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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL LA GUERRE DE CONTENU PAR KATLAINE POLYCARPE CERTIFICAT DE RELATIONS PUBLIQUES FACULTÉ DE LÉDUCATION PERMANENTE TRAVAIL PRÉSENTÉ À DANS LE CADRE DU COURS REP 2400 À Monsieur Patrice Leroux

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Page 1: Guerre de contenu 1

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

LA GUERRE DE CONTENU

PAR

KATLAINE POLYCARPE

CERTIFICAT DE RELATIONS PUBLIQUES

FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À DANS LE CADRE DU COURS REP 2400

À Monsieur Patrice Leroux

Le 31 octobre 2011

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction.................................................................................................................1

Facebook contre Google.........................................................................................1

Les réseaux sociaux................................................................................................2

Un choix à faire............................................................................................................1

Google +, un outil de communication interne........................................................2

Le portail d’Internet................................................................................................2

Mon appréciation pour le produit..............................................................................3

L’autre Guerre, le Cloud Computing ou l’informatique dans les nuages..............2

Apple......................................................................................................................2

Amazon...................................................................................................................3

Conclusion....................................................................................................................3

Bibliographie................................................................................................................5

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INTRODUCTION

Photo : fast compagny

Lorsqu’on n’est pas geek et qu’on suit peu l’actualité informatique, on s’étonne d’entendre parler d’une guerre de la technologie. On se demande qu’est-ce qui se passe, d’où cela vient, etc. Mais à la longue, on comprend qu’il s’agit d’une forte concurrence entre quelques acteurs clés du monde de l’informatique.

En lisant l’article de Kit Keaton intitulé The Great Tech War Of 2012 : Ongoing Skirmishes, dans Fast company, j’ai appris qu’on était en plein milieu de deux guerres et que cette guerre sera  plus grosse que les batailles entre Microsoft, Apple et IBM dans les années 90.  La guerre technologique annoncée, par Kit Keaton, est la confrontation d’Apple contre Amazon; Google contre Facebook.

J’ai voulu comprendre le pourquoi de cette guerre et c’est pour cette raison que je vais vous entretenir de la guerre technologique de 2012. Une guerre qui a pour but la monétisation du contenu, c’est du moins mon avis.

Je tenterais donc de démontrer mon raisonnement en me servant de l’histoire des compagnies belliqueuses, de leurs missions et de leurs produits. D’abord, je vais commencer par l’affrontement qui a lieu entre Facebook et Google. Ensuite, je me percherai sur la concurrence entre Amazon et Apple.

FACEBOOK CONTRE GOOGLE

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à faire une courte parenthèse historique qui nous permettra de bien cerner les deux entreprises. N’ayez crainte, je vais essayer de ne pas être trop redondant.

Facebook qui a été fondé, en 2004, par Mark Zuckerber et Eduardo Saverin est un réseau social qui a pour mission de faire rencontrer les gens et de les permettre de garder contact. Aujourd’hui, six ans après sa conquête du monde, il se veut portail Internet ou du moins source d’informations. Pas au même titre de Google, mais le potentiel est là.

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Google, lui, a été conçu dans un garage, en 1998, par Larry Page et Sergey Brin. Avec le temps, il est parvenu à évincer Microsoft et à damer le pion à Yahoo. Aujourd’hui, il est le moteur de recherche utilisé par presque tout le monde. Cependant, il est aussi autre chose dont un réseau social : le Gplus.

Les deux compagnies s’affrontent sur deux rings : le portail Internet ou la recherche d’informations et les réseaux sociaux.

LES RÉSEAUX SOCIAUX

De nos jours, les gens sont obnubilés par les réseaux sociaux. C’est en quelque sorte le théâtre de leur vie, une vie qui se veut virtuelle et qu’il faut toujours mettre en scène.

Le réseau social est un ensemble de liens qui permet aux gens d’agrandir ou de renforcer leur capital social. J’entends par capital social « Investissement dans des relations sociales avec des retours prévus… » (Nan lin, 2001). En d’autres mots, plus tu as des connaissances et des échanges variés avec elles, plus tu as de la chance de faire passer ton message, d’obtenir de l’aide, de faire la promotion de ta personne, de tes produits, de tes idées...

Bref, cette pratique sociale et culturelle, même, nous pousse à nous implanter dans presque tous les forums qu’on juge importants, selon notre but. Si avant, on multipliait les rencontres; maintenant, on multiplie notre présence sur des sites tels que Linkedin, Facebook, G plus et autres.

Et notre présence est fructueuse. En effet, cette année, selon Gartner, les médias sociaux ont rapporté 10.3 milliards de dollars dans le monde : une croissance de 44.9 % par rapport à 2010. Puisqu’on peut joindre les gens sur le net, les entreprises y sont aussi. Elles rentrent en contact avec nous par le biais des publicités et celles-ci sont la première source de revenus pour Google et Facebook. Depuis 2010, le réseau social de 800 millions d’abonnés, Facebook gruge des parts de marché publicitaire, parce que les entreprises s’intéressent de plus en plus à lui. Cet intérêt soudain est dû au fait que le réseau social détient des informations qui peuvent être utiles aux annonceurs de publicité en ligne.

Dans le but de mettre fin à ce quasi-monopole de Facebook, Google a lancé à plusieurs reprises des réseaux sociaux, en vain. Le seul qui a du succès est Orkut et son royaume est le Brésil et quelques pays d’Asie. Il doit son nom à son concepteur turc, Orkut Büyükkökten.

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Orkut a été lancé le 22 janvier 2004 et il compte plus de 50 millions d’utilisateurs. Pendant longtemps, certains spécialistes de réseaux sociaux ont cru que Google se servirait de cette plateforme pour déloger Facebook. Pourtant, l’ancêtre du nouveau protégé est Google Buzz.

Il y a 20 mois, Google avait lancé Google Buzz. Avec cette application, on pouvait échanger des données avec des amis ayant un compte Gmail. C’était donc un réseau social privé qui permettait aussi de gérer les autres réseaux sociaux auxquels on pouvait être membre (Twitter, facebook, picassa, google reader,etc) et c’était accessible sur le mobile. Le succès n’étant pas au rendez-vous, Google a annoncé, il y a quelques semaines, la mort de Google buzz. La compagnie va se concentrer davantage sur la nouvelle plateforme Gplus.

La petite comparaisonGoogle buzz n’a pas fonctionné parce qu’il n’avait pas de valeur ajoutée, pour le consommateur. Mais est-ce que Gplus a une valeur ajoutée? Pour mieux évaluer le potentiel du produit, je vous propose cette petite comparaison.

D’abord, une comparaison visuelle. Jetez un coup d’œil sur les captures d’écran suivant :

Comme vous pouvez le voir, la page Facebook de Ford Motor Company est un tout petit peu semblable à sa page Google+ . Si vous jetez un œil, vous verrez qu’a l’exception des cercles, les options sont également les mêmes.

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La petite comparaison ( suite)

Google plus Facebook

le mur : ce mur a une allure de Twitter avec des hashtags et les posts peuvent être publiés sur les deux réseaux ( twitter et G+)

Le mur :on y publie des messages sur son mur ou sur les murs des amis.On peut créer, ici, des événements.

avec les cercles, on sépare les amis des connaissances.

Depuis peu, on peut choisir de partager avec quelques amis seulement des informations privilégiées. Avant, les informations étaient connues par tous ceux qu’on avait pour amis.

on peut parler avec dix personnes en vidéo bulle.On peut, ici, créer des événements

Le chatDepuis peu, la compagnie s’est sentie obligée de s’affilier à Skype pour donner une meilleure conférence vidéo d’utilisateurs.

Jeux entre amis

Jeux en ligne entre amis

Instant upload permet de transférer les photos et vidéo prises sur son cellulaire

Photo : on peut transférer les photos prises sur son cellulaire

UN CHOIX À FAIRE

Pour une compagnie, avoir un compte Gplus et un autre Facebook peut paraître utile puisqu’on peut croire qu’elle rejoindra plus de monde. Ceux qui ne sont pas « amis » de Ford sur Facebook le seront, peut-être, sur Google + et vice versa.

Cependant, pourquoi les gens devraient avoir un compte Google+ si c’est pour lire les mêmes propos publiés sur Tweeter et Facebook? Si certains ne veulent pas faire trop de bruit et refusent d’être sur Google plus, à cause de la redondance. D’autres prouvent que la redondance peut être utile.

Michelle Blanc, dans un de ses billets qui s’intitulent «  Mais pourquoi les gens s’abonnent-ils à mon profil Facebook ? », écrit qu’elle publie le même contenu sur les différentes plateformes auxquelles elle est inscrite (Facebook, Twitter et Gplus). Toutefois, certains contenus sont plus appréciés sur un forum plutôt qu’un autre, comme dans le cas de ses statuts bouffe qui sont plus populaires sur Facebook. Peut-être serait-ce le cas pour Google plus, peut-être qu’il attira certains contenus plus que d’autres.

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Avant que les gens délaissent Twitter et Facebook pour l’application Gplus, cela prendra du temps, puisque l’application de Google n’a pas de valeur ajoutée outre la facilité de l’utiliser avec chrome et Androide.

Il semblerait que tout comme Google Buzz, Google plus n’a pas été inventé pour répondre au besoin du public, mais pour contrecarrer la montée de Twitter et le monopole de Facebook.

GOOGLE +, UN OUTIL DE COMMUNICATION INTERNE

Google+ est en évolution et c’est dans les mois à venir qu’on saura si cela passe ou cela casse. Éventuellement, les compagnies seront en mesure d’utiliser Gplus aux mêmes fins qu’elles utilisent Facebook et certainement dans les mêmes conditions. Pour l’instant, il y a que Ford Motor Company qui possède un compte test.

Gplus, actuellement, est davantage un outil communications interne qu’externes. D’une part, avec les applications telles qu’Apps (logiciels bureautiques), Google documents, Google reader, youtube, on peut très bien animer une microsociété de partenaires, de fournisseurs et d’employés et insuffler une nouvelle culture d’entreprise, en se servant des cercles de Gplus. D’autres parts, toujours avec les mêmes applications, on peut augmenter l’efficience de l’entreprise, notamment avec le télétravail.

Comme il a été dit, ci-haut, Facebook et Google s’affrontent sur deux rings. Le premier étant les réseaux sociaux ; l’autre est la recherche de contenu. Je vais donc m’étendre là-dessus.

LE PORTAIL D’INTERNET

Google qui offre ses services gratuitement repose aussi sur la publicité pour gagner son pain. Dans son cas, les entreprises s’intéressent à lui, parce qu’il a mis sur un pied un système ingénieux nommé les adsences

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Ces derniers sont des liens commandités liés à des annonces publicitaires dès qu’on fait une recherche. Par exemple, en faisant une recherche sur le Mp3, il y a bien de chances que je tombe sur une publicité d’iPod.

Bref, je n’irai pas dans plus de détails parce que je risque de me perdre. Mais quoi qu’il en soit, selon Marc Fanelli-Isla, auteur du Guide pratique des réseaux sociaux, il faudrait que Facebook développe le concept avant de vouloir affronter Google sur le ring des portails d’Internet.

Le réseau social permet de consommer et de partager des contenus entre les utilisateurs. Toutefois, depuis peu, le consommateur peut aller vers le contenu, lorsqu’il veut écouter la musique, regarder des vidéos, lire la presse. Tout cela est rendu possible parce que le réseau social s’est entouré de partenaires tels que Netflix, Dailymotion, Spotify et autres.

Depuis 2000, les internautes utilisent davantage la recherche interne de Facebook que Google. La compagnie a donc un potentiel d’être un concurrent de Google, c’est pourquoi elle se donne les moyens de son ambition.

MON APPRÉCIATION POUR LE PRODUIT

Lorsqu’on lui a demandé de commenter la venue de Gplus dans le paysage des réseaux sociaux, le PDG de LinkeInd a dit qu’il n’y avait pas de place pour la nouvelle venue.

Pourtant, Google+ est parmi les dix réseaux sociaux le plus populaires avec 40 millions d’utilisateurs. En France, il semblerait que le nombre de ses utilisateurs a dépassé Twitter…l’avenir seul nous dira quelle place occupera cette application de Google. Pour l’instant Facebook, je crois n’a rien à craindre.

Pour moi qui ne suis pas sur Facebook et autres, avoir un compte Gplus est l’idéal. En effet, on retrouve les flux de Facebook et de Tweeter, donc je peux suivre des amis et des maîtres-penseurs en relations publiques et autre, et si jamais je décide de twitter, je pourrais le faire à même mon compte Gplus. En plus, la nouvelle plateforme est facile à utiliser et j’espère qu’il le restera même avec les ajouts des autres applications de Google, comme Google apps. Ensuite, il est possible de modérer la conversation, avec le petit drapeau rouge, ce qui est très important.

L’avenir de Gplus est dans le Cloud computing. Je crois que ses concepteurs ont pensé à cela d’où la configuration en cercle . En segmentant le réseau social : amis, famille, etc. cela va permettre de gérer de tas de choses séparément. Ce n’est donc pas pour rien que les concepteurs lui ont greffé Google apps.

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J’ai écrit longuement sur ce face-à-face Google et Facebook, mais il y a un autre combat dont on sera les spectateurs, selon le magazine Fast compagny. L’affrontement aura lieu dans les nuages. Dans le champ gauche, Amazon et dans le champ droit, Apple.

L’AUTRE GUERRE, LE CLOUD COMPUTING OU L’INFORMATIQUE DANS LES NUAGES.

La première fois que j’ai entendu parler du Cloud Computing, c’était au travail. La banque pour laquelle je travaillais offrait à ses clients de stocker toutes leurs informations sur ses serveurs dédiés. Ce faisant, les informations se retrouveraient dans un coffre-fort numérique auquel les clients avaient accès partout dans le monde. Cette offre spéciale s’expliquait au fait qu’en cas de perte de documents, en cas de vol d’identités les gens auraient accès à une copie conforme des documents tels que passeport pour attester leurs identités.

Le Cloud Computing n’est pas une nouvelle technologie, on fait du cloud lorsqu’on utilise le Gmail, l’Hotmail, lorsqu’on accède à des ressources informatiques à travers l’Internet tel que le Webct.

En fait, l’informatique dans les nuages consiste à stocker les informations sur des serveurs reliés entre eux. Donc, plus besoin de stocker sur une clé USB ou un disque dur. Il devient donc plus facile d’accéder aux informations n’importe où sur n’importe qu’elle machine. Bien que Google soit le gros joueur, le combat au lieu entre Apple et Amazon.

APPLE

Crée en 1976 en Californie, par Steve Jobs et Steve Wozniak, L’entreprise n’est plus une compagnie qui vend que des ordinateurs depuis longtemps, déjà. Ces activités ont diversifié. Elle vend maintenant des appareils technologiques et des logiciels. Ces plus gros vendeurs sont les Iphones, iPod, Ipad et le lecteur multimédia iTunes et c’est avec ces produits qu’Appel tentera de gagner la guerre des nuages.

Le nuage ou l’agrégat des serveurs d’Apple est nommé ICloud. Il a été inventé pour qu’on puisse mettre à jour nos informations sur tous nos appareils informatiques automatiquement et l’iCloud fonctionnera avec tous les gadgets d’Apple et aussi sur PC.

AMAZON

Basée à Seattle, l’entreprise est dans le commerce électronique et elle vend essentiellement des livres, de CD de musique et des DVD. Le succès d’Amazon est basé sur le concept de l’utilisateur-payeur : on paye pour ce qu’on utilise et pas plus.

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Créé en 1995, par Jeff Bezos, Amazon a pour principal le site Amazon qui est le plus gros en commerce électronique. L’entreprise a lancé Cloud Drive et le Cloud Player dans le but de permettre aux consommateurs de stocker en ligne leurs collections de musique et de vidéo. Toutefois, la technologie est accessible seulement sur les appareils fonctionnant avec le système Android.

Le but de tout cela est de nous vendre des contenus. Avec Ipad, iTunes et Kindle, on a accès à plus de contenus et cela fait l’affaire de tout le monde. Mais le grand gagnant, je crois, sera le consommateur parce qu’il aura à sa disposition les moyens simples de consommer des contenus numériques.

Le Cloud computing soulève quelques questions. Par exemple, puisque les serveurs qui stockent nos données sont un peu partout sur la planète, qu’arrivera-t-il à nos données en cas de pépin ? À quelles lois seront-elles assujetties?

Et puis, comment s’assurer que mes données n’iront pas ailleurs? On a tous et toutes reçu un courriel qui ne nous était pas adressé, parce qu’il a eu fuite notamment à cause de la multiplicité des serveurs. Qui garantira la confidentialité de nos données ? Qu’est-ce qui nous prouve que nos données ne tomberont pas entre des mauvaises mains? Le Cloud computing n’est peut-être pas pour les données personnelles, mais c’est à chacun de juger.

D’autre part, une fois stockées dans les serveurs d’Apple, d’Amazon et autre, nos données seront-elles totalement notre. Chose certaine, les compagnies hôtes se serviront de ces données pour nous vendre bien des choses.

CONCLUSIO N

J’ai voulu voir ce qu’était cette chronique de deux guerres annoncées par Fast Compagny, en 2012. J’ai compris que c’était deux guerres différentes qui ont, cependant, une seule issue : la monétisation du contenu.

La monétisation du contenu consiste à vendre à des entreprises nos informations colligées, nos contenus à des fins commerciales, le placement publicitaire

D’autre part, Amazon et Apple tentent de nous vendre des contenus (livres et musiques) et le petit gadget qui va avec.

Comme j’ai tenté de le démontrer, Facebook gagne de plus en plus de place dans le cœur des publicitaires. De plus, il se montre gourmand en voulant donner accès à des contenus autres que ceux engendrés par ses utilisateurs. Par exemple, maintenant, les utilisateurs de

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Facebook peuvent regarder des vidéos et écouter des musiques. Si avant Facebook était un passeport pour ses abonnées lorsqu’il s’agissait de trouver des informations, le réseau social offre la possibilité à ses abonnées d’être la clé pour avoir accès à ces fameuses informations. Donc, les informations ne viennent plus aux gens, les gens peuvent aller vers elles.

Facebook veut jouer dans la cour de Google et Twitter aussi. C’est donc normal que Google contre-attaque. Mais il reste à voir qui parmi ces champions aura le dessus.

L’affrontement entre Apple et Amazon dans les nuages, nous permettra d’avoir plus accès à nos contenus un peu partout, et cela, peu importe notre allégeance à Macintosh ou Windows.

Le but de cette guerre est, certes, de nous vendre de la musique, des livres en ligne. Mais rien ne nous dit qu’Apple et Amazon ne se serviront pas de nos données pour s’enrichir, puisque rien jusqu’à maintenant ne certifie que les données stockées ici et là sur la planète resteront notre propriété.

De plus, rien ne nous dit que la virtualisation des contenus ne sera pas dispendieuse.

Les deux guerres technologiques sont déjà en cours, mais c’est en 2012 qu’elles façonneront ou pas le Web.

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BIBLIOGRAPHIE

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