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MARYSE CLARY MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L ’IUFM D’AIX-MARSEILLE Guide pédagogique

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MARYSE CLARY

MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’IUFM D’AIX-MARSEILLE

Guide pédagogique

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Le guide pédagogique est le complément indispensable desDossiers Hachette. Il permet àl’enseignant d’utiliser avec efficience les documents présentés en proposant une exploitation pédagogique quifacilite les apprentissages des élèves. Le guide a pour but de donner à l’enseignant les moyens de construireavec ses élèves les premiers éléments pour comprendre le monde dans lequel ils vivent.

La construction du guide pédagogique suit celle du Dossier. Le guide a pour objectif d’aider l’enseignant à mettreen œuvre des apprentissages tenant compte d’une conception renouvelée de la géographie et du programme desInstructions officielles. Ces apprentissages s’appuient sur les outils de la géographie et sont centrés sur l’élève :l’élève construit son propre savoir.

Chaque séquence commence par une référence aux Instructions officielles et aux compétences qui doivent êtreacquises en fin de cycle 3 :– les savoirs : utiliser le vocabulaire géographique de base, différencier les grands types de paysages, pouvoir

reconnaître et localiser de grands ensembles ;– les savoir-faire : effectuer une recherche dans un atlas, comparer des documents, mettre des cartes en relation,

réaliser un croquis spatial, situer des lieux.

Le guide aborde les notions et les concepts fondamentaux de la géographie, ainsi que des savoirs et des ques-tions liées à la méthodologie, à la pédagogie et aux démarches. Il offre une exploitation pédagogique de chaquedocument du Dossier. Les séquences sont en effet pensées en terme d’activités et non pas uniquement en termede savoirs. Les activités proposées permettent à l’élève de construire et de s’approprier les savoirs. Cependant,des éléments théoriques sont introduits au cours des activités pour montrer l’intérêt du document et permettreà l’enseignant de l’exploiter au mieux avec ses élèves.

Le guide pédagogique propose des photofiches en complément des leçons du Dossier. Elles ont pour objectifde rendre les élèves actifs dans une construction cohérente de leurs savoirs et permettent à l’enseignant d’éva-luer les acquis et le processus d’apprentissage. L’enfant entre dans une démarche d’investigation appuyée sur lacompréhension des documents, qui répond ainsi à la préoccupation formulée dans les Instructions officielles :« l’enseignement de la géographie suppose un usage rigoureux et argumenté de la description, de l’analyse etde la synthèse ». Le questionnement permet à l’élève d’analyser et de comprendre les documents proposés dansles Dossiers et, par des questions de plus en plus complexes, d’élargir la gamme de ses connaissances et de sesexpériences. Ces fiches permettent à l’enseignant de comprendre les processus d’appropriation que suivent lesélèves et pouvoir ainsi procéder, quand cela s’avère nécessaire, à une régulation de sa mise en œuvre.

Les activités proposées permettent non seulement d’analyser des paysages mais d’approcher, à un premierniveau, la complexité du monde dans lequel nous vivons. En sensibilisant les élèves à la transformation desmilieux, en leur faisant prendre conscience que toute action humaine laisse sa marque dans l’espace, en lesconfrontant à un premier niveau aux enjeux du territoire, les activités de géographie proposent une éducation àla responsabilité et à la prise de décision, préparant ainsi les jeunes à une citoyenneté active.

Maryse Clary

ISBN : 978-2-01-117376-8

© Hachette Livre, 2007, 43 quai de Grenelle, 75905 Paris Cedex 15.

Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés pour tous pays.

Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes des articles L. 122-4 et L. 122-5, d’une part, que les « copies ou reproductions strictementréservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et, d’autre part, que « les analyses et les courtes citations » dans un butd’exemple ou d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayantscause, est illicite ».Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français de l’exploitation du droit de copie(20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.

AVANT-PROPOS

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SOMMAIRE GÉNÉRAL

Photofiches pour les élèves 42

La diversité des paysages 4

Les climats 8

Les paysages de plaines 12

À la manière de…un photographe 16

Les paysages de montagne 18

Les paysages urbains 26

À la manière de…un géographe 30

Les paysages industriels 32

Les paysages touristiques 36

À la manière de…un cartographe 40

Les paysages ruraux 22

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La diversité des paysages

Référence aux Instructions officiellesDes paysages variés : les paysages du territoire français rendent compte d’aménagements et d’usages de l’espace parles sociétés, ils indiquent l’inégal peuplement de cet espace et conservent la trace d’usages passés (centres urbains,terrils du Nord, terrasses de culture cévenoles…).On abordera les paysages urbains, ruraux et industriels, les paysages commerciaux et les paysages touristiques.

Connaissances et capacités• Observer et analyser un paysage.• Rechercher des indices significatifs et les interpréter.• Confronter et comparer deux documents de même nature.• Rechercher des documents complémentaires.

PhotoficheVoir photofiche n° 1 p. 42.

Pages 6 à 11 du dossier

La notion de « paysage »Étymologiquement, le paysage est « ce que l’on voit dupays », ce que l’œil embrasse d’un seul coup, le champ duregard. Le paysage est la portion d’espace que voit unobservateur. Il se trouve à la rencontre d’un objet, d’unespace, c’est-à-dire quelque chose de donné, et d’unregard, c’est-à-dire quelque chose de subjectif. En effet, laperception du paysage d’un peintre est différente de celled’un écrivain ou d’un géographe. Ce phénomène de per-ception est fondamental dans l’approche du paysage etapporte une grande part de subjectivité car le paysage n’ade sens que pour celui qui le perçoit. D’après leDictionnaire de la géographie (R. Brunet), le paysage est« une apparence et une représentation : un arrangementd’objets visibles perçu par un sujet à travers ses propresfiltres. Ainsi, il n’est de paysage que perçu. Il est vrai quecertains éléments sont naturels mais, s’ils composent unpaysage, c’est à la condition qu’on les regarde. » La visiondu paysage livre des formes, des couleurs et des matières.Le paysage est à la fois un cadre de vie, un patrimoine, uneressource et un marqueur d’identité. « La vision paysagèreest la vision humaine par essence, à travers laquelle leshommes voient la réalité du monde qui les entoure, la per-çoivent par tous les autres sens et se l’approprient. »(P. Pinchemel)

Le paysage est une catégorie majeure de la géographie, àtel point qu’on a pu dire que la géographie était la sciencedes paysages. Pour les géographes classiques, le paysageest le support de l’analyse géographique. Ils s’attachent àl’analyse des formes perçues en tant qu’objets (reliefs,eaux, maisons, champs, voies de communication…). Lesrecherches récentes ont donné une nouvelle dimension àl’étude des paysages. Le paysage est chargé de valeurs :les unes sont collectives, les autres tiennent aux cultures,d’autres encore aux personnes. Il est chargé de signes etd’indices qui nous renseignent sur la société qui l’a pro-duit. Mais nombre de traces sont mortes, si bien que le

paysage ne peut en être un reflet exact. La géographie s’in-téresse aussi à des paysages symboliques, comme les pay-sages peints par Paul Cézanne ou ceux décrits par JeanGiono. Le mot « paysage » a souvent été détourné, mêmepar des géographes, pour ne désigner qu’un espace naturelréduit à ses écosystèmes. À l’inverse, son sens s’est par-fois considérablement élargi jusqu’à un sens figuré,comme dans le cas du « paysage audiovisuel ».

Le paysage résulte des interventions humaines sur lemilieu naturel. Il dépend des pressions économiques et despossibilités techniques des hommes. Les paysages quenous voyons aujourd’hui sont bien différents de ce qu’ilsétaient au Moyen Âge ou au XVIIIe siècle. Il y a plusieurstypes de paysages :– le « paysage urbain » est la vue d’ensemble que l’on a

des constructions d’une ville ;– le « paysage agraire » naît de l’aménagement de l’es-

pace cultivé par les hommes ;– les « paysages montagnard et littoral » résultent de

l’aménagement des espaces naturels montagnards et lit-toraux pour les loisirs.

Le paysage est le premier contact de l’élève avec lemonde qui l’entoure. Il observe quotidiennement unpaysage, qu’il soit urbain, rural, industriel, montagnardou littoral. C’est pourquoi l’étude des paysages prendune place importante en géographie. Ce premier contactest le point de départ de l’étude des paysages. Unepremière définition du paysage va naître des repré-sentations des élèves. On appréhendera tout d’abord lepaysage comme un lieu de vie façonné par les hommesau cours des siècles. Le paysage est porteur d’unevaleur économique, en particulier les paysages du tou-risme. On abordera ensuite sa valeur patrimoniale etesthétique.

La richesse du terme « paysage » est évidente et les outilspour l’appréhender sont nombreux, dans toutes les disci-plines, jetant des ponts entre la géographie et les arts plas-

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tiques ou la littérature, par exemple. Les divers sujetsd’étude rencontrés au cours de l’école élémentaire doiventconduire l’enfant vers l’apprentissage de la lecture de pay-sage, considérée comme l’expression d’une réalité com-plète. Le paysage apparaît limité à certaines échelles, nitrop près, ni trop loin, et à certains angles de vision. « Lepaysage se perçoit au sol, dans une vision nécessairementlimitée. » (P. Pinchemel) En pédagogie, nous nous atta-cherons à montrer que le paysage est un espace aménagé :concret, limité en étendue, il est l’expression de la vie etdes travaux et des hommes, le produit d’une action multi-séculaire dont au moins les traces les plus récentes sontvisibles. L’étude du paysage appelle une approche plu-rielle. À leur âge, les enfants sont très sensibles à uneapproche sensorielle. Il va s’agir de les amener de cetteapproche sensitive à une approche plus scientifique,celle du géographe. Au premier abord, les représentationsdes enfants associent le paysage à la nature, à quelquechose de beau. Il va donc falloir dépasser ces représenta-tions initiales. De plus, les enfants considèrent souventque le paysage a été, est et sera toujours comme il est.Pour dépasser cet obstacle, il va falloir passer d’une visionsynchronique à une vision diachronique. Les élèves vontêtre amenés à repérer dans le paysage les signes quinous renseignent sur d’autres occupations ou activitésdans le passé (des moulins sur les collines des campagnesprovençales qui ne produisent plus de céréalesaujourd’hui). D’autres signes nous indiquent que le pay-sage est en pleine transformation, en devenir (par exempledes champs de colza qui se révèlent par leur couleurjaune à la limite des villes et qui sont la preuve que cesterrains seront bientôt urbanisés, les agriculteurs choisis-sant des cultures à l’année et non des cultures arbustivesou autres qui demandent parfois plusieurs années avantd’être rentables). Mais l’étude du paysage présente deslimites : elle ne donne que quelques clés pour appréhenderune réalité beaucoup plus complexe. C’est pourquoi lepaysage doit être abordé de préférence dans les deux pre-mières années du cycle 3. Pour aller au-delà, on aurabesoin de faire appel à des documents complémentairesqui donnent quelques clés d’explication de l’organisationdu paysage (documents historiques, cadastre, recense-ment…).

Il s’agit de montrer dans cette première double page quele relief joue un rôle important dans l’organisationd’un paysage mais que les activités humaines y jouentun rôle tout aussi déterminant. On verra que la notionde « paysage naturel » est une notion toute relative. Onne parle d’ailleurs plus de « paysage naturel » mais de« paysage semi-naturel », car tous les paysages ontété anthropisés, du moins sous nos latitudes. Le carac-tère d’obstacle, de barrière, de contrainte exercé par lerelief est fonction des besoins et des techniques deshommes.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : description d’un paysage(document 1 p. 6)Faire observer le document 1 p. 6, les Pyrénées.De quel type de paysage s’agit-il, d’un paysage plutôtnaturel ou humanisé ? (Un paysage semi-naturel.)Demander aux élèves d’argumenter leur réponse. On nevoit pas de traces humaines marquantes, sinon un troupeaude chevaux. Où se situe ce paysage ? (En montagne.)Quels éléments permettent de le dire ? (Les sommetsenneigés et les pentes raides.) Faire remarquer aux élèvesl’effet « barrière » de la montagne.Après cette analyse globale, faire appréhender les différentsplans du paysage et faire décrire le paysage montagnard :– au premier plan, des prairies élevées (alpages) avec des

chevaux ;– un versant se détache au deuxième plan. Aux altitudes

supérieures, la forêt laisse la place à des prairies d’al-page équivalentes à celles du premier plan ;

– au fond, la chaîne des montagnes pyrénéennes se carac-térise par des roches à nu et des sommets couverts deneige. La végétation a disparu. Faire émettre quelqueshypothèses aux élèves sur l’absence de végétation et laprésence de neige sur ces sommets : diminution de latempérature au fur et à mesure que l’on monte en alti-tude, absence de sol pour la végétation, roche à nu…

➤ Activité 2 : comparaison de paysages(documents 1, 2 et 3 pp. 6-7)Faire situer et observer le document 2 p. 7, un champ delavande en Provence. Est-ce un paysage naturel ? (Non.)Demander aux élèves pourquoi. (Il est entièrement occupépar des champs de lavande). Le décrire : platitude, ligned’horizon rectiligne, alignements des pieds de lavande,aucun relief. Les seuls éléments qui viennent rompre cetteplatitude sont les arbres perpendiculaires aux sillons àl’arrière-plan.Comparer ce paysage avec le document 1 p. 6 : les reliefsélevés s’opposent à un paysage extrêmement plat. Faireaussi observer la différence d’aménagement par les activi-tés humaines : l’utilisation des prairies naturelles d’un côté(ce qui montre que l’homme s’est adapté aux conditionsde relief), des champs cultivés de l’autre, avec la créationd’un paysage agricole entièrement créé par l’homme (cequi montre que l’homme a transformé la nature).Faire observer le document 3 p. 7. Faire situer les gorgesdu Verdon sur la carte du relief au début du livre. Décrirele paysage : sauvage, entaillé par une vallée profonde auxparois rectilignes (gorge ou canyon). Observer la platitudedu paysage à droite et la vallée profondément encaissée.C’est un paysage de plateau. Par ailleurs, demander auxélèves s’ils pensent que ce paysage est naturel. Leur faireremarquer que c’est un paysage très fréquenté par les tou-ristes pour sa beauté naturelle. Une volonté politique existepour le conserver en l’état puisqu’un parc vient d’y être créé.Comparer avec le document 2 p. 7 : les deux paysagessont très plats, mais la vallée encaissée du document 3p. 7 nous révèle la hauteur du plateau.

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Quel est le rôle du reliefdans les paysages ?

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Comparer avec le document 1 p. 6 : le relief y est donnépar les hauts sommets qui se dégagent et s’élèvent. Cen’est pas le cas dans le document 3 p. 7, où l’impressionde relief est donnée par la vallée du Verdon. Ce type derelief est qualifié de « relief en creux ».La comparaison de ces trois paysages permet de déduireque le relief joue un rôle important dans le paysage. Maisles aménagements des hommes marquent également lespaysages.

Dans cette partie, on va surtout observer le rôle des acti-vités humaines dans la création, l’organisation et l’évolu-tion des paysages. Ce rôle peut aller jusqu’à la création depaysages complètement artificialisés où toute marque dumilieu naturel a disparu.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe

➤ Activité 1 : analyse d’un paysage(document 1 p. 8)Faire observer le document 1 p. 8. Faire situer la vallée dela Durance sur la carte du relief de la France au début dulivre. De quel fleuve est-elle un affluent ? (Le Rhône.)Décrire la photographie. À partir des observations précé-dentes, de quel type de paysage s’agit-il ? (Un paysagehumanisé.) Dans quel type de relief sommes-nous ? (Unevallée, c’est-à-dire une plaine parcourue par une rivière.)Remarquer que le fond de vallée est très plat, très large, etobserver les deux versants qui délimitent la vallée. Repérer la rivière qui coule au milieu de la vallée et quel’on aperçoit dans le coin supérieur gauche de la photo-graphie. Ce n’est pas la Durance que l’on voit au premierplan, mais un canal (largeur régulière, bords maçonnés),donc un aménagement dû à l’action des hommes. Faireénumérer les autres aménagements humains dans la val-lée : un gros village (un bourg) à droite du canal, des mai-sons individuelles avec des jardins et des piscines de l’au-tre côté du canal et des champs au-delà du bourg, un pontsur le canal… Faire classer tous ces éléments afin que lesélèves passent d’une vision pointilliste à un ensembleorganisé. On peut en conclure que ce paysage a été forte-ment aménagé par les hommes. Pourquoi ? Faire émettredes hypothèses par les élèves (terrain plat aisément culti-vable, facilités de communications, peu d’obstacles pourles divers aménagements et les installations humaines, pasde contraintes dues au relief…).

➤ Activité 2 : interprétation d’un paysage(document 2 p. 8)Observer le document 2 p. 8 et faire situer Biarritz surune carte. Faire relever les indices qui permettent de défi-nir la fonction de ce lieu et de comprendre dans quel but ila été aménagé. Le grand nombre de cabines de bain per-met de spécifier l’aménagement touristique de cette plage.Faire observer l’alignement des cabines, les baigneurs sur

la plage. À l’évidence, c’est un lieu touristique, où lesaménagements sont saisonniers (cabines en tissu). L’hiver,la plage reprend son aspect naturel.

➤ Activité 3 : comparaison de paysages(documents 1, 2 et 3 pp. 8-9)Situer Le Havre sur une carte et faire énumérer les élé-ments qui composent le paysage (document 3 p. 9) : descheminées, des hangars, des voies de communication, unamoncellement de conteneurs sur les quais, une usine, desgrues de déchargement… C’est un paysage de port indus-triel. Peut-on encore voir le dessin du rivage naturel ? Fairecomparer avec les documents 1 et 2 p. 8. Dans ce pay-sage, il ne reste plus rien de naturel. Le paysage est entiè-rement artificialisé par les activités industrielles.

➤ Activité 4 : distinguer les différents plansd’une photographie (document 4 p. 9)Situer Marseille et faire observer les différents plans de laphotographie aérienne (document 4 p. 9).– Au premier plan, le Vieux-Port de Marseille est installé

dans une étroite calanque (ancienne vallée envahie par lamer) où les Phocéens ont fondé Massalia il y a 2 600 ans.Les bateaux amarrés sont-ils des bateaux de tourisme,des navires marchands ou des paquebots ? Le Vieux-Port, qui, auparavant, était un port de pêche, est devenuun port de plaisance. En bas de la photographie, on peutvoir que la côte rocheuse est restée intacte, mais le pla-teau qui domine la mer a été fortement aménagé (barresd’immeubles et tours). De chaque côté de l’entrée duport, des parties anciennes, un phare et un fort gardaientl’entrée du goulot d’étranglement.

– Au deuxième plan, la photographie montre l’habitatdense et resserré de la ville avec les principales voies decommunication qui convergent vers le Vieux-Port. C’estle centre-ville de Marseille.

– À l’arrière-plan, l’habitat est composé de tours, debarres et de pavillons. Le tissu urbain est plus étalé etmoins dense, c’est la banlieue.

– Dans le fond, faire observer une chaîne de hauteursassez escarpées, vides d’occupation humaine, la chaînede l’Étoile. La ville n’a pas encore franchi cette barrièrenaturelle, ni celle de la chaîne de Marseilleveyre àl’est.

Des hauts et des bas (p. 10)La France possède des zones littorales très basses. Ceszones sont surtout des marais maritimes dans la baie deSomme (Marquenterre), dans l’estuaire de la Loire(Brière), dans l’estuaire de la Gironde, mais aussi desmarais couplés avec des vasières dans l’estuaire de laSeine, les marais de Dol, le Marais breton et le Marais poi-tevin. La Flandre maritime n’a été gagnée sur la mer quedepuis le Ve siècle, grâce à la formation d’un cordon litto-ral dunaire et au travail de drainage des hommes. Dès leXVIIe siècle, de part et d’autre des estuaires de la Sèvre

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En savoir plus sur…les paysages

Quel rôle les aménagements des hommesjouent-ils dans les paysages ?

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niortaise, de la Charente et de la Seudre, les hommes ontconstruit des polders.Face à ces zones basses se dresse une France des fortscontrastes topographiques : les Alpes culminent à 4 810 mau mont Blanc et les Pyrénées à 3 298 m au picVignemale.

Du relief dans la langue ! (p. 10)De nombreux noms de lieux évoquent des caractères phy-siques du relief. Ainsi, en Bretagne, on a coutume d’op-poser l’Armor (le bord de mer) à l’intérieur. Ar Choad(Arcoat, Arcoët…) signifie « la forêt » ; Ar Menez(Méné…) signifie « la montagne » ou plus modestement« la hauteur ». En occitan, le mot puech, « colline », adonné plusieurs dérivés (Puech Merle, Le Puy, Puoch,Poujet…). Le mot Mont s’est décliné en Monclar,Montredon, etc. Le mot latin aqua, « eau », a donnéEntraigues, Aix, Aigues-Mortes…Il serait intéressant de rechercher dans la toponymie localeles noms de lieux qui évoquent des reliefs.

Géométrie (p. 10)Le territoire national a une forme et des dimensions qui luiconfèrent son identité. Ses dimensions maximales –970 km du Nord au Sud et 950 km de l’Est à l’Ouest – luidonnent une forme relativement massive qui ressemble àun hexagone, qui est devenu son symbole. Bien que faibleau niveau mondial (48e rang), la superficie métropolitainede la France en fait le premier État de l’Europe occiden-tale.

Une rivière capricieuse ! (p. 11)Au fond d’un canyon de 300 m creusé dans le causse deBlandas, la Vis tombe en cascade à Navacelles. Le villageest accroché aux rochers surplombant une boucle à fondplat de champs cultivés qui entourent un petit relief cal-caire. L’ensemble est dominé par des versants dessinant ungrand amphithéâtre appelé « cirque ». C’est un anciencours de la Vis. Ce changement de parcours de la Vis esttypique des rivières à méandres : la vitesse de l’eau estinégale, elle creuse ses rives concaves alors qu’elle déposedes alluvions sur les rives convexes où la vitesse est plusfaible. La boucle se resserre de plus en plus jusqu’à ce quela rivière finisse par la recouper à la base. Le recoupementde la Vis remonterait à quelques millénaires.

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : paysage, relief, montagne, plaine, plateau.Mettre en relation chacun de ces mots avec les documentsprésents dans la leçon. Mettre en commun les réponses etécrire ensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– R. Knafou, Les Alpes, Documentation photographique,

Dossier n° 8034, La Documentation française, 4e trimes-tre 2003.

– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.

– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,A. Colin, 2005.

– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-tion, Hachette Supérieur, 2004.

– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,A. Colin, 2004.

– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie Universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– M. Masson, L’Enfant et la montagne, Antrhopos, 1995.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit Géographies ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon premier tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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Les climats

Référence aux Instructions officiellesLe paysage rend compte de données plurielles et permet d’appréhender le contact de l’homme et de son milieu.

Connaissances et capacités• Savoir repérer sur une carte de France les grands ensembles climatiques.• Appréhender la diversité des influences climatiques.• Aborder à un premier niveau la notion de « gradient climatique ».

PhotoficheVoir photofiche n° 2 p. 45.

Pages 12 à 17 du dossier

La France tempéréeLa France se trouve dans la zone tempérée, à mi-cheminentre l’équateur et les Pôles : le parallèle de 45° de latitudeNord passe à proximité de Bordeaux et de Valence. LaFrance se situe sur la façade occidentale du continenteurasiatique, position qui lui confère un climat modéré. Eneffet, à latitude égale, les façades occidentales des conti-nents ont un climat beaucoup plus doux que les façadesorientales, en raison de la dérive nord-atlantique quiamène une remontée des eaux tropicales. La France estlargement baignée par la Manche, l’océan Atlantique et lamer Méditerranée : aucun point du territoire n’est à plusde 500 km du littoral. Cette situation explique les diffé-rences climatiques, les disponibilités en eau et les princi-paux couverts végétaux, même si la végétation a très for-tement évolué depuis des millénaires sous l’effet desactions humaines.Les caractères climatiques de la France tiennent aussi à sasituation sur le passage des perturbations d’Ouest en Estqui poussent les nuages et les dépressions et amènent lapluie, qui se propage ensuite sur l’ensemble du pays. Leflux d’Ouest peut survenir en toute saison et affecter toutle territoire. Seul le Sud lui échappe en été, quand est ins-tallé l’anticyclone subtropical. La France se situe sur latrajectoire des perturbations liées au front polaire, c’estpourquoi elle est soumise tour à tour à des masses d’air deprovenances différentes. Différents types de temps peu-vent alors se succéder, avec parfois des accidents brutaux(tempêtes, abondantes précipitations, sécheresses…).

Le climat de la France est marqué par des contrastes ther-miques saisonniers assez limités et des précipitationsmoyennes aux alentours de 800 mm par an. Mais cettemoyenne cache de grandes différences saisonnières : lesétés sont secs dans le Sud méditerranéen, plus humidesdans l’Ouest océanique ainsi que dans le Nord-Est en rai-son des orages d’été. Les moyennes qui définissent le cli-mat sont établies à partir de statistiques qui prennent encompte des données trentenales. Elles illustrent des diffé-rences sur le territoire français : les températuresmoyennes annuelles sont plus élevées au Sud qu’au Nord(effet de la latitude et du gradient latitudinal). La façade

littorale atlantique présente de faibles amplitudes ther-miques (influence océanique) alors que la partie Estconnaît des contrastes saisonniers beaucoup plus marqués(facteur continental, gradient longitudinal). Le facteuraltitudinal vient compliquer ces divisions : les reliefsconnaissent un climat plus humide, plus froid et neigeuxen hiver. En outre, les montagnes jouent un rôle dans lacirculation atmosphérique en créant localement des cli-mats d’abri (la plaine d’Alsace est protégée des ventsd’Ouest par les Vosges) ou en canalisant les vents (le mis-tral dans la vallée du Rhône). Par ailleurs, les vents contri-buent aussi à donner au climat ses caractéristiques,comme le mistral dans la vallée du Rhône, les ventsd’Ouest en Bretagne, la bise dans la France de l’Est.

La France se partage entre les climats océanique, semi-continental, méditerranéen et montagnard.– La France océanique méconnaît pratiquement le gel

continu et se caractérise par une faible amplitude ther-mique annuelle et des précipitations régulières avec unmaximum en hiver. Le climat est doux en hiver et relati-vement frais en été. L’absence d’obstacles orogra-phiques permet aux influences adoucissantes de l’océande pénétrer très largement sur le territoire.

– La France continentale connaît des hivers plus froids.La neige est présente, le nombre de jours de gel dépasse75 par an. Les étés sont plus chauds avec des précipita-tions orageuses et une atmosphère lourde.

– La France méditerranéenne, étroitement limitée au Sud-Est, présente des hivers doux et ensoleillés, des étéschauds et secs. L’ensoleillement est important, de 2 600à 2 700 heures par an dans la région languedocienne, et2 900 heures à Toulon (à opposer à 1 700 heures enmoyenne par an sur le littoral de la Manche). Mais sonclimat présente aussi des caractères excessifs : précipi-tations catastrophiques, vents violents, déficit hydriquedurant la saison estivale.

– Ces caractères climatiques se modifient sous l’influencedes reliefs qui introduisent des nuances montagnardes :baisse des températures (1 °C de moins tous les 160 m),augmentation de la pluviométrie, précipitations nei-geuses.

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Il est intéressant que les élèves fassent le lien entre les élé-ments du climat, le cycle végétatif et la vie des hommes.Ils doivent prendre conscience du fait que les hommes, parleurs actions, peuvent arriver à modifier le climat, voire àprovoquer des changements climatiques. Le réchauffe-ment climatique actuel se fait sur une échelle de temps trèscourte et non pas sur des millénaires comme les variationsclimatiques précédentes dans l’histoire de la Terre. Pour lapremière fois, le climat se modifie sous l’effet de l’actionhumaine, et aucun point du globe n’est épargné. Ilconvient de les responsabiliser sur ce sujet.

Cette première double page présente, par une carte, lesprincipaux climats de la France. Deux photographies per-mettent de distinguer les caractéristiques des deux princi-paux climats : le climat océanique qui, plus ou moinsdégradé, recouvre toute la France et le climat méditerra-néen qui relève d’une autre influence et se trouve étroite-ment limité au Sud-Est du territoire.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe

➤ Activité 1 : réflexion sur le climat localCommencer par faire réfléchir les élèves sur le climat deleur région et en appréhender toutes les caractéristiques :températures, précipitations, nébulosité, luminosité, ventsdominants… C’est de la comparaison avec leur réalitéquotidienne qu’ils pourront appréhender et définir lesautres climats de la France.

➤Activité 2 : lecture de carte (document 1 p. 12)Faire observer le document 1 p. 12, la carte des climats dela France, et faire nommer les grands types de climats enles localisant à l’aide de la légende.Quel climat est le plus largement répandu ? (Le climatocéanique.) Faire observer la carte du relief de la Franceau début du livre et demander aux élèves s’ils trouvent uneexplication : le climat océanique pénètre largement à l’in-térieur des terres basses, il ne rencontre pas d’obstacle.C’est seulement quand il rencontre des reliefs (le Massifcentral, par exemple) qu’il se modifie.Que devient le climat océanique à l’Est ? (Il devient conti-nental.) Faire ressortir la dégradation du climat océaniquede l’Ouest vers l’Est.Localiser le climat méditerranéen et noter l’influence de lalatitude.Confronter la carte des reliefs et celle des climats pourfaire ressortir l’influence de l’altitude sur le climat.

➤ Activité 3 : comparaison de deux milieux(documents 2 et 3 p. 13)Faire situer les deux paysages sur la carte des climats.Dans quel type de climat se situent-ils ? L’un se situe enclimat océanique (document 2 p. 13) et l’autre en climatméditerranéen (document 3 p. 13). Faire comparer lesdeux paysages.

L’état du ciel. Dans le paysage océanique, la nébulositéest importante : le ciel est gris. Pourquoi y a-t-il un arc-en-ciel ? À quel moment peut-on observer ce phénomène ?(Après la pluie.) À l’inverse, la luminosité est importantedans le paysage corse : le ciel est d’un bleu soutenu, qua-siment sans nuages. Faire déduire le type de temps de cesdeux climats : humide et pluvieux en climat océanique,sec et ensoleillé en climat méditerranéen.Le couvert végétal. À proximité du littoral atlantique, lepaysage du climat océanique est constitué d’une verteprairie bordant des marais. La pousse de l’herbe est eneffet favorisée par le climat doux et humide. Dans le pay-sage méditerranéen, la végétation est sèche et épineuse (lemaquis). On aperçoit des bouquets d’ajoncs, des cistes,des pins. Les plantes doivent s’adapter à la sécheresse(végétation xérophile).

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : interpréter des documents(document 1 p. 14)Observer le document 1 p. 14, les quatre saisons d’un arbre.Ces quatre photographies représentent l’évolution d’un arbreà feuilles caduques au cours de l’année, à chaque saison.Faire appréhender les variations saisonnières du climattempéré à partir de l’observation de l’arbre : la floraisonau printemps, les feuilles et les fruits en été, la chute desfeuilles à l’automne, et l’hiver l’arbre est dénudé. Celapourra se faire en relation avec le programme de sciences(les saisons et le calendrier, les mouvements de la Terre).Établir la relation entre le climat et le cycle végétatif.Conclure, à partir des photographies et de l’expériencevécue par les enfants, en distinguant et en caractérisant lesquatre saisons du climat tempéré : des hivers aux journéescourtes, froides ou fraîches ; des étés aux longues journéesensoleillées parfois orageuses ; et deux saisons intermé-diaires, le printemps et l’automne.

➤ Activité 2 : analyse de cartes(documents 2, 3 et 4 p. 15)Les cartes des températures et la carte des précipitationsprésentent les données de quatre stations météorologiquessituées chacune dans un climat différent : Brest en climatocéanique, Strasbourg en climat continental, Marseille enclimat méditerranéen, et le pic du Midi en climat monta-gnard.Document 2. Dans quelle direction les températures dimi-nuent-elles régulièrement ? Observer le dégradé de cou-leur : le bleu est de plus en plus foncé plus on s’enfoncevers l’est du territoire, ce qui signifie que les températuressont de plus en basses de l’Ouest vers l’Est (6 °C d’écartentre Brest et Strasbourg). C’est donc un gradient Est-Ouest qui joue le rôle le plus important dans la répartitiondes températures. La partie occidentale reçoit l’influenceadoucissante de l’océan. Le littoral méditerranéen se dis-

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Quels sont les climatsde la France ?

Les climats sont-ils variés ?

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tingue de ce gradient Est-Ouest. On constate des tempéra-tures extrêmement basses dans les régions de montagne(– 10 °C au pic du Midi) sous l’effet de l’altitude.Document 3. Dans quelle direction les températures aug-mentent-elles ? C’est ici l’effet de la latitude qui joue, avecun gradient Sud-Nord. Les températures moyennes de juil-let vont en diminuant du Sud vers le Nord (de 23 °C enmoyenne au Sud à des températures comprises entre 16 °Cet 19 °C au Nord). À une même latitude, comme entreBrest et Strasbourg, on constate l’influence équilibrantede l’océan (régulateur thermique). Les montagnes se dis-tinguent : les températures moyennes y sont plus bassesqu’ailleurs, du fait de l’altitude.Document 4. Quelles sont les régions les plus arrosées ?Pourquoi ? Cette carte des précipitations moyennesannuelles permet de faire plusieurs remarques. On notetout d’abord l’influence de l’altitude sur le cumul desprécipitations, les montagnes étant les régions les plusarrosées : elles reçoivent de très fortes précipitations(1 500 mm au pic du Midi) en grande partie sous forme deneige. On relève aussi l’effet du gradient Ouest-Est, lesprécipitations diminuant de 1 126 mm à Brest à 600 mm àStrasbourg, soit un écart de 526 mm. Enfin, les régionsméditerranéennes ont un climat plus sec (Brest reçoit ledouble de hauteur de pluie de Marseille).

Utiliser ces trois cartes ainsi que la carte des climats(document 1 p. 12) pour faire caractériser les climats dela France.– Le climat océanique : doux et humide avec de faibles

écarts de températures (faible amplitude thermique)pendant l’année (10 °C).

– Le climat continental : amplitude thermique impor-tante (19 °C) due à des hivers beaucoup plus froids (0 °C).

– Le climat méditerranéen : grande amplitude ther-mique (17 °C) due à un été chaud (23 °C) et très sec(déficit hydrique).

– Le climat montagnard : très froid en hiver (– 10 °C) ettrès arrosé (1 500 mm).

➤ Activité 3 : lire et comprendre un texte(document 5 p. 15)De quoi est-il question dans ce texte ? (D’un hiver précocedans les Alpes du Sud.) À quel mois la neige a-t-elle com-mencé à tomber cette année-là ? (En novembre.) Oùétaient les moutons ? (En altitude.) Qu’est-ce qui permetde le dire ? (« prévoir la descente rapide », « séjour là-haut ».) Quelles sont les conséquences de la neige sur lavie ? (Les brebis doivent quitter les alpages et redescen-dre.) Du point de vue de l’agriculture et de l’élevage, com-ment peut-on qualifier le climat montagnard ? (C’est unclimat difficile.)

Une tempête exceptionnelle (p. 16)Les 26 et 27 décembre 1999, la France et les pays voisinsont connu une des pires tempêtes du siècle. Elle a fait

88 victimes en France et a privé d’électricité 3,5 millionsde foyers, endommagé des centaines de voitures, déracinédes milliers d’arbres…Deux tempêtes se sont succédé sur le territoire à quelquesheures d’intervalle. La première s’est abattue sur la partieNord de la France le 26 décembre, touchant le Finistèrevers 2 h jusqu’à Strasbourg vers 11 h. Des rafales de ventont soufflé jusqu’à 198 km/h.La seconde tempête est passée plus au sud, au niveau de lavallée de la Loire, avec des rafales jusqu’à 184 km/h à l’îled’Ouessant et plus de 200 km/h à l’île de Ré.Les estimations de l’ONF (Office national des forêts)montrent que les régions les plus touchées (arbres abattusou brisés) ont été la Lorraine, la Champagne-Ardennes,l’Alsace et la Franche-Comté.

La crue de l’Ouvèze (p. 16)La localité de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) a été touchéele 22 septembre 1992 par des inondations catastrophiquesà la suite de très fortes pluies (300 mm en quelquesheures). Cette catastrophe est la conséquence de plusieursfacteurs :– l’Ouvèze est une rivière méditerranéenne avec un lit

mineur très étroit où elle coule pratiquement toute l’an-née et un lit majeur démesuré qu’elle emplit lors de vio-lentes et fortes crues ;

– des pluies à caractère diluvien s’abattent périodique-ment sur différentes parties du littoral méditerranéen etsur son arrière-pays car les rebords du Massif central etdes Alpes jouent le rôle d’amplificateur.

L’épisode du 22 septembre 1992 a eu le caractèred’une véritable tempête par la violence des vents, l’im-portance des orages et les précipitations diluviennes.La violence du phénomène climatique a été amplifiéepar l’absence de végétation et l’extension des cons-tructions dans le lit majeur de la rivière (lotissements,campings…).

Les dictons météo (p. 16)Les dictons météorologiques, transmis de génération engénération, nous viennent de l’ancienne France rurale. Lespaysans avaient appris à observer la nature pour éviter lesfoudres des éléments et déterminer les périodes desemailles, de moissons, etc. Les dictons étaient un code deconduite qui rythmait l’année. Certains sont valables par-tout, d’autres varient selon les régions, et donc les condi-tions climatiques et les mentalités. Ils n’ont pas tous une base scientifique et certains sontmême un peu fantaisistes ! Mais les dictons qui se fondentsur des observations météorologiques (état du ciel, vent,humidité) peuvent généralement s’expliquer scientifique-ment.

La canicule de l’été 2003 à Paris (p. 16)L’été 2003 a été le plus chaud de ces cinquante dernièresannées. Les températures maximales de la journée ont étéde 2 °C supérieures aux moyennes et surtout les mini-males de la nuit ont battu des records (+ 3,5 °C par rapportaux moyennes). Cette canicule a été exceptionnelle par sadurée, près de deux semaines, et par son intensité. Des

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En savoir plus sur…les climats

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températures supérieures à 35 °C ont été observées dansles deux tiers des stations météorologiques. Des tempé-ratures supérieures à 40 °C ont été relevées dans 15 %des stations météorologiques, y compris dans desrégions comme la Bretagne qui n’avaient jamais connude telles températures. Cette canicule a dépassé de trèsloin tout ce qui était connu depuis 1873. La chaleur aprovoqué de nombreux décès chez les personnes fra-giles, et particulièrement les personnes âgées : la Francea déploré un excédent de 15 000 décès durant cettepériode.

Cette canicule est née d’un phénomène de « blocage » surl’Europe de l’Ouest, une situation classique de la saisonestivale, avec de hautes pressions sur l’Europe de l’Ouest.Mais le phénomène a duré beaucoup plus longtemps qu’àl’accoutumée et a apporté de l’air très chaud et très sec enprovenance du Sud de la Méditerranée.

L’effet de serre (p. 17)

L’atmosphère autour de la Terre joue le rôle d’une« serre atmosphérique ». Les radiations émises par leSoleil apportent à la Terre la lumière et la chaleurindispensables au développement de la vie. À l’entréedans l’atmosphère, une partie des radiations (30 %) estréfléchie vers l’espace, une autre (23 %) est absorbéepar la vapeur d’eau ainsi que par divers gaz atmosphé-riques, et la plus grande partie (47 %) atteint la surfacede la Terre. Par ailleurs, la Terre restitue de la chaleurà l’atmosphère (rayonnement) qui la restitue ensuite à l’es-pace. Sans cet effet de serre naturel, la surface de laTerre serait inhabitable car la température moyenneserait d’environ – 18 °C alors qu’elle est de 15 °C enmoyenne.

Actuellement, on constate un réchauffement des tem-pératures moyennes, conséquence du réchauffementdes basses couches de l’atmosphère. Ce phénomèneest dû à l’absorption de la chaleur émise par le Soleilet la surface de la Terre par la vapeur d’eau et parcertains gaz présents dans l’atmosphère (CO

2, méthane,

protoxyde d’azote, ozone de basse altitude…). Cesgaz sont de plus en plus présents dans l’atmosphère etaccélèrent le processus de réchauffement. Cet effet deserre additionnel est en grande partie d’origine anthro-pique : rejets de gaz des transports automobiles, desusines…

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : climat océanique, climat continental, climatméditerranéen, climat montagnard, températures, précipi-tations. Mettre en relation chacun de ces mots avec lesdocuments présents dans la leçon. Mettre en commun lesréponses et écrire ensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– R. Knafou, Les Alpes, Documentation photographique,

Dossier n° 8034, La Documentation française, 4e trimes-tre 2003.

– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.

– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,A. Colin, 2005.

– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-tion, Hachette Supérieur, 2004.

– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,A. Colin, 2004.

– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie Universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– M. Masson, L’Enfant et la montagne, Antrhopos, 1995.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit Géographies ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon premier tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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Les paysages de plaines

Référence aux Instructions officiellesLe paysage rend compte de données plurielles et permet d’appréhender le contact de l’homme et de son milieu.

Connaissances et capacités• Mettre en place des repères spatiaux sur le territoire français.• Appréhender les contrastes physiques et la dissymétrie du territoire.• Aborder à un premier niveau la notion d’« aménagement du territoire ».

PhotoficheVoir photofiche n° 3 p. 48.

Pages 18 à 23 du dossier

Les basses terresLes basses terres, formées de plaines, de plateaux et decollines, se situent entre le niveau de la mer et environ250 m d’altitude. Elles constituent la plus grande partie duterritoire. Du point de vue de leur structure géomorpholo-gique, elles sont associées aux bassins sédimentaires(Bassin parisien au sens large, Bassin aquitain), constituésd’une grande épaisseur de roches de nature variée (cal-caire, craie, marne, argile, sables) qui masquent le socleancien sous-jacent et appartiennent à l’Europe hercy-nienne. Les basses terres sont aussi de grands fossés insé-rés dans les massifs anciens (Limagne, plaine d’Alsace)ou des couloirs de plaines (couloir Saône-Rhône). On faitaussi entrer dans cette catégorie les bas plateaux des mas-sifs hercyniens, faiblement soulevés au Tertiaire (Massifarmoricain). La France des faibles altitudes se localiseprincipalement à l’Ouest et au Nord du territoire. Dans sapartie septentrionale s’achève la grande plaine del’Europe du Nord largement développée en Pologne, enAllemagne et au Benelux.

Les basses terres constituent la partie la plus ancienne-ment aménagée du territoire, les domaines où la marquedes sociétés est la plus grande. L’agriculture y est large-ment développée, les réseaux urbains et les réseaux detransports maillent leur territoire. Elles ont toujours étédes lieux de passage et des lieux de fixation de la popula-tion car elles étaient peu contraignantes pour l’implanta-tion des hommes et de leurs activités. Les grands couloirs(Saône-Rhône) constituent des axes permanents pourl’organisation du territoire, de même les seuils commecelui du Poitou ou de Bourgogne ou les grandes plaines duNord.

Pendant longtemps, découpées en terroirs, les bassesterres ont servi à nourrir les populations. La grande variétédes terroirs assurait une forte diversité de productionsagricoles : des prairies dans les bas-fonds aux sols lourds,des céréales sur les pentes bien exposées, mais aussi, selonles régions, de la vigne et des arbres fruitiers et, sur lesparties les plus hautes et les plus froides ou mal exposées,la forêt. Lorsque le sol était trop acide, la forêt faisaitplace à la lande. L’utilisation des basses terres a longtemps

dépendu de la qualité des sols (Champagne pouilleuse)mais, avec le développement de l’usage des engrais, cesterres de médiocre qualité sont devenues elles aussi haute-ment productrices, rendant caduc le déterminisme phy-sique. En région méditerranéenne, l’utilisation desbasses terres a dépendu d’abord de la disponibilité en eau.Grâce à l’irrigation, ces terres ont pu porter de bellesrécoltes.

Ces mutations paysagères ne sont pas sans conséquencessur la dynamique des milieux des basses terres : les cou-lées de boue, l’érosion des sols et les inondations affectentde nombreux paysages.L’ouverture maritime très large de la France est relayée àl’intérieur par de profondes vallées fluviales qui sont desaxes structurants du territoire français :– la Seine et la Garonne constituent à l’Ouest deux grands

axes de circulation ; – le Rhône et la Saône relient l’Europe du Nord et

l’Europe du Sud. Cet axe majeur du territoire est le sys-tème le plus emprunté de France, c’est aussi un des prin-cipaux isthmes européens ;

– le Rhin à l’Est constitue un axe de circulation européenvers la mer du Nord.

Bien que les fleuves aient fait l’objet d’un aménagementancien et continu, il n’existe pas de réseau cohérent de cir-culation fluviale.Autres terres basses, les zones humides recouvrentplusieurs réalités : les marais côtiers ou continentaux(Marais poitevin, Grande Brière) ; les zones deltaïques(Camargue) ; les marécages, les tourbières et les lagunes(étangs d’eau douce des Landes, étangs d’eau saumâtre duLanguedoc). Les zones humides sont parmi les écosys-tèmes les plus productifs de la biosphère. Elles jouent unrôle écologique fondamental. Depuis des siècles, l’actiondes hommes entraîne la disparition des zones humides,souvent considérées comme insalubres. On les détruitpour augmenter la surface des terres cultivées ou pourdévelopper l’infrastructure touristique (marina). Ce reculs’accompagne d’effets destructeurs sur les organismes quiy vivent (les cigognes en Alsace) et d’inondations (l’eaudes précipitations n’est plus retenue).

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Les séquences portant sur le relief permettent aux élèvesd’acquérir un certain nombre de repères spatiaux. Ils vontse rendre compte que le relief n’est qu’un des élémentsconcourant à l’analyse d’une situation.

L’étude des paysages de plaines et de plateaux et de leurtransformation va permettre de faire apparaître aux élèvesle poids de l’histoire et la marque des civilisations dans lespaysages et de relativiser le déterminisme physique.Aujourd’hui, les facteurs déterminants ne sont plus priori-tairement physiques, ils sont principalement d’ordre éco-nomique et politique, ils dépendent des politiques d’amé-nagement du territoire et de la politique des transports.Cependant des facteurs physiques interviennent encore, àdes degrés divers, dans l’aménagement (microclimats,présence ou absence d’eau), mais ces contraintes sontréduites.

Dans cette première double page, l’objectif est de faireapparaître la grande opposition du territoire entre leshautes terres et les basses terres et de présenter deux pay-sages caractéristiques des basses terres : une grande plainecéréalière et un plateau.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : lecture de carte(document 1 p. 18)Commencer par lire la légende. La lecture d’une carteétant d’abord globale, faire appréhender le grand contrastede couleurs : les parties basses du territoire (en vert) sontsituées majoritairement à l’Ouest et au Nord-Ouest du ter-ritoire, les parties hautes (en marron) à l’Est et au Sud.Utiliser la carte du relief de la France au début du livre etfaire énumérer les grands ensembles de basse altitude.– Le Bassin parisien, élargi jusqu’aux plaines du Nord, et

le Bassin aquitain sont les deux grands ensembles debasses terres. Ce sont des bassins sédimentaires. Ilscomprennent les bassins versants de la Seine, de la Loireet de la Garonne.

– Les basses terres de l’Ouest sont des bas plateaux. Leuraltitude moyenne ne dépasse pas 120 m. Le point culmi-nant du Massif armoricain se trouve à 417 m.

– Des plaines et des fossés intérieurs comme la Limagne,la plaine du Forez, la plaine d’Alsace, les plaines de laSaône et du Rhône.

– Les bas pays méridionaux : la basse vallée du Rhône, laplaine de la Crau, le Languedoc-Roussillon.

➤ Activité 2 : lecture de paysage(document 2 p. 19)Faire situer le document 2 p. 19, un champ après les mois-sons (Bassin parisien). Faire décrire le paysage : paysageplat avec l’horizon pour seule limite. On n’aperçoit nihaie, ni chemin. Cette plaine est tout entière vouée àl’agriculture. Faire remarquer les rouleaux de paille faits

par une machine, la rectitude des sillons, l’immensité de laparcelle visible. On peut en conclure que cette plaine estaménagée par une agriculture très mécanisée et indus-trielle, une agriculture intensive qui utilise des machines.Cette photographie a été prise à la fin de l’été après lesmoissons. Le sol va rester dénudé, non protégé par un cou-vert végétal, jusqu’aux semis printaniers.

➤ Activité 3 : comparaison de deux paysages(documents 2 et 3 p. 19)Faire observer la surface plane du plateau au cap Blanc-Nez(document 3 p. 19) à droite de la photographie. Le plateaus’achève sur la mer par une côte à falaise de 130 m de hau-teur. La photographie a été prise à marée basse, étantdonné la largeur de l’estran au pied de la falaise.Faire comparer les deux paysages (documents 2 et 3 p. 19).Dans les deux cas, le relief est plat. Mais le document 3fait apparaître un net dénivelé au-dessus de la mer. Ce n’estpas une plaine, mais un plateau. Les falaises du cap Blanc-Nez sont la terminaison du plateau crayeux de l’Artois.

L’étude des documents de cette double page va permettred’examiner la diversité des aménagements (agricoles, tou-ristiques) dans des plaines variées (vallée, plaine inté-rieure, plaine littorale).

➤ Activité 1 : lecture de paysage(document 1 p. 20)Que voit-on sur la photographie ? (La vallée du Lot àAgen.) Faire situer cette vallée sur la carte du relief audébut du livre.Ce paysage est-il un paysage naturel ou un paysage amé-nagé par les hommes ? Demander aux élèves d’argumen-ter leur réponse. Relever les types d’aménagements autableau et les faire classer.– La rivière. Elle a été fortement aménagée avec la

construction d’écluses successives qui permettent auxbateaux de passer d’un secteur à l’autre malgré la pente.Cette voie d’eau est canalisée ; le canal est bordé d’unedouble rangée d’arbres entre lesquels se situe probable-ment un chemin, ancien chemin de halage.

– L’agriculture. De vastes parcelles sont cultivées.L’habitat est dispersé (on peut voir de vastes maisons etdes hangars).

– L’urbanisation. On aperçoit à l’arrière-plan la villed’Agen avec un habitat serré, d’où ne dépassent que desclochers. On peut distinguer la périphérie du centre-ville : la ville a « débordé » de l’autre côté d’un axe decirculation.

– La circulation. Plusieurs voies de communication sontvisibles, dont un axe principal perpendiculaire à la voied’eau et en partie bordé d’arbres.

➤ Activité 2 : mettre en relation deux documents(documents 2 et 3 pp. 20-21)Faire lire le texte sur le Comtat Venaissin (document 2p. 20). Situer Avignon sur une carte. Faire classer les mots

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Quels sont les paysagesde basse altitude ?

Comment ces paysagessont-ils aménagés ?

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rencontrés dans le texte par grands ensembles commedans le tableau suivant.Poser des questions de compréhension sur le texte enplus des questions 4 et 5 du livre. Qu’est-ce qui modèlele paysage ? (Les cultures.) Pourquoi l’irrigation a-t-elleautant d’importance ? (Le Comtat Venaissin est enclimat méditerranéen sec l’été.) De quoi les haiesd’arbres protègent-elles les cultures ? (Du vent : lemistral.)

Observer le document 3 p. 21 (la plaine du ComtatVenaissin) et faire décrire le paysage.Quels éléments du texte (document 2 p. 20) retrouve-t-onsur cette photographie ? (Les petites parcelles régulières,les haies de cyprès contre le vent.) Quels éléments pré-sents dans le texte ne retrouve-t-on pas dans ce paysage ?(Les rigoles d’arrosage. En effet, la vigne ne nécessite pasd’arrosage.)

➤ Activité 3 : analyser un paysage(document 4 p. 21)Chercher dans un atlas ou un dictionnaire où se situe leport de Royan : dans le département de la Charente-Maritime, à l’entrée de l’estuaire de la Gironde.Faire construire un tableau pour classer les éléments visi-bles sur la photographie : dans une colonne ce qui relèvede la nature (la plage, les bois), dans une autre ce quirelève des activités humaines (le port, les champs) et dansune troisième colonne ce qui relève des installationshumaines (la ville).Faire observer le port de Royan. Il est installé entre deuxplages de sable et protégé des vents et des courants par unejetée. Le port de plaisance se distingue par ses pontonsperpendiculaires aux quais. La plaisance, et donc le tou-risme nautique, est visiblement une activité importante deRoyan, car elle occupe près des deux tiers des installationsportuaires. On observe des constructions aux toits de tuilesur la gauche du port : ce sont des commerces liés à cetteactivité touristique. Le quai visible au bas de la photo estle quai du bac, un transport de voyageurs sur une courtedistance, entre Royan et Soulac, pour traverser l’estuairede la Gironde.Quelle est l’activité principale de Royan ? (Le tou-risme, dont les plages et le port de plaisance sont lestémoins.)Faire faire un croquis de Royan à partir de la photographieaérienne (voir « À la manière de… un géographe »pp. 44-45). Indiquer la ville, la plage et les aménagementsdes deux parties du port.

Une histoire millénaire (p. 22)Les vallées de la Vézère et de la Dordogne, dans lePérigord, sont le berceau des premières cultures occiden-tales. Elles sont habitées depuis plus de 440 000 ans.L’ancienneté de ce peuplement s’explique notamment parles conditions climatiques et par la diversité des res-sources disponibles. La basse vallée de la Vézère compteà elle seule quinze sites inscrits au Patrimoine mondial del’humanité de l’UNESCO.Les sites les plus célèbres (Les Eyzies, la Madeleine,Lascaux…) évoquent 200 000 ans d’évolution del’homme depuis le Paléolithique. Des dizaines de grotteset d’abris s’échelonnent le long de ces vallées et offrent unterrain d’étude sans précédent aux paléontologues.

Les marais salants (p. 22)Les marais salants sont des paysages plats, amphibies etgéométriques. Dès l’Antiquité romaine et plus sûrement àpartir du Xe siècle, les sauniers exploitent les marais atlan-tiques, qui deviennent les greniers à sel de l’Europe duNord. Les « brouages de France » s’étendaient deGuérande à Arcachon, à terre et dans les îles (Noirmoutier,Ré). Le sel est alors utilisé pour la préparation et surtoutla conservation des aliments.La technique consiste à concentrer l’eau de mer par éva-poration solaire. Pour cela, on crée une réserve d’eau demer dans la « vasière », puis on la transfère dans le« cobier » (bassin) où elle se concentre avant de venir secristalliser dans la « saline » sous l’effet de la chaleur.Cette dernière se divise en « œillets » (compartiments) oùle sel est récolté avec le « las », le râteau de bois des palu-diers (les personnes qui travaillent dans les maraissalants).

La protection des zones humides (p. 22)La Convention de Ramsar (Iran) s’est réunie en 1976 pourmettre en place des mesures de protection des zoneshumides de la planète. Ces zones humides ont été définiescomme « des étendues de marais, de fagnes, de tourbières,d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou tempo-raires, où l’eau est statique ou courante, douce, saumâtreou salée ». Ces zones jouent un rôle primordial dansl’équilibre écologique : conservation des ressources géné-tiques (elles sont des viviers de biodiversité), réserveshalieutiques (pêche), épuration des eaux (elles contribuentnotamment à absorber les nitrates), fonctions touristiques.Ce sont des secteurs fragiles dont la surface a tendance àreculer sous la menace de l’intensification agricole et dela pollution urbaine : en trente ans, la moitié des zoneshumides a disparu. En 1987, leur exploitation rationnellea été précisée lors de la Conférence de Regina.

La plaine de la Beauce (p. 22)Charles Péguy (1873-1914) est un poète à part dans la lit-térature française. Chrétien et très croyant, son œuvre est

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En savoir plus sur…les paysages de basse altitude

Champs Irrigation Cultures

JardinsRigolesd’arrosage

Fruits, culturesfruitières

Parcellesrégulières

Canauxd’irrigation

Légumes,culturesmaraîchères

Petites propriétés Asperseurs

Haies de cyprèsou de peupliers

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imprégnée de sa foi. À la fois socialiste, patriote et chré-tien, Péguy s’est élevé contre les différents modes d’ex-pression que le monde moderne faisait peser sur l’homme.Ce poème de Charles Péguy rend bien compte de l’im-mensité et de la monotonie de la plaine céréalière de laBeauce. Faire relever aux enfants les éléments de cetextrait qui témoignent du relief de plaine : « immensechappe », « immense plaine » ; et ceux qui décrivent l’ac-tivité agricole et qui marquent le paysage, encore plus quele relief : « l’océan des blés », « nos greniers comblés »,« un océan de meules »…

La plaine vue par Claude Monet (p. 23)C’est en 1890 que Claude Monet (1840-1926) achète sapropriété de Giverny et commence la série des Meulesqu’il poursuivit pendant deux ans. Monet a peint d’autresséries de tableaux : Les Peupliers, La Cathédrale deReims, Les Falaises, Les Matins sur la Seine, Le Bassindes Nymphéas. À chaque fois, le peintre impressionnistes’attache à retranscrire sur la toile ses sensations devant unpaysage vu à différents moments de la journée. Le paysagene change pas, c’est la lumière qui le fait apparaîtretoujours différent : au lever du jour, en plein midi, dansla brume du couchant… Dans chaque étude, ClaudeMonet s’attache à pousser ses recherches techniquessur le rendu de la lumière au maximum. L’objectif n’estpas de peindre la réalité mais bien les impressions del’homme face au paysage. Pour chaque texture, qu’il tra-duise l’herbe des prairies, la paille des meules ou lesarbres des haies, Claude Monet cherche et trouve uneéquivalence picturale. Pour traduire chaque matière, ilinvente une manière particulière de déposer la peinture surla toile : petite touche légère, fragmentée ou entrecroisée,longue traînée, zébrures rapides, masse colorée, petitetache…

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : plaine, plateau. Mettre en relation chacun

de ces mots avec les documents présents dans la leçon.Mettre en commun les réponses et écrire ensemble lerésumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– R. Knafou, Les Alpes, Documentation photographique,

Dossier n° 8034, La Documentation française, 4e trimes-tre 2003.

– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.

– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,A. Colin, 2005.

– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-tion, Hachette Supérieur, 2004.

– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,A. Colin, 2004.

– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie Universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– M. Masson, L’Enfant et la montagne, Antrhopos, 1995.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit Géographies ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon premier tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Bibliographie

Pour construire le résumé

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À la manière de… un photographe

Référence aux Instructions officielles« Le paysage appartient au monde réel des constructions humaines […] ; il est aussi ce qui s’embrasse d’un seulregard. […] La lecture de l’image paysagère, lors d’une sortie sur le terrain ou de l’étude d’une photographie, est ainsitoujours polysémique. »La photographie au sol, la photographie aérienne et l’image satellitale sont des supports de lecture à différents niveauxoù le ludique, jamais exclu, est lui-même vecteur de connaissances.Les technologies de l’information et de la communication rendent plus que jamais nécessaire l’apprentissage de lalecture de l’image, combinée ou non avec le texte. Un détour vers la sémiologie et l’esthétique va permettre à l’élèvede ne pas se contenter d’un regard habitué, mais d’être en position de chercheur avec un regard critique.

Connaissances et capacités• Lire et analyser une photographie.• Reconnaître les différents angles de vue d’une photographie.• Se familiariser avec les différents plans d’une photographie (premier plan, deuxième plan, arrière-plan).• Avoir une vision plurielle d’un paysage.

Pages 24 et 25 du dossier

La photographie est un des outils de base sur lequel tra-vaillent les élèves. La notion de paysage est au cœur duprogramme de cycle 3 mais ce n’est que rarement que legroupe-classe se rendra sur le terrain pour observer unpaysage. De plus, il serait totalement impossible d’appré-hender ainsi directement tous les types de paysages fran-çais. C’est donc par l’intermédiaire des photographies queles élèves vont étudier la plupart de paysage (paysages deplaines ou de montagnes, paysages urbains, industriels outouristiques). Cependant, il faut avoir en tête un certainnombre de mises en garde critiques. En effet, la photogra-phie de paysage n’est qu’une des représentations possiblesdu réel, une portion d’un ensemble beaucoup plus vaste.Les élèves doivent donc apprendre à ne pas réduire le pay-sage à sa simple représentation photographique.– Une photographie est une vision partielle du paysage, la

portion de paysage que le photographe voit dans son objec-tif ou sur l’écran de son appareil numérique. Notre visiondu paysage est alors tronquée et parcellaire, différente dece que l’on aurait pu observer réellement sur le terrain, où,la plupart du temps, la vision est beaucoup plus large.

– Une photographie est une vision partiale du paysage.L’observateur ne voit que ce que le photographe a choiside photographier en fonction de ses intérêts, de sa sen-sibilité, de son histoire et de son sens esthétique, ce qu’ila décidé d’extraire de la complexité d’un paysage.L’observation d’une photographie de paysage est la ren-contre d’un paysage et de son regard.

➤ Activité 1 : « Je découvre différents pointsde vue »Afin d’aborder les premières notions d’angle de prise devue, observer les deux photographies (pages 24-25). Ces

deux documents sont des vues du village de Riquewihr(Haut-Rhin).Faire remarquer aux élèves qu’une photographie est uneinterprétation du paysage. Ce que nous en voyons dépendde l’orientation de l’observateur ou du photographe. Selonle cadrage et l’angle de prise de vue choisis, on peut avoirune vision différente d’un même lieu. C’est le cas ici :montrer que l’on n’observe pas les mêmes éléments dupaysage sur les deux photographies. Essayer de repérer unélément commun (le clocher de l’église).Il existe trois types de prises de vue :– la photographie au sol : la vision du paysage est très

limitée ;– la photographie en oblique : le champ de vision est plus

vaste, les trois dimensions sont encore présentes. Mais làencore, l’angle de vue peut varier selon l’oblique de l’an-gle de prise de vue : le paysage sera très différent selonque la photographie en oblique a été prise d’un pointhaut (d’une colline, par exemple) ou d’un hélicoptère ;

– la photographie à la verticale : la troisème dimension (lerelief) disparaît. La lecture du paysage devient plus dif-ficile. Mais l’étude des photographies aériennes à la ver-ticale peut être très utile à l’école élémentaire pour per-mettre le passage à la carte. Elle permet la transitionentre la réalité du paysage vue de haut et la représenta-tion abstraite de la carte. (Aller voir dans le Dossier laphotographie aérienne à la verticale de la ville de Nîmesdocument 2 page 39 ou la banlieue pavillonnaire docu-ment 3 page 41 dans « Les paysages urbains »).

➤ Activité 2 : « J’observe une photographieprise d’un point haut »Un document photographique permet l’étude des élémentscaractéristiques d’un paysage et de leur logique d’organi-sation. Son analyse va permettre aux élèves d’appréhenderà un premier niveau l’agencement entre les facteurs natu-rels (relief), les héritages des sociétés qui ont vécu dans ce

L’exploitation pédagogiqueen classe

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lieu au cours des siècles et les conditions économiques etsociales actuelles.Observer collectivement la photographie de Riquewihrp. 24. Commencer par définir les grandes unités homo-gènes du document : le village, les collines, les vignes…Donner les principales caractéristiques de chaque unité : latopographie, l’occupation du sol, le type d’habitat, le plande l’agglomération, le réseau de communications…Procéder ensuite à la recherche des explications de cesunités. D’autres documents que la photographie seronttrès probablement nécessaires pour expliquer l’organisa-tion de ces unités entre elles (carte routière, carte topogra-phique…). En effet, la photographie ne donne que lestraces de l’organisation visibles dans le paysage, directe-ment accessibles au regard.Faire observer la photographie de Riquewihr prise d’unpoint haut. Il s’agit d’une photographie du vignobled’Alsace prise à Riquewihr sur les pentes des collinessous-vosgiennes. Deux unités topographiques apparais-sent nettement sur la photographie. Elles correspondent àdeux modes d’occupation du sol :– les vignes et le village sont sur le versant d’une colline ;– la forêt recouvre le sommet des collines à l’arrière-plan.La position du vignoble sur les versants s’explique par desraisons climatiques (climat d’abri) et des raisons pédolo-giques (les sols sont mieux égouttés que dans le fond de lavallée).Faire décrire les différents plans de la photographie.– Au premier plan, les élèves observent le vignoble alsa-

cien. La description fait apparaître le travail soigné de lavigne : les pieds sur les piquets bien alignés, les rangs…

– Au deuxième plan, le village se situe au centre du terroirviticole. Il est entouré par les vignes. L’habitat estregroupé, les maisons sont proches les unes des autres,resserrées autour de l’église. Ce sont des maisons join-tives, anciennes, aux toits pentus.

– À l’arrière-plan, les collines sous-vosgiennes. On peutobserver des vignes sur les versants et la forêt sur lessommets et les pentes à l’ombre.

➤ Activité 3 : « J’observe une photographieaérienne »La photographie aérienne p. 25 nous donne une vue d’en-semble du village. Ce type de photographie est égalementappelé « photographie à la verticale ». C’est en effet lacaractéristique de ce type de prise de vue : le photographeest à la verticale du site au moment où il prend la photo-graphie. C’est ainsi que l’on peut observer ici le village deRiquewihr dans son ensemble : les maisons resserrées aucentre du terroir, les vignes, les voies de communicationqui mènent au village… La photographie prise d’un pointhaut (p. 24) ne nous permettait pas cette vision globale.En revanche, nous perdons une information majeure etune marque importante d’un paysage : le relief. La prisede vue aérienne écrase la dimension verticale : les pentes,les collines, les vallées n’apparaissent plus ici.Même si les deux photographies n’ont pas été prises sousle même angle, essayer de retrouver des éléments com-muns aux deux photographies. Par exemple, il est possiblede repérer assez facilement la tour de l’église : au premier

plan à gauche de la première photographie et à gauche duvillage sur la seconde photographie. Essayer d’en déduired’où a été prise la photographie d’un point haut : d’unecolline située sur la gauche de la seconde photographie.Faire une liste des éléments visibles sur la photographieprise d’un point haut et invisibles sur la photographieaérienne, et réciproquement. On remarque ainsi sur laphotographie aérienne une route qui longe le village sur lagauche, route qui devrait être entre les vignes et l’église aupremier plan de la première photographie, mais qui n’yapparaît pas.La photographie aérienne nous apporte d’autres rensei-gnements : la taille assez réduite des différentes parcelles ;la plantation des ceps de vigne aussi bien dans le sens dela pente que perpendiculairement à la pente ; la forme duvillage ; le village ancien très resserré et les extensionsrécentes à l’extérieur ; le réseau de communications. Alorsque la photographie prise d’un point haut permet simple-ment une description « physique » du paysage et de sescomposantes, la photographie aérienne à la verticale per-met une analyse de l’aménagement de l’espace.

➤ Activité 4 : « J’observe le paysage de maville ou de mon village »Cette dernière partie de la double page va permettre auxenfants de s’impliquer eux-mêmes dans la géographie. Lagéographie est une science vivante, ancrée dans le quoti-dien et directement accessible aux enfants. L’activité pro-posée ici va permettre aux enfants d’affiner la premièreapproche de l’étude de la photographie en tant qu’outil dugéographe.Suivre les étapes proposées dans le Dossier p. 25. Il estintéressant de restreindre la recherche à la ville ou au vil-lage de la classe, afin d’ancrer encore plus la géographiedans la réalité des enfants. Mais il est bien sûr possible dechoisir tout autre paysage. La recherche de photographiespeut se faire à partir de supports multiples. La variété nepeut qu’enrichir l’étude.Une fois le classement des différentes prises de vue effec-tué, il peut être intéressant de se livrer en groupes à descomparaisons. De la même manière que l’on a recherchéla tour de l’église de Riquewihr, essayer de trouver deséléments communs à plusieurs photographies. Comparerles points de vue, les angles de vue… C’est de cette com-paraison systématique et de l’observation des différenceset des ressemblances que va naître la compréhension desplans et des angles de vue par les élèves.

– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette,1992.

– R. Ferras, M. Clary, Faire de la géographie, Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary, Cartes et Modèles à l’école, Reclus,

1987.– L. Bonnet, Comment enseigner l’histoire et la géogra-

phie au cycle 3 ?, Hachette, 2005.

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Bibliographie

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Les paysages de montagne

Référence aux Instructions officiellesLes paysages du territoire français rendent compte d’aménagements et d’usages de l’espace par les sociétés et conser-vent la trace d’usages passés.

Connaissances et capacités• Développer les capacités d’analyse et d’interprétation que réclame la lecture des paysages.• Aborder la notion de « milieu de vie ».• Appréhender la transformation d’un paysage.

PhotoficheVoir photofiche n° 4 p. 50.

Pages 26 à 31 du dossier

Les hautes terresIl est difficile de définir le seuil qui permet de dire quel’on passe de la plaine à la moyenne montagne, ainsi quede donner précisément la limite entre la moyenne mon-tagne et la haute montagne. On se réfère à des critèresd’altitude, de vigueur des pentes ainsi qu’à des critèresclimatiques. En effet, la température diminue de 1 °Cchaque fois que l’on s’élève de 160 m. Les montagnessont aussi beaucoup plus humides que les plaines etles précipitations y sont plus abondantes : les sommetssitués à 3 000 m reçoivent entre 3 000 et 4 000 mmde précipitations par an, pluie et neige confondues. Ladurée de l’enneigement et le nombre de jours de gelsont également des critères de définition de la hautemontagne.

Les montagnes françaises présentent de forts contrastespaysagers liés à l’exposition au Soleil. Les versants expo-sés à l’ombre (ubac) sont beaucoup plus froids et couvertspar la forêt. En face, les versants exposés au Soleil (adret)abritent les villages et les cultures. En hiver, des inversionsthermiques se produisent pendant la journée : les fonds devallées froids et humides s’opposent aux sommets enso-leillés et plus chauds.En partant du fond de la vallée et en remontant vers lessommets, on distingue plusieurs étages de végétation :– l’étage collinéen prolonge la forêt de plaine ; c’est une

forêt de feuillus qui atteint 800 à 1 000 m ;– l’étage montagnard, jusqu’à 1 500 m, correspond à la

forêt de conifères et de hêtres ;– l’étage alpin, jusqu’à 3 000 m, est recouvert par la

pelouse alpine ;– l’étage nival, au-dessus de 3 000 m d’altitude, est

dépourvu de végétation, la roche y est à nu ou recou-verte de neige.

Généralement, les limites des moyennes montagnes cor-respondent à celles de la forêt, tandis que la haute mon-tagne se caractérise par l’existence du domaine supra-forestier.Les plus hauts massifs conservent des traces glaciaires :des cirques (cirque de Gavarnie dans les Pyrénées), des

vallées en U (vallée de Chamonix), des glaciers (mer deGlace au Mont-Blanc). Mais les langues glaciaires sontaujourd’hui en recul.

Le Massif central, les Préalpes, une partie de la chaînepyrénéenne, les Vosges et le Jura font partie des moyennesmontagnes. Les milieux de moyenne montagne ont subidepuis le XIXe siècle un fort exode rural en raison de leursdures conditions de vie. On y pratique encore la poly-culture associée à l’élevage. Aujourd’hui, les bois et lesfriches occupent beaucoup d’espace, ils ont envahi lesespaces abandonnés par l’agriculture. Le tourismevert se développe dans ces régions grâce à la beauté despaysages.

Les régions de haute montagne françaises se concentrentdans les Alpes et les Pyrénées. Les montagnes ont long-temps vécu dans l’isolement et la pauvreté. Ces zones ontété tardivement mises en valeur en raison de la rudesse duclimat, de la raideur des pentes, de la forte érosion, de lagrande torrentialité et des avalanches, phénomène naturellié aux chutes de neige et à la pente. Ces régions ont ellesaussi connu un fort exode rural et, depuis le XIXe siècle, laforêt s’est considérablement développée. Les rivières ontété aménagées et de nombreuses industries se sont instal-lées dans les vallées alpines pour se rapprocher des lieuxde production de l’énergie hydraulique. Cette énergie étaitabondante et bon marché, à une époque où l’on ne savaitpas encore transporter l’électricité. Ce développement desvallées grâce aux installations hydroélectriques ne s’estpas produit dans les vallées pyrénéennes. Avec les évolu-tions de la seconde moitié du XXe siècle, les montagnesentrent dans une phase de marginalisation. La dépriseagricole s’accélère en dépit des aides à l’agriculture demontagne, de nombreuses usines ferment et se transfor-ment en friches industrielles, l’activité se concentre dansquelques villes. Actuellement, les hautes montagnes, per-cées de tunnels, sont accessibles par autoroutes. Elles sontdevenues des lieux de loisirs, avec le formidable dévelop-pement, depuis les années 1960, des stations de ski. Desstations intégrées ont été construites à haute altitude. Laneige qui, autrefois, paralysait l’activité, est devenue « l’or

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blanc ». Dans les Alpes, quatre générations de stations desports d’hiver se succèdent :– à partir d’un village de vallée et d’équipements dissociés

(Chamonix) ;– une extension à partir d’un espace partiellement amé-

nagé (Megève) ;– une station d’altitude intégrée créée de toutes pièces

(Les Arcs) ;– un retour à l’intérêt pour le village et à l’identité rurale

(Les Gêts).La disparition de l’agriculture et de l’exploitation fores-tière a entraîné des déséquilibres qui favorisent notam-ment les avalanches et l’érosion. L’urbanisation incontrô-lée et la multiplication des infrastructures ont dégradé lespaysages. En réponse à ces évolutions, la création de parcsainsi que la Loi paysage et la Loi Montagne ont permis laprotection d’espaces de nature, le maintien d’activitésagricoles et le développement d’un tourisme rural plusrespectueux de l’environnement.

Grâce à l’étude des paysages de montagne, on abordera,avec les élèves, la transformation des paysages sur un lapsde temps relativement court. Les montagnes sont intéres-santes car, de milieux très contraignants pour l’homme,elles sont devenues des espaces attractifs, que ce soit pourles sports d’hiver dans les hautes montagnes ou pour letourisme vert dans les moyennes montagnes.

Cette première double page va permettre d’aborder lescaractéristiques du relief de haute montagne et demoyenne montagne, leurs points communs et leurs diffé-rences, ainsi que la manière dont les hommes utilisentl’espace montagnard.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe

➤ Activité 1 : lecture de paysage(document 1 p. 26)Faire situer le mont Blanc sur la carte du relief au début dulivre et en faire préciser l’altitude : 4 808 m.Faire décrire le paysage en utilisant le vocabulaire indiquésur la photographie. C’est un paysage de haute montagne :les sommets sont enneigés et leurs parois sont abruptes, lavallée est profonde et encaissée, la pente des versants esttrès raide. La ville de Chamonix est installée dans le fondde la vallée. On retrouve la forme caractéristique desanciennes vallées glaciaires, en U, à fond plat et assez largeet aux versants caractérisés par une pente très abrupte.Faire calculer aux élèves la dénivellation entre l’aiguilledu Midi, dont le sommet à 3 842 m surplombe Chamonix,et le fond de la vallée, qui se situe à 1 040 m (dénivella-tion de 2 802 m). Introduire le terme d’« altitude ».D’après la photographie du paysage, demander aux élèvesde donner la définition d’un « sommet » (partie la plusélevée de la montagne), de la « pente » (inclinaison du ter-rain) et d’un « versant » (partie en pente d’une montagne).

Faire relever les caractéristiques climatiques de la hautemontagne : des neiges éternelles recouvrent les sommets.On observe à droite de la photographie le glacier desBossons, dont la langue descend vers le fond de la vallée.On peut aussi voir, en remontant vers le sommet, descirques qui ont donné naissance à des langues glaciaires.Faire remarquer l’opposition des deux versants. Du côté dumont Blanc, le versant est recouvert par la forêt jusqu’aubas de la pente : c’est l’ubac. En face, au premier plan dela photographie, le versant ensoleillé comporte des habita-tions, des prés, des installations : c’est l’adret. Constaterque la forêt démarre plus haut sur ce versant ensoleillé.

➤ Activité 2 : comparer deux paysages(documents 1 et 2 pp. 26-27)Situer les Vosges sur la carte du relief au début du livre.Font-elles partie des hautes ou des moyennes montagnes ?Comparer la hauteur du mont Blanc (4 808 m) avec celledu ballon de Guebwiller (1 423 m).Faire comparer le paysage du mont Blanc et de la vallée deChamonix (document 1 p. 26) et le paysage du ballon deGuebwiller (document 2 p. 27). Que voit-on sur le pre-mier qui n’apparaît pas sur le second ? (Les neiges persis-tantes, les glaciers et la haute montagne rocheuse au-des-sus de la forêt.) Faire décrire le paysage des Vosges en lecomparant avec le précédent : des pentes douces contras-tent avec des pentes abruptes, les sommets arrondis (d’oùle terme « ballon ») s’opposent aux sommets aux paroisraides et rocheuses (d’où le terme « aiguille »).Le village est visible en contrebas. Des champs se trou-vent au-dessus, où un troupeau de vaches est en train depaître. La forêt s’étend au-dessus des champs. En effet, leclimat humide et frais des Vosges est favorable au déve-loppement de la forêt (hêtraies, sapinières). Une part trèsimportante de la forêt vosgienne résulte de plantationseffectuées au XIXe siècle et tout au long du XXe. Les sec-teurs abandonnés par la population ont été boisés, soit demanière spontanée, soit volontairement. On parle de « fer-meture du paysage » (voir p. 23 du guide).

Dans cette partie, on abordera la transformation des paysa-ges montagnards. Traditionnellement, l’occupation humaines’adaptait à l’étagement de la végétation et au relief.L’évolution récente est due aux sports d’hiver : les hommesont développé des stations dans des espaces en altitude oùils ne vivaient auparavant que de façon temporaire. Onverra aussi comment, selon le degré de développementtechnique, une contrainte (la neige) a pu devenir un atout.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe

➤ Activité 1 : interpréter un croquis(document 1 p. 28)Faire observer le croquis de l’étagement de la végétationdans les Alpes (document 1 p. 28). Commencer par

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Qu’est-ce qu’un paysagede montagne ?

Les paysages de montagnechangent-ils ?

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décrire le côté « été ». Faire relever l’étagement de lavégétation à partir du bas du versant (dans la vallée) : descultures, des prés et le village un peu surélevé, avec enlisière la forêt de feuillus (chênes, hêtres…), qui perdentleurs feuilles à l’automne. Au-dessus de 1 000 m, c’est ledomaine de la forêt de conifères (pins, sapins, mélèzes),qui restent verts tout au long de l’année. Au-dessus de2 000 m, succédant à la forêt, s’étendent les alpages où vontpaître les vaches en été. Les paysans ont construit dans cesvastes prairies des chalets d’alpage où ils s’installaient l’étépour garder leur troupeau et faire le fromage. Enfin, au-dessus de 3 000 m, en raison du gel, il n’y a plus de végéta-tion mais des rochers, puis des neiges éternelles et des glaciers.Que peut-on déduire de cet étagement de la végétation ?La végétation naturelle change avec l’altitude à cause del’abaissement des températures : elle doit s’adapter auxconditions thermiques de plus en plus difficiles avant dedisparaître complètement. Les hommes, traditionnelle-ment, s’étaient adaptés à la nature en cultivant les partiesbasses et ensoleillées et en utilisant les alpages commepâturages d’été. Ils associaient les cultures et l’élevage.Observer le croquis (document 1 p. 28) côté « hiver ».Tout est recouvert par la neige, la vie est arrêtée. Le climatétait donc très contraignant pour les hommes. Jusqu’à lamoitié du XXe siècle, les moyens de subsistance étaientquasi inexistants pendant l’hiver. De nombreux monta-gnards partaient alors en ville pour gagner de l’argent. Ilest possible d’évoquer les petits ramoneurs savoyards.

Faire faire la correspondance entre le document 1 p. 28 etla photographie de la vallée de Chamonix (document 1p. 26). On retrouve dans les deux cas le village, la forêt deconifères (sur le versant à l’ombre, pas de forêt de feuil-lus), les rochers, puis les neiges éternelles et le glacier.Si l’on regarde le paysage des Vosges (document 2 p. 27),on observe que la moyenne montagne ne dépasse pasl’étage de la forêt de conifères.

➤ Activité 2 : comparer un paysage à deuxépoques différentes (documents 2 et 3 p. 29)Le document 2 présente Tignes en 1945 et aujourd’huisur le document 3. Ces deux documents vont permettreaux élèves d’appréhender la transformation d’un paysagepar une activité : le tourisme.Observer le petit village traditionnel de montagne (docu-ment 2) et faire décrire les habitations : des chalets enpierre et en bois aux toits pentus pour permettre à la neigede glisser, groupés autour de l’église.Le village est devenu une station de ski. Actuellement, lastation se déploie entre 1 550 m et 2 100 m d’altitude. Onaperçoit de grands immeubles en barres. C’est une vérita-ble ville qui a été construite, où l’on retrouve le gigan-tisme des installations urbanisées. Cette station estconnectée avec celle de Val-d’Isère (espace Killy) pourformer un domaine skiable de 300 km de pistes avec96 remontées mécaniques. On peut même y pratiquer leski de nuit et le ski d’été, sur le glacier.Quelles peuvent être les conséquences de ces construc-tions sur le paysage ? sur l’érosion ? sur les risques d’ava-lanche ? Faire émettre des hypothèses.

Qui a « inventé » le mont Blanc ? (p. 30)Le 8 août 1786, le docteur Paccard et Jacques Balmat fou-laient le sommet du mont Blanc. Le savant genevoisHorace de Saussure était l’instigateur de cette aventure.Après un premier voyage à Chamonix, ce passionné dumont Blanc avait décidé d’offrir une récompense à celuiqui découvrirait une voie conduisant au sommet. Aprèsplusieurs tentatives, l’ascension de Paccard et Balmat futune réussite. De Saussure engagea alors le guide Balmat etentama des préparatifs pour partir lui-même à la conquêtedu mont Blanc. En 1787, à la tête d’une cordée de17 guides, Jacques Balmat gravissait une nouvelle fois lemont Blanc, accompagné de Horace de Saussure. Lespublications qu’en fit de Saussure le rendirent célèbredans le monde entier.La ville de Chamonix a immortalisé les deux héros,Jacques Balmat et Horace de Saussure, par une statue enleur honneur. Le docteur Paccard fut éclipsé de l’histoiredu mont Blanc jusqu’à ce qu’un groupe de scientifiques etd’historiens inaugurent un buste en son honneur.

Des loups dans les Alpes (p. 30)Éradiqué par l’homme, le loup avait totalement disparudes Alpes françaises à la fin des années 1930. Mais, en1992, deux loups ont été observés dans le parc naturel duMercantour (Alpes-Maritimes). Ils venaient des Apennins,en Italie. Depuis, le loup a progressivement recolonisé lesAlpes. En France, les populations de loups s’étendentaujourd’hui du Mercantour à la région Rhône-Alpes, soitun minimum de 27 loups.Le loup est sur la liste des espèces menacées de l’UICM(Union internationale pour la conservation de la nature),où il est classé comme « vulnérable ». Le loup est protégéen France et dans les pays de l’Union européenne signa-taires de la Convention de Berne (1979) relative à laconservation de la vie sauvage et du milieu naturel, rati-fiée par la France en 1990. Le loup a le statut d’espèce« strictement protégée », mais la Convention prévoit desdérogations à sa protection en cas d’atteinte aux cultureset au bétail. Le loup est en effet un prédateur dont le terri-toire de vie et de chasse se superpose souvent avec celuides troupeaux et des habitants de la montagne. Les princi-paux problèmes engendrés par le retour du loup sont doncliés aux conflits avec le monde de l’élevage : prédation surles troupeaux et partage de l’espace montagnard.

Les chalets savoyards (p. 30)La Savoie est le pays des grands chalets d’épicéa ou demélèze. L’hiver, le froid et l’isolement exigeaient une pro-tection qui se retrouve dans les murs épais aux raresouvertures. On essayait de tout rassembler sous un mêmetoit, ce qui explique la silhouette haute et massive deschalets. Presque partout, une immense grange pour lefoin surplombe l’habitation et l’étable, séparées autrefoispar une simple cloison pour que les bêtes tiennent chaud

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En savoir plus sur…les paysages de montagne

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aux gens. Le toit est recouvert soit de lauzes de schiste,soit de bardeaux de bois. La plus belle façade est tournéevers le Soleil. Les grands balcons de bois s’avancent enrajout sur le mur de pierre et servaient autrefois à fairesécher le foin. Dans le Chablais et le Beaufortin, lesplanches l’emportent aux étages. Les grands chalets duval d’Abondance ont un double étage en bois à balus-trades finement sculptées. Il est aujourd’hui très « à lamode » de se faire construire un chalet en récupérant lespoutres et les parements en bois d’anciens chalets cente-naires qui tombent en ruine. Le patrimoine architecturaltraditionnel renaît…

La mer de Glace (p. 31)Dans les Alpes, le massif du Mont-Blanc conserve environ1 000 ha de glaciers (mer de Glace, glacier d’Argentière,glacier du Miage). De vastes cirques dominés par des cor-niches rocheuses sont emplis de glaces qui donnent nais-sance à des langues. Les Grandes Jorasses et la Dent-du-Géant dominent de grandes nappes de glace qui alimen-tent la langue du glacier de Leschaux et celle du glacier duTacul, lesquelles confluent pour donner la mer de Glacequi descend jusqu’à 1 400 m d’altitude. La plupart desautres glaciers alpins se situent en Vanoise et dans le mas-sif des Écrins.La photographie illustre une traversée de la mer de Glacepar des touristes vers 1910. En effet, à partir de la secondemoitié du XIXe siècle, les naturalistes ne sont plus les seulsà partir à la conquête de la montagne. La dimension tou-ristique et bientôt sportive va l’emporter avec les « alpi-nistes ».

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : haute montagne, moyenne montagne, étage-ment. Mettre en relation chacun de ces mots avec les docu-

ments présents dans la leçon. Mettre en commun lesréponses et écrire ensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– R. Knafou, Les Alpes, « Documentation photographique »,

Dossier n° 8034, La Documentation française, 4e trimes-tre 2003.

– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.

– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,A. Colin, 2005.

– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-tion, Hachette Supérieur, 2004.

– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,A. Colin, 2004.

– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– M. Masson, L’Enfant et la Montagne, Anthropos, 1995.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et Modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit « géographies » ?, A. Colin,

1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon Premier Tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon Atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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Les paysages ruraux

Référence aux Instructions officiellesLa France est caractérisée par une diversité de paysages qui s’accompagne de la part des Français d’un sentiment pro-fond de l’unité de leur pays, fruit d’une longue histoire. Les paysages ruraux seront appréhendés à travers quelquesproblèmes actuels.

Connaissances et capacités• Prendre conscience du rôle des activités dans le paysage.• Distinguer « espace agricole » et « espace rural ».• Appréhender à un premier niveau la transformation des paysages ruraux.

PhotoficheVoir photofiche n° 5 p. 52.

Pages 32 à 37 du dossier

Les transformations des paysages rurauxLa définition du mot « rural » semble simple, voire sim-pliste : « tout ce qui n’est pas urbain ». La réalité est beau-coup plus complexe. D’une part, la limite entre le rural etl’urbain est très floue car les deux ensembles s’imbriquentet s’interpénètrent. Par ailleurs, si l’espace rural est encoreen majorité consacré à l’agriculture, ses activités se sontdiversifiées : il est aussi forestier, il comporte des friches,il accueille des villages et des infrastructures très diverses(des voies de communication comme des autoroutes oudes aéroports, des infrastructures de loisirs comme desparcs d’attractions ou des pistes de ski, des zones indus-trielles…). Les changements économiques et sociaux quela France a connus au cours des dernières décennies ontprofondément transformé l’espace rural.

Jusqu’à une époque récente, les paysages ruraux étaientdes paysages agricoles, modelés par les paysans qui,depuis des siècles, ont travaillé la terre. Traditionnelle-ment, on distinguait trois grands types de paysages :– L’openfield ou paysage de champs ouverts. Il estcaractérisé par une absence de clôtures autour des par-celles, qui sont souvent de forme géométrique, de grandetaille, allongées ou en lanières, formant de véritablesmosaïques de cultures. L’habitat y est groupé. L’essentieldes terres est consacré aux labours (céréales, plantes four-ragères et cultures industrielles). Ces paysages de champsouverts témoignent d’anciennes pratiques communau-taires aujourd’hui disparues : l’ensemble des terres étaitjadis soumis à un assolement obligatoire avec jachère,c’est-à-dire à la pratique d’une succession de cultures, parrotation, sur un espace cultivé, la sole, une partie desterres restant en jachère (généralement le tiers des terres)pour se reconstituer.– Le bocage. Les champs sont limités par des haies depierre ou des haies vives plantées sur un talus, comme enBretagne. Le réseau de clôtures découpe le terroir en par-celles de formes irrégulières, souvent trapues. Lesbocages se rencontrent dans des régions humides aux solsimperméables. Ces paysages laissent une place importante

à l’herbe, pour l’élevage, principalement bovin, et à l’ar-bre par le truchement de la haie. Autrefois, les sociétés desrégions bocagères se caractérisaient par un certain indivi-dualisme lié à l’habitat dispersé en fermes et en hameauxreliés par un réseau de chemins creux (entre les talus).Aujourd’hui, les réalités sociales ont changé et la moder-nisation de l’agriculture a souvent entraîné l’arrachage deshaies et l’arasement des talus lors d’opérations de remem-brement.

– Des terrasses. Dans le Midi méditerranéen, les terrassessoutenues par des murettes en pierre sèche retenaient laterre sur les pentes des coteaux ou des collines. Elles per-mettaient de démultiplier la surface agricole et de cultiverdes surfaces pentues. Ces terrasses pouvaient s’appeler« restanques », « faïsses » ou « bancels » selon les régions.De nos jours, elles sont bien souvent retournées à la friche.

Aujourd’hui, les paysages ruraux se sont profondémenttransformés. Le monde rural est de moins en moins unmonde agricole. Les paysages ruraux ont en partie étégagnés par la périurbanisation autour des agglomérations,jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres pour les plusgrandes. Le milieu périurbain n’a pas de limite précise, ilest en forte croissance et est surtout constitué d’un habitatindividuel. Les paysages ruraux sont transformés par deséquipements destinés à la ville. Les terres cultivées setransforment en lotissements grands consommateurs d’es-pace et en zones commerciales ou industrielles. Les tech-nopôles se sont installés en périphérie des agglomérations,en milieu rural.

Cette périurbanisation s’effectue tout d’abord le long desaxes de communication, puis gagne les espaces intersti-tiels. À plus grande distance des grandes agglomérations,des villages agricoles voient affluer des urbains. On parlealors de « rurbanisation ».

Le milieu rural a aussi été transformé par le développe-ment de l’habitat et des équipements dans les lieux pro-pices au développement du tourisme, notamment le longdes littoraux et dans certaines montagnes. Ce rural, lié aumonde urbain, se caractérise par son dynamisme. Tous ces

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changements ont entraîné le recul de l’agriculture et latransformation des paysages.

Le milieu rural regroupe encore aujourd’hui la moitié descommunes de France, pour la plupart de moins de200 habitants. Ce sont souvent des régions en voie d’aban-don. La forêt vient prendre la place des anciennes cultures :on parle alors de « fermeture des paysages ». Certains pay-sages de grande qualité ont été reconvertis en parcs natu-rels. Ils sont préservés de l’urbanisation et deviennent desréserves pour la flore et la faune afin de prévenir ou stop-per les déséquilibres écologiques. Ils contribuent égale-ment au développement local afin de stopper l’exode ruralet de maintenir une activité agricole traditionnelle.

L’étude des paysages ruraux permet aux élèves de prendreconscience de la transformation des paysages. Le paysagen’est pas un donné mais une production. Il dépend en par-tie des conditions topographiques et climatiques, mais passeulement. L’histoire, les sociétés qui y vivent ainsi quel’évolution des techniques et des systèmes de productionle transforment également. Le paysage est en perpétuelletransformation.

Cette première double page a pour but de présenter lesdeux grands types de paysages agricoles traditionnels(l’openfield aux vastes parcelles céréalières et à l’habitatgroupé et le bocage herbager à l’habitat dispersé) et de lescomparer avec un paysage agricole artificialisé de culturessous serres.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : lecture de paysage(document 1 p. 32)Situer la Moselle sur la carte du relief de la France audébut du livre. À quel grand ensemble appartient-elle ?(La vaste plaine du Bassin parisien.)Faire observer ce paysage rural traditionnel (document 1p. 32). Il se caractérise par l’importance du végétal, l’am-pleur des champs cultivés et la faible présence du bâti avecun habitat très groupé.Combien d’ensembles peut-on dégager ? Trois ressortentnettement : les champs, le village, la forêt. Il est possiblede faire réaliser un croquis de paysage à partir de cettephotographie aérienne (voir « À la manière de… un géo-graphe » pp. 44-45). Comment se répartissent ces ensem-bles dans le paysage ? Les champs sont formés de trèsgrandes parcelles géométriques consacrées à la culture ducolza (en jaune) et peut-être aussi des plantes fourragères(en vert). C’est une culture mécanisée : on aperçoit leslignes géométriques qui résultent du passage des enginsmécaniques. Les champs sont ouverts, c’est-à-dire qu’ilsne sont délimités ni par des clôtures ni par des haies. C’estun paysage de campagne (ensemble de champs ouverts)ou d’openfield traditionnel. Au milieu des champs, donc

au centre du terroir, se trouve le village, à l’habitat groupé,entouré de jardins. Un peu plus loin se trouve une forêt.En regardant bien attentivement, on peut voir qu’ellelimite le terroir de deux villages. Une voie de communi-cation rectiligne traverse l’ensemble.

➤ Activité 2 : comparaison de deux paysagesagricoles (documents 1 et 2 pp. 32-33)Faire situer la Bretagne sur la carte du relief de la Franceau début du livre. Faire décrire le paysage de bocage(document 2 p. 33).Comment sont les parcelles des champs ? (Petites et irré-gulières, trapues.) Par quoi les parcelles sont-elles limi-tées ? (Par des haies vives.) Les haies forment comme desbourrelets entre les champs car elles poussent sur un talusde terre. Certaines sont surmontées d’arbres assez hauts(beaucoup de haies associent trois hauteurs de végétaux :arbres de 10 à 20 m, arbustes et buissons à la base). Faireobserver qu’en certains endroits les haies ont été araséespour agrandir les parcelles ou les regrouper (remembre-ment) et utiliser des machines (voir « La disparition dubocage » p. 37).À quoi servent les haies ? Faire émettre des hypothèses :protection contre le vent, maintien de l’humidité, protec-tion d’une petite faune.L’habitat est-il groupé ou dispersé ? Comparer avec le pay-sage d’openfield (document 1 p. 32). On voit des fermesisolées ou regroupées en hameaux. Le village-centre necomporte que l’église et quelques maisons.Quels sont les types de cultures ? Les champs sontessentiellement des pâtures pour l’élevage. Mettre en rela-tion avec la carte des climats (document 1 p. 12) : laBretagne est dans la zone du climat océanique doux ethumide.

Faire comparer les deux paysages ruraux (documents 1et 2 pp. 32-33) et construire le tableau suivant :

➤ Activité 3 : lecture de paysage(document 2 p. 33)Faire décrire le paysage de la photographie. On observedes serres, qui recouvrent tout le paysage. Quel est le rôlede la serre ? La serre est un abri sous lequel on fait pous-ser des plantes. La chaleur du Soleil est retenue dans laserre et permet aux plantes de pousser à une températureélevée et constante. Quel est l’avantage pour un agri-culteur de cultiver des plantes sous serre ? Faire émettredes hypothèses : il peut produire des cultures délicates qui,sans les serres, gèleraient ; il n’a plus à tenir compte desvariations naturelles du climat ; ces cultures lui rapporte-ront davantage…

Formesdes

parcellesLimites Habitat Cultures

OpenfieldVastesRectilignes

Champsouverts

GroupéCéréales,fourrage,colza…

BocagePetitesIrrégulières

Haies ettalus

DisperséHerbepour lestroupeaux

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Qu’est-ce qu’un paysage rural ?

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Comparer ce paysage (document 3 p. 33) avec les deuxprécédents (documents 1 et 2 pp. 32-33). Comment pour-rait-on le qualifier ? C’est un paysage complètement arti-ficiel. Aucune trace naturelle ne subsiste : on ne voit quedes alignements de serres.

Cette double page a pour but de présenter la diversité despaysages ruraux français, depuis des paysages semi-natu-rels, voire en déprise, jusqu’à des paysages ruraux trans-formés sous l’effet de l’urbanisation, en passant par despaysages agricoles opulents.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : description de paysage(document 1 p. 34)Situer les Cévennes sur la carte du relief au début du livre.Elles appartiennent à la bordure sud-est, cristalline etschisteuse, du Massif central et s’étendent de la MontagneNoire au département de la Haute-Loire. C’est unemoyenne montagne dont les sommets ne dépassent pas1 700 m (le mont Aigoual et le mont Lozère). LesCévennes sont une terre de contrastes soumise à la foisaux influences climatiques méditerranéennes et océa-niques. Ces montagnes sont restées à l’écart des grandesmutations économiques des cinquante dernières années.Un parc naturel national y a été créé en 1973.Que voit-on sur cette photographie ? (Un troupeau de bre-bis en train de brouter.) Faire décrire le paysage. De queltype de relief s’agit-il ? (De moyennes montagnes.) Parquoi est occupé l’espace rural ? (Des friches et des bois.)Autrefois, ces hautes terres donnaient du seigle, des produitsde l’élevage, des châtaignes, éléments d’une polyculturevariée dont subsistent des traces dans le paysage. Commentse présente le village ? (Il est situé en haut d’une butte. Lesmaisons sont anciennes.) Quelle est l’activité principale dece village ? (L’élevage ovin.) Le lait de brebis est envoyé àRoquefort (Aveyron) pour la fabrication du célèbre fro-mage ou sert à la fabrication de fromages locaux.Ce paysage rural traditionnel s’est très peu transformé aufil du temps. Demander aux élèves si ce village leur sem-ble dynamique et faire argumenter leurs réponses. C’estun paysage agricole en déprise.

➤ Activité 2 : comparaison de deux paysagesagricoles (documents 1 et 2 p. 34)Situer le document 2 p. 34 sur la carte du relief au débutdu livre : la plaine du Bassin parisien.Quelle est la principale différence entre ce paysage et celuidu document 1 p. 34 ? Ici, c’est une machine agricole quifait tout le travail. Elle est en train de moissonner le champde blé. Faire remarquer l’immensité de la parcelle, les formesgéométriques, l’utilisation d’un matériel agricole complexe.Cette agriculture industrielle utilise des semences sélection-nées, des engrais, des pesticides, des produits phytosani-taires, des machines, de l’énergie pour les faire fonctionner…

Elle revend ensuite ses produits pour qu’ils soient trans-formés. On parle de « système agro-industriel ».

➤ Activité 3 : interpréter une photographie(document 3 p. 35)Faire situer le Vercors : massif des Préalpes, entre les val-lées de l’Isère et de la Drôme. Le randonneur se trouve aupas de la Balme (1 839 m), comme on peut le lire sur lepanneau. Dans cette zone des Alpes, les sommets dépas-sent rarement 2 500 m. Les lignes de hauteurs sont sépa-rées par de longues dépressions comme celle qu’est entrain de regarder le randonneur. Le relief s’élève brutale-ment au-dessus de la vallée et apparaît, vu d’en bas,comme un bastion inaccessible. Une activité agricole est-elle visible dans ce paysage rural ? (Non.) Que fait la per-sonne au premier plan ? Faire relever les éléments qui per-mettent de dire que l’homme est un randonneur (habille-ment, sac à dos, panneau indiquant des itinéraires de ran-données). Faire lire la pancarte à gauche de la photographie.Où se promène ce randonneur ? (Dans un parc naturel.)Suivre le sentier de randonnée du doigt. Faire observer lavue sur la vallée, la beauté du paysage. Faire émergerl’idée de tourisme vert.

➤ Activité 4 : analyser un paysage(document 4 p. 35)Demander aux élèves si ce paysage se trouve à la ville ouà la campagne. Noter au tableau les arguments qui optentpour la campagne (présence de champs cultivés, largesparcelles géométriques) et ceux qui optent pour la ville(présence de lotissements, de grandes surfaces avec par-kings, de grands établissements avec des hangars, deroutes et de ronds-points…).Est-ce que ce sont les champs qui sont venus s’installer enville ? Ou est-ce que ce sont les lotissements et les grandessurfaces qui se sont installés à la campagne ? (L’espaceurbain déborde sur l’espace rural.) Cette photographieillustre l’interpénétration de la ville et de la campagne, durural et de l’urbain. C’est ainsi qu’est né le terme géogra-phique « rurbain ». Montrer que le mot est construit,comme le paysage, à partir des deux mots « rural » et« urbain ». Le paysage rural s’est transformé, il est devenurésidentiel.

➤ Activité 5 : effectuer une synthèseDemander aux élèves de citer les types de paysages rurauxà partir des paysages qu’ils ont observés pp. 34-35.

La campagne au cinéma (p. 36)Le Bonheur est dans le pré est un film d’Étienne Chatiliezsorti au cinéma en 1995. Nous avons choisi de reproduirecette affiche pour illustrer l’image que la plupart des gensse font du monde rural : une image un peu idyllique, unpeu rétrograde, une image de campagne traditionnelle.Elle témoigne aussi d’un certain attrait exercé par lemonde rural, qui s’oppose au milieu stressant de la ville.

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Tous les paysages rurauxse ressemblent-ils ?

En savoir plus sur…les paysages ruraux

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D’autres films ont utilisé cette image de la campagne,comme Une hirondelle a fait le printemps, en 2001, quiracontait le retour à la terre et l’installation dans une fermed’une jeune citadine.Il est possible d’utiliser l’affiche avant de commencerl’étude des paysages ruraux. Demander aux élèves de des-siner ce qu’est pour eux un paysage rural. Ce sera certai-nement en grande majorité des paysages agricoles.Comparer ces représentations initiales avec l’affiche, puispasser à l’étude des paysages ruraux. En fin d’étude,demander aux élèves si l’image de l’affiche correspond aumonde rural actuel. Ils devront argumenter leur réponse.

La renaissance d’un paysage rural (p. 36)Cette région des Vosges se situe en moyenne montagnedésertée par la plupart de ses habitants. Après le départ descultivateurs, la friche et sa végétation spontanée envahis-sent les pâturages ou les champs autrefois cultivés. Ellefait ensuite place à la forêt, qui se reconstitue. Quelque-fois, les paysans, en partant, replantent la forêt. Lorsqueles paysages sont ainsi envahis par la forêt, on parle de« fermeture du paysage ». Cette expression désigne à lafois un phénomène matériel (l’extension de la forêt) et lafaçon dont il est vécu par les habitants (un sentiment d’op-pression). L’état final d’enforestation conduit à la ferme-ture du milieu. À terme, cette évolution se traduit par ledéplacement des activités humaines hors de ces zones et àun déséquilibre au niveau du territoire national, puisqueces zones autrefois actives deviennent vides d’hommes.C’est pour lutter contre la fermeture du paysage et ladésertification que les élus de la vallée de la Petite-Meurtheont décidé de construire une bergerie intercommunale afinque les friches retrouvent un usage pour l’élevage.

Hit-parade de la forêt (p. 36)La forêt couvre un quart du territoire français. Elle est laplus étendue d’Europe après la forêt scandinave. Elle estle résultat de fluctuations climatiques, de l’histoire et dessociétés qui ont exploité et privilégié certaines espèces. Lasurface forestière a progressé de plus de 4 millions d’hec-tares depuis 50 ans : une grande partie est constituée d’an-ciennes terres agricoles. Elle a bénéficié d’une politiquede reboisement de la part de l’ONF (Office national desforêts). L’accroissement de la forêt peut être considérécomme positif pour l’environnement, mais la multiplica-tion des résineux provoque une acidification des sols etl’augmentation des surfaces forestières entraîne parfois lafermeture de certains paysages.La forêt landaise, composée principalement de pins, est lapremière forêt française par sa superficie (1 million d’hec-tares). Elle fut plantée sous Napoléon III pour répondre à lademande de fûts destinés à l’aménagement des mines en coursd’équipement. Après les Landes, le Var est le deuxièmedépartement forestier de France (314 610 ha). La forêt occupeprès de la moitié du département et gagne même encore duterrain en raison de la déprise agricole de l’arrière-pays.

La disparition du bocage (p. 37)Cette photographie illustre la disparition du bocage dansles Deux-Sèvres. Elle témoigne d’un phénomène qui a eu

tendance à se généraliser dans tout l’Ouest depuis une cin-quantaine d’années et que l’on tente de limiteraujourd’hui, voire sur lequel on tente de revenir. Depuisles années 1950, de très nombreuses haies ont été détruitesdu fait du remembrement pour favoriser la création degrands champs et faciliter le passage des machines. LaBretagne a ainsi perdu une partie de sa trame bocagèreavec la modernisation de l’agriculture.Le débocagement s’accompagne d’une baisse de la biodi-versité et d’une moindre maîtrise de l’eau dans les bassinsversants. Les haies ont un rôle écologique important carelles limitent la vitesse du vent et l’érosion des sols. Ellesfixent l’eau dans le sol, ce qui évite les inondations. Deplus, elles servent d’abri et de source de nourriture auxoiseaux, à des petits mammifères et aux insectes. Depuisune quinzaine d’années, on s’est rendu compte que leurdestruction était une erreur et l’on encourage de nouveaula plantation et l’entretien des haies du bocage.

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : rural, agricole, naturel, rurbain. Mettre enrelation chacun de ces mots avec les documents présentsdans la leçon. Mettre en commun les réponses et écrireensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-

ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,

A. Colin, 2005.– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-

tion, Hachette Supérieur, 2004.– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,

A. Colin, 2004.– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et Modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit « géographies » ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon Premier Tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon Atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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Les paysages urbains

Référence aux Instructions officiellesLa découverte des paysages urbains (le centre, la banlieue, la ville nouvelle) se fera en relation avec les arts visuels.À partir de sorties sur le terrain, d’images photographiques et cartographiques sur les paysages urbains locaux ouproches, de documents variés (extraits de décisions municipales, publicités, annonces immobilières… trajets d’un pié-ton, d’un usager des différentes formes de transports urbains, d’un automobiliste), de jeux pédagogiques, le maîtreabordera des types de paysages urbains : de banlieues, de centres historiques, de quartiers marchands… Il dégagerales différents usages de la ville définie comme lieu privilégié des échanges et du marché au sens large : déplacementsde travail, de loisir.

Connaissances et capacités• Analyser un paysage urbain.• Prendre conscience de la diversité des paysages urbains et les classer par types.• Étudier l’organisation interne de la ville.

PhotoficheVoir photofiche n° 6 p. 55.

Pages 38 à 43 du dossier

Typologie des paysages urbainsLes agglomérations et les zones périurbaines constituentdésormais le lieu de résidence de 89 % des Français et lelieu de travail de 93 % des actifs. Aussi la ville se trouve-t-elle au cœur de la pensée géographique. La géographieurbaine comporte deux volets complémentaires mais net-tement différents : d’un côté l’étude intra-urbaine portesur les paysages urbanisés ; de l’autre, l’étude des sys-tèmes urbains porte sur les différentes formes de relationset de rapports entre les villes. C’est à la première étudeque nous ferons référence.

La ville peut se définir par une quantité d’habitants,notion toute relative, ou comme un type de paysage. C’estd’abord par la hauteur que la ville s’inscrit dans le pay-sage, qu’il s’agisse des clochers, des monuments ou destours plus récentes. Pure production sociale, la ville est unespace situé entre nature et société dans l’entrelacs com-pliqué de réseaux multiples.La ville est un espace différencié dans lequel on distingueplusieurs espaces.– Les centres. Chaque ville française, et même chaquecommune, a un centre. Il correspond le plus souvent auxparties les plus anciennes de la ville, qui conservent lesfonctions les plus prestigieuses et qui donnent une identitéà la ville. Le centre se définit comme un lieu de représen-tation et de pouvoir sous toutes ses formes (politique, éco-nomique, etc.), dont le développement est ancien. Lapopulation y est nombreuse sur un espace limité, avec unniveau de vie généralement élevé.Si les petites villes n’ont qu’un espace central, les grandesagglomérations présentent un grand nombre de quartiers :le quartier des administrations, le quartier des affaires,celui des universités, des commerces, des musées. Ce sontdes fragments de l’espace urbain auxquels les citadinsreconnaissent une certaine spécificité, qui s’individuali-

sent soit par leur aspect, soit par leurs fonctions, soit parles caractéristiques de la (des) population(s) qui yréside(nt). Dans les métropoles, les quartiers des affairesse sont nettement individualisés. Ils regroupent lesbanques, les assurances… Le quartier de la Défense est lequartier d’affaires de Paris. Ailleurs, ce sont souvent lesquartiers autour des grandes gares qui sont devenus desquartiers d’affaires (gare Montparnasse à Paris, la Part-Dieu à Lyon, Euralille sur la nouvelle gare TGV à Lille).

Les quartiers centraux sont devenus minoritaires dans laville du point de vue de la population et de la surfacequ’ils occupent. Les quartiers d’affaires ne peuvent exis-ter et perdurer que s’ils s’appuient sur des espaces péri-phériques qui abritent la plus grande partie de la popula-tion citadine mais qui n’ont pas d’autonomie décision-nelle.

– La périphérie. C’est l’espace de transition entre la villeet la campagne. Elle est multiple (faubourgs, banlieues,zones périurbaines). Au cours de l’évolution de la ville, lesfaubourgs d’autrefois sont devenus des quartiers péricen-traux et se sont intégrés à la ville. Les zones périphériquesconnaissent depuis un siècle une croissance spatiale etdémographique. Elles constituent l’essentiel de l’espace etdes habitants. La prolifération de l’espace dominé par laville, en termes de logements citadins, de migrations pen-dulaires, d’implantation d’établissements commerciaux,industriels, administratifs, a conduit à la notion de« périurbain ».

Dans les grandes agglomérations, on distingue des géné-rations successives de banlieues : d’abord en auréolesconcentriques, puis étirées le long des axes de communi-cation (voies ferrées, routes, autoroutes), puis par tachesétalées dans de grandes aires rurales à la faveur de lotisse-ments programmés et liés à la multiplication des trans-ports.

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Les banlieues sont formées de paysages hétérogènesconstruits de manière anarchique où les maisons et lesbâtiments surgissent au fur et à mesure des besoins. Ellessont faites de territoires immenses, souvent mal délimités,où se mélangent des lieux d’habitation, des paysagesencore ruraux avec leurs pôles villageois, des villes nou-velles, des technopôles, des parcs de loisirs, des espaceséclatés appelés « entrées de ville ».Des zones industrielles devaient attirer les industries dansces espaces périphériques, en mettant à leur dispositiondes terrains viabilisés et branchés sur le système de trans-port. Avec la récession économique, les ZI se sont trans-formées en zones d’activités destinées à recevoir desentrepôts, des magasins d’exposition ou des hypermar-chés. C’est ainsi que, progressivement, les voies dedégagement à la sortie des villes ont fini par se ressem-bler partout en France. Les mêmes publicités hété-roclites jalonnent les bas-côtés. L’homogénéisation dupaysage périurbain est incontestable. Partout, ce sont lesmêmes ZUP (zone à urbaniser par priorité), les mêmeshypermarchés, les mêmes lotissements, les mêmes décorsroutiers. Les ZUP des années 1960 sont en barres recti-lignes, celles des années 1970 en formes curvilignes, et lesroutes qui les desservent dessinent des arabesques. Le lienavec les régions est rompu. Des exercices simples peuventmontrer aux élèves que la répartition des différents quar-tiers, des différentes fonctions et des différents groupessociaux à l’intérieur de la ville n’est pas une simple juxta-position. Faire faire l’organigramme des différents lieuxqu’ils fréquentent : les enfants marquent sur un plan leslieux où ils se rendent au cours de la semaine. En mettanten relation les vestiges du passé et l’histoire, établir lesétapes de croissance de la ville. On peut aussi construireun modèle simple de la ville en auréoles concentriquesautour du centre, marquer le rôle des axes de communica-tion et isoler des noyaux (délocalisation des hôpitaux oudes équipements sportifs du centre vers la périphérie).

Cette double page a pour but de donner aux élèves uneimage de la ville sous différents angles : vue d’un pointhaut, vue du ciel et vue d’en bas. Les enfants vont décryp-ter les différents plans de ces photographies pour essayerd’en extraire les caractéristiques des paysages urbains.Une première définition de la ville et du paysage urbain vaapparaître.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : analyser un paysage urbain(document 1 p. 38)Faire situer Dijon sur la carte des villes à la fin du livre.D’où a été prise la photographie ? (D’un point haut.) C’estune photographie en oblique. Se reporter à la double page« À la manière de… un photographe » pp. 24-25 pouranalyser le paysage avec les élèves.

Observer le paysage urbain et, en s’appuyant sur le type demaisons et d’immeubles, faire distinguer deux grandsensembles : le centre et la périphérie. Demander auxélèves ce qui caractérise le centre (du moins la partie quel’on voit). Le centre est dominé par des édifices religieux.À droite, on distingue la flèche et une tour de la cathédraleSaint-Bénigne, typique du gothique bourguignon avec sontoit vernissé. Au milieu de la photographie, on peut voir laflèche de l’église Saint-Philibert, une des rares églisesromanes de Dijon, dont la flèche fut construite au début duXVIe siècle. Enfin, on aperçoit à gauche les tours del’église Saint-Jean, devenue une salle de spectacles. Onpeut voir également au premier plan des immeubles tradi-tionnels (architecture classique des XVIIe et XVIIIe siècles,maisons bourgeoises du XIXe siècle) avec leurs toits carac-téristiques de tuiles plates et les fenêtres mansardées desplus hauts étages. La partie haute des façades est recou-verte d’ardoise. Le centre de Dijon recèle un magnifiquehéritage architectural de son brillant passé. La ville était larésidence de la cour des ducs de Bourgogne. À la chute duduc Charles le Téméraire en 1477, Dijon fut rattachée auroyaume de France et accueillit le parlement de Bour-gogne. Au milieu de cet ensemble traditionnel, on distingueaussi un grand immeuble à l’architecture contemporainequi a probablement remplacé un ancien îlot détruit.Au-delà de ce centre ancien, on distingue à l’arrière-planune zone moins densément bâtie : la périphérie. Fairedécrire la périphérie. Par quoi est-elle séparée du centre ?(Par un parc derrière la cathédrale.) Que voit-on au-delà ?(Des grands ensembles collectifs qui dressent leurs toursblanches, puis des ensembles pavillonnaires qui s’égrè-nent dans la campagne.)

➤ Activité 2 : lire une photographie aérienne(document 2 p. 39)Situer Nîmes (préfecture du Gard). Cette photographie aété prise à la verticale, depuis un avion ou un hélicoptère :c’est une photographie aérienne. Se reporter à la doublepage « À la manière de… un photographe » pp. 24-25pour analyser le paysage avec les élèves.À quoi reconnaît-on le centre ? (L’habitat est très dense etles rues très resserrées.) Quel monument y trouve-t-on ?(Des arènes romaines.) Par quoi le centre est-il limité ?(Par trois boulevards que l’on reconnaît grâce aux fron-daisons des arbres. Ces boulevards se trouvent à l’empla-cement des anciens remparts du Moyen Âge.)Au-delà du centre ancien, vers l’ouest, s’étend la ville duXVIIIe siècle avec ses rues rectilignes qui se coupent à angledroit, et au sud les quartiers du XIXe qui vont à la rencon-tre de la gare. Ce n’est qu’au XXe siècle que la ville a fran-chi la voie ferrée. De part et d’autre de la voie ferrée, onobserve un paysage urbain plus aéré, des immeubles rela-tivement récents et le développement d’un habitat indivi-duel de petites maisons.À partir de cette photographie aérienne, faire réaliser uncroquis de paysage (voir « À la manière de… un géo-graphe » pp. 44-45). Colorier de couleurs différentes lecentre ancien, les quartiers du XVIIIe, du XIXe et ceux duXXe siècle afin de faire apparaître les différentes étapes dela croissance de la ville.

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Qu’est-ce qu’un paysage urbain ?

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➤ Activité 3 : interpréter une photographie(document 3 p. 39)

Situer Nice sur la carte des villes à la fin du livre.

Demander aux élèves dans quelle partie de la ville se situece cours (promenade plantée d’arbres). Faire releverquelques indices (église baroque, façades anciennes colo-rées). Nous sommes dans la vieille ville de Nice, au piedde la colline du château. Quelle est l’activité principale dece lieu ? (Activité commerçante : un marché.) Qu’est-cequi l’indique ? (Les tentes et les étals des chalands, lesacheteurs qui déambulent…) En déduire que la ville, ettout particulièrement le centre-ville, est un centred’échanges et de rencontres.

Cette partie a pour but de permettre aux élèves, par l’ob-servation de divers paysages urbains, d’arriver, à un pre-mier niveau, à une typologie des paysages urbains : quar-tiers du centre, quartier des affaires, lotissements et quar-tiers de grands ensembles en périphérie.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : lecture de paysage(document 1 p. 40)

Situer Lille sur la carte des villes à la fin du livre.

Demander aux élèves de donner leurs impressions devantcette vue de la Grand-Place de Lille (majestueuse, monu-mentale…). Leur faire décrire le paysage : des immeublesd’architecture classique, des façades de brique rose et depierre blanche, des toits pentus recouverts d’ardoise. Unpeu en arrière se dresse le beffroi de la Vieille Bourse(baroque flamand) qui témoigne d’un passé prestigieux,monument caractéristique des riches villes drapantes duNord. Voir aussi la photographie du beffroi d’Arras p. 5.La ville a prospéré dès le Moyen Âge grâce à la produc-tion de draps.

Dans quelle partie de la ville nous trouvons-nous ? (Dansle centre historique.) Faire décrire l’animation de la place :des promeneurs, des terrasses de cafés. Quelle est la fonc-tion de ce lieu ? (Fonction commerçante et touristique.)

➤ Activité 2 : comparaison de deux paysagesurbains (documents 1 et 2 p. 40)

Où se trouve le quartier de la Défense ? (À Paris, capitalede la France.) De quoi est constitué le quartier de laDéfense ? (De tours de bureaux, des « buildings ».)Faire apprécier la taille des tours par rapport auximmeubles situés à l’avant. De quel type d’architectures’agit-il ? (Architecture moderne.) Ce quartier est-ilancien ou récent ? Quel type d’activités abritent cestours ? (Des bureaux.) Guider les élèves en leur faisantremarquer ce qui est écrit en haut de certaines tours.

Quelle est la fonction de ce quartier ? (Quartier d’affairesqui abrite des bureaux et les sièges sociaux de grandesentreprises.)Comparer avec le paysage urbain précédent (document 1p. 40). Relever tous les éléments qui les différencient :l’âge des immeubles, leur architecture, la fonction dechaque quartier, leur animation, les transports (la place estpiétonne alors que les transports pénètrent au cœur de laDéfense). Relever les éléments communs : l’impression derichesse, la densité du bâti. En conclure que les deux quar-tiers sont des espaces centraux.

➤ Activité 3 : analyser la diversité des paysagesde banlieue (document 3 et 4 p. 41)Qu’est-ce qu’une banlieue ? Relever les représentationsinitiales des élèves avant de commencer l’observation etl’analyse des documents. De quoi est faite la banlieue ?Est-elle uniforme ? Observer les documents 3 et 4 : cesont deux espaces périphériques.Faire décrire le paysage de banlieue pavillonnaire (docu-ment 3) : de petits pavillons dans la verdure. Ces pavillonsont-ils été construits au hasard ou suivant un plan d’en-semble ? (Plan d’urbanisme concerté.) Faire remarquer leplan d’ensemble en forme de roue ou d’étoile avec uneplace centrale où convergent les différentes routes qui per-mettent d’accéder aux lotissements. Faire remarquer l’im-portance des voies de communication : il faut pouvoiraccéder à chaque maison en voiture. Ce paysage a étéconçu pour l’usage de la voiture. De quel type d’habitats’agit-il ? (Maisons individuelles.)Observer les quartiers nord de Marseille (document 4) :de quoi se composent-ils ? (D’immeubles en barres et entours.) Comparer avec les tours de la Défense (docu-ment 2 p. 40). Est-ce que ce sont des lieux de travail ?(Ces tours sont des immeubles d’habitat collectif.) Cettephotographie donne une impression d’entassement. Queltype de populations vivent dans ces quartiers ? (Des popu-lations défavorisées.) 550 quartiers sont répertoriés « sen-sibles » en France. Le chômage y est beaucoup plus élevéque la moyenne nationale et touche souvent le quart de lapopulation, et le chômage des jeunes est omniprésent(plus de 30 %). L’échec scolaire est répandu. Les étrangerssont nombreux dans ces quartiers en difficultés, dans uneproportion trois fois supérieure à la moyenne nationale.Le revenu des ménages est faible. L’habitat est essen-tiellement composé d’immeubles collectifs et de HLMdans 60 % des cas, un pourcentage quatre fois plus élevéque dans l’ensemble de la France. Ces quartiers secaractérisent par l’insuffisance des équipements commer-ciaux et la place réduite des services publics, àl’exception des écoles maternelles et élémentaires.L’insécurité est devenue une des plaies de ces quartiers.Un nouveau clivage, très marqué, est apparu depuis ledébut des années 1980, qui tend à isoler ces quartiersen difficulté du reste des agglomérations. On parle de« ghettoïsation ».

Conclure sur l’hétérogénéité des banlieues, du point devue de l’habitat (individuel ou collectif), de l’architecture(barres, tours ou pavillons)…

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Quels sont les paysages urbains ?

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Les mouvements pendulaires (p. 42)La croissance rapide du nombre de citadins sur un espacede plus en plus étalé explique l’importance des déplace-ments quotidiens entre les différents espaces de la ville.L’automobile joue un rôle majeur : instrument de mobi-lité individuelle, elle est aussi à l’origine de la congestiondes villes. L’extension de la ville en surface et la sépara-tion des lieux de résidence et de travail, de commerceset de distractions conduisent à multiplier les déplace-ments. Cela est source d’engorgements, d’embouteil-lages, de pertes de temps, de fatigue, de pollution et dedépenses.

La pollution des villes (p. 42)La pollution atmosphérique a des origines diverses. LeCO

2est dû pour 1/4 aux appareils de chauffage, 1/4 aux

industries et 1/3 à la circulation automobile. Le monoxydede carbone, les oxydes d’azote et le plomb sont liés à lacirculation. L’ozone (de basse couche, à ne pas confondreavec la couche d’ozone de la stratosphère) est produit parune réaction entre l’oxygène et les oxydes d’azote dans lesgaz d’échappement quand il y a un fort ensoleillement. Lerôle des polluants est loin d’être négligeable sur la santé.Les grandes villes sont les plus concernées.L’agglomération parisienne est la première touchée en rai-son de sa taille. Les grandes villes de province ne sont pasépargnées, surtout celles situées dans des sites mal venti-lés comme des vallées : Strasbourg, Lyon, Grenoble,Clermont-Ferrand, Rouen…

La verdure au cœur de la ville (p. 42)Paris compte plus de 400 parcs et jardins, du petit squarede quartier aux bois de Boulogne et Vincennes. Le docu-ment présente les jardins du Palais-Royal, écrin de verdureentouré de palais construits notamment par Mazarin etPhilippe d’Orléans. Aujourd’hui, les fenêtres du ministèrede la Culture et de la Comédie-Française donnent sur cespelouses. L’installation des colonnes de Daniel Buren en1986 fit scandale.Toutes les grandes métropoles possèdent des parcs et desjardins, des oasis de verdure dans le béton et la pollutionde la ville.

Un tramway dans la ville (p. 43)Plusieurs villes ont adopté le tramway, le mode de trans-port en commun le moins polluant : Lille, Valenciennes,Rouen, Caen, Orléans, Nantes, Bordeaux, Montpellier,Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble,Mulhouse, Nancy, Strasbourg et Paris. Nantes est la pre-

mière métropole à s’être dotée d’un tramway en 1985.Paris est la dernière en date : le tramway a été mis en ser-vice le 16 décembre 2006 sur un tronçon restreint, mêmesi trois lignes existaient déjà en région parisienne sur leréseau RATP.Le tramway de Bordeaux a été mis en service fin 2003. Ilcomporte 24,5 km de réseau et trois lignes et transporte200 000 passagers par jour. Une extension de 19 km estprévue en 2008.

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : urbain, ville, centre-ville, banlieue, péri-phérie. Mettre en relation chacun de ces mots avec lesdocuments présents dans la leçon. Mettre en commun lesréponses et écrire ensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-

ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,

A. Colin, 2005.– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-

tion, Hachette Supérieur, 2004.– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,

A. Colin, 2004.– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et Modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit « géographies » ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon Premier Tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon Atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

En savoir plus sur…les paysages urbains

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À la manière de… un géographe

Référence aux Instructions officielles« Le programme est centré sur la mise en relation de la lecture de paysages et de l’étude des cartes. Le paysage appar-tient au monde réel des constructions humaines (il n’existe plus de “paysage naturel” en Europe). Construction del’homme, en perpétuelle évolution, il est constamment réinventé. La lecture de l’image paysagère, lors d’une sortiesur le terrain ou de l’étude d’une photographie, est toujours polysémique. »

Connaissances et capacités• Développer les capacités d’analyse et d’interprétation que réclame la lecture des paysages.• Passer d’une lecture purement énumérative à une description de mieux en mieux organisée.• Mettre en relation les différentes composantes du paysage.• Réaliser un croquis de paysage.

Pages 44 et 45 du dossier

Le paysage est ce que l’on voit d’une portion de la surfaceterrestre, étymologiquement « ce que l’on voit du pays ».Le paysage résulte de la rencontre d’un objet, un morceaude la Terre, et d’un regard, celui de l’observateur. Aussila perception joue-t-elle un rôle essentiel dans l’appré-hension du paysage. Nous regardons un paysage avecnotre sensibilité, notre intellect, notre affectivité. Unmême paysage sera vu différemment par un naturaliste,un géographe, un peintre, un écrivain, un photographe oumême un touriste.L’étude d’un paysage fournit de nombreuses informationssur les modes d’aménagement des territoires par les socié-tés. Mais il ne présente que les données visibles et obser-vables de la réalité. Il ne fait pas apparaître les informa-tions nécessaires pour comprendre les logiques spatiales,les flux économiques et financiers, les valeurs sociales, lesmentalités, toutes ces choses qui contribuent à l’organisa-tion de l’espace par les sociétés. Il est donc nécessaired’avoir recours à des documents complémentaires.Pour mener à bien l’analyse d’un paysage, il est nécessairede respecter une démarche méthodique :– situer le paysage ;– décrire le paysage en allant du général au particulier ;– élaborer un croquis du paysage pour mettre en évidence

les faits essentiels.

➤ Activité 1 : « J’étudie un paysage »Faire localiser le paysage du village de Haspelschiedt enMoselle sur une carte de France. Utiliser un dictionnaireou un atlas si nécessaire.Demander sous quel angle la photographie a été prise.Après le travail sur « À la manière de… un photo-graphe » pp. 24-25, les enfants vont pouvoir répondre quece document est une photographie aérienne en oblique. Laprise de vue n’est pas parfaitement verticale puisque l’ondistingue le relief à l’arrière-plan. De plus, on voit lesfaçades des maisons, et pas uniquement leurs toits.

Suivre les étapes décrites dans le Dossier p. 44 pourl’étude de cette photographie.– Indiquer la dominante du paysage. C’est un paysage

rural : présence de champs cultivés aux abords immé-diats du village et omniprésence de la forêt.

– Décrire le paysage en s’efforçant de dégager de grandsensembles ou sous-ensembles. Deux parties s’opposentde part et d’autre du lac : à gauche, le versant couvertpar la forêt ; à droite, une dépression avec le village etde grands champs ouverts.

– Repérer les données observables et les classer en deuxcatégories :

– - les éléments physiques (le lac, la vallée, la forêt) ;– - les éléments liés à l’occupation humaine (le village et

ses maisons alignées le long des rues, des champscultivés, des routes).

– Classer les éléments dans un tableau comme ci-dessouset les mettre en relation.

➤ Activité 2 : « Je fais un croquis du paysage »Un croquis cartographique a pour but de mettre en évi-dence les éléments essentiels d’une situation géogra-phique par des moyens graphiques. Il permet de mettre enévidence les grandes lignes d’organisation et d’aménage-ment de l’espace étudié, ainsi que les principaux élémentsdu paysage et si possible leurs relations.Pour être clair et permettre une analyse aisée, le croquis depaysage doit être simple et schématique. En général, uncroquis cartographique doit être orienté par rapport aunord. Ce n’est pas toujours possible car il se construit àpartir d’une photographie, et l’indication du nord n’est pastoujours facile à trouver. Le croquis comporte souvent uneéchelle numérique ou graphique, un titre et surtout unelégende. Le géographe ne retient que les éléments essen-

L’exploitation pédagogiqueen classe

Éléments physiques Occupation humaine

Lac Village

Vallée Champs cultivés

Forêt Routes

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tiels sur le croquis de paysage : les détails ne sont pasreprésentés, afin d’échapper au pointillisme. L’objectifn’est pas de tout représenter, mais de faire figurer lesgrands ensembles et leurs relations. Ainsi, on ne va pasreprésenter toutes les maisons qui composent un village,mais seulement le village dans son ensemble par unemême couleur. Le géographe laisse volontairement decôté certaines informations afin de gagner en compréhen-sion. Il n’est en effet pas possible de superposer beaucoupd’éléments si l’on veut que le croquis reste lisible et signi-ficatif.

➤ Activité 3 : « J’analyse un paysage de marégion »Mener une recherche en groupes pour trouver des photo-graphies de paysages de la région de l’école. Privilégier aumaximum les prises de vue aériennes en oblique, du mêmetype que la photographie de Haspelschiedt p. 44. Si c’estpossible, organiser une sortie de classe aux alentours del’école. Se placer sur un point haut (terrasse d’un immeu-ble, colline dominant le village…) et prendre des photo-graphies.Faire développer les photographies sur diapositives oubien utiliser un rétroprojecteur. Projeter la photographiedu village sur un tableau blanc dans la classe. Demander àplusieurs élèves de venir au tableau délimiter les sous-ensembles du paysage. Ils ne doivent pas dessiner les élé-ments, mais simplement délimiter les contours des princi-pales zones (le village, les champs…) et tracer les princi-pales voies de communication. S’il n’est pas possibled’organiser ce type de projection, faire rechercher desphotographies sur support papier. Les enfants décalquentalors les photographies sur des feuilles blanches, comme ilest proposé dans le dossier.Chaque sous-ensemble du paysage est caractérisé par unmot, un titre, une phrase. Les enfants décrivent et analy-sent chaque sous-ensemble du paysage avec précision.Amener les élèves à utiliser le vocabulaire géographiquecorrespondant.

Une fois les principaux sous-ensembles du paysage déli-mités et décrits avec précision, terminer le croquis. Lesenfants colorient chaque sous-ensemble. Apprendre auxenfants à utiliser les couleurs conventionnelles de la car-tographie : l’habitat en rouge, les champs cultivés enjaune, la végétation en vert, les voies de circulation engris, l’eau en bleu (lacs, rivières, mers). Bâtir la légende.Amener les élèves à ordonner la légende. Pour cela,construire la légende en deux parties, en reprenant laconstruction du tableau précédent : d’un côté les élémentsphysiques, puis l’habitat et les voies de communication,enfin ce qui relève des activités humaines. Ils ne doiventpas mettre les couleurs au fur et à mesure que les crayonsse présentent.

Quand le croquis de paysage est terminé, passer à l’inter-prétation du paysage. Pour cette analyse, il va être néces-saire d’aller plus loin que la simple observation de la pho-tographie et de son croquis.– Avoir recours à d’autres types de documents : donnéesstatistiques, cartes, enquêtes de terrain…– Rechercher dans le paysage les héritages : localisationde l’habitat, voies de communication, formes deschamps…– Rechercher les transformations récentes et les dyna-miques d’évolution.

– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette,1992.

– R. Ferras, M. Clary, Faire de la géographie, Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary, Cartes et Modèles à l’école, Reclus,

1987.– L. Bonnet, Comment enseigner l’histoire et la géogra-

phie au cycle 3 ?, Hachette, 2005.

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Bibliographie

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Les paysages industriels

Référence aux Instructions officiellesLes paysages industriels seront appréhendés à travers quelques problèmes actuels. Les paysages du territoire françaisrendent compte d’aménagements et d’usages de l’espace par les sociétés. Ils conservent la trace d’usages passés(terrils du Nord).

Connaissances et capacités• Prendre conscience du rôle des activités industrielles dans le paysage.• Établir une relation entre les transformations des activités industrielles et les transformations du paysage industriel.• Appréhender à travers l’étude des paysages industriels l’évolution des facteurs de localisation de l’industrie.

PhotoficheVoir photofiche n° 7 p. 58.

Pages 46 à 51 du dossier

Nouvelles industries, nouveaux paysages

Au XIXe siècle, la France a été avec l’Angleterre et laPrusse un des principaux foyers de la « première révolu-tion industrielle ». Les pays noirs, les régions productricesde charbon (Le Creusot, Nord, Pas-de-Calais, Lorraine),ont fait la prospérité de la France pendant un siècle. Leurspaysages étaient très particuliers. Ils étaient marqués parles puits de chevalement permettant l’accès au fond desmines, les terrils où s’amoncelaient les résidus de charbonet les corons, le type d’habitat ouvrier fait de petites mai-sons alignées et toutes identiques.

Les difficultés ont commencé dans les années 1960 et ontculminé à partir de la crise économique de 1974. Lesvieux bassins industriels qui utilisaient les minerais de ferde Lorraine (minette) et le charbon du Nord ont été tou-chés de plein fouet. Les activités minières ont aujourd’huidisparu. Il ne reste plus que des friches parfois en cours dereconversion. Les industries de transformation, nées del’extraction minière, ont été elles aussi très touchées parla crise.

À partir des années 1960, les industries lourdes ont opéréun glissement vers les ZIP (zones industrialo-portuaires),aujourd’hui en difficulté depuis le choc pétrolier.L’industrie sidérurgique qui fonctionnait sur des mineraisà haute teneur importés de l’étranger s’est développée enbordure de vastes bassins portuaires. La première ZIPa été développée à Dunkerque. Mais le projet s’estrévélé surdimensionné, et a dû être révisé à la baisse.Puis les ZIP du Havre (cap d’Antifer) et de Fos-sur-Mer ont vu le jour. Cette dernière est surtout tournée versla sidérurgie, la chimie et l’activité pétrolière. Mais samise en fonction ayant coïncidé avec le début de la criseéconomique, son développement a été stoppé. Enrevanche, les chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaireconnaissent depuis quelques années une renaissance éco-nomique grâce à l’orientation de leur activité vers lemarché prestigieux de la construction de paquebots decroisière de luxe.

Les établissements de grande taille qui caractérisaient lespaysages industriels ne sont plus très nombreux.Aujourd’hui, les conditions de production sont plutôt enfaveur des petites et moyennes entreprises. Les gros éta-blissements appartiennent aux industries automobile ouaéronautique : en région parisienne (Poissy, Aulnay-sous-Bois), dans le Nord (Valenciennes), en région lyonnaise,dans l’Est (Sochaux), l’aérospatiale à Toulouse etEurocopter à Marignane.

Un nouveau tissu industriel s’est constitué à partir deshautes technologies, des villes et des réseaux de commu-nication. Il se localise essentiellement dans les techno-pôles, à la périphérie des grandes métropoles. Cependant,toutes les métropoles ne se sont pas dotées de technopôles.Les technopôles regroupent et mettent en synergie desusines performantes, des centres de recherche, des ser-vices et des établissements d’enseignement supérieur.La matière première la plus importante est devenue lamatière grise. Ces technopôles se situent à une distanceraisonnable d’une grande ville, d’un aéroport, d’une gareTGV, le tout dans un cadre souvent agréable. Le littoral,la montagne, le soleil et l’environnement culturel serévèlent être des atouts puissants. Le développementdes technopôles explique l’émergence de l’Ouest et duMidi (Toulouse, Montpellier, Sophia-Antipolis, la Côted’Azur, Grenoble) dans la France industrielle, contribuantau rééquilibrage du territoire. Cependant, seule la citéscientifique d’Île-de-France Sud est d’une taille équiva-lente aux technopôles américains et japonais. Ces nou-veaux paysages industriels donnent de l’industrie uneautre image, moderne, en rupture totale avec celle dupassé.

L’intérêt est de faire percevoir aux élèves l’évolutiondes localisations des diverses activités industrielles enfonction de divers facteurs : les ressources, les mar-chés, la main-d’œuvre. Ils vont prendre consciencede la dynamique des espaces et de la mutation despaysages.

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Cette première double page a pour but de faire appréhen-der la localisation des activités industrielles en France etde donner une première image des activités industrielles etdes facteurs actuels de leur localisation (facilités de trans-port).

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : lecture de carte(document 1 p. 46)Demander aux élèves d’observer la carte de l’industrie(document 1 p. 46). De cette première lecture globale,dire si l’industrie est très fortement concentrée enquelques points ou si elle se diffuse sur tout le territoire.Remarquer que les activités industrielles se diversifientsur tout le territoire. La carte actuelle de l’industrie enFrance est devenue plus complexe que celle desannées 1950. À l’époque, l’industrie était concentréedans quatre régions (Nord, Nord-Est, région parisienne,région lyonnaise). Au cours de la leçon, il faudra tou-jours faire un va-et-vient entre les divers documents et lacarte.

Passer de la lecture globale à l’analyse détaillée de la cartepar l’observation de la légende.

– Faire relever les deux grands pôles industriels français(les deux principales « villes industrielles » selon lalégende) : Paris-Île-de-France et la région Rhône-Alpes.Ce sont les deux premières régions industrielles du pays.On pourra regarder les deux photographies de ces régions(documents 2 et 3 p. 47).

– Faire citer les deux « anciennes régions industrielles enreconversion » et expliquer le mot. L’industrie des paysnoirs du Nord-Pas-de-Calais et de la Lorraine était autre-fois fondée sur le charbon, l’acier et le textile, des secteursqui ont connu une crise profonde. Aujourd’hui, cesrégions favorisent l’implantation d’entreprises modernes.Se reporter aux documents p. 48.

– Faire nommer les quatre grands ports industriels(« industries portuaires » dans la légende) : Dunkerque, LeHavre (basse Seine), Nantes/Saint-Nazaire (basse Loire)(voir document 4 p. 49) et Marseille/Fos-sur-Mer (deltadu Rhône).

– Faire remarquer la situation favorable de l’Alsace,région frontalière de l’Allemagne le long du Rhin. Cetteposition à la fois de carrefour et de point de passageexplique en partie son dynamisme industriel.

– Les régions de l’Ouest sont moins fortement marquéespar l’industrie, qui ne s’y est développée qu’assez récem-ment.

– Les régions du Sud bénéficient d’une image favorable.Elles se caractérisent surtout par la présence d’entreprisesde secteurs de pointe dans les technopôles (voir docu-ment 5 p. 49). Ce dynamisme est récent.

➤ Activité 2 : lecture de paysages industriels(documents 2 et 3 p. 47)Observer le document 2, le couloir de la chimie à Lyon-Feyzin, et le localiser sur la carte de l’industrie en France(document 1 p. 46).Faire observer les installations industrielles visibles : lescuves, les ballons, les hautes cheminées, les grands bâti-ments à toit plat des installations lourdes. Quel problèmese pose à ces industries ? (L’arrivée des matières premièreset l’acheminement des produits fabriqués.) Qu’est-ce quiest alors fondamental pour l’implantation de ces indus-tries ? (Les voies de communication.) Faire localiser sur laphotographie l’autoroute (à droite), le canal latéral auRhône (à gauche) et le Rhône que l’on aperçoit sur la pho-tographie (à gauche du canal). La voie ferrée n’apparaîtpas mais elle est toute proche, parallèle à l’autoroute.Enfin, même s’ils ne sont pas présents sur la photogra-phie, mentionner le gazoduc et l’oléoduc qui amènentdirectement les matières premières depuis Fos-sur-Mer.Réinvestir le même questionnement et les mêmes obser-vations sur le document 3. Faire décrire les installations(immenses hangars, immenses zones de parkings), identi-fier les voies de communication (route, autoroute, voieferrée, canal ou fleuve).Comparer les deux photographies pour conclure que lesvoies de communication jouent un rôle essentiel dans lalocalisation des industries. Se reporter à la carte (docu-ment 1 p. 46) et observer les grands axes de communica-tion (vallée du Rhône, du Rhin, basse Seine) et les grandscarrefours (Paris, Lyon) qui sont des lieux privilégiésd’implantation de l’industrie.

Cette partie a pour but de faire appréhender l’évolutiondes paysages industriels dans le temps et donc d’abordersuccinctement les transformations de l’industrie et l’évo-lution des facteurs de localisation.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe➤ Activité 1 : caractériser un paysage industriel(document 1 p. 48)Observer le document 1, la mine de charbon de Lens.Situer le Nord-Pas-de-Calais sur la carte de l’industrie(document 1 p. 46).Quelle est la couleur dominante ? (Le noir.) Pourquoi ? Cepaysage est celui d’une ancienne industrie d’extraction ducharbon, d’où le qualificatif de « pays noir ». Faire obser-ver les deux terrils sans dire, dans un premier temps, lemot aux élèves. Ces monticules sont-ils naturels ? (Non.)Demander aux élèves d’expliquer leur réponse : hauts,pointus, très en pente, sans aucune végétation. De quoisont constitués ces monticules ? (Ce sont des scories ducharbon.) Introduire alors le terme « terril » pour qualifierces monticules. On peut apercevoir, au sommet de l’un des

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Les paysages industrielschangent-ils ?

Qu’est-ce qu’un paysage industriel ?

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terrils (à gauche sur la photographie), l’arrivée d’une cré-maillère par où on déversait les scories de charbon.On aperçoit au premier plan un vaste hangar qui abritait letri du charbon, la lampisterie où les mineurs déposaient leslampes pour travailler au fond de la mine, la voie ferréequi servait à évacuer le charbon et le passage qui condui-sait au puits par où se faisait la descente des mineurs dansle fond par un ascenseur.Faire observer les habitations au milieu des établissementsindustriels. Comment se présentent-elles ? (Toutes iden-tiques avec un petit jardin.) Amener les élèves à s’interro-ger sur la vie des mineurs (programme d’histoire de CM2 :la révolution industrielle). Lire des extraits du romand’Émile Zola Germinal sur le travail au fond de la mine etla vie dans les corons. Réfléchir à la pollution et aux mala-dies dues à l’absorption de poussières de charbon par lesmineurs (la silicose).Ce paysage industriel n’est plus en activité aujourd’hui. Sereporter au document « La fin des mines de charbon »p. 50. C’est une ancienne région industrielle.

➤ Activité 2 : mettre en relation deux documents(documents 2 et 3 p. 48)Faire observer le document 2, l’ancienne usine sidérur-gique de Pompey, en Lorraine. Situer la région sur la cartede l’industrie (document 1 p. 46). Ce site se trouve dansune ancienne région industrielle en reconversion.Relever sur la photographie les indices qui montrent quel’activité est en cours de démantèlement (installations cas-sées, ensemble rouillé). Quelle impression cela donne-t-il ? (Tristesse, désolation.) Pourquoi a-t-on détruit cetteusine ? Faire lire le texte (document 3) et rechercher leséléments de réponse. La crise de la sidérurgie lorraine aconduit à l’abandon des activités industrielles tradition-nelles, qui ont fermé les unes après les autres.Cette région a-t-elle été prospère dans le passé ? (Oui :« passé prestigieux ».) Qu’est devenu ce paysage indus-triel autrefois prospère ? Rechercher la réponse dansle document 3 : « une vaste friche ». Faire rechercheraux élèves la définition du mot « friche » dans le diction-naire. Ce terme est employé pour l’industrie par ana-logie avec un terrain agricole que l’on ne cultive plus etqui est devenu improductif. Ici, il s’agit d’une fricheindustrielle.Ce paysage est-il voué à l’abandon ? (Non, un nouveautype d’industrie prend la relève.) Rechercher les nou-velles industries dans le texte : « entreprises de cons-truction d’autoradios, de papier sanitaire ». Où s’installentces nouvelles industries ? (Elles s’installent « sur lesterrains libérés » par la sidérurgie, sur les frichesindustrielles.)

➤ Activité 3 : décrire des installationsportuaires (document 4 p. 49)Observer le document 4, les chantiers navals de Saint-Nazaire. Les faire localiser sur la carte de l’industrie(document 1 p. 46) (basse Loire). Le port de Saint-Nazaire bénéficie d’une situation géographique privilé-giée, dans l’estuaire de la Loire et à proximité immédiatede la grande métropole nantaise.

Observer la photographie pour déduire l’activité d’unchantier naval. Faire remarquer le bateau en construction.Les chantiers navals de Saint-Nazaire fabriquent despaquebots et des navires spécialisés. Faire observer la lon-gueur du bateau et la comparer au bâtiment et aux enginsde levage. Où se situe ce bateau dans le port ? (Un bassinisolé de la mer.) Pourquoi ? (Pour être à l’abri de la marée,des courants, des tempêtes…) Faire remarquer les deuxgrands engins de levage et le grand bâtiment au centre dupaysage (le bâtiment des chantiers navals).

➤ Activité 4 : élaborer une synthèseFaire une synthèse et noter tous les points communs auxpaysages industriels observés : installations lourdes,importance des voies de communication, artificialisationdu paysage (tous les éléments naturels ont disparu), plusou moins grande pollution.

➤ Activité 5 : observer un paysage industriel(document 5 p. 49)Observer le document 5, le technopôle de Sophia-Antipolis. Le localiser sur la carte de l’industrie (docu-ment 1 p. 46) : à proximité de Nice, sur la Côte d’Azur, enbordure de la Méditerranée.Relever dans le paysage les éléments qui marquent unerupture avec les autres paysages industriels observés : lecadre (environnement verdoyant et agréable avec la mon-tagne à l’arrière-plan), les bâtiments (pas très grands, pro-pres, clairs, entourés d’arbres, pas de hangars…), pas depollution.La mer Méditerranée n’est pas visible sur la photographie,mais elle est toute proche. Les petites et moyennes entre-prises sont dispersées dans un parc arboré qui constitue uncadre agréable.Sophia-Antipolis est situé près de Nice. Ce technopôle aété le premier de France. Il bénéficie de la proximité d’unaéroport international, d’universités, des zones de loisirsde la Côte d’Azur et des stations des Alpes du Sud. Iloccupe un plateau boisé, il est le symbole de la mutationdes paysages industriels.

La fin des mines de charbon (p. 50)Le dernier puits de charbon français a été fermé en 1990.L’exploitation avait commencé au XVIIIe siècle avec ladécouverte de veines prolongeant le bassin de Wallonie.La mise en valeur de la partie centrale du bassin du Nord-Pas-de-Calais s’est faite au XIXe siècle.Le bassin a fourni, jusque dans les années 1950, les deuxtiers du charbon français. Cette exploitation a marqué lasociété du Nord.Les « gueules noires » (les mineurs de fond) étaient l’élé-ment fort de la vie régionale. Le déclin des mines a com-mencé dans les années 1960 : les veines étaient tropétroites et disloquées, et le charbon a subi la concurrencedu pétrole et de l’électricité. La crise a duré jusqu’à la fer-

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En savoir plus sur…les paysages industriels

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meture du dernier puits, le n° 10 d’Oignies (Pas-de-Calais), en décembre 1990.L’épopée de la mine, jalonnée de drames (catastrophe deCourrières en 1906 : 1 181 morts), de souffrances (sili-cose), est aujourd’hui terminée, mais son empreinte resteforte, tant dans la société que dans les paysages : chevale-ments, corons et terrils.

Le nucléaire français (p. 50)Avant 1973, la France avait fait le choix du « tout pétrole »pour couvrir ses besoins en énergie. Avec les chocs pétro-liers de 1973 et 1979, elle a cherché à diminuer ses impor-tations de pétrole et à diversifier ses approvisionnementsénergétiques. Plus de cinquante réacteurs nucléaires ontété construits. La France est devenue la deuxième puis-sance nucléaire du monde derrière les États-Unis et lepays le plus nucléarisé si l’on rapporte le nombre de cen-trales nucléaires au nombre d’habitants et à la superficiedu pays.Le nucléaire produit une énergie très concentrée(1 gramme d’uranium produit autant d’énergie qu’unetonne de charbon) et ne rejette pas de gaz polluants dansl’atmosphère, uniquement de la vapeur.Mais les accidents d’une centrale nucléaire peuventêtre dramatiques. Par ailleurs, les déchets radioactifsproduits par cette industrie sont dangereux car ils émettentdes rayons qui peuvent être mortels. Leur radioactiviténe devient négligeable qu’au bout de centaines, demilliers, voire de millions d’années selon le type dedéchets.

L’industrie dans l’art (p. 50)Peu de peintres ont représenté des usines… Si Raoul Dufy(1877-1953) a représenté ce paysage industriel del’Estaque alors qu’il se plaisait à représenter les champsde courses, les plages de Deauville et les endroits à lamode, c’est qu’il s’est aussi intéressé aux travaux deshommes, travaux des champs (moissons, dépiquage) etaux paysages du Midi.Né au Havre, il a subi l’influence de Braque, de Cézanne,de Matisse. On a pu dire de lui qu’« il peignait en dessi-nant ». On peut le rattacher au courant du fauvisme.

Les éoliennes (p. 50)Les éoliennes sont formées d’une hélice à trois pales ausommet d’un mât. Elles utilisent la force du vent pour pro-duire de l’électricité. Les meilleurs sites sont ceux où levent est fort et régulier : bords de mer, sommets, plainesventées.

Les plus grandes éoliennes mesurent plus de 100 m dehaut. Elles ne polluent pas mais ne fonctionnent quelorsqu’il y a du vent. Situées à proximité d’habitations, lesifflement qu’elles émettent peut être gênant et certainsconsidèrent qu’elles dénaturent le paysage.

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : industrie, usine, port. Mettre en relationchacun de ces mots avec les documents présents dans laleçon. Mettre en commun les réponses et écrire ensemblele résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-

ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,

A. Colin, 2005.– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-

tion, Hachette Supérieur, 2004.– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,

A. Colin, 2004.– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et Modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit « géographies » ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon Premier Tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon Atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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Les paysages touristiques

Référence aux Instructions officiellesLa France est caractérisée par une diversité de paysages. Les paysages du territoire français rendent compte d’amé-nagements et d’usages de l’espace par les sociétés. Ils conservent la trace d’usages passés. Quelques problèmes etenjeux actuels de l’évolution des paysages seront abordés sous forme d’études de cas.

Connaissances et capacités• Appréhender la transformation des paysages par le développement d’activités touristiques.• Analyser l’impact d’activités touristiques sur le milieu naturel.• Prendre conscience de la qualité des paysages dans le développement du tourisme.

PhotoficheVoir photofiche n° 8 p. 61.

Pages 52 à 57 du dossier

Le tourisme, producteur de paysageset d’imagesLe mot « tourisme » s’est forgé tardivement au milieu duXIXe siècle après un échange entre les langues française etanglaise (le mot anglais « tour » signifie « voyage »). Letourisme désigne à la fois une action et une fonction, descomportements sociaux et tout l’appareil économique quiva avec : d’un côté, les flux et les types de tourisme ; del’autre, les équipements d’accueil et les aménagementspaysagers.Au XIXe siècle, la France est un des territoires de naissancedu tourisme (Côte d’Azur, Chamonix). D’abord élitiste(tourisme aristocratique au XIXe et début XXe siècle), le tou-risme a évolué vers les loisirs de masse. Sa véritableexpansion s’est faite en liaison avec le développement destransports, en particulier l’automobile, la hausse du niveaude vie et l’augmentation du temps libre (premiers congéspayés en 1936). Aujourd’hui encore, la France est le pre-mier pays touristique du monde et accueille chaque annéeplus de 75 millions de touristes étrangers (78 millions en2006). La diversité de ses paysages, la longueur de ses lit-toraux ensoleillés, la présence de montagnes skiables ainsiqu’un riche patrimoine culturel (Paris accueille la plusgrande part de touristes) sont ses principaux atouts.Les géographes s’intéressent aux processus de productiondes lieux touristiques (politique d’aménagement) maisaussi aux représentations qui leur sont liées. Celles-ciacquièrent une telle force symbolique, par le biais desguides touristiques, des catalogues de vacances, desdépliants et des spots publicitaires, que les aménagementstendent à s’y conformer. C’est le cas des modèles bal-néaires (la marina), des stations intégrées en montagne oudes parcs d’attractions sur le modèle nord-américain.Le lieu touristique est une invention. Il naît du détourne-ment de l’utilisation traditionnelle du territoire. Ainsi, unport de pêche installé dans une baie à l’abri des vents etdes courants marins a une fonction purement « utilitaire »pour la population locale. Le port de plaisance et la plagen’apparaissent que quand ce lieu est réinventé comme sta-

tion balnéaire. Le territoire est passé d’une fonction utili-taire à une fonction touristique car l’image du territoire achangé. Avec l’invention du lieu touristique, de nouveauxterritoires, jusqu’alors inutilisés, vont être incorporés aupaysage : la plage pour les communes de pêcheurs au bordde mer, la haute montagne glaciaire pour les communessituées au pied des massifs. Cela explique l’importanceattachée à la formation des images touristiques. Certainsnoms de lieux jouent également sur ces nouvelles images :la Côte d’Azur, la Côte d’Opale, de Nacre, de Jade,d’Émeraude, d’Argent, d’Améthyste, de Lumière, la CôteVermeille, Fleurie, Radieuse, Bleue…

La naissance du tourisme de masse a entraîné la nécessitéd’aménager des lieux d’accueil pour héberger les tou-ristes : résidences secondaires individuelles ou collectives,locations, hôtels, campings, gîtes ruraux. Dans leLanguedoc-Roussillon à partir de 1963 (La Grande-Motte,le cap d’Agde, Gruissan…) et en Aquitaine à partir de1967 (Hossegor cap Breton), le rôle de l’État a été capitalpour l’aménagement touristique par le biais de missionsinterministérielles qui ont conçu et mis en place de grandsaménagements régionaux. Dans les Alpes du Nord, desstations de sports d’hiver ont été créées de toutes pièces enhaute altitude, parfois à plus de 2 000 m, afin d’être auplus près des pistes de ski. C’est le modèle de la « stationintégrée » (La Plagne, les Arcs…) (voir documents 2 et 3p. 29, dans « Les paysages de montagne »).

Si le tourisme de masse sur la Côte d’Azur ou la côteatlantique est toujours d’actualité, de plus en plus de tou-ristes choisissent depuis quelques années de passer leursvacances à la campagne, à la montagne, de profiter de lanature… Tout un arsenal juridique témoigne de cetengouement pour ce que l’on appelle « le tourisme vert ».Les pouvoirs publics ont pris conscience du fait que labeauté des paysages et de la nature était un atout touris-tique. Les réserves naturelles se multiplient : parcs natio-naux, parcs régionaux, réserves naturelles, ZNIEFF(zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et flo-ristique). La loi Montagne de 1985 interdit les construc-

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tions en haute altitude et la loi Littoral de 1986 interdit lesconstructions à moins de 100 m du littoral. LeConservatoire du littoral veille sur les espaces littorauxfragiles et protège 700 km de côtes soustraits à l’appro-priation privée. La loi Paysage de 1993 est fondée surl’idée que le paysage constitue un enjeu majeur pour ledéveloppement économique local dont il devient un despremiers instruments. Cette loi définit plusieurs priorités :la protection, la préservation et la reconquête des pay-sages. Les sites les plus fréquentés sont aménagés defaçon à préserver les lieux. Le tourisme est à la recherched’un nouvel équilibre.Il sera intéressant d’appréhender avec les élèves la trans-formation d’un paysage par une activité humaine : le tou-risme.

Cette double page a pour but de faire appréhender les dif-férents types de tourismes ainsi que leur localisation par lebiais d’une carte, puis de relever les caractéristiques et lesconstantes de quelques paysages touristiques à traversl’observation de photographies.

L’exploitation pédagogiquedes documents en classe

➤ Activité 1 : lecture de carte(document 1 p. 52)Comme dans le chapitre précédent, effectuer un va-et-vient tout au long de la leçon entre la carte et les diversdocuments. Faire analyser la carte et citer les lieux fré-quentés par les touristes en les faisant classer par type detourisme. Utiliser le même classement que dans lalégende. Cet exercice va permettre de valider la lecture dela légende et la compréhension de la carte.– Les stations balnéaires et les ports de plaisance le longde tous les littoraux. La Côte d’Azur, entre Marseille etMenton, est le lieu de tourisme balnéaire le plus ancien-nement fréquenté (tourisme aristocratique d’hiver dès lamoitié du XIXe siècle). Les aménagements les plus coû-teux, en Languedoc ou en Aquitaine, sont plus récents etont été financés par l’État dans les années 1960. Le litto-ral atlantique accueille moins de touristes, mais les sta-tions de Bretagne (Quiberon, Douarnenez…) et duCalvados (Deauville, Trouville, Cabourg…) sont trèsattractives.– En montagne, les stations de ski se sont ajoutées aux vil-lages de chalets traditionnels. Mais les activités de loisirss’y développent aussi en été. Les randonnées et l’alpi-nisme attirent les touristes.– Le tourisme vert se pratique dans les parcs nationaux etrégionaux mais aussi dans les campagnes avec le campingà la ferme ou les gîtes ruraux.– Les parcs d’attractions et les parcs de loisirs se multi-plient depuis quelques années. Certains parcs d’attractions(Disneyland Paris, le Futuroscope de Poitiers) ont unrayonnement de niveau européen ou mondial.

– Le tourisme culturel utilise les ressources du patrimoinearchitectural (châteaux de la Loire, cathédrales), desmusées (Paris), de l’histoire et de la préhistoire (grottes deLascaux), des festivals (Avignon), des pèlerinages(Lourdes), des congrès…

➤ Activité 2 : lecture de paysage(document 2 p. 53)Sur quelle mer se situe le cap d’Agde ? (MerMéditerranée, côte du Languedoc-Roussillon.) Le situersur la carte du tourisme en France (document 1 p. 52).Le dessin originel et naturel du littoral est-il encore visi-ble ? On voit sur la droite de la photographie une plage desable noir et le rebord d’un plateau. Ils correspondent àune ancienne coulée volcanique : le sable et les galetsnoirs sont d’origine volcanique. De l’autre côté, c’est unrivage artificiel. Le paysage naturel a-t-il été ou non trans-formé par l’homme ? Quelle activité explique cette trans-formation ? Faire énumérer les différents aménagementsde cette station balnéaire : appontements pour les bateauxde plaisance dans des bassins, aménagement de quais,construction d’immeubles et de résidences, création d’unepetite île artificielle…Le cap d’Agde fait partie des dix stations balnéairescréées ex nihilo à partir de 1963 du Rhône à la frontièreespagnole : Port-Camargue dans le Gard ; La Grande-Motte, Palavas et le cap d’Agde dans l’Hérault ;Narbonne-Plage, Gruissan et Port-Leucate dans l’Aude ;Port-Barcarès, Canet-en-Roussillon et Saint-Cyprien dansles Pyrénées-Orientales. Ces dix stations balnéaires ras-semblent 25 000 lits et 7 500 anneaux de plaisance. Ses180 km de plages font du Languedoc-Roussillon l’une despremières régions touristiques du pays. Tout a été prévupar l’État et la région pour accueillir les touristes : lesinfrastructures, les stations d’épuration, les parkings, lesespaces verts, l’équilibre entre locatif et hôtellerie, lescampings… Cet aménagement a constitué un modèlequasiment unique d’aménagement volontariste réussi,du moins dans un premier temps car, aujourd’hui, c’estle concept même de tourisme de masse qui est remisen cause.

➤ Activité 3 : comparaison de paysages(documents 2 et 3 p. 53)Faire situer sur la carte du tourisme en France (docu-ment 1 p. 52) la station montagnarde de Val-Thorens, enSavoie. Décrire le paysage. On voit au premier plan lesremontées mécaniques. Au deuxième plan se trouvent desimmeubles en forme de chalets et recouverts de bois(image de l’habitation traditionnelle). Dans le fond, lamontagne. La station est accessible à skis. En effet, Val-Thorens fait partie d’un regroupement de stations nommé« Les Trois Vallées », qui permet de mettre en communi-cation les domaines skiables de chacune et donc d’élargirchaque domaine en les interconnectant (Courchevel, LaTania, Méribel, Brides-les-Bains, Val-Thorens, LesMénuires, Saint-Martin-de-Belleville et Orelle). Les TroisVallées forment le plus grand domaine skiable du monde.C’est le plan Neige qui a permis la création de stationsintégrées où tout est regroupé sur un espace réduit (loge-

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Qu’est-ce qu’un paysagetouristique?

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ments, commerces, équipements, loisirs). Mais ce modèleest aujourd’hui en crise : la médiocre qualité architecturaleet le gigantisme des installations et des flux n’attirent plusautant les touristes qui aspirent souvent à plus d’authenti-cité.Comparer les paysages de la station balnéaire (docu-ment 2 p. 53) et de la station de ski (document 3 p. 53).Dans les deux cas, on observe un paysage artificialiséavec des équipements spéciaux (anneaux, pontons, remon-tées mécaniques) et des logements d’habitat collectif.

Dans cette double page, on va demander aux enfants de nepas se contenter de décrire le paysage touristique, mais derechercher ce qui peut rendre un paysage attractif auxyeux des touristes. Les élèves vont devoir traiter l’infor-mation qui leur est donnée par les documents, donc lesinterpréter.

➤ Activité 1 : interpréter des documents(documents 1, 2, 3, 4 et 5 pp. 54-55)Tous les documents présentés représentent chacun un hautlieu du tourisme et un type de paysage touristique diffé-rent. On prendra soin de les situer à chaque fois sur lacarte du tourisme en France (document 1 p. 52) et derepérer dans la légende de quel type de tourisme il s’agit.

Document 1 : le Mont-Saint-MichelQu’est-ce qui peut attirer les touristes ? À quoi est-on sen-sible en observant ce paysage ? On peut être attiré à la foispar la beauté architecturale et par la beauté du site naturel.Le Mont-Saint-Michel accueille environ 3,5 millions depersonnes par an. Magnifique abbaye bénédictine des XIIe-XVe siècles, c’est un fleuron de l’architecture militaire etmonastique. On admire surtout « la Merveille », longue ethaute construction gothique tout en granit. Elle est ausommet d’un îlot dans la magnifique baie du Mont-Saint-Michel, à l’embouchure du Couesnon.

Document 2 : le tourisme sur la Côte d’AzurLire le texte et rechercher ce qui a fait très tôt l’attrait decette région : le climat. La Côte d’Azur se situe dans le cli-mat méditerranéen. Elle bénéficie de plus de 250 joursd’ensoleillement par an et d’une sécheresse estivale, aux-quels s’ajoute « la beauté des paysages côtiers ». Des étésplus chauds (22 °C en juillet à Nice), plus secs (10 mmd’eau en juillet à Toulon), des hivers plus cléments (8 °Cà Nice en janvier) et une luminosité intense sont autantd’avantages exploités par le tourisme.L’arrivée du chemin de fer en 1864 va faire venir la hautesociété aristocratique européenne, essentiellement russe etanglaise : c’est la grande époque des palaces. Le tourismea d’abord été un luxueux tourisme d’hiver des étrangersqui venaient y soigner leurs bronches loin des brouillardsde leur pays. Le mouvement se poursuit dans l’entre-deux-guerres. Le mode de « consommation touristique » changeaprès 1945 : le tourisme de luxe devient un tourisme esti-val de masse.

Document 3 : BiarritzQu’est-ce qui attire les touristes ? (La plage.) Observer legrand nombre de baigneurs sur la plage et dans l’eau,notamment devant le grand casino de style Art déco (lepremier bâtiment en partant de la droite). Le tourisme bal-néaire de la côte atlantique est favorisé par l’étendue desplages, mais aussi par la douceur du climat. Biarritz estl’une des quatre plus grandes stations balnéaires fran-çaises.Le nom de Biarritz est associé à celui de l’impératriceEugénie qui a « lancé » la station, en attendant la reineVictoria ou le futur roi Edouard VII. La grande plages’étend au pied de l’hôtel du Palais, que l’on voit dans lefond de la photo. Il était de bon ton de fréquenter Biarritzà l’automne après avoir séjourné en été sur les côtes de laManche et avant de passer l’hiver sur la Côte d’Azur. Iciaussi, après 1945, le tourisme est devenu un tourisme esti-val de masse, en témoignent ces grands immeubles blancsqui dominent la mer construits dans les années 1950.Aujourd’hui, Biarritz est une station mondialement répu-tée pour la pratique de la planche à voile et du surf.

Document 4 : le Futuroscope de PoitiersComment est le décor : traditionnel ou futuriste ? Quevient-on y chercher ? Le Futuroscope est un parc d’attrac-tions fondé sur les nouvelles technologies. Il propose auxvisiteurs des spectacles en 3D, des expériences scienti-fiques… Ce parc réunit à la fois les loisirs, la formation etle travail, puisqu’une université et une zone industrielle dehaute technologie sont situées tout à côté. Le Futuroscopede Poitiers est l’un des technopôles français, dans un pay-sage soigné agrémenté de deux lacs. Le parc d’attractionsaccueille près de 3 millions de visiteurs par an. Afin defaciliter l’accès du public, il a été doté d’une gare TGV.Les parcs de loisirs, qu’ils soient des parcs d’attractions,nautiques ou scientifiques, se sont multipliés en France :Disneyland Paris, le parc Astérix…

Document 5 : la tour EiffelDemander aux élèves ce que représentent pour eux la tourEiffel. La tour Eiffel est devenue le symbole de Paris, ellea une forte valeur symbolique. Elle fait partie des monu-ments les plus visités de France. Haute de 300 m, elle a étéédifiée sur le Champ-de-Mars à Paris en 1889 (centenairede la Révolution française) pour l’Exposition Universelle.Elle a été réalisée par l’ingénieur Gustave Eiffel, à qui ondoit aussi notamment le viaduc de Garabit. Elle comportetrois plates-formes.

Le circuit des châteaux de la Loire (p. 56)La vallée de la Loire, de Sully-sur-Loire à Chalonnes, estun site classé au Patrimoine mondial de l’humanité del’UNESCO depuis 2000. Le Val de Loire est en effet unpaysage culturel exceptionnel qui comprend des villes etdes villages historiques ainsi que de grands monumentsarchitecturaux : les châteaux.

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En savoir plus sur…les paysages touristiques

Qu’est-ce qui attire les touristes ?

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Les châteaux de la Loire ont pour la plupart été construitsà la Renaissance (fin XVe-XVIe siècles), à l’époque où lesrois de France séjournaient fréquemment dans la région :le château de Chambord, aux dimensions impression-nantes au milieu d’un immense parc boisé ; Chenonceaux,gracieux château-pont sur le Cher ; Azay-le-Rideau ;Blois, où fut assassiné le duc de Guise ; Amboise, hissésur ses remparts ; Cheverny, qui servit de modèle à Hergépour le château de Moulinsart du Capitaine Haddock ;Chaumont et ses écuries ; Villandry, agrémenté de jardinsqui forment une mosaïque de couleurs ; Langeais, Lessé,Saumur, Monsoreau, Loches…Tous ces châteaux sont connus dans le monde entier.Incontournables et grandioses, ils sont visités chaqueannée par des cars entiers de touristes étrangers. Grâceaux spectacles, aux concerts et aux nombreuses anima-tions qui leur donnent vie, les visiteurs découvrent tout cequi fait l’identité des châteaux de la Loire.

Les salons et les foires (p. 56)Avec plus de 1 400 000 visiteurs, plus de 500 marques de30 pays et plus de 11 000 journalistes de 99 pays en 2006,le Mondial de l’automobile de Paris reste le salon auto-mobile le plus visité et le plus médiatisé du monde. Cesalon se tient tous les deux ans.Avec 3 % du marché, Paris est la première ville mondialepour les congrès et les salons. Chaque année, 400 salonset 380 congrès attirent entre 9 et 10 millions de visiteurset près de 100 000 entreprises exposantes dans la capitale.

Le palmarès du tourisme en France (p. 56)Ce document montre que les six sites les plus visités deFrance se situent tous en région parisienne. La Francereçoit chaque année plus de 75 millions de touristes étran-gers (78 millions en 2006), plus que la population fran-çaise ! Ces touristes étrangers se dirigent pour une largepart vers Paris. La capitale accueille près de la moitié desséjours d’étrangers en France.Le premier site touristique de France est le parc d’attrac-tions de Disneyland Paris, qui reçoit en moyenne 10 mil-lions de visiteurs par an. Il est le premier site touristiquepayant d’Europe. En deuxième position, le musée duLouvre reçoit, chaque année, environ 5 millions de per-sonnes venues découvrir l’un des plus riches musées dumonde qui expose plus de 30 000 œuvres. Mais le monu-ment gratuit le plus visité de France reste la cathédraleNotre-Dame de Paris avec 12 millions de visiteurs par an.

Des paysages souterrains (p. 56)Le gouffre de Padirac est une cavité naturelle de 75 m deprofondeur et 33 m de diamètre qui s’ouvre dans la sur-face du causse de Gramat dans le Lot. Une rivière souter-raine coule à 103 m de profondeur. Padirac détient lerecord de fréquentation pour le tourisme souterrain avec

plus de 350 000 visiteurs par an en moyenne et un recordde 460 000 en 1991.La formation du gouffre est due à un effondrement de lavoûte. Le spéléologue Édouard Martel (1859-1938)explora la rivière souterraine pour la première fois en1889. Les premières visites eurent lieu à partir de 1898.Les diverses expéditions ont permis de découvrir 41 kmde galeries sur lesquels 2 km peuvent être visitésaujourd’hui. Depuis les années 1930, l’accès à la rivière sefait par ascenseur, puis le reste de la visite à pied ou enbarque.

Solliciter les élèves pour trouver les mots clés de la leçon.Par exemple : tourisme, littoral, montagne, loisirs, monu-ments. Mettre en relation chacun de ces mots avec lesdocuments présents dans la leçon. Mettre en commun lesréponses et écrire ensemble le résumé de cette séquence.

• Pour les enseignants– Y. Veyret, La France, Milieux physiques et environne-

ment, coll. « Cursus », A. Colin, 2005.– J.-R. Pitte, La France, coll. « Fac Géographie »,

A. Colin, 2005.– F. Damette et J. Scheibling, Le Territoire français, 2e édi-

tion, Hachette Supérieur, 2004.– D. Noin, Le Nouvel Espace français, coll. « Cursus »,

A. Colin, 2004.– J.-C. Boyer, La France des 26 régions, A. Colin, 2005.– D. Pumain et Th. Saint-Julien, « La France »,

Géographie universelle, Hachette-Reclus, 1990.

• Pédagogie– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Faire de la géographie,

Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary et G. Dufau, Cartes et Modèles à

l’école, Reclus, 1987.– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette

Éducation, 1992.– M. Masson, Vous avez dit « géographies » ?, A. Colin, 1994.

• Pour les enfants– D. Mounié, Mon Premier Tour de France, l’atlas des

5-8 ans, Milan, 2004.– Mon Atlas de France, Éditions Mila Boutan, 2006.– A. Pearcey, Atlas de France, Livre puzzle, Éditions

Usborne, 2006.– Tous les numéros du magazine Géo Ado.

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Pour construire le résumé

Bibliographie

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À la manière de… un cartographe

Référence aux Instructions officielles« Le programme est centré sur la mise en relation de la lecture des paysages et de l’étude des cartes. »La carte permet de localiser et d’analyser des formations spatiales. C’est un outil de communication. L’image finaledépend de l’information à communiquer tout autant que des acteurs qui la créent, la diffusent et la reçoivent. La pho-tographie au sol ou aérienne, l’image satellitale et la nomenclature d’une carte sont autant de supports de lecture.Les élèves sont conduits à nommer, à décrire, à décrypter et à présenter oralement un paysage, une photographie ouune carte. La communication exige une rigueur de méthode et de raisonnement ainsi qu’un vocabulaire précis.L’évaluation doit porter sur la capacité à lire une image et à mettre en relation différents types d’images (photogra-phies et cartes), sur la capacité à poser quelques questions simples sur un document, à formuler quelques hypothèsesd’interprétation, à en élaborer la légende et à présenter une collection de documents.

Connaissances et capacités• Comprendre le passage d’un espace à trois dimensions à un espace à deux dimensions.• Savoir choisir les éléments d’un paysage à représenter et à symboliser (légende) sur une carte.• Savoir situer les éléments les uns par rapport aux autres (échelle).• Mettre en relation des cartes à différentes échelles pour localiser un phénomène.

Pages 58 et 59 du dossier

La carte est l’instrument privilégié du géographe. Elle estla représentation à plat d’une portion de l’espace terrestrevue à la verticale. La carte est une abstraction. Elle nousdonne des informations sur les éléments physiques et lesactivités humaines d’un territoire, mais elle n’est pas ceterritoire. Toute carte est :– une déformation de la réalité. En effet, toute représenta-

tion à plat d’une portion de la surface terrestre entraîneune déformation, puisque la surface terrestre est courbe ;

– une représentation à plat, où la troisième dimension(verticale) disparaît ;

– une représentation réduite de la réalité. Toute carte com-porte une échelle, qui est le rapport entre la longueurreprésentée sur la carte et la longueur réelle sur le terrain ;

– une représentation simplifiée de la réalité. Seuls les élé-ments essentiels sont représentés sur la carte. Ils sont géné-ralement représentés dans la légende par des symboles.

Pour étudier une carte, le géographe doit suivre unedémarche méthodique.– Présenter et situer la carte comme tout autre documentgéographique. Le géographe doit donner son titre, direquels sont les phénomènes représentés et préciser l’espaceconcerné. Il doit également préciser la date s’il y a lieu. Cesera, par exemple, le cas pour des cartes thématiques quidécrivent un phénomène (la population des villes, parexemple) à une date donnée.– Utiliser l’échelle pour faire correspondre des distances

mesurées sur la carte et les distances réelles sur le terrain.– Analyser la carte en dégageant les grands sous-ensem-

bles géographiques, puis les détails à l’intérieur de cha-cun de ces sous-ensembles.

L’utilisation de la carte n’est pas spontanée. À l’école élé-mentaire, il est conseillé de commencer par l’étude d’unpaysage vu d’en haut (photographie aérienne). Cette vueest déjà abstraite pour les enfants, puisque le relief ne sevisualise pas. C’est aussi le cas sur un plan ou sur unecarte. La vue aérienne donne un point de vue très différentdes éléments qui composent un paysage et que les élèvesont l’habitude de voir à partir du sol. Cette étude est unepremière étape vers la carte. Il faut donc les amener pro-gressivement de la lecture d’une photographie aérienne àla lecture de la carte, en montrant les correspondancesentre les deux. Une vue aérienne en oblique permet dereconnaître les divers éléments d’un paysage ; de là onpeut passer à une vue aérienne à la verticale. Il ne faut pasd’emblée commencer par cette dernière sinon les élèvesseraient déjà dans l’abstraction. Le passage à la carte sefera par une lecture en va-et-vient de la photographieaérienne à la carte.

➤ Activité 1 : « Je décris une photographieaérienne »Nous avons donc choisi de commencer cette étude parl’analyse d’une photographie aérienne. La photographieest volontairement un lieu très caractéristique : la marinaBaie des Anges, entre Antibes et Nice sur la Côte d’Azur(Alpes-Maritimes). Tous les éléments du paysage sont trèsfacilement identifiables par les élèves sur cette photogra-phie aérienne prise d’un point haut (probablement un héli-coptère).Commencer par demander aux élèves pourquoi on peutdire que ce document est une photographie aérienne enoblique et non une photographie aérienne à la verticale. Lerelief est encore visible (on perçoit les étages des immeu-bles et l’on peut observer les façades des bâtiments).Faire relever, décrire et classer les éléments du pay-sage, en différenciant méthodiquement les éléments qui

L’exploitation pédagogiqueen classe

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relèvent du relief et ceux qui relèvent des aménagementshumains :– éléments physiques : une plaine littorale, le rivage nette-ment marqué, des plages de sable, des montagnes à l’hori-zon ;– éléments humains : un immeuble immense à l’architec-ture très caractéristique, un port de plaisance, deux routes,une voie ferrée, un habitat périurbain diffus.Poser une série de questions de localisation sur la photo-graphie. Où se trouve l’immeuble à l’architecture circu-laire ? Où se trouve le port de plaisance (la marina) parrapport à l’immeuble de la marina ? et les digues ? etc.Cette vision « à plat » du paysage de la Baie des Anges vapermettre aux élèves de passer à la représentation dumême espace sur la carte. De la localisation des élémentssur la photographie, passer à l’observation de ces mêmeséléments sur la carte de localisation.

➤ Activité 2 : « J’observe une carte »Cette carte est la vision à plat qui correspond à la photo-graphie aérienne. L’échelle est sensiblement la même entreles deux documents.Les trois principaux éléments d’information de toute cartesont présents :– l’échelle qui indique la correspondance entre les dis-tances sur la carte et les distances sur le terrain ;– l’orientation ;– la légende.Tous les détails du paysage que les enfants ont décrits surla photographie n’apparaissent plus sur la carte. Seuls leséléments les plus significatifs de l’espace représenté sont

présents sur la carte. Ils n’y sont pas dessinés en détail,mais représentés par des symboles ou des zones de cou-leur. La lecture de la carte est donc indissociable de la lec-ture de la légende, pour « décoder » les couleurs et lessymboles. Ainsi, les principaux immeubles sont représen-tés ici en gris, les routes en orange et la voie ferrée enrouge. C’est un premier niveau d’abstraction. Nous avonsainsi choisi de ne pas représenter sur la carte l’habitatpériurbain diffus présent sur la photographie : cela n’au-rait fait qu’embrouiller les élèves.

Ne pas hésiter à faire de constants va-et-vient entre lacarte et la photographie aérienne. Faire repérer les princi-paux éléments de la photographie aérienne sur la carte et,réciproquement, localiser sur la photographie des élé-ments de la carte. Le A de la carte est l’immeuble à l’ar-chitecture circulaire de la Baie des Anges. Le B est le portde plaisance de la marina. Le C est la plage de sable. Le Dest la voie ferrée.

– P. Giolitto, Enseigner la géographie à l’école, Hachette,1992.

– R. Ferras, M. Clary, Faire de la géographie, Belin, 1993.– R. Ferras, M. Clary, Cartes et Modèles à l’école, Reclus,

1987.– L. Bonnet, Comment enseigner l’histoire et la géogra-

phie au cycle 3 ?, Hachette, 2005.

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Bibliographie

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Dossier pages 6 à 11

1. Observe les documents de ton Dossier pages 6 et 7, puis réponds aux questions.

a. Pourquoi peut-on dire que les Pyrénées et les gorges du Verdon sont des paysages naturels oupresque naturels ?

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b. Quel élément marque le plus ces paysages ?

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c. Peut-on dire la même chose du document 2 ? Pourquoi ?

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2. Observe le document 1 de ton Dossierpage 8, puis réponds aux questions.

a. Colorie sur le croquis : le canal ; la rivière ; leschamps ; les bois ; les zones d’habitat.

b. Complète la légende du croquis de paysage.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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La diversité des paysages

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b. Classe les éléments du croquis dans le tableau suivant.

3. Observe les documents 2, 3 et 4 de ton Dossier pages 8 et 9, puis réponds aux questions.

a. Lequel de ces paysages a été le moins transformé par les hommes ? Explique ta réponse.

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b. Lequel de ces paysages a été le plus transformé ? Relève les éléments qui te permettent de répondre.

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4. Lis les pages 10 et 11 de ton Dossier, puis réponds aux questions.

a. Quelle est la plus haute montagne d’Europe de l’Ouest ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Quelle distance sépare Dunkerque de Perpignan ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Quelle distance sépare Brest de Strasbourg ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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5. Observe la carte du relief de la France au début de ton Dossier. Place une règle dela pointe du Cotentin sur la Manche à Nice sur la Méditerranée, puis réponds aux questions.

a. Écris les noms des grands ensembles de relief traversés.

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Nature Habitat Agriculture Voiesde communication

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007.

b. Classe ces ensembles de relief dans le tableau suivant.

6. Lis ces textes, puis réponds aux questions.

a. Donne un titre à chaque texte en choisissant parmi ces mots : plaine – plateau – montagne.

Titre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Titre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Relève dans chaque texte les mots et les expressions qui expliquent ton choix pour le titre.

Texte n° 1 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Texte n° 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Texte n° 2 : Lorsque le bateau quitta Dunkerque pour naviguer sur le canal, Julien observait le pays avec attention. Tout lelong des bords du canal, souvent noircis par la poussière du charbon, on voyait se déployer de grandes plaines où travail-laient sans relâche les cultivateurs affairés […]. « Dans deux mois, dit l’oncle, ce ne sera partout qu’un immense tapis vert. »

Le Tour de France par deux enfants, manuel scolaire paru en 1928.

Texte n° 1 : Il faut marcher deux journées, toujours en montant, et la marche n’est pas facile. Sur les flancs, il y a de vasteschamps de glace et de neige durcie qu’on appelle « glaciers ». […] Quand on marche sur ces glaciers aux pentes rapides,il faut des souliers ferrés exprès pour ne pas glisser […], puis il y a des crevasses plus profondes que des puits.

Le Tour de France par deux enfants, manuel scolaire paru en 1928.

Résume la leçon en utilisant les mots :

paysage – nature – aménagements – activités humaines – relief.

Plaine ou vallée Plateau Montagne

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Dossier pages 12 à 17

1. Observe le document de ton Dossier page 12, puis réponds aux questions.

a. Cite les différents climats de la France et situe-les.

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b. Explique pourquoi le climat océanique est le plus répandu en France. Tu peux t’aider de la cartedu relief de la France au début de ton livre.

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2. Observe les documents 2 et 3 de ton Dossier page 13, puis réponds aux questions.

a. Remplis le tableau suivant avec les caractéristiques du littoral atlantique et celles du littoral médi-terranéen.

b. Écris un petit texte pour décrire le climat océanique.

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c. Écris un petit texte pour décrire le climat méditerranéen.

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les climats

Caractéristiques Littoral atlantique Littoral méditerranéen

État du ciel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Luminosité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Végétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Climat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Observe le document 1 de ton Dossier page 14, puis donne les caractéristiques duclimat tempéré.

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4. Observe les documents 2, 3 et 4 de ton Dossier page 15, puis réponds aux questions.

a. Quelle est la différence de température entre les mois de janvier et juillet (amplitude thermique) :

– à Brest ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– à Strasbourg ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– à Marseille ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– au pic du Midi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Dans quelle station météo l’amplitude thermique est-elle la plus faible ?

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c. Sous quel climat se situe cette station météo ?

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d. Quel élément marque la différence entre le climat de Brest et celui de Strasbourg ?

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e. Dans quelle station météo pleut-il le moins et fait-il le plus chaud ?

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f. Sous quel climat se situe cette station météo ?

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g. Dans quelle station météo les précipitations sont-elles les plus abondantes et fait-il le plus froid ?

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h. Sous quel climat se situe cette station météo ?

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5. Voici les caractéristiques climatiques de plusieurs stations météo françaises.Indique pour chacune d’elles sous quel climat elle se trouve.

Station A Janvier : 8 °C Juillet : 22 °CPrécipitations : 520 mm

Climat : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Station C Janvier : 8 °C Juillet : 7 °CPrécipitations : 1 400 mm

Climat : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Station B Janvier : 6 °C Juillet : 15 °CPrécipitations : 1 200 mm

Climat : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Station D Janvier : 1 °C Juillet : 18 °CPrécipitations : 700 mm

Climat : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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6. Observe les documents 2, 3 et 4 de ton Dossier page 15, puis complète le tableau suivant.

7. Relie chaque mot au climat qui correspond.sec •

humide • • climat océaniquechaud •doux • • climat continentalfroid •forêt •

prairie • • climat méditerranéen

alpage •végétation sèche • • climat montagnard

neige •

8. Lis les pages 16 et 17 de ton Dossier, puis cite les dérèglements climatiques aux-quels l’homme peut être confronté en France.

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Résume la leçon en utilisant les mots :

climat tempéré – saisons – climat océanique – climat méditerranéen – climat continental –climat montagnard.

Station météoTempératures Précipitations

La plus haute La plus basse Écart (amplitudethermique)

La plus grandehauteur

La plus faiblehauteur

Brest . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Strasbourg . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Marseille . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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pic du Midi . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les paysages de plainesDossier pages 18 à 23

1. Observe le document 1 de ton Dossier page 18 et la carte du relief au début de tonlivre, puis réponds aux questions.

a. Cite deux grandes plaines françaises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Cite quatre grandes vallées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Cite deux plateaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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2. Utilise les documents des pages 18 et 19 de ton Dossier pour donner une définitiondes mots suivants.

a. Une plaine : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Un plateau : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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3. Lis ce texte, puis réponds aux questions.

a. Quelle rivière coule à Lansquenet-sous-Tannes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Dans quelle grande vallée se situe ce village ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Souligne en bleu dans le texte les mots et les expressions qui montrent que Lansquenet-sous-Tannes est un petit village.

d. Souligne en rouge dans le texte les aménagements de la vallée.

e. Quelle est l’activité principale de ce village et de ses environs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Un village françaisLansquenet-sous-Tannes, deux cents habitants tout au plus, petit point à peine discernable sur la voie rapide reliantToulouse à Bordeaux. Un clin d’œil et il a disparu. Une seule rue principale, une double rangée de maisons à colom-bages gris-brun frileusement blotties les unes contre les autres, quelques ruelles […], une église […] sur une placeentourée de petites boutiques. Des fermes éparpillées dans la nature aux aguets. Des vergers, des vignes, des bandesde terre clôturées […]. Plus loin, la Tannes, petit affluent de la Garonne, qui se fraie un chemin à travers les pâturages.

J. Harris, Chocolat, © Éditions de La Table Ronde, 2000.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Observe les documents de ton Dossier pages 20 et 21, puis réponds aux questions.

a. Par qui les plaines ont-elles été aménagées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Comment ces plaines ont-elles été aménagées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. D’après toi, pourquoi ces plaines ont-elles été aménagées ainsi ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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5. Observe le document 1 de tonDossier page 20, puis réalise le croquisde paysage.

a. Dessine les contours du canal, des champscultivés, de la ville.

b. Trace les principales voies de communication.

c. Colorie chaque élément d’une couleurdifférente.

d. Construis une légende.

6. Lis les pages 22 et 23 de tonDossier, puis explique pourquoi il fautprotéger les plaines basses et humides.

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Résume la leçon en utilisant les mots :

plaine – plateau – vallée – aménagements – voies de communication.

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Les paysages de montagneDossier pages 26 à 31

1. Observe les documents de ton Dossier pages 26 et 27, puis remplis le tableau.

2. Observe la carte du relief au début de ton livre, puis réponds aux questions.

a. Cite deux hautes montagnes françaises. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Cite trois moyennes montagnes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. Comment distingues-tu les hautes montagnes des moyennes montagnes sur la carte ?

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3. Lis ce texte, puis réponds aux questions.

a. Pourquoi a-t-on construit des stations de sports d’hiver à si haute altitude ? Tu peux t’aider dudocument 1 de ton Dossier page 28.

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b. Cite les aménagements qui ont été réalisés en montagne pour développer les sports d’hiver.

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La station de sports d’hiver de La Plagne (Savoie)La Plagne est la première station de sports d’hiver du monde pour la fréquentation. Elle comprend huit stations de skiintégrées construites entre 1 800 et 2 000 m d’altitude et reliées par un réseau de remontées mécaniques. Le domaineskiable comporte 210 km de pistes, dont la plus haute atteint 3 250 m d’altitude.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Caractéristiques Hautes montagnes Moyennes montagnes

Sommets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Vallée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Dénivellation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Neige et glaciers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Observe le document 1 de ton Dossierpage 28, puis réponds aux questions.

a. Reproduis le croquis de l’étagement de lavégétation (côté été) dans le cadre ci-contre.

b. À quel étage de la montagne correspondentles stations de ski construites au-dessus de2 000 m d’altitude ?

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c. Cet étage était-il autrefois habité ? Pourquoi ?

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d. À quelle période de l’année cet étage était-il occupé ?

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e. Pour quelle activité était-il utilisé ?

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5. Lis les pages 30 et 31 de ton Dossier, puis réponds aux questions.

a. Quand s’est faite la première ascension du mont Blanc ?

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b. Quel animal sauvage est revenu dans les Alpes ?

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c. À qui cet animal pose-t-il des problèmes ? Pourquoi ?

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Résume la leçon en utilisant les mots :

montagne – étagement de la végétation – altitude – pente – neige – sports d’hiver.

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Les paysages rurauxDossier pages 32 à 37

1. Observe les documents 1 et 2 de ton Dossier pages 32 et 33, puis réponds aux questions.

a. Complète le tableau ci-dessous pour distinguer les caractères des champs ouverts et du bocage.

b. Quelles transformations le bocage a-t-il subies ? Tu peux t’aider du document de la page 37 deton Dossier.

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2. Observe les documents des pages 33 et 34, puis réponds aux questions.

a. De quel type de paysage agricole s’agit-il dans chaque cas ?

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b. Quel paysage te semble être le plus proche de la nature ? Pourquoi ?

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c. En quoi l’activité agricole a-t-elle transformé la nature dans les deux autres cas ?

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3. Observe le document 4 de ton Dossier page 35, puis réponds aux questions.

a. De quoi sont formés les paysages proches des villes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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b. Comment appelle-t-on ces paysages ruraux ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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c. D’après toi, pourquoi le milieu rural s’est-il transformé ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Parcelles Haies Habitat Cultures

Champs ouverts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Bocage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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4. Observe le document 4 de ton Dossier page 35, puis suis les instructions pourconstruire le croquis de paysage.

a. Dessine les contours des différents éléments du paysage : la zone d’habitat, la zone industrielleet commerciale, les champs cultivés…

b. Trace les voies de communication.

c. Construis la légende en utilisant les mots suivants :champs – lotissements – route principale – hangars – supermarché.

5. Lis le texte, puis réponds aux questions.

a. Depuis quand les campagnes du Vaucluse se sont-elles urbanisées ?

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b. Qui sont les « résidents secondaires » ?

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c. Où travaillent beaucoup des nouveaux habitants des campagnes ?

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d. Souligne dans le texte les deux raisons qui expliquent l’urbanisation des campagnes.

Vauclusiens des villes et des champsDepuis la dernière guerre, les campagnes se sont urbanisées […]. Elles ont rapidement adopté les modes de vie urbains.Elles ont surtout accueilli une nouvelle population qui, professionnellement, reste liée à la ville mais s’en évade pério-diquement (les résidents secondaires) ou se contente d’y travailler et habite en permanence dans des espaces ruraux,des pavillons ou des lotissements […]. Ce nouvel habitat trouve ici des qualités exceptionnelles dues à la proximitéconstante des agglomérations et au charme des paysages.

S. Barnicaud et allii, Vaucluse, Éd. Bourneton, 1995.

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6. Lis les pages 36 et 37 de ton Dossier, puis réponds aux questions.

a. Pourquoi les terres agricoles de la vallée de la Petite-Meurthe ont-elles été envahies par la forêt ?

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b. Qu’ont décidé de mettre en place les élus pour remédier à ce problème ?

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c. Quels sont les deux premiers départements forestiers de France ?

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7. Utilise les définitions pour remplir cette grille de mots croisés. Tu découvriras hori-zontalement un mot qui désigne les nouveaux paysages ruraux aux abords des villes.

Utilise les mots que tu viens d’écrire dans l’exercice 7 pour écrire ton résumé.

1. Un nom anglais pour désignerun paysage de champs ouverts.

2. L’adjectif qui qualifie un paysagerural où l’agriculture domine.

3. L’adjectif qui qualifie le typede paysage étudiédans cette leçon.

4. Un paysage de champs ferméspar des haies.

5. Une terre abandonnéepar l’agriculture.

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Dossier pages 38 à 43

1. Observe les documents des pages 38 et 39 de ton Dossier, puis relie chaque élémentselon sa situation dans le centre ancien ou dans les quartiers périphériques.

habitat resserré •rues étroites •

grands ensembles •marché • • centre ancien

tours •monuments historiques •

zone piétonne • • quartiers périphériqueshypermarchés •

immeubles traditionnels •lotissements •

2. Lis ce texte, puis réponds aux questions.

a. Pourquoi le centre-ville est-il « l’endroit le plus fréquenté de la ville » ?

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b. Que trouve-t-on dans le centre-ville que l’on ne trouve pas dans les quartiers périphériques ?

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c. Relève dans le texte les éléments qui caractérisent le centre-ville, puis classe-les dans ce tableau.Tu peux ajouter des éléments que trouveras dans les documents de ton Dossier.

Le centre-villeLe centre-ville est l’endroit en principe le plus fréquenté de la ville […]. Tous les panneaux de signalisation y mènent.C’est le milieu de la ville, non par position géométrique, mais par accumulation d’équipements et de services rares.[…] Ce n’est pas nécessairement le centre historique, bien qu’en général beffroi, cathédrale et hôtel de ville y figurent.

R. Brunet, Les Mots de la géographie, Reclus, La Documentation française, 1993.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Les paysages urbains

Monuments Administration Culture Religion Espaces verts

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3. Observe les documents 1 et 2 de ton Dossier page 40, puis complète le tableau suivant.

4. Lis ce texte, puis réponds aux questions.

a. Ce texte décrit-il un centre-ville ou un quartier périphérique ? Explique ta réponse.

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b. Coche la phrase qui convient pour parler des banlieues, puis relève dans le texte les éléments quit’ont permis de répondre.

❒ Les banlieues sont toutes les mêmes. ❒ Toutes les banlieues ne se ressemblent pas.

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c. Quel élément a permis le développement des banlieues ?

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ParisParis a longtemps été protégée par des fortifications […]. Sur ces anciens terrains militaires ont été construits des équi-pements sportifs et des logements collectifs puis, dans les années 1960, le boulevard périphérique. Au-delà commenceune banlieue à l’habitat très dense où, dans le nord et dans l’est, se sont installées les industries polluantes. À l’ouests’étend une banlieue plus aisée. Désormais, Paris et sa proche banlieue se dépeuplent au profit d’une ceinture plus éloi-gnée (30 à 50 km) grâce au développement des liaisons ferroviaires et des autoroutes.

Y. Lacoste, Géographie, Éditions de la Cité, 1999.

Caractéristiques La Grand-Place de Lille Le quartier de La Défense à Paris

Âgedes bâtiments

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Typede bâtiments

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Animationdu quartier

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Transports . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Fonctiondu quartier

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5. Suis les instructions pourcompléter ce croquis d’uneville.

a. Colorie chaque zone de la villed’une couleur différente.

b. Complète la légende avec lescouleurs que tu as utilisées.

c. Relie chaque dessin à la zonede la ville correspondante.

6. Lis les pages 42 et 43 deton Dossier, puis répondsaux questions.

a. Écris la définition de l’expres-sion « mouvements pendu-laires ».

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b. Quelle est la conséquence de l’étalement des villes et de l’utilisation massive de l’automobile surl’environnement ?

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c. Propose des solutions pour réduire la pollution atmosphérique en ville.

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Résume la leçon en utilisant les mots :

centre ancien – quartier des affaires – banlieue – lotissement – grand ensemble – transports.

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banlieue

centre villecentre-ville

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Les paysages industrielsDossier pages 46 à 51

1. Observe le document 1 de ton Dossier page 46, puis réponds aux questions.

a. Colorie en rouge sur la carte les deux plus grands centres industriels.

b. Colorie en violet les quatre grands ports industriels.

c. Colorie en bleu les anciennes régions industrielles actuellement en reconversion.

d. Colorie en vert les technopôles.

e. Complète la légende de la carte.

f. Recherche dans les pages 47, 48 et 49 de ton Dossier un (des) document(s) pour illustrer chaqueélément de la légende de la carte. Attention ! tu n’es pas obligé(e) d’utiliser tous les documents etcertains peuvent être utilisés plusieurs fois.

– Ancienne région industrielle en reconversion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Région industrielle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Ville industrielle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Industrie portuaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– Technopôle : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

ALLEMAGNE

ROYAUME-UNI

SUISSE

BELGIQUE

ITALIE

ESPAGNE

ANDORRE

Villeneuve-d’Ascq

Marne-la-Vallée

Gif-sur-Yvette

Meylan

Sophia-AntipolisMontpellier

Rennes

Angers

Le MansOrléans

Poitiers Clermont-Ferrand

Le HavreReims

Douai Valenciennes

Lille

Metz

NancyStrasbourg

Mulhouse

Lyon

Paris

deltadu Rhône

Grenoble

Marseille NiceToulouse

Bordeaux

Caen

Nantes

Saint-Étienne

Dunkerque

Fos-sur-Mer

LORRAINE

ALSACE

basseSeine

ÎLE-DE-FRANCE

NORD

basseLoire

RHÔNE-ALPES

Rhôn

e

Loire

Seine

Saôn

e

Rhin

Dordog

ne

Garonne

M e rM é d i t e r r a n é e

O c é a nA t l a n t i q u e

M a n c h e

200 km

LUXEMBOURG

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2. Observe les documents 2 et 3 de ton Dossier page 47, puis réponds aux questions.

a. À quelle région industrielle appartient chacun de ces sites industriels ?

– document 2 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

– document 3 : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

b. Quels types d’installations observes-tu sur ces sites ?

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c. D’après toi, les transports jouent-ils un rôle important dans le développement de ces industries ?

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3. Observe les documents 1, 2 et 3 de ton Dossier page 48, puis réponds aux questions.

a. Entoure dans la liste suivante les mots et les expressions qui décrivent le paysage industriel duNord-Pas-de-Calais (document 1).

pays noir industrie propre charbon électricité

informatique sidérurgie ressources naturelles travail pénible

qualité de l’environnement vert nouvelles technologies

b. Qu’est-il arrivé à ces régions industrielles (documents 2 et 3) ?

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c. Que se passe-t-il actuellement dans ces régions industrielles ?

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4. Observe les documents 4 et 5 de ton Dossier page 49, puis réponds aux questions.

a. Au débouché de quel grand fleuve les chantiers navals de Nantes/Saint-Nazaire sont-ils installés ?

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b. À ton avis, pourquoi les industries se sont-elles développées dans les ports ?

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c. Cherche des mots pour qualifier les technopôles, puis écris une définition.

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5. Observe les trois sources d’énergie représentées pages 50 et 51 de ton Dossier, puisréponds aux questions.

a. Laquelle de ces sources d’énergie appartient au passé ?

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b. Laquelle de ces sources d’énergie représente le présent ?

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c. Laquelle de ces sources d’énergie représente l’avenir ? Explique ta réponse.

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6. Lis ce poème, puis réponds aux questions.

c. Quand ces usines fonctionnent-elles ?

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d. Dans quel(s) matériau(x) les bâtiments sont-ils construits ?

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e. Où se situent les usines dans la ville ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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a. Relève dans le poème les éléments qui font partiedu paysage industriel.

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b. Quel bruit font ces usines ?

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Les Usines

Rectangles de granit et monuments de briques,Et longs murs noirs durant des lieues,Immensément, par les banlieues ;Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnéesDe fers et de paratonnerres,Les cheminées.

Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,Par la banlieue, à l’infini,Ronflent le jour, la nuit,Les usines et les fabriques.

Émile Verhaeren, in La Ville en poésie,Folio Junior, Gallimard, 1979.

Résume la leçon en utilisant les mots :

activité industrielle – voies de communication – reconversion – technopôle – ports industriels.

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Dossier pages 52 à 57

1. Observe le document 1 de ton Dossier page 52, puis réponds aux questions.

a. Dessine en bleu les littoraux très visités.

b. Colorie en vert les zones de sports d’hiver.

c. Indique par un triangle rouge lesrégions de tourisme culturel.

d. Marque par une croix bleue les prin-cipaux parcs d’attractions.

e. Inscris les noms des parcs naturelsnationaux.

f. Complète la légende de la carte.

g. Combien y a-t-il de parcs naturelsnationaux en France ?

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h. Où se situent principalement les parcsnaturels nationaux ?

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i. Quel type de tourisme les parcs naturels nationaux accueillent-ils ?

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j. Que visitent les touristes à Paris et dans le Val de Loire ?

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k. Donne une définition du tourisme culturel.

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Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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M e rM é d i t e r r a n é e

O c é a nA t l a n t i q u e

M a n c h e

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PARIS

Amiens

Reims

Chartres

Bourges

Versailles

Vézelay

Lascaux

Lourdes

Rouen

Cévennes

Écrins

Vanoise

Mercantour

Port-CrosPyrénéesoccidentales

VOSGES

VAL DELOIRE

ALPES

MASSIFCENTRAL

AUVERGNE

BRETAGNE

PÉRIGORD

CORSE

PAYSBASQUE

VENDÉE JURA

BOURGOGNE

LANDES

PROVENCE

CÔTE D’AZUR

LANGUED

OC

PYRÉNÉES

200 km

Mont-Saint-Michel

Les paysages touristiques

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2. Observe les documents 2 et 3 de ton Dossier page 53, puis réponds aux questions.

a. Sur quelle mer se situe le cap d’Agde ?

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b. Souligne dans la liste suivante les mots et les expressions qui qualifient ce littoral.

tourisme de masse tourisme vert paysage naturel

port industriel port de plaisance

c. Quel type d’habitat a été construit au cap d’Agde et à Val-Thorens ?

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d. Pour quelles raisons a-t-on construit ce type d’habitat ? Classe ces propositions dans l’ordrede 1 à 3, de la raison qui te semble la plus importante (1) à la moins importante (3).

. . . . . . . . . . . pour que les gens se retrouvent comme dans une ville

. . . . . . . . . . . pour accueillir une masse de touristes

. . . . . . . . . . . pour occuper le moins de place possible

3. Observe le document 2 de ton Dossier page 53, puis complète le croquis de paysagedu cap d’Agde.

a. Colorie sur le croquis : les zones d’habitat ; les plages ; les aménagements portuaires.

b. Complète la légende du croquis de paysage.

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4. Observe les documents de ton Dossier des pages 53 à 55, puis réponds aux questions.

a. Complète le tableau suivant en cochant pour chaque site ce qui attire les touristes.

b. Relie chaque site touristique au type de tourisme qui convient. Attention ! certains sites peuventêtre reliés à plusieurs types de tourismes.

Cap d’Agde •Val-Thorens • • tourisme de loisirs

Mont-Saint-Michel • • tourisme de sports d’hiverCôte d’Azur • • tourisme vert

Biarritz • • tourisme culturelFuturoscope • • tourisme balnéaire

Paris •

c. Recherche d’autres types de tourismes qui ne sont pas présents dans le tableau. Décris-les enquelques mots.

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Résume la leçon en utilisant les mots :

littoral – montagne – monuments – parcs d’attractions – paysage.

SitesCe qui attire les touristes

plage soleil neige monuments attractions plein air sportsCapd’AgdeVal-ThorensMont-Saint-MichelCôted’Azur

Biarritz

Futuro-scope

Paris

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