voir des spectacles. Mais que connaissent-ils du théâtre en lui-même ? L’Escapade et l’école ont appro-ché Amandine Fluet afin d’aider les enfants à en réaliser une visite guidée. L’idée ? Que les élèves

deviennent des ambassadeurs artistiques de l’Escapade. Six séances seront nécessaires pour construire cette visite guidée théâtralisée avec les enfants : enquête sensible sur leurs sensations et souvenirs, recherches sur le lieu, écriture, mise en scène... Au final, les parents d’élèves iront de salle en salle. Les enfants y personnifieront les différents lieux, en fonction de l’histoire du bâtiment (qui a fêté ses 50 ans !), ou composeront des saynètes, liront des textes... Une visite que nous espérons, si le contexte sanitaire le permet, réaliser également avec le public de l’Escapade !

CARVIN - Collège Léonard de Vinci ÉVIN-MALMAISON - École primaire Méresse-Ségard HÉNIN-BEAUMONT - École primaire Jean-Jacques Rousseau L’Escapade / Collège Gérard Philipe / Collège Jean Macé / Lycée Fernand Darchicourt / Lycée professionnel Henri Senez LEFOREST - Collège Paul Duez LIBERCOURT - Collège Jean de Saint Aubert MONTIGNY-EN-GOHELLE - Collège Youri Gagarine OIGNIES - Lycée professionnel Joliot Curie

12 projets avec 2 écoles primaires, 6 collèges et3 lycées soit plus de 320 participants


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Partenariats Ville Structure Intitulé Public concerné structures

extérieures

CARVIN Collège Leonard de Vinci Visite théâtralisée du collège 24 élèves de 4e

ÉVIN-MALMAISON École Méresse-Ségard Conseils artistiques pour la 23 élèves de CM2 création d’une pièce de théâtre

HÉNIN-BEAUMONT L'Escapade / Ecole Jean-Jacques Rousseau Visite théâtralisée de l'Escapade 24 élèves de CM2 Escapade

HÉNIN-BEAUMONT Collège Gérard Philipe Visite théâtralisée du collège 28 élèves classe

HÉNIN-BEAUMONT Collège Jean Macé Écriture théâtrale in-situ 15 internes 9-9bis autour du terril N84

HÉNIN-BEAUMONT Lycée Fernand Darchicourt 8 élèves de 2nde

HÉNIN-BEAUMONT Lycée Fernand Darchicourt Sensibilisation en classe 30 élèves de Terminale autour du parcours d’Amandine

HÉNIN-BEAUMONT Lycée Henri Senez Personnification 36 élèves de Auchan Noyelles-Godault de 1ère Bac pro

Gestion et Administration

LEFOREST Collège Paul Duez Visite théâtralisée du collège

LIBERCOURT Collège Jean de Saint Aubert Cartographie sensible une trentainede Libercourt d’élèves de 4e

MONTIGNY- Collège Youri Gagarine Personnification 2 classes de La Médiathèque EN-GOHELLE du collège Gagarine 6e et 3e La Boussole

OIGNIES Lycée Professionnel Joliot Curie Conquête de l'espace public 3 classes

2nde à terminale


Venue à la scolaire de “Chicon-la-Vallée” à la médiathèque de Courrières

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La Collective Ces Filles-Là est une compagnie de théâtre composée de 11 femmes qui s’inté-ressent à la place de la femme dans la société, à valoriser la force du collectif, à l’éducation et à l’égalité femme-homme. La Collective travaille actuellement sur le matrimoine des territoires. Qui sont les femmes qui ont participé au rayonnement du Bassin minier ? Par un travail avec les élèves de recherche journalistique, d’interviews en EHPAD ou au sein de leurs familles, la collec-tive souhaite développer une généalogie féminine : raconter les moments de sororité, de com-bats féministes menés par nos aînées sur ce territoire. Il s’agit d’inviter les jeunes à mettre en lumière l’importance des actes passés de ces femmes, théâtralement, sous forme de portraits et d’expositions. La Collective aspire ainsi à inventer un mot qui ne différencierait plus le patrimoine du matrimoine, mais qui parlerait bien d’un vécu commun, d’une généalogie du vivre ensemble.


“ A l’heure où l’individualisme est valorisé comme mode de vie, nous désirons rassembler, retrouver la force du groupe. Il s’agit de prendre le temps d’aller à la rencontre des habitant.e.s d’Hénin-Carvin et de travail-ler ensemble sur des questions de société. L’artistique étant notre moyen de communiquer, nous aspirons à rendre ce geste accessible à tous. Nous souhaitons que ce CLEA soit une occasion pour les habitant.e.s de réinventer, par le théâtre, leur entourage quotidien. En allant jouer dans les cours de récréations, sur les places publiques, nous voulons révéler la poésie de ces lieux afin de raconter le territoire d’Hénin-Carvin.”

LA COLLECTIVE CES FILLES-LÀThéâtre



CLEA2020-2021


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https://www.lacollectivecesfillesla.com


CLEA2020-2021

Quel est votre parcours, qu’est ce qui a amené à ce que vous faites ?

Après des études au conservatoire d’art dramatique régional d’Angers, Lola Haurillon entre au conservatoire du 6ème arrondissement, Paris. Elle y joue de nombreux spectacles et développe un goût pour les écritures contemporaines. Avide d’apprendre, elle pratique la danse contemporaine et le chant à travers de nombreux stages. Zoé Poutrel se forme au CNR Art Dramatique de Lyon. À sa sortie d’école, elle travaille pendant deux ans avec des compagnies émergentes de la région lyonnaise (La Meute, Collectif d’Acteurs ; Le Collectif BIS). Elle profite de ces années pour affiner sa recherche théâtrale, et se prend de passion pour le théâtre “en espaces non-dédiés ”.

En 2012, Lola et Zoé entrent l’Ecole du Nord (Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Lille). Pendant 3 ans, elles apprennent et développent leurs envies. Elles se lient par des questionnements mutuels sur la place de la femme dans le secteur culturel et dans la société́. Questionnements notamment issus de leur frustration de ne pas travailler au plateau autant que les garçons de leur promotion, les rôles féminins tant rares. C’est leur sortie d’école qu’elles rencontrent l’écriture de Evan Placey, jeune auteur canadien dont l’engagement est “ Il n’y a pas de pièces pour les femmes. Je veux écrire pour les femmes ”. Elles se passionnent pour son texte GIRLS LIKE THAT, qui donne lieu à leur premier spectacle : CES FILLES-LÀ ; spectacle qui permettra de nombreuses formes de rencontres avec les publics, notamment d’enfants et d’adolescents. De cette création nait l’envie commune de créer avec l’équipe du projet un collectif féminin de théâtre : c’est la naissance de La Collective Ces Filles-Là. En parallèle, Lola et Zoé développent un travail avec les publics en intervenant auprès de nombreux groupes scolaires (en lien avec la comédie de Béthune, le CNR de Lyon...) ; ainsi qu’un théâtre engagé en entant interprètes dans des spectacles féministes en prise avec l’actualité (notamment auprès de la metteuse en scène Hélène Souli , cie EXIT). Fortes de toutes ces expériences, elles décident de postuler pour un CLEA à Hénin-Carvin, afin d’impliquer les publics du territoire à une recherche théâtrale sur le matrimoine du Bassin minier.


- Les photos de Kate Parker (La série Strong is the new pretty)- Filmographie sur l’adolescence : Bliss (Drew Barrymore), La naissance des pieuvres (Céline Sciamma), Despuès de Lucia (Michel Franco)-Autrices féministes : Virginie Despentes (King Kong Théorie), Lola Lafon (Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce), Élise Thiébaut (Mes ancêtres les gauloises), Clarissa Pinkola estes (Femmes qui courent avec les loups)- Les bandes dessinées : Culottées de Pénélope Bagieu, Les vestiaires de Thimoté Le Boucher.

-Les pièces d’Evan Placey : Ces Filles-Là, Pronom.-Des chansons : Diamonds de Rihanna, We’re never coming home de Molly Nilsson.

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https://www.lacollectivecesfillesla.com/?fbclid=IwAR3GbSPZOk60fKJzQR-TRXZxJOfw-S8ghnmX655dP92TTEvIYdGpmOuLhBU

LA COLLECTIVE CES FILLES-LÀThéâtre Contrat Local d’Education Artistique

CLEA2020-2021

Quels sont les projets phares que vous avez mené et qui ont marqué votre par-cours ?

1 : CES FILLES-LÀ , texte d’Evan Placey. Zoé Poutrel et Suzanne Gellée réunissent plusieurs comédiennes dont Lola Haurillon autour de ce texte. CES FILLES-LÀ décrit le cyber-harcèlement d’une adolescente en milieu scolaire. Elles sont 20 filles qui ont grandi ensemble, toujours dans la même classe. Elles ont développé des amitiés éternelles... Sauf que non. Un jour, au lycée, bzzz, clic, tout le monde reçoit un texto : une photo de Scarlett, nue. C’est le début d’un match impitoyable au cours duquel un groupe de filles en affronte une seule.

À l’époque du cyber, la dimension prise par le harcèlement transforme la figure du bouc émissaire.Au milieu d’un terrain de sport, 6 comédiennes, en ligne, baskets bien lacées, nous regardent droit dans les yeux pour nous dire «entre filles, il faut se serrer les coudes» Ce texte est un portrait de l’adolescence et un beau traité féministe. La première du spectacle a lieu au Lavoir Moderne Parisien en janvier 2019.

2 : CES FILLES-LÀ version participative : avec des footballeuses/lycéennes. La Collective invite 10 footballeuses à rejoindre le spectacle CES FILLES-LÀ, dans le cadre de la coupe du monde de foot féminin. Le projet est porté par Le Boulon-Cnarep de Vieux-Condé (59), dans le cadre de la coupe du monde féminin de la FIFA France 2019 en parte-nariat avec la section sport étude du Lycée Ernest Couteaux et du Valenciennes Foot Club soutenu par Valenciennes Métropole et le programme A’tout Genre. Un travail de transmission a lieu sur plusieurs mois. Avec les footballeuses, nous créons ensemble un nouveau spec-tacle CES FILLES-LA à 17. Le spectacle se joue 3 fois sur le stade de foot du Hénault à Valenciennes en Juin 2019

3 : Création en Cours (subventionné par les Ateliers Médicis, et soutenu par les ministères de la Culture et de l’Éducation Nationale). La Collective s’installe pour deux mois, d’avril à mai 2017, à l’école primaire de Saint Mome-lin. Elle y mène de façon journalière des ateliers d’écriture, de lecture, d’improvisation auprès des élèves de CE2, CM1 et CM2. Dans le même temps, les comédiennes répètent leur spectacle en création dans les murs de l’école (cour de recréation, city-stade). Ces deux mois aboutissent à une représentation du spectacle Bouc Emissaire, qui mêle sur scène élèves de primaire et comédiennes de la collective ; ainsi qu’à une exposition dans l’école de ST Momelin.

Quelles sont vos envies pour ce CLEA ?

A l’heure où l’individualisme est valorisé comme mode de vie, nous désirons rassembler, retrouver la force du groupe. Il s’agit de prendre le temps d’aller la rencontre des habitant.e.s d’Hénin-Carvin et de travailler ensemble sur leur matrimoine et l’égalité femme-homme. Nous irons enquêter sur l’histoire des femmes du Bassin minier et celle de nos familles afin d’occasionner une rencontre in-ter-générationnelle. Par le théâtre, nous souhaitons permettre aux jeunes de (re)-redécouvrir ces femmes et de les raconter, de mettre en lumière l’importance de leurs actes passés. L’artistique tant notre moyen de communiquer, nous aspirons rendre ce geste accessible tous.Nous souhaitons ainsi inventer avec les jeunes un mot qui ne différencierait plus le patrimoine du matrimoine, mais qui parlerait bien d’un vécu commun, d’une généalogie du vivre ensemble.

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LA COLLECTIVE CES FILLES-LÀThéâtre Contrat Local d’Education Artistique

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LA RÉSIDENCE-MISSIONLA COLLECTIVE CES FILLES-LÀ mène

PROJET PHARE

Héroïnes du quotidien Avec le Collège Youri Gagarine de Montigny-en-Gohelle en partenariat avec la Médiathèque La Boussole 4e – 23 élèves + une dizaine de femmes de 65 ans et + (à définir)

Héroïnes du quotidien est un projet qui est né d’une proposition de la Médiathèque La Boussole de Montigny-en-Gohelle. A la Médiathèque, une

dizaine de femmes se réunissent régulièrement dans un groupe qu’elles appellent les Bavardages. Les discussions autour de livres et films sont un prétexte pour se retrouver et échanger autour de thématiques d’actualité, mais aussi de leurs souvenirs… L’occasion pour les comédiennes Zoé, Lola, Audrey de la Collective Ces Filles-Là deles rencontrer toute une semaine pour en apprendre plus sur leurs parcours de femmes, leurs souvenirs et leur expérience de vie. Sur la base de ces témoignages, un texte théâtral sera écrit sur-mesure par l’autrice Jana Remond. Une lecture-spectacle de ce travail aura lieu à la Médiathèque le mercredi 24 février à 14h30. Cet évènement est ouvert au public. En parallèle à ce projet, la Collective Ces Filles-Là va travailler avec une classe de 3e du Collège Gagarine de Montigny-en-Gohelle. L’objectif ? Mettre en contact les élèves avec ce groupe de femmes via mail, pour qu’ils puissent leur poser des questions sur leur parcours. De ces échanges naitra une exposition de portraits de ces femmes. Quand écouter ce texte et voir cette exposition ? Un événement est organisé à la Médiathèque La Boussole pour regrouper l’ensemble de ces projets le 06 mars prochain autour de la Journée Internationale des Droits de la Femme. Au programme : exposition du projet du Collège Gagarine, le texte écrit auprès des femmes des Bavardages joué devant un public, et une lecture-spectacle de la Collective Ces Filles-Là !

CARVIN - École primaire Louis Aragon / Collège Jean-Jacques Rousseau / Collège Léonard de Vinci HÉNIN-BEAUMONT - Collège Jean Macé / Collège Gérard Philipe / Lycée Fernand Darchicourt LEFOREST - Collège Paul Duez LIBERCOURT - Collège Jean de Saint Aubert MONTIGNY-EN-GOHELLE - École primaire Marcel Cachin / Collège Youri Gagarine / Médiathèque La Boussole OIGNIES - Lycée professionnel Joliot Curie ROUVROY - Programme de Réussite Éducative (PRE) Collectif Déconstructions

17 projets avec 2 écoles primaires, 8 collèges, 2 lycées et 3 structures hors-temps scolaire soit plus de 228 participants


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CARVIN École Louis Aragon LES CULOTTÉES DU NORD - Portaits de femmes sportives 25 élèves de CM2 sur la base de lettres envoyées à des sportives célèbres de la région

CARVIN Collège LES CULOTTÉES - Portrait de femmes sportives Une vingtaine Jean-Jacques Rousseau dans l’histoire ou aujourd’hui. d’élèves de 4e

CARVIN Collège Léonard De Vinci HÉROÏNES DE FICTION - Travail autour d’héroïnes 26 élèves de 3e

aux yeux des élèves, réelles ou fictives

HÉNIN-BEAUMONT Collège Jean Macé PROJET FILM - Réalisation d’un film sur 25 élèves de 3e Escapade l’héritage féminin qui sera projeté à la clôture du CLEA - et/ou au spectacle “Ces Filles-Là” prévu à l’Escapade le 09 avril + réalisation d’une exposition

HÉNIN-BEAUMONT Collège Gérard Philipe PORTRAITS - Portraits des femmes célèbres 15 élèves DE FEMMES CÉLÈBRES qui ont donné leur nom de 4e et 3e

aux classes du collège (écriture et jeu de ces portraits). HÉNIN-BEAUMONT Lycée RÉSISTANTES - Création d’un corpus de textes, 8 élèves de Fernand Darchicourt de monologues et de 1ère et Terminale témoignages de femmes qui sera mis en scène avec les élèves LEFOREST Collège Paul Duez - Filmer un match de futsal + interview de l’équipe Le projet est sous réserve 12-15 ans des conditions sanitaires. + Suivant ces dernières, joueuses de futsal il peut être reporté ou annulé si les sports collectifs sont toujours interdits. LEFOREST Collège Paul Duez PORTRAITS DE FEMMES - Portraits de femmes 23 élèves de 3e

SCIENTIFIQUES scientifiques qui aboutirait à une exposition dans le couloir des sciences. - Travail d’écriture et de mise en voix pour le vernissage de l’exposition

LIBERCOURT Collège HÉROÏNES DE FICTION - Travail autour d’héroïnes 22 élèves de 3e

Jean de Saint Aubert aux yeux des élèves, réelles ou fictives, et de leur rencontre avec elles (écriture et jeu) + création d’un arbre généalogique

Ville Structure Intitulé Description Public Partenariats synthétique concerné structures extérieures


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Ville Structure Intitulé Description Public Partenariats synthétique concerné structures extérieures MONTIGNY- École Marcel Cachin MERCI GRAND-MÈRE <3 Portraits des grands-mères 14 élèves

EN-GOHELLE des enfants. Le jour de CE1/CE2 de la restitution (sous la forme d’une exposition), les enfants joueront leur lettre de remerciement à leur grand-mère

MONTIGNY- Collège Youri Gagarine - Échanges par mail EN-GOHELLE avec un groupe de femmes de la médiathèque pour récolter leur témoignage 23 élèves de 4e Médiathèque et qu’elles puissent également La Boussole questionner les jeunes. - L’ensemble de ces échanges sera exposé à la Médiathèque La Boussole

MONTIGNY- La Médiathèque HÉROÏNES DU QUOTIDIEN - Rencontre avec le groupe EN-GOHELLE La Boussole des bavardages de la médiathèque (leur parcours). - Travail sur un extrait Tout public d’un livre qui les ont fait bouger Une dizaine en tant que femmes qui aboutira de personnes à l’écriture d’un court texte qui sera lu devant le public de la médiathèque.

MONTIGNY- Médiathèque - Diffusion de la lecture/spectacle -EN-GOHELLE La Boussole “Mon rouge aux joues” + Collège - Travail en correspondance Youri Gagarine de lettres entre les élèves et le groupe des femmes des bavardages autour de thématiques à définir - suivi d’une exposition ou d’une restitution sur scène

OIGNIES Lycée professionnel - Création de fanzine 3e CAP ou Bac pro Joliot Curie OU étude de textes 15 élèves par classe ROUVROY Programme - Exercices d’improvisation Une dizaine de Réussite Éducative pour amener à un travail de jeunes (PRE) sur les femmes de leur de 10-14 ans famille et l’héritage féminin. toutes les structures Projet mené avec l’ensemble - Rédaction par les enfants des participants d’une lettre à une femme à leur résidence-mission de leur entourage en les remerciant pour le savoir-faire qu’elle leur a transmis - A exposer pendant la clôture du CLEA ! CAHC Collectif HÉROÏNES DU QUOTIDIEN - Récolte de témoignages 7 personnes Déconstructions autour des expériences d’empowerment fémnin des membres du collectif.



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Le nom de la Compagnie « Niya » vient du dialecte arabe et signifie “la bonne intention“. C’est avec elle que les projets de la compagnie sont menés, centrés sur l’humain. C’est avec cette intention que la compagnie souhaite venir à la rencontre des habitants. Elle travaille en équipe depuis de nombreuses années, fédérée par Rachid Hedli, le chorégraphe, car pour eux, c’est l’échange, la rencontre et l’éner-gie qui permettent, ensemble, d’aller plus loin. Ancrées dans leur contexte social et ouvertes sur le monde, nées pour réinventer un dialogue et ré-initier le respect dans les quartiers du Bronx, les Cultures Urbaines n’ont cessé de se réinventer, de regarder le monde et les composantes qui les entourent pour se les réapproprier et nourrir son propre langage. Cet engouement et cette curiosité expliquent la grande diversité d’expression dans le hip hop, chacune reflet d’une énergie particulière et la capacité de métissage des disciplines et des styles. C’est en s’appuyant sur cette diversité que la compagnie veut et avec nous, découvrir, accompagner, créer, initier des gestes artistiques, éveiller les potentiels créatifs en apportant les compétences qui lui ont été données tout au long de son parcours.


“Mon parcours était tout tracé sur les bancs de l’usine. Et pourtant. Ce sont bien les rencontres et les rêves qui m’ont porté et m’ont accompagné tout au long de mon parcours d’artiste. C’est ce témoignage et cette ouverture au possible que je souhaite porter lors de ma présence sur le territoire d’Hénin Carvin en accompagnant un regard indulgent et porteur sur les capacités existantes de chacun. Par cette résidence-mission, je souhaite transmettre et nourrir un temps “ à part ” pour construire des projets et surtout éveiller les curiosités, révéler les poten-tiels pour que les envies perdurent au-delà de la présence de la Compagnie sur le territoire.”

Rachid Hedli

CIE NIYA Danse urbaine



CLEA2020-2021

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cie-niya.com


CLEA2020-2021

Quel est votre parcours, qu’est ce qui a amené à ce que vous faites ?

Rachid Hedli, fils de mineur immigré algérien, n’était pas prédestiné à devenir chorégraphe.Son parcours était tout tracé sur les bancs de l’usine. Mais à la fin du collège, il découvre la danse hip hop au Théâtre de Douai par un spectacle de la Compagnie Käfig. Plutôt passionné de basket au départ, il s’initie dans la rue au break et à ses performances acrobatiques, tout en cherchant comment aller plus loin dans l’apprentissage.Mais à cette époque, danseur n’est pas un métier valable, la danse hip hop n’a pas bonne presse. Et pourtant à force de persévérance, et bien qu’ayant commencé « tardivement », il participe aux compétitions de danse, entraîne le groupe Hotclan vers les palmarès et la reconnaissance au niveau européen et est repéré par les chorégraphes de la région. C’est dans la Compagnie de Farid Ounchiouene qu’il fait ses débuts d’interprète et développe son amour de la scène. Chacune de ses expériences viendra ensuite affiner et nourrir sa gestuelle hybride et particulière qui révèle plus profondément l’audace et le désir de rompre avec les codes. En 2011, porté par l’envie de développer une démarche de création qui lui est propre, il rassemble 4 danseurs et présente un court extrait intitulé Censure, qui est remarqué par le public et les professionnels. Cet extrait fût présenté au festival «SF HipHop Dance Fest 2011» à San Francisco.L’année suivante, il fonde la Compagnie Niya. Implantée sur le territoire de Valenciennes, la Compagnie NIYA est une compagnie de danse hip-hop et contemporaine qui active une proposition de création, diffusion et sensibilisation avec la volonté de ne pas s’enfermer dans un style.


Dans mes débuts, j’ai été fortement marqué par des personnalités telles que Bboy Abstract, Bboy Remind et Bboy Cloud, Yaman and Dedson – des personnalités fortes qui ont développé leurs danses aux énergies si singulières et frappantes.Par la suite, j’ai été fortement inspiré par des chorégraphes qui avaient su puiser dans la danse hip hop et la performance brute qui la caractèrise pour développer un langage scénique, y insuffler une subtilité d’interprétation et défendre un propos. Je peux citer entre autre la Cie Käfig avec le spectacle Recital, Farid Berki, Kader Atou, la Cie Ethadam ou encore Farid Ounchieouene.

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https://www.cie-niya.com



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Quels sont les projets phares que vous avez mené et qui ont marqué votre par-cours ?

Je dirai que deux éléments ont tout par-ticulièrement marqué mon parcours : l’organisation de mon premier événement de danse, le Battle Dance Evolution au Phénix de Valenciennes, après avoir moi-même participé à de nombreuses compétitions dans les battles, et le premier spectacle sur scène avec Farid’O, une expérience forte, qui a posé le premier jalon vers mon parcours de chorégraphe aujourd’hui.

Depuis, d’autres s’y sont ajoutés, comme Média, Nasties, mais aussi Sacre, une création en coopération entre danseurs de Saint-Louis, conduits par le chorégraphe Alioune Diagne et les danseurs de la Compagnie Niya. C’est avec Gueules Noires que la Compagnie marque un tournant particulier, avec le pari audacieux de lier la danse hip hop et le patrimoine, pour transmettre aux jeunes générations.

Quelles sont vos envies pour cette résidence-mission ?

Je veux transmettre ce qui m’a fait ouvert les portes et a conduit mon parcours d’artiste : partager mon art, susciter la curiosité, et tout particulièrement la curiosité culturelle et artistique auprès des publics n’ayant pas accès à cet art.

Rachid Hedli : https://youtu.be/OmcXk70Wjo8Gueules Noires : https://youtu.be/dfwr_njmre8Résurgences : https://www.youtube.com/watch?v=pL-TUUkeWXIHand in Cap : https://fb.watch/2SEQHN_vKB/Médiathèque Urbaine : https://fb.watch/2SEMRJhTa3/

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https://youtu.be/OmcXk70Wjo8

https://youtu.be/dfwr_njmre8

https://www.youtube.com/watch?v=pL-TUUkeWXI

https://fb.watch/2SEQHN_vKB/

https://fb.watch/2SEMRJhTa3/



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LA RÉSIDENCE-MISSIONLA COMPAGNIE NIYA mène

PROJETS PHARES

Ecole primaire Vaillant-Couturier Rouvroy CM1/CM2 – 80 élèves

Les professeurs de ces quatre classes se sont saisi des compé-tences de la Cie Niya pour ouvrir l’imaginaire de leurs élèves. Le but ? S’approprier les cultures urbaines et plus particulièrement la danse, pour développer l’imaginaire des élèves et les faire rêver. L’objectif final est de permettre aux élèves de se projeter dans leur avenir, et leur donner envie de faire des projets ! Ce geste artistique sera clôturé par un happening hip hop pendant la récréation, et afin de les immerger dans un battle de niveau international, l’invitation leur est lancée pour assister à celui du Festival Le Beau Geste début avril au Métaphone !

Collège Paul Duez – Leforest De la 6e à la 3e – 22 élèves

Chaque année au collège Paul Duez, des professeurs orga-nisent une comédie musicale. Les élèves volontaires se voient plusieurs fois dans l’année pour préparer une représentation ! Cette année, ce spectacle traditionnel aborde les thématiques des danses urbaines : les élèves deviennent des danseurs dans le cadre d’une battle. La Cie Niya a donc été sollicitée pour aider à la fois à la gestion des espaces et de la mise en scène, mais aussi pour transmettre aux élèves de vraies connaissances sur les cultures urbaines, ainsi que de vrais mouvements de danse ! Un projet qui sera clôturé par un happening hip-hop pendant la récréation !

COURCELLES-LÈS-LENS - Collège Adulphe Delegorgues COURRIÈRES - École primaire Jean Moulin DOURGES - École primaire Jules Ferry HÉNIN-BEAUMONT - Collège Jean Macé / Lycée Fernand Darchicourt / Lycée Louis Pasteur-L’Escapade / Mission locale LEFOREST - Collège Paul Duez LIBERCOURT - Collège Jean de Saint Aubert OIGNIES - Collège Louis Pasteur / Lycée professionnel Joliot Curie / Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) ROUVROY - École primaire Paul Vaillant-Couturier

14 projets avec 4 écoles primaires, 4 collèges, 3 lycées et 3 structures hors-temps scolaire soit plus de 435 participants


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COURCELLES-LÈS-LENS Collège Adulphe Delegorgues - 2 conférences dansées pour présenter le hip-hop aux élèves 90 élèves de - 1 atelier de pratique par classe 4 classes de 4e - 1 visite du 9-9bis

COURRIÈRES École Jean Moulin Une professeure danseuse 27 élèves de CM2 Médiathèque travaille sur le graff et les cultures de Courrières urbaines avec ses élèves. - Conférence dansée - 2 interventions danse - 1 venue au spectacle (en fonction de la médiathèque, soit à la tout public ou en répétition) DOURGES École Jules Ferry - Projet de danse autour des contraintes 26 élèves de CE2 Possible lien avec la sanitaires pour mieux les vivre : et 25 élèves CM1 médiathèque urbaine déjouer la contrainte du masque, qui aurait lieu à pour en faire un accessoire Dourges pour travailler autour des émotions. DOURGES École Jules Ferry - Idée d’utiliser le corps comme un 13 élèves de CM2 ULIS Possible lien avec la nouvel outil de communication, médiathèque urbaine afin d’apprendre à mieux exprimer qui aurait lieu à et gérer ses émotions. Dourges - 1 matinée conférence dansée avec les autres classes de l’école concernées - 2 ateliers de pratique - Des conseils à l’enseignante pour permettre de réutiliser la danse afin d’exprimer les émotions HÉNIN-BEAUMONT Collège Jean Macé - Travail extra-scolaire sur l’émotion et le 12 élèves du groupe rapport au corps, théâtre en gardant de théâtre le masque chirurgical qui sera customisé. Échange autour d’une conférence dansée pour parler de l’histoire du hip-hop - 2 ateliers de pratique Objectif : restitution filmée, d’une durée maximum deux minutes.

HÉNIN-BEAUMONT Escapade / Lycée Louis Pasteur - Travail sur la formation vie professionnelle. 36 élèves de 2e année Escapade - Conférence dansée pour discuter du de 2 BTS différents hip-hop et casser les préjugés, trouver une reconnaissance sociale par la danse - 2 séances de pratique avec travail sur l’estime de soi et la posture - 1 découverte sur le monde des techniciens d’un lieu culturel à l’Escapade - 1 venue à un spectacle à l’Escapade.

HÉNIN-BEAUMONT Lycée Fernand Darchicourt - Conférence dansée sur la culture Une quinzaine d’élèves de New York à partir de 1945 de 1ère et terminale et tout ce qui a permis à la danse hip-hop d’émerger - 1 séance de pratique - 1 visite technique du Métaphone et avoir un échange avec un artiste sur scène - 1 interview des artistes

Partenariats Ville Structure Description synthétique Public concerné structures extérieures

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HÉNIN-BEAUMONT Mission Locale - Projet autour de la posture, de l’estime de soi 10 jeunes de 16-25 ans

- 1 conférence dansée Restos du - 2 ateliers de pratique cœur ? - 1 rencontre/distribution Restos du coeur - 1 visite patrimoine au 9-9bis - 1 visite technique du Métaphone

LEFOREST Collège Paul Duez - Aide à la gestion d’espace 22 élèves deet de mise en scène pour un la 6e à la 3e

projet de comédie musicale. - Le spectacle parle de danseurs et d’une battle : la Cie Niya pourra transmettre des gestes aux enfants pour faire illusion sur scène. - Eventuel happening hip-hop dans la cour de récréation (élèves + artistes)

LIBERCOURT Collège Jean de Saint Aubert - Travail engagé autour du mouvement 20 élèves de 5e

et de la langue des signes.

- 1 conférence dansée - 2 ateliers de danse - 1 atelier en lien avec la professeur de langue des signes

OIGNIES Collège Louis Pasteur - Travail autour des émotions 50 élèves - En arts plastiques : fabrication de masques de 2 classes de 6e

autour des émotions. - En français : mettre des mots sur des nuances d’émotions. - La danse viendrait travailler l’expression des émotions par le corps et aboutirait sur une performance filmée qui deviendra un outil pérenne de gestion des conflits.

- 1 rencontre les deux classes ensemble - 2 ateliers par classe Peut-être un happening dans la cour

OIGNIES Lycée Professionnel Joliot Curie - Travail autour de la danse et du relationnel Rencontre avec avec le corps plus apaisé. toutes les classes- Travail autour de leur gestuelle qu’ils pratiquent à l’école. Possible lien avec le projet d’Amandine Fluet

OIGNIES Maison d’Accueil - Travail sur le mouvement du fauteuil, Entre 7 et 8 enfantsSpécialisée (MAS) en mode 0 contact et protocole sanitaire.

Idée de capter les mouvements pour les transcrire graphiquement et créer une chorégraphie visuelle (projet en cours à la MAS).

ROUVROY École Paul Vaillant Couturier - Se saisir des cultures urbaines pour ouvrir 20 élèves del’imaginaire des élèves et leur permettre 2 classes de se projeter dans leur avenir, de CM1 2 CM2 leur donner envie de faire des projets.

- 1 conférence dansée avec toutes les classes - 3 ateliers pour 1 classe - Venue à la battle prévu le 03 avril au Métaphone avec rencontre des membres du jury

Partenariats Ville Structure Description synthétique Public concerné structures

extérieures



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CONTACTSJustine FLAHAUTResponsable de la [email protected] 21 08 08 00 • 06 27 64 32 84

Mathilde BEAUCHAMPCoordinatrice [email protected] 21 08 08 00

POUR SUIVRE TOUTE L’ACTU DU CLEA :

https://cleahenincarvin.wordpress.com


mailto:justine.flahaut%409-9bis.com?subject=

mailto:mathilde.beauchamp%409-9bis.com?subject=



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