guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

42
Le Forum des Marais Atlantiques en partenariat avec le Conseil général du Finistère Octobre 2010 Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère Logiciel ArcGIS®

Upload: others

Post on 22-Jun-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Le Forum des Marais Atlantiques en partenariat avec le Conseil général du Finistère

Octobre 2010

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur

le département du Finistère

Logiciel ArcGIS®

Page 2: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones
Page 3: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Préambule

La Cellule d’animation sur les milieux aquatiques , mise en place par le Conseil général du Finistère , a pour objectif d’accompagner les maîtres d’ouvrage locaux dans leurs projets. Cette cellule s’appuie, pour son volet zones humides, sur un partenariat avec le Forum des Marais Atlantiques . Dans ce cadre, le Forum des Marais Atlantiques organise des journées de formation et d’échanges sur la numérisation des inventaires de zones humides selon la méthodologie départementale, présentée dans le guide méthodologique d’inventaire des zones humi des sur le département du Finistère en téléchargement sur le site www.zoneshumides29.fr . Ce fascicule permet de retrouver les différentes ma nipulations réalisées au cours de ces formation et apporte des compléments sur certaines fonctionnalités d’ArcGis.

INVENTAIRE DES ZONES HUMIDES

Les outils à disposition des acteurs finistériens

Guide méthodologique d’inventaire sur le département du

Finistère

Téléchargeable sur www.zoneshumides29.fr

Mettre en place le cahier des chargesOrganiser la concertation

A partir des données existantes

Pour obtenir les données de l’inventaire permanent des zones humides du Finistère,

contacter le Forum des Marais Atlantiques, bureau finistérien :

Tel : 02 98 46 61 25 Courriel : [email protected]

Terrain (supports papier)

Réaliser la phase "terrain"

Dessiner les contours des habitats

humides sur fonds BD Ortho +

cadastre numérisé (si disponible)

Donner un identifiant à chaque

habitat (ID)

Renseigner la fiche terrain pour

chaque habitat repéré par son

identifiant (ID)

ID

Numériser l’inventaire

Guide pour la numérisation d’un

inventaire de zones humides

Versions ArcGIS et MapInfo

1- La géométrie = logiciel SIG 2- Les données = logici el GWERN

Guide d’utilisation du logiciel

GWERN

ID

Intégration du fichier SIG

Page 4: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Sommaire

Introduction ............................................................................................................................................................1

I- Présentation générale ................................................................................................................................1

a) Les différentes interfaces d’ArcGIS ............................................................................................................1

b) Le lexique de base ......................................................................................................................................1

c) L’interface d’ArcMap ..................................................................................................................................4

d) Manipulations de base ...............................................................................................................................5

II- Créer une couche vectorielle ......................................................................................................................7

a) Le format ArcGIS .............................................................................................................................................7

b) Création de la couche vectorielle ...................................................................................................................7

c) Structure de la table attributaire ....................................................................................................................9

III- Numériser ................................................................................................................................................ 11

a) La barre d’outils EDITEUR ........................................................................................................................ 11

b) Créer un polygone ................................................................................................................................... 12

c) Modifier/corriger un polygone ................................................................................................................ 13

d) Dessiner un polygone tangent à un autre ............................................................................................... 14

e) Dessiner un polygone troué .................................................................................................................... 18

f) Remplir/modifier les données attributaires ............................................................................................ 19

IV- Réaliser des cartes ................................................................................................................................... 25

a) Configurer la symbologie des couches .................................................................................................... 25

b) Mettre en page une carte ........................................................................................................................ 26

c) Réaliser un atlas ....................................................................................................................................... 27

Conclusion ........................................................................................................................................................... 30

Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées ........................................................................................................... 31

Annexe 2 - Reprojeter une image ou une couche vectorielle ............................................................................. 33

Annexe 3 - Installer ETGeoWizards ..................................................................................................................... 36

Annexe 4 – Importer d’autres formats de données ............................................................................................ 37

Page 5: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Introduction

Les systèmes d’information géographique (SIG) permettent d’établir des bases de connaissances descriptives du territoire en relation avec leur représentation cartographique. Les outils logiciels permettent à partir de ces bases de connaissances, outre la création de cartes, des analyses statistiques, des croisements entre différentes bases de connaissances, des suivis de l’évolution du territoire, etc.

Les problématiques des gestionnaires locaux étant étroitement liées à la composante géographique, les SIG tendent naturellement à se généraliser.

Ce document a pour objectif de rendre le plus autonome possible un opérateur débutant sur un logiciel de traitement de l’information géographique comme ArcGIS® et qui a la charge de numériser un inventaire des zones humides.

I- Présentation générale

a) Les différentes interfaces d’ArcGIS

La version utilisée pour ce document est la 9.3. Cependant la plupart des manipulations sont réalisables à partir de la version 9.

ArcGIS est un produit développé et distribué par ESRI qui regroupe plusieurs applications :

ArcReader permet la visualisation de données (viewer), seul logiciel gratuit d’ESRI (non traité dans ce document).

ArcCatalog , interface qui permet l’organisation des données, la création des fichiers, le renseignement des métadonnées, l’importation de données provenant d’autres logiciels, etc.

ArcMap , interface principale qui permet de visualiser les données, les croiser, les éditer, créer des cartes, etc.

ArcToolBox se présente comme un module d’ArcMap ou d’ArcCatalog. C’est une boite à outils riche et variée.

b) Le lexique de base

Couches : Traduction directe de l’anglais « layer », le mot couche désigne un fichier raster ou vecteur . Le terme sous-entend que ces fichiers peuvent se superposer et se caler (projeter) entre eux.

Raster : Synonyme d’image (formats : .bmp, .jpg, .tif, .ecw, .png, .sid, etc). Il s’agit d’une couche d’information sous forme de pixels, terme le plus souvent utilisé pour marquer la différence avec les fichiers de type vecteur (couche vectorielle).

Page 6: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 2

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

Deux exemples de couches raster utiles dans le cadre d’un inventaire de zones humides :

La BD Ortho® ©IGN est adaptée en tant que support de délimitation car elle permet de dessiner des délimitations les plus proches de la réalité, que ce soit sur le terrain ou lors de la numérisation dans un logiciel de traitement d’information géographique.

Le Scan25® ©IGN ne doit pas servir de support à la numérisation, mais est utile pour se repérer, récupérer la toponymie d’un site, ou restituer le résultat sous forme de cartographie thématique.

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

La couche vectorielle principale est celle que vous avez à créer, et qui regroupe les polygones d’habitats humides.

D’autres couches vectorielles apportant une aide à la numérisation peuvent être utilisées : plan cadastral numérisé, BD TOPO® ©IGN.

Vecteur : Couche vectorielle (ou fichier shape, ou shapefile). Il s’agit d’une couche d’information qui peut être de type point (pour représenter des bouches d’incendies, des arbres remarquables, etc.), ligne (routes, cours d’eau, etc.), ou polygone (parcelles, habitats naturels, etc.).

Exemple de couche vectorielle de type polygone (extr ait de l’inventaire permanent des zones humides du Finistè re)

>Entité : Une entité d’une couche vectorielle correspond à un enregistrement. Elle est définie par sa géométrie (point, ligne ou polygone) et les données qui lui correspondent dans la table attributaire. Une entité possède obligatoirement un "identifiant", c’est un code alphanumérique unique. Dans une couche vectorielle donnée, 2 entités distinctes ne doivent pas avoir le même identifiant. Cet attribut particulier sera toujours le premier champ de la table attributaire.

>Table attributaire : Tableau d’information d’une couche vectorielle où chaque ligne correspond à une entité. Chaque colonne peut aussi être appelée champ.

Exemple de couches RASTER (BD ORTHO® et SCAN25® ©IGN)

Page 7: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 3

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

L’échelle de numérisation doit toujours être supérieure à l’échelle de restitution, de plus, la

précision des documents restitués restera toujours limitée par la précision des rasters ayant

servi à la numérisation.

Exemple :

Si l’on souhaite une restitution au 1/10000 (précision environ 10 m), on pourra choisir la BD

ORTHO® avec une échelle de numérisation de 1/5000 ou supérieure. Le plan cadastral s’il est

numérisé pourra être superposé à la BD ORTHO®.

Document ArcMap .mxd : Fichier mémorisant l’emplacement des couches ouvertes, leur ordre de superposition, leur symbologie, les relations, etc. Il permet à son ouverture de retrouver un espace de travail préalablement configuré.

Géoréférencement : Généralement les fichiers utilisés sont géoréférencés, c'est-à-dire qu’ils peuvent se superposer et se caler correctement avec d’autres couches d’informations (utilisation d’un système de projection, voir Annexe 1).

Ce calage dépend d’un fichier annexe devant généralement accompagner le fichier de référence.

Cas d’un fichier vecteur : Pour une couche vectorielle au format utilisé dans ArcGis, un fichier au format .prj détermine le système de projection utilisé.

Cas d’un fichier raster : Un fichier appelé "worldfile" permet le calage de l’image. Pour une image .jpg, ce fichier world aura l’extension .jpw, pour une image .bmp, il aura l’extension .bmw, etc.

Cas particuliers : Certains formats de fichiers raster ne nécessitent pas de "worldfile" (.ecw,…).

Echelle : L'échelle représente le rapport entre une distance mesurée sur la carte et la distance réelle sur le terrain.

Exemple : si 2 cm sur la carte (ou l’écran) représentent 1 km sur le terrain, l’échelle est de : Distance sur la carte 2 1

Distance sur le terrain 100 000 50 000

L’échelle est donc de 1/50 000, 1 cm sur la carte correspond à 50 000 cm sur le terrain soit 500 m.

Grande échelle : grande précision, pour représenter un petit territoire; exemple : 1/5000.

Petite échelle : pour représenter de vaste territoire; exemple : 1/ 500 000.

Page 8: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 4

����Barre d’outils générale

Zoom avant

Zoom panoramique (déplacement)

Emprise précédente

Sélectionner des entités

Pointeur classique

Mesurer des distances

Zoom arrière

Zoom arrière constant

Emprise suivante

Visualiser l’emprise globale

Désélectionner des entités

Voir les données attributaire d’une entité

Se déplacer vers des coordonnées à préciser

Zoom avant constant

����Partie cartographique :

���� Icones en bas à droite :

• Le premier correspond au mode d’affichage par défaut qui permet la consultation et l’édition des

données.

• Le deuxième permet la création de document cartographique.

• Le troisième permet d’actualiser l’affichage.

����Table des matières :

permet de voir

l’emplacement des

couches, de gérer leur

ordre de superposition,

leurs propriétés,

symbologie, table

attributaire, etc.

���� L’onglet Affichage

permet une modification de

l’ordre de superposition des

couches. L’onglet Source

propose lui une visualisation

du chemin d’accès des

couches.

���� ���� ����

c) L’interface d’ArcMap

Page 9: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 5

d) Manipulations de base

Ouverture d’une couche d’information

Pour ajouter une couche raster ou vectorielle, utiliser le bouton nommé "Ajouter des données" :

Il est accessible à partir de la barre d’outils ou du menu "Fichier".

Il n’y a pas de difficulté notoire dans cette manipulation si ce n’est une différence de comportement selon que l’on souhaite ajouter une couche vectorielle ou une couche raster.

Cas d’une couche vectorielle : il suffit de double cliquer sur la couche à ajouter.

Cas d’une couche raster : il faut sélectionner la couche et utiliser le bouton "Ajouter".

���� Afin de faciliter la navigation dans l’arborescence des fichiers, il est possible d’utiliser le bouton "connexion à un dossier" pour créer un raccourci vers le ou les dossiers où sont stockées les couches d’information. Ce raccourci sera par la suite présent au début de la liste déroulante "Regarder dans".

Correspondance Géométrie - Table attributaire

Lorsque l’on dispose d’une couche vectorielle, la manipulation de base est de sélectionner une entité sur la partie cartographie du logiciel (un point, une ligne, ou un polygone), et de retrouver l’enregistrement correspondant dans la table attributaire, ou à l’inverse de sélectionner un enregistrement dans la table attributaire et de retrouver la géométrie correspondante sur la carte.

Pour opérer une sélection sur la carte par simple clic ou rectangle englobant, utiliser l’outil "sélectionner des entités" de la barre d‘outils générale

L’utilisation de la touche shift (ou majuscule) simultanément à une opération de sélection permet de rajouter ou d’enlever des entités à la sélection.

Page 10: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 6

Pour accéder à la table attributaire, cliquer droit sur le nom de la couche dans la table des matières et choisir dans le menu contextuel "Ouvrir la table attributaire".

Pour sélectionner une entité dans la table attributaire, cliquer sur une des lignes dans la colonne tout à gauche.

L’utilisation de la touche contrôle ou shift permet des sélections multiples.

Les entités sélectionnées revêtent la même symbologie sur la carte et dans la table attributaire.

����L’utilisation des boutons "Sélectionnés" ou "Tout" permet alternativement d’afficher les données des seules entités sélectionnées ou la totalité des enregistrements de la couche vectorielle.

����Pour zoomer rapidement sur les entités sélectionnées, faire un clic droit sur la carte et choisir dans le menu contextuel "Zoom sur les entités sélectionnées".

.

Page 11: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 7

II- Créer une couche vectorielle

a) Le format ArcGIS

Remarque : On parle couramment d’un shape, shapefile ou d’un fichier shape voire fichier de formes qui est le terme utilisé dans ArcGIS, ici nous utiliserons l’appellation couche vectorielle.

Ces termes sous-entendent la présence de quatre fichiers indispensables, aux extensions suivantes :

• .shp qui contient la géométrie. • .dbf qui contient la table attributaire. • .shx qui est un index spatial. • .prj qui définit dans quel système de coordonnées le fichier doit être projeté.

C’est l’ensemble de ces fichiers qui constituent la couche vectorielle. Dans l’environnement d’ArcGIS, seul le .shp est visible.

b) Création de la couche vectorielle

Pour créer une nouvelle couche vectorielle, ouvrir ArcCatalog, soit à partir du menu "Démarrer" de Windows, soit à partir d’ArcMap (dans la barre d’outils).

Dans ArcCatalog, utiliser l’arborescence pour choisir l’emplacement de la couche vectorielle qui va être créée.

Ouvrir le menu "Fichier" puis "nouveau" et choisir "Fichier de formes" (shapefile pour la version anglaise).

La boite de dialogue suivante apparaît et propose de configurer le fichier.

• Choisir un nom assez court sans espace (les remplacer par "_").

• Choisir le type d’entités. • Il est important de définir un système de coordonnées

(créer le fichier .prj). Cliquer sur "modifier", puis dans la fenêtre suivante, utiliser le bouton "sélection". Se déplacer vers le dossier suivant :

C:\Program Files\ArcGIS\Coordinate Systems\Systèmes de coordonnées projetés\Grilles nationales\France

Page 12: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 8

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

Créer le fichier qui contiendra les habitats humides et choisir le type d’entités "polygone ".

Et choisir NTF Lambert II étendu.prj (avec un "é" et non un "E ")

Cliquer sur "Ajouter" , la couche vectorielle est maintenant créée.

���� Un nouveau système de projection est en place et devra à terme être utilisé, il s’agit du Lambert 93. L’abandon des anciens systèmes de projection et notamment du Lambert II étendu reste problématique tant que les structures utilisatrices des SIG ne disposent pas des couches raster de référence (BD Ortho IGN, Scan25 IGN) dans ce nouveau système de projection (Voir Annexe 2).

Page 13: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 9

(1)

(2)

c) Structure de la table attributaire

Pour accéder aux propriétés de la couche vectorielle dans ArcCatalog, cliquer droit sur le fichier créé et choisir "propriétés" dans le menu contextuel.

L’onglet "Champs" (1) permet de visualiser la structure de la table attributaire et de créer des nouveaux champs (2).

Par défaut ArcGIS crée trois colonnes : FID, Shape, Id.

Les colonnes FID et Shape sont des attributs particuliers non modifiables par l’utilisateur, et qui sont renseignés automatiquement. Ils sont seulement visibles dans ArcGIS.

Le premier champ , ou la première colonne de la table attributaire est le champ Id (Identifiant) de type entier long qui a été créé par défaut par ArcGis au moment de la création de la couche vectorielle.

Les champs peuvent aussi être ajoutés directement dans ArcMap, à partir de la table attributaire et de son menu "options" :

Ouvrir le fichier dans ArcMap (faire un glisser-déplacer du fichier d’ArcCatalog à ArcMap pour réaliser cette opération rapidement et facilement).

Une fois la couche ouverte dans ArcMap, son nom se trouve dans la table des matières.

Un clic droit dessus fait apparaitre un menu contextuel, choisir le menu "Ouvrir la table attributaire" .

Cette table attributaire est pour le moment vide d’enregistrement. Aucun polygone n’a encore été numérisé. Pour ajouter un champ, utiliser le bouton "Options" en bas à droite. Et dans le menu qui s’ouvre "Ajouter un champ" .

Page 14: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 10

Dans le cas d’un inventaire de zones humides… Il est possible de supprimer le Champ Id créé par défaut qui est de type entier, pour le remplacer par un champ de type texte si vous souhaitez un identifiant composé (ex : les trois premières lettres de la commune, suivi d’un "_" et d’un numéro). Ce champ Id devra rester en première position en vue de son intégration dans le logiciel Gwern. Il peut être intéressant de garder un historique de la création de l’inventaire. Par exemple, on peut ajouter :

• Un champ nommé "Operateur" de type "texte" et de longueur "30" qui contient le nom de la personne ayant numérisé les polygones.

• Un autre champ nommé DateMAJ, de type date où la date de création d’une entité peut être stockée.

Selon vos besoins spécifiques, vous avez la possibilité d’ajouter autant de champs que vous le souhaitez (dans la limite de 255 au total).

�Un nom de champ est limité à 10 caractères et ne doit pas contenir de caractères spéciaux.

Page 15: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 11

Dans le cas d’un inventaire de zones humides… Il est important de réduire au maximum les erreurs de numérisation. Une mauvaise maîtrise des outils de numérisation peut entrainer un nombre important d’anomalies (doublons de géométries, superpositions, lacunes, autointersections) préjudiciables à l’exploitation ultérieure des données tant au niveau statistique que visuel. Un contrôle des géométries est réalisé par le logiciel Gwern (voir guide d’utilisation du logiciel).

III- Numériser

a) La barre d’outils EDITEUR

C’est l’outil qui permet de créer des entités et de les modifier.

Si la barre d’outils "Editeur" n’est pas présente par défaut dans l’environnement ArcMap, il suffit de l’ajouter en faisant un clic droit sur la barre de menu ou d’outils et cocher "Editeur" dans le menu contextuel, ou plus simplement, faire appel à elle avec le bouton suivant :

� Toute modification ou création de géométrie nécessite d’être enregistrée, à partir du menu de la barre d’outils éditeur.

Page 16: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 12

Ce polygone numérisé avec la mauvaise méthode du double clic final sur le premier sommet numérisé a l’air correct à première vue, mais un zoom sur le dit sommet montre l’erreur commise : un polygone autointersecté.

b) Créer un polygone

Ouvrir le menu "Editeur" de la barre d’outils éditeur. Ouvrir une session de mise à jour. Si plusieurs couches vectorielles sont ouvertes, choisir celle à éditer (Possibilité de changer le fichier en choisissant parmi ceux ouverts dans la liste déroulante nommée "Cible" ).

Vérifier d’une part, dans la liste déroulante nommée "Tâches", que l’option "Créer une nouvelle entité" est bien sélectionnée et d’autre part, dans la liste déroulante nommée "cible" que le bon fichier est sélectionné.

Choisir l’outil construction qui est schématisé par un crayon.

Si tout est bien paramétré, commencer à numériser le premier polygone.

Le principe est simple, il suffit de déplacer la souris sur la carte et à chaque clic, un sommet (également appelé nœud ou vertex) est créé.

Afin de terminer un polygone, le double clic est la méthode la plus intuitive, cependant, une erreur largement partagée consiste à positionner la souris sur le premier sommet que l’on a numérisé et de double cliquer dessus. Un sommet inutile est alors créé et souvent un polygone autointersecté est créé.

Pour éviter une telle erreur, deux méthodes simples et efficaces :

• Double cliquer avant de boucler complètement, sans revenir sur le premier sommet.

• Après un simple clic sur le dernier sommet, cliquer droit et dans le

menu contextuel, choisir "Terminer la construction" .

Page 17: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 13

c) Modifier/corriger un polygone

En cas d’erreur lors de la numérisation d’un polygo ne, il suffit d’appuyer simultanément sur la touche "contrôle" et la touche "z" pour voir le dernier sommet s’effacer et continuer sa numérisation tranquillement.

En cas d’erreur de numérisation repérée une fois le polygone terminé , il est possible de corriger le polygone.

Voici ci-contre un polygone dont on souhaite supprimer ou déplacer un sommet (celui entouré en rouge).

Dans la liste déroulante des Taches de la barre d’outil éditeur, sélectionner "Modifier l’entité ".

Choisir l’outil mise à jour symbolisé par une petite flèche noire.

Cliquer sur le polygone à corriger, les sommets sont alors symbolisés par des carrés.

Il est possible d’ajouter, déplacer ou supprimer des sommets et polygones.

• Pour supprimer un sommet , se positionner dessus, le sélectionner par clic, effectuer un clic droit et dans le menu contextuel choisir "supprimer un sommet".

• Pour déplacer un sommet, se positionner dessus garder le bouton gauche de la souris enfoncé et le déplacer à sa guise.

Si le polygone numérisé ne correspond pas à la réal ité et qu’il faut en supprimer des parties et en ajouter d’autres, il est possible de corriger le polygone :

Choisir l’outil "Remodeler l’entité " de la liste déroulante des "Tâches". Sélectionner le polygone avec l’outil de mise à jour (petite flèche noire). Prendre l’outil construction (petit crayon).

Page 18: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 14

• Pour supprimer une partie du polygone , commencer par cliquer à l’extérieur du polygone. Le sommet suivant de la partie à enlever doit être créé à l’intérieur, continuer la construction et créer un dernier sommet à l’extérieur par double clic. Toute la partie dessinée qui intersecte le polygone sera supprimée.

• Pour ajouter une partie au polygone faire l’inverse, commencer à l’intérieur, sortir du polygone et terminer la construction à l’intérieur

d) Dessiner un polygone tangent à un autre

Trois méthodes envisageables sont ici détaillées.

• L’accrochage aux objets (snapping) Dans le menu éditeur, cliquer sur "Capture… ". Un cadre permet "l’accrochage aux objets" de la couche vectorielle, soit sur les sommets, les segments ou les extrémités d’une construction (surtout utile pour des entités de type ligne).

Page 19: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 15

Lacune

Recouvrement

Il est possible également d’accrocher les nœuds topologiques, c’est-à-dire les endroits où les objets s’intersectent.

En entrant dans un cercle virtuel autour d’un sommet sur lequel l’accrochage est possible, la capture s’opère (le curseur de la souris se déplace automatiquement sur le sommet, contour ou extrémité, le plus proche). Le rayon de ce cercle est paramétrable dans le menu "Editeur", "Options…" et l’onglet général "Tolérance de capture".

Il est possible alors de numériser un nouveau polygone adjacent au premier en recopiant une partie d’un polygone sommet par sommet. L’inconvénient de cette technique est qu’elle est f astidieuse et qu’il est facile d’oublier des sommets et ainsi générer des recouvrements entre po lygones et des lacunes.

• L’outil polygone automatique

Il permet de créer un nouveau polygone adjacent à un ou plusieurs polygone(s).

Choisir "Polygone automatique " dans la liste déroulante "Tâche". Commencer la numérisation à l’intérieur d’un polygone. En sortir pour continuer la numérisation. Terminer la construction en double cliquant à l’intérieur du polygone.

Page 20: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 16

Ci-dessous des exemples de ce qu’il est possible de faire avec cet outil.

Page 21: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 17

• L’outil traçage

L’outil traçage permet à l’instar de "Polygone automatique " des numérisations en recopiant le profil d’un ou de plusieurs polygones. Il peut s’utiliser combiné avec les autres outils de numérisation comme l’outil construction (petit crayon) dans le cas où une partie du polygone à numériser suit les contours d’autres. Il s’utilise donc avec la Tâche "Créer une nouvelle entité". Il est préférable d’avoir configuré la capture sur les contours.

La première chose à faire est de sélectionner tous les polygones dont on devra recopier une partie du contour (utiliser la touche shift pour les sélections multiples). Ceci peut également se faire au fur et à mesure de la numérisation, en jonglant entre l’outil mise à jour (petite flèche noire) et l’outil traçage, mais il est préférable de le faire dès le départ pour alléger les manipulations.

Choisir l’outil traçage et commencer la construction en cliquant une seule fois à l’endroit où l’on souhaite commencer la copie d’un polygone. Déplacer la souris le long du polygone (sans cliquer), la numérisation se fait toute seule en passant de polygone en polygone avec la souris. Cliquer une seconde fois à l’endroit souhaité pour terminer la recopie de profil.

Choisir alors l’outil construction pour rejoindre le polygone distant des autres et reprendre ensuite l’outil traçage et cliquer sur le dernier point numérisé pour continuer la copie de profil sur ce polygone.

Page 22: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 18

Répéter l’opération pour terminer la construction avec l’outil construction (petit crayon).

Voici un autre exemple de ce qu’il est possible de faire avec ce même outil, en utilisant alternativement l’outil construction et l’outil traçage.

e) Dessiner un polygone troué

Le cas peut se présenter dans le cas d’une île au milieu d’un étang par exemple.

• Commencer par numériser l’étang

• Créer un autre polygone représentant l’île

Page 23: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 19

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

La saisie des données attributaires (hormis l’identifiant) se déroulera dans le logiciel Gwern. Néanmoins, rien ne vous empêche d’ajouter des champs non présents dans Gwern. Prenez soin toutefois à ce que la première colonne reste celle des identifiants uniques.

• Utiliser le menu "Découper" de la barre d’outils éditeur alors que le polygone représentant l’île est sélectionné. Vérifier la configuration dans la boite de dialogue "Découpage".

���� Déplacer le polygone représentant l’île avec l’outil de mise à jour (petite flèche noire) pour vérifier que le découpage a été effectué et faire un "contrôle z" ensuite pour repositionner l’île.

Cette même manipulation peut être utilisée pour corriger des recouvrements entre polygones.

f) Remplir/modifier les données attributaires

Les modifications peuvent intervenir ou non pendant une session de mise à jour (barre d’outil éditeur), ce qui implique deux comportements bien distincts:

• Dans le cas d’une modification de la table, lors d’une session de mise à jour , les modifications apportées ne sont prises en compte qu’à partir du moment où elles sont enregistrées.

Page 24: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 20

• Dans le cas d’une modification de la table attributaire, hors session de mise à jour , la prise en compte est immédiate, sans avoir besoin d’enregistrer ces changements. Ce comportement peut être dangereux car le retour en arrière est impossible.

���� Si une session de mise à jour est ouverte, l’icône du petit crayon (outil construction) apparaît en bas à droite de la table attributaire.

Renseigner les informations attributaires au fur et à mesure de la numérisation

Une fois un polygone numérisé, il est possible de renseigner ses données attributaires.

Une fois la construction terminée, le polygone revêt alors la symbologie d’objet sélectionné. Par défaut il s’agit d’une ligne de contour épaisse turquoise. Lorsqu’un élément est sélectionné, il est possible d’utiliser le bouton "Attributs" de la barre d’outils éditeur pour accéder directement à ses données et les renseigner.

Remarque : à partir de la barre d’outils éditeur, et en utilisant l’outil de mise à jour (petite flèche noire), il est possible de sélectionner un ou plusieurs polygone(s) (en s’aidant de la touche contrôle ou par rectangle englobant) et accéder par le même bouton aux données attributaires des polygones sélectionnés. Il faut alors choisir parmi l’arborescence à gauche de la boîte de dialogue l’entité dont on souhaite modifier les données.

Page 25: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 21

Ce cadre contient la liste des champs. Pour faire appel à l’un d’eux dans une formule, double-cliquer dessus, il s’affichera alors dans le cadre du dessous (entouré de crochet) et viendra ainsi compléter la saisie de la formule.

Pendant une session de mise à jour, il est aussi possible de modifier les attributs directement dans la table attributaire.

A partir de la table des matières, faire un clic droit sur le nom de la couche concernée, et dans le menu contextuel, choisir "Ouvrir la table attributaire".

Modifier les données attributaires pour plusieurs polygones à la fois

L’opération est possible en dehors d’une session de mise à jour mais une fois les modifications appliquées, il est impossible de reve nir en arrière. Si l’opération est réalisée alors qu’une session de mise a jour a été ouverte, les modifications ne prendront effet que lors de la sauvegarde à partir de la barre d’outils Editeur.

Cette manipulation est notamment intéressante pour renseigner un attribut particulier pour plusieurs entités devant recevoir la même valeur.

Il est possible, en une seule opération d’attribuer la même valeur à plusieurs polygones. L’opération peut être appliquée à l’ensemble des entités ou se limiter à une sélection réalisée au préalable.

Ouvrir la table attributaire, et faire un clic droit sur l’entête de la colonne correspondant au champ qui va être modifié ou renseigné.

Choisir dans le menu contextuel "Calculer les valeurs…".

La calculatrice de valeur de champs s’ouvre.

Page 26: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 22

Selon le type du champ (texte, numérique, date), différentes manipulations sont possibles.

Les formules de calcul peuvent faire intervenir des calculs mathématiques ou des concaténations de chaîne de caractères, impliquant ou non d’autres champs.

���� Si des entités sont sélectionnées, la case à cocher en bas de la calculatrice permet de n’appliquer la modification qu’à ces entités.

Exemple

Soit une table attributaire composée de trois champs : A, B, et C et une première ligne d’enregistrement :

A (type entier long) B (type entier long) C (type texte)

2 5

Si l’on ouvre la calculatrice de valeur de champ pour C, voici différents exemples de formules que l’on peut utiliser et leurs résultats :

C=

Formule Résultat

"tadam" tadam

[A] & [B] 25

[A] + [B] 7

[A] + [B] & [B] 75

[A] & [B] + [B] 210

([A] & [B]) + [B] 30

[A] & " et " & [B] 2 et 5

Le caractère "&" est appelé caractère de concaténation. Si le champ C avait été de type numérique, les formules utilisant ce caractère auraient été inopérantes.

Les opérations mathématiques sont prioritaires sur les opérations de concaténation (différence de résultat entre les formules n°4 et n°5). Il est pr imordial de faire un bon usage des parenthèses ou plus prudemment, de décomposer les formules pour les appliquer étape par étape en stockant les résultats dans des champs créés temporairement.

Page 27: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 23

Exemple d’utilisation Aller sur le site http://support.esrifrance.fr/ et rechercher la page nommée "Formules de calcul sur la géométrie des entités". Plusieurs formules sont proposées, télécharger le fichier "superficie.zip" et le décompresser, il permettra d’obtenir la superficie de chaque polygone d’une couche. Ajouter une colonne à la table attributaire de la couche inventaire de type "réel double" de longueur 20 et de décimale 2 (deux chiffres après la virgule).

Cliquer droit sur l’entête de cette nouvelle colonne et choisir le menu "Calculer les valeurs…".

Cocher la case "Avancé", et appuyer sur le bouton "charger" et chercher le fichier superficie.cal.

Dim dblArea as Double Dim pArea as IArea Set pArea = [shape] dblArea = pArea.Area

La formule ci-dessus est alors chargée, elle calcule la superficie dans l’unité utilisée par la projection de la partie cartographique. En Lambert II étendu, l’unité est le mètre, la superficie sera en m². Pour obtenir des hectares, il est possible de modifier la formule chargée comme suit :

Dim dblArea as Double Dim pArea as IArea Set pArea = [shape] dblArea = pArea.Area / 10000

Une fois le champ calculé, cliquer droit sur l’entête du champ et, choisir le menu "statistiques" qui donne des informations agrégées sur le champ, notamment la somme des superficies.

Sur les dernières versions d’ArcGis, il est possible de substituer cette méthode en utilisant le menu "Calculer la géométrie" (en dessous du menu "Calculer les valeurs…"). Modifier l’ordre des champs

Cette opération a priori simple n’est pas proposée de façon native dans ArcGIS. Pour y arriver il existe la solution ETGéoWizards (Cf. Annexe 3 pour son installation).

L’outil "Order Fields" de l’onglet "Basic" propose de créer une nouvelle couche vectorielle reprenant les géométries d’une autre. Il appartient à l’utilisateur de choisir quels champs seront à garder dans la table attributaire de la nouvelle couche et leur ordre.

Page 28: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 24

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

Lorsque la numérisation de l’inventaire est faite, c’est le moment d’importer la couche vectorielle dans le logiciel Gwern. Ce logiciel propose une saisie assistée et rapide des données attributaires.

Le logiciel dispose d’un menu d’export permettant de récupérer une couche vecteur contenant les données saisies dans Gwern, et utilisable dans votre logiciel SIG.

Pour se familiariser à l’utilisation de Gwern, se reporter au guide d’utilisation.

La couche créée s’ajoute automatiquement dans ArcMap, il reste simplement à effacer ou archiver l’ancienne et continuer à travailler avec la nouvelle.

Page 29: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 25

IV- Réaliser des cartes

a) Configurer la symbologie des couches

• Pour appliquer une transparence à une couche, double cliquer sur le nom de la couche et dans la fenêtre des "Propriétés de la couche" , onglet "Affichage ", renseigner le pourcentage de transparence. Cette opération peut être intéressante pour atténuer les couleurs d’une couche raster et améliorer la lecture d’une couche vectorielle.

• Pour appliquer un étiquetage sur les valeurs d’un champ, choisir l’onglet "Etiquettes " dans cette même fenêtre des propriétés. Il est alors possible de configurer l’étiquetage et notamment de choisir quel champ l’on souhaite utiliser. Ensuite pour que l’étiquetage soit effectif, cliquer droit sur le nom de la couche dans la table des matières, et choisir dans le menu contextuel "Etiqueter les entités".

• Pour appliquer une symbologie différenciée des polygones par rapport à la valeur d’un attribut, choisir l’onglet "Symbologie" , choisir "Catégories/valeurs uniques" , choisir également le champ sur lequel portera la symbologie et utiliser le bouton "Ajouter toutes les valeurs" .

• Pour créer une mini-carte de localisation avec un rectangle d’emprise qui sera présente dans la mise en page du document cartographique, insérer un deuxième bloc de donnée, menu "Insérer" , "Bloc de données" .

Pour passer d’un bloc de données à un autre, cliquer droit sur le nom du bloc de données et dans le menu contextuel, choisir "Activer ".

Placer une couche vectorielle destinée à se repérer (limites communales par exemple).

Page 30: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 26

Pour créer le rectangle d’emprise, cliquer droit sur le nom du deuxième bloc de données destiné à représenter la carte de localisation, menu "Propriétés" . Choisir l’onglet "Rectangle d’emprise" . Choisir le bloc de données sur lequel portera le rectangle d’emprise.

Le rectangle d’emprise sera visible en mode mise en page.

b) Mettre en page une carte

Passer en mode mise en page avec le bouton portant l’icône de la page écornée en bas de la partie cartographique.

Une barre d’outils "Mise en page" s’ouvre. Les outils de la barre d’outils générale restent.

Le bouton le plus à droite "Changer la mise en page" permet d’ouvrir un modèle de mise en page (au format .mxt). Une orientation, un style et une organisation de la carte entre les différents éléments (légende, échelle, titre etc.…) y sont déjà configurés.

Il est également possible de mettre en place sa propre mise en page et l’enregistrer (menu "Fichier" et "Enregistrer sous…" dans la liste déroulante du bas choisir l’extension modèle ArcMap (.mxt)).

Le menu "Insérer" permet d’ajouter des éléments au document cartographique. Classiquement, une carte doit disposer d’un titre, éventuellement un sous titre, une légende, une flèche du nord (surtout utile pour les rares cas ou la carte n’est pas orientée avec le nord en haut), une barre d’échelle et un cadre texte contenant la source des données.

Malgré les nombreuses configurations possibles, il est possible que la mise en page de la légende par exemple ne soit pas satisfaisante.

Page 31: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 27

Dans le cas d’un inventaire de zones humides…

La création d’un Atlas est utile pour préparer la campagne de terrain et pour réaliser une restitution complète de l’inventaire.

Sélectionner alors la légende avec l’outil "Sélectionner des éléments" (flèche noire de la barre d’outils générale) et faire un clic droit. Le menu contextuel permet de modifier l’élément sélectionné :

"Propriétés" permet par exemple d’appliquer une couleur de fond et de paramétrer les bordures du cadre de la légende.

"Convertir en éléments graphiques" permet d’utiliser ensuite le menu "dissocier" . Ainsi il est possible de réorganiser la légende. Pour modifier un texte réutiliser le menu "dissocier" pour séparer le cadre coloré du libellé.

Le même type d’opérations est possible avec la barre d’échelle.

c) Réaliser un atlas

Cette partie du document est en partie extraite du site http://support.esrifrance.fr/ , où l’outil "atlas" est téléchargeable.

Cet outil permet de créer un document ArcMap contenant plusieurs mises en page cartographiques. Dans le cadre d'une chaîne de production cartographique, l'objectif est d'automatiser la production de cartes.

Page 32: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 28

Une grille d'index correspond une couche vectorielle qui est utilisée pour diviser les données en tuiles. Par exemple, chaque page d'un atlas routier correspond à une tuile de la grille d'index.

Chaque tuile correspond à une entité de la grille d'index.

Une page est générée pour chaque tuile de la grille d'index. Une page devient un document indépendant. Il est possible d’imprimer la collection de cartes ou un fichier indépendant.

Une collection de cartes (ou Map Series) est un ensemble de pages stockées dans le même document ArcMap. Une collection de cartes est générée à partir d'une grille d'index appelée encore tableau d'assemblage. Cette grille stocke les tuiles.

Il est possible d’ajouter différents éléments (titre, échelle, carroyage...) dans l’atlas. Ces éléments seront mis à jour de manière dynamique.

Installation:

1. Télécharger l’outil "Atlas" http://support.esrifrance.fr/ 2. Depuis l'explorateur Windows, double-cliquer sur le fichier Install.bat (L’opération doit se faire

dans une session Windows Administrateur). 3. Démarrer ArcMap, et créer un nouveau document vide. 4. Utiliser le menu Outils > Personnaliser 5. Dans l'onglet Barres d'outils, cocher Atlas.

Page 33: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 29

6. Une nouvelle barre d'outils est alors ajoutée dans l'interface d'ArcMap. Un nouvel onglet est également ajouté dans la table des matières.

7. Fermer la boîte de dialogue Personnaliser.

Utilisation:

- Le bouton Créer un atlas permet de générer automatiquement une collection de cartes. Ceci suppose qu’il existe déjà une grille d'index. Cette classe d'entités doit contenir des entités de type polygone et doit comporter au minimum un champ de type chaîne de caractères, celui-ci correspondant au nom qui sera donné à chaque page. D'autres champs peuvent être créés dans la table, un champ stockant par exemple l'échelle de chaque page, ou encore un champ stockant l'angle de rotation de chaque page. Il existe donc une relation d’unicité entre les tuiles de la grille d'index et les pages de la collection de cartes.

- Le bouton Ajouter une carte de localisation permet de situer la page courante par rapport aux autres pages de la collection. On distingue deux types d'identifiants, les identifiants locaux et les identifiants globaux. Les premiers situent la page uniquement par rapport aux pages voisines, tandis que les seconds situent la page par rapport à l'ensemble des pages de la collection. Dans les deux cas, un nouveau bloc de données est créé.

- Les boutons Créer/Mettre à jour une grille d'index et Créer une grille d'index à partir d'un itinéraire permettent de générer une grille qui peut ensuite être utilisée pour créer une collection de cartes. Il est possible de générer une grille d'index soit sur toute une zone géographique, sur une portion de cette zone ou encore le long d'un itinéraire.

Grille d'index créée à partir des entités d'une couche

Grille d'index créée sur l'ensemble d'une zone

Grille d'index générée à partir d'un itinéraire

Page 34: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 30

Conclusion

Les différentes manipulations présentées dans ce document permettent d’utiliser correctement le logiciel SIG ArcGIS pour numériser un inventaire des zones humides selon la méthodologie développée sur le département du Finistère. L’objectif est donc de numériser les données cartographiques de terrain selon une méthodologie commune et ainsi aboutir à une structuration des données compatible et comparable à l’échelle départementale.

Page 35: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 31

Grand axe

Petit axe

Annexe 1 - Les systèmes de coordonnées

Le but ici n’est pas d’être exhaustif sur le sujet mais d’expliquer le strict nécessaire à la compréhension de ces systèmes.

Il faut différencier deux types de systèmes, les systèmes de coordonnées géographiques et les systèmes de coordonnées projetés qui découlent des premiers mais permettent de représenter la réalité sur une surface plate (écran, papier), avec des coordonnées en mètres alors que pour les systèmes géographiques, il s’agit de coordonnées angulaires.

Tout est question de déformation de la réalité, pour un système de coordonnées. On commence par créer un ellipsoïde (ou plus précisément un sphéroïde) qui colle le mieux à la forme de la terre. Certains sphéroïdes sont faits pour correspondre au mieux à la terre dans sa globalité, d’autres pour représenter au mieux la réalité pour un pays ou une région précise.

Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie. Elle est caractérisée par les longueurs de ses 2 demi-axes.

Une fois que l’on dispose de ce sphéroïde, un méridien de référence est défini, par exemple Greenwich qui sera la longitude 0 et un parallèle de référence, par exemple l’équateur, qui sera la latitude 0.

Nous disposons maintenant d’un système de coordonnées géographiques : chaque point se trouvant sur le sphéroïde peut être défini par sa latitude et sa longitude.

Latitude : angle partant du centre du sphéroïde que forme le point à localiser avec le parallèle de référence (équateur). La latitude peut être nord ou sud selon la position du point par rapport à l’équateur.

Longitude : angle partant du centre du sphéroïde que forme le point à localiser avec le méridien de référence (Greenwich). La longitude peut être ouest ou est selon la position du point à localiser par rapport au méridien de référence.

Si l’on veut obtenir un système de coordonnées projetés, il nous reste à choisir un système de projection. Il en existe un certain nombre, mais celui qui nous intéresse et qui concerne la France est le système conique conforme, qui est le système des projections Lambert. Conforme signifie ici que ce type de projection restitue correctement les angles. Les distances quant à elles subissent des déformations plus notoires.

Page 36: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 32

Le principe expliqué de façon imagée est de projeter la surface du sphéroïde sur un cône de papier en le mettant à plat, on obtient une carte. Cette projection se faisant comme si notre œil se trouvait au centre de la terre.

Dans le cas des projections Lambert, ce cône n’est pas simplement posé sur le sphéroïde, mais sécant. Il coupe le sphéroïde au niveau de deux parallèles dits parallèles standards. Ceci a pour effet de réduire les erreurs qui seraient plus importantes dans le cas d’un cône simplement tangent en un point à l’ellipsoïde. En effet les zones proches de ce point de tangence subiraient une déformation négligeable mais ce ne serait pas le cas des zones de France les plus éloignées.

Dans le cas d’un cône sécant, on peut considérer que les déformations sont quasiment nulles pour les zones proches du plan sécant. Et que les zones les plus éloignées de ce plan sécant sont à une distance raisonnable et ne subissent pas de déformations trop importantes.

Page 37: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 33

Annexe 2 - Reprojeter une image ou une couche vecto rielle

Le système de projection qui doit être utilisé actuellement est le Lambert 93 (depuis 2009, loi de mars 2006). Cependant, pour le moment, le système de projection le plus utilisé reste encore le Lambert II étendu.

Normalement ArcGIS arrive très bien à "reprojeter à la volée", c’est-à-dire à changer de façon temporaire le système de projection d’un fichier afin de le caler avec le premier fichier ouvert dans le bloc de données d’ArcMap. Mais il reste préférable de n’utiliser qu’un seul et même système de projection.

Pour permettre une conversion des fichiers vers le lambert 93, l’IGN a développé l’utilitaire IGNMap. Ceci dit les reprojections sont maintenant bien supportées directement dans ArcGIS. Il est toutefois essentiel de connaitre quelques "trucs et astuces".

Avant de projeter, il peut être nécessaire de défin ir un système de projection

Les fichiers .prj

Tout d’abord, il faut savoir que les systèmes de projection diffèrent légèrement d’un logiciel à l’autre.

Prenons un exemple, vous travaillez avec MapInfo et vous utilisez l’outil traducteur universel pour exporter votre couche au format .shp.

Vous récupérez donc les quatre fichiers nécessaires, créés par MapInfo, dont le .prj .

ArcGIS arrive à lire et exploiter ce fichier pour projeter la couche mais ne reconnaît pas le système de projection comme un des siens. Les décalages générés sont infimes, de l’ordre de quelques millimètres et donc tout à fait supportables mais le fait qu’ArcMap ne reconnaisse pas la projection est problématique, notamment quand on souhaite reprojeter à la volée.

Donc si vous recevez des fichiers d’un autre logiciel, il sera préférable de redéfinir dans ArcMap ou ArcCatalog la projection équivalente mais native d’ArcGIS.

Nous allons voir maintenant comment redéfinir, ou définir un système de projection. Cette opération peut également être utile dans le cas où vous recevez des fichiers sans système de projection, ou avec un système erroné.

Définir ou redéfinir un système de projection

Attention il ne s’agit pas de reprojeter ! Si l’on veut changer de système de projection, donc reprojeter, l’opération est plus complexe car elle génère des transformations géométriques

Pour redéfinir, on substitue simplement un fichier .prj par un autre équivalent mais natif d’ArcGis.

Ceci peut se faire de plusieurs façons, ici nous le ferons via ArcCatalog. Faire un clic droit sur le fichier .shp concerné, choisir "Propriétés" dans le menu contextuel et ouvrir l’onglet "Système de coordonnées XY" .

Appuyer sur "Sélection".

Page 38: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 34

Il faut alors ouvrir le dossier où se trouvent les systèmes de coordonnées qui nous intéressent :

C:\Program Files\ArcGIS\Coordinate Systems\Systèmes de coordonnées projetés\Grilles nationales\France.

Enfin choisir le système adéquat, c’est-à-dire celui qui correspond au .prj exporté.

Par exemple, une couche vectorielle exportée par MapInfo en Lambert II carto, sera à redéfinir dans ArcGis en NTF Lambert II étendu.prj

����Attention ne pas se servir du système de coordonnées NTF Lambert II Etendu.prj (la différence est subtile, le "é" est remplacé par "E").

L’opération précédente n’est pas nécessaire si vous avez une couche vectorielle qui a été créée dans ArcGIS.

Reprojeter

Nous allons maintenant voir comment reprojeter un couche vectorielle en Lambert II étendu vers du Lambert 93. Nous sommes ici sur deux systèmes de projection fondamentalement différents.

L’opération peut se dérouler dans ArcMap à l’aide de l’ArcToolBox.

Ouvrir d’abord la couche vectorielle à reprojeter, dans ArcMap.

Dans l’ArcToolBox, aller dans Outils de gestion de données /Projections et transformations / Entité /Projeter.

De la même façon pour reprojeter un raster, dans l’ArcToolBox, aller dans Outils de gestion de données / Projections et transformations / Raster / Projeter un raster.

Remarque : le système de coordonnées en entrée et la transformation géographique à appliquer, sont notifiés comme facultatifs. Dans notre cas ce n’est absolument pas facultatif !

Il est donc obligatoire de préciser la transformation géographique à appliquer, en l’occurrence, choisissez :

RGF_1993_To_NTF_NTv2

Cette transformation est à utiliser que ce soit pour transformer de Lambert II étendu en Lambert93 ou du Lambert93 en Lambert II étendu.

Page 39: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 35

Correspondance entre les systèmes de projection d’ArcGis et de MapInfo

ArcGis Mapinfo (borne non précisée)

NTF Lambert I Carto Lambert I Carto - Paris

NTF Lambert II étendu (ou II Carto mais moins précis)

Lambert II Carto – Paris

NTF Lambert III Carto Lambert III Carto - Paris

NTF Lambert IV Carto Lambert IV Carto - Paris

NTF Lambert Zone I Lambert I Nord - Paris

NTF Lambert Zone II Lambert II Centre - Paris

NTF Lambert Zone III Lambert III Sud - Paris

NTF Lambert Zone IV Lambert IV Corse - Paris

RGF93 Lambert 93 France Lambert-93

Une transformation du Lambert II étendu au Lambert 93 est une transformation entre deux sphéroïdes (sortes d’ellipsoïdes) différents. Le Lambert II étendu est basé sur l’ellipsoïde de Clarke 1880 alors que le Lambert 93 est basé sur l’ellipsoïde GRS 1980, qui est celui utilisé généralement dans la plupart des systèmes de projection européens et également par le système de positionnement GPS.

Le sphéroïde ressemble à une sphère qui serait aplatie suivant une dimension. Il est caractérisée par la longueur de ses deux demi-axes.

La terre n’est pas non plus une sphère écrasée, dans la réalité il s’agit plutôt d’un patatoïde. Or la formule mathématique permettant de représenter un patatoïde n’est vraiment pas évidente à trouver ! Chaque pays a préféré choisir un ellipsoïde convenant le mieux à la forme de la terre sur son territoire. La technologie du GPS a tout révolutionné et a fait prendre conscience en France que l’on se devait d’avoir un système de coordonnées de référence compatible avec le système de coordonnées des GPS, en l’occurrence le WGS84. Ainsi nous ne serons plus obligés d’appliquer des transformations géométriques altérant nos données lors d’une conversion du WGS84 au lambert93, de simples translations et rotations suffiront, nous avons donc actuellement un système de projection compatible avec le GPS.

Page 40: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 36

Annexe 3 - Installer ETGeoWizards

C’est un "couteau suisse" très complet, intégrable dans l’environnement d’ArcMap. Les fonctionnalités sont nombreuses et comblent certains manques d’ArcMap. Malheureusement la version gratuite est limitée, mais malgré tout d’une grande utilité.

Entre autres, cet outil vous permet de redéfinir l’ordre des champs d’une couche vectorielle, pratiquer différentes opérations spatiales : découpage, suppression des micropolygones, assemblage de couches, extraction d’entités dans une nouvelle couche par attribut, extraction d’entités dans une nouvelle couche par localisation, correction des lacunes ou recouvrements entre polygones, généralisation ou simplification de polygones, importer ou exporter dans différents formats, etc…

Certaines fonctionnalités peuvent faire doublon avec l’ArcToolBox, d’autres sont originales dans l’environnement d’ArcMap et pourtant très basiques (modifier l’ordre des champs, ou supprimer plusieurs champs).

En ce qui concerne les limites de la version de démonstration, il est préférable de se référer au site internet (voir le lien de téléchargement ci-après). De nombreuses fonctions sont sans limitation, d’autres ne permettent de traiter que des couches vectorielles dont le nombre d’entités est inférieur à 100, sauf pour les fonctions de l’onglet surface, qui sont limitées aux couches vectorielles de moins de 300 entités.

Téléchargement:

Choisir la dernière version d’ETGeoWizards sur le site :

http://www.ian-ko.com/

Installation:

• Dézipper le fichier, lancer l’exécutable (.exe) et se laisser guider par l’installateur. • Dans ArcMap, aller dans le menu Outils, sous-menu Personnaliser.

Cliquer sur le bouton "Ajouter depuis un fichier…" et se déplacer à l’emplacement où se trouve le fichier ETGeoWizardsXX.dll (XX étant le numéro de la version). Ce fichier se trouve dans le répertoire d’installation spécifié lors de l’installation (par défaut C:\Program Files\ETGeowizards\).

Double-cliquer dessus.

Cliquer sur l’onglet "Commands" et dans la liste cliquer sur ETGeowizards

Dans le cadre de droite se placer sur l’icône ETGeowizards et faire un glisser-déplacer (garder le bouton de la souris appuyé, et se déplacer sur l’emplacement choisi sur une barre d’outil ou un menu et ne relâcher le bouton de la souris qu’une fois arrivé à destination).

Lancer ETGeowizards

Page 41: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le département du Finistère – Logiciel ArcGIS

Forum des Marais Atlantiques 37

Annexe 4 – Importer d’autres formats de données

Dans ArcCatalog il existe un outil permettant d’opérer quelques conversions de fichiers. N’étant pas affiché, par défaut, il se retrouve en utilisant le menu "Affichage ", puis "Barres d’outils", puis choisir "Outils ArcView 8.x".

Le cas le plus frequent est l’importation de données provenant du logiciel Mapinfo. Le format natif de MapInfo est le .TAB (accompagné au minimum des fichiers .DAT, .ID,.MAP). Ce format n’est pas directement importable dans ArcGis et il est préférable de se procurer le format MIF/MID lorsque l’on souhaite récupérer des données issues de MapInfo. Il s’agit d’un format adapté aux échanges de données. Les utilisateurs de MapInfo peuvent très facilement le créer en utilisant le menu "Table" puis "Exporter" .

Il faut savoir que MapInfo permet d‘avoir plusieurs types de géométrie dans un même fichier (polygone, polyligne ou point), chose qui ne se fait pas avec le format Shape. Lors de l’importation d’un MIF/MID contenant plusieurs types de géométrie, il faut préciser le type de géométrie que l’on souhaite exporter (Cla. D’entités).

Enfin, en cas d’impossibilité d’obtenir le fomat MIF/MID,voici deux des solutions alternatives et open source :

� AlterSIG-Convert (qui encapsule FW Tools) propose une interface simple d’utilisation : http://puzzle-gis.codehaus.org/download.html (télécharger AlterSIG 1.0.3 (old version), décompresser le dossier dans C : par exemple l’ouvrir et double cliquer sur le fichier ‘AlterSIG-Convert.exe’ pour le démarrer).

� Il existe également FW Tools qui nécessite de maîtriser les lignes de commande: http://fwtools.maptools.org/

Lors d’une conversion au format Shape, le système de projection qui est traduit est fonctionnel mais non reconnu par ArcGis. Il est souhaitable d’affecter une projection native d’ArcGIS (voir Annexe 2).

Page 42: Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones

Pour tout renseignement technique : Forum des Marais Atlantiques – Bureau finistérien

6 rue de Porstrein 29 200 BREST

Tel : 02 98 46 61 25 Courriel : [email protected]

Le Forum des Marais Atlantiques en partenariat avec le

Conseil général du Finistère

Guide pour la numérisation d’un inventaire de zones humides sur le

département du Finistère

Logiciel ArcGIS®