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8/4/2019 GuidePhotovoltaique Web

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PRATIQUES MTIER

POSE DE PANNEAUXPHOTOVOLTAQUESPrparationdun chantier


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POSE DE PANNEAUX PHOTOVOLTAQUES - PRPARATION DUN CHANTIER - OPP BTP 1

INTRODUCTION

Aujourdhui, les chantiers de mise en uvre dnergies

renouvelables se multiplient, en particulier ceux concernant la posede panneaux photovoltaques.

Paralllement cet essor, les prventeurs constatent une

recrudescence des accidents du travail lis ces chantiers ainsi

que de graves problmes de maintenance ou de scurit sur les

installations. Si le domaine photovoltaque concentre et cumule des

comptences communes plusieurs mtiers (lectricit, couverture,bardage, travail en hauteur, dsamiantage, etc.), il ncessite aussi

un savoir spcifique. En outre, les rglementations et les normes en

ces domaines sont nombreuses et voluent en permanence.

Cet ouvrage na pas pour vocation dtre exhaustif en matire de

rglementation, notamment en ce qui concerne les habilitations

lectriques car les textes sont en cours de ractualisation. Il met

surtout laccent sur la ncessit dune rflexion pralable au

chantier et sur lanalyse des risques. Nous esprons ainsi

convaincre le lecteur quun ouvrage rflchi diminue le risque

daccidents du travail aussi bien en phase de construction quen

phase de maintenance et que la rentabilit dexploitation nen est

que meilleure.

Ce guide sadresse tous les acteurs de la construction (matres

douvrage, matres duvre, coordonnateurs SPS, collectivits et

entreprises).


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2 OPP BTP - POSE DE PANNEAUX PHOTOVOLTAQUES - PRPARATION DUN CHANTIER

SOMMAIRE


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INTRODUCTION

1 CONTEXTE

Principe de lnergie photovoltaque 4

Situation de la France 4

Approche pour le matre douvrage 5

Installations non conformeset risques daccident 5

Accidentologie du Poitou-Charentes 6

2 CONCEPTIONDE LOUVRAGE

Analyse des risques lis linterfrenceentre les activits 7

Critres de choix des quipements etdes partenaires 8

Obligations rglementaires 12

Gestion documentaire lie au projet 15

Processus de maintenance 16

Gestion des sinistres et des secours 18

3 ANALYSE DES RISQUESCHANTIERS ETSOLUTIONS

Risques effets immdiats 19

Risques effets diffrs 21

4 AXES DAMLIORATIONDE LA SCURIT

Mthodes dintervention 22

Autres propositions 22

CONCLUSION 23


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CONTEXTE1PRINCIPE DE LNERGIE

PHOTOVOLTAQUELe terme photovoltaque dsigne le processus qui consiste transformer la lumire solaire en lectricit. Le principe de cettenergie a t dcouvert au 19 e sicle par un physicien franais, Antoine Henri Becquerel. Au fil des annes, de nombreux savants,dont Albert Einstein, ont poursuivi les recherches.

Une cellule photovoltaque se compose de semi-conducteurs base de silicium. Par effet photolectrique, elle transforme lner-gie solaire en courant lectrique continu. Aujourdhui, la qualit descapteurs permet datteindre un rendement denviron 20 %.

Les applications sont multiples : propulsion dengins ou crationdnergie dans des domaines varis (arospatiale, automobile,bateaux, quipements urbains, habitat, petit lectronique, etc.).

Dans lhabitat, le courant continu est converti en courant alternatifpar des onduleurs pour alimenter une installation autonome et/ou

renvoyer lnergie produite sur le rseau (Fig. 1).

SITUATION DE LA FRANCE

Depuis quelques annes, la France dveloppe ses quipementsphotovoltaques. Mme si sa production est modeste (0,01 % deson nergie produite), elle se place au 7e rang mondial en termesdnergie photovoltaque produite.

Au 30 juin 2010, le parc photovoltaque atteignait 511 MW, soitune croissance de 69 % par rapport au 31 dcembre 2009 1.

Les diverses incitations gouvernementales viennent conforter unmarch en plein essor mais trs dpendant du prix de rachat delnergie lectrique. Les aides financires influencent parfois lestechniques de pose en favorisant lintgration des panneaux louvrage.

Lensoleillement franais se prte particulirement bien linstal-

lation de ces quipements. Un logiciel de la Communaut euro-penne permet dvaluer les potentiels de production. La rgionPACA a les mmes capacits de production que des villes dusud de lEurope (Sville, Malte) avec environ 1 500 kWh/kWc/antandis que sur une ligne Chamonix/La Rochelle, on peut esprerproduire 1 100 kWh/kWc/an. Il est donc logique que lessentiel duparc photovoltaque se concentre dans le Sud de la France et sur

la faade atlantique2.

1 - Source MEEDM. Bulletin n 149, septembre 2010.

2 - Source MEEDM (Tableau rgional du bulletin n 149) et carte de France du rapport Enerplan chiffre march 2009 .

Panneausolaire

Bote desPV-Gnrateurs

Interrupteur

Utilisation

Onduleur

Rseau

Comptagede lnergieproduite parlutilisateur

Comptagede lnergiefournieaux utilisateurs

Fig. 1 - Schma dinstallation


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APPROCHE POUR

LE MATRE DOUVRAGELe parc photovoltaque install en toiture sarticule autour de troisgrands types dinstallations : les habitats individuels dont la production est infrieure

3 kWc (Fig. 2) , les btiments collectifs dont la production est infrieure

100 kWc , les btiments industriels ou tertiaires dont la production est

suprieure 250 kWc.

Les matres douvrage trouvent, travers la revente de lnergielectrique ainsi produite, un revenu complmentaire leur activitde base de type agricole ou industrielle. Cependant, transformerson btiment ou sa maison individuelle en outil de production

dnergie comporte de trs fortes contraintes. Un panneauphotovoltaque nest pas un pas simple quipement qui se greffesur la toiture, cest une nouvelle fonctionnalit aussi importanteque celle dorigine (habitat, agriculture, usine). La cohabitationdes deux peut vite devenir problmatique ou conflictuelle do lancessit dune rflexion approfondie sur le long terme pour parer tout dysfonctionnement grave et atteindre les objectifs de renta-

bilit souhaits.

INSTALLATIONS

NON CONFORMESET RISQUES DACCIDENT

Une installation photovoltaque russie prend en compte denombreuses comptences : techniques photovoltaques, lec-tricit, couverture, tanchit, toitures fragiles, dsamiantage,valuation des structures. On comprend donc aisment ladifficult dinstaller un quipement photovoltaque performant

et compatible avec le btiment initial. Les premiers constatsdu CONSUEL (Comit national pour la scurit des usagers dellectricit) montrent une forte proportion dinstallations nonconformes avec, pour 8 % des installations contrles : 45 % des installations non conformes en 2008 , 37 % des installations non conformes en 2009.

Les risques relevs sont llectrisation et lincendie. Les instal-lations non conformes concernent principalement les habitatsindividuels dont la production est infrieure 3 kWc, donc pluttceux des particuliers. Les motifs avancs sont le manque dequalification et de comptence des installateurs, le dfaut deconception et de contrle des travaux.

Lors de linstallation, le principal risque est la chute de hauteur. Lesaccidents se produisent surtout lors de la pose des plaques enfibres-ciment ou des panneaux sur des maisons individuelles. Cetterecrudescence de chutes sexplique par le changement de cadrede travail impos des corps dtats secondaires (plombiers, lec-triciens) travaillant habituellement au sol et intervenant aujourdhuisur les toits. Le fait dvoluer en hauteur avec des quipementslourds et volumineux accrot le risque pour le salari. Une rapide

Fig. 2 - Habitatindividuel quip

de panneaux

photovoltaques


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analyse montre que les tches de pose de panneaux photovol-taques concentrent les facteurs de risques dune manire inhabi-tuelle pour les mtiers du btiment. Nous pouvons aussi avancerque la maintenance des ouvrages rcemment construits pourraitavoir des effets accidentognes dans les prochaines annes.

ACCIDENTOLOGIE DUPOITOU-CHARENTES

Les accidents du travail relevs en 2008 dans la rgion Poitou-Charentes montrent un accroissement trs net des chutes travers des plaques de toitures fragiles lors dinterventions prpa-ratoires linstallation de panneaux photovoltaques (Fig. 3). Ony a dnombr au moins quatre accidents graves ou mortels dechutes de hauteur identifis comme tant en lien avec des opra-tions de ce type.

La sinistralit sur les ouvrages suit aussi ce mouvement avec deuxincendies rpertoris sur le Poitou-Charentes pendant lt 2010.Les secours subissent en cascade les effets de ces dsordres et onpeut dplorer llectrocution dun pompier en Allemagne en 2009.

Ce contexte montre quil y a un vrai besoin : dexaminer les diverses problmatiques en jeu , dbaucher des axes de rflexion pour la conception des

ouvrages , de proposer une organisation de chantier spcifique ce type

de travaux.

Fig. 3 - Situation de chute


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Le retour sur investissement dun projet photovoltaque nesurvient quaprs plusieurs annes. La conception du projetrevt donc une importance capitale. Elle doit prendre en comptela qualit des produits, la qualit de la mise en place et les cotsdentretien afin de limiter les incidents lors de la construction etlors de la production.

Elle intgre galement ltablissement dun certain nombre dedocuments rglementaires (cf. page 15).

ANALYSE DES RISQUES LIS LINTERFRENCE ENTRELES ACTIVITS

Les retours dexprience montrent que la cohabitation entre lafonction habituelle de louvrage (activit agricole, industrielle, etc.)et la fonction photovoltaque pose un certain nombre de questionsrelatives aux risques dinterfrence entre les activits. Par exemple :

Lactivit habituelle gnre-t-elle : des projections (pierre, terre, eau, vers les parois de louvrage

et le plafond, etc.) ? des atmosphres spcifiques (corrosives, explosives, pous-

sires occultantes, etc.) ? des circulations spcifiques dengins (ponts roulants, engins

de grande hauteur) ?

Lactivit photovoltaque provoque-t-elle : une reprise des structures pour supporter les poids des qui-

pements ? un accroissement de temprature sous les panneaux ? une mise en uvre de passerelles, dchelles crinolines ? lamnagement de passages intrieurs ou de voies de circu-

lations pour nacelles ?

Le matre douvrage doit prvoir ces interfrences et fournir dessolutions organisationnelles, techniques et humaines adaptes,sachant quil risque de voir sallonger la priode de retour surinvestissement.

CONCEPTION DE LOUVRAGE2


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CRITRES DE CHOIX DESQUIPEMENTS ET DESPARTENAIRES

Lorganisation du chantier, la structure dinstallation et le choixdes quipements font partie dune rflexion pralable. Le choixde partenaires comptents et qualifis entre galement en lignede compte. Les bonnes questions se poser sont dtailles enpages suivantes.

Capteurs (cf. page 10)

Caractristiques physiques des capteurs : Silicium monocristallin : les capteurs offrent une bonne perfor-

mance nergtique (rendements de lordre de 20 %) mais leurprix est lev.

Silicium multicristallin : raliss avec des composantes lec-troniques recycles, les capteurs ont un cot plus faiblemais des performances nergtiques rduites (rendement delordre de 16 %) (Fig. 4).

Silicium amorphe, couche mince base dabsorbeur (CDTEou CIGS). Ces cellules sont souples et suivent les formes les

plus varies pour assurer une intgration parfaite au support.Ces capteurs prsentent une meilleure performance enprsence de lumires faibles mais un rendement global moinslev (environ 5 7 %).

Modalits de pose des capteurs : Surimposition (Fig. 5) : les capteurs sont poss sur une toiture

(bac acier, par exemple) par lintermdiaire daccessoires defixation (rails, etc.).

Intgration (Fig. 6) : la toiture est dpose et les cellulesphotovoltaques assurent ltanchit par un systme de railet de tuilage.

Fig. 4 - Cellules photovoltaques en silicium multicristallin

Fig. 5 - Pose en surimposition


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Motifs architecturaux des capteurs :

Fig. 7 - Ardoises

Fig. 8 - Tuiles canal

Accessoires et quipements(cf. page 10)

Les accessoires lectriques compltent linstallation et sajoutentau cahier des charges.

Structure (cf. page 11)

La structure initiale na pas forcment t prvue pour recevoir lesurpoids des quipements photovoltaques. Un calcul de struc-ture peut se rvler ncessaire la bonne ralisation des travauxet au choix des mthodes de pose.

Chantier (cf. page 11)

Le chantier ncessite des emplacements disponibles pour stockerles matriaux et engins lcart de lactivit habituelle.

Partenaires (cf. page 11)

Fig. 6 - Pose en intgration


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CAPTEURS

Les capteurs affichent-ils et respectent-ilsles critres de la normalisation en vigueur ?

Les composantes prsentent-elles les qualitsrequises pour la dure de vie de louvrage ?

La capacit autonettoyante est-elle relle etncessite-t-elle une pente minimum ?

Doit-on nettoyer les capteurs ? quellepriodicit ? Quelle perte de productiondoit-on envisager en cas contraire ?

La protection galvanique rsiste-t-elle auclimat et aux ambiances locales ?

Le conditionnement assure-t-il une protectionefficace ?

Les capteurs, suivant les supports surlesquels ils reposent, peuvent-ils recevoir lescharges dun oprateur de maintenance ?

ACCESSOIRES ET

QUIPEMENTS Les cbles rsistent-ils la chaleur des pics de

production et aux atmosphres spcifiques ?

La connectique rsiste-t-elle leau et lapoussire (IP 55 ou plus) ?

Les onduleurs : Le positionnement choisipermet-il un accs ais, de plain-pied ?Leur dure de vie est-elle compatible avecle projet ?

Les batteries ventuellement mises en uvredisposent-elles de bacs de rtention ?

Le Gnie civil : Les rseaux et postes crersincorporent-ils dans lexistant ? Ces locauxsont-ils accessibles avec des vhicules ?Les locaux sont-ils ventils pour vacuerles chaleurs produites ?

La signaltique : prvenir par des signaltiques

rglementaires tous les quipements et cblessous tension.


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STRUCTURE

Le projet influe-t-il sur la gestion des ERPS(modification des dsenfumages,par exemple) ?

La prsence de plaques amiante-cimentimpose-t-elle des travaux prparatoiresspcifiques ?

La sous-face de toiture permet-elle un accs la nacelle en tout point de louvrage ?

CHANTIER

Les consquences dun dsamiantagesont-elles compatibles avec lactivit du site ?

PARTENAIRES

Quelles qualifications sont requises pour lespartenaires de lopration ?

Faut-il incorporer des clauses dans le marchen vue dtablir un rfrentiel prvention ?

Comment value-t-on les comptences desmatres duvre et des coordonnateurs SPS ?


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La mise en uvre dun systme photovoltaque couvrant plusieursdomaines est soumise de nombreuses rglementations etnormalisations. Il appartient au matre douvrage, aid de sonmatre duvre et de son coordonnateur SPS, de sy conformeret de les appliquer.

Code de la construction et de lhabitat

Il faut sy rfrer en ce qui concerne les ERP (tablissementsrecevant du public).

Code de lenvironnement

Il classifie les tablissements risques pour lenvironnement ICPE(suivant leur activit ou les substances utilises, livre V du Code

de lenvironnement) ou Seveso (arrt du 10/05/2000).

Code du travail

Rgles ATEX sur les atmosphres explosives

Art. R.4227-43 54 du Code du travail.

Arrt du 08/07/2003 sur la protection des travailleurs en

zones explosives. Arrt du 28/07/2003 sur les conditions dinstallation des

quipements lectriques en zones explosives.

Signaltique

Arrt du 08/07/2003 compltant larrt du 04/11/93 sur lasignalisation des risques.

Coordination SPS des ouvrages neufs

Dcret 94-1159 du 24/12/1994.

Dcret 2003-68 du 24/03/2003.

Arrt des travaux risques du 23/02/2003.

Coordination SPS en sites occups

Dcret 92-158 du 20/02/1992.

Arrt des travaux risques du 19/03/1993.

lectricit

Le personnel doit tre form aux risques lectriques et bnficierdun titre dhabilitation adapt aux types de travaux raliss(suivant les arrts dapplication du dcret du 30/08/2010).

Le travail proximit de rseaux ncessite des formalits notam-ment une demande de renseignements auprs des services

concessionnaires, DICT (Dclaration dintention de commence-ment de travaux). Une intervention ne peut sorganiser que si lerisque lectrique est cart (coupure des rseaux, gainage, etc.).

Dcrets 88-1056 du 14/11/1988, 95-608 du06/05/1995, 2001-532 du 20/06/2001 en coursde remplacement par les dcrets :

de prvention des risques lectriques dans leslieux de travail.

des matres douvrage.

des employeurs.


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Amiante

Lintervention sur les matriaux amiants, non friables, nondgrads ncessite :

une formation des salaris, la mise en place dun parcoursmdical,

la rdaction dun plan de retrait,

la mise en uvre de protections individuelles et collectivesspcifiques,

lorganisation dune filire dlimination des dchets,

des mesures de nettoyage du site,

linterdiction de certains salaris ce type de travaux (CDD,intrimaires, salaris mineurs).

Travaux en hauteur

Le travail et la circulation sur les toitures fragiles est interdite(Art. R.4534-88 du Code du travail).

Le travail doit soprer sur des plans de travail scuriss,

la priorit doit tre donne aux protections collectives(Art. R.4323-58 et R.4323-62 du Code du travail) (Fig. 9).

Le travail avec des EPI antichute ncessite une formation desutilisateurs, la dfinition des points dancrage par lemployeuret un matriel normalis (dcret EPI 2008-1156) (Fig. 10).

Il est interdit de raliser des travaux temporaires enhauteur lorsque les conditions mtorologiques ou lies

lenvironnement du poste de travail sont susceptiblesde compromettre la sant et la scurit des travailleurs(Art. R.4323-68 du Code du travail).

Les chafaudages ne peuvent tre monts, dmonts ousensiblement modifis que sous la direction dune personne

comptente et par des travailleurs qui ont reu une forma-tion adquate et spcifique aux oprations envisages, dontle contenu est prcis aux articles R.4141-13 et R.4141-17(Art. R.4323-69 du Code du travail).

MatrielLes monte-matriaux et autres engins de manutention doivent fairelobjet de vrifications notamment dune vrification priodiquesemestrielle et dune adquation au site.

Fig. 9 et 10 - Dpannage sur toiture

Dcret 2004-924 du 01/09/2004.

priodiques.


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Les conducteurs dengins doivent bnficier dune formation laconduite dengins de type CACES et disposer dune autorisationde conduite.

Les chafaudages font lobjet dun examen dadquation, demontage, dinstallation et de conservation (arrt du 21/12/2004).

Le port de charges est restreindre le plus possible. Une formationest dispense en cas de manutentions manuelles.

quipements de protection individuelle

Les quipements de protection individuelle sont fournis enfonction de lanalyse des risques et maintenus en tat par le chefdentreprise qui veille leur port effectif.

Les harnais sont vrifis annuellement.

Formation des salaris

Lapplication des obligations rglementaires nonces ci-dessuspasse par :

des formations adaptes chaque situation (EPI, environne-ment du chantier, etc.),

une passation des consignes issues du PP SPS ou du plan deprvention,

le contrle de lapplication des consignes.

Normes

UTE C15-712- Installations photovoltaques.

UTE C15-105 - Dtermination des sections de conducteurs etchoix des dispositifs de protection. Mthodes pratiques.

UTE C32-502- Guide pour les cbles utiliss pour les systmesphotovoltaques.

UTE C57-300- Paramtres descriptifs dun systme photovoltaque.UTE C57-310 - Transformation directe de lnergie solaire ennergie lectrique.

CEI 6123- Guide de scurit pour les systmes PV raccords aurseau monts sur les btiments.

CEI 60364-7-712- Rgles pour les installations et emplacementsspciaux - Alimentations photovoltaques et solaires.

NF EN 61173 - Protection contre les surtensions des systmesphotovoltaques de production dnergie.

Documentation

Spcifications techniques relatives la protection des biens etdes personnes, dans les installations photovoltaques relies aurseau. Syndicat des nergies renouvelables, Soler, ADEME.

Pose et maintenance des panneaux photovoltaques et solaires.ED 137, fiche technique INRS.


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GESTION DOCUMENTAIRELIE AU PROJET

Le Code du travail prvoit un certain nombre de documents lorsde la prparation de ces chantiers.

Une dclaration pralable auprs des services de linspectiondu travail, de la CARSAT et de lOPPBTP est ncessaire pour leschantiers de plus de 500 hommes-jour.

Une demande de renseignements doit tre rdige par lematre douvrage et envoye aux gestionnaires de rseaux poursignaler un chantier et la zone concerne.

En cas de dpose damiante, le matre douvrage doit faire analyserltat de conservation des matriaux amiants de couverture afin dedfinir si les entreprises doivent tre qualifies et amender le

Document technique amiante (DTA) en cas dintervention sur lesfaux plafonds. Ce DTA sera fourni lentreprise charge des travaux.

Le Plan de prvention permet de rgler les problmes deco-activit entre lentreprise utilisatrice (client) et l(les) entreprise(s)extrieure(s) sur un site en activit, ainsi que leur propre co-activit.

Le Plan gnral de coordination (PGC) est ralis en phases

conception et ralisation. Il synthtise lensemble des contraintes prendre en compte par tous les acteurs, de mettre en communles moyens et den assurer la gestion (stockage, levage, circula-tion, protections collectives, locaux, hygine, rseaux).

Le Dossier des interventions ultrieures sur louvrage (DIUO)consigne toutes les mthodologies de maintenance et dentretienavant ralisation.

Le Dossier de maintenance des lieux de travail (DMLT) consigne les diffrentes priodicits de maintenance mettre enuvre et les quipements concerns.

Le protocole de secours fixe les dispositions ncessaires uneintervention rapide, efficace et sans risques cumuls. Il est tabliavec les services de secours.

La conception de louvrage a pour objet danticiper toutes lessituations lies louvrage, dfinir les modalits, viter les risquespour les salaris, les occupants et les services de secours, etprvenir les sinistres sur les infrastructures.

Cette phase garantit :

une adquation optimise entre le btiment dorigine et lins-tallation photovoltaque,

un cahier des charges prcis des matriels et investissementsconnexes,

un choix pertinent de partenaires lis louvrage,

une ralisation matrise,

une gestion prenne du patrimoine bti.

Fig. 11 - Exemple de passerelle mobile dentretien


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PROCESSUS DE MAINTENANCE

Prvoir les processus de maintenance, cest examiner tous lespostes de travail, leur emplacement ainsi que les moyens deprotection pour y accder et y travailler.

ZONE 1La toiture, pour la maintenancedes capteurs

Les oprations de maintenance consistent :

nettoyer les vitrages pour redonner aux capteurs leur capacitoptimale de production ,

rparer les dfaillances ventuelles des composants ,

changer des panneaux dfaillants.

En suivant la logique des principes gnraux de prvention, lenettoyage peut tre effectu par un robot de nettoyage ou desrampes de nettoyage intgres. Les oprations de rparationvont cependant ncessiter une prsence humaine sur le toit. Lacirculation sur matriaux fragiles est interdite du fait de la fragilitde ces matriaux : les capteurs doivent donc, si lon veut y circuler,reprendre des charges suffisantes. Les panneaux sont rendus

glissants, surtout par temps hivernal, cause de tous les dptsatmosphriques qui peuvent sy accumuler progressivement.Nous conseillons dorganiser des circulations antidrapantesentre les ranges de panneaux photovoltaques (Fig. 12) ; ledplacement sur toiture se ralisera labri de garde-corps ou,en cas dimpossibilit, laide de lignes de vie permanentesinstalles sur louvrage, sur lesquelles le salari accrochera son

quipement antichute (harnais et longe). Laccs vertical doitaussi faire lobjet dun soin particulier : intgration descaliersinternes ou dchelles crinoline externes (Fig. 13).

Sur les habitations, les quipements de scurit collectifs sontdifficilement envisageables. On peut alors recourir des pointsdancrage permanents permettant un accrochage effectif toutmoment du dplacement ou du passage entre les divers postesde travail. Cette disposition demande aux oprateurs une vigi-

lance accrue, une parfaite matrise des matriels antichute, unehabitude aux gnes occasionnes par lutilisation du harnais etdes longes (emploi de sac dos pour les outils, etc.).

Les travaux de maintenance se ralisent quasi toujours soustension puisque le capteur produit de llectricit ds lors quilest expos la lumire. Les risques de choc lectrique, mmemineurs, existent soit en manipulant la connectique dfaillante

Fig. 12 - Chemins de circulation


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dun panneau, soit en rentrant en contact avec une pice mtal-lique (gouttire ou chssis) mise accidentellement un despotentiels. Lopportunit dintervenir avec des parois occultantesreste exprimenter in situ pour assurer une scurit sans failleaux oprateurs. Les oprateurs intervenant sur le rseau doiventbnficier dune formation spcifique et dune habilitation corres-pondant leur comptence et au domaine lectrique rencontr.

ZONE 2La sous-face, pour la maintenancedes rseaux en courant continu

Les interventions sur courant continu ont lieu gnralement ensous-face des toitures. Elles consistent en des oprations decblage et de connectique qui ne sont pas sans danger pourles oprateurs lectriciens. La normalisation prvoit une connec-

tique broche inverse nautorisant pas le contact simultandes deux bornes et des cbles rsistant des chaleurs leves.Cependant, la chaleur habituellement gnre par les panneauxen sous-face (environ 70 C) peut entraner un vieillissement des

gaines : des dfauts apparaissent sur les connectiques et sur lesconducteurs.

Les oprateurs interviennent toujours sous tension sauflors dun travail nocturne ou sous la protection de paroisoccultantes garantissant une scurit totale des oprateurs.Le personnel charg des travaux devra donc recevoir uneformation spcifique et possder une habilitation lectrique1

correspondant aux domaines de tension rencontrs ; il devra

galement disposer des quipements ncessaires (vrificateurdabsence de tension, quipement de protection individuelle travaux sous tension ).

Laccs des zones situes sous toiture (Fig. 14) se fait au moyendune PEMP ou de coursives (sur les grands ouvrages).

Les habitations individuelles prsentent le plus souvent des

combles perdus difficiles daccs. Le risque de chute travers lesmatriaux isolants tant particulirement important, laccs doit

Fig. 13 - chelle crinoline externe Fig. 14 - Maintenance de la sous-face

1 - Les textes rglementairestraitant des habilitationslectriques sont en coursdactualisation.


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tre matrialis et comporter un chemin de circulation reposantsur les lments de charpente.

ZONE 3Les locaux techniques, pourla maintenance des accessoires

Cette zone reprsente le centre nerveux de linstallation et lacharnire entre les courants continu et alternatif. On y place gn-ralement les onduleurs, les compteurs et le tableau gnral bassetension. Les interventions dans cette zone (Fig. 15) prsententdes risques lectriques majeurs. Les accessoires doivent pouvoirtre mis hors tension et consigns. On conseille dassujettir lou-verture du local aux organes de coupure situs sur les rseauxamont et aval du local. Lhabilitation Charg de consignation est obligatoire pour effectuer cette procdure.

Fig. 15 - Maintenance des locaux

GESTION DES SINISTRESET DES SECOURS

Le btiment doit pouvoir tre secouru dans un temps compa-

tible avec la valeur des matires du site (quipements hautevaleur ajoute, animaux, ERP) mais aussi en fonction des risquespropres lactivit de ce mme site (activit classe risquesICPE, SEVESO ou autre).

Nous conseillons de consulter les assurances et les services desecours pour le choix et lemplacement des quipements mis enuvre.

Les zones daccs pompiers (voiries, aire de retournement,zone pour extinction) doivent tre dcides avec les services desecours ds la conception de louvrage. En prvision dune inter-vention des pompiers, les propritaires de maisons individuellesdevraient signaler la prsence de capteurs photovoltaques.

La perception du phnomnelectrique par loprateur change radicalement.

isol de sa source dnergie avant intervention,alors que lquipement photovoltaque produit

sa propre nergie vers un rseau qui labsorbe.Llectricien se trouve dans une situationinhabituelle vis--vis du risque lectrique et

fondamentale de son environnement de travail.


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La conception douvrage mene par le matre douvrage, lematre duvre et le coordonnateur SPS assure la quasi-totalit

de lorganisation du chantier. Lentrepreneur compltera cetravail en analysant ses risques propres. Il sagit pour lui derepenser le chantier dans son ensemble, de synthtiser lesdiffrentes obligations rglementaires (cf. page 12) et de prvoirdes solutions techniques dintervention.

Pour analyser les risques lis son activit, lentrepreneur

peut utiliser le logiciel danalyse des risques, MAEVA-BTP(OPPBTP), ddi aux professions du BTP. Les modes opra-toires dcoulant de cette analyse sintgrent dans le PP SPS(Plan particulier de scurit et de protection de la sant). Lesdispositions retenues pour la protection des salaris pendantle droulement de lopration sont appliques de manireeffective. Cette rflexion ne doit pas se limiter au poste de

travail de production chantier, mais doit explorer les diff-rentes fonctionnalits de lentreprise (approvisionnement,stockage, manutentions, accs, vacuation des dchets, trans-port) y compris les fonctions transverses (service tude et devis,services commerciaux) dont le personnel se trouve fortementexpos au risque de chutes de hauteur en dehors de la phasede ralisation du chantier, notamment en situation de travailleur

isol (cas du mtreur qui intervient pour des relevs de cotes,par exemple).

RISQUES EFFETS IMMDIATS

Chute de hauteur lextrieur de louvrageLes chutes peuvent survenir lors de laccs lchelle, suite uneglissade sur le toit vers le vide, ou encore par la manipulation despices et lors de tches de finition en bordure du vide.

Il est ncessaire dinstaller des protections collectives en bas depente (Fig. 16) et des escaliers qui scurisent les accs (Fig. 17).

Si cette installation nest pas possible, les intervenants doiventporter les harnais de scurit.

ANALYSE DES RISQUES

CHANTIERS ET SOLUTIONS3

Fig. 16 - Protections collectives en bas de pente


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Chute de hauteur lintrieur de louvrageLa chute lintrieur de louvrage peut survenir lors de la rupture

des panneaux photovoltaques, des plaques en fibres-cimentou en matriau fragile/vieillis-sant (ondules transparentesrecouvertes ou peintes), lorsdes dposes de couverture.

Les chemins de circulation(Fig. 18) vitent de prendreappui sur la couverture. Lesfilets en sous-face limitent leseffets dune chute (Fig. 19).

Contact avec les rseaux lectriques ariens nusLes rseaux lectriques haute et basse tension sont des

hauteurs trs variables, difficilement apprciables pour les opra-teurs surtout depuis les toitures. Les contacts avec les rseauxariens nus 20 KV sont la premire source daccidents mortels,toutefois les lignes BT prsentent le mme risque pour lopra-teur. Ces lignes sont omniprsentes en ville.

Chute dobjetsLes panneaux sont glissants, lourds et encombrants. Une chutepeut donc survenir toutes les tapes de lapprovisionnement etde la pose. Lemploi de ventouses et de monte-matriaux peutpallier ces risques.

Risque lectrique et brluresLe capteur va produire de lnergie ds son exposition la lumire.Les risques de contacts lectriques sont possibles surtout avec

Fig. 19 - Filets en sous-faceFig. 17 - Accs par escalier

Fig. 18 - Chemins de circulation


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des matriels de moindre qualit en termes disolement et deconnectique. Ce contact peut causer des chocs lectriques et

tre lorigine de chutes de hauteur ou de brlures. La circulationsur les capteurs exposs au soleil peut, elle aussi, gnrer desbrlures aux pieds des oprateurs.

La mise en service des rseaux continus et alternatifs prsente unaccroissement des risques dlectrisation cause de la produc-tion permanente des capteurs.

CoupuresLes manutentions rptes de panneaux ainsi que la dcoupe,en toiture, de matriaux utiliss pour ltanchit (zinc) peuventcauser des coupures.

RISQUES EFFETS DIFFRS

ManutentionsLe manque de mthodologie entrane une sollicitation excessivede lorganisme et, moyen et long termes, le personnel de chantierpeut souffrir de troubles musculo-squelettiques, ou TMS.La multiplication des TMS peut vite devenir gnante pourlorganisation du chantier et pour lentreprise. Lactivit peut tre

paralyse tout en occasionnant une surcharge de travail et destress pour le personnel restant en activit.

La pose de panneaux occasionne souvent la dpose de matriauxamiants en faux plafond ou en toiture dite fragile. Les salarispeuvent tre exposs des fibres, mme sils nont pas particip

la dpose des matriaux, quand ceux-ci ont t retirs sans lesoin requis pour ce type de chantiers. Le chef dentreprise

intervenante (pour les chantiers < 500 hommes-jours ou chez lesparticuliers) doit sassurer que tout risque est cart aprslopration de retrait de matriaux contenant de lamiante.


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AXES DAMLIORATION

DE LA SCURIT4MTHODES DINTERVENTIONLa pose de panneaux photovoltaques concerne trois grandstypes dinstallations (habitations individuelles, btiments collectifs,btiments industriels ou tertiaires), nous proposons donc desmthodes dintervention adaptes chacun de ces chantiers.

AUTRES PROPOSITIONSLactivit photovoltaque est en plein essor et volue en perma-nence. Cependant, la connaissance des chantiers et des risquesnous permet de proposer des solutions pratiques :

1. Placer une paroi occultante mobile sur le matriel mis disposition.En effet, les panneaux photovoltaques fonctionnent ds quilssont exposs la lumire (ce qui est le cas lorsque le matriel est

sorti de son emballage). Cette solution permettrait aux installateursde poser les panneaux avant quils ne produisent de lnergie.

2. Utiliser un robot de lavage (Fig. 23), installer des passerellesde maintenance permanentes ou amnager des circulationspitonnes antidrapantes incorpores entre les ranges depanneaux.

Ces propositions ont pour objectif de faciliter la maintenance desouvrages, tout en diminuant les interventions en toiture.

Fig. 22 - Installation industrielle enrhabilitation laide de PEMP

Fig. 23 - Robot de lavage

Fig. 20 - chafaudage et monte-matriaux pour les habitations individuelles

Fig. 21 - Installation industrielleneuve laide de train de pose

C R A M

A M


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CONCLUSION

travers ce guide, nous esprons que les acteurs de la filireauront compris limportance dune rflexion pralable linstallationde panneaux photovoltaques.

Les enjeux de la prparation du chantier sont multiples :

Humains. Il faut viter les risques pour les personnes quitravaillent sur le chantier, maintiennent louvrage et habitent

les lieux. Les entrepreneurs doivent prendre le temps dla-borer un cahier des charges prcis et exhaustif, sans cder lurgence.

conomiques. La conception du projet doit sassurer de labonne cohabitation entre lactivit nergtique et lactivitdorigine. La rentabilit du projet en dpend.

cologiques. La protection de lenvironnement et les principesdu dveloppement durable sont lorigine de linstallation despanneaux photovoltaques et doivent tre pris en compte.


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Une fiche

Cette fiche a t cre en codition INRS, OPPBTPet le rseau Assurance Maladie - Risques Professionnels.

Pose et maintenance de panneaux solaires thermiques et

photovoltaques , 1re dition, dcembre 2010.

En tlchargement gratuit sur

www.oppbtp.fr et sur www.inrs.fr

Notre offre formationsPrvenir les risques lis linstallation ou la maintenance

dquipements solaires sur toiture , Rf. 3701 1 jour

www.oppbtp.fr/formation/formation_professionnelle_continue

SUR LE MME SUJET


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Projet suivi et soutenupar la DIRECCTE Poitou-Charentes.

L'tatinvestit16

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Conception & ralisation : 01 47 97 42 11Illustrations : OPPBTP avec laimable autorisation de SERBOT Swiss Innovation pour la photo de son robot de lavage.

Achev dimprimer sur les presses de Graphicentre en avril 2011.


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Paralllement lessor des installations photovoltaques, les prventeurs constatentune recrudescence des accidents du travail lis ces chantiers ainsi que degraves problmes de maintenance ou de scurit sur les ouvrages. Ce guide apour vocation de sensibiliser cette problmatique lensemble des acteurs de laconstruction (collectivits, matres douvrage, matres duvre, coordonnateurs SPSet entreprises). Il met surtout laccent sur la ncessit dune rflexion pralable auchantier. Il insiste sur lanalyse des risques pour garantir la scurit des personneslors de lexcution des travaux et de la maintenance, et celle des occupants.

Rf. : G3 G 01 11ISBN : 978-2-7354-0415-5Prix : 8 dition et dpt lgal : 2e dition, avril 2011

25 avenue du Gnral Leclerc - 92660 Boulogne-Billancourt CedexTl. : 01 46 09 27 00 - www.oppbtp.fr

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