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Guide de la flotte – Outillage de chargement

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Guide de la flotte – Outillage de chargement

GUIDE DE LA FLOTTE – OUTILLAGE DE CHARGEMENT SÉCURITÉ DE LA FLOTTE – GARDE CÔTIÈRE CANADIENNE

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Introduction 5

Officier de pont du mois 8

Documents de référence et hyperliens 10

Définitions 13

Éléments à vérifier/inspecter 17

Qui peut vérifier/inspecter et quoi 17

Quand vérifier/inspecter 20

Outils nécessaires à l’inspection 23

Techniques de base d'une vérification/inspection 25

Faire participer l’équipage 28

Ancre, chaîne d’ancre et guindeau 30

Grues à flèche articulée (HIAB) 34

Moufles 38

Chaîne 43

Palans à chaîne et palans manuels 46

Bossoirs 49

Câbles de fibres 53

Crochets et lests 55

Bômes de débarquement 58

Anneaux et maillons 61

Manilles 64

Poulies 67

Élingues 70

Poutres d’écartement 81

Ridoirs 84

Câble métallique, tambours et accessoires, y compris les câbles fixes. 86

Lubrification des câbles métalliques 98

Réparations et modifications 103

Commande d’engins neufs et de remplacement 106

Tenue des registres 109

Certificats 111

Index des certificats d’engins de levage et des autres certificats 111

Formulaire T-1 113

Formulaire T-2 114

Formulaire T-3 118

Formulaire T-4 122

Formulaire T-5 126

Formulaire T-6 130

Formulaire T-7 130

Remerciements 133

Table des matières

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Introduction

Un des facteurs les plus importants en prévention des accidents est la connaissance du matériel utilisé, qui est généralement conçu et mis au point pour un usage bien particulier. Bien connaître les capacités et les limites du matériel permet non seulement d’améliorer l’efficacité mais aussi d’éliminer les risques.

On peut penser qu’acquérir des connaissances sur le matériel ne sert qu’à effectuer correctement le travail. En fait, il s’agit d’une question de responsabilité envers les personnes qui utilisent quotidiennement le matériel, d’aptitude à diriger et de fierté.

Lorsque vous servez à titre de second sur un gros navire ou de commandant sur une petite embarcation, la gestion des appareils de levage du navire est un élément critique pour la conduite d’opérations sécuritaires sur le navire. Quelque soit la grosseur du mât de charge ou de la grue ou du bossoir ou la quantité d’engins détachés transportés à bord, les responsabilités et les procédures demeurent les mêmes.

En 2007, la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada est entrée en vigueur ainsi que plusieurs nouveaux Règlements et modifications à des Règlements. En ce qui a trait à l’outillage de chargement, certaines parties du Règlement sur l’outillage de chargement ont été abrogées et intégrées à un nouveau Règlement, le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement. Le présent guide a été modifié pour indiquer les changements dans le Règlement ainsi qu’une révision récente du Manuel de sécurité de la Flotte de la Garde côtière canadienne.

Compte tenu des changements majeurs intégrés au nouveau Règlement, on encourage fortement les officiers à se familiariser avec le nouveau Règlement et les nouvelles dispositions qu’il contient.

Parmi les changements on retrouve :

L’exigence d’indiquer le poids sur tout colis ou objet de plus d’une tonne chargé sur un navire.

L’augmentation de l’ intervalle pour les essais et la vérification minutieuse du mât de charge d’un navire qui passe de quatre à cinq ans.

L’exigence pour les essais et la vérification minutieuse des grues d’un navire par personne

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compétente à tous les cinq ans.

L’application, dans le nouveau Règlement, des exigences pour les engins de manutention pour toutes charges dépassant 455 kg.

L’inclusion d’un ingénieur mécanicien ayant un certificat de 1re ou 2e classe en tant que personne compétente pour diriger la vérification minutieuses annuelle des appareils de levage.

La division des appareils de levage en 5 catégories. (La catégorie 1 étant celle qui touche le plus les opérations normales de bord.)

L’intégration par référence des Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 12, sur l’évaluation des dommages aux câbles métalliques.

La nécessité de conserver le registre sur l’outillage de chargement et les certificats pendant au moins cinq ans suivant la dernière entrée dans le registre.

La réduction de la charge pratique de sécurité d’un appareil de levage lorsqu’on opère à l’extérieur d’eaux abritées.

L’exigence de transporter un plan de montage pour chaque appareil de levage y compris les forces résultantes.

L’intégration par référence de sections du guide « Sécurité et santé dans les ports » du Bureau international du Travail en rapport aux élingues et aux câbles métalliques.

L’interdiction de l’utilisation de fer forgé pour les engins détachés (utilisation d’acier allié seulement).

Les appareils de levage doivent avoir un bouton d’arrêt d’urgence à la position de l’opérateur.

Chaque échelle de coupée raccordée doit satisfaire à la norme ISO ou à une norme de la société de classification et avoir des accastillages certifiés. L’échelle et les accastillages doivent être vérifiés minutieusement par une personne compétente à chaque année et les résultats de la vérification doivent être consignés.

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Les opérations de levage et l’équipement utilisé dans ces opérations sont réglementés dans toutes les industries y compris l’industrie navale. Même s’il existe certaines variations dans les régimes en place, les principes sont fondamentalement les mêmes :

le personnel doit être formé

seul de l’équipement certifié doit être utilisé

l’équipement doit être utilisé et entretenu correctement afin d’assurer qu’il ne s’endommage pas et ne devient pas dangereux

l’équipement doit être vérifié avant son utilisation par des personnes ayant assez d’expérience pour déterminer qu’il est sécuritaire

l’équipement doit être inspecté périodiquement par une personne qualifiée ayant les connaissances et l’expérience pour le faire

l’équipement doit être essayé et vérifié minutieusement à des intervalles par une personne qualifiée afin d’assurer que l’équipement continue d’être sécuritaire pour utilisation selon ses limites de sécurité établies

des dossiers doivent être gardés

La sécurité maritime de Transports Canada a déterminé que, plutôt que de mettre à jour le registre sur l’outillage de chargement existant utilisé pour la consignation d’essais et de vérifications minutieuses, elle permettra aux sociétés de créer leurs propres registres aussi longtemps que toutes les exigences du nouveau Règlement sont satisfaites. Ainsi, un Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne a été élaboré et sera utilisé par tous les navires de la flotte pour consigner tous les tests, les vérifications minutieuses et les inspections exigés en vertu du nouveau Règlement.

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Officier de pont du mois

Du moment où vous montez à bord d’un bâtiment ou commandant d’un petit bâtiment pour deux semaines ou deux ans, vous êtes responsables de tous les aspects des engins de levage. Il faut assurer leur entretien et tenir à jour le registre d’outillage de chargement, le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne ainsi que tous les dossiers connexes.

Le principe absolu est, qu’en cas du moindre doute, l’enlever.

Si vous n’êtes pas certain d’une pièce d’équipement, ne l’utilisez pas.

Si vous n’avez pas de certificat d’épreuves pour une pièce d’équipement, ne l’utilisez pas.

Si vous n’avez pas d’étiquette ou de numéro d’identification pour une pièce d’équipement qui peut la relier à un certificat d’épreuves, ne l’utilisez pas.

Si vous ne savez pas quand la pièce d’équipement a été vérifiée pour la dernière fois, ne l’utilisez avant qu’elle ne le soit.

Si vous ne savez pas si une pièce d’équipement a été graissée, ne l’utilisez avant qu’elle ne le soit.

Si vous n’avez pas les compétences pour vérifier une pièce d’équipement, embauchez quelqu’un ou envoyez-la à quelqu’un qui sait comment faire.

Personne ne recevra de reproche d'erreur du côté de la sécurité, que cela implique le remplacement d’équipement ou la diminution de l’intervalle d’inspection ou la prise du temps nécessaire à effectuer un travail complet.

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Documents de référence et hyperliens

MANUEL DE SÉCURITÉ DE LA FLOTTE DE LA GARDE

CÔTIÈRE CANADIENNE

7.B.1 MANUTENTION DES MARCHANDISES

10.C.2 APPAREILS DE CHARGEMENT ET DE LEVAGE

LOI DE 2001 SUR LA MARINE MARCHANDE DU

CANADA – RÈGLEMENT SUR L’OUTILLAGE DE

CHARGEMENT

http://www.tc.gc.ca/acts-regulations/GENERAL/C/csa2001/menu.htm

RÈGLEMENT SUR LES CARGAISONS, LA FUMIGATION

ET L’OUTILLAGE DE CHARGEMENT

RÈGLEMENT SUR L’OUTILLAGE DE CHARGEMENT

RÈGLEMENT SUR LES MESURES DE SÉCURITÉ AU

TRAVAIL

RÈGLEMENT SUR L’ÉQUIPEMENT DE SAUVETAGE

(BOSSOIRS POUR EMBARCATIONS DE SAUVETAGE)

RÈGLEMENT SUR L’INSPECTION DES COQUES

(GUIDEAUX, ANCRES ET CÂBLES)

PUBLICATIONS DE LA SÉCURITÉ MARITIME DE

TRANSPORTS CANADA :

http://www.tc.gc.ca/marinesafety/tp/menu.htm

NORMES D’USURE RELATIVES À L’ÉQUIPEMENT DE CHARGEMENT, TP 9396

NORME SUR LES ÉLINGUES PLATES - TP 12245

ORGANISATION INTERNATIONALE DU TRAVAIL

CONVENTION SUR LA SÉCURITÉ ET LA SANTÉ DES

TRAVAILLEURS (TRAVAIL SUR LES QUAIS), 1979

http://www.ilo.org/ilolex/cgi-lex/convde.pl?C152

SÉCURITÉ ET SANTÉ DANS LES PORTS - RECUEIL DE

DIRECTIVES PRATIQUES DU BIT

http://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/---

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webdev/documents/publication/wcms_069022.pdf

CONSTRUCTION SAFETY ASSOCIATION OF ONTARIO RIGGING MANUAL :

http://www.csao.org/images/pfiles/4_M035.pdf

ASSOCIATION CANADIENNE DE NORMALISATION

MANUEL DE LA VOIE MARITIME DU SAINT-LAURENT

(BÔMES DE DÉBARQUEMENT) :

http://seaway-greatlakes.com/en/pdf/SeawayHandbook2008.pdf

COURS D’OPÉRATIONS DE LEVAGE ET DE

GRÉEMENTS

INSPECTION DES CÂBLES MÉTALLIQUES DE WIRE

ROPE INDUSTRIES :

http://www.wireroperope.com/techindx.htm

HI-LIFT INDUSTRIES :

http://www.h-lift.com/anchorchain.htm

MATERIAL HANDLING INDUSTRY OF AMERICA :

http://www.mhia.org/psc/psc_cmaa_hmi_mma_osha.cfm

Nota : Ces hyperliens étaient valides lors de la publication du Guide. En raison de l’évolution constante d’Internet, on ne peut garantir la validité de ces hyperliens.

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Définitions « Échelle de coupée » est un moyen d’accès à partir et à destination du navire qui comprend des paliers aux différents niveaux. Elle est suspendue par une structure de soutien fabriquée de chaînes ou de câbles métalliques en acier de son point de suspension le plus bas; elle est à charnières sur le haut et peut être déplacée pour que le palier le plus bas soit accessible de la rive.

« Recuisson » Processus par lequel les métaux sont traités afin de les rendre moins cassants et plus formables. Le processus consiste à chauffer le matériau et à le laisser refroidir très lentement et uniformément; la durée et la température sont déterminées en fonction des propriétés désirées. La recuisson augmente la ductilité et réduit les possibilités de défaillance en éliminant les contraintes internes.

« Engin de manutention » comprend les appareils de levage et les chariots élévateur à fourche.

« Appareil de levage de catégorie 1 » signifie une grue, autre qu’une grue mobile, installée sur un navire; ou un mât de charge, un mât-grue ou un ascenseur.

« Appareil de levage de catégorie 4 » signifie une grue mobile ou tout autre appareil de levage mobile, autre qu’un chariot élévateur à fourche, ayant des limites d’angle d’apiquage similaires à celles d’une grue mobile.

« Personne compétente » consulter la section « Qui peut vérifier / inspecter et quoi »

« Convention 152 » signifie la Convention sur la sécurité et la santé des travailleurs pour le travail sur les quais, adopté par la Conférence internationale du Travail le 25 juin 1979.

« Personne experte », en rapport à une fonction précise, signifie une personne possédant la connaissance, la formation et l’expérience pour effectuer la fonction correctement et en toute sécurité.

« Traitement thermique » La recuisson ou la normalisation.

« Engins détachés » signifie de petits engins de manutention, tels qu’anneaux, crochets, manilles, moufles, maillons, émerillons, chaînes, élingues et câbles de ragage qui ne sont pas attachés de façon permanente à un appareil de levage ou au navire. Ils ne comprennent pas les câbles métalliques, le cerclage en fil métallique ou le cerclage en acier plat pour fardeler les marchandises.

« Engins accessoires principaux” signifie tout engin de manutention qui est conçu pour utilisation avec un

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appareil de levage, comme poutres d’écartement, châssis de conteneur, sondes, grappins, ventouses de levage, colliers de friction et crochets lourds. Ils ne comprennent pas les engins détachés, les câbles métalliques, le cerclage en fil métallique ou le cerclage en acier plat pour fardeler les marchandises.

« Matériel « comprend les marchandises, les équipements, accastillages, le carburant et les provisions de bord.

« Manutention de matériel » signifie tout ou une partie des travaux de : a. déplacement ou de manutention de matériel effectué

à bord d’un navire, b. le chargement ou le déchargement d’un navire

effectué à bord d’un navire, sur un encaissement ou une structure le long de laquelle est le navire ou un appareil de levage utilisé pour le chargement ou le déchargement du navire et dans les approches immédiates entre les lignes d’amarre avant et arrière.

« Charge d’épreuve » Charge d’essai qui excède la charge pratique de sécurité. Pour les engins de manutention, se reporter à l’annexe 4 et à l’annexe 5 du Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement. Pour les bossoirs et les accastillages d’embarcations de sauvetage, se reporter à l’annexe IX du Règlement sur l’équipement de sauvetage. Pour les bossoirs à bateaux de travail et à barges, se reporter à l’annexe 3.2.7 du Manuel de la sécurité de la Flotte.

« Poulie » comprend une poulie simple ou à réas multiples, mais ne comprend pas une poulie de grue spécialement construite pour être utilisée avec la grue dont elle est solidaire.

« Charge pratique de sécurité » est la charge maximale brute que l’appareil de levage des matériaux peut soulever ou supporter en toute sécurité ou un article d’engin détaché dans une condition donnée. Ne doit jamais être dépassée. Correspond à la charge maximum pratique.

« Coefficient de sécurité » signifie le nombre de fois qu’une charge peut être augmentée avant que ne se produise une défaillance.

Conformément à l’annexe 6 du Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement, les facteurs de sécurité à utiliser pour la manutention de matériel sont :

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Pour toutes les parties structurales en métal d’un appareil de levage, les facteurs de sécurité doivent être comme suit : 5 – lorsque la charge maximum d'utilisation est de 10 tonnes ou moins 4 - lorsque la charge maximum d’utilisation est de plus de 10 tonnes 5 –pour les boulons, goussets, tenons et les tiges qui font partie d’un appareil de levage ou des engins accessoires principaux 8 – pour les pièces de structure en bois d’un appareil de levage ou d’engins accessoires principaux 5 – pour les engins détachés autres que les chaînes et les élingues 4.5 – pour les chaînes 5 – pour les câbles métalliques (6 – pour les garants d’embarcations de sauvetage) 7 - pour les câbles de fibre naturelle 6 – pour les câbles en fibres synthétiques ou les élingues plates réutilisables 5 – pour les câbles en fibres synthétiques ou les élingues plates jetables

Conformément à l’annexe IX du Règlement sur l’équipement de sauvetage, les facteurs de sécurité pour les dispositifs de mise à l’eau sont :

4.5 – pour tous les éléments structuraux de bossoir et de treuil 6 – pour tous les garants, chaînes de suspension, maillons, moufles, mains de fer, pièces de fixation et autres accastillages

« Vérification minutieuse » signifie une vérification visuelle détaillée complétée, si nécessaire, par des essais non destructifs, le démantèlement des composants, la mesure de la corrosion, de la déformation et de l’usure, l’évaluation des pièces structurales et mobiles dans des conditions de travail et autres moyens, en vue d’arriver à une conclusion fiable sur la sécurité des engins de manutention ou de l’échelle de coupée.

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Éléments à vérifier / inspecter

Mâts de charge, grues et matériel connexe.

Engins détachés : garcettes, crochets, élingues, manilles, ridoirs, crochets à fût, poutres d’écartement, etc.

Palans à moufles.

Échelles de coupée, y compris le filet de sécurité.

Engins de levage de chaland, y compris treuils et supports en A.

Brides et oreilles de levage de petites embarcations à bord des navires.

Palans à chaîne, pont et salle des machines.

Engins de levage de la salle des machines.

Bossoirs et tout matériel connexe, y compris câbles support, garde-corps, sangles, palans rapprocheurs, etc.

Guindeaux, ancres et chaînes.

Câbles d’amarrage et treuils d’amarrage.

Treuil de remorquage et remorques.

Bosses en chaînes.

Bômes de débarquement (pour la Voie maritime du Saint-Laurent)

Qui peut vérifier / inspecter et quoi

1. Un inspecteur de la sécurité maritime ou un expert maritime employé par une société de classification est considéré être une « personne compétente» pour les essais et la vérification minutieuse d’engins de manutention.

Ces essais sont effectués à l’’installation initiale, après une modification ou une réparation et au moins une fois à tous les 5 ans.

2. Personne responsable possédant les qualités techniques requises, qui est au service d’un laboratoire d’essai ou d’une firme s’occupant de la fabrication ou de la réparation des engins en cause est considérée une « personne compétente » pour les essais et la

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vérification approfondie d’engins de manutention précis.

Ces essais sont effectués avant que l’équipement ne soit utilisé pour la première fois et après toute modification ou réparation.

3. Une personne employée par le propriétaire et qui est titulaire d’un certificat de compétence en tant que commandant, second, mécanicien de première classe, officier mécanicien de deuxième classe ou une personne ayant l’expérience nécessaire est considérée être une « personne compétente» pour la vérification minutieuse des engins de manutention y compris les appareils de levage, les engins détachés et les engins accessoires principaux.

Cette vérification minutieuse doit être effectuée au moins une fois par année après que l’engin de manutention a été essayé.

Dans le cas de câbles métalliques qui passent sur un tambour ou un réa, la vérification minutieuse doit être effectué au moins à tous les six mois.

4. Une « personne experte » possédant les connaissances et l’expérience nécessaire pour lui permettre d’effectuer le travail d’inspection d’engins détachés et de câbles métalliques comme requis pour déterminer s’ils sont sécuritaires à utiliser.

Cette inspection est effectuée au moins à tous les trois mois pour les engins détachés ou le jour de son utilisation prévue.

Dans le cas de câbles métalliques ayant un fil cassé, l’inspection est effectuée le jour même de son utilisation prévue pour déterminer s’ils sont sécuritaires à utiliser.

NOTA : le libellé du nouveau Règlement a changé. « L’inspection » d’engins de manutention peut être effectuée par une « personne experte » pour déterminer si l’équipement est sécuritaire à utiliser pour un jour ou une opération précis. Une « vérification minutieuse » doit être effectuée par une « personne compétente ».

Quoique le terme générique « inspection » ait tendance à être utilisé pour tous les cas, tous doivent réaliser la différance d'ordre juridique

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ainsi que pratique entre les deux termes et les tâches reliées à chacun d’eux.

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Quand vérifier / inspecter

NOTA : Ces intervalles se rapportent aux prescriptions juridiques. Rien n’empêche une personne compétente d’effectuer une vérification minutieuse plus fréquemment si les conditions ou l’équipement le justifient.

Le jour de l’utilisation

Inspecter tous les appareils de levage et les engins détachés qui doivent être utilisés

Inspecter tout câble métallique ayant un fil cassé

À tous les trois mois

Inspecter tous les engins détachés et les câbles métalliques

À tous les six mois

Vérifier minutieusement tous les câbles métalliques qui passent sur un tambour ou un réa

À chaque année

Vérifier minutieusement tous les câbles métalliques

Vérifier minutieusement tous les appareils de levage

Vérifier minutieusement tous les engins détachés

Vérifier minutieusement chaque bossoir et le matériel connexe

Vérifier minutieusement chaque échelle de coupée et le matériel connexe

À chaque 30 mois

Vérifier minutieusement les garants des embarcations de sauvetage et les tourner bout à bout. Dans l’impossibilité de les tourner bout à bout, remplacer les garants

À tous les quatre ans

Vérifier minutieusement les ancres et les câbles (Cabotage national)

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À tous les cinq ans

Essayer et vérifier minutieusement tous les appareils de levage

Essayer (essai dynamique) et vérifier minutieusement tous les bossoirs d’embarcations de sauvetage

Essayer et vérifier minutieusement tous les bossoirs de bateaux de travail et de barges

Vérifier minutieusement les ancres et les câbles (Eaux intérieures)

Remplacer les garants des embarcations de sauvetage

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Outils requis pour les vérifications minutieuses / inspections

Stocks

Résultats/mesures d’inspections antérieures

Documentation de maintenance du constructeur

Appareil photo numérique / bloc croquis

Crayon et papier

Épissoir

Ruban à mesurer

Micromètre

Rainure / jauge d'épaisseur à fils

Marteau

Clé à molette

Brosse métallique – pour nettoyer les étiquettes pour identification

Fil à voile – pour accrocher du matériel pour essais au marteau

Étiquettes – pour marquer les articles nécessitant une recertification

Marqueur – pour les étiquettes ci-dessus

Chiffons

Diesel – pour le nettoyage

Gants en caoutchouc robustes – pour faire glisser les mains le long du fil métallique en recherchant la présence de dommages

Peinture à pulvériser (grand contraste) – pour marquer les matériel qui doit être détruit.

Dispositif antichute et équipement de protection individuelle

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Techniques de base d’une vérification / d’une inspection complète

Déterminer quel matériel doit être examiné/inspecté.

Placer les appareils de levage dans une aire de travail qui ne nuira pas à la vérification minutieuse/ l’inspection. Lorsqu’un mât de charge entier est démonté pour la vérification minutieuse ou que plusieurs pièces sont démontées au même moment, il est important de garder l’aire de travail bien organisée en identifiant les articles. Il se pourrait que plusieurs jours ou plusieurs semaines s’écoulent avant que les pièces ne soient assemblées à nouveau, selon les réparations ou les remplacements de pièces requis. Garder les pièces démontées ensemble en les plaçant sur des bâches ou des cartons individuels qui peuvent être marqués comme « Dessus du moufle de levage ».

Vérifier le timbre d’identification, le numéro de série ou le numéro de certificat ainsi que les marques de charge pratique de sécurité sur chaque article et s’assurer qu’ils peuvent être corrélés à un certificat d’épreuves.

Les marques distinctives estampillées sur les appareils de levage, en particulier les engins détachés, peuvent être difficiles à lire. Le surlignage de ces marques avec une couleur de contraste facilitera l’identification.

Le maître d’équipage ou l’homme d’équipage principal doit pouvoir superviser tout démontage.

Il peut être souhaitable de superviser directement l’opération si l’équipage n’a pas beaucoup d’expérience avec l’engin ou n’a pas l’habitude d’enlever des câbles, des poulies, des émerillons, etc.

Lorsque des travaux sont effectués sur du matériel moins connu, il faut s’assurer d’être présent lors du démontage, du nettoyage et de la réinstallation.

Lorsque la description du matériel est insuffisante ou s’il n’y a pas suffisamment de photos ou de dessins, il est possible d’en produire lors du démontage.

Un appareil-photo numérique permet d’ajouter rapidement un fichier d’inspection aux différents fichiers informatiques sur l’engin de levage. Il faut s’assurer d’identifier chaque fichier pour faciliter la consultation.

Il se peut qu’un fabricant refuse de fournir des dessins ou que les dessins originaux aient été perdus. Dans ce cas, il faut réaliser ses propres dessins et les incorporer au registre sur l’outillage de chargement ou le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne.

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Les 3 dessins ci-contre ont été faits avec le logiciel Excel, mais il existe plusieurs autres excellents logiciels de dessin.

Pour qu’un engin de manutention passe une vérification minutieuse, le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement exige que tous les engins de manutention conservent au moins 80 % du facteur de sécurité de son constructeur d’origine. Les normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, donnent des précisions pour déterminer les limites acceptables d’usure, de déformation ou de corrosion.

Après votre inspection / vérification minutieuse, inscrire les renseignements pertinents dans la section appropriée du registre sur l’outillage de chargement ou le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne puis le dater et le parapher pour avoir un bon aperçu du matériel, facile à consulter et à comprendre.

Pour le navire moyen de la Garde côtière, il n'y a pas suffisamment d’espace à la partie III du registre sur l’outillage de chargement pour consigner tous les engins détachés, mais vous pouvez agrafer des pages photocopiées à cette section afin d’effectuer toutes les entrées.

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Faire participer l’équipage

Il est essentiel que les membres d’équipage connaissent bien l’engin de levage.

S’assurer qu’ils participent aux différentes inspections / vérifications minutieuses et leur expliquer pourquoi et comment les inspections sont effectuées.

S’assurer qu’ils savent comment choisir l’engin approprié pour le levage, qu’ils savent reconnaître les étiquettes et qu’ils connaissent la charge pratique de sécurité et les conditions d’utilisation.

S’assurer qu’ils savent quoi faire s’ils découvrent un engin suspect et qu’ils se sentent à l’aise de prendre les mesures nécessaires (mettre l’engin hors service et en informer le second ou le commandant).

S’assurer qu’ils savent comment démonter, nettoyer, lubrifier et remonter tous les engins avec lesquels ils travaillent.

Les membres d’équipage doivent prendre connaissance des dessins, des photos, des commentaires, etc. que chaque second ajoute au registre sur l’outillage de chargement ou au Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne.

Lorsque le navire possède un engin différent, plus difficile à inspecter ou étranger, il faut documenter la procédure requise pour que les membres d’équipage et le prochain second puissent l’utiliser. Cela permettra d’économiser des heures de travail et d’éviter des frustrations.

S’assurer que les membres d’équipage savent à quoi sert chaque engin de levage à bord.

S’assurer que le maître d’équipage et le second possèdent des exemplaires du « Gréements Manual » publié par la Construction Safety Association of Ontario. Un exemplaire de cette publication peut aussi être placée dans l’atelier de pont.

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Ancre, chaîne d’ancre et guindeau

Trouver les certificats et les dessins et les conserver dans le registre sur l’outillage de chargement ou dans le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne. Ces dessins et ces croquis permettent de s’assurer que les bonnes pièces de remplacement sont commandées et que l’engin est remonté correctement après avoir été démonté. Inclure tous les détails en rapport aux ancres et aux câbles, aux pièces de rechange à bord, à la rotation des boulets de chaîne.

Nota : Les ancres et les câbles sont inspectés par la Sécurité maritime en vertu du Règlement sur l’inspection des coques à tous les quatre ans (cinq ans pour les eaux intérieures) et sont compris dans le rapport de vérification du navire de la Sécurité maritime, Division III de TC.

Déterminer quelles sont les ancres de service et quelle est l’ancre de réserve. Déterminer si l’ancre de réserve a déjà été utilisée et pourquoi. Il est possible que l’ancre de réserve soit endommagée et ne doive plus être utilisée.

S’assurer que le guindeau s’embraye sans à coup.

S’assurer que les freins fonctionnent correctement et qu’ils ne bloquent pas ni ne glissent.

Vérifier les bandes de frein pour déterminer si les raccordements sont solides et s’ils ne sont pas sur le point de faire défaut.

Nettoyer et dégager tous les accastillages de graissage. Les remplacer au besoin.

Comparer les points de graissage aux dessins pour déterminer s’ils ont été bien entretenus.

Lorsque le guindeau doit être peinturé, prendre le temps de recouvrir les accastillages de graissage de ruban adhésif ou de gelée de pétrole. Cela permettra de sauver du temps plus tard.

S’assurer que la chaîne est bien ajustée sur le tambour et que les logements ne sont pas endommagés.

Inspecter les bosses à griffes ou les autres dispositifs de fixation pour déterminer s’ils sont endommagés, corrodés ou usés et s’ils fonctionnent correctement.

Inspecter les rouleaux pour déterminer s’ils roulent librement et si les accastillages de graissage et les

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chemins de graissage sont dégagés?

Démonter les rouleaux et les inspecter pour déterminer s’ils sont usés ou endommagés, si les chemins de graissage sont dégagés et s’ils sont bien ajustés.

Inspecter la guillotine pour déterminer si elle est endommagée, usée ou tordue et si elle fonctionne correctement.

Inspecter tous les tuyaux souples du circuit hydraulique et informer l’ingénieur mécanicien principal si certains doivent être remplacés.

Déterminer si les commandes du guindeau fonctionnent correctement. Sinon, les faire réparer.

Inspecter la chaîne d’ancre pour déterminer : si des étais sont lâches; si oui, les souder par

point, car les étais lâches qui se détachent lors du mouillage de l’ancre deviennent des projectiles.

si des maillons sont endommagés ou tordus. Si des manilles d’assemblage sont

endommagées ou tordues et s’il manque des goupilles.

Vérifier que les bouchons de plomb sont en place sur les faussets. Remplacer si nécessaire.

Lorsqu’on vire ou qu’on file la chaîne, il faut la vérifier pour déterminer si elle est endommagée et pour déceler toute condition inhabituelle.

Inspecter les ancres (ancres de service et de réserve) pour déterminer si elles sont endommagées ou tordues, si des maillons sont ouverts ou si des émerillons sont endommagés.

Inspecter le puits aux chaînes pour déterminer si les étalingures sont bien fixées et si elles ne sont pas endommagées, tordues ou inaccessibles. Cette inspection est particulièrement importante lorsque la chaîne est ramenée à bord par l’entrepreneur.

S’assurer que les membres d’équipage savent comment procéder pour dégager les étalingures en cas d’urgence.

Déterminer quelle longueur de chaîne se trouve dans chaque puits aux chaînes.

Vérifier les crépines des puits aux chaînes pour s’assurer qu’elles sont exemptes de débris.

Manille d’assemblage de type Kentnor

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Vérifier les pompes d’assèchement pour s’assurer qu’elles fonctionnent.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles à l’endroit où les ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Ces inspections peuvent être effectuées lorsque l’ancre est à poste et saisie, lorsque l’ancre est mouillée et fixée ou lorsque la chaîne est étendue sur le quai. En profitant de ces occasions, il est possible d’effectuer graduellement une inspection complète des ancres.

Profiter aussi de ces occasions pour marquer les chaînes.

Déterminer quand les chaînes ont été inversées bout à bout et/ou quand une ou deux longueurs de quinze brasses ont été déplacées d’une extrémité à l’autre. Les longueurs de douze brasses centrales n’ont peut-être jamais été soumises à une rotation.

Déterminer s’il y a des manilles d’assemblage à bord. Trouver les certificats ainsi que les manilles. Ouvrir les manilles et les inspecter, les lubrifier et les fermer. S’il n’y a aucune manille à bord, en commander deux ou trois. Des manilles d’assemblage sont nécessaires s’il faut briser la chaîne (généralement, les manilles d’assemblage ne peuvent être brisées et doivent être ouvertes au chalumeau ou coupées).

Inspecter la poulie et la drisse des signaux de jour. Les remplacer au besoin.

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Grues à flèche articulée (HIAB)

La plupart des navires de la Garde côtière sont équipés de grues à flèche articulée. Elles servent aux travaux de bouées sur les navires de classe Isle, à la réalisation du programme de sciences, à la mise à l’eau de bateaux, au chargement de marchandises.

Elles sont entraînées par une ou deux servocommandes hydrauliques. Lorsqu’une servocommande est utilisée, l’opérateur de grue a une capacité limitée d’effectuer des mouvements simultanés multiples avec la grue. Lorsque deux servocommandes sont installées, l’une d’elle entraîne les vérins hydrauliques et l’autre entraîne le treuil de levage, ce qui permet une plus vaste gamme de mouvements. Pour faciliter les opérations de levage, ces grues sont souvent munies d’un module de télécommande qui donne à l’opérateur une liberté de mouvement sur le pont et lui permet de voir par-dessus la muraille du navire.

Compte tenu de la nature de leur construction, de leur emplacement sur le navire, des diverses gammes de mouvement et de la facilité relative de leur opération, les grues à flèche articulée peuvent souvent être sujettes à un mauvais traitement. Cela se produit habituellement lorsque le crochet de levage est coincé dans le moufle pendant que la flèche est allongée, les flexibles hydrauliques sont endommagés, la flèche est surchargée à un rayon donné et les bras de la grue sont endommagés à cause d’une mauvaise procédure d’arrimage.

Comme pour les grues mobiles, les grues à flèche articulée sont conçues pour lever des charges de diverses dimensions en fonction de l’élévation de la flèche et de l’extension de la flèche. Ces grues sont marquées d’un diagramme de charge pour montrer les capacités de charge aux extensions de la flèche.

m = m ; ft = pi ; kg = kg ; lb = lb

Il est important de comprendre que les capacités de charge indiquées sur ces grues se rapportent à la capacité structurale de la grue et pas nécessairement à la charge pratique de sécurité de la grue, car elle ne tient pas compte de la capacité du treuil, le cas échéant, ou de la charge maximale d’utilisation du fil

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d’acier du treuil, des moufles et du crochet. Les opérateurs doivent être bien conscients des limites de charge de ces grues pour éviter les surcharges. La charge pratique de sécurité doit être indiquées clairement sur la grue.

Une personne experte doit effectuer une inspection visuelle pré-opérationnelle normale avant chaque utilisation. Porter une attention particulière à tous les flexibles hydrauliques et les raccordements à la recherche de signes de fuites d’huile ou de dommages. Vérifier les emplacements où les flexibles hydrauliques sont pliés autour de charnières et le long des extensions de la flèche, car ces emplacements sont sujets à plus d’abrasion et autres usures.

À la fin des opérations de levage, les grues articulées doivent toujours être arrimées en position de repos pliée pour empêcher les dommages de corrosion aux vérins hydrauliques et les dommages au mécanisme d’orientation à cause du mouvement latéral. Si la grue est arrimée dans une autre position, le constructeur recommande que faire fonctionner quotidiennement la grue et que les surfaces exposées des vérins hydrauliques soient protégés.

Une maintenance périodique doit être effectuée selon les instructions du constructeur retrouvées dans le manuel. Cette maintenance se répartie normalement en graissage normal de la grue et de ses raccords par le service du pont, et la maintenance des raccords hydrauliques et de servocommande par un ingénieur mécanicien. L’officier de pont responsable doit s’assurer que tous les aspects de la maintenance de la grue sont effectués en faisant une inspection du carnet de graissage et du carnet de l’ ingénieur mécanicien et /ou du programme de gestion de la maintenance.

Comme pour tous les appareils de levage, les grues à flèche articulée doivent faire l’objet d’une vérification minutieuse annuelle par une personne compétente. Cette vérification peut être effectuée par l’officier de pont responsable conjointement avec un ingénieur mécanicien qui peut aider à l’hydraulique ou on peut faire appel par contrat à un technicien de service autorisé pour qu’il effectue l’entretien courant annuel.

Au cours de la vérification minutieuse :

tous les moufles, manilles, crochets et fils métalliques de treuil doivent être enlevés et ouverts pour inspection

la grue doit être entièrement déployée pour permettre l’inspection de toutes les sections de sa structure

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inspecter les vérins hydrauliques à la recherche de formation de rayures ou d’usure et vérifier s’il y a des fuites d’huile à travers les joints d’étanchéité

vérifier que tous les boulons de fixation sur la base de la grue et du treuil sont bien serrés

vérifier auprès de l’ingénieur mécanicien que l’entretien courant annuel des servocommandes a été effectué et noter tous les résultats de l’analyse de l’huile

vérifier auprès de l’ingénieur mécanicien toutes préoccupations en rapport à l’état des flexibles hydrauliques ou articulations d'extrémité

vérifier le fonctionnement de toutes les commandes y compris les télécommandes

à la réinstallation de tous les raccords, effectuer un essai opérationnel

consigner l’entrée dans le Registre sur l’outillage de chargement ou le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne en y ajoutant toutes les notes pertinentes

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Moufles Il existe différents types de moufles en passant par les moufles de crochet de grue, les moufles pour câbles métalliques et les moufles à chape ouvrant jusqu’aux plus simples moufles de palan.

Les principales parties d’un moufle sont la caisse, les poulies, l’axe, les chapes et les accastillages. Les moufles peuvent être dotés, à leur extrémité, d’un crochet, d’une attache à coin, d’un œillet de suspension, d’une manille, d’un émerillon ou d’une combinaison de ces éléments. Les moufles peuvent également être dotés d’un ringot, qui est un point d’ancrage sur le moufle servant à fixer l’extrémité d’un câble.

Tous les accessoires des moufles doivent être en acier allié forgé. Les manilles et les œillets sont plus résistants que les crochets; les moufles qui en sont dotés peuvent soulever des charges plus lourdes.

Le point d’ancrage des moufles doit pouvoir soutenir le poids total de la charge, le poids des moufles ainsi que la traction exercée sur le toron d’entraînement.

Lorsqu’on trouve de petites particules métalliques sur la surface d’un moufle ou d’une poulie, il faut suspendre les opérations et inspecter les pièces pour déterminer si elles sont endommagées. Il est possible que les chemins de roulement se désintègrent ou grippent et causent une défaillance catastrophique.

Ne pas hésiter à démonter entièrement les moufles. Tous rapports de bruits inhabituels tels que raclage ou grattage peuvent également être une indication d’un problème.

Usure de la goupille et vue de

l’œillet de suspension démonté.

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Avant le démontage, vérifier le mouvement des réas pour vous assurer qu’il n’y a pas d’oscillation et vérifier le libre mouvement des émerillons ou d’autres accastillages.

Bien nettoyer tous les composants avant l’inspection.

Vérifier les moufles pour voir s’il y a usure excessive des ringots, des accastillages d’extrémité, des coussinets de poulie et des axes.

S’assurer que les chemins de graissage et les accastillages de graissage sont dégagés. Remplacer le accastillage de graissage au besoin.

Vérifier que la graisse se rend partout où elle doit aller. Selon le mouvement du moufle et de ses composants en opération normale et la tendance à graisser lorsque l’appareil de levage est en position arrimée, la lubrification peut ne pas être fournie à toutes les zones du moufle.

Vérifier toutes les instructions du constructeur pour l’entretien courant. Certains moufles modernes sont munis de bagues en Teflon qui ne doivent pas être huilée ni graissée.

S’assurer que les gorges des poulies sont lisses. Si une poulie pour câbles métalliques porte l’empreinte d’un câble, il y aura usure excessive du câble. Mesurer la rainure du réa avec une jauge à rainure.

Vérifier la présence d’usure dans la rainure du réa et le côté de la rainure. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 3, précisent les limites acceptables d’usure pour différents types et grosseurs de réas.

Suspendre la poulie à un bout de corde et la frapper avec un marteau. Elle doit résonner, sinon elle peut

Cette photo montre bien l’usure

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être fendue.

Porter attention aux signes de surcharge : maillons, œillets ou manilles étirés, manilles, maillons ou axes courbés, gorge de crochet élargie. Si un de ces signes est visible, le moufle doit être remplacé.

Vérifier si les poulies tournent bien. Vérifier s’il y a des signes d’usure dans les paliers.

S’assurer que les garde-câbles sont en place.

Vérifier le dégagement entre les poulies et les flasques. Il doit être assez petit pour ne pas que le câble puisse s’y glisser.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les

Poulie d’un moufle mobile démontée partiellement.

Axe

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mesures prises, le cas échéant.

Mesurer la section transversale des axes à au moins trois endroits pour noter l’usure.

Bien graisser et réinstaller.

S’assurer que la goupille fendue ou tout autre dispositif de fixation est en bon état.

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Chaîne

bent = plié;

twisted = tordu

Measure length of 10-20 links = Mesurer la longueur de 10-20 maillons

Re-measure same number of links – Mesurer à nouveau le même nombre de maillons

When new gauge a length of the chain = Lorsque neuf, mesurer une longueur de chaîne

Il existe différentes grandeurs et différentes qualités de chaînes. Un seul type de chaîne, la chaîne en acier allié de qualité 80 ou de qualité 100, convient aux opérations de gréage et de levage.

Les chaînes en acier allié possèdent d’excellentes propriétés ductiles propres à la majorité des accessoires de gréage. Les maillons s’étirent légèrement lorsqu’ils sont soumis à une surcharge. Cette déformation signale à l’utilisateur que la chaîne a été soumise à une surcharge et que sa capacité est réduite. Les chaînes déformées doivent être mises hors service.

Les chaînes en matériau autre que l’acier allié n’ont pas d’aussi bonnes propriétés ductiles. Elles peuvent se briser sans avertissement. C’est pourquoi les chaînes en acier non allié sont interdites pour les opérations de levage.

L’inconvénient des chaînes est que leur résistance équivaut à celle de leur maillon le plus faible. Lorsque des fils d’une élingue en câble métallique brisent sous la charge, cela ne cause pas nécessairement d’accident. Par contre, lorsqu’un maillon de chaîne brise, la charge tombe. Les inspections régulières relatives aux opérations de gréage sont particulièrement importantes lorsque des élingues en chaîne sont utilisées.

Nettoyer l’espace de travail sur le pont au jet d’eau pour enlever le gravier et les matériaux abrasifs.

Il est possible d’utiliser un vaporisateur pour détecter les fissures.

Inspecter chaque maillon, y compris les dispositifs d’assemblage. Vérifier s’il y a des maillons pliés ou tordus, en particulier sur les garcettes de chaîne utilisées pour les travaux avec bouées.

Inspecter la chaîne pour déterminer s’il y a usure à l’intérieur des maillons et à l’extérieur du corps des maillons. Les fabricants publient des tableaux d’usure permise pour différentes grosseurs de maillons.

Vérifier s’il y a des encoches et des rainures qui peuvent causer des concentrations de contrainte et affaiblir les maillons.

Vérifier s’il y a une réduction du diamètre des maillons et un allongement des maillons. Utiliser une longueur de dix à vingt maillons et la comparer

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Re-measure same section after use to determine amount of stretch = Mesurer à nouveau la même section après utilisation pour déterminer la quantité d’allongement

à la valeur du constructeur pour une chaîne neuve.

Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 2, précisent les limites d’usure. Pour une chaîne, jusqu’à 10 % d’usure et jusqu’à 5 degrés de déformation comme des plis et des torsions sont accordés du moment qu’il n’y a aucun défaut important comme des déchirures, des entailles ou une élongation permanente de la chaîne.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant la chaîne.

S’assurer que les verrous marteaux se déplacent librement et qu’ils ne sont pas trop usés. Les lubrifier.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Lorsqu’on remplace un maillon de fermeture en deux parties, un verrou marteau, une chaîne, un crochet ou toute autre pièce, il faut s’assurer que la nouvelle pièce est certifiée et identifiée. Il est même préférable d’envoyer toute la chaîne à une installation d’essai pour recertification.

Lorsqu’il est déterminé, lors d’une inspection, qu’une chaîne nécessite une recertification, il faut l’étiqueter et la mettre de côté et ne pas l’utiliser jusqu’à ce qu’elle soit recertifiée.

Lorsqu’il est déterminé qu’une chaîne doit être éliminée, il faut la couper et l’éliminer. Ne pas la conserver.

En cas de doute, éliminer la chaîne.

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Palans à chaînes et palans manuels

Top hook = Crochet supérieur; Gear box = Boîtier d'engrenages; Handwheel under cover = Volant sous couvercle; Load chain = Chaîne de levage; Hand chain = Chaîne à main; Load block

Palans à chaînes

Les palans à chaînes sont conçus pour être utilisés uniquement en position verticale ou quasi verticale. S’ils sont placés en angle, la tige du crochet supérieur peut être endommagée et la gorge peut s’ouvrir. Si le carter d’engrenage est appuyé contre un objet lorsque le palan est sous charge, il peut être endommagé ou brisé. Toujours s’assurer que le palan est suspendu librement.

Avant d’utiliser le palan, inspecter la chaîne de levage et , s’il s’agit d’un treuil manuel, la chaîne à main pour déterminer si elle comporte des encoches ou des rainures ou si elle est tordue ou usée. S’assurer que la chaîne de levage est lubrifiée correctement.

Vérifier si l’articulation d'extrémité de la chaîne de levage est endommagée ou desserrée.

Vérifier le guide-chaîne pour voir s’il est usé. Vérifier que la chaîne de levage n’est pas déformée ou tordue.

Vérifier s’il y a des fuites d’huile ou de graisse sur le treuil ou autour de celui-ci.

Vérifier que les mouvements du treuillage concordent avec les indications de la chaîne de traction à main ou du dispositif de commande. Utiliser la commande de levage en premier.

Mesurer les crochets pour déterminer s’ils sont trop ouverts.

S’assurer que les crochets pivotent librement et qu’ils sont dotés de linguets.

Si le palan a été soumis à un effet de choc ou s’il a été échappé, il doit être soumis à un vérification minutieux avant d’être remis en service. Penser à envoyer le palan à une installation de service autorisée qui peut démonter et inspecter le treuil. Ils pourront remplacer toutes pièces usées.

Vérifier le frein de charge en soulevant la charge de quelques pouces (plusieurs cm) du sol et en vérifiant s’il y a glissement.

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= Moufle de levage; Load hook = Crochet de levage; Hook latch = Verrou du crochet;

Top hook = Crochet supérieur; Motor = Moteur; Control enclosure = Logement de commande; Load chain = Chaîne de levage; Load block = Moufle de levage; Pendant pushbutton station = Boîte à boutons-poussoirs pendante; Gear box = Boîtier d'engrenages

Vérifier le fonctionnement de tous dispositifs de limitation de mouvement.

Si la chaîne de levage doit être remplacée, suivre les recommandations du fabricant. Les fabricants peuvent utiliser différents pas de chaîne pour leurs chaînes de levage.

La chaîne de levage des palans à chaînes est en acier cémenté pour réduire l’usure en surface, et ne convient à aucune autre utilisation.

La chaîne de levage s’étirera de 3 % avant de briser, tandis que la chaîne en acier allié de qualité 8 s’étirera d’au moins 15 %.

Les chaînes de levage sont trop cassantes pour être utilisées à d’autres fins.

Vérifier que l’étiquette de capacité et de sécurité du treuil est bien fixée et lisible.

Toute chaîne de levage retirée d’un palan doit être détruite en la coupant par petits bouts.

Ne jamais essayer de réparer une chaîne de levage. Les soudures détruiront le traitement thermique de toute la chaîne.

Palans manuels

Ces palans peuvent être utilisés à la verticale, à l’horizontale ou à n’importe quelle inclinaison.

Lorsqu’une allonge ou l’aide d’un autre travailleur est requise pour déplacer une charge au moyen d’un palan manuel, ce dernier ne convient pas à la tâche à accomplir.

Inspecter la chaîne pour déterminer si elle est tordue, déformée, endommagée ou usée.

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Bossoirs Même s’ils ne font pas partie de l’outillage de chargement, tous les bossoirs pour embarcations de sauvetage doivent être inspectés et entretenus avec soin. Les garants des bossoirs d’embarcations de sauvetage relèvent du Règlement sur l’équipement de sauvetage.

Il existe deux essais de charge différents effectués sur les bossoirs d’embarcations de sauvetage et leurs accessoires. Les bossoirs neufs ou les bossoirs ayant été réparés doivent subir un essai de charge statique d’au moins 2,2 fois la charge maximale d’utilisation. Un essai de charge dynamique est également effectué à la vitesse d’abaissement maximale du treuil avec une charge d’épreuve d’au moins 1,1 fois la charge maximale d’utilisation. L’essai de charge dynamique doit également être effectué à tous les cinq ans conjointement à la vérification minutieuse.

Si votre navire a des bossoirs pour toutes autres petites embarcations, comme une barge de travail ou un bateau de travail, le Manuel de la sécurité de la Flotte exige que les bossoirs soient vérifiés minutieusement au moins une fois par année par une personne compétente. Les bossoirs doivent subir un essai à 125 % de leur charge maximum d'utilisation avant leur première utilisation, au moins à tous les cinq ans et après toutes modifications ou réparations.

En conservant les certificats et les dossiers des bossoirs dans le document sur l’outillage de chargement, ils seront plus facilement accessibles.

Inclure aussi le certificat de l’embarcation de sauvetage.

Un des certificats importants est le certificat d’essai du bossoir, à partir duquel la charge pratique de sécurité du bossoir est calculée. Ce certificat comprend aussi la marque d’identification apposée sur le bossoir. Trouver cette marque.

Les bossoirs et l’outillage de chargement des navires doivent être traités avec respect et entretenus conformément aux instructions des fabricants.

Dans la mesure du possible, l’entretien des bossoirs doit être effectué par l’équipage plutôt que par un entrepreneur.

Trouver les certificats et les dessins et les conserver dans le document sur l’outillage de chargement, le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne. Ces dessins et ces croquis permettent de s’assurer que les bonnes pièces de remplacement sont

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commandées et que l’engin est remonté correctement après avoir été démonté.

S’assurer que les freins du bossoir fonctionnent correctement et qu’ils ne bloquent ni ne glissent.

Vérifier si l’ interrupteur de fin de course fonctionne correctement et si il a besoin d’être remis en place pour mieux ramener l’embarcation de sauvetage.

Nettoyer et dégager tous les accastillages de graissage. Les remplacer au besoin.

Comparer les points de graissage aux dessins pour déterminer s’ils ont été bien entretenus.

Lorsque les bossoirs doivent être peinturés, il faut prendre le temps de recouvrir les accastillages de graissage de ruban adhésif ou de gelée de pétrole. Cela permettra de gagner du temps plus tard.

Placer l’embarcation dans l’eau ou sur le quai, et retirer tous les câbles et toutes les poulies du bossoir. Il faut s’assurer d’avoir un diagramme de montage ou des photos afin de pouvoir remonter correctement les bossoirs. Identifier l’emplacement des poulies à mesure qu’elles sont enlevées. Étiqueter chaque garant, car ils ont tendance à être de longueurs différentes.

Les garants doivent être alignés sur une surface

Emplacement des poulies du bossoir et diagramme de câblage

Amortisseur

Guide supérieur

Tête de bossoir

Guide supérieur

Guide inférieur

Guide inférieurDispositif de

réglage de chute Tambour arrière

Tambour avant

Bras de levier de compensation des vagues

Guide arrière

Câble support et Palan d’amenage

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exempte de gravier, de pierres, de saleté et de végétation. Balayer et nettoyer au jet d’eau la surface où les garants seront alignés.

Inspecter les garants et les poulies conformément aux instructions.

Les garants doivent être tournées bout à bout à tous les 30 mois conformément au Règlement sur l’équipement de sauvetage et remplacés à tous les 5 ans. Si les garants sont d’une longueur précise avec les raccords d'extrémité, comme les bossoirs Miranda, il pourrait être impossible de les tourner bout à bout et les garants devront être remplacés à tous les 30 mois. NOTA : Le facteur de sécurité pour les garants d’embarcations de sauvetage est 6 plutôt que 5 pour les appareils de levage.

Retirer et inspecter le câble support. En profiter pour retirer et remplacer les garde-corps. Le câble support doit être lubrifié.

Inspecter toutes les attaches des bossoirs.

Inspecter la pantoire de retenue et les sangles, y compris les ridoirs et les crocs à échappement.

Inspecter le palan rapprocheur, y compris les moufles.

Inspecter l’embarcation de sauvetage pour s’assurer que les attaches des garants et leurs supports sont en bon état et que les mécanismes de dégagement fonctionnent correctement.

Vérifier auprès de l’ingénieur mécanicien en chef ou de l’ingénieur mécanicien principal les fonctions de maintenance effectuées par leurs départements comme les treuils, l’hydraulique, les niveaux d’huile, etc.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Palan rapprocheur

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Câbles de fibres Inspecter les épissures et les yeux ainsi que toute la longueur du câble.

Vérifier s’il y a des traces d’usure et des coupures, des modifications dans le diamètre et la forme des torons, une décoloration ainsi qu’une diminution de l’élasticité ou de la « tenue » du câble. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, recommandent la mise au rebut de cordage si plus de 20 % des fils dans un toron sont coupés ou effilochés à n’importe quel point ou si plus de 25 % de la circonférence de la tresse extérieure d’un cordage tressé a été coupée.

Décommettre les torons en prenant soin de ne pas y faire de coque ni de les tordre. L’intérieur du câble doit être aussi propre et brillant que lorsqu’il était neuf. Vérifier s’il y a des mèches cassées, des torons ou des mèches trop lâches, ou une accumulation de poussière poudreuse, ce qui indique une trop grande usure interne entre les torons résultant de la flexion du câble d’un côté puis de l’autre lors de son utilisation.

Si l’intérieur du câble est sale, si les torons ont commencé à se décommettre ou si le câble a perdu de son élasticité ou de sa tenue, ne plus l’utiliser pour le levage.

Tous les cordages en manille utilisés comme garde-corps pour les bossoirs d’embarcations de sauvetage, de barges ou d’autres bateaux doivent être remplacés à toutes les années à cause de la dégradation par les rayons ultraviolets.

Vérifier si les accessoires métalliques sont tordus. Si les cosses dans les boucles des câbles se sont relâchées, resserrer l’œil sur la cosse. S’assurer que toutes les épissures sont en bon état et que les passes sont bien exécutées.

En cas de doute à propos du type de câble ou de son état, ne pas l’utiliser. Il faut penser à la sécurité avant tout.

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Crochets et lests

throat

5

throat = gorge

S’assurer que tous les crochets de levage, excepté les crochets grappins et les crochets pélicans, sont munis d’un linguet.

Inspecter les crochets fréquemment. Vérifier si la selle du crochet est usée, si le crochet est fissuré, gravement corrodé ou tordu. Mesurer soigneusement l’ouverture de la gorge. Lorsqu’un crochet a été soumis à une surcharge ou qu’il commence à faiblir, la gorge s’ouvre. S’il y a des signes d’ouverture ou de déformation, détruire le crochet. Si on le met simplement de côté sans le détruire, quelqu’un risque de s’en servir.

Au cours de l’inspection, porter une attention particulière aux fissures dans les sections de la selle et du col du crochet.

S’assurer que le lest est bien fixé au crochet ou au câble de sorte qu’il ne puisse glisser le long du câble de levage.

Si un calcul du poids spécifique du boulet a été effectué, il doit être consigné dans le Registre sur l’outillage de chargement ou le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne pour consultation future.

Nota : Il peut s’avérer nécessaire de souder un petit taquet ou un petit anneau sur un crochet pour pouvoir y fixer un câble de halage. Le taquet ou l’anneau doivent être soudés à la pointe du crochet ou au dos du crochet. Lorsque le soudage est terminé, le crochet DOIT être mis hors service et envoyé pour recertification.

Retirer le crochet et le lest du câble.

Bien nettoyer tous les composants avant l’inspection.

Inspecter tout le crochet ainsi que sa tige.

Ne pas hésiter à ouvrir le lest pour effectuer l’inspection, plus particulièrement s’il porte la charge.

S’assurer que les chemins de graissage et les accastillages de graissage sont dégagés. Remplacer le accastillage de graissage au besoin.

Suspendre le crochet à un bout de corde et le frapper avec un marteau. Il doit résonner, sinon il peut être fendu.

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Inspecter la tige et l’œillet du crochet pour déterminer s’ils sont usés ou s’ils ont été endommagés par un choc. Si la tige est beaucoup plus petite que l’œillet, les deux seront endommagés par les chocs et les dommages ressembleront à une déformation par à coup des surfaces d’usure. Remplacer la tige, l’œillet ou les deux selon le cas.

Mesurer la section transversale de la tige à au moins trois endroits, de même que l’ouverture de la gorge, pour noter l’usure.

Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, section 2, précisent les limites d’usure. Pour les crochets, jusqu’à 10 % d‘usure et jusqu’à 5 degrés de déformation comme des plis et des torsions sont acceptables du moment qu’il n’y a aucun défaut important comme des déchirures, des entailles ou l’ouverture permanente de la gorge.

En profiter pour prendre des notes ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant le crochet.

Bien graisser et réinstaller.

S’assurer que la goupille fendue ou tout autre dispositif de fixation est en bon état.

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Bômes de débarquement

GRÉEMENT DU MÂT DE DÉBARQUEMENT

Detail A = Détail A; See Detail A = Voir détail A; Separate span wires = Câbles support séparés; Landing boom = Mât de débarquement; Outreach of about 9 m = Rayon d’environ 9 m; Single Blocks = Moufles simples; Guy ropes lead forward and aft for swinging boom = Les câbles d'ancrage vont à l’avant et à l’arrière pour la flèche articulée; Landing rope = Amarre; Crossbar = Barre transversale; Man Rope knot = Nœud de garde-corps; Hole for landing rope = Trou pour amarre; Gooseneck = vit-de-mulet; Man straddles landing rope and sits on crossbar = Homme chevauche l’amarre et s’assoit sur la barre transversale; Landing rope to be played played out of by crew onboard vessel = L’amarre doit être filée hors du support par l’équipage à bord du navire.

Le Règlement 8 de la voie maritime du Saint-Laurent exige que les navires de plus de 50 mètres de longueur aient au moins un bôme de débarquement de chaque côté du navire afin de débarquer les lamaneurs sur les murs d'amarrage et verrouiller les estacades de guidage.

Leur configuration peut varier quelque peu du diagramme ci-dessus selon la configuration du navire, mais doit satisfaire aux exigences énumérées à l’article 20 du Manuel de la Voie maritime. Le câble

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support du dessus est souvent remplacé par un moufle et un palan afin de permettre l’arrimage de la flèche en position verticale.

Comme tous les autres appareils de levage, les bômes de débarquement doivent être inspectés avant leur utilisation. Ils doivent également être vérifiés minutieusement de façon régulière ou au moins une fois par année, habituellement au début de la saison de transport maritime.

Vérifier s’il y a des déformations ou des fissures dans le mâtereau et la flèche. Vérifier si le talon du mâtereau a un libre mouvement pour les bômes de débarquement de type pivotant.

Vérifier tous les câbles support et les garants en cordage. Remplacer tous les câbles textiles annuellement.

Vérifier tous les moufles, manilles et autres accastillages. Porter une attention particulière au moufle principal et aux manilles d’assemblage.

Les bômes de débarquement doivent avoir une charge maximum d’utilisation de 185 kg et doivent être ainsi marqués.

À la suite du remontage après la vérification minutieuse, le bôme de débarquement doit subir un essai de rotation avec une charge statique de 227 kg/500 lb (125 % de la charge maximum d’utilisation) afin d’assurer l’intégrité de toutes les pièces mobiles.

Lubrifier fréquemment.

Consigner les résultats de la vérification minutieuse.

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Anneaux et maillons

Ces éléments, comme tous les autres accessoires de levage et de gréage, doivent être en acier allié forgé afin d’offrir la plus grande sécurité possible.

S’assurer que chaque anneau et chaque maillon est couvert par un certificat.

Bien nettoyer tous les composants avant l’inspection.

Mesurer les éléments pour s’assurer qu’ils n’ont pas été étirés ou usés. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 2, précisent les limites d’usure. Pour les anneaux et les maillons, jusqu’à 10 % d‘usure et jusqu’à 5 degrés de déformation comme des plis et des torsions sont acceptables du moment qu’il n’y a pas de défaut important.

Vérifier s’il n’y a pas de distorsion latérale (torsion).

Vérifier si la tige du maillon est pliée. Si la déformation n’est pas évidente, rouler le maillon sur une surface plane.

Suspendre l’élément à un bout de corde et le frapper avec un marteau. Il doit résonner, sinon il peut être fendu.

Inspecter la tige et le maillon pour déterminer s’ils sont usés ou s’ils ont été endommagés par un choc. Les dommages ressembleront à une déformation par à coup des surfaces d’usure. Remplacer la tige, le maillon, ou les deux selon le cas.

Mesurer la section transversale de la tige à au moins trois endroits, ainsi que l’ouverture de la gorge, pour noter l’usure.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant l’anneau ou le maillon.

Lubrifier au besoin et réinstaller.

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S’assurer que la goupille fendue ou tout autre dispositif de fixation est en bon état.

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Manilles

Il y a deux types de manilles qui sont communément utilisées pour les manœuvres de gréage. Ce sont les manilles d’ancrage (étrier en forme de fer à cheval) et les manilles droites (étrier en forme de D). Ces deux types de manilles peuvent avoir un manillon vissé ou un manillon lisse.

Les manilles, comme la plupart des autres accessoires de gréage, sont classées selon l’épaisseur de l’acier dans la section de l’étrier plutôt que selon le diamètre du manillon.

Elles doivent toujours être en acier allié forgé.

Ne jamais remplacer le manillon d’une manille par un boulon. Les boulons ne sont pas conçus pour résister aux efforts de flexion auxquels est habituellement soumis le manillon. Tous les manillons doivent être droits et tous les manillons vissés doivent être bien serrés. Des goupilles fendues doivent être utilisées avec tous les manillons lisses.

Placer des rondelles / espaceurs sur le manillon pour centrer la charge sur la manille et l’empêcher de s’ouvrir.

S’assurer que chaque manille est couverte par un certificat.

Si la manille fait partie d’un ensemble qui a été mis à l’essai comme un tout, s’assurer que cela est bien indiqué sur la manille. De cette façon, si la manille est utilisée seule, elle pourra être identifiée et retournée à l’ensemble au besoin.

Bien nettoyer tous les composants avant l’inspection.

Vérifier si le manillon est plié. Si la déformation n’est pas évidente, rouler le manillon sur une surface plane.

Inspecter le manillon et la manille pour déterminer s’ils sont usés ou s’ils ont été endommagés par un choc. Les dommages ressembleront à une déformation par à coup des surfaces d’usure. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, permettent jusqu’à 10 % pour les manilles.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être

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utile ultérieurement.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant la manille.

Lubrifier au besoin et réinstaller.

S’assurer que la goupille fendue est en bon état et que le manillon est bien vissé.

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Poulies

L’état et la forme des gorges des poulies ont une très grande influence sur la durée du câble. Les gorges doivent être lisses et légèrement plus larges que le câble afin d’empêcher que celui-ci ne soit pincé ou coincé dans la gorge.

Plus la forme de la gorge épouse celle du câble, plus la surface de contact entre les deux est grande. Ceci réduit la déformation du câble, la fatigue causée par la flexion, et facilite la rotation de la poulie.

Lorsque le diamètre de la gorge est trop grand, le câble n’est pas supporté convenablement et il a tendance à s’aplatir et à se déformer. Ceci accélère la fatigue des fils causée par la flexion et peut causer leur rupture prématurée.

Lorsque la gorge de la poulie est trop étroite pour le câble, la tension exercée sur celui-ci l’insère profondément dans la gorge et il est pincé; ainsi le câble et la poulie sont soumis à l’abrasion. Ceci peut se produire lorsqu’on installe des câbles neufs sur de vieilles poulies.

L’un des moyens les plus rapides d’endommager un câble est de l’utiliser sur de petites poulies. La flexion et le redressement excessifs et répétés des fils conduisent à une rupture prématurée du câble causée par la fatigue. Il faut donc toujours utiliser des poulies du plus grand diamètre qu’un équipement peut tolérer.

Le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement, à l’annexe 8, précise les dimensions minimales pour les réas utilisés pour les gréements courants ou dormants. Pour les gréements courants, le diamètre de fil minimum pour les réas sur un mât de charge est 14d et pour les grues 19d, où d est le diamètre du cordage utilisé.

Une lubrification inadéquate ou une poulie trop lourde pour la charge à soulever fera glisser le câble dans la gorge de la poulie chaque fois qu’il changera de vitesse. L’inertie de la poulie lourde fait qu’elle continue de tourner après l’arrêt du câble. Cet effet de meulage use gravement le câble et endommage la surface de la gorge de la poulie par endroit en l’aplatissant, ce qui contribue à accroître davantage l’usure du câble.

Lorsque les poulies soutiennent des câbles qui peuvent, par moment, supporter aucune charge, comme les câbles de levage, elles doivent être munies de garde-câbles pour empêcher le câble sans tension de sortir de la poulie.

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Les poulies très usées raccourcissent la durée de vie des câbles et doivent donc être examinées à intervalles réguliers. Inspecter les poulies soigneusement afin de déceler les fissures qu’il pourrait y avoir dans les joues. Si une joue se brise, le câble peut sortir de la poulie, ce qui peut entraîner des effets désastreux.

Les surfaces des gorges des poulies doivent être parfaitement lisses. Celles qui portent l’empreinte des fils extérieurs des câbles utilisés précédemment exerceront une action de meulage sur les câbles neufs.

Les éléments suivants des poulies doivent être examinés :

profondeur, largeur et forme de la gorge; douceur de la gorge; bris ou écaillage des joues; fissures des moyeux, des rayons, etc.; signes de contact des câbles avec les

serre-câbles; coussinets et axes de poulie; ovalisation; alignement avec les autres poulies.

Ne pas hésiter à retirer la poulie et à l’inspecter.

Retirer l’axe et son dispositif de fixation.

Retirer les bagues et le chemin de roulement, s’il est possible de le faire sans les endommager. Vérifier si les bagues sont rayées et vérifier la liberté de rotation du chemin de roulement. Les remplacer au besoin.

Bien nettoyer tous les composants avant l’inspection.

Inspecter la poulie et son axe.

Vérifier s’il y a de l‘usure dans la rainure du réa et du côté de la rainure. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 3, précisent les limites acceptables d‘usure pour réas de grosseurs et de types différents.

Mesurer la gorge au moyen d’un calibre.

Poulie marquée par l’empreinte du câble, condition qui peut endommager grandement un câble métallique.

Mauvais ajustement du calibre

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Une gorge de poulie de bonne dimension doit supporter le câble sur un arc de 135 à 150 degrés. Il faut observer la gorge pour déterminer si le contour du calibre épouse bien la forme du fond de la gorge.

Mesurer la section transversale de l’axe à au moins trois endroits pour noter l’usure.

S’assurer que les chemins de graissage et les accastillages de graissage sont dégagés. Remplacer le accastillage de graissage au besoin.

Vérifier toutes les instructions du constructeur pour l’entretien courant. Certains réas modernes sont munis de bagues en Teflon qui ne doivent pas être huilées ni graissées

Suspendre la poulie à un bout de corde et la frapper avec un marteau. Elle doit résonner, sinon elle peut être fendue.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile à l’avenir.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Bien graisser et réinstaller.

S’assurer que la goupille fendue ou tout autre dispositif de fixation est en bon état.

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Élingues

Les élingues nécessitent une attention particulière, car elles sont presque toujours soumises de façon importante à l’usure, à l’abrasion, aux tensions brusques, à l’écrasement, au tortillement et aux surcharges. Elles méritent également une attention spéciale parce que des changements dans l’angle d’utilisation des élingues, qui peuvent sembler sans importance, influent grandement sur la tension qu’elles doivent supporter. Avant chaque utilisation, une personne experte doit inspecter de près les élingues afin de s’assurer qu’elles sont sécuritaires.

Si on n’utilise pas de cales ni de protecteurs, les arêtes vives des charges peuvent couper les élingues. Si on tire les élingues de dessous les charges, elles seront soumises à l’abrasion et au tortillement. Si on laisse tomber des charges sur des élingues ou si un véhicule roule sur des élingues, elles seront écrasées. La tension exercée sur les élingues est augmentée par les arrêts et départs soudains lorsqu’on lève des charges.

Les élingues peuvent se détériorer si elles sont mal entreposées. Les élingues en câble métallique ou en chaîne sont souvent négligées lorsqu’on lubrifie le matériel. Les élingues ont tendance à être arrimées à portée de la main sur le pont, sujettes, avec le temps, aux dommages par les rayons ultraviolets.

Les élingues sont les engins de manutention les plus utilisées par l’équipage du pont. Il est particulièrement important de montrer à l’équipage les propriétés des diverses élingues, les fondements des efforts de rupture et les charges maximum d’utilisation, la manutention appropriée des élingues, la maintenance et l’arrimage appropriés des élingues et les fondements d’inspection d’une élingue pour assurer leur utilisation sécuritaire.

À cause des conditions difficiles auxquelles sont soumises les élingues, des erreurs dans la détermination du poids des charges et de l’effet de l’angle d’utilisation des élingues sur la tension, il est recommandé que toutes les charges pratiques de sécurité soient déterminées d’après un facteur de sécurité plus grand que le minimum exigé par le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement (Câble textile naturel – 7, Câbles textiles et élingues plates synthétiques réutilisables c – 6, Câbles métalliques – 5).

Les élingues doivent être étiquetées ou marquées de la charge pratique de sécurité pour la configuration de levage vertical. Pour les élingues en cordages ou plates, une affiche peut être placardée dans l’aire de travail qui indique la charge pratique de sécurité des élingues de grosseurs différentes utilisées à bord. Si les élingues sont utilisées avec d’autres configurations, la charge maximum

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d’utilisation doit être indiquée pour ces configurations.

Toutes les élingues doivent être marquées d’une forme de marque ou de numéro d’identification afin d’être corrélées aux documents d’inspection. Les dates auxquelles les élingues sont mises en service doivent être notées ainsi que les résultats des inspections et des vérifications minutieuses périodiques.

Élingues de câble textile

Les élingues de câble textile doivent être utilisées uniquement avec des charges légères et jamais avec des objets présentant des arêtes vives susceptibles de couper l’élingue. Souvenez-vous que seul de l’équipement certifié doit être utilisé pour les opérations de treuillage.

Elles ne doivent pas être utilisées dans des conditions où elles seraient exposées à des températures élevées, à une abrasion importante ou à des acides.

Avant de soulever une charge avec une élingue de câble textile, il faut inspecter cette dernière soigneusement, car elle se détériorera beaucoup plus rapidement qu’une élingue de câble métallique, et sa capacité réelle est très difficile à évaluer.

Toujours avoir une élingue de câble textile de rechange à portée de la main.

Ne pas hésiter à jeter toute élingue de câble textile douteuse. La couper avant de la jeter.

Les élingues de câble textile recouvertes, comme les élingues sans fin, sont très difficiles à inspecter, car le câble est caché. En cas de doute, les jeter.

La charge pratique de sécurité n’est généralement pas indiquée sur les élingues de câble textile. Indiquer la charge pratique de sécurité ainsi que le numéro de certificat sur les élingues pour référence.

Les élingues sans fin portent une étiquette en cuir cousue sur le revêtement. Lorsque les renseignements deviennent illisibles, les réinscrire au moyen d’un marqueur.

Inspecter les épissures et les yeux ainsi que toute la longueur du câble.

Vérifier s’il y a des traces d’usure et des coupures, des modifications dans le diamètre et la forme des torons, une décoloration ainsi qu’une diminution de l’élasticité

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Double eye type = Type à boucle double; Return eye type = Type à boucle chantournée; Endless type = Type sans fin; Choker type = Type à nœud coulant; Triangle end type = Type à extrémité en triangle

ou de la « tenue » du câble. Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, recommandent la mise au rebut de cordage si plus de 20 % des fils dans un toron sont coupés ou effilochés à n’importe quel point ou si plus de 25 % de la circonférence de la tresse extérieure d’un cordage tressé a été coupé.

Décommettre les torons en prenant soin de ne pas y faire de coque ni de les tordre. L’intérieur du câble doit être aussi propre et brillant que lorsqu’il était neuf. Vérifier s’il y a des mèches cassées, des torons ou des mèches trop lâches, ou une accumulation de poussière poudreuse, ce qui indique une trop grande usure interne entre les torons résultant de la flexion du câble d’un côté puis de l’autre lors de son utilisation.

Si l’intérieur du câble est sale, si les torons ont commencé à se décommettre ou si le câble a perdu de son élasticité ou de sa tenue, ne plus l’utiliser pour le levage.

Vérifier si les accessoires métalliques sont tordus. Si les cosses dans les boucles des câbles se sont relâchées, resserrer l’œil sur la cosse. S’assurer que toutes les épissures sont en bon état et que les passes sont bien exécutées.

En cas de doute à propos du type de câble ou de son état, ne pas l’utiliser. Il faut penser à la sécurité avant tout.

Élingues de sangle de fibres synthétiques

On peut se procurer des élingues de sangle de fibres synthétiques dans de nombreuses configurations.

Elles peuvent être coupées lorsqu’elles sont utilisées fréquemment pour soulever des objets aux arêtes vives, et elles peuvent être usées par abrasion lorsqu’elles soulèvent continuellement des objets à surface rugueuse.

Le nom ou la marque de commerce du fabricant, le numéro de code, le type de matériau de sangle ainsi que la charge pratique de sécurité sont indiqués sur les élingues.

Avant chaque utilisation, vérifier : si les œillets ou les accastillages sont usés; si les accastillages sont pliés, corrodés ou tordus; si les sangles sont effilochées ou déchirées; si les sangles sont coupées ou percées, plus

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particulièrement le long des bords; si les points sont usés ou brisés; s’il y a des traces d’usure par abrasion; une plus grande rigidité du matériel d’élingue; s’il y a des traces de surchauffe ou de brûlure causée

par de l’acide, par l’abrasion ou par la chaleur.

Les élingues de sangle de fibres synthétiques comportant une de ces défaillances doivent être mises hors service, coupées et détruites de manière que personne ne puisse les utiliser. Le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement ne permet pas la réparation des élingues plates.

Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 13, recommandent que les dommages de bordure de l’élingue ne dépassent pas une quantité égale à l’épaisseur du sanglage ou que l’abrasion ne dépasse pas 15 % de l’épaisseur du sanglage. Les dommages de halage et de trame de l’élingue ne doivent pas dépasser les limites comme montré dans le diagramme qui suit.

Edge damage = Dommages de bordure; Abrasion = Abrasion; Weft damage = Dommages à la trame; Warp damage = Dommages de halage; W = width = L = largeur; t = thickness = É = épaisseur; min. = min.

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Élingues de chaîne et garcettes

Les élingues de chaîne sont utilisées lorsque les exigences premières sont la solidité, la résistance à l’abrasion et la résistance aux températures élevées.

Un seul type de chaîne, la chaîne en acier allié de qualité 80 ou de qualité 100, convient aux opérations de gréage et de levage.

Les chaînes en acier allié possèdent d’excellentes propriétés ductiles propres à la majorité des accessoires de gréage. Les maillons s’étirent légèrement lorsqu’ils sont soumis à une surcharge. Cette déformation signale à l’utilisateur que la chaîne a été soumise à une surcharge et que sa capacité est réduite. Les chaînes déformées doivent être mises hors service.

Les chaînes en matériau autre que l’acier allié n’ont pas d’aussi bonnes propriétés ductiles. Elles peuvent se briser sans avertissement. C’est pourquoi les chaînes en acier non allié sont interdites pour les opérations de levage.

L’inconvénient des chaînes est que leur résistance équivaut à celle de leur maillon le plus faible. Lorsque des fils d’une élingue en câble métallique brisent sous la charge, cela ne cause pas nécessairement d’accident. Par contre, lorsqu’un maillon de chaîne brise, la charge tombe. Les inspections régulières relatives aux opérations de gréage sont particulièrement importantes lorsque des élingues en chaîne sont utilisées.

Nettoyer l’espace de travail sur le pont au jet d’eau pour enlever le gravier et les matériaux abrasifs.

Il est possible d’utiliser un vaporisateur pour contrôle des criques.

Inspecter chaque maillon, y compris les dispositifs d’assemblage. Vérifier s’il y a des maillons pliés ou tordus, en particulier sur les garcettes de chaîne utilisées pour le travail de bouées. Suspendre l’élingue afin de vérifier qu’elle est droite.

Inspecter la chaîne pour déterminer s’il y a usure à l’intérieur des maillons et à l’extérieur du corps des maillons. Les maillons adjacents doivent bouger librement.

Vérifier s’il y a des encoches et des rainures qui

Bent = Plié; Twisted = Tordu Measure length of 10-20 links = Mesurer la longueur de 10-20 maillons Re-measure same number of links – Mesurer à nouveau le même nombre de maillons When new gauge a length of the chain = Lorsque neuf, mesurer une longueur de chaîne

Re-measure same section after use to determine amount of stretch = Mesurer à nouveau la même section après utilisation pour déterminer la quantité d’allongement

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peuvent causer des concentrations de contrainte et affaiblir les maillons.

Vérifier s’il y a une réduction de diamètre des maillons et une élongation des maillons. Utiliser une longueur de dix à vingt maillons et la comparer à la valeur du fabricant pour une chaîne neuve.

Vérifier s’il y a une décoloration du métal ou des éclaboussures de soudure comme signe de dommages de chaleur, en particulier pour le matériel U/S.

Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 2, précisent les limites d’usure. Pour une chaîne, jusqu’à 10 % d‘usure et jusqu’à 5 degrés de déformation comme plis et torsions sont acceptés du moment qu’il n’y a pas de défaut important comme des déchirures, entailles ou élongation permanente de la chaîne.

Pour les crochets et les anneaux qui font partie de l’élingue, jusqu’à 10 % d‘usure et jusqu’à 5 degrés de déformation comme plis et torsions sont acceptés du moment qu’il n’y a pas de défaut important comme des déchirures, entailles ou ouverture permanente de la gorge.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant la chaîne.

S’assurer que les verrous marteaux se déplacent librement et qu’ils ne sont pas trop usés. Les lubrifier.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile à l’avenir.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

Lorsqu’on remplace un maillon de fermeture en deux parties, un verrou marteau, une chaîne, un crochet ou toute autre pièce, il faut s’assurer que la nouvelle pièce est certifiée et identifiée. Il est même préférable d’envoyer toute la chaîne à une installation d’essai pour recertification.

Lorsqu’il est déterminé, lors d’une inspection, qu’une chaîne nécessite une recertification, il faut l’étiqueter et la mettre de côté et ne pas l’utiliser jusqu’à ce qu’elle soit recertifiée.

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Lorsqu’il est déterminé qu’une chaîne doit être éliminée, il faut la couper et l’éliminer. Ne pas la conserver.

En cas de doute, éliminer la chaîne.

Élingues de câble métallique

Grande résistance et légèreté sont combinées à la souplesse. De plus, la rupture des fils extérieurs est un signe avant-coureur de la rupture du câble. Les fils intérieurs sont protégés par les fils extérieurs, et ils possèdent suffisamment de résistance pour supporter la charge si l’élingue est utilisée avec un facteur de sécurité approprié.

Les élingues de câble métallique bien fabriquées représentent le type d’élingue le plus sûr qu’on puisse employer. Elles ne s’usent pas aussi rapidement que les élingues de câble textile et ne sont pas à la merci du maillon le plus faible comme le sont les chaînes. Les élingues de câble métallique montrent, lorsqu’on les inspectent, leur condition réelle, et l’aspect des fils brisés indique clairement l’étendue de la fatigue, de l’usure, de l’abrasion et des autres dommages.

Toutes les élingues de câble métallique doivent être faites d’acier à très haute résistance et doivent avoir une âme en câble métallique afin que l’élingue ne soit pas écrasée durant son utilisation.

La Construction Safety Association of Ontario recommande que tous les yeux des élingues de câble métallique soient munis de cosse et qu’ils soient épissés avec une boucle flamande recouverte d’un manchon pressé. L’épissure à la main ne doit être fait que par une personne experte qui utilise une épissure nouée (épissure bloquée). L’efficacité d’une épissure à la main (de 70 à 80 %) doit être considérée lorsqu’on détermine la charge maximum d’utilisation de l’élingue.

La vérification la plus importante qui doit être faite sur l’équipement de levage et de gréage est l’inspection des câbles et du gréement. Pour déterminer la durée de vie utile d’un câble métallique, les facteurs tels que l’abrasion, l’usure, la fatigue, la corrosion, le passage de câble et le tortillement sont souvent plus importants que ne l’est la résistance originale des câbles neufs.

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Compte tenu des charges de grosseurs diverses et de la rotation des charges au cours des opérations de manutention des cargaisons, les élingues en câble métallique sont particulièrement vulnérables au tortillement et à l’ouverture du commettage.

Le Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement indique : « Aucun engin détaché ou câble métallique ne doit être utilisé si une personne experte ne l’a pas inspecté dans les trois mois précédant son utilisation et déterminé qu’il est sécuritaire pour utilisation. » « Aucun câble métallique dans lequel un fil métallique est brisé ne doit être utilisé si une personne experte ne l’a pas inspecté le jour de son utilisation prévue. » « Les câbles métalliques doivent être vérifiés minutieusement par une personne compétente au moins une fois par année ou au moins aux six mois si il passe sur un tambour ou un réa.

Consulter la section sur les câbles métalliques pour voir les détails précis sur les critères pour la vérification minutieuse et les normes d‘usure. Les critères pour tous les accastillages d’une élingue en câble métallique sont les mêmes que pour les autres élingues.

Tous les vérifications minutieuses doivent être faites par une personne compétente désignée, qui fera un rapport complet sur la condition du câble. Il faut tenir un registre pour chaque câble (numéro de certificat, date d’installation, dimensions, arrangement, longueur et défauts découverts lors des inspections).

Une fois la vérification minutieuse terminée, c’est une occasion idéale pour lubrifier toutes les élingues en câble métallique ayant subi la vérification minutieuse.

Il faut vérifier soigneusement toute défectuosité susceptible de réduire la résistance originale du câble, et il faut déterminer si l’utilisation future du câble constitue un danger. Cela est particulièrement important si le câble a été soumis à des contraintes ou à une charge d’impact, s’il est débarqué d’une poulie, s’il est glissé le long d’une arête vive ou s’il a été endommagé d’une autre façon.

C’est seulement par un vérification minutieuse que l’on peut déterminer si le câble doit être remplacé ou non. La personne compétente doit décider : si la condition du câble est telle qu’il pourrait se

briser, si le taux de détérioration du câble permettra à

celui-ci de demeurer en assez bonne condition jusqu’à la prochaine inspection.

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Lorsqu’on vérifie un câble, il faut le regarder avec attention sur toute la longueur, car une détérioration importante apparaît fréquemment en des points précis du câble. L’évaluation de la condition du câble doit être faite d’après la section du câble qui présente la plus grande détérioration.

Lorsqu’une personne compétente détermine qu’il est nécessaire de remplacer un câble, le coût ne devrait pas entrer en ligne de compte. Si on soupçonne qu’un câble n’est pas en assez bonne condition pour être utilisé, on doit le remplacer immédiatement. Il ne faut jamais risquer de mettre en danger la vie des personnes ni de causer des dommages au matériel ou la propriété.

Lorsqu’un câble a été condamné, il doit être immédiatement détruit ou coupé en petites longueurs de sorte qu’il ne pourra être utilisé pour des levages. Couper tous les accessoires et les jeter.

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Poutres d’écartement

Les poutres d’écartement sont généralement utilisées pour soulever de longues charges. Lorsqu’une poutre d’écartement est utilisée, la charge ne risque pas de basculer, de glisser, ou de plier, et les élingues d’écraser la charge ou de former des angles trop petits par rapport à l’horizontale.

Ces poutres sont normalement fabriquées pour des usages particuliers.

La capacité des poutres sur lesquelles il y a plusieurs points d’attache dépend de la distance entre ces points. Par exemple, si la distance comprise entre les points d’attache est doublée, la capacité de la poutre est réduite de moitié.

Il arrive souvent que ces poutres appartiennent au client. Par conséquent, avant de les utiliser, il faut s’assurer d’avoir en main le certificat de la poutre d’écartement et s’assurer que la poutre d’écartement est bien identifiée et bien marquée de la charge pratique de sécurité. Demander un exemplaire du carnet d’inspection du client pour les poutres d’écartement.

Lorsque le temps le permet, il faut communiquer avec le client avant d’effectuer la livraison pour s’assurer qu’il connaît les documents à fournir relativement à la certification et pour déterminer ce que la poutre d’écartement devra soulever.

Lorsque le client a livré la poutre d’écartement, l’inspecter.

Retirer les tiges et les dispositifs de fixation. S’assurer que les accastillages accessoires sont bien ceux indiqués par le certificat et n’ont pas été changés.

Vérifier si les tiges et les œillets ont été endommagés par un choc ou s’ils sont usés.

Inspecter la poutre pour déterminer si les dommages qu’elle a subi ont pu réduire sa résistance, par exemple vérifier si elle a été déformée par flexion, si elle comporte des entailles causées par des coups et si elle est corrodée.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile à l’avenir.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les

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mesures prises, le cas échéant.

S’assurer que la goupille fendue ou tout autre dispositif de fixation est en bon état.

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Ridoirs Les ridoirs peuvent avoir à leur extrémité un œil, un crochet, une manille ou une tige ou toute combinaison de ces éléments. Les charges maximales des ridoirs dépendent du diamètre extérieur de la partie filetée de l’élément d’extrémité et du type d’élément employé.

Les ridoirs sont très peu utilisés pour le levage. Malgré cela, il faut les inspecter fréquemment pour vérifier si les extrémités sont déformées ou fissurées, plus particulièrement au niveau du col de la tige, si les tiges et les corps sont déformés ou pliés, si la partie filetée intérieure est fissurée ou pliée et si les filets sont endommagés.

Démonter entièrement les ridoirs pour les inspecter.

Bien les nettoyer et les inspecter.

Les entreposer pour une utilisation future, de préférence en les suspendant.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis des conditions inhabituelles. Cela peut être utile à l’avenir.

Noter toutes les conditions inhabituelles ou autres, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

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Câble métallique, tambours et accessoires, y compris les câbles fixes EXEMPLES DE DOMMAGES TYPES SUR LES CÂBLES MÉTALLIQUES

Dommage d’origine mécanique se produisant lorsque le câble, en déplaçant une charge, passe sur une arête vive.

Usure localisée résultant de l’abrasion causée aux surfaces de contact. Vibration du câble entre le tambour et la poulie de tête de la flèche.

Ruptures rectilignes de fils résultant de l’usure causée par la fatigue et par l’utilisation du câble dans une poulie avec une gorge beaucoup trop grande ou sur des galets.

Deux rangées parallèles de fils brisés indiquant que le câble a été coincé dans une gorge de poulie trop petite.

Usure importante et saillie de l’âme causée par une grande pression du câble.

Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement :

307. Avant leur utilisation, les câbles métalliques doivent être testés par une personne compétente en étirant jusqu’à la destruction une section d’échantillon du câble.

312. (3) Après que le câble métallique a été testé selon l’article 307, la personne compétente doit signer et émettre un certificat...

322. La charge maximum d’utilisation d’un câble métallique est un cinquième de la résistance à la rupture de l’échantillon testé en vertu de l’article 307.

308. (1) Le câble métallique doit être vérifié minutieusement par une personne compétente au moins une fois par année après avoir été testé ou, si le câble passe sur un tambour ou un réa, au moins une fois aux six mois après avoir été testé.

(2) Un câble métallique passe la vérification si :

(a) il n’y a aucun signe de corrosion interne

(b) il n’y a aucun signe d’un tendance à la séparation des torons ou du fil métallique

(c) il n’y a pas de plats sur les fils métalliques individuels

(d) le nombre de fils métalliques brisés dans toute longueur égale à huit diamètres ne dépasse pas 10 % du nombre total de fils métalliques dans la longueur, ou tout nombre moindre de fils métalliques brisés requis en vertu de l’article 12 des Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP9396

(e) son diamètre n’est pas réduit de plus de 7 % lorsque l’élongation du commettage s’est produite ou qu’un toron devient enfoui ou 10 % lorsque le commettage est uniforme.

310. (2) Aucun engin détaché ou câble métallique ne doit être utilisé à moins qu’une personne experte ne l’ait inspecté dans les trois mois qui précèdent son utilisation et déterminé qu’il est sécuritaire.

(3) Aucun câble métallique ne doit être utilisé à moins qu’il n’ait réussi sa vérification minutieuse la plus récente en vertu de l’article 308.

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Usure importante d’un câble Lang, causée par l’abrasion au point de jonction sur un tambour contenant plusieurs couches de câble.

Corrosion importante causée par l’immersion du câble dans une eau traité chimiquement.

Rupture type de fil causée par la fatigue résultant d’une flexion répétée.

Rupture de fil au point de contact d’un toron avec un autre ou avec l’âme. Cette rupture, causée par la diminution de support de l’âme, est différent des ruptures des fils de la surface extérieure du câble.

Saillie des torons de l’âme résultant d’un déséquilibre de torsion causée par un mouton de cassage ou par une autre tension brusque.

Saillie d’une âme en câble métallique résultant d’une tension brusque. Remarquer les brèches.

(4) Aucun câble métallique dans lequel un ou plusieurs fil(s) métallique(s) est/sont brisé(s) ne doit être utilisé à moins qu’une personne experte ne l’inspecte le jour de son utilisation prévue et détermine qu’il est sécuritaire.

317. (2) Les apparaux de levage ne doivent pas être utilisés lorsque, à cause d’usure, de corrosion ou d’autres raisons, les facteurs de sécurité d’une ou de plusieurs pièce(s) sont de moins de 80 % des facteurs de sécurité adoptés à sa fabrication.

La vérification la plus importante qui doit être faite sur l’équipement de levage et de gréage est l’inspection des câbles et du gréement. Pour déterminer la durée de vie utile d’un câble métallique, les facteurs tels que l’abrasion, l’usure, la fatigue, la corrosion, le passage de câble et le tortillement sont souvent plus importants que ne l’est la résistance originale des câbles neufs.

Certains points le long des câbles doivent être examinés avec plus de soin, car certaines parties des câbles sont soumises à des contraintes internes ou des forces externes plus importantes ou sont plus susceptibles de subir des dommages.

Choisir avec soin les points qui doivent être soumis à une inspection plus approfondie, c.-à-d. les points où les défaillances risquent le plus de se produire. Tous ces points critiques doivent être comparés lors de chaque inspection.

Les câbles métalliques en service régulier doivent être vérifiés lors du fonctionnement normal et inspectés visuellement conformément au Règlement. Tous les câbles doivent être soumis à une inspection complète et minutieuse conformément à ce qui suit. De plus, tout câble qui n’a pas été utilisé depuis au moins trois mois doit être inspecté minutieusement par un expert avant d’être remis en service.

Toutes les vérifications minutieuses doivent être faites par une personne compétente désignée qui fera un

Points d’inspection critiques

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Exemple type d’usure localisée et de déformation résultant de l’utilisation de câble avec des coques.

Cage d’oiseau formée par le décommettage résultant d’un déséquilibre de la torsion, ce produisant fréquemment au point d’attache d’un mouflage à torons multiples.

Saillie d’une âme en câble métallique résultant d’une tension brusque.

rapport complet sur la condition du câble. Il faut tenir un registre pour chaque câble (numéro de certificat, date d’installation, dimensions, arrangement, longueur et défauts découverts lors des inspections).

Les dossiers de la vérification minutieuses doivent être disponibles aux personnes expertes (normalement le manœuvrier, le treuilliste ou le matelot de 1re classe) qui effectue les inspections quotidiennes et trimestrielles des câbles métalliques et des engins détachés.

CCCaaassssssuuurrreeesss tttyyypppeeesss dddeeesss fffiiilllsss

Abrasive wear Usure causée par l’abrasion Sharp Bend & Heavy Load Flexion prononcée et charge

lourde Tensile Failure Due to Overload Rupture résultant de la tension

causée par une surcharge Severe Corrosion & Moderate Load Corrosion importante, charge

moyenne Torsion Break Rupture causée par la torsion Sheared & Cut Cisaillés et coupes Bending Fatigue Fatigue causée par la flexion Hammering (Vibration) Fatigue Fatigue causée par le

martèlement (vibration) Corrosion Fatigue Fatigue causée par la corrosion Plastic ‘wear (Jammed Wire) Déformation plastique (fil coincé)

Il faut vérifier soigneusement toute défectuosité susceptible de réduire la résistance originale du câble, et il faut déterminer si l’utilisation future du câble constitue un danger. Cela est particulièrement

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important si le câble a été soumis à des contraintes ou à une charge d’impact, s’il est débarqué d’une poulie, s’il est glissé le long d’une arête vive ou s’il a été endommagé d’une autre façon.

C’est seulement par un vérification minutieuse que l’on peut déterminer si le câble doit être remplacé ou non. La personne compétente doit décider : si la condition du câble est telle qu’il pourrait se briser, si le taux de détérioration du câble permettra à celui-ci de demeurer en assez bonne condition jusqu’à la prochaine inspection.

Lorsqu’on vérifie un câble, il faut le regarder avec attention sur toute la longueur, car une détérioration importante apparaît fréquemment en des points précis du câble. L’évaluation de la condition du câble doit être faite d’après la section du câble qui présente la plus grande détérioration.

Lorsqu’une personne compétente détermine qu’il est nécessaire de remplacer un câble, le coût ne devrait pas entrer en ligne de compte. Si on soupçonne qu’un câble n’est pas en assez bonne condition pour être utilisé, on doit le remplacer immédiatement. Il ne faut jamais risquer de mettre en danger la vie des personnes ni de causer des dommages au matériel ou la propriété.

Lorsqu’un câble a été condamné, il doit être immédiatement détruit ou coupé en petites longueurs de sorte qu’il ne pourra être utilisé pour des levages. Couper tous les accessoires et les jeter.

Il ne faut jamais conserver un câble mis au rancart « juste au cas où on en aurait besoin ». S’il est suffisamment endommagé pour être mis au rancart, il ne peut plus être utilisé.

Nettoyer l’espace de travail sur le pont au jet d’eau pour enlever le gravier et les matériaux abrasifs.

Si possible, retirer le câble du tambour. Si cela n’est pas possible, dérouler le plus de câble possible. Étendre le câble dans l’espace de travail.

Faire attention pour ne pas former de coque sur le câble. Il peut être nécessaire d’utiliser des passes anglaises pour éviter de former des coques.

Les câbles modernes sont généralement préformés. Cette méthode de fabrication, ainsi que la lubrification, rendent plus difficile la détection des fils brisés. La façon la plus simple de trouver des fils

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brisés consiste à porter une paire de gants résistants et de passer les deux mains sur la longueur du câble. Les fils brisés accrocheront dans les gants.

Si on plie un câble, cela permet souvent de faire apparaître des fils brisés qui étaient cachés dans les interstices entre les torons

Le nombre de fils brisés permis par toron dans le commettage est précisé dans les critères d’inspection pour chaque utilisation.

Autre façon de trouver les fils brisés.

Lorsqu’on trouve un fil brisé ou endommagé, il faut nettoyer une zone d’environ un mètre de chaque côté du fil endommagé et vérifier avec soin les dommages et la surface environnante.

Les Normes d’usure relatives à l’équipement de chargement, TP 9396, article 12, précisent les normes d‘usure pour les câbles métalliques. Elles donnent des valeurs pour les combinaisons d‘usure et de fils métalliques brisés pour assurer que le fil métallique retient au moins 80 % de sa résistance d’origine. Par exemple, s’il y a 40 % d‘usure sur les torons extérieurs, alors aucuns fils métalliques brisés ne sont acceptables dans la région de l‘usure. S’il y a 30 % d‘usure, alors 5 % de fils métalliques brisés dans une longueur de huit diamètres sont acceptables. S’il y a moins de 25 % d‘usure, alors 10 % de fils métalliques brisés en 8d sont acceptables.

Par exemple, si un câble métallique 6x37 a environ 30 % d‘usure sur les fils métalliques extérieurs, alors 5 % du total des 222 permettrait 11 fils métalliques brisés dans une longueur de 8d.

De plus, les Normes d‘usure, article 12.3, précisent les facteurs de réduction pour ces valeurs si la zone considérée est près d’un accastillage d’extrémité (0,3 de 1d d’accastillage) ou concentrée dans un seul toron (0,5) ou deux torons (0,8).

Pour continuer l’exemple ci-dessus, si le fil métallique ci-dessus ayant 30 % d‘usure est vérifié près de l’accastillage d’extrémité, seulement 3 fils métalliques brisés seront acceptables. Si la partie endommagée est concentrée dans un toron, alors seulement 5 fils métalliques brisés seront

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acceptables.

Comme toujours, l’état du câble, comme la présence de corrosion, doit être pris en considération. En cas de doute, le fil métallique doit être jeté au rebut.

Choisir au hasard des zones de câble, les nettoyer et les inspecter avec soin. Utiliser ces zones pour mesurer le diamètre du câble. Porter une attention particulière aux zones où le câble repose sur les poulies lorsque la grue n’est pas utilisée, car l’usure peut être plus importante à cet endroit.

Ouvrir le câble pour en inspecter l’intérieur afin de déterminer s’il est endommagé et s’il est bien lubrifié, et pour déterminer l’état de l’âme, etc. (Cela ne peut être fait avec les câbles antigiratoires.)

Pour ouvrir, glisser un épissoir en dessous de deux torons et déplacer l’épissoir vers le côté afin de soulever les torons.

Il est impossible de voir les fils brisés d’une âme en câble métallique uniquement par un examen extérieur du câble.

Nettoyer et inspecter avec soin les cosses, les manchons, les épissures, les douilles et les éléments d’extrémités.

Bonne méthode Mauvaise méthode

Mesurer le diamètre du câble.

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Commettage à 6 torons

Mesurer le commettage.

Remplacer les étiquettes ou les timbres identifiant le câble.

Un câble endommagé peut avoir causé des dommages aux poulies ou aux tambours ou peut avoir été endommagé par une poulie ou un tambour endommagés. Lorsqu’il est nécessaire de remplacer un câble endommagé, il faut vérifier les poulies et les tambours avant d’y enrouler un nouveau câble.

Lorsque le câble a été retiré du tambour, nettoyer et inspecter tout le tambour, y compris les mécanismes de retenue. Retirer toute accumulation dans les rainures (utiliser un calibre à rainures).

Même si ces deux calibres épousent bien le contour des gorges, on voit que les gorges sont trop rapprochées lorsque les calibres sont placés côte à côte et que l’écartement du tambour est inférieur au diamètre du câble. Lorsque deux calibres se chevauchent de cette façon, cela signifie que les tours du

câble frotteront les uns contre les autres lors de l’enroulement et du déroulement du câble.

En profiter pour prendre des photos ou faire des croquis du tambour sans câble et du mécanisme de retenue. Certains mécanismes de retenue sont plus difficiles à réparer ou à entretenir que d’autres ou peuvent être de construction inhabituelle. Les photos et les croquis peuvent être très utiles à l’avenir.

Noter toutes les particularités, l’endroit où elles ont été découvertes ainsi que les mesures prises, le cas échéant.

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Lorsqu’on trouve un fil brisé, il faut aviser les personnes expertes sur le pont que le fil métallique doit être inspecté à chaque jour de son utilisation. La personne experte doit communiquer avec la personne compétente chaque fois qu’elle remarque de nouveaux fils métalliques brisés.

Bien lubrifier tout câble que l’on doit repasser dans un moufle!

Vérifier comment le câble s’enroule sur le tambour et se déroule. Les soins et la technique utilisés pour enrouler la première couche de câble sur des tambours comportant deux ou trois couches influent sur l’enroulement. Tous les tours doivent être bien serrés. Lorsque l’enroulement est lâche ou irrégulier, il est important d’vérifier le câble pour déterminer s’il comporte des coques ou s’il est endommagé.

Lorsqu’un câble a été épissé à bord, il doit être mis hors service et envoyé à une installation d’essai pour recertification. Il ne faut jamais utiliser un câble épissé à la main sans certificat d’essai.

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Inspection du cœur d’un câble

Les dommages au cœur du câble passent souvent inaperçus à moins qu’une personne compétente (habituellement l’operateur de la grue) ne le détecte à la suite d’une inspection minutieuse.

La Photo 1, montre un câble résistant à la rotation 19 x 7 apparemment en bonne condition.

La Photo 2, montre le cœur du même câble qui présente plusieurs bris de fils. Ce câble aurait du être remplacé avant de présenté une détérioration aussi avancée.

Photo 1

L’extérieur du câble parait être en bon état.

Photo 2

Le cœur du même câble. Vous pouvez voir de nombreux fils rompus et des entailles.

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L’entendez vous?

Afin de détecter les bris à l’intérieur du

câble, tenir une longueur de câble

près de votre oreille et plier la.

Déplacez la courbe sur la longueur du

câble. Si un craquement ou un crépitement se fait

entendre ceci indique que des fils

sont rompus a l’intérieur du câble

– Vous devriez remplacer le câble

immédiatement.

Le craquement est similaire au son produit par écrasement d’un emballage de bonbon.

Pour vérifier efficacement le câble, la poulie de levage doit être abaissée jusqu’au pont afin d’obtenir suffisamment de mou.

Faite cette vérification à trois endroits le long du câble: à la pointe, au centre et près de la base de la grue.

Vérification des fils brisés

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Exemple de registre d’inspection de câble métallique

FICHE D’INSPECTION DE CÂBLE MÉTALLIQUE

Câble : No de certificat : Description :

Critères justifiant le retrait : A) Nombre total de fils brisés visibles > 10 % du nombre en 8 diamètres (ou moins selon le TP 9396)

B) Usure excessive, corrosion ou autre défaut

Emplacement du point de mesure sur le câble, du fil

brisé, de l’usure, etc.

Diamètre mesuré

Nombre de fils brisés par

longueur de 8 diamètres

Usure du câble

Corrosion État de l’élément

d’extrémité

État de l’œil rigide

Mesure du commettage

Commentaires

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Remarques :

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Signature : Date :

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Lubrification des câbles métalliques

Lubrifier, lubrifier, lubrifier.

Lorsque c’est possible, ouvrir le câble ou le matériel pour vérifier s’il est bien lubrifié, s’il est usé, endommagé, etc.

Lubrifier avant l’installation.

Lubrifier avant le stockage.

Lubrifier, lubrifier, lubrifier.

Lors de la fabrication, les câbles en fil d’acier sont lubrifiés à fond, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur, au moyen de lubrifiants spécialement choisis pour satisfaire aux exigences de lubrification et de protection du câble.

Lorsqu’un câble métallique fléchit sur une poulie ou un tambour, les fils et les torons se déplacent les uns par rapport aux autres de façon à s’ajuster à la courbe prise par le câble. Un câble bien lubrifié permet donc aux fils et aux torons de se déplacer librement, ce qui restreint au minimum la fatigue et l’usure causées par le frottement.

En plus de fournir une lubrification interne pour permettre le déplacement des fils, le lubrifiant protège contre la rouille et la corrosion. Avec le temps, la rouille et la corrosion peuvent détériorer grandement les fils d’acier ainsi que l’âme textile.

Les âmes textiles sont spécialement traitées lors de leur fabrication en usine pour retirer tout excès d’humidité. Lorsqu’elles sont encore sous forme de fibres, elles sont imprégnées d’un lubrifiant spécial qui protège les fibres et conserve leur souplesse. Ce traitement offre aussi une lubrification supplémentaire aux torons dans les débuts de l’utilisation du câble.

Les pressions internes exercées sur un câble lors de son utilisation ont tendance à faire sortir le lubrifiant de l’âme et des torons. Cela a pour effet de réduire la quantité de lubrifiant du câble. Pour assurer une durée de vie maximale au câble, il faut suppléer à la lubrification faite lors de la fabrication par une lubrification périodique en service.

Qu’ils soient immobiles ou non, les câbles en fil d’acier doivent être protégés contre la corrosion, et lorsqu’ils sont en mouvement, ils doivent être lubrifiés pour réduire au minimum l’usure entre les surfaces métalliques adjacentes (fil contre fil). Lors de la fabrication, un lubrifiant qui satisfait à ces deux

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exigences, du moins pour un temps, est incorporé aux torons métalliques et à l’âme. L’exposition aux intempéries et l’utilisation normale sur des poulies et des tambours réduiront graduellement la lubrification et contamineront le lubrifiant.

Dans certains cas, lorsque les câbles sont utilisés continuellement dans la saleté et les grenailles, il est possible que la lubrification en service n’augmente pas la durée de vie du câble.

La majorité des câbles, cependant, doivent être lubrifiés à intervalles réguliers selon leur utilisation, afin de réduire au minimum la corrosion et l’usure et prolonger la durée de vie du câble.

Tout câble en service doit être nettoyé à fond avant l’application d’un nouveau lubrifiant. Des brosses métalliques peuvent faciliter la tâche.

Dans certains cas, il peut être nécessaire d’assouplir l’ancien lubrifiant et l’accumulation de saletés au moyen de dégrippant.

Il faut ensuite appliquer un lubrifiant qui convient aux conditions d’utilisation du câble. Il existe plusieurs méthodes d’application, et la méthode qui convient le mieux à l’installation et au lubrifiant utilisé doit être choisie. Il est préférable d’utiliser une petite quantité de lubrifiant et de lubrifier plus souvent que d’utiliser une grande quantité de lubrifiant et de lubrifier à intervalles irréguliers.

Un bon lubrifiant pour câble doit avoir les propriétés suivantes : 1. il doit être exempt de produits acides et alcalins. 2. il doit avoir un pouvoir adhésif suffisant pour rester

sur le câble sans qu’il y ait projection à la vitesse maximale du câble.

3. il doit pouvoir pénétrer entre les torons et atteindre l’âme.

4. il doit être non soluble, selon les conditions d’utilisation du câble.

5. il doit résister à l’oxydation. 6. il doit, de préférence, avoir une résistance de feuil

élevée.

Lorsqu’un câble métallique est mis hors service pour entreposage et utilisation future, il doit d’abord être nettoyé puis lubrifié. Il doit ensuite être couvert et entreposé dans un endroit sec et protégé contre tout dommage mécanique.

Les lubrifiants pour câbles métalliques ont une double fonction : ils permettent de lubrifier les torons et de

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limiter la corrosion qui augmente le frottement et la décomposition des torons.

Depuis le début du XXe siècle, des graisses, des produits pétroliers, des matériaux bitumineux et des huiles ont été utilisés pour lubrifier les câbles métalliques. Les produits plus lourds, comme les produits pétroliers, les matériaux bitumineux et les graisses, sont généralement appliqués au moyen de solvants ou sont chauffés jusqu’à ce qu’ils aient bien pénétré dans le câble. Des recherches ont permis de déterminer que ces méthodes comportaient des lacunes.

Les matériaux chauffés refroidissent rapidement lors de l’application, ce qui met en doute leur capacité à bien pénétrer dans le câble. Les produits à base de solvants ont une viscosité qui change constamment lors de l’application, ce qui peut aussi causer certains problèmes de pénétration. Les huiles ne possèdent pas de propriétés adéquates contre l’usure et l’extrême pression et offrent peu de protection contre la corrosion, à moins d’être appliquées continuellement. Même dans ce cas, leurs résultats sont médiocres lorsque les conditions sont défavorables.

Des applicateurs haute pression ont récemment été mis au point spécifiquement pour régler les problèmes de pénétration des matériaux à viscosité élevée.

Les produits bitumineux, les produits pétroliers et les produits à base de graisse ont des lacunes beaucoup plus importantes car, dans des situations dynamiques, même si le câble est stationnaire et uniquement sous tension (supportant un poids mort), la compression des torons causée par le poids, le mouvement ou les contraintes crée un mouvement migratoire à partir du centre du câble.

La température peut à elle seule augmenter de manière significative le taux de migration, mais même dans les climats chauds, cette migration est assez faible, car elle est fonction des caractéristiques inhérentes à la viscosité des matériaux utilisés.

Cette migration prive le centre de son lubrifiant et laisse place à l’usure de contact (frottement entre les torons) et à la corrosion qui l’accompagne. Malheureusement, l’opérateur n’a pas conscience du phénomène, car les matériaux lubrifiants demeurent sur le diamètre extérieur du câble donnant l’impression d’un câble bien imprégné. De fait, une inspection approfondie, qui peut être rendue plus difficile par l’opacité des matériaux généralement utilisés, permettra de démontrer que l’âme se corrode et s’use plus rapidement. Dans les pires cas, on peut voir une âme presque vide à cause de la

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dégénération du centre. Cela constitue un risque pour la sécurité et détruit du matériel précieux.

Lubrifiants modernes

Ces lacunes font ressortir les caractéristiques que doivent avoir les lubrifiants modernes de câbles métalliques. Ils doivent fournir une protection contre l’usure et les pressions extrêmes ainsi qu’une bonne protection contre la corrosion. Ils doivent donc être assez liquide pour bien pénétrer dans le câble et doivent pouvoir se régénérer rapidement en service et permettre une inspection périodique des torons. Étant donné que les matériaux forment une couche mince, ils doivent être réappliqués périodiquement lors de l’utilisation pour être bien efficaces.

Intervalles d’entretien

Les câbles métalliques doivent être entretenus et lubrifiés comme tout autre matériel.

Il suffit de connaître les intervalles d’entretien qui correspondent le mieux au cycle d’utilisation.

Plusieurs câbles de halage doivent être lubrifiés continuellement, tandis que certains haubans n’ont pas besoin d’être inspectés plus d’une fois par mois, sinon plus. Les intervalles d’entretien doivent être déterminés par l’environnement, le degré d’utilisation et l’expérience.

Une lubrification régulière, qu’elle soit continue, quotidienne ou hebdomadaire peut, dans certains cas, augmenter la durée de vie du câble de 50 % à 150 %.

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Réparations et modifications

Les réparations et les modifications doivent être effectuées seulement par un expert.

Lorsque des réparations ou des modifications sont effectuées, il faut : déterminer si la réparation est la meilleure action ou

si le remplacement serait une meilleure option et plus sécuritaire;

déterminer si une modification compromettra les facteurs de sécurité d’un composant et si les services d’un ingénieur de structure devrait être engagés;

s’assurer que tout le monde sait ce qui est nécessaire;

surveiller les opérations le plus possible; inspecter le résultat final; demander à une personne compétente (inspecteur de

la Sécurité Maritime, expert maritime de la société de classification, personne employée dans un laboratoire d’essais ou une installation de réparation autorisée) de tester et de vérifier minutieusement le matériel et d’émettre une certificat;

prendre beaucoup de notes.

Lors d’un radoub, si l’engin est retiré et amené aux installations de l’entrepreneur pour y effectuer des travaux, il faut visiter régulièrement les installations pour s’assurer que les travaux sont effectués correctement, surtout s’il s’agit d’un chantier naval.

Nota : Il peut s’avérer nécessaire de souder un petit taquet ou un petit anneau sur un crochet pour pouvoir y fixer un câble de halage. Le taquet ou l’anneau doivent être soudés à la pointe du crochet ou au dos du crochet. Lorsque le soudage est terminé, le crochet DOIT être mis hors service et envoyé pour recertification.

Nota : Lorsqu’il faudrait modifier un engin pour qu’il fonctionne correctement, comme par exemple meuler le flanc d’un crochet, IL NE FAUT PAS LE FAIRE. Il faut plutôt acheter l’article qui convient à la tâche. Cela s’applique même si l’engin n’est pas utilisé pour le levage. Il ne faut prendre aucune risque.

Nota : Les élingues de sangle ne doivent pas être réparées.

Les opérateurs ont parfois tendance à essayer de modifier les engins de levage pour répondre à leurs propres besoins opérationnels, ce qui fait qu’ils ne répondent plus aux normes de conception. L’emplacement des divers accastillages sur une flèche ou la taille des palans a été étudié avec soin par le

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concepteur afin de réduire au minimum les contraintes et fournir la marge de sécurité requise pour les pires conditions de charge. Une modification qui semble très légère peut diminuer la marge de sécurité au point de rendre l’engin dangereux. Toute dérogation aux intentions du concepteur, que ce soit par une modification de la structure de la flèche ou du gréement ou par une utilisation irrégulière, doit être évitée.

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Commande d’engins neufs et de remplacement

Lorsque l’occasion se présente, il faut visiter les fournisseurs et les installations d’essai. Cela permet d’avoir une bien meilleure idée du travail demandé. Ces visites peuvent aussi permettre de rencontrer les personnes responsables des essais et d’établir des relations professionnelles avec eux.

Matériel neuf

Parler aux fournisseurs pour déterminer ce qui est disponible. Souvent, de nouveaux produits peuvent remplacer l’engin actuel de façon sécuritaire.

Lorsque le temps le permet et que la commande est importante, envoyer des appels d’offres à plusieurs fournisseurs. Il est possible qu’un fournisseur plus éloigné offre un meilleur prix qu’un fournisseur local, même en incluant les frais de transport.

S’assurer que la commande comprend tous les renseignements sur le matériel désiré :

la taille; la construction; Le facteur de sécurité requis (selon l’application :

équipement de chargement ou de sauvetage) et la charge maximum d’utilisation;

la certification et toutes étiquettes ou marques requises;

la date de livraison; les frais de transport (qu’ils soient FAB fournisseur

ou navire).

Soyez conscients que les industries n’utilisent pas toutes les mêmes facteurs de sécurité lorsqu’elles déterminent les charges pratiques de sécurité. Dans certains cas, la norme de l’industrie navale est plus rigoureuse et on doit en tenir compte dans la commande pour s’assurer d’obtenir les bonnes dimensions ainsi que la certification et les charges pratiques de sécurité appropriées.

Plus on fournit de renseignements, plus on a de chance de recevoir l’engin et la certification désirés. Il peut être nécessaire de renseigner les fournisseurs sur les exigences en rapport aux essais et à la certification pour les engins de manutention en vertu du Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement. Méfiez-vous des fournisseurs qui vous promettent un « certificat de conformité »

Ne pas oublier d’indiquer clairement sur la commande que : « Les biens envoyés pour satisfaire à la commande seront acceptés

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uniquement s’ils sont accompagnés des certificats d’essai requis. »

À l’arrivée de la commande, il faut l’inspecter pour s’assurer que tout est conforme, étiquetés ou marqués correctement et que les certificats requis ont été fournis.

Un fournisseur qui connaît bien les exigences de l’industrie marine saura quels certificats sont requis et les fournira sans complications.

Réparations et essais

S’assurer que la commande comprend tous les renseignements sur les réparations et/ou les essais requis, y compris les exigences de certification.

Ne pas oublier d’indiquer clairement sur la commande que : « Les réparations ou les essais effectués pour satisfaire à la commande seront acceptés uniquement s’ils sont accompagnés des certificats d’essai requis. »

À l’arrivée de la commande, il faut l’inspecter pour s’assurer que tout est conforme et que les certificats requis ont été fournis.

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Tenue des registres Références pour nouveau gréage. J’ai vu le tambour placé à l’envers par un entrepreneur.

Un des aspects les plus frustrants du travail de second ou decommandant est d’essayer d’établir l’historique des engins delevage. La tenue de dossiers appropriée est une partie critiqude la maintenance des appareils de levage.

En plus du maintien du registre sur l’outillage de chargemenou du Registre des appareils de levage et de l’accastillagde la Garde côtière canadienne et des certificats connexesle second ou le commandant doit tenir à jour un registre quotidien des engins de levage. Les problèmes, les solutions, les réparations, les observations et les suggestions doivent êtnotés. Toute personne qui occupe ce poste doit pouvoir reculde plusieurs années et reconstituer l’historique des engins delevage.

Ce registre ne doit pas fournir tous les détails sur les particularités quotidiennes de l’élingue à chaîne portant le numéro de certificat 2495, mais doit fournir tous les renseignements sur la grue à déplacement rapide, la grue Hiab, les bossoirs, le guindeau, les treuils de chaland et le support en A, c.-à-d. tous les principaux engins de levage à bord.

Une des meilleures façons de tenir les registres à jour est de prendre beaucoup de photographies. À l’aide de photographieon peut s’assurer que l’engin a été remonté conformément à l’installation d’origine. Personne n’a une mémoire parfaite.

Un appareil-photo numérique permet d’enregistrer rapidemence que l’on voit et de sauvegarder les images dans le fichier approprié. Il est suggéré de les placer dans le fichier sur l’outillage de chargement sous un nom facile à reconnaître.

exemple : c://mesdocuments/outillage de chargement/hiab/inspection-juin-2002

L’officier responsable doit non seulement prendre des notes sur son propre travail, mais il doit aussi incorporer au registrdes notes provenant des registres des mécaniciens, du programme de gestion de la maintenance, du carnet de graissage du treuilliste au moyen du RLE à bord ou de transcriptions et de photocopies. De cette façon, il peut avoiraccès facilement à tous les renseignements pertinents et fournir une vue complète des appareils de levage en plus desphotos prises.

En examinant la documentation d’autres membres du personnel engagés dans la maintenance des appareils de levage du navire, l’officier de pont responsable pourra vérifierque tous les domaines sont touchés, promouvoir la communication entre les départements et reconnaître les zoncritiques.

Qui, quoi, quand, où et pourquoi. Les réponses à ces questiopeuvent faciliter le travail du second.

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Certificats Chaque engin utilisé pour le levage doit posséder un certificat et il doit y avoir un moyen de relier un équipement particulier à un certificat précis.

Sans ce certificat, l’engin ne peut être utilisé.

Un certificat n’a aucune valeur si il ne peut pas être corrélé par une étiquette ou une marque d’identification sur la pièce d’équipement.

Si l’engin ne possède pas de certificat, il doit être recertifié avant d’être utilisé.

Avec un peu d’organisation, il n’est pas difficile de tenir à jour la liste des certificats requis pour les engins de levage en fonction du Règlement sur les cargaisons, la fumigation et sur l’outillage de chargement.

Index des certificats d’engins de levage et des autres certificats

Le présent index constitue un exemple. Ce type d’index placé au début d’un document inséré dans une reliure à trois anneaux avec protecteurs de pages permet d’avoir facilement et rapidement accès aux certificats, de prendre les notes nécessaires, d’ajouter ou d’enlever des certificats et de tenir à jour le registre sur l’outillage de chargement ou le Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne.

Placer un index au début de chaque reliure pour référence rapide.

Ces reliures permettent aussi d’ajouter des certificats qui doivent être consultés fréquemment, comme les certificats des bossoirs et du matériel de protection contre les chutes.

Idéalement, si chaque navire de la flotte de la GCC utilisait le même index, les seconds de toute la flotte pourraient avoir accès plus facilement aux renseignements requis.

Livre 1 :

A. Grue principale/Mât de charge – Partie I des formulaires T-1, T-2 et T-5

B. Hiab – Partie II des formulaires T-1, T-3 et T-5

C. Grue auxiliaire 2

D. Grue auxiliaire 3

E. Élingues, garcettes, crochets, élingues à chaînes, etc. - Partie III des formulaires T-1, T-4 et T-5

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F. Embarcations de sauvetage et certificats d’embarcations de sauvetage, bossoirs d’embarcations de sauvetage

G. Chalands, engins de levage de chalands (y compris les supports en A), bossoirs de chaland – Partie II des formulaires T-1, T-2 et T-5

H. Canots de service, engins de levage de canots de service, bossoirs de canots de service – Partie II des formulaires T-1, T-2 et T-5

I. Embarcation rapide de sauvetage (ERS) et appareil de levage d’embarcation rapide de sauvetage – Partie II des formulaires T-1, T-2 et T-5

Livre 2 :

J. Bateau auxiliaire 2 et engin de levage – Partie II des formulaires T-1, T-2 et T-5

K. Embarcations hydrographiques et engin de levage connexes – Partie II des formulaires T-1, T-2 et T-5

L. (Inutilisé)

M. Palan à moufles - Partie III du formulaire T-1

N. Bosses en chaîne

O. Palans à chaîne et palans manuels – Partie II du formulaire T-1

P. Engin de levage de la salle des machines - Partie III des formulaires T-1 et T-4

Q. Ancres et chaînes et guindeaux

R. Câbles et treuils d’amarrage – Formulaire T-5

S. Treuil de remorquage, câbles métalliques et câbles textiles de remorquage – Formulaire T-5

T. Certificats du matériel de protection contre les chutes

U. Certificats des embarcations de sauvetage

V. Certificats du réseau d’incendie

W. Échelle de coupée et équipement

X. Mâts de débarquement et engins connexes

Y. Filet pour hélicoptère

Z. Points de fixation sur le pont et plan de pont

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Voici une façon de noter les moufles de mât de charge.

I 22 février au 26 février 1971

No DE SÉRIE DES MOUFLES DE MÂTS DE CHARGE

1 2S55/3 Moufle fixe principal du cercle de tournage extérieur tribord 2 2S55/1 Moufle fixe principal du cercle de tournage extérieur bâbord 3 2S55/2 Moufle fixe principal arrière du cercle de tournage intérieur

bâbord 4 2S55/6 Moufle fixe principal arrière du cercle de tournage intérieur

tribord 5 2S55/5 Moufle fixe principal avant du cercle de tournage intérieur bâbord 6 2S55/4 Moufle fixe principal avant du cercle de tournage intérieur tribord 7 2S55/17 Moufle de martinet d’apiquage bâbord 8 2S55/16 Moufle de martinet d’apiquage tribord 9 2S55/28 Moufle d’orientation bâbord 10 2S55/29 Moufle d’orientation tribord 11 2S55/38 Moufle d’unité de levage principale bâbord 12 2S55/39 Moufle d’unité de levage principale tribord 13 LAY7934T Moufle d’unité de levage principale centrale 14 2S55/31 Moufle d’orientation bâbord stationnaire 15 2S55/30 Moufle d’orientation tribord stationnaire 16 2S55/40 Moufle fixe auxiliaire 17 2S55/20 Moufle de pomme de touline 18 2S55/41 Émerillon de levage auxiliaire 19 2S55/13 Moufle de martinet d’apiquage bâbord vers le treuil 20 2S55/21 Moufle de martinet d’apiquage bâbord vers la flèche 21 2S55/23 Moufle de martinet d’apiquage tribord vers la flèche 22 2S55/22 Moufle d’orientation bâbord vers le treuil 23 2S55/32 Moufle d’orientation tribord vers le treuil 24 2S55/7 Moufle fixe principal vers le treuil 25 2S55/31 Moufle double d’orientation bâbord 26 2S55/30 Moufle double d’orientation tribord

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Formulaire T-1 Il s’agit du registre des engins de manutention du navire, y compris les appareils de manutention de cargaison. Il est divisé en IV parties.

La version actuelle du registre sur l’outillage de chargement n’est pas à jour avec le nouveau Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement. La sécurité maritime de Transports Canada songe à mettre à jour le registre mais a indiqué qu’elle acceptera le registre d’outillage de chargement propre à une société si celui-ci contient toute l’information requise par le nouveau Règlement.

À ce titre, un Registre des appareils de levage et de l’accastillage de la Garde côtière canadienne a été élaboré et sera utilisé par tous les navires de la flotte pour consigner tous les essais, les vérifications minutieuses et les inspections requis en vertu du nouveau Règlement. Ce registre sera émis en tant que document séparé aux unités de la flotte.

Formulaire T-2 Le formulaire T-2 constitue le certificat d’essai des treuils, des mâts de charge et des accessoires émis par la compagnie chargée de l’installation avant que l’engin soit mis en service. Il fait référence à l’effet de charge d’épreuve de l’engin.

Il doit être fourni pour chaque flèche ou treuil modifié, réparé ou remplacé. Lorsqu’un engin est remplacé, il n’est pas nécessaire d’obtenir un nouveau registre suite à des réparations ou des remplacements.

Lorsqu’un navire fait installer un nouveau treuil et qu’un certificat T-2 est émis conformément aux exigences, il est généralement de mise d’effectuer une évaluation quadriennale complète (formulaire T-1, partie II) au même moment.

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Certificat d’essai no Formulaire T-2

CERTIFICAT D’ESSAI ET DE VÉRIFICATION DES TREUILS, DES MÂTS DE CHARGE ET DES ACCESSOIRES AVANT LA MISE EN SERVICE

(FORMULAIRE PRESCRIT PAR LE MINISTRE DES TRANSPORTS EN VERTU DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS OCCUPÉS AU CHARGEMENT ET AU DÉCHARGEMENT DES BATEAUX

CONTRE LES ACCIDENTS)

Nom du navire : Port d’attache : Ottawa, Ontario

Nom et adresse du propriétaire : Garde côtière canadienne, Ottawa

(1) (2) (3) (4)

Situation et description des machines et des engins, y compris le numéro ou la marque distinctive (le cas échéant)

Angle de la flèche du mât de

charge par rapport à

l’horizontale lorsque la charge

est exercée

Charge d’épreuve exercée

Charge pratique de sécurité à

l’angle donné à la colonne 2

.

.

.

.

...

(Degrés) (t) (t)

(5) Nom et adresse du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise responsable de l’essai et de la vérification.

(6) Poste occupé par le signataire du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise.

Je certifie que, le ..........jour de ................ 20......, j’ai mis les machines susmentionnées, ainsi que leurs accessoires, à l’essai de la façon indiquée à l’endos du présent certificat, qu’une vérification consciencieuse desdites machines et desdits accessoires effectuée après l’essai a indiqué qu’ils avaient résisté à l’épreuve de charge sans subir de dommages ni de déformation permanente, et que la charge pratique de sécurité desdites machines et desdits accessoires correspond à ce qui est indiqué à la colonne 4.

. (Signature) .

. (Date) .

(CE CERTIFICAT NE DOIT ÊTRE SIGNÉ QUE PAR UNE PERSONNE COMPÉTENTE, CONFORMÉMENT AUX INDICATIONS À L’ENDOS)

Ceci est l’endos du formulaire T-2

Chaque treuil et tous ses accessoires (y compris les mâts de charge, les vits de mulet, les plaques ou boulons à œil, etc.) doivent être soumis à une charge d’épreuve dépassant la charge pratique de sécurité dans la mesure déterminée ci-après :

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CHARGE PRATIQUE DE SÉCURITÉ CHARGE D’ÉPREUVE

Jusqu’à 20,32 t - 25 % en plus

de 20,32 à 50,80 t 5,08 t en plus

Plus de 50,80 t - 10 % en plus La charge d’épreuve doit être soulevée au moyen de l’outillage normal du navire, le mât de charge faisant avec l’horizontale un angle d’au plus 15 degrés ou, lorsque cela est possible, le plus petit angle qu’il peut faire. L’angle auquel l’essai aura été fait doit être mentionné dans le certificat d’essai. Après que la charge d’épreuve aura été soulevée, elle devra être déplacée aussi loin que possible dans les deux sens. .

Règle générale, tous les essais doivent être exécutés de cette façon au moyen de poids mort, et aucune exception ne sera admise dans le cas des engins d’un navire neuf. Dans le cas des remplacements et des renouvellements, cependant, des balances à ressorts ou hydrauliques peuvent être utilisées si aucun poids mort n’est disponible. Si une balance à ressorts ou hydraulique est utilisée, elle doit être fiable et précise et l’essai ne doit être jugé satisfaisant que si l’aiguille indicatrice demeure fixe pendant cinq minutes au moins. .

Après exécution de l’essai susmentionné, il faut vérifier tous les appareils de levage et tous leurs accessoires, afin de s’assurer qu’aucune pièce n’a subi d’avarie ou de déformation permanente au cours de l’épreuve. .

(Nota : la lettre « t » désigne une tonne métrique équivalant à 1 000 kilogrammes)

Aux fins des essais et des vérifications susmentionnés, « Personne compétente » désigne : a) un inspecteur de navires à vapeur, un inspecteur d’outillage de chargement ou un expert maritime au service d’une des sociétés de classification suivantes, nommément la Lloyd's registre of Shipping, le Bureau Véritas ou l’American Bureau of Shipping; b) une personne responsable possédant les qualités techniques nécessaires et appropriées et qui est au service d’une firme s’occupant de la fabrication ou de la réparation de navires.

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Formulaire T-3 Le formulaire T-3 constitue le certificat d’essai des grues et des autres dispositifs de levage comme les chariots élévateurs à fourche, etc.

Il fait référence à l’essai de charge d’épreuve de l’engin et correspond, pour ce type de matériel, au certificat T-2 pour les flèches de mâts de charge et les treuils ordinaires.

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No du certificat d’essai Formulaire T-3

CERTIFICAT D’ESSAI ET DE VÉRIFICATION DES GRUES OU DES TREUILS ET DE LEURS ACCESSOIRES AVANT LA MISE EN SERVICE

(FORMULAIRE PRESCRIT PAR LE MINISTRE DES TRANSPORTS EN VERTU DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS OCCUPÉS AU CHARGEMENT ET AU DÉCHARGEMENT DES BATEAUX

CONTRE LES ACCIDENTS)

Nom du navire sur lequel la machine est installée : Port d’attache : Ottawa, Ontario

Nom et adresse du propriétaire : Garde côtière canadienne, Ottawa

(1) (2) (3) (4)

Situation et description de la grue ou du treuil, y compris le numéro ou la marque distinctive (le cas échéant)

Pour les grues à flèche, rayon

auquel la charge d’épreuve a été

exercée

Charge d’épreuve exercée

Charge pratique de sécurité (pour

les grues à flèche) au rayon

indiqué à la colonne 2

.

.

.

..

.

(m) (t) (t)

(5) Nom et adresse du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise responsable de l’essai et de la vérification.

(6) Poste occupé par le signataire du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise.

Je certifie que, le ..........jour de ................ 20......, la machine susmentionnée, ainsi que ses accessoires, a été mise à l’essai par une personne compétente de la façon indiquée à l’endos du présent certificat, qu’une vérification consciencieuse de ladite machine et desdits accessoires effectuée par une personne compétente après l’essai a indiqué qu’elle avait résisté à l’épreuve de charge sans subir de dommages ni de déformation permanente, et que la charge pratique de sécurité de ladite machine et desdits accessoires correspond à ce qui est indiqué à la colonne 4.

. (Signature) .

. (Date) .

(CE CERTIFICAT NE DOIT ÊTRE SIGNÉ QUE PAR UNE PERSONNE COMPÉTENTE, CONFORMÉMENT AUX INDICATIONS À L’ENDOS)

Ceci est l’endos du formulaire T-3

Chaque grue et autre appareil de levage et ses accessoires doivent être soumis à une charge d’épreuve dépassant la charge pratique de sécurité dans la mesure déterminée ci-après :

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CHARGE PRATIQUE DE SÉCURITÉ CHARGE D’ÉPREUVE

Jusqu’à 20,32 t - 25 % en plus

de 20,32 à 50,80 t 5,08 t en plus

Plus de 50,80 t - 10 % en plus La charge d’épreuve doit être soulevée et déplacée aussi loin que possible dans les deux sens. Si la flèche de la grue a un rayon variable, elle doit être soumise à la charge d’épreuve indiquée ci-dessus, au maximum et au minimum de son rayon. Pour les grues hydrauliques, si la limitation de la pression empêche de soulever une charge dépassant de 25 % la charge pratique de sécurité, il suffira de soulever la charge la plus forte possible.

Après exécution de l’essai, il faut vérifier chaque grue ou treuil ainsi que les accessoires, afin de s’assurer qu’aucune pièce n’a subi d’avarie ou de déformation permanente au cours de l’épreuve.

(Nota : la lettre « t » désigne une tonne métrique équivalant à 1 000 kilogrammes)

Aux fins des essais et des vérifications susmentionnés, « Personne compétente » désigne :

a) un inspecteur de navires à vapeur, un inspecteur d’outillage de chargement ou un expert maritime au service d’une des sociétés de classification suivantes, nommément la Lloyd's registre of Shipping, le Bureau Véritas ou l’American Bureau of Shipping;

b) une personne responsable possédant les qualités techniques nécessaires et appropriées et qui est au service d’une firme s’occupant de la fabrication ou de la réparation de navires.

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Formulaire T-4 Le formulaire T-4 constitue le certificat d’essai des chaînes, des anneaux, des crochets, des manilles, des émerillons et des poulies.

Ce certificat est un des plus important et est celui qui semble causer le plus de difficultés aux officiers des navires. Tous les engins détachés ou détachables utilisés pour le levage, autres que les câbles, doivent être visés par ces certificats.

Le certificat doit indiquer, en plus de la charge d’épreuve exercée et de la charge pratique de sécurité, une marque d’identification ou un numéro qui identifie l’article mis à l’essai.

Il faut noter qu’il n’est pas nécessaire que la charge pratique de sécurité soit inscrite sur les manilles, les anneaux, les crochets et les chaînes, mais que ces éléments doivent comporter une marque d’identification qui renvoie au certificat d’essai. Dans la majorité des cas, il est plus pratique d’indiquer la charge pratique de sécurité sur le matériel, mais cela n’est pas une exigence en vertu du Règlement.

Par contre, la charge pratique de sécurité de même que la marque d’identification qui renvoie au certificat d’essai doivent être indiquées sur les poulies.

Lorsque du matériel, comme une manille, s’use et est mise hors service, le second doit rayer l’entrée correspondante sur le certificat T-4 approprié. Lorsque tous les engins inscrits sur le certificat ont été mis au rancart ou remis à l’essai et que de nouveaux certificats ont été émis, le certificat d’origine doit être classé dans un dossier « Retiré du service » et gardé pendant 5 ans.

Aucun engin détaché pour opérations de levage ne doit être utilisé à moins de posséder un certificat d’essai T-4. Dans certains cas, comme pour les engins achetés d’un autre pays, un certificat d’épreuves d’un format différent peut être accepté s’il contient toute l’information requise par un certificat d’épreuves T-4, but les attestations des compagnies ou des fournisseurs (parfois appelées « certificats de conformité ») ne sont pas suffisantes.

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Certificat d’essai no Formulaire T-4

CERTIFICAT D’ESSAI ET DE VÉRIFICATION DES CHAÎNES, DES ANNEAUX, DES CROCHETS, DES MANILLES, DES ÉMERILLONS ET DES POULIES

(FORMULAIRE PRESCRIT PAR LE MINISTRE DES TRANSPORTS EN VERTU DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS OCCUPÉS AU CHARGEMENT ET AU DÉCHARGEMENT DES BATEAUX

CONTRE LES ACCIDENTS)

No ou marque

distinctive Description de l’engin *

Nombre mis à l’essai

Date de l’essaiCharge

d’épreuve exercée (t)

Charge pratique de sécurité (t)

.

.

.

..

. . . . .

Les dimensions de l’engin, le type de matériau utilisé pour sa confection et, le cas échéant, le traitement thermique reçu lors de la fabrication doivent être indiqués, à moins qu’un formulaire T-6 soit utilisé à cette fin. (Le formulaire T-6 est le certificat rédigé et fourni

par l’entreprise chargée par contrat d’effectuer la recuisson ou le traitement thermique.)

(t) Tonne métrique de 1 000 kilogrammes

. Fabricants ou fournisseurs : .

. Service gouvernemental, association ou entreprise effectuant l’essai ou la vérification : .

. Poste du signataire : .

.................................................................................................

. Je certifie que, le ..........jour de ................ 20......, j’ai mis à l’essai et vérifié l’engin susmentionné de la façon indiquée à l’endos du présent certificat, que la vérification a indiqué que l’engin avait résisté à l’épreuve de charge sans subir de dommages ni de déformation permanente et que la charge pratique de sécurité de l’engin correspond à ce qui est indiqué à la colonne « Charge pratique de sécurité ». .

.Signature :

. .Date : .

(CE CERTIFICAT NE DOIT ÊTRE SIGNÉ QUE PAR UNE PERSONNE COMPÉTENTE, CONFORMÉMENT AUX INDICATIONS À L’ENDOS)

Ceci est l’endos du formulaire T-4

Les chaînes, les anneaux, les manilles et les autres engins détachés (faisant ou non partie des accessoires d’un appareil) doivent être soumis à la charge d’épreuve indiquée au tableau suivant :

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ENGINS CHARGE D’ÉPREUVE

Chaînes, anneaux, crochets, manilles ou émerillons 100 % de plus que la charge

pratique de sécurité

Poulies Poulies à un réa 300 % de plus que la charge

pratique de sécurité

Poulies à plusieurs réas pour une charge de sécurité allant jusqu’à 20,32 t

100 % de plus que la charge pratique de sécurité

Poulies à plusieurs réas pour une charge de sécurité allant de plus de 20,32 à 40,64 t.

20,32 t de plus que la charge pratique de sécurité

Poulies à plusieurs réas pour une charge de sécurité de plus de 40,64 t

50 % de plus que la charge pratique de sécurité

Chaînes calibrées et utilisées avec les poulies actionnées à la main et les anneaux, crochets, manilles ou émerillons fixés à demeure

50 % de plus que la charge pratique de sécurité

Poulies actionnées à la main et utilisées avec les chaînes calibrées et les anneaux, crochets, manilles et émerillons fixés à demeure

50 % de plus que la charge pratique de sécurité

. Après exécution de l’essai, il faut vérifier tous les engins, les réas et axes des poulies étant démontés,

afin de s’assurer qu’aucune pièce n’a subi d’avarie ou de déformation permanente au cours de l’épreuve.

Aux fins des essais et des vérifications susmentionnés, « Personne compétente » désigne :

a) un inspecteur de navires à vapeur, un inspecteur d’outillage de chargement ou un expert maritime au service d’une des sociétés de classification suivantes, nommément la Lloyd's registre of Shipping, le Bureau Véritas ou l’American Bureau of Shipping ou le Det Norske Veritas ou le superviseur d’un laboratoire d’essai du gouvernement du Canada ou d’une autre province, ou toute autre personne, entreprise ou association approuvée par le Bureau d’inspection des navires à vapeur;

b) une personne responsable possédant les qualités techniques nécessaires et appropriées, qui est au service d’une entreprise s’occupant de la fabrication ou de l’engin visé.

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Formulaire T-5 Le formulaire T-5 est le certificat portant sur les câbles métalliques utilisés pour le levage. Il doit être fourni avec chaque bobine de câble métallique achetée dans le but d’être utilisée avec un appareil de levage.

Les charges pratiques sont calculées au moyen d’essais destructifs d’un échantillon pris de chaque bobine de câble métallique.

Si des articles en câble métallique comme des cartahus, des élingues, des pantoires ou des martinets d’apiquage sont commandés en fonction des besoins, il doivent être fournis avec un exemplaire du certificat T-5 de la bobine de câble métallique duquel ils sont tirés. Les seconds ne doivent pas accepter de câbles métalliques devant servir aux opérations de levage à moins qu’un tel certificat soit fourni. Dans certains cas, comme pour le fil métallique acheté d’un autre pays, un certificat d’épreuves d’un format différent peut être accepté s’il contient toute l’information requise par un certificat d’épreuves T-5, mais les certificats des compagnies ou des fournisseurs ne sont pas acceptables.

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Certificat d’essai no Formulaire T-5

CERTIFICAT DE VÉRIFICATION ET D’ESSAI DES CÂBLES MÉTALLIQUES AVANT LA MISE EN SERVICE

(FORMULAIRE PRESCRIT PAR LE MINISTRE DES TRANSPORTS EN VERTU DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS OCCUPÉS AU CHARGEMENT ET AU DÉCHARGEMENT DES BATEAUX

CONTRE LES ACCIDENTS)

Nom et adresse du fabricant ou du fournisseur du câble............................. .............................

Circonférence/Diamètre du câble. .............................

Nombre de torons .............................

Nombre de fils par toron. .............................

Commettage .............................

Qualité du câble (p. ex. acier à câble de qualité supérieure). .............................

Date de la mise à l’essai de l’échantillon de câble. .............................

Charge à laquelle le câble s’est brisé. .............................

Charte pratique de sécurité, sous réserve de toute condition d’admissibilité, comme le

diamètre minimum de la poulie, l’effet de traction directe, etc..

.............................

Nom et adresse du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise responsable

de la vérification et de l’essai..

.............................

.............................

Poste occupé par le signataire du service gouvernemental,de l’association ou de l’entreprise.. .............................

.

Je certifie que les renseignements ci-dessus sont exacts, et que j’ai effectué la vérification et l’essai.

. (Signature) .

. (Date) .

(CE CERTIFICAT NE DOIT ÊTRE SIGNÉ QUE PAR UNE PERSONNE COMPÉTENTE, CONFORMÉMENT AUX INDICATIONS CI-DESSOUS)

INSTRUCTIONS

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Les câbles métalliques doivent être mis à l’essai au moyen d’un échantillon, un bout de ces câbles étant essayé jusqu’à destruction; la charge pratique de sécurité ne doit pas dépasser le cinquième de la charge de rupture de l’échantillon.

. Aux fins des essais et des vérifications susmentionnés, « Personne compétente » désigne :

a) un inspecteur de navires à vapeur, un inspecteur d’outillage de chargement ou un expert maritime au service d’une des sociétés de classification suivantes, nommément la Lloyd's registre of Shipping, le Bureau Véritas ou l’American Bureau of Shipping;

b) une personne responsable possédant les qualités techniques nécessaires et appropriées, qui est au service d’une entreprise s’occupant de la fabrication de câbles métalliques ou le superviseur d’un laboratoire d’essai du gouvernement du Canada ou d’une autre province, ou toute autre personne, entreprise ou association approuvée par le Bureau d’inspection des navires à vapeur.

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Formulaire T-6 Le formulaire T-6 est le certificat rédigé et fourni par l’entreprise chargée par contrat d’effectuer la recuisson ou le traitement thermique des engins de manutention conformément à l’annexe B du Règlement sur l’outillage de chargement. Il n’est pas nécessairement obligatoire.

Formulaire T-7 Le formulaire T-7 est un certificat de vérification minutieuse annuelle des engins détachés qui décrit les engins examinés et qui doit renvoyer au certificat T-4 au moyen des marques et des numéros. Ce certificat n’est pas obligatoire si le second ou le commandant effectue lui-même la vérification minutieuse annuelle.

Si la vérification est effectuée par une installation côtière, celle-ci doit remplir le formulaire pour attester que les engins indiqués ont été vérifiés et jugés satisfaisants. Il ne s’agit pas d’un certificat d’essai et ne doit pas être considéré comme tel.

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Certificat d’essai no Formulaire T-7

CERTIFICAT DE VÉRIFICATION MINUTIEUSE ANNUELLE DES ENGINS QUI NE NÉCESSITENT PAS DE TRAITEMENT THERMIQUE PÉRIODIQUE

(FORMULAIRE PRESCRIT PAR LE MINISTRE DES TRANSPORTS EN VERTU DU RÈGLEMENT CONCERNANT LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS OCCUPÉS AU CHARGEMENT ET AU DÉCHARGEMENT DES BATEAUX

CONTRE LES ACCIDENTS)

(1) (2) (3) (4)

Numéro ou marque

distinctive Description de l’engin vérifié

Nombre de certificats d’essai et de vérification

Commentaires

.

.

.

..

.

.

. . .

(5) Nom et adresse du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise responsable de l’essai et de la vérification.

(6) Poste occupé par le signataire du service gouvernemental, de l’association ou de l’entreprise.

Je certifie que, le ..........jour de................ 20......, j’ai vérifié minutieusement l’engin susmentionné et qu’aucune défectuosité influant sur les conditions de fonctionnement sécuritaire, autre que celles indiquées à la colonne 4, n’a été relevée.

. (Signature) .

. (Date) .

Nota :- Engin ne nécessitant pas d’être traité thermiquement de façon périodique mais nécessitant d’être vérifié minutieusement par une personne compétente au moins une fois par an : les chaînes plates; les chaînes calibrées; les anneaux, les crochets, les manilles et les émerillons fixés à demeure aux chaînes calibrées, aux poulies, aux bascules, aux mâts, aux mâts de charge, aux élingues et aux ridoirs;

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les boulons à œil, les crochets et les émerillons ayant des parties filetées ou des roulements à bille ou d’autres pièces cimentées; les accastillages de Bordeaux; les chaînes en fonte malléable ainsi que les chaînes, les anneaux, les crochets, les manilles et les émerillons en acier.

Une « vérification minutieuse » comprend une vérification visuelle à laquelle peuvent être ajoutés, au besoin, d’autres vérifications comme une épreuve au marteau. Toutes les vérifications doivent être effectuées le plus soigneusement possible, selon les conditions, afin d’arriver à une conclusion fiable relativement à la sécurité des pièces examinées. Si nécessaire, certaines pièces de machines et d’engins peuvent être démontées.

Aux fins de la présente vérification, « Personne compétente » désigne toute personne titulaire d’un certificat ou d’un brevet de capacité de capitaine ou d’officier de pont ou toute personne responsable possédant l’expérience nécessaire pour lui permettre d’effectuer le travail d’inspection de façon satisfaisante.

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Remerciements Ce Guide de la flotte a été préparé à l’origine par le capitaine Paul Beesley de la Garde côtière canadienne dans le but de fournir un outil de référence rapide aux équipages de la Garde côtière.

Le Guide a été mis à jour pour refléter le nouveau Règlement qui entrera en vigueur et les modifications au Manuel de la sécurité de la Flotte par le capitaine Ron Gallant avec l’aide fournie par le bureau de la Sûreté et sécurité, le Personnel désigné à terre régional et la collaboration des officiers de la flotte. Des remerciements particuliers au capitaine John Cork pour son aide.

Certains renseignements fournis dans le Guide ont été tirés de sites Web de fournisseurs. Ces sites sont indiqués dans la section portant sur les documents de référence. Les droits de propriété des fournisseurs sont reconnus.

Même si tous les efforts ont été faits pour que le Guide respecte les exigences de la dernière version du Règlement sur les cargaisons, la fumigation et l’outillage de chargement ainsi que d’autres Règlements pertinents de la Loi de 2001 sur la marine marchande du Canada, les utilisateurs devraient quand même consulter le Règlement.